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Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 DIMANCHE 31 JANVIER 2016 - 20 RABIE EL THANI 1437 - N° 7704 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Comme prévu... Relisez ce billet du 18 août 2015 : «Le gouvernement libyen vient d'adresser une énième requête à la ‘‘communauté’’ internationale pour l'aider à combattre Daesh sur son territoire. L'Etat islamique prend de l'ampleur du côté de Syrte et toutes les informations font état d'un accroissement des effectifs, atteignant, selon certaines sources, 50 000 combattants. Mais le gouvernement libyen est bien crédule s'il croit que les forces occidentales et celles des ‘‘frères’’ ont vraiment envie de combattre un monstre qu'ils ont fabriqué dans les laboratoires de la manipulation. Et il est encore plus naïf lorsqu'il compare les ‘‘bombardements’’ en Syrie et en Irak à l'absence de réactions en Libye. En vérité, les Etats-Unis et l'Otan combattent le régime syrien car, s'ils voulaient liquider quelques centaines de Toyota dans des zones découvertes, ils l'auraient fait il y a longtemps. Un jour, on apprendra que ces forces ont plutôt aidé Daesh. Par contre, en Libye, leur création n'a pas encore assez de liberté de mouvement, ni de force pour agir à plus grande échelle. Le jour où Daesh sera en mesure d'attaquer la Tunisie et l'Algérie, il recevra les aides sur place, sous forme de faux ‘‘bombardements’’... Ce jour-là, il sera peut-être trop tard pour nous...» (fin du billet). Je crois que ce moment est arrivé. Ce sera en mars 2016. Je continue de croire que c'était à nous de les frapper pour empêcher qu'ils ne deviennent un danger à nos portes ! A moins que «Dadak» Poutine ne fasse le boulot ! Lui, il le fait pour de vrai ! [email protected] Anep n° 403 493 - Le Soir d’Algérie du 31/01/2016 l MOUVEMENT DE DISSIDENCE, MENACES DE MORT… Hanoune sous haute pression l FACE À LA BAISSE DES PRIX DU PÉTROLE Ce qui a sauvé Sonatrach l Comment la Sonatrach pourra-t-elle affronter la baisse des cours du baril qui a provoqué une cassure quasi générale des compagnies pétrolières ? Contrairement à la majorité des compagnies qui ont décidé de réduire sensiblement leurs dépenses et d'abandonner certains actifs, le groupe pétrolier algérien, classé dixième au monde, a décidé de maintenir son plan d'investissement et d'accroître ses capacités de production. l DISSOLUTION DU DRS Les clarifications d’Ouyahia l Ahmed Ouyahia confirme, de manière officielle, les changements opérés récemment au sein des très névralgiques services de sécurité. «Oui, le DRS (Département du renseignement et de la sécurité) est dissous». Pour autant, le DRS n’est pas remplacé par une seule entité unifiée mais par trois directions distinctes : «une Direction de la sécurité intérieure, une Direction de la documentation et de la sécurité extérieure et une Direction du renseignement technique». PAGE 3 PAGE 5 PAGE 3 Photo : NewPress l 22 e CAN SENIORS-MESSIEURS : ALGÉRIE 19 - ANGOLA 25 Bye-bye la France PAGE 13

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DIMANCHE 31 JANVIER 2016 - 20 RABIE EL THANI 1437 - N° 7704 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Commeprévu...

Relisez ce billet du 18 août 2015 : «Legouvernement libyen vient d'adresser uneénième requête à la ‘‘communauté’’internationale pour l'aider à combattre Daeshsur son territoire. L'Etat islamique prend del'ampleur du côté de Syrte et toutes lesinformations font état d'un accroissement deseffectifs, atteignant, selon certaines sources,50 000 combattants.

Mais le gouvernement libyen est biencrédule s'il croit que les forces occidentales etcelles des ‘‘frères’’ ont vraiment envie decombattre un monstre qu'ils ont fabriqué dansles laboratoires de la manipulation. Et il estencore plus naïf lorsqu'il compare les‘‘bombardements’’ en Syrie et en Irak àl'absence de réactions en Libye. En vérité, lesEtats-Unis et l'Otan combattent le régimesyrien car, s'ils voulaient liquider quelquescentaines de Toyota dans des zonesdécouvertes, ils l'auraient fait il y a longtemps.Un jour, on apprendra que ces forces ont plutôtaidé Daesh.

Par contre, en Libye, leur création n'a pasencore assez de liberté de mouvement, ni deforce pour agir à plus grande échelle. Le jouroù Daesh sera en mesure d'attaquer la Tunisieet l'Algérie, il recevra les aides sur place, sousforme de faux ‘‘bombardements’’... Ce jour-là,il sera peut-être trop tard pour nous...» (fin dubillet).

Je crois que ce moment est arrivé. Ce seraen mars 2016. Je continue de croire que c'étaità nous de les frapper pour empêcher qu'ils nedeviennent un danger à nos portes ! A moinsque «Dadak» Poutine ne fasse le boulot ! Lui, ille fait pour de vrai !

[email protected]

Anep n° 403 493 - Le Soir d’Algérie du 31/01/2016

l MOUVEMENT DE DISSIDENCE, MENACES DE MORT…

Hanoune soushaute pression

l FACE À LA BAISSE DES PRIX DU PÉTROLE

Ce qui a sauvé Sonatrachl Comment la Sonatrach pourra-t-elle affronter la baisse des cours du baril qui a provoqué une cassure

quasi générale des compagnies pétrolières ? Contrairement à la majorité des compagnies qui ont décidé de réduiresensiblement leurs dépenses et d'abandonner certains actifs, le groupe pétrolier algérien, classé dixième au monde, a décidé

de maintenir son plan d'investissement et d'accroître ses capacités de production.

l DISSOLUTION DU DRS

Les clarificationsd’Ouyahia

l Ahmed Ouyahia confirme, de manière officielle, leschangements opérés récemment au sein des trèsnévralgiques services de sécurité. «Oui, le DRS

(Département du renseignement et de la sécurité) estdissous». Pour autant, le DRS n’est pas remplacé par uneseule entité unifiée mais par trois directions distinctes :«une Direction de la sécurité intérieure, une Direction dela documentation et de la sécurité extérieure et une

Direction du renseignement technique». PAGE 3

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l 22e CAN SENIORS-MESSIEURS :ALGÉRIE 19 - ANGOLA 25

Bye-byela France

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L'organisme français d'assurance des crédits à l'exportation vient dedégrader l'Algérie en raison de la faiblesse des prix du pétrole. La cote del'Algérie est ainsi passée de A4 à B, mettant en doute les capacités depaiement des opérateurs économiques. Pourtant, toutes les importationsalgériennes à partir du marché français sont assurées par lettres de cré-dit. Donc aucun risque pour les exportateurs français.

PP

Si El-HafidhSi El-HafidhJ’ai eu la chance de rencontrerJ’ai eu la chance de rencontrer

quelquefois Si El-Hafidh, qui vientquelquefois Si El-Hafidh, qui vientde nous quitter. Maquisard de lade nous quitter. Maquisard de lapremière heure, il a continué sonpremière heure, il a continué sonc o m b a t a p r è s l ’ i n d é p e n d a n c ec o m b a t a p r è s l ’ i n d é p e n d a n c edans les maquis du FFS puis endans les maquis du FFS puis enexil. exil.

Ce qui était remarquable chezCe qui était remarquable chezce baroudeur authentique qui ace baroudeur authentique qui aconnu maintes batailles, c’est laconnu maintes batailles, c’est laquiétude et la paix qui se dégaquiétude et la paix qui se déga--geaient de sa personne. Et l’humigeaient de sa personne. Et l’humi--lité.lité.

A. T.A. [email protected]@yahoo.fr

[email protected]

Dimanche 31 janvier 2016 - Page 2

Un jour, un sondage

Oui : 13,90%

Non : 73,10%

Sans opinion : 13%

Pensez-vous que le mouvement de redressementqui vise le PT soit inspiré par le pouvoir,

comme l’affirme Mme Hanoune ?

Résultat sondage

Avez-vous été convaincu par la prestation de notre équipenationale de handball face à la Tunisie ?

NON Sans opinionOUI

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Une nomination pour Soria Zeroual L'actrice Soria Zeroual vient d'être nominée

pour les Cesar 2016. Sa belle prestationdans le rôle de Fatima lui a valu cetteattention de l'Académie des arts et tech-niques du cinéma.

Lors de la soirée du 26 février,Soria Zeroual disputera le titre demeilleure actrice face notamment àCatherine Deneuve et EmmanuelleBercot.

Son film, Fatima, réalisé parPhilippe Faucon, a provoquédes remous dans les milieuxdu cinéma français.

ERISCOOPERISCOOP

Quand la Coface dégrade l’Algérie

La disponibilitéde la BEI

La Banque européenne d'investis-sement (BEI) se dit prête à reprendrele financement des projets enAlgérie.

C'est Román Escolano, vice-pré-sident de la banque en charge des

activités de la banque auMaghreb, qui a fait cetteconfidence en marge duforum Euromed-Capital,

tenu à Casablanca.La faiblesse des

cours du pétroleet son influencesur l'économiealgérienne sem-blent donnerdes idées auxb a n q u i e r seuropéens.

www.magazinemm.com / Le mensuel du satellite, de la télévision numérique et des Télécoms (Disponible également sur vos mobiles)

MM NUMÉRO 3 EST CHEZ LES BURALISTES !• Un dossier sur les satellites : c’est quoiun satellite, de quoi est-il fait, sa caracté-

ristique et les différents types dédiés à des domaines aussidivers que l’espionnage, la météo ou la télévision ?• Le récepteur sélectionné par NacerAouadi ce mois-ci est unbijou de chez Forever de Sétif : le 9898. Époustouflant !• Les actualités des chaînes nationales et étrangères, des sat,écrans et phone• Conso : comment choisir votre téléviseur ? Présentation d’undes derniers nés de Condor (Led 43U8200), à découvrir absolu-ment !• Rétro : il était une fois le piratage.• Reportage : Virée dans une chaîne de télévision : cette fois,c’est KBC. Le tour se poursuivra avec toutes les autres télévi-sions privées.• Questions à M. AtefKedadra, directeur de la rédaction de KBC: «KBC tient à garder son objectivité».• 2 Pages questions-réponses pour tout savoir sur la réception

satellite et l’audiovisuel ainsi que sur le mobile.• Pratique : comment distribuer les signaux TV satellite et ter-restre sur un seul câble ; VLC : un bon lecteur pour le streamingsur récepteur sous Linux ; du shraing avec des clés 3G ? Ouic’est possible.• Marketsat : lisez avant d’acheter tous ces produits dont vousavez besoin pour installer une parabole et découvrez ce petit«parapluie» qui protège le LNB de la pluie et de la neige.• MOBILE : A quand la fidélisation des abonnés ?• Opérateurs : Les surprises (très bonnes) d’Algérie Télécompour 2016 ; Mobilis relooke ses offres mixtes ; Djezzy renforceses offres ; les services phares d’Oreedoo.• Marché de la téléphonie : le grand bazar.• Un guide pour bien acheter son mobile.• Android : les applis et les astuces du mois.• Découvrez l’édito de Maâmar FARAH et la chronique deMourad Nini.• Et, pour terminer, la succulente chronique de Hakim Laâlam

qui se dit… intégriste ! Mais intégriste du… vidéoprojecteur…Et pour l’info quotidienne, mise à jour à tout moment (nouvellesfréquences, les feeds du jour, les changements chez les opéra-teurs du mobile, les grandes nouvelles de la télé algérienne etmondiale, n’oubliez pas de faire un tour sur : www.magazinemm.com.Toujours sur ce site, le numéro 2 va être té léchargégratuitement et vous pouvez le découvrir entièrement en PDF…

Le team de MM.

Au menu :

La direction de la revue MM tient à informer les fidèles lecteurs deson site que ce dernier a repris son activité après quelques jours deperturbations causées par un crash inattendu.

Par ailleurs, le prix de vente du magazine, le numero 3 est dans leskiosques, est de 170 dinars.

Faites-nous part de vos remarques et critiques à l'adresse mail sui-vante :

[email protected] Site: www.magazinemm.com

Un 5-étoiles pour les parlementairesEn prévision de la réunion du Parlement ce mercredi, l’ensemble

des sénateurs et députés seront hébergés à l’hôtel Sheraton deClub-des-Pins.

Ce qui semble un luxe inutile par ces temps d’austérité, sachantque l’ensemble des élus nationaux sont logés dans la capitale.

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Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Ouyahiafaisait ces précisions, hier samedi, à l’occasiond’une conférence de presse qu’il animait ausiège du Rassemblement national démocra-tique, le RND, en sa qualité de secrétaire géné-ral «par intérim». Mais, bien évidemment, safonction officielle de directeur de cabinet de laprésidence de la République primera sur tout lereste.

En fait, ce sera, comme d’habitude, la voixofficielle du pouvoir qui s’exprimera, pendantplus de deux heures, pour apporter les éclaircis-sements nécessaires à toutes les questionsd’actualité.

S’agissant donc des services , l’on a désor-mais affaire, en vertu du décret présidentiel nonpubliable, aux trois directions précédemmentcitées, «toutes rattachées directement à la pré-sidence de la République et que coordonne legénéral major Athmane Tartag».

Ce dernier, qui occupait depuis le 13 sep-tembre dernier, le poste de patron du désormaisex-DRS en remplacement du général de corpsd’armée, Mohamed Mediène dit Toufik, est dési-gné comme «conseiller auprès du président dela République, en charge de la coordination desservices de sécurité. Il a rang de ministre sansen avoir le titre».

Pour le directeur de cabinet de Bouteflika,«cela ne diminue en rien des prérogatives duministre de la Défense nationale». Difficile, pour-tant, de croire que le vice-ministre de la Défensenationale, dont il s’agit en fait, à savoir le généralde corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah , ait vrai-ment la même toute-puissance que lorsqu’il a,sous sa coupe, les redoutables services desécurité et de renseignement rattachés jusque-là à l’état-major de l’ANP.

Un peu plus loin, Ouyahia invite à ne pas lierces changements au sein des services, à la car-rière personnelle propre de AbdelazizBouteflika. «Non, Bouteflika n’a pas accompli samission avec ces réformes-là. Il a été élu pourun mandat présidentiel jusqu’en 2019». Il faitdire en effet que certains n’ont pas hésité à pré-voir des présidentielles anticipées après la révi-sion de la Constitution.

«Tamazight ? L’essentiel est que le paspolitique ait été franchi»

Abordant certains volets liés à la révision dela Constitution, Ouyahia s’attardera particulière-ment sur deux points : l’officialisation de tama-zight et l’article 51. «Le plus important, s’agis-sant de l’officialisation de la langue amazighe,est que le pas politique ait été franchi. Et, Dieumerci, les Algériens ont remarqué que le soleilcontinue toujours à se lever.

Là, je parle de certains qui se sont pronon-cés contre son officialisation, une minorité dureste car, les Algériens dans leur ensemble n’ontjamais été contre. Pourquoi elle n’est pas dansl’article 178 ? La langue amazighe va demanderdu temps, 10 à 15 ans, pour sa promotion, pardes experts, pour être unifiée et pouvoir êtreenseignée de la même manière au niveau detoutes les écoles». Aussi, entretemps, Ouyahiavoit mal qui pourrait bien remettre en cause l’of-ficialisation de tamazight quand bien même ellen’est pas intégrée dans l’article 178 qui protègetoutes les dispositions décrétées immuables.

S’agissant de l’article 51 qui concerne l’inter-diction aux binationaux d’accéder à des fonc-tions supérieures, Ouyahia lancera cette piqueassassine à l’endroit du secrétaire général duFLN, Ammar Saâdani, à l’origine de cette polé-mique. «Encore une fois, je tiens à saluer le pro-fessionnalisme cynique de ceux qui ont soulevécette polémique. Ils ont réussi : de tout le projetde la révision de la Constitution, on ne parle plusque de cet article !» Cela dit, Ouyahia enfonce leclou, encore une fois en martelant que cet articlene subira aucun changement. Mis à part l’ajoutconsistant à le doter d’une loi organique. « Pourmieux expliquer cet article, et au risque de merépéter, je prends l’exemple d’un professeur demédecine jouissant de la double nationalité.Rien ne l’empêchera de prétendre à diriger ungrand CHU ou un hôpital en Algérie.

Mais si jamais il veut devenir ministre de laSanté, par exemple, on lui demandera de fairecet énorme sacrifice, celui de renoncer à sadeuxième nationalité ! Idem pour un professeuruniversitaire qui peut diriger une université, un

institut mais auquel on demandera, gentiment,de renoncer à sa deuxième nationalité si jamaisil veut devenir ministre de l’Enseignement supé-rieur». On ne peut être plus clair !

«L’argent sale est une triste réalitéen Algérie»

Ahmed Ouyahia revient par ailleurs à lacharge, au sujet, si tabou, de l’argent sale qui acomplètement pollué la scène politique enAlgérie. «Ici même , en 2012, j’avais eu àdénoncer et à mettre en garde contre ce phéno-mène de l’argent sale, de la corruption quimenace la sécurité nationale». Citant l’exempledes dernières élections sénatoriales, le patrondu RND révélera que certains candidats se sontadonnés ouvertement à l’achat des voix ! « Qu’ily ait des lobbies, c’est à la limite normal. Maisque l’on achète des voix, c’est une honte !Certains ont dépensé 7 à 10 milliards de cen-times pour acheter un poste de sénateur. J’ai faitun petit calcul. Un parlementaire gagnera, encinq ans de mandat, tout juste un peu plus de 1milliard. Economiquement, c’est une aberra-tion». Cela, avant de donner l’explication, quetout le monde connaît d’ailleurs. «L’argent salesera définitivement soldé en Algérie, le jours oùla manière de gagner de l’argent deviendracomplètement saine. Il s’agit d’un problème deréglementation, laquelle triomphera de l’argentsale quand la loi sera totalement respectée,quand l’activité économique sera totalementrégulée et quand chaque opérateur payera leFisc, ses charges sociales et j’en passe (…) Le

jour aussi où, quand on introduira l’obligation del’utilisation des chèques pour les transactionscommerciales, on ne nous fera pas sortir desjeunes dans la rue sous prétexte de dénoncerles augmentations de l’huile et du sucre !»Ouyahia ira encore plus loin. L’argent sale «pro-vient également de la drogue». Ce qui est enco-re plus grave. Sur un autre plan, Ouyahia revientsur les dernières polémiques suscitées par la loide finances 2016. «La communication officielleau sujet de la crise financière n’est jamais assezsuffisante, à plus forte raison lorsqu’on a affaireà des professionnels de la manipulation. Laseule voix du gouvernement ne suffit pas carelle est noyée dans ce vaste marché dominé parles spéculateurs et les professionnels de la sur-enchère». Faisant clairement allusion à LouisaHanoune, Ouyahia ajoutera, un brin ironique :«Allez voir du côté de Annaba. La loi de finances2016 est devenue un slogan pour la désobéis-sance ! Il citera à titre d’exemple les polémiquesautour des articles 66 et 71. Puis autour desaugmentations des prix des hydrocarbures.«Pour le carburant, posons-nous juste ces ques-tions : ces augmentations étaient-elles vraimentun choix ? Sont-elles plutôt naturelles ? Ou,comme le soutiennent ces gens-là, c’est unemesure prise contre le peuple ?» Au passage,Ouyahia rappellera toute la polémique soulevée,il y a quelques mois, autour de la question dugaz de schiste : «Lorsque notre ministre del’Energie avait évoqué l’exploration du gaz deschiste, on a eu droit, immédiatement, à100.000 experts en la matière! Où sont-ils, tousces gens-là ?» Ouyahia parle bien sûr des oppo-sants au gaz de schiste, d’alors. «LouisaHanoune ? Ce genre de problèmes internes auparti, j’en ai connu avant elle!» Depuis dessemaines, la patronne du Parti des travailleursLouisa Hanoune fait face à une véritable cam-pagne politico-médiatique, plus précisémentdepuis qu’elle a lancé la fameuse initiative des«19». Elle n’hésite pas à accuser ouvertementdes parties dans le pouvoir d’en être les instiga-teurs. Dernier épisode en date, «un mouvementde sauvegarde du PT». Et à ce sujet, AhmedOuyahia aura cette réponse toute simple, maiscombien lourde de sens : «Les problèmesinternes aux partis, moi-même j’en ai eu. Et bienavant Louisa Hanoune». Effectivement,Ouyahia avait eu à affronter deux grands «mou-vements de redressement», en 2002 sous laconduite de l’ancien ministre de l’EnvironnementCherif Rahmani puis en 2012 avec, cette fois,comme leader, l’ancien ministre de la Santé,Yahia Guidoum. K. A.

Le Soird’Algérie Dimanche 31 janvier 2016 - PAge 3Actualité

DISSOLUTION DU DRS

Les clarifications d’Ahmed OuyahiaAhmed Ouyahia confirme, de manière officielle, les changements opé-

rés récemment au sein des très névralgiques services de sécurité. «Oui,le DRS (Département du renseignement et de la sécurité) est dissous».Pour autant, le DRS n’est pas remplacé par une seule entité unifiée maispar trois directions distinctes : «une Direction de la sécurité intérieure,une Direction de la documentation et de la sécurité extérieure et uneDirection du renseignement technique».

Abla Chérif - Alger - (Le Soir) - Avantmême l’arrivée de Louisa Hanoune àMostaganem où était programmé un meeting, laMaison de la culture a été envahie par desjeunes déchaînés qui se sont mis à lancer desprojectiles en direction de la bâtisse et de lafoule qui faisait son entrée. La responsable duPT n’est pas encore sur place mais dans la sallede conférences rien ne va plus.

La police locale est alertée et opère à unevaste opération d’arrestations à l’extérieur de lasalle. Selon les informations qui nous parvien-nent, les services de sécurité restent sur le qui-vive et filtrent le passage des personnes dési-reuses d’assister au meeting qui attire beau-coup de monde, semble-t-il. Le Parti des tra-vailleurs et son leader sont dans l’œil du cyclo-ne. La situation qu’ils traversent les contraint à«tout dévoiler». Cette fois, apprenons-nous, dela bouche même de Mme Louisa Hanoune, sesdétracteurs sont passés à des «menaces demort». «Des députés ont dit aux représentantsdu PT au sein de l’APN, enlevez-la ou on latue». Selon nos informations, les autorités ontété informées de la menace. De qui émane-t-

elle ? Pas de noms. Mais la scène, apprend-on,s’est déroulée au sein de l’APN où les membresd’un mouvement de redressement travaillentd’arrache-pied pour tenter de supplanter lareprésentation légale du parti au sein del’Assemblée. Hier encore, un communiqué éma-nant des redresseurs a annoncé la mise enplace d’un groupe parlementaire lequel a déjàprocédé au retrait de confiance au président dugroupe parlementaire et bras droit de LouisaHanoune, M. Djoudi. Le communiqué ne portepas le cachet officiel de l’APN et est signé parSalim Labatcha, chef de file du mouvement desredresseurs. Le 26 janvier dernier, le ministèrede l’Intérieur avait pourtant débouté Labatcha enannonçant la validation de la décision du comitécentral du PT d’exclure les membres du mouve-ment de redressement du Parti des travailleurs(Salim Labatcha et Salim Sidi Moussa) les deuxprincipaux responsables des redresseurs. Vingt-quatre heures plus tard, un autre communiquéémanant de la même institution, le ministère del’Intérieur, revient sur sa décision suite, dit-il, àun recours introduit par les concernés. Le Partides travailleurs qualifie cette décision «d’erreurgrave et de manœuvre maffieuse qui vise la sta-bilité d’un parti qui dénonce les tentatives dedésintégration du pays». Quarante-huit heuresavant la réaction du ministère de l’Intérieur,Louisa Hanoune avait organisé une conférencede presse durant laquelle elle rapportait queSalim Labatcha affirmait à qui veut l’entendrequ’il recevait ces instructions de Tliba, vice-pré-sident de l’APN, de Ammar Saâdani SG du FLNainsi que de plusieurs ministres en poste. Lesmis en cause ont été nommés un à un et invitésà démentir les propos du concerné. Parmi eux,

le ministre de la Santé, M. Abdelmalek Boudiaf.Il tient à réagir à cette situation et fait entendreson avis. «Dans un entretien téléphonique,quelques jours après, M. Boudiaf s’est démar-qué avec clarté de toute cette opération», affir-me le PT. Entretemps, l’opération politique quivise Louisa Hanoue se poursuit. Des informa-tions sûres affirment que l’Assemblée populairealgérienne a octroyé un bureau à SalimLabatcha… En off, le président de l’APN tenteen tous les cas de calmer les députés du PT enaffirmant qu’une représentation effective desredresseurs (en contradiction totale avec les dis-positions des lois organiques) relevait de la «fic-tion». De son côté, le Parti des travailleurs sou-tient que la liste des redresseurs est constituéed’ex-militants ou de personnes radiées. Certainsd’entre eux, apprend-on, sont passés depuis

longtemps dans d’autres formations politiquestelles que l’ANR, le FLN ou TAJ. LouisaHanoune n’en est cependant pas à sa premièreopération politique. Avant l’annonce de l’existen-ce d’un mouvement de redressement au sein deson parti, elle avait organisé une conférence depresse dénonçant un reportage «téléguidé parces mêmes parties maffieuses» et diffusé sur lachaîne Ennahar dans lequel elle était accuséed’avoir utilisé ses prérogatives pour acquérir desbiens et en octroyer à des membres de sa famil-le. L’opération de discréditation est intervenuepeu de temps après une série d’attaques ver-bales violentes émanant du secrétaire généraldu FLN, Ammar Saâdani et du vice-président del’APN Tliba, lesquels réagissaient aux propos deLouisa Hanoune au sujet de l’existence enAlgérie d’un «pouvoir parallèle maffieux qui vamener le pays droit dans le chaos». Ces mêmescentres ont été accusés d’avoir fait un forcing«un coup d’Etat institutionnel» pour le passageen force de la loi de finances 2016. AmmarSaâdani et Tliba avaient aussi et surtout réagi,doit-on le rappeler, au fait que la responsabledu PT ait rejoint le groupe des 19 personnalitésayant adressé une demande d’audience auPrésident Bouteflika en vue de lui faire part desdérives en cours dans le pays et de l’existencede «cette maffia qui veut s’emparer totalementdu pouvoir». Jusqu’où iront les représaillescontre la pasionaria du monde politique algé-rien? «Les autorités sont averties. Des attaquescontre un parti honnête qui travaille pour la sta-bilité du pays peuvent constituer la goutte quifera déborder le vase», rétorque LouisaHanoune.

A. C.

MOUVEMENT DE DISSIDENCE, MENACES DE MORT...

Hanoune sous haute pressionLes évènements s’accélèrent à

grande vitesse. Les représaillesdont fait l’objet Louisa Hanounesont passées à une autre étape :celle des tentatives d’agressionsphysiques et, plus grave encore, demenaces d’attenter à la vie de laresponsable du PT, a-t-on apprishier auprès de ce parti.

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Ahmed Ouyahia.

Louisa Hanoune.

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Le Soird’Algérie Dimanche 31 janvier 2016 - PAGE 4Actualité

M. Kebci-Alger (Le Soir) —Hier encore, à Batna, à l’occasionde la rencontre régionale descadres du parti organisée dans lacapitale des Aurès, Batna, AliBenflis a estimé que «le peuple abesoin de voir que ceux qui sontaux commandes de la Nation sontbien ceux qu’il a lui-même choisis,que son choix a été respecté etn’a pas été confisqué et que sonchoix compte et ne sert pas seule-ment d’alibi». Et d’enfoncer leclou soutenant qu’une nation «nese construit pas par son sommetmais par sa base. Une Nation nese construit pas par ses seuls diri-geants – aussi prodigieux soient-

ils - mais par un peuple qui y croit,qui s’y reconnaît et qui y trouve unprojet rassembleur. Aucune nationne peut se construire contre lavolonté de son peuple et eninfraction à son choix».Une sorte de pacte, de contrat

social ou de contrat de confianceentre les gouvernants et les gou-vernés qui, chez nous, «n’est pasl’émanation de la volonté dupeuple et l’incarnation de sonchoix», devenant, ainsi, «uncontrat léonin qui mène à la pertede légitimité, de crédibilité, dereprésentativité, d’autorité et deconfiance», ajoute-t-il. Et c’est àce niveau que se niche «la fraude

dont souffrent tous les processusélectoraux organisés dans notrepays» et qui, selon lui, prend unedimension tragique», la qualifiant

de «violence et de crime». Pourl’ancien chef du gouvernement,cette violence impose à la Nation«comme un fait accompli des diri-

geants qui ne sont pas l’émana-tion de la volonté populaire sou-veraine ; viole la souveraineté dupeuple ainsi «dépossédé de sonstatut de source de tout pouvoir».S’en prenant à l’«atteinte aux

libertés contre laquelle le peuplealgérien s’est élevé et qu’il a com-battue jusqu’au bout lorsqu’ellevenait de l’étranger», le candidataux présidentielles d’avril 2004 et2014, soutient qu’«il ne peut l’ac-cepter et s’y résoudre maintenantqu’elle vient des mains de sesfrères de chair et de sang». Et de plaider pour «un passa-

ge d’un ordre autoritaire et totali-taire à un ordre démocratique oùles citoyennes et les citoyens sontmaîtres de leur destin et où lepeuple souverain a le premier etle dernier mot». Ceci avant dedénoncer «les intérêts des clien-tèles politiques, économiques etsociales du régime politique enplace qui sont mieux protégés etdéfendus que ceux du reste de lacollectivité nationale», non sansinviter à «prémunir notre payscontre les périls de la désunion etcontre les ruptures de sa cohé-sion dont nul ne sait les formestoujours lourdes de consé-quences qu’elles pourraientprendre». Pour Benflis, «les seize der-

nières années ont abouti à unvéritable désarmement moral dela nation», dans une allusion àpeine voilée aux quatre mandatsdu Président de la République.

M. K.

ALI BENFLIS, HIER À BATNA :

«Le règne de Bouteflika a aboutià un désarmement moral de la Nation»

Le président du parti des Avant-Gardes des libertés nese rassasie visiblement pas dans son réquisitoire contrele règne du président de la République.

C’est le 3 février pro-chain que la nouvelleConstitution, cette vieillepromesse du président dela République, sera adop-tée par le Parlement quivient d’être convoqué enses deux Chambres pource faire.

Le quitus du Conseil constitution-nel, qui ne faisait pas l’ombre d’undoute, obtenu jeudi, AbdelazizBouteflika n’a pas trop tardé à pas-ser à l’acte. Il a, hier samedi, signéun décret portant convocation duParlement en ses deux Chambresréunies, pour le 3 février 2016 aveccomme ordre du jour le projet de loiportant révision constitutionnelle.

L’avant-veille, soit jeudi, leConseil constitutionnel a rendu unavis motivé concernant ce projet deloi et à propos duquel, le Conseilconstitutionnel a été saisi.

L’instance que préside MouradMedelci a, pour motiver sa décision,affirmé, après délibération, et s’ap-puyant sur l’article 176 de la présen-te Constitution, que le projet de loi enquestion «ne porte aucunementatteinte aux principes générauxrégissant la société algérienne, auxdroits et libertés de l'homme et ducitoyen, ni affecte d'aucune manièreles équilibres fondamentaux des

pouvoirs et des institutions constitu-tionnelles». Seulement, ledit projetde loi ne peut être effectif que s’ilobtient l’approbation des trois quartsdes membres des deux Chambresdu Parlement.

Ce qui ne saurait constituer un«souci» pour le promoteur du projet,qui dispose d’une très large majoritéaussi bien à l’APN qu’au Conseil dela nation avec, notamment le tandemFLN-RND, en sus des membres dutiers présidentiel au Sénat et lesdéputés et sénateurs des autrespetits partis et autres élus indépen-

dants acquis. Ceci pour dire que l’op-position parlementaire qui s’opposeà ce projet ne pourra pas peser lourdau décompte des voix comme ce futle cas lors de la séance de vote duprojet de loi de finances 2016.

Cela dit, au moment où le pou-voir, via ses partis et autres relais,vante les avancées consacrées parce projet de révision constitutionnel-le, les partis de l’opposition etnombre d’acteurs de la société civilesoutiennent tout le contraire. Ilsconsidèrent ledit texte de «non-évé-nement» tant il est le résultat d’une

«démarche unilatérale», répondantbeaucoup plus à un souci de «sur-vie» pour le système en place quecelle de la pérennité des institutionsde la République.

Et parmi ce beau monde qui vili-pende ce texte, notre large diasporaétablie aux quatre coins du mondedont nombre de membres, déten-teurs d’une double nationalité, seretrouvent, en vertu du fameuxarticle 51, exclus de la possibilitéd’exercer des hautes responsabilitésde l’Etat.

M. K.

NOUVELLE CONSTITUTION

Ce sera le 3 février prochain

Pour le RCD, le projet de révisionde la Constitution est un «énième nou-veau charcutage» qui ignore l’écra-sante majorité du peuple algérien.Les membres du conseil national du parti

ont, en effet, à l’issue de leur réunion, vendredidernier en session ordinaire, relevé que lesseules modalités choisies pour élaborer etentériner le énième charcutage de laConstitution sont le meilleur indicateur de l’ex-clusion de l’écrasante majorité du peuple algé-rien sur un texte qui le concerne en premierchef. Une mouture qui, par ailleurs, estiment-ils, «sort directement des laboratoires du sys-

tème» et «touche profondément aux équilibresdes institutions».Soit tout le contraire de ce qu’a considéré le

Conseil constitutionnel qui a préféré l’optionparlementaire au détriment de celle référendai-re. Qualifiant l’exclusion des binationaux deshautes fonctions de l’Etat en vertu de l’article51 dudit texte de «discrimination envers unefrange importante de la population, à savoir lesAlgériens qui vivent à l’étranger», le RCD sou-tient que celle-ci est «loin d’être un détail». Et de lire à travers cette mesure de faire

payer à cette partie du peuple algérien sonpéché mignon de «revendiquer plus de libertéet la fin d’un système politique d’un autre âge».

Le conseil national du RCD a, par ailleurs,considéré que «la dissolution du DRS quebeaucoup attribuent à des règlements decomptes ne peut suffire si elle n’aboutit pas à ladissolution de la police politique du régime et lalibération du champ politique et médiatique». Et d’expliquer en relevant «le refus opposé

aux manifestations et les entraves à l’activitédes partis de l’opposition ou encore l’épisodedes obstacles bureaucratiques à la demandedu parti pour la réservation de la salle Atlas qui«ne sont pas de nature à accréditer un tel projetde lever la chape de plomb sur les libertéspubliques».

M. K.

LE RCD ET LE PROJET DE RÉVISION DE LA CONSTITUTION :

«Un énième nouveau charcutage»

Ali Benflis, président du parti des Avant-Gardes des libertés.

Phot

o : S

amir

Sid

Salima Akkouche – Alger (Le Soir) -Fidèle à ses positions, Amar Ghoul a tenuhier une véritable plaidoirie en faveur du pro-jet de la révision de la Constitution. UneConstitution «consensuelle et profonde» dit-il. Le président du TAJ qui réunissait hier sonbureau politique s’interroge sur les motiva-tions des partis de l’opposition qui, dit-il, ontcommencé à critiquer le projet de la

Constitution avant qu’il soit rendu public.Pourtant argue t-il, ce projet a introduit et prisen considération l’ensemble des préoccupa-tions et des revendications de l’opposition.«Donnez-moi une seule revendication ouproposition soulevée par les partis de l’oppo-sition que ce projet n’a pas pris en considé-ration» a-t-il indiqué. «Ils sont libres de com-menter mais nous avons au moins souhaité

qu’ils reconnaissent que leurs propositionsont été bel et bien introduites dans ce projet»a-t-il soutenu. Le président du TAJ appelleégalement «tout le monde à respecter ladécision du Conseil constitutionnel, commeétant une institution indépendante». Pourrappel, cette dernière a donné son aval selonlequel le projet de la révision constitutionnel-le peut passer par voie parlementaire. «LeConseil constitutionnel a tranché et tout lemonde doit respecter et se soumettre à cechoix et c’est sans commentaires» a-t-il indi-qué. S’exprimant sur les derniers change-ments opérés au sein de l’institution militaire,le président du TAJ estime que ces mesures

sont «normales et nécessaires». «L’Algériedoit s’adapter aux nouvelles donnes dange-reuses qui guettent la région et ce qui s’estpassé avec le découpage en trois directionsgénérales de la Direction du renseignementet de la sécurité est une nécessité et unedécision forte qui rentre dans le cadre de lamodernisation et de la spécialisation de cetteinstitution» a-t-il analysé. Evoquant la ques-tion économique, Amar Ghoul estime quemalgré la chute des prix du pétrole, l’Algériedispose de plusieurs cartes pour réaliser unsaut qualitatif vers une croissance écono-mique hors hydrocarbures.

S. A.

TAJ

Ghoul défend le projet de Constitution et soutient les changements au DRS

Amar Ghoul défend le projet de la révision de la Constitution et trouve«normal et nécessaire» les derniers changements opérés au sein del’institution militaire. Le président du TAJ appelle au respect de la déci-sion du Conseil constitutionnel qui a donné son feu vert pour faire pas-ser le projet de la révision constitutionnelle par la voie parlementaire.

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Fusions-acquisitions en massePour éviter la mort, certaines compagnies

ont décidé d'accepter les offres d'acquisition deleurs actifs par d'autres. L'information de lasemaine est sans doute le vote des action-naires de British Gas en faveur de l'absorptionde leur groupe par le géant Royal Dutch Shell.Cette méga-transaction est considérée commela plus importante de l'histoire du pétrole. Elle aporté sur les 64 milliards d'euros pour le rachatde BG et porte ainsi Shell à 186 milliards decapitalisation boursière.Cette chute des prix du pétrole semble créer

un climat similaire à celui des années 90, qui avu une multiplication de fusions et acquisitions.A cette époque, BP avait tout simplementracheté Amoco et Arco, alors qu'Exxon avaitabsorbé Mobil. L'américain Chevron avait luiaussi absorbé sa compatriote Texaco.Le même phénomène de fusions et acquisi-

tions est observé aujourd'hui chez les sociétésde services. Halliburton est sur le point defusionner avec Baker Hugues et sa rivaleSchlumberger attend le feu vert légal pourmettre la main sur Cameron.Weatherford, qui ne s'est pas laissé entraî-

ner dans ce sillage, risque tout simplement des'écrouler dans les mois à venir, sous l'effet dela dette et du manque de commandes.En Europe, les compagnies françaises de

services CGG et Technip ont vu chuter leursrecettes et, première mesure, elles ont viterecouru au licenciement, avant d'envisager desopérations d'endettement. Technip a déjà lancé,il y a deux semaines, une opération d'empruntobligataire de l'ordre de 375 millions d'euros.Pour sa part, l'italienne Saipem, qui a chuté de32% depuis le début de l'année, a procédé, il ya quelques jours, à l'augmentation de son capi-tal à hauteur de 3.5 milliards d'euros pour com-bler la dévaluation de 14 milliards, enregistréesur les trois dernières années.Toutes les compagnies de services enregis-

trent une baisse de leur chiffre d'affaires à hau-teur de 50%. En dépit de la réduction (20%) desprix de leurs prestations, ces compagnies n'ontpu remplir leurs carnets de commandes et onttoutes commencé les licenciements d'une par-tie de leurs personnels respectifs.Dans l'activité de forage, on évoque le terme

de catastrophe. Aux Etats-Unis, ce sont desdizaines de compagnies qui ont mis les cléssous le paillasson. Dans son dernier rapport tri-mestriel, Baker Hughes annonce une réductionde 46% du volume des plateformes de forage àtravers le monde au cours des douze derniersmois et estime que l'année 2016 connaîtra uneautre diminution qui pourrait atteindre 30%.

L'ouverture du capitalQui aurait imaginé, il y a un an seulement,

que la plus grande compagnie au monde allaitintroduire en Bourse une partie de son capital ?Quand le groupe saoudien Aramco a annoncé,il y a quelques jours, son intention d'aller enBourse, les traders ont vu venir une révolution.Aramco est valorisée à plusieurs milliers de

milliards de dollars, donc très loin des 560 mil-liards d'Apple, première capitalisation boursièreau monde. La compagnie saoudienne qui gère15% des réserves mondiales et une productionquotidienne de 10.2 millions de barils, nedevrait pas trouver de difficulté à attirer lesinvestisseurs.Idem pour le numéro deux mondial, la com-

pagnie russe Rosneft, qui produit 5 millions debarils par jour. La compagnie russe a, elleaussi, l'intention d'introduire en Bourse 20% deson capital. A Moscou, on considère que cetteopération est nécessaire pour maintenir un bonniveau d'investissements dans l'activité de pro-duction.Même l'américaine Exxon Mobil, troisième

compagnie au monde, a été affectée par la

chute des prix du pétrole et le début de déclinde certains gisements de gaz de schiste auxUSA. Cette compagnie, qui produit 4 millions debarils par jour, voit ses gains se réduire de 50%en l'espace d'une année. Elle est donc forcéede réduire ses coûts et geler certains investis-sements pour ne pas recourir à l'endettement.La française Total s'est inscrite dans la

même logique en décidant de réduire sesdépenses à hauteur de 1.2 milliard de dollars etde préparer une short-list d'actifs qu'il s'agit decéder en cas où les prix du pétrole se maintien-nent dans cette tendance baissière.Il y a quelques jours seulement, Total a enta-

mé l'exécution de ce plan de cession d'actifs enprocédant à la vente de la moitié de ses partici-pations dans le gisement de Khariaga, dansl'Arctique russe. Ces parts françaises ont étéacquises par la compagnie russe Zaroubejneft.La direction de British Petroleum, pour sa

part, est confrontée à un mécontentementgénéralisé de ses investisseurs qui ont vu chu-ter le rendement de leurs action de 43% parrapport à l'année dernière. BP devra revoir, en2016, tous ses calculs pour maintenir ses divi-dendes à un niveau qui puisse satisfaire sesactionnaires.

Le rôle des banquiersLa semaine dernière aura été également

mouvementée chez les banquiers. Moody's, leprincipal analyste financier aux Etats-Unis, arevu à la baisse la cotation de 175 compagniespétrolières et minières. Ce choc provoqué parMoody's s'inscrit naturellement dans la continui-té de l'action initiée par des grandes banquesaméricaines. Celles-ci ont énormément influésur la baisse des prix du pétrole en diffusantcontinuellement des analyses faisant ressortirun baril à 20 dollars dans les prochains mois.Cette politique qui consiste à tirer les prix versle bas, est menée essentiellement par les troisbanques d'investissement majeures (MorganStanley, Goldman Sachs Group et Citigroup).

Ces mêmes banques considèrent que letiers des compagnies américaines de pétrolerisquent la faillite au début de l'année 2017.Dans la réalité du paysage américain, une

trentaine de petites sociétés qui doivent auxbanques un montant supérieur à 13 milliards dedollars ont déjà déclaré faillite au cours dessept derniers mois. Le reste des petites compa-gnies dépense près de la moitié des recettesuniquement pour payer le service de la dette etéviter la faillite.En somme, l'ensemble des producteurs

américains observe une diminution de 89.6 mil-liards de dollars sur les douze derniers mois.Cette crise profite naturellement aux

banques et aux fonds d'investissement quiauront à racheter, pour une poignée de dollars,les sociétés en faillite ou les gisements aban-donnés par ces petites compagnies.A la reprise haussière des cours du pétrole,

ces institutions financières auront réalisé deschiffres inimaginables.Ces banques continuent de saigner même

certains Etats. Car, si des pays comme l'Algérieet le Venezuela ont été sévèrement affectés parla baisse des cours du pétrole, un Etat nouveaucomme le Soudan du Sud risque la faillite géné-rale dans les prochains mois. Depuis son indé-pendance, le Soudan du Sud tire l'essentiel deses recettes du pétrole. Mais l'or noir soudanaisest vendu à perte depuis plusieurs mois.En raison de sa qualité moindre, le pétrole

soudanais est vendu 5 à 6 dollars en dessousdu Brent. Or, pour l'extraire, le baril de pétrolerevient déjà à 15 dollars. En plus, le Soudan duSud est tenu de verser à Khartoum 24 dollarssur chaque baril qui est transporté par les pipe-lines vers Port-Soudan...Le Soudan du Sud est donc astreint à l'en-

dettement pour vendre à perte son pétrole.

Mais, la question est de savoir jusqu'à quandles banques continueront à le soutenir.

Le paysage algérienComparativement à la catastrophe surve-

nue aux Etats-Unis et au Canada, le paysagepétrolier algérien demeure relativement stable.Dans son activité de recherche et de pro-

duction en partenariat, la Sonatrach est asso-ciée à 30 compagnies étrangères, immatricu-lées dans 21 pays.

Pour l'heure, la compagnie publique algé-rienne produit des hydrocarbures dans le cadrede 26 contrats d’association avec les groupesétrangers et gère 8 nouveaux contrats, qui sontencore dans une phase d'exploration.La part des associations avec les compa-

gnies étrangères représente quelque 30% de laproduction nationale. Du coup, la Sonatrach esttenue de conserver une certaine vigilance àl'égard de ses associés.A ce jour, la situation des compagnies étran-

gères opérant en Algérie est relativementstable, à l'exception de Petroceltic et Medex quise sont écroulées sous le poids de l'endette-ment et ne sont plus en mesure d'honorer leursengagements contractuels.La compagnie irlandaise Petroceltic, qui

opère sur le champ d'Isarène, a mis en vente, ily a quelques jours, tous ses actifs en Algérie eten Egypte. Mais, elle n'a pas obtenu des offresà la hauteur de ses attentes. Les repreneurspotentiels attendent le moment de l'écroule-ment de son action en Bourse pour s'accaparerde l'entreprise à moindre coût.La compagnie tunisienne Medex, qui opère

sur le champ de Bourarhat Nord, au sud d'Illizi,est pratiquement dans la même situation defaillite. La Sonatrach a déjà engagé une procé-dure d'arbitrage pour mettre un terme à cetteassociation.L'autre cas, qui est en cours d'examen, est

celui de l'italien Enel. Ce dernier a annoncé, il ya un an, son intention de vendre tous ses actifsen Afrique du Nord et se concentrer sur sonactivité de production d'électricité.Enel est présent dans l'association Isarène,

en phase de développement, et trois autres per-mis d'exploration (d'Illizi Sud avec Repsol etGDF, Msari Akabli et Tinhert Nord avec l'émira-tie Dragon Oil). L'opérateur italien devra donctrouver des acquéreurs à ces participations enAlgérie.Mais le cas qui suscite le plus d'inquiétudes

est celui du géant américain Anadarko qui setrouve dans le viseur de la compagnie publiquechinoise, Sinopec. Les responsables de celle-cine cessent d'inciter les actionnaires d'Anadarkoà accepter leur offre de vendre toute la société,qui détient de gros actifs, notamment enAlgérie.Si cette transaction venait à terme, la

Sonatrach et le gouvernement algérien se trou-veraient dans une gêne sans précédant. Lepermis de Hassi Berkine, géré par la Sonatrachet Anadarko, présente un poids non négligeabledans la production nationale.

Sérénité à la SonatrachMême avec un baril à 30 dollars, la

Sonatrach ne se sent pas dans la difficulté.Car, si le baril de pétrole grimpe à 140 dol-

lars, le prix de référence instauré par le gou-vernement est toujours plafonné à 37 dollars.Autrement dit l'excédent de recettes de laSonatrach est absorbé par les différentestaxes rentières, notamment la TRP et la taxesur les superprofits, qui représentent plus dela moitié des revenus.Par ailleurs, il faut retenir le fait que l'hété-

rogénéité du sous-sol algérien influenceénormément sur les coûts de production deshydrocarbures. On retrouve parfois des gise-ments à forte pression et bonne porosité quipermettent d'extraire un pétrole à 7 dollarsseulement le baril. D'autres accumulationssont plus compliquées dans leurs structuresrocheuses et le soutirage des hydrocarburesdevient donc plus cher.A la Sonatrach, on privilégie aujourd'hui

l'optimisation des procédés et la réductiondes coûts d'exploitation. Sur HassiMessaoud, par exemple, des sommes farami-neuses ont été dépensées, pendant plusieursannées, pour augmenter le taux de récupéra-tion des hydrocarbures et maîtriser le GOR(Gas Oil Ratio), mais le résultat recherché n'apas été atteint. Les centaines d'opérations deWork Over et différentes opérations de stimu-lation ont été vainement menées, puisque laproduction déclinait d'année en année.Aujourd'hui, on traite les gisements de HassiMessaoud avec une nouvelle vision moinscoûteuse et plus rentable.Les responsables de la Sonatrach ont fini

par se rendre à l'évidence que l'assistancetechnique fournie par les prestataires étran-gers a été largement défaillante et qu'il fautdésormais compter sur les compétenceslocales. Les centaines de millions de dollars,affectées annuellement auparavant auxétudes fournies par les cabinets étrangers,sont de facto économisées dès lors que l'en-gineering pétrolier est mené par un personnelalgérien.Un plan de relance de la production de

Hassi R'mel est mis en place pour redonner àce gigantesque gisement un second souffleet lui permettre de retrouver un meilleurniveau de rendement. La mauvaise gestionde ce réservoir a provoqué, au cours des der-nières années, un déclin de la productionOutre cette maîtrise de la dépense, la

Sonatrach fait l'exception dans le monde despétroliers. Contrairement à la Sonelgaz, parexemple, Sonatrach n'enregistre actuelle-ment aucune dette auprès des banques etson cash flow est maintenu à un niveau quilui permet une autonomie de plusieursannées. Ce sont seulement certaines de sesfiliales qui ont contracté des crédits d'équipe-ment et de renouvellement de l'outil de pro-duction.Forte de ces atouts, la Sonatrach est en

mesure de maintenir son plan d'investisse-ment sur fonds propres et n'a nullementbesoin de recourir à l'endettement. Sur lescinq dernières années, les investissementsse sont stabilisés à hauteur de 10 milliards dedollars annuellement. Avec les nouvellesorientations de maîtrise des coûts, les bud-gets devraient se situer à hauteur de 8 mil-liards de dollars, sans pour autant réviser à labaisse les objectifs des projets structurants.

Mokhtar Benzaki

Le Soird’Algérie Dimanche 31 janvier 2016 - PAGE 5Actualité

FACE À LA BAISSE DES PRIX DU PÉTROLE

Ce qui a sauvé SonatrachComment la Sonatrach pourra-t-elle affronter la baisse des cours du

baril qui a provoqué une cassure quasi générale des compagnies pétro-lières? Contrairement à la majorité des compagnies qui ont décidé deréduire sensiblement leurs dépenses et d'abandonner certains actifs, legroupe pétrolier algérien, classé dixième au monde, a décidé de mainte-nir son plan d'investissement et d'accroître ses capacités de production.Bien que toutes les analyses convergent vers une remontée des cours

du pétrole à partir de 2017, la Sonatrach a maintenu tous ses objectifs,alors qu'un vent de panique a secoué cette activité dans le monde.

Cette chute des prix du pétrole semble créer un climat similaire à celui des années 90.

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Le Soird’Algérie Dimanche 31 janvier 2016 - PAge 6Actualité

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Contrairement à la plupart des grandsprojets lancés ces dernières années enAlgérie et qui se sont retrouvés geléssuite à la crise financière que connaît lepays, le projet de la Grande Mosquéed’Alger est maintenu sur instruction deBouteflika, qui a chargé les ministresde l’Habitat et des Affaires religieusesde suivre sa réalisation.

Hier encore, le ministre de l’Habitat

et de l'Urbanisme, AbdelmadjidTebboune, a effectué une visite aux dif-férents chantiers dudit projet. «A elleseule, la grande salle de prière a atteintun taux de réalisation de 87% alors quele taux global du projet s’approche des78%», souligne-t-il. Un taux d’avance-ment des travaux qu’il qualified’ailleurs, de «très appréciable».

Tebboune rappelle à cet effet, quelors des premières visites au chantier,

le taux d’avancement des travaux nedépassait pas les 27%. Pour lui,aujourd’hui, l’évolution est palpable.

Quant aux délais de réception de laGrande Mosquée d’Alger, il assure quesur un retard enregistré de 18 mois, lamoitié a été rattrapée. «La réception duprojet est prévue pour fin décembre2016, seulement tout dépend des cir-constances. Ce délai pourrait êtredécalé d’un mois voire d’un mois etdemi au maximum», affirme-t-il avantde préciser qu’il s’agit d’un grand projetqui nécessite des expertises, descontre-expertises, des vérifications, …«Ce n’est pas une mosquée de quar-tier», dit-il.

S’agissant des matériaux deconstruction, le ministre de l’Habitatassure que leurs prix n’ont connu d’aug-mentations que sur le marché parallèleet chez les spéculateurs qui, constate-t-il, «ne ratent aucune occasion pour sus-citer des pénuries des produits dispo-nibles». Selon lui, le ciment est dispo-nible et la production nationale ainsi quel’importation continuent à assurer lesmatériaux nécessaires.

Abdelmadjid Tebboune exclut parailleurs, tout impact de la crise financiè-re sur la poursuite des projets. «Certes,le budget de l’Etat connaît des difficul-tés financières mais l’économie natio-nale se poursuit», indique-t-il.

D’ailleurs, poursuit-il, «aujourd’hui,80% de l’économie algérienne dépenddu privé et le privé n’est pas soumisaux hydrocarbures».

Et d’expliquer que le prix du pétroleimpacte uniquement sur la prise encharge des pouvoirs publics de cer-taines dépenses et sur l’évolution duTrésor public. Un impact qui, selon lui,est loin de provoquer la suspension detous les projets. «Nous continuons àconstruire des écoles, des lycées, deslogements AADL, … Seuls les grandsprojets ont été gelés tels que la voieferroviaire reliant Ghardaïa à Adrar»,souligne-t-il.

Ry. N.

PROJET DE LA GRANDE MOSQUÉE D’ALGER

Un taux de réalisation «très appréciable»et des délais non maîtrisés

LOGEMENT SOCIAL PROMOTIONNEL (LSP)

Remise des clés pour 2 009 familles à Alger Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh,

a présidé, hier, une cérémonie deremise des clés pour 2009 famillesdans la formule logement social par-ticipatif (LSP) et qui concerne 13communes de la wilaya d’Alger.

Ces 2009 logements sont répartis sur plu-sieurs sites. Il s’agit des sites de Djenane Sfari (52logements), Shaoula (166 logements),

Hammamet (92 logements), Aïn Benian (53 loge-ments), Souidania (264 logements), Draria,Rouiba et Réghaïa. Cette opération est la 4e dugenre depuis le mois de juin 2014, faisant ainsi autotal plus de 7 100 logements distribués depuiscette date sur un total de 42 000 logements LSP,selon Loumi Smaïl, directeur du logement de lawilaya d’Alger. Le programme date de 2009 avecun retard de 7 ans dû essentiellement aux trans-ferts de terrains qui ont pris du temps. «Au jourd’aujourd‘hui, tout le programme est relancé et

nous en sommes à notre 4e opération et nousespérons qu’il y aura d’autres cette année aucours de laquelle nous aurons à livrer plus de8 000 logements», a précisé le responsable.

A noter que lors de la première opération,1 040 logements LSP ont été livrés, 103 loge-ments LSP lors de la seconde opération et 2 013au cours de la troisième opération. Au cours de lacérémonie de remise des clés qui a eu lieu auniveau de la salle omnisports de Chéraga, le walid’Alger, Abdelkader Zoukh, a annoncé que la 5e

opération de remise des clés pour les logementsLSP aura lieu en mars prochain et concernera2 000 logements. Ceci portera le nombre globaldepuis juin 2014 à 21 000 logements dans la for-mule LSP.

Le premier responsable de la wilaya a en outreannoncé que pour la semaine prochaine, ses ser-vices entameront la 20e opération de relogementdes familles résidant dans les bidonvilles, tandisque la 21e du nombre aura lieu dès février 2016.

Y. D.

Ce plan apporte une plus granderigueur et efficacité dans la sauvegardede l’économie nationale et le directeurgénéral des douanes, Kaddour Bentahar,accorde un grand intérêt à ce plan, aajouté Djamel Brika.

C’était lors d’une conférence de sen-sibilisation et d’information ayant pourthème le «dispositif juridique de luttecontre la corruption» organisée ce der-nier jeudi par la Direction régionale desdouanes de Annaba au Palais de la cul-ture et des arts Mohamed-Boudiaf.Faisant partie d’une série de quatreconférences analogues initiées par laDirection générale des douanes algé-riennes (DGD) dont la première s’esttenue déjà à Oran et les deux autres ontété programmées, après celle deAnnaba, à Tlemcen et Ouargla. Animéepar Djamel Brika, Directeur central de laformation à la DGD, et des magistrats

dont Mohamed Ridha Bounar, juge délé-gué et directeur des études à l’Officecentral de répression de la corruption,cette conférence était destinée aux doua-niers notamment aux élèves stagiairesde l’Ecole des officiers de contrôle desdouanes de Hjar Eddis. Elle entre dans lecadre de la mise en application du planstratégique des douanes 2016/2019.Entré en vigueur récemment, celui-ci viseune mise à jour des missions desdouanes afin de les faire adapter auxmutations que connaît le pays.

Devant un auditoire tout ouïe à sesexplications, le magistrat Bounar a lon-guement développé les normes légaleset les mécanismes nécessaires à la luttecontre la corruption.

Il relèvera à ce sujet les efforts locaux,régionaux et internationaux en énumérantles différents décrets et lois notammentles dispositions de l'ordonnance 06-01

portant sur la répression de la corruptionainsi que les traités internationaux et lacoopération internationale relatifs à cettelutte. Il indiquera que le pays disposed’organes de lutte contre les fléaux de lacorruption à travers l’institution nationalede prévention et de lutte contre la corrup-tion, la cellule de traitement du renseigne-ment financier et l’Office central de luttecontre la corruption.

Détaillant un peu plus son interven-tion, le magistrat Bounar évoquera la loicontre le blanchiment d’argent. Il souli-gnera à ce propos l’obligation de l’utilisa-tion du chèque pour les transactionsimmobilières dépassant les 5 millions dedinars et 1 million de dinars pour lesautres transactions. En réponse à unequestion sur la protection des agents quidénoncent la corruption, le magistrat, quiest allé plus loin en évoquant même lescas plus graves de menaces de liquida-tion physique visant ces derniers, ferasavoir que la loi protège celui-ci, sa famil-le et ses proches. Pour sa part, DjamelBrika indiquera que ces conférences ten-dent à familiariser les agents avec dessituations qu’ils sont appelés à traiter lors

de leurs différentes missions. Il insiste-ra, par ailleurs, sur le plan stratégique2016/2019 qui aura pour finalité de déve-lopper davantage l’amélioration des rela-tions de la douane avec son environne-ment immédiat, ses partenaires. Il diraque pour cela, il est impératif de lutterefficacement contre tous les dysfonction-nements constatés. Il est aberrant quepour effectuer une déclaration en doua-ne, le partenaire accomplit un véritableparcours du combattant.

Il lui faut traverser neuf kilomètresafin de satisfaire à cette exigence. C’estpourquoi nous réfléchissons actuelle-ment à réduire au maximum ce parcours,précisera-t-il. Il affirmera que le directeurgénéral des douanes tient beaucoup auxrelations de celle-ci avec son environne-ment et notamment avec les médias.

«Nous n'avons rien à cacher. Aucontraire, plusieurs affaires ont été trai-tées suite à des articles de presse», relè-vera-t-il. S’adressant aux douaniers, ilsoulignera en conclusion que «l’en-semble de la corporation sera jugée à tra-vers le comportement de chaque agent».

A. Bouacha

BILANSNovembre 54 et la faillite démocratique

Ils sont six auteurs, cinqAlgériens et un Français, àavoir établi un tableau plutôtsombre de la situation del'Algérie, soixante ans après ledéclenchement de la luttearmée, et les promessesannoncées dans la proclama-tion du 1er Novembre 1954.

Le titre du livre présentéhier à Paris «Novembre 1954et la faillite de la démocratie»— dédié à Hocine Aït-Ahmedet Abdelhafid Yaha, décédésen ce mois de janvier —annonce déjà le contenu,signé par des plumesconnues.

Il s'agit de MouradBourboune, Mediène Benamar,Mohamed Benchicou, SadekHadjeres, Hassane Zerrouky,et Jacques Simon. Trois desauteurs, Mourad Bourboune,Mohamed Benchicou etHassane Zerrouky étaient pré-sents hier après-midi, pourune séance de dédicaces del'ouvrage.

Le livre tente de montrer,comme l'indique la quatrièmede couverture, de quellemanière Novembre 1954 aapporté l'indépendance, maisa oublié la démocratie.

Un constat qu'ont déjà par-tagé ses précurseurs, telsMohamed Mechati, et son ver-dict sans appel : en 1962, onavait tous les moyens pourréussir. On avait des têtes, desmilitants dévoués, un peupleprêt à tout pour faire del'Algérie un pays moderne etpropsère. Mais...». Commentdonc Novembre 54 a débou-ché sur cette faillite démocra-tique ? Une question à laquellecet ouvrage collectif tente d'ap-porter des réponses, et sur les-quelles nous reviendrons dansnos prochaines éditions.

A. H.

DOUANES

Résistance au changement, selon un cadre central

Pour le ministre de l’Habitat et de l'Urbanisme, le tauxd’avancement du projet de la Grande Mosquée d’Algerest «très appréciable». Toujours est-il, les délais préala-blement fixés pour sa réception n’ont pas été totalementmaîtrisés.

Même s’il existe des résistances pour la mise en applicationdu plan stratégique des douanes 2016/2019, son entrée esteffective, assure Djamel Brika directeur central de la formationà la Direction générale des douanes (DGD).

La décision de suspension des actions de contes-tation des propriétaires privés de stations-services aété prise à l’issue de la réunion qui a eu lieu hier, enfin de matinée à l’hôtel Hilton, une réunion qui aregroupé autour de la table tous les membres dubureau national de l’Uniprest (Union nationale desinvestisseurs privés des exploitants de relais et sta-tions-services) et le président du CNPA (Conseil natio-nal du patronat algérien), M. Naït Abdelaziz, réunionqui avait pour but d’expliquer la conclusion d’une autreréunion similaire qui a eu lieu le 26 janvier dernier etqui avait été présidée par le directeur de cabinet duPremier ministre et dont l’objet était la problématiquedes marges de bénéfices sur les ventes de détail descarburants.

L’Uniprest avait estimé que la marge bénéficiairede 0,16 DA/litre, octroyée par les pouvoirs publics,était insuffisante pour couvrir les charges d’exploitation

des stations-service en général et surtout pour lespetites stations. Ceci alors que l’Autorité de régulationdes hydrocarbures (ARH) avait estimé que sur la basedes données disponibles, de par la nouvelle margeoctroyée, ajoutée à celle qui avait été décidée en 2013,les stations-services sont globalement rentables.

Après les débats engagés entre l’Uniprest etl’ARH, et après que chacune des parties ait eu à expo-ser son appréciation, il a été conclu un plan de solu-tion en 7 points à savoir :

- La création d’un groupe de travail regroupant lesreprésentants des ministères des Finances, ceux desministères de l’Energie et du Commerce, de l’Uniprestainsi que de l’ARH en vue d’examiner et de clarifier leproblème des marges bénéficiaires des ventes dedétail en vue de trouver et de proposer les solutions.

- Proposer des mécanismes et des mesures d’en-couragement pour faciliter la diversification des activi-

tés des stations-services en complément des activitésclassiques.

- Le ministère de l’Energie est appelé à faciliter lerèglement de mise en conformité des anciennes sta-tions avec la nouvelle réglementation.

- Evaluer l’impact de la fiscalité appliquée à l’acti-vité de distribution et faire les propositions éven-tuelles pour encourager les activités de distributiondes carburants dans les stations-services.

- Une réunion est programmée aux environs du 15février 2016 pour soumettre les propositions en vued’un règlement définitif de la problématique.

- La mise en place d’un plan directeur pour l’im-plantation des stations-servicves

La suspension de contestation est donc décidéedu fait que le dialogue est engagé entre les concernéset les pouvoirs publics.

Karim O.

CARBURANTS

Suspension des actions de contestation des distributeurs privés

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Ce jeudi donc, et en présencede Moulay Salah, le principalaccusé, ainsi que les six autresassociés, le procès s’est ouvertaux environs de 9 heures, a durétoute la journée et ne s’est termi-né que vers 20 heures.

Lors de ce procès tant atten-du, Moulay Salah a répondu auxquestions du juge avec sang-froiden rappelant que la société qu'il agérée pendant plusieurs mois a

fonctionné dans la légalité avecun registre de commerce enbonne et due forme, en rejetantau passage le chef d’inculpationde constitution d’association demalfaiteurs alors qu’il avait agidans la légalité.

Quant aux centaines de gensqu’il avait arnaquées en leur sub-tilisant indirectement leur argent àtravers les véhicules qu’il leuravait pris sans les avoir payés

après les délais préalablementarrêtés qui étaient de 55 jours,Moulay Salah a imputé ceci à lapresse qui a surmédiatisé sasociété au point où des gensvenaient des quatre coins dupays avant que cette même pres-se ne le critique et ne le place,aux yeux de ces même gens,comme non crédible et défaillant ;ce qui a précipité la chute de sonempire.

A la question s’il pourra rem-bourser ses clients, tantôt il diraqu’il va le faire, tantôt il dira queles sommes sont faramineuses etqu’il ne pourra pas remboursertout le monde et la faute incombeà ses associés qui l’ont arnaqué.

Des associés qui sont enten-dus à leur tour, surtout les deuxprincipaux, Ziane Farid et AmaraAzzedine qui sont associés àhauteur de 20 % chacun dans lasociété, et qui plaident leur inno-cence en disant que le seul res-

ponsable de la société est MoulaySalah. Les autres accusés ferontde même lors de leur audition ense contentant de rappeler leurfonction au sein de la société,c’est-à-dire des fonctions tech-niques qui n’ont rien à voir avecl’argent qui rentre et qui sort quo-tidiennement.

Après le réquisitoire du procu-reur général qui a demandé l’ap-probation du verdict du tribunalde Sour-El-Ghozlane en Juilletdernier qui avait condamnéMoulay Salah à 10 ans de prisonferme par contumace, et despeines de 3 à 7 ans contre les sixautres accusés, ainsi que ledédommagement des centainesde victimes à hauteur de 40% duprix de leurs véhicules ; et aprèsles plaidoiries des avocats qui sesont succédé à la barre, le juge arenvoyé l’affaire pour délibéra-tions au 22 février prochain.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Dimanche 31 janvier 2016 - PAGe 7Régions

PROCÈS EN APPEL D’EL WAÂD ESSADEK

Le procureur général requiert 10 ansde prison ferme contre Moulay SalahC’est ce jeudi qu’a eu enfin, après deux reports, le procès

en appel de l’affaire «El Waâd Essadek» au niveau de lacour de Bouira. Un procès placé sous haute surveillanceaprès un dispositif policier impressionnant. Il faut dire quel’expérience du passé lorsque, au niveau du tribunal deSour-El-Ghozlane, des dizaines de victimes qui étaient pré-sentes avaient essayé d’agresser en plein tribunal les asso-ciés de Moulay Salah —ce dernier était à l’époque en fuite—a poussé les responsables de la police et ceux de la justiceà ne laisser rien au hasard surtout que cette fois-ci, le prin-cipal accusé qui est le patron de la société «El WaâdEssadek» était présent à la barre aux côtés de ses associés.

Selon les informations données par lacellule de communication de laGendarmerie nationale au cours de l’année2015, la gendarmerie de Tipasa seraitintervenue plusieurs fois et aurait pénaliséles contrevenants au code de la routecomme suit : 3 358 cas de retrait de permisà cause de l’utilisation du téléphone por-table lors de la conduite automobile ; 1 235cas pour non-utilisation de la ceinture desécurité ; 360 cas pour stationnement surla bande d’arrêt d’urgence, sans motifvalable ; 122 retraits de permis pour dépas-sement en infraction de la ligne jaune ; 280

cas pour dépassement des autres véhi-cules sur la droite ; 38 retraits de permis deconduire pour conduite sur le côté interdit àla circulation ; soit un nombre total deretraits de permis de conduire de 5393 cas.

S’agissant des accidents de la route, lagendarmerie de Tipasa nous informe quel’intervention de ses patrouilles s’étend sur64 kilomètres de voie express, ainsi que264 374 kilomètres qui se répartissent sur7 routes nationales, ainsi que 265 072 kilo-mètres se répartissant sur 19 routes dewilaya et 896 kilomètres de routes commu-nales. Ainsi, sur l’ensemble de ces routes,

il a été recensé pour 2015 un nombre de722 accidents de la route, induisant 594accidents corporels dont 55 cas matérielset 73 cas mortels, causant 1 193 blessés et84 décès. Il a été constaté que le nombred’accidents est en baisse de 25 cas parrapport à 2014. Toujours dans ce contexte,il a été identifié que l’élément humain a étéla cause principale des accidents (94%), oùl’excès de vitesse, le dépassement dange-reux et le non-respect du code de la routesont autant de causes de 47 accidentsayant causé 16 décès.

Houari Larbi

Selon le bilan annuel de la cellu-le de communication de la police,l'année écoulée a ete tres richepour le éléments de la police judi-ciaire, notamment, en matière dedélits et crimes contre les per-

sonnes et d'atteintes aux mœurs. Atravers les différentes actionsmenées à la même période, lesenquêteurs ont ratisse large afind’offrir le maximum de securite auxGuelmis. En effet, 2 047 affaires

ont été traitées par la police judiciai-re de Guelma et 2 457 dont 63mineurs, ont été interpellés en 2015pour délits contre les personnes etatteintes aux mœurs. Parmi les per-sonnes interpellées, 215 prévenusont été écroués par le magistrat ins-tructeur. Dans ce bilan, ondénombre également 32 individus,placés sous contrôle judiciaire.

Selon les spécialistes, la recrudes-cence de ces fléaux pourrait s'expli-quer par la demographie galopanteenregistrée ces dernières annéesdans les quartiers populaires de laville de Guelma, notamment à OuedLemaïze, dans les cités Aïn Defla,Rahabi et Adjabi...

Noureddine Guergour

GUELMA

La police dresse son bilan

A la suite d’informations précises quileur sont parvenues au sujet du mouve-ment d’un réseau de trafic de droguequi se préparait à acheminer unegrande quantité de kif traité entre Sidi-Bel-Abbès et El Bayadh (Naâma), lesgendarmes de Naâma ont d’abordenclenché des investigations sur lespersonnes impliquées afin de découvrirl’itinéraire choisi par les narcotrafi-quants pour acheminer la cargaison.Ils ont en outre appris que cette cargai-son était escortée par un réseau

d’éclaireurs circulant à bord de plu-sieurs véhicules de tourisme.

La nuit du jour «J», les gendarmesont commencé par neutraliser le véhi-cule éclaireur de tête, avant l’arrivéedu camion chargé de bottes de foin etsous lesquelles étaient dissimulés 12quintaux de kif traité.

A la suite de cette affaire, les gen-darmes ont saisi 48 ballots de kif (12 q)arrêté 3 suspects et saisi 1 camion et 2véhicules de tourisme.

Abachi L.

NAÂMA

Un réseau de narcotrafiquantsneutralisé et saisie

de 12 quintaux de kif traité

L’année 2015 n'a pas ete de tout repos pour la policejudiciaire de Guelma. Les services de la Sûreté de wilayan’ont pas chome.

SIDI-BEL-ABBÈS

Les étudiants de chirurgiedentaire

menacent defermer leurdépartementaujourd’hui

Après avoir paralysé la cli-nique dentaire depuis déjàdeux semaines sans résul-tats, les étudiants de 4e

année de chirurgie dentairede l’université Djilali-Liabèsradicalisent leur mouvementde protestation, menaçant defermer carrément le départe-ment aujourd’hui pour sefaire entendre.

Quelque 90 étudiants quifont partie de cette contesta-tion ne cessent d’interpellerl’administration au sujet deleurs revendications qu’ilsqualifient de légitimes et sur-tout importantes à ce niveaude leurs études qui clôturentleur cursus universitaire.

Les étudiants disentdécrier le manque de gainesstérilisatrices, d’eau, d’hygiè-ne alors que le fauteuil den-taire, les appareils de radio-graphie et les autoclavesseraient en panne depuislongtemps. Selon ces mêmesétudiants, ils déclarent avoirinterpellé le chef de départe-ment au sujet de cesmanques et de ces pannes,sans résultats hormis despromesses.

Ils déclarent aussi que surles cinq unités, seule celle del’odontologie conservatricene buterait à ces problèmes,quant aux autres, elles galè-rent en attendant une réac-tion de l’administration.

Selon leurs propos, c’estpourquoi, disent-ils, si aujour-d’hui nos revendications nesont pas satisfaites, notremouvement montera d’uncran et nous fermerons ledépartement à son tourcomme nous l’avons fait pourla clinique dentaire.

A. M.

Une adolescenteenlevée et

abusée, délivréeUne adolescente, âgée de

14 ans, a été sauvée desmains de son ravisseur suiteà l’alerte donnée par sonpère. Selon nos informations,cette jeune fille aurait étéenlevée par un jeune hommeâgé de 24 ans. Il l’auraitemmenée chez lui et auraitabusé d’elle avant de laprendre en photo dans despositions indécentes et toutcela sous la menace de por-ter ses photos sur lesréseaux sociaux si elle ledénonçait. Après l’alerte don-née par son père, les poli-ciers à l’issue des investiga-tions sont parvenus à identi-fier le mis en cause qui a étéarrêté et écroué.

A. M.

11 RESSORTISSANTS ÉTRANGERSARRÊTÉS AU PORT DE GHAZAOUET

Ils étaient porteurs defaux papiers algériensLa police des frontières a interpellé 11 ressortissants

d’origine marocaine au port de Ghazaouet. Cette opérationa eu lieu dans la journée du 27 janvier 2016, lors de l’arrivéedu car-ferry las palmas de grand canaria, en provenance deLas Palmas. Ces ressortissants étrangers étaient porteursde fausses pièces d’identité (cartes et passeports algé-riens). Ce n’est pas la première fois que de faux documentsalgériens sont utilisés, mais dans ce cas précis, il faut sedemander où se situe le niveau de complicité, comment lesautorités portuaires espagnoles n’ont pas pu s’apercevoir, àl’embarcation, de la fausse identité de ces 11 ressortissants.

M. Zenasni

GENDARMERIE NATIONALE

5 393 retraits de permis de conduire à Tipasa

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Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 31 janvier 2016 - PAGE 8

P eut-on présenter les vues écono-miques exposées par Bennabi dansson œuvre comme étant constitutives

d’une théorie économique ? Bennabi n’étaitpas plus économiste qu’il n’était psychologue,historien, sociologue, philosophe ou géopoliti-cien. Il était tout cela à la fois, comme sontobligés de l’être ceux à qui l’on reconnaît laqualité de penseur. Nous sommes en présen-ce d’une pensée globale : sociologique, psy-chologique, politique, économique… Lasomme de tous ces segments donne la philo-sophie de l’histoire bennabienne. Il n’a paspensé l’économie comme science, mais l’éco-nomique comme facteur vital dans la promo-tion d’une civilisation. Ayant eu à s’occuper dela vie des sociétés, il ne pouvait en occulterles aspects économiques qui y jouent un rôleessentiel. Si une théorie peut être définiecomme un modèle explicatif, on est alors

fondé à parler chez lui d’une doctrine dudéveloppement.

La pensée de Bennabi est indissociablede sa vie. La préoccupation économique s’estimposée à lui comme condition essentielledans un processus de renaissance. Trèsjeune, il s’intéresse au statut des terres dansle Sud-Ouest algérien puisque c’est l’objet dela visite qu’il rend à Ben Badis en 1928.Quelques mois plus tard, il se lance à Tébes-sa dans l’aventure entrepreneuriale que lacrise de 1929 vient, hélas, stopper. Il se rendalors en France pour des études supérieures.Celles-ci achevées, il rentre à Tébessa où ilcontribue aux activités sociales et politiquesde la ville. C’est ainsi qu’en 1937 il donne uneconférence sur la désertification, phénomènequi l’avait frappé alors qu’enfant il effectuaitdes va-et-vient entre Constantine et Tébessa.

Par cette conférence, il veut amener lesagriculteurs de la région à adapter des cul-tures plus rentables que l’emblavement etleur propose des alternatives comme la cultu-re du «cactus-berberus» connu sous le nomalgérien de «hendi» : «Cette plante est, eneffet, nourricière durant trois ou quatre moisde l’année. Et elle nourrirait non seulementles gens, mais également les bêtes aux-quelles elle fournirait un très bon tourteau.Comme par ailleurs le cycle de la plante estrapide, on peut mettre au bout de quatreannées d’efforts une notable ressource ali-mentaire à la disposition d’une populationconstamment menacée par la famine.»

Il apprend à un auditoire éberlué que cetteculture pouvait donner lieu à des exploitationsindustrielles en distillant le «hendi» pour obte-nir de l’alcool éthylique «qu’on pourrait soitexporter comme tel soit transformer sur placeen éther sulfurique». Il affirme devant sesauditeurs médusés que lui-même a tenté l’ex-périence. Il suggère qu’on acclimate enmême temps que cette culture vivrière etindustrielle celle de la cochenille, un insectequi vit sur le «cactus berberus» : «La récoltede cet insecte est très rémunératrice, car ellefournit le carmin, un colorant précieux qui vautquelques dizaines de milliers de francs le kilo-gramme.»

Il propose encore une autre possibilité :l’aloès qui donnerait une précieuse matière, lafilasse, «dont le rendement à l’hectare seraitcertainement plus rentable que celui du blé».Mais, se rappellera-t-il plus tard, «je n’avaisque ma conviction pour convaincre mes audi-teurs... On leur parlait de droits, je leur parlaisde devoirs ; on leur parlait d’élections, je leurparlais de travail». En 1938, il est à Marseilleoù il enseigne des ouvriers algériens. Un jour-

nal local lance une campagne contre unehausse des prix des artichauts importés d’Al-gérie. Le journal voulait convaincre les Fran-çais que cette hausse était due aux dockersalgériens et à leur mauvais rendement quigrevait les prix de revient. Bennabi rédige unemise au point qu’il envoie au journal, lequel,bien sûr, ne la publie pas. Cette anecdote estrapportée dans un article de 1953 où il cri-tique le monopole institué sur le transportmaritime par les colons d’Algérie : «On pou-vait noter au cours de la même année (1938)un autre indice du poids que le monopole dupavillon fait peser sur la vie algérienne d’unefaçon négative. La boucherie chevaline avaitcommencé à l’époque à se ravitailler en Algé-rie. Il pouvait, il devait en résulter une stimula-tion pour une production algérienne — l’éle-vage des équidés — au profit de nos éleveurset, d’un autre côté, une régulation des prix sur

le marché métropolitain au profit du consom-mateur français. Or, ce double effet fut enquelque sorte absorbé par le monopole dupavillon. Il y eut automatiquement un rajuste-ment des tarifs de transport qui absorbamathématiquement la marge entre les coursdes deux côtés de la Méditerranée. Cette fois-ci, on n’aurait pas osé accuser le docker algé-rien pour le cours du «beefsteak», parce quel’embarquement des bêtes n’exige pour ainsidire aucune manutention.»(1)

Lorsque paraît en 1949 Les conditions dela renaissance, il était prévisible qu’il consa-crât à la question du sol une large place :«Dans un pays, le sol est au niveau de l’habi-tant : quand celui-ci est décadent, celui-là l’estaussi. Le sol algérien est décadent de notredécadence. Le désert monte, un linceul desable s’étend maintenant là où il y avait desterres fertiles et des troupeaux abondants.

Le sable était au-delà de Tébessa. Aujour-d’hui il est bien en-deçà, d’une cinquantainede kilomètres. Dans de telles conditions, d’iciun siècle ou deux, Alger pourrait être uneoasis entourée de quelques palmiers... Celatient essentiellement au déboisement massifqu’on a opéré durant les dernières décennies.La disparition de la forêt en Afrique du Nordest une vieille histoire qui a commencé avecles Romains.

En particulier depuis la Kahina qui trans-forma tout le sud du pays en terre brûlée… Leproblème est météorologique. Il n’y a plus depluie et la sécheresse calcine le sable. De cedouble effet naît le désert dans toute sa déso-lation. Evidemment, le problème n’a qu’unesolution : l’arbre. Il aurait pu en avoir deux siles pays civilisés n’utilisaient pas la science àsemer des ruines mais à créer du bien-être ;en effet, il y aurait eu une solution purementscientifique correspondant à la conquête del’énergie intra-atomique. Il s’agirait d’utiliserles 24.103 milliards de calories que contientchaque gramme de matière, non pas à lavolatilisation de villes entières mais à l’évapo-ration artificielle de l’eau de mer. La techniqueactuelle pourrait résoudre ce problème,comme celui d’amener et de condenser lesnuages artificiels au point voulu en se servantde la force éolienne et d’un procédé chimique.Mais nous n’en sommes pas là : on appliquela désintégration de l’atome à l’art de la mortet non à l’art de la vie. Il demeure donc unseul procédé, l’arbre. Mais là, il faut vaincrenotre psychologie. Peut-on concevoir enAlgérie qu’il est nécessaire de planter descentaines de milliers d’arbres ?» La Répu-blique algérienne reprendra la substance dece chapitre sous le titre «L’Algérie devant la

menace du désert». (2) Bennabi reviendradeux ans plus tard sur le sujet dans un articleintitulé «Le problème du sol algérien» (3) où ilécrit : «Il faudrait une meilleure adaptationdes cultures à la nature du sol… Toutes lesgénérations de cultivateurs ont semé jusqu’icidu blé et de l’orge. Mais ces cultures devien-nent de moins en moins rentables ou, plusexactement, de plus en plus ruineuses. Le solet le climat dans tout le sud constantinois, enparticulier à Tébessa, ne peuvent plus, neveulent plus produire du blé et de l’orge...» (4)Un an plus tard, il prend part à un débat qui luidonne l’occasion de réitérer ses positions(5).

Il l’abordera une autre fois dans un article(«Pour une véritable régénération du sol algé-rien»(6)) où il critique l’inaction des servicescoloniaux. Il y reviendra après l’indépendancede l’Algérie en appelant à une coopérationentre les pays maghrébins en matière dereboisement et suggère de «faire communi-quer certaines dépressions du sud algérienavec la Méditerranée à travers les chotts d’El-Djerid», et donne en exemple le désert deKara Korum au sud de l’URSS, «transforméen jardin»(7). Dans son dernier livre, Le musul-man dans le monde de l’économie, il réitère leconseil qu’il avait donné dans L’afro-asiatis-me de s’intéresser aux idées d’un agronomerusse, Terence Maltsev, sur l’exploitation desterres arides ou semi-arides, «caractère quicorrespond à d’importantes surfaces de l’airemusulmane et en tout cas à la nature du solnord-africain». Les craintes et les prédictionsde Bennabi se sont largement confirmées.Aujourd’hui, la surface agricole utile en Algé-rie est de 8,5 millions d’hectares sur les 238millions que totalise son territoire.

Si, en 1962, cette SAU était de 0,87 hec-tare par habitant, elle n’est plus que de 0,25hectare en 2000, et sera de 0,15 en 2020selon les prévisions des experts.

Quant au taux de boisement de l’Algérie, iln’est plus que de 1,5%. A titre de comparai-son, la France dont le territoire métropolitain(550 000 km2) est 4,5 fois plus petit que celuide notre pays (2, 3 millions de km2) possèdeune SAU de 29 millions d’hectares, soit 54%de son territoire.

Bennabi s’est intéressé, après l’homme etle sol, au troisième terme de son triptyquecivilisationnel, le Temps, en quoi il voit unevaleur civilisationnelle et sociale. Il écrit dansles «CR» : «Le temps est un vieux fleuve quitraverse le monde. Il passe à travers les cités,alimentant leur labeur de son énergie éternel-le ou berçant leur sommeil de la complaintedes heures qui passent inutiles.

Il baigne également l’aire de chaquepeuple et de chaque être du flot ininterrompude ses vingt-quatre heures quotidiennes.Mais dans une aire il devient de la ‘‘monnaie’’,et dans une autre du ‘‘néant’’. Il passe et sejette dans l’histoire avec la valeur que luidonne le labeur accompli… On a bien enAlgérie le sens de quelque chose qui s’appel-le la durée qui se jette dans le néant. Mais onn’a pas encore la notion du temps qui se jettedans l’histoire… C’est le sens du rendementet de l’efficacité, c’est-à-dire le sens de la vieactuelle, qui nous fait terriblement défaut.»

Malgré la présence du colonialisme, ilcherche le moyen d’amener les moyens éco-nomiques de la société algérienne à unemeilleure utilisation et pose le problème del’orientation du capital : «La fortune, c’estl’avoir de quelqu’un. Il lui manque les qualitésdynamiques du capital… Le capital est unavoir essentiellement mobile, expansif, en cesens qu’il se développe hors du champ d’une

personne et au-delà de la mesure de sesbesoins… Le problème qui se pose en Algérien’est pas un problème de quantité d’argent,mais de mouvement d’argent… Il ne s’agit pasde l’orientation des ‘‘grosses fortunes’’, maisde toutes les disponibilités de la populationdont il s’agit de transformer le caractère socialpar leur investissement dans des affaires sus-ceptibles d’exciter le mouvement de l’argentet de créer du travail. On peut d’ailleurs, richede l’expérience européenne, éviter les abusdu capitalisme et ses funestes consé-quences, en consacrant de prime abord lecaractère démocratique de l’avoir algérien…»

Pour Bennabi, les phénomènes de civilisa-tion sont de nature énergétique et l’histoiren’est que la réalisation d’états psycholo-giques. Il écrit dans «VI»: «Au stade de la vievégétative, l’homme s’adapte par un moindreeffort. Pour réagir contre le froid, il garde sescalories, en dépense le moins possible, faitpar conséquent un minimum de mouvement,se blottit et se recroqueville. Pour réagircontre la faim, il tend la main à ce que produitspontanément la nature : il mange parexemple des racines. A ce stade de l’évolu-tion, on s’adapte par une sorte de sous-effort.Au stade de la vie active, par contre, l’hommes’adapte par un sur-effort. Il s’organise.

Contre le froid, il créé tout un système dechauffage, et quand il ne peut en disposer encertaines circonstances de sa vie, il réagitd’une manière différente, en dépensant descalories, en exécutant des mouvements. Pourse nourrir, il conditionne techniquement le solauquel l’homme de la vie végétative deman-dait inconditionnellement sa nourriture. Or,c’est le passage de la vie végétative à la vie

active qui marque le début d’une civilisationou d’une renaissance.»

Il explique le sous-développement parl’énergétique : «En physique, une sous-ten-sion ne peut produire l’éclairage : parfoismême, elle entraîne l’extinction de la lampe.Donc, un certain voltage doit être atteint pourl’obtention de certains effets.»

Un fait social, pour agir sur l’individu, doitd’abord être transposé en fait psychique.Rejoignant en cela Spengler pour qui«chaque vie économique est l’expressiond’une vie psychique», il pense que l’écono-mie est d’abord une psychologie car àl’échelle d’une nation, les idées pèsent pluslourd sur l’économie que les facteurs maté-riels ou financiers et note dans le «PISM» :«Ce sont des modifications d’ordre psycholo-gique qui amènent à la surface de la viesociale des modifications économiques etpolitiques. Le psychologique précède etconditionne le social.»

Il y reviendra après l’indépendance de l’Algérieen appelant à une coopération entre les pays maghrébins

en matière de reboisement et suggère de «fairecommuniquer certaines dépressions du Sud algérien

avec la Méditerranée à travers les chotts d’El-Djerid»,et donne en exemple le désert de Kara Korum

au sud de l’URSS, «transformé en jardin».

Ce n’est qu’après avoir constaté l’échec de cetteapproche mécaniste que des intellectuels et des économistes

s’avisent de s’intéresser au rôle de la culture et de lapsychologie dans la problématique du développement.

Bennabi a été l’un des premiers à le faire.

Par Nour-Eddine [email protected]

PENSÉE DE MALEKBENNABI 29) Economie

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Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 31 janvier 2016 - PAGE 9

Elle est ensuite une politique conçue poursusciter une dynamique fondée sur la primau-té de la production sur la distribution et dudevoir sur le droit : «Une politique qui ne parlepas à un peuple de ses devoirs, mais unique-ment de ses droits, n’est pas une politiquemais une mythologie ou une sombre mystifi-cation.» Le développement, autant que lesgrandes réalisations de l’histoire, ne sontaccessibles qu’aux hommes qu’habite uneidée, une mission, une «chaleur» (au sensthermodynamique qui veut qu’il n’y a «travail»que s’il y a «chaleur»). Ce sont ces facteursqui sont à l’origine des miracles économiqueset des réussites sociales. Il écrit dans le«MME» : «L’économie n’est pas une affairede création de banques ou de constructiond’usines uniquement. C’est avant tout la for-mation de l’homme et son attitude nouvelleface à tous les problèmes… L’économie, non-obstant la conscience doctrinale dont elledécoule, est la matérialisation de la civilisa-tion.»

Bennabi était à la base un ingénieur enélectricité. Il est devenu avec ses idées éner-géticien : «La loi des échanges qui comman-de la vie sociale ne se réduit pas en effet ausimple schéma d’un équilibre entre produc-tion et consommation : un tel équilibre seraitmortel, puisqu’il ne rendrait possible qu’uneutilisation des produits sans aucun accrois-sement des forces productrices. Davantage,un tel équilibre n’est même pas concevable,et c’est le sens du principe de Carnot enthermodynamique : pour qu’il y ait manifes-tation d’énergie, il faut une potentialisation,c’est-à-dire une accumulation d’énergie,donnant lieu à une chute de potentiel,comme la différence des températures dansune machine thermique, ou le voltage dansune machine électrique. Ce que nous appe-lons le ‘‘besoin’’ doit être considéré commeune chute de potentiel sur le plan des éner-gies sociales» («VI»).

Les facteurs fondamentaux sur lesquelsrepose une civilisation (l’homme, le sol et letemps) sont convertis en facteurs de produc-tion. A ces facteurs «objectifs», s’ajoute unfacteur «subjectif» de nature psychologique,idéelle, qui va jouer le rôle de principe actif.Le catalyseur n’est pas K (le capital), mais I(l’idée). Ainsi, l’économie est fondue dansune théorie de la civilisation : «Un systèmeéconomique s’oriente par les forces moralesqui lui donnent une signification humaine,une finalité historique.» Dès lors, la définitionque donne Bennabi au sous-développementn’est plus économique, mais surtout psycho-logique et sociologique : «Le sous-dévelop-pement n’est qu’un aspect du problème del’homme qui n’a pas appris ou qui a désap-pris l’usage de ses moyens primaires — lesol et le temps — d’une façon efficace, ennotant que c’est l’efficacité de l’homme quidétermine celle des autres facteurs. Réduirel’inefficacité de l’individu, c’est donc réduirele sous-développement de la société. Parconséquent, quand nous faisons un parallèleentre le développement et le sous-dévelop-pement au niveau du collectif, ou encoreentre l’efficacité et l’inefficacité au niveau del’individuel, c’est une comparaison desniveaux culturels que nous faisons entre uneculture d’une part et quelque chose qu’onpeut — pour demeurer dans l’esprit de notresystématisation — caractériser par ailleurscomme une inculture» (Perspectives algé-riennes).

Quand il rédige en 1956 L’afro-asiatisme,il réserve un chapitre aux «principes d’effica-cité d’une économie afro-asiatique» où ilinterprète de la même manière la situationde sous-développement des peuples afro-asiatiques : «L’économique n’a pas pris dansla conscience du monde afro-asiatique ledéveloppement qu’il a pris en Occident dansla conscience et dans la vie de l’homme civi-lisé. Depuis des siècles déjà, l’économieétait en effet devenue en Occident une basefondamentale de la vie sociale, une norme

essentielle de son organisation. En Orient,elle demeurait par contre au stade d’écono-mie naturelle, non organisée… La sociétéorientale n’était pas appelée par ses néces-sités internes à fonder comme la sociétéoccidentale une doctrine économique tels lecapitalisme ou le communisme. Elle n’y étaitpas appelée en raison d’une psychologieparticulière nouée depuis des siècles sur unidéal de renoncement…»

La théorie économique classique a étéconstruite sur l’idée de base d’un «homooeconomicus» programmé par la naturepour rechercher son bonheur en réalisantdes profits. Cette idée dérive elle-même dela philosophie humaniste mise en valeur parla Renaissance qui, renouant avec la penséeantique, place l’homme au centre des préoc-cupations. Or, cette vision de l’univers qui a

donné lieu aux courants matérialistes estspécifique à l’Occident. Ni les civilisations duMoyen-Orient ni celles de l’Extrême-Orientne connaîtront cette évolution et cette ten-dance à tout ramener à la terre. Le cartésia-nisme voudra établir une harmonie entre laraison humaine et le principe divin mais ilsera dépassé par le matérialisme, le rationa-lisme, le positivisme et le marxisme.

Dans le premier paragraphe de l’introduc-tion au «PC» Bennabi écrit : «Les multiplesproblèmes qu’on classe en général sous leterme de sous-développement sont en faitles expressions différenciées d’un seul etunique problème qui se pose dans tout payssous-développé, celui d’une civilisation, àcondition toutefois de prendre ce mot dansune acception restrictive, je veux dire moinsgénéralisée que celle qui lui donne d’habitu-de l’anthropologie. Autrement dit, la civilisa-tion n’est pas toute forme d’organisation dela vie humaine dans toute société, mais uneforme spécifique propre aux sociétés déve-loppées.» Comme pour le conforter dans cesconsidérations, la presse du mois de juin1958 publie un article sur la famine selonlequel dix-huit des trente-quatre plusgrandes famines recensées dans l’histoirehumaine ont eu lieu en Inde dont la dernièreen 1943 où, rien qu’au Bengale, elle fit deuxmillions de victimes qui se sont laisséesmourir sans toucher aux vaches. Il note dansses Carnets : «Ce détail montre combien estjuste la thèse que le facteur économiquen’explique pas toute l’histoire puisque la faimelle-même résiste chez l’individu grâce à unmécanise psychologique qui n’obéit à aucu-ne loi économique.»

Après la Seconde Guerre mondiale, desthéories «développementalistes» apparais-sent, réduisant le phénomène du «dévelop-pement» à une question de facteurs de pro-duction. L’économie politique marxiste avaitpréparé le terrain à cette approche, d’autantqu’elle semblait confirmer son «efficacité»en Union soviétique. On pensait pouvoir sesuffire de la compétence des experts. Cen’est qu’après avoir constaté l’échec decette approche mécaniste que des intellec-tuels et des économistes s’avisent de s’inté-resser au rôle de la culture et de la psycho-logie dans la problématique du développe-ment. Bennabi a été l’un des premiers à le

faire. Dans la reconstruction de l’Allemagneet du Japon après la Seconde Guerre mon-diale en des délais extrêmement courts, iln’a pas vu les effets du plan Marshall, maissurtout la vitalité des cultures allemande etjaponaise. Pour conforter son jugement, il seréfère souvent dans ses articles, ses confé-rences et ses livres à l’exemple du docteurSchacht qui, après avoir été à l’origine de larelance économique de l’Allemagne entreles deux guerres, n’a pu obtenir les mêmesrésultats en Indonésie où il avait été appeléalors que ce pays était doté des meilleursatouts agricoles et miniers. Parlant du redressement économique ful-

gurant de l’Allemagne, Bennabi écrit : «Plusque le nombre de machines, la seule mesurevalable du niveau de civilisation d’un pays etde son potentiel social est sa culture. L’Alle-

magne en 1945 ne disposait plus demachines, ni de marks, ni de dollars, nimême de souveraineté nationale. Elle ne dis-posait plus que d’un seul capital indestruc-tible. Ni les bombes au phosphore ni lestanks ne pouvaient en effet détruire sa cultu-re. Je ne dis pas sa ‘‘science’’ ou sa ‘‘tech-nique’’, autres ambiguïtés qui compromettentla signification du concept ‘‘culture’’ en sou-mettant celle-ci au pouvoir de l’école ou del’usine. Car en fait, ce n’est ni le savant ni letechnicien qui ont refait l’Allemagne après1945. D’ailleurs, la plupart de ces savants etde ces techniciens, comme Von Braun,avaient été raflés comme prises de guerrepar les Américains ou les Soviétiques. Ce quia refait l’Allemagne, c’est l’esprit allemand :celui du berger, du laboureur, du métallo, dudocker, de l’employé, du pharmacien, dumédecin, de l’artiste, du professeur. En unmot, c’est la culture allemande qui a refait lepays de Goethe et de Bismarck. L’homme du‘‘miracle allemand’’ après la guerre n’est pasErhard… Avant la guerre et avant Erhard, il ya eu Schacht et un autre ‘‘miracle allemand’’.Celui-ci se répétera tant qu’il y aura une cul-ture allemande. Ajoutons d’ailleurs que leslimites du ‘‘miracle’’ sont des limites cultu-relles en dehors desquelles il n’est plus pos-sible. Nous l’avons bien vu avec le Dr

Schacht. Il n’a guère pu, dans certains paysd’Asie nouvellement indépendants quil’avaient appelé, refaire le ‘‘miracle’’ produitet reproduit dans son pays. Il avait eu beauretrousser les manches et frapper de sabaguette magique : rien n’est sorti de la boîtede ce prestidigitateur, sinon un peu dedésillusion. Soit dit entre parenthèses àceux-là qui croient que le problème écono-mique est une affaire de sabir ou de jargon,que ce n’est même pas seulement une affai-re de chiffres. Sans quoi, un prestidigitateurdu chiffre comme Schacht n’aurait paséchoué dans ses missions asiatiques.» (8)

Bennabi veut attirer l’attention sur la nécessi-té de créer une conscience économique avecses implications dans les structures person-nelles de l’individu, dans ses habitudes, dansle rythme de ses activités, dans ses attitudesdevant les problèmes d’ordre social : «Pourl’individu comme pour la collectivité, il s’agitavec des moyens donnés de faire le maxi-mum. Or, le contraire arrive souvent dans les

pays sous-développés où les moyens, touten étant réduits en raison du degré de déve-loppement social, se trouvent en outrecomme dégradés dans leur utilisation parcertaines lacunes psychologiques… Dansces pays, ce n’est pas seulement le moyenmatériel qui manque, c’est aussi la disposi-tion d’esprit.» Il conceptualise et ramène àune expression l’équation personnelle, cesconsidérations extra-économiques qui ontpourtant tant à voir avec l’efficacité d’unepolitique économique : «Un principe d’écono-mie n’a son plein effet, sa pleine efficacité,que dans les conditions que lui offre uneexpérience sociale donnée. Cette efficaciténe dépend pas de conditions d’ordre stricte-ment économique… Il y a une équation per-sonnelle qui compte infiniment, quoiqueimplicitement, dans cette efficacité… Unetechnique sociale, un principe d’économie nesont valables que dans la mesure où ils n’en-trent pas en conflit avec les données del’équation personnelle qui prévaut dans lemilieu où on veut les appliquer… Il ne s’agitpas seulement de résoudre une équationéconomique, mais de l’adapter à une certaineéquation personnelle» (le «MME»). Si l’équa-tion biologique de l’homme est partoutpareille, l’équation sociale, elle, «varie d’unesociété à une autre, et dans une même socié-té, d’une époque à une autre, suivant ledegré de développement ou de sous-déve-loppement». Elle est conférée aux individuspar leur société comme un dénominateurcommun marquant leur comportement etdéterminant leur degré d’efficacité, et devientun déterminisme sociologique : «Quand,dans un pays engagé dans un plan d’indus-trialisation on constate qu’on peut importerl’équipement nécessaire à l’exécution de ceplan mais qu’il est impossible d’importeraussi la psychologie qui va de pair, on poseen fait indirectement le problème de la cultu-re» (le «PC»). Après l’indépendance de l’Al-gérie, la plupart des articles de Bennabi ontpour sujets l’économie, le développement,l’efficacité économique. A l’époque où il écri-vait, le pétrole n’avait pas encore le poidsqu’il allait avoir dans les économies des paysproducteurs et dans les relations internatio-nales après la guerre d’Octobre 1973, moisoù il était mourant. Avec le quadruplementdes prix en 1973, puis les «chocs» suivants,l’Algérie allait disposer de ressources nou-velles et imprévues pour financer une poli-tique économique qui allait de plus en pluss’éloigner de ce qu’il souhaitait. Le dévelop-pement du pays allait se placer dans unecomplète dépendance de cette «rente» et durecours à l’endettement extérieur. En parallè-le, l’agriculture était soumise à une politiquequi allait la déstructurer, la déstabiliser etréduire à néant son rendement. La vulnérabi-lité et l’extraversion de l’économie algérienneatteignent un niveau absolu, fragilisant leséquilibres intérieurs et livrant aux incertitudesdu marché pétrolier le budget de l’Etat. Ledirigisme déresponsabilise les agents écono-miques autres qu’institutionnels ainsi que lescitoyens, faisant peser toutes les responsabi-lités sur l’Etat. C’est ce qui a conduit aux évè-nements d’octobre 1988, date à laquelle l’Al-gérie est entrée dans un cycle général decrises de toutes natures (économique, finan-cière, sociale, politique, idéologique) et uneviolence terroriste sans précédent dans lemonde.

N. B.

1) «Des ‘’ententes’’ aux conjurations», la Répu-blique algérienne du 25 décembre 1953. 2) La RA du 11 mars 1949. 3) La RA du 1er juin 1951.4) La RA du 1er Juin 1951.5) «La réforme agraire en Egypte», la RA du 26septembre 1952.6) La RA du 30 avril 1954.7) «Planification et micro-planification», Révolu-tion africaine du 20 mars 1968.8) «Le problème de la culture», Révaf du 10 avril1968.

Après l’indépendance de l’Algérie, la plupart des articlesde Bennabi ont pour sujets l’économie, le développement,l’efficacité économique. A l’époque où il écrivait, le pétrole

n’avait pas encore le poids qu’il allait avoir dans leséconomies des pays producteurs et dans les relations

internationales après la guerre d’Octobre 1973, mois où il était mourant. Avec le quadruplement des prix en 1973,

puis les «chocs» suivants, l’Algérie allait disposer deressources nouvelles et imprévues pour financer une

politique économique qui allait de plus en plus s’éloigner de ce qu’il souhaitait.

et civilisation

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Le Soird’Algérie Dimanche 31 janvier 2016 - PAGE 10Société

A la faveur de la crise écono-mique de ces dernières années,un nouveau phénomène d’escro-querie économique est né et a prisde l’ampleur sans que l'Etat fassetrop attention ni s’arme en instru-ments juridiques adéquats pour lecombattre. Il s’agit de l’usure, cesprêts en argent sous forme degrosses sommes qui se prati-quent de particulier à particuliermais avec au final, des dégâtsincommensurables qui vont danscertains cas jusqu’au suicide.

Dans les pays européens, le taux del’usure est défini par la banque chaqueannée et toute personne physique oumorale ayant de l’argent à prêter, se doitde respecter ces taux au risque de tom-ber sous le coup de la loi et d’êtrecondamnée.

En Algérie et c’est parce que cettepratique, riba, est complètement prohibée ; ceux qui s’adonnent à l’em-prunt usuraire, dans bien des cas parnécessité, le pratiquent clandestine-ment, faisant le jeu de ces prêteurs, deces usuriers d’un autre temps, qui sesont constitués au fil des ans et à lafaveur justement de l’absence de textesjuridiques pouvant la réglementercomme pour les cas des intérêts ban-caires, en une véritable organisation cri-minelle qui a ses ramifications à traverspresque tout le pays et pouvant être lar-gement appelée mafia de l'usure.

Mais que fait cette mafia de l’usure ?

Pour comprendre les activités illé-gales de cette mafia de l’usure, nousallons évoquer le cas d’un entrepreneurqui a préféré requérir l’anonymat et quenous appellerons Farid ; un riche entre-preneur qui n’est pas un cas isolé maisun exemple typique dans lequel sereconnaîtront des centaines pour ne pasdire des milliers d’autres entrepreneursqui ont été ruinés par ces pratiquesmafieuses et jetés en prison sans qu’ilspuissent trouver auprès de leur pays desinstruments juridiques pouvant lesdéfendre ou les protéger.

Farid avait les compétences requiseset tous les moyens techniques et finan-ciers en termes de matériels deconstruction en bâtiment et des dizainesde milliards de centimes pour réussir.

Cependant, à une certaine période,notre pauvre entrepreneur qui avaitlancé plusieurs projets à la fois, s’estretrouvé, faute d’un recouvrement àtemps de ses situations auprès desdirections et autres organismes aveclesquels il avait soumissionné, acculépar les travailleurs d’abord, ensuite parses fournisseurs et qui commençaient àlui refuser toute livraison de matériauxde construction comme le ciment, le rondà béton, le sable et le gravier, sanscompter d'autres produits de finitioncomme le plâtre, la peinture, le carrela-

ge, la faïence, etc. Or, ce que ne savaitpas Farid, cet universitaire qui était élevédans le monde de la science et de latechnologie, c’est que des bandes orga-nisées et qui ont des relais partoutjusqu’au petit comptable, connaissaientparfaitement sa situation.

Aussi, c’est à ce moment précis decrise financière et de découvert, quecette bande organisée se manifested’une manière sournoise par l’intermé-diaire d’une tierce personne.

Une personne en qui notre pauvreentrepreneur avait confiance et surlaquelle jamais il ne pourrait avoir lemoindre soupçon de connivence ou decomplicité.

Cette tierce personne qui pourrait êtreun comptable principal, un commissaire-priseur, un notaire ou un fournisseurparmi la dizaine d'autres comme dansnotre cas, et qui se présenterait commequelqu'un d'exceptionnel, non pascomme les autres alors qu'il était envoyépar cette mafia, proposa à Farid qui estau bord de l’asphyxie financière, unesolution pour le sortir de ce traquenard.

Aussi, ce fournisseur proposa-t-il lorsd’une discussion engagée à bâtons rom-pus, à notre pauvre entrepreneur de l’ar-gent frais comme prêt mais à un tauxexagéré. Bien entendu, généralementceux qui se cachent derrière ces pra-tiques ne se présentent jamais à visagedécouvert mais se font représenter parune autre personne.

Comme dans notre cas où le fournis-seur parlera au nom de cette personnequi a de l'argent et qui est là pour aiderFarid ; un faiseur de bien (Fael El Khir)comme le qualifiera ce fournisseur quiest en fait un rabatteur par excellence.

Aussi, et comme vous l’aurez deviné,devant sa situation dramatique, Farid n'ad'autre choix que d'accepter tant il estdans une situation de faiblesse et de

faillite certaine. Il acceptera toute propo-sition pourvu que l’argent frais et enliquide lui soit remis pour sauver sa têteet voir ses projets enfin redémarrer.

Ainsi, et sans qu’il fasse attention,Farid s’est vu accepter l’inacceptable etpar-dessus tout – ô l'aveuglement —signer un chèque en blanc dans lequelest portée la somme prêtée comme gagede bonne volonté de sa part à rembour-ser la somme due et verser les intérêtsmensuels préalablement arrêtés à untaux d'usure qui dépasse tout entende-ment. Il faut dire que les sommes propo-sées par ces escrocs d'un autre genrepour appâter leurs victimes dépassentparfois les 10 milliards de centimes. Et effective-ment, notre pauvre Farid a encaissé 5milliards de centimes et a momentané-ment sauvé ses projets avec cet argentfrais en payant ses créances impayéesainsi que les salaires de ses employés etplus que tout, en permettant le redémar-rage de ses projets. Pas pour longtempsmalheureusement.

Car, après quelques mois, les intérêtsque notre entrepreneur a payés à sesdébiteurs, ajoutés à l’argent engagé pourla reprise des projets, ont vite fait deconsommer la totalité du montantemprunté et même certaines situationsqu’il a pu toucher en relançant ses pro-jets. Mais cette fois-ci avec une nouvellesituation autrement plus grave, à savoirque ses débiteurs qui ont déjà encaissésous forme d’intérêts presque la totalitédu montant qu’ils lui ont prêté, lui sonttoujours redevables de la somme initiale,c’est-à-dire les 5 milliards.

Du coup et pour sauver sa têtepuisque ses débiteurs le menacent deprison en engageant à la banque lechèque qu'il avait signé en blanc, Faridleur céda quelques logements de sespromotions immobilières ; puis quelques

locaux commerciaux, puis de nouveauxlogements, puis de nouveaux locauxcommerciaux… Jusqu’au jour où Faridse réveilla avec… rien. Notre pauvreFarid avait cédé tous ses biens à sesdébiteurs sans avoir pu les remboursercomplètement ni terminer ses projetsavec l’argent qui lui a été prêté et lessituations qui lui ont été débloquées lors-qu’il avait repris momentanément les tra-vaux.

Et comme si cela n’était pas suffisantpour ses débiteurs, ces gens sans scru-pules vont également engager lefameux chèque en blanc et ester en jus-tice le pauvre Farid qui n'avait pas rem-boursé ses dettes ; ce qui le mèneradirectement vers la prison pour plusieursannées. Pourtant, en vérité, ses débi-teurs avaient largement récupéré leurargent en contrepartie des logements etautres locaux qu’ils avaient extorqués àcet entrepreneur…

À quand une réglementation de l’économie de l’usure ?Cet exemple est réel. Des centaines

d'entrepreneurs et de commerçants ontété victimes de cette escroquerie d’unnouveau genre de la part de la mafia del’usure qui prolifère et qui se ramifie àtravers tout le pays.

Et le comble dans cette histoire estque, plutôt que de penser à pondre deslois similaires à celles des pays euro-péens pour juguler ce genre de pratiqueset trouver des mécanismes qui pourrontprotéger ces entrepreneurs qui seretrouvent dans des situations de fai-blesse, morale et financière au pointd’accepter n’importe quoi, la justice denotre pays condamne les innocents etn’essaye même pas de demander à cesprêteurs d’argent qui se présententdevant le juge en victimes, d’où leurviennent ces sommes colossales qu’ilsprêtent, ni pourquoi ils accèptent decourir ce risque en prêtant de tellessommes, si ce n’est contre de forts tauxd’intérêts.

Une conclusion à laquelle auraitabouti le juge et contre laquelle il auraitcondamné même le prêteur qui pratiquecette usure.

Aussi, le ministère de la Justice, celuides Finances et celui de l’Economie doi-vent impérativement se pencher sur cespratiques, pour instituer en urgence deslois concernant les taux légaux de l’usu-re mais aussi, les articles condamnant ledépassement de ces taux. C’est seule-ment ainsi que les polices judiciaires etles brigades économiques de la police etde la gendarmerie pourront réagir etarrêter ces escrocs.

Car, nous ne le rappellerons jamaisassez : certains cas avaient fini par dessuicides ; oui, des entrepreneurs hon-nêtes se sont retrouvés piégés et, nepouvant pas faire face à ces situationsinextricables, ont fini par se donner lamort.

Yazid Yahiaoui

DES MILLIERS D’ENTREPRENEURS ET DE PARTICULIERS EN SONT VICTIMES

Le phénomène de l’usure fait des ravages

Ceux qui s’adonnent à l’emprunt usuraire, dans bien des caspar nécessité, le pratiquent clandestinement.

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Le Soird’Algérie Culture Dimanche 31 janvier 2016 - PAGE 12

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PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Lundi 1er février à 10h : Conférence«La culture dans un monde enchangement», par Taguia Haoues,chercheur en géostratégie, responsableau Centre des études géopolitiques surle Moyen-Orient. Il dirige égalementl’ouvrage sur Le salafisme dans lemonde arabe : perspectivegéopolitique. ESPACE DES ACTIVITÉSCULTURELLES BACHIR- MENTOURI(ALGER-CENTRE) Dimanche 31 janvier à 14h :L’Etablissement arts et culture de la

wilaya d’Alger organise dans le cadredu programme «Passerelles théâtre»,présenté par Abdelnacer Khelaf etBrahim Noual, une rencontre avecMohamed Boukeras et Djamila Zeggaï,autour du théâtre pour enfants.GALERIE D’ART DAR EL KENZ (LOTBOUCHAOUI 2, N° 325, CHERAGA,ALGER)Jusqu’au 20 février : Exposition desartistes Youcef Hafid, Mourad Belmekki,Ahmad Mebarki, Adlane Samet etDjamel Talbi, à l’occasion du 20eanniversaire de la galerie. La galerie estouverte du dimanche au jeudi de 8h30 à17h30 et les vendredi et samedi de 11hà 17h30.HALL DE LA SALLE IBN-ZEYDOUN

DE RIADH EL-FETH (EL MADANIA,ALGER)Jusqu’au 4 février : À l'occasion du 59eanniversaire de la grève des 8 Jours, leMusée national des moudjahidine, enpartenariat avec l'Oref, organise uneexposition de photos et documents.GALERIE BAYA DU PALAIS DE LACULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)Jusqu’au 27 février : Expositioncollective d’arts plastiques «Diaf Baya»,avec les artistes Jaoudet Gassouma,Amel Benghezala, Smaïl Ouchen etHammouche Noureddine. GALERIE D’ARTS AÏCHA HADDAD (84,RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 4 février : Exposition

de peinture par l’artiste AbdellahBelhaimer.GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BDKRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER)Dimanche 31 janvier 2016 : Expositionde peinture «Sirocco» de l’artisteValentina Ghanem Pavlovskaya.MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 11 février 2016 :7e Festival international de l'artcontemporain (Fiac). Avec la perticipationde Clémentine Carsberg (France),Patrick Altes (France), Patrick Maïssa(France), Francisco Javier Ruiz Carrasco(Espagne), Yannis Stefanakis (Gréce),Paul Alden Mvoutoukoulou (Congo),

Gastineau Massamba Mbongo (Congo),les artistes algériens Fatiha Bouziane, Slimane Ould Mohand, MohamedSkander, etc.GALERIE D’ARTS ASSELAH-HOCINE (ALGER-CENTRE)Jusqu’au 18 février : Exposition depeinture par l’artiste AbderrahmaneBekhti.MUSÉE PUBLIC NATIONAL DEL’ENLUMINURE, DE LA MINIATUREET DE LA CALLIGRAPHIE (PALAISMUSTAPHA-PACHA, BASSE-CASBAH, ALGER)Jusqu’au 26 mars : Exposition «Lemaître et ses disciples» en hommage àMostefa Ben Debbagh.

On dit de Benjamin Franklin qu’il ainventé la démocratie et... le paratonner-re ! Benjamin Franklin est imprimeur,éditeur, écrivain, naturaliste, inventeuret homme politique. Il a participé à larédaction de la déclaration d’indépen-dance des Etats-Unis dont il est un dessignataires, ce qui fait de lui l'un despères fondateurs des Etats-Unis d’Amé-rique. Délégué de la Convention de Phi-ladelphie, il participa à l'élaboration dela Constitution de son pays. Il a aussiété un fervent partisan de l'abolition del'esclavage. En 1751, il a publié Obser-vations relatives à l'accroissement del'humanité dans lequel il dit que l'escla-vage affaiblit le pays qui le pratique.

Benjamin Franklin est l’auteur deplusieurs ouvrages dont Moi, BenjaminFranklin — Citoyen du monde, hommedes Lumières (The Autobiography ofBenjamin Franklin, 1793). Dans son livreLa science du bonhomme Richard, ilraconte : «Je m’arrêtais l’autre jour àcheval dans un endroit où il y avaitbeaucoup de monde assemblé pour unevente publique. L’heure n’étant pasencore venue, la compagnie causait surla dureté des temps ; et quelqu’un,s’adressant à un personnage aux che-veux blancs et assez bien mis, lui dit :‘‘Et vous, père Abraham, que pensez-vous de ce temps-ci ? N’êtes-vous pasd’avis que la pesanteur des impositionsfinira par détruire ce pays-ci de fond encomble ? Car, comment faire pour lespayer ? Quel parti voudriez-vous qu’onprît là-dessus ?’’ Le père Abraham mitquelque temps à réfléchir, et répliqua :‘‘Si vous voulez savoir ma façon de pen-ser, je vais vous la dire en peu de mots: car pour l’homme bien avisé, il ne fautque peu de paroles. Ce n’est pas laquantité de mots qui remplit le boisseau: comme dit le bonhomme Richard (...)Mes chers amis et bons voisins, il estcertain que les impôts sont très lourds ;cependant, si nous n’avions à payer queceux que le gouvernement nous deman-de, nous pourrions espérer y faire faceplus aisément, mais nous en avons unequantité d’autres beaucoup plus oné-reux. Par exemple, notre paresse nousprend deux fois autant que le gouverne-ment, notre orgueil trois fois et notreinconsidération quatre fois autant enco-re. Ces taxes sont d’une telle naturequ’il n’est pas possible aux commis-saires de diminuer leur poids, ni denous en délivrer. Cependant il y aquelque chose à espérer pour nous, sinous voulons suivre un bon conseil ;car, comme dit le bonhomme Richarddans son almanach de 1733 : Dieu dit àl’homme : ‘‘Aide-toi, je t’aiderai.’’»

K. [email protected]

LE COUP DE BILL’ARTDU SOIR

La leçon dubonhomme

RichardPar Kader Bakou

Grâce au groupeCoraSon de Mexico, lesAlgériens ont eu l’oc-casion de mieuxconnaître le mariachi,un terme qui désigne àla fois un type de for-mation musicale origi-naire de l'ouest et dunord du Mexique, et lestyle de musique asso-cié.

En 2011, «Le mariachi, musiqueà cordes, chant et trompette»,a été inscrit sur la liste repré-

sentative du patrimoine culturelimmatériel de l’humanité. Le jolinom de «CoraSon de Mexico» estun joli jeu de mots entre «chœur»,«son» harmonieux et «corazón»qui veut dire «cœur» en langueespagnole. Le groupe CoraSon deMexico a donc animé jeudi soir unconcert de chants et de dansestraditionnelles au Théâtre nationalalgérien Mahieddine-Bachtarzi àAlger devant un nombreux public.Jouant de la trompette, du violon,du saxophone, de la guitarrón(guitare basse mexicaine à sixcordes) et de la vihuela (petite gui-tare), les membres du groupe ont

impressionné le public par uneperformance musicale de maria-chi, rythmée par des mouvementsde zapateo (taper des pieds), unedanse mexicaine traditionnelle. Dirigé par Alejandro Pinto, le

groupe a interprété une quinzainede chansons aux couleurs musi-cales traditionnelles lors de cettesoirée organisée en collaborationavec l’Agence algérienne pour lerayonnement culturel (AARC). Legroupe a également interprété desboléros mexicains, des valses tra-ditionnelles de Veracruz et deschants aztèques en languenahuatl, a expliqué Simon Bolzin-ger, producteur et membre de

l’Association musique et cultured’Amérique du Sud et desCaraïbes. Créé en 1996 et basé à Mar-

seille en France, CoraSon deMexico est composé d’une quin-zaine de musiciens et danseursqui s’étaient rencontrés en 1990dans un ballet. Cette formation demariachis est dirigée par AlejandroPinto, danseur et joueur de «gui-tarrón». Elle est constituée de troischanteurs solistes, ainsi que deguitaristes dans les multiples for-mats de guitares traditionnelles(requinto, vihuela, jarana et gui-tarrón). Comme dans toute forma-tion mariachie, on retrouve égale-

ment la trompette et le violon,mais accompagnés d’un saxopho-ne soprano et d’une flûte traver-sière, ce qui apporte des sonoritésnouvelles. Leur répertoire estcomposé des standards maria-chis, de boléros mexicains, devalses traditionnelles de Veracruzet de chants aztèques en languenahuatl. Ils portent un grand soin àleurs différents costumes tradition-nels, depuis les ornements deplumes aztèques jusqu’aux som-breros mariachis.Passionné par les traditions de

son pays, le Mexique, AlejandroPinto est installé à Marseille où ildirige les groupes Masehualistli(danses et musiques tradition-nelles mexicaines) et le mariachiCoraSon de Mexico. Après avoirétudié la danse folklorique mexicai-ne à l’Ecole normale supérieure dePuebla, il a intégré plusieurs bal-lets au Mexique et en France. Maissa passion pour le folklore mexi-cain le conduisit inévitablement àla musique. Il prend alors des cours de gui-

tare, d’accordéon et de trompetteet, en autodidacte, se forme auguitarrón, et aux guitares tradition-nelles, ainsi qu’aux percussionspréhispaniques.

Kader B.

CONCERT

Coup de cœur pour CoraSon de Mexico

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MUSIQUE

Ennio Morricone reçoit sa statuette des Golden Globes à RomeL e compositeur italien de musiques de film

Ennio Morricone devait recevoir hier same-di à Rome la statuette des Golden Globes

remportée pour la bande originale de The Hate-ful Eight (Les 8 salopards), que le réalisateuraméricain Quentin Tarantino avait récupérée àsa place sur scène. Le maestro de 87 ans, quin'avait pu se déplacer le 10 janvier à LosAngeles pour recevoir son prix, se verraremettre sa statuette des mains de LorenzoSoria, le président de l'Association de la presseétrangère d'Hollywood (HFPA), organisatricedes Golden Globes. C'est la première fois qu'une telle cérémonie

se déroule hors de Hollywood, a précisé ven-dredi dans un communiqué le joaillier Bulgari,

qui hébergera l'événement dans ses locaux his-toriques de la très chic via Condotti. Il s'agit du troisième Golden Globe pour

Morricone, après La légende du pianiste surl'océan de Giuseppe Tornatore et Mission deRoland Joffé. A cette occasion, Giuseppe Tor-natore, Oscar du meilleur film étranger pourCinema Paradiso, évoquera le documentairequ'il est en train de tourner sur le maestro, inti-tulé The Glance of Music. Quentin Tarantino et Ennio Morricone ont

présenté jeudi soir The Hateful Eight au publicde Rome, en présence des acteurs Kurt Russellet Michael Madsen. Le film, un hommage aux westerns de Ser-

gio Leone, dont Ennio Morricone a composé la

plupart des musiques, est en compétition auxOscars au titre de la meilleur bande originale.En 2007, Ennio Morricone avait reçu un Oscarpour l'ensemble de sa carrière. Compositeur de quelque 500 musiques de

films, il a commencé très jeune, jouant de latrompette avec son père dans les années 1930.Après des études de musique dans la capitaleitalienne, il a composé des chansons pop à suc-cès avant de débuter au cinéma dans lesannées 1960, à l'apogée de l'industrie cinéma-tographique italienne. Il vient d'entamer unetournée mondiale pour célébrer ses 60 ansdans l'industrie musicale, avec notamment desconcerts prévus à Londres en février et auPalais des congrès de Paris les 27 et 28 mai.

L e Musée national du moudja-hid a arrêté en collaborationavec l'Office national de Ryad

El-Feth un riche programme cultu-rel à l'occasion de la célébrationdu 59e anniversaire de la grèvedes huit jours (28 janvier-4 février1957). Ainsi, le hall de la salle Ibn-Zeydoun abrite plusieurs exposi-tions photo d'archives de la guerrede Libération nationale relevant

du Musée national du moudjahidet retraçant les différentes étapesde la révolution et du combat dupeuple algérien pour l'indépen-dance. Les photos exposées mettent

en exergue également le rôle de lafemme et sa participation à laguerre de libération et les tâchesassumées par la gent féminine,notamment pour prodiguer les

soins aux blessés dans lesmaquis. Les images montrent égale-

ment comment cette grève deshuit jours à laquelle les commer-çants algériens ont répondu mas-sivement, a été violemment répri-mée par l'administration coloniale. La manifestation soutenue par

des projections de documentaireset des témoignages de moudjahi-

dine se poursuivra jusqu'au 4février. La grève des huit jours àlaquelle a appelé le Front de libé-ration nationale (FLN) le 28 janvier1957, une date qui a coïncidéavec la 11e session de l'ONU, avaitété largement suivie par les com-merçants algériens pour exprimerleur adhésion à la cause nationaleet faire entendre son écho à l'inter-national.

MUSÉE NATIONAL DU MOUDJAHID

Riche programme à l'occasion du 59e anniversairede la grève des 8 jours

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HANDBALLÉPILOGUE DE LA 22e CAN SENIORS-MESSIEURS

(ÉGYPTE DU 21 AU 30 JANVIER)

Chronique d’une destitutionprogrammée

l L’EN algérienne de hand-ball seniors-messieurs n’accro-chera pas la huitième étoilesur son maillot (il n’y en a pasà vrai dire) : la Tunisie, qu’elleavait battue en 2014 à Alger,lui a réservé une bien mauvaisesurprise, vendredi au Main Halldu Cairo-Stadium. Retour surune élimination-humiliationprogrammée d’un Sept algé-rien qui, en perdant face àl’Angola, hier en match de clas-sement, se contentera desuivre et les JO et le Mondialderrière le petit écran.

Mohamed Bouchama -Alger (Le Soir) - Pareils souve-nirs de déroutes d’équipes algé-riennes, le public algérien en aconnu. Ce n’est pas tant l’am-pleur du score (27-18, ndlr) quifait mal mais cette impuissanceaffligeante des camarades deBerkous (auteur de 7 buts dontdeux sur tirs de 7 m) à se trans-cender face à un adversaire qui,le long de ce championnat, a faitpreuve de manque de pitié pourses adversaires. Avant la finale,hier soir face à la sélection dupays hôte, les Tunisiens deSylvain Nouet avaient inscrit labagatelle de 238 buts (meilleureattaque devant l’Egypte qui ainscrit 201 buts) n’encaissantque 134 réalisations (deuxièmemeil leure défense derr ièrel ’Egypte qui a concédé 120buts). Le Sept algérien est bienla troisième attaque (197 buts)durant les sept matchs précé-dant le match d’hier (3e et 4eplaces) mais sa défense est laplus mauvaise d’entre les quatredemi-finalistes (170 buts encais-sés), derrière l’Angola (150),équipe qui a un solde offensif de-2 buts (195) comparativementaux Algériens. Ce sont des sta-tistiques qui montrent que, surun plan collectif, l’EN de SalahBouchekriou, ne pesait paslourd face à des concurrents, ilest vrai, mieux préparés et dontla composante est autrementplus affûtée. D’autres chiffresapportent la preuve de la fragili-té du groupe Algérie sur le plan

individuel. Face à la Tunisie, àtitre d’exemple, les 18 réalisa-tions ont été l’œuvre de septéléments. En l ’occurrenceBerkous (7), Saker (5), Rahim etBoudjenah (2 buts chacun),Daoud et Mokrani (1 but cha-cun). En face, ce sont dix élé-ments qui se sont succédé dansla concrétisation des offensivesdes Aigles de Carthage oùBoughanmi (7 buts dont 2 tirs de7 mètres) a ravi la vedette à unquatuor (Chouiref, OussamaHosni, Sobhi Saied et WaelJallouz) a réussi 3 buts chacun.Cette répartition équitable prou-ve que la Tunisie avait plus d’unatout offensif à faire valoircontrairement aux Verts deBouchekriou qui éprouvaient, lelong du tournoi, les pires difficul-tés lorsque Messaoud Berkousn’est pas là, gêné par le mar-quage adverse ou bien enmanque de soutien, de forme etforce pour déstabiliser les mursadverses. C’est la mêmeconstante qui affecte le jeuoffensif des Algériens ces der-nières années où la Berkous-dépendance a paralysé le jeud’ensemble de la sélection. En2014, lorsque Réda Zeguilli étaiten poste, l’Algérie n’était pas,non plus, mieux lot ie.Cependant, lors du 7e sacre

algérien, d’autres solutions etautres apports positifs s’offraientà l’actuel coach du GSP. Le plusimportant des sout iens quel’équipe algérienne bénéficiait,outre l’engouement populaire dela sal le Harcha, étai tAbdelmalek Slahdji. Le gardiendu temple a, à lui seul, découra-gé les équipes de Tunisie etd’Egypte. Ses arrêts détermine-ront dans une large mesure l’ex-traordinaire performance algé-rienne durant cette fabuleuseCAN-2014.

Slahdji et les autres…Les exploits du portier du

GSP, si décisi fs soient- i ls,n’étaient en définitive que le pro-longement naturel d’un travaileffectué par un groupe révolté,état d’esprit qui semble avoir fuila composante emmenée parBouchekriou en Egypte. A quoiattribuer le manque de temps dejeu à des joueurs, chevronnésde surcroît (Berriah et OmarChahbour notamment) sinon àun manque de communication(pour ne pas dire autre chose)entre cette paire et le staff tech-nique de la sélect ion. Lesrumeurs d’un conflit latent entrecertains joueurs du GSP et l’en-traîneur adjoint, HichemBoudrali (un ex-joueur du GSP)

ne semblent pas forcémentdénuées de fondement. L’«élimi-nation» de Berriah de la listedes 16 joueurs et son remplace-ment par Loudf au stade desdemi-f inales et la si tuat iond’Omar Chahbour, confiné sur lebanc pendant les 60 minutes dumatch face à la Tunisie ne sontpas des détails fortuits. Certes,ces deux joueurs ne «pètent»pas la forme. Leur «présencephysique» dans la liste officiellepour cette phase finale poserait,alors, des questions fondamen-talement à propos de leur sélec-t ion pour une compéti t ion àlaquel le i ls ne seraient pasaptes. Bouchekriou, qui n’a pasdaigné (ou pu) les exploiter auCaire, avait-il d’autres choix ?Pour un objectif singulier et faci-lement réalisable (qualificationau Mondial-2017, ndlr), il fallaitpeut-être s’engager dans unepolitique de rajeunissement quin’aurait été que salutaire pour lasélection. L’expérience tentée avec l’in-

corporation d’Abdi, Saker etautre Ghedbane, grandes révé-lations en Egypte, a porté sesfruits. Ce n’est pas en comptantsur de «vieux mercenaires» dela trempe de Kieffer (bientôt 33ans) que le handball algérienrelèvera la tête. Un gouffre quin’explique ce dramatique «pas-sage à vide» de l ’ensemblealgérien face aux Tunisiens(entre le 9e but et le 10e, l’équipede Bouchekriou a attendu 20minutes) ne sachant pas profiterdes temps faibles de Boughanmiet compagnie encore moins desnombreuses expulsions aucours du match (16 minutes autotal contre 14 pour lesAlgériens). La préparation tardi-ve (pour ne pas dire mauvaise)et les forfai ts de quelquesjoueurs pour blessures(Kaâbache, Ryad Chahbour etBenmenni) n’expliquent pas toutce désordre.

M. B.

COMPÉTITIONSINTERCLUBS

MESSIEURS EN 2016

Ouagadougouet Hammamet

retenusLe championnat d'Afrique des clubs

champions-2016 de handball mes-sieurs aura lieu en octobre au BurkinaFaso, tandis que la coupe d'Afriquedes clubs vainqueurs de coupe sedéroulera en avri l prochain àHammamet (Tunisie), a annoncé laConfédération africaine de handball(CAHB). Le conseil d'administration del'instance africaine, réuni au Caire enmarge de la 22e Coupe d'Afrique desnations (CAN) messieurs avait attribuéégalement la CAN-2018 au Gabon,celle de la même année chez lesdames au Congo et la CAN-2020 mas-culine, qualificative aux Jeux olym-piques de Tokyo-2020, à la Tunisie.Les autres rendez-vous continentauxde 2016 sont la CAN cadets et juniorsgarçons, en septembre prochain auMali et la CAN féminine seniors endécembre en Angola.

RésultatsMatchs de classement3e-4e places : Algérie-Angola 19-255e-6e places: Maroc-Cameroun 29-307e-8e places: RD Congo-Congo 26-25

ALGÉRIE 19 - ANGOLA 25 (8 - 10 À LA MI-TEMPS)

Bye-bye la Francel Après avoir perdu sa cou-

ronne africaine, le Sept natio-nal devait battre son homo-logue de l’Angola pourterminer à la 3e place de la 22e

Coupe d’Afrique des nations dehandball, qui s’est déroulée auCaire, pour arracher le billetqualificatif directement pour leMondial de France 2016. Hélas, les Verts en manque

de rythme et d’efficacité se sonteffondrés en match de classe-ment face à l’Angola et terminentau pied du podium. Les poulainsde Salah Bouchekriou, qui ont

réalisé une première mi-tempsdécevante (10-8) en faveur desAngolais, devaient réagir enseconde période, en vain. LesVerts se sont mis en difficultédès le coup d’envoi de la ren-contre officiée par un duo tuni-sien, qui faut-i l le souligner,n’était pas pour aider les cama-rades de Hamoud qui a d’ailleursécopé d’un carton rouge en pre-mière mi-temps. En manque derythme en première mi-temps,les camarades de Berkous ontréussi à revenir à la marque etprendre l’avantage (12-11) à la36’, mais cela fut de courte

durée puisque les Angolais n’ontpas tardé à reprendre le dessus(12-16) à la 40’ et à creuserl’écart jusqu’à 7 buts (15-22) à10 minutes du coup de siffletfinal. Des fautes individuelles(marché) et des ratages enattaque des Verts ont encouragéles Angolais à maintenir leurrythme et venir à bout de cettesélection algérienne en manqued’efficacité. Ainsi, les camaradesdu vétéran Mokrani ont terminél’aventure africaine comme ilsl’ont entamée, sur une défaite.Pathétique !

Ahmed Ammour

NATATION :CHAMPIONNAT

D’ALGÉRIE (OPEN) ÀSÉTIF DU 9 AU 13

FÉVRIER

Un bon testpour établir des

sélections

La nouvelle piscine d’El-Bez deSétif abritera du 9 au 13 février l’opennational de natation à l’issue duquel laDirection technique nationale de laFédération algérienne de natation(FAN) établira les différentes sélectionsnationales. «Ce sont plutôt les commo-dités qui s’y prêtent au sein de cettepiscine, également les structures et lescapacités d’accueil de la ville desHauts-Plateaux qui nous ont attiréspour abriter cet évènement à Sétif», aexpliqué la FAN dans son communi-qué. La DTN s’attend ainsi à debonnes performances avec la partici-pation des meilleurs ondines et ondinsdu pays notamment OussamaSahnoune, Belkhodja Nazim,Balamane Moncef, Ardjoune Abdellah,Affane Abdelkader ou encore deKhendriche Lounis, les frèresDjendouci, Chouchar Imad chez lesgarçons, Nefsi Rania, ChébarakaMajda, Cherouati Souad, Melih Amel,Medjahed Nesrine, Taleb BendiabHannah chez les ondines. Enrevanche, plusieurs clubs aspirent àjouer les premiers rôles à l’image duGSP et de l’USMA qui ne devraientpas rencontrer de problèmes pour s’im-poser à moins que les outsiders danscette compétition comme, le NRDI, leSABE, l ’ASPTT Alger, le WAT, leRTAET, l’OCA et El-Bahia d’Oran endécident autrement.

Ah. A.

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FOOTBALLBASKET-BALL :SUPERDIVISION A

(17e JOURNÉE)

Statu quoau sommet

comme en basdu classementLa 17e journée du championnat de

basket-ball de la superdivision A n’apas connu de changement au sommetni en bas du classement d’ailleurs, avectoujours le NA Hussein-Dey en tête depeloton en dépit de sa défaite à domici-le devant le GS Pétroliers qui revient àdeux points avec deux rencontres enmoins dont une face au CRB Dar El-Beïda, toujours 2e au classement à lafaveur de sa victoire à domicile face auWAB. Cette 17e journée a été marquéepar le report de la rencontre O Batna-US Sétif à cause de l’absence de l’ap-pareil des 24/14 secondes. Cette ren-contre sera par ailleurs reprogramméeà Sétif, comme le prévoit le règlementde la FABB. Dans les autres ren-contres, le NB Staouéli enregistre sa 3evictoire consécutive, et remonte à la 5eposition. Les 14e équipes de la superdi-vision A disputeront par ailleurs cemardi 2 février les rencontres des 16esde finale de la coupe d’Algérie. Le GSP,détenteur, et le NBS, sont qualifiés d’of-fice pour les 8es de finale.

Ah. A.

RésultatsIRBB Bou-Arréridj-COBB Oran 60-58NB Staouéli-OMS Miliana 82-67CRB Dar El-Beïda-WA Boufarik 68-50NA Hussein Dey-GS Pétroliers 68-85RC Constantine-AB Skikda 72-60USM Blida-PS El-Eulma O. Batna-US Sétif (NJ /absence de l'ap-pareil des 24/14 secondes)

ClassementPts J Dif.

1. NA Hussein-Dey 31 17 +1472. CRB Dar El-Beïda 30 16 +2153. GS Pétroliers 29 15 +301--. IRBB Bou-Arréridj 29 17 +1185. NB Staouéli 28 17 + 266. US Sétif 26 15 +214--. O Batna 26 16 +408. WA Boufarik 24 17 -679. OMS Miliana 23 17 -14910. RC Constantine 21 17 -23011. AB Skikda 20 16 -12912. USM Blida 19 15 -98--. PS El-Eulma 19 16 -13314. COBB Oran 18 17 -239

DIVISION NATIONALEDAMES (13e JOURNÉE)

RésultatsOC Alger-OM Jijel 90-50 MC Saïda-USA Batna 29-90JF Kouba-MR Chlef 97-17EC El-Biar-OM Relizane 102-34MT Sétif-GS Pétroliers 52-63HD Marine-RCB Bou-Arréridj 83-34

ClassementPts J

1. GS Pétroliers 26 132. Hussein-Dey Marine 25 13 3. MT Sétif 22 13 4. OC Alger 21 12--. USA Batna 21 136. RCB Bou-Arréridj 19 13--. JF Kouba 19 13 8. OM Jijel 17 12--. EC El-Biar 17 1310. MR Chlef 15 1311. OM Relizane 13 13--. MC Saïda 13 13

CA BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

Mehdaoui charge la CFAl Le choc CABBA-OM (0-1)

comptant pour la 18e levée duchampionnat de Ligue 2 Mobilisa failli ne pas se tenir jeudi. Etpour cause ! Les officiels dési-gnés par la CFA (Commissionfédérale d’arbitrage) ont brillépar leur absence et ce, à cause,semble-t-il, d’un accident de lacirculation. Un «forfait» qui a poussé les

deux équipes d’accepter l’officed’arbitres locaux dépendant de laLigue de wilaya de Bordj Bou-Arréridj. L’arbitre n’étant autrequ’un certain Boubekeur Zouaoui,un fédéral, dont la désignation asuscité l’indignation des CriquetsJaunes. Sur le plateau de l’ENTV,en tout cas, AbderrahmaneMehdaoui, le coach du Ahly, a faitpart de son exaspération et celledes dirigeants du club bordjien à

propos de ce changement qui «aperturbé mon équipe. Nous nesavons pas à quel saint nousvouer», dira-t-il sur le plateau dela Télévision algérienne vendredisoir. «Nous avons attendu letemps réglementaire (15h), pointd’arbitres. Après, le 4e arbitre arri-ve au stade et nous annonce quele trio a été victime d’un accidentde la circulation sans indiquer quisont ces arbitres, encore moinss’ils allaient rejoindre la ville deBordj Bou-Arréridj», précise l’an-cien sélectionneur des Verts.Celui-ci confie qu’après «moulttractations, un trio bénévoleconduit par M. Zouaoui a été dési-gné. Je sais que normalement, enl’absence d’arbitres officiels, c’estau 4e arbitre qu’échoit l’obligationde diriger le match. Il n’en futrien», affirme Mehdaoui, non sansnoter que l’arbitre en question (M.

Zouaoui, ndlr) n’est pas en odeurde sainteté avec l’actuelle direc-tion du club bordjien. S’il est vraique l’arbitre Zouaoui n’a pasinflué sur l’issue du match, il n’endemeure pas moins que ce précé-dent repose la singularité du sys-tème imposé par la CFA de KhelilHamoum dans la désignation desarbitres. Malgré les protestationsdes clubs et des arbitres, la com-mission fédérale continue d’affec-ter les missions arbitrales commu-niquées, par voie électronique, àla veille de chaque match.L’accident, réel ou supposé, donta été victime le trio désigné pourCABBA-OM, a mis à nu cette«technique» dont les initiateurspensent être la meilleure pourendiguer la triche et barrer le che-min aux corrompus et à leurs aco-lytes corrupteurs.

M. B.

PARADOU AC

L’ascension n’enflammepas Chérif El-Ouazzani

«C'est vrai que nous sommessur une bonne dynamique quinous a permis d'améliorer sensi-blement notre position au classe-ment, mais notre objectif n'a paschangé. Nous visons toujours lemaintien, et nous souhaitons leréaliser dans les plus brefsdélais», a déclaré le coach duclub de la capitale à la presse, àl'issue de la rencontre. Le PAC est désormais à

quatre points seulement du troi-sième au classement, l'USM Bel-Abbès à l'issue de la 18e journéedisputée jeudi et vendredi. Les

trois premiers à la fin du cham-pionnat accèderont en Ligue 1.Et vu la belle forme affichée parles joueurs du PAC depuis unbon bout de temps, les observa-teurs estiment que cette équipea tous les atouts en mains pourdisputer l'accession dans la courdes grands. Mais Chérif El-Ouazzani, lui,

préfère plutôt que les siens gar-dent les pieds sur terre, rappe-lant au passage que ses joueurssont toujours «en période d'ap-prentissage». «Pour une équipequi vient d'accéder en Ligue 2 et

composée de surcroît d'un effec-tif très jeune manquant d'expé-rience, la saison actuelle estcelle de l 'apprentissage», aencore dit le champion d'Afriqueavec la sélection algérienne en1990. De retour à cet exerciceau deuxième palier après deuxannées passées en championnatamateur, le PAC a lancé dans lebain plusieurs joueurs issus deson académie de football, crééeen 2007. L'équipe est également quali-

fiée pour les huitièmes de finalede la Coupe d'Algérie. Elle s'étaitnotamment illustrée dans cetteépreuve en éliminant le leaderincontesté de la Ligue 1, l'USMAlger (3-1) en 32es de finale, desurcroît sur son propre terrain.

l Le Paradou AC, qui a très mal débuté le championnat deLigue 2 algérienne de football, poursuit sa remontée spectaculaireau classement pour pointer à la 4e place après sa victoire vendredisur le terrain de la JSM Béjaïa (2-1), mais son entraîneur TaharChérif El-Ouazzani ne veut nullement s'enflammer.

JSM TIARET

Ezzerga dansla tourmenteComme cela était prévisible,

La JSM Tiaret est en train devivre des moments difficiles illus-trant parfaitement la politique dubricolage que certains dirigeantsont eu l'habitude d'adopterdepuis des lustres, sinon com-ment expliquer le fait que le clubest condamné à évoluer dansles divisions inférieures au granddam de ses inconditionnels quine savent plus à quel saint sevouer. En effet, l'improvisation dans

les décisions, la mauvaise quali-té de recrutement, la préparationtardive, le cumul de dettes, l'in-stabilité à la barre technique,l'absence d'organisation, le blo-cage des comptes par les créan-ciers, enfin l'environnementinadéquat sont autant de fac-teurs qui ont fait que la presti-gieuse «Ezzerga» d'antansombre imparablement dans l'in-certitude. Ainsi, en dépit de l'in-tervention du wali de la Wilayadans l'effacement d'une partiedes dettes, la situation est plusalarmante. Tout récemment, ensigne de réclamation de leursdus, des joueurs ont tout bonne-ment boudé les entraînementsau grand dam du néo-entraîneurArdjaoui lequel assiste impuis-sant à ces événements. Ce der-nier, et en l'absence d'alternati-ve, aurait même décidé determiner la saison avec les U20.De son côté, le président criehaut et fort son incapacité àfinancer seul le club. Bref, leschoses empirent avantage et ris-quent de déboucher vers l’irré-parable. Cela dit, tant qu'il resteune phase à jouer, la mobilisa-tion de tous est plus que néces-saire pour sauver le club d'unerelégation certaine et réfléchirensuite sur les voies et moyensà mettre en œuvre pour offrir àla JSMT les conditions d'unevéritable prise en charge...

Mourad Benameur

LIGUE 1 MOBILIS (18e JOURNÉE)

Blida dans le rouge,la JSK perd encore

l En ouverture de cette 18e

journée, l’USM Blida a été tenueen échec par le DRB Tadjenanet(1-1) sur son terrain, lesBlidéens se compliquent l’exis-tence et se logent dans la zonedes turbulences. L’USMA sortvictorieuse de son match face àla JSK et le derby NAHD-CRBprend fin sur un score de pari-té.

RC Relizane 3 - RC Arbaâ 1Déterminés à garder les troispoints à domicile, les locauxexercent d’emblée la pressionsur leurs hôtes du jour, à la 18’,le RCR ouvre le score par l’inter-médiaire de Tiaiba, deux minutesplus tard son coéquipier Bourdimaggrave la marque. Avant la finde la première mi-temps, Yettouinscrit le premier but pour son

équipe. De retour des vestiaires,le RCR jette tout son poids surl’attaque, son buteur maisonManucho porte le coup de grâceà cette équipe du RC Arbaâ. Larencontre prend fin sur le scorede 3 à 1 en faveur du Rapid.

USM Blida 1 - DRB Tadjenant 1Les Blidéens sont plus quejamais menacés dans le bas dutableau provisoire, la ville desRoses a été forcée au partagedes points sur son terrain face auDRBT. L’USMB a entamé la ren-contre sur les chapeaux deroues, 1re minute, premier but ins-crit par Chérifi, puis plus rien ducôté des Vert et Blanc, accumu-lant les fautes défensives àdéfaut de défendre leur petitacquis. Deux minutes avant la finde la partie, à la 88’, le DRBTobtient un penalty, une sentence

transformée avec brio par le spé-cialiste Amir Sayoud.

MO Béjaïa 1 - MC Oran 0C’est en produisant un jeu

tout juste moyen que le MOBs’est imposé hier face au MCOsur le score de 1 but à 0, signéBelkacemi en première période.Il faut dire que la physionomie dela première période a laissé àdésirer. Avec un niveau trèsmoyen, les Béjaouis assurentl’essentiel sur leur terrain.

CR Belouizdad 1 - NAH Dey 1Le derby algérois n’a pas atti-

ré une grande affluence, le spec-tacle était quasi absent. Sur leterrain, en première mi-tempspratiquement, rien à signaler.En seconde période, les

Belouizdadis plus collectifs arri-vent à ouvrir le score par

Bouazza à la 73’, mais lesNahdistes accrocheurs ne bais-sent pas les bras, Gasmi à la 90’surprend Asselah.

USM Alger 2 - JS Kabylie 0L’USMA inscrit sa première

victoire depuis l’entame de laphase retour. Les Rouge et Noiront abordé ce match avec unesprit triste, suite au décèsd'Ayoub fervent supporter del’USMA, après un tragique acci-dent de la circulation survenulors de son déplacement avecson équipe à Sétif. Après unepremière mi-temps stérile, lesUnionistes arrivent enfin à ouvrirle score par l’intermédiaire deChettal à la 75’, un but qui désta-bilise les Canaris, incapables derevenir au score. Avant le coupde sifflet final, Bedbouda aggravela marque 2 à 0. A. A.

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FOOTBALLLE QATAR N’IRA PAS AUX JO-2016

Pas de tournoi à Dohapour l'Algérie

l La sélection olympique algé-rienne ne disputera pas finalementun tournoi à Doha dans le cadre deses préparatifs pour les Jeux olym-piques de 2016 à Rio de Janeiro,après l'annulation dudit tournoisuite à l'échec de l'équipe qatarie defootball de se qualifier auxOlympiades.La sélection qatarie s'est, en

effet, contentée de la quatrièmeplace lors de la phase finale de laCoupe d'Asie des nations desmoins de 23 ans, vendredi àDoha. Les Qataris ont perdu faceà l'Irak (2-1 a.p) en match de clas-sement pour la troisième placequalificative pour le rendez-vousde Rio de Janeiro en août pro-chain. Les deux premières placessont revenues au Japon et à laCorée du Sud qui disputeront lafinale ce samedi. Le président dela Fédération algérienne de foot-ball (FAF), Mohamed Raouraoua,

a assisté en compagnie de l'en-traîneur de la sélection olympiquenationale, le Suisse André-PierreSchürmann, aux derniers matchsde cette épreuve asiatique.Raouraoua avait annoncé aupara-

vant que les Verts étaient invités,en mars prochain, à un tournoiinternational à Doha dont ledéroulement était tributaire de laqualification de l'équipe du Qataraux JO, chose qui ne s'est pas

réalisée. Par conséquent, la FAFva devoir relancer son homologuedu Portugal pour la programma-tion d'un match amical entre lessélections olympiques des deuxpays en mars, comme l'avait indi-qué Raouraoua au cours de saconférence de presse, début jan-vier. Les protégés de Schürmann,qui s'étaient brillamment qualifiésaux JO en terminant à la deuxiè-me place de la CAN-2015 de leurcatégorie, affronteront la sélectionolympique de Palestine le 17février prochain au stade du 5-Juillet (Alger), pour leur premièresortie dans le cadre de leur prépa-ration au grand rendez-vous bré-silien.

CONTRIBUTION

SLIMANI MÉRITAIT MIEUX ?l Il est des situations, faut-il le dire

où, quand des décisions sont prises, ellesn’obéissent pas forcément à une logique,du moins rarement. Il arrive souventqu’elles ne soient pas cohérentes. Je veuxparler de la cérémonie de remise de prixpour récompenser les meilleurs d’entreles six joueurs nominés. On aura remarquéque seuls Slimani et Mahrez pouvaientbénéficier du plébiscite et qu’assurément,ils allaient être les seuls à véritablementconcourir pour le sacre.Les deux joueurs disposent certes de

meilleurs atouts et qu’ils activent à la vites-se supérieure, leur progrès, leur avancéesont d’autant plus spectaculaires qu’ils par-taient gagnants sur tous les flancs. Lesautres, de modeste «gabarit» compte-tenudes circonstances du moment ont su garderraison en renonçant à s’engager dans unecourse qu’ils savaient perdue d’avancedevant ces deux géants qui ont les moyensde dissuader le plus hardi des compéti-teurs. Théoriquement l’on s’acheminait versl’impasse du fait de la difficulté à bien tran-cher. Le statut de l’un et de l’autre bien étof-fé est loin d’être fait pour faciliter le vote. Enrevanche Slimani contrairement à Mahrezavait une longueur d’avance (a fait sensa-tion tout au long de l’année 2015). Les élec-teurs bien imprégnés pourtant qui ne sem-blent pas avoir retenu cet avantage n’eurentaucune difficulté à statuer, à trancher. Enoptant favorablement pour l’un (Mahrez), enreléguant injustement l’autre (Slimani) à lapeu reluisante troisième place, les électeurssemblent non seulement avoir choisi detourner le dos au joueur issu du champion-nat local mais aussi avoir choisi de l’ignorer

en le reléguant à une place peu honorable.Cette cérémonie de remise de prix organi-sée par El Haddef et Le Buteur aura unefois de plus porté le énième coup à nosorganisations sportives qui se voient ainsiréduites à jouer le rôle qu’on leur a délibé-rément désigné. Autrement dit de simplesfigurants dans l’échiquier footballistique.Une année (2015) pleine et entière ne putsuffire à un Islam Slimani en possession detous ses moyens, convaincant à plus d’untitre de venir à bout d’un électorat qui don-nait l’impression de vouloir s’accrocher àcette seule et unique idée «made in» selonlaquelle le produit local souffrirait de sonincapacité à se transcender et gagneraitbeaucoup à s’affranchir de cet ancien moded’organisation qui semble lui être défavo-rable. Ainsi Slimani qui assure des presta-tions à couper le souffle, une efficacité rare-ment enregistrée, rarement constatéedepuis l’éclosion de Madjer tant en équipenationale qu’en son équipe le Sporting deLisbonne qui eut raison de toutes lesdéfenses, finit par se trouver fort dépourvudevant cette défense, pardon, cette équiped’électeurs qui s’illustra merveilleusementen lui concédant une troisième place quibien décryptée peut prendre la forme d’unnon-dit ou s’apparenter à un bénéfice dudoute. Que de fois ne l’a-t-on vu se défon-cer pour nous sauver ! Déjà contre lesRusses en Coupe du monde qui mystifiaune solide défense en nous permettant depasser au second tour ensuite contre cesvirevoltants Tanzaniens qui faillirent nousréapprendre à contenir nos débordementsinjustifiés du reste quand il s’agit de lesmanifester contre des équipes de moindrecalibre. Ses performances procurent de lajoie. Nous y avons tous goûté, à tel point

pourtant que nous nous en rassasions plei-nement. Une année pleine et entière doncqui lui aura servi à s’octroyer une modestetroisième place dans un calcul où l’on a pro-bablement fait abstraction de certains para-mètres qui consistent normalement à éva-luer le parcours de toute une annéesportive avec tout ce qu’elle implique. Or ilse trouve que les élogieuses performancesde Mahrez ne purent se manifester qu’àpartir du 4e trimestre de l’année 2015contrairement à Slimani dont les perfor-mances s’étalèrent sur toute l’année 2015ce qui rend la tendance à laquelle on s’yattache ,arbitrairement, moins productivepour l’image que nous voulons donner denous-mêmes. Cependant nous demeuronsréceptifs pour l’ensemble de nos joueursqui, nous n’en doutons point, ne ménage-ront aucun effort pour nous offrir d’autresjoies mais pour cela tous ceux qui présidentà la destinée de cette institution du footballdevraient toujours garder en eux cettevolonté d’opérer avec la plus grande rigueurla plus grande fermeté —le dopage s’enressent et c’est tant mieux— à même d’as-surer aux structures de cette institution unfonctionnement qui ne souffrirait d’aucunecontestation. Le dopage, voilà un sujet quine laisse pas indifférent tant il constitue undanger réel pour notre football. Belaïli avecd’autres joueurs (RC Arbaâ-JSM Skikda),leurs dossiers à peine classés, voilà qu’unautre en l’occurrence Merzougui du MCAlger décide de faire «l’école buissonnière»en quittant les sentiers battus. D’emblée onpeut établir que tous les joueurs sont théori-quement aptes à en consommer. Pourquoi ?Tout simplement cela leur permet (leurcroyance oblige) de rester le plus long-temps possible performant (souvent au

détriment de leur santé). Car être perfor-mant permet de susciter de la convoitise,en d’autres termes cela génère des contratsjuteux. En consommer ça vaut le coup si onne se fait pas attraper. Assurément, cen’est pas en agissant de la sorte (suspen-sion) qu’on va éradiquer ce phénomène quigagne de plus en plus nos jeunes joueursqui parfois éprouvent des difficultés à seconfier aux autres quand bien même ilssouhaiteraient le faire. L’important étant queles moyens que se donne la fédération dufootball soient adaptés pour le bien de cesjoueurs qui doivent être conseillés, orientésvoire surveillés par leur employeur respec-tif. Leur réapprendre à se comporter digne-ment, à mériter le rang qu’ils occupent etsurtout à se dépenser sans tricher. Toutdoit s’accomplir selon des normes baséessur le credo, le principe du méritant. Lasupériorité du sportif doit résider dans sonrejet des extrêmes qui peuvent prendre desformes dont on ne peut imaginer les effetsdévastateurs sur sa carrière sportive. Belailiun joueur aux multiples talents (footballis-tiques s’entend) exclu à juste titre de l’arènesportive. Dans la catégorie, meneurs dejeu, il allait surclasser tous ses pairs aupoint de nous rappeler H’cen Lalmas.Merzougui une autre flamme qui s’éteint ensuccombant à la tentation. Promu à un belavenir, en phase avec son temps, il y mitétourdiment fin en provoquant la ruptureavec son environnement. Quel dommage !Quel gâchis allais-je dire ! Que nous reste-t-il à faire pour nous mettre d’accord sur unestratégie qui éviterait d’autres tragédies ?Facile à dire qu’à faire, me diriez-vous ?

A. Z.

Par Abderrahmane Zerouati

EN U20

Mekhazni a vu «unmeilleur visage»

L'entraîneur de la sélection algé-rienne des moins de 20 ans (U20),Mohamed Mekhazni, a estimé que sonéquipe a présenté un visage relative-ment meilleur face à l'Egypte (1-1), lorsdu deuxième match amical entre lesdeux équipes en l'espace de quatrejours vendredi au stade communal deBaraki (Alger). «J'estime que cette fois on a été

relativement meilleurs, par rapport aupremier match (défaite 3-2, ndlr). Sur leplan défensif en particulier, mesjoueurs se sont mieux comportés», adéclaré Mekhazni à la presse à l'issuede la partie. «On a joué également unbon match sur le plan tactique, en cesens que mes joueurs étaient mieux enplace. Ça motive pour redoubler lesefforts, sachant qu'on aura à priori àjouer prochainement deux autresmatchs amicaux contre la Mauritanieavant d'entrer dans le vif du sujet», a-t-il ajouté. Le sélectionneur nationals'était plaint notamment des carencesdéfensives de son équipe lors de lapremière rencontre face aux Egyptiens,qualifiant de «maillon faible» de l'équi-pe son arrière-garde. Les deux sortiesmi-figue, mi-raisin des protégés deMekhazni interviennent avant un peuplus d'un mois du début des élimina-toires de la Coupe d'Afrique desnations de la catégorie en 2017, dontle tirage au sort aura lieu le 5 févrierprochain à Kigali (Rwanda).

FAF

L’AGO le 15 février au CTN de Sidi MoussaLa Fédération algérienne de

football (FAF) t iendra sonassemblée générale ordinaire(AGO) lundi 15 février prochainau Centre technique national(CTN) de la FAF de SidiMoussa. «Conformément auxdispositions statutaires régis-sant la Fédération algérienne

de football, les membres del’Assemblée générale de la FAFsont conviés à prendre part auxtravaux de l’assemblée généra-le ordinaire qui se tiendra lundi15 février à 10h», a indiqué laFAF. Au cours de cette AGO,les membres de l’assembléegénérale procéderont à l’exa-

men des bilans moral et finan-cier de l’exercice 2015 en plusde plusieurs autres points àexaminer selon l’ordre du jour.Le président de la FAF préside-ra par ailleurs la cérémonie deremise des médailles de l’ordredu mérite de la FAF.

Ah. A.

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TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : [email protected] 31 janvier 2016 - Page 16

Sirop à l’orange et au mielCette recette est très pratique et idéale pour les jours de

rhume ou de grippe. Pour cela, vous aurez besoin d’un potde miel mais pas complètement rempli.

Ingrédients :• 1 orange• Un pot partiellement rempli de mielPréparation :• Tout d’abord, lavez bien l’orange. Ensuite, coupez-la en

deux puis, à l’aide d’un couteau très affilé, coupez des por-tions très fines (avec la peau).• Une fois qu’elles sont prêtes, mettez-les dans le pot de

miel.L’idée est que ces portions d’orange macèrent avec le

miel, pour devenir un remède médicinal délicieux. • Vous pouvez étaler ce mélange sur une tartine de pain

de seigle.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Remède au miel et aux noixpour la réguler

Produit nettoyant à base d’orangeVoici une recette toute

simple qui vous permettra depréparer votre propre produitnettoyant :

Amassez suffisammentd’écorces d’oranges pour rem-plir un bocal d’un litre. Versez500 ml de vinaigre blanc.Fermez le bocal et laissez repo-ser pendant deux semaines.Ensuite, enlevez les écorces etajoutez de l’eau. Il ne vous resteplus qu’à commencer le grandnettoyage !

Comment blanchir vos coudes ?

C’est très simple. Pour blan-chir vos coudes assombris,vous aurez besoin de couper endeux un citron. Une fois quevous avez réalisé cette opéra-tion, ajoutez 1 cuillerée de bicar-bonate de soude (10 g) directe-ment sur le fruit. Ensuite frottezdirectement vos coudes avec lapulpe du citron. Il est possibleque les résultats ne soient pasimmédiats, mais au bout de 5ou 6 jours, vous devriez com-mencer à remarquer que votrepeau prend une teinte plus clai-re.

Prévenir et traiter l’im-puissance chez les

hommesLe fenugrec (halba) est

aussi bon pour les hommes quepour les femmes. En effet, il estefficace pour prévenir l’impuis-sance sexuelle chez leshommes, grâce à sa forteteneur en diosgénine. Celle-cistimule la libido chez leshommes et combat les pro-blèmes d’infertilité.

Une infusion naturellepour mieux digérerUtilisé en infusion, le poivre

peut soigner les troubles diges-tifs et notamment une digestionlente. Faire infuser 3 g de grainsde poivre dans 15 cl d’eaubouillante pendant 5 à 10minutes. Vous pouvez aromati-ser l’infusion avec de la menthe.Filtrer. Boire l’infusion 2 à 3 foispar jour.

La betterave pour aider notre foieEn plus de la haute valeur

nutritive, c’est surtout l’effethépatoprotecteur, dû au pig-ment nommé bétaïne, qui rendla betterave si intéressante.

La bétaïne protège le foie etaide la vésicule biliaire à excré-ter la bile contenant les sub-stances toxiques métaboliséespar le foie.

Remède maison contrel’acide urique

Hachez deux gousses d’ail etmélangez-les avec une cuilleréede son et une cuillerée devinaigre de pomme. Faites uncataplasme avec cette pâte etdisposez-le sur la zone touchée.

Prédisposition au bonheur

La patate douce (batatah’loua) est une bonne source devitamine B6, qui, de concert avecle tryptophane, favorise la sécré-tion de sérotonine. La consom-mation de ce tubercule pourraitdonc réguler non seulement l'hu-meur, mais aussi le sommeil etl'appétit.

L'avocat lutte contre les états dépressifsL'avocat est une bonne sour-

ce de vitamines B5 et B6, quifavorisent la transformation dutryptophane en sérotonine. Cettesynergie entre les vitamines etl'acide aminé permettrait de sta-biliser l'humeur et pourrait ainsilutter contre les états dépressifs.

Les figues, un traitementnaturel pour l’asthmeLes propriétés nutritionnelles

des figures favorisent la santérespiratoire et aident à drainer leflegme et soulager les difficultésrespiratoires. Lavez trois figuessèches et faites les tremper dansune tasse d’eau pendant unenuit. Dans la matinée, mangezles figues trempées et boire l’eaudes figues sur un estomac vide.Continuez ce traitement à domi-cile pendant deux mois. Cetteméthode aide les nutriments àpénétrer rapidement dans votre

circulation sanguine et apportentun soulagement des symptômesde l’asthme.

Lotion pour calmer les douleurs sciatiquesFaites chauffer au bain-marie

pendant 2 heures, 50 g defeuilles de camomille (baboundj)dans 50 cl d’huile d’olive vierge.Mettez dans une bouteille enverre et fermez hermétiquementavant d’étiqueter. Exposez labouteille au soleil pendant 2jours, en la secouant de tempsen temps. Filtrez. Conservez aufrais et à l’abri de la lumière.

La tomate pour avoirun beau teint

Le lycopène (qui confère sabelle couleur rouge à la tomate)augmente de façon importante latolérance de notre peau au soleil.Étonnamment, le taux de lycopè-ne est plus élevé dans lestomates cuites que dans lestomates fraîches. Et il est mieuxabsorbé par l’organisme lorsqu’ilest combiné à un corps gras,comme l’huile d’olive...

L’avoine contre les cloquesaux pieds

Faites cette petite prépara-tion réparatrice : laissez macérer150 g d’avoine (khortal) dans 3litres d’eau froide pendant 1heure. Faites bouillir, puis versezcette décoction dans une bassi-ne. Lorsqu’elle aura tiédi, faitesun bain de pied durant 15minutes environ. Cette prépara-tion apaise la douleur liée auxampoules et accélère la cicatrisa-tion de la peau. Elle sera aussiefficace pour soulager lesdurillons, les cors et même lesongles incarnés !

Les maladies liées à la glandethyroïde affectent une bonne par-tie de la population. Ce sont desaffections qui touchent davantageles femmes, à cause des change-ments hormonaux qu’elles subis-sent fréquemment.

L’une des principales fonc-tions de la thyroïde est la sécré-tion d’hormones : la thyroxine(T4) et la triiodothyronine.

Un bon équilibre entre ceshormones se reflète sur notremétabolisme, évitant ainsi l’accé-lération ou la décélération de cedernier. Chaque altération de laglande thyroïde va déterminer sil’on souffre d’hyperthyroïdie oud’hypothyroïdie, deux maladiesqui demandent un traitement par-ticulier et un changement dansnos habitudes de vie. Aujourd’hui,dans cet article, nous allons parta-ger avec vous un remède naturelet simple, qui vous permettra deréguler votre glande thyroïde.

Les noix pour réguler la glande thyroïdeLes noix sont des ressources

naturelles pleines de bienfaits,que nous devrions inclure dansnotre régime alimentaire.

Il est fréquent d’en consom-mer pour réguler les niveaux decholestérol, mais beaucoup degens ignorent que les noix sontégalement un excellent moyen deréguler la thyroïde.

• Les noix sont riches en sélé-nium, un oligoélément essentielqui aide à équilibrer la thyroïde etsa métabolisation d’hormonesdans notre organisme.

• Si nos niveaux de séléniumsont très bas, cela provoqueimmédiatement une déficience eniode, ce qui génère de l’hypothy-roïdie.

• D’autre part, si vous souffrezd’une inflammation au niveau dela glande thyroïde, il est conseilléde consommer entre 15 et 30grammes de noix par jour.

• Les noix les plus vertes sontles plus conseillées pour régulerla fonction de la thyroïde et équili-brer le niveau de sélénium dansnotre organisme.

Les bienfaits du miel pour la glande thyroïdeLe miel naturel est un trésor

riche en bienfaits pour notre orga-nisme. On sait, par exemple, quela consommation régulière de mielapporte de l’énergie à notre cer-veau et l’aide à bien fonctionner. Ilest également excellent pour opti-miser les fonctions hépatiques.

• Avec un cerveau qui ne res-sent pas de baisses d’énergie etun foie qui mène à bien ses fonc-tions de métabolisation, nousrégulons notre glande thyroïde.

• Nous devons égalementsavoir que la glande thyroïde esttrès exposée à l’environnement,et qu’il existe des toxines dansl’air et dans les aliments que nousconsommons, qui peuvent altérerson fonctionnement.

• Le miel purifie notre organis-me, assainit les tissus et nousapporte de multiples nutriments100% naturels et biologiques.

• Il stimule également la pro-duction d’acides gras oméga-6,qui régulent les processus hormo-naux dans notre corps.

Il est fabuleux pour le quoti-dien et idéal en tant que rempla-çant du sucre.

Remède pour régulerle fonctionnement

de la glande thyroïdeIngrédients :• 40 noix vertes• 1 kg de miel biologique• Un grand pot en verre avec

une fermeture hermétiquePréparation :Tout d’abord, sachez qu’il est

idéal de vous procurer des noixles plus vertes possibles.

En effet, c’est à ce moment-làqu’elles contiennent le plus desélénium, et moins elles sontmûres, plus elles ont des bienfaitspour notre glande thyroïde.

Cependant, si vous n’arrivezpas à trouver des noix vertes, pre-nez des noix normales. Elles sontégalement très bonnes pour notrethyroïde.

• La première chose à faire sivous trouvez des noix vertes estde les couper en deux et de leshacher un peu à l’aide d’un cou-teau ou d’une fourchette, en gar-dant les coques.

• Si vous choisissez des noixnormales, enlevez les coques etcoupez-les en petits morceaux.

• Mettez-les dans un récipienten verre et remplissez-le avec dumiel. ll est important que le mielsoit biologique et qu’il ne contien-ne pas de sucre.

• Laissez le mélange macérerpendant une semaine. Une fois letemps écoulé, vous pourrez leconsommer.

L’idéal est de prendre deuxcuillerées le matin (15 grammesde miel avec 3 noix entières).

• Le soir, vous pouvez tartinerdu miel sur une tranche de painde seigle et ajouter quelques noixen morceaux par-dessus.

Grâce à ce remède, vousserez en meilleure santé et votresommeil sera bien plus tranquille.

Sachez que...En 1932, un chercheurhongrois est parvenu à

extraire de la vitamine C dupoivron et à l'isoler sousforme de poudre blanche.C'est de là que serait venul'autre nom de la vitamine C :acide ascorbique (capable de

prévenir le scorbut).

Le jus d’oignon rouge efficacecontre les cheveux blancs

Il s’agit d’un remède naturel très efficace pour com-battre les cheveux gris et même accélérer la croissancedes cheveux. En effet, le jus d’oignon contient une enzymeappelée la catalase, c’est la raison pour laquelle les spécia-listes recommandent depuis toujours ce traitement auxpersonnes qui veulent éliminer ce signe de vieillissement,bien avant l’apparition des premières colorations chi-miques.

D’après une étude menée par des scientifiques anglais(Université de Bradford), il a été démontré que la forteconcentration de peroxyde d’hydrogène dans les folliculespileux et le cuir chevelu était à l’origine de l’affinement ducheveu. Autre fait démontré : la catalase neutralise le per-oxyde d’hydrogène et ralentit le vieillissement du cheveu.

Pelez et coupez des oignons. Mixez-les et récupérer lejus. Massez doucement votre cuir chevelu ou imprégnezles zones dégarnies avec ce jus.

Laissez agir pendant au moins 20 minutes (voire plus sivous pouvez tolérer l’odeur). Ensuite, lavez vos cheveuxavec un shampoing doux.

Le saviez-vous...?Ce fruit sec était un excellentantidépresseur naturel ? Deuxpoignées de noix de cajou

contiennent entre 1000 et 2000mg de tryptophane, soitl’équivalent d’une dosed’antidépresseur sur

ordonnance… Cet acide aminéfavorise la croissance desenfants, régule l’humeur,équilibre le comportement,améliore le sommeil, réduit le

stress, l’anxiété et ladépression.

Ménopause : une nouvelle astucenaturelle pour en finir

avec les bouffées de chaleurIl a beau faire 10°C dehors vous avez toujours l'impression

d'avoir des sueurs ? La bonne nouvelle c'est que les chercheursaméricains de la North American Society ont peut-être trouvéune solution, la mauvaise c'est qu'il va falloir mettre vos baskets.Selon leur étude, faire au moins 30 minutes de marche, de jog-ging par semaine pourrait réduire les bouffées de chaleur et lesdouleurs articulaires liées à la ménopause.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudiéles cas de plus de 2000 femmes âgées de plus de 60 ans.Résultat ? Ils ont remarqué que les femmes plus actives souf-fraient moins de bouffées de chaleur que les femmes trop séden-taires. Pour les scientifiques l'exercice aide à compléter lemanque de contrôle de température induit par la ménopause.

Autre bonne nouvelle, il ne serait pas la peine de faire de grosefforts, juste de rester active. Une bonne séance de jardinage oude natation suffirait également.

Les graines de lin pour traiter la ménopause

Les graines de lin (zeriâte el kettane) sont une alternativenaturelle excellente pour lutter contre les carences générées parla ménopause. Elles contiennent des lignanes, des phytoestro-gènes et de multiples vitamines qui nous apportent de l’énergieau quotidien.

N’hésitez pas à prendre une cuillerée de graines de linchaque jour au petit-déjeuner.

Des chercheurs japonais viennent de révé-ler un lien entre troubles de l'endormissementet une maladie oculaire bien connue.Si vous souffrez d'insomnies persistantes il

serait peut-être bon de prendre rendez-vouschez un ophtalmologue. Une étude menée par la

Nara Medical University(Japon) révèle que lespersonnes qui se fontopérer de la catarac-te ne rapportent passeulement avoir unemeil leure visionmais aussi unmeilleur sommeil. Cette maladie provo-

quant un voile sur le cris-tallin entraîne des troubles de

la vue, mais pas seulement. L'opacité progres-sive qui s'installe sur l'œil empêcherait lalumière bleue du jour de passer à travers, orcette dernière permet à notre corps de savoirquand il fait jour pour rester éveillé et quand

il fait nuit pour libérer les hor-mones qui nous endormentprogressivement. Aprèsavoir étudié les cas de400 patients opérésde la cataracteayant délacré destroubles de l’endor-missement, leschercheurs rappor-tent une amélioration

du sommeil de 28%après l ' intervention et

15% après neuf mois.

GLANDE THYROÏDE

VOUS ÊTES INSOMNIAQUE ? VOICI PEUT-ÊTRE LA MALADIEQUI SE CACHE DERRIÈRE

Dans la mesure du possible, vous devez utiliserdu miel biologique et qui ne contient pas desucre. Si vous ne trouvez pas de noix vertes, vouspouvez utiliser les noix normales.

CONSEIL UTILECONSEIL UTILEConsommer des aliments croquants comme des pommesou du céleri crus pourraient aider à atténuer les nausées

et les vomissements durant la grossesse.

Des scientifiques de Taïwan ont mené uneétude auprès de femmes dont le sommeil était

perturbé. Celles qui ont consommé deux kiwis, uneheure avant d'aller se coucher, sont tombéesendormies 45 minutes plus tôt et ont joui d'un

sommeil plus long et de meilleure qualité que cellesqui n'en avaient pas mangé. Une explication possible : le kiwi contient de la sérotonine,

un composé qui régule le cycle desommeil.

Ce fruit aide à dormir

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 31 janvier 2016 - PAGE 17

[email protected]

1/ Le cheveu pousse d'un centimètre par mois.Bonne réponse

Les cheveux poussent d'un centimètre parmois, sur la majorité des têtes. D'un individu àl'autre cependant, les écarts peuvent êtreimportants : 0, 70 cm pour certains, jusqu'à 2cm et plus, pour d'autres !

2/ La chevelure la plus longue du monde atteint3, 55 m.Mauvaise réponse

La chevelure la plus longue du mondemesure 5, 15 m. Elle a été répertoriée sur unthaïlandais de 86 ans, qui n'avait pas coupéses cheveux depuis l'âge de 18 ans(Guiness Records 1997).

3/ La durée de vie d'un cheveu sain est pluslongue chez la femme que chez l'homme.Bonne réponse

Un cheveu féminin vit plus longtempsqu'un cheveu masculin. Suivant lesindividus, la durée de vie moyenne d'uncheveu se situe entre 2 et 4 ans, pourl'homme, entre 4 et 7 ans, pour la femme.

4/ Les follicules pileux correspondent à la partieblanche qui entoure la racine d'un cheveutombé.Mauvaise réponse

Situés dans le derme du cuir chevelu, lesfollicules pileux sont de petites cavités, où sedéveloppe chaque racine. C'est là que sefabrique le cheveu, c'est par le folliculepileux que le sang arrive jusqu'à la racine,c'est lui qui rattache le cheveu au reste ducorps. La partie blanche, à l'extrémité d'uncheveux tombé, correspond à la racinemorte de ce cheveu.

5/ Un cheveu qui tombe avec sa racine nerepousse pas.Bonne réponse

Les cheveux d'une chevelure saine serenouvellent sans cesse. Lorsqu'un cheveuarrive en fin de cycle de vie, il est remplacépar un autre et la racine du nouveau venupousse la précédente dehors : il est doncnormal qu'un cheveu tombe avec sa racine.

6/ Une chevelure normale compte environ 100000 cheveux.

Bonne réponseLe nombre de cheveux varie, selon

l'hérédité, entre 70 000 et 150 000 unités, lamoyenne se situant autour de 100 000.

Ce chiffre est déterminé dès le cinquièmemois de la vie embryonnaire, par laformation des follicules pileux dans le cuirchevelu. La tête du futur bébé n'est alors pasplus grosse qu'une mandarine, mais pourses cheveux, les jeux sont déjà faits : il n'enaura jamais plus que de follicules pileux.

7/ Tant qu'ils ne sont pas tombés, tous lescheveux que nous avons sur la tête continuentde pousser.Bonne réponse

10% à 15 % des cheveux que nousavons sur la tête ne poussent plus : ce sontdes cheveux morts, arrivés en fin de cycle(phase télogène). Ils attendent pour tomberque le cheveu qui leur succède, soitsuffisamment fort pour les déloger de leurfollicule pileux. Cela prend en moyenne 3mois.

Baba auxamandes

1 mesure d'amandes moulues, 1 mesure depetits-beurres à la farine complète moulus,

1 paquet de levure chimique tamisé, 1sachet de sucre vanillé, 1/2 mesure de sucre

en poudre, 1 mesure de beurre fondu, 1mesure d'œufs (4 dans ce cas), 12 amandes

pour la décoration Pour le sirop : 300 g de sucre en poudre, 1/2litre d'eau, 2 c. à s. d'eau de fleurs d'oranger

Préchauffer le four à 200°C. Beurrer le moule.Dans un saladier, mélanger les ingrédientssecs puis mouiller le tout avec le beurre fonduet les œufs. Bien mélanger le tout puis verserla préparation obtenue dans le moule beurré.Enfourner pendant environ 15 minutes tout ensurveillant car le gâteau cuit très très vite.Pendant ce temps, préparer le sirop en portantà ébulition le sucre et l'eau. Poursuivrel'ébulition environ 5/7 minutes, on doit obtenirun sirop léger. Ajouter l'eau de fleurs d'orangeret réserver. Arroser le gâteau de sirop dès lasortie du four et le laisser absorber. Découperle baba en carrés ou losanges et piquer uneamande au centre de chaque part. Servir avecun bon thé à la menthe.

Roulés de pomme de terre800 g de pommes deterre, 1 œuf + 1 jaune

d’œuf, 4 c. à s. de farine,50 g de beurre, 5 cld'huile, 2 pincées denoix de muscade, sel,

poivre. Pour la farce : 500 g de

viande hachée, 1oignon, 1 gousse d'ail, 6brins de persil, 1 clou de

girofle, 1 feuille delaurier, 1 pincée dethym, poivre, sel

Lavez les pommes deterre et faites-les cuireavec leur peau dans del'eau bouillante salée. Mettez dans une sauteuse la viande,l'oignon, l'ail haché, les brins de persil noués, la feuille delaurier, le clou de girofle et le thym. Salez et poivrez. Couvrezd'eau et laissez cuire sur feu doux jusqu'à évaporation duliquide. Pelez les pommes de terre, écrasez-les à l’aide d’unefourchette et ajoutez-y le beurre, 2 c. à s. de farine, l’œufentier et le jaune, salez, poivrez et ajoutez une pincée de noixde muscade. Mélangez le tout à l’aide d’une fourchette,jusqu’à obtention d’une pâte homogène que vous étendrezsur de la farine à l'aide d’un rouleau à pâtisserie jusqu'à cequ’elle ait une épaisseur de 1 cm. Mettez la farce sur cettepâte après avoir retiré les brins de persil, le laurier et le cloude girofle. Roulez la pâte sur elle-même, de façon à obtenirune forme cylindrique que vous découperez en tranches de 2cm d'épaisseur. Passez-les dans la farine. Mettez l’huile dansune poêle. Une fois l’huile bien chaude, disposez les tranchesque vous laisserez dorer sur les deux faces. Egouttez.Remarque : servez chaud, accompagné d'une salade.

QUIZÊTES-VOUS INCOLLABLESUR LES CHEVEUX ?

On peut devenir allergiqueà n'importe quel âge

Si 90% desallergies sedéclarent aucours del'enfance, deplus en plusd'autres sedéclenchentsur le tard,passé 40-50ans, et même

chez les seniors ! Et comme cespersonnes n'ont jamais souffertd'autres avant de, soudainement, endéclencher une, elles tardent souvent àconsulter. Autre évolution, l'apparitionde nouvelles «allergies croisées», c'est-à-dire causées par des allergènes destructure voisine.

BON À SAVOIR Chiens et chatsprotègent nos enfantsdes allergies !

A l'encontre des idées reçues, une étudedémontre que les enfants élevés durantleurs premières années au contact d'uncompagnon à quatre pattes (chien, chat...)présentent un risque moindre de développerpar la suite des allergies.Depuis toujours, on déconseille aux famillesd'avoir un animal dans la maison, car il peutaugmenter le risque de devenir allergiqueplus tard. Aujourd'hui, les résultats d'uneétude américaine réalisée à partir de 474bébés suivis depuis la naissance jusqu'àl'âge de 7 ans nous affirmentrigoureusement le contraire. Ceschercheurs ont tout simplement comparé ungroupe de 184 bébés ayant vécu encompagnie d'au moins deux chiens ouchats à un groupe de 220 bébés sanscontact étroit avec les animaux. Surprise, àl'âge de 7 ans, les enfants vivant avec nosamis les bêtes ont deux fois moins derisque de devenir allergiques selon les testscutanés classiques permettant de détectercette affection. Ces résultats concordentavec la théorie hygiéniste selon laquelle lenombre d'enfants asthmatiques s'accroît carnotre mode de vie devient de plus en plusaseptisé. Ainsi, lorsque les enfants jouentavec des animaux domestiques, cesderniers les lèchent et transmettent ainsinombre de bactéries qui contribuent àmodifier la façon dont notre systèmeimmunitaire répond aux substancespotentiellement allergènes.

Se coucher avec son maquillageLa plupart d’entre nous ont déjà succombé à la

tentation de se coucher directement . Pourtant,laisser son maquillage toute la nuit n’est pas unebonne idée. Outre le fait que votre visage soitdéjà saturé par les saletés et le sébum qui sesont naturellement accumulés sur votre peautout au long de la journée, le maquillage vaobstruer encore davantage les pores de cettedernière. Résultat, votre peau est congestionnéeet les imperfections ne tardent pas à apparaître.Dormir avec son mascara peut aussi provoquer uneirritation aux yeux, ou même des infections.

Comment éviter detransmettre son proprestress à son enfant

Quand on est très stressé (e),par exemple par une journéede travail, on a tendance às'énerver. Cela peut stresserles enfants qui deviennent àleur tour stressants, c'est uncercle vicieux. Respirer ungrand coup, avant de céder àl'énervement, enréfléchissant à ce qu'on va

dire et comment on va le dire est un bon truc pour arrêter lemécanisme. Si on parvient à parler calmement, on baisse le degréde stress possible chez l'enfant, et chez soi aussi.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de quatorze handballeurs retenus pour la CAN 2016.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Club de la banlieue d’Alger»

1- BERKOUS2- BENMENNI3- CHAHBOUR4- SAKER5- DAOUD

6- MOKRANI7- RAHIM8- BOULTIF9- ZAMOUM

10- BOUDJENAH11- BERRIAH12- ABDI13- HAMOUD14- GHEDBANE

MOT RESTANT = CRBB

M O K R A N I R A H I MD E N A B D E H G D U BU C U O B H A H C I O OO R R N M UA B S N A LD B A E H TR E K M I IB E R K O U S B E N D FA H B E R R I A H A B ZN E J D U O B M U O M A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

I N D E M N E S - C O N T O N UN U E E - A R D E U R - A N O NT E S - L - R - U L - M C S - IE S - D E B O U T - M A - E N SR - A R - I N A - R E N D R A SM I R O I R S - M E - T E A - II N - I E R - L E V I E R - B ON U I T S - H I T E L S - S O NA - L E - T A - A N E - M A I SB A S - B O - D U T - T A C T -L U - M I T E U X - M A L - E PE - R E P E R E - G A R - A R AS U P R E M E - F R U I T S - I- R A I D S - F I E R E S - E XC A - T E - M A L L E S - C U -O N C E - P O S E E S - M O - RN U S - T O R S E S - B A L L ED S - F I - D E S - R E R - I P

I - C A R T E S - B A R R E A UT R A C A I S - D A L L E S - LI - V I - R - R E - L I S - A SO S I E R - R E C O I N - P L IN E T S - D E N O U A - V E T O- T E - R E P O R T - J E T O NO S - B - T O U S - G E L E - SN - S A P E R A - T E T U - C -C A S S A N T - A I N E - T A SE N T E N D E N T - S E P A R E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- A D J A L - K A R A T E D O -A I R E - A V I S E - R U - T HB R U - C B - T E - R A T - E UD S - T I G E S - D O P E E - IE - A I D A S - C O U P S - P TL O G E R A - - - - L E - P R IK U R D E - - - - - A - P A I EA - E E - N - - - - - H A R E M

D U E - B O U T S - P U I T - EE N - M O I N E - H U E R - M DR - T O U R S - G A I S - M U A- C R - L E - S O N S - T I E NO R A L E - P E U T - S E N T -K U M I T E - S T A B I L I S A

LETTRES DELETTRES DEPORT SAÏDPORT SAÏD

- - - E G Y P T E - - - - -- - - - - P O R T - - - - -- G O U V E R N O R A T - -- - M E D I T E R R A N E E- - - - - - S U E Z - - - -- - M E N Z A L E H - - - -- - - - - - I S R A E L - -- - F O U A D - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 31 janvier 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Savocation

Préfixe----------------

CacherGénial

----------------Huiler

Y est né

Groggy----------------Ouverte----------------Consumé

Praséodyme----------------Palper----------------Voyelledouble

Drame----------------Harnais----------------DémonstratifEnlevé----------------Dans la dot----------------Contourna

Oiseau----------------Baryum----------------Germanium

Erbium----------------Fin de soirée----------------Polonium

Roue àgorge----------------Endroit----------------DépôtSilencieux

----------------Bâti

Concept----------------

Inscrite

Chanson----------------Dans lahousse----------------AperçoitTellure----------------Panorama----------------Inutile

Substance----------------

VainTerre

----------------Planter

Rêvée----------------Apercevoir

Avant----------------Lamentable

CrèmePoisson

----------------Part

Conspua----------------

ChatonJeune

----------------Attacher

A point----------------

Jailli

Aluminium----------------

Dirigea

Singer----------------Attache----------------Dévêtues

Possessif----------------

Restrictif

Gaves----------------

Divinité

Iridium----------------Rejeter----------------Exprime

Apprit----------------

Détresse

Célébrer----------------Produit brut

Possessif----------------Combat----------------Francium

Foncer----------------Robe----------------CériumPays

----------------Orgueilleux

Espace----------------

PaysY a fait ses

classes----------------Sa passion

1- SITE

2- PAYS

3- MONTAGNE

4- PYRAMIDE

5- PAYS

6- PLATEAU

7- PAYS

8- PHARAON

PYRAMIDE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Pyramides

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 31 janvier 2016 - PAGE 19

Salle despectacles

à ParisVieux----------------Sensible----------------Clôturas

Wilaya----------------

ContreArsenic----------------Fleuve----------------Duos

Note (inv)----------------Chapeau----------------Passereaux

Durée----------------Parti----------------PériodePareil----------------Groggy----------------Arbres

Sudiste----------------Dans lapeine----------------Démonstratif

Cœur tendre----------------Meranglaise----------------Joints

Ex-ENTV----------------Conjonction

Commission----------------Plaisanteries

Théâtre----------------Rassemblera----------------BriséeInscrits

----------------Auteurfrançais

Encercler----------------

PeupleDistraite----------------Enlèveras----------------Primates

Titre----------------Cartouches----------------ConditionDécores----------------Doubles----------------Mornes

Dents----------------Ville antique

Réfutes----------------Files----------------Tendres

Viesanimales----------------Métal----------------Cocktail

Près deRelizane

SG del’ONU

----------------Préposition

Epaisses----------------

GeléeAchevés

----------------Caresses

Précieux----------------Rasade----------------Américium

Chrome----------------Feuilletons

Mépris----------------Thé anglais----------------Mi-glossineAnneau

----------------Posés sur

la lune

Bondissent----------------Retournée

Rondeurs----------------Mollusques----------------Moisit

Révise----------------

Cloîtrai

Epaulé (ph)----------------

Champ

Démonstratif----------------Réalité----------------Coupe

Osée----------------Monsieur----------------Pars (inv)Doses

----------------Jeu

Peina----------------Désamorce

Visée----------------

BarragesLot

----------------Monnaie

Un àLondres

----------------Fragment

Idéales----------------

RinçaiEurope

----------------Média

tunisien

Panorama----------------

CombatUltime

----------------Coiffures

Génisse----------------

Bijoux

Idéale----------------

Parti

Sélénium----------------

Dans larose

Erreur----------------

CalmeMonnaie

Cerne----------------Clémence

Aride----------------Parti----------------Pronom

Fatigue----------------

MesuresPossessif----------------Eculé----------------Cuivre

Arme (ph)----------------Dinar (inv)

Près deSouk Ahras----------------

Inanimé

Privatif----------------

Fin desoirée

Jeûne----------------Deviendront

Compagnie----------------

Cochon

Concept----------------

LaveurSérénité

----------------Vente

Rejette----------------

SevraIle

----------------Exprimes

Massacré----------------Bloquai----------------BandeLiaison

----------------Subtil (inv)

Voleur----------------

ReptileTriste

----------------Attacha

Insinuation----------------

Indéfini

Présidentangolais

----------------Note

Douche----------------

ChloreSommets

----------------Article

Peaux----------------

FigureBaguette

----------------Corde

Gamineries----------------

Arsenic

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––––––––––––––––––––Loue F3, meublé, Zéralda. - 0555 24 28 06

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DÉCÈS––––––––––––––––––––Les familles Ramdani et Babaci, parents

et alliés, de Tizi-Ouzou et d’Alger, ont ladouleur de faire part du décès de

Ramdani Salem dit Da Salem(Pâtissier El-Kahina à Tizi-Ouzou)

survenu hier samedi 30 janvier, à l’âge de90 ans. L’enterrement aura lieu aujourd’huidimanche 31 janvier à Aït-Ahcène(Hasnaoua, Tizi-Ouzou). GR/B13

––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––Triste et douloureux fut

et restera à jamais le 31 jan-vier 2005 où nous a quittésnotre cher père

Koumad MohammedOu Chabane

nous laissant un grand videque nul ne peut combler.En cette douloureuse circonstance, tes

filles : Djouher, Linda et Salima demandentà tous ceux qui t’ont connu et aimé d’avoirune pieuse pensée à ta mémoire.Tu vivras toujours présent dans nos

cœurs.Nous prions Dieu de t’accorder Sa Sainte

Miséricorde et de t’accueillir en Son VasteParadis.A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.Repose en paix, très cher papa. F127430/B15

––––––––––––––––––––Triste et douloureux fut et restera à

jamais le 31 janvier 2011 où nous a quittésmon papa adoré

Lagha Md-Seghirun homme droit, honnête et très généreux.En cette douloureuse circonstance, je

demande à tous ceux qui l’ont connu et aiméd’avoir une pieuse pensée à sa mémoire.«Quand on a la mémoire, on ne meurt

pas.»Tu resteras toujours vivant dans mon

cœur, à côté de maman. Repose en paix, trèscher papa, jusqu’à ce que je vous rejoigne.

Me Bachatène-Lagha Samia.F10667/B13

––––––––––––––––––––Le 25 décembre 2015,

nous quittait à jamais notretrès cher

Idris Mustaphadit Baïleche

Les familles Idris,Bouberraga, Merbah, Kara,Baïleche, Zeghdoud etMekacher remercient tous ceux qui ont com-pati à leur douleur lors de cette pénibleépreuve et leur demandent de les accompa-gner dans leurs prières afin que le Tout-Puissant accorde au défunt Sa SainteMiséricorde.A Dieu nous appartenons, à Lui nous

retournons.Repose en paix. F10675/B13

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Que le tempss’égrène vite !Ce dimanche31 janvier2016, uneannée se seradéjà écouléedepuis quenotre bout dechouELENA ALIAest venue donner un autre cours à notre vie.Sa maman Nadia et son papa Khider, auxquelsles grands-parents et les tontons et tatas Alia etBouhalallene s’associent pour souhaiter unjoyeux anniversaire à leur petite puce.

Joyeux anniversaire et beaucoup de belleschoses, Elena !

AAnnnniivveerrssaaiirree

R10674/B13

Page 20: PAGE 3 Les clarifications d’Ouyahia · 2016. 1. 30. · centaines de Toyota dans des zones découvertes, ils l'auraient fait il y a longtemps. ... Anep n° 403 493 - Le Soir d’Algérie

Peut-on parler de l'étrangersans que cela ne renvoie fata-lement à Albert Camus et à

son sombre Meursault ? Peut-ontracer ces lettres en conférant aumot suffisamment d'autonomiepour le découpler de la chanson deLéonard Cohen ?

L'étranger. Ça veut dire quoi,l'étranger ? J'ai presque envie decommencer par en rire en songeantau mot de l'humoriste RaymondDevos qui ironisait sur l'impenséauquel s'adosse le rejet naturel decelui qui vient d'ailleurs : «Mon voi-sin déteste à tel point les étrangersque lorsqu'il va dans leur pays, ilne peut pas se supporter».

Mais revenons à plus sérieux,cette définition de base, c'est-à-direjuridique, qui tient pour étrangertoute personne qui ne possède pasla nationalité du pays où elle setrouve au moment concerné.

Du coup, le mot étrangerrecouvre un large spectre de signi-fications allant du migrant au réfu-gié, en passant par l'expatrié, ledemandeur d'asile, le clandestin,etc.

Dans les moments de crise danspresque tous les Etats, et dans lestemps électoraux en ce qui concer-ne les grands pays démocratiques,l'étranger devient le catalyseurinvolontaire de toutes les tensions,le bouc émissaire idéal.

Il y a des moments, les plus cru-ciaux, qui sont justement ceux del'étranger. Sans qu'il le veuille. Et jecrois que nous sommes en pleindans l'un de ces moments.

Ce sont des étrangers qui lestentde leur fuite désespérée des embar-cations de fortune et qui, au périlde leur vie, cinglent vers l'Europe,pays de cocagne.

Mais ce sont aussi des étrangersqui ont commis ces abominablesexactions contre des femmes enAllemagne, le soir du réveillon du31 décembre. Ça ne les excuse pas,bien au contraire. Ils éclaboussentpar des actes répréhensibles despopulations entières. Ils renforcentles préjugés.

Les étrangers ont aussi cetteautre fonction, c'est bien connu, etdepuis très longtemps, d’être lefauteur du chômage, de l'insécurité,de la baisse du niveau des écoliers,etc.

La Suisse, le Danemark et cer-tains landers allemands ont trouvéle moyen de faire casquer ces para-sites d'étrangers que sont lesdemandeurs d'asile. On leurconfisque leurs maigres biens -argent, bijoux, valeurs, etc. - à hau-teur de quelques centaines d'euros,ce qui est souvent considérablepour eux, pour ne pas dire vital. Etattention à quiconque oseraits'aventurer dans une comparaisonsacrilège avec les extorsions prati-quées par les régimes totalitaires !

On veut nous convaincre quec'est là une mesure destinée à dis-suader les réfugiés. On sait pour-tant que ce ne sont pas quelquescentaines d'euros extorqués à desréfugiés qui régleront le problèmede l'exode massif provoqué parl'agression criminelle et dévastatri-ce contre l'Irak, la Libye, la Syrie...Et à qui le tour?

Un type interrogé dans la rue àGenève disait : «C'est normal, cen'est pas avec nos impôts qu'on vales faire vivre, tous ces étrangers.»

Avant de se plaindre de l'étran-ger, celui qui mange le pain desautochtones, il faudrait d'abord queles citoyens des pays qui élisentleurs élites politiques demandentdes comptes à ces dernières.Pourquoi s’en vont-elles guerroyerloin des yeux et pousser à ce chaos

dont les réfugiés sont le moindresymptôme ?

Il faut rendre justice à ce clownpathétique de Donald Trump pourl'absence totale chez lui de ce sur-moi qui l'aurait empêché de diren'importe quoi. Ainsi, au moins, leschoses sont claires. Concernant lesétrangers, il a une doctrine qui pro-cède de la pathologie. Quand on ditétrangers aux USA, on vise généra-lement les Mexicains. Le 16 juin2015, le tonitruant et désinhibé can-didat républicain à la MaisonBlanche déclarait: «Quand leMexique nous envoie des gens, ilsn'envoient pas les meilleurs. Ilsamènent des drogués, des crimi-nels, des violeurs.» Concernant lesmusulmans, qui deviennent danssa terminologie des étrangers, quiformeraient donc une nationalité, ilpréconise à leur encontre rienmoins que « la fermeture totale desEtats-Unis».

Certains de ces propos ne rap-pellent-ils pas, quelque part, l'eu-phémisme de l'émigration choisied'un certain Nicolas Sarkozy enFrance qui ne cachait pas l'impu-deur de vouloir la crème des paysémergents mais pas le tout-venant.

D'ailleurs, le mot étranger nes'applique pas dans sa dimensionpéjorative et sa connotation xéno-phobe à des gens fortunés. On nevoit pas du même œil le riche prin-ce saoudien qui sème ses pétrodol-lars au Ritz et le sans-papierssomalien qui ramasse les fruitspourris de fin de marché populairede la banlieue parisienne.

C'est aussi une question autourde l'étranger qui a fait queChristiane Taubira, ministre de laJustice, a quitté avec juste ce qu'ilfaut de fracas le gouvernementfrançais.

Cette fixation obsessionnelled'un gouvernement se disant degauche, qui avait promis le vote

des étrangers et qui finit par serésoudre à la déchéance de natio-nalité, n'a pas manqué de troublerdavantage les termes d'un débatdéjà passablement brouillé. Unequestion incidente découle de cetteobsession, à savoir si les binatio-naux sont d'heureux détenteurs dedeux nationalités ou, au contraire,des étrangers dans deux pays.

C’est aussi à ce casse-tête… chi-nois que se sont attaqués nosvaillants rédacteurs de Constitutionqui visiblement deviennent desmaîtres dans l’art de n’amenderque pour cliver davantage. Ainsi, ilsveulent enlever à nos binationauxla possibilité d’endosser des res-ponsabilités.

Si on a par exemple un Einsteinbinational, on lui préférera quandmême un Saâdani national. Je suisd’accord. A condition de commen-cer par appliquer ça aux footbal-leurs.

A. M.

L'étranger

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim LaâlamPOUSSE AVEC EUX !

Sellal à partir de Laghouat : «En 2016, il faudra faireexploser l’économie nationale.» Je ne sais pas…

… ce qu’il a pris, mais j’veux la même chose !

Je prends ma tension. Ou plutôt je la reprendsmaintenant que la nouvelle est tombée : 12/7. Ah !Mon Dieu que je suis rassuré. Un temps emballée,partie en java, ma tension est revenue à la normale.Il faut dire que la nouvelle qui vient de tomber y estpour beaucoup. Y est même pour tout. Le cœur estun organe fragile. Et trop de suspense, trop de…tension tue le cœur. Heureusement, je n’en suispas arrivé jusqu’à un point critique. La bonne nou-velle est arrivée à temps pour me permettre enfinde souffler un bon coup, d’allonger les jambessous la table et de me dire «c’est fini ! Noussommes passés à deux doigts de la cata, maismaintenant, c’est fini !» Si tu prenais un café avantque la nouvelle ne tombe, une fois celle-ci tombéeet le suspense levé, tu t’en resserts un deuxième,de café, mais celui-là tu le savoure, tu prends letemps d’en apprécier tous les arômes délicieuse-ment caramélisés, tu en goûtes chaque gorgéecomme un nectar divin, tu fermes les yeux et tuapprécies le fait que l’horizon soit enfin dégagé,

sans nuages, sans menace de chamboulements etde cataclysmes. Lorsque la nouvelle est tombée,j’ai réellement pris la mesure, compris le sensô combien profond de l’expression «une enclumequ’on vous enlève de la poitrine». C’est lourd uneenclume. C’est opprimant. C’est immobilisant. Vousne respirez plus normalement, Vous êtes même surle point de ne plus respirer du tout. Et puis, hop !D’un coup, une nouvelle arrive, et l’enclume estenlevée, disparue. Vous avalez des goulées d’air.Vous vous enivrez d’oxygène à pleins poumons.Vous revivez. Et vous vous dites au fond de vousque la vie vaut malgré tout d’être vécue. Que seraitnotre parcours, notre cheminement sur terre sansces moments d’incertitude ? Un bien triste intermè-de avant la mort. Mais là, avec le suspense intolé-rable d’un Conseil constitutionnel dont on ne savaitpas jusqu’à l’ultime minute du verdict final s’il allaitvalider ou pas la nouvelle Constitution de Abdekka,qui, finalement la valide, c’est toute votre vie quiprend une nouvelle dimension, se révèle palpitante,bourrée de surprises et tellement, tellement, telle-ment… tellement que j’en sors épuisé d’émerveille-ment béat et que j’en fume du thé pour resteréveillé à ce cauchemar qui continue.

H. L.

Merci pour ces moments !

Par Arezki [email protected]