p.7 la formation par l’alternance - cci aisne · chambersign, autorité de certification...

ON EN PARLE

Les services en ligne de la

CCI de l’Aisne p.4

SUCCESSSTORIES

Ces axonais qui éclairent le Musée

du Louvrep.12

À LA UNE P.7

LA FORMATIONPAR L’ALTERNANCE

Quentin Van Mello apprend le métier de la relation commerciale en alternant périodes de cours et activité professionnelle chez Citroën à Chambry.

NUMÉRO 33 | DÉCEMBRE 2014

www.aisne.cci.fr

Faire avancer toutes les envies d’entreprendre

Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aisne83 boulevard Jean Bouin - BP 630 - 02322 Saint-Quentin CedexT. 03 23 06 02 02 - F. 03 23 06 02 06 - [email protected] - www.aisne.cci.fr

Directeur de la publication : Charles Ribe - Directeur de la rédaction : Sylvie HenrionOnt participé à la rédaction : l’ensemble des collaborateurs - Graziella Basile, journaliste

Crédits photos et images : © Benjamin Teissedre / Com des images (couverture et dossier)© CCI de l’Aisne - © Center Parcs - © Cuir Auto Shop - © Fotolia / A. Raths, C. Delbert, Contrastwerkstatt, J. Lee, Jr. Casas, Hansenn, Showcase - © Musée du Louvre / Batitech

ISSN : 2276-4364 - Tirage : 15 000 exemplairesImpression : Groupe Morault - 03 44 30 51 00 (labellisé Imprim’Vert)Routage : BRC (Brochage Routage de Champagne) - 03 26 85 70 25

Conception graphique et mise en page : www.grandnord.fr

Nous avons décidé de consacrer le dossier central de cette édition à la formation

par l’alternance. Associant à la fois une formation pratique en entreprise et théorique en centre de formation, elle répond à la demande d’un large public de jeunes et d’adultes et débouche sur un diplôme ou une qualifi-cation professionnelle. Grâce au contrat d’appren-tissage ou au contrat de profes-sionnalisation, les entreprises participent à la formation de leurs futurs salariés, leur apprennent un métier et les intègrent à la vie de l’éta-blissement. La formation en alternance, c’est aussi la sécurité de recruter une personne adaptée à son activité et à la culture de son entreprise.Consciente que les entreprises locales ont besoin de salariés bien formés, la CCI de l’Aisne s’engage à vos côtés pour développer l’offre de formation en alternance sur le territoire.

Charles RIBEPrésident de la CCI de l’Aisne

La formation en alternance est un des leviers d’accès les plus efficaces pour intégrer le monde professionnel.

sommaire

7 LA FORMATIONPAR L’ALTERNANCE

À LA UNE

FABLAB DE SOISSONS :DONNEZ VIE À VOS IDÉES

Le « Challenge Soissonnais, partagez vos inventions » se déroulera du 8 décembre 2014 au 25 janvier 2015.

Les élèves du BTS « Design industriel » du Lycée St Vincent de Paul ont eu à cœur de proposer un challenge grand public des projets innovants dans le Soissonnais. Ils sont à l’initiative de la conception des affiches et flyers.

Un bel exemple de partenariat professionnels/jeunes.

édito

Vous souhaitez développer l’image de votre entreprise dans l’Aisne ?

Dès le prochain n° d’ , communiquez sur votre marque, vos produits ou services.

Contactez-nous dès aujourd’hui pour définir au mieux vos besoins et votre plan de parution :

[email protected] - 03 22 80 50 20

NOUVEAU ! DEVENEZ ANNONCEUR !

2 | | le magazine de la CCI de l’Aisne | DÉCEMBRE 2014

en ouverture

6 13 15

LE PARCOURS RÉUSSITE POUR ENTREPRENDRE1. Entretien découverte 2. Atelier « Êtes-vous prêt à vous lancer ? »3. Entretien individuel de positionnement4. Atelier et entretien business model5. Entretien plan d’affaires6. Entretien juridique, social, fiscal et administratif7. Constitution de votre dossier projet d’entreprise

La création ou reprise d’entreprise avec la CCI de l’Aisne, c’est :• Un service d’accompagnement à la carte • Un conseiller référant

tout au long de votre parcours• Des entretiens individuels

pour l’étude approfondie de votre projet• Des ateliers thématiques

en fonction de vos besoins• Une assistance dans les formalités d’entreprise

ACCOMPAGNEMENT

ON EN PARLE SUCCESS STORIES LES EXPERTS

Négoventis forme les attachés commerciaux de demain

L’ARTisanes, le goût de l’authentique

L’audit énergétique, un atout pour votre entreprise

En bref

Le centre-ville de Saint-Quentin s’équipe en fibre optiqueUne grande partie du centre-ville et de la cité des aviateurs de Saint-Quentin accède désormais à un débit jusqu’à trente fois supérieur à l’ADSL. D’autres quartiers seront équipés par Orange à partir de fin 2014. La fibre ouvre la voie à de nouveaux usages professionnels.

En savoir + www.aisne-numerique.fr

SIRHA 2015 : déplacement picard sur le salonPrès d’une vingtaine d’entreprises exposeront, à Lyon, sur le Salon International de la Restauration, de l’Hôtellerie et de l’Alimentation du 24 au 28 janvier 2015, sur un pavillon géré par la CCI Picardie, en partenariat avec Agrosphères. Pour permettre à d’autres entreprises de se rendre sur ce salon, la CCI Picardie propose également un déplacement aller-retour en collectif le 26 janvier 2015, au départ de la gare TGV Haute-Picardie.

Infos et inscriptions Camille Pigny [email protected] - 03 22 82 80 95

ContactSébastien Pluche

03 23 06 01 [email protected]

| le magazine de la CCI de l’Aisne | DÉCEMBRE 2014 | 3

en ouverture

NUMÉRIQUE E-CCI AISNE, À VOTRE SERVICE ... EN QUELQUES CLICS !

Smartphones, tablettes, ordinateurs portables, tous les moyens sont bons pour accéder rapidement à l’information, la partager et

échanger. Que le professionnel soit au bureau, en déplacement ou à la maison, il souhaite accéder aux services en ligne à tout moment. « Le réseau des CCI a développé divers outils numériques pour faciliter le quotidien de l’entrepreneur », explique Charles Ribe, Président de la CCI de l’Aisne. « Simple, rapide, conviviaux et sûrs, nos services web permettent aux professionnels de dématérialiser leurs démarches et de gagner du temps ».Formalités, fichier d’entreprises, catalogue de formations, publications, entreprises à reprendre… sont désormais accessibles en quelques clics. « Nos conseillers sont bien

sûr toujours disponibles pour accompagner les entrepreneurs dans leurs démarches », souligne le Président. La CCI de l’Aisne vient de lancer son système de paiement en ligne. D’autres services verront le jour en 2015. L’objectif : aider l’entrepreneur axonais à gagner en temps pour être encore plus compétitif.

En savoir +www.aisne.cci.fr

Conscient des enjeux du numérique dans le secteur économique, la CCI de l’Aisne multiplie le nombre d’outils en ligne mis à disposition des entreprises du territoire.

Les e-services mis en place permettent aux professionnels de

gagner du temps.

FICHIER DES ENTREPRISESservices.aisne.cci.fr

Consultation, analyse, téléchargement d’une extraction du fichier des entreprises


FORMALITÉS DES ENTREPRISESwww.cfenet.cci.fr

Service formalités d’entreprise en ligne du réseau des CCI en lien direct avec le CFE local

Pack « CFE Service Plus » : accompagnement aux formalités obligatoires par la CCI de l’Aisne


CRÉATION ET REPRISE D’ENTREPRISESwww.transmission.picardie.net

Consultation ou dépôt des offres de transmission ou de reprise d’entreprise


www.lautoentrepreneur.frFormalités, déclarations et paiements des

cotisations en ligne pour auto-entrepreneursPack « auto-entrepreneur » CCI Aisne :

réunion d’information + entretien individualisé + accompagnement aux formalités

[email protected] - 03 23 04 39 [email protected] - 03 23 27 00 24


FORMALITÉS INTERNATIONALESwww.formalites-export.com

Gestion électronique des formalités internationales (GEFI )


CERTIFICATION ÉLECTRONIQUEwww.chambersign.fr

ChamberSign, autorité de certification électronique des CCI

Sécurisation des téléprocédures et dématérialisation des démarches


TAXE D’APPRENTISSAGEwww.intertaxe.org

Déclaration et versement de la taxe d’apprentissage en ligne


Les sites pratiques


on en parle

ÉVÉNEMENT Assises du développement économique, de la formation et de l’emploi du Soissonnais :

la CCI de l’Aisne se mobilise

INNOVATION LES AGROCOMPOSITES, DES MATÉRIAUX ALTERNATIFS

Les matériaux bio-sourcés (plastiques, composites, isolants…) sont des matériaux utilisant de la biomasse comme les fibres végétales issues du lin ou du miscanthus, la laine de mouton, l’amidon… Ce sont de sérieux concurrents aux matériaux d’origine fossile, avec des performances équivalentes voire supérieures.

Aéronautique, automobile, bâti-ment, énergies renouvelables, sports, nautisme sont autant de secteurs d’activités dans

lesquels le monde industriel et le monde de la recherche proposent des solutions innovantes. C’est pour cela que la CCI et les 3 pôles de compétitivité de Picardie (IAR, i-Trans et UP-Tex) ont organisé à Saint-Quentin la 6e édition d’Agrocompo-sites Europe. Le thème en 2014 était les « matériaux bio-sourcés et innovants »,

avec présentation de produits, de procédés et de savoir-faire. La journée s’est articulée autour de 3 axes : regards d’experts, présentation de 12 projets innovants et des rendez-vous d’affaires. Des partenaires picards (CRITT Polymères, CODEM, le Relais avec son chantier dans l’Aisne) tout comme des partenaires d’autres régions sont venus parler de leurs innovations.

En savoir + www.agrocomposites-europe.com

Lancées à Soissons le 2 octobre dernier devant 300 personnes, les Assises du développement économique, de la formation et de l’emploi visent à définir un plan d’actions opérationnel impliquant tous

les acteurs locaux afin de répondre efficacement aux problématiques spécifiques du bassin soissonnais.

UNE PRIORITÉ ABSOLUE : LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, LES ENTREPRISES ET L’EMPLOI !Dans la continuité du plan d’accompagnement des mutations économiques du Soissonnais mis en place par l’État, ces Assises, initiées par la ville de Soissons, la communauté d’agglomération du Soissonnais et l’État se dérouleront sous forme de 10 ateliers thématiques dont la synthèse est attendue pour février 2015.

Convaincue de l’intérêt et de la force d’une telle démarche collec-tive, la CCI de l’Aisne apportera bien évidemment sa contribution en participant aux groupes de travail qui concernent le dévelop-pement de l’économie locale à travers toutes les activités indus-trielles, commerciales et de services qu’elle représente.

À lire

Notes de conjonctureLa CCI de l’Aisne publie chaque semestre 2 notes de conjoncture, l’une consacrée au commerce et aux services aux particuliers et l’autre à l’industrie et aux services aux entreprises, après enquête auprès d’un échantillon représentatif des entreprises du département. Ces baromètres économiques suivent la situation et les perspectives à court terme de l’économie axonaise. Chaque note comprend une vue d’ensemble à travers des indicateurs tels que le chiffre d’affaires, le niveau de trésorerie, l’investissement, l’emploi et des résumés par secteur d’activité.

Bienvenue dans le Sud de l’Aisne // Guide d’accueil du nouvel arrivant 2014L’accueil de nouveaux collaborateurs est une étape importante pour les entreprises et il est essentiel que ces nouveaux arrivants aient non seulement une bonne image de l’entreprise qu’ils intègrent mais également du territoire qu’ils viennent habiter. Afin de faciliter cette approche territoriale et permettre une meilleure installation des salariés, la CCI de l’Aisne a décidé d’éditer des livrets d’accueil qui sauront faire découvrir toutes les potentialités que les territoires axonais offrent au niveau économique, social, culturel et touristique. Après la parution des guides sur le Saint-Quentinois, le Soissonnais et le Laonnois, retrouvez toutes les informations utiles sur le Sud de l’Aisne.

Contact Carole Delcourt - 03 23 06 02 14 - [email protected] Retrouvez toutes les publications de la CCI de l’Aisne sur www.aisne.cci.fr – rubrique « informations économiques »

L’utilisation des agro-composites a contribué à un gain de poids de 25%

du tableau de bord de la Peugeot 308 produit

par Faurecia en Picardie et présenté au salon de

l'automobile 2014.

on en parle

Vers une meilleure gestion de l’eau en entrepriseLimiter les consommations, réduire les charges polluantes… sont autant de sujets d’actualité pour les entreprises ! Afin d’optimiser la gestion de l’eau et des déchets dangereux en entreprise, la CCI de l’Aisne a mis en place « la mission eau » pour conseiller sur les différents axes d’amélioration, informer sur le programme d’aides financières de l’Agence de l’Eau Seine Normandie et accompagner les entreprises dans la réalisation du dossier de demande de financement de projets.

« Les enjeux autour de la gestion de l’eau en entreprise ont favorisé la mise en place de mesures de surveillance et de maîtrise des consommations couramment appelées “bonnes pratiques” et de technologies propres (réduction à la source de la charge polluante) », indique Mathieu Berlancourt, chargé de mission eau à la CCI de l’Aisne. « Des “Rendez-vous Eau” sont programmés dans les mois à venir. Le premier a d’ailleurs été organisé très récemment, au sein de l’entreprise West Pharmaceutical Services au Nouvion-en-Thiérache. Il s’agit d’une entreprise engagée depuis plusieurs années dans l’optimisation de sa consommation en eau, et qui constitue un bel exemple. Cela a permis aux participants d’échanger sur ces thématiques, de visiter leurs installations et aussi de rencontrer le bureau d’étude Novallia qui intervenait pour présenter ses retours d’expériences sur les bonnes pratiques et les technologies propres ».

Encouragée par l’intérêt des participants, la CCI de l’Aisne organise son prochain « Rendez-vous Eau » en février 2015.

Contact Mathieu Berlancourt - 03 23 27 18 69 [email protected]

FORMATION Négoventis forme les attachés commerciaux de demain

Depuis la rentrée 2014, douze jeunes axonais suivent la nouvelle formation d’attaché commercial Négoventis à CCI Aisne Formation à Laon. Chacun est actuellement en contrat de professionnalisation dans des entreprises du département qui voulaient recruter un futur commercial pour développer leur activité.

Qu’elles soient du secteur commerce, bâtiment ou services, les entreprises ont souvent des difficultés à

recruter. Face à ce constat, CCI Aisne Formation propose un accompagnement au pré-recrutement. Une fois la fiche de poste établie, CCI Aisne Formation se charge de recevoir des candidats potentiels avec au minimum le bac plus une année de formation supplémentaire. « C’est beaucoup de temps à passer pour trouver le bon profil », explique Céline Bianchini de la société Automatiquement Vôtre à Essômes-sur-Marne.

« Nous avons pu faire notre choix parmi les trois candidats sélectionnés par CCI Aisne Formation ».

« JE NE POUVAIS RÊVER MIEUX »Ce que recherchent les jeunes aujourd’hui ce sont des formations diplômantes, mais aussi de terrain. « Je ne pouvais rêver mieux ! », s’exclame Coralie Gouge, qui a souhaité complété son BTS Assurance avec une formation plus généraliste dans la vente. « C’est une formation qui se déroule en alternance en un an, contre deux pour un BTS. C’est pertinent et efficace ».Le diplôme d’attaché commercial Négoventis est composé de quatre blocs de compétences avec prise en compte des pratiques professionnelles : conception d’un plan d’action, prospection, négociation, suivie des ventes et gestion du portefeuille clients.

Contact Lucie Richard 03 23 27 00 10 - [email protected]

Négoventis en bref

L’objectif Les formations Négoventis ont pour objectif de répondre au plus près aux besoins des entreprises, en favorisant l’insertion professionnelle et en proposant des formations qualifiantes.

Le réseau Négoventis est le fruit d’un rapprochement de deux réseaux existants : les Instituts des Forces de Vente (IFV) et les Instituts de Promotion Commerciale - Écoles du Commerce et de la Distribution (IPC-ECD). Ce réseau est à présent animé par CCI France.

À qui s’adressent les formations ?Les formations Négoventis s’adressent aux demandeurs d’emploi, aux étudiants, aux apprentis ainsi qu’aux salariés, quel que soit l’âge et le niveau initial.


on en parle

NOS ENTREPRISES ONT BESOIN DE

JEUNES BIEN FORMÉS.La formation par l’alternance est une voie d’excellence.

Dans l’Aisne, les alternants ont accès à de nombreux métiers avec des diplômes de niveau CAP à Bac + 5.


à la une

FORMATION PAR L’ALTERNANCE

UNE VOIE D’EXCELLENCE

Le contrat d’apprentissage relève de la formation initiale. Durant son temps d’appren-tissage, l’apprenti alterne

formation théorique en centre de formation et mise en pratique en entreprise en vue de préparer un diplôme. Les cursus allant du CAP au post-bac permettent d’augmenter le niveau de qualifi-cation des apprentis et facilitent leur insertion profession-nelle. Cette montée en compétences et la création de nouveaux diplômes répondent aux besoins des entre-prises qui exigent des niveaux de plus en plus élevés.

Loin des clichés, Andy Marolle témoigne que la voie de l’appren-tissage a été son choix : « Je savais ce que je voulais faire, travailler dans la chaudronnerie en passant par l’appren-tissage ». Ce jeune axonais a décroché l’an dernier une brillante deuxième place au classement des meilleurs apprentis de France. Son bac pro en poche, il prépare un BTS Conception réalisation en chaudronnerie indus-trielle (CRCI) au Technicentre SNCF à Tergnier. Pour lui, l’apprentissage permet de « découvrir le monde du travail, sortir des cours pour voir autre chose ».

Le contrat d’apprentissage s’adresse prioritairement aux jeunes âgés de 16 à 25 ans avec des déroga-tions possibles notamment pour

les personnes reconnues travailleur handicapé. C’est le cas d’Émilie Merville, qui prépare un BTS Assistante de gestion en alternance au sein d’ADHAP Services (Aide à Domicile Hygiène et Assistance aux Personnes). Émilie Merville met elle aussi l’accent sur le « plus » de l’alter-nance. « Je sais qu’à l’obtention d’un

diplôme par la voie de la formation initiale, l’employeur pointe du doigt le manque de pratique. L’alternance permet aussi de se rendre compte de ce qu’est le terrain ». Avant d’être intégrée comme alternante, cette jeune fille a bénéficié d’une prépa-ration à l’alternance dans le cadre d’un dispositif de découverte des métiers adaptés à son handicap. Un tremplin dont elle a pleinement profité pour faire ses preuves et prouver sa motivation.

Le contrat de professionnalisation s’inscrit dans le cadre de la formation continue. Ce dispositif vise l’insertion ou un retour à l’emploi d’un jeune ou d’un adulte par le biais d’une qualification

La formation par l’alternance mixe périodes d’acquisition de savoir-faire en entreprise et périodes de formation théorique. L’alternance peut prendre deux formes :

l’apprentissage et la professionnalisation. Chaque dispositif a son public et ses objectifs avec pour point commun, un contrat signé entre l’alternant et l’employeur.

professionnelle (diplôme, certificat de qualification) reconnue dans le secteur d’activité.

À 20 ans, Loïc Helary prépare un BTS Attaché commercial sous contrat de professionnalisation dans l’entreprise des Sablières Desmarets à Ressons-le-Long,

après avoir obtenu un bac pro par le biais de l’AFPA. Formation initiale, alter-nance, Loïc Helary a testé plusieurs filières avant de trouver sa voie. Le jeune homme a besoin de pratiquer son métier sur le terrain pour apprendre. « De la théorie », dit-il, « il en faut, mais un peu. L’avantage c’est que nous sommes formés par des personnes qui nous font partager leur expérience, d’anciens vendeurs ou respon-sables RH ». Il ajoute « les employeurs aujourd’hui ont tendance à recruter des jeunes formés en alternance. Je suis doublement motivé parce que le BTS se prépare sur

une année. Plus vite formé, plus vite apte à commencer dans la vie professionnelle. Mais je n’exclus pas la possibilité de poursuivre en licence si l’opportunité se présente ».

UNE EMBAUCHE À LA CLÉ

Autre avantage de la formation en alter-nance, la rémunération : de 25 % à 78 % du SMIC en apprentissage et de 55 % à 80 % du SMIC pour les contrats de profes-sionnalisation. « Cela fait la différence » affirme Frédéric Leprêtre, directeur de la formation au Conseil régional de Picardie

Loïc Hélary se forme au métier d’attaché commercial au sein de

l’entreprise des Sablières Desmarets


à la une

« en apprentissage, à l’issue d’un bac pro, par exemple, sur un parcours BTS ou ingénieur, ils cotisent et créditent leur compte personnalisé de formation. Les ingénieurs diplômés en agroali-mentaire par la voie de l’apprentissage en témoignent, ils n’auraient pas eu ce cursus s’ils n’avaient pas choisi cette voie ». Et d’enchaîner sur un autre aspect positif de la formation en alternance « les résultats aux examens, sont supérieurs à ceux de la formation sous statut général : plus de 81 % en 2013, un pourcentage encore en progression cette année. Six mois après leur sortie, les chiffres montrent que 72,5 % sont salariés en CDD de plus de 6 mois ou en CDI ».

C’est l’objectif recherché par Émilie Merville et la responsable d’ADHAP Services, Béatrice Stourbe, qui chacune de leur côté mettent « toute l’énergie et tout l’investissement nécessaire » pour qu’à terme la jeune fille soit embauchée en CDI.

Frédéric Herpsont, en charge des ressources humaines au sein de l’entre-prise Dow à Chauny, qui accueille actuellement six jeunes en contrat d’apprentissage et un en contrat de professionnalisation, approuve : « Le constat est pour moi satisfaisant car nous avons parfois les opportunités de transformer des contrats en alternance en embauche et pour ceux qui n’ont pas eu cette chance d’intégrer l’entreprise, ils ont trouvé un emploi dans les mois qui ont suivi ».

L’alternance constitue, selon Frédéric Herpsont, une possibilité pour les étudiants « d’acquérir de l’expérience », et pour l’entreprise « une façon de pouvoir identifier de futurs collabora-teurs ». Attaché au lien entre le monde de l’entreprise et les écoles, ce DRH inter-vient au sein de l’Université de Picardie Jules-Verne. « Ce que je leur apporte, c’est un retour d’expérience, un regard plus précis sur le monde de l’entre-prise. Une première expérience peut permettre parfois de faire la différence lors d’un entretien d’embauche. À côté de la compétence, nous regardons aussi le savoir-être. Nous faisons en sorte que le jeune se sente bien et se développe au niveau de sa carrière professionnelle. Je tire un coup de chapeau aux tuteurs qui encadrent ces jeunes en alternance ».

Maître d’apprentissage ou tuteur, durant leur temps de présence en entreprise, les alternants sont accompagnés par un salarié formé à cette mission. Ils profitent de leur expérience et de leur savoir-faire. Bertrand Desmarets, employeur de Loïc Helary, met en avant l’avantage que représente pour l’entreprise « la connais-sance des outils modernes que les jeunes doivent apporter ».

Intégrer de jeunes diplômés dans l’entre-prise fait entrer un vent de créativité et d’innovation.

Réforme de la Taxe apprentissage 2015

Le produit de la taxe d’apprentissage est désormais réparti en trois parts, à savoir :

• une fraction régionale égale à 51 % pour l’apprentissage,

• une fraction appelée « quota » égale à 26 % pour les centres de formation d’apprentis (CFA) et les sections d’apprentissage,

• une fraction égale à 23 % dite « hors quota et hors fraction régionale », principalement pour les formations dispensées en dehors du cadre de l’apprentissage.

Par ailleurs, le bonus, versé par l’État aux entreprises de 250 salariés et plus qui dépassent un seuil de 4 % de salariés en alternance (contrat de professionnalisation ou d’apprentissage, jeunes accomplissant un VIE -Volontariat International en Entreprise- ou bénéficiant d’une convention industrielle de formation par la recherche), est remplacé par une réduction d’impôt qui viendra en déduction de la fraction « hors quota et hors fraction régionale » de la taxe d’apprentissage.

Ces dispositions s’appliquent à compter de la taxe d’apprentissage due en 2015 au titre des rémunérations versées en 2014.

Le service apprentissage de la CCI de l’Aisne vous accompagne pour le versement de votre taxe apprentissage.

ContactMartine Jaffré


51%

26%

23%

fraction régionale

quota

hors quotahors fraction régionale

Clément Rouet fait partie des 6 apprentis accueillis chez

DOW-Rohm and Haas à Chauny


à la une

Au sein du groupe Nestlé, l’initiative « Nestlé needs youth » prévoit le recrutement de 20 000 jeunes en Europe dont la moitié sous forme de stages en alternance, avec 3 000 jeunes en France dont 1 800 en alternance ou stage.

«Aujourd’hui nous ne pourrions plus fonctionner sans alternant », avoue

Gaëtan Sion, directeur du site, tant ces jeunes diplômés post-bac (du BTS au Master 2) font souffler un vent de fraîcheur et de créativité dans l’entreprise. « L’alternance est un levier pour le jeune et pour l’entreprise », justifie la DRH, Ghislaine Khalifa. « Nous essayons de construire des parcours qui varient de un à trois ans pour qu’ils se développent, qu’ils grandissent ». « C’est un vrai job que nous leur proposons », précise le directeur. « Nous leur confions une mission intéressante, quelque chose à créer ou à améliorer et en parallèle au quotidien ils se voient confier des missions propres au métier ».

Aujourd’hui 17 jeunes sont accueillis sur le site. « Avec le développement de l’alternance, nous souhaitons attirer un maximum de jeunes pour qu’ils comprennent l’entreprise et découvrent l’intégralité des métiers. Ils donnent une autre

image de l’entreprise à l’extérieur », détaille Gaëtan Sion.

Accompagner ces jeunes dans leur parcours est une satisfaction pour les anciens qui transmettent leur expérience et leur savoir. « Nous pouvons les aider à comprendre leur rôle et faire en sorte qu’ils réussissent à le mettre en œuvre au mieux », ajoute la DRH. Un véritable challenge au quotidien que jeunes et anciens relèvent ensemble.

Gaëtan Sion et Ghislaine Khalifa valorisent l’alternance bien ancrée

dans la culture d’entreprise. La fonction RH est investie en continu sur l’année. « Nous avons appris à recruter les alternants, à les intégrer et à les employer de la meilleure façon possible, pour eux comme pour l’entreprise. C’est une démarche qui se met en place progressivement ».

En savoir+ www.nestle.fr

STRATÉGIE L’ALTERNANCE FAIT SON ENTRÉE AU CENTER PARCS DE L’AISNEDans un secteur lié à une saisonnalité de l’activité, la flexibilité offerte par l’alternance est un réel atout. Center Parcs l’a bien compris et s’engage aujourd’hui sur la voie de l’alternance.

Center Parcs n’est entré dans la voie de la formation par alternance que très récemment, en 2013. Liliette Devillers, manager RH du Center Parcs de l’Aisne, s’en explique : « Le client a aujourd’hui un comportement

qui évolue et le service qui lui est offert doit en tenir compte. Les alternants, les saisonniers, les stagiaires permettent d’aider l’entreprise dans sa flexibilité. Tout le monde s’y retrouve ». Elle ajoute « Nous en sommes au stade embryonnaire. Nous devons structurer l’organigramme pour demain. Une fois les besoins

définis, il faut savoir où toucher les bons profils. L’étape suivante sera de mettre en place un maillage avec les écoles et de nous faire connaître. Ensuite, il faudra définir le plan d’embauche ».

« L’EMPLOYEUR DOIT BIEN JOUER SON RÔLE »Concernant la relation tripartite de l’alternance, Liliette Devillers développe : « Nous avons recours à l’alternance parce que nous sommes reconnus comme un secteur apprenant. L’employeur doit bien jouer son rôle. Je prépare bien mon recrutement, je désigne un bon tuteur et j’intègre l’alternant dans une équipe stable. Le centre présente l’avantage de proposer beaucoup de métiers. Les alternants apprennent mais ils peuvent profiter de tous les avantages de cette belle passerelle pour se faire embaucher à l’obtention de leur diplôme. Nous accueillons actuellement un jeune en Master au service sécurité hygiène environnement sous contrat de professionnalisation. Côté animation, les stagiaires préparent durant une année le titre d’Animateur technicien d’accueil touristique option animation inscrit au Registre national de certification professionnelle. C’est une expérience avérée qu’ils peuvent vendre. L’activité est riche, ils sont en capacité de faire plein d’autres choses ».

En savoir+ www.centerparcs.fr

RECRUTEMENT Nestlé France à Boué : des alternants devenus indispensables


à la une

LA RÉGION CROIT-ELLE EN LA VOIE DE L’APPRENTISSAGE ? FL : L’apprentissage est un vecteur de réussite éducative. La Région soutient fortement l’apprentissage pour qu’un maximum de jeunes poursuivent des études par cette voie. Il reste d’ailleurs des places dans les CFA. La Région est attentive au développement de l’apprentissage et vigilante sur les circuits économiques. La taxe n’est pas suffi-sante dans beaucoup de cas pour financer l’apprentissage et le Conseil régional contribue de manière significative au fonction-nement des CFA.Malgré la diminution du nombre des apprentis, la Région n’a jamais baissé les moyens consacrés à l’apprentissage. Nous maintenons l’outil de formation pour anticiper la reprise écono-mique. C’est une spécificité en Picardie, où la Région contribue grandement aux investissements.

QUELS SONT LES PRINCIPAUX FREINS IDENTIFIÉS AU DÉVELOPPEMENT DE L’APPRENTISSAGE EN PICARDIE ? FL : Nous sommes conscients que sans engagement des entre-prises, nous ne pourrons diminuer la baisse du nombre des apprentis. Cette dernière est en partie due au contexte écono-mique mais je pense que nous vivons une perte de confiance dans l’avenir. Prendre un apprenti pour un entrepreneur, c’est une forme d’investissement. Nous avons travaillé pour lever les freins en apportant des aides aux jeunes et aux entreprises.En matière de carte des formations, nous avons développé une approche sectorielle et territoriale. Nous essayons d’avoir à la fois l’avis des branches professionnelles et la perception des besoins du terrain.

QUELLES SONT LES AIDES APPORTÉES AUX APPRENTIS ET AUX ENTREPRISES ?FL : Pour la Région, l’apprentissage est une voie comme une autre. Nous créons les condi-tions de la réussite. Pour les apprentis, l’aide passe par l’héber-gement et le transport. Ces aides permettent d’alléger les charges des familles. Et tous les dispositifs destinés aux jeunes fréquentant les lycées de Picardie (culture, sport, aide au premier équipement...) sont ouverts aux jeunes en apprentissage.Les entreprises continuent de bénéficier de régimes complémentaires. Nous les avons maintenus, nous n’y étions pas obligés. La prime s’élève à 1 000 € pour une année, au prorata si le jeune ne va pas au bout et par exemple 1 000 € de plus si l’entreprise prend une jeune apprentie sur un métier d’homme... et réciproquement.

FRÉDÉRIC LEPRÊTRELa Région agit pour le développement de l’apprentissage au travers d’aides

individuelles aux apprentis et aux entreprises en plus du soutien aux CFA. Entretien avec Frédéric Leprêtre, directeur de la formation et de

l’apprentissage au Conseil régional de Picardie.

Pour la Région, l'apprentissage est une voie comme une autre.


un regard

AMBITION B.E. BÂTITECH, UN JEUNE BUREAU D’ÉTUDE

QUI A DU GÉNIE

«En 2008, après plusieurs années d’expérience dans l’ingénierie, nous avons décidé de créer notre

bureau d’études », indique le cogérant Rénald Ségard. « Arnaud Saluden mon associé depuis l’origine du projet, m’a rejoint en 2010. Début 2013, nous avons élargi nos compétences internes au clos-couvert », déclare Rénald Ségard. « Cette branche nous permet de traiter des sujets tels que la couverture, l’étanchéité, les menuiseries et fermetures extérieures, les revêtements muraux extérieurs, les rava-lements de façades… afin de proposer une offre complète à nos clients ».

Le chiffre d’affaires de cette jeune entre-prise n’a cessé de progresser depuis 2008. Il est passé de 111 000 € à 737 000 € en 2013 dont 80 % en marchés publics.

« Cette année, nous sécurisons 4 établis-sements pénitentiaires afin de limiter les projections extérieures. Après avoir décroché en 2010 le remplacement de l’éclairage des façades du Musée du Louvre, nous aurons la chance de pouvoir travailler avec le cabinet d’architecture Wilmotte en 2015 dans le cadre du projet de rénovation du Carrousel du Louvre. Nous rénovons également plus de 130 logements disséminés pour le compte d’Habitat Saint-Quentinois », ajoutent les cogérants. « Ces gros marchés ont nécessité d’embaucher. Nous sommes passés de 6 à 13 personnes en 4 ans ».

B.E. Bâtitech travaille actuellement sur la construction de son siège social sur le Parc des Autoroutes afin de pouvoir quitter la pépinière Cré@tis en 2015.

En savoir + www.be-batitech.fr

Implanté à Saint-Quentin, ce bureau d’études techniques est spécialisé dans les activités de génie électrique, génie climatique et clos-couvert. Il a décroché

plusieurs marchés au Musée du Louvre à Paris et pour le Ministère de la Justice.

B.E. Bâtitech est à l’origine du remplacement des éclairages des

façades du Musée du Louvre en 2010.

La timeline de B.E. Bâtitech

2008 Création du bureau d’études

2010 Obtention d’un marché avec le Musée du Louvre

2013 B.E. Bâtitech intègre une nouvelle compétence, le clos-couvert, pour une offre complète

2015 Livraison d’un nouveau siège social en cours de construction

2015 Participation au projet de rénovation du Carrousel du Louvre

St-Quentin


success stories

MADE IN AISNE Cuir Auto Shop devient Paraphe® : histoire d’une réussiteReprise il y a 10 mois et installée à Villers-Cotterêts, Cuir Auto Shop, dont l’acti-vité principale était celle de la sous-traitance automobile, est devenue l’entre-prise d’un renouveau. Aujourd’hui, son objectif vise l’excellence par le renfor-cement de son savoir-faire d’origine.

Deux enjeux majeurs sont visés par l’évolution du busi-ness modèle mis en place par la nouvelle direction. « Il

nous fallait préserver et travailler à la transmission d’un savoir-faire métier de sellerie garnissage pour éviter le risque d’une dispa-rition proche, sans relève

assurée, pour le valoriser et lui redonner ses lettres de noblesse », explique Diane Deblyck, PDG. « D’autre part, il fallait relancer et donc revitaliser une économie de marché au plan régional avec la création d’emplois par l’ouverture de

nouveaux segments de marché. Ceci était possible en visant des cibles de clientèles élargies et parfaitement identifiées en regard des nouvelles offres déployées par l’entreprise : sellerie automobiles et véhi-cules de loisir, yachting, ligne de baga-gerie, ligne d’ameublement… ».

Ainsi, le concept du sur-mesure et de la personnalisation (adapté aux trois cibles conjuguées du marché : constructeurs, concessionnaires et particuliers) apporte à l’entreprise un mix solide au plan de son assise et de son potentiel. Il offre aussi une visibilité nouvelle pour l’ancrer dans son positionnement d’entreprise référente, citoyenne et engagée avec ferveur au service d’une fabrication 100% française comme label de signature d’excellence !

Les constructions en bois se

développent…Installée en Origny-en-Thiérache,

CIBO est spécialisée dans la construction ou la rénovation de

logements individuels et collectifs. En complément de la fabrication

des charpentes industrielles, des charpentes traditionnelles,

cette entreprise familiale réalise également des maisons à ossatures

bois et de la pose de bardage.

« Forts de cette expérience, en 2008, nous avons créé un département de construction d’ossatures bois. Nous

travaillons avec différentes essences comme l’épicéa, le chêne, le pin et le

sapin », indique le gérant, Raphaël Degryse. « Notre zone de chalandise

s’étend de la Picardie à la Belgique ».

Depuis quelques temps, CIBO tente l’alliance inter-entreprises avec une

société transfrontalière belge similaire à la sienne. « L’idée est de se dire que seul dans son entreprise on ne peut rien… »,

ajoute le gérant. « Nous travaillons ensemble, nous échangeons nos idées, nos savoir-faire, les bonnes pratiques au niveau

de l’atelier et de la pose ».

L’entreprise CIBO a participé à DINAMIC, programme d’accompagnement d’une

durée de 9 mois. « Ce dispositif proposé par la CCI de l’Aisne nous a donné

l’occasion de prendre du recul sur notre stratégie. Nous avons gagné du temps et cela nous a permis de mieux poser notre

stratégie, d’aller dans la culture de la mesure et du résultat ».

Le temps gagné permet aujourd’hui à CIBO d’avancer avec des nouveaux

partenaires.En savoir + www.cibo-charpentes.fr

Tout a commencé en 2010 lorsqu’Élodie Courtin, torréfac-trice, et David Greffiel, barista*, reprennent la torréfaction de

la ville de Laon installée depuis 1984. Une année plus tard, la réussite est telle qu’ils décident de se développer et c’est en septembre 2013 qu’ils ouvrent une boutique de 120 m² à Saint-Quentin.

Élodie et David, tous les deux « fous du grain », sont toujours prêts et heureux de partager leur passion avec leurs clients. « Nos produits sont variés afin de permettre aux débutants de s’initier en toute simplicité et aux confirmés de trouver des produits d’une rareté et d’une finesse qui saura satisfaire leur palais ».

Les cafés sont torréfiés à la boutique de Saint-Quentin par Élodie, finaliste du concours des « Meilleurs Torréfacteurs de France » en 2013.

« En plus du savoir-faire que nous recon-naissent nos clients, nous sommes très attachés à la qualité de l’accueil porté à chacun d’entre eux. Nous souhaitons à chaque fois leur faire vivre une expérience unique et authentique. Nos clients nous le rendent bien en parlant très positive-ment de nous auprès de leur entourage », s’enthousiasment Élodie et David.

En savoir + www.lartisanes.fr

HAUT DE GAMME AUTHENTICI...THÉLa démarche de L’ARTisanes Thés Cafés : faire découvrir le goût authentique du café par le biais de produits issus de petites plantations et offrir des produits hauts de gammes et d’exception.

*Terme d’origine italienne qui désigne ce qu’on pourrait appeler un sommelier de café

En savoir + www.paraphe-design.com


success stories

TRANSMISSION

Comment transmettre son entreprise ?Le chef d’entreprise ne sait pas toujours comment s’y prendre pour transmettre son entreprise. Cette démarche demande du temps et de la préparation. C’est pour cela qu’être accompagné par un conseiller CCI peut permettre de partager cette étape de la vie de l’entreprise et d’être conseillé tout au long de la démarche.

Différents services vous sont proposés :

• Des conseils individuels pour vous aider à analyser votre situation et vous accompagner dans vos démarches de transmission

• La diffusion d’une annonce sur le site www.transmission.picardie.net

• Un accompagnement individuel* afin de vous guider dans la réalisation d’une fiche descriptive anonyme de votre entreprise pour permettre une présentation efficace auprès des repreneurs

• L’évaluation de votre entreprise*, où les conseillers de la CCI se chargent de déterminer une valeur à votre entreprise et en faire une analyse

• La mise en relation entre le cédant et le repreneur*

• L’accompagnement du repreneur dans le montage de son projet (financier, juridique…)

* prestations payantes

Contacts Saint-Quentin / Chauny : Sébastien Pluche [email protected] - 03 23 06 01 96Laon / Thiérache : Karine Piersiak [email protected] - 03 23 06 02 16Château-Thierry / Soissons : Imman [email protected] - 03 23 04 39 87

PATRIMOINE BÂTI

AMÉNAGER POUR DÉVELOPPER SON ACTIVITÉ

Les chefs d’entreprise se posent souvent beaucoup de questions : « Mon terrain est-il construc-tible ? Ai-je des contraintes ?

Suis-je en zone inondable ? Quelles autres règles que celles de la construction s’ap-pliquent ? Est-ce que je peux couper les arbres ? Comment reprendre un permis de construire refusé ? »« Il est indispensable d’anticiper », explique Marie-Godelène Ganivet, chargée de mission aménagement du territoire à la CCI de l’Aisne. « Il faut poser toutes les bonnes questions bien en amont pour faire aboutir le projet dans les meilleures conditions et dans les meilleurs délais. Nous accompagnons les entreprises qui en font la demande dans toutes leurs démarches. Nous les aidons à comprendre la réglementation concernant la construction, l’environ-nement, les risques naturels, ainsi que les autorisations nécessaires ».

Pour assurer la réussite du projet, la CCI de l’Aisne réalise une étude de la propriété, mène des entretiens et constitue un dossier complet, accom-pagné de conseils sur la réglementation et la mise en relation avec les bons inter-locuteurs.

Contact Marie-Godelène Ganivet 03 23 06 02 17 - [email protected]

Achat immobilier ou foncier, construction, installation ou extension, nombreuses sont les entreprises qui mènent des projets d’aménage-ment pour développer leur activité.

RÉFORME Anticiper et prévenir les difficultés d’entreprisesLa réforme des procédures collec-tives est entrée en vigueur le 1er juillet dernier, avec de nouvelles mesures pour inciter davantage les entrepreneurs à réagir avant que la situation de leur entreprise ne soit définitivement compromise.

1. Le pouvoir d’alerte sur les difficultés de l’entreprise est étendu au président du Tribunal de Grande Instance compétent pour les professions libérales indépen-dantes et les entreprises agricoles.

2. Pour la procédure de conciliation, le bénéfice de délais de paiement est étendu aux garants et co-obligés.

3. Le code de commerce interdit désormais de rompre un contrat lorsque le partenaire est en procédure collective même dans le cadre des procédures de prévention.

4. Pour l’extension et l’amélioration du privilège de conciliation, les créanciers ayant consenti des apports en trésorerie, ou fourni un bien ou un service pour permettre la poursuite de l’activité « sont payés, pour le montant de cet apport, par privilège avant toutes les autres créances ». Cette disposition est étendue à tous les créanciers qui, au cours de la négociation de l’accord, ont apporté de nouveaux financements, biens ou services, même s’ils ne font pas partie de l’accord homologué.

Les services de la CCI Aisne sont à la disposition de toute entreprise en diffi-culté, afin de les accompagner et les aider à prendre les bonnes décisions.

Contacts voir article à gauche sur la transmission d’entreprise


les experts

Création | Reprise | Transmission > La CCI vous accompagneC02-131-235 Fonds de commerce alimentation générale Situé au cœur de la Communauté de Communes du Pays Laonnois en zone touristique dans un petit village proposant une diversité de petits commerces. Local de 230 m². CA : 223 000 € | effectif : 1 | prix : 70 000 €

C02-131-233 Fonds de commerce de chaussures Rue piétonne centre-ville de Saint-Quentin proche de la basilique. Chaussures féminin et masculin haute et moyenne gamme par rapport aux grandes marques. CA : 240 000 € | prix : 150 000 €

E02-1301-177 Société de fabrication et pose de menuiserie bois et matière plastique - charpente située dans le sud de l’Aisne - avec une clientèle principa-lement constituée de professionnels et institutionnels. Matériels d’exploitation et installations de production mis aux normes. CA : 4 500 000 € | effectif : 27 prix : 500 000 €

S02-1306-197 Entreprise paysagiste création entretien espaces et arrosage automatique. Située sud de l’Aisne à 3 km de Soissons. CA : 210 000 € (murs et fonds) | effectif : 2 salariés CDI + 3 apprentis bac Pro | prix : 210 000 €

C02-131-253 Fonds de commerce articles de fête à Château-Thierry (Zone commerciale LECLERC) avec fréquentation de zone importante.CA : 150 000 € | effectif : chef d’entreprise prix : 80 000 €

C02-131-247 Cession de bail commer-cial ou fonds de commerce dans galerie commerciale d’Auchan St Quentin/Fayet au sein de la principale zone commerciale de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin.CA : 80 000 € | effectif : chef d’entreprise

E02-1301-178 Entreprise avec un grand potentiel située dans le sud du département de l’Aisne. Spécialisé dans la location de matériel d’échafaudage et de sécurité pour le bâtiment avec clientèle nationale. CA : 2 000 000 € | effectif :10prix : 500 000 €

C02-131-228 Cession fonds de com-merce Bar Tabac Presse Loto secteur de Saint-Quentin avec un potentiel de développement encore important et bonne rentabilité. Local à usage d’habitation entièrement rénové.CA : 240 000 € | effectif : Chef d’entre-prise et conjoint | prix : 360 000 €

ENVIRONNEMENT

L’AUDIT ÉNERGÉTIQUE, UN ATOUT POUR VOTRE ENTREPRISE

Suite à la directive européenne relative à l’efficacité énergétique, les entreprises de plus de 250 salariés ou ayant un chiffre d’affaires de plus de 50 M€ (ou un bilan supérieur à 43 M€) devront avoir réalisé un audit énergétique d’ici le 5 décembre 2015.*

L’audit énergétique permet d’identifier les gisements d’économies d’énergie, de les hiérarchiser et de mettre en place des actions de réduction des consommations. Établi selon la méthode décrite par les

normes européennes EN 16247, il devra ensuite être réalisé tous les quatre ans.Le bureau d’étude Energethik de Soissons, qualifié OPQIBI, figure parmi une vingtaine d’acteurs reconnus en France. « Nous avons réalisé de nombreux audits énergétiques dans l’Aisne, et avec la CCI nous accompagnons aussi des entreprises locales dans la mise en place d’un système de management de l’énergie ISO 50 001 », explique le gérant David Briquet. « En moyenne, l’audit nécessite entre 8 et 25 jours d’étude, selon la taille du site, soit un coût compris entre 8 et 20 K€ mais rapidement rentabilisé grâce à des solutions peu coûteuses à mettre en œuvre rapidement », poursuit David Briquet.Dans un second temps, les actions avec des temps de retour inférieurs à 2 ans, peuvent engendrer « de 5 à 15 % d’économie sur la facture d’énergie ».

* L’entreprise peut être exemptée de cette obligation en s’engageant dans la mise en place d’un système de management de l’énergie certifié selon la norme ISO 50 001.

Contact Thibaut Bacquet - 03 23 06 01 94 [email protected]

Attention aux escroqueries pour

faux ordres de virements

Les entreprises, quelles que soient leur taille et leur activité, sont

confrontées au développement des escroqueries aux ordres de virement.Des équipes expérimentées utilisent des stratagèmes très élaborés pour

pousser des services comptables de sociétés, à émettre des ordres

de virements à leur bénéfice, le plus souvent en usurpant l’identité de

leur président et/ou de leur directeur général.

Les préjudices encourus peuvent être extrêmement élevés.

Pour déjouer les stratégies de ces fraudeurs, il faut faire preuve de

vigilance, et se prémunir au sein de l’entreprise, de ces formes d’attaque

qui peuvent engendrer de graves préjudices financiers pour votre

entreprise.

Comment réagir en cas de fraude ?Il est conseillé aux entreprises

victimes de réagir rapidement en contactant leur banque et les services

de la police.Il est important également d’alerter

dans vos entreprises, les responsables contactés par des demandes urgentes de virement, venant de personnes non

habituelles (y compris des dirigeants de groupes ou d’entreprises), et

ce quelles que soient les raisons invoquées.

En savoir + www.aisne.cci.fr


les experts

CCI PICARDIE

Un lieu d’échanges et de rencontres pour le choixde ta formation, de ton métier, de ton avenir.

www.nuit-orientation-aisne.com

Speed-dating stages (Bac+2 et plus)Consulte les offres sur le site et demande un RDV

ENTRÉE GRATUITE

De nombreux lots à gagner

Vendredi

30 JANVIER

15h à 20h

ST-QUENTIN

CCI Aisne

83 bd Jean Bouin

SAINT-QUENTIN83 boulevard Jean Bouin BP 63002322 Saint-Quentin CedexT. 03 23 06 02 [email protected]

CHÂTEAU-THIERRYCentre consulaire1 avenue de l’Europe02400 Château-ThierryT. 03 23 69 29 99

LAONCentre consulaire3 rue des Minimes02000 LaonT. 03 23 27 00 20

SOISSONSCentre consulaire2 rue Quinette02200 SoissonsT. 03 23 76 75 00

VERVINSCentre consulaire5 avenue du Préau - RN202140 VervinsT. 03 23 58 23 33

CCI AISNE FORMATION3 rue des Minimes02000 LaonT. 03 23 27 00 [email protected]

V O T R E C C I D A N S L ’ A I S N E

ALLO CCI 03 23 06 02 02 | www.aisne.cci.fr | @CCIAisne

un événement

En partenariat avec SICASociété Industrielle et

Commerciale de l’Aisne

p.7 la formation par l’alternance - cci aisne · chambersign, autorité de certification...

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