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non cumulable avec d’autres offres promotionnelles.

Jeudi 7 novembre 2019

En millions d’euros, c’estle chiffre d’affaires réalisépar l’industrie belge del’ameublement au coursdu premier semestre2019. Il s’agit d’une baissede 3,5 % par rapport à lamême période en 2018.On notera la baisse frap-pante de 4 % enregistréepar le mobilier de cuisineet de salle de bains.

1.050

CENTRE COMMERCIAL

Dockx jubileAvec 4,1 millions de visiteurs recensés dejanvier à fin octobre, Docks Bruxsel an-nonce une croissance de 7,4 % dunombre de ses visiteurs pour les trois

premiers trimestres de 2019. Une statis-tique plus qu’honorable alors que lesecteur vient de révéler une chute de1,11 %. Fréquenter le centre commercialc’est bien, mais dépenser c’est encoremieux. Là aussi, la satisfaction est demise puisque l’augmentation moyennedu chiffre d’affaires cumulé des commer-çants flirte avec les 9 %, soit près dudouble de la tendance actuelle du mar-ché. « Outre notre architecture unique etles facilités que nous offrons, le publicapprécie à sa juste valeur notre mix deshopping, loisirs et restauration », affirmeMathias Blot, directeur de Docks Bruxsel.Sans surprise, le centre commercial aobservé, au cours des 9 mois précédents,deux pics d’affluence, lors des soldes dejanvier et de juillet, qui ont rassembléprès d’un million de visiteurs. Vu l’arrivéeces dernières semaines de nouvellesenseignes à la suite du renouvellementdu bail triennal, Docks Bruxsel s’attendencore à une hausse du nombre devisiteurs d’ici fin décembre. « Nous ambi-tionnons de passer le cap des 5,3 mil-lions d’entrées pour 2019. Cet objectifest réaliste grâce à notre offre et auxnombreuses actions de promotion qui seprofilent à l’horizon », conclut MathiasBlot. « Après seulement 3 ans d’existence,Docks Bruxsel peut se targuer d’être aucoude à coude avec les centres commer-ciaux les plus renommés du Royaumedont certains sont en place depuis plusd’un demi-siècle. » PAL

© MATHIEU GOLINVAUX.

Ouvrir l’immobilierau soleil du littoral

Construire à la mer du Nord n’est pas une mince affaire, histoire declimat mais aussi d’idées trop bien ancrées. Certains en ont pourtantfait leur spécialité. C’est le cas de Conix RDBM Architects, un bureaudirigé par trois Anversois qui propose une vision différente quantaux constructions neuves à prévoir sur le littoral. Histoire de profiterdu soleil toute la journée, et pas qu’à l’heure de l’apéro comme c’estle cas pour les appartements situés le long de la digue.Lire en page 3

La majorité des barres d’immeublessitués sur la digue proposent deslogements qui ne bénéficient de lalumière du soleil qu’en fin d’après-midi, sauf dans les rares cas d’im-meubles situés sur un coin (photo),qui bénéficient également desrayons le matin. Il y a moyen dechanger la donne. © IMMO BIS.

2 Jeudi 7 novembre 2019

MARIE-ÈVE REBTS

S itué à Braine-l’Alleud, ce loftaménagé en 2007 se trouve dansun ancien bâtiment industriel

transformé en copropriété, mais profited’un jardin privatif, d’un environne-ment vert. Sa superficie de 550 m2 estactuellement occupée au rez par des ac-tivités professionnelles, et à l’étage parun logement de deux chambres. L’es-pace peut cependant être modulé pourrecevoir une plus grande habitation, oudiverses activités comme une occupa-tion professionnelle ou artistique, descollections, etc.

Un loft àBraine-l’Alleud

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UPE Chaque semaine, nous épinglons un bien qui figure parmi nos annonces

et l’analysons pour vous donner un aperçu du marché de l’immobilier.Focus cette semaine, sur un ancien bâtiment industriel transformé en loft.

BRUXELLES

NAMUR

NIVELLES

WAVRE

LOUVAIN

E42

E411

5 km

BRAINEL'ALLEUD

ENTRETIENBRIGITTE DE WOLF-CAMBIER

Quand avez-vous commencé Emile Garcin Bruxelles ?J’ai ouvert l’antenne bruxelloised’Emile Garcin il y a huit ans. Cetteagence, qui était réputée dans le sud dela France, n’était pas encore trèsconnue dans notre pays. J’avais unelongue expérience dans l’immobilier,ayant entre autres travaillé chez Treviplusieurs années.

Pourquoi avoir ouvert une agence àIxelles au coin de la rue Alphonse

Renard et de l’avenue Lepoutre ?Parce que c’est le quartier des Françaiset qu’une opportunité s’est offerte ànous. Cela a été un joli hasard de trou-ver très vite. C’est un lieu très straté-gique car on a une belle visibilité. LesFrançais se donnent tous le mot. Ilssont fous de la place Brugmann où ilsaiment se retrouver pour aller boire uncafé au Voltaire. Ils apprécient aussil’avenue Lepoutre. La clientèle fran-çaise est très citadine. Si nous leur pro-posons le quartier de l’Observatoire oudu Prince d’Orange, ils ont l’impres-sion que nous les emmenons à la cam-pagne. A l’époque, nous avons pu drai-ner une clientèle essentiellement fran-çaise, mais celle-ci a diminué. En2018, nous avions 75 % de clientsbelges et cette année-ci, ce pourcen-tage devrait atteindre 85 %.

Votre créneau est le haut de gamme ?Nous avons essayé de rester dans lehaut de gamme mais, en réalité, noussommes surtout actifs dans l’immobi-lier qualitatif. Cela concerne aussi bienle petit appartement à rénover qui a untrès beau potentiel de par sa situation

et son prix de vente qu’un très bel hôtelparticulier face aux étangs d’Ixelles.Nous nous concentrons sur le sud etl’est de Bruxelles.

Dans quelle fourchette de prix se situent les biens proposés ?Nous avons vendu cet été un ap-partement à 395.000 euros à rénovercomplètement, parc Brugmann,3 chambres avec terrasse et une trèsgrande maison avec piscine et jardin àUccle, pour 6,5 millions. Mais c’estentre 5 à 600.000 et 1,5 millions d’eu-ros que se situent la majorité des biensque nous proposons.

Vous faites également de la location ?Notre portefeuille est à peu près équi-valent. La location s’est bien dévelop-pée grâce à l’arrivée de Dries Senhadji.Au total, quelque cinq personnes tra-vaillent dans l’agence.

Quid de la concurrence ?La concurrence est rude. Il y a de plusen plus d’enseignes sur le marché quidisposent d’un réseau important etutilisent un marketing très dyna-

mique. Il ne faut jamais s’endormir surses lauriers et rester très réactifs.

Les clients font leur shopping ?Effectivement, mais nous arrivons en-core à obtenir des exclusivités (troismois renouvelables). J’ai vendu cet étéune maison le jour de la fin de l’exclusi-vité ! C’était sur le fil car la propriétaireavait déjà contacté une autre agence.Le côté « groupe familial », car nousne sommes pas franchisés, donneconfiance à nos clients. La relation hu-maine est privilégiée. Décrocher unmandat d’exclusivité, c’est aussi unequestion de relation personnelle avecle propriétaire. Il faut privilégier cetterelation parce que c’est notremeilleure publicité. Un propriétairecontent en envoie d’autres et il revientvers vous. Il n’y a pas longtemps, j’aivendu à un investisseur un apparte-ment deux chambres proche des Com-munautés européennes qui a été louéen quinze jours. Ce monsieur m’a rap-pelée en me disant qu’il voulait acheterun autre bien. Il faut faire correcte-ment son métier, donner confiance etne pas travailler en one shot.

La directrice d’une agence de plus en plus belge

REN

CON

TRE

Hélène Van de Velde estresponsable de l’agencebruxelloise d’Emile Garcin.Au départ, sa clientèle étaitessentiellement française.Aujourd’hui, elle estmajoritairement belge.

« Il ne faut jamais s’en-dormir sur ses lauriers etrester très réactifs. » © DR

Adresse : Braine-l’AlleudSurface habitable : 550 m2

Chambres : 2 (possibilité +)Salles d’eau : 2W-C : 3Cave : nonJardin : oui, 4,9 aresÉtat : habitableGarage : ouiAgence : TREVI Brabant –www.trevibrabant.be

598.000 €

1234

Le loft est situé à Braine-l’Alleud, ausein d’un ancien vaste bâtiment indus-triel transformé en copropriété d’unedizaine de logements. Il dispose d’unaccès indépendant, aussi bien depuis leparking extérieur que celui intérieur.L’environnement de la copropriété estparticulièrement vert, notammentparce qu’il est bordé de champs et debois. On trouve cependant à un kilo-mètre la chaussée de Tubize qui ras-semble des arrêts de bus et plusieurscommerces et services. Ceux-ci sontaccessibles en cinq minutes à peine envoiture, alors qu’il faut compter environdix minutes pour rejoindre le ring deBruxelles ou encore les centres deBraine-l’Alleud et Wauthier-Braine.

Situation

Le bâtiment qui accueille le loft étaitautrefois une usine d’engrais, puis unlieu de stockage. Il a été transformé encopropriété en 2007, et c’est à cetteépoque qu’a été aménagé le logement.Le loft possède ses propres compteurspour l’eau et l’électricité, ainsi qu’unechaudière au gaz à condensation. Leschâssis sont en double vitrage et saPEB est de C. Le bien est dans un bonétat général et habitable immédiate-ment. Les seuls travaux à prévoirconcernent la clôture du jardin etl’éventuel aménagement de l’intérieuren fonction des projets. Le bien permeten effet diverses affectations (notam-ment professionnelles) et sa superficiepeut être agrandie à l’étage.

État général

Le rez du loft est actuellement affecté àdes activités professionnelles. L’entréedébouche sur un hall autour duquel onretrouve deux cabinets ou bureaux,une salle d’attente, des W-C et un localtechnique. Ce niveau accueille aussi uncoin spa avec douche, ainsi qu’un vastestudio photo de 115 m2 avec unegrande mezzanine. Cet espace estbordé de locaux techniques et disposed’un accès au parking couvert de laco-propriété, où un emplacement estréservé au loft. A l’étage, on retrouveun W-C, une cuisine équipée, une piècede vie d’environ 55 m2 reliée à uneterrasse et deux chambres, dont uneavec salle de douche. Les différentespièces du loft peuvent bien sûr êtreréaffectées en fonction des projets, et ilest envisageable d’agrandir l’étage enle reliant à la mezzanine du studiophoto.

Disposition

Le prix de vente du loft est de598.000 euros. Le bien est en bon étatgénéral ; les seuls travaux à prévoirconcernent les aménagements en fonction des projets.

Prix

3Jeudi 7 novembre 2019

PAOLO LEONARDI

C réé à l’origine par Christine Co-nix, une Anversoise qui fut re-jointe en 2013 par Frederik Ja-

cobs et Jorden Goossenaerts (les fonda-teurs de RDBM Architects), eux aussioriginaires de la Métropole, le bureauConix RDBM Architects s’est fait unespécialité des constructions à la côte.« Je dirais plutôt que nous sommes desspécialistes de projets au bord del’eau », corrige Jorden Goossenaerts.« Temse (Tamise en français), Terneu-zen, Audenarde, Harelbeke, la LondonTower à Anvers, Rotterdam : nousavons tellement les pieds dans l’eauqu’on a pensé un moment changer lenom du bureau pour lui donner uneconnotation plus maritime… »

Dans le bureau de ventes du promo-teur Versluys Groep à Ostende, le duos’étend sur les activités de Conix RDBMArchitects dans une ville, la seule dignede ce nom de toute la mer du Nord, oùpas moins de 5.000 appartements sontactuellement en cours de développe-ment. Au-dessus de nos têtes, mais aus-si autour de nous, se déploie une partiedu projet intitulé « Oosteroever » dunom d’un quartier d’Ostende en pleinredéploiement. Baelskaai no8 et 12, Vic-toria et Oostkaai 11 sont sortis de terre.Ces immeubles sont l’œuvre de BartVersluys, un homme de Bredene quis’est fait un nom dans la promotion enFlandre. « Le premier des quatre bâti-ments a été construit il y a trois ans, ledernier date de cette année. Ensemble,ils proposent 49 appartements, dontcertains avec une piscine. Ce fut unénorme succès car tout s’est vendu enun claquement de doigts. Au départ,Versluys était associé à BPI mais il estresté seul à la manœuvre depuis mars2017 », expose Frederik Jacobs.

Destiné à une clientèle qui rechercheune résidence permanente et secon-

daire à la côte, le projet Oosteroevercomprend deux phases. Lorsqu’il seraachevé, Ostende comprendra 1.200 ap-partements neufs d’inspiration résolu-ment contemporaine, à deux pas de laplage, du phare « Lange Nelle » et dufort Napoléon, une forteresse qui s’estrévélée être un superbe… coup dansl’eau puisque l’empereur français l’avaitfait ériger pour repousser une attaqueanglaise qui n’eut jamais lieu. « Chris-tine Conix a initié le masterplan d’Oos-teroever. Nous l’avons rejointe par lasuite et cela reste à ce jour le plus grosprojet de notre bureau même si nousavons depuis dessiné un masterplan en-core plus grand, à Nador, au Maroc,mais les travaux n’y ont toujours pas dé-

marré », embraye Jorden Goossenaerts.« Nous avons travaillé avec un urbanistepour apporter une alternative au “Murde l’Atlantique” et ses immeubles trèsmoches qui caractérisent l’immobilier àla mer du Nord. »

La vision du bureau Conix RDBM Ar-chitects est assez simple. Le duo d’archi-tectes l’explique ainsi : « Le plus in-croyable, si l’on y pense bien, est que lesimmeubles étalés en rang d’oignons surla digue ne profitent du soleil qu’en find’après-midi. Nous préconisons deconstruire en deuxième, voire même entroisième ligne, avec une typologie dif-férente tout en gardant des vues surmer. Nous repensons la manière deprendre le soleil et d’aménager les es-paces publics. »

Plutôt que des immeubles placés faceà la mer, les architectes prônent ainsides constructions de biais avec des ter-rasses, beaucoup de terrasses, pour quetout le monde puisse profiter du soleil etpas seulement à l’heure de l’apéro.« L’idée est de pouvoir aller de lachambre à coucher à la cuisine en pas-sant par les terrasses, comme dans unyacht », souligne Frederik Jacobs.« Pour cela, il faut des terrasses qui aug-mentent de 40 à 50 % la surface des ap-partements et construire les immeublesen hauteur, seule solution pour propo-ser une qualité architecturale. Les toursproposent une valeur ajoutée aux pro-jets et une offre plus large aux ache-teurs. A la mer du Nord, il y a beaucoupd’endroits où il y aurait moyen d’appor-ter un dynamisme en matière d’immo-bilier. Mais on se heurte trop souvent àdes mentalités rétrogrades. »

Construire à la côte coûte plus chercar cela ne se fait pas, on l’imagine, àl’aide d’une pelle et d’un seau. Le vent etla pluie entraînent un nombre plus im-portant de jours où on ne peut pas utili-ser les grues et exercent une pressionsupplémentaire sur la structure et les

vitrages des immeubles. « Il faut parexemple anodiser les profils en alumi-nium avant de les laquer pour les rendreplus résistants à l’abrasion et à la corro-sion », expliquent les architectes. « Lesjoints doivent eux aussi être plus résis-tants car la moindre fuite a de grandesconséquences en termes d’humidité etde bruit. »

Ajoutons enfin les fondations quidoivent être renforcées, parfois aumoyen de murs qui en font tout lecontour puisqu’on construit dans lesable, et vous aurez compris les difficul-tés inhérentes à un projet à la mer.

Cela n’empêche pas le bureau d’inves-tir beaucoup d’énergie dans cette partiedu pays où il existe une très forte de-mande d’appartements pas forcémenthyperluxueux, mais qui présentent à lafois un grand confort et des perfor-mances énergétiques au goût du jour.« La demande est particulièrementforte à Ostende car c’est une ville quijouit d’une position centrale à la côte etqui présente un tissu urbain plus com-plet qu’ailleurs, avec un plan de mobili-té parfait », fait remarquer JordenGoossenaerts qui en profite pour rebon-dir sur O’Sea, autre très grand projet deConix RDBM Architects à Ostende(porté quant à lui par Immobel) encours de construction au sud de la« Reine des Plages ». « Destiné égale-ment aux investisseurs, il prévoit au to-tal quatre phases. La première est ter-minée et comprend 7 bâtiments, dontune tour de 15 étages, des maisons, unecrèche, des studios, une résidence-ser-vices, des magasins… La deuxième vientde démarrer et s’articule autour de 3 bâ-timents encore plus grands. Les phases3 et 4 n’ont pas encore été définies. Autotal, on comptabilisera +/- 800 nou-veaux appartements juste à côté dustade de football. »

Ou comment la mer du Nord est entrain de changer de visage…

Changer la physionomie du littoralM

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Le bureauanversois ConixRDBMArchitects estfort impliqué àla mer du Nordoù il compteapporter savision entermes deconstruction.

Les appartements duprojet Oosteroever sesont vendus comme despetits pains. A droite,une vue partielle duprojet O’Sea d’Immobel.© SERGE BRISON ET IMMOBEL.

Conix RDBM Architectsne compte évidemmentpas réduire la voilure à lamer du Nord. A Nieuport,le bureau a signé uncontrat pour un projet de12.000 m2 mais il seheurte pour l’instant à lavolonté du bourgmestre,réticent à l’idée de voirde hauts immeublespousser dans sa com-mune. « Les plans sontprêts mais ça cale pourl’instant », sourient enchœur les deux archi-tectes avant de re-prendre la route pourBruxelles. « Notre idéeest de prendre la surfaceconstructible endeuxième ligne et de lareporter en premièreligne, mais en hauteur,en venant notammentgreffer une constructionneuve sur les bâtimentsexistants. Cela donneraitde la valeur ajoutée et dusoleil à tout le monde.On verra… » PAL

Un projet en caleà Nieuport

Nous repensonsla manière deprendre le soleilet d’aménagerles espacespublics.Frederik Jacobs et

Jorden Goossenaerts

Architectes chez Conix RDBM

Architects

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Les taux les plus bas avec conditions (*) (assurance-vie et incendie, compte à vue...) ou sans.

10 ans, quotité <= 80 % 0,90 %Mensualité : 871,55 € (*) Keytrade b.

15 ans, quotité <= 80 % 1,16 %Mensualité : 605,29 € (*) Keytrade b.

20 ans, quotité <=80 % 1,33 %Mensualité : 474,40 € (*) Keytrade b.

25 ans, quotité <= 80 % 1,49 %Mensualité : 398,99 € (*) Keytrade b.

30 ans, quotité <= 100 % 3,15 %Mensualité : 427,31 € bpost banque

Taux variables sur 20 ans Taux fixes1-1-1, quotité <= 80 % 1,25 %Mensualité : 470,81 € (*) Féd. Assur.

3-3-3, quotité <= 80 % 1,74 %Mensualité : 493,02 € (*) Argenta

5-5-5, quotité <= 80 % 1,25 %Mensualité : 470,81 € (*) Féd. Assur.

10-5-5, quotité <= 80 % 1,50 %Mensualité : 482,08 € (*) Féd. Assur.

15-5, quotité <= 80 % 2,00 %Mensualité : 505,03 € (*) Argenta

20-5, quotité <= 80 % 2,20 %Mensualité : 432,58 € (*) Argenta Conditions et détails

INDICE SANTÉ (2013 = 100)

Juillet2019

Septembre2019

Août2019

108,58109,07

108,58

INDEX ABEX

789 809 819

Novembre2018

Mai2019

Mai2018

INDICE TREVI

116,08115,24

Juin2019

Octobre2019

Avril2019

Publicité Barbara Pantano02-225.59.33 (fax) - 02-225.55.84

Editeur responsable Patrick HurbainRue Royale 100 - 1000 Bruxelles

Responsable du supplément Paolo Leonardi02-225.54.92 - 02-225.59.14 ou 10 (fax)redaction.immo@lesoir.be

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PAOLO LEONARDI

I l y a, en tête de liste, Paris. PuisBerlin, Francfort et Londres.

Le 17e rapport intitulé EmergingTrends in Real Estate (Tendancesémergentes dans l’immobilier) publiéce mercredi par PwC Europe et ULIEurope a sondé les professionnels(900 investisseurs, promoteurs, insti-tutions financières, conseillers…) pourtâcher de savoir où ils investiront leurargent l’année prochaine et dans lesannées à venir.

On parle ici, bien sûr, d’investisse-ment immobilier. Si l’on en croit lerapport, les investisseurs sont de plusen plus conscients des avantagesqu’offre Bruxelles, la capitale de l’Eu-

rope se classant en 13e position alorsqu’elle n’était que 21e il y a un an. Ungain de huit places qui s’explique pardifférents facteurs.

Primo, la bonne santé du marché desbureaux, surtout en ce qui concerne lesespaces de coworking, qui a atteint unniveau record lors du premier semestre2019. « On assiste depuis deux ans àune croissance significative du marchédes bureaux », confirme à ce sujet Gré-gory Jurion, associé et responsable del’immobilier chez PwC. « Cette crois-sance, combinée à la stabilité des reve-nus qu’offre ce marché, en fait uneproposition de plus en plus attrayantepour les investisseurs internationaux. »

Deuxième facteur : la constructionde logements bruxellois, qui répondentà une réelle demande (et partentcomme des petits pains), mais aussi laréaffectation de propriétés existantes àdes usages résidentiels ou mixtes. « Laréaffectation des bâtiments, notam-ment résidentiels, est une tendanceobservée dans toute l’Europe. Il s’agit àla fois de répondre à la demande crois-sante, mais aussi de reconnaître la va-leur des actifs opérationnels quicontribuent au succès des sites à usagemixte et à forte densité », explique Li-sette van Doorn, PDG d’ULI Europe.

Troisième raison du regain deconfiance envers Bruxelles : la villepossède un attrait certain auprès destouristes comme le confirment leschiffres communiqués par visit.brus-

sels, l’agence de tourisme de la capi-tale. Fin juin, le nombre de nuitéess’est élevé à 3,68 millions (+6 % parrapport à 2018), jusqu’à fin septembre,le taux d’occupation des hôtels a at-teint 74,5 % (+ 2 %) et jusqu’à finjuillet, 2,65 millions de visiteurs ontfréquenté les musées et autres attrac-tions de la ville (+ 4 %). Pour répondreà cet afflux de visiteurs, le marché aconverti une quantité croissante d’im-meubles en hôtels. « Nous devons ré-pondre aux nouvelles habitudes de tra-vail, de shopping et de vie des ci-toyens », affirme Xavier Denis, pré-sident d’ULI Belgique. « Il appartientaux promoteurs de trouver le justeéquilibre entre ce mix d’usages et lesbesoins sociaux des utilisateurs. »

Plus surprenant, la mobilité sembleégalement avoir joué un rôle. Or onconnaît les difficultés de circulationqui rythment quotidiennementBruxelles. Mais ce qui a été retenu,c’est la volonté affichée par la Ville àsuivre le chemin des nouveaux moyensde déplacement, comme les véhiculespartagés, les scooters, les vélos élec-triques, les trottinettes ainsi que la po-litique mise en place qui favorise tou-jours plus les transports publics au dé-triment de la voiture.

La mobilité douce peut augmenter lecoût de l’immobilier, les professionnelsle savent mieux que quiconque.

On conclura en signalant que Mos-cou arrive bonne dernière du classe-ment.

Bruxelles gagne du terrainRA

PPO

RT

Le cabinet d’audit PwCet Urban Land Instituteont sondé 900 expertsinternationaux sur lesvilles les plusattrayantes pour lesinvestisseurs en 2020.La capitale de l’Europeremonte dans leclassement.

Petit à petit, Bruxellesregagne la confiancedes investisseurs inter-nationaux... © D.R.

1 Paris2 Berlin3 Francfort4 Londres5 Madrid6 Amsterdam7 Munich8 Hambourg9 Barcelone10 Lisbonne11 Milan12 Dublin13 Bruxelles14 Varsovie15 Vienne16 Luxembourg17 Zurich18 Stockholm19 Copenhague20 Prague21 Helsinki22 Rome23 Manchester24 Birmingham25 Edimbourg26 Lyon27 Budapest28 Athènes29 Oslo30 Istanbul31 Moscou

Le palmarès

5Jeudi 7 novembre 2019

WWW.VICTOIRE.BE

Au 4e -

Bruxelles

Uccle

-

Rhode-St-Genèse

Tervueren

--

Woluwe-St-Pierre

-e

-

Ixelles

-

-

Uccle

UCCLE

WOLUWE

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2/an

ARCHITECTURE

Grand PrixJeudi prochain sera remis le Grand Prixd’architecture de Wallonie lors d’une céré-monie organisée au Delta, à Namur, parl’Union wallonne des architectes et laMaison régionale de l’architecture et del’urbanisme. il récompensera des projetsqui enrichissent leur environnement etcontribuent à la création d’un cadre de viedurable et harmonieux en Wallonie. PAL

VENTE FERMÉE

Maison art déco aux enchèresUne propriété unique et historique destyle art déco est à vendre au parc Elisa-beth à Koekelberg. Dessinée par l’archi-tecte Albert Callewaert, son prix dedépart a été fixé à 1,7 million d’euros.Car la particularité de cette vente estqu’elle se déroule aux enchères ferméessur le site de Troostwijk Auctions, spécia-liste de la vente publique qui regroupe

et diffuse des activités immobilièresdans toute l’Europe. « Les offres infé-rieures devront être très bien motivées,personne ne connaîtra l’offre la plusélevée », explique à ce sujet Chris Tan-ghe, responsable de Troostwijk RealEstates Sales. La date limite pour enché-rir a été fixée au 16 décembre, à16 heures. PAL © D.R.

6 Jeudi 7 novembre 2019

Infos et visites : 02 777 19 14 - new@latouretpetit.be

BRUXELLES Niché au cœur d’un magnifique parc privé à

proximité des facilités, le projet « Parc Schlumberger » se compose

de 4 petits immeubles de 18 à 30 APPARTEMENTS allant du studio à

l’appartement 4 chambres alliant performances énergétiques et respect

du milieu environnant Terrasses et jardins Reste quelques unités

B

IXELLESEntre le bois de la Cambre et le square du

Vieux Tilleul, la résidence « Stresa » propose des

APPARTEMENTS de PRESTIGE de 2 et 3 chambres

(146 à 164 m²) dans une villa-appartements aux

lignes épurées. Magnifi ques TERRASSES de 40 m².

Performances énergétiques élevées et fi nitions

intérieures très haut de gamme. Vente du terrain

sous droits d'enregistrements 12,5 % et des

IMMOBILIER NEUF 02 777 19 14 VENTE 02 777 19 19 LOCATION 02 777 19 11

BRUXELLES Niché au cœur d’un magnifique parc privé à

proximité des facilités, le projet « Parc Schlumberger » se compose

de 4 petits immeubles de 18 à 30 APPARTEMENTS allant du studio à

l’appartement 4 chambres alliant performances énergétiques et respect

du milieu environnant. Terrasses et jardins. Reste quelques unités.

Vente sous régime de la TVA 21%. Livraison à l’acte. PEB : B+ < C-

B

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Livraison à l’acte. PEB B+.

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WOLUWE-SAINT-PIERREFace au magnifique parc de Woluwe, le projet « Chien Vert » se compose d’APPARTEMENTS (1, 2 et 3ch/bur) ayant une vueimprenable sur les étangs du parc.

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BRIGITTE DE WOLF-CAMBIER

T raditionnellement, l’architecteconçoit un projet, l’entrepreneurle réalise, les responsables du

parachèvement le peaufinent. Les mé-tiers de la construction étaient extrême-ment cloisonnés. Aujourd’hui, un véri-table séisme s’est produit avec l’arrivéed’une approche collaborative intégréeentre les différents partenaires d’unprojet. Son nom : BIM.

BIM est un sigle anglais qui signifiepour les uns, Building InformationModeling, modélisation des informa-tions d’un bâtiment ou d’une infrastruc-ture, pour les autres, Building Informa-tion Management, une approche com-plète qui permet de centraliser l’infor-mation relative à la gestion d’unbâtiment ou d’une infrastructure.

Le BIM, c’est essentiellement des mé-thodes de travail et une maquette nu-mérique paramétrique 3D qui contientdes données intelligentes et structurées.« Il s’agit vraiment d’un changement dementalité, de construire digitalementavant de construire réellement, physi-quement sur chantier », explique JuanNolet, BIM Manager chez BesixContracting. « Cela nécessite un longtravail de planification, de pré-synthèsemais aussi des investissements en logi-

ciels, le recrutement de nouveaux profilsmais le temps et l’effort que l’on vamettre en amont du chantier va être ré-percuté sur les études, la construction etla maintenance d’un projet, une réelleplus-value. »

Besix a commencé son premier projetBIM en 2010 et a extrapolé cette dé-marche à d’autres projets dont le nou-veau grand musée du Caire en Egypteen 2012, son premier méga-projet réali-sé en BIM.

Bien plus qu’un logicielPour Mélanie Leonard, conseillère tech-nologie & innovation, numérique au-près de la Confédération ConstructionWallonne (CCW), « le BIM est une nou-velle façon de collaborer entre acteursde la construction autour d’une ma-quette numérique 3D. Souvent le BIMest réduit à un logiciel informatique. Ilest bien plus que cela. Il définit qui faitquoi, comment et à quel moment. Ilpermet de construire de manière vir-tuelle un ouvrage afin de préparer aumieux sa construction sur site et degérer, par la suite, le reste de son cyclede vie. »

Ce sont généralement les grandes en-treprises qui l’utilisent mais de plus enplus de petites entreprises s’y inté-ressent également.

Comme chez d’autres, le BIM fait au-jourd’hui partie de l’ADN de Thomas &Piron. « Nous mettons en place des pro-tocoles et des contrats dans lesquelss’intègre le processus BIM aussi biendans nos promotions immobilières quedans les marchés publics-privés », pré-cise Françoise Elaerts, qui est, depuisavril 2018, BIM Manager chez Thomas& Piron Bâtiment. « Au début du projet,nous travaillons avec l’architecte. Onréalise ensemble le BEP (BIM Execu-

tion Plan) qui définit les objectifs demodélisation, comme extraire les quan-tités de la maquette pour en faire unmétré. On fait ensuite évoluer la ma-quette jusqu’au permis d’urbanisme afinqu’elle soit exploitable par les différentsintervenants. Une fois le permis obtenu,nous impliquons les autres auteurs deprojet (stabilité et techniques spéciales)en mettant à jour le BEP pour le dossierd’exécution. Il s’agit d’un travail collabo-ratif entre les différents acteurs. La su-perposition des trois maquettes (archi-tecte, techniques spéciales et stabilité)permet d’optimiser le processus decontrôle et d’éviter des incohérencesdans la conception des bâtiments. »

Thomas & Piron Bâtiment a dans lepipe-line 25 principaux projets BIM,soit environ 40 % de ses dossiers. « LeBIM percole dans d’autres divisions del’entreprise. Thomas & Piron Home(maisons unifamiliales et lotissements)l’utilise dans 50 % de ses projets »,poursuit Pierre-Benoît Pousset, BIMManager chez Thomas & Piron Home.

« Aujourd’hui, un bâtiment se doitd’être de plus en plus “intelligent” etnous devons continuer à prendre cevirage numérique pour être au plusproche des besoins de nos clients », em-braye Françoise Elaerts. « La maquettenumérique développée tout au long duprojet pourra, à terme, permettre auxacquéreurs d’utiliser ce jumeau numé-rique pour retirer les informationsnécessaires lors de la transformation oul’entretien de leur patrimoine. »

« Ce sujet est sur toutes les lèvres »,conclut Juan Nolet, « car l’investisse-ment que l’on va mettre dans la phased’études et de réalisation est aussi va-lable pour la phase opérationnelle et demaintenance. C’est un challenge. Legros du travail reste à faire ! »

Le BIM, du virtuel au réelN

OU

VEAU

X M

ÉTIE

RS

BIM, ces trois lettresfont la une de l’actualitédu secteur de la construction.Mais que signifient-ellesexactement ?

Françoise Elaerts est BIM Manager chez Thomas & Piron Bâtiment où la modélisation des données est utilisée depuis plusieurs années déjà. © D.R.

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Entourée de zone Natura 2000, cette 2ème phase propose des appartements de 2 et 3 chambres à l’architecture contemporaine et élégante. Vous vous réveillerez avec le chant des oiseaux, le calme des espaces verts et boisés comme toile de fond. Et pourtant, vous êtes au cœur d’Uccle. Le rêve commence par une visite…

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