out of the box - numéro 3

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Numéro 3 du journal étudiant de Reims Management School

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L’actualité récente a laissé transpa-raître une certaine amertume quant

aux propos de nos humoristes natio-naux. Peut-on rire de tout ? Peut-on se moquer de tout ? Où se trouve la fron-tière entre humour et sarcasme ?Ces questionnements sont d’autant plus importants qu’ils interrogent notre Dé-mocratie et sa sacro-sainte liberté d’ex-pression.Dernièrement, l’humoriste Stéphane Guillon a suscité la polémique lors d’une de ses matinales sur France Inter où il a fortement critiqué Eric Besson en faisant des allusions assez dérangeantes.De traître à raciste en passant par l’ami de Le Pen, Besson a fait l’objet d’un portrait au Vitriol, n’en déplaise à Mon-sieur.Mais est-ce pour cela que l’on doit mettre une muselière à ces humoristes qui insufflent un vent de drôlerie et d’anticonformisme à notre vie politique si assommante ?L’histoire est là pour nous rappeler que le rire est une source de vie dans un monde facilement rêche. L’humour empêche qu’un Ministère de la pensée

nous impose le « Novlangue » comme langage. Alain écrivait : « Que leur reste-il puisqu’ils obéissent ? Il leur reste l’opi-nion ! » Et l’humour j’ose ajouter.Félicitons-nous alors qu’il reste des hu-moristes qui transcendent les limites des conventions. La dérision en politique est une nécessité dans une société libre comme la nôtre et qui porte au pinacle la pensée autonome…et même si cela dérange. Les excuses sont toujours là pour réparer les atteintes à l’ego.

De Molière à Coluche en passant par Ionesco, l’humour a toujours été l’apa-nage du citoyen et le privilège du rêve, en fait l’arme contre tout diktat. Remé-morons-nous cette figure du fou éclairé, dit illuminé qui usait de son humour pour critiquer les régimes. L’humour est la folie du sage, dit un proverbe malien. De ce fait, face à DSK et à ses ébats ou aux trahisons de Besson, Guillon montre que la gravité se relativise. Trop de sérieux angoisse alors que le rire rassérène. Rien n’est finalement grave puisque tout est grave.

« Riez et le monde rira avec vous, Pleu-rez et vous pleurerez seul, Car le triste vieux monde doit emprunter sa joie, Mais il a bien assez de soucis en propre. » écrivait la journaliste américaine Ella Wheeler Wilcox. A l’aulne d’une époque où les dirigeants font face à des difficultés grandissantes, notre rôle est de forger un ton frais fait de drôlerie. Et pourquoi cela ? Tout simplement parce que la parodie et la caricature sont les plus pénétrantes des critiques.Out of the box appelle au rire et vous promet, avec la plus grande des sincéri-tés, comme le disait Martin Luther King lui-même, que « si on ne peut pas rire au paradis cela ne vaut plus la peine d’y aller ! ». Et on vous assure, ce n’est pas une blague…

La rédaction

Camille GUEUCIER , Anouar HACHEMANE, Ellyn O’BYRNE-BAUDOT, Aimé ABIZERA, Nathalie ABOUAB, Priscille AUBIN, Agathe CARON, , Guillaume COULET, Dominique DACHER, Clément DURAND, Alexandre DURIEUX, Coralie Ferreira, Alexis FURTAK, Laura GALLET, Marion GEA, Nils GERARDIN, Flore GRANET, Anne Sophie GREFF, Raphaëlle GRODNER, Julie GUFFROY, Pauline GUISET, Joulane HADDIOUI, Delphine HEINRICH, Camille HENRY, Sonia IMAD, Laura MARTINEZ, Fabien PICCIRILLO, Charlotte PLICQUE-ETCHECOPAR, Paul marie ROMBAUT, Abdoullah SARDI, Sophie SARIAN, Jean SILIPANNHAContact : [email protected]

SOMMAIRE

Actualité page 3 English Box page 6 A Cup of tea with page 8 Zoom sur page 9 Reportage page 10 Sport page 12 High tech page 15 Culture page 16

Cinéma Littérature Musique Scène Idée

Fashion page 20 Cuisine page 21 Your box page 22 Divertissement page 23

Edito

« Le rire est la musique la plus civilisée du monde. » Peter Ustinov

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Pourquoi Frêche dérange ? 3

Le tout sauf Frêche prôné au bureau national du PS ne s’est pas traduit

par un désaveu massif des électeurs en Languedoc Roussillon. La liste du pré-sident sortant y a recueilli 34.28% des suffrages au premier tour des régionales, loin devant les 7.74% de la liste offi-cielle PS. Frêche ne dérangerait-il qu’à Paris ? Le PS a officiellement justifié l’exclusion de Frêche par un nouveau dérapage verbal. Le 22 décembre, il dé-clarait que : «voter pour ce mec [Lau-rent Fabius] en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique». Il répondait là au doute énoncé par Laurent Fabius quelques jours plus tôt : « est-ce que si j’étais moi électeur [en Languedoc-Roussillon] je voterais pour Frêche au premier tour ? Je n’en sais rien […] je ne suis pas sûr ». La rivalité Frêche-Fabius est connue de longue date et n’a assurément rien à voir avec les origines juives de l’an-cien premier ministre de François Mit-terrand. Le bien-pensant bureau natio-nal de la rue de Solferino a toutefois dit avoir entendu de l’antisémitisme dans cette phrase, suffisamment pour exclure

à nouveau celui qui avait pris sa carte au parti (alors SFIO) en 1969. Curieux renversement de convictions pour quelqu’un qui défendait jusque là le sionisme avec parfois trop de vigueur… Accuser Frêche d’antisémitisme ne tient pas la route. Il a toujours été très attentif à l’intégration des juifs dans la ville de Montpellier et dans la région, en témoigne sa participation active à la fondation de l’Institut Maimonide. La communauté juive locale s’est d’ailleurs empressée de lui apporter son soutien dans cette affaire qui selon toute évi-dence relève plus de rivalités de per-sonnes que d’une guerre des religions. L’emploi de l’expression «pas catholique », certes peu élégante mais encore usi-tée et sans connotation dans le parler méridional, aura servi de prétexte pour évincer celui qui dérange pour d’autres raisons. Frêche a toujours été un ico-noclaste. Cet ancien marxiste-léniniste, diplômé d’HEC et professeur de droit romain se soumet peu volontiers aux injonctions de la capitale, préfère régner à sa façon, hors des modes, des direc-tives ou du politiquement correct. Dans sa chronique du 12 février sur RTL,

Éric Zemmour note que Frêche montre qu’il a plus de pouvoir sur sa région que n’en a l’État. Il illustre ainsi ce que beaucoup souhaiteraient ne pas voir : le roi est nu, ses décisions émanent à 80% de Bruxelles, du G20 ou des grands lobbies. Les régions et leurs seigneurs locaux sont les derniers à avoir un réel impact « popularisable », qui se mani-feste dans les transports, les lycées où l’implantation d’usines. Les féodaux ré-gionaux bénéficient alors d’une certaine immunité, que Frêche vérifie régulière-ment par ses écarts de langage dont ce grand stratège ne peut ignorer la porté. Frêche met ainsi ouvertement la démo-cratie centralisée face à ses actuelles dif-ficultés à véhiculer de la cohésion natio-nale. Peut-être la question mérite-t-elle d’être posée, mais un parti présidenti-able ne pouvait l’accepter.

Guillaume COULET

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Du privilège au droit4

Obama va sans doute réussir là où Clinton avait échoué il y a seize

ans. D’abord adoptée par le Sénat en décembre 2009, la réforme du système de santé américain vient de franchir de justesse l’étape de la chambre des repré-sentants. (219 voix contre 212)Cette victoire issue d’un long et acharné combat va garantir une couverture santé à plus de 30 millions d’Américains qui en sont actuellement dépourvus.Il est d’ailleurs à noter que cette réforme n’aurait pu jamais voir le jour sans une ultime négociation avec certains cen-tristes à propos de l’avortement. Obama s’est en effet engagé à signer un décret pour réaffirmer l’interdiction de l’em-ploi de fonds publics pour financer une IVG.Le système de santé ne sera pas boule-versé par cette réforme. Dans le système actuel, moins de 85% des Américains ont une couverture maladie. Cette der-nière est garantie soit par l’employeur via une assurance privée, soit par deux programmes publics: Medicare pour les plus de 65 ans et les invalides, sans condition de ressource, et Medicaid pour les plus pauvres. Ainsi, 16% des citoyens n’ont aucune assurance médicale. Dans le nouveau système, 95% des Américains dispose-

ront d’une couverture. Les assurances conserveront un rôle central. Cependant la réforme met en place un système alternatif, piloté par les pouvoirs publics, qui proposerait aux Américains sans couverture maladie de nouvelles as-surances de santé abordables.

Deux points de cette réforme font toute-fois encore débat. Tout d’abord, dans ce système, « l’assu-rance publique » entre en concurrence de manière déloyale avec les assurances privées. Deuxièmement, la réforme est onéreuse et pourrait ainsi accentuer le déficit public américain.Même si certains points méritent encore d’être travaillés, force est de constater qu’Obama a réussi à concrétiser un de ses objectifs majeurs. A vrai dire, cette réforme permet à Obama d’étouffer les critiques qui se faisaient de plus en plus nombreuses sur sa présidence. Cela prouve bien que le changement peut se concrétiser dans une sociétéaméricaine longtemps frappée du sceau du conservatisme…

Alexandre DURIEUX

Pourquoi nos poulettes seraient-elles has been et réservées aux fermiers ? La ville belge de Mouscron a eu une initiative intelligente : distribuer gratuitement deux poules à une cin-quantaine de foyers afin de réduire leurs déchets. Un animal consom-mant 150 Kg de nourriture par an, c’est plus de la moitié des déchets de cuisine quotidiens qui seront naturel-lement évacués. Le bénéfice est double car les proprié-taires des poules pourront également bénéficier des œufs qu’elles pondent. La mairie s’assurera bien évidemment que les gallinacés ne finissent pas dans l’assiette des citoyens ! Et pour ceux qui ne disposent pas d’un jardin, on réfléchie à une autre gestion inno-vante des déchets : le lombricompos-tage, des bacs à compost remplis de vers de terre très voraces.

Ellyn O’BYRNE-BAUDOT

Developpement Durable : Chicken run for Green

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The French are depressed. Think about it. Life is expensive. Unem-

ployment is at an all-time high. The Republic lacks fifty-two percent of its voters. Raymond Domenech is driving a tired French soccer team into a South African wall. Sarkozy is driving an un-successful French nuclear team into a Korean wall. Croissants are not what they used to be and the French drink less wine every year. In Fact the Bor-deaux vineyards have had a decline of thirteen percent in sales. This explains why, your correspondents of English Box have decided, after all those pre-vious depressing, saddening and har-rowing articles calling for action, to *think positive*, like Americans. Take a deep French breath, of French air…that’s right, just like when you enjoy every morning with gusto the bouquet of a warm, freshly bought, baguette. Now see the bright side of life like En-glishmen. Fine, French soccer is not doing well, among other things, howe-ver… Rugby is doing great ! We may have lost the French Flair for some things. As well as the French

touch for others. Notwithstanding the connection, to success. Yet all of the English Press and supporters are la-menting about the French team’s supe-riority. Indeed, although the English team just dropped Johnny Wilkinson, they are far from believing that they are going to be able to cut it… In fact, they are really on the road to defeat. Indeed, as a writer of Timesonline asks, where has gone the exuberance ? Gone it seems, lost in the London fog. “Will spring help ?” some poetic mind might ask. All the journalists seem to disagree, as it is not so much a matter of sun as of sunset. Let poor Tom explain. Johnny is getting old, despite what En-gland manager Martin Johnson says. “Fin de partie”, once wrote an Irish-man. Bastareaud set shade on centre Mathew Tait, and the English boss had to recall Mike Tindall. Fullback Delon Armitage (not to be confused with the Hermitage) has been dropped as well, after his disappointing performance in the 15-15 draw with Scotland last week. Winger Ugo Monye has returned to his club Harlequins after suffering a neck

injury at Murrayfield due to a head-to-head knock. Isn’t that an additional proof of the fog ? Last but not least, if not actually most importantly, Captain Steve Borthwick is struggling to shake off a knee injury. Thus, the English XV seem to have a season as crappy as the Stade Français ; a grievous irony when one knows that their next game takes place in THE Stade…de France. Will someone please stand up and let the light in? Not so fast, some may say, rejoice once victory is secured. Especially when one speaks of a French game cock, capable as we all know to sing with its feet in the fange , as the French like to say. England’s last two matches against France in Paris, the 2007 World Cup semi-final and a 2008 24-13 Six Na-tions win, have ended in victory. See better, reader.

Paul-Marie ROMBAUT, Laura GALLET,

Aimé Christian ABIZERA.

I’ll be square with you. Think prolate spheroid. 6

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OFTB : Qu’est-ce qui vous intéresse et vous fascine dans les pays d’Asie du Sud-est? Tout d’abord je suis né à Hanoï avant la seconde Guerre Mondiale et j’y ai vécu toute mon enfance. Je n’ai connu la France qu’à l’âge de douze ans, mon père ayant des fonctions administratives importantes là-bas. Pour moi, c’est beaucoup plus mon pays que ne l’ai la France. J’ai vécu dans ce qui est aujourd’hui le Vietnam, ainsi qu’en Chine.

OFTB : Qu’est ce qui vous a poussé à écrire sur ces pays ?J’ai cru très vite en la Chine. Non pas pendant les années de Mao, mais après l’arrivée de Deng Xiao’Ping en 1978. A partir de là, j’ai cru qu’il allait développer la Chine. Dans un pays avec facilement plus d’un milliard d’habitants on se dit que c’est l’avenir. Par ailleurs, là-bas j’ai beaucoup travaillé d’abord dans le textile et puis plus tard dans la banque.

OFTB : Qu’est-ce qui vous étonne le plus dans ces pays ? Ce qui m’étonne le plus ce n’est pas la Chine, mais c’est cet espèce de fossé qu’il peut y avoir entre l’Occident et l’Orient, entre disons l’Europe et les Etats-Unis d’une part et les pays sous influence chinoise d’autre part (Chine, Vietnam, Co-rée, Japon). Ce sont deux mondes qui s’ignorent, qui ne font pas l’effort de se comprendre, ni d’un côté, ni de l’autre. C’est pour cela que dès 1990 environ, j’ai décidé de lutter en tant que conseiller auprès des entreprises et en amenant des jeunes, des étudiants à comprendre ce qu’allait devenir la Chine, à se passionner pour la Chine, à apprendre le chinois, à apprendre le japonais ou le coréen pour y travailler. A vrai dire, à l’époque je n’imaginais pas que tous ces pays vivraient le développement qu’ils ont connu. Le Japon oui, mais ni la Chine, ni le Vietnam.OFTB : Quelles sont les erreurs les plus fréquentes que

commettent les Occidentaux qui vont travailler en Chine?L’erreur est de penser qu’on peut travailler avec des Asia-tiques comme on travaille avec des Occidentaux. Comme par exemple d’y aller juste une semaine : on part le vendredi soir, le week-end on y fait du tourisme, le lundi on se dit « je vais négocier avec les entreprises » et on repart le week-end sui-vant pris par le temps. Pour véritablement travailler avec des Chinois, il faut le temps que la confiance s’établisse de part et d’autre, par delà ce fossé. Et les gens en lesquels j’ai le plus confiance au monde sont Chinois. Dans la langue chinoise, « oui » n’existe pas, « non » encore moins, « merci » n’existe pas. La première erreur que les gens font c’est de dire « non » aux Chinois à la façon américaine. Le Chinois auquel vous dites cela ne va chercher qu’à vous tromper. Il faut savoir ne pas dire non.

OFTB : Que pensez-vous des créances que la Chine a en-vers les Etats-Unis ?Il y a un énorme problème entre la Chine et les Etats-Unis. Le déficit commercial des Etats-Unis a été entièrement fi-nancé par les Chinois. La guerre avec l’Afghanistan et l’Irak a été financée par la Chine. Les réserves que possède la Chine sont à double tranchant : il suffit qu’elle les vende pour que le dollar perde sa valeur et qu’aussitôt leurs réserves ne valent plus rien. C’est un peu comme au temps de la Guerre froide, c’est la destruction mutuelle assurée. La Chine ne peut pas se servir des réserves.

Delphine HEINRICH, Nils GERARDIN, Agathe CARON

Alain de SacyDiplômé de HEC, licencié en droit et en chinois, enseigne à HEC et à l’ENA et conseille les entreprises qui veulent investir en Chine. Il est

également l’auteur de nombreux ouvrages : « Taïwan : L’art de la paix » ; « Vietnam, le chagrin de la paix » ; « Hong-Kong et le delta de la rivière des Perles »

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Sans lui, l’entreprise Regnault Autocars, seule entreprise d’autocars qui accepte encore de nous conduire aux soirées, aurait depuis longtemps déposé le bilan…

1) Quel a été votre parcours académique ?Après deux années de classe préparatoire (hypokhâgne, Khâgne), j’ai obtenu une maîtrise de philosophie pour en-suite effectué un programme CEFA-MBA à Reims Mange-ment School.

2) Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à maintenant?J’ai exercé au sein du groupe La Poste les fonctions de directeur de développement Nort-Est puis de directeur de la communication. Je me suis ensuite lancé dans la reprise d’entreprises en difficulté. Regnault Autocars fut la pre-mière.

3) Pourquoi avez-vous décidé de reprendre l’entre-prise Regnault Autocars ?C’était à la fois un défi personnel et une opportunité car il est rare qu’une entreprise de transport public de voyageurs soit à reprendre.

4) Quels enseignements avez-vous tirés de cette réussite ?Il serait prétentieux de dire que c’est une réussite. Disons que nous avons réussi un certain développement puisque nous sommes passés en 5 ans de 10 à 200 salariés. Les enseignements que j’en ai tirés sont nombreux. Le premier d’entre eux est sans doute l’importance cruciale de la comp-tabilité et de la gestion. Il est absolument nécessaire de bien maîtriser cette dimension de l’entreprise qui n’est cepen-dant pas suffisante. Un peu comme le solfège. Quelqu’un qui se dirait passionné par le solfège serait un peu suspect mais on voit mal comment jouer dans un orchestre sans le connaître…

5) Pensez-vous que la reprise d’une entreprise est plus aisée que la création d’une entreprise ?Une entreprise, c’est la rencontre d’une offre et d’un besoin. Créer une entreprise, cela veut dire apporter quelque chose de nouveau. C’est à mon avis très difficile et c’est sans doute pour cela qu’il y a tant d’échecs. Pour ce qui est de la reprise d’entreprise, il faut à mon sens distinguer la reprise d’en-treprises saines via des LBO (financement d’acquisition par emprunt) en particulier et la reprise d’entreprises en diffi-culté. Je ne suis pas très à l’aise dans la reprise d’entreprises saines, en revanche je me sens dans mon élément dans la reprise d’entreprises en difficulté. Les sommes investies sont plus faibles et il faut faire preuve d’une véritable créativité dans le plan de redressement.

6) Quelles sont les qualités/compétences néces-saires à tout entrepreneur ? et à tout directeur/manager ?L’inconscience pour se lancer, le courage pour durer, voilà les qualités nécessaires à tout entrepreneur. En ce qui concerne le manager, je pense que son respect des autres et sa capacité à savoir apprendre de tous.

7) Quels conseils donneriez-vous à des entrepre-neurs ayant peur de se jeter à l’eau ?Travaillez votre projet, parlez-en, et saisissez les opportu-nités. Ne pensez pas à l’argent et n’écoutez pas ceux qui prétendent avoir réussi.

8) Quelles sont vos projets futurs ? J’ai pour ambition de développer un réseau national de transport pour personnes à mobilité réduite et d’achever la construction de mon groupe régional.

Marion GEA, Camille GUEUCIER et Sonia IMAD

Henri Hureaux CEFA-MBA à RMS Président de Regnault Autocars (entre autres)

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Le centre ville de Reims s’embourgeoise : l’ouver-ture et la fermeture de certaines boutiques en sont

la preuve. En effet, il semblerait que le cœur de Reims ouvre ses perspectives d’avenir et se rapproche du Paris branché. Prenons l’exemple de cette nouvelle rue en vo-gue : la rue Thillois où l’on trouve Maje, Sandro et Tara Jarmon ( anciennement au 21 rue Talleyrand). Certes, la marque Tara Jarmon s’adressait principalement aux femmes de 40-50 ans, mais aujourd’hui elle cherche à rajeunir son image de marque et à se rapprocher de la clientèle des marques de petits créateurs, une clientèle jeune et exigeante tant sur le modèle que sur la qualité. Tara Jarmon déménage donc dans une boutique plus grande et s’est positionnée à côté de ses concurrentes pour inciter la clientèle de Maje et Sandro à venir dé-couvrir des produits qui lui ressemblent. Le déménage-ment de la boutique Tara Jarmon serait la preuve que Reims se transforme : Reims deviendrait-elle plus IN ? Des marques encore peu présentes à Reims sont désor-mais le dada des lycéens et étudiants : American Vintage est la marque vendue chez « Suite » rue de Talleyrand et rivalise avec la marque les Petites. Ainsi, le style « bas-sin » (pour les Arcachonnais ou les « voileux » les plus férus) ou « Ferret » pour les amoureux des soirées bran-chées avec Guillaume Canet et Marion Cotillard à la Planta, conviendra aux Rémois et plus particulièrement

aux étudiants, de même que pour nos inconditionnels « branchés » à la recherche de pièces rares avec Iro ou en-core Shyde au magasin « Sienna » rue Pouilly et Sessun chez « Marcel e » rue Talleyrand. Ces magasins offrent également l’opportunité d’accéder à des pièces de créa-teurs, licenciés par les maisons de haute couture à cause de la crise économique. Que ce soit rue Talleyrand, place du Forum ou de l’Hotel de ville, les nouvelles boutiques telles que « Line ‘cl » répondent indéniablement à une nouvelle demande.Il semble en effet que les modes de consommation évo-luent, que la mode devient de plus en plus un élément de distinction et de signe d’appartenance. Pour autant, cela nous rend-il plus futile ? Vouloir se différencier par ce que l’on porte nous rend il vraiment différent ? Beau-coup pensent que la mode n’est que temporelle et n’a de valeur qu’à l’instant où on la porte, cependant des auteurs comme Baudelaire ont pensé la mode comme l’expression d’une vérité et d’une beauté : celle de notre époque. Alors maintenant dès que vous dépenserez 200 euros dans une simple tunique, ne culpabilisez pas mais au contraire soyez fière de faire vivre des créateurs et de vivre avec votre temps.

Marion GEA et Flore GRANNET

Reims : une vraie fashionista ? 10

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12 Interview d’Alexandre MartinEtudiant en deuxième année à Sup de co et créateur d’un site internet regroupant des interviews de grands sportifs.

Quand as-tu ouvert ton site internet ? Que peut-on y trouver ?

J’ai ouvert interviewsport.fr en mai 2009, c’est-à-dire il y a un peu moins d’un an ! On peut y retrouver de nombreuses interviews exclusives de sportifs et ex-sportifs de haut niveau de disciplines très diverses : les plus connus sont Amaury Leveaux, Eunice Bar-ber ou Vincent Vittoz par exemple, mais on y retrouve aussi des champions d’escrime, de biathlon, de foot, etc.

Comment est né ce projet ?

En fait, j’ai toujours été un grand passionné de sport en général, y compris de sports peu médiatisés. Grâce à Internet, j’avais réussi à contacter quelques sportifs que j’aimais bien et puis un jour est venue cette idée d’inter-viewer des sportifs accessibles et talentueux, auxquels les grands médias ne s’intéressent malheureusement pas assez ! Après, j’ai eu la chance de rencontrer Karine, une élève de RMS qui m’a appris toutes les bases pour créer le site Internet en lui-même !

Quelle a été ta plus belle rencontre avec un sportif ? Peux-tu nous en dire un mot ?

Je dirais ma rencontre avec Laurent Robert, un joueur que j’apprécie beaucoup (ancien footballeur du PSG qui a joué en équipe de France). J’avais appris qu’il s’entraînait avec l’équipe réserve du PSG, et sans trop y croire, je l’ai attendu à la fin d’un entraînement. Il a été super sympa, il a accepté et m’a emmené faire l’interview au sein du bâtiment du PSG, dans la salle de repos des joueurs ! C’était

vraiment génial de passer 10 minutes à inter-viewer un tel joueur dans un tel lieu fermé au public !

Quels sont tes projets d’avenir pour ce site ? Est-il lié à ton projet professionnel ?

Ce site n’est pas vraiment lié à un projet pro-fessionnel : je le fais juste par plaisir et par passion. Je n’ai donc pas pour ambition d’être journaliste sportif ! Par contre, si je peux tra-vailler dans le monde du sport et que ce site m’ouvre des portes, tant mieux !

Peux-tu nous révéler quelles sont tes pro-chaines cibles d’interview ?

Dans les prochaines interviews, on devrait notamment retrouver Ophélie David, la championne de ski cross, qui m’a donné son accord. Sinon, il me tient à cœur d’in-terviewer plus de sportifs handisports, donc je vais essayer de contacter des Français mé-daillés aux Jeux Paralympiques de Pékin ou de Vancouver. Enfin, j’aimerais bien interviewer Philippe Lucas avant l’été : il est entraîneur dans la ville de mes parents mais bon, il faut avoir le courage d’aller lui demander !!! (rires)

Retrouvez les interviews d’Alexandre sur In-terviewsport.fr.

Pauline GUISET

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Sport Insolite : Le hockey subaquatique 14

Les beaux jours daignent enfin pointer le bout de leur nez, pour

forcer un peu leur arrivée je vous pro-pose de renouer avec les sports prin-taniers. Nous allons en effet bientôt pouvoir retourner batifoler dans l’eau des piscines ! Pour ce faire, il existe une multitude de sports aquatiques en tous genres, mais celui que je vous ai déniché est on ne peut plus original puisque c’est un clin d’œil sympa-thique au rude hiver que nous venons de traverser.En ce mois de mars nous allons en apprendre un peu plus sur le hockey subaquatique. On reprend les mêmes règles que le hockey, une crosse plus petite et hop tous à l’eau ! Ce sport se joue à 6 dans chaque équipe pendant 15 minutes, les joueurs commettants des fautes sont envoyés en prison en dehors de la piscine sur une chaise pendant 2 à 5 minutes. A l’image des arbitres, les spectateurs peuvent être au choix sous l’eau (munis de tubas) ou hors de l’eau (en suivant sur de grands écrans).L’invention ingénieuse de ce sport est récente puisqu’elle date des années 1950. Avant de le pratiquer librement comme des poissons dans l’eau, les

joueurs portaient de lourdes bouteilles d’oxygène et jouaient avec de véritables crosses de hockey. Il a fait ensuite son apparition en France, à Montauban, en 1968 mais ce n’est qu’au milieu des années 1980 que les règles du hockey subaquatiques ont été défini-tivement et mondialement établies et que le jeu a par la suite été rallié à la Confédération mondiale des activités subaquatiques. Notez que ce sport mondialement reconnu, a son propre championnat du monde depuis 1980. Sa première édition s’est déroulée à Vancouver et lors du dernier cham-pionnat de 2008 à Durban en Afrique du Sud, la France est d’ailleurs arrivée première en catégorie Elite homme. En 2006, ils avaient lieu à Sheffield au Royaume Uni où la France était déjà très prometteuse avec trois troisième places en Elite homme, Elite femme et Junior homme. Cela laisse présager de belles médailles pour les championnats du monde à venir ! A ce propos, la discipline a déjà ses champions : Alan Blake, grand joueur anglais et fondateur du hockey su-baquatique ; Kendall Banks, le seul joueur (américain) à avoir participé aux 14 championnats du monde !

Ou encore Sandor Duis « the flying dutchman » qui a su ce maintenir à un niveau exceptionnel durant neuf cham-pionnats du monde. En résumé, voilà un sport original et déjà bien installé qui mérite d’être connu !Si vous voulez tenter une percée dans ce nouveau sport, il faut vous rensei-gner auprès de la Fédération française d’études et de sports sous-marins. Mais sachez que la ville de Reims compte un club de hockey subaquatique, le « Hoc-key sub Reims ». Les entraînements se déroulent tous les samedis, de 14h à 16h, à la piscine d’Orgeval, 25 rue Raymond Poincaré. Alors si cet article vous a intrigué, fille comme garçon, n’hésitez pas à aller y faire un tour…

Pauline GUISET

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Utilitaires du mois

Un problème? Une question ? Une suggestion? Contactez nous par mail: [email protected] et [email protected] geek à votre service

15Dans ce numéro, nous avons décidé de laisser la parole aux lecteurs de notre rubrique ! Merci à tous pour vos nombreuses suggestions, en particulier à Vincent, Sup de Co 4A

Voici des idées de logiciels qui peu-vent s’avérer très utiles au stagiaire overbooké soucieux de son temps.

Texter ou la transformation auto-matique des abréviations ou codes en messages intelligibles.

On écrit souvent un peu la même chose tout le temps. On est alors tenté d’écrire avec des abréviations, malheureusement il y a toujours quelqu’un en copie à qui l’on ne peut pas se permettre de laisser passer un cdlt pour cordialement ou un asap pour as soon as possible. Texter est un logiciel libre per-mettant de programmer des abré-viations ou des codes qu’il trans-forme automatiquement en texte intelligible. Cela permet de gagner énormément de temps sous Lotus ou Outlook.

Jing ou l’imprim écran perfor-mant et libreVous l’avez sûrement remarqué l’ « imprim écran » SAP est souvent le meilleur ami du mail demandant action, précisions ou apportant des

informations. Alors arrêtons d’en-voyer des imprim écran nous of-frant une image vague, non ciblée, ou qui révèle grâce à la barre des tâches que la personne utilisait en même temps facebook et hotmail sur son PC. Pour ce faire, certaines entreprises ont opté pour snag it, un logiciel certes magique… mais payant ! Néanmoins il existe un logiciel libre tout aussi performant permettant de découper, annoter ou filmer son écran gratuitement nommé jing ! PS : sous Vista il existe un petit uti-litaire intégré mais il est beaucoup moins agréable et pratique à utiliser que jing, de plus ses possibilités sont très réduites.

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CinémaGhost-Writer 16Le suspense de ce thriller po-litique est présent du début à la fin. On se sent à la fois dépaysé, proche du person-nage principal (Ewan Mc Gregor), et loin de tous les autres. C’est donc l’histoire du nègre de l’ancien premier ministre britannique, qui prend la suite d’un homme mort dans des circonstances pour le moins mystérieuses. Le nouvel arrivé ne sait pas bien s’il est censé mener son enquête et creuser là où des secrets sont enfouis, mais il le fait. On ne sait pas bien sûr, et on ne comprend pas bien sûr, comme tous les films à suspense, mais l’angoisse, l’ambiguïté, l’intelligence des détails (c’est-à-dire des indices) et de la mise en scène font de ce film un thriller parfait. Tout s’éclaire et finit dans un éclair d’absurdité. C’est un chef-d’œuvre du genre. 10/10 A.C

L’arnacoeur

ContreL’histoire d’une jeune anglaise des années 60 qui choisit de vivre les débuts du swinging London plutôt que de travailler son latin sans relâche pour être prise à Oxford est bien sûr intéressante  ! Mais pourquoi avoir été aussi fades ? On as-siste pendant 1h35 à une reconstitution lourde, détaillée, et scrupuleuse de la vie d’une jeune anglaise. Les précautions prises certainement pour col-ler au sujet finissent par le hap-per tout entier. Un peu de pa-nache, voilà ce dont il a manqué.4/10 A.C PourBon, et si on parlait Cinéma  ? C’est l’aboutissement même d’une éducation parfaite. Une jeune fille merveilleuse-ment belle, d’une intelligence sensible et qui a sublimé sa maturité par une histoire d’amour dont toutes les filles de 17 ans auraient rêvé. On a la chance de voir ici de l’esthétisme qui ne veut pas l’être. L’actrice dont la ressemblance avec Audrey Hepburn est si-dérante, nous transmet son désir de liberté et d’épanouisse-ment avec drôlerie et légèreté. Son histoire nous fait penser à ces paroles de Gainsbourg : « Prendre les filles pour ce qu’elles ne sont pas, et les laisser pour ce qu’elles sont. »8/10 Anouar HACHEMANE

Precious

Voici l’histoire d’une noire américaine, obèse, violée par son père, battue par sa mère, la risée de ses pairs et dont les jours sont comptés… Pour certains, ce film est pleurard et sans regard. Seulement, c’est un mélo porté par la sincérité des acteurs. Et cela change tout. Ce film transcende le pur sentimentalisme et contourne le misérabilisme pour ques-tionner la faille du système et nous interroger sur cette clé détenue uniquement par l’homme et qui se nomme espoir.L’esthétique parfois dégoutante mêlée à une violence quasi-sadique de la mère vient contraster avec le calme taciturne de cette fille au physique si imposant qui se bat contre le déter-minisme et la fatalité. Jamais cette Chrysalide ne veut aban-donner, même si elle sait, comme l’écrivait la romancière poétesse Sapphire dans Push, le livre ayant inspiré le film que: «La réalité, je sais ce que c’est et c’est une belle salope.» La fin, on la sait, mais le charme est d’en voir sa couleur… 9/10 H.A

Une éducation

Grand plaisir. Les acteurs sont tous aussi géniaux les uns que les autres : Romain Duris en serial-séducteur qui évolue au cours du film, Vanessa Paradis en femme qui a oublié qu’elle aimait l’imprévu et son ancienne vie tourbillonnante, Julie Ferrier en femme à tout faire, et François Damiens (alias François l’embrouille) dans le mari de Julie Ferrier qui im-provise tout en gaffes et conneries. L’histoire est crédible, on rit beaucoup, et on adore constater la distance avec laquelle ce film est réalisé : le format de la comédie est américain et Pascal Chaumeil en joue. L’homme et la femme courent l’un vers l’autre, et c’est tellement kitsh qu’on pense alors à une parodie de vieilles comédies romantiques made in the USA. Mais ce n’est pas pour autant une parodie à proprement par-ler  : c’est une comédie française réussie, tout simplement. 9/10 Agathe CARON

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17Littérature

Cassandre est une jeune orpheline de 17 ans vivant dans un Paris futuriste où la gestion des déchets est devenue

napolitaine... Elle est capable de prédire l’avenir, comme son homologue mythologique Cassandre de Troie; et de la même façon, personne ne daigne l’écouter.

Nous ne sommes pas surpris de retrouver des thèmes chèrs à Werber tels que le futurisme ou l’onirisme, mais on com-mence à s’en lasser. Ceux qui n’ont jamais lu de Werber apprécieront la qualité du roman; pour les autres, Le miroir de Cassandre n’a pas le charme des Fourmis ou des Thana-tonautes. On est rapidement plongé dans l’intrigue mais le style est par moment pesant et on ne sait pas trop où l’on veut nous embarquer parfois.

On sent que l’auteur veut trop s’impliquer dans son propre récit: la jeune fille n’est autre que le double marginal de

l’écrivain (voir interview) et le catastrophisme ambiant de ce futur pourri et clochardisé nous rappelle les convictions politiques de son auteur qui aurait dû dédicasser son oeuvre à Nicolas Hulot ou José Bové directement, au cas où nous n’aurions pas compris. Dommage que la suggestion fasse défaut à ce roman. Décevant.

Nils GERARDIN

Lors de son dernier passage à Reims, Bernard Werber nous a accordés une interview que vous pouvez retrouver dans le numéro précédent d’OFTB. Nous avons décidé de vous faire part de la critique de son dernier roman intitulé Le Miroir de Cassandre.

Page 18: Out of the Box - Numéro 3

Idées 18

L’immense diversité spatiale et temporelle des sources de connaissances, la préservation ubiquiste et la promotion

unilatérale des traditions, l’affrontement sempiternel des pra-tiques culturelles, représentent autant de difficultés qui s’op-posent à l’édification d’une éventuelle égalité des cultures. Cette égalité même souffre, elle aussi, d’une ambivalence certaine, puisqu’elle peut s’établir à l’échelle internationale (rapport entre les différentes cultures) ou au niveau d’une même société (équilibre interne). Et pourtant, tandis que comparer les cultures semble opportun dans une optique his-torique, leur donner une valeur, voire même les hiérarchiser, peut sembler maladroit parce que contraire au respect que l’on doit à toute pratique ou pensée émanant de l’homme. D’où cette tâche quasi coercitive qui consiste à démontrer l’égalité des cultures. Mais y a-t-il véritablement besoin de la démontrer ? Car, en se tenant au constat liminaire, l’incomparabilité des cultures sur le plan de la valeur implique qu’aucune d’entre elles n’est supérieure ou inférieure, et, par voie de conséquence, qu’elles sont toutes égales. Cette approche évite le contentieux que pourrait amener une comparaison des cultures - même si celle-ci vise à prouver leur égalité. Néanmoins, les circons-tances dans lesquelles évoluent les différentes cultures font qu’il existe un double devoir à leur reconnaître une égale va-leur.

D’une part, un devoir politique, qui découle systémati-quement du fait que, dans toute société, plusieurs cultures coexistent, interfèrent ou s’affrontent. Le devoir de l’indivi-du, c’est de respecter l’intégrité de l’autre et de ses pratiques ; plus largement, la cohésion sociale se fonde sur la notion de reconnaissance, notion dont l’Etat se pose comme l’ultime garant. Plus encore, ainsi que l’a explicité Hegel, je puis me reconnaître dans un autre que si je suis reconnu par lui : le devoir politique en question est alors l’affaire du citoyen, et son enjeu est, au delà de reconnaître autrui, de se reconnaître soi-même en tant que membre d’une société. La question de l’égalité des cultures par l’intermédiaire du travail citoyen a largement été étudiée, à travers les textes d’Axel Honneth no-tamment (La Lutte pour la reconnaissance, 2000), et s’établit selon trois degrés : pré-juridique (auto-reconnaissance affec-tive du citoyen), juridique (égalité des droits entre tous les ci-toyens) et extra-juridique (respect des identités culturelles au sein de la société). Le système social amène donc un devoir de reconnaissance politique des cultures, impliquant leur égalité par le double travail juridique et citoyen. Le devoir politique ainsi défini reste cependant un devoir pu-rement conditionnel, strictement dépendant de paramètres spatiaux et temporels, puisqu’il s’applique dans une société donnée à un instant donné, et se concentre principalement sur le sujet (id est le citoyen). La reconnaissance de l’égalité des cultures est un devoir qui transcende l’unique recherche d’équilibre interne à la nation : il soulève la question bien plus délicate de l’équilibre d’un ensemble équivalent à la somme de différents systèmes sociaux. Reconnaître chaque culture proche en vue d’établir une société cohérente n’est pas la même chose qu’imaginer une égalité totale entre des cultures que l’on n’expérimentera jamais. Dans le premier cas, il s’agit d’un système qui fonctionne à partir d’une logique d’inertie inconsciente ; dans le second, il s’agit d’un devoir moral bien plus large qui demeure irréalisable. La diversité des cultures est si vaste qu’elle sublime toute tentative d’en embrasser l’in-tégralité - et donc de les mettre sur un pied d’égalité.

Romain HARDY

L’égalité des cultures

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19Musique

Expo

Qui est Archive ? Groupe anglais né au milieu des an-nées 90, ils sont révélés au grand public en 2002 avec leur album You all look the same to me et l’intrigant titre pop « Again ». Dès le début, la formation est fondée sur l’énergie créatrice de Darius Keeler et Danny Griffiths.Appartenant à la mouvance trip-hop (rythmes hip-hop sur lesquels se greffent des influences très diverses), ils se récla-ment à leur début des Pink Floyd. En

réalité, leur musique est bien difficile à définir : tantôt électronique tan-tôt très acoustique, on se perd parfois entre les albums et les chansons. Archive est un caméléon : véritable explorateur de la musique moderne, attendez-vous à être toujours surpris, entre douceur et rage, harmonie et torture.Leur dernier album Controlling Crowds (2010) montre un groupe demeurant éclectique mais apaisé. Les vocalistes s’enchaînent comme les genres musicaux vous laissant quelque fois déroutés. Archive est au-jourd’hui davantage un collectif qu’un groupe s’articulant toujours au-tour du duo anglais. Plus qu’un groupe, un concept. Une expérience qui ne vous laissera pas de marbre.

Nada surf sort le 7 juin  : If I had a hi-fi, un al-bum composé uniquement de reprises -12 pour être précis. Si des artistes connus sont repris tels que Depeche mode ou Kate Bush, le groupe nous permet également de découvrir des artistes plus discrets tel que Bill Fox. La reprise de ce dernier « Electrocution » est d’ailleurs déjà disponible en téléchargement gratuit sur le site web. Afin d’écouter entièrement If I had a hi-fi avant sa date de sortie, une solution : retrouvez-les le 15 mars au festival du Printemps de Bourges, le 17 avril au festival des Artefacts à Strasbourg et le 28 avril au Trabendo à Paris, ils joueront leur nouvel album lors de ces dates.

Concert : Archive le 15 avril à la Cartonnerie Album : Nada surf, If I had a hi-fi.

Décidément, on ne se lasse pas des expositions présentées au Grand Palais. Cette fois-ci, vous aurez la chance d’admirer les plus belles toiles du célèbre peintre britannique dans cette rétrospective sur « Turner et ses peintres ». Ses peintres ? Nous dirons aussi ses mo-dèles, ses inspirations, ses maîtres. Au fil de cette exposition, vous pourrez en effet comparer les toiles de grands peintres français, italiens ou flamands venues des musées du monde entier avec les œuvres de Turner. De simples copies me diriez-vous, et bien non ! Turner observe, s’imprègne et propose sa propre version. Allant de la scène mythique aux mers tourmentées en passant par les ta-bleaux vénitiens, peu à peu Turner se fait de plus en plus abstrait. Précurseur de l’impressionnisme sans même le savoir, ce génie de la peinture ne cessera de nous étonner. Allez donc vous éblouir devant ses toiles, en évitant cependant les heures de grande af-fluence, seul léger point noir de cette exposition.

« Turner et ses peintres » aux Galeries nationales du Grand Palais, jusqu’au 24 mai 2010. 8€ pour les étudiants. Pensez aux billets « coupe-file »…

Camille HENRY

Turner à l’abordage du Grand Palais

Dominique DACHER

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L’idée, avec CHEZLEGRANDBAG, n’est-elle pas de suivre la tendance des concepts stores qui fleurissent un peu partout dans le monde, d’être dans la lignée du ma-gasin Colette ?Non, l’idée est plutôt de précéder la tendance, de la créer…L’essence d’un concept-store, c’est d’être un catalyseur de nou-veautés, d’opérer des choix qui constitueront la tendance de demain, à la différence des lieux de consommation de masse, carrément cheap, qui courent après toutes les tendances sans vraiment les atteindre, comme les singes copient l’homme sans parvenir à l’humanité. Venir dans un concept store c’est devancer cette tendance. Alors, pour les passionnés de jeune création, à la fois en mode, design, art de vivre et culture, ces lieux sont des temples qu’ils gardent et chérissent jalou-sement. Même si l’esprit des concepts store peut sembler, en surface, similaire, ces concepts sont au fond tous différents et ne se suivent pas l’un l’autre, qu’ils soient à Paris, New-York, Tokyo ou Reims.

Comment définiriez-vous le style de votre boutique ?Un lieu où l’on se sent chez soi…où l’on est chez soi. Où l’on vient seul ou accompagné pour un moment de découverte et pour le plaisir d’entrer en possession d’une pièce rare et du meilleur goût. Les « clients » du store sont plus considérés comme des amis, avec qui on partage volontiers un verre de l’amitié et à qui on offre, s’ils le souhaitent, des conseils de style personnalisés, comme de simples clients acheteurs. Nos pièces ne sont disponibles qu’en faible nombre d’exemplaires, et sont donc quasiment des pièces uniques. Détenir un vê-tement ou un objet issus de notre concept store fait de vous une personne unique, avec un objet, un style unique. Quoi de plus désagréable en effet que de voir, notamment, son vê-tement sur le dos de tout un chacun, porté avec parfois un goût discutable… ?

Quels sont vos critères de choix pour les produits ?L’excellence et l’exception, au niveau du style, de la fabrica-tion, du concept créatif, de l’esprit…Une constante recherche de classe et de distinction, discrète mais omniprésente. Nous sommes en contact avec les jeunes créateurs, nous les rencon-trons, allons voir leurs défilés, leur Maison, leur showroom…

Sur quels nouveaux créateurs pariez-vous ?EROTOCRITOS, un créateur à suivre de prèsCHRISTOPHE LEMAIRE, l’héritier des années popKRIS VAN ASSHE, l’élégance belgeALEXANDER MC QUEEN (qui dans l’esprit sera toujours pour moi un nouveau créateur), malheureusement disparu le 11 février, pour son anticonformisme et ses créations stylées, dont la dernière devient un collector incontournable.

Les pièces essentielles à avoir dans son dressing en ce mo-ment ou au prochain printemps ?Les REPETTO blanches (celles que portait Serge Gains-bourg), les baskets xxxxx, une veste KVA, une robe xxxxxx, un jean APRIL 77, un tshirt xxxxx, un cardigan xxxx, et si vous vous déplacez en deux roues, l’incontournable et rare RUBY. La classe se reconnaît dans les détails d’une tenue sobre. Comme disait Coco Chanel : Si une femme est mal habillée, on remarque sa robe, mais si elle est impeccablement vêtue, c’est elle que l’on remarque. Ceci étant valable, dans l’absolu, pour les deux sexes.

Ce sur quoi il faut tirer un trait ?Les couleurs vives voire criardes de l’été dernier (qui d’ailleurs frôlaient, souvent, la faute de goût)…et miser plutôt encore sur les teintes nude ou naturelles, ainsi que sur les basiques noirs/blanc/marine…

CHEZLEGRANDBAG : 2, impasse JB de la Salle, ReimsSophie SARIAN

Rencontre avec l’un des créateurs du concept store : CHEZLEGRANDBAG

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Anne-Sophie Greff et Jean Silipannha | Reims Management School 2010 | www.out-of-the-box.fr

SAVOURÉMOISMars 2010

«On n’attache pas son chien avec des

saucisses »

Proverbe québécois

Caribou, tabernacle et sirop d’érable !Pour cette nouvelle édition, nous vous proposons de découvrir le pancake à la québécoise.

Cette crêpe, très populaire outre-Atlantique, saura égayer vos petits déjeuners et vos brunchs.En effet, le pancake aux myrtilles arrosŽ de sirop dÕŽrable comblera ˆ coup sžr vos Þnes papilles.

LE PANCAKE, UNE VALEUR SÛRE AND «SO TASTY»

Préparation :1/4 d'heure (à préparer la veille pour le petit déjeuner)Cuisson : 1 minute par fournée

Ingrédients (pour 6 gourmands) :- 2 oeufs- 1/2 tasse de sucre (tasse d'environ 180 ml) - 1/4 tasse de farine de ma•s Þne - 2,5 tasses de farine de blé- 1/2 tasse d'huile- 2 tasses de lait- 1 sachet de sucre vanillé- 1 sachet de levure- 1 pincée de sel- 2 c à café de rhum, kirsch ou autre

1. Battre les oeufs dans un saladier avec le sucre et le sucre vanillé, puis y ajouter la farine de maïs Þne, puis l'huile. 2. Mélangez ensemble la farine, la levure et le sel. 3. Incorporez à la préparation le mélangefarine-sel-levure et le lait en alternant. 4. Travaillez la pâte jusqu'à ce qu'elle soit bien homogène. 5. Entreposez au réfrigérateur et attendre au minimum 45 min.6. Déposez une petite louche de votre préparation et confectionnez votre pancake comme une crêpe épaisse.7. Agrémentez votre pancake du fameux sirop dÕŽrable, miel ou encore de conÞture.

CONSEILS

British Pancake Agrémentez de sucre et d’un peu de jus de citron. Servez le tout avec un grand verre de jus de pomme frais.

Sirop d’érableIl se trouve partout en grande

surface ou dans les Žpiceries Þnes. Sinon n’hésitez pas à aller sur

http://wwww.kanata.fr

Edition n°3

R E I M S M A N A G E M E N T S C H O O LO U T O F T H E B O X

L e j o u r n a l q u i s o r t d u l o tw w w . o u t - o f - t h e - b o x . f r

« Mon beau Caribou, roi du grand froid »

Sirop d’érable Québec

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Il était une fois Narcisse, un jeune homme qui tom-ba amoureux de son propre reflet jusqu’à en mourir. 

Aujourd’hui c’est  le nom d’une fleur, qui pousse au printemps. Fleur majestueuse, intrigante bien qu’elle ne soit ni la plus belle ni la plus colorée. Le narcis-sisme est aujourd’hui ce qu’est la fleur à nos jardins, une des variables essentielles de notre société. Le nar-cissisme est aujourd’hui poussé à son paroxysme : les publicités,  les médias,  la musique,  tout  aujourd’hui  est exultation du corps humain, de la beauté et de tout ce  qui  touche  à  l’apparence.  Les  hommes  se  fémi-nisent. Une crème anti vieillesse par ci, un régime à base de légumes vapeurs  par là. Des mannequins qui décèdent à force de ne pas avoir assez mangé. Quoi de plus absurde que de se priver dans une société où l’abondance est outrageante ? Il y a encore et ne l’ou-blions pas des enfants qui meurent de faim. C’est un peu le scandale de notre siècle : se priver de nourriture pour servir une  industrie, une société pour qui vous n’êtes que des denrées périssables avec une date de péremption et assister à la mort quotidienne de cen-taines de femmes et enfants qui luttent pour leur sur-vie. Le grand paradoxe du XXIème siècle. Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment expliquer  le plus grand scandale du XXIème siècle ? Faut-il cher-cher des coupables ? On est un peu  tous coupables, il m’arrive  de  ne  pas finir mon  assiette,  de  jeter  de la nourriture périmée. C’est il est vrai un scandale et pourtant cela ne m’empêche ni de me regarder  le ma-tin dans ma glace ni de dormir à point fermé. Je crois au contraire que j’ai entièrement conscience de l’état actuel du monde  : misère,  solitude, dépression,  sui-cide, anorexie, alcoolisme des jeunes, sexualité débri-dée, tarés en tout genre, enfants qui crèvent, enfants violés, enfants atteints du VIH même avant de naître. Je continue ? 

Pas  besoin  je  pense.  Ca  suffit.  Le  malheur  est  au-jourd’hui  le pendant de  la  luxure et de  l’oisiveté, et nous  devons  vivre  avec,  faire  semblant  que  tout  va bien, que l’on se préoccupe sérieusement du réchauf-fement  climatique, de  la précarité  croissante de nos villes, de l’éducation et de tout ce qui ne va pas. Plus on progresse, plus la dureté et l’absurde émergent. On en deviendrait presque fou. En fait, on est devenu des aliénés perdus au sein d’une nature qui n’en fait qu’à sa tête. La mort est aujourd’hui présente partout, les infos sont là pour nous rappeler combien la nature est maîtresse : Haïti, katrina, les tornades, les tsunamis… J’ai  appris  au  cours  de mes  études  que  les  anciens avaient une philosophie qui permettait de nous faire accepter notre condition, mais avaient-ils conscience que  dans  notre  société  moderne  les  sensibilités  al-laient être à la fois démultipliées avec la consomma-tion à outrance et endormie au moment d’aborder les thèmes majeurs ?Les gens ne savent plus sourire, ne savent plus aimer et  ne  savent  tout  simplement  plus  être  eux-mêmes. Mais  trêve  de  pessimisme  aujourd’hui  je  me  suis acheté un nouveau sac chez Balenciaga. Il est assorti à ma robe de soirée. Je serai encore la plus belle ce soir. Je  ferai envie. Je me regarde dans  le miroir,  la musique de fond me berce   « when she was  twenty two…. »

DFP

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Capricorne : Vous êtes dispersés ce mois-ci ce qui vous dessert à la fois dans votre travail et dans votre relation de couple. Pensez à vous recentrer sur vos objectifs.Verseau : La fatigue se fait sentir. Faîtes atten-tion à ne pas trop vous surcharger de travail et essayez de prendre plus de temps pour votre chéri(e) .Poisson : La passion est au rendez-vous ce mois-ci ce qui vous rend très heureux(se). Continuez à sourire, les personnes autour de vous sont irré-médiablement attirées .Bélier : Vous savez exactement ce que vous recherchez, vous êtes ambitieux (se) et rien ne vous arrête.Taureau : Ne perdez pas votre temps à discuter inutilement avec votre chéri(e), il/elle est trop précieux. Pensez à profi-ter plus !Gémeaux : Vous savez être convaincant(e) et cela vous aide dans votre travail. Vous enchaînez les succès ce qui vous rend rayonnant(e). Vous êtes le centre d’attrac-tion.Cancer : Vous devriez arrêter de ne penser qu’à vous et de faire la tête. Votre chéri(e) et vos proches vont vite en avoir marre et ils risquent de s’éloigner. Reprenez- vous vite !Lion : Votre conjoint(e) apprécie votre calme et votre attention à ses

problèmes. Vous lui êtes d’une grande aide. Mais essayez de ne pas vous miner avec ses pro-blèmes, pensez égale-ment un peu à vous.Vierge : Vous ne vous préoccupez que peu du monde qui vous entoure ce mois-ci. Vous croquez la vie à pleine dents et rien ne vous inquiète. Pensez à redescendre de votre nuage de temps en temps ou la chute sera très difficile.Balance : Vous attendez la personne idéale qui saura vous combler et cette attente vous rend un peu tendu et morose. Patience, elle n’est peut-être pas bien loin alors pensez à sourire.Scorpion : Vous avez le sentiment d’être rejeté par vos proches ce mois-ci surtout vos amis. Mais ne soyez pas parano, peut-être est-ce vous qui vous éloignez ou peut-être qu’ils sont tout simplement très occupés.Sagittaire : Votre couple souffre de la routine. Mettez un peu de pi-ment, impressionnez-le (la) et vous verrez que vous occuperez toutes ses pensées…

Horoscope de Julie GUFFROY 23

Comme tous les monarques depuis Pépin le Bref, on au-

rait supposé que Charlemagne eût reçu l’onction du saint chrême, le sceptre et la couronne dans la capitale champenoise. Or au VIIIème siècle, le rituel du sacre n’est pas bien établi et Reims n’est pas encore la citée des rois. Char-

lemagne s’est en réalité fait sacrer à deux reprises : en tant que roi à Soissons, puis à Rome où il a été fait empereur. Sacré Charlemagne !

Ellyn O’BYRNE-BAUDOT

Charlemagne ne s’est pas fait sacrer à Reims

SUDOKU : Moyen

SOLUTION N°2

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Pour quelles raisons t’es tu engagé au poste de président ? Si je me présentais comme président j’avais l’oppor-tunité de voir mes potes tous les jours pour créer et réaliser nos délires ouverts au maximum de monde et notés par l’administration. Je ne me suis pas fait prier. Sky’Walkerz, anciennement Convo’tiz, s’est formée autour de fortes personnalités qui peuvent compter sur moi pour les rassembler et les représen-ter afin de participer à la vie exaltante de RMS City.

Comment résumer ta liste en trois mots ? Séduisante, sincère et aérodynamique.

Comment vois-tu la suite de la campagne ? Avec les beaux jours et les électifs, la vie associative va gagner en intensité. Les Sky’Walkerz ainsi que les camarades listeux BDS et BDA se montreront à la hauteur pour mériter le Bureau. Ces deux pro-chains mois, les amphis seront remplis, le campus se transformera en parc d’attraction, les nuits vont se réchauffer et se raccourcir. A mon avis la suite des campagnes sera donc faite de joie, d’amour et de trashage.

Un dernier mots aux étudiants d’RMS ? Les Sky’Walkerz continuent d’avancer pour vous offrir une campagne mémorable pleine de créativité, de rose sur le Campus, d’heures heureuses, de gros dawas en boîte et dans les apparts, de sandwichs au fat paté, de chops, de bon sons... Sky is no limit. On veut que tout le monde puisse participer à la fête et époustoufler les Padawans 1A l’année prochaine. Soutenez-nous!

Interview de Jonathan TAMALET, prési-dent des Sky’Walkerz

Pour quelles raisons t’es tu engagé au poste de président ? Cas particulier par chez nous, nous sommes la seule liste à avoir changé de prez au cours de la cam-pagne. Cette décision a été prise à l’unanimité pour une meilleure cohésion de la liste, et il s’est avéré que j’incarnais le mieux le rôle de prez pour les STUP&FACTION et j’ai été ainsi désigné. Ce qui m’a convaincu d’accepter le poste ? L’envie de porter ma liste vers la victoire, en déplaçant des montagnes avec eux, d’être toujours derrière pour les motiver et les pousser à se dépasser.

Comment résumer ta liste en trois mots ? OuverteFêtardeOrganisée

Comment vois - tu la suite de la campagne ?De plus en plus de cohésion au sein de notre liste, les liens se nouent toujours plus fort, les affinités grandissent, la bonne entente règne et s’impose à chaque instant, tel est le constat actuel pour les STUP&FACTION. Partant de là, je vois la suite de la campagne en grand, car seule une équipe soudée peut aller loin et atteindre son but, et je nous crois très bien partis pour, mais beaucoup de choses res-tent à faire, et on promet d’envoyer du fat pâté !

Un dernier mot aux étudiants d’RMS ?Avec les évènements comme l’amphi ou les journées campagne, les STUPS vous promettent une très belle campagne, mais nous comptons bien donner notre épice à l’aventure en vous amenant là où sûrement vous n’avez jamais été, en allant au-delà, en donnant plus, déjà des idées se profilent... N’hésitez pas à venir nous rencontrer, en tout cas nous nous oserons dès que les occasions s’en présenteront !

Interview de Sébastien CHIROUZE, prési-dent des Stup&Faction

Interview des prez !

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Qu’est ce qui t’a convaincu de te présenter comme président ?Quand je suis arrivé à RMS , j’avais envie de m’in-vestir dans la vie associative de l’école. Etant un passionné de sport, la reprise du BDS me semblait une évidence. J’ai donc commencé à recruter une belle bande de potes qui aiment tous faire du sport. Mon expérience de président du BDE de mon IUT m’a permis d’installer une cohésion immédiate au sein des SPORTSCOOL et de ne pas faire les mêmes erreurs qu’avant. J’étais ravi que l’on m’attribue ce rôle et je mets tout en oeuvre depuis le début pour que notre liste réussisse.

Peux - tu définir ta liste en trois mots ? GinPampisteGrassouillet Consanguin

Comment vois-tu la suite de la campagne ?La campagne SC va s’intensifier avec beaucoup d’events sportifs agrémentés de plaisir et d’abné-gation. Je vois donc la suite naturellement ....en ROUGE et BLANC ! Le stress va nous mener vers de très belles journées SC : des initiations à des sports que nous souhaitons faire découvrir à un maximum d’étudiants de RMS, une journée dédiée à la gente féminine, une journée de campagne qui promet, un amphi de campagne monstrueux ainsi que de nombreux events surprises.

Interview de Julien Le Drogo, président des Sport’s’ Cool Pour quelles raisons t’es tu engagé au poste de

président ? Au départ, je n’avais pas l’intention d’être président, je voulais rester dans l’ombre. Et puis au fil des réunions, des personnalités se dégagent, on voit ceux qui se destinent à être dans le bureau. Beaucoup de gens de la liste sont venus me voir en me disant que je correspondais à l’image qu’ils se faisaient d’un prési-dent, ça m’a vraiment flatté à l’époque; c’est peut-être parce que la fonction ne m’intéressait pas au début mais que je jouais déjà inconsciemment mon rôle lors des premières réunions que j’ai été porté vers le poste. Ensuite, j’ai pris mes responsabilités très vite, j’ai fait savoir que j’étais très motivé et je savais que j’allais m’impliquer dans l’asso en y étant à la tête. Je ne regrette pas aujourd’hui le choix que j’ai fait. Comment résumer ta liste en trois mots ? Sportive, soudée et accessible. Comment vois-tu la suite de la campagne ? La suite de la campagne est floue, on ne peut pas vrai-ment savoir; il reste pas mal d’événements importants, nous serons au rendez-vous pour chacun d’eux. Même si ça se dessine pas mal pour nous pour le moment, rien n’est acquis et nous jouerons le jeu de la cam-pagne jusqu’au bout pour prouver que nous voulons reprendre nos pôles respectifs l’an prochain. Un dernier mots aux étudiants d’RMS ? Je leur souhaite de bien terminer leur année, que ce soit scolairement ou personnellement. J’espère qu’ils profitent autant que nous de la vie associative de l’école qui est riche. On a beau se plaindre parfois qu’RMS est un peu une communauté renfermée sur elle-même, particulièrement Sup de Co, mais je pense que c’est une chance de pouvoir goûter à toutes ces expériences proposées, qu’elles soients scolaires, hu-manitaires ou sportives.

Interview de Nils GERARDIN, président des Divin sport

Interview des prez !

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Pour quelles raisons t’es tu engagé au poste de président ? Je ne vais pas dire que je me suis senti dés le début l’âme d’un Président mais c’est vrai que cette idée me trottait à l’esprit. Mais c’est surtout les discussions que j’ai pu avoir avec quelques amis et leurs avis -quant à une probable candidature de ma part à ce poste- qui m’ont définitivement convaincues de me présenter en tant que Président des KMA. Comment résumer ta liste en trois mots ? Attachante, Créative, Dynamique

Comment vois-tu la suite de la campagne ? La fin de la campagne s’approche rapidement et pour la suite nous allons vraiment donner de notre meilleur. Je vois des journées surprises par pôles et autres activités artistiques à profusion mais aussi des évènements plus originaux et créatifs que tout ce que nous avons fait pour le moment.

Un dernier mots aux étudiants d’RMS ? Un grand merci tout simplement à tous ceux qui suivent notre campagne, à ceux qui participent à nos évènements, nous supportent. Nous allons continuer à vous préparer de belles surprises pour cette cam-pagne.

Interview de Aimé ABIZERA, président des Kiss My Art

Pour quelles raisons t’es tu engagé au poste de président ? Me présenter comme président c’était comme m’en-gager plus activement encore au sein des Unchain My Art. C’était aussi faire face à de nouvelles res-ponsabilités et donc aussi plus de défi.

Comment résumer ta liste en trois mots ? Définir ma liste en trois mots … je dirai tout d’abord diversité. Il y a des gens qui viennent de toute la France et de tous les programmes avec souvent un vécu différent. Simplicité, parce qu’on essaye de se prendre la tête un minimum. Sympathique : toutes les personnes de la liste méritent d’être connues et je pense qu’il n’y a personne qu’on puisse détester.

Comment vois-tu la suite de la campagne ?La suite de la campagne va être une belle bataille. La liste adverse, les Kiss My Art, est bien organi-sée même si un peu prévisible. Mais je crois en nos chances et puis il faut aussi toujours penser à se faire plaisir avant tout.

Un dernier mot aux étudiants d’RMS ?Un message pour les étudiants d’RMS ? Je pense qu’Hervé Colas est bien mieux placé que moi … Juste un petit message de bonne chance à toutes et à tous pour les futurs partiels !

Interview de Jérémy SHAEFER, président des Unchain My Art

Interview des prez !

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