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Oued Aissi Oued Aissi est l'appellation d'usage officiel mais erronée de Asif At Âisi non loin de Tizi-Ouzou en Kabylie : C'est la rivière des At Aisi. Aujourd'hui on désigne ainsi un lieu-dit à quelque dix kilomètres de la ville de Tizi Ouzou : un lieu très réputé car il abritait jusqu'à une date très récente le premier centre universitaire de la Kabylie qui a vu jaillir la revendication identitaire et politique berbère en Algérie . Ce lieu-dit abrite toujours une cité universitaire, une zone industrielle, un hôpital psychiatrique et non loin on y trouve un barrage hydraulique. Dans une célèbre chanson Matoub Lounes rendait hommage à ce bastion de la revendication amazighe: Yehzen lwed âisi... mi yebda ymenghi... Aïn El Hammam Présentation [modifier ] Aïn El Hammam ( ou Kechbi pour les habitants de la région ) est une source thermale située dans la commune d' Ouled Si Slimane dans la Wilaya de Batna d'une température de 32°C et d'un débit de 12 litres par seconde. Développement du site [modifier ] Aïn El Hammam bénéficiera ainsi que deux autres sources thermales de la région d'une enveloppe financière de 3 millions de Dinars algérien débloquée par la Direction du tourisme de la Wilaya de Batna . En perspective de l'année 2010 , la Direction du tourisme réalise une opération des caractéristiques thermales de la source. L'objectif stratégique étant de faire de ces sites des destinations de bien-être, de cure sur la carte internationale et un puissant vecteur de développement touristique dans la région des Aurès . Vertus thérapeutiques [modifier ] Les vertus thérapeutiques et curatives de la source thermale Aïn El Hammam concerne les affections rhumatismales et veineuses (artériopathie et hypertension artérielle). Barrage de Koudiet Lamdaouar Aller à :Navigation ,rechercher Le barrage de Koudiet Lamdaouar construit en 1994 sur l'oued Reboa est situé à 7 km au nord-est de Timgad et à 35 km de Batna en Algérie . Le barrage de Koudiet-Lamdaouar vu de la route Chemora -Timgad C'est un barrage réservoir qui mobilise les eaux superficielles de l'oued Reboa dont le bassin versant couvre 59 000 km². 48,72 % de la population de la Wilaya de Batna , soit 682 000 habitants, boit l'eau provenant de ce barrage qui alimente les villes de Batna,Tazoult , Timgad, Ain Touta , Barika , Arris et Ouled Rechache dans la wilaya de Khenchela . arrage du Ksob Aller à :Navigation ,rechercher Le barrage du Ksob est situé dans la Wilaya de M'Sila en Algérie .

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Page 1: oueds

Oued AissiOued Aissi est l'appellation d'usage officiel mais erronée de Asif At Âisi non loin de Tizi-Ouzou en Kabylie : C'est la rivière des At Aisi. Aujourd'hui on désigne ainsi un lieu-dit à quelque dix kilomètres de la ville de Tizi Ouzou : un lieu très réputé car il abritait jusqu'à une date très récente le premier centre universitaire de la Kabylie qui a vu jaillir la revendication identitaire et politique berbère en Algérie. Ce lieu-dit abrite toujours une cité universitaire, une zone industrielle, un hôpital psychiatrique et non loin on y trouve un barrage hydraulique. Dans une célèbre chanson Matoub Lounes rendait hommage à ce bastion de la revendication amazighe: Yehzen lwed âisi... mi yebda ymenghi...

Aïn El HammamPrésentation [modifier]

Aïn El Hammam ( ou Kechbi pour les habitants de la région ) est une source thermale située dans la commune d' Ouled Si Slimane dans la Wilaya de Batna d'une température de 32°C et d'un débit de 12 litres par seconde.

Développement du site [modifier]

Aïn El Hammam bénéficiera ainsi que deux autres sources thermales de la région d'une enveloppe financière de 3 millions de Dinars algérien débloquée par la Direction du tourisme de la Wilaya de Batna. En perspective de l'année 2010, la Direction du tourisme réalise une opération des caractéristiques thermales de la source. L'objectif stratégique étant de faire de ces sites des destinations de bien-être, de cure sur la carte internationale et un puissant vecteur de développement touristique dans la région des Aurès.

Vertus thérapeutiques [modifier]

Les vertus thérapeutiques et curatives de la source thermale Aïn El Hammam concerne les affections rhumatismales et veineuses (artériopathie et hypertension artérielle).

Barrage de Koudiet LamdaouarAller à :Navigation,rechercher

Le barrage de Koudiet Lamdaouar construit en 1994 sur l'oued Reboa est situé à 7 km au nord-est de Timgad et à 35 km de Batna en Algérie.

Le barrage de Koudiet-Lamdaouar vu de la route Chemora-TimgadC'est un barrage réservoir qui mobilise les eaux superficielles de l'oued Reboa dont le bassin versant couvre 59 000 km².48,72 % de la population de la Wilaya de Batna, soit 682 000 habitants, boit l'eau provenant de ce barrage qui alimente les villes de Batna,Tazoult, Timgad, Ain Touta, Barika, Arris et Ouled Rechache dans la wilaya de Khenchela.

arrage du KsobAller à :Navigation,rechercher

Le barrage du Ksob est situé dans la Wilaya de M'Sila en Algérie.

La retenue du barrage du Ksob dans les monts du HodnaLe barrage construit sur le lit de l'oued éponyme de 1933 à 1939 est du type à voûtes multiples, de 32 m de haut.D'une capacité de 50 millions de mètre-cubes d'eau destinés à l'irrigation de 13 000 ha, le barrage ne permet, aujourd'hui, que l'irrigation du tiers de cette superficie en raison d'un état d'envasement avancé.

Page 2: oueds

Ces dernières années ont eu lieu des lâchages d'alevins de carpe dans le but de raviver l'aquaculture et redonner vie à ce milieu aquatique 1.

Notes et références [modifier]1. ↑  http://www.ona-dz.org/portail/node/929 [archive]

ChelifLe Chelif (arabe : الشلف) (parfois orthographié Chelif, Chleff, Chlef, Cheleff) est le plus important fleuve d’Algérie. Long de 725 km, au nord-ouest de l’Algérie, il prend sa source dans l’Atlas tellien et se jette dans Méditerranée.

Étymologie [modifier]

Il semble que son nom soit tiré de CHENALEPH, nom d’origine carthaginoise utilisé par les Romains.Il a donné son nom à une ville, Chlef (appelée autrefois El Asnam, Orléansville ou encore Castelum Tinginitumo) après sa destruction à 80% par un séisme en 1980.

Géographie [modifier]

Le Chéliff mesure 725 km environ. Toutefois, une grande confusion règne sur ce chiffre, l’encyclopédie QUILLET, page 1 212, lui attribue même 1 300 km ! Mais cette erreur peut s’expliquer car ce cours d’eau est aussi fantasque et irrégulier que son débit ou que son parcours ou que son identité.

Le cours du Chelif [modifier]

Peu navigable car trop capricieux, les eaux boueuses de ce fleuve sont une richesse indispensable à toute vie. C’est (un peu) le Nil de l'Afrique du Nord. Il prend sa source sur la limite duTell et du Sahara dans l’Atlas Saharien, plus précisément dans le Djebel AMOUR culminant à 1 937 m, près d’Aflou. Il commence par couler du Sud vers le Nord, pour rejoindre au plus court la Méditerranée.

Principaux affluents [modifier]

Sur la rive gauche : l'Oued-Dourdeur descend des monts de Taza, parmi lesquels se dresse l'Achaoun, haut de 1 804 m. Il coule en gorges vers le nord; au village des Kiffans, on doit le barrer par une digue de 40 mde hauteur derrière laquelle 31 millions de mètres cubes reflueront en un lac de 200 ha pour l'arrosage de 19 000 ha de la rive gauche du fleuve, du Djendel à Duperré.L'Oued-Rouïna venant des montagnes qui dominent Teniet-el-Haâd, coule du nord au sud et se perd dans le Chéliff à l'est et à 3 km du village auquel il a donné son nom; on projette sur son cours à 4 500 m en amont de la route d'Alger à Oran, un barrage-réservoir de 17 500 000 m3.L'Oued-Fodda descendant de l'Ouarsenis et se jette dans le Chéliff à 22 km en amont d'Orléansville (El Asnam).L'Oued-Sly, - qui, sous le nom d'Oued-Ardjem, descend également de l'Ouarsenis, et se perd dans le Chéliff .Sur la rive droite : l'Oued-Ouaran du plateau des Beni-Madoun, au sud-est de Ténès, passe près des Trois-Palmiers, d'Aïn-Beïda.L'Oued-Dahmous du Djebel-Tachetas, sur la rive droite du Chéliff, passe au sud des Beni-Aquil et se jette dans la mer entre Cherchell et Ténès.Le Chelif est caractérisé par une vallée très fertile appelée le grenier de l'Algérie.

Citations [modifier]

Léon l'Africain : « Selef est un grand fleuve, qui sourd aux montagnes de Guanseris, et descendant par les plaines desertes (qui sont là où le royaume de Telensin confine avec celuy de Tenez) passe outre, continuant son cours jusqu'à ce qu'il vient à entrer dam la mer Mediterranée, separant Mezzagran d'avec Mustaganim. A la bouche d'iceluy quand il se jete dans la mer, se prend bon poisson et de diverses espèces ». 1

Voir aussi [modifier]

Soummam Sebaou Seybouse Medjerda Rhummel

Sources [modifier]1. ↑  Léon l'Africain, Description de l'Afrique. éd. Schefer, t. III. Paris. 1898, pp. 418-419. Guanseris-Ouarsenis (arabe

Wansaris)

HamizHamiz est un fleuve algérien. Le barrage du Hamiz est construit à 35 kilomètres d'Alger, un peu à l'amont du débouché dans la Plaine de la Mitidja de l'Oued Arbatache.Bordj El Bahri se trouve à l'embouchure du fleuve qui n'a plus l'importance de jadis depuis l'édification de nombreux barages tout au long de son cours. Elle se situe sur la rive est de la baie d'Alger. Entourée donc à l'ouest par la Méditerranée, à l'est pas Ain Taya, au nord par El Marsa (ex- Jean Bart) et au sud par Bordj El Kiffan (ex- Fort De L'Eau).

Barrage de MaafaAller à :Navigation,rechercher

Page 3: oueds

Barrage de Maafa en Algérie dans les Aurès.Le Barrage de Maafa est une rétenue d'eau édifiée en Algérie 1 , sa construction a débuté en 2009.

Situation géographique [modifier]

Situé dans la commune de Maafa , dans la Wilaya de Batna non loin de la ville de Aïn Touta dans les Aurès en Algérie, le barrage a été construit en aval des Gorges de Maafa afin de ne pas nuire au à la viabilité de l'Oasis . Réalisé dans un cadre magnifique , le barrage pourra servir aussi de point de pêche selon les autorités locales qui y ont introduit certaines espèces de poisson.

Descriptif [modifier]

Débuté en 2009 et déjà quasiment terminé , le Barrage de Maafa été décidé depuis trois ans environ , depuis les fortes pluies que connait la région , afin de contenir les eaux et maximiser l'utilisation des eaux d'Irf M'Souf et des sources avoisinantes. Celui servirait ainsi à développer dans un premier temps l'Oasis de Maafa mais également à développer l'irrigation des cultures des habitants chaouis de la commune. Le barrage permettrait en outre d'alimenter en eau potable les habitants de la commune. De taille plus modeste que les grands ouvrages d'art comme peut l'être celui de Timgad , le barrage de Maafa peut néanmoins s'enorgueillir d'être l'une des rares rattachée à une commune de moindre taille au Maghreb.

Notes et références [modifier]

1. ↑  (fr)Diaporama sur la commune de Maafa [archive] sur www.vitaminedz.com. Consulté le 19 août 2010.

MactaMacta est un oued côtier d'Algérie (Ouest de Mostaganem, Est d'Arzew) formé par la réunion de deux cours d'eau : le Sig et l'Habra , son cours est entouré de marais (20 000 ha) partiellement drainés entre 1958 et 1962. Des troupes Françaises du Général Trézel y furent défaites en juin 1835 par l'Emir Abdelkader .Une tradition populaire des années 1950 rapporte la présence d'un crocodile dans ces marais, crocodile dont le cadavre fut bel et bien retrouvé vers 1951 ( une photo du crâne subsiste).Actuellement, les zones marécageuses subsistantes constituent une réserve naturelle où la faune et la flore (nombreuses espèces d'oiseaux) sont en principe protégées.

Marais de la Macta : végétation palustre (vers 1975)

Oued Sig en crue (vers 1975)

Bibliographie [modifier]

Masson, R. (1976). La végétation des marais de la Macta (Région de Bou-Nefer). Bull. Soc. Géo. et Archéol. d'Oran : 60-65.

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Metzmacher, M. (1979). Les oiseaux de la Macta et de sa région (Algérie) : Non passereaux. Aves, 3-4 : 89 – 123.

Liens externes [modifier]

Le Portail de la Nature et de l'Ecologie en AlgérieCatégories : Cours d'eau d'Algérie | Marais | [+]

MedjerdaAller à :Navigation,rechercher

Medjerda

Vue de la Medjerda au niveau de la route nationale 5

Partie de la Medjerda s'écoulant en Tunisie

CaractéristiquesLongueur 460 kmBassin 22 000 km2

Bassin collecteur MedjerdaDébit moyen 29 m3⋅s-1

Régime régime pluvialCours

Embouchure mer Méditerranée (golfe de Tunis)Géographie

Principaux affluents · Rive gauche oued Kasseb, oued Béja · Rive droite oued Mellègue, oued Tessa, oued SilianaPays traversés Algérie, Tunisie

Principales villesSouk-Ahras, Jendouba, Bou Salem,Testour, Medjez el-Bab, Tebourba,Djedeida

Sources : La basse vallée de Oued Majerda et la lagune de Ghar El Melh1

La Medjerda, également orthographiée Medjerdah ou Majerda (مجردة), est un oued dont la source est située en Algérie et dont lelit est principalement sur le territoire de la Tunisie. Il se caractérise par un écoulement permanent sur l'ensemble de son cours, ce qui lui donne le profil d'un fleuve.

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Géographie [modifier]

Profil du cours de la MedjerdaElle prend sa source près de Souk-Ahras, dans le Constantinois algérien, puis coule vers l'est avant de se jeter dans la mer Méditerranée (golfe de Tunis). S'écoulant sur plus de 460 kilomètres1 dont 350 en Tunisie, c'est le seul et le plus long cours d'eau pérenne de Tunisie.Dans sa partie aval, l'oued connaît un débit moyen annuel de 29 m3·s−1 même si celui-ci connaît des contrastes saisonniers très marqués1, notamment en raison de l'affluence d'oueds aux flux irréguliers. Ainsi, le débit d'étiage peut se réduire à moins de1 m3·s−1 alors que, pour les crues de périodicité décennales1, il peut atteindre 1 000 à 1 200 m3·s−1. Les pluies exceptionnelles de mars 1973 1  ont même entraîné un débit de 3 500 m3·s−1. La Medjerda charrie chaque année environ 800 millions de mètres cubes d'eau.Parce qu'il traverse des terrains soumis à une érosion parfois intense, l'oued charrie aussi d'importantes quantités d'alluvions : entre 10 et 30 grammes par litre, voire 100 grammes par litre à l'occasion de très fortes pluies comme celles de mars 1973, soit un apport annuel de sédiments dans le golfe de Tunis estimé à 22 106 millions de tonnes avant la construction de barrages 1 . Le calibre moyen des particules transportées est inférieur à 0,2 millimètres1. Les matériaux se déposent lorsque l'oued atteint les régions basses et plates de son cours inférieur. On assiste alors à un exhaussement général du lit, dont les berges finissent par dominer la plaine, et à son allongement par un delta qui avance progressivement sur la mer. L'instabilité, résultant de ce que l'oued coule entre ses berges, conduit à des changements de lit fréquents (cinq connus à ce jour) et à une difficulté croissante pour l'écoulement des eaux dans une zone de plus en plus plate. Grâce à ce phénomène, la vallée de la Medjerda est l'une des terres les plus fertiles de Tunisie et représente le douzième de ses ressources hydriques. C'est pourquoi l'oued est équipé de plusieursbarrages hydroélectriques. La Medjerda est par ailleurs une voie d'eau cruciale pour l'irrigation et joue donc un rôle important pour l'agriculture régionale.

Histoire [modifier]

Ce rôle stratégique a poussé à la fondation des villes de Chemtou et Utique, mais aussi dans une moindre mesure Carthage etTunis à proximité de la partie avale de l'oued. En effet, la proximité du fleuve a été recherchée depuis l'Antiquité. Ce dernier est connu des Romains sous le nom de Bagradas. C'est près de son golfe que Régulus, selon Pline l'Ancien 2 , aurait tué un serpentde 200 pieds de long.

Évolution de l'embouchure jusqu'en 1885

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Le golfe d'Utique, dans lequel l'oued se jetait, est formé durant la période postglaciaire, il y a environ 6 000 ans. Au fil du temps, les dépôts d'alluvions comblent progressivement la partie nord du golfe. La mer s'en retire progressivement à partir duMoyen Âge. La partie sud du golfe est quant à elle comblée plus récemment. Cette succession d'événements a été déduite de documents anciens et de traces archéologiques. De plus, des observations aériennes et satellites ont été utilisées afin d'analyser l'évolution du paysage durant les 3 000 dernières années. La lagune de Ghar El Melh est le dernier vestige de ce qui était le golfe d'Utique.Le pont-barrage d'El Batan, construit au XVI e   siècle , permettait d'utiliser l'eau pour irriguer les terres agricoles et pour actionner les moulins à foulon de la ville1. À la suite des crues de février 1937 qui causent d'importants dégâts de toute nature, il est créé un Office de la mise en valeur de la vallée de la Medjerda chargé de la lutte contre lesinondations, l'assainissement et le drainage, la défense et la restauration des sols, du réseau d'irrigation et de l'expérimentation agricole (station de Sidi Thabet). La dérivation par le Henchir Tobbias, qui divise le débit de la Medjerda à partir de 1939 et réduit son cours de quinze kilomètres, devient son lit actuel dès 1973.

Aménagements [modifier]

Pont-barrage d'El BatanLa Medjerda est équipée de deux barrages : celui de Sidi Salem (barrage le plus grand du pays) et celui d'El Aroussia.Ce dernier, qui est de type rivière à trois pertuis, dispose d'une centrale hydroélectrique et d'une prise d'eau destinée à l'irrigation de 50 000hectares. Sa réalisation s'est échelonnée entre 1952 et 1957.

Références [modifier]

1. ↑ a, b, c, d, e, f, g et h (fr) [pdf] Ameur Oueslati, Faouzia Charfi et Fadhel Baccar,   La basse vallée de Oued Majerda et la lagune de Ghar El Melh , projet WADI, cinquième rencontre internationale, Tunis, 6-9 décembre 2006  [archive]

2. ↑  Pline l'Ancien, Histoire naturelle, Livre VIII, 14

Bibliographie [modifier]

Jacques Gascou, « Le nom de l'Oued Medjerda dans l'Antiquité romaine », Antiquités africaines, no 17, 1981, pp. 231-240

Roland Paskoff , « Le delta de la Medjerda (Tunisie) depuis l'Antiquité », Études rurales, no 133-34, 1994, pp. 15-29

ekerraAller à :Navigation,rechercher

La Mekerra (en arabe: واد ) est une rivière qui traverse la ville centre de Sidi Bel Abbes, en Algérie. Il s'agit d'un nom local de l'ancien fleuve Sig.Le Sig au cours d'environ 240 km prend sa source dans les hauts plateaux au sud des monts du Daya ou Daïa. Le fleuve autrefois rempli en toute saison coule vers le nord et rejoint : El Hacaïba soit l'ancienne Magenta, Moulay Slissen, Sidi Ali Benyoub soit l'ancienne Chanzy renommée pour ses sources thermales, Sidi Khaled, Sidi Lhassen, Sidi Bel-Abbès où il porte le nom de Mekerra, Wad Sig soit l'ancienne Saint-Denis-du-Sig où un lac de barrage de quatre kilomètres de long apportait la

prospérité.Le fleuve se perd dans les marais de la Macta avant de rejoindre la mer dans la région d'Arzew ou Arzeu.

Liens externes [modifier]

(fr) Bassin de la Mekerra sur www.vitaminedz.com (fr) L'Oued de la Mekerra sur www.mekerra.fr

Oued Abiod

Oued Abiod

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=Oued Abiod près du Ghoufi.

CaractéristiquesLongueur 156 kmBassin 1 100 km2

Bassin collecteur Vallée de l'Oued Abiod,GhoufiDébit moyen ? (Chélia)Régime Pluvio-nival montagnard

CoursSource Chélia,Aurès · Localisation Aurès, · Altitude 2 000 mEmbouchure Sahara · Localisation Biskra / Tolga, Algérie · Altitude 200 m

GéographiePrincipaux affluents · Rive gauche Oued Anza1

· Rive droite Oued Chennaoura2

Pays traversés Algérie

Principales villes Batna,ArrisOued Abiod , Ighzir Amellal en Chaoui est un cours d'eau qui traverse le massif de l'Aurès selon un axe nord-est/sud-ouest, au nord-est de l'Algérie et qui prend sa source près du Mont Chélia (djebel) à environ 2000 mètres selon le recoupement de différentes données.3,4,5

Géologie [modifier]

La vallée de cet oued est une dépression synclinale soulevée au Pléistocène, où l'oued s'est enfoncé au fur et à mesure du soulèvement.

Géographie [modifier]

Partie supérieure du cours [modifier]

Le cours d'eau prend naissance au sein d'une végétation méditerranéenne (cèdres, chênes verts), la pluviosité étant encore suffisante.6

Partie moyenne du cours [modifier]

L'oued s'enfonce alors dans les gorges de Tighanimine, longues de 3 km. Il est alors bordé d'une ancienne voie romaine construite en 145 avant JC par un détachement syrien de la 4e Légion, comme l'atteste une inscription gravée sur le rocher.L'oued passe par le village de Ghoufi, célèbre pour ses "balcons".A la sortie des gorges, le paysage de la vallée devient franchement désertique.

Partie inférieure du cours [modifier]

Plus au sud, l'oued passe par Baniane puis par les oasis de M'Chounèche, Biskra, puis l'eau se perd dans les sables duSahara.

Références et liens externes [modifier]1. ↑  http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1941_num_29_4_4332 [archive]2. ↑  http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1900_num_9_43_6180 [archive]3. ↑  http://aures-images.over-blog.com/ [archive]4. ↑  http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1900_num_9_43_6180 [archive]5. ↑  http://books.google.fr/books?id=ko4u9J-

aRuEC&pg=PA60&lpg=PA60&dq=longueur+oued+abiod&source=bl&ots=GaW5N33J3L&sig=4mG1bPT00YDFV8Hw6D9V04vGMYg&hl=fr&ei=ONvUSs6LEcP14Aaqx_3MDA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CAgQ6AEwADgK#v=onepage&q=longueur%20oued%20abiod&f=false [archive]

6. ↑  http://georges-chevaux.net/Library/texte026.swf [archive]

Collectif, Dictionnaire illustré des merveilles naturelles du monde, Reader's Digest, 1982, p 25/26

Page 8: oueds

Oued Daoura

Oued Daoura

Caractéristiques

Bassin collecteur Vallée de l'Oued Daoura.

Régime Pluvio-nival montagnard

Cours

Embouchure Sahara

Géographie

Pays traversés  Maroc,   Algérie

Oued Daoura est un oued né de l'union de deux rivières, Rheris et Ziz, qui prennent leurs sources dans le Haut Atlas. Prenant naissance au Maroc, au sud-ouest de la ville de Taouz, ses eaux se perdent dans le Sahara algérien.

Oued GuirAller à :Navigation,rechercher

Oued Guir

=

Caractéristiques

Bassin collecteur Vallée de l'Oued Guir.

Régime Pluvio-nival montagnard

Cours

Embouchure Oued Saoura

Géographie

Pays traversés  Maroc,   Algérie

Principales villes Bouanane, Abadla, Igli.

Oued Guir est un oued du sud ouest Algérien, prend naissance au sein du Haut Atlas. Il s'enfonce alors dans le Sahara jusqu'à Iglila ou il se fusionne avec Oued Zouzfana pour former Oued Saoura.

Oued KissOued Kiss est une rivière située sur la frontière entre le Maroc et l'Algérie.

Oued Saoura

Oued Saoura

=Oued Saoura près de Béni-Abbés.

Caractéristiques

Bassin collecteur Vallée de l'Oued Saoura.

Régime Pluvio-nival montagnard

Cours

Source Oued Guir,Oued Zouzfana

 · Localisation Haut Atlas,Atlas saharien

Embouchure Sahara

Géographie

Pays traversés  Algérie

Principales villes Igli, Béni-Abbés, Kerzaz.

Oued Saoura est un oued du sud ouest Algérien, résulte de l'union de l'Oued Guir et de l'Oued Zouzfana.

Oued Zouzfana

Page 9: oueds

Oued Zouzfana

=

Caractéristiques

Bassin collecteur Vallée de l'Oued Zouzfana.

Régime Pluvio-nival montagnard

Cours

Embouchure Oued Saoura

Géographie

Pays traversés  Algérie

Principales villes Figuig, Beni Ounif, Taghit, Igli.

Oued Zouzfana ou Oued Zousfana est un oued du sud ouest Algérien, prend naissance au sein du Atlas saharien ou la pluviosité étant encore suffisante, Sa provenance est les montagnes des Ksour entre Figuig et Beni Ounif. Il s'enfonce alors dans le Sahara jusqu'à Igli la ou il se fusionne avec Oued Guir pour former Oued Saoura.

[Enrouler]v · d · m

  Région de la SaouraWilaya de Béchar, wilaya d'Adrar et wilaya de Tindouf.

Géographie

Régions: Saoura proprement dite · Touat · Gourara · Tidikelt · Guir ·Vallées: Oued Saoura · Oued Zouzfana · Oued Guir · Oued Béchar · Oued Emguiden · Oued Guarta · Oued DaouraSebkha: Sebkha de Kerzzaz · Sebkha de TamantitHamada: Tanzrouft · Guir  · DrâaMontagnes: Atlas saharien (Djebel Antar · Djebel Grouz · Djebel Béchar)  · Chaînes d'Ougarta  · Djebel LakhalErg: Grand Erg Occidental · Grand Erg Oriental · Erg Chech · Erg Er Raoui · Erg Iguidi ·

Les grandes villes

Béchar · Adrar · Tindouf · Timimoun · Abadla · Béni-Abbés · Kenadsa · Reggane · Tabelbala · Igli · Lahmar ·

TribusNomades: Doui-Menia · Ouled Djerir · Reguibat · Tadjakant · TouaregSédentaires: Ghenanma · Ababsa · Touata · Glaoua · Belbalia · Zénata · Haratins

PersonnagesHistoriques: Sidi Makhlouf · Sidi Ahmed Ben-Moussa · Sidi M'hamed Ben-bouziane · Sidi Mouhammed Bel-kbir · Cheikh El MaghiliMohamed Ben-Abdeslam ·Contemporains:  · Malika Mokeddem · Yasmina Khadra · Pierre Rabhi · Cheikh Touhami · Abdellah El-Hamel

Sites touristiques

Béni-Abbés · Timimoun · Marhouma · Taghit

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hummel

Rhummel

Caractéristiques

Cours

Se jette dans la Méditerranée

Géographie

Pays traversés Algérie

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Cascade de l'Oued-el-RoumelL'oued-Rhumel, aussi Rhummel ou Rummel, est le plus important cours d'eau de Constantine en Algérie. Il prend sa source dans les monts de Ferdjoua (Mila), puis pénètre sur les plateaux de Constantine, ou sa vallée décrit une série de sinuosités. Il se resserre ensuite très sensiblement au nord de Aïn Smara où il forme alors une boucle presque fermée et s'infiltre entre les tables calcaires du Djebel El Hadja et du plateau de Ain El Bey en conservant une direction générale sud-ouest/nord-est.Le Rhumel coule ensuite vers la cité Boussof au voisinage immédiat des ravins. Son lit dessine encore plusieurs courbes, puis devient très étroit au lieu-dit « les arcades romaines ». Le bas Rhumel franchit les chaînes numidiques dans des gorges profondes puis va se jeter dans la mer à l'ouest du golfe de Jijel.Son principal affluent est l'oued-Boumerzoug qui prend sa source dans la région de Aïn M'lila dont les eaux sont largement utilisées pour l'irrigation, et l'important groupement thermal de Ain Fesguia situé vers la tête de la vallée. Il a été capté et alimente en eau potable la ville de Constantine, bâtie au confluent de Boumerzoug et du Rhumel.

SebaouAsif n Sebaou1, dit aussi en arabe Oued Sebaou (ou Oued-Neça) est la principale rivière (fleuve) de la Kabylie de Djurdjura (ou l'actuelle Wilaya de Tizi Ouzou en Kabylie, Algérie), qui se jette dans la Méditerranée près de la ville de Dellys (Tadellest) ville côtière de Kabylie, rattachée à la wilaya de Boumerdes. Sebaou c'est aussi l'appellation donnée à la vallée traversée par cette rivière qui va de Boubhir jusqu'à Dellys.

Asif Asbaw

Asif n Sebaou vu depuis Taslent, intersection des routes de Bouzeguène et Azazga-Michelet

Géographie [modifier]

Le Sebaou est le réceptacle des eaux du versant nord du Jerjer (Djurdjura) et de l'Akefadu (Akfadou). Toutes les rivières en amont, ainsi que tous les ruisseaux, s'y jettent inlassablement. Sebaou c'est aussi la partie en aval de l'Asif Messouya, son plus grand affluent qui prend naissance sur les hauteurs de Iferhounene.

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Affluents [modifier]

Les cours d'eau qui se jettent dans le Sebaou : Asif Messuya Asif Bu Yedɣaɣen Asif Userdun Tasift Tkanna Tasift Tajjelt Tasift At Xlili Tasif n At Bu Ɛḍa...

Notes et références [modifier]1. ↑  Adolphe Hanoteau & Aristide Letourneux, La Kabylie et les coutumes kabyles, 3 voll., Paris, Impr. nationale, 1872-1873

(2 ed. A. Challamel, 1893), 2e éd. (sic) rev. et augm. Paris, Bouchene, 2003 (ISBN 2-912946-43-3)

Seybouse

Seybouse

La Seybouse, région de Guelma, Algérie.

CaractéristiquesLongueur 225 kmBassin 6 471 km² (2 498 mi²) km2

Débit moyen 11 5 m3⋅s-1 (Guelma, Annaba)Cours

Se jette dans la MéditerranéeGéographie

Pays traversés AlgérieLa Seybouse est une rivière du nord-est de l’Algérie formée près de Guelma par l’oued Cheref et l’oued Zenati, son bassin est le plus entendu d’Algérie, et ses terres sont des plus fertiles, il rejoint la Méditerranée prés d'Annaba.

Qualité des eaux de la Seybouse [modifier]

Qualité des eaux de la Seybouse (Année 1998, Source :ANRH)Élément Taux

Débit 11,5 m³/sTempérature 21,41 °CAcidité 8,21 PHSaturation en oxygène 36,61 %DBO1 18,33DCO² 124,3Nitrates (NO3) 5,58PO4

-3 2,29Ammonium 9,18

Voir aussi [modifier]

Medjerda Rhummel

Soummam

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Soummam

CaractéristiquesLongueur 500 kmBassin 9 200 km2

Bassin collecteur SoummamDébit moyen 30 m3⋅s-1

CoursEmbouchure La Mer Méditerranée · Localisation Béjaia · Altitude 1 m

GéographiePrincipaux affluents

· Rive gaucheTikseridene, Ighzer Amokrane,Ighzer Ouchekroune,

· Rive droite Amassine, AmizourPays traversés Algérie

Principales villesBouira (sous le nom de Sahel),Sétif (sous le nom de bou-sellam),Akbou, Béjaia

La Soummam, est un fleuve du nord de l'Algérie né de la confluence de l'oued Sahel et de l'oued Bou-Sellam à Akbou et se jette àBéjaia.

Sémiologie [modifier]

L’origine et la signification du nom de ce fleuve viendrait de l’appellation kabyle « acif assemmam », qui signifie « fleuve acide »

Géographie [modifier]

Embouchure de la Soummam à BéjaiaLorsqu’on se met à contempler l’embouchure de la Soummam sur le pont qui ouvre la route nationale n° 9, à Béjaia, il est certainement difficile d’imaginer que les eaux qui rejoignent la mer en ce lieu, ont pour premières origines les monts de Aïn Oulmane, au sud de Sétif, le mont Dirah, au sud de Bouira, et l’extrême ouest du Djurdjura. Il se trouve en effet que la géographie physique de la région positionne les sources les plus méridionales de la Soummam aux limites de la zone semi-aride caractérisée par des rigueurs liées au climat continental, alors que les sources les plus proches sont situées dans les territoires humides au climat tempéré. La Soummam constitue un réseau hydrographique dense et bien fourni, particulièrement dans sa partie située dans l’Atlas tellien : Djurdjura, Babors et Bibans. Son bassin versant couvre une superficie de9 200 km² étalée sur quatre wilayas : Bouira, Bordj Bou Arréridj, Sétif et Béjaïa. Avec le Cheliff, la Tafna et le Rhummel, la Soummam est l’un des plus grands cours d’eau d’Algérie.L’Oued Soummam draine un bassin versant d’une superficie de 9 200 km² réparti comme suit :

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• bassin de l’Oued Sahel de Sour El-Ghozlane (wilaya de Bouira) à Akbou : 3 750 km² ;• bassin de l’Oued Bou-Sellam de Aïn-Oulmane (wilaya de Sétif) à Akbou : 4 500 km² ;• bassin de la Soummam, au sens strict, d’Akbou jusqu’à la mer : 950 km².Le réseau hydrographique de la Soummam est de type exoréique car il se déverse dans la mer au niveau de la ville de Béjaïa, contrairement aux réseaux des Hauts-Plateaux du Sud et du Sahara où les eaux s’infiltrent dans les nappes souterraines ou s’accumulent dans de vastes mares appelées chotts. Les réseaux exoréiques jouent un rôle très important dans le cycle de l’eau ; ce sont eux, en effet, qui assurent le retour à la mer de la plus grande partie des précipitations tombées à la surface des continents. La rivière creuse son lit, en arrache des matériaux qu’elle transporte et qu’elle dépose. Elle exerce ainsi trois actions : action érosive, action de transport et action d’accumulation.Les apports du Hodna titterienLe mont Dirah, situé à 30 km au sud de la ville de Bouira, culmine à 1 810 m d’altitude. Sa ligne de crête sépare le Bassin méditerranéen du bassin du Hodna. Ici, nous sommes à l’extrémité sud-ouest du Bassin de la Soummam. Les eaux provenant de djebel Dirah coulent en torrents le long de l’Oued Guergour et Oued Mebiar lesquels prendront plus bas respectivement les noms de Oued Mahadjar et Oued Lahdjar. Ces deux ruisseaux, en perdant beaucoup de leur vitesse de progression, vont confluer au niveau de la ville de Sour El Ghozlane pour former Oued Lakhal sur lequel est construit, en 1984, le barrage du même nom.L’Oued Lakhal reçoit par la suite les apports de l’Oued Sbisseb qui proviennent du mont Aïn Hazem, qui surplombe la ville d’El Hachimia, et les apports de l’Oued Ben Okba, entre Aïn Lahdjar et Aïn Turc. Oued Lakhal entre dans la grande rivière de l’Oued D’Hous au niveau de la ville de Bouira. Ainsi, Oued D’Hous constitue la véritable Haute Soummam qui s’orientera régulièrement vers le Nord-est jusqu’à la ville de Béjaïa. Les rivières de Zerrouk, Oued Okhriss et El Khemis provenant de la ligne de crête Maghnine-Hellala vont confluer pour former Oued Zaïane au niveau de la localité d’Ahl El Ksar. Zaïane va rejoindre Oued Sahel qui est une continuité de Oued D’Hous sur l’axe El Adjiba-M’Chedallah.Le flux des Bibans-ouestLes précipitations sur le massif de Sebkha (Tamellaht), Ath Mansour, Beni Ouaggag (wilaya de BBA) sont acheminées par les rivières de Sebkha et Sidi Aïssa au niveau d’Ighrem et Ahnif pour se déverser dans la Soummam. Le plus grand cours d’eau qui fait gonfler la Soummam à souhait est sans aucun doute l’Assif Amarigh qui prend ses sources dans les Hauts-Plateaux de Bordj Bou Arréridj. Assif Amarigh qui suit le défilé des gorges des Portes de Fer, se met au contact de la Soummam au niveau de la localité de Beni Mansour.Assif Amarigh, au commencement de son cours, 4 km avant la localité d’El Achir (BBA), a pour nom Oued Messissi. Il reçoit les eaux du versant Nord du mont Mansourah (1 862 md’altitude) et du mont Chokchott (1 832 m).Les apports du DjurdjuraLes apports hydriques du Djurdjura pour la Soummam commencent au col de Tizi n’Djaboub, à partir duquel une ligne de partage des eaux vient sur Draâ Lakhmis (banlieue de Bouira), et se poursuivent sur le versant sud de la chaîne jusqu’au col de l’Akfadou.Ce sont des torrents en amont et des cours plus ou moins stabilisés en aval et qui viennent ainsi renforcer la Soummam par sa rive gauche. Assif Boumsaâdane, Tessala, Assif Boudrar, Oued Baghbar, Assif Assemadh, Assif Rana, Ighzer Ouakour, Assif n’Ath Mlikech, Ighzer Amokrane et Oued R’mila : ce sont là les principaux cours d’eau qui proviennent du versant sud du Djurdjura et qui se jettent directement dans la Soummam.Depuis 2005, le barrage de Tilesdit (capacité de 170 millions de m3), installé dans la région de Bechloul (w. de Bouira) retient une partie de ces eaux qui, auparavant, se déversaient dans la mer.La manne de Bousellam (Bibans-est)La moyenne Soummam est alimentée sur sa rive droite par l’imposant cours de Bousellam. Sur le lit aval de celui-ci, en face de la ville d’Akbou, est construit le barrage de Tichy Haf dont les travaux de transfert d’eau sont en cours de réalisation.Le Bousellam plonge dans la Soummam juste après la grande boucle sinueuse de la station thermale de Hammam Sidi Yahia. Il reçoit sur son flanc ouest une autre grande rivière, Assif Almaïne, et d’autres branches plus modestes, comme les cours de Boutouab et Galaâ.À l’approche de l’embouchure de la Soummam, viennent s’ajouter d’autres talwegs de moyenne importance, comme Assif Amassine qui prend naissance à Adrar Takintoucht drainant les villages de Feraoun, Tifritine et Khelil. Le dernier cours d’eau de cette rive et qui se jette directement dans la Soummam est l’Oued Amizour qui a pour sources principales Souk Tléta et Barbacha.La Soummam du Sétifois : Babors et BoutalebLe cours de Bousellam prend naissance sur le mont Boutaleb qui fait partie de la chaîne du Hodna. Il draine la plaine de Sétif et reçoit les apports de Djebel Megris (nord de Aïn Abassa). Le mont Megris et son prolongement vers l’ouest, le mont Hanini, forment une ligne de partage des eaux entre le bassin de la Soummam et le bassin de l’Agrioun. Ici, le Bousellam évolue exactement sur les Hauts-Plateaux de Sétif. Il arrose les localités de Salah Bey, Aïn Oulmane, Mezloug et Hammam Ouled Yelles. Entre Aïn Taghrout et Mahdia, est édifié le barrage de Aïn Zada qui est bien visible à partir de la RN5. La pente du terrain y est trop faible ; parfois, elle est nulle. L’écoulement de l’eau est assuré par la vitesse initiale acquise lors de la chute des reliefs de Boutaleb et de la région sud d’Aïn Lekbira. Après le barrage d’Aïn Zada, le Bousellam entre dans les falaises de Hammam Guergour, à l’ouest de la ville de Bougaâ. La ligne de crête de Djebel Ras El Hadj, sur les hauteurs de Tala Ifassène, trace la limite nord entre la Soummam et l’Agrioun. À la sortie de Bougaâ, le Bousellam est traversé par la RN 74 (joignant Takariets à Sétif) ; puis, il aborde la région de Beni Ourtilane d’où il prend une direction franche vers l’ouest.Il continue sur Taghits Ighil, et c’est près du village de Tansaout qu’il reçoit un autre affluent sur sa rive gauche, Assif Almaïn. Ce dernier prend naissance dans la région de Sidi M’Barek (wilaya de Bordj Bou Arreridj), passe dans les bas-fonds de Bordj Zemmoura en recevant les apports venus du versant sud de Hammam Guergour.

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Almaïn continue à tracer ses méandres abrupts vers Guenzet qu’il laisse sur sa droite et pique vers la localité d’El Maïn située sur la rive gauche du cours d’eau.À la sortie d’El Maïn, ce cours d’eau voit son destin se mêler à celui de Bousellam, puis, cinq kilomètres après, à celui de la Soummam.1

Principaux affluents [modifier]

Ses principaux affluents sont d’Ouest en Est :• en rive gauche : Oued Tikseridene, Oued Béni-Mellikeuch dit Asif Ugentur, Oued Allaghen, dit Asif Lɛec, Oued Illoula, Oued Tifrit, Ighzer Tisyar, Ighzer Amokrane, Ighzer Maâkel, Oued Roumila, Ighzer Ouchekroune et Oued Ghir .• en rive droite : Oued Bou-Sellam, Oued Seddouk, Oued Imoula, Oued Amassine, Oued Amizour et Oued Tiachich. Excepté peut être l’Oued Bou-Sellam qui est le principal affluent, tous les autres cours sont à régime intermittent.Ce réseau hydrographique se superpose facilement aux zones de faiblesse représentées par deux réseaux de failles, SW-NE correspondant à la direction de l’Oued Soummam et NW-SE correspondant à ses principaux affluents.

Environnement [modifier]

Poissons morts sur la Soummam probablement une pollution aux pesticides suite à des pluies importantesL’oued Soummam se meurt et son fragile écosystème est en péril. Les indices de pollution sont tels qu’il ne s’agit plus de chercher aujourd’hui à préserver sa faune et sa flore, réduites du reste à leur plus simple expression, mais à éviter à la santé publique des épidémies dévastatrices.Et pour cause, la multitude de forages desquels s’alimente la population des communes riveraines est menacée de pollution car le risque de contamination des nappes phréatiques est, selon un hydraulicien, très élevé. Près d’une quinzaine de communes riveraines, d’Akbou à Béjaïa, en passant par Ouzellaguen, Sidi Aïch et El Kseur pour ne citer que les plus importantes, y rejettent leurs eaux usées, les margines de leurs huileries pendant les périodes d’olivaison ainsi que leurs ordures ménagères et industrielles. Les rejets finaux d’assainissement et les décharges d’ordures ménagères et industrielles se comptent par dizaines. « Les travaux d’aménagement d’une décharge intercommunale contrôlée à Gueldamane, dans la commune d’Akbou, dotée d’une enveloppe financière de 80 millions de dinars, et devant recevoir les détritus de cinq municipalités environnantes, ont été bloqués par des propriétaires terriens. L’extraction effrénée de sable réduit, d’autre part, de manière importante, la capacité du lit de l’oued à filtrer les eaux de ruissellement. Les responsables des bureaux communaux d’hygiène sont sur le qui-vive, notamment pendant la saison estivale, et veillent en permanence à la javellisation de l’eau destinée à la consommation afin de prévenir les maladies à transmission hydrique.

Canards au milieu de poissons morts sur la Soummam probablement une pollution aux pesticides suite à des pluies importantesAu réchauffement climatique ayant réduit ce fleuve en un ruisseau en été, s’ajoute la perte de l’apport en eau de l’un de ses plus importants affluents, l’oued Boussellam en l’occurrence, retenu par le barrage de Tichi-Haf. « Seule une vanne écologique coule en permanence. Les forages existants seront affectés toutefois à l’agriculture dès que le transfert des eaux du barrage sera effectif. Les sept réservoirs qui seront implantés dans le couloir Akbou-Béjaïa seront pleins 18 heures sur 24 et régleront l’AEP des communes bénéficiaires », affirmera une source proche du projet. Une lueur d’espoir donc pour l’économie en général et l’agriculture en particulier de cette partie de la Vallée de la Soummam puisque l’irrigation des cultures maraîchères par les eaux de l’oued Soummam est interdite ces dernières années à cause justement de leur taux élevé de pollution. Sur les 65 unités industrielles que compte la commune d’Akbou, seule Cotitex est dotée d’une station d’épuration (STEP) opérationnelle.Plus loin, en aval, « d’autres unités industrielles d’envergure, à l’image d’Alfaditex Remila et Cevital, ont des stations d’épuration performantes. Signalons aussi la réhabilitation de celle de Béjaïa ainsi que l’affectation de 200 millions de DA dans le cadre du PSD à la réalisation d’une station de relevage du côté du tunnel de Sidi Abdelkader devant recueillir les eaux usées de la haute ville de Béjaïa », nous fera remarquer le directeur de l’Environnement. En attendant la réalisation des décharges contrôlées projetées et des STEP prévues à Tazmalt, Akbou, Sidi Aïch et El Kseur, les crues hivernales de ce cours d’eau en agonie viendront comme d’habitude à sa rescousse pour déverser toute cette pollution en mer.2

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Aménagements [modifier]

Barrage de Ain Zada (Bou-sellam) Barrage de Tichy-haf avec une capacité de 150 millions de m3 (Bou-sellam) Barrage de Tilesdit avec une capacité de 170 millions de m3 (Sahel) Barrage de Oued Lakhal construit en 1984 (Sahel)

La vallée de la Soummam [modifier]

La vallée de la Soummam, du nom du fleuve qui la traverse, se situe en Kabylie, région du nord de l'Algérie, occupant un large couloir de la wilaya de Béjaïa.Enserrée entre l'ensemble Akfadou-Gouraya au Nord, la chaîne des Bibans (territoire historique des Ait Abbas) au sud-est et la vallée du Sahel-Djurdjura (commune de Tazmalt) au sud-ouest. La vallée de la Soummam qui s'étend d'Akbou à Béjaia, apparaît comme un étroit couloir sinueux de 65 km de long (à l'intérieur de la wilaya de Béjaïa) sur une largeur maximum de 4 km à El-Kseur.Les versants particulièrement au Sud, sont des pentes relativement douces et donc très développées. Cette zone est décomposée en petites unités pédologiques différentes : le flyschl'emporte à Akbou, le grès est prépondérant à El-Kseur.Les communes d'Amizour, d'El-Kseur, d'Ouzellaguen et de Timezrit possèdent de vastes espaces propres à des cultures riches telles que le maraîchage et l'arboriculture fruitière.

Voir aussi [modifier]

Chelif Medjerda Rhummel Seybouse Sebaou Akbou Congrès de La Soummam Béjaia

Liens externes [modifier]

sites consacrés à la soummam : Soummam.org,Toutbougie.com Le Congrès de La Soummam, plate-forme essentielle dans la structuration du mouvement national pendant et

après la Guerre d'Algérie.

Notes et références [modifier]1. ↑  Du Djurdjura aux Hauts-Plateaux [1] [archive]2. ↑  Pollution de l'oued Soummam : L’écosystème en péril [2] [archive]