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Magazine d’information de la ville N°46 • Octobre • Novembre • Décembre 2010 ORVAULT M a g a z i n e ORVAULT M a g a z i n e L’analyse des besoins sociaux : la commune à la loupe

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Magazine d’information de la villeN°46 • Octobre • Novembre • Décembre 2010

ORVAULTM a g a z i n eORVAULT

M a g a z i n e

L’analyse des besoinssociaux : la commune à la loupe

Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 20102

informations municipales de la Ville d’OrvaultN° 46 Octobre / Novembre / Décembre 2010

Hôtel de Ville - BP 19 - 44706 Orvault cedex - Tél. 02 51 78 31 00 - Fax 02 51 78 31 69 - www.orvault.frDirecteur de la publication : Joseph Parpaillon - Co-directrice : Alexandra Scavennec

Rédactrice en chef : Estelle Debomy - Rédaction : Anne-Claire Badonnel – Agence Rue PrémionPhotos : Mairie d’Orvault - Nautilus - Réalisation : Le Square Deshoulières - Tél. 02 40 35 19 85 -

Impression : Cartoffset - Tél. 02 28 01 10 00

Dans le cadre du développement durable, Orvault Magazine est imprimé sur papier recyclé

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ORVAULTM a g a z i n e

Dossier L’Analyse des BesoinsSociaux : la commune à la loupe

Actualités

4 Alimentation :du bio sur un plateau

5 Services petite enfance : un nouveau lieu d’accueil pour nos enfants

6 GUP : Plaisance soigne son cadre de vie

7 Stationnement : le disqueeuropéen de stationnementremplace le disque bleu

8 Seniors : un nouveau guidepratique !

Dossier

9-13 L’Analyse des BesoinsSociaux : la commune à la loupe

Vivre la ville

14 Economie : Infos en bref15 Zapping16 Histoire : Les patronymes

orvaltais

Visage de ville

17 Portrait : Germain Tilagone,lutteur au grand cœur

Vie des quartiers

18 Zoom : Petit Chantilly, Histoire de fil (les)

19 Brèves

Démocratie

20 L’expression de l’opposition21 L’expression de la majorité

Construire la Ville

22 Médiathèque : Les premièreslignes de la médiathèque

23 Supermarché de proximité :un Spar dans le Bourg

Loisirs

24 Culture : Les jeunes talents sur le devant de la scène

25 Sports : Rand’Orvault : la petiteReine est toujours à l’honneur !

Développement Durable

26 Bénévolat : les jeunes «pass» à l’acte

Pratique

27 Permanences énergétiques :Prenez rendez-vous !

Alimentation :du bio sur un plateau

Sommaire

SportsRand’Orvault :la petite Reineest toujours à

l’honneur !

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Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 2010 3

L e recensement 2007 de l’INSEE nous aappris que la population totale d’Orvault avaitfranchi le cap des 25 000 habitants. Je me

réjouis de cette croissance qui témoigne de l’attrac-tivité de notre ville. Dans un environnement privilé-gié, offrant des services de proximité, un réseau detransports en commun, un réel dynamisme écono-mique, Orvault a su se dévelop-per pour occuper aujourd’huiune place stratégique au cœurde l’agglomération nantaise. Sadouceur de vie séduit près de600 nouveaux habitants enmoyenne par an.Avec 25 240 habitants, Orvaultest la 6e ville du département.

L’expansion de notre ville estrécente. A la fin de la secondeguerre mondiale, Orvault comptait 3 600 habitants.En 1962, la population avait doublé. Entre 1962 et1975, Orvault a connu une augmentation importantede sa population et a dépassé les 20 000 habitants.C’est à cette période que se sont développés bon nom-bre de quartiers : le Petit-Chantilly, Plaisance, Bois St-Louis… Depuis 1975, l’évolution est beaucoup pluslente.

A ce jour, nous dépassons donc légèrement les 25 000habitants. Bien que la demande de logements soitforte, l’augmentation de la population reste mesu-rée. En effet, les statistiques mettent en évidence ladiminution du nombre de personnes occupant unlogement : 3,94 personnes en moyenne en 1962contre 2,37 personnes actuellement. Cette diminu-

tion de la taille moyenne des ménages est conformeà la tendance observée tant au niveau départemen-tal qu’au plan national. Si cette moyenne n’avait pasbaissé et était restée, aujourd’hui, équivalente à celleobservée en 1962, la population orvaltaise atteindrait39 747 habitants avec 10 088 résidences principalesoccupées, soit 15 839 personnes de plus que la popu-lation recensée en 2006.Ce constat met en évidence la nécessité de poursui-vre la construction de nouveaux logements afin decompenser la diminution continue du nombre moyende personnes constituant chaque ménage. Onestime, à ce jour, à 1 % par an le taux de croissancedu nombre de logements nécessaire au maintien dela population.Bien évidemment, ces évolutions doivent s’accompa-gner d’une vigilance accrue pour garantir un déve-loppement harmonieux de notre ville qui ne remettepas en cause ses grands équilibres : une logiqued’aménagement dans le respect du cadre de vie doitêtre la priorité de tous nos projets, tant à l’échellede la ville qu’à l’échelle de l’agglomération.

Nous ne pouvons souhaiterque notre ville voie diminuersa population. Cela auraitdes incidences significativeset négatives sur notre capa-cité à maintenir la qualitédes services offerts, et pour-rait mettre en péril leurexistence. La vitalité, l’attractivité d’uneville se mesure à partir deplusieurs paramètres et

notamment sa capacité à offrir des conditions opti-males d’accueil pour permettre d’intégrer au mieuxde nouveaux résidants sans mettre en péril la qua-lité de vie de ses habitants.

Le maintien des populations dans nos villes consti-tue donc un véritable enjeu. On ne connaîtra plusd’augmentations comme celles constatées dans lesannées 70 – 80 avec un taux de 350 %. Entre 1999 et2006, la population orvaltaise a crû de + 2,8 %, unecroissance modérée et maîtrisée pleinement satis-faisante au regard des structures et services propo-sés sur la commune.

é d i t o r i a lé d i t o r i a l

Joseph PARPAILLONMaire d’Orvault

une logique d’aménagement dans

le respect du cadre de vie doit être la priorité

de tous nos projets

«

»

Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 20104

A c t u a l i t é sRestaurat ion

Dans les cant ines scolaires

Du bio sur un plateauLa Ville d’Orvault poursuit l’objectif du « bien-manger » dansles cantines. Une réflexion a été engagée dans le cadre du conseilde développement durable pour trouver des nouvelles réponses.Une première piste s’est concrétisée depuis la rentrée avecl’introduction de produits bio.

Labellisation et traçabilitédes produits, achats équi-tables, filières locales…

La Ville d’Orvault se mobilise for-tement pour proposer des produitsde qualité dans ses restaurantsscolaires. Depuis la rentrée, un nouveau cap a été franchi avecl’introduction de produits plusnaturels et même bio quand celaest possible !Un vrai défi quand on sait quechaque jour près de 1 200 repassont servis aux élèves de mater-nelles et primaires. Les fruits etlégumes bio occuperont une placede choix dans les assiettes. Lespetits pourront aussi déguster desyaourts natures bio : 26 000 por-tions seront distribuées tout aulong de l’année. Sans oublier le fro-mage blanc et le lait cru qui sert

aux préparations lactées, riz au lait,purée… achetés chez un fournis-seur en cours de conversion bio (10services par an). Tous les menus,déjà élaborés selon les recomman-dations du GEMRCN*, sont égale-ment validés par une diététicienne.Le second chantier a porté sur lesgoûters en périscolaire. Les jus defruit et le lait chocolaté, livrés en bri-quettes ou en litre, ont été rempla-cés par de l’eau - avec un peu desirop - et du lait bio (4 000 litres paran). Les boissons ne sont plus ser-vies dans des gobelets à usageunique mais dans des verres en poly-carbonate qui une fois lavés peuventêtre réutilisés. Ce qui permet ausside réduire les volumes de déchets.Toujours dans la même optique, lesbiscuits en multi-portions sont pri-vilégiés aux biscuits sous emballage.

« Cette première étape n’aura pasd’incidence sur les tarifs des repasà la cantine », précise Louis Ramin,Adjoint à l’Enfance, la Jeunesse età la Famille ●

* Groupement d’Etude des Marchés deRestauration Collective et de Nutrition.

TémoignageNadège, maman de Norah et d’Elina

C’est une excellente initiativeque je soutiens, bien évidem-ment ! Je suis contente que lacollectivité s’intéresse auxassiettes de nos enfants. C’estl’occasion pour eux de découvrirde nouveaux légumes et de nou-velles saveurs. Les filles vont avec plaisir à lacantine. C’est le meilleur témoi-gnage de qualité.

Un nouveau lieu d’accueilpour nos enfants

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Actual i té

Multi-accueil « La Courte Échelle »En réponse au besoin d’accueil desjeunes enfants sur la commune,Orvault se dote d’une sixièmestructure multi-accueil à proximitéde l’école maternelle de la Ferrière.Le multi-accueil « La CourteÉchelle » offre un accueil occasion-nel ou régulier (de quelques heuresà 4 jours). Du personnel qualifiéaccompagne l’enfant dans des acti-vités diversifiées, adaptées à sonâge et dans les situations de la viecourante. « Au cours des prochains mois, uneréflexion en partenariat avec l’édu-cation nationale sera développéeen vue de créer un projet « passe-relle » avec l’école maternelle dela Ferrière. L’intégration progres-sive de l’enfant vers la scolarisa-tion est l’objectif majeur de ce projet » souligne Louis Ramin,Adjoint à l’Enfance, la Jeunesse etla Famille.

Fusion des deuxcrèches associatives Pour assurer la pérennité desdeux crèches « Comme troispommes » et « Les Croquignoles »sur le territoire orvaltais, ces der-nières ont fusionné le 31 mai 2010pour devenir l’associat ion« Cabanes à Doudous ». « Cette

union permet de maintenir uneoffre plurielle sur la commune etd’offrir en 2011, neuf places d’accueil supplémentaires » pré-cise Louis Ramin.Une nouvelle convention de parte-nariat déterminant les modalités desoutien de la Ville a été signée avecl’association « Cabanes à Doudous ».Orvault apporte son soutien finan-cier afin de l’accompagner dans saprofessionnalisation, sa démarchede qualité de services dans le res-pect des réglementations envigueur. L’association s’engage àaccueillir nos jeunes Orvaltais et àparticiper aux réunions du conseilConsultatif de la Petite Enfancepour contribuer à l’équilibre et àl’évolution de l’offre de serviceproposée aux familles ●

Petite enfance

Conduisant une politique petite enfance réactive, la Villed’Orvault accompagne l’évolution démographique de sapopulation. La Municipalité ouvre une nouvelle struc-ture multi-accueil au sein du quartier de la Ferrière.

La Courte Échelle• Site : 2 avenue de la Jeunesse

• Capacité d’accueil : 20 enfants de 2 mois 1/2 à 5 ans

• Temps de placement : selon les besoins des familles avecun maximum de 4 jours.

• Horaires d’ouverture : du lundi auvendredi de 8h15 à 18h30.

• Encadrement : 1 directriceéducatrice de jeunes enfants, 3 auxiliaires de puériculture, 1 médecin référent.

Cabanes à Doudous• 2 sites : 15 rue de la Botte d’asperges

et 21 avenue Félix Vincent.• Capacité d’accueil : 38 enfants de 2 mois à 4

ans + 2 places réservées à l’accueil d’enfantshandicapés.

• Temps de placement : temps plein, 3/4 temps et 1/2 temps.

• Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 7h30 à 18h30.

• Encadrement : 4 éducatrices de jeunes enfants,4 auxiliaires de puériculture, 1 aide éducatrice,1 aide maternelle, 1 médecin vacataire, 1psychologue vacataire, 1 cuisinière lingère.

Infos : Direction Enfance Jeunesse - Mairie Annexe : rue Alexandre Goupil 02 51 78 32 82

La CourteÉchelle.

Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 20106

A c t u a l i t é sAménagement

Gestion Urbaine de Prox imité

Plaisance soigne son cadre de vie

« les bénéfices de la G.U.P. sontdéjà visibles » ajoute l’élue. « Leshabitants se sont appropriés leurespace ; le cadre de vie s’amé-liore » ajoute Patrick Briattre, éludu quartier.

Point sur les dernièresinterventions Avril 2010 – Revégétalisation de lacoulée verteMai 2010 – Remplacement de lacabine téléphonique du Trieux parun modèle anti-dégradation.Réalisation d’un guide pratique (nomdes interlocuteurs, n° de téléphone…)à l’usage des professionnels.Juin 2010 - Rénovation des plaquesde rue. Les rues concernées sontles allées de Penfeld, du Lay, duThouet, de l’Elorn, du Trieux et du

La GUP associe une multi-tude d’acteurs : l’Etat,Nantes Métropole, la Ville

d’Orvault, le bailleur AtlantiqueHabitations, le Centre Socioculturelde Plaisance, les médiateursCitoyenneté-Prévention de l’asso-ciation Optima, mais aussi leshabitants. La démarche concerne tous lesespaces publics du quartier, « dela porte palière des logements àl’arrêt de bus ! », tient à soulignerMonique Maisonneuve, Adjointe àl’Aménagement, à l’Urbanisme età l’Environnement et Conseillèrecommunautaire à Nantes Métro-pole. En effet, le champ d’interven-tion de la G.U.P. est large : entre-tien des communs des collectifs,stationnement, éclairage, collectedes déchets, propreté…, etc. Moinsd’un an après sa mise en œuvre,

Montant desaménagements• Revégétalisation de la Coulée Verte :

22 000 b• Remplacement de la cabine

téléphonique du Trieux : négocié avec l’opérateur de téléphonie Orange

• Réaménagement des locaux poubelles5, allée du Lay : 4 310 b

• Retraitement de l’espace public devant le centre commercial : 20 000 b

Lancée en 2009 dans le quartier de Plaisance, la Gestion Urbainede Proximité (GUP) est constituée de « l’ensemble des acteursqui contribuent au bon fonctionnement d’un quartier ». Elledoit générer une démarche partenariale pour améliorer la qua-lité de vie des habitants, tant au quotidien que sur le long terme.

Loir ainsi que l’avenue RobertChasteland. Egalement la miseaux normes de panneaux de signa-lisation (stop, places handica-pées…)Juillet 2010 – En concertation avecles habitants, réaménagement deslocaux poubelles au 5, allée du Layafin de répondre aux nouvellesorientations pour favoriser le tri desdéchets dans le cadre du dévelop-pement durable. La zone test vaêtre étendue au reste de l’allée duLay (1, 2, 3, 4, 6 et 7 allée du Lay).Eté 2010 – Retraitement partiel del’espace public devant le centrecommercial : L’objectif est d’opti-miser l’accès au centre en amélio-rant les conditions de circulationsur l’espace pour les différentsusagers selon leur mode de dépla-cement (voiture, deux roues, pié-tons, personnes à mobilité réduite).Le projet comprend des modifica-tions : sortie, stationnements, cheminement piétons, …Les projets d’aménagement et deréhabilitation des espaces exté-rieurs du Lay sont en phase de fina-lisation. Le bailleur, AtlantiqueHabitations et la Ville d’Orvaultreviendront prochainement versles habitants de Plaisance afin deles informer sur la mise en œuvredes prochains travaux ●

Pour en savoir plus :

• La Police Municipale : 02 51 78 31 57,

• www.orvault.fr,

• Le décret N°2007-1503 du 19 octobre 2007 paru au JO du 21/10/2007.

7Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 2010

A c t u a l i t é sStat ionnement

Le disque européen de stationnementremplace le disque bleu

Une zone test« Suite à un travail de concertation avec les commerçants, le Conseilde quartier du Bourg, l’Association du Bourg d’Orvault et les riverainsdu Bourg, la Ville d’Orvault testera le nouveau dispositif règlementairedans la zone du Bourg pour envisager de l’étendre à des zones spéci-fiques bien identifiées sur la commune », précise Élie Brisson, Adjointà l’Administration, au Personnel, à la Citoyenneté et à la Police.Dès la mise en place de la signalétique « Zone bleue » par les servicesde Nantes Métropole, il est prévu une période transitoire pour l’appli-cation du disque européen. En effet, le dispositif antérieur zone bleuepeut continuer à s’appliquer jusqu’au 31/12/2011.

définis. Il présente 2 différences :• il ne comporte qu’une seule

fenêtre dans laquelle l’automobi-liste mentionne son heure d’arrivée,

• la graduation horaire indique lesheures, demi-heures et dizainesde minutes.

La durée d’autorisation de station-nement sera stipulée pour chaquezone par un panneau de signalé-tique ●

Le disque européen de sta-tionnement est désormaisapplicable en France tel

que le stipule l’arrêté du 6 décem-bre 2007. C’est une variante dudisque « zone bleue » connu detous les automobilistes, il bénéfi-cie des mêmes avantages : outiladéquat pour assurer la rotationdes véhicules, bonne acceptabilitésociale, absence d’investissementslourds pour la collectivité. Ce nouvel outil est plus souple carles tranches horaires prédéfiniesde 1h30 sont remplacées par unegraduation en dizaine de minutes.Ainsi, chaque collectivité pourraréglementer plus finement letemps maximal de stationnementqu’elle autorise en fonction de sesbesoins.

Un nouveau formatLe disque européen ressemble audisque « zone bleue ». Ses dimen-sions, les mentions autorisées,son assemblage, sont strictement

Le disque de stationnement est un dis-positif destiné à faciliter le contrôled’une limitation de stationnement. Ila été utilisé pour la première fois enFrance en 1957 dans la ville de Paris,avant d’être repris dans la majoritédes villes françaises et pays euro-péens. Une normalisation a été éta-blie au niveau européen en 1979. Lespays se mettent en conformité gra-duellement à cette recommandation.

Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 20108

A c t u a l i t é sSeniors

Vous avez du temps libre ? Vous nesavez pas comment l’utiliser ? Vousavez envie de sortir, faire du sport,des rencontres ? Découvrez lesactivités et animations proposéespour la saison 2010-2011 dans lenouveau guide de la ville d’Orvault.Cette brochure est à dispo-sition dans tous les accueils muni-cipaux ●

La Ville d’Orvault limite saconsommation de papieret regroupe ses éditions à

destination des seniors. Ce guideest un moyen pour la Ville de mieuxinformer les retraités orvaltais surles différentes activités et anima-tions proposées tout au long del’année par les services municipauxet les associations orvaltaises.Ce tout nouveau livret, édité en par-tenariat avec Orvault RetraiteActive, lance une invitation auxseniors, à « prendre le large… », àsortir du train train quotidien etaller à la rencontre des autres. Ils’adresse aux aînés de tous âges :aux plus jeunes en fin de carrière,aux retraités comme aux plusâgés. Organisé en rubriques claires,facile à consulter mais aussi agréa-ble à lire, il répond aux intérêts desaînés en matière de loisirs, desports, de culture…. Ainsi ils pour-ront retrouver leurs rendez-vouspréférés : les après-midi dansants,la semaine Orvaltaise des retraités,le sport seniors, les ateliersmémoire, les animations gratuitesdu réseau des bibliothèques, lessorties « lutte contre l’isole-ment »…. On y retrouve desadresses utiles, des conseils pra-tiques et des idées !Dans le cadre de sa politiqueSeniors et Relations intergénéra-tionnelles, la Ville d’Orvault soutientactivement les associations etclubs de retraités orvaltais qui

contribuent au maintien du liensocial en proposant une largepalette de loisirs culturels, sportifs,ludiques, ainsi que la pratiqued’activités cérébrales. Comme le souligne Monique VanKemenade, Adjointe déléguée auxSeniors et aux Relations Intergéné-rationnelles « de nos jours, il estindéniable que les aînés représen-tent une population de plus en plusgrande dans notre société (…). Ilsseront bientôt presque aussi nom-breux que les actifs. Ils ne veulentplus subir leur vie ; ils veulent participer, faire des rencontres, desdécouvertes, en un mot êtreacteurs. C’est donc pour eux quece guide existe ».

Renseignements

Service Animations RetraitésChâteau de la Gobinière

37, avenue de la Ferrière – OrvaultTél. 02 51 78 33 31

Orvault édite un guide pour ses seniorsLa ville d’Orvault vient de publier un guide pratiqueet gratuit qui rassemble toute l’offre d’animations etde loisirs destinée aux seniors Orvaltais.

Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 2010 9

D o s s i e rSocial

Une démographie en progression, des jeunes moins nombreux, des besoins en logements quiaugmentent, des ménages plus petits, une précarité qui se développe dans certains quartiers… Le paysage social orvaltais change. Une évolution que la municipalité veut prendre en compte afind’adapter ses politiques en matière sociale, d’urbanisme, de transport, de sport, d’éducation, de loisirs, etc. Elle entend ainsi répondre aux besoins des Orvaltais et assurer un développementharmonieux de la ville, en concertation avec les acteurs de terrain. Elle a souhaité pour cela utiliserun nouvel outil basé sur la collecte et le croisement de données quantitatives : l’analyse des besoinssociaux ou A.B.S. Il s’agit d’une compilation organisée de chiffres et de statistiques de sourcesdifférentes. Ces données sont issues principalement de trois grands types de structures :institutionnelles (CAF, INSEE, Département, CRAM et MSA, bailleurs sociaux, etc.), mairie d’Orvault(urbanisme, écoles, culture, sport…) et monde associatif agissant sur le territoire orvaltais.

Les chiffres ont été croisés, mis en perspective et analysés par la société Compas-Tis (Centred’observation et de mesure des politiques d’action sociale traitement des informations sociales) qui a pu ainsi dresser une photographie à la fois quantitative et qualitative de la situation sociale à Orvault en 2009. Ce diagnostic social s’appuie sur les trois piliers de la connaissance du territoire :l’évolution socio-démographique, le logement et les ressources des ménages. De là, sont nés deuxgroupes d’analyse partagée sur des thématiques jugées prioritaires : « la jeunesse et la famille » et « les personnes âgées et le vieillissement à domicile ». Véritable instrument opérationnel, cediagnostic doit permettre in fine la confirmation ou l’adaptation des dispositifs et pratiques actuelles.

L’analyse des besoins sociaux :la commune à la loupe

Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 2010

Vivre la Vi l leD o s s i e rSocial

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Radiographie chiffrée de la situation socialede la commune, l’A.B.S (Analyse des BesoinsSociaux) est un outil d’aide à la décision. LaVille d’Orvault a déjà tiré des enseignementsdu premier diagnostic, et a adapté ses poli-tiques pour répondre au mieux aux besoinsde ses habitants.

Comme les autres com-munes de l’aggloméra-tion nantaise et le niveau

national, la Ville d’Orvault estconcernée par le vieillissement dela population. Le nombre deseniors (plus de 60 ans) devraitpasser de 5 500 en 2006 à 6 800 en2013 et 7 700 en 2020. Leur répar-tition varie fortement selon lesquartiers. Et si le revenu médiandes ménages entre 60 et 74 ans estplutôt supérieur au revenu médiande l’ensemble des ménages du ter-ritoire, il demeure des disparités etdes besoins importants en termesde dépendance. Des constats quisous-tendent des problématiquesfortes comme le maintien à domi-cile qui nécessite l’adaptation del’habitat, la prise en compte desproblèmes de santé et d’isole-ment, etc. Le développement desprestations de services à domicileet des réseaux de bénévoles d’aideaux personnes âgées, l’animation,etc., sont donc des axes de travailque la municipalité orvaltaise adécidé de renforcer.En parallèle, comme dans bon

nombre decommunes, lenombre dejeunes âgésde moins de30 ans a décrude 5 % entre1999 et 2006.Deux raisons à cela, le départ desjeunes adultes pour suivre leursétudes, et la diminution du nombrede femmes en âge de procréer.L’évolution de la composition desménages et l’accroissement impor-tant du nombre de familles mono-parentales ont des conséquencesmultiples sur les logements, lerevenu des familles, l’éducation, lesport, les loisirs, etc. Les réponsesglobales déjà apportées sur l’en-semble de la ville doiventaujourd’hui être complétées pardes actions plus spécifiques surcertains quartiers.

Une méthodeéprouvéeParce qu’il est impossible de menertous les « chantiers » de front, un

comité de pilotage a proposé la for-mation de deux premiers groupesd’analyse partagée autour de cesdeux thématiques. Ces groupes,constitués d’élus, de partenairesinstitutionnels, de représentantsdes services de la ville et d’asso-ciations œuvrant dans cesdomaines, se sont réunis à plu-sieurs reprises. Après un travail ini-tial mené en amont par chacun, lesbesoins et des pistes d’actionstransversales potentielles ont puêtre listés puis soumis à l’avis ducomité de pilotage. Certaines deces pistes rejoignaient des actionsou réflexions déjà engagées dansle cadre des atel iers del’Observatoire Social.Des décisions ont déjà pu êtremises en œuvre, d’autres verrontle jour au fil des mois ●

La société orvaltaise en mutat ion

Plus de seniors et une jeunesse multi-facettes

Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 2010 11

Adjoint au Maire Délégué à la Cohésion Sociale et à la Solidarité, Vice-Président du CCAS

« L’A.B.S, un outil en constante évolution »Pourquoi la ville d’Orvault s’est-elle dotée de l’A.B.S. ?« Il est tout à fait cohérent que les CCAS puissent valoriser une dimension de veillesociale et d’animation territoriale en matière de connaissance et d’analyse parta-gée entre acteurs impliqués dans la vie locale.Par ailleurs, en tant qu’élus et dirigeants de la ville, et au regard de la vitesse à laquelleévolue notre société, nous devons en renforcer notre connaissance. La typologie par-ticulière d’Orvault, entre ville et campagne, et son organisation en sept quartiers,accroît la nécessité de faire un arrêt sur image sur la situation de la commune etde confronter la perception que nous avons du « terrain » à la réalité des chiffres,pour adapter notre politique et répondre ainsi au mieux aux attentes des Orvaltais ».

D’où proviennent ces chiffres ?« Ils sont issus de sources différentes telles que la mairie d’Orvault, mais aussi l’Insee,la Région, le Département, la CAF, le Pôle emploi, l’UDAF, Nantes Métropole, les asso-ciations, etc. Il faut les manier avec précaution et leur apporter l’intelligence d’uneanalyse et d’une mise en perspective. Il nous manque encore beaucoup de donnéesconcernant les associations. La ville en compte près de 200. Nous réaffirmons notresoutien aux associations. Nous considérons en effet qu’elles font un travail de ter-rain que nous ne pourrions pas mener aussi efficacement et qui s’inscrit en com-plémentarité de notre action. Une meilleure connaissance de leurs activités et deleurs adhérents nous permettra d’adapter notre politique. Les associations sont doncinvitées à participer davantage et à nous aider à construire la ville de demain ».

Quelles sont les grandes tendances qui se dégagent du premier diagnosticréalisé par Compas ?« Il n’y a pas eu de scoop majeur sur la démographie, les logements, l’évolution desfamilles, etc. Toutefois sont apparues des spécificités sur certains quartiers pour les-quels les chiffres mettent en lumière des disparités ou des attentes qui donnent matièreà réflexion. Par exemple, sur la composition des familles, les taux de chômage, lespratiques culturelles ou sportives. Cette première photographie nous a déjà permisde créer deux « groupes de travail partagé » sur les jeunes et les personnes âgées.La création du kiosque (centre de Ressources Familiales et sociales), par exemple,fait partie des réalisations à mettre au crédit de cette démarche. Nous allons créerd’autres groupes de travail. Mais en attendant, il faut continuer à alimenter et exploi-ter cette base de données et croiser ces éléments avec le terrain. L’A.B.S. est un outilen constante évolution ».

Trois questions à Pierre Gadé

Interview

Précarité,logement,loisirs… Quatre nouveaux groupesd’analyse partagée (GAP)pourraient être constituésprochainement. Ils porte-ront sur les 6-12 ans, la pré-carité, le logement ainsi queles loisirs et la culture. Làencore toutes les structuresconcernées seront associéesà la réflexion. Objectif : iden-tifier les problématiques,partager et croiser les per-ceptions et la réalité des sta-tistiques et définir des axesd’action en collaborationavec les acteurs de terrain.

Orvault Magazine • N° 45 • Juillet / Août / Septembre 201012

D o s s i e rSocial

Issu d’une volonté de la Municipalité partagée par l’Observatoire Social de fédérer dans unseul lieu l’ensemble des acteurs abordant les problématiques familiales et sociales, le Kiosque,Centre de Ressources familiales et Sociales ouvrira ses portes en novembre à la mairieannexe du Petit-Chantilly. Véritable lieu de vie, il est destiné à accueillir des permanences d’associations œuvrantdans le domaine social, ainsi que des actions ponctuelles d’information et de préventionauprès des familles. Santé, parentalité, logement, budget familial, précarité, éducation…les Orvaltais, toutes générations confondues, pourront y trouver gratuitement une fouled’informations et de conseils, mais aussi un espace d’écoute et d’échange. Dès la rentrée,l’Ecole des parents et des éducateurs, Cresus et l’UDAF y tiendront des permanences gra-tuites. Une façon de venir à la rencontre des Orvaltais.

« L’Ecole des Parents et des Educateurs estune association qui vient en aide aux parents, maisaussi aux jeunes et aux professionnels. On considèreque tous portent les ressources en eux pour éleverleurs enfants, être acteur de leur projet de vie ou menerà bien une mission professionnelle. Nous avons un rôlede « facilitateur » en les aidant à remobiliser leurs res-sources. Basés à Nantes, nous délocalisons certainesde nos actions depuis plusieurs années. Une orien-tation forte du conseil d’administration présidé parJacqueline Lautrey : offrir un service de proximité. Ilest important pour nous d’aller vers les familles endifficulté notamment éducative, car venir au siège n’estpas toujours une démarche aisée. C’est pourquoi nous avons répondu favorablement auprojet du Centre de Ressources familiales et sociales,

Nathalie Roussel-Dugué, coordinatrice de l’EPE 44

« Aller au devant des familles en difficulté »

Isabelle Boyer, responsable du service accompagnement social et familial à L’UDAF 44

« Du conseil en économie sociale et familiale »

le Kiosque. Nous travaillons avec la Ville d’Orvaultdepuis plusieurs années sur des opérations ponc-tuelles (formation auprès des professionnels, soirées-débat). Une de nos psychologues, Bérengère Jeanneau,tiendra une permanence tous les deuxièmes lundis dechaque mois de 14 h à 18 h. Elle recevra les famillessur rendez-vous (à prendre auprès du CCAS). Lesconsultations, d’une heure environ, seront avant toutun lieu d’écoute et de soutien psychologique. Nousagissons dans le champ de la prévention et non du soin.Dans la majorité des cas, quelques rendez-vous suf-fisent à dénouer une situation. Et si besoin, nous orien-tons vers d’autres structures plus spécialisées. Pourcela, un travail de réseau avec l’ensemble des profes-sionnels travaillant déjà auprès des familles sera initié à la rentrée ».

« L’Union Départementale des AssociationsFamiliales œuvre pour la protection de l’enfancemais aussi auprès des familles. L’invitation de la Villed’Orvault est arrivée au bon moment. Nous réfléchis-sions justement à l’opportunité de mettre des conseil-lers à disposition des communes. Nous allons donctenir une permanence une demi-journée par mois. Cesera notre première antenne hors de Nantes. LesOrvaltais pourront y rencontrer une conseillère en éco-

nomie sociale et familiale et obtenir une foule d’infor-mations sur des problèmes du quotidien d’ordre éco-nomique comme les crédits à la consommation, lesurendettement, les factures, la gestion d’un budget,les rachats de crédit, l’accession à la propriété, etc.Ils pourront également y obtenir un diagnostic budgétaire, contracter un micro-crédit personnel ets’informer sur les droits sociaux. Notre souhait est depouvoir toucher le maximum de monde ».

Le Kiosque : un nouveau lieu

Orvault Magazine • N° 45 • Juillet / Août / Septembre 2010 13

Stéphane Briaud, directeur de Crésus (Chambre régionale du surendettement social) des Pays de la Loire

« Pour les personnes en situation d’endettement »

« L’association Crésus Pays de la Loire inter-viendra à raison d’un mardi après-midi par mois auKiosque. Cette permanence de proximité, destinéeexclusivement aux Orvaltais, permettra à toute per-sonne en situation d’endettement et de surendette-ment ou en difficulté financière, de rencontrer unjuriste de notre association qui sera en mesure de réa-liser une analyse budgétaire, d’assurer un accompa-gnement juridique (vérification juridique des créances,voies d’exécutions saisies, etc.), d’apporter des expli-cations et conseils sur la procédure de surendettement,une aide à la négociation de délai de paiements. Ilpourra établir un dossier de surendettement et assu-rer un suivi jusqu’à la fin de la procédure.Pour l’heure, les habitants de villes non-convention-nées avec notre structure, doivent impérativement serendre à Nantes pour nous rencontrer. Le délai d’at-tente est alors d’environ un mois. Cette solution n’estpas idéale, car nous avons bien conscience que les per-sonnes surendettées qui nous contactent sont biensouvent dans l’urgence. Pour certaines d’entre-elles,

telles que les personnes âgées, à mobilité réduite, nepossédant pas de véhicule ou habitant dans des zonesmal desservies par les transports en commun, qui nesont pas accompagnées, ces permanences demeurentinaccessibles. C’est pourquoi notre association sou-haite développer cette présence de proximité, qui per-mettra au plus grand nombre de pouvoir nous rencon-trer plus facilement et plus rapidement ».

d’écoute pour les familles

sOrvault Magazine • N° 45 • Juillet / Août / Septembre 201014

Vivre la Vi l leÉconomie

Bruno la Posta quitte la co-présidence del’association des commerçants de la Route de VannesAdhérent de l’association depuis 2004,Bruno La Posta, gérant des restaurants Quick deSaint Herblain est sollicité en 2005 pour assurerune co présidence avec Tony Le Saffre, PDGd’Europcar, garantissant ainsi la parité entre SaintHerblain et Orvault. Comptant une soixantained’adhérents, l’association a largement contribuéà la concertation menée avec Nantes Métropoledans le cadre des aménagements de la Route deVannes. Bruno la Posta se réjouit également dela nouvelle dynamique commerciale insufflée par l’association sur cet axemajeur, 1re zone commerciale de l’agglomération en nombre d’enseignes.L’association est ainsi à l’initiative d’animations et de la création d’un siteinternet. Récemment élu Président du Groupement d’Intérêt Economiquedu pôle ATLANTIS, Bruno La Posta quitte la co présidence reprise parFrédéric Dupeyroux, Directeur du restaurant Pizza Paï, route de Vannes,Saint-Herblain ●

Deux apprentis de chez Logodin en tête du « Concours GAZ »En Juin dernier s’estdéroulée la 16e éditiondépartementale du« Concours Gaz » orga-nisée par les CFA dubâtiment et la CAPEB.Jordan Ridel est sortivainqueur suivi parNicolas Bordron sur les 120 apprentis ayant concouru aux épreuves les met-tant en situation réelle. Tous deux font leur apprentissage chez Logodin (plom-berie, chauffage, couverture), entreprise Orvaltaise créée en 1959 et ins-tallée sur la zone de la Pentecôte. Les deux apprentis ont été honorés parles responsables de l’entreprise et les employés ●

Nouvelles entreprisesMai à Août 2010

MAI 2010

AQUARAMAActivités des sociétés holding. Prise de tous intérêts, activités d’actions,obligation et de tous droits sociaux43 Avenue Félix VincentPONT DU CENS

JUIN 2010

RESTO GRILL TROUSSARDPetite restauration et salon de thé, restaurant, grill, bar brasserie1 Rue de la ConraieGRAND VAL

KHLEAFormation continue d’adultes,consultation et formation dans ledomaine du développement personnel2 Chemin de l’AulneBOURG

AAD DECO NANTESAménagement, agencement,décoration intérieure et extérieure31 Rue Alphonse DaudetPETIT MOULIN

JUILLET 2010

HASSISOLCommerce de gros de matérielélectrique. Conseil etcommercialisation de solutionsd’énergies renouvelablesphotovoltaïques et thermiques solaires95 Rue de la PatouilleriePONT DU CENS

LA SAUSSICE VOLANTERestauration de type rapide, fabricationde pizza et crêpes à emporter13 Rue Léon GaumontPENTECOTE

DIRECT BATTERIESCommerce de détail d’équipementsautomobiles, batteries, accumulateurs294 Route de VannesROUTE DE VANNES

Août 2010

PIVANANTESTraiteur, restauration sur place et à emporter snack épicerie fine20 Rue de Solay - FORUM

IGBActivités des sociétés holding. 16 Rue d’ArlesPETIT CHANTILLY

B.L.P PAYSAGE-SERVICESServices d’aménagement paysager.Service à la personne de travaux etservices extérieurs1 Le Petit Loret - BOURG

Le marché fermier de Gagné bat son plein !Aujourd’hui, le succès du marché fermier de Gagné est avéré : denombreux Orvaltais se pressent chaque samedi matin, entre 9h et 13h, vers

l’ancienne ferme. Le marchéaccueille de nouveaux producteurs(escargots, plantes…) CatherineHeuzey, Conseillère MunicipaleDéléguée à l’Environnement et auDéveloppement Durable, et FlorentThomas, Conseiller MunicipalDélégué à la Vie Economique ontdistribué aux producteurs locauxdes sacs shopping pliables et réuti-lisables afin d’éviter le recours auxsacs plastiques ●

Réunion publique Agenda 21Chaque année, la Ville d’Orvault tire un bilan de l’avan-cée des chantiers de son Agenda 21. Objectif de la réunionpublique du 23 juin dernier : restituer les travaux engagésen 2009/2010 avec le Conseil de Développement Durable.L’occasion pour les habitants de s’informer sur l’étatd’avancement et les projets à venir de l’Agenda 21 local.Nouveauté 2010/2011 : le guide orvaltais du développementdurable, le Cens Durable, outil indispensable pour décou-vrir la politiquede la Ville enmatière de déve-loppement dura-ble et connaîtretoutes les anima-tions organiséessur la commune.En dépôt sur les points d’ac-cueil Mairie ou àconsulter surwww.orvault.fr ●

Développement durable

Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 2010 15

Vivre la Vi l leZ a p p i n g

Succès pour cette première édition des Estivales d’OrvaultLes « Estivales d’Orvault », destinées à tous, ont remplacéles « Quartiers d’Eté » ! Nouveau nom pour une nouvelle formule :un quartier de la ville accueille un programme complet d’anima-tions autour de trois temps forts. Le 11 juillet, près de 200 per-sonnes ont assisté à l’Odyssée, à la retransmission de la finalede la coupe du monde de Football. A l’occasion des festivités du14 Juillet, quelques 400 personnes ont participé aux courses dekarts électriques dans le bourg d’Orvault. Lors du dernier week-end d’août, Plaisance a inauguré le nouveau format de ces ani-mations d’été en accueillant le saut à l’élastique, l’escalade, desstructures gonflables,un clown…. Au total,près de 1 500 personnesont répondu à l’invitationde ces 1re Estivales.Forte du succès ren-contré, la Municipalitédonne rendez-vous àtous les Orvaltais l’an-née prochaine avec denouvelles surprises… ●

A n i m a t i o n s

Les rencontres de quartierDu 7 au 18 juin dernier, la Municipalité invitait lesOrvaltais à participer aux Rencontres de Quartier.Complémentaires des autres temps forts de la démocra-tie participative, ces rencontres annuelles sont l’occasiond’engager le dialogue avec tous les habitants et d’appro-cher au plus près les préoccupations de l’ensemble desacteurs de la vie locale. « Il s’agit d’un moment impor-tant qui permet à la Municipalité et aux Orvaltais de serencontrer, de débattre, d’échanger dans une réelle proxi-mité et de dialoguer avec les élus. C’est une démarchepro-active : les élus vont vers les citoyens », expliqueChristian Ardouin, Adjoint à la Démocratie Participativeet à la Vie Associative ●

Démocratie participative

Les 10 ans du Bois de l’AvenirSitué à proximité du Bourg d’Orvault, le Boisde l’Avenir fête cette année ses 10 ans ! Espace boiséde près de deux hectares, créé à l’occasion du pas-sage au XXIe siècle, diverses essences d’arbres com-posent aujourd’hui le parc. L’idée originelle : pourchaque naissance en 2000, un arbre a été planté puisidentifié par un étiquetage mentionnant le nom bota-nique de l’arbre et le prénom de l’enfant. Le 30 juindernier, ils ont partagé un goûter à l’occasion des10 ans du Bois de l’Avenir ●

A n n i v e r s a i r e

Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 201016

Vivre la Vi l leHistoire

Interrogation surprise : citez-moi un nom de famille « typi-quement orvaltais » qui est

devenu célèbre. Tharreau, commele général du Ier Empire napoléo-nien dont la dépouille gît au cime-tière de la ville ? De la Brosse, portépar plusieurs maires ? Mais ce nesont pas des Orvaltais de souche,loin s’en faut ! Car la communerurale qui ne comptait que 220âmes à la fin du Moyen-Âge a long-temps été représentée par descitoyens d’adoption : « 90 % desOrvaltais étaient des laboureurs ! »,s’exclame Michel Deniaud. Secrétaire de l’association Orvaultgénéalogie, il porte le patronyme leplus répandu de la ville. 2 433Deniaud ont en effet été répertoriés

Quelques noms de famille atypiques sont particulière-ment répandus à Orvault. Pourtant, peu d’entre eux ontété portés par des célébrités locales. Zoom sur demodestes patronymes qui méritent qu’on s’y attarde…

depuis 1606… sans compter les« Deniau », comme le prénomméMarcel, maire d’Orvault entre 1967et 1974 ! Le podium est complétépar les Guichard (1 720 personnes)et les Tendron (1 706). Et parmi cesnoms « ordinaires » se cachentdeux destins « extraordinaires »…

Toussaint Deniaud, le missionnaireDe la Cholière au lac Tanganyika,l’histoire de Toussaint Deniaud estloin d’être un long fleuve tranquille.Au XIXe siècle, ce fils d’agriculteursorvaltais, « pionnier de l’aventuremissionnaire »*, part à la conquêtedes âmes d’Afrique centrale. Demaladies tropicales en escar-

mouches, il parvient à atteindre sonobjectif et fonde deux missionschrétiennes, à Rumongé etMulwéva (Burundi actuel). Maispour une fois, la flèche l’emportasur la foi et une attaque indigènelui coûte la vie à l’âge de 34 ans.Une rue porte son nom dans lequartier de Grand-Val.

Marcel Tendron, le prix GoncourtÀ la veille de la Révolution, il y avaitdéjà quatorze Tendron à Orvault. Lafamille y était implantée depuis aumoins 1606 avec le prénomméFrançois. Mais le plus célèbre estconnu sous un pseudonyme : MarcElder. Poète, peintre, musicien etromancier, il a aussi été critique ethistorien de l’art ainsi que conser-vateur du Château des ducs deBretagne à Nantes. Son livre Lepeuple de la mer, inspiré de la viedes pêcheurs de Noirmoutier, luipermet d’obtenir le prix Goncourten 1913. Chevalier de la Légiond’Honneur, il meurt en 1933 etlaisse derrière lui une vingtained’œuvres d’un « art puissant etcoloré »** malheureusementméconnu. Peut-être parce qu’iln’avait pas gardé le nom de sonpère… ●

* selon le titre de l’ouvrage que l’associationCulture Loisirs Orvault lui a consacré en 1981.

** TALVART, H. PLACE, J. Bibliographie desauteurs modernes de la langue française (1801-1974), Paris, 1928-1976.

Michel Écomard, 02 40 40 02 01 OU Michel Deniaud, 02 40 63 69 71Centre Stévin, 10 rue Stévin, La Bugallière - http://orvogene.pagesperso-orange.fr

Les patronymes orvaltais

Marcel Tendron. Toussaint Deniaud.

Visage de Vi l leP o r t r a i t

Passionné et passionnant,Germain Tilagone anime leclub de lutte d’Orvaultdepuis près de 30 ans. Savolonté : inscrire la pra-tique de ce sport dans unprojet d’éducation et d’in-sertion sociale. Cetteannée, six de ses neufjeunes déficients ont ainsiraflé plusieurs titres enlutte (sport adapté) auniveau national !

d’association et non d’opposition,qui permet de découvrir son corpsà travers celui de son partenairede jeu. »

Surmonter le handicapLicencié à la Fédération Françaisede lutte depuis 58 ans, GermainTilagone enseigne cette activitédepuis 40 ans, après avoir créé lasection lutte du Sporting Clubd’Orvault en 1971. Titulaire d’unBrevet d’État deuxième degré, il aégalement été arbitre international.Il est actuellement le seul Françaisà avoir remporté trois médaillesaux championnats du monde delutte libre vétéran (médaille d’or en1992, d’argent en 1993 et de bronzeen 2006).Dès le départ, son objectif est dedémocratiser un sport réservé auxhommes et aux adultes. Il ouvredonc les portes de son club auxfilles et aux enfants de 6e et de 5e,puis du primaire, et enfin à ceux

Avec le sport, GermainTilagone a toujoursrepoussé les frontières

du possible. Il y a 25 ans, il arbitreune compétition américaine àlaquelle participe un jeune lutteuraveugle, sourd et muet. Un déclic !« J’ai toujours été sensible aux pro-blèmes des personnes handica-pées. Lorsque j’avais six ans, unpetit garçon trisomique est arrivéchez mes voisins. J’ai joué avec lui,puis suis allé manger. Quand jesuis retourné le voir, il n’était pasà table avec les autres : il était en-dessous, la jambe attachée à unpied de la table car il était tropagité. Cela m’a marqué pour lavie. »Professeur agrégé de Sciences etTechniques Industrielles et forma-teur à l’Ecole Normale Nationaled’Apprentissage de Nantes, désor-mais retraité, il est convaincu quela lutte est une activité pédagogiqueexceptionnelle pour tous lesenfants, car elle leur apporte « laconfiance en soi, le respect desrègles et des autres et le devoir deresponsabilité. C’est une activité

Germain Ti lagone

Lutteur au grand cœur

Orvault Magazine • N° 45 • Juillet / Août / Septembre 2010 17

des maternelles. À la fin desannées 90, il multiplie les partena-riats bénévoles avec des IME(Instituts médico-éducatifs) etdéveloppe l’apprentissage ludiqueà travers des jeux de rôles et ens’aidant des nouvelles technologies(caméra, ordinateur, vidéoprojec-teur…). Cette didactique permet desurmonter les problèmes de com-préhension en guidant les obser-vations et facilite l’imitation.Cette année, des lutteurs juniors etseniors ont participé à leurs pre-miers championnats de France delutte adaptée et sont revenus cou-verts de lauriers. « Sur six partici-pants, quatre sont devenus cham-pions de France de leur catégorie,un a fini troisième et le dernier afini quatrième. Aucun club n’a faitmieux que nous ! À notre retour àOrvault, tous ont bénéficié d’unevraie reconnaissance, ils sont pas-sés du statut de «transparents» àcelui de citoyens normaux et desportifs reconnus…» ●

Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 201018

Vie des quart iersZoom

A l’heure de l’essor constant d’activités manuelles, lacouture et le tricot ne sont pas en reste avec Histoirede Fil(les). Le « c’est moi qui l’ai fait » permet de s’éva-der et de prendre un peu de temps pour soi, tout enayant la fierté d’avoir réalisé un objet à pas trop cher,quelque soit ses aptitudes.

Àl’origine de cette associa-tion, deux jeunes femmesaux talents multiples.

Caroline Rochcongar est informa-ticienne, passant du clavier à samachine à coudre avec la mêmepassion et Brigitte Ardèche faitaussi partie des « Conteuses de laCitrouille », en lien avec le réseaude bibliothèques de la Ville. Depuisla création de l’atelier, les deuxfemmes ont fait des émules, aidées

(Patchwork de Mme Noury au BoisRaguenet, Tak Après au Breil),l’accueil des grand-mères, mères,tantes et maris dans leur atelier,des sorties culturelles (musicaleset cinématographiques), le voyageà travers les livres et revues étran-gers (japonais, suédois, allemands,italiens…), des visites d’exposi-tions et salons du fil à Paris,Nantes… Les maîtres mots du groupe sontl’échange dans une ambianceconviviale, le partage de connais-sances, et le bénévolat, c’est ainsique la cotisation défie toute concur-rence. L’an passé, les filles du fil avaientconcocté des ballons en tissu, unefoule d’Elsie Blouses boutonnéesde pâte fimo, des pique-épinglesbrodés, sacs à tarte, et trousses,qui ont permis de verser 150 eurosà l’Association Arcade. Elles ontégalement confectionné et offertplus de 600 bonnets et une ving-taine de couvertures pour les bébésBéninois depuis le début de leurHistoire. Les drôles de dames d’Histoire deFil(les) et le seul exemplaire mas-culin du joyeux groupe vous don-nent rendez vous mi-décembre, auxFlâneries de Noël de la Gobinière,pour vous surprendre par leursouvrages insolites à petit prix ●

Renseignements• Contact : Caroline Rochcongar• Téléphone : 06 79 25 98 62• Mail : [email protected] • Blog :

Lesfillesdufil.canalblog.com

de nombreuses amatrices, à faireéclore des talents cachés. La jeune association d’activitésmanuelles autour du fil comporteplusieurs volets, apprentissage dela couture, du tricot et crochet, del’utilisation de sa machine à cou-dre mais également de surjeteuseet recouvreuse, le tissage d’unlien avec l’association Arcade et unregard vers le bénévolat, la rencon-tre avec d’autres associations

Histoire de fil (les) : apprendre,échanger et tisser des liens

P e t i t - C h a n t i l l y

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L’associationAlterTango vous permetd’apprendre le TangoArgentin. Les coursdébutants auront lieu dans la salle du parc de la Gobinière, les mardissoirs. Pour plus derenseignements, vouspouvez consulter le site webhttp://www.altertango.fr ●

Orvault Magazine • N° 46 • Octobre / Novembre / Décembre 2010 19

Vie des qua rt ie rsBrèves

le 29 mai dernier, la6e édition des 10 km de laBugallière, organiséepar le SCO Athlétisme,s’est déroulée sous lapluie mais cela n’a pas découragé les 120 sportifs présents.L’innovation pour cette année : une nouvelle épreuve de 5 km ouvert accessible aux minimes (1995 -1996) dont ledépart a été donné en même temps que celui du 10 km. Lesite : http://scorvaultathletisme.jimdo.com ●

Le 10 septembre dernier, les Amis du Bois-Saint-Louis et du Val-d’Or ont organisé le Pique-nique desVoisins qui a eu lieu dans la cour de l’école primaire duBois Saint-Louis. Lors de ce moment convivial et festif,

l’association aaccueilli unecinquantaine denouveaux résidentsdans le quartier.Contact : Les Amis duBois-Saint-Louis etdu Val-d’Or : 02 40 59 16 06 ●

Le samedi 4septembre dernier,l’ARBR a cumulébraderie des enfants et inscriptions auxactivités. Petitebraderie dans une ambiance chaleureuse, tout comme le temps ! Chacun pouvait ainsi prendre son temps pours’inscrire aux activités, de plus en plus nombreuses,proposées par l’association ●

L’associationCOMAL fait vivre laculture mexicaine !COMAL a été créé le 12 décembre 2006. Son

objectif ? Que les mexicains vivant en France puissent main-tenir le lien avec leur culture d’origine. Et pourquoi ne pasen profiter pour faire découvrir aux orvaltais toute la richessede la culture mexicaine ?. COMAL donne rendez-vous à tousceux qui aiment danser, chaque mardi (hors vacances sco-laires), au CSC de Plaisance à 20h30 dans le local jeunes.Contact : [email protected] ethttp://comal.canalblog.com ●

P r a u d i è r e

B u g a l l i è r e

B o u r g

L o r s d u d e r n i e rChampionnat d’Europede patinage artistiqueSynchro, Orvault RollerSkating a obtenu le meilleurclassement français en caté-gorie Quartet à la 5e place, 6e place en Show petits groupeset 8e place en Précision seniors. Cette compétition réunit les meilleurs groupes de patineurs européenssélectionnés dans leurs championnats respectifs. Bravoà notre équipe orvaltaise ! ●

Les comédiens de l’atelier théâtre de l’associationCaliop ont décidé de donner une de leurs représentations

au profit des« Restos du cœur ».La totalité de larecette a été remiseà Madame Duval,responsablemanifestations des

«Restos» par des membres du conseil d’administration ●

B o i s - S a i n t - L o u i s

Plaisance

B o i s R a g u e n e tLa section LutteSport Adaptée créedepuis près d’un an, ausein du SCO LUTTE aparticipé avec succèsaux championnats deFrance de Macon, enmai dernier. Sur les six jeunes engagés, 4 médailles d’or,1 de bronze et une 4e place. Félicitation à eux ! ●

C h o l i è r e

P e t i t - C h a n t i l l y

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Démocratie

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Expression de l’opposition

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A Orvault, l’équipe municipales’enorgueillit d’avoir fait réaliserune Analyse des Besoins Sociaux(obligatoire depuis 1995). On nousvante cet «outil» et on nousannonce la constitution de« groupes de travail ». Les évolu-tions sociologiques sont mises enévidence, les demandes et besoinsdes Orvaltais «remontent» à laMairie. Cette étude, dont les résul-tats sont connus depuis plusieursmois, ne débouche toujours pas surdes actions concrètes. Pourtant, lesbesoins n’ont jamais été aussicriants. Les effets de la crise éco-nomique se font sentir. De nom-breux Orvaltais rencontrent des dif-ficultés, en matière d’emploi, delogement, d’accès aux soins, depouvoir d’achat…Quant à l’observatoire social, onpeut dire qu’il est moribond. Cetteinstance réunit les principauxacteurs sociaux du territoire et est

censée alimenter l’élaboration d’unprojet social. La Mairie devraitmettre à profit les échanges et lesdébats qui s’y tiennent pour élabo-rer sa politique sociale et proposerdes actions concrètes. Au lieu decela, la municipalité réduit l’obser-vatoire social à un simple lieu deparole pour des gens qui devraientau contraire être considéréscomme de véritables partenaires.

Avenir incertain pourles centres sociauxAprès avoir laissé la situation sedégrader pendant plusieursannées, le Maire a décidé de dis-soudre l’Office des Centres Sociaux(OCS), chargé de coordonner lesactions des centres sociaux. Sur leterrain, les salariés, les bénévolesdes centres socio-culturels et leursutilisateurs sont donc dans l’incer-titude quant à leur avenir.

Pour le Maire et son équipe, le sec-teur social est considéré commeune « bonne œuvre » renduenécessaire par les difficultés dutemps, et non comme une dimen-sion transversale d’un projet muni-cipal, au service de tous lesOrvaltais. Côté logement, la ville n’est pasassez volontariste pour garantir ladiversité de l’offre (du logementd’urgence à l’accession à la pro-priété en passant par le logementlocatif privé ou à loyer modéré), quece soit pour l’installation de nou-veaux actifs ou l’anticipation desbesoins spécifiques au grand âge.Au-delà de l’utile projet de rénova-tion de la maison de retraite dubourg, il faudrait imposer laconstruction de davantage de loge-ments adaptés dans les nouveauxprogrammes immobiliers. Il en vade même pour l’offre de logementsaccessibles à tous, y compris auxpersonnes aux revenus modestes.Le projet social d’une commune sedoit d’être ambitieux. Plutôt que deconcevoir « par le haut » une poli-tique qui relève trop souvent dusaupoudrage, il est indispensablede s’appuyer sur les acteurs de ter-rain tant pour son élaboration quepour sa mise en œuvre ●

Le groupe des élus de gauche etécologistes

La solidarité doit être une priorité !« Analyse de besoins sociaux, Observatoire social, « lienintergénérationnel », « humanisme » … le Maire parlebeaucoup de solidarité, mais dans les faits, les disposi-tifs et les actions pour aider durablement ceux qui ren-contrent des difficultés sur la commune (chômage, han-dicap, isolement, maladie, précarité…) sont mis en placede façon disparate.

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Démocratie

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Expression de la majorité

Notre politique en faveur dela petite enfance se déclineselon deux axes majeurs : l’accueilet l’éveil de l’enfant avec le soucid’anticiper les besoins et de s’adap-ter au mieux aux demandes.Partagée avec les parents au seindu conseil consultatif de la petiteenfance, notre action est évolutive. Au cœur de notre politique fami-liale, nous agissons en faveur de lapetite enfance pour permettre auxparents de concilier au mieux vieprofessionnelle et vie de famille.Pour respecter le libre choix desfamilles, notre municipalité offredes modes de garde diversifiéspour que celles-ci puissent choisircelui qui répond au plus près àleurs besoins. La pluralité de l’offre d’accueil estalors indispensable. Forte de sixstructures multi-accueil, de 3 crèches, dont une municipale, laVille propose au total 177 placesd’accueil pour les enfants de 2 moisà 4 ans, dont l’attribution relève decommissions où l’anonymat desfamilles est préservé. En complément de cette offre d’ac-cueil, grâce au Relais AssistantesMaternelles qui permet un accom-pagnement de qualité et d’orienterau mieux les parents, 162 assis-tantes maternelles proposent prèsde 500 places.Cependant, l’accueil du jeuneenfant ne se résume pas à un nom-

bre de places. La dimension qua-litative est toute aussi importante.L’enfant est considéré selon sesbesoins : son rythme, son éveil etson apprentissage de la vie au seind’un groupe. Chaque année, desjournées de formation pédago-gique permettent à l’ensemble dupersonnel de travailler dans unedémarche de cohérence éducativeen vue de favoriser l’accompagne-ment au quotidien de l’enfant et desa famille.1re ville du département à mettre enplace un guichet unique de lapetite enfance en 2003, Orvault réu-nit en un seul lieu toutes lesréponses aux questions relatives àla petite enfance.Notre politique petite enfance sedécline également en termesd’aménagement du territoire. Laproximité du service est un critèremajeur pour le choix des familles.Chaque quartier dispose d’unestructure d’accueil et d’espaces dejeux en plein air pour les enfants. Enfin, basée sur un principed’équité, nous avons choisi unetarification selon le taux d’effort enfonction des ressources de chaquefamille. Pour compléter la dimensionaccueil, la Ville propose tout au longde l’année des temps forts à des-tination des enfants et de leursparents : le Festival des enfants, lesFlâneries de Noël ou encore

Pâques au Bois de l’avenir…desévénements phares au succès tou-jours renouvelé.

Les nouveautés en 2010 :• La création de l’association « les

Cabanes à Doudous » suite à lafusion des deux crèches associa-tives « Comme Trois Pommes »et « Les Croquignoles » pourgarantir la pérennité des struc-tures et accroître, en 2011, lacapacité d’accueil de 9 places.;

• L’ouverture de « la CourteÉchelle », sixième structuremulti-accueil à proximité del’école maternelle de la Ferrière,(20 places supplémentaires) ;

• Une amplitude d’accueil élargie(8h15 – 18h30), déjà expérimen-tée sur 2 structures et étendue à« la Courte Échelle ».

Les perspectives :• La dématérialisation des

démarches au travers de l’espacefamille

• La création d’un espace de psy-chomotricité au Bois Raguenet.

• La création d’une nouvelle struc-ture multi-accueil au Bourg avecl’aménagement de la ZAC desGarettes ●

La petite enfance, un axe clé de notre politique famille

Groupe de la majorité municipale,rassemblant les élus du centre,

de la droite et les non-inscrits

Orvault Magazine • N° 45 • Juillet / Août / Septembre 201022

Construire la Vi l le

Avant son ouverture f in 2012

Les premières lignes de la médiaElle était le grand équipement culturel qui manquait à Orvault.Entre les mains de l’architecte, lafuture médiathèque se dessineenfin… en deux temps. Aprèsl’ouverture du pôle Nord Bourgfin 2012, une deuxième «tête»pointera à l’horizon 2015 au sudde la ville, sous réserve de condi-tions économiques favorables.

Elle n’ouvrira ses portesque fin 2012. Mais sur lepapier, la future média-

thèque d’Orvault se dévoile déjà.Sobre et élégante à l’extérieur,alliant des lignes modernes avecdes éléments de pierre sèche, ellesera le trait d’union voulu par laMunicipalité entre le Bourg ancienet le nouveau quartier du Vallon desGarrettes : « un symbole de moder-nité enracinée pour bien traverserle temps et les générations »,assure Marie-Cécile Corbières,Adjointe à la Culture. Pour cela, lecabinet d’architecte Xavier Ménard,fort de ses références dans ce typede construction, a savamment travaillé pour faire « dialoguer lebâtiment avec son environnement »et l’ouvrir sur la ville et ses habi-tants.Passées ses portes, la média-thèque s’ouvrira même sur uneinnovation : l’espace multiservices.Surplombant la bibliothèque clas-sique et ses collections, il rassem-blera l’accueil, les automates deprêt et de retour, un coin pour lespériodiques adultes et adoles-cents, pour les bandes dessinées,pour les livres numériques, unezone multimédia et d’autoformation

avec son «labo» de langues, lesécrans de la vidéothèque… Sansoublier toute la documentationgénérale et pratique ainsi que ledistributeur de boissons avec sestables façon bistrot. Le tout jouantsur la qualité des ambiances(clarté, transparence, convivia-lité…) et prenant en compte unegestion optimale de l’énergie selonla norme BBC (Bâtiment BasseConsommation).Cette médiathèque était le derniergrand équipement culturel qui fai-

sait défaut à Orvault. À l’aube dulivre numérique, avec ses quatrebibliothèques pour 25 000 habi-tants, la commune était en effetsous-dimensionnée face auxbesoins grandissants de services autour de la lecturepublique. Dès avril 2009, le projet,évoqué dans l’Agenda 21, est alorslancé. Première contrainte : pren-dre en compte la réalité géogra-phique et démographique du ter-ritoire. Dans un souci d’équilibre etd’équité entre les pôles urbain et

23Orvault Magazine • N° 45 • Juillet / Août / Septembre 2010

thèque

rural, la décision est alors prise,avec l’appui de la DirectionRégionale des Affaires Culturelles(DRAC), de créer une médiathèque«bicéphale».Aujourd’hui, c’est donc l’opération« pôle Nord Bourg » qui ouvre lavoie, financée avec l’aide de plu-sieurs partenaires (État, Région,Département…) pour un budget de3,3 millions d’euros. Dès le départ,ce vaste projet, mené en véritableconcertation *, a pleinement trouvésa place au cœur des différentespolitiques – culturelle, éducative,sociale, urbaine, intercommunale– de la Ville… En attendant de s’enfaire une dans les habitudes desOrvaltais ! ●

* Avec les Conseils de Quartier, le Conseilde Développement Durable, le ConseilCommunal des Jeunes, les communespériphériques et un comité consultatifregroupant des représentants de l’Éduca-tion Nationale, de l’Association desParalysés de France, du Réseau desBibliothèques, des usagers et quelquesexperts (conseiller pour le livre, directricede bibliothèque, sociologue enseignant-chercheur).

I l y avait une forte demande des habitants depuis des années »Florent Thomas, Conseiller Municipal Délégué à la Vie Économique,peut avoir le sourire. Le Bourg d’Orvault et la Zone d’aménagement

concerté (ZAC) des Garettes (700 logements en construction) vont enfinpouvoir accueillir un petit supermarché, doté d’une surface totale de480 m² .L’aménageur de la ZAC, Nantes Métropole Aménagement, en collabo-ration avec les services de la Ville, a mené un long travail d’études etde négociations au niveau foncier, urbanistique et commercial pour pou-voir monter une mise en concurrence qui permette d’assurer la péren-nité du fonds de commerce. « Nous souhaitions trouver un profession-nel avec une vraie dimension humaine, qui connaît bien la ville et sontissu économique. » ajoute Joseph Parpaillon, Maire d’Orvault. Bonnepioche ! Le futur gérant de l’enseigne, Fabrice Rautureau, est quasi-ment un enfant du pays (né à Saint-Herblain, il est marié à une Orvaltaise).Déjà propriétaire du SPAR implanté quai de Versailles à Nantes, il béné-ficie de l’appui du groupe Casino, poids lourd de la grande distribution,mais il préfère mettre en avant sa philosophie : « le contact, la proxi-mité et le dialogue avec les clients » ●

Supermarché de prox imité

Un SPARdans le Bourg Un petit nouveau dans le Bourg d’Orvault ! Attendudepuis longtemps par les habitants, un supermarchéde proximité va s’y installer au premier semestre 2012.L’enseigne est enfin connue : ce sera un SPAR (groupeCasino).

«

Fabrice Rautureau, le futur gérant et son épouse entourés du Maire, des élus de la Ville, du Directeur Général de Nantes Aménagement et d’un représentant du groupe Casino.

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L o i s i r s

O d y s s é e R o c k 2 0 1 1

Les jeunes talents sur le devant de la scèneEt les gagnants sont… « A prison called earth » et « KrysOyster ». Ces deux groupes Orvaltais, lauréats du TremplinJeunes Talents, vont bénéficier de 50 heures d’accompa-gnement avec un professionnel (Nicolas Berrivin de Smooth)et joueront le 28 janvier prochain en première partie duconcert Odyssée Rock 2011 de « Minitel Rose ».

M u s i q u e

Kris OysterUn son « aimantant »Kris Oyster, un nom qui sent bon lerock ! « En fait, c’était inscrit sur un aimantposé sur le frigo, glisse en souriant Patrick, lebassiste. Ça sonnait bien. On l’a donc gardé ».Depuis sa création en 2008, le groupe, composéaussi de Benjamin (guitare et voix), Gaëtan (guitare) et Frédéric (batterie), avance à coupsde riffs… et de volonté : « On essaye de faire dela musique sérieusement, pour proposer unrock qui tienne la route et qui fasse bouger lesgens. »Managé par Arnaud – l’Orvaltais de la bande –,le groupe, toujours amateur, tourne déjà sur lespetites scènes de café-concert et celles dequelques festivals entre Nantes et Angers.L’occasion de jouer et de rôder leur set. Legroupe a sorti un maxi de 4 titres éponymesqu’ils diffusent à la fin de leurs concerts : unCD qu’ils ont déposé à la dernière minute pourparticiper au tremplin ! Eux aussi attendent beaucoup du travail avecNicolas Berrivin. « Nous allons pouvoir profi-ter de son regard de professionnel. Ce sera lapremière fois que nous jouerons ce projet surune grande scène. Nous voulons ainsi peaufi-ner notre spectacle avec l’oreille, mais aussil’œil, d’un professionnel confirmé, et pouvoirensuite le faire tourner. » Un vrai coup depouce… Mais qui ne leur montera pas pourautant à la tête ! ●Plus d’infos sur www.myspace.com/krisoyster

« A prison called earth »Une musique atmosphérique mais les pieds sur terre

Cela fait 5 ansqu’ i ls jouentensemble. Leurpremier groupe s’ap-pelait « Zarathoustra ».Florent (guitare),Didier (basse) etBenoît (batterie), tousles trois Orvaltais, for-ment le noyau dur de« A prison calledearth ». « À l’époque,nous faisions de lamusique instrumen-

tale, un mélange de métal ambiant et de rock progressif, expliqueBenoît. Il y a un an et demi, pour redonner un souffle artistique augroupe, nous avons fait le pari d’intégrer du chant.»Deux nouveaux membres rejoignent également la formation : Louis,guitariste, et Ludovic, un claviériste dans l’équipe créative. Tous se met-tent sérieusement à composer. Le tremplin ne pouvait pas mieux tom-ber. Sans trop y croire, ils déposent leur album de façon autonome.« Nous avons été très surpris d’être sélectionnés. Car nous avons unformat assez marginal. »Ce qui est sûr, c’est qu’ils attendent beaucoup de leur collaborationavec Nicolas Berrivin et comptent profiter de son expérience. Le concert- leur premier dans une grande salle - sera la cerise sur le gâteau.Le groupe, toujours en amateur mais qui joue avec beaucoup de pas-sion et de rigueur, ne veut pas s’enflammer : « Notre priorité est deprendre du plaisir. Si ensuite, notre musique peut plaire et être dif-fusée plus largement, tant mieux ! » ●Plus d’infos sur www.myspace.com/zarametal

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L o i s i r s

Cela fait 26 ans que laRand’Orvault fait pédalerles amoureux du cyclo-

tourisme. Jean-Claude Le Gloanic,Président et fondateur de la sectioncyclotourisme du CLO (CultureLoisirs Orvault) de 1973 à 1985 puisde 1990 à 1993, se souvient desdébuts : « la section a été créée enseptembre 1973. Etant déjà ama-teur de vélo et adhérent du CLO,c’est tout naturellement que j’aicrée cette activité, sur la sollicita-t ion des responsables del’époque. » Après des débuts difficiles pour le club, non référencéet ayant peu de moyens, l’arrivée deDaniel Cotillard en 1982, permet au groupe d’être rattaché à laFédération Française de Cyclo-tourisme. Ensuite tout s’est accéléré !

Les moments fortsEn septembre 1984, la 1re édition« Entre collines et vallons » partaitde la Gobinière, et pour l’anecdote,« des participants, venus la veille,avaient passé la nuit dans unegrange orvaltaise au milieu desmeules de foin ! » poursuit Jean-Claude Le Gloanic. Cette 1re ran-donnée fut une réussite et recon-

duite tous les 2 ans. L’objectifn ’ é t a i t p a s l’obtention derecords, mais ladétente collec-tive, l’occasionde découvrir à vélo la verdure et larichesse de la campagne orvaltaise.En 1999, forte de son succès, larandonnée est devenue un événe-ment annuel.Le club s’est étoffé au cours desannées, tout en gardant un carac-tère amical et familial apprécié detous. « Chacun roule comme il veutet pour le plaisir ! Il n’y a pas declassement et chacun fait commeil l’entend.Il y a bien sûr le plaisirdes kilomètres mais pas seule-ment ! C’est aussi la satisfactiond’être ensemble et de découvrir lesenvirons » précise Michel Chojnicki,l’actuel Président de la sectioncyclotourisme route, VTC et VTT du CLO.

Les temps changent…Lors des premières éditions, la ran-donnée se dessinait selon 4 cir-cuits : 50 km, 70 km, 100 km sansoublier le 30 km pour les jeunes del’école de cyclo. « Aujourd’hui, les

2 0 e édit ion de la Rand’Orvault

A Orvault, la petite Reine est toujours à l’honneur !Auparavant nommé « Entre collines etvallons », cet événement sportif, convi-vial et familial a laissé place à la Rand’Orvault en 2009. Retour sur la naissancede cette belle aventure avec Jean-ClaudeLe Gloanic, le Président-fondateur etMichel Chojnicki, actuel Président.

S p o r t

jeunes de l’école ont tous choisi leVTT à la place du cylo » expliqueMichel Chojnicki. Désormais, plu-sieurs parcours sont mis en placepour que VTTistes ou cyclistespuissent y participer, quel que soitleur niveau. Chaque cyclo trouveson bonheur parmi 3 circuits route :50 km, 80 km et 110 km. Les cir-cuits VTT s’adressent à un largepublic, allant des familles (24 kmde parcours roulant) aux sportifsavérés (circuit de 71 km avec undénivelé positif de 1 300m).Le club a bien progressé, il comp-tabilise 132 adhérents et 80 béné-voles pour l’organisation de lamanifestation. Grâce à cette mobi-lisation et au soutien des parte-naires privés et publics (Ville), laRand’Orvault est aujourd’hui un desplus gros événements sportifs àOrvault. La dernière édition, le 13 juin dernier, a attiré près de 900 participants ! ●

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Développement durable

nuer à le cultiver en soutenant lebénévolat. Une volonté qu’elle aréaffirmée dans son Agenda 21adopté en 2007.

Valoriser l’engagementdes jeunesLes jeunes font partie des publicsles moins impliqués dans le béné-volat. Pour les mobiliser, la Villedispose de deux outils qui font leurspreuves : le Pass’Permis et lePass’Initiatives. Ce dernier a pourobjectif de valoriser, par un accom-pagnement financier, un projet quipeut être construit autour d’unengagement humanitaire. Il s’agitd’inciter les jeunes à prendre desresponsabilités dans les struc-tures associatives. Le Pass’Permisa été également pensé en ce sens :donner de son temps et de sonénergie (30 h minimum dans les9 mois) pour la collectivité dans unacte citoyen en contrepartie d’uneparticipation financière*.William Guerlais et Jérôme Cadiot,deux lycéens orvaltais de respec-tivement 18 ans et 17 ans, ont puen profiter. Ils ont participé à l’opé-ration « Si tu tries, t’as tout com-pris » mise en place en avril der-nier durant le mini-mondial defootball d’Orvault. « Nous avonscommencé à y travailler avant lesvacances de Noël, se souvientWilliam. Nous avons proposé unemaquette d’affiche pour inciter autri. Le service communication de la

Ville nous a ensuite aidé à la fina-liser. Nous avons aussi participé àdes réunions sur la collecte desdéchets. »

Une vraie fiertéSur place durant les deux jours etdemi du tournoi, les deux compèresse sont occupés de toute la logis-tique : pose des affiches, change-ment des sacs poubelles, ramas-sage des déchets et sensibilisationau tri. Au final, tous les deux ontdécroché une aide pour financerleur permis. Jerôme a mis l’argentde côté car il est en conduiteaccompagnée. William a passéson permis en juin dernier : il l’a eudu premier coup ! Mais ce qu’ilretire de tout cela, c’est surtout unevraie fierté. « Personnellement,cela m’a vraiment plu de mener ceprojet de bout en bout. On se sentvraiment utile. » ●* entre 220 b et 660 b en fonction des revenus.

Renseignements• Le PIJ : 02 28 44 18 20• France Bénévolat Nantes

Atlantique : 02 40 35 12 17

Bénévolat

Les jeunes «pass» à l’acteQui a dit que les jeunes ne s’engageaient plus ? À Orvault,au contraire ils ne manquent pas d’idées. Pour les inci-ter et les encourager à s’investir encore plus dans lavie locale ou dans des projets de solidarité, la Ville aune double botte secrète : le Pass’Permis et le Pass’Initiatives.

Une autre façon de faire du bénévolatIl existe bien d’autres façons de s’engager : • en participant aux instances démocra-

tiques de la ville : Conseils de quartier,Conseil de développement durable,Conseil Communal des Jeunes (CCJ),

• en prenant des fonctions dans des asso-ciations,

• en consacrant un peu de son temps dansdes activités de solidarité : soutien auxpersonnes âgées ou isolées (visite, lec-tures, accompagnement de sortie) ou auxjeunes (aide aux devoirs…)…

Le bénévolat à Orvault :près de 200 associationssont impliquées dans des

activités culturelles, sociales, envi-ronnementales et sportives. Cemouvement citoyen, pilier du bienvivre ensemble, est une vraie forcepour le territoire. La Ville veut conti-

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Pratiq ueConseils en énergie

Nos modes actuels de consommation d’énergie génè-rent des problématiques locales d’ordre environne-mental et économique. Consciente de ces enjeux,la Ville d’Orvault s’est engagée dans une démarched’Agenda 21, qui prévoit la mise en œuvre d’un pro-gramme de maîtrise de l’énergie. La Municipalité a éga-lement souhaité favoriser le conseil et l’information auxorvaltais en leur proposant un service de proximité deconseil en énergie.

Pierre Petit, quartier Cholière« J’économise de l’énergie et de l’argent ! »Nous avons réalisé des travaux d’amélioration de l’isolation de nos com-bles. Les résultats dépassent les exigences de la réglementation ther-mique en cours puisque les travaux ont permis d’atteindre un niveau d’iso-lation supérieur à la réglementation en vigueur (RT2005) ! En effet, lesisolants utilisés conduisent à une résistance thermique proche de7,5 m2.K/W alors que la norme RT2005 impose une résistance de 5 m2.K/W.

Témoignage

Permanences énergétiques

Informations et conseils gratuits :prenez rendez-vous !

Meilleure isolation,pompe à chaleur,énergie solaire, photo-

voltaïque, éco-gestes au quoti-dien... tous les moyens sont bonspour réduire sa consommationd’énergie ! En réponse à une sol-licitation de la Ville d’Orvault,l’Association ALISEE a réalisé en2009 un programme de perma-nences de conseil en énergie. ALI-SEE est une association spécialiséedepuis 1991 dans les domaines dela maîtrise des énergies. Elleaccompagne la maîtrise d’ouvragepublique et privée dans un soucid’efficacité énergétique et environ-nementale. Un total de 13 permanences deconseil en énergie à destination desparticuliers a été réalisé entremars et décembre 2009. Afin d’éva-luer l’impact de cette action et depérenniser ces permanences, laMairie a souhaité réaliser uneenquête.

Les résultats de l’enquête Elles ont montré que les partici-pants aux permanences conseil en

Le budget consacré à ces travauxallait de 1 000 à 26 000 euros. Lesaides sollicitées dépendent dumontant des travaux. Depuis le 1er janvier 2007, la Ville attribue uneaide financière de 200 b aux parti-culiers pour l’installation d’unchauffe-eau solaire. Dès que lestravaux prennent de l’ampleur leCrédit d’impôt est complété par unautre dispositif tel que l’Eco Prêt àTaux Zéro ou le dispositif AREEP dela Région ●

Prendre RDV : Direction del’Aménagement et des ServicesTechniques 02 51 78 33 66Plus d’infos : Association ALISEE02 40 89 23 22 www.alisee.org

énergie mises en place par la Villeétaient majoritairement satisfaitsdes conditions d’organisation et desinformations communiquées lorsdes rendez-vous. Suite à leur entretien avec leconseiller énergie, la moitié desparticipants a réalisé des travauxd’amélioration énergétique dans lelogement occupé et l’autre moitiédes participants envisage de lesréaliser dans les 6 mois à venir. Cestravaux concernent principalementl’amélioration de l’isolation par unrenforcement de l’isolation descombles, des murs et le change-ment des fenêtres.