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Lundi 15 décembre 2014 (prochaine parution  : 22 décembre) Bonjour, les nigauds (et nigaudes)  ! LIB R E EXP R ESSION de MERD R E  !

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Lundi 15 décembre 2014(prochaine parution : 22 décembre)

Bonjour, les nigauds (et nigaudes) !

LIBREEXPRESSION

deMERDRE !

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LE BLOG DU PERSONNEL DE

L’OPERA ORCHESTRE NA-TIONAL

MONTPELLIER LANGUEDOC-ROUSSILLON

http://operagglocfdt.unblog.fr/

CHAQUE LUNDIsur

http://operagglocfdt.unblog.fr/

EXPRIMEZ-VOUS LIBREMENT

Qui que vous soyez, personnel permanent ou intermittent, employé(e) de l’Opéra Orchestre de Montpellier ou non vous pouvez vous exprimer au sujet de TOUT et dans la forme de votre choix. Evidemment : modération des propos et respect de la loi pas gentille.

Envoyez vos messages et vos textes, signés ou pas (ou d’un pseudo), à l’adresse [email protected], ou bien encore à l’adresse personnelle de Jean-Luc Caizergues, animateur (pour la CFDT) du blog LIBRE EXPRESSION et machiniste raté : [email protected]

OUI

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La saison 2014-2015 de l'#OONM-LR est en ligne ! www.opera-orchestre-montpellier.fr

(Les textes et photos ci-dessous proviennent du site officiel de l’OONM-LR.)

OPERA

Idomeneo, re di Creta

Wolfgang Amadeus Mozart

26 et 28 décembre, et 2, 4, 6, 8 janvier

Opera seria en trois actesLivret de Giambattista VarescoCréé le 29 janvier 1781 au théâtre Cuvilliés de Munich

Nouvelle production

Pour rentrer dans sa patrie, Idomeneo, re di Creta, a fait le serment de sacrifier à la fureur de Neptune le premier être qu’il rencontrerait. Sur son passage se trouve Idamante, son propre fils… À partir du mythe grec d’Idomeneo, Mozart élabore l’un de ses chefs-d’œuvre. L’intensité des dilemmes moraux, le brio de l’écriture orchestrale, la beauté des airs donnent à l’opéra un souffle inouï. Acclamé dans Elektra il y a deux ans, le metteur en scène Jean-Yves Courrègelongue est de retour dans l’univers des tragédies grecques.

Représentation du 26 décembre en partenariat avec Radio Aviva

Représentation du 2 janvier en partenariat avec France Bleu Hérault

  La représentation du dimanche 4 janvier 2015 sera disponible en audiodescription

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Idomeneo : Conférence d'André Tubeuf le 18 décembre

À l'occasion de Idomeneo, re di Creta, l'OONM-LR accueille André Tubeuf pour une conférence le jeudi 18 décembre 2014 à 18h30 à la Salle Molière.

Écrivain, penseur de la musique, philosophe, critique, André Tubeuf est l’auteur de nombreux ouvrages sur Mo-zart, Beethoven, Strauss… Véritable conteur de la musique, André Tubeuf évoquera la genèse d’Idoménée, ses liens avec l’antiquité grecque et le rapport de Mozart à l’opéra seria, pour le plus grand bonheur des spectateurs montpelliérains.

Né à Smyrne en 1930, André Tubeuf entre à l’ENS (Ulm) en 1950. Agrégation de Philosophie en 1954 et pre-mier poste à Nancy, Lycée Henri Poincaré ; ensuite Strasbourg (Fustel de Coulanges) jusqu’en 1992. Appelé comme conseiller pour la musique aux cabinets de Jacques Duhamel puis Michel Guy, André Tubeuf commence en 1976 sa collaboration (qui dure toujours) avec le Point, et avec Diapason, Opéra International et enfin Classi-ca. Innombrables émissions pour l’ORTF et conférences (dont huit à Salzbourg).  Depuis 1980 il a publié des ou-vrages sur Mozart, Beethoven, Richard Strauss, Verdi. Derniers en date : Le Dictionnaire amoureux de la Mu-sique et Je crois entendre encore (souvenirs d’écoute) pour Plon Perrin ; Hommages (portraits d’artistes) pour Actes Sud (automne 2014).  Trois romans : Les Enfants Dissipés, Damiel ou Les Indifférents, La Quatorzième Valse.  Il est Officier de la Légion d’Honneur et des Palmes Académiques, Commandeur du Mérite et des Arts et Lettres.

Jeudi 18 décembre à 18h30

Salle Molière / Opéra Comédie

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

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CONCERTS

16 décembre à 14h30Salle Molière / Opéra Comédie

Veillée de Noël en Provence

Spectacles en temps scolaire

Nicolas Saboly (1614-1675)Veillée de Noël en Provence - harmonisée par Henri Tomasi (1901-1971)

Benjamin Britten (1913-1976)Ceremony of Carols opus 28

La classe opéra

Vincent Recolin, direction

Isabelle Toutain, harpe

Luc Antonini, orgue

André Gabriel, fifre, tambourin

Noëls de Provence

Le genre des noëls, apparu au XI° siècle, rencontra rapidement beaucoup de succès. Les noëls étaient alors les seuls chants en langue vulgaire autorisés dans les églises, compréhensibles par le plus grand nombre.  Pouvant s'inspirer de sujets d'actualité ou des coutumes locales, ils sortent du champ liturgique pour s'imposer en tant que véritables airs populaires. C'est vers 1635 que Nicolas Saboly semble avoir commencé à composer ses noëls. Il aurait composé très peu de musiques pour accompagner ses noëls. Il était de tradition d'écrire les paroles des chants sur des airs populaires empruntés à d'autres compositeurs ou à des airs d'église.

Après-midi pédagogique pour les enseignants : mercredi 26 novembre 2014 de 13h30 à 15h

Publics : du CE2 à la 5ème

Gratuit

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16 décembre à 19h00

Salle Molière / Opéra Comédie

Veillée de Noël en Provence

Opéra Junior

Nicolas Saboly (1614-1675)Veillée de Noël en Provence - harmonisée par Henri Tomasi (1901-1971)

Benjamin Britten (1913-1976)Ceremony of Carols opus 28

Classe Opéra

OUI

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31 janvier 2015 à 17h0030 mai 2015 à 17h00

Salle Molière / Opéra Comédie

Scènes ouvertes classiquesLes plus de la saison

L'avenir appartient à ceux qui osent !

L'Opéra Orchestre ouvre aux musiciens non-professionnels les portes de la Salle Molière (Opéra Comédie). Parce que monter sur une scène est un rêve que beaucoup partagent sans

oser le réaliser, un piano de concert sera mis à la disposition de tous les amateurs enthousiastes à trois reprises. Seul(e), en famille ou entre amis, montez sur la scène de la Salle

Molière, profitez de l'occasion pour passer "devant" le rideau et faites votre l'un des plus beaux pianos de l'Opéra Orchestre national Montpellier !

Pour vous inscrire, contactez Jean-Michel Balester au 04 67 61 19 99

La Scène ouverte du 6 décembre est associée à la délégation du Téléthon de Montpellier par la présence d'une urne à la Salle Molière pour recueillir les dons

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Recrutement Chef d'Orchestre Assistant(e)

L'Opéra Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon recrute un(e) Chef d'Orchestre Assistant(e) pour les saisons 2015-2016 et 2015-2017. La date limite

de dépôt des candidatures est fixée au 31 décembre 2014. Les auditions auront lieu les jeudi 5 et vendredi 6

février 2015 au Corum.

Renseignements et inscriptions :Fiche d’inscription téléchargeable sur notre site internet dû-

ment remplie, curriculum vitae, lettre demotivation en français ou en anglais, liens internet vidéos, réfé-

rences.Ces documents sont à adresser à l’adresse électronique :

[email protected]

Photo de Radio Classique (sur Facebook OONM-LR)

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VENDREDI 12 DÉCEMBRE - 19H / SALLE LOUISVILLE / LE CORUMPRÉLUDE AU CONCERT

par Madeline Davet et et Alizé Lehon,sous la responsabilité pédagogique de Patrick Taïeb,

du département de musicologie de l'Université Paul-Valéry Montpellier 3

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SAMEDI 13 DÉCEMBRE - 16HMÉDIATHÈQUE FEDERICO GARCIA LORCAen partenariat avec le service Jeune Public et Actions Culturelles

POULE ROUSSEpar les musiciens de l’OONMLR(à découvrir en famille à partir de 4 ans)

 Afin de partir à la rencontre des plus jeunes et des familles, les musiciens de l’Orchestre présentent leurs instruments et partagent leur passion à travers de petits contes musicaux et des jeux. Ces rencontres sont conçues pour éveiller le goût de la musique, favoriser la rencontre privilégiée avec des musiciens, permettre la découverte des différentes familles d’instruments. Le célèbre conte « La poule Rousse » sera ici mis en musique et conté. Sur inscription.

DIMANCHE 14 DÉCEMBRE - 18H00CASTELNAU-LE-LEZ / ÉGLISE SAINT-VINCENT-DE-PAUL

OPÉRA JUNIORVEILLÉE DE NOËL EN PROVENCE

  La Classe Opéra

Vincent Recolin directionIsabelle Toutain harpe

Luc Antonini orgueAndré Gabriel fifre, tambourin

DIMANCHE 14 DÉCEMBRE - 15HSALLE MOLIÈRE

ARBRE DE NOËL ORGANISÉ PAR LE CESpectacle interactif, magie et chansons pour les petits…

Puis distribution des cadeaux* par le Père Noël et grand goûter auquel vous êtes tous invités au Grand Foyer de l'Opéra !

* Si vous souhaitez que le Père Noël donne lui-même le cadeau à votre enfant, n'oubliez pas d'apporter votre paquet 1/4 d'heure avant le spectacle

DIMANCHE 14 DÉCEMBRE - 11H00SALLE PASTEUR / LE CORUM

BACH  

Nicolas André directionOlivier Jung violon

Alice Rousseau violonMichel Raynié flûte

Christopher Hainsworth clavecinOrchestre national Montpellier LR

VENDREDI 12 DÉCEMBRE - 20H30LUNEL / SALLE GEORGES-BRASSENS

OPÉRA JUNIORVEILLÉE DE NOËL EN PROVENCE

  La Classe Opéra

Vincent Recolin directionIsabelle Toutain harpe

Luc Antonini orgueAndré Gabriel fifre, tambourin

VENDREDI 12 DÉCEMBRE - 20HOPÉRA BERLIOZ / LE CORUM

SIBELIUS / MAHLER  

Pedro Halffter directionValeriy Sokolov violon

Kristiane Kaiser sopranoOrchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon

 

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DANS LE RÉTRO...

Montage des décors d'IdomeneoLes répétitions ont pu débuter sur le plateau de l'Opéra Comédie dès mercredi.

Jeudi matin, on a suivi Aurélio Croci dans sa visite de l'Opéra Comédie à une classe de 5ème du collège Roger Contrepas de Marsillargues, dans le cadre de l'action "Un jour à l'opéra" proposé par le service Jeune Public et Actions Culturelles. + de photos

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Vendredi 5, générale du concert Bach, dirigé par le chef Nicolas André, donné samedi 6 à Florac,dimanche 7 à Aniane, et à la Salle Pasteur ce dimanche 14 décembre à 11h.

Samedi 6 décembre, la salle Molière a accueilli la première Scène ouverte classique de la saison, organisée par Cathy Chapeau du service Nouveaux Publics et Médiation Culturelle, et présentée par Anne-Laure Corrençon, médiatrice culturelle au service Jeune Public et Action Culturelle.

Près de 250 personnes ont applaudi aux prestations des solistes et formations qui ont participé à l'évènement, qui était associé à la délégation du Téléthon de Montpellier par la présence d'une urne dans le hall d'accueil.320 € ont ainsi pu être récoltés en faveur du Téléthon.

Toutes les photos sur le facebook de l'OONMLR (et sur le site dès que celui-ci est de nouveau accessible).

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DANS NOS MURS...

Si vous souhaitez faire passer des informations en interne par l'intermédiaire de cette newsletter, merci de faire parvenir votre demande au service Communication avant le vendredi 13h précédant l'envoi.

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OUI

VENDREDI 12 DÉCEMBRE - 19HSALLE MOLIÈRE / OPÉRA COMÉDIE

LES OMBRES

Concert du Conservatoire à Rayonnement Régionalde Montpellier Agglomération

Copyright © 2014 Opéra Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon, All rights reserved.

VENDREDI 12 ET SAMEDI 13 OCTOBRE10H30 -18H30 / OPÉRA COMÉDIE / FOYER

COLLECTE DE L'ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG

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L’Edito4

Par oeconomica musicus

Minkovski et ses amis… un modèle économique pervers.

Il est regrettable que l’actualité culturelle dramatique contrarie le déroulé de notre analyse sur les principes économiques du concert et de l’opéra classique.

Mais nous ne pouvons nous soustraire à quelques réflexions, tant les propos qui relatent cette actualité illustrent la méconnaissance de l’économie du spectacle.

Nous ne pouvons que déplorer le contexte, qui se généralise, de désengagement culturel.

Mais tant qu’à faire un article, autant le faire proprement. Car l’article de Philippe Herlin (lire ci-dessous) nous vante les mérites d’une « structure allégée » que formeraient les Musiciens du Louvre Grenoble nécessitant seulement 1/3 d’apport public. Face aux mastodontes que seraient alors nos opéras et orchestres nationaux avec de tels ratios, la France pourrait se passer de tout affichage publicitaire sur le territoire ! (cf. la disparition des panneaux publicitaires à Grenoble contre la subvention aux musiciens du Louvre-Grenoble).

Non, un journaliste ne peut conclure «  C’est la France qui gagne ! » avec si peu de bon sens. Calculons un peu :3,4 millions de budget annuel pour 80 concerts par an en moyenne, cela donne 42 500 euros de budget moyen par concert.A cette somme, il faut ôter le salaire de monsieur Minkowski puis répartir le reste aux différents musiciens (en moyenne 52), payer les charges salariales, les loyers (et encore faut-il compter le nombre de répétitions nécessaires à chaque concert).

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Si Marc Minkowski dirige son ensemble gratuitement, et que l’ensemble ne paye aucune charge de lieu de répétition ni ne rémunère ses 11 salariés non artistes, mais également ne paye ni TVA et impôts sur ses ventes de disques et billets, il reste 817 euros par musicien et par concert. Sur ces 817 euros il y aurait les charges patronales à payer, et le reste rémunèrerait également les répétitions.

Sachant que la plupart des musiciens intervenants ne logent ni au Louvre ni au pied des pistes de ski à la fois, les malheureux doivent assumer tous les frais de déplacement.Etant donné que monsieur Minkowski ne dirige pas gratuitement et que ses 11 collègues ne travaillent pas non plus pour rien, nous pouvons aisément conclure que le compte n’est pas bon.

Malheureusement, nous ne pouvons nous arrêter sur le seul fait que le journaliste a bâclé son article de telle façon qu’il ne peut que nuire à sa tentative de défense des Musiciens du Louvre Grenoble.Car les amis ne sont pas les musiciens de Minkowski mais ceux cités en début d’article, comme William Christie et toute autre formation dite baroque (plus d’une centaine en France)

Nous découvrons un modèle économique pervers ; non pas dans les chiffres irréalistes précédemment cités, mais dans sa structure même.

Car ce modèle, sans remise en cause depuis plus de 30 ans, cache de troublants constats.

En premier lieu, ces structures utilisent des musiciens intermittents du spectacle. Quel que soit l’historique de leur activité, ces ensembles renommés, qui n’ont jamais créé d’emplois musiciens permanents, appuient leur activité sur la solidarité de l’assurance chômage pour pallier leur responsabilité d’employeur vis-à-vis de leurs artistes. Quitte à ignorer que par ce principe, chez eux durable, l’assurance chômage en soit d’autant plus mise à mal.

Ensuite, il se trouve que plus de la moitié des intervenants engagés en CDD ne sont pas Français. En soit ce n’est pas une tare, mais aucun de ces ensembles ne mentionne de subventions de la part de la Communauté européenne.

C’est là que, malheureusement, nous devons faire un bref raccourci à notre progression dans l’analyse de l’économie du spectacle. Nous y reviendrons plus précisément et en détail. Mais ceux qui suivent les déclarations de la ministre de la Culture ou les articles du Monde et des Echos sur la culture en France, ont dû appréhender le concept de retombées économiques.

Faisons court : pour 1 euro d’argent public (français) investi dans l’opéra ou le concert, c’est entre 3 et 15 euros de retombées économiques générées; par les spectateurs et par les acteurs culturels.

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Or, si une partie non minoritaire des intervenants ni ne consomme, ne loge, ne s’établit de façon durable et ne paye ses impôts en France, c’est cette même portion des retombées économiques qui sort d’un territoire qui par sa subvention a soutenu l’activité culturelle.

Le coût de la précarité des artistes musiciens engagés et la dispersion d’une partie de l’effort public forment la face cachée d’un modèle économique que l’on peut qualifier de pervers.

A suivre…

oeconomica musicus

L’Article évoqué par « oeconomica musicus » dans son Edito :

Comment on tue la France qui gagne : l'exemple des Musiciens du Louvre Grenoble

Philippe Herlin / Les Experts, economie matin.fr du 12 décembre 2014

Le nouveau maire de Grenoble, Eric Piolle (EELV), a des idées bizarres : il bannit, dès janvier 2015, tous les panneaux publicitaires de sa ville, et se prive ainsi de 600.000 euros de recettes annuelles. Puis, pour compenser le manque à gagner, il coupe la subvention des Musiciens du Louvre (438.000 euros), un ensemble de musique baroque qui jouit d'une réputation internationale !

Les Musiciens du Louvre dirigés par Marc Minkowski, avec Les Arts florissants de William Christie, est l'une des formations françaises les plus prestigieuses dans le domaine de la musique baroque. Sa notoriété rayonne bien au-delà de nos frontières, tous les « baroqueux » de la planète connaissent cet ensemble. Fondés en 1982 et placés sous la direction Marc Minkowski, Les Musiciens du Louvre enregistrent régulièrement pour les grands éditeurs de disques et de DVD et jouent dans les grandes salles de concerts à travers le monde, ils se produiront en été 2015 au Festival de Salzbourg, le plus important festival de musique classique. On pourra les entendre à Paris à l'Opéra Comique dans La Chauve-Souris de Johann Strauss du 21 décembre au 1er janvier. Et ils donnent bien sûr de nombreux concerts à Grenoble.Prestige d'un côté, donc, c'est-à-dire de nombreuses invitations à se produire à l'étranger, avec les recettes qui vont avec, et structure allégée de l'autre (peu de permanents, les musiciens sont embauchés en fonction des besoins), voilà qui au final permet à cette formation musicale de présenter des performances financières enviables. Sur un budget de 3,4 millions d'euros, les 2/3 proviennent des recettes propres (vente de billets, de tournées, de disques) et 1/3 des subventions publiques (Grenoble et l'Etat). Des chiffres peu courants en France, les orchestres de régions affichant plutôt un ratio inverse (1/3 de recettes propres, dans le meilleur des cas, 20% en moyenne nationale). L'argent public n'est pas dépensé en vain, et si tous les organismes subventionnés parvenaient à générer 2/3 de recettes propres, il y a longtemps que

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les déficits publics auraient disparu en France... Les Musiciens du Louvre Grenoble, c'est la France qui gagne !

Malgré cela, la ville de Grenoble veut couper intégralement la subvention, avant même l'échéance de la convention, ce qui ne laisse pas le temps à la formation de trouver d'autres sources de financement. Une façon de lui dire « dégagez ». Quand il y aurait tant de subventions abusives à supprimer, celle-ci concerne une structure qui obtient d'excellents résultats, on marche sur la tête. Sans doute la musique classique est-elle considérée par le nouveau maire comme trop « bourgeoise », trop élitiste, trop rattachée à un électorat qui ne vote pas pour lui. Une telle vision clientéliste, sectaire et antiéconomique est affligeante.

Libre expression du lundi 15 décembre « Je me tiens à distance de ces lieux et j’attire l’ennemi vers ceux-ci.

Je me place face à ceux-ci et je pousse l’ennemi à s’y adosser. »

Sun Tzu, L’Art de la guerre

Messages des lecteurs

Message de lecteur 1 : Circonstances atténuantes

« Bonjour, Jean-Luc,

J'avais un retard de lecture de votre blog.Je prends seulement aujourd'hui connaissance de la sanction qui vous a été infligée.Quel que soit le fossé qui nous sépare sur bien des points, je tiens à vous adresser un salut so-lidaire dans ces circonstances. »

Gérard

La réaction : Ce Message de lecteur évoque l’avertissement que madame la Directrice m’a notifié pour avoir posté, en tant que délégué du personnel et depuis le site syndical CFDT in-tranet de l’OONM-LR, un message à l’ensemble des salariés dans lequel je rapportais, en substance, des propos tenus par des salariés en AG. Notre nouvelle directrice a reconnu en-suite devant les délégués syndicaux qu’elle n’était pas au fait des pratiques sur les sites infor-matiques. Voici la lettre de soutien du syndicat Unsa, après celle de la CGT-Spectacle publiée la se-maine dernière dans Libre expression :

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Madame la directrice générale,

Le syndicat UNSA de l'Opéra National de Montpellier est solidaire avec la lettre de Gilles LOULIER, représentant syndical de la CGT spectacle, envoyée en début de mois concernant un avertissement à un délégué du personnel.

Veuillez recevoir, madame la directrice générale, mes sincères salutations respectueuses.

Claude AIN, délégué syndical

***

Message de lecteur 2 : Un cavalier qui surgit hors de la nuit

« Bonjour Jean-Luc,

Je pense que le personnel serait content d'apprendre que Monsieur Cavelier (ancien Secré-taire général de l’OONM-LR) se permet de faire des commentaires au sujet de la situation ac-tuelle de notre Maison sur le Facebook de Philippe SAUREL, maire de Montpellier et pré-sident de l’Agglo.

Commentaires accessibles à tout le monde. » 

L’Observatrice

La réaction : Moi, on le sait, j’aime bien notre ancien Secrétaire général. Il a été, pour chaque dossier où nous l’avons sollicité (le délégué CFDT Philippe Alcaraz ou moi-même en tant que représentant des techniciens), juste et efficace. Oui.

Le commentaire de Patrice Cavelier sur le Facebook de Philippe Saurel :

Patrice Cavelier Guillaume Et ça veut dire quoi restructurer ? En clair ? Et dire que l'orchestre est l'âme de Montpellier... il ne faut rien exagérer... même s'il compte de bons

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musiciens.1 · Hier, à 00:48

***

Message de lecteur 3 : Nous sommes tous des Jean-Luc

« Bonjour Jean-Luc,

J'espère que la situation va évoluer dans le bon sens pour vous.

Il y a eu des fautes tellement plus graves dans cette Maison, pour lesquelles les gens n'ont ja-mais été ou ne seront jamais inquiétés... Des intouchables ?

Courage. »

Jean-Paul

La réaction : Merci. Mais je n’ai commis aucune faute en la circonstance. Je n’ai fait que mon devoir de délégué du personnel, et ce dans un cadre autorisé. La reconsidération de cet avertissement sera évoquée en CE le 15 décembre et aux DP le 16. Oui.

***

Message de lecteur 4 : Un salarié de l’OONM-LR s’interroge au sujet de l’absence de la CFDT à la convocation des syndicats dans le bureau de madame la Directrice peu avant la réunion d’information du personnel suite au Conseil d’administration capital du 9 dé-cembre concernant l’avenir de notre Maison et ses salariés (c’est moi qui devais, dans le bureau de madame la Directrice, remplacer le délégué CFDT Philippe Alcaraz en congé quelques semaines pour raison majeure, mais j’ai envoyé à madame la Directrice un message déclinant ma convocation)

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« Monsieur Caizergues,

Vous étiez absent du bureau de la directrice. Pourquoi ?a) souffrant ?b) contrarié ?c) malin ? »

Pique Bouffigue

La réaction : Réponse C)

***

Message de lecteur 5 : L’Art de la guerre

« Jean-Luc,

Avant d'allumer le feu, toi qui cite Sun Tzu et Machiavel, caresse ton chat sur ton balcon (en-fin, le balcon de ton banquier puisque tu n’as pas fini de rembourser) et dis-moi si on ne serait pas en train de t’énerver comme un pou pour rompre la force de combat de l'Opéra… »

Clausewitz

La réaction : Oui mais non.

***

Message de lecteur 6 : La chèvre et le chou 80

« Monsieur l’animateur de Libre expression,

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Je suis accablé. L’avenir me fait peur. Toute une vie professionnelle gâchée par des gens qui se sont rempli les poches « au nom de la culture » comme vous dites et avec la bénédiction d’hommes de gauche qui viennent maintenant nous juger, nous accuser, nous condamner.

Pauvres de nous.

A la semaine prochaine. »

Anonymous

La réaction : Pauvre chou…

« Manifeste chou », de Christophe Tarkos (extrait de « Ecrits poétiques » P.O.L)

« Ça ne peut plus durer comme ça. Il y a quelque chose qui ne va pas. Dans l’utilisation faite du mot poésie, dans l’utilisation qui est faite du mot. Ce n’est pas possible. Il faut faire quelque chose. On se retrouve dans n’importe quoi, la divagation, on sait plus où on met les pieds, il y a tout et rien, personne ne sait plus ce qu’il fait, ça ne veut plus rien dire. La pensée créatrice, la beauté verbale sont réduites à des frivolités municipales, à des claquements de mains, s’engluent dans la bande sonore du championnat américain de basket, dans le chuchotement de phonèmes murmurés, ça tourne, ça peut tourner longtemps, occupe, occupe le terrain, lissé, bruisse, chauffe.

C’est chou, chouchou, un chou, deux choux, trois choux (…) »

***

Potins de merdre

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Potin de merdre 1 : Compte rendu très subjectif (notes prises à la va-vite, et qui peuvent donc être contestées, et même jugées inexactes) de la réunion d’information du personnel qui a eu lieu le 9 décembre à 17 heures salle Molière à l’Opéra Comédie de Montpellier France Europe Monde après la tenue du Conseil d’administration de l’OONM-LR qui venait de voter des mesures pour rétablir la situation financière et artistique à laquelle doit faire face notre Maison gentille

A 16 h 55 la salle est déjà pleine (plus de monde, le double voire le triple, qu’à l’AG de début octobre). Je m’installe en haut, derrière l’administration. Mes collègues machinistes sont en bas, au pied de la scène, regroupés autour de notre chef.Un machino vient me chercher. Etant donné l’avertissement qui vient de m’être notifié, ils veulent que je sois au milieu de l’équipe pour marquer leur solidarité. D’autant qu’à peine arrivé, le président Didier Deschamps aurait demandé qu’on lui désignât Jean-Luc Caizergues du doigt (en cachette derrière la main). Oui.

La réunion d’information commence. De jardin à cour sur la scène, attablés : le président de l’Association, la directrice générale, l’administratrice générale (qui ne prendra pas la parole).

Le président Deschamps parle le premier et se présente comme « grand chauve » pour désarmer d’avance les moqueurs. Puis il déroule un long discours intéressant au début, ennuyeux à la fin. Je crois qu’il lit son texte mais ça ne se voit pas, l’homme a dû être comédien amateur dans une vie antérieure (avant de finir à la DRAC).Madame Valérie Chevalier, directrice, explique ensuite avec précision et concision, posément, les mesures qui vont être prises pour sauver les meubles.

Rapidement les salariés comprennent, même si le chantage plane, qu’il n’est pas question pour l’instant de PSE (plan de sauvegarde de l’emploi). Et donc ils semblent soulagés. Mais ils comprennent aussi qu’ils vont perdre 4 % de salaire. Alors l’agacement prend le pas. Des questions viennent titiller les conférenciers, qui répondent parfois sèchement (Chevalier) ou ironiquement (Deschamps). Personne, parmi ceux qui posent des questions, n’ose franchir le pas de la révolte agressive. Sans doute par réserve naturelle ou peur de se désigner comme candidat à une hypothétique future « liste ». D’autant qu’on vient d’apprendre qu’une vingtaine de personnes en âge de partir à la retraite (ou proches de) se verront proposer de l’argent et des mesures d’accompagnement pour les inciter à dégager la piste. Il semble, mais je me trompe peut-être, qu’on essaie de faire peser sur les salariés âgés un sentiment de culpabilité : s’ils refusent de partir, le PSE sera inéluctable, et donc ils mettront en danger leurs collègues plus jeunes.On oublie de dire qu’une personne âgée salariée rapporte en cotisant, mais qu’au contraire un retraité coûte. Et que, multipliée aux quatre coins de France, cette politique de dégraissage liée à l’âge, contradictoire avec le recul de l’âge de la retraite, peut avoir sur l’économie

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nationale des conséquences graves à moyen et long termes. Mais bon, je ne suis pas un spécialiste en la matière. Il faudrait demander à « oeconomica musicus », notre éditorialiste.

Paroles relevées durant cette réunion (mais ce n’est pas un enregistrement, il y a donc des raccourcis à l’écrit, et sans doute de petites erreurs ici et là) :

Deschamps (au micro) : « Je vais faire un point le plus précis possible au sujet des mesures à prendre pour la Maison. »« La Maison traverse une triple crise : artistique, sociale, financière. La crise financière n’est pas la plus passionnante mais l’argent c’est le nerf de la guerre. »« En octobre il y a eu un équilibre financier en trompe-l’œil. » « Diminution du budget artistique : on est passé de 5,3 millions à 2,8 avec à peine 13 % du budget de la Maison. Et au train où vont les choses, la masse salariale et le loyer du Corum en expansion, notre budget artistique tombera à 10 % puis moins encore. Ce n’est pas acceptable financièrement, moralement, politiquement. » « Il y a un déficit structurel de 3 millions. » « 2010 a été un tournant décisif. 1) Disparition de Georges Frêche. 2) Le départ de René Koering, laissant d’ailleurs un déficit de 700 000 euros, l’équivalent du déficit de 2014. 3) La crise qui rattrape les collectivités locales. »

Au sujet de ces 700 000 euros, je me suis renseigné. Voici ce qu’on me répond (qui n’est selon moi qu’une hypothèse, bien sûr) :

« Ca a l'air d'être ça (700 000) et pourtant il y a à redire. Le trou au départ de Koering n'est pas dû à ses fautes de gestion mais à ses indemnités de départ (au titre de la rupture de contrat + 1 an de salaire au titre de la rallonge de 2 ans que Georges Frêche lui aurait accordée et pour laquelle il n'aurait effectué qu'un an partiellement. Avec l'hydre, on devrait ne pas être loin des 700 000, mais c’est à vérifier). Le départ de RK ayant été inattendu, la somme semble n’avoir pu être approvisionnée. »

Autre chose, me dit-on, concernant le budget artistique réduit : « Des dédits pour 2014/2015 ont été payés pour des opéras annulés (2 paraît-il, dont la création mondiale " La Dispute", qui avait déjà été repoussée à cette saison). Il paraît difficile de ne pas conclure que si on n’allait de procès en dédit, saupoudrés de maladroites non-coproductions, le budget artistique ne serait pas tant réduit à peau de chagrin.Ces malheurs jamais assumés auront-ils une fin ? Apparemment non, puisque l’OONM-LR ferait appel en jus-tice pour des décisions qui lui sont défavorables. » 

Deschamps (suite) « Il ne faut pas mettre ça sur le compte d’une mauvaise gestion. Je veux démentir les rumeurs sur la gestion financière de l’OONM-LR. Je l’ai dit aux politiques. C’est une légende urbaine à qui il faut tordre le cou. »« Entre 2002 et 2010 : augmentation de 500 000 euros par an (salaires, etc. ?). L’équipe sortante (Jean-Paul Scarpitta ?) a réduit ces coûts de 60 000 euros. Mais ça ne peut se poursuivre, ces réductions, sans mettre en péril le fonctionnement. La Région a retiré 5 millions. L’Agglo n’a compensé que partiellement cette subvention perdue et on a 500 000 en moins du département. »« Mais ça ne sert à rien de dire que c’est à untel ou untel la faute, ce n’est pas très productif. »

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« Le constat : nous héritons d’une situation extrêmement difficile. Toute l’équipe dirigeante et le président sont nouveaux… L’actualité en France et ailleurs… Les vaches maigres succèdent aux vaches maigres… La réponse à ma lettre au Père Noël (les politiques) est aussi brève que négative (réponse à une demande augmentation de la subvention ?). »

« Comment faire pour redresser la situation compromise ? Grâce à Allary (président de Région) qui a versé la subvention (4 millions) nous passerons l’hiver. Mais ce n’était pas gagné il y a deux mois encore… Les difficultés ne font que commencer. Il manque 3 millions pour doter cet opéra d’un budget artistique digne d’un opéra orchestre national. Augmentation des recettes et baisse des dépenses… La billetterie n’augmentera pas, elle diminuera avec une programmation maigrelette (la saison 2014/2015 de JPS)… L’autre ressource : le mécénat. Je ne suis pas sûr que l’image renvoyée par cette Maison depuis deux à trois ans invite les mécènes à vouloir dans un premier temps associer leur image à notre entreprise… Comment diminuer les dépenses ? Pas question de diminuer le budget artistique. Il faut carrément les ( ? illisible dans mes notes). »« 3 millions de loyer à Montpellier Events, c’est scandaleusement trop. Nous allons négocier, Chevalier et moi. Mais la convention court jusqu’en 201 (?) (janvier 2016 ?). J’espère gratter 1 million sur le loyer du Corum en 2016, mais pas sûr de réussir. »« Masse salariale : 65 % des dépenses de l’établissement. »

Deschamps (président des Retraités anonymes ?) en tire cette conclusion : « Départs non remplacés à la retraite en tenant compte de la pyramide des âges. »Il ajoute : « Certains (des politiques ?) voulaient un plan social et une liquidation totale de la Maison puisqu’il y a un excellent opéra en activité à Toulouse (d’autant que la Région donne 4 millions à Montpellier et rien à Toulouse). »« Personne n’a dit ni murmuré que c’était la faute des personnels. »« C’est la méthode douce, des moyens doux qui ont été choisis pour arriver aux objectifs chiffrés. »« Partout en Europe et en France, il y a des protestations pour soutenir le rôle essentiel de la culture joué dans la vie en société. J’adhère. Pendant deux ans j’ai moi-même écrit des discours en ce sens. Victor Hugo a écrit des choses extraordinaires à ce sujet. C’est une conviction profonde de ma part… On n’est pas une entreprise privée où les patrons font suer le burnous pour toujours plus de dividendes. On est dans le même bateau. »« La seule raison d’être de la Maison est de donner des concerts et des opéras de bonne qualité. Personne dans le pays ne pourrait accepter que 20 millions ne servent qu’à sauver des emplois. Le but c’est de lever le rideau sur des spectacles de qualité. Faute de quoi, si on laisse filer les choses pendant cinq ans on aura 20 millions d’argent public pour 1 seul concert le jour de la Fête de la Musique, et ce n’est pas acceptable… Après avoir consulté pas mal d’experts qui ont dit (le président prend l’accent du midi, sans doute pour moquer gentiment l’un des experts) : «  A un moment donné, faut que ça bouge ! »« Valérie a travaillé sur des mesures efficaces, humaines, acceptables. »

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Valérie Chevalier a la parole :

« Projet artistique et culturel… Maintien du label national… Réponse à un cahier des charges précis + EPCC… Toutes les hypothèses sont arrivées vers nous… Ces hypothèses ne nous plaisaient pas pour des raisons humaines… Notre projet a été validé par le CA à l’unanimité... dans un climat apaisé, pas d’invectives, les gens se sont parlé correctement… Maintien de la vie de l’Opéra… »

Un musicien l’interrompt : « Et l’Orchestre ? »Réponse de Chevalier : « L’Opéra et l’Orchestre. On parle de l’un ou l’autre pour dire la même chose. »Puis Chevalier continue : « Réduction des coûts, réduction du loyer au Corum et de la masse salariale… Accord de principe sur la réduction du loyer en 2016… Pas question pour nous d’aller travailler ailleurs pour les répétitions… L’indexation du loyer au Corum nous plombe : 150 000 euros d’augmentation ces trois dernières années… La masse salariale : nous sommes en sureffectif. Je l’assume. Il y a des services pléthoriques. Il faut l’accord de tous pour les négociations avec vos instances représentatives. Nous évitons le PSE, le départ contraint de plusieurs dizaines de personnels (de certains services artistiques notamment, mais c’est dans tous les services). Je me suis basé sur l’activité des différents services. Activité partielle. Ca veut dire l’ensemble du personnel, pas un service particulier, ça je ne voulais pas. Ca fera 4 % de baisse de l’activité partielle pour développer l’activité artistique. »« Départs à la retraite. Certains améliorent leur retraite avec le salaire (selon madame Chevalier, ces personnes touchent actuellement une retraite tout en travaillant à l’OONM-LR), ils pourraient partir. Les départs, sinon, ça ne concerne pas seulement des gens proches de la retraite et qui l’ont dépassée. Ca peut être des gens qui veulent changer d’orientation professionnelle. On les accompagnera. »

« Il y a des accords d’entreprise qui plombent et qui sont obsolètes. Il y aura des négociations à partir de mars. De juin à décembre on fera un bilan. Si c’est insuffisant, les tutelles maintiendront un positionnement classique, un PSE, c’est-à-dire un plan social… Donc on va se mettre au travail avec les instances représentatives. »

Didier Deschamps : « Saurel a fait une conférence de presse aujourd’hui où il a dit sa ferme volonté de sauver la Maison. »

Les questions du personnel s’enchaînent ensuite, aux quatre coins de la salle : musiciens, choristes, administratifs, techniciens.

Réduction partielle ?« 1,5 millions en août 2015 sous réserve de l’accord de la direccte. » (la plupart des salariés de la Maison n’avaient jamais entendu parler, jusqu’à ce 9 décembre 2014, de cette fameuse direccte. La direccte prend en charge financièrement, semble-t-il, une partie de la baisse d’activité de 30 %, ce qui fait 4 % de moins sur le bulletin de paie pour le salarié.)

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Nombre de départs volontaires espérés ?« Un peu plus de vingt. »

Quelle est le positionnement des tutelles pour le passage à la grande région ?Deschamps : « Philippe Saurel a dit que si Martin (?) et Damien Allary (…) tout se passera bien. » (mes notes sont quasi illisibles à cet endroit)

Au sujet de l’EPCC ?Deschamps : « C’est MOI qui l’ai demandé en 2007… Quand j’étais à la DRAC… On était presque prêt sauf qu’il manquait un projet artistique et culturel articulé… Les prédécesseurs de Chevalier ne l’avaient pas préparé… Pas de projet, pas de moyens et des difficultés culturelles et structurelles, bref, on n’était pas prêt… Le président de l’Agglo et de la Région n’ont pas une position de principe sur l’EPCC. Quand on sera prêt, sans déficit, on sera prêt pour passer en EPCC. »

Y a-t-il des modalités d’accompagnement pour les départs volontaires. Avez-vous thésaurisé ?Deschamps : « Les départs volontaires seront accompagnés d’indemnités légales, au moins, et incitatives. Pour ceux qui n’ont pas 65 ou 66 ans, ils pourraient partir aussi avec des indemnités qui leur permettraient de se recycler professionnellement avec accompagnement… Chevalier : « Les départs volontaires permettent aussi de redéployer en interne, de changer de poste. »

Les économies iront alimenter les départs volontaires ou l’entreprise ?Chevalier : « Pour l’instant ce serait de l’autofinancement… On est en train de renégocier avec les tutelles pour qu’elles nous aident financièrement à sauver l’entreprise… 250 000 à 300 000 euros d’augmentation chaque année sur la masse salariale, c’est voué à disparaître, on deviendrait un garage, comme d’autres Maisons. »

Les départs à la retraite : postes gelés ou supprimés ?Chevalier : « Pas question de supprimer les postes gelés… En 2015 il y a 24 personnes qui pourraient prendre leur retraite et beaucoup d’autres qui le voudraient. Si les 24 personnes décidaient de partir, on ferait appel à des intermittents… Les suppressions sont à peu près réparties dans chaque pôle, harmonieusement réparties. »

Le Directeur musical ?Deschamps : « On n’a pas aujourd’hui 65 000 euros à donner pour un Directeur musical. » (selon mes sources, c’est par an, charges comprises… mais + les cachets ça fait beaucoup; on se contentera donc pour l’instant d’un Chef principal : le grand Michael Schønwandt, à compter du 1er janvier 2015).

Info qui n’a rien à voir, ou presque : « Des chefs prennent (selon mes sources toujours) 10 000 boules mini par concert. Les chanteurs, entre 5 et 15 000 selon la gloire. » 

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Les « sources » de mes sources : le Figaro.fr « salaires des chefs » et « salaires des chanteurs », page 1 de Google.

Christian Merlin / 2010 :« La rémunération des chefs invités varie selon leur notoriété. Les maestros en pleine ascension peuvent toucher de 8 000 à 20 000 euros par soirée. Les chefs de réputation mondiale émargent entre 20 000 et 30 000 euros. Les stars gagnent plus de 30 000 euros par concert, voire 50 000. »

Léna Lutaud / 2009« Le « top fee » réservé aux quinze plus grandes voix est de 15 000 euros brut par soir. Les étoiles montantes comme Diana Damrau ou Sophie Koch obtiennent entre 5 000 et 12 000 euros. »

Un salarié s’insurge au sujet des dérives financières, de la « gabegie »Chevalier : « Je préfère regarder l’avenir que le passé. Il s’agit aujourd’hui de sauver cet opéra-orchestre. »Le salarié : « Il y a des gens qui peuvent travailler jusqu’à 70 ans (ils ont le droit). »Chevalier : « C’est une responsabilité citoyenne. Vous avez des enfants ? Il y a des jeunes qui sont sur le marché de l’emploi. Y en a qui cumulent leur retraite et leur salaire et pendant ce temps des gens de 35 à 50 ans ne retrouvent pas de travail. Alors le choix est fait. »

Chevalier (à un musicien qui s’inquiète du répertoire à jouer s’il y a des départs de l’orchestre) : « On parle de réduction d’effectifs, on veut activer les départs contraints. On ne va pas aller dans le détail maintenant de la nomenclature de l’orchestre. On fera travailler les intermittents. On a besoin d’eux. »

Au sujet des 4 % de réduction de salaire, un salarié dit que gagner 1500 euros ou beaucoup plus, ce n’est pas pareil (un autre crie « Bravo ! »).Chevalier : « On en parlera aux négociations, j’en suis consciente. »

La date butoir avant le PSE ?Chevalier répond et un salarié lui dit : « Trois ans de sursis, alors ? » Chevalier comprend « Trois ans de soucis. » Rires dans la salle.

Peut-on se permettre d’embaucher un Chef Assistant ?Chevalier : « On en a besoin pour les concerts en région, et on aide un jeune chef à se développer. J’ai fait ce choix. » (il s’agit peut-être d’un poste aidé par l’Etat)

Chevalier dit qu’elle expliquera son projet artistique avec Opéra Junior. Et elle veut redynamiser les ressources propres : billetterie, sponsoring.

Visibilité de l’OONM-LR à Montpellier et en région (communication) :Chevalier : « La publicité coûte extraordinairement cher. C’est 20 000 euros les 20 secondes de spot publicitaire pendant 10 jours sur Radio Classique. »

Mécénat :Deschamps : « René m’a dit : « On s’est entendu avec Georges Frêche. Tout le mécénat est siphonné sur le Festival de Radio France, et on n’en met pas sur l’Opéra et Orchestre. »

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Deschamps encore : « Tous les efforts, c’est pour faire remonter cette Maison en 1ère

division, avec une qualité qui lui donne une visibilité nationale. Il faut que le public de Montpellier et la région soit satisfait. »

Un musicien prend longuement la parole, debout dans l’allée centrale : « Jamais un réel projet artistique à long terme… Quelle est la différence entre les dirigeants de Toulouse et les nôtres ?... (Toulouse semble réussir) Vous essayez… et ça va se faire, mais la situation qui va se mettre en place est en fait un dérivatif car les personnes qui n’ont pas pris au moment crucial leurs responsabilités, ce sont ces personnes les responsables. Elles sont responsables par leur inactivité et par leurs jeux de pouvoir. Leurs querelles larvées, c’était au détriment de notre Maison. C’est maintenant au personnel de réparer… Madame Chevalier, vous ne connaissez pas la situation… »Chevalier : « Oui, vous la connaissez mieux que moi. »Deschamps : « En tant que président de l’Association, et c’est de mon devoir… (Deschamps parle de l’absence de différence entre Toulouse et Montpellier, mais je ne comprends rien à ce qu’il dit).Le musicien : « A Toulouse, le financier et l’artistique sont serrés et ici non… Vous allez faire porter le chapeau au personnel de cette Maison. Pourquoi ne pas passer en régie municipale ? »Grognement de Deschamps (à un moment il glissera qu’il est bénévole, lui – contrairement à nous –, que les politiques sont venus le chercher; moi je pense que s’ils étaient venus le chercher pour travailler gratuitement sur les chantiers, à l’usine ou à la mine, il n’y serait pas allé, non).

Dans les services pléthoriques, vous allez convoquer les gens ?Chevalier : « Aucun service n’est visé particulièrement. Le sureffectif concerne tous les pôles. »Deschamps, qui commence à en avoir marre ou a rendez-vous ou commence à avoir faim, lance : « C’est l’heure de l’apéro ! » (beaucoup y verront du mépris)

Un salarié signale qu’aujourd’hui il n’y a en ville aucune affiche de nos spectacles par rapporte à avant.Deschamps : « On va demander à la Ville de faire un effort. On avait rendez-vous mardi mais elle a disparu. » (la responsable de la Culture venait d’être virée par Saurel)Un salarié : « Pourquoi demander à la Ville si tard ? »Chevalier : « Parce nous venons d’arriver. »Deschamps : « Et nous allons partir. »

Tout le monde se lève et s’en va. Des salariés applaudissent. Oui.

Quelques réactions (écrites ou orales) de salariés après cette réunion d’information :

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Je ne sais s'il existe beaucoup d'entreprises où les employés applaudissent massivement à la fin d'une réunion leurs employeurs qui annoncent qu'ils vont être moins payés, et que les effectifs vont diminuer....!

Sacher Masoch

On est cocus et on paye la chambre.

Gorge fraîche

Voici mon point de vue sur la situation actuelle :

1) Tous les conseils d'administration qui se sont succédé ont approuvé les comptes de l'OONM, malgré les dépenses pharaoniques ayant pour commandant de bord un surintendant.

2) Les 4 % de baisse salariale, en ces temps difficiles, doivent toucher en toute équité les gros salaires de cette Maison et pas ceux qui rament depuis de nombreuses années avec un petit salaire.

3) En ces temps difficiles, de morosite ambiante dans notre pays, il serait bon que dans la programmation les choix soient éclectiques. Le lyrique à gogo touche une élite de personnes. Notre théâtre, autrefois municipal et maintenant bâtiment Agglo, doit accueillir certes de l'opéra, mais aussi d'autres genres : théâtre, et pourquoi pas one man show en location de salle, etc. Plus populiste, on remplirait les salles. Une belle opérette pour les fêtes de fin d'année au lieu d'un spectacle sinistre, par exemple. Le public a besoin d'humour, de gaieté.

4) Si la billetterie se désertifie, il faut dire aussi que pour aller acheter ses places c'est peu engageant :- pas de calicot en façade avec une affiche alléchante, comme dans tous les théâtres parisiens- il faut enjamber les toxicos ivres dès le matin qui vomissent dans les escaliers d'accès à la billetterie (à Paris on ne voit pas cela, la sécurité du lieu ne laisse pas ces personnes obstruer les accès).

Il faudrait aussi un peu plus de simplicité dans les dépenses. Les temps ont changé, les fastes de la cour sont d'un autre siècle. Et arrêt des grèves : on ne prend pas un public en otage, c'est le seul remède pour finir seul.

Lilas mai

Je n’ai pas eu d’érection après cette réunion.

Karim

Notre direction est à l’image de notre président Hollande : « Le changement, c’est maintenant. »

Eric

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C’est le commencement de la fin.

El Salséro

Je n’étais pas à cette réunion. Mais selon ce qu’on m’en a rapporté, il faudrait d’abord baisser les gros salaires.

Bastien

J’ai l’impression qu’on a eu affaire qu’à des hypocrites.

Djibril

Ma première impression au début de la réunion, dès que le président a parlé, j’ai pensé : « On est morts. »

Boris

Réunion d’information nulle. Vraiment nulle. Ca n’a pas porté ses fruits… Je regrette de ne m’être pas exprimé sur le moment. J’aurais eu des choses à dire.

Dédé

Bonjour Jean-Luc,

Les réactions sont très nombreuses ce matin, beaucoup de déception. Le discours de Valérie Chevalier n'a pas convaincu, comment peut-elle annoncer que la quasi-totalité des services est en sureffectif alors qu'elle-même est venue avec une assistante (par ailleurs très bien…), c'est mal venu !!!

Le problème n'est pas réglé. Je suis très déçue des politiques qui cautionnent des projets de saisons lyriques au-dessus de nos moyens, mais à quel PRIX !!!!!

Il ne faut pas se faire d'illusions, les personnes ne vont pas se bousculer devant la porte de la DRH (pour démissionner), l'esprit civique ne fait pas partie de cette "maison".

Pas sûre que tout le monde ait compris que le personnel allait se retrouver à temps partiel avec une diminution de salaire; on engraisse encore les "GROS" !!!

Les précisions sont prévues pour QUAND ?

Fantômette

Salut Jean-Luc,

Je te balance quelques idées en vrac :

1- Valérie Chevalier qui ouvre l'AG en disant qu'on est en sureffectif, c'est l’hôpital qui se fout de la charité.

2- Faire perdre 4 % de salaire à tout le monde c'est reculer pour mieux sauter. Dans 1 an, plan social et hop ! tout ça pour des prunes !

3- Et les économies sur les frais de la direction ?

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Véritas

Je m’inquiète à cause d’une baisse de salaire de 4 % car je ne pourrai plus organiser autant de soirées libertines dans l’année.Si l’OONM-LR veut subventionner mes soirées, je peux les organiser sur la scène de l’Opéra Comédie pour donner du travail au personnel avec pour présentateur monsieur le directeur technique nu (c’est un ami de trente ans).

Toni

Ils n’ont qu’à augmenter de 40 % mon salaire comme ils ont fait pour eux. Et après ils me le baissent de 4 %, et même de 5. Ca me fera + 35 %. Et je leur fais cadeau des récupérations qu’ils se sont partagées fin 2012 (des centaines de milliers d’euros !).

Louis Le Généreux

Hors de question que l’on touche à mon salaire d’ouvrier pour sauver les Millionnaires de l’Orchestre ! Sinon, méfie aux peaux de bananes dans les escaliers*.

A quant foutras.......

*Humour ?

A l'AG j'ai trouvé dommage que certains musiciens ramènent tout à leur petite personne alors que l'on venait d'annoncer que tout le monde allait perdre 4 % de son salaire. Bien évidemment pour tous les musiciens qui cachetonnent ailleurs, 4 % ce n'est pas bien grave. Par contre pour certains administratifs à 1500 euros par mois, oui c'est grave ! 60 euros en moins par mois c'est beaucoup ! Et ils ne cumulent pas les emplois, eux !

Germinal

Des responsables pas coupables --- Un président fin politique-rusé-et-matois --- Une directrice qui fait ce qu'elle dit --- Un personnel incrédule, assommé, révolté, lucide ou complètement décalé --- Une époque qui est révolue, un monde qui s'effondre, une page d'histoire qui se tourne...

Jacques le Fataliste

Qu’ils aillent tous se faire enculer !

Le Suceur

« Comme je descendais des Fleuves impassibles,Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :Des Peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. »

A. R.

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Ca m’a choqué quand le président a dit : « La réunion est finie, c’est l’heure de l’apéro ! » C’était méprisant. Ca sous-entendait qu’on était des ouvriers, des fonctionnaires, des fainéants, des ivrognes. Les techniciens par exemple ne boivent pas, ne fument pas, ne prennent pas de la cocaïne et ils font du sport quand leur travail leur en donne le temps.

Marcel

Je ne bois pas l’apéro, moi !

Anonyme

Une bonne chose de faite, cette réunion. Tout en douceur…

Paul

Quelle tronche de… ce Deschamps ! Le vrai… Laissez-le-moi un quart d’heure dans un local à poubelles, je vais m’en occuper.

Justin Bridou

La seule personne correcte des trois sur scène : Chevalier. Le reste, ça vaut rien.

Le voyeur

Je pense que c’est de la poudre aux yeux. Dans quelques mois il y aura un plan social, c’est prévu. Surrans a refusé et Chevalier a accepté. Elle est là pour ça. Elle est payée pour ça.

Jean Foutre

Tous les salariés seront-ils à temps partiel, direction comprise ??

La réduction des horaires de 30 %, cad 25 heures pour les personnes à 35h, et 20h pour les temps partiels me semble un peu difficile dans certains cas.

En théorie cela paraît simple mais dans la pratique il va falloir ajuster...

Pierre Vive

Je trouve que la directrice a très bien expliqué la situation de la Maison de façon ordonnée, claire et concise.

Châtel

Je suis resté sans voix.

Un choriste

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Potin de merdre 2 : Vers un dégraissage à l'Opéra-Orchestre / Vers une réduction des effectifs en perspective

Par Jean-Marie Gavalda, Midi Libre du 10 décembre 2014 A. R.

Tous les secteurs notamment artistiques, seraient touchés.PHOTO RICHARD DE HULLESSEN

La direction réfléchit à une série de mesure d'économies.

Dégraisser le mammouth ! La célèbre formule d'un ministre de l'Education pourrait s'appliquer à l'Opéra Orchestre national de Montpellier (OONM) qui se trouve aujourd'hui "en sureffectif ".

Après la sonnette d'alarme tirée par Philippe Saurel, maire et président de l'Agglomération de Montpellier, la direction de l'Opéra lance un "plan de redressement" visant à réduire la masse salariale pour redonner de l'oxygène au budget artistique divisé de moitié ces dernières années (2,8 M€ en 2014).

Recours au temps partiel ?

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"On ne peut pas continuer à entretenir une maison de 240 salariés pour une programmation aussi maigre. Si on continue, la saison se réduira à un récital de piano solo pour le concert du Nouvel An" cingle Didier Deschamps. Sous sa présidence, le conseil d'administration réuni mardi a chargé la directrice Valérie Chevalier d'engager des négociations avec les syndicats. "Nous nous donnons six à huit mois de réflexion pour trouver des solutions consensuelles et éviter un plan de sauvegarde de l'emploi" commente cette dernière.

Parmi les pistes évoquées : le recours au temps partiel "avec une perte de salaire très limitée", des départs à la retraite ("24 salariés peuvent faire valoir leurs droits en décembre 2015"), et des départs volontaires accompagnés.

Philippe Saurel fixe entre 20 et 30 la fourchette des départs qui affecteront tous les secteurs, administratif, technique, et artistique. Une dizaine de postes ont déjà été gelés à l'orchestre (94 titulaires) et au chœur (32 titulaires) que complètent ponctuellement des musiciens et des choristes intermittents.

"Eviter d'aller dans le mur"

"Tous les rapports et les audits préconisent ces mesures pour éviter à l'Opéra d'aller dans le mur. Nous commençons par la méthode douce mais, attention, ce n'est pas de la mollesse" prévient Philippe Saurel. Pour anticiper la réaction des syndicats ?

Le président de l'Agglomération de Montpellier exclut tout recours à une augmentation des subventions."Il faut conscientiser l'ensemble des personnels de la maison dans une démarche humaine et sociale" temporise Valérie Chevalier.

D'autres économies pourraient venir d'une renégociation de la location du Corum. On mise aussi sur un regain de billetterie (1,3 M€ pour 20M€ annuels de subventions en 2014). Mais pour l'obtenir, l'Opéra de Montpellier devra redevenir attrayant.

La réaction : Commentaires sur Midi Libre.fr

Francine. il y a 3 heures 10 Décembre 18:25

Bien d'accord lilas2mai, sur tout ; et aussi sur la question des SDF devant l'opéra. Je ne vois ça nulle part ailleurs, et pourtant je vais à l'opéra ailleurs qu'à Montpellier, mais des SDF qui se sont annexés les marches de l'opéra, et à qui il faut demander de se pousser un peu pour pouvoir rentrer, ou sortir, on voit ça qu'ici ; pourtant, les autres villes doivent bien aussi avoir des SDF, non ? Après, on ne peut pas toujours critiquer la qualité de la programmation, il vient des artistes de qualité qui méritent une meilleure promo, et une meilleure visibilité ; parce que là franchement, pour savoir ce qui se passe, il faut vraiment chercher, et quand je trouve, c'est généralement sur la version papier du ML.

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levantamos il y a 4 heures 10 Décembre 17:48

Pourquoi avoir 4 violons alors qu'il suffit du 1er et du 2e?

Pourquoi 2 cors qui jouent le même morceau? Un seul suffit.

Pourquoi 60 choristes? Gardons une soprano, une alto, un ténor, un baryton.

Le chef, qui ne joue pas, n'est pas productif: supprimons-le, les musiciens doivent devenir adultes et se prendre en main eux-mêmes.

On devrait remplacer, autant que possible, les timbaliers (2 ou 3 notes) par des pianistes (88 notes), même si leur salaire est un peu plus élevé ils sont bien plus rentables.

Je suis sûr que si Macron s'occupait de l'orchestre, il aurait encore bien d'autres idées de bonne gestion.

Rorkal il y a 5 heures 10 Décembre 17:08

@Pouetpouet34Comment vous dire?... les sans dents (entendez les gens normaux...) doivent apprécier vos remarques : "Lorsque j'estime que Montpellier ne satisfait pas mon besoin culturel, je me rends à Londres ou à Paris pour voir des Opéras de qualité... a ma juste mesure..." J'espère juste que vous trouvez aisément à garer votre Jet Privé devant le Garnier....

Rorkal il y a 5 heures 10 Décembre 17:03

@Pouetpouet3430 000 euros/mois, c'est peu...très peu.... Je ne résiste pas à paraphraser Bertrand Cantat s'adressant à JM Messier : Camarade, on vit sur la même planète... mais décidément pas dans le même monde...

Pouetpouet34 il y a 7 heures 10 Décembre 14:59

Lorsque que René Koering a obtenu le statut d'orchestre national, hélas, les budgets n'ont pas suivi. Car un titre, c'est beau, mais si le reste ne suit pas... Je ne m'étendrai pas sur le salaire du chef d'orchestre. Si c'est 30000 euros, c'est peu, très peu. Car pour attirer un grand chef, je ne vois que la carotte. Quant à la programmation, mille fois hélas, @Shirleyet a raison, et j'en fais partie, je me rends à Toulouse, Lyon récemment pour une Luisa Miller extraordinaire, Paris, Londres ou Marseille, pour entendre et voir des artistes que Montpellier n'accueille pas (ou ne peut accueillir). Henri Maier !!!!!!!!! Revenez !

papy59 il y a 8 heures 10 Décembre 13:54

J'irai volontiers aux concerts si la programmation était meilleure et si mon épouse ne craignait pas de se garer le soir au parking du Corum. Quant aux salaires, il ne faut pas oublier que leur montant est "suggéré" par le ministère de la culture.

Rorkal il y a 9 heures 10 Décembre 13:22

Si ma mémoire est bonne;;;; ET ELLE EST EXCELLENTE MERCI;;; Il me semble que dans vos colonnes de l'an dernier, on pouvait apprendre que les émoluments du directeur d'orchestre dépassent les 30 000 euros mensuels... Si cela se vérifie, voilà une bonne piste d'économie...

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Shirleyet il y a 10 heures 10 Décembre 11:59

@lilas2maiC'est vrai qu'avant il y avait du théâtre ! Je me souviens d'une pièce russe qui durait 8h "frères et soeurs" je crois, les 24 décembre au soir ! il y avait des comédies musicales de très bonne qualité, venu de Belgique, comme "Certains l'aiment chaud" un merveilleux souvenirs... J'y ai vu des opérettes, notamment celles de Jérôme Savary. Des amis mélomanes et aisés ne mettent pas les pieds à l'Opéra de Montpellier mais vont à Paris, Londres ou New York où ils sont sûrs de trouver du beau et du bon... Mais le budget de Paris n'est pas comparable et à l'étranger les fonds sont privés, donc...

Shirleyet il y a 10 heures 10 Décembre 11:48

Il était temps ! Oui certains services sont en sureffectif, l'Orchestre par exemple. Mais d'autres mériteraient un peu plus de bras pour faire le boulot dans de meilleures conditions. J'espère que les "bras cassés", les abonnés aux arrêts maladie, les pistonnés qui n'y ont pas leur place, ceux qui ne veulent plus bossés (âge, lassitude...) partiront histoire de remotiver les troupes qui ont déjà bien souffert. Les politiques, Frêche en tête, les directeurs et administrateurs qui se sont succédés et surtout une partie des salariés eux même sont responsables de la situation, donc tous doivent faire amende honorable. S'ils en sont capables...

lilas2mai il y a 10 heures 10 Décembre 11:29

ah ! j'oubliais : et arrêt des grèves, on ne prend pas un public en otage, c'est le seul remède pour finir seul.

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Opéra et Orchestre de Montpellier : La direction met en place un plan de départ

Par 20minutes.fr du 10 décembre 2014

Le feuilleton sur les difficultés financières de l'Opéra et Orchestre national de Montpellier a pris une tournure un peu plus dramatique, ce mardi. Au cours d'un point presse, organisé à la hâte juste après le conseil d'administration, un plan de départ volontaire a été annoncé. La structure, qui gère un budget d'environ 22 millions d'euros, manque de trésorerie. « J'ai constaté que nous étions en sureffectif, assure Valérie Chevalier-Delacour, directrice depuis près d'un an. Nous souhaitons absolument éviter d'avoir recours à un plan de sauvegarde de l'emploi. Pour cela, nous envisageons d'avoir recours à des départs à la retraite volontaires

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[entre 20 et 30 personnes sont concernées], ou à l'activité partielle. » Si les personnes qui le peuvent acceptaient de prendre leurs retraites, cela représenterait environ 1, 5 million d'euros économisés par l'Opéra et Orchestre. Il reste à connaître la réaction des 240 salariés qui ont été prévenus en fin de journée, ce mardi. N. B.

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Opéra et Orchestre de Montpellier : La direction met en place un plan de départ

Par 20minutes.fr du 10 décembre 2014

Le feuilleton sur les difficultés financières de l'Opéra et Orchestre national de Montpellier a pris une tournure un peu plus dramatique, ce mardi. Au cours d'un point presse, organisé à la hâte juste après le conseil d'administration, un plan de départ volontaire a été annoncé. La structure, qui gère un budget d'environ 22 millions d'euros, manque de trésorerie. « J'ai constaté que nous étions en sureffectif, assure Valérie Chevalier-Delacour, directrice depuis près d'un an. Nous souhaitons absolument éviter d'avoir recours à un plan de sauvegarde de l'emploi. Pour cela, nous envisageons d'avoir recours à des départs à la retraite volontaires [entre 20 et 30 personnes sont concernées], ou à l'activité partielle. » Si les personnes qui le peuvent acceptaient de prendre leurs retraites, cela représenterait environ 1, 5 million d'euros économisés par l'Opéra et Orchestre. Il reste à connaître la réaction des 240 salariés qui ont été prévenus en fin de journée, ce mardi. N. B.

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AU FEU LES POMPIERS, LA MAISON QUI BRÛLE

Par Direct Matin Montpellier Plus du 10 décembre 2014

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Le bateau tanguait dangereusement depuis un moment déjà. Mais depuis hier, l’iceberg est clairement en vue pour l’Opéra et l’Orchestre National de Montpellier. En cause : le grand train que mènerait la structure depuis de longues années, avec ses 240 salariés et son budget de 22M€. À l’issue d’un nouveau conseil d’administration, l’état d’urgence a donc été décrété. « Continuer ainsi sans bouger, ce serait de la non-assistance à personne en danger », explique Didier Deschamps, le Président de l’association. « La maison est en danger », renchérit Valérie Chevalier, sa directrice.

Alors, les capitaines du navire proposent un « plan de redressement », qui s’étalerait sur 8 mois. Objectif à court terme : trouver 1,5M€.

- Trop de masse salariale. « Nous sommes en sureffectif », atteste Didier Deschamps, qui évalue le paiement des salaires à « 65 % des dépenses ». D’autant que, selon Valérie Chevalier, « six musiciens âgés de plus de 65 ans, cumulent leur salaire avec leur retraite. Dans quel autre corps de métier voit-on cela ? ». Un plan de départs volontaires à la retraite va donc être lancé. « Au total 24 salariés pourront faire valoir leurs droits au 31 décembre », atteste-t-elle. Les puristes pointent déjà du doigt une baisse de la qualité artistique qui en résulterait. « Non, un violoniste de 65 ans n’est pas meilleur qu’à 25 ans. Tenir 7 h assis sur une chaise, c’est physique », lâche Mme Chevalier.

- Trop peu de concerts. Et donc de billetterie pourrait-on ajouter, puisque cette dernière ne représentent que 6 % des recettes, soit 1,3M€. « La programmation est maigre, il va falloir la densifier », assure Didier Deschamps. De plus, côté subventions, l’Agglomération (13M€), la Région (4M€) et l’État (3,1M€) n’augmenteront pas leur participation.

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- Un loyer trop cher. « Nous allons négocier le loyer du Corum à la baisse, avec la nouvelle directrice de Montpellier Events », certifie le maire Philippe Saurel, qui explique « avoir de très bonnes relations avec Agnès Jullian », la conseillère régionale déléguée.

Reste à savoir comment ce plan sera accueilli par les salariés. Car pour résumer, l’Opéra doit proposer plus de spectacles, avec moins de moyens financiers et humains. Un grand classique en cette période… Sébastien Hoebrechts

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Une partition à 20 ou 30 postes en moins

Par  Annie Menras, L’Hérault du jour du 10 décembre 2014

Valérie Chevalier, directrice, Didier Deschamps, président et Philippe Saurel pour trois financeurs photo AM L'utilisation de l'article, la reproduction, la diffusion est interdite - LMRS - (c) Copyright Journal La Marseillaise

Les financeurs estiment que la seule façon de sauver l'Opéra-Orchestre de Montpelier/Languedoc-Roussillon est de réduire la masse salariale.

On ne s'écharpe plus autour de l'Opéra-orchestre de Montpellier/Languedoc-Roussillon et de son contesté directeur Jean-Paul Scarpitta qui a quitté les lieux. Au contraire. Mardi 9 décembre au cours d'une conférence de presse impromptue, Philippe Saurel parlait au nom de tous les financeurs : les collectivités qu'il préside (la mairie et l'Agglo) mais aussi la Région.

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Et il aurait représenté l'Etat si l'envoyé de la Drac* n'avait fini par arriver. Le calme est donc revenu mais le ciel n'en est pas plus serein pour les 32 choristes, les 94 musiciens et les administratifs. Si les salariés n'ont plus comme en octobre la peur de ne pas être payés à la fin du mois, chaque financeur ayant versé son dû, c'est à une diminution de la masse salariale que chacun s'attend désormais.

Pour Didier Deschamps, le président de la structure, c'est la seule façon d'augmenter le budget artistique qui, de 5,3 millions en moyenne ces dernières années, est passé à 2,8 millions. Il faut dire que l'ancien président de Région, Christian Bourquin avait diminué sa subvention de 5,5 millions et que le Conseil général a supprimé son aide de 500 000 euros. "20 millions d'argent public et 240 salariés pour une programmation très nettement insuffisante au regard du label national", insiste Didier Deschamps.

La décision d'un plan de départs volontaires, décidée à l'unanimité quelques heures plus tôt en conseil d'administration, a été annoncée au personnel hier après-midi. Car dans l'impossibilité, selon le président, de trouver de nouvelles recettes, il a fallu diminuer les dépenses.

Un PSE n'est pas écarté

Le loyer payé au Corum sera négocié, mais c'est surtout la masse salariale (65% du budget) qui pèse - on n'a évidemment jamais vu un violon jouer tout seul . Vingt-quatre salariés ont soit l'âge de la retraite (six ont plus de 65 ans), soit l'atteindront en décembre 2015. On leur demandera de partir. Comme à d'autres d'ailleurs puisque, la directrice Valérie Chevalier, qui constate un "sureffectif", se donne huit ou neuf mois pour "conscientiser la maison" et "dégager une manne à remettre dans l'artistique". Entre 20 et 30 départs sont espérés.

"Si on n'arrive pas à le faire en douceur", prévient le président "ce sera un plan de sauvegarde de l'emploi". Didier Deschamps n'y va d'ailleurs pas par quatre chemins en espérant "que les syndicats seront intelligents", mais en estimant que "le bon sens n'est pas toujours le mieux partagé". Valérie Chevalier tempère en ajoutant : "Nous sommes une association, nous n'avons pas d'actionnaires." Et Philippe Saurel ne peut qu'ajouter : "Si on laisse faire on va dans le mur. Je ne souhaite pas que la Région perde cet atout majeur." Et l'un de ses arguments les plus convaincants est la prochaine fusion des deux Régions. "Si on considère que deux orchestres c'est trop, qu'allons-nous faire ?" interroge-t-il en ajoutant la région Midi-Pyrénées ne donne quasiment rien à l'orchestre du Capitole... A méditer.

La réaction : Par AJF (et non KZRG)

On comprend souvent mal ce passage biblique :« Heureux les pauvres d'esprit car le Royaume des Cieux est à eux. »

On pense que ce sont les dadais et autres ramollis du bulbe qui sont heureux, car ils ne per-çoivent pas toute l'étendue de la réalité.

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Alors que ce sont bien les pauvres, ceux qui sont dans le besoin, dont l'esprit ne demande qu'à être rempli, qui s'ouvrent au message divin. Ce sont eux les heureux.

Cela me rappelle aussi la fin d'une des toutes dernières Lettres à Lucilius, de Sénèque : « Rap-pelle-toi que ceux qui sont malchanceux sont ceux qui ont de la chance... » Phrase réversible à merci...

AJF

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Opéra-Orchestre de Montpellier : un plan de départs volontaires envisagé

Par Victor Tribot Laspierre, France Musique du 10 décembre 2014

Toujours en difficulté financière, la direction de l'Opéra de Montpellier envisage de "di-minuer la masse salariale" afin de relancer l'offre artistique de l'établissement. Un plan de redressement comportant un recours au temps partiel, des départs à la retraite et des départs volontaires, est à l'étude.

L'opéra-Orchestre de Montpellier semble avoir du mal à se sortir la tête de l'eau. Deux mois après avoir évité la cessation de paiement à cause d'une subvention de la région Languedoc-Roussillon qui n'avait pas été versée à temps, la maison lyrique veut "diminuer" sa masse sa-lariale afin de redonner de l'air à budget artistique mis à mal ces dernières années. Interviewé par Midi Libre, le président Didier Deschamps insiste sur la nécessité de redonner de la marge à la programmation.

"On ne peut pas continuer à entretenir une maison de 240 salariés pour une programmation aussi maigre. Si on continue, la saison se réduira à un récital de piano solo pour le concert du Nouvel An" a déclaré le président. Lors d'un conseil d'administration, la directrice Valérie Chevalier s'est vue confier l'engagement de négociations avec les syndicats.

Un grand plan de redressement est à l'étude afin d'éviter un plan de sauvegarde à l'emploi. Parmi les pistes de réflexion, la direction envisage de recourir au temps partiel dans l'emploi des musiciens mais en assurant une perte de salaire "très limitée" selon Mme Chevalier.

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Autres pistes, plusieurs départs à la retraite dont "24 salariés peuvent faire valoir leurs droit en décembre 2015" ainsi que des départs volontaires accompagnés.

Le maire et président de l'agglomération de Montpellier, Philippe Saurel, souhaite que 20 à 30 personnes acceptent un départ, tous secteurs confondus. Le Midi Libre rappelle qu'une dizaine de postes ont déjà été gelés à l'orchestre et au choeur. M. Saurel argumente en s'appuyant de rapports et d'audits qui vont tous dans cette direction afin "d'éviter à l'Opéra d'aller dans le mur". Une chose est déjà sûre, l'agglomération n'augmentera pas ses subventions.

La location du Corum, deuxième lieu de résidence de l'Opéra avec le théâtre de la Comédie, pourrait être renégociée pour faire là aussi des économies.

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Orchestre / Une trentaine de personnes doivent partir

Par Valérie Hernandez, La Gazette du 11 novembre 2014

Pour la première fois de son histoire, l’Orchestre et Opéra national de Montpellier (OONM) va « dégraisser ».

Le conseil d’administration a validé mardi, à l’unanimité, le programme de réduction de ses effectifs qui vise au départ de « vingt à trente personnes » d’ici un an. (1) Confronté à la plus grave crise de son existence, l’OONM est au pied du mur. Le président de l’association, Didier Deschamps, et la directrice, Valérie Chevalier, ne mâchent pas leurs mots. Pour trouver de l’argent, il n’y a pas trente-six solutions.

Augmenter les recettes ? NON. « Avec la programmation actuelle, nous ne pourrons pas augmenter les recettes de billetterie qui, à 6 %, sont très inférieures à la moyenne nationale. » « Nous avons du mal à remplir les salles », a confié récemment Valérie Chevalier en comité d’entreprise.

Baisser le budget artistique ? NON. « Il est déjà très faible, il n’est pas question de le réduire. »

Trouver du mécénat ? NON. « Impossible à cause de l’image de la maison… »

Baisser le loyer du Corum ? OUI. « Notre convention avec le Corum s’achevant en 2015, nous négocions une baisse avec Montpellier Events, la société gestionnaire. »

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Réduire la masse salariale ? OUI. C’est l’essentiel de ce plan. Elle a augmenté de 25,5 % entre 2002 et 2008. Elle représente actuellement 65 % des dépenses. Pléthorique, elle est héritée en grande partie des années Koering : après la fusion des deux maisons Orchestre et Opéra, en 2001, on n’a pas procédé à l’harmonisation sociale des personnels. Les deux entités ne se sont pas fondues (ce qui aurait permis des économies d’échelles), mais ajoutées. Un empilement ravageur.

Les décisions. Principale mesure : des départs à la retraite pour des salariés en âge légal, « soit 24 personnes d’ici fini 2015 ». On envisage également de recourir à de l’activité partielle et à inciter à des départs volontaires. Economie réalisée : 1,5 million. Autre mesure annoncée : une baisse de 4 % des salaires de tout le personnel (2) (en partie compensée par l’Etat) pour une économie d’1 million d’euros, qui s’accompagnerait d’une renégociation de certaines primes.

C’est une façon « douce » de régler une crise sérieuse. Et un tabou qui commence à tomber sur les rémunérations. Fixés par une grille nationale, les salaires des musiciens sont avantageux (lire ci-dessous). Les salaires du chœur – qui font l’objet d’un accord d’entreprise – sont moins élevés. Au bout de trente ans de carrière, l’un de ses salariés gagne 2 200 euros net par mois.

Mais on n’en est pas encore à pointer les gros salaires. Pour les chefs invités, c’est spectaculaire. Le maestro italien Ricardo Muti aurait été payé 120 000 euros pour deux concerts en janvier 2012. (3) Même chose pour certaines rémunérations de l’administration, notamment celui de l’administratrice générale que diverses sources établissent à environ 8 000 euros, bien qu’il soit très difficile d’obtenir des confirmations officielles dans une structure assez opaque.

Comment les salariés vont-ils accueillir cette proposition ? Sans doute mieux qu’on ne le croit. Ils semblent prêts à faire certains sacrifices. De nombreux orchestres en France, à Dijon, Caen, Nancy, Avignon, Grenoble, Cannes, et dans le monde entier, au Danemark, en Allemagne et même le fameux MET (Metropolitan Opera de New York), sont dans une situation identique. Les années folles sont terminées.

A l’Opéra de Rome, après la menace d’un licenciement des 182 musiciens et choristes (l’information avait fait le tour du monde), les salariés ont signé un accord portant sur la baisse de leurs primes. Idem à New York où l’on a renégocié les salaires.

A Montpellier, c’est la raréfaction des financements publics qui a provoqué un effet domino.

D’abord le retrait du Conseil général (600 000 euros), puis le retrait partiel, mais substantiel, de la Région qui a baissé sa subvention de 9 à 4 millions d’euros (4). Un manque à gagner que l’Agglo n’a pu totalement compenser. « On se donne 8 à 9 mois pour négocier avec les salariés. Si nous n’aboutissons pas, ce sera alors un plan de sauvegarde de l’emploi », a prévenu Didier Deschamps (5). Autrement dit : un plan social.

Opéra Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon

242 salariés, 28 chanteurs, 94 musiciens à l’orchestre, et 120 salariés pour l’administration.

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Salaires des musiciens, des plus simples aux plus gradés : de 2 800 à 5 400 euros (brut mensuel) la première année.

Salaire de Dorota Anderszewska, violon solo supersoliste : 6 000 euros par mois.(6)

Montant du loyer annuel versé au Corum : 3 millions.

Coût de l’opéra Einstein on the beach (7) de Bob Wilson en 2012 : 1 million d’euros, record absolu.

Fréquentation : 67 000 entrées payantes en 2013, selon le ministère de la Culture. Un chiffre en baisse en 2014.

La réaction : Par Sun Tzu (et non KZRG)

Un médecin généraliste gagne en moyenne 6500€ mensuel. J’ai du mal à comprendre avec mon petit cerveau ce qui justifie le salaire de l’administratrice générale de l’OONM-LR.Sun Tzu

La réaction de KZRG :

(1) Ce même Conseil d’administration, du temps de Frêche, a voté les yeux fermés et à tour de bras des embauches.

(2) Il faut baisser fortement les hauts salaires pour éviter de diminuer les petits.

(3) En échange de sa venue à Montpellier (et en supplément des copieux euros), Muti a casé ici sa fille pour une mise en scène d’opéra + le gendre pianiste pour des concerts. Et en échange de l’échange de bons procédés, Jean-Paul Scarpitta a pu créer son Nabucco à l’Opéra de Rome (Muti y régnait). Tout cela, bien sûr, avec la bénédiction du Conseil d’administration (le même qui aujourd’hui nous donne des leçons d’économie).

(4) Paix à son âne.

(5) Extrait de Rimbaud l’Africain, de Claude Jeancolas, éditions Textuel : 

« Le roi du Choa ayant été prévenu qu’il y avait des armes à la factorerie dite « Soleillet », envoya à Obock une caravane d’ivoire se montant à 25 000 talaris (115 000 francs). M. Soleillet donna ses armes en échange, apporta l’ivoire à Aden, le fit vendre par l’intermédiaire d’un nommé Deschamps, avec lequel il empocha le produit de la vente. Puis il reparti pour Obock et de là au Choa avec une nouvelle caravane d’armes et de munitions qu’il vendit encore au roi Ménélik contre de l’ivoire, et représentant une somme de 20 000 talaris, qu’il a dû faire parvenir à son ami M. Deschamps. Mais pendant cette dernière opération, la société avait été mise en liquidation et le liquidateur, M. Vidal, donnait l’ordre à l’employé qui était resté à Obocks à la garde de la caravane de ne la remettre qu’à M. César Tian, le liquidateur actuel de la société à Aden. Ce fut tout ce qui fut sauvé de ce désastre. »

(6) Grande artiste. Salaire largement mérité.

(7) Mauvais procès fait à Jean-Paul Scarpitta. Bravo et merci à lui d’avoir ressuscité ce chef-d’œuvre (mais JPS aurait dû, c’est vrai, mieux négocier l’addition).

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Le personnel veut surtout « de la lumière »

Par Annie Menras, L’Hérault du jour du 11 décembre 2014

Opéra-Orchestre. La réaction de François-Charles Nouri aux mesures d’économie.

Rien de ce qui a été annoncé mardi soir au personnel de l’Opéra-Orchestre n’a surpris les personnels qui s’attendaient, depuis la réduction de la subvention régionale de 5 millions d’euros, à être en première ligne des mesures économiques.

« Ces mesures seront négociées », annonce François-Charles Nouri, porte-parole d’une intersyndicale qui se réunit aujourd’hui. Un accord de méthode sera mis en place en janvier avec la directrice Valérie Chevalier. Les personnels ont évidemment pris note du fait que les mesures sont qualifiées de « douces » alors qu’elles auraient pu l’être moins.

Outre les 20 à 30 postes qui pourraient disparaître par des mises en retraite ou des cessations anticipées d’activité, les personnels ont aussi appris que leurs salaires devraient être amputés de 4 % mais l’hypothèse d’une compensation par l’Etat a été évoquée. Comme est envisagée une baisse du loyer du Corum tout aussi hypothétique car elle semblait impossible il y a quelques mois en raison de la situation financière du lieu géré par Montpellier Events.

C’est bien ce caractère hypothétique qui inquiète François-Charles Nouri qui déplore en outre « l’absence de propositions artistiques » face « aux sacrifices demandés au personnel ».

C’est que les choristes, musiciens et autres personnels techniques et administratifs sont très amers de payer aujourd’hui l’addition de ce que le syndicaliste appelle « les gabegies financières du passé » : fusion mal gérée de l’opéra et de l’orchestre, « fin de règne désastreuse de René Koering » et « gouvernance désastreuse qui a fini de précipiter la maison dans le gouffre » de Jean-Paul Scarpitta. Sans compter « les tutelles qui se sont bouffé le nez sur notre dos pendant trois ans ».

Michael Schønwandt espéré

De ce point de vue, la situation s’est améliorée et le cégétiste dit avoir « pris note avec une grande satisfaction » du fait que le président de la Région et celui de l’Agglomération de Montpellier s’entendent aujourd’hui « et ne soient plus dans une guerre dont nous serions les victimes ».

Cela dit, c’est insuffisant pour les tranquilliser sur l’avenir. Ce qui les rassurerait c’est l’arrivée à la direction de l’orchestre de Michael Schønwandt dont le nom a été avancé. « C’est un immense chef qui dirige l’orchestre philharmonique de Berlin comme celui de Vienne, une grande pointure qui a un très grand charisme et beaucoup d’idées. Il pourrait nous amener ce qui nous manque cruellement : la lumière. » B

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François-Charles Nouri sait évidemment que rien n’est signé, mais, dit-il « nous n’en pouvons plus de la noirceur. Nous voulons donner 30 concerts symphoniques par an et pas neuf ou dix, jouer six beaux opéras. Cela ne sera pas possible si l’on se contente de gratter six sous à droite et à gauche. »

La réaction : Excellente déclaration de François-Charles Nouri, choriste passionné et porte-parole de l’intersyndicale CGT-CFDT-Unsa.

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Potin de merdre 3 : Le spectacle continue ? (réalité-fiction)

Lundi 8 décembre

Rien se passe de bon aloi comme par exemple mon gaz du radiateur en panne qui froidit mon adorée et le chat Poupie. Toni m’apportera donc un électrique de sa salle de sport qui en foi-sonne et où il reçoit des dames musclées et un ami du maire qui veut nous foutre de l’Opéra et s’exerce. En plus de quoi il y a une coupure de mon quartier la gare d’électricité et nous sommes obli -gés mon adorée, Poupie et moi de nous enfouir au lit. Oui.

Heureusement j’arrive ce matin à l’Opéra chauffé où Dédé le chef a croisé, au bureau de Gary notre directeur technique qui porte un pantalon serré, la madame des sous pas gentille à qui il n’a pas répondu bonjour à cause de mon avertissement qu’elle m’a imposé par madame De La Tour, notre nouvelle directrice qui est noble comme les Incas.

Je m’installe au pupitre tel un Aztèque et je constate des défauts au groupé des pongés qui sont les porteuses 6 et 8 dont je tue le méchant rouge en changeant de Maître. Bravo, mon sa-disme.

Titou l’électricien qui a peur d’être renvoyé de l’Opéra dans sa maison en carton me dit : « Moi je suis tranquille parce que j’ai un métier. » Je réponds : « Moi je suis maçon. » Il ri-cane : « A part les écritures, vous savez rien faire. »Son collègue El Salséro qui aime les culs bombus interviens : « C’est moi le plus tranquille car je suis pas marié. Je risque pas le divorce. »

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A ce moment arrive Brutus le metteur en scène qui n’est pas marié. Il nous dit bonjour sans serrer ma main ni bisou. Il sait que je recopie pour vous mes lecteurs tout ce qu’il fait et dit en plein jour ou aux cabinets. Oui.

Nous prenons les repères de la trappe dont je contrôle les millimètres au pupitre pendant que les accessoiristes font la fumée dans les dessous et que Brutus se régale de plaisir d’enfumer dans la piscine les choristes qui sont ses ennemis car il préfère les danseurs. Oui.

A 14 heures Gérald le régisseur mascotte des machinistes nous montre la photo de sa voiture qui a été écrasée par une voiture d’agent de police. Je lui demande quoi de pays d’origine est sa voiture détruite. Il dit qu’allemande et je rétorque : « Ca vous apprendra d’acheter pas fran-çais. »

On fait la répétition de la patience des pongés qui s’enfuient en courant dans les cintres en s’ouvrant et Djibril à cour se brûle au fil les mains et Bastien du jardin le moque de ne pas être un professionnel pour le moins avisé. Puis on refait cela et c’est Bastien qui se brûle la même chose en chair et alors Djibril le moque à son tour d’être un nigaud. Oui.

Dédé reçoit alors un message sur son mobile où on lui offre à Noël des volets pour une de ses sept maisons qui en sont munis. Il demande à ce téléphone s’il pourrait avoir à la place une té-lévision et on lui dit non.

Tandis que les choristes vont entrer en scène dans la piscine enfumée je demande à une de ce troupeau comment écrire le message de la grève de l’opéra de Brutus et Mozart que je prépare si on me déchire pas mon avertissement car cette choriste est une rebelle crépue. Elle me ré-pond séance tenante et je lui rajoute que j’espère qu’on cèdera à ma puissance et que la grève n’aura pas lieu et elle me grogne avant de disparaître dans la fumée comme une chipie : « J’espère pour toi, Caizergues. » Oui.

Soudain c’est la pause et je bois à mon local, pour le moins chauffé d’un radiateur qui obnu-bile Djibril assis contre, une verveine.

A la reprise de cette répétition pour le moins artistique je vais au milieu du chœur sur scène incognito pour voir quoi ça fait d’être célèbre. Je fais semblant de chanter en ouvrant ma bouche. Je dis do ré mi fa sol. C’est rigolo.

Mardi 9 décembre

Dès de bonne heure on discute, Gary qui a sa couette de cheveux et moi qui suis normal, de la grève que je vais ordonner si mon avertissement n’est pas gommé d’un trait comme un crime de lèse-majesté. Je prononce à ce Gary que je suis une victime, un martyr, un Jésus-Christ. Il

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se nerve que je ne suis pas le Seigneur sur la Croix mais un Calimero, qui est un poussin noir qui pleure son sort. Il m’ajoute que depuis mille ans je fais que je veux ici sans punir être. Que je me permets l’incroyable mais que grâce à lui, Gary, personne ne m’a assassiné ou jeté dans le purin. Non.

Sur ces bonnes paroles je recommence mon travail au pupitre pour les porteuses latérales jar-din que Titou doit équiper de projecteurs automatiques très lourds qu’il faut renforcer de fer en barre et qu’alors ce Titou veut en donner mission à notre chef du spectacle Bastien qui re-fuse comme un seul homme. Donc ce Titou et sa bande d’électriciens malingres sauf El Sasé-ro qui est un guerrier des femmes au teint marron doivent faire ce travail prestigieux eux-mêmes tandis que Bastien et consorts vont boire le café en dosette.

A mon midi je reçois un message d’être à 16 h 15 après le conseil d’administration de l’Opéra qui va décider de notre vie ou mort dans le bureau de madame De La Tour en tant que syndi-cat car oui je remplace Hernandez qui est parti longtemps se faire opérer une partie de son corps la plus étrange. Je réponds en message à cette De La Tour que non je ne viendrai pas à son invitation pour le moins incongrue.Elle me demande qui donc viendra en représentation des travailleurs fainéants et je réponds comme au temps des cyclopes que mon nom est Personne.

Après-midi à la répétition en coulisse sur le banc Karim reraconte à Bastien que quand la pe-tite femelle veut butiner il faut la laisser faire, la laisser venir toute seule comme une grande se poser sur la branche pour récolter le miel.

Il y a des élèves dans la salle qui regardent la répétition comme un film et qui j’en suis sûr à moins d’un accident ou suicide mourront après que j’aurai été brûlé dans mon cercueil par mon adorée. Ils sont la France de demain qui n’existera plus. Ils n’auront pas de pays sauf le monde entier. Ils riront tout le temps, comme des demeurés ou des machinistes. Oui.

Gérald range en rond à la barre le fil de la patience de Bastien avec un art digne des pendus. Je lui demande où il a appris ce métier qui est le mien et qui est intéressant. Il m’informe alors de sa propre bouche garnie de lèvres fines mais coriaces qu’il a appris à naviguer depuis qu’il est petit dans sa baignoire. Je le félicite et lui demande de rouler tous nos fils en boule avec des nœuds.

Châtel l’accessoiriste à qui il manque un doigt me prévient que Fernandel et De La Tour ma-dame et le nouveau président de l’Opéra qui est un retraité font une conférence de presse tan-dis qu’on travaille. Notre avenir est donc déjà connu de cette engeance et on va, nous le peuple de l’Opéra, le savoir à 17 heures salle Voltaire où on va nous parquer. Va-t-on nous exterminer comme des êtres humains ? Va-t-on nous augmenter le salaire ? Tout le monde des machinistes est tellement angoissé qu’on fait la pause.

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A l’heure de la grande réunion d’information salle Voltaire l’équipe des machinistes descend derrière le chef qui nous commande partout même dans les escaliers et qui promet si on nous annonce la porte de montrer son cul. Oui.

Je vais en haut de la salle derrière l’administration et de Jean-Pierre Grominet le chef comp-table qui a un side-car comme les Allemands.Marcel vient me chercher de descendre en bas de la salle avec eux à côté de Dédé pour me dé-fendre du président des retraités qui m’a fait montrer du doigt par la madame des sous pas gentille cachée derrière une main car ils veulent ma destitution de mon pouvoir sur la grève.

Ces méchants nous annoncent que nous serons tous baissés de salaire en échange de nous conserver vivants dans notre Opéra pour sauver l’argent qu’ils ont dépensé en fioritures et art. Oui.Comme nous sommes gardés à ce travail qui est merveilleux et gentil, Dédé ne montre pas son cul et nous remontons au local où nous rions avant de partir nous glisser dans nos maisons où règnent mon adorée et mon chat Poupie. Oui.

Mercredi 10 décembre

Des individus de cet Opéra nauséabond m’arrêtent de partout que je croise et me grommellent leur mécontentement d’être baissé d’argent de leur Noël à cause des responsables de la ruine de la culture qui continuent d’être payés un million ici-bas au sixième étage.

Au local tous s’inquiètent qu’on m’a désigné du doigt au président des retraités qui est en plus chauve. C’est alors que Toni dit à ce peuple des machinistes autour de la carafe de café chaud : « Elle lui léchait la cogne dans les cabinets. »Je demande pourquoi « dans les cabinets ».Toni s’insurge : « Tu voulais pas quand même que par décence elle la lèche cette cogne dans la salle du bar ! » J’avoue que non et alors Paul clame que si on lui enlève des sous de ses vacances au Périgord il lèvera le pied du travail et aussitôt en préambule il assoit son corps noueux dans le canapé N°1 de Marcel devant la télévision où vrombissent des cerfs et autres animaux de la forêt dont un garde-champêtre. Oui.

Boris et Eric reviennent du bureau du régisseur Mamoto où ils ont rempli des fiches de figu-rant pour en cas de recyclage professionnel comme l’a inventé madame la directrice qui a des idées. Mamoto a photographié en costume de l’opéra de Brutus et Mozart ces deux jeunes hommes qui ont coché à la case de figurant nu : OUI.

Quand je va travailler après manger du saucisson et un gros pain je vois au café de la place Voltaire monsieur Roméo le petit gitan qui a une minerve d’arrêt de travail depuis un mois et

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je lui demande s’il connaît quelqu’un dans sa tribu pour casser les jambes d’un président gra-tuitement car c’est Noël et qu’ils sont chrétiens et il répond oui et je demande pour précision si ce serait cassé pareil qu’en été et il répond encore oui, cassé en deux endroits chaque jambe.

Je m’installe avant le pupitre à l’ordinateur du local et j’envoie un message à tout mon monde de l’Opéra que nous sommes le peuple et eux des impies et que madame la pas gentille des sous et consorts doivent baisser leur addition chaque mois de la moitié si nous 1 seul euro. Grand Gribouille le chef du bruit me prévient immédiatement que là je suis mort de ce mes-sage de Ravachol.Et Toni avertit Marcel qu’en cas de grève il devra gagner sa vie en mini-jupe à carreaux.Petit Gribouille est à côté de Grand Gribouille et je lui demande s’il a lu ma libre expression de la semaine où je lui décerne le titre d’étalon. Il répond oui mais pas merci. Châtel regarde posés sur le pupitre mes papiers de notes que vous lisez et il déclare que quand on se penchera plus tard sur mes travaux on dira : « Il a raté sa vie. » Oui.

On répète les mouvements des pongés et de la trappe et je sors délicieusement de ma poche, car plus personne autour, mon chocolat aux noisettes que pourtant dans les dessous au casque Marcel m’entend manger.

Jeudi 11 décembre

A mon café le Penalty je lis dans le journal le salaire gentil de la madame des sous qui est se-cret.Quand je reviens de mon Carrefour je m’arrête à Gary qui fume à la conciergerie devant et me crie. Me crie de quoi ? Me crie de mon message de Ravachol qui est cause de couler l’Opéra. Informé par Marcel de retour de la boulangerie que Eric a vu s’effacer le programme du spec-tacle de Brutus et Mozart je monte tel la fusée dans l’ascenseur avec Gary car mon profes-sionnalisme a voulu que j’enregistre hier ça sur ma clé dans ma poche de gilet où règne le chocolat en noisettes. Oui.Dans l’ascenseur Gary m’attrape mes cheveux comme dans les films du Parrain et me pro-nonce : « Tu es mon ami. »

Vendredi 12 décembre

A ma sieste à domicile, Gary m’appelle dans le téléphone. J’ai rendez-vous dans le bureau de la directrice noble avec lui où je me rends et m’assois sur le canapé rouge qui gratte. Madame De La Tour, admirable de calme et courage face à mon individu, m’informe que sa dame des sous est contrariée très de la tournure de mon avertissement en grève et qu’elle pleure.Par miséricorde de chrétien je décide alors que j’enverrai un message d’excuse à cette mal-heureuse.

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Que je fais immédiatement sorti de ce bureau de directrice après que Gary m’a grogné devant les cabinets des choristes : « T’es intelligent, Caizergues, mais t’as un fusible de pété ! »

Dans ma cervelle je sais qu’on pardonne tout aux fous. Donc, continuons de faire mon ma-boule. Oui.

(à suivre)

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MAISON HANTEE

Maison 1 : Scènes Ouvertes Classiques (Facebook OONM-LR)

Cette saison l’OONMLR ouvre les portes de la Salle Molière / Opéra Comédie aux chanteurs et musiciens non-professionnels à trois reprises.

Un piano de concert est mis à la disposition de ceux qui souhaitent exprimer leur talent.

Nombreuses photos sur Facebook de l’OONM-LR

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Maison 2 : Jeune Public (Facebook OONM-LR)

[JEUNE PUBLIC]

"Un jour à l'Opéra" permet à une ou deux classes de vivre toute une journée au rythme de la vie d’un opéra. Au programme : visite guidée du plateau et des coulisses, découverte, pour l’opéra en cours de création, des décors et costumes, atelier « les voix de l’opéra », préparation musicale au spectacle, accès à une répétition scénique piano ou scénique orchestre, découverte des métiers de l’opéra, séance de restitution.

Aujourd'hui, l'Opéra Comédie, par l'intermédiaire du service Jeune Public et Actions Culturelles, a accueilli deux classes de 5ème du collège Roger Contrepas de Marsillargues.

Mercredi 10 décembre après-midi, le service Jeune Public a donné rendez-vous à tous les enseignants ayant inscrit leur classe de primaire sur l'un des concerts éducatifs Le Cirque de Chaplin pour une après-midi

pédagogique. (photo de gauche)

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Maison 3 : A peine Happy Happy fini, le montage des décors d'Idomeneo a déjà débuté sur le plateau de l'Opéra Comédie ! (Facebook OONM-LR)

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Maison 4 : Prodiges : Prochainement sur France 2 (Facebook OONM-LR)

Prodiges, bientôt sur France 2... avec les musiciens de l'Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon !Partagez vous aussi le #flashmob de ces jeunes Prodiges. Découvrez la nouvelle émission de FRANCE 2 en décembre.

Sur Facebook de l’OONM-LR, lien direct vidéo d’extraits des Prodiges de la musique classique.

Prodiges, le show classe du classique

Par Pretties de décembre 2014

Mettre en lumière la musique classique, c’est tout l’enjeu de cette émission diffusée sur France 2.

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Le principe ?Repérer les nouveaux petits prodiges dans ces trois disciplines : chant, danse et instrument. Accompagnés par l’Orchestre philharmonique de Montpellier dirigé par Ariane Matiakh, et par le ballet du palais d’Hiver de Saint-Pétersbourg, les candidats exécutent sur scène quelques-uns des plus beaux titres du répertoire classique. Le plus talentueux remportera le titre de Prodige de l’année.

Le juryMariannes James, maîtresse de cérémonie.Patrick Dupond, danseur étoile et ancien directeur du ballet de l’Opéra de Paris.Elizabeth Vidal, artiste lyrique soprano.Gautier Capuçon, violoncelliste.

Pourquoi on aimeIl est tellement rare d’entendre de la musique classique à la télévision qu’on ne peut rater ça  ! C’est aussi l’occasion de découvrir, pour ceux qui ne connaissent pas du tout, ce genre de musique, mais aussi de se délester des préjugés en la matière. Même si certains l’envisagent comme rabat-joie, la musique classique reste une des meilleures façons de découvrir les instruments et de s’imprégner de chaque son.

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Maison 5 : Twitter OONM-LR

L'Opéra Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon est désormais sur Twitter ! Suivez-nous @OONMLR ! https://twitter.com/OONMLR

L'Opéra Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon est aussi sur Twitter !Suivez-nous, réagissez, commentez, partagez toute l'actualité de l'Orchestre, du Chœur, d'Opéra Junior, et plus

encore !

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Maison 6 : Appli de l’OONM-LR

Connaissez-vous l'appli de l'Opéra Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon ?L’OONMLR à portée de main sur votre smartphone : programmation complète, photos, vi-

déos, présentation des artistes, la saison 2014-2015 n'aura plus de secrets pour vous !Disponible sur iPhone, Android et Blackberry, téléchargez-la vite (sur Facebook de

l’OONMLR) !

Application iPhone OONM

Par Your Phone magazine de septembre 2014

Musique

Oui l’iPhone est un lecteur musical mais il peut également se transformer en radio ou devenir un instrument de musique telle qu’une guitare, un piano, une table de mixage et même une batterie (quel bonheur pour vos voisins). Il est capable aussi de reconnaître un morceau de musique passant à la radio.

OPERA ORCHESTRE NATIONAL MONTPELLIER LANGUEDOC-ROUSSILLON

Décidément les opéras semblent s’être tous décidés à être présents sur la boutique d’Apple ! Les opéras de Bordeaux, Lyon, Rouen, Dijon et Paris possédaient déjà leur application iPhone, c’est au tour de celui de Montpellier de faire son entrée sur l’App Store.

Vous trouverez des informations sur la programmation à venir avec la possibilité de réserver votre place en ligne ou de partager une information sur Facebook. Twitter ou par mail. Une rubrique vous permet de consulter la biographie des différents artistes de l’Opéra de Montpellier.

Vous découvrirez également quelques galeries photo et, à l’heure où nous écrivons ce test, une seule et unique vidéo. L’une des très bonnes idées de cette application particulièrement complète est de vous proposer une carte des concerts se déroulant dans le Languedoc-Roussillon.

Prix : GRATUIT

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Maison 7 : Tutti’PASS

Tarifs jeunes

Des tarifs privilégiés pour les jeunes adultes

CARTE Tutti’PASS

Réservée aux moins de 30 ans, elle permet d’accéder à 4 spectacles pour 20 € seulement (spectacles à choisir parmi les opéras ou les concerts en abonnement). Il suffit de se présenter muni de sa carte, une

heure avant le concert choisi, au guichet de la salle de spectacle. Vous pourrez alors accéder aux places disponibles.

La Tutti’Pass est strictement personnelle et renouvelable dans la saison. Tout au long de la saison, des rencontres artistiques, invitations à des répétitions mais aussi des surprises sont proposées aux déten-teurs de la carte Tutti’pass, sur inscription en cliquant sur le lien suivant : Fiche de renseignements

jeunes (voir site OONM-LR)

Le PASS’Culture

Diffusé par le CROUS et réservé aux étudiants de moins de 30 ans,il est valable dans les différentes structures culturelles adhérentes, il coûte 9 € et permet d’acheter des

places de spectacles et de concerts à prix très préférentiels.

Tarif « parcours du spectateur »

Un tarif de 7€ la place (opéra ou concert) est accordé aux groupes d’étudiants de 10 personnes mini-mum, une invitation est offerte à la personne du groupe chargée de réserver, régler et retirer les places. Un parcours du spectateur pourra être organisé en amont du spectacle (visite guidée de l’Opéra Comé-die, accès à une répétition, atelier de découverte de l’opéra et de l’orchestre, présentation de l’oeuvre,

préparation au concert, rencontre avec les professionnels, les artistes…).Renseignements : Missions Enseignement Supérieur et Nouveaux Publics

04 67 60 19 62 / 04 67 60 19 96 / [email protected]

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Maison 8 : Le projet 14+18 (Facebook OONM-LR)

Le projet 14+18 s'inscrit dans le cadre du programme pédagogique "Dix mois d'école et d'opéra", initié par l'Opéra national de Paris, destiné aux élèves relevant de l’Education prioritaire et n’ayant pas facilement accès à l’Art et à la Culture.Après l'Opéra national de Paris, l'Opéra de Reims et l'Opéra national de Lorraine en juin 2014, l'OONM-LR va présenter les 5, 6 et 8 juin 2015 (représentations publiques et scolaires) à l'Opéra Comédie "14+18", un spectacle musical lié au Centenaire de la Première Guerre mondiale, qui a reçu le label de la Mission du Centenaire.

Suite à un appel à candidatures lancé en mai par le service Jeune Public et Action Culturelle de l'OONMLR, trois classes ont été sélectionnées :- la classe de CM2 de Marjorie Peyre de l’Ecole Victor-Schoelcher à Montpellier - la classe de CM2 de l’Ecole de Montferrier-sur-Lez- une classe de 5ème du Collège Joffre à Montpellier, encadrée par Mmes Bongiardino, Sastre, et Vergeot.

Ce choix marque la volonté de faire vivre à travers ce projet une réelle mixité sociale.Pendant dix mois, les élèves de ces trois classes vont travailler le chant, la danse et le théâtre, à travers des ate-liers menés respectivement par Valérie Blanvillain, Dan Martinello et Sylvère Santin. Tous les rôles solistes se-ront interprétés par des élèves, qui seront accompagnés par des solistes de l’Orchestre national Montpellier. Le spectacle a été conçu par Simon Hatab et Marie-Eve Signeyrole, qui en a également signé la mise en scène.

Le projet 14+18, mis en œuvre par le service Jeune Public et Actions Culturelles de l'OONM, contient d'autres volets pédagogiques, tels que l'implication d'élèves de lycées professionnels auprès des équipes techniques (cos-tumes, maquillage, coiffure) de l'OONM, l'appel à productions lancé sur l'Académie en vue du montage d'une exposition (à l'Opéra Comédie) qui aura pour thématique « Correspondances imaginaires, enfants 2014 – enfants 1914 » et impliquera de nombreuses classes de la région, et l'association d'une classe "reporter" : une classe ou un groupe de lycéens réaliseront un journal permettant de garder une trace tout au long de cette aventure.

En savoir plus :http://www.opera-orchestre-montpellier.fr/evenement/1418-1

Les 82 élèves des trois classes participant au projet de la création du spectacle musical 14+18 (6 juin 2015 à l'Opéra Comédie) se sont retrouvés avec enthousiasme pour la deuxième des six journées communes de répétition. L'occasion pour nous de vous dévoiler la vidéo de la première journée de répétitions du 29 septembre dernier à l'Opéra Comédie !

Voir lien vidéo sur Facebook de l’OONM-LR

Reportage projet 14+18 - 1ère partie14+18 Spectacle musical A l'Opéra Comédie de Montpellier le samedi 7 juin 2015 à 17h Livret de Marie-Ève Signeyrole et Simon Hatab Sur des musiques de Gounod

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Maison 9 : L’enfant et les sortilèges (Facebook OONM-LRÀ l'Opéra ComédieMercredi 19, jeudi 20, vendredi 21 novembre 2014 - 20HSamedi 22 novembre 2014 - 15H)

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L'enfant et les sortilèges / Opéra Junior

De Maurice RavelFantaisie lyrique en deux parties

Livret de Colette

L’Enfant et les sortilèges / Photo OONM-LR

Maison 10 : Générale en Salle Beracasa du Corum du concert Bach de ce week-end à Florac et à Aniane, sous la direction du chef Nicolas André (Facebook OONM-LR)

Johann Sebastian Bach (1685-1750)Suite orchestrale n° 2 en si mineur BWV 1067 5 Concerto pour violon

5 photos sur Facebook de l’OONM-LR

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Revue de presse

C'est Pascal Dusapin qui va être content

Par Laurent Bury, ForumOpera du 11 décembre 2014

Dans le livre d’Oliver Mantei, Public/Privé (voir compte rendu),  le compositeur Pascal Dusapin, tout en avouant être plutôt gâté en matière de diffusion de ses opéras, déclarait avoir « une grande souffrance » : Perelà, uomo di fumo, commande de l’Opéra de Paris créée à Bastille en février 2003, était le seul de ses ouvrages lyriques à n’avoir pas connu le sort qu’il méritait, alors qu’il s’agit d’une œuvre dont il était assez content. L’œuvre a pourtant fait l’objet d’un enregistrement lors de sa reprise à Montpellier en mai 2003. Ses désirs vont

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enfin être exaucés, puisque la première allemande en sera donnée à Mayence à partir du 16 janvier.

L’orchestre sera dirigé par Hermann Bäumer, chef principal de l’Orchestre philharmonique de Mayence et directeur musical de l’opéra de la ville depuis 2011 ; la mise en scène sera assurée par Lydia Steier, qu’on avait notamment remarquée en 2008 dans une représentation de La Juive à Stuttgart, où elle avait joué le rôle d’Eudoxie pendant qu’une chanteuse appelée en dernière minute chantait la partition en coulisses pour remplacer la titulaire initialement prévue.

 

La réaction : Par Cyrille Tricoire (et non KZRG)

Je me souviens très bien de la première lecture de Perelà en présence de Pascal Dusapin.Une révélation... je parle de la direction inspirée, impeccable d’Alain Altinoglu faisant ses dé-buts avec l'orchestre. Jacques Prat alors Konzertmaster était aussi très enthousiaste. (Je me de-mande d'ailleurs que serait devenu l'OONM si à l'époque Alain Altinoglu avait pris le poste de Directeur Musical ? Mais c'est une autre histoire.).

Je me souviens moins de l'opéra. Il faut dire que, compte tenu des décibels, j'ai joué avec des bouchons sous le regard amusé et bienveillant de Pascal Dusapin... Les compositeurs écrivent pour la salle et pas vraiment pour le confort acoustique des musiciens dans la fosse !

C'est bien que cet opéra soit donné en Allemagne. Il faut dire que l'Orchestre-Opéra de Mont-pellier a fait un travail incroyable de créations, enregistrements et découvertes d'oeuvres mé-connues. Grâce à ce travail, de nombreux opéras sont rejoués de part le monde.

Cyrille Tricoire, Violoncelle solo supersoliste

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Ludovic Morlot quitte La Monnaie

Par Christophe Rizoud, ForumOpera du 12 décembre 2014

Ludovic Morlot © Sussie Ahlburg

Ludovic Morlot vient d'annoncer sa démission du poste de chef permanent de l’Orchestre du Théâtre royal de La Monnaie Est-ce la conséquence d'un Don Giovanni dont la critique s'est accordée à trouver la direction émolliente (« La même lenteur exaspérante envahit la direction musicale de Ludovic Morlot, autre grande déception de la soirée. » écrivait ici-même Claude Jottrand) ? C'est en tout cas ce que laissent supposer les déclarations du chef d'orchestre : « Je ne peux que constater que l’orchestre et moi-même n’avons pas réussi à partager une vision artistique commune, et c’est pourquoi, dans l’intérêt de leur avenir comme du mien, j’ai pris la décision de partir ». Cette déclation est à mettre en regard avec celle que Ludovic Morlot faisait à Nicolas Derny en début d'année* : « Même si aujourd’hui, on ne peut plus vraiment rêver d’une vie toute entière associée à une seule phalange, comme parfois par le passé  [...], pour moi, un cycle de dix à douze ans est idéal. Il en faut trois ou quatre pour vraiment connaître son instrument et commencer à avoir une influence sur lui. Ce travail portera ses fruits au cours des années supplémentaires ». Si la décision est courageuse, n'est-elle pas prématurée ?

La réaction : Par « Le Belge » et « Morleu » (et non KZRG)

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« Empowerment », soit « autonomisation » en bon belge francophone. Mais que cela veut-il dire pour un musicien à qui le chef demande de jouer comme ci ou comme ça ? Est-ce la cause du départ du chef ? 

Le Belge 

Je m'en tamponne, je n'aime pas Morlot, ce n’est pas un chef d'opéra. Il vient de faire un Don Giovanni nul à la Monnaie.Morleu

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Les Musiciens du Louvre pourraient perdre le soutien financier de la ville de Grenoble

Par Télérama.fr du 8 décembre 2014

La santé financière des formations classiques continue de s'effriter : après la décision prise par la municipalité de Caen de ne pas reconduire la convention qui la liait aux Arts Florissants, retirant ainsi 330 000 euros à l'ensemble de William Christie, c'est la ville de Grenoble qui cesserait de subventionner les Musiciens du Louvre, dirigés par Marc Minkowski et en résidence depuis 1996 dans la capitale iséroise.

Pascal Lamy, président de l'orchestre (et ancien directeur général de l'Organisation mondiale du commerce), a tiré la sonnette d'alarme le 5 décembre. Si la décision est confirmée, les Musiciens du Louvre Grenoble (leur nom complet) perdraient 438 000 euros, ce qui, selon le communiqué de Pascal Lamy, « priverait les Grenoblois d'une programmation musicale accessible à tous dans les lieux les plus divers » et « menacerait l'emploi des 5 musiciens permanents, des 11 salariés de l'équipe artistique et administrative, ainsi que l'activité de 220 musiciens intermittents ».

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En attendant qu'une solution soit trouvée, précise Pascal Lamy, « le bureau de l'association sera contraint de prendre les mesures nécessaires pour réduire les représentations et les actions de médiation sur Grenoble, dont le coût, jusqu'à présent, était en partie couvert par la subvention municipale ».

Si la suppression de la subvention en est encore au stade des intentions, le contexte général n'incline pas à l'optimisme sur la suite des événements. Partout, on fait des économies. L’Etat diminue ses dotations aux collectivités territoriales, qui ont tendance à réorienter leurs subventions culturelles vers des domaines jugés plus grand public que la musique classique. Cet automne, l'Opéra-orchestre national de Montpellier et l'Orchestre Dijon-Bourgogne ont frôlé la catastrophe financière, avant de récupérer in extremis les subventions nécessaires à leur survie.

Et cet inquiétant assèchement ne s’arrête pas à nos frontières : l’Orchestre national de chambre du Danemark n’existera plus en janvier, et l’Opéra de Rome a licencié son orchestre et son chœur. En Allemagne, la fusion des deux orchestres radiophoniques de la SWR est actée pour 2016. A Bruxelles, le Théâtre royal de la Monnaie s'est vu demander des coupes claires dans son budget de fonctionnement. Le Royal Concertgebouw Orchestra pourrait, lui, disparaître si le gouvernement néerlandais n’intervient pas rapidement. Malgré des salles combles, la prestigieuse formation accuse, dans son dernier bilan annuel, un déficit irréductible de 836 461 euros. 

La réaction : Par « Hastur », « La Force de l’argent » et « Reporter sans frontières (et non KZRG)

Qu'on l’aime ou pas, ça pendait au nez de Minkowski depuis un moment. C'est simplement que l'excuse des finances serrées est toute trouvée pour sabrer maintenant.

Je suis désolé pour les quatre musiciens permanents (probablement hérités de l’ensemble instrumental de Grenoble que Minko avait siphonné à l’époque) et pour l’équipe administrative et technique.Hastur

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J'ai signé une pétition avec plusieurs milliers de personnes. Mais c'est dérisoire de vouloir lutter contre la finance et la politique avec les armes de l'intelligence. Ils ne comprennent  que…

La Force de l'argent

Télérama écrit donc le 8 décembre 2014 que l’Opéra de Rome a licencié son orchestre et son choeur...Pourtant, le 25 novembre 2014 les personnels de l’Opéra de Rome réunis en séance plénière ont approuvé à 97 % l’accord signé deux jours plus tôt entre la direction du théâtre et les syn-dicats, annulant ainsi la décision prise début octobre de licencier les 182 musiciens et cho-ristes de cette institution.Avant de publier une information de cette importance, le vrai travail d’un journaliste n’est-il pas de s’assurer que ce qu’il publie est toujours d’actualité ?

Reporter sans frontières

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Clap de fin pour le Danish National Chamber Orchestra

Par La Rédaction de ResMusica du 10 décembre 2014

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C’est désormais acté par la signature d’un contrat de service public entre le gouvernement du Danemark et la radio nationale, l’Orchestre national de chambre du Danemark va disparaître dans le cadre d’un plan d’économies de 161 millions de Couronnes danoises. Outre la disparition des 42 emplois de l’orchestre, c’est un total de 200 personnes qui va quitter la radio danoise.

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ICMA 2015 : sauver l’Orchestre national de chambre de Danemark

Par La Rédaction de ResMusica du 12 décembre 2014

Le jury des International Classical Music Awards a récompensé, dans la catégorie « Best collection », l’enregistrement exceptionnel des Symphonies de Mozart par l’Orchestre national de chambre de Danemark sous la direction du chef d’orchestre Ádám Fischer édité par le label danois Dacapo.

Remy Franck, président du jury déclare : «  ces enregistrements montrent à la fois l’interprétation vivifiante d’Adam Fischer et la superbe prestation de l’orchestre. Ce coffret est une magnifique réalisation qui marque l’inteprétation des symphonies de Mozart. Alors que l’orchestre lutte pour sa survie et que des derniers efforts sont entrepris pour le sauver de la dissolution avant la fin de l’année, les ICMA  annoncent ce prix à la connotation particulière quelques semaines avant la proclamation officielle.Les ICMA exhortent la Radio danoise et le ministère danois de la Culture de prendre toute mesure possible afin de sauver cet orchestre. Nous espérons sincèrement que l’orchestre sera toujours actif à l’occasion de la cérémonie et du concert de gala, à Ankara, le 28 Mars 2015, organisés par l’Orchestre symphonique de Bilkent ».

L’Orchestre Verdi de Milan en danger

Par La Rédaction de ResMusica du 10 décembre 2014

L’Orchestre symphonique de Milan « La Verdi » est en danger selon un communiqué publié ce mercredi par sa direction. Ce texte reproche au gouvernement de ne pas honorer sa subvention de 3 millions d’euros et de mettre ainsi en grave danger l’existence même de la phalange.

Fondé en 1993, Orchestra Sinfonica di Milano Giuseppe Verdi est un acteur majeur de la scène italienne. Il est actuellement dirigé par la Chinoise Xian Zhang. L’orchestre « La

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Verdi » avait accueilli, sous la direction de son principal chef invité John Axelrod, le concert de gala des International Classical Music Awards 2013.

La réaction : Ca ne s’arrêtera plus. Non.

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Un don de 20 millions de dollars pour le LA Philharmonic

Par La Rédaction de ResMusica du 12 décembre 2014

David Bohnett, fondateur du site web GeoCities, vient de donner 20 millions de dollars au Los Angeles Philharmonic Orchestra. Cette somme devrait permettre de développer des plateformes et autres applications numériques afin de toucher un nouveau public et élargir l’audience.

Ce don est le deuxième plus important dans l’histoire de l’orchestre après celui de 25 millions de dollars de la fondation Walt and Lillian Disney il y a un peu plus de 10 ans.

David Bohnett a été membre du Conseil d’administration du Los Angeles Philharmonic pendant une dizaine d’années et il reste membre du comité exécutif.

La réaction : Oui mais non mais oui.

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Orléans : le Département coupe les vivres à la Scène nationale !

Par Mag’ Centre du décembre 2014

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Après l’affaire du Festival de jazz, la  politique orléanaise va-t-elle être à nouveau secouée par une autre pomme de discorde entre la majorité UMP et l’opposition de gauche? Cette fois c’est le théâtre qui entre en scène et en particulier la Scène nationale. Le conseil d’administration présidé par Alain-Georges Emonet a appris mercredi de la bouche du représentant du département que le conseil général supprime sa subvention de 86 000€ annuels à la structure. Cette annonce a fait l’effet d’une bombe, même si en soi, cette manne financière n’est pas décisive. Cette coupe sombre vient en effet s’ajouter à une baisse de la participation de la mairie d’Orléans au budget de la Scène nationale de 165 000€. Une baisse qui sera débattue lundi en conseil municipal, la subvention d’Orléans tombe à 1 732 000€ pour l’année 2015. Or, il ne fait aucun doute que cette diminution sera votée par la majorité.

Ces désengagements –partiel pour la mairie- des deux collectivités (moins 250 000€) mettent-ils en danger l’existence même de la Scène nationale qui soutient les arts vivants et la création contemporaine? D’après nos informations, il serait question pour ses responsables d’arrêter la programmation en juin, de l’amputer de toute production de septembre à décembre 2015 faute de financement. C’est une hypothèse qui a été évoquée lors du conseil d’administration. Autrement dit la Scène nationale fermerait ses portes en juin !

Co-financé par l’Etat

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Ces mesures d’économies budgétaires sont clairement dirigées, tant au département qu’à la mairie contre des organismes co-financés avec l’Etat, en l’occurrence le ministère de la Culture. En moyenne, la ville finance la Scène nationale à hauteur de 57% et l’Etat de 37%, le reste provenant de la Région, du département et de l’Union européenne.

En 2015, la ville d’Orléans va diligenter une étude pour la réorganisation du théâtre aujourd’hui éclaté entre cinq structures (Cado, Scène nationale, centre dramatique national, Centre chorégraphique national et ATAO). Ces structures sont financées à hauteur de 2,633 M€ par la ville. La délibération du conseil municipal explique, « en 2015, le financement des structures du théâtre fait l’objet d’une réaffectation des crédits entre structures afin de mieux répondre aux objectifs de développement et de rayonnement de l’offre de spectacle vivant ».

Sur ce thème du financement de la culture (en baisse de deux millions), il pourrait y avoir du spectacle lundi en conseil municipal d’Orléans.

Ch.B

La réaction : Jeanne d’Arc.

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Mathieu Gallet veut préparer Radio France à des « choix structurants »

Par Alexandre Delcambre, Le Monde du 9 décembre 2014

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Le président de Radio France, Mathieu Gallet. | LOIC VENANCE / AFP

L’année 2015 s’annonce difficile à Radio France. Passés les fastes de la réouverture au public de la Maison de la Radio, en novembre, voici venue l’heure du budget et des équations insolubles. Car à ce stade, l’entreprise publique n’est pas en mesure d’équilibrer son budget 2015 - une première dans son histoire.

Les alertes ont été lancées ces deux dernières semaines. Au Sénat, l’avis du rapporteur sur le volet audiovisuel du projet de loi de finances 2015, déposé le 20 novembre, admet « des préoccupations sur le budget » de Radio France, à qui il manquerait « 15 à 20 millions d’euros » (sur un budget de 650 millions environ).

Mardi 9 décembre, c’est le PDG de l’entreprise, Mathieu Gallet, qui a réuni ses cadres pour leur exposer la situation. Initialement prévu le 19 décembre, le prochain conseil d’administration a été reporté d’un mois. Tout comme la discussion avec l’Etat sur le nouveau contrat d’objectifs et de moyens (COM) de Radio France, qui doit encadrer la période 2015-2019. Cette discussion devait s’achever en décembre et a été repoussée.

Baisse des ressources publiques

Comment en est-on arrivé là ? Les recettes de Radio France sont à plus de 90 % fournies par la contribution à l’audiovisuel public - la fameuse « redevance ». Or, entre 2012 et 2015, le montant perçu par Radio France au titre de la redevance a baissé de 610 à 601 millions d’euros.

En face, les charges de l’entreprise n’ont pas diminué. Elle a fait des efforts, avec une « stabilité des effectifs » et « une nouvelle politique des achats et de contrôle des frais généraux », comme le résume le rapporteur du Sénat, Jean-Pierre Leleux.

Mais la déprime du marché publicitaire et la hausse des charges - augmentation des impôts liée au chantier de rénovation, amortissement des premières phases de ce chantier, hausse mécanique de la masse salariale - ont absorbé ces gains. « Dans ces conditions, nous ne pouvons plus être à l’équilibre », résume M. Gallet, en poste depuis mai.

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« M. Gallet se retrouve avec des contraintes financières très fortes, à l’image de celles que connaît Rémy Pflimlin à France Télévisions, confirme le député (PS) Patrick Bloche, président de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation à l’Assemblée nationale. Pour autant, Radio France ne fait pas exception, ses difficultés sont celles de toutes les entreprises de l’audiovisuel public. »

« Choix structurants »

Dans ce contexte, Mathieu Gallet a décidé de préparer les esprits à des réformes d’ampleur. « Il va y avoir des choix structurants à faire », admet-il. Car les perspectives d’évolution des recettes sont limitées. Le PDG plaide pour un élargissement des annonceurs autorisés sur Radio France, pour accroître le chiffre d’affaires publicitaire, et travaille à développer des générations de recettes dans l’édition, les produits dérivés… Mais il reconnaît que ces leviers ne seront pas suffisants.

D’autant que des risques budgétaires pourraient compliquer son équation. « Radio France vit avec plusieurs inconnues, analyse Patrick Bloche, notamment l’incertitude quant au coût final du chantier de rénovation de la Maison de la radio, et l’impact budgétaire de l’accord collectif que l’entreprise a commencé à négocier. »

Voilà pourquoi M. Gallet évoque la nécessité de « choix structurants ». Ceux-ci pourraient concerner le périmètre et la composition de Radio France, aujourd’hui constituée de sept antennes et de quatre formations musicales permanentes. « Il faut se poser une question, lance-t-il. Si on partait de zéro, quel groupe de radio publique composerait-on ? » Une question en écho à celles listées par le sénateur Leleux dans son rapport : « Faut-il fusionner des antennes ? Faut-il ne garder qu’un seul orchestre au lieu des deux actuellement ? Faut-il engager un plan de départs volontaires ? »

Du Mouv’ aux orchestres

Du côté des antennes, le Mouv’, qui doit être complètement relancé début 2015, est de longue date sur la sellette. La station destinée aux jeunes a des audiences très faibles. « À défaut de stratégie cohérente ou si les résultats ne devaient pas être au rendez-vous, votre rapporteur estime qu’une fermeture de cette antenne ne devrait pas être taboue », a ainsi écrit M. Leleux dans son avis.

Des solutions pourraient aussi être recherchées du côté des mutualisations. Les pouvoirs publics soutiennent notamment un rapprochement des équipes de France Télévisions et de Radio France en matière d’information numérique. Coïncidence ? Radio France vient de recruter, pour diriger sa direction des nouveaux médias, Laurent Frisch, venu de France TV. Mais selon Mathieu Gallet, celui-ci devrait se limiter pour le moment à permettre des « mises en commun » et de l’« interopérabilité » : c’est-à-dire rendre possible techniquement des collaborations - à terme.

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Enfin, la question des orchestres ne devrait pas manquer de se poser. Le débat sur l’existence de deux orchestres devenus rivaux (l’Orchestre national et le Philharmonique) est un serpent de mer… qui pourrait resurgir en 2015.

La réaction : Commentaires sur Le Monde.fr

MARC ULBRICH il y a 2 jours

Ils vont faire comme au Monde.fr : tu regardes 4 vidéos de 2mn avec 30s de pub chacune, plus le petit bout à la fin si tu n'as pas le doigt sur le bouton et pour 6mn de vidéos, tu t'envoie plus de 2mn de toujours la même pub (Google + topinambour, F. Focus). De quoi me dissuader de les regarder. Si en plus, il faut se fader un entrelardage de France Culture par les technocrates dirigeants aux beaux costumes aidés par un des D'Arvor pour libéraliser du temps de cerveau disponible.

m@m & boof il y a 3 jours

Oups aux abris ! Les femmes et les enfants d'abord. Les technocrates vont agir (Coluche : "un technocrate dans le désert, après 3 semaines il faut importer du sable. Moins drôle qu'il n'y paraît...).

PC il y a 3 jours

Faut-il s'étonner que l'antenne d'Inter perde chaque jour des auditeurs et des recettes publicitaires quand on découvre l'étendue des abandons des programmes à des playlists musicales anglophones hors quotas et hors de contrôle du CSA, livrées à des programmateurs, "électrons libres" d'un service public a la dérive...

BG il y a 3 jours

Et voilà, après le passage du train des chantiers de rénovations l'heure des comptes a sonné! Est-il logique de parler de supprimer un orchestre quand on vient d'emménager en son sein un véritable auditorium à la Radio ? Cela rappelle l'absurdité de l'attitude de la Mairie de Paris qui étant un des commanditaires de la nouvelle Salle de la Philharmonie, rechigne à participer à son coût de fonctionnement. Il s'agit de politiques publiques culturelles ! Sont-elles menées par des gens responsables?

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Radio France face à un trou budgétaire de 20 millions d'euros

Par Enguérand Renault, Le Figaro.fr du 11 novembre 2014

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Mathieu Gallet doit renégocier avec l'État les missions et le périmètre du groupe radiopho-

nique public.Surprise au sein de la Maison ronde, peu habituée aux secousses financières. Mathieu Gallet, le nouveau PDG de Radio France, a annoncé que, pour la première fois de son histoire, le budget 2015 de Radio France laisse apparaître un trou de 20 millions d'euros. C'est la consé-quence d'un effet de ciseau: d'un côté, la redevance a baissé de 9 millions d'euros en trois ans pour atteindre 601 millions et, de l'autre, la masse salariale, qui représente 60 % des coûts du groupe, augmente mécaniquement de 4 millions par an. Ce trou révèle la fragilité d'un sys-tème «arrivé en bout de course», selon Mathieu Gallet. Financée à 90 % par la redevance, Ra-dio France ne s'est jamais remise en question. Mais aujourd'hui, devant la stagnation des res-sources publiques, le groupe de radios publiques doit se poser des questions structurelles. C'est le sens des discussions engagées entre Radio France et l'État actionnaire dans le cadre du contrat d'objectifs et de moyens (COM) qui doit être signé en début d'année pour la période 2015-2019. L'État a déjà défini un cadre: stabilité des ressources publiques et retour à l'équi-libre en 2017. Une équation compliquée. Augmenter les recettes propres de Radio France est difficile puisque la publicité est limitée à une cinquantaine de millions d'euros par an venant

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d'annonceurs publics ou d'intérêt général. Même en élargissant le nombre d'annonceurs, le groupe ne grappillerait que quelques millions d'euros. Par ailleurs, les économies à réaliser sur le fonctionnement sont faibles. Car Jean-Luc Hees, le précédent PDG, a géré le groupe au cordeau, mais avec une préoccupation majeure: préserver le social. «La seule chose que je demande à l'État, c'est de ne pas toucher à l'emploi», disait-il au Figaro en sep-tembre 2013.Il reste donc deux grands chantiers: la redéfinition des missions et l'ajustement social. «Il faut refonder Radio France comme si nous partions d'une feuille blanche. Il faut repenser notre offre, repenser notre système de diffusion et réallouer nos forces», estime Mathieu Gallet. Le rapport du sénateur Jean-Pierre Leleux évoquait la possibilité d'un plan social (il y a actuel-lement 4600 équivalents temps plein). Une possibilité non reprise par le PDG, car la question sociale est taboue à Radio France, qui n'a jamais vécu de plan social.

Mutualiser les coûts

La question du périmètre et des missions de Radio France va être abordée avec l'État dans le cadre du COM. La Maison ronde dispose d'une direction de la musique qui regroupe quatre formations musicales pour un coût de 60 millions par an. La diffusion des sept sta-tions (France Inter, France Info, France Culture, France Bleu, FIP, France Musique et Le Mouv') coûte 70 millions par an. La première mesure serait de stopper la diffusion en ondes longues et moyennes et penser à une distribution sur le numérique de certaines stations. Il fau-dra aussi aborder la question des missions et du nombre de stations. Peut-on mutualiser des coûts, réallouer des fréquences? La radio jeune, Le Mouv', a été l'objet de polémiques. Fin 2013, Arthur, propriétaire de Oüi FM, dénonçait le fait que Le Mouv' « coûte 17 millions d'euros par an pour 160 000 auditeurs seulement ». Mais Mathieu Gallet défend cette station qui attire un public jeune. « Tout le monde paye la redevance, nous devons donc nous adres-ser à tous les publics. »

La réaction : Commentaires sur Le Figaro.fr

mougeot59 Quand on verra un service public se gérer correctement, soit par ses fonds propres, soit par le respect de son budget, les poules auront des dents !!! Il est marrant de constater que, sous un gouvernement de gauche, il n'y a qu'une méthode de gestion : ponctionner toujours plus les Français pour mieux dépenser à tord et à travers.Le 12/12/2014 à 19:48

Barth1949 Le service publique et la gestion : l'eau et le feu .Le 12/12/2014 à 17:34

ramalfa 4600 "équivalents temps plein" !!!!Je ne veux pas être mauvaise langue mais ne sont-ils pas un peu trop nombreux ?Copinage, copinage, dans quoi ne nous entraines-tu pas ?

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Le 12/12/2014 à 14:12

vengeurmaské Ce soir l'émission de débats "les informés de France Info" recevait, Georges Marc Béna-mou, un journaliste de France Info, un journaliste de Marianne et un journaliste des In-rocks...ça doit être ça qu'on appelle le "pluralisme" dans le sévice public. Toutes les grandes ten-dances de la gauche doivent être représentées...Le 12/12/2014 à 02:32

Zygo32 Pourquoi l'Etat possède-t-il des télés et des radios?Le 12/12/2014 à 01:26

oo

Olivier71 Souvent mentionné comme une star, le PDG dévoile enfin son vrai bilan. Une perte colos-sale. Pas de miracle à Radio France.Le 12/12/2014 à 00:07

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Edito Lettre du Musicien Attention aux ayants droit !

Par Michèle Worms, La Lettre du Musicien du 10 décembre 2014

En novembre dernier, un concert réunissant une dizaine de musiciens professionnels a dû être annulé en raison du refus in extremis de l’ayant droit, causant un préjudice certain aux musiciens, aux spectateurs et à la salle qui les accueillait.

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Aux Etats-Unis, un livret d’opéra intitulé The Princess and the Pedlar, œuvre de jeunesse du maître du roman policier Raymond Chandler, écrite pour le compositeur Julian Pascal, a été retrouvé à Washington. Les ayants droit en refusent toute publication ou représentation (voir Actualités). Les admirateurs du Grand Sommeil, de La Dame du lac ou Adieu ma jolie n’au-ront jamais accès à ce petit texte inédit.

Sans entrer dans les raisons – peut-être fondées – de ces refus, ces cas mettent bien en évi-dence la question des ayants droit, à laquelle les musiciens se heurtent parfois d’autant plus douloureusement qu’ils se sentent investis d’une mission.

Certes, ils sont relativement avertis (et encore !) de la gestion des droits d’auteur et d’inter-prètes par les sociétés de répartition – Sacem, Spedidam, Adami, SACD… Ils le sont sans doute moins dans d’autres cas : savent-ils par exemple, que telle partition d’une œuvre du domaine public n’est pas forcément libre de droits ? Un éditeur peut y avoir ajouté des doigtés, il peut avoir publié une édition Urtext… ou encore qu’une photo circulant de toute éternité sur Internet peut ne pas être libre de droits ?

Les artistes sont encore plus désemparés face aux héritiers qui disposent des droits patrimo-niaux pendant une période donnée, mais qui peuvent faire valoir leur droit moral qui est, lui, imprescriptible (Mme Bessand-Massenet a usé de ce droit, ainsi que les héritiers de Victor Hugo, ou encore de Margaret Mitchell, auteur d’Autant en emporte le vent). On peut classer ces héritiers en trois catégories :

• ceux qui sont heureux de donner leur accord à toutes les manifestations, quelles qu’elles soient, du moment qu’elles font revivre leur parent;

• ceux qui prennent soin de vérifier que l’œuvre ne sera pas défigurée ou utilisée à des fins peu honorables. Leur jugement sera sans doute discuté !

• ceux, enfin, qui, utilisant leur héritage comme arme de pouvoir, décident de qui peut ou non utiliser l’œuvre, et de quelle façon, refusant parfois toute demande sans même en donner les raisons. Ils sont le cauchemar de tous les artistes !

« Ce qui est légal est-il légitime ? » se demandait une spectatrice déçue de ne pas assister au concert annulé. La réponse est oui car, sinon, toutes les portes seraient ouvertes aux adapta-tions, emprunts et plagiats de toutes sortes.

Nous reviendrons plus longuement sur cette question. En attendant, chers lecteurs, sachez que vous êtes tous des “ayants droit” à nos vœux les plus sincères pour de bonnes fêtes et une heu-reuse année 2015 !

La réaction : Lire Le Plagiat par anticipation, de Pierre Bayard, aux éditions de Minuit.

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Cet auditorium exceptionnel de 2400 places doit enfin ouvrir le 14 janvier. Son ambition? Sauver la musique classique d'une mort annoncée, avec un public déjà sexagénaire. Ses moyens? Une programmation prestigieuse des plus grands orchestres mondiaux mais aussi une offre foisonnante à prix mini et un esprit « festival permanent ».

Stop au french bashing! Oui, la Philharmonie de Paris, cette nouvelle salle parisienne de musique classique à la Villette a nécessité un lourd investissement de 386 millions d'euros, très au-dessus du budget initial. Oui, elle coûtera cher en fonctionnement, de l'ordre de 36 millions d'euros par an. Mais l'édifice devrait marquer son époque tout comme la Fondation Louis Vuitton de Frank Gehry. Et révolutionner la manière d'approcher la musique dite savante. « La polémique sur les coûts sera bientôt oubliée; mieux valait mettre les moyens pour en faire un bâtiment identitaire de la ville dont il renforcera l'attrait et les retombées touristiques. C'est peut-être la plus belle salle du continent », certifie Bruno Julliard, premier adjoint à la culture à la Mairie de Paris. « Il faut accepter d'en passer par là : regardez l'Opéra Bastille est aujourd'hui un vrai succès public. De même, le centre culturel CentQuatre, qui nous a coûté 110 millions d'euros, fait maintenant l'unanimité au coeur d'un

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quartier populaire », poursuit l'élu. « Je suis fier d'avoir décidé avec Bertrand Delanoë [ndlr : alors maire de la capitale] la construction de ce puissant phare pour le rayonnement musical international de Paris! Il est temps que chacun comprenne que c'est aussi un moteur pour l'attractivité économique de notre pays », ajoute l'ancien ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres.

Pièce maîtresse de la Philharmonie : son auditorium de 2400 places, une salle au concept inédit, dite « enveloppante », où l'on ne sera jamais éloigné de plus de 32 mètres de la scène contre 47 à Pleyel. Modulable, elle pourra même accueillir jusqu'à 3400 personnes en version musiques actuelles. La Philharmonie compte également six salles de répétition, dont une pouvant recevoir 250 spectateurs, dix studios, des ateliers pédagogiques de tailles diverses, un espace d'exposition de 800 mètres carrés, une salle de conférences avec gradins rétractables, un restaurant, une brasserie, une librairie, un espace de réception VIP de 800 places, des terrasses à la vue époustouflante, un parking de 650 places s'ajoutant aux 350 existantes... Un lieu de vie dont Jean Nouvel a soigné le moindre détail : du toit-promenade panoramique recouvert d'un pavement d'oiseaux dans un camaïeu de gris au dégradé de couleurs des sièges de l'auditorium, en passant par les boiseries sculptées en forme de feuillage de la grande salle de répétition. Des exigences qui ont contribué à faire enfler la note, mais sur lesquelles l'architecte, réputé pour son caractère trempé et parfois excessif, n'a souffert aucune modification. De son côté, le président de la Philharmonie, Laurent Bayle, a mis la barre très haut en termes de programmation. « Un vrai feu d'artifice », reconnaît encore Bruno Julliard. Bien sûr, les phalanges internationales les plus célèbres viendront se produire dans l'un des plus grands auditoriums de la planète, à l'acoustique très étudiée, mais, surtout, le site sera exceptionnel, et pas seulement parce qu'il a été conçu par le très créatif « starchitecte » Jean Nouvel. Ce sera le temple de la musique pour tous, avec un esprit festival en permanence grâce au foisonnement de ses propositions. « Rendre accessibles les oeuvres capitales de l'humanité au plus grand nombre possible » : cette ambition formulée par André Malraux, Laurent Bayle l'a faite sienne aujourd'hui, à travers « une offre artistique et éducative plurielle, orientée vers les jeunes et les néophytes », cibles premières de la Philharmonie.

Car il y a péril en la demeure. Selon le sociologue Stéphane Dorin, chercheur associé au CNRS, le public de la musique classique vieillit avec la génération du baby-boom et devient une espèce en voie de disparition. Il s'est bien moins renouvelé que celui du théâtre, de la danse, ou de l'opéra : sa moyenne d'âge est tombée à 60 ans. Même l'adjoint à la culture du maire de Paris, qui se refuse à financer à parité avec l'État le fonctionnement de cet équipement, reconnaît que « si on ne s'empare pas de ce problème maintenant, dans dix ans il n'y aura plus personne dans les salles ». Afin de relever le défi, cette nouvelle scène devient le coeur névralgique d'un réseau de partenaires, des plus exceptionnels (Opéra de Paris, Festival d'automne, Festival Musica, Festival d'Aix-en-Provence, Ircam, Radio France...) aux plus ancrés dans le quotidien des spectateurs à conquérir (travailleurs sociaux, enseignants, personnel des crèches et des centres de loisirs, responsables culturels des universités...). Objectif : piquer la curiosité des scolaires et des familles avec des spectacles participatifs, des pratiques instrumentales individuelles ou collectives, des jeux rythmiques corporels, des rencontres avec les artistes... « Pour cela, nous pouvons nous appuyer sur l'expérience

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acquise en matière de pédagogie depuis vingt ans par la Cité de la musique, qui devient d'ailleurs la Philharmonie 2, souligne Laurent Bayle. En semaine, nous recevrons nos formations associées, l'Orchestre de Paris, mais aussi l'Orchestre national d'Île-de-France, l'Orchestre de chambre de Paris, les Arts florissants, l'Ensemble intercontemporain, des orchestres en région, d'autres à l'étranger avec qui nous avons établi des liens dans la durée comme ceux de Londres ou Berlin, les phalanges prestigieuses... Et nous créons une rupture le week-end, avec en journée des concerts plus courts, des ateliers éducatifs, des visites guidées, à des prix équivalents à celui d'une place de cinéma. » « Tout cela va contribuer à lutter contre le cérémonial du concert, cette forme d'intimidation sociale », approuve Mathieu Gallet, PDG de Radio France, qui lui aussi veut profiter des nouveaux aménagements de la Maison de la Radio pour ouvrir au maximum celle-ci à un large public.

De fait, le site internet de la Philharmonie affiche la couleur : ici les enfants sont les bienvenus aux concerts et les moins de 28 ans peuvent assister à des concerts pour 8 euros le billet. Certains week-ends seront thématiques : en février, « Love Stories » embarquera pour un voyage à travers les grandes histoires d'amour de la musique classique; en mai, la comédie musicale tiendra la vedette. Parfois, une ville (New York en avril) ou une aire géographique (l'Inde fin janvier) sera à l'honneur. Musiques du monde, jazz, et même variété, tous les styles auront droit de cité pour ratisser plus large, à l'instar de David Bowie à qui sera consacrée début mars une exposition déjà plébiscitée de Londres à Toronto. En lien avec le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, et des pôles d'enseignement supérieur, la Philharmonie entend aussi accompagner au plus haut niveau les jeunes qui ont choisi d'embrasser une carrière artistique; elle se veut un carrefour des métiers de la musique. Inspirateur de la Philharmonie, le compositeur Pierre Boulez n'a-t-il pas qualifié celle-ci de « Centre Pompidou de la musique » ? La taille et la polyvalence de ce complexe musical permettent cet éclectisme. « Je suis certain que la Philharmonie sera aussi une réussite, avec une politique tarifaire offensive, des prix serrés de 30% pour l'Orchestre de Paris, de 20% pour les formations internationales », affirme encore Bruno Julliard. De fait, l'Orchestre de Paris, en résidence à la Philharmonie, a joué le jeu et littéralement cassé ses prix, affichant ses concerts à 40 euros. D'abord très inquiet à l'idée de quitter Pleyel pour un gigantesque auditorium difficile à remplir et de souffrir de la concurrence des grandes formations étrangères, son directeur général Bruno Hamard semble aujourd'hui plus serein pour ses 120 musiciens et ses 130 chanteurs, à l'honneur le 14 janvier : « Notre déplacement de l'Ouest à l'Est parisien, la remarquable architecture et les nouvelles infrastructures mises à notre disposition inaugureront une nouvelle étape de cette aventure collective », annonce-t-il. L'orchestre, qui pour l'occasion s'offre une identité visuelle et un site Internet relookés, entend « multiplier les projets novateurs » afin « d'initier chaque saison plus de 40000 jeunes à la musique classique ». Comptant booster son image grâce à l'aura de la Philharmonie, l'Orchestre de Paris a également élargi sa palette de mécénat : il a créé un fonds de dotation et va se lancer dans le crowdfunding. Les mécènes sont également très attendus par Laurent Bayle pour boucler son budget : ils devraient lui apporter, avec les privatisations de superbes espaces, environ 3,5 millions d'euros la première année, 5 millions dès la saison 2017-2018.

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À la lueur de ce projet très ambitieux, on comprend mieux comment Laurent Bayle, en dépit de toutes les embûches rencontrées sur sa route, ait maintenu le cap contre vents et marées : et si la Philharmonie se révélait être cet outil que l'Europe et les États Unis attendent pour rajeunir les spectateurs? « Il porte le projet à bout de bras : il a subi l'arrêt du chantier imposé par Nicolas Sarkozy, l'évolution des points de vue entre Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo, la mauvaise humeur de la Ville de Paris sur le coût de fonctionnement, l'intransigeance de Jean Nouvel », reconnaît, fair-play, Bruno Julliard. Le président de la Philharmonie, fils spirituel de Pierre Boulez, est heureusement taillé pour le costume et affiche un parcours convaincant : ce diplômé de Sciences-Po Lyon a été administrateur général de l'Atelier lyrique du Rhin, fondateur du festival de musique contemporaine Musica à Strasbourg, successeur de Pierre Boulez à la tête de l'Ircam (laboratoire de recherche musicale dépendant du Centre Pompidou), directeur depuis 2001 de la Cité de la musique et, depuis 2006, de Pleyel, avant de prendre en parallèle les rênes de l'association chargée du chantier de la Philharmonie. « Depuis l'inauguration en 1995 de la Cité de la musique, Pierre Boulez a estimé que celle-ci était unijambiste, inachevée, sans la Philharmonie. Pour imposer un tel équipement, il fallait une personnalité avec beaucoup de relief, comme lui. Contesté en France, Boulez a heureusement été le porte-drapeau des avant-gardes dès 1955 sur le plan international et sa parole a alors pris une grande résonance », rappelle-t-il, modestement. Mais Laurent Bayle a pris la relève avec talent, ténacité et diplomatie, pour réaliser le rêve de son mentor, malgré une avalanche de critiques.

Encore faut-il lui laisser le temps d'installer la Philharmonie en vitesse de croisière pour gé-nérer des ressources propres suffisantes, lesquelles doivent représenter la moitié du budget. Outre les atermoiements entre l'État et la Ville sur les subventions, la recette billetterie com-porte son lot d'incertitudes, même si certains spectacles sont déjà pleins, car la localisation de la salle ne facilite pas les choses, du moins dans un premier temps. Les habitués de Pleyel, plutôt issus des beaux quartiers du centre ou de l'Ouest parisien, feront-ils le chemin jusqu'à la porte de Pantin? Car ce sont les tarifs très élevés exigés pour les orchestres internationaux qui permettront de pratiquer des prix très réduits pour un nouveau public, plus populaire. À dix minutes de la gare du Nord, la Philharmonie est en revanche très bien placée pour accueillir les jeunes cadres des arrondissements « bobos » voisins, ainsi qu'une clientèle nord-euro-péenne. « D'ailleurs, les Anglais, eux, ne comprennent pas la polémique sur le lieu », observe Valérie Samuel, à la tête de l'agence de communication spécialisée Opus 64. Le Barbican n'a-t-il pas ouvert dans les années 1980 au sein d'un quartier d'affaires du Grand Londres, la Phil-harmonie de Berlin en 1963 dans une zone excentrée de Berlin-Ouest, la Casa de Musica il y a dix ans dans un ancien atelier de réparation de tramways à Porto, et le Parco della Musica en 2002 au nord de Rome?

GRANDS RENDEZ-VOUS

24 et 25 janvier 2015. Orquesta sinfónica Simón Bolívar du Venezuela/Gustavo Dudamel (Beethoven, Wagner, Mahler). 18 février 2015 Berliner Philharmoniker/ Simon Rattle (Mahler, Symphonie no 2). 25 mars 2015 Orchestre du Théâtre Mariinsky/Valery Gergiev (Moussorgski). 2 avril 2015 Orchestre national du Capitole de Toulouse/Tugan

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Sokhiev/Maria João Pires (Tchaïkovski...). 25 et 26 avril 2015 New York Philharmonic/ Alan Gilbert/Joyce DiDonato (Stravinski, Debussy, Ravel, Strauss...). 16 juin 2015 London Symphony Orchestra/Bernard Haitink/Alina Ibragimova (Mozart, Mahler). Bon à savoir Il existe toujours 400 places environ de bonne qualité pour chaque concert à un tarif compris entre 10 et 20 euros. En week-end, les prix sont souvent compris entre 30 à 40 euros (en catégorie 1) et 10 euros.

LA DÉRIVE DES COÛTS

Complexité du chantier, sous-évaluation initiale de la facture pour faire passer le projet, exigences de l'architecte, atermoiements voire désaccords politiques... Les médias n'ont cessé de dénoncer le coût pharaonique de cette salle de concert à 386 millions d'euros, presque trois fois l'enveloppe prévue initialement en 2007, une ardoise partagée entre l'État et la Ville de Paris (45% chacun, et 10% de la Région Île de France), alourdie par trois ans de retard, le gouvernement Fillon ayant traîné pour verser sa quote-part. Le budget de fonctionnement, estimé autour de 36 millions d'euros par an, était censé être pour moitié couvert par les subventions de l'État et de la Ville, à parité. Mais pour la Ville, pas question de débourser 9 millions... Le jeu en valait-il la chandelle? La Salle Pleyel et ses 1900 places, rénovée entre 2004 et 2006, ne suffisait-elle pas à attirer les plus prestigieuses phalanges internationales? « Aucun orchestre n'a refusé de venir à Paris au prétexte que nous n'y avons pas de bonne salle. Pleyel, le Théâtre des Champs-Élysées ne sont pas parfaits, mais ils ont une bonne acoustique, et la perfection existe-t-elle? », note Michel Franck, directeur général du TCE, un lieu au public fidèle où le prestigieux Orchestre philharmonique de Vienne a ses habitudes. Jean-Luc Choplin, directeur du Théâtre du Châtelet, apprécie le projet mais se montre dubitatif quant à sa taille : « Nombre d'auditoriums célèbres comptent entre 1600 et 2000 places. Cela ne va pas être facile de remplir une jauge de 2400 places », observe-t-il. Certes, le Carnegie Hall dispose de 2804 sièges, le Boston Symphony Hall de 2625, l'Opéra de Sydney de 2679, et les complexes symphoniques bâtis par des architectes de renommée internationale se multiplient. Mais le Barbican Concert Hall de Londres compte seulement 1924 places; le Konzerthaus de Vienne, 1865; la Philharmonie de Hambourg, 2200; celle de Berlin, 2218; la Maison symphonique de Montréal, 2200; le Walt Disney Concert Hall de Los Angeles 2265; la Cidade da Musica de Rio, 1800; et le Mariinsky de Saint-Pétersbourg, moins de 2000.

UN JEU DE CHAISES MUSICALES

La Salle Pleyel va devoir changer de registre, délaisser les orchestres symphoniques et se mettre aux musiques actuelles : c'est bien la preuve qu'une fois l'auditorium de la Villette ouvert, on va avoir une salle de musique classique de trop. D'ailleurs, la publication de l'appel d'offres concernant le futur exploitant de la salle Art déco n'a cessé d'être repoussée pour « border » le périmètre de Pleyel et éviter qu'elle aille chasser sur les plates-bandes de la Philharmonie. D'autant que la concurrence se renforce. En novembre, Radio France a ouvert son nouvel auditorium de 1400 places à l'acoustique très soignée pour y accueillir ses deux orchestres, le Philharmonique et le National : avec ses autres studios, dont le 104 qui possède 900 places, la maison ronde au bord de la Seine offre pas moins de 3000 places aux

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mélomanes et entend bien devenir elle aussi une véritable ruche attirant de nombreux jeunes, dont beaucoup de scolaires. Et, en 2016, l'île Seguin inaugurera sa Cité musicale, comprenant une salle de 4000 à 6000 places pour les musiques actuelles, mais aussi un auditorium de 1100 places, avec des locaux pour l'Insula Orchestra dirigé par Laurence Equilbey. Si chaque équipement devrait trouver son positionnement, il y aura quand même des zones de recouvrement. Ainsi la Philharmonie programme un cycle dédié aux comédies musicales alors que le Châtelet est le temple des « musicals » anglo-saxons. Le Théâtre des Champs-Élysées a tissé des liens solides avec nombre d'orchestres symphoniques étrangers, mais il devra probablement programmer davantage de lyrique, grignotant sur les plates-bandes de la Bastille, l'Opéra de Paris donnant lui-même des concerts avec son orchestre...

UN JEU DE CHAISES MUSICALES

La Salle Pleyel va devoir changer de registre, délaisser les orchestres symphoniques et se mettre aux musiques actuelles : c'est bien la preuve qu'une fois l'auditorium de la Villette ouvert, on va avoir une salle de musique classique de trop. D'ailleurs, la publication de l'appel d'offres concernant le futur exploitant de la salle Art déco n'a cessé d'être repoussée pour « border » le périmètre de Pleyel et éviter qu'elle aille chasser sur les plates-bandes de la Philharmonie. D'autant que la concurrence se renforce. En novembre, Radio France a ouvert son nouvel auditorium de 1400 places à l'acoustique très soignée pour y accueillir ses deux orchestres, le Philharmonique et le National : avec ses autres studios, dont le 104 qui possède 900 places, la maison ronde au bord de la Seine offre pas moins de 3000 places aux mélomanes et entend bien devenir elle aussi une véritable ruche attirant de nombreux jeunes, dont beaucoup de scolaires. Et, en 2016, l'île Seguin inaugurera sa Cité musicale, comprenant une salle de 4000 à 6000 places pour les musiques actuelles, mais aussi un auditorium de 1100 places, avec des locaux pour l'Insula Orchestra dirigé par Laurence Equilbey. Si chaque équipement devrait trouver son positionnement, il y aura quand même des zones de recouvrement. Ainsi la Philharmonie programme un cycle dédié aux comédies musicales alors que le Châtelet est le temple des « musicals » anglo-saxons. Le Théâtre des Champs-Élysées a tissé des liens solides avec nombre d'orchestres symphoniques étrangers, mais il devra probablement programmer davantage de lyrique, grignotant sur les plates-bandes de la Bastille, l'Opéra de Paris donnant lui-même des concerts avec son orchestre...

La réaction : Par « Molotov » (et pas KZRG)

« Gros dossier, mais c'est tout mélangé : le passé, le futur, les autres, etc. Contrer de telles di-thyrambes relève de l'épreuve de force…

Molotov

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LE LIVRE

Le Bruit et la Fureur, de William Faulkner (1897 - 1962)

C’est lui, William Faulkner

Début : « A travers la barrière, entre les vrilles des plantes, je pouvais les voir frapper. Ils s’avançaient vers le drapeau, et je les suivais le long de la barrière. Luster cherchait quelque chose dans l’herbe, près de l’arbre à fleurs. Ils ont enlevé le drapeau et ils ont frappé. Et puis ils ont remis le drapeau et ils sont allés vers le terre-plein, et puis il a frappé, et l’autre a frappé aussi. Et puis, ils se sont éloignés et j’ai longé la barrière. Luster a quitté l’arbre à fleurs et nous avons suivi la barrière, et ils se sont arrêtés, et nous nous sommes arrêtés aussi, et j’ai regardé à travers la barrière pendant que Luster cherchait dans l’herbe.« Ici, caddie. » Il a frappé. Ils ont travers lé prairie. Cramponné à la barrière, je les ai regardé s’éloigner. » Fin : « La voix de Ben n’était que rugissements. Queenie se remit en marche, et, de nouveau, ses pattes reprirent leur clic-clac régulier. Ben se tut aussitôt. Luster, rapidement, jeta un coup d’œil derrière lui, puis continua sa route. La fleur brisée pendait au poing de Ben, et ses yeux avaient repris leur regard bleu, vide et serein, tandis que, de nouveau, corniches et façades défilaient doucement de gauche à droite ; poteaux et arbres, fenêtres et portes, réclames, tout dans l’ordre accoutumé. »

La réaction : William Faulkner

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William Faulkner, William Cuthbert Falkner de son nom de naissance, est un romancier américain, né le 25 septembre 1897 à New Albany dans l'État du Mississippi et mort le 6 juillet 1962 à Byhalia dans le même État américain.

Il est essentiellement connu pour ses romans et ses nouvelles, mais il a aussi publié des poèmes et a travaillé occasionnellement comme scénariste pour le cinéma. Publié à partir des années 1920, il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1949, alors qu'il est encore relativement peu connu.

Faulkner, qui a situé la plupart de ses récits dans son état natal du Mississippi, est l'un des écrivains du Sud les plus marquants, aux côtés de Mark Twain, Robert Penn Warren, Flannery O'Connor, Truman Capote et Tennessee Williams. Mais au-delà de cette appartenance à la culture sudiste, il est considéré comme un des plus grands écrivains américains de tous les temps et un écrivain majeur du XXe siècle, qui a exercé une grande influence sur les générations suivantes de par son apport novateur.

Ses romans les plus connus sont probablement Le Bruit et la Fureur (1929), Tandis que j'agonise (1930), Sanctuaire (1931), Lumière d'août (1932) et Absalon, Absalon ! (1936), souvent considéré comme l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la littérature universelle.

L’oeuvre

William Faulkner écrivit des romans relevant du drame psychologique, dans un grand souci des émotions, et faits d'une prose tortueuse et subtile et d'une prosodie très travaillée. Comme la plupart des auteurs prolifiques, il souffrit de la jalousie et du mépris des autres, et fut considéré comme le rival stylistique d'Ernest Hemingway (ses longues phrases s'opposant au style incisif et minimaliste de Hemingway). Il est aussi vu de nos jours comme un représentant majeur du modernisme littéraire américain des années 1930, suivant la tradition expérimentale d'auteurs européens tels que James Joyce, Virginia Woolf, et Marcel Proust, connus pour leur usage de la narration multiple, du point de vue multiple, de la focalisation interne, et des ellipses narratives. Es et Faulkner élabora quant à lui ce qu'il convient d'appeler le « courant de conscience », style donnant une apparence erratique et spontanée, et pourtant très travaillé.

Les romans les plus connus de Faulkner sont probablement Le Bruit et la Fureur (1929), Tandis que j'agonise (1930), Sanctuaire (1931), Lumière d'août (1932), et Absalon, Absalon! (1936), qui dépeint la réussite d'un planteur et sa déchéance provoquée par les préjugés raciaux et le manque d'amour.

Plus encore on peut lire son œuvre comme une longue interrogation sur les raisons du naufrage sudiste ; la population du Sud se survivait après l'événement que constitue la défaite lors de la guerre de Sécession ; Faulkner lui-même insistait sur le poids de celle-ci et disait être né en 1898, mais mort en 1865. Cette insistance à tourner autour de cette matrice de ses romans se retrouve dans Absalon ! Absalon ! qui refuse un Sud victime du Nord et de ses Carpet Baggers, mais insiste - et c'est la fonction de tous les anormaux de ses romans, à commencer par celui du Bruit et de la fureur - sur la pourriture intérieure et antérieure du Sud avant même l'événement de la défaite. Il peut se lire alors comme un anti-Margaret Mitchell ; Autant en emporte le vent est d'ailleurs publié la même année qu'Absalon, Absalon ! et en est le complet contrepoids (à succès qui plus est) car ce roman flattait l'héroïsme du Sud là où Faulkner l'enterrait. Il y a donc chez Faulkner une haine de soi autant qu'une proclamation d'amour pour le Sud qui conclut le roman ; celle-ci reste étrange car son auteur (Mitchell) meurt - sans raison apparente - l'année suivante. La longue narration, quasi psychanalytique, qui ouvre le texte n'est là que pour dire l'immense colère et la frustration de ce Sud qui se sent bafoué - comme l'héroïne - à la fois abusée et reniée et qui rumine sa colère dans sa pudeur outragée alors qu'elle porte autant les causes de la défaite en elle que les événements extérieurs. Le héros Sutpen n'apparaît alors que comme un ferment antérieur, un signe du pourrissement du Sud, car son irruption est celle de toutes les corruptions, celle du sang et de l'argent  ; la reconnaissance qui fait suite à celle-ci, bien qu'elle fût tardive et le fait d'hommes à l'esprit trop ouvert, montre que le Sud, même s'il se voulait encore aristocratique, acceptait déjà ce qu'il reniera plus tard (la place de l'argent : ce que décrira plus tard la trilogie des Snopes, Le Hameau, La Ville, Le Domaine) et dont il prétendra

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que c'est une valeur venue du Nord à laquelle il serait resté étranger sans cela. La quête éperdue du fils caché et noir (plus précisément octavon dans le langage épris de précision de l'époque - mais cela fait quand même de lui un Noir pour les Blancs – n'est que le signe que Sutpen, qui cherche une respectabilité faite de préjugés, érigés d'abord contre lui, tente lui-même d'effacer sa propre vie pour obtenir cette reconnaissance et tente de construire un mythe sudiste de pureté. La participation de ses deux fils (qui s'entretueront à la fin du conflit) à la guerre sonne comme une adhésion à un système de valeurs (aristocratiques et racistes) que le fils caché - en réalité l'aîné - veut pousser son père à renier - en reconnaissant sa faute antérieure (il a eu un enfant avec une métis et l'a reconnu un temps) en lui demandant en mariage sa fille et donc sa propre sœur ; c'est pour cela - taire l'inceste possible ou la mixité du sang - que le fils cadet (celui qui pense être le seul et légitime enfant) tue son frère. Difficile après cela de proclamer que Faulkner aime ou n'aime pas le Sud, il est du Sud et, à ce titre, porte sa défaite comme il porte le fardeau d'avoir été mobilisé en 1918 sans avoir pu combattre.

Sa littérature peut tenir en cette idée qu'il développe à propos de son personnage quasi éponyme - le colonel Sartoris qui "s'était fixé un idéal assez grand pour ne jamais le perdre de vue, on pourrait ajouter même en lui tournant le dos. Ce personnage meurt d'une façon loufoque, abattu pour être allé récupérer une boite d'anchois qu'il ne voulait pas laisser aux mains des Nordistes. Il y a de la grandeur et de la dérision dans l'œuvre de Faulkner, comme une sorte de grand écart entre une vie - et une mort - rêvées et une destinée qu'il n'arrivait pas à accomplir ; pas plus et pas moins que le Sud. La haine rancie - puisqu'elle est celle d'une morte, et le loufoque - son cercueil manque de descendre un rapide et son jeune fils la prend pour un poisson - se retrouvent d'ailleurs dans Tandis que j'agonise ; ils sont comme le cœur de l'œuvre, laquelle semble toujours plus complexe au fur et à mesure qu'on l'analyse ; la comparaison avec la psychanalyse n'est donc pas fortuite : des événements mineurs acquièrent une résonance quasi mythologique et semblent autant de traumatismes fondateurs ; ceux du Sud se confondant d'ailleurs avec les traumatismes intimes dans un chassé-croisé permanent et vertigineux. Une telle œuvre explique à elle seule pourquoi Faulkner passe pour être le père de la littérature contemporaine ; c'est pourquoi tant de grands et de petits maitres se réclament de lui et disent ne pouvoir écrire qu'à l'ombre de ses romans.

Mais le plus abordable et le plus représentatif de son style est L'Intrus ; une histoire digne d'un western de John Ford. Une enquête policière, menée par des gamins avant tout, une dame âgée, et des adultes dont le fameux oncle Gavin Stevens que l'on retrouvera dans d'autres romans. Une histoire grave et truculente dans laquelle il s'agit de sauver la vie d'un Noir, ce qui n'est alors pas très bien vu dans le Sud. On sent Faulkner à son aise dans ce type d'histoire, sombre et pleine d'humour.

Faulkner est aussi un prolifique auteur de nouvelles. Quelques-unes, notamment L'Arbre aux souhaits, sont des textes de littérature d'enfance et de jeunesse. Mais le gros de la production se consacre au genre policier. Auteur apprécié pour ses histoires policières, il publie en 1949 cinq nouvelles noires sous le titre Le Gambit du cavalier dont le héros commun, Gavin Stevens, est le procureur d'une petite ville du Mississippi dans le comté de Yoknapatawpha. Plusieurs de ses autres nouvelles et romans se déroulent dans ce comté, avatar littéraire du comté de Lafayette où se situe Oxford. Yoknapatawpha prend ensuite une telle place dans l'œuvre de Faulkner que ce lieu imaginaire est devenu une des créations monumentales de l'histoire de la littérature.

William Faulkner est entré dans la Bibliothèque de la Pléiade (Paris, Gallimard) en 1977 : quatre tomes ont été consacrés à son œuvre romanesque, dans des traductions révisées et avec un important apparat critique, l'ensemble ayant été placé sous la direction successive de Michel Gresset, André Bleikasten, François Pitavy et Jacques Pothier, et un Album Faulkner de la Pléiade a été édité en 1995 sous la direction de Michel Mohrt ; un cinquième tome est attendu, ainsi qu'un sixième qui devrait réunir toutes ses nouvelles. La collection « Quarto », du même éditeur, a publié la trilogie des Snopes en 2007. (Wikipédia)

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