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Languedoc-Roussillon ONISEP PLUS n°22 février 2013 1

ONiSEP PLUSOrientation et découverte du monde professionnel

l e m a g a z i n e d e s m é t i e r s e t d e s f o r m a t i o n s e n l a n g u e d o c - r o u s s i l l o n

Numéro réalisé en partenariat avec

L’offre de formation par domaine

page 11

Formations

être auteur à l’ère numérique

Mondes professionnels

les métiers du livrenouvelle ère pour

page 14

En

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n°23 - février 2013

Les réponses à vos questions sur

www.lr2l.frPortail d'information sur le livre et la lecture en Languedoc-Roussillon

Languedoc-Roussillon livre et lecture est une association loi 1901 soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Régionale des Affaires Culturelles), la Région Languedoc-Roussillon, le FEDER en Languedoc-Roussillon et le Conseil Général de l’Aude.

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les métiers du livre, des « métiers-passions »Les métiers du livre sont des « métiers-passions » bénéficiant d’une image positive, voire romantique. Que ce soit l’auteur et sa Remington, l’éditeur sélectionnant les manuscrits, le libraire vivant au milieu des livres ou le bibliothécaire détenteur d’un savoir quasi sans limite, tous ces mythes sont vivants dans nos esprits. La réalité est un peu différente.

Confronté à une situation économique difficile, le livre est peut-être à l’aube d’une révolution. Comme la première presse a transformé les moines copistes en imprimeurs, le numérique vient bousculer les métiers du livre. Toutes les questions n’ont pas encore trouvé leur réponse et il reste beaucoup à inventer.

Languedoc-Roussillon livre et lecture accompagne les professionnels dans cette mutation. L’association soutient la création, l’édition et la diffusion du livre, favorise la vie littéraire et développe la pratique de la lecture auprès de tous les publics dans les cinq départements de son territoire. Véritable observatoire de la vie du livre en région, elle rassemble des ressources collectives destinées aux échanges ou à l’action et met en place une politique stratégique au service de l’interprofession. Elle coordonne également chaque année un programme de formation continue. Toutefois, il est fondamental de soutenir la formation initiale afin de garantir un bel avenir au livre, à la lecture, à la littérature et d’accompagner avec ambition et objectivité les professionnels dans les nouveaux enjeux de l’économie du livre.

Avec ce guide des métiers et des formations du secteur du livre et de l’édition, réalisé en partenariat avec l’Onisep Languedoc-Roussillon, nous apportons un éclairage sur le quotidien des professionnels du livre et proposons un coup de projecteur sur l’arrivée du numérique. Sans prétendre être exhaustif, il a pour vocation de donner les clés d’une orientation réussie, tout en prenant la mesure d’un contexte budgétaire délicat pour le secteur culturel. Les pratiques dans le secteur de l’édition et du livre sont bousculées et avec elles, les profils des futurs professionnels. De l’auteur au bibliothécaire, les métiers du livre se diversifient, évoluent, se réorganisent, trouvent de nouveaux alliés, tout en laissant toujours plus de possibilités de pénétrer ce milieu passionnant.

Languedoc-Roussillon livre et lecture souhaite ici informer sur les formations, rendre possibles des ambitions, susciter des vocations et dynamiser ainsi cet univers littéraire en région, qui est au cœur de notre engagement.

marie-christine chaze, Présidente de languedoc-roussillon livre et lecture

S O M M A I R E

ONISEP PLUS le magazine des métiers et des formations en languedoc-roussillon

Bulletin d’information

Dossier réalisé par l’Onisep Languedoc-Roussillon et Languedoc-Roussillon livre et lectureDirecteur de la publication : Pascal CharvetPar délégation : Olivier Brunelrédactrice en chef : Dorothée Douriezrédaction : Onisep LR, Audrey Coster, avec la participation de l’équipe de LR livre et lecture et de la Présidente, Marie-Christine Chazesecrétaire de rédaction : Chantal Sciabbarrasiconception graphique : Julie Bernardmaquette : Valérie Duviolcommunication : Geneviève Zaneboniremerciements : Caroline Daviron (Réseau des bibliothèques de Perpignan), Sophie Martel (Benjamins Média), Philippe Lafon, Bruno Carbonnier, Jean-Marie Sevestre, Nicolas Ancion, Christelle Torterat (Onisep LR)impression : FUSIUM Imprimerie68 avenue de Verdun - 63190 LezouxDate du dépôt légal : avril 1991numéro de commission paritaire : 1 253 ADn° issn : 1148 - 0432Photo de couverture : © languedoc-roussillon livre et lecture - médiathèque andré malraux de Béziers.

Editor ia l

> Benjamins Média, des histoires pour tous les enfants .................. 16 h

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> La chaîne du livre et ses métiers traditionnels ...............................2 > Le livre numérique prend son envol en France .................... .........5 > Liens utiles ......................................................................................... .........9

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L’offre de formation par domaine : > en Languedoc-Roussillon .................................................................... 11 > hors académie ......................................................................................... 13

> Être auteur à l’ère numérique ............................................................. 14

2 n°23 février 2013 ONISEP PLUS Languedoc-Roussillon

La chaîne du livre

Enquete

et ses métiers traditionnels

la filière livre en languedoc-roussillon regroupe :

➤ 300 auteurs de fiction,

➤ 200 maisons d’édition (*voir page3),

➤ 100 librairies indépendantes,

➤ 300 bibliothèques et archives,

➤ 100 associations œuvrant régulièrement dans ce domaine (fêtes et salons du livre, ateliers d’écriture, de lecture, cafés littéraires, résidences et maisons d’écrivains).

ZOOMSUR

Le monde du livre est une véritable industrie qui regroupe une large

palette de métiers. De sa création par l’auteur à sa réception par le lecteur, c’est toute une chaîne qui se met en

place.

Le travail de sélection, fabrication, diffusion et de médiation forme cette « chaîne du livre » dont les métiers ici présentés sont les maillons.

➤ création : écrivain, illustrateur, dessinateur de BD, scénariste de BD, coloriste, traducteur, photographe

➤ édition / fabrication :éditeur, responsable éditorial, secrétaire d’édition, correcteur, iconographe, technicien de fabrication, graphiste, maquettiste

➤ diffusion / Vente / commercialisation : responsable marketing, responsable commercial, représentant, chef de produit, responsable de cession de droit, responsable des droits étrangers, attaché de presse, libraire, vendeur, responsable de rayon, responsable de magasin

➤ lecture publique : directeur de bibliothèque, bibliothécaire, agent de bibliothèque

➤ médiation / collectivités territoriales et associations :organisateur de projets culturels et/ou d’événements, directeur artistique, administrateur, chargé de dévelop- pement culturel, médiateur culturel, animateur d’ateliers…

➤ conservation : archiviste, conservateur du patrimoine


La chaînE du LivrE : dE L’idéE au LEctEur

La création

Premier maillon de la chaîne, l’auteur créé son œuvre de sa propre initiative ou sur commande de l’éditeur.

Philippe Lafon, dit Corcal, dessinateur et scénariste français de bande dessinée.

« Pour être auteur, il faut savoir défendre son travail »

en quoi consiste votre métier ?Il consiste à inventer des histoires, des récits courts ou longs, selon qu’ils deviendront des albums ou des pages dans des magazines. Soit j’écris un scénario pour un dessinateur, soit j’assure moi-même le texte et le dessin.Être auteur, c’est avant tout une question de passion, d’envie très forte de dessiner et de raconter des histoires.

comment s’organise une journée type ?Il n’y a pas de « journée type ». De fait, l’écriture d’un scénario, d’un synopsis, la recherche d’idées, sont difficilement programmables. Il peut m’arriver de passer plusieurs jours sans que l’idée attendue n’arrive. C’est pourquoi le temps de travail ne se comptabilise pas comme celui d’un salarié. Il n’y a pas pour moi un temps de vacances et un temps de travail, les deux sont constamment mêlés. Il existe donc un vrai décalage entre l’investissement sur un travail et sa rémunération : c’est une des difficultés du métier.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune désireux de se lancer dans la création ?Pour réussir en tant qu’auteur, il faut, au delà de notre travail de création, savoir défendre son propre travail, convaincre les éditeurs, bien connaître leur production, les rassurer, quitte, une fois dans la place, à imposer son style. Enfin, s’il veut continuer à vivre de son métier, un auteur doit être visible dans les librairies et donc toujours relancer de nouveaux projets.

édition/ Fabrication Après une première lecture, l’éditeur et l’auteur dialoguent. S’il n’est pas satisfait, l’éditeur peut demander à l’auteur de réécrire tout ou partie de son œuvre ou effectuer lui-même des changements et les soumettre à l’auteur pour approbation.

Après validation de l’œuvre par l’auteur et l’éditeur, le texte est transmis à un correcteur.

Intervient ensuite un maquettiste, qui effectue la mise en page à partir d’un chemin de fer fourni par l’éditeur.

En parallèle, l’éditeur a travaillé sur le projet de couverture, avec un photographe ou un illustrateur et un graphiste.

Une fois complet, le livre est à nouveau relu par l’auteur et le correcteur. L’auteur donne son accord pour l’envoi du fichier à l’imprimeur.

* l’édition en languedoc-roussillon représente 200 maisons d’édition professionnelles, dont :

➤ 70 éditeurs de livres,

➤ 15 éditeurs de livres d’artistes,

➤ 15 structures d’édition publiques ou assimilées,

➤ 100 éditeurs de revues.

Nouvelle ère pour les métiers du livre©

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Enquete

En amont, l’éditeur et le chargé de fabrication ont déterminé ensemble le tirage (quantité d’ouvrages imprimés) et les choix d’impression, en collaboration avec l’imprimeur choisi.

L’imprimeur reçoit et traite le fichier du livre pour préparer la fabrication. Avant de lancer l’impression de tous les exemplaires, il envoie à l’éditeur une version de contrôle que l’éditeur doit valider : c’est un bon à tirer (BAT).

diFFusion / distributionLe diffuseur (qui est aussi parfois l’éditeur) représente un ou plusieurs éditeurs auprès des différents réseaux de vente de livres. Pour ce faire, il fait appel à des représentants qui se déplacent chez le détaillant pour lui présenter un catalogue, généralement non limité aux ouvrages d’un seul éditeur. De son côté, le distributeur assure les fonctions liées à la distribution physique de livres (stockage, préparation des commandes, expéditions, flux financiers). Le diffuseur et le distributeur sont parfois associés dans une même structure.

misE à disposition

le commerce de détailLe rôle du détaillant est de mettre en valeur les ouvrages pour les vendre aux particuliers. On dénombre 5 principaux circuits de distribution : le réseau des librairies indépendantes, les grandes surfaces spécialisées dans la culture et les loisirs (enseignes culturelles type Fnac), les grandes surfaces alimentaires (des hypermarchés et autres grandes surfaces de vente qui ont un espace aménagé pour la culture), les e-commerces et les clubs de livres (type France loisirs). à noter, la librairie vend directement au public, mais aussi aux bibliothèques, qui offrent un accès non marchand au livre.

la bibliothèque« La bibliothèque a une vocation encyclopédique, c’est-à-dire qu’elle doit offrir des collections larges et variées, couvrir tous les domaines de la connaissance. Le bibliothécaire est chargé de mettre les ouvrages en valeur par le biais de politiques d’animations et d’actions culturelles - expositions, contes pour enfants, rencontres avec des écrivains, conférences, colloques, lecture publique » explique Caroline Daviron, bibliothécaire jeunesse.« Ce que j’aime dans ce métier ? Sa diversité ! Vous pouvez recevoir une classe, animer un atelier, monter une exposition, présenter un écrivain, le tout dans la même journée, sans compter le travail sur les collections. C’est un métier passionnant qui requiert des connaissances variées. Il faut aimer le contact humain, c’est toujours extrêmement enrichissant. Beaucoup de travail mais un métier de passion » décrit-elle avant d’ajouter : « Les difficultés, mais c’est aussi un challenge, sont les évolutions permanentes des nouvelles technologies. »

En effet, avec le développement des ressources immatérielles au sein des bibliothèques, le métier de bibliothécaire a beaucoup changé. Il exige désormais des compétences accrues en informatique (moteurs de recherche, création de sites web, e-journal, automatisation de la gestion des revues et journaux) ainsi qu’en droit. Il nécessite aussi un savoir-faire en gestion des droits d’utilisation, préservation des documents et développement des outils ergonomiques. (lire l’interview intégrale de Caroline Daviron p. 8 ).

LE LEctEurDernier maillon de la chaîne, il est la raison d’être du livre. Ses achats conditionnent l’économie du livre et ses appréciations, le succès.

➤ lecture à voix haute : Depuis quelques années, le livre connaît une seconde vie sous la forme de lecture à voix haute. Il s’agit de lectures publiques d’ouvrages par des lecteurs professionnels, organisées dans les librairies, les bibliothèques et lors de manifestations culturelles.

Le livre numérique

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Après plusieurs années de balbutiements, le marché du livre

numérique décolle enfin en France. Ainsi, selon GfK Consumer Choices,

son chiffre d’affaires, établi à 12 millions d’euros en 2011, devrait

croître de 80 % en 2012 et atteindre les 55 millions d’euros à l’horizon 2015.

« Après la musique et l’audiovisuel, c’est au tour du livre d’entrer dans l’ère du numérique. L’accès au savoir et au livre va être autant bouleversé que lors de l’apparition de l’imprimerie. Cela change la nature même du livre » affirme Maître Bruno Carbonnier, avocat, qui assure par ailleurs le service d’assistance juridique aux professionnels proposé par LR livre et lecture.

les métiers du livre à l’heure du numérique

Avec la transmission directe d’un texte depuis une plate-forme de téléchargement vers une tablette ou une liseuse, un ordinateur, voire un smartphone, l’impression et la distribution du livre ne seront plus forcément nécessaires. La chaîne du livre sera ainsi bouleversée avec des conséquences sur les métiers et les profils recherchés.

côté autEurs

Me Bruno Carbonnier, avocat spécialisé dans le droit des affaires numériques, de l’informatique, des médias et de la propriété intellectuelle.

auteur / éditeur, une relation contractuelle à redéfinir

en quoi l’essor de l’e-book va avoir un impact sur les auteurs ?L’essor du livre numérique va modifier le processus créatif des auteurs, surtout pour ceux qui auront l’envie de profiter pleinement des ressources du numérique en associant à leurs œuvres différents autres matériaux comme des images, de la vidéo, etc., ou différentes fonctionnalités renforçant l’interactivité avec le lecteur.En outre, avec le livre numérique, l’auteur peut en théorie se passer désormais de tous ses interlocuteurs habituels pour exploiter seul, son œuvre. En réalité, il me semble difficile pour lui d’assumer tous les rôles dévolus aux éditeurs et aux libraires, sauf à s’éloigner de sa vocation première.

ce risque va-t-il modifier la relation auteurs / éditeurs ?L’exploitation des livres numériques impose de redéfinir certains aspects de la relation contractuelle entre l’auteur et son éditeur qui ne sont pas adaptés à une exploitation du livre dans le monde numérique, particulièrement l’obligation d’exploiter le livre et la rémunération de l’auteur.Les représentants des auteurs et des éditeurs négocient actuellement les bases d’un accord national pour adapter le contrat d’édition à l’exploitation numérique du livre. Ces négociations n’ont pas encore abouti. Dans ce contexte, il paraît utile de rappeler que la relation entre un auteur et son éditeur doit reposer, avant toute considération juridique, sur une confiance réciproque.

Quels sont, selon vous, les enjeux pour les auteurs ?L’enjeu essentiel pour l’auteur est de maintenir un niveau de rémunération lui permettant de continuer à créer. Sans auteur, il n’y aura pas d’éditeur, de libraire ou tout autre nouvel acteur de la filière du livre numérique. Outre l’adaptation du rôle de chacun dans ce nouvel environnement, il me semble qu’un enjeu, plus diffus, est aussi d’assurer la diversité dans la création.

Côté auteurs : voir aussi l’interview de Nicolas Ancion p. 14

Le livre numérique prend son envol en France

➤ lr livre et lectureDans ce contexte, l’association Languedoc-Roussillon livre et lecture accompagne les professionnels du livre par la mise en place d’une politique au service de l’interprofession ainsi que d’outils innovants. http://www.lr2l.fr/lr2l.html

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Auteur : ED - Mamut comics

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Enquete

➤ l’édition s’ouvre aux profils scientifiquesDes professionnels issus de filières scientifiques tels que des webmasters, intégrateurs de codes XHTML, concepteurs de QR Codes, développeurs, concepteurs de logiciels de lecture trouvent désormais des débouchés dans l’édition.

côté éditEurs

Si l’édition numérique ne représente que 2 % du chiffre d’affaires des éditeurs en 2011, ses revenus sont en hausse de 7,2% de 52,9 à 56,8 millions d’euros (données 2011 - source : SNE).Ainsi, après avoir d’abord tardé à s’y intéresser, les éditeurs conviennent tous qu’ils doivent dorénavant être partie prenante de ce développement.

Leur défi consiste à proposer une offre numérique diversifiée et attractive pour les lecteurs, de préserver leurs marges et d’assurer des conditions financières et juridiques en mesure de convaincre les auteurs de recourir à leur intervention.

ebook-lr : un outil pour aider les éditeurs4 éditeurs de la région se sont regroupés pour concevoir Ebook-lr, un logiciel de publication de livres numériques adaptés à tous les formats et systèmes d’exploitation. Ce logiciel donne la possibilité aux éditeurs de reproduire, sur les tablettes et internet, un livre à partir du pdf imprimeur (pdf haute définition). Il leur permet également de proposer à l’utilisateur une lecture scénarisée, enrichie d’effets d’images et de sons (paroles, musiques, bruitages, etc.). Les ebooks produits sont compatibles avec le format DAISY (Digital Accessible Information System), permettant la lecture aux personnes déficientes visuelles. Une fois ce logiciel acquis, l’éditeur reste propriétaire des fichiers des ebooks qu’il publie.

Pour en savoir plus : http://ebook-lr.com/wp/

côté LibrairEs

Avec le développement du e-commerce et des e-books, les librairies indépendantes sont aujourd’hui confrontées à une nouvelle forme de concurrence. Les repères de leurs métiers, le rapport à la clientèle et le contexte dans lequel se définit leur marge commerciale sont en pleine mutation.Dans ce nouveau paysage, comment les librairies indépendantes peuvent-elles continuer à exister ? Quelles stratégies sont envisageables ? Des questions auxquelles les professionnels du secteur sont aujourd’hui confrontés.

Jean-Marie Sevestre, PDG de la librairie Sauramps à Montpellier

le libraire, expert culturel…. et gestionnaire

Quel impact l’essor du numérique a-t-il sur le métier de libraire ?Le métier de libraire et la manière de promouvoir les livres ont beaucoup évolué avec le développement des nouvelles technologies. De fait, avec l’informatisation, il n’y a plus de bons de commande à remplir manuellement, de courriers à envoyer, etc. Les délais de livraison sont ainsi considérablement réduits. Cela nous permet d’être plus réactifs et de proposer 60 000 nouveautés par an, de mieux gérer nos approvisionnements, mais aussi d’être moins dépendants des éditeurs. Dans ce contexte, l’informatisation exige de nos libraires un vrai travail de gestionnaire dont l’une des missions est de mettre à disposition le maximum de livres pour le maximum de clients.Je pense d’ailleurs que l’on est tombé dans la surpro-duction. On ne laisse pas le temps au livre de vivre : un livre chasse l’autre. Autrefois on gardait un livre 6 mois sur présentoir contre 1 mois aujourd’hui !

En outre, parce qu’il est vain de prétendre freiner le commerce par Internet, nous avons opté chez Sauramps pour une stratégie de distribution multi-canal, c’est-à-dire à la fois en magasin et sur le web. Au-delà de la possibilité offerte à nos clients d’effectuer leurs achats en ligne, il s’agit également d’une vitrine pour notre enseigne, un moyen de présenter le point de vente, de communiquer avec nos clients et visiteurs.

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Pensez-vous que le numérique soit une menace pour le livre papier ?

Avec une baisse de 5 % au cours des trois dernières années, le marché du livre traverse une période de crise. Mais je ne pense pas que l’essor de l’e-book soit seul responsable. Il y a en effet un vrai problème de génération : les modes de vie ont beaucoup changé ces dernières années ! Tout va plus vite, les gens sont pressés, cumulent un maximum d’activités et ont de ce fait moins de temps à consacrer à la lecture.Et puis sont également apparus depuis 3 ans des livres papiers à très bas prix, à 3, 4, 5 euros. Les marges réalisées sur ces ouvrages sont donc très faibles et notre chiffre d’affaires s’en ressent !

D’autre part, je ne pense pas que la librairie indépendante soit en concurrence avec les grandes surfaces ou les e-boutiques. Il s’agit selon moi d’univers différents et complémentaires qui ne s’adressent pas à la même clientèle. Je ne crois d’ailleurs pas que le e-book puisse s’imposer dans certains domaines notamment celui de la littérature, et en particulier de la littérature jeunesse et ses belles illustrations.L’argument du prix n’est selon moi pas valable non plus dans la mesure où l’on trouve aujourd’hui des livres de poche encore moins chers ! Quant au fait de pouvoir stocker 1000 livres sur des tablettes, je ne suis pas sûr que cela présente un réel intérêt… Personne ne lira 1000 livres durant ses vacances !

On constate d’ailleurs qu’après un démarrage rapide, le marché du livre numérique plafonne aux Etats-Unis à 20% des ventes. On observe même un retour du « livre papier » dans certains secteurs où il avait été abandonné, comme par exemple dans les universités.

comment les librairies peuvent-elles tirer leur épingle du jeu ?

Contrairement aux chaînes culturelles qui simplifient l’offre, la librairie indépendante est garante de la diversité culturelle ! Nous proposons ainsi chez Sauramps plus de 140 000 références toute l’année, parmi lesquelles des auteurs plus confidentiels qui ne « tournent » pas beaucoup.

Nos libraires jouent également un rôle clé. Principalement formés au sein d’IUT « Métiers du Livre » ou de l’Institut National de Formation de la Librairie (INFL), ils sont de véritables professionnels du livre et sont donc en mesure d’orienter au mieux nos clients.C’est ce lien humain, cette proximité qui fait aujourd’hui plus que jamais notre valeur ajoutée. Et les « conseils » en ligne du type « Les internautes ayant acheté… ont également acheté » ne remplaceront jamais les conseils personnalisés d’un libraire.

Enfin, bien plus qu’un simple point de vente, la librairie est un véritable lieu de vie et d’échanges avec notamment l’organisation de rencontres avec les auteurs. Elle joue en ce sens un rôle de médiateur et participe à l’animation culturelle des villes. www.sauramps.com/

➤ consultez l’étude sur la librairie indépendante en Languedoc-Roussillon, réalisée par LR livre et lecture avec le soutien de la Drac LR et de la Région LR (http://www.lr2l.fr/sites/default/files/upload/etude_librairie_rapport_Bd.pdf)

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pNouvelle ère pour les métiers du livre


Enquete

côté bibLiothécairEs

Bibliothécaire nouvelle génération, un profil de compétences enrichi

Caroline Daviron, bibliothécaire jeunesse au sein du réseau des bibliothèques de Perpignan et maître de conférences associée au Département Archives et Médiathèque (DAM) de l’Université Toulouse II Le Mirail.

comment se traduit l’essor du numérique au sein de votre structure ? Le réseau des bibliothèques de la ville de Perpignan propose une offre numérique sur l’ensemble des 56 postes multimédias destinés au public : des sites d’autoformation en langues étrangères, en informatique et en bureautique mais également du soutien scolaire, des cours de soutien pour adultes, une encyclopédie en ligne, la presse… (http://perpignanmediatheque.cyber-base.org).Nous offrons également des collections numérisées, lesquelles devraient s’enrichir en 2013 avec la numérisation de fonds sonores et audiovisuels (http://mediatheque-patrimoine.perpignan.fr/). à travers le portail de la médiathèque, l’usager peut aussi accéder à ces ressources de chez lui grâce à sa carte d’abonné.Nos offres numériques comme la vidéo à la demande (VOD) et l’enrichissement des notices du catalogue sont ou seront proposées aux usagers à domicile via le portail de la médiathèque (http://mediatheque.perpignan.fr/).Nous allons également bientôt proposer des liseuses et des tablettes à nos lecteurs ainsi qu’une offre d’ouvrages électroniques en prêt et en consultation, pour apprendre avec l’aide de médiateurs.

Quelles conséquences cela a-t-il sur votre métier ?Tout en gardant nos missions de conservation et de valorisation du patrimoine écrit, nous devons assurer une veille technologique permanente afin d’être informés des dernières évolutions. Notre objectif étant de proposer des services toujours plus innovants à nos usagers, et notamment des ressources immatérielles.En outre, parce que nous devons guider notre public vers ces nouveaux supports, nous sommes nous-mêmes formés aux nouvelles technologies. Nous entendons ainsi lutter contre « l’illectronisme », terme qui désigne une méconnaissance ou une grande difficulté face aux technologies de l’information et de la communication avec un risque, à terme, de fracture numérique et donc sociale.La connaissance des normes du w3C - world wide web Consortium - est nécessaire (ndlr : les standards web) tout comme celle du monde « wiki » (ndlr : sites web dont les pages sont modifiables par les visiteurs).Le développement numérique implique par ailleurs une bonne connaissance des textes législatifs, tant pour ce qui concerne les achats - fonctionnement des marchés publics, des collectivités territoriales, des consortiums d’achats, etc. - que pour les droits des usagers, notamment en matière de protection des données personnelles.

Quel est, selon vous, l’enjeu de demain pour les bibliothèques ?Le développement du numérique représente pour les médiathèques un investissement lourd financièrement mais nécessaire pour l’avenir de nos structures. Il ne s’agit pas d’une menace mais d’une opportunité vers plus de ressources pour les usagers, le bibliothécaire offrant son professionnalisme pour garantir la fiabilité et la pertinence des ressources proposées.

Pour conclure, quels conseils donneriez-vous à un jeune désireux de se lancer dans cette profession ?Je lui dirais que c’est un métier passionnant. Je lui conseillerais de bien travailler tout au long de son cursus scolaire. S’il en a la possibilité, de continuer sur une formation en lettres, en histoire, ou de suivre un cursus en sciences politiques, formation qui le prépare bien aux concours de la fonction publique. Il doit être un peu « geek », en tous cas aimer les nouvelles technologies. Il doit être curieux, ouvert sur les autres, le monde. Bien sûr, il faut aimer lire mais aussi être cinéphile, aimer la musique, la bande dessinée… Car il y a plusieurs sections dans une médiathèque et donc des spécialisations différentes. Il est ensuite recommandé de faire un stage en médiathèque pour découvrir ce qu’il s’y passe. Et puis, il faut passer les concours, s’armer de courage et recommencer jusqu’à les obtenir.

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auteurs ➤ la charte des auteurs et des illustrateurs jeunessewww.la-charte.fr/

➤ maison des écrivains et de la littératurewww.m-e-l.fr/

➤ société des gens de lettres de francewww.sgdl.org/

éditeurs➤ syndicat national de l’édition www.sne.fr/

libraires➤ syndicat de la librairie française www.syndicat-librairie.fr/

➤ l’association pour le développement des librairies de créationwww.adelc.fr/

Bibliothécaires➤ association des bibliothécaires de france

www.abf.asso.fr

➤ école nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques

www.enssib.fr

➤ Bibliothèque nationale de francewww.bnf.fr/

➤ gallica, la Bibliothèque numérique de la Bnfwww.gallica.bnf.fr/

divers➤ fédération interrégionale du livre et de la lecture www.fill.fr/

➤ ministère de l’éducation nationale – eduscol - livre électronique, livre numérique (e-book) http://eduscol.education.fr/numerique/dossier/lectures/livrelec

➤ le centre d’analyse stratégique du gouvernement - les acteurs de la chaîne du livre à l’ère du numérique (notes d’analyse 270 - 271 - 272 - mars 2012) www.strategie.gouv.fr/content/les-acteurs-de-la-chaine-du-livre-lere-du-numerique-notes-danalyse-270-271-272-mars-2012

➤ centre national du livre - formations métiers du livre www.centrenationaldulivre.fr/?-metiers-du-livre-

➤ ministère de la culture et de la communication - formations. livre : bibliothèques, documentation, édition, librairie www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/formations/livre-formation.htm

➤ rapport - accueillir le numérique ? une mutation pour la librairie et le commerce du livre www.accueillirlenumerique.com

➤ la commission nationale de l’informatique et des libertés (cnil) www.cnil.fr

➤ languedoc-roussillon livre et lecture www.lr2l.fr

➤ étude sur les maisons d’édition professionnelles en languedoc-roussillon mars 2010 - Florence Chagneau - Séverine Dieuze - Françoise Geoffroy-Bernard (asfored – LR livre et lecture)➤ étude sur la librairie indépendante en languedoc-roussillonfévrier 2012 – Synthèse - Etude réalisée par Michel Ollendorff avec le concours d’Adeline Barré, chargée de mission à LR livre et lecture➤ les métiers de l’édition et du livre - Collection Parcours (2009) - Onisep

Liens utiles

Bibliographie


2013-2014Auteurs au lycee

Sequence pedagogiqueS

Initiée par la Région dans le cadre du « Languedoc-Roussillon Lycéens

Tour » et coordonnée par LR livre et lecture, l’opération « Auteurs

au lycée » permet à des lycéens de rencontrer un auteur vivant en région

et de l’accueillir pour animer des ateliers au cours de l’année scolaire.

objEctiFs - susciter le désir de lire et d’écrire chez les lycéens, - sensibiliser les lycéens à la littérature contemporaine en rencontrant ceux qui l’écrivent,- expérimenter l’acte de création et d’écriture.

pré rEquis➤ Le projet suppose l’implication d’un enseignant (ou d’un groupe d’enseignants de disciplines différentes), d’un auteur (qu’il soit romancier, poète, dramaturge, scénariste de BD…) et d’une classe (ou d’un groupe d’élèves) de lycée.

➤ Les collaborations avec des bibliothèques, des librairies, des établissements culturels ou des manifestations littéraires sont encouragées.

dérouLEmEnt ➤ à partir d’une thématique très ouverte proposée par Languedoc-Roussillon livre et lecture (ex : les transports en 2012 - 2013), l’enseignant et l’auteur choisissent un angle, en lien avec le parcours, le genre littéraire ou une œuvre de l’auteur, en intégrant des objectifs pédagogiques.

➤ Ils programment ensemble 6 séances d’atelier au cours de l’année scolaire animées par l’auteur et accompagnées par l’enseignant au sein de la classe.

➤ Ils réfléchissent à une finalité du projet, à une valorisation et une restitution des productions écrites des élèves : l’établissement devra réaliser une plaquette rassemblant tous les textes produits lors de ces séances. Cette plaquette, mise en page par les élèves et l’enseignant, a pour objectif de garder une trace et de témoigner de l’expérience vécue par le groupe.

six séances d’atelier d’écriture, d’illustration ou de BdAu préalable, l’enseignant aura pris le soin de présenter le projet qui a été défini en concertation avec l’auteur et d’expliquer les principes de l’atelier. Une mallette pédagogique sera fournie au binôme enseignant-auteur par LR livre et lecture dès la rentrée scolaire.

➤ La 1re séance permet à la classe de rencontrer l’auteur, dont le parcours littéraire et les ouvrages auront été présentés en amont par l’enseignant.

➤ Les 5 séances suivantes sont consacrées à la production.

➤ La dernière séance peut être réservée à la restitution des productions : lecture en public dans l’établissement ou dans la bibliothèque de la ville, intervention dans d’autres classes, exposition…

une action collective régionale Les productions sont envoyées à Languedoc-Roussillon livre et lecture qui les publie de manière numérique chaque année. Une restitution collective régionale est programmée afin de rassembler l’ensemble des participants et de partager les différentes expériences qui ont lieu au cours de l’année.

FinancEmEnt dE L’opération « Auteurs au lycée » est impulsé et financé par la Région Languedoc-Roussillon, avec le soutien de la Drac Languedoc-Roussillon, du Rectorat de l’académie de Montpellier et de la Comédie du livre. Son organisation est pilotée par Languedoc-Roussillon livre et lecture, qui rémunère les auteurs pour leurs interventions et les actions collectives de valorisation de l’opération.Renseignements : http://www.lr2l.fr/mediation-en-milieu-scolaire.html

L’OFFRE DE FORMATION PAR DOMAINE

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L’auteur Nicolas Ancion avec une classe d’élèves de seconde (Auteurs au lycée, 2011-2012)


création

caP ou équivalent ♦CAP PhotographeCFA des métiers (Public) / Nîmes♦CAP Dessinateur d’exécution en communication graphique STUDIO M (Privé HC) / MontpellierEnsemble scolaire St Pierre St Paul (Privé SC) / Langogne

Bac ou équivalent ♦BTM Photographe CFA des métiers (Public) / Nîmes♦Bac pro Photographie Lycée Champollion (Public) / LattesSTUDIO M (Privé HC) / Montpellier♦Certificat Supérieur Professionnel de concept art, illustrateur 2D, BDSTUDIO M (Privé HC) / Montpellier

Bac + 2 ♦BTS Photographie STUDIO M (Privé HC) / MontpellierEcole Supérieure des Métiers Artistiques - ESMA (Privé HC) / Montpellier ♦BTS Design graphique option communication et médias numériques Lycée Jean Monnet (Public) / MontpellierESMA (Privé HC) / Montpellier STUDIO M / Montpellier♦Cycle professionnel de la photographie ESMA (Privé HC) / Montpellier♦Certificat d’études d’arts plastiquesEcole Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier-Agglomération - ESBAMA (Public) / Montpellier

Bac + 3 ♦Licence pro Arts, lettres, langues activités et techniques de communication spécialité traduction, interprétation Institut franco-catalan transfrontalier - Université Via Domitia (Public) / Perpignan ♦Diplôme national d’arts plastiquesESBAMA (Public) / Montpellier

Bac + 4 ♦Certificat d’études supérieures d’arts plastiquesESBAMA (Public) / Montpellier

Bac + 5 ♦DNSEP (Diplôme national supérieur d’expression plastique)ESBAMA (Public) / Montpellier♦Cycle professionnel Illustration en 3 ans Institut Privé d’Enseignement Supérieur des Arts Appliquées - IPESAA (Privé HC) / Montpellier

♦ Formations conception/ création IMAGE (privé HC) / Nîmes L’Institut de développement et d’enseignement multimédia - IDEM (privé HC) / Perpignan

édition Fabrication

caP ou équivalent ♦CAP Dessinateur d’exécution en communication graphique Ensemble scolaire St Pierre St Paul (Privé SC) / LangogneSTUDIO M (Privé HC)♦CAP Sérigraphie industrielle Lycée des métiers Frédéric Mistral (Public) / Nîmes

Bac ou équivalent ♦BT Dessinateur maquettiste option arts graphiques STUDIO M (Privé HC) / Montpellier♦Bac pro Artisanat et métiers d’art option communication visuelle plurimédia Ensemble scolaire St Pierre St Paul (Privé SC) / LangogneLycée Champollion (Public) / LattesSTUDIO M (Privé HC) / Montpellier♦Bac pro Production graphique Lycée Champollion (Public) / MontpellierCFA interprofessionnel CMA (consulaire) / Perpignan

Bac + 2 ♦BTS Design graphique option communication et médias imprimés ESMA (Privé HC) / MontpellierEcole technique privée STUDIO M (Privé HC) / MontpellierEnsemble scolaire Saint Pierre - Saint Paul (Privé SC) / LangogneIDEM (Privé HC) / Le Soler♦BTS Edition Pôle Sup (Privé HC) / Montpellier

Bac + 3 ♦Licence Arts, lettres, langues mention lettres modernes appliquées option histoire du livre, de l’édition & de la conservationUniversité UNÎMES (Public) / Nîmes

Bac + 5 ♦Master pro Arts, lettres, langues mention lettres spécialité métiers du livre et de l’édition UFR1 de lettres, art, philosophie, psychanalyse / Université Montpellier 3 (Public)♦Master pro Arts, lettres, langues mention langues étrangères appliquées spécialité traduction (allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, grec moderne, italien, portugais, russe)UFR2 de langues et cultures étrangères et régionales / Université Montpellier 3 (Public)


Ecoles et formations

fen Languedoc-Roussillon

publique, privée sous contrat (SC), privée hors contrat (HC)


médiation

Bac + 3 ♦Licence professionnelle activités culturelles et artistiques, spécialité administrateur culturel, dans le domaine arts, lettres, langues Université Montpellier 3 (Public)♦Licence professionnelle œnotourisme et projet culturel Université UNÎMES / Nîmes

Bac + 5 ♦Master Arts, lettres, langues, mention études culturelles, spécialité francophonies-inter culturalité, à finalité recherche Université Montpellier 3 (Public)♦Master Arts, lettres, langues, mention arts du spectacle, spécialité direction artistique de projets culturels, à finalité professionnelle Université Montpellier 3 (Public)

consErvation du patrimoinE/ bibLiothèquE

Bac + 3 ♦Licence Sciences humaines et sociales mention information et communication Institut des Technosciences de l’Information et de la Communication (Public) / Université Montpellier 3 Antenne de Béziers (Public) / Université Montpellier 3

Bac + 5 ♦Master Sciences humaines et sociales mention information et communication spécialité documentation enseignement Institut des Technosciences de l’Information et de la Communication (Public) / Université Montpellier 3 ♦Master Sciences humaines et sociales mention information et communication spécialité gestion de l’information et de la documentation Antenne de Béziers (Public) / Université Montpellier 3

numériquE

Bac + 2 ♦BTS Design graphique option communication et médias numériques Lycée Jean Monnet (Public) / MontpellierESMA (Privé HC) / Montpellier STUDIO M / Montpellier

Bac + 3 ♦Licence pro Arts, lettres, langues métiers de l’édition spécialité coordination et conception d’univers vidéoludiques UFR1 de lettres, art, philosophie, psychanalyse (Public) / Université Montpellier 3 ♦Licence pro Droit, économie, gestion activités et techniques de communication spécialité communications numériques et e-activités UFR THIDépartement de Mende : tourisme et multimédiasUniversité Via Domitia (Public) / Perpignan♦Licence pro Sciences humaines et sociales ressources documentaires et bases de données spécialité management de ressources numériques Antenne de Béziers (Public) / Université Montpellier 3

Bac + 4 ♦Concepteur en communication visuelle IDEM (Privé HC) / Le soler

LEs concours

♦Préparation aux concours de la fonction publique Centre de formation aux carrières des bibliothèques Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon www.cfcb.univ-tlse2.fr/♦Le CNED www.cned.fr/♦Le CNFPT – Délégation régionale Languedoc-Roussillon (préparation pour les personnes en poste dans une collectivité territoriale) www.lr.cnfpt.fr/♦Concours des bibliothèques [en ligne]. Disponible sur : Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid24793/concours-des-bibliotheques.html♦Plus d’infos : Métiers des sciences de l’information : « Concours de la fonction publique »L’ENSSIB - Ecole Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèqueswww.enssib.fr/bibliotheque-numerique/document-40769


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en Languedoc-Roussillon publique, privée sous contrat (SC), privée hors contrat (HC)


LibrairiE

Bac +2 ♦DUT IUT Aix-en-Provence, Bordeaux, le Havre, Lille, La Roche-sur-Yon, Paris Descartes ; Pôle Métiers du livre de Saint-Cloud (Université Paris Ouest Nanterre – La Défense)

Bac + 3 ♦Licence professionnelleUniversité de la Méditerranée (Aix-Marseille II) ; Université de Bordeaux 3 – IUT Michel de Montaigne (en partenariat avec le Syndicat de la librairie française et l’Institut national de formation à la librairie) ; Université de Haute-Alsace / Mulhouse ; Université Paris Ouest Nanterre – La Défense.

Bac +5 ♦Master professionnelUniversité de Bourgogne (Dijon) ; Université Pierre Mendès France (Grenoble) ; Université du Mans ; Université de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3 ; Université de Paris Ouest Nanterre - La Défense.

bibLiothèquEs

Bac+2 ♦DEUST métiers des bibliothéques et de la documentation Université Rennes 2♦DUT Information-Communication option métier du livre et du patrimoineIUT d’Aix en Provence ; IUT Michel de Montaigne - Bordeaux 3 ; IUT de Dijon-Auxerre ; IUT de Grenoble II ; IUT B de Lille ; IUT de Nancy-Charlemagne ; IUT Paris Descartes ; IUT de Ville d’Avray ; IUT du Havre ; IUT de La Roche-sur-Yon

Bac+3 ♦Licence professionnelleUniversité Aix-Marseille II ; Université de Picardie ; Université d’Angers ; Université Bordeaux 3 ; Université Grenoble II ; Université de Limoges ; Université Paris V ; Université Paris X ; Université Rennes2.

Bac+5 ♦Master professionnel Université d’Angers ; Université Paris X ; Université Toulouse2♦Master Université de Grenoble 3 ; Enssib

édition

Bac +2 ♦ BTS Edition ASFORED - CFA de l’édition / Paris ; Ecole supérieure Estienne des arts graphiques / Paris ; Institut Rousseau / Paris

Bac +3 ♦ Licence professionnelle Métiers de l’éditionIUT d’Aix en Provence ; IUT Michel de Montaigne - Bordeaux 3 ; IUT de Marne la Vallée ; IUT Paris Descartes ; IUT de Ville d’Avray - Saint-Cloud ; IUT de La Roche-sur-Yon ; Université Toulouse II - Le Mirail.


Ecoles et formations

fHors académie* - publique, privée SC, privée HC

Aller plus loin sur les diplômes et formations aux métiers du livre :

➤ L’ADBS, Association des professionnels de l’info doc recense les diplômes et titres de la profession en France :h t t p : / / w w w. a d b s . f r / d i p l o m e s - e t - t i t r e s - 1 3 9 9 .htm?rH=accueil&rf=1199471755782

➤ Pour en savoir plus sur la formation continue : http://www.lr2l.fr/formations.html

www.studio-m.fr www.cma-gard.frwww.escl.fr www.lyc-champollion-lattes.orgwww.esma-montpellier.com www.univ-perp.fr www.univ-montp3.fr www.esbama.free.frwww.ipesaa.frwww.image-formation.com www.lidem.euwww.escl.fr www.lyceemistralnimes.net www.cma66.frwww.idemformation.frwww.polesup.comwww.unimes.frwww.lyc-monnet-montpellier.fr

www.ac-montpellier.frwww.polesup.com www.cned.fr www.enssib.fr www.iut.univ-aix.fr www.iut.u-bordeaux3.frwww.iut.univ-mlv.frwww.iut.parisdescartes.frwww.cva.u-paris10.frwww.iutlaroche.univ-nantes.friutdijon.u-bourgogne.frwww.iut2.upmf-grenoble.frwww.iut.univ-lille3.frwww.iut-charlemagne.univ-lorraine.fr www.iut.parisdescartes.frwww-iut.univ-lehavre.frwww.iutlaroche.univ-nantes.fr

sitographiE dEs Formations En Lr Et hors académiE

* Seules les formations non présentes dans l’académie de Montpellier sont ici recensées


Mondes professionnels

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Né à Liège en Belgique le 23 mai 1971, Nicolas Ancion est un

écrivain résolument tourné vers les nouvelles technologies.

Quels usages faites-vous du numérique ?

Je publie constamment sur support numérique : j’anime un blog*, je suis actif sur Twitter et Facebook. Parfois, j’utilise ces canaux pour diffuser des textes littéraires mais ce n’est pas toujours le cas. Je publie aussi dans des revues numériques littéraires comme Bon-à-tirer ou ONLiT.

Pourquoi avoir fait ce choix ?

J’ai publié ma première œuvre « papier » en 1995 et j’ai ouvert mon premier site web en 1997. Mon objectif était alors de mettre à la disposition des journalistes des informations fiables me concernant. Or, bien qu’à l’époque Internet n’était pas démocratisé auprès du grand public, mon site a vite connu un important trafic.

Fort de ce constat, j’ai voulu, en 1998, faire un test en mettant en ligne, durant 4 jours, un texte littéraire d’une quarantaine de pages.

Soulignons qu’à l’époque, diffuser des textes gratuite-ment sur Internet était quasiment du jamais vu ! Et le succès ne s’est pas fait attendre : l’événement, relayé par la presse, a créé le buzz : ce sont en effet plus de 200 lecteurs qui se sont connectés sur une seule demi-journée !

selon vous, quels sont les avantages pour un auteur de publier en ligne ?

Parce que le support numérique ne connaît pas les frontières, il permet de démultiplier de façon considérable le nombre de lecteurs, de favoriser leurs rencontres et apporte ainsi une vraie richesse culturelle et humaine.Aujourd’hui, grâce à Internet, je suis lu aux quatre coins du globe comme par exemple à Haïti. J’interviens aussi dans des classes** au Vietnam, au Maroc, en Hongrie... En outre, la mise en ligne gratuite d’un texte est selon moi un excellent moyen de promotion. Le lecteur séduit par une œuvre en deviendra prescripteur : il va en parler autour de lui, la recommander sur les réseaux sociaux... Et ainsi trouver de nouveaux lecteurs susceptibles d’acheter l’œuvre dans sa version numérique comme dans sa version papier, sans que cela n’ait coûté un euro à l’auteur en promotion.

Enfin, les données en ligne ont une durée de vie indéterminée. Un atout indéniable pour nombre d’auteurs qui n’ont pas la chance de voir leurs œuvres rééditées en version papier.

Pensez-vous qu’il s’agisse d’une menace pour le livre papier ?

Pas pour le moment ! Je pense en effet que les cibles ne sont pas les mêmes et que le support numérique va s’adresser à un public autre et notamment à des personnes qui ne lisaient pas jusqu’alors. Selon moi, les amateurs et coutumiers du livre « objet » continueront d’en acheter. Il s’agit en quelque sorte de médias indépendants et complémentaires. De là à ce qu’un média remplace l’autre ou le menace, il y a un pas que je ne franchirais pas tout de suite. En utilisant ces deux supports, je touche donc des publics aux profils variés.

Etre auteur à l’ère numérique

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rencontre…


Vous touchez certes un plus large public, mais qu’en est-il du manque à gagner ?

Il faut savoir que les auteurs ont toujours été dans une situation précaire, bien avant l’arrivée du numérique. Nombre d’entre nous sont en effet contraints de trouver d’autres sources de revenus pour vivre, que ce soit du journalisme, de la traduction, de la publicité… De fait, l’auteur est le seul professionnel de la chaîne du livre à ne pas être rémunéré par l’éditeur en fonction de son travail mais en fonction des ventes et donc du succès du livre. De même, il est fréquent que les organisateurs de manifestations culturelles, dont le métier consiste à promouvoir une œuvre, considèrent qu’il n’est pas nécessaire de payer un auteur pour venir signer ou donner une conférence ***. Nous ne sommes pas payés pour écrire, pas payés pour promouvoir…

Alors le fait que la diffusion sur support numérique ne rapporte pas ou peu d’un point de vue financier n’a aucune importance à côté des incroyables voyages et rencontres qu’elle rend possible ! Et il est pour moi hors de question de me priver de milliers de lecteurs qui ne lisent pas de papier mais qui sont susceptibles de lire un texte en ligne !

à vous écouter, le support numérique ne présente que des avantages. comment expliquez-vous la réticence des maisons d’éditions ?

Cela fait plus de dix ans que les maisons d’édition françaises freinent des quatre fers pour éviter de passer au numérique parce qu’elles ont peur. Or, si elles souhaitent rester concurrentielles et éviter le piratage, elles n’ont aujourd’hui d’autres alternatives que de développer leur offre numérique à des prix compétitifs.L’argument du manque à gagner n’est selon moi pas valable. Et pour cause, si un livre numérique vendu rapporte moins qu’un livre papier, ses coûts de fabrication sont, eux, quasiment nuls du fait de la disparition des coûts d’impression et de distribution. Les maisons d’éditions s’y retrouvent largement !Cela les autorise par ailleurs à prendre plus de risques en diffusant des œuvres plus confidentielles et ainsi à publier davantage d’auteurs.

Pour conclure, que diriez-vous à un jeune désireux de se lancer dans l’écriture ?

Ecrire, aujourd’hui, est un métier qu’il faut assumer professionnellement : cela implique de négocier les contrats, de réfléchir aux rapports de force avec les éditeurs, de trouver, une fois de plus, des solutions inventives pour se sortir indemne et triomphant des contraintes imposées. Agir en professionnel avec des propositions alléchantes pour les lecteurs, les éditeurs et les libraires. Pour les lecteurs d’aujourd’hui et ceux de demain. La tâche est titanesque, c’est pour cela qu’elle est passionnante.www.nicolasancion.com

* BlogPost-it littéraire (http://ancion.hautetfort.com/)

** Depuis une dizaine d’années, Nicolas Ancion rend visite aux classes pour discuter avec les élèves de l’écriture, de la lecture, des livres et du monde de l’édition.Plus de renseignements : http://www.nicolasancion.com/classe.htm(Cf. page 10)

*** LR livre et lecture, consciente de l’importance du respect des différents acteurs, a conçu avec les professionnels du livre en région et ses partenaires la Drac LR et la Région LR, une charte des manifestations littéraires qui propose un ensemble de règles déontologiques dont la rémunération des auteurs pour leur intervention.

© LR livre et lecture


Handicap

Benjamins Média, des histoires pour tous les enfants

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éditeur jeunesse à statut associatif implanté à Montpellier,

Benjamins Média est spécialisé dans la production de livres / CDs et

dans l’édition adaptée aux enfants souffrant d’une déficience visuelle.

un public variééditeur jeunesse et producteur, Benjamins Média développe depuis 1998 sa collection « J’écoute, je découvre, j’imagine ».

« Avec cette collection, nous nous adressons tant aux enfants souffrant d’un handicap visuel qu’au grand public. Dans chacun de nos coffrets, l’enfant découvre l’album original illustré et l’enregistrement de l’histoire, lue clairement, avec le support de musiques et de sons variés. Pour chaque livre/CD, une transcription en braille et gros caractères est également disponible » explique Sophie Martel, directrice de la maison d’édition.

Cette littérature-plaisir s’adresse aux enfants de 2 à 12 ans grâce à l’édition de 3 sous-collections, aux contenus et format adaptés. « Taille S » pour les tous petits ; « Taille M » pour les enfants dès 3 ans, apprentis lecteurs ; enfin une collection « Taille L » avec des récits plus longs pour les jeunes lecteurs.

une chaîne éditoriale maîtrisée« En créant cette collection, nous souhaitions maitriser toute la chaîne éditoriale, de la production à la distribution. Cela nous donne une grande liberté, que ce soit dans le choix de notre réseau de distribution, ou dans celui des auteurs et illustrateurs avec lesquels nous collaborons.

Nous disposons pour ce faire de notre propre studio dans lequel nous réalisons un travail de direction de voix, de mixage, de montage... A noter également que pour l’enregistrement des textes, nous faisons appel à des comédiens de théâtre ou des conteurs, pour faire vivre un texte et interpréter des personnages » précise Sophie Martel.

des livres papiers… et numériquesChaque année, Benjamins Média produit au moins 3 nouveaux livres/CDs. à ces inédits, viennent désormais s’ajouter des éditions numériques d’œuvres déjà parues en version « papier ». « Grâce au logiciel ebook-lr publisher* lancé début 2012, nous avons désormais la possibilité de numériser simplement nos livres ; nous venons ainsi de numériser cinq de nos titres. Ils sont disponibles chez les e-distributeurs tels que ePagine, Amazon…» ajoute Sophie Martel.

Parce qu’il peut être enrichi de vidéos et bandes audio et que le lecteur a, entre autres, la possibilité d’agrandir les textes, le e-book constitue une innovation formidable pour les aveugles et malvoyants. Soulignons qu’avec le livre numérique, les besoins de l’édition courante et de l’édition adaptée convergent autour du besoin de produire des fichiers structurés. Objectif ? Permettre aux lecteurs de naviguer de chapitre en chapitre ou bien d’aller consulter facilement une note de bas de page puis revenir sur le texte principal.

où trouver les livres Benjamins média?Directement, chez Benjamins Média sur : www.benjamins-média.orgDans les CRDP, CDDP

Chez votre libraire

http://www.benjamins-media.org/* voir enquête p. 6

© Benjamins Média

4e de couv

Languedoc-Roussillon livre et lecture rassemble tous ceux qui aiment

et font vivre le livre...

Languedoc-Roussillon livre et lecture est une association loi 1901 soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Régionale des Affaires Culturelles), la Région Languedoc-Roussillon, le FEDER en Languedoc-Roussillon et le Conseil Général de l’Aude.

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