onduite de lélevage l’élevage avicole

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42 Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE 1.4.2. L’élevage bovin 1.4.2.1. Avant et après projet Avant et après projet, les bovins sont et seront situés sur les sites « Le Latay Planchenault », « Le Latay Perrin » et « La Dadinière », de la manière suivante : Site d’élevage Unités Effectifs « Le Latay Planchenault » B1 130 vaches laitières 4 génisses > 2 ans B21 20 vaches laitières taries B22 30 génisses de 2 à 6 mois B3 20 génisses de moins de 2 mois B4 15 génisses de moins de 2 mois « Le Latay Perrin » B5 24 génisses de 1 à 2 ans 5 génisses > 2 ans B6 28 génisses de 1 à 2 ans B7 28 génisses de 1 à 2 ans « La Dadinière » B8 15 génisses de 2 à 6 mois B9 31 génisses > 2 ans B10 70 veaux de boucherie B11 110 veaux de boucherie TOTAL 510 animaux Dans le cadre du projet, l’élevage bovin sera inchangé. 1.5. Conduite de l’élevage 1.5.1. L’élevage avicole 1.5.1.1. Situation actuelle Actuellement, les volailles de chair sont situées sur le site « Le Latay Planchenault », de la manière suivante : Exploitation Mode de logement Déjections produites Volailles de chair Elevage au sol Fumier Il n’y a pas de parcours extérieur. Les animaux sont élevés en bâtiment clos.

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Page 1: onduite de lélevage L’élevage avicole

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Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

1.4.2. L’élevage bovin

1.4.2.1. Avant et après projet

Avant et après projet, les bovins sont et seront situés sur les sites « Le Latay Planchenault », « Le

Latay Perrin » et « La Dadinière », de la manière suivante :

Site d’élevage Unités Effectifs

« Le Latay Planchenault »

B1 130 vaches laitières 4 génisses > 2 ans

B21 20 vaches laitières taries

B22 30 génisses de 2 à 6 mois

B3 20 génisses de moins de 2 mois

B4 15 génisses de moins de 2 mois

« Le Latay Perrin »

B5 24 génisses de 1 à 2 ans

5 génisses > 2 ans

B6 28 génisses de 1 à 2 ans

B7 28 génisses de 1 à 2 ans

« La Dadinière »

B8 15 génisses de 2 à 6 mois

B9 31 génisses > 2 ans

B10 70 veaux de boucherie

B11 110 veaux de boucherie

TOTAL 510 animaux

Dans le cadre du projet, l’élevage bovin sera inchangé.

1.5. Conduite de l’élevage

1.5.1. L’élevage avicole

1.5.1.1. Situation actuelle

Actuellement, les volailles de chair sont situées sur le site « Le Latay Planchenault », de la manière

suivante :

Exploitation Mode de logement Déjections produites

Volailles de chair Elevage au sol Fumier

Il n’y a pas de parcours extérieur. Les animaux sont élevés en bâtiment clos.

Page 2: onduite de lélevage L’élevage avicole

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Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

1.5.1.2. Situation projetée

Après projet, les volailles de chair seront situées sur les sites « Le Latay Planchenault » et « La

Dadinière », de la manière suivante :

Exploitation Mode de logement Déjections produites

Volailles de chair Elevage au sol Fumier

Il n’y a pas de parcours extérieur. Les animaux sont élevés en bâtiment clos.

1.5.2. L’élevage bovin

1.5.2.1. Situation actuelle et future

Effectifs Temps

d’occupation Mode de logement

Périodicité de curage

Déjections produites

« Le Latay Planchenault »

Vaches laitières 130 6,8 mois/an Logettes 1 fois / jour L

Génisses > 2 ans 4 6,8 mois/an Logettes 1 fois / jour L

Vaches laitières taries

20 12 mois/an

Aire de couchage

paillée intégrale

1 fois / 2 mois

FTC Génisses 2 à 6 mois 30 8 mois/an

Génisses < 2 mois 35 12 mois/an

« Le Latay Perrin »

Génisses > 2 ans 5 7 mois/an Aire de couchage

paillée

1 fois / 2 mois

FTC Génisses de 1 à 2

ans 56 7 mois /an

« La Dadinière »

Génisses > 2 ans 31 5 mois /an Aire de couchage

paillée

1 fois / 2 mois

FTC Génisses de 2 à 6

mois 15 8 mois /an

Veaux de boucherie

180 12 mois / an

Cases collectives

avec sol caillebotis

1 fois / jour L

L : Lisier - FTC : fumier très compact de litière accumulée

Page 3: onduite de lélevage L’élevage avicole

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Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

1.6. L’alimentation des animaux

1.6.1. Mode d’alimentation

1.6.1.1. L’élevage avicole

L’ensemble de l’alimentation des animaux est de type sèche.

Les aliments sont stockés dans des silos à l’extérieur des bâtiments et sont distribués aux animaux de

façon automatique dans l’élevage.

La fréquence de livraison des aliments sera la suivante :

2 à 3 fois tous les 8 jours sur chaque site.

1.6.1.2. L’élevage bovin

Pour les bovins, l’alimentation dépend des saisons :

L’hiver, ils sont nourris au maïs ensilage et au foin,

L’été, ils se nourrissent exclusivement d’herbe pâturée.

1.6.2. Consommation annuelle

1.6.2.1. Situation actuelle

Les volailles sont nourries avec de l’aliment du commerce sous forme de farine et de granulés.

Voici la consommation annuelle d’aliments prévisible pour l’élevage :

tableau 1. Consommation annuelle d’aliments

Animaux Site de production Nombre Type alimentation Tonnage annuel

(t)

Volailles de chair « Le Latay

Planchenault » 60 000 Aliments complets 1547

TOTAL 1547

Au total, environ 1547 tonnes d’aliments seront consommées annuellement.

1.6.2.2. Situation projetée

Après projet, les volailles seront nourries avec de l’aliment du commerce sous forme de farine et de

granulés.

Page 4: onduite de lélevage L’élevage avicole

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Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

Voici la consommation annuelle d’aliments prévisible pour l’élevage :

tableau 2. Consommation annuelle d’aliments

Animaux Site de production Nombre Type alimentation Tonnage annuel

(t)

Volailles de chair

« Le Latay Planchenault »

60 000 Aliments complets 1638

« La Dadinière » 100 000 Aliments complets 2729

TOTAL 4367

Au total, environ 4367 tonnes d’aliments seront consommées annuellement.

1.7. L’abreuvement des animaux

1.7.1. Mode d’abreuvement

Le tableau suivant décrit le mode d’abreuvement :

tableau 3. Mode d’abreuvement

Production Système d’abreuvement Dispositif économiseur

d’eau

Volailles de chair Pipettes Oui

Bovins Auges et abreuvoir à niveau

constant Oui

1.7.2. Consommation annuelle

1.7.2.1. L’élevage avicole

1.7.2.1.1. Situation actuelle

La consommation annuelle d’eau pour les animaux est donnée dans tableau suivant :

tableau 4. Estimation de la consommation en eau de l’exploitation

Catégorie d’animaux Nombre d’animaux Consommation journalière

(l/j/animal présent) Cubage annuel en m3

Volailles de chair 60 000 0.145 2784

Les animaux consomment environ 2784 m3 d’eau par an.

Page 5: onduite de lélevage L’élevage avicole

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Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

1.7.2.1.2. Situation projetée

Après projet, la consommation annuelle d’eau pour les animaux est donnée dans tableau suivant :

tableau 5. Estimation de la consommation en eau de l’exploitation

Catégorie d’animaux Nombre d’animaux Consommation

journalière (l/j/animal présent)

Cubage annuel en m3

Volailles de chair 160 000 0.145 7424

Les animaux consommeront environ 7424 m3 d’eau par an

1.7.2.2. L’élevage bovin

1.7.2.2.1. Situation actuelle et situation future

Catégorie d’animaux

Nombre d’animaux

Consommation journalière (l/j)

Cubage annuel en m3

Bovins

Vaches laitières 130 115 5457

Vaches laitières taries 20 41 299

Génisses < 1 an 80 15 438

Génisses 1-2 ans 80 25 730

Génisses + 2 ans 40 25 365

Veaux de boucherie 180 25 1643

Total bovin 8932

La consommation annuelle d’eau pour les bovins est d’environ 8932 m3 par an.

1.8. Architecture des bâtiments et matériaux utilisés

tableau 6. Les bâtiments de l’exploitation

Bâtiment Site

D’élevage Murs Parois

Plafonds Combles

Sols Toiture Ventilation

P1

« Le Lattay Planchenault »

Longrine + panneau sandwich

Mousse polyuréthane

Terre battue

Tôles Fibrociment Statique et Dynamique

P2 Longrine + panneau sandwich

Mousse polyuréthane

Terre battue

Tôles Fibrociment Statique et Dynamique

P3

« La Dadinière »

Longrine + panneau sandwich

Mousse polyuréthane

Terre battue

Tôles Fibrociment Dynamique

P4 Longrine + panneau sandwich

Mousse polyuréthane

Terre battue

Tôles Fibrociment Dynamique

Bâtiment à créer

Page 6: onduite de lélevage L’élevage avicole

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Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

L’ensemble des bâtiments est isolé par du polystyrène extrudé (PSE « styrodur® »), par des mousses

polyuréthanne, par de la laine de verre.

L’isolant utilisé dans les bâtiments est classé dans la catégorie Ds2do.

Les poulaillers seront équipés de ventilateurs dynamiques ; ils se déclenchent en fonction de la

température du bâtiment.

1.9. Les installations

1.9.1. Alimentation électrique

La distribution électrique sur le site d’élevage « Le Latay Planchenault » se fait par voie souterraine.

La distribution électrique sur le site d’élevage « La Dadinière » se fait par voie souterraine.

Une alarme est présente sur le site « Le Latay Planchenault » pour prévenir d’un dysfonctionnement

éventuel de la ventilation. Les installations électriques sont maintenues en bon état et contrôlées

régulièrement. Une alarme sera présente sur le site « Le Dadinière » pour prévenir d’un

dysfonctionnement éventuel de la ventilation.

En cas de coupure électrique le GAEC DUTERTRE possède un groupe électrogène de 60 kva sur le site

« Le Latay Planchenault », et possèdera un groupe électrogène de 65 kva sur le site « La Dadinière ».

1.9.2. Alimentation en eau

L’alimentation en eau s’effectue à partir du réseau d’eau public, muni d’un compteur et d’un clapet

anti-retour pour l’élevage avicole sur le site « Le Latay Planchenault ».

Sur le site « La Dadinière », l’alimentation en eau s’effectuera à partir du réseau d’eau public, muni

d’un compteur et d’un clapet anti-retour.

L’alimentation en eau s’effectue à partir d’un forage pour l’élevage bovin sur le site « Le Latay

Planchenault ».

L’alimentation en eau s’effectue à partir du réseau d’eau public pour l’élevage bovin sur les sites « Le

Latay Perrin » et « La Dadinière ».

Les alimentations en eau sont équipées d’un dispositif de disconnexion.

Page 7: onduite de lélevage L’élevage avicole

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Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

1.9.3. Stockage fuel

Sur le site « Le Latay Planchenault », il y a deux cuves à fuel double paroi de 5000 litres chacune, et

une cuve de 1300 litres avec bac de rétention pour le fonctionnement du groupe électrogène ;

Il y aura une cuve aérienne double paroi de 1000 litres de stockage de fuel pour le fonctionnement

du groupe électrogène sur le site « La Dadinière ».

Le fuel domestique est un liquide inflammable de 2ème catégorie. La capacité équivalente du fuel

domestique sur l’exploitation est :

C équivalente = V/5 = 7,3/5 = 1,46 m3.

Nomenclature :

Le stockage de liquides inflammables est une activité répertoriée dans la nomenclature des

installations classées : rubrique 1432. Le stockage est inférieur à 10 m3,, il n’est donc pas classé.

1.9.4. Stockage de gaz

Actuellement il y a trois bonbonnes de gaz sur le site « Le Latay Planchenault » de 1,75 tonnes pour

l’élevage avicole, et une bonbonne de gaz sur le site « La Dadinière » de 1,2 tonnes pour l’élevage de

veaux de boucherie.

Après projet deux bombonnes de 1,75 tonnes seront ajoutées pour les bâtiments avicoles en projet

sur le site « La Dadinière ». La capacité de stockage sera de 9,95 tonnes.

Nomenclature :

Le stockage en réservoirs manufacturés de gaz inflammables liquéfiés est une installation répertoriée

dans la nomenclature des installations classées : rubrique 1412. La quantité totale de gaz

inflammable liquéfié présente sur l’élevage est supérieure à 6 tonnes. Le stockage est donc classé.

1.9.5. Stockage de produits agropharmaceutiques

Les produits d’hygiènes et vétérinaires sont stockés dans une armoire à pharmacie placée dans un

local spécifique fermé à clé.Les quantités sont faibles et inférieures à 50 kg.

Nomenclature :

Le dépôt de produits agropharmaceutiques est répertorié dans la nomenclature des installations

classées : rubrique 1111. Le stockage existant est inférieur 50 kilogrammes, il n’est donc pas classé.

Page 8: onduite de lélevage L’élevage avicole

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1.9.6. Stockage des produits phytosanitaires.

L’exploitation dispose d’un local de stockage situé sur le site « Le Latay Planchenault ».

Ce local répond aux obligations réglementaires suivantes :

Le local est réservé uniquement au stockage des produits chimiques.

Le local est fermé à clef.

Le local est aménagé pour éviter toute dissémination dans l’environnement des

substances chimiques. Il comporte un bac de rétention.

Les produits phytosanitaires sont conservés dans leur emballage d’origine avec

l’étiquette d’origine lisible.

Le local est bien aéré.

Un point d’eau est situé à proximité du local pour le lavage immédiat des souillures

accidentelles.

Les consignes de sécurité (interdiction de fumer, boire, manger …) et des numéros

d’appel d’urgence sont affichés à proximité.

Le matériel spécifique réservé à l’usage des produits (mesures, entonnoir…) est

conservé dans le local. Il n’est utilisé pour l’approvisionnement en eau nécessaire aux

dilutions.

L’installation électrique est aux normes.

1.9.7. Stockage d’engrais (ammonitrate)

Il n’y a aucun stockage d’engrais sur l’exploitation. Les engrais sont achetés, livrés puis épandus

directement.

1.9.8. Stockage d’aliments et de céréales

Les aliments des animaux sont stockés dans des silos extérieurs placés aux abords des bâtiments.

Les caractéristiques des différentes capacités sont indiquées dans le tableau suivant.

tableau 7. Les stockages d’aliments et autres matières

Site Silo

Vertical Matière stockée Tonnage Volume

« Le Latay Planchenault »

S1 Aliment volaille 12 t 17 m3

S2 Aliment volaille 12 t 17 m3

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S3 Aliment volaille 12 t 17 m3

S4 Aliment volaille 12 t 17 m3

S5 Aliment bovin 14 t 16 m3

S6 Aliment bovin 16 t 20 m3

« Le Latay Perrin » S7 Aliment bovin 12 t 17 m3

« La Dadinière »

S8 Aliment bovin 12 t 17 m3

S9 Poudre de lait 12 t 17 m3

S10 Aliment veaux 16 t 20 m3

S11 Aliment volaille 15 t 20 m3

S12 Aliment volaille 15 t 20 m3

S13 Aliment volaille 15 t 20 m3

S14 Aliment volaille 15 t 20 m3

S15 Aliment volaille 15 t 20 m3

S16 Aliment volaille 15 t 20 m3

TOTAL 220 t 295 m3

Silos à créer

Nomenclature :

Le stockage en silo de produits pulvérulents est une activité répertoriée dans la nomenclature des

Installations Classées : rubrique 2160. Le volume existant est inférieur à 5000 m3, il n’est donc pas

classé.

1.9.9. Stockage de paille et de foin

Il y a un stockage de paille et de foin d’environ 2000 m3 sur le site « Le Latay Planchenault ».

Il y a un stockage de paille et de foin d’environ 800 m3 sur le site « Le Latay Perrin ».

Nomenclature :

Le stockage de matières inflammables en entrepôt couvert est répertorié dans la nomenclature des

installations classées : rubrique 1532. Le stockage existant sur le site « Le Latay Planchenault » est

Supérieur à 1 000 m³ mais inférieur ou égal à 20 000 m³, il n’est donc soumis à Déclaration.

Page 10: onduite de lélevage L’élevage avicole

51

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

1.9.10. Installation de combustion

L’élevage est doté d’un groupe électrogène.

Ses caractéristiques sont les suivantes :

Site « Le Latay Planchenault »

- Puissance : 60 kva

- Carburant : fuel

- Utilisation : 22 jours et pannes d’électricité.

L’élevage sera doté d’un second groupe électrogène.

Ses caractéristiques sont les suivantes :

Site « La Dadinière »

- Puissance : 65 kva

- Carburant : fuel

- Utilisation : 22 jours et pannes d’électricité.

Nomenclature :

Les installations de combustion sont répertoriées dans la nomenclature des installations classées :

rubrique 2910. L’installation existante a une puissance inférieure à 2 MW, elle ne sera donc pas

classée.

1.9.11. Stockage et matériel

1.9.11.1. Le stockage

Les fumiers de volailles produits dans les bâtiments avicoles existants seront exportés pour partie à

chaque fin de bande, ou mis en stock, durant au moins 1 mois, sur une plateforme bétonnée avec

couverture des fumiers par une bâche imperméable avant épandage sur les terres du plan

d’épandage autorisé par arrêté préfectoral de 2002. Les fumiers ayant séjournés 1 mois en bâtiment

et 1 mois en fumière pourront, le cas échéant, être stockés sur une parcelle d’épandage en

respectant la réglementation en vigueur.

Les fumiers de bovins produits seront stockés au champ après curage conformément à l’arrêté du 23

octobre 2013 modifiant l’arrêté du 19 décembre 2011 relatif au programme d’actions national à

mettre en œuvre dans les zones vulnérables afin de réduire la pollution des eaux par les nitrates

d’origine agricole.

Page 11: onduite de lélevage L’élevage avicole

52

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

Les lisiers de bovins produits seront stockés dans des fosses extérieures de 1458 et 475 m3 utiles ;

pour une production annuelle de 3456 m3, la capacité de stockage des lisiers de bovins sera de 6,7

mois. La capacité de stockage est supérieure à 6 mois pour les veaux de boucherie et 4,5 mois pour

les vaches laitières conformément à l’arrêté du 23 octobre 2013 modifiant l’arrêté du 19 décembre

2011 relatif au programme d’actions national à mettre en œuvre dans les zones vulnérables afin de

réduire la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole.

1.9.11.2. Le matériel

L’exploitation possède des tracteurs, une benne de 20 tonnes, un semoir, un épandeur, un

moissonneuse, un déchaumeur, un décompacteur, une automotrice.

1.10. Respect des Meilleures Techniques Disponibles (M.T.D)

1.10.1. Application du cadre réglementaire

Pour atteindre un niveau élevé de protection de l’environnement considéré dans son ensemble les

élevages de volailles ayant une capacité supérieure ou égale à 40 000 emplacements doivent mettre

en place les meilleures techniques disponibles (MTD) afin de réduire les émissions polluantes, liées à

leurs activités, dans l’air, l’eau et le sol, y compris pour les mesures concernant les déchets. (Directive

dite « IED » n° 2010/75/UE du Parlement Européen et du Conseil relative à la prévention et à la

réduction intégrée de la pollution du 24 novembre 2010, et son décret de transposition n°2013-374

du 2 mai 2013 relatif aux émissions industrielles).

Les MTD applicables sont issues du document de référence sur les meilleures techniques disponibles

pour l’élevage intensif de volailles de la Commission Européenne de janvier 2008.

Dans ce document de référence, les mots « techniques, meilleures, et disponibles » sont explicités

comme ceci :

Par « technique », on entend aussi bien les techniques employées que la manière

dont l’installation est conçue, construite, exploitée et mise à l’arrêt,

Par « disponibles », on entend les techniques mises au point sur une échelle

permettant de les appliquer dans le contexte du secteur industriel ou agricole

concerné, dans des conditions économiquement et techniquement viables, en

prenant en considération les coûts et les avantages, que ces techniques soient

utilisées ou produites ou non sur le territoire, pour autant que l’exploitant concerné

puisse y avoir accès dans des conditions raisonnables,

Page 12: onduite de lélevage L’élevage avicole

53

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

Par « meilleures », on entend les techniques les plus efficaces pour atteindre un

niveau général élevé de protection de l’environnement dans son ensemble.

La Commission Européenne, nous précise dans ce document, les considérations à prendre en compte

en général ou dans un cas particulier lors de la détermination des meilleures techniques disponibles

(MTD) dans des conditions économiquement et techniquement viables, compte tenu des coûts et

des avantages pouvant résulter d’une action :

1. Utilisation de techniques produisant peu de déchets,

2. Utilisation de substances moins dangereuses,

3. Développement des techniques de récupération et de recyclage des substances émises et

utilisées dans le procédé et des déchets, le cas échéant,

4. Procédés, équipements ou modes d’exploitation comparables qui ont été expérimentés avec

succès à une échelle industrielle,

5. Progrès techniques et évolution des connaissances scientifiques,

6. Nature, effets et volume des émissions concernées,

7. Dates de mise en service des installations nouvelles ou existantes,

8. Durée nécessaire à la mise en place d’une meilleure technique disponible,

9. Consommation et nature des matières (y compris l’eau) utilisées dans le procédé et

l’efficacité énergétique,

10. Nécessité de prévenir ou de réduire à un minimum l’impact global des émissions et des

risques sur l’environnement,

11. Nécessité de prévenir les accidents et d’en réduire les conséquences sur l’environnement,

12. Informations publiées par la commission en vertu de l’article 17, paragraphe 2, deuxième

alinéa de la directive 2008/1/CE ou par des organisations internationales.

1.10.2. MTD mises en œuvre avant-projet

Les MTD applicables et mises en place aujourd’hui dans les bâtiments existants, et qui seront mise en

œuvre dans les nouveaux bâtiments sont décrites ci-après dans 7 domaines différents :

1.10.2.1. Les bonnes pratiques agricoles :

Cela consiste à prévoir les gains mais aussi les effets secondaires de façon à avoir les avantages et

inconvénients d’une technique que l’on considère comme un atout environnemental.

Page 13: onduite de lélevage L’élevage avicole

54

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

Les différentes MTD bonnes pratiques sont décrites dans les rubriques présentées ci-après.

1.10.2.2. Les techniques nutritionnelles :

La performance des techniques nutritionnelles permet de réduire les quantités d’éléments nutritifs

excrétés par les animaux (NPK).

Le GAEC DUTERTRE utilise une alimentation multiphase avec des teneurs en protéines et phosphore

en baisse et incorporation de phytases. Pour des poulets de chair, l’insertion d’une étape

d’alimentation permet de réduire l’excrétion d’azote de 15 à 35 %.

1.10.2.3. La consommation d’eau :

Un compteur volumétrique est installé sur la conduite d’alimentation en eau de l’ensemble de

l’exploitation situé au lieudit « Le Lattay Planchenault ». Cette eau provient du réseau d’eau potable

et le matériel est équipé d’un système de disconnexion avec un clapet anti-retour sur le site.

Un compteur volumétrique sera installé sur la conduite d’alimentation en eau de l’ensemble de

l’exploitation situé au lieudit « La Dadinière ». Cette eau proviendra du réseau d’eau potable et le

matériel est équipé d’un système de disconnexion avec un clapet anti-retour.

L’optimisation de la gestion de l’eau se traduit par : un nettoyage entre chaque lot avec des

nettoyeurs haute pression ; Vérification du bon fonctionnement par l’exploitant de la distribution de

l’eau ; Enregistrement des consommations.

En ce qui concerne la protection de la qualité de l’eau, l’application de mesures alimentaires permet

de réduire l’excrétion (la baisse du taux de protéines dans l’alimentation conduit à une baisse de la

consommation d’eau).

1.10.2.4. Les émissions provenant du logement des animaux :

Pour les volailles de chair, il faut, des logements bien isolés aérés par des ventilateurs avec un sol

entièrement couvert de litière et équipés de systèmes d’abreuvement qui ne fuient pas.

1.10.2.5. La consommation d’énergie :

Les consommations d’énergie sont enregistrées annuellement et figurent sur les factures des

fournisseurs. Pour réduire la consommation, les bâtiments seront bien isolés et équipés d’un

système de ventilation optimal. Pour éviter toute résistance dans les systèmes de ventilation une

inspection et un nettoyage fréquent des conduits et des ventilateurs sont réalisés.

L’application d’un éclairage basse énergie permet d’économiser 75% d’énergie (Les bâtiments en

projet seront équipés d’un éclairage basse consommation).

Page 14: onduite de lélevage L’élevage avicole

55

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

1.10.3. MTD applicables aux bâtiments du GAEC DUTERTRE

Domaine Description Performances environnementales et

économiques attendues Points d’attention Mesures qui seront mises en place dans l’élevage et délai d’application

Tech

niq

ues

nu

trit

ion

nel

les

Généralités

Les MTD nutritionnelles

suivantes sont à appliquer de

préférence avant les MTD en

aval.

La gestion nutritionnelle vise à

faire correspondre de manière

plus étroite les aliments aux

besoins des animaux, aux

différents stades de la

production, réduisant ainsi

l’excrétion inutile d’éléments

fertilisants dans les effluents.

Les mesures alimentaires comprennent :

- L’alimentation multiphase,

- La formulation de régimes alimentaires basés sur des nutriments

digestibles/disponibles,

- Les régimes pauvres en protéines, complétés par des acides aminés,

- Les régimes pauvres en phosphore complétés par de la phytase et/ou des

phosphates alimentaires inorganiques hautement digestibles.

En outre, l’utilisation d’additifs alimentaires peut augmenter l’efficacité alimentaire,

améliorant ainsi la rétention des nutriments et diminuant la quantité d’éléments

fertilisants restants dans les effluents.

Le GAEC DUTERTRE poursuivra la mise en oeuvre des MTD

nutritionnelles : alimentation multiphases

teneurs en protéines brutes décroissantes

incorporation de phytases

Techniques nutritionnelles appliquées à l’excrétion d’azote

Page 15: onduite de lélevage L’élevage avicole

56

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

Domaine Description Performances environnementales et

économiques attendues Points d’attention Mesures qui seront mises en place dans l’élevage et délai d’application

En ce qui concerne la

production d’azote, et par

conséquent de nitrates et

d’ammoniac, une base pour la

MTD consiste à alimenter les

animaux avec des régimes

successifs (alimentation en

phase ou multiphase, voire

ayant des teneurs en protéines

brutes décroissantes).

Une réduction des protéines brutes de 1

à 2% peut être atteinte en fonction de la

race/du génotype et du point de départ

actuel.

Poulets de chair : l’insertion d’une étape

d’alimentation pour les poulets de chair

peut réduire l’excrétion d’N de 15 à 35

%.

Une réduction de 1 point de

pourcentage de la teneur en protéines

alimentaires se traduit par une

réduction de l’excrétion d’azote de 10%

pour les poules et de 5 à 10% pour les

poulets de chair, et les dindes.

L’alimentation en phases consiste à se faire succéder quelques (2 à 4) régimes

alimentaires différents sur la période d’élevage de l’animal. L’alimentation

multiphase consiste à ajuster ce régime alimentaire sur une base de temps plus

courte (hebdomadaire, voire quotidienne), en variant les proportions d’un mélange

aliment riche/aliment pauvre.

Ces régimes doivent être complétés par un apport optimal en acide aminés

provenant de produits alimentaires adéquats et/ou d’acides aminés industriels

(lysine, méthionine, thréonine, tryptophane).

Le GAEC DUTERTRE poursuivra la mise en oeuvre des MTD

nutritionnelles : alimentation multiphases ayant des teneurs en

protéines brutes décroissantes

Domaine Description Performances environnementales et

économiques attendues Points d’attention Mesures qui seront mises en place dans l’élevage et délai d’application

Techniques nutritionnelles appliquées à l’excrétion du phosphore

Page 16: onduite de lélevage L’élevage avicole

57

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

En ce qui concerne le

phosphore, une base pour les

MTD consiste à alimenter les

animaux avec des régimes

successifs (alimentation en

phases ou multiphases) ayant

des teneurs totales en

phosphore décroissantes.

Une réduction totale de 0,05% à 0,1%

(0,5 à 1 g/kg d’aliment) du phosphore

peut être atteinte en fonction de la

race/du génotype et du point de départ

actuel, grâce à l’utilisation de

phosphates alimentaires inorganiques

hautement digestibles et/ou de

phytases dans les aliments.

En règle générale, une réduction de

0,1% du phosphore total dans les

aliments, en utilisant la phytase, se

traduit par une réduction de l’excrétion

de phosphore de plus de 20% (non

MTD) pour les poulets de chair.

Dans ces régimes, des phosphates alimentaires inorganiques hautement digestibles

et/ou de la phytase doivent être utilisés afin de garantir un apport suffisant en

phosphore digestible.

Le GAEC DUTERTRE poursuivra la mise en oeuvre des MTD

nutritionnelles : alimentation multiphases ayant des teneurs totales en

phosphore décroissantes avec incorporation de phytases.

Domaine Description Performances environnementales et

économiques attendues Points d’attention Mesures qui seront mises en place dans l’élevage et délai d’application

Emis

sio

ns

dan

s l’a

ir p

rove

nan

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gem

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Poulets de chair

Sont des MTD :

- Les logements à ventilation

naturelle avec sol entièrement

recouvert de litière et équipés

de systèmes d’abreuvement qui

ne fuient pas ;

- Les logements bien isolés

aérés par ventilateur avec sol

entièrement recouvert de

litière et équipés de systèmes

d’abreuvement qui ne fuient

pas.

Les systèmes d’abreuvement qui ne fuient pas ont pour but de conserver la litière la

plus sèche possible, pour augmenter le bien-être des animaux et réduire les

émissions d’ammoniac.

Les système VEA (de l’abréviation hollandaise pour « logement à faible émission pour

poulets de chair ») se concentre sur l’isolation du bâtiment, le système

d’abreuvement (pour éviter les déversements) et l’utilisation de copeaux de

bois/sciure.

Cependant, en réalisant des mesures précises, on remarque que le système

traditionnel et le système VEA émettent la même quantité d’ammoniac soit 0,08 kg

de NH3 par emplacement de volaille par an (Pays-Bas).

Le GAEC DUTERTRE poursuivra la mise en œuvre de systèmes

d’abreuvement qui ne fuient pas type « pipettes » et une sur-isolation

de 50 mm des poulaillers en projet.

Page 17: onduite de lélevage L’élevage avicole

58

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

Domaine Description Performances environnementales et

économiques attendues Points d’attention Mesures qui seront mises en place dans l’élevage et délai d’application

Emis

sio

ns

dan

s l’a

ir p

rove

nan

t d

es lo

gem

ents

Le système combideck est une

MTD si les conditions locales le

permettent ; par exemple si les

conditions du sol permettent

l’installation de réservoirs

souterrains clos pour l’eau en

circulation.

La baisse de consommation d’énergie

est le principal bénéfice réalisé. La

réutilisation de la chaleur générée dans

un cycle de production précédent réduit

le débit de ventilation (14% - non MTD).

La quantité dépend de l’installation,

mais ont peut économiser jusqu’à 50%

de l’énergie (non MTD).

Le système est seulement appliqué aux Pays-Bas et en Allemagne sur une profondeur

de 2 à 4 mètres. On ne sait pas encore si ce système fonctionne aussi bien :

Dans des emplacements où les gelées durent plus longtemps, sont plus intenses et

pénètrent dans le sol,

Dans des zones où le climat est plus chaud et où la capacité de refroidissement du sol

pourrait être insuffisante.

Aucun système de réservoir d’eau sera installé

Les techniques suivantes sont

des MTD quand elles sont déjà

mise en place :

Les systèmes de sols perforés

avec système de séchage à

ventilation forcée par batteur ;

Ou les sols étagés avec système

de séchage à ventilation forcée

par batteur ;

Les systèmes de cages étagées

avec cages à parois amovibles et

séchage forcé des fientes.

Sols perforés + batteurs : L’aération de la

litière et des effluents réduit de manière

conséquente les émissions de NH3

atteignant un niveau d’émission de

0,014 kg de NH3/emplacement de

poulet de chair/an (non MTD –

référence 0,080 kg de

NH3/emplacement de poulet de

chair/an).

Sols étagés + batteurs : Les émissions

d’ammoniac sont réduites à 0,005 kg de

NH3 par poulet de chair et par an (non

MTD – 94% par rapport au système de

référence).

Cages étagées + séchage forcé : Les

émissions d’ammoniac sont réduites de

94 % (non MTD) et similaires aux

émissions du système de sol étagé.

L’utilisation de litière ne semble pas

avoir d’influence sur l’émission

d’ammoniac.

MTD non mise en œuvre

Les volailles seront élevées au sol sur litière sèche

Le GAEC DUTERTRE poursuivra la mise en place d’une ventilation

dynamique et des systèmes de brumisation dans les poulaillers

permettant d’améliorer le bien-être des animaux et ainsi de réduire les

émissions de poussières et d’ammoniac.

Page 18: onduite de lélevage L’élevage avicole

59

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

C

on

som

mat

ion

d’e

au

Réduction de la consommation d’eau

Mettre en œuvre toutes les

mesures suivantes :

- Nettoyer les bâtiments

d’élevage et les équipements

avec des nettoyeurs à haute

pression à la fin de chaque lot. Il

est important de trouver un

équilibre entre la propreté et

l’utilisation d’aussi peu d’eau

que possible ;

- Etalonner régulièrement

l’installation de distribution de

l’eau de boisson pour éviter les

déversements ;

- Enregistrer les quantités d’au

utilisées au moyen d’un

compteur d’eau

- Détecter et réparer les fuites.

Pour les volailles, il a été démontré

qu’un niveau de protéines réduit de 3

points de pourcentage, se traduisait par

une réduction de 8% de la prise d’eau

(non MTD).

La réduction de la consommation d’eau des animaux n’est pas facile. Cette

consommation variera selon le régime et, bien que certaines stratégies de production

préconisent une restriction de l’accès à l’eau, un accès libre à l’eau est en général

considéré comme une obligation. La réduction de la consommation d’eau est une

question de prise de conscience et essentiellement de gestion de l’exploitation.

Pour les volailles, trois types de systèmes d’abreuvement sont généralement utilisés :

- Abreuvoirs à tétine de faible capacité ou abreuvoirs de haute capacité avec une

coupelle pour récupérer les déversements,

- Abreuvoirs continus d’eau,

- Abreuvoirs circulaires

Le GAEC DUTERTRE poursuivra de mettre en œuvre :

- un nettoyage des bâtiments d’élevage et des équipements avec des

nettoyeurs à haute pression à la fin de chaque lot

- un étalonnage régulier de l’installation de distribution de l’eau de

boisson

- un enregistrement des quantités d’eau utilisées au moyen d’un

compteur d’eau

- un programme de détection et réparation des fuites

- une alimentation multiphases ayant des teneurs en protéines brutes

décroissantes

- des systèmes d’abreuvement qui ne fuient pas type « pipettes »

Page 19: onduite de lélevage L’élevage avicole

60

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

C

on

som

mat

ion

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ner

gie

Réduction de la consommation d’énergie

Mettre en œuvre toutes les mesures

suivantes :

- Isoler les bâtiments dans les régions

avec une faible température ambiante

(valeur 0,4 W/m²/°C ou mieux)

- Optimiser la conception du système

de ventilation dans chaque local pour

assurer la maîtrise optimale de la

température et atteindre les débits de

ventilation minimum en hiver,

- Eviter toute résistance dans les

systèmes de ventilation par une

inspection et un nettoyage fréquents

des conduits et des ventilateurs,

- Et appliquer un éclairage basse

énergie.

Eclairage basse énergie : le remplacement des ampoules à

filament par des lampes fluorescentes compactes permet

d’économiser jusqu’à 75% d’énergie.

La MTD consiste à réduire la consommation d’énergie en

appliquant de bonnes pratiques d’élevage, à commencer

par une conception du logement des animaux et un

entretien et une exploitation adéquats du logement et

de l’équipement.

De nombreuses mesures peuvent être intégrées à la

routine quotidienne pour réduire la quantité d’énergie

nécessaire au chauffage et à la ventilation.

Le GAEC DUTERTRE poursuivra la mise en œuvre :

- d’une isolation des poulaillers de 50mm au plafond et 60 mm aux

murs dans une région au climat océanique

- d’un système de ventilation permettant d’assurer une maîtrise

optimale de la température et des débits de ventilation

- d’une inspection et un nettoyage fréquents des conduits et des

ventilateurs

- d’un éclairage basse énergie

Domaine Description Performances environnementales et économiques attendues Points d’attention Mesures qui seront mises en place dans l’élevage et délai

d’application

Page 20: onduite de lélevage L’élevage avicole

61

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

St

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age

des

eff

luen

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vage

Généralités

La MTD consiste à concevoir les

installations de stockage des

effluents de volailles ayant une

capacité suffisante en attendant

qu’un nouveau traitement ou

épandage puisse être réalisé.

La capacité nécessaire dépend

du climat et des périodes

pendant lesquelles l’épandage

n’est pas possible.

La Directive Nitrates établit des dispositions minimales sur le stockage des effluents

d’élevage, en général, dans le but de garantir à toutes les eaux un niveau général de

protection contre la pollution et des dispositions supplémentaires sur le stockage des

effluents d’élevage dans les zones désignées comme vulnérables aux nitrates.

Les dispositions de cette directive ne sont pas toutes prises en compte dans ce

document à cause du manque de données mais quand elles sont prises en compte, le

TWG a confirmé qu’une MTD pour le stockage des effluents est tout autant valable à

l’intérieur qu’à l’extérieur des zones désignées comme vulnérables aux nitrates.

Le GAEC DUTERTRE fera enlevé puis transferer l’intégralité des fumiers

de volailles des bâtiments en projet à chaque fin de lot vers une plate-

forme de compostage.

Les fumiers de volailles produits dans les bâtiments avicoles existants

seront exportés pour partie à chaque fin de bande, ou mis en stock,

durant au moins 1 mois,sur une plateforme bétonnée avec couverture

des fumiers par une bâche imperméalable avant épandage sur les terres

du plan d’épandage autorisé par arrêté préfectoral de 2002. Les fumiers

ayant séjournés 1 mois en bâtiment et 1 mois en fumière pourront, le

cas échénat, être stockés sur une parcelle d’épandage en respectant la

réglementation en vigueur

Tas/Empilement

Domaine Description Performances environnementales et

économiques attendues Points d’attention Mesures qui seront mises en place dans l’élevage et délai d’application

Page 21: onduite de lélevage L’élevage avicole

62

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

Quand les effluents ont besoin

d’être stockés, la MTD consiste

à stocker les effluents de

volailles séchés dans un hangar

ayant un sol imperméable et

une ventilation suffisante.

Pour un tas temporaire

d’effluents de volailles au

champ, la MTD consiste à

positionner le tas loin des

récepteurs sensibles tels que le

voisinage et les cours d’eau (y

compris les tuyaux de drainage)

pour éviter les infiltrations.

Le séchage du fumier de volailles dans le

logement réduit les émissions dans l’air

des composés gazeux (ammoniac) en

provenance du logement.

Pour garder une faible émission de

composés gazeux, le pourcentage

relativement élevé de matière sèche du

fumier solide doit être maintenu, c’est

pourquoi on protège le fumier de la

pluie ou des rayons du soleil.

Le GAEC DUTERTRE poursuivra la mise en œuvre d’un système

performant et innovant de chauffage des poulaillers neufs permettant

d’obtenir une litière la plus sèche possible.

Domaine Description Performances environnementales et

économiques attendues Points d’attention

Mesures qui seront mises en place dans l’élevage et délai

d’application

Trai

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loit

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En général, le traitement des effluents sur l’exploitation, est une MTD seulement dans certaines conditions : disponibilité des sols, excès ou demande d’éléments fertilisants au niveau local, possibilités de commercialisation pour l’énergie

verte, réglementations locales et existence de techniques de réduction

En plus du traitement sur l’exploitation, les effluents peuvent également être traités

(davantage) dans des installations industrielles hors de l’exploitation par des méthodes telles

que la combustion de la litière de volailles, le compostage ou le séchage. L’évaluation des

traitements hors de l’exploitation sort du champ d’application de ce BREF.

Le GAEC DUTERTRE fera enlever puis transférer vers une

plateforme de compostage, l’intégralité des fumiers de

volailles des bâtiments en projet

Page 22: onduite de lélevage L’élevage avicole

63

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

1.10.4. Présentation du système de brumisation en élevage avicole

La technique de brumisation consiste à injecter de l’eau à haute pression dans l’air, directement dans

le bâtiment d’élevage, par des buses qui fractionnent l’eau en gouttelettes de quelques microns. Le

système fonctionne par cycle : la fréquence des injections d’eau est régulée en fonction de la

température ambiante ou de l’humidité relative.

Cette technique permet d’obtenir un refroidissement important dans les bâtiments, une amélioration

du bien-être des animaux en périodes de fortes chaleurs, ce qui amène à une réduction des émissions

de poussières et d’ammoniac (source ITAVI).

1.10.5. Surveillance des émissions et de leurs effets

1.10.5.1. Programme d’auto surveillance

1.10.5.1.1. Principe et objectifs

Afin de maîtriser les émissions de ses installations et de suivre leurs effets sur l’environnement, le

GAEC DUTERTRE définira un programme de surveillance de ces émissions et de leurs effets dit

programme d’auto surveillance. Le GAEC DUTERTRE adaptera et actualisera la nature et la fréquence

de cette surveillance pour tenir compte des évolutions de ses installations, de leurs performances par

rapport aux obligations réglementaires, et de leurs effets sur l’environnement. Le GAEC DUTERTRE

décrira dans un document tenu à la disposition de l’inspection des installations classées les modalités

de mesures et de mise en œuvre de son programme de surveillance, y compris les modalités de

transmission à l’inspection des installations classées.

Les paragraphes suivants définissent le contenu minimum de ce programme en termes de nature de

mesure, de paramètres et de fréquence pour les différentes émissions et pour la surveillance des

effets sur l’environnement, ainsi que de fréquence de transmission des données d’auto surveillance.

1.10.5.2. Modalités d’exercice et contenu de l’auto surveillance

En vue de permettre au Préfet de réexaminer si nécessaire les conditions de l’autorisation, et

conformément à l’arrêté ministériel du 29 juin 2004 abrogé par l’arrêté du 2 mai 2013, le GAEC

DUTERTRE lui présentera régulièrement un dossier de réexamen au titre de la directive IED en fonction

de l’évolution des documents de référence sur les Meilleures Techniques Disponibles ou la

modification notable des installations.

Ce dossier doit être établi 1 an au plus tard à compter de la publication des décisions relatives aux

conclusions sur les MTD concernant la rubrique principale de l'installation.

Page 23: onduite de lélevage L’élevage avicole

64

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

Exception : le délai est prolongé d'un an pour les installations d'élevage ou en cas de prescriptions du

préfet.

Ce dossier comprend :

Des compléments et éléments d’actualisation du dossier de demande d’autorisation

initial relatifs aux mentions des procédés de fabrication, des matières utilisées et des

produits fabriqués ; les cartes et plans ; l’analyse des effets de l’installation sur

l’environnement ;

Des compléments et éléments d’actualisation à la partie « MTD » de l’étude d’impact

et, le cas échéant, l’évaluation en vue d’une demande de dérogation.

L’analyse du fonctionnement de l’installation depuis le dernier réexamen ou, en l’absence de

réexamen précédent, sur les dix dernières années.

De plus, conformément à l’arrêté ministériel du 31 janvier 2008, modifié par l’arrêté du 26 décembre

2012, relatif au registre et à la déclaration annuelle des émissions polluantes et des déchets, les

exploitations agricoles, soumises à Autorisation ou Enregistrement au titre des Installations Classées,

doivent déclarer au Préfet pour chaque année civile, la masse des émissions de polluants à l’exception

des effluents épandus sur les sols, afin de valorisation ou d’élimination.

Après projet, le GAEC DUTERTRE sera autorisé pour 160 000 emplacements volailles, il fera donc

l’objet d’une redevance proportionnelle à la masse des émissions de polluants produits par

l’exploitation.

1.10.5.3. Suivi, interprétation et diffusion des résultats

Le GAEC DUTERTRE suivra les résultats de mesures réalisées. Il prendra, le cas échéant, les actions

correctives appropriées lorsque des résultats feront présager des risques ou inconvénients pour

l’environnement ou d’écart par rapport au respect des valeurs réglementaires relatives aux émissions

de ses installations ou de leurs effets sur l’environnement.

1.10.6. Application de la Directive IED

La Directive « dite IED » est la Directive 2010/75/UE du Parlement Européen et du Conseil relative à la

prévention et à la réduction intégrée de la pollution du 24 novembre 2010, et son décret de

transposition n°2013-374 du 2 mai 2013 relatif aux émissions industrielles.

Les élevages sont soumis à la rubrique 3660 de cette Directive.

Le rapport de base est requis en cas de risque de contamination des sols par des substances

dangereuses telles que définies à l’article 3 du règlement CLP n° 1272/2008.

Page 24: onduite de lélevage L’élevage avicole

65

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

1.10.6.1. Utilisation et stockage de produits phytosanitaires :

Les produits utilisés pour la désinfection sur le site d’élevage sont :

- L’« Acétol », désinfectant liquide pour l’élevage,

- « Solfac », utilisé pour la désinsectisation,

- « Raviox », utilisés pour la dératisation.

Ces produits sont biodégradables.

La majorité des produits utilisés sur le site du GAEC DUTERTRE sont achetés au fur et à mesure des

besoins.

Les produits, lorsqu’ils sont stockés sur le site, le sont dans un local spécifique, étanche et clos.

De plus, il n’y a qu’un bidon ou contenant du produit présent simultanément.

Ainsi, tout risque de contamination du sol et des eaux superficielles et souterraines est évité.

L’utilisation et le stockage de produits phytosanitaires dans le cadre de cultures annexes à l’activité

d’élevage n’est pas susceptible de soumettre l’exploitation à l’obligation de réaliser un rapport de

base, car les cultures ne sont pas soumises à IED.

1.10.6.2. Epandage des effluents :

Les épandages d’effluents réalisés sur les terres du GAEC DUTERTRE et celles mises à disposition par

l’EARL de la Renaudière respecteront les besoins des cultures.

Les effluents excédentaires au plan d’épandage seront enlevés pour compostage via un contrat de

reprise avec la SARL GRIMAULT.

1.10.6.3. Cuves de carburants :

La présence de cuves de carburants, destinées à des engins agricoles ou à des générateurs de secours,

installations non connexes de l’activité IED, ne conduit pas non plus à la réalisation d’un rapport de

base (de la même manière que pour toutes les installations IED) ; les cuves de carburant liquide

destinées au chauffage des bâtiments d’élevage peuvent en revanche être soumises à la production

d’un rapport de base lorsque la capacité totale de l’élevage est supérieure au seuil de la déclaration de

la rubrique 1432 de la nomenclature ICPE (soit 50 m3 en conditions de stockage normales, ou 250 m3

en cuves double paroi).

Pour le GAEC DUTERTRE, la quantité stockée est inférieure à 10 m3, donc non soumise à un rapport de

base.

Page 25: onduite de lélevage L’élevage avicole

66

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

1.10.6.4. Utilisation de médicaments :

L’utilisation de médicaments vétérinaires ou de produits biocides, compte-tenu des évaluations

réalisées sur l’impact environnemental dans le cadre des dossiers d’autorisation de mise sur le marché

lorsqu’ils disposent d’une autorisation de mise sur le marché, n’est pas non plus soumise à l’obligation

de production d’un rapport de base sauf si les conditions d’utilisation sur le site diffèrent notablement

des conditions prévues dans l’autorisation de mise sur le marché.

Les médicaments sont stockés dans un local spécifique et sont utilisés conformément aux conditions

prévues.

Au vu des mesures mises en place par le GAEC DUTERTRE, pour le stockage et l’utilisation des produits

utilisés dans le cadre de l’activité de l’élevage, un rapport de base, dans le cadre de la directive IED

n’est pas nécessaire

Page 26: onduite de lélevage L’élevage avicole

67

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

2. NOMENCLATURE DES INSTALLATIONS CLASSEES

Nature de l’activité Rubrique Volume de l’activité Classement Rayon

d’affichage

Elevage de volailles

3660-a (IED*)

> 40 000 emplacements A 3 km

2111-1 Installation dont les

activités sont classées au titre de la rubrique 3660

A 3 km

Stockage de gaz inflammables liquéfiés

1412 > 6 t D -

Stockage de liquides inflammables

1432 C équivalente < 10 m3 NC -

Stockage de produits agropharmaceutiques

1111 < 50 kg NC -

Silos de stockage 2160 < 5 000m3 NC -

Stockage de matières combustibles

1532 Supérieur à 1 000 m³ mais

inférieur à 20 000 m³ D -

Installation de combustion 2910 < 2 MW NC -

A : Autorisation D : Déclaration NC : Non Classé

*Directive IED : Directive 2010/75/UE du Parlement Européen et du Conseil relative à la prévention et

à la réduction intégrée de la pollution du 24 novembre 2010, et son décret de transposition n°2013-

374 du 2 mai 2013 relatif aux émissions industrielles.

Page 27: onduite de lélevage L’élevage avicole

68

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

3. CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES

3.1. Capacité technique

Expériences professionnelles : DUTERTRE Sylvain – BTS ACSE – Installé sur l’exploitation depuis 2006

DUTERTRE Ludovic – Ingénieur agricole – Installé sur l’exploitation depuis 2001 DUTERTRE Mickaël – BTA – Installé sur l’exploitation depuis 1996

Appuis techniques élevage Coopérative Agricole de la Mayenne

Revues techniques Filières Avicoles

Banque Crédit Agricole – Crédit Mutuel

Centre de gestion CER

Financement du projet 100 % prêt

3.2. Capacité financière

L’étude technico-économique présente le financement et démontre la rentabilité du projet.

Celle-ci montre que le projet est cohérent et que le GAEC DUTERTRE peut le financer.

L’étude technico-économique prévisionnelle est présente en annexe 13.

Les bilans financiers des deux années précédentes complète cette étude et sont transmis sou pli

confidentiel et réservés à l’usage des services instructeurs.

Page 28: onduite de lélevage L’élevage avicole

69

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

4. CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE

Le décret n°77-1133 du 21/09/77 modifié le 20 mars 2000 et le décret n°2005-1170 du 13 septembre

2005 précise que l’exploitant doit présenter les conditions de remise en état du site après arrêt

définitif de son exploitation.

En cas d’arrêt de l’exploitation, le GAEC DUTERTRE le notifiera au Préfet au moins 1 mois avant.

Les sources potentielles d’impact dus à l’arrêt de l’installation figurent dans le tableau suivant :

Sources potentielles d’impact

Impact ou danger Nature de l’impact ou du

danger Actions envisagées pour la

remise en état du site

Bâtiments et annexes d’élevage

Impact visuel Dégradation des

bâtiments

Démontage après obtention d’un permis de démolition puis mise en

culture du site. Recyclage des matériaux

(charpente, bardage, toiture)

Impact sur la qualité de l’eau

Pollution des eaux Nettoyage et désinfection

de tous les locaux avant démolition.

Impact sur l’air

Dégradation des plaques de fibrociment pouvant fournir des poussières

d’amiante

Démontage puis reprise par une entreprise agrée

Sécurité

Dégradation des bâtiments (risque d’écroulement)

Clôture autour de l’installation afin de

condamner tous les accès.

Court-circuit, électrocution, risques

d’incendie

Coupure de toutes les alimentations électriques.

Silos de stockage Sécurité des tiers Impact

visuel Chute après dégradation

Destruction puis revente ou reprise par une société de recyclage de métaux et

de polypropylène.

Stockage de fuel

Impact sur la qualité de l’eau, du sol

Risque de fuite après dégradation (rouille, etc..)

Vidange puis vente ou reprise par une société

agréée.

Sécurité des tiers, Impact sur la santé

Risque d’incendie pouvant entraîner des émanations

toxiques

Appareils électriques, mécaniques et

équipements d’élevage Sécurité des tiers

Risque de blessure (coupure, broyage)

Démontage de toutes les installations et

évacuation.

Bidons de produits dangereux (solvants,

produits vétérinaires).

Impact sur la qualité du l’eau, du sol et la santé

Risques de fuite ou d’émanation toxiques en

cas d’incendie

Vente ou reprise des produits et de leurs emballages par une

société agréée.

Matériaux inflammables Impact sur l’eau et la

santé

Risque d’incendie pouvant générer des émissions

toxiques

Vente ou élimination par société agréée.

Page 29: onduite de lélevage L’élevage avicole

70

Cabinet Bretagne Environnement ICPE Autorisation GAEC DUTERTRE

5. ETAT INITIAL : LE SITE ET SON ENVIRONNEMENT

5.1. Localisation

L’exploitation du GAEC DUTERTRE est située sur la commune de Laigné, au Sud du département de la

Mayenne.

Le siège de l’exploitation « Le Latay Planchenault » est situé sur la commune de Laigné.

Le site d’élevage « Le Latay Planchenault » est localisé à environ 1,9 km à l’Ouest de Laigné.

Le site « La Dadinière » est situé à environ 670 mètres au Sud-Ouest du siège de l’exploitation, et à 2,8

km à l’Ouest du bourg de la commune.

Le site « Le Latay Perrin » est situé à environ 475 mètres au Sud du siège de l’exploitation, et à 1,8 km

à l’Ouest du bourg de la commune (voir carte de localisation en Annexe 4).

Le rayon d’affichage de 3 km autour de l’exploitation constitue la zone d’étude et concerne les

communes de :

LAIGNE

AMPOIGNE

CRAON

DENAZE

MARIGNE PEUTON

POMMERIEUX

SIMPLE

Le périmètre d’épandage reste inchangé et s’étend sur les communes de :

LAIGNE

SIMPLE

DENAZE

AMPOIGNE

MEE

LIVRE LA TOUCHE

Le plan de situation du site (échelle 1/25 000ème) est présenté en Annexe 3 avec le rayon d’affichage

global.

Page 30: onduite de lélevage L’élevage avicole

71

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5.2. Le milieu physique

5.2.1. Relief et paysage

La zone d’étude est située au Sud du département de la Mayenne.

La commune de Laigné est située entre 39 et 79 m d’altitude.

Le site « Le Latay Planchenault », se situe à environ 55m d’altitude.

Le site « La Dadinière » est situé à environ 55m d’altitude

Le site « Le Latay Perrin », se situe à environ 55m d’altitude.

La commune est installée sur deux bassins versants, celui de la Mayenne, à l’Est et celui de l’Oudon à

l’Ouest.

L’ensemble des sites sont maintenus en parfait état de propreté.

5.2.2. Géologie

Source : Carte géologique du BRGM (feuille de CHÂTEAU-GONTIER n°391 – Echelle 1/50 000ème)

Les principales formations géologiques sur la commune de Laigné sont :

Les Schistes de Rennes,

Les formations de sables, graviers et argiles,

Des alluvions modernes,

Le site d’exploitation se situe dans la zone de formations de schistes de Rennes.

5.2.3. Hydrogéologie

Sources : Carte hydrogéologique de la France (BRGM).

5.2.3.1. Nappe aquifère

L’aire d’étude est située sur un domaine sans nappe étendue libre ou captive, sur socle schisteux sous

une couverture non aquifère.

Dans la zone d’étude, les cours d’eau sont donc majoritairement indépendants. L’écoulement d’étiage

est soutenu principalement par d’autres facteurs que la contribution des eaux souterraines.

Page 31: onduite de lélevage L’élevage avicole

72

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5.2.3.2. Hydrographie

Les principaux cours d’eau passant sur le territoire communal sont :

La rivière l’Hière, limite communale Ouest et Nord,

Le ruisseau de l’étang de Breon, au Nord, affluent de l’Hière,

Le ruisseau de Marigné, qui traverse la commune d’Est en Ouest, affluent de l’Hière,

Le ruisseau d’Aulnay, à l’Est, affluent du ruisseau de Marigné.

Le site d’élevage « Le Latay Planchenault » est situé à l’Ouest de la commune de Laigné. A 90 m à l’Est

passe un affluent temporaire, sans nom, du ruisseau de Marigné qui passe à 175 m au Nord du site.

Le site d’élevage « La Dadinière » est situé à l’Ouest de la commune de Laigné. Le ruisseau de Marigné

passe à environ 500 m au Nord du site.

Le site d’élevage « Le Latay Perrin » est situé à l’Ouest de la commune de Laigné. A 90 m à l’Est passe

un affluent temporaire, sans nom, du ruisseau de Marigné qui passe à 175 m au Nord du site.

5.2.3.3. Captage d’eau potable

Source : Agence Régionale de Santé (ARS) de la Mayenne.

La zone d’étude est constituée de la commune de Laigné et des communes situées dans le rayon des 3

km :

AMPOIGNE

CRAON

DENAZE

MARIGNE PEUTON

POMMERIEUX

SIMPLE

Aujourd’hui, il n’existe aucun captage d’adduction en eau potable sur la zone d’étude.

5.2.3.4. Bassin versant

La commune de Laigné est située sur les bassins versants de l’Oudon et de la Mayenne.

Les sites « Le Latay Planchenault », « Le Latay Perrin » et « La Dadinière » se situent dans le bassin

versant de l’Oudon.

Page 32: onduite de lélevage L’élevage avicole

73

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5.2.3.4.1. Bassin versant de l’Oudon

5.2.3.4.1.1. Caractéristiques du bassin versant

L'Oudon prend sa source dans un petit étang à La Gravelle, à 192 mètres d'altitude. Il forme ensuite le

vaste étang de la Guihardière, baigne Méral, Cossé-le-Vivien et décrit de nombreux lacets. Il reçoit à

droite la Mée qui passe à Livré, traverse Craon, et reçoit à droite l'Uzure, qui baigne la forêt de Craon

et passe à Niafles.

Plus bas, il se grossit, à gauche du petit affluent de l'Hière, et un peu plus bas à droite, du Chéran,

rivière qui prend sa source dans la forêt de la Guerche et arrose Saint-Aignan-sur-Roë. Puis, il reçoit

plusieurs petits affluents, arrose Segré et le Lion-d'Angers, et se jette dans la Mayenne, au fort de

Grez, par 15 mètres d'altitude.

L'Oudon était navigable au XIXe siècle depuis Segré jusqu'à la Mayenne, et permettait le transport de

bois de construction, de granite et d'ardoise.

5.2.3.4.1.2. Présentation du bassin versant

Le débit de l'Oudon a été observé durant une période de 14 ans (1995-2008), à Segré, ville située dans

le Maine-et-Loire, située juste en amont du débouché de l'Oudon dans la Mayenne près du Lion-

D’angers. A cet endroit le bassin versant de la rivière est de 1 310 km² sur un total de plus ou moins

1 350 km².

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Segré est de 9,04 m3 par seconde.

L'Oudon présente des fluctuations saisonnières de débit assez importantes, plus marquées que dans

les bassins voisins de la Sarthe, de l'Huisne, du Loir, et même de la Mayenne, alternant les hautes eaux

d'hiver, au débit mensuel moyen de 16,5 à 25,9 m3 par seconde de décembre à mars inclus (maximum

en janvier), avec des basses eaux d'été de juillet à septembre, entraînant une baisse du débit moyen

mensuel jusqu'au niveau de 0,526 m3 au mois d'août (à peine un demi mètre cube).

Page 33: onduite de lélevage L’élevage avicole

74

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Débit moyen mensuel de l'Oudon (en m3/s) Mesuré à la station hydrologique de Segré

Données calculées sur 14 ans

Le VCN3 peut chuter encore bien plus bas, en cas de période quinquennale sèche, et tomber jusqu'à

0,003 m3 par seconde, soit 3 litres par seconde, ce qui est extrêmement sévère, le cours d'eau se

retrouvant ainsi presque à sec.

D'autre part les crues peuvent être fort importantes, aggravées comme dans l'ensemble du bassin de

la Mayenne, par l'imperméabilité des sols. En effet, les QIX 2 et QIX 5, ou débits instantanés calculés

de crue biennale et quinquennale, valent respectivement 110 et 180 m3 par seconde. Le QIX 10 ou

débit instantané calculé de crue décennale est de 230 m3 par seconde, tandis que le QIX 20 ou débit

instantané calculé pour une crue vicennale, est de 270 m3 par seconde. Quant au QIX 50, il n'a pas

encore été calculé, la période d'observation étant trop courte. A remarquer que le QIX 20 vaut bien

plus du tiers de celui de la Mayenne (720 m3 par seconde).

Le débit instantané maximal enregistré à Segré a été de 251 m3 par seconde le 6 janvier 2001, tandis

que la valeur journalière maximale était de 234 m3 par seconde à la même date.

On constate que l'Oudon est une rivière fort irrégulière. Les probabilités de crue importante sont très

élevées. À titre de comparaison, rappelons que le QIX 10 du Loir en fin de parcours vaut 310 m3 par

seconde, tandis que son QIX 20 est de 370 m3. Le QIX 10 comme le QIX 20 de l'Oudon, rivière

relativement petite face au Loir, valent plus de 70 % de ceux du Loir, alors que le bassin versant de ce

dernier est de cinq à six fois plus étendu.

La lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Oudon est de 219 millimètres annuellement, ce qui est

nettement inférieur à la moyenne française tous bassins confondus. La lame d'eau est certes

supérieure à la moyenne des bassins de la Sarthe et du Loir, mais fort inférieure à celle de la Mayenne

(297 millimètres), qui bénéficie des pluies abondantes de la région du massif des Avaloirs dans son

Page 34: onduite de lélevage L’élevage avicole

75

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cours supérieur. Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 6,9 litres par seconde et par kilomètre carré

de bassin.

5.2.3.4.1. Bassin versant de la Mayenne

5.2.3.4.1.1. Caractéristique du bassin versant

De 202,3 km de longueur, la rivière Mayenne prend sa source sous le sommet du mont des Avaloirs au

lieu-dit la Noë Foumagère, environ 15 kilomètres à l'ouest d'Alençon, dans l'Orne sur le territoire de la

commune de Lalacelle. Selon certains auteurs et le Service d'administration nationale des données et

référentiels sur l'eau, elle rejoint la Sarthe, avec laquelle elle forme la Maine, au nord d'Angers, en

Maine-et-Loire. Selon d'autres, elle reçoit à Château-Gontier le nom local de Maine et se jette sous ce

nom dans la Loire à Bouchemaine, c'est-à-dire Bouche-Mayenne.

Après sa naissance au pied du mont des Avaloirs à 344 mètres d'altitude, la Mayenne coule d'est en

ouest jusqu'à Sept-Forges, pour ensuite prendre une direction nord-sud. Elle entre en Maine-et-Loire

près de La Jaille-Yvon, et reçoit le fort affluent de l'Oudon, au-dessous du Lion-D’angers. Au-delà de

Cantenay-Épinard, elle conflue avec la Sarthe, grossie du Loir, et forme l'île Saint-Aubin en amont

d'Angers. La réunion des deux cours d'eau donne naissance à la Maine (prononciation locale du nom

Mayenne) qui passe à Angers et à Bouchemaine avant de se jeter dans la Loire à la Pointe.

De l'Évière à la Pierre Bécherelle, la rivière appartenait au domaine du chapitre Saint-Laud qui

percevait les droits, affermait les bacs et faisait chaque année tirer la quintaine sous le château.

Ses principaux affluents sont (d'amont en aval) :

la Doucelle (9,4 km),

l'Aisne (27,2 km),

la Gourbe (24,4 km),

la Vée (23,7 km),

la Varenne (59,9 km),

la Colmont (50,4 km),

l'Aron (35,9 km),

l'Anxure (15,4 km),

l'Ernée (65,3 km),

la Jouanne (58,5 km),

le Vicoin (46,7 km),

l'Ouette (35 km),

l'Oudon (103,3 km), avec ses principaux affluents :

Page 35: onduite de lélevage L’élevage avicole

76

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- le Cheran (30,2 km)

- l'Usure (24,7 km)

- la Verzée (52,1 km)

5.2.3.4.1.2. Présentation du bassin versant

Malgré des précipitations assez abondantes, le régime (pluvial océanique) de la Mayenne est irrégulier

à cause de l'imperméabilité des grès, granits et schistes qui forment son bassin. Ainsi, pour un débit

moyen de 39 m3/s avant la confluence avec l'Oudon, les étiages de la rivière peuvent être très bas (4

m3/s à Laval), les crues soutenues (200 m3/s dans cette même ville et plus de 800 m3/s à Chambellay).

Le débit de la Mayenne a été observé durant une période de 44 ans (1965-2008), à Chambellay,

localité du département de Maine-et-Loire, située en amont de la confluence avec la Sarthe, juste en

amont du débouché de l'Oudon. À cet endroit, le bassin versant de la rivière est de 4 160 km2 sur un

total de 5 820 km2, soit moins des trois quarts de l'entièreté du bassin (71,5 %), et sans les débits dus à

l'Oudon, son affluent principal.

Le module de la rivière à Chambellay est de 39,3 m3/s ce qui correspond à plus de 50 m3 pour la

totalité du bassin.

La Mayenne présente des fluctuations saisonnières de débit assez importantes, plus marquées que

dans les bassins voisins de la Sarthe, de l'Huisne et du Loir, alternant les hautes eaux d'hiver, au débit

mensuel moyen de 62 à 90 m3/s de décembre à mars inclus (maximum en janvier), avec des basses

eaux d'été de juillet à septembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de

7,53 m3 au mois d'août.

Débit moyen mensuel (en m3/s) Station hydrologique : M3630910 - la Mayenne à Chambellay pour un bassin versant de 4 160 km (1965 - 2008)

Source : Banque Hydro - Ministère de l'écologie et du développement durable

Le VCN3 peut chuter jusque 1,1 m3, en cas de période quinquennale sèche.

Page 36: onduite de lélevage L’élevage avicole

77

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Les crues peuvent être importantes, aggravées par l'imperméabilité des sols. Le débit instantané

maximal enregistré à cet endroit a été de 824 m3/s le 17 novembre 1974, tandis que la valeur

moyenne journalière maximale était de 798 m3/s le 29 octobre 1966. Les QIX 2 et QIX 5 valent

respectivement 350 et 510 m3/s. Le QIX 10 est de 620 m3/s et le QIX 20 de 720 m3. Quant au QIX 50, il

se monte à 850 m3/s. Les probabilités de crue importante sont au moins équivalentes à celles de

l'Yonne et supérieures à celles de la Marne à Paris.

La lame d'eau écoulée dans le bassin de la Mayenne est de 297 millimètres annuellement, ce qui est à

peine inférieur à la moyenne française tous bassins confondus (330 millimètres). La lame d'eau de la

Mayenne est nettement supérieure à celle des bassins de la Sarthe (202 mm à Saint-Denis d'Anjou) et

du Loir (129 mm à Durtal), mais également supérieure à celle de l'ensemble du bassin versant de la

Loire (260 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 9,4 litres par seconde et par kilomètre

carré de bassin.

5.2.4. Qualité de l’eau et objectif de qualité

5.2.4.1. Réseau hydrographique

Les sites d’élevages « Latay Planchenault », « Dadinière » et « Latay Perrin » se situent dans le sous

bassin versant de l’Hiere qui est dans le bassin versant de l’Oudon, lui-même situé dans le bassin

versant de la Mayenne.

L’Hière est située à environ 1,8 km à l’Ouest du site la « Dadinière », 2,5 km à l’Ouest du site le « Latay

Planchenault » et à 2,9 km à l’Ouest du site le « Latay Perrin »

La commune de Laigné fait partie de ces mêmes bassins versants.

5.2.4.2. Qualité de l’eau

Source : Agence de l’eau Loire Bretagne – La Qualité dans votre département entre 2006-2008

5.2.4.2.1. Qualité hydrobiologique :

Paramètres – suivi RBDE Année 2008

(Points situés en aval du site d’élevage et du plan d’épandage)

L’Oudon L’Hière (avant la confluence avec l’Oudon)

L'Indice Biologique Global Normalisé (IBGN) Très Bon Très Bon

L’IBGN permet d’évaluer la qualité biologique générale d’une station d’échantillonnage à partir d’une

analyse des peuplements d’invertébrés benthiques.

La très bonne qualité des cours d’eau, traduit à la fois de la qualité physico-chimique des eaux et de la

diversité des habitats.

Page 37: onduite de lélevage L’élevage avicole

78

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5.2.4.2.2. Qualité « chimique » :

Les cartes ci-dessous présentent, pour les rivières Oudon, Hière et Mayenne, les classes de qualité sur

les paramètres Nitrates, matières azotées, matières phosphorées et matières organiques et

oxydables :

Matières azotées :

Matières phosphorées :

Page 38: onduite de lélevage L’élevage avicole

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Matières organiques et oxydables :

Nitrates :

Page 39: onduite de lélevage L’élevage avicole

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5.2.4.2.3. Grilles d'interprétation des qualités

Source : Agence de l’Eau LOIRE-BRETAGNE

Les outils d’évaluation de la qualité des eaux « SEQ eau » (systèmes d’évaluation de la qualité) ont été

mis au point conjointement par le Ministère de l’Environnement et les Agences de l’eau.

Le tableau ci-dessous présente les seuils de changement de classes de qualité pour chaque paramètre,

ceux-ci étant regroupés en altération :

Qualité Classes de qualité Indice de qualité

Très bonne bleu 80

Bonne vert 60

Moyenne jaune

40

Médiocre orange

20

Mauvaise rouge

MOOX – matières organiques et oxydables

Oxygène dissous (mg/l) Taux sat. O2 (%)

DBO5(mg/l) DCO (mg/l)

C organique (mg/l) THM potentiel (mg/l)

NH4 (mg/l) NKJ (mg/l)

8 90 3

20 5

0,075 0,5 1

6 70 6

30 7

0,1 1,5 2

4 50 10 40 10

0,15 2,8 4

3 30 25 80 15 0,5 4 6

< 3 < 30 > 25 > 80 > 15 > 0,5 > 4 > 6

AZOT – matières azotées hors nitrates

NH4+ (mg/l)

N Kjeldahl (mg/l) NO2

- (mg/l)

0,1 1

0,03

0,5 2

0,3

2 4

0,5

5 10 1

> 5 > 10 > 1

NITR - nitrates

NO3- (mg/l) 2 10 25 50 > 50

PHOS – matières phosphorées

PO43- (mg/l)

Phosphore total (mg/l) 0,1

0,05 0,5 0,2

1 0,5

2 1

> 2 > 1

EPRV – effets des proliférations végétales

Chlorophylle a+ Phéopigments (µg/l) Algues (unités/ml) Taux de sat. O2 (%)

pH O2 maxi – O2 mini (mg/l)

10

50 110

8 1

60

2500 130 8,5 3

120

50000 150

9 6

240

500000 200 9,5 12

> 240

> 500000 > 200 > 9,5 > 12

Page 40: onduite de lélevage L’élevage avicole

81

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5.2.4.3. Objectif de qualité des cours d’eau

Sources : Agence de l’eau Loire-Bretagne. Objectifs de qualité SDAGE 2016-2021.

Les objectifs de qualité physico-chimique fixés par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion

des Eaux Loire-Bretagne (SDAGE) 2016-2021, sont les suivants :

La Mayenne depuis la confluence de l’Ernée jusqu’à sa confluence avec la Sarthe :

- Etat écologique : Bon Potentiel 2021

- Etat chimique : Bon Etat 2015

- Etat global : Bon Potentiel 2021

L’Hière et ses affluents depuis la source jusqu’à la confluence avec l’Oudon :

- Etat écologique : Bon Etat 2027

- Etat chimique : Bon Etat 2015

- Etat global : Bon Etat 2027

L’Oudon depuis Craon jusqu’à Segré :

- Etat écologique : Bon Etat 2027

- Etat chimique : Bon Etat 2015

- Etat global : Bon Etat 2027

5.2.5. Les usages de l’eau

5.2.5.1. L’agriculture

L’eau est utilisée par l’agriculture pour :

L’abreuvement des animaux,

L’irrigation et le traitement,

Le nettoyage des installations.

5.2.5.2. La pêche et les loisirs

Source : Fédération de Pêche de la Mayenne

Pour tenir compte de la biologie des espèces, les cours d’eau et plans d’eau sont classés en deux

catégories piscicoles :

La première catégorie comprend ceux où l’on devrait retrouver naturellement des

salmonidés (comme la truite) ainsi que des espèces dites d’accompagnement (loches,

vairons, chabots…),

Page 41: onduite de lélevage L’élevage avicole

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La seconde catégorie regroupe tous les autres cours d’eau et plans d’eau où l’on

retrouve les cyprinidés (gardon, brème, carpe…) ainsi que la plupart des carnassiers

(brochet, sandre, perche…).

Les rivières Hière, Oudon et Mayenne, sont classés en seconde catégorie piscicole, dans le

département de la Mayenne.

Aucune zone de pêche et/ou de loisirs et aucune pisciculture n’ont été recensées sur la zone d’études.

5.3. Le Climat et l’énergie

5.3.1. Les données météorologiques

Source : Météo France – Centre Départemental de la Mayenne – Station de LAVAL-ENTRAMMES

Les données recensées ont été enregistrées par le poste climatologique de Laval Entrammes, situé à

environ 30 km au Nord des sites.

5.3.1.1. Les températures

Source : Météo France - Centre Départemental de la Mayenne – Station de LAVAL-ENTRAMMES

tableau 8. Températures moyennes mensuelles (°C) : période 1981 – 2010

Températures

minimales moyennes

Températures moyennes

Températures maximales moyennes

Janvier 2,5 5,2 8,0

Février 2,5 6,0 9,5

Mars 4,1 8,3 12,6

Avril 5,4 10,2 15,0

Mai 9,1 14,1 19,2

Juin 11,6 16,9 22,3

Juillet 13,4 18,9 24,3

Août 13,5 19,2 24,8

Septembre 10,8 16,1 21,3

Octobre 8,7 12,7 16,7

Novembre 4,9 8,1 11,3

Décembre 2,7 5,4 8,2

Moyenne annuelle 7,5 11,8 16,1

Les moyennes des températures les plus basses et des températures les plus hautes ne montrent pas

d’excès. Les températures maximales moyennes ne dépassent pas 24,8°C.