14,90 €

Lettrage de couverture : Marion AlfanoStudio Eyrolles © Éditions Eyrolles

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On se dit que la première fois ça va être GÉNIAL.

Et puis en fait c’est juste CHELOU.

Ça fait parfois peur. Et puis en fait c’est…

Sinon on peut toujours s’y reprendre à plusieurs fois.

Coordonné par Manu Causse et Séverine VidalAvec Gilles Abier, Sandrine Beau, Clémentine Beauvais,

Benoît Broyart, Axl Cendres, Cécile Chartre, Rachel Corenblit, Antoine Dole, Chrysostome Gourio, Driss Lange, Taï-Marc

Le Thanh, Hélène Rice, Arnaud Tiercelin et Emmanuelle Urien.

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Lettrage de couverture : Marion AlfanoStudio Eyrolles © Éditions Eyrolles

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On se dit que la première fois ça va être GÉNIAL.

Et puis en fait c’est juste CHELOU.

Ça fait parfois peur. Et puis en fait c’est…

Sinon on peut toujours s’y reprendre à plusieurs fois.

Coordonné par Manu Causse et Séverine VidalAvec Gilles Abier, Sandrine Beau, Clémentine Beauvais,

Benoît Broyart, Axl Cendres, Cécile Chartre, Rachel Corenblit, Antoine Dole, Chrysostome Gourio, Driss Lange, Taï-Marc

Le Thanh, Hélène Rice, Arnaud Tiercelin et Emmanuelle Urien.

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16 nuances de première fois

En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’ex-ploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.

Groupe Eyrolles 61, bd Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05

www.editions-eyrolles.com

© Groupe Eyrolles, 2017 ISBN : 978-2-212-56737-3

Avec la collaboration d’Alice Breuil

16 nuances de première fois

Dirigé par Manu Causse et Séverine Vidal

Préface« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. »

Arthur Rimbaud

Pendant deux ans j’ai animé La Libre Antenne sur Fun Radio, une émission dans laquelle des ados venaient parler de sexualité, de désir et d’amour. Malgré les attitudes genti-ment provocantes (mots crus, volonté de faire croire que tout est simple et facile, humour forcé…) se dégageaient une peur constante, une fébrilité, une fascination aussi pour le monde de la sexualité qui s’ouvrait devant eux. La première relation sexuelle était au centre des discussions, avec la recherche constante de recettes miracles qui permettraient de passer ce cap initiatique sans encombre.Dans le cadre de mes consultations de psychanalyse, l’accom-pagnement des ados en difficulté m’a mené à la même conclu-sion. Au-delà des problématiques relationnelles, existentielles, scolaires, c’est la perspective de la première fois qui alimentait les interrogations les plus profondes.Dans les deux cas, j’étais (selon eux !) l’adulte qui savait et qui allait les aider à traverser ce que certains redoutaient comme une épreuve et que d’autres attendaient comme une aventure exaltante. Je suis toujours resté à la place de celui qui écou-tait, qui offrait un espace pour que les doutes et les tensions puissent se dire et trouver un écho. Car je faisais l’effort de ne pas reproduire l’erreur de beaucoup d’adultes, qui est de juger la vie sexuelle d’un(e) ado à partir de son propre vécu. Et

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même si cette posture n’est pas toujours simple, elle amène à comprendre que chaque adolescence est différente et que, si les problèmes sont presque universels, les émotions sont toujours singulières.La sexualité et ses mystères sont au centre des préoccupations adolescentes. Bien plus que la bonne note en mathématiques. On pourrait même dire que les ados se préparent depuis long-temps à cette entrée en maturité, à ce moment initiatique où ils seront comme les adultes, des êtres tiraillés par la libido. L’expérience de la sensorialité dès l’enfance, l’entrée dans la sensualité, les premiers émois de l’amour en maternelle, l’ap-parition des transformations corporelles à la prépuberté… Tout cela concourt à une préparation corporelle et psychique d’une découverte de soi qui donnera sa direction nouvelle à l’existence.

La première fois

La première relation sexuelle est un moment crucial de la sexualité d’un être humain. C’est l’apprentissage de l’abandon de soi-même aux mains et au regard d’un autre qui, même s’il est choisi, reste un « étrange étranger ». Ce corps que l’on connaît si peu, que l’on maîtrise à peine, qui est toujours en modification, voici qu’il devient un lieu d’échanges avec un autre corps et un lieu de négociations avec son propre désir.Bien sûr, il y a une différence d’appréhension de « la chose » entre les garçons et les filles. Il faut d’un côté apprendre à découvrir sa capacité à pénétrer le corps d’une autre personne et aussi la gestion d’un organe qui n’obéit pas toujours à son maître ; et de l’autre, percevoir ce qu’est un autre corps à l’inté-rieur du sien et apprivoiser les mystères de l’orgasme.Mais dans un rôle comme dans l’autre survient la grande révé-lation : le gène de la sexualité n’existe pas ! C’est un monde qui s’invente, se découvre, se construit à deux et qui, quelle que soit

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la manière dont on a préparé l’« instant fatidique » (livres, films pornographiques, discussions, fantasmes…), ne ressemble en rien à ce qui était prévu.Évidemment, ce n’est pas tout, car beaucoup d’autres éléments sont en jeu, qui dépendent souvent de l’histoire de chacun et de comment se déroule la première fois. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a un avant et un après. Et que la première relation sexuelle marque une sortie définitive de l’enfance. On n’est plus vierge et la sexualité à venir sera obligatoirement abordée avec le souvenir des premiers émois et des premiers frissons. On pourrait comparer cette expérience à celle d’un musicien qui vient d’apprendre le solfège, qui a fait ses premières gammes et qui doit ensuite composer sa propre partition.Les 16 nouvelles de cet ouvrage parlent aussi d’une ambiva-lence propre à l’adolescence : comment aller vers ce monde de la sexualité qui fait à la fois peur et envie ? Et aussi : comment vivre ce qui semble si naturel et pourtant si complexe ? S’aper-cevoir que la sexualité ne va pas de soi est à ces instants-là une découverte. Il n’y a pas de mode d’emploi. Les images vues, scrutées, analysées (savoir, c’est tenter de voir ça !) sur Internet ou ailleurs ne peuvent retranscrire parfaitement ces moments où l’émotion submerge l’être, les mains tremblent et la libido est au bord des lèvres. Car tout cela est une affaire de rela-tion. Avec soi-même (et ses attentes fantasmées) et avec l’autre (tout aussi travaillé par ce qui est à faire et à vivre).Il ne faut pas que nous, adultes, croyions que, sous prétexte que le sexe est ultra médiatisé, il est plus facile de vivre sa première fois aujourd’hui qu’il y a trente ans. Il est d’ailleurs intéressant de s’apercevoir que, statistiquement, l’âge du premier rapport sexuel est toujours le même depuis trois décennies (seize ans et trois mois pour les garçons, seize ans et six mois pour les filles). Car la rencontre avec la sexualité à deux (seul, c’est souvent déjà fait !) reste le « grand frisson », le « saut dans le vide », l’« épreuve fondamentale ». Et tous les sites internet de la terre

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n’y pourront rien : la réalité est plus étrange que les images et le corps réel est le temple d’émotions beaucoup plus boulever-santes que celles ressenties devant son écran.Pour les ados qui liront ces textes et qui retrouveront des émotions qui leur sont familières, sachez que votre première fois peut être positive. On présente souvent la sexualité comme un monde dramatique. Mais c’est d’abord un univers de joie, de plaisir et de jeux. Bien sûr, vous avez des appréhensions, mais leur force montre bien à quel point vous espérez ce moment dans une perspective dynamique et l’espoir de vivre quelque chose d’inoubliable.Plusieurs nouvelles de ce recueil parlent avec justesse de ce lien ténu entre l’attente fiévreuse de la première fois et sa réalité. Et si, parfois, tout n’est pas rose, ce ne sont que déceptions passa-gères car il y a toujours une autre première fois à l’horizon. Une deuxième chance, voire une troisième.Car c’est là toute la force de l’adolescence : ne jamais lâcher le désir une fois qu’il a trouvé son éclosion. Même si la peur est là, les flammes du désir sont trop puissantes pour ne pas s’y abandonner et dire le grand « oui » qui va amener, enfin, sur l’autre rive.

L’amour

Il est toujours étonnant de s’apercevoir combien cette première fois qui est, normalement, l’entrée en sexualité de n’importe quel(le) ado est aussi la découverte de l’amour. Un amour particulier car charnel. Un amour aux couleurs chatoyantes et qui fait sortir du gris du monde. L’adolescence, c’est donc aussi cela. Une invention permanente de ce que pourrait être l’amour. Bien sûr, il y a eu le charme des premiers doigts qui se sont enlacés en CM1 ou CM2. Mais là, c’est autre chose ! Ce sont des corps, des visages, des voix, des âmes qui décident de s’accorder pour un instant qui a valeur d’éternité.

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C’est cela qu’apporte aussi la première fois  : une épreuve du temps. Car l’ado a grandi avec un corps qui l’a questionné et parfois mis à mal pendant des années (troubles du déve-loppement, acné, premières règles, pénis qui s’allonge, seins qui poussent…) et voici qu’au cours de ce premier moment de sexualité il donne à ce corps une émotion neuve nommée « amour », prenant chair sous la forme d’une exaltation qui devient évidence dans le temps présent.On ne peut que rendre hommage à tous ces personnages de fiction qui, au fil de ces pages, s’interrogent, se cherchent, se trouvent, se perdent, mais ont suffisamment de force pour aller au cœur de la vie et en tirer la quintessence à l’aune d’un râle, d’un soupir, d’un amour découvert et promettant une joie à être un être humain vivant et désirant en dépit des difficultés et des doutes.Je souhaite à tous les adultes qui liront ce livre de pouvoir retrouver avec plaisir des émotions liées à leur vécu. Que ces nouvelles puissent réparer en eux d’éventuelles blessures amoureuses et les installer dans une véritable confiance envers les ados qu’ils peuvent côtoyer.Enfin, je voudrais dire aux ados que, même s’ils ressentent des craintes à l’approche de leurs premiers moments sexuels, ils se préparent à entrer dans une galaxie où ils auront la possibilité de découvrir le meilleur d’eux-mêmes et le meilleur de l’autre. La sexualité est un superbe « outil » qui nous est donné pour accéder à ce que l’on pourrait nommer la « joie d’exister ».

Alain Héril Psychanalyste et sexothérapeute

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Ça sert à rienSandrine Beau

On court sans se lâcher la main et je ne suis même pas essoufflée. D’habitude, j’ai les poumons en feu au bout de cinq foulées, mais là, rien. J’ai seulement envie d’arriver pour retrouver le contact de son corps contre le mien.Vite.— C’est là.Il tend la main vers une porte en bois coincée entre deux vitrines. Mes jambes s’envolent.Ça y est. On y est.La porte claque derrière nous et il me refait son truc avec sa main sur ma nuque. Comme tout à l’heure, une armée de fourmis descend le long de mon dos. Je sens leurs petites pattes s’agiter de chaque côté de ma colonne vertébrale. Ma respi-ration s’accélère. Je sens ses lèvres sur les miennes. J’ai fermé les yeux sans m’en rendre compte. Douceur mouillée. Avec ma langue, je touche le bord de ses dents. Une vague de chaud enfle dans mon corps et m’envahit.Il y a trois heures, je ne le connaissais pas. J’avais suivi Clara à la fête de la copine de sa cousine. Une fille de première ES, que j’ai croisée au lycée, sans jamais lui parler. Elle avait squatté la maison de ses parents pour fêter la fin des exams. Dans le salon, y avait du monde partout et des grandes tables avec tout ce qu’il faut pour passer une bonne soirée. Je me suis retournée, le verre à la main, et j’ai vu ce mec qui me fixait.

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Rien du beau gosse qui fait craquer les filles, mais à sa façon de ne pas me quitter des yeux, effrontément, sans gêne, ça s’est mis à chauffer instantanément à l’intérieur de moi. Je me suis sentie rougir.C’était tellement incompréhensible, cette réaction, que je me suis retournée pour essayer de cacher mon trouble. Qu’est-ce qui m’arrivait ? Un truc chimique qui venait d’exploser dans mon corps ou quoi ?On peut tomber amoureuse d’un regard ?Je me suis dirigée vers le saladier débordant de Chamallows, histoire de me donner une contenance et de calmer toute cette chaleur qui débordait jusque sur mes joues.L’instant d’après, il était là. Les yeux accrochés aux miens, avec un drôle de sourire aux lèvres.À cause de la musique qui hurlait dans le salon, il s’est penché vers mon oreille et j’ai senti tous les petits poils de ma nuque se dresser.Tiens, j’ai des poils à cet endroit, moi ?J’ai senti son souffle chaud contre mon cou et j’ai cru que j’allais m’évanouir au milieu des bols d’olives et des assiettes de chips.— Tu t’appelles comment ?Je n’avais pas encore avalé mon Chamallow et, pour compli-quer l’affaire, l’impression de ne plus avoir une goutte de salive dans la bouche. Un peu comme si on m’avait glissé un sèche-cheveux entre les lèvres.Je ne sais pas comment j’ai fait pour articuler « Margot ».— Tu danses, Margot ?Il n’a même pas attendu ma réponse, sa main était déjà posée dans le bas de mon dos, et je me suis retrouvée collée contre lui. La chanson était supra ringarde, je me souvenais du clip avec cette

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fille en maillot de bain blanc hyper riquiqui du côté des nichons, qui se trémoussait en nous invitant à aller à la plage avec elle, mais je n’ai pas pu résister aux ondulations de son corps contre le mien.Mon bassin a commencé à tanguer sans que j’aie rien décidé et, trois morceaux plus tard, j’étais en nage, les bras relevés au-dessus de la tête, les cheveux dans tous les sens, essoufflée et heureuse.J’avais soif et un sourire jusqu’aux oreilles. Danser, ça me fait toujours cet effet-là. Il m’a apporté un verre. On a trinqué sans se lâcher des yeux.— On va dehors ?Putain, je sais même pas qui c’est ce mec.Et je l’ai suivi.J’ai repensé à la phrase de ma copine Clara :— Jamais le premier soir, Margot. Jamais.— Ah bon ? Pourquoi ? Si tout le monde a envie, je ne vois pas où est le problème !— C’est une histoire de respect, c’est tout. Si tu veux que les mecs te respectent, jamais le premier soir.Est-ce que j’ai envie qu’il me respecte ?Mais faut qu’j’arrête d’avoir des idées pareilles ! Je l ’ai vu pour la première fois y a quinze minutes et je pense déjà à coucher avec lui ! J’suis vraiment malade !Il y avait du monde dans le couloir. Il m’a attrapé la main pour que je me faufile derrière lui, ses doigts fermement serrés autour des miens. J’ai encore eu chaud et mes nouveaux copains les poils de ma nuque se sont une fois de plus redressés.C’est pas comme ça que mes joues vont retrouver une couleur normale…

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J’ai plus envie qu’il me respecte ou qu’on couche ensemble tout de suite ?Le ciel était plein d’étoiles, il faisait doux, les fenêtres étaient grandes ouvertes et la musique arrivait à flots dans le jardin. Il y avait une guirlande colorée qui donnait un air de guin-guette à la terrasse, et des photophores diffusaient une lumière tremblotante dans l’escalier qui descendait vers la pelouse.Il me tenait toujours la main en bas des marches. Y avait pour-tant plus personne entre qui se faufiler.Il s’est arrêté et il m’a observée.Putain, ce regard…Sa deuxième main, celle qui ne tenait pas la mienne, s’est posée sur mes cheveux. Je déteste qu’on me tripote les cheveux. Là, j’ai cru que j’allais me mettre à ronronner.Sa main est descendue sur ma joue, toute douce, puis dans mon cou. Elle est allée faire un tour sur ma nuque, ça a fait un frisson qui m’a traversée depuis la base de ma tête jusqu’à l’extrémité des orteils.Il me regardait, il souriait.Il ne bougeait pas.Y avait juste ses doigts et sa paume qui continuaient à mettre mes nerfs à vif, du côté de la naissance de mes cheveux.J’avais bien fait de les relever, après notre quart d’heure de folie sur la piste de danse. Ça aurait été dommage de rater ça.J’ai regardé son sourire.J’ai regardé ses yeux.Et j’ai pas pu me retenir.À ce moment-là, c’est moi qui lui ai sauté dessus.

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Préface .......................................................................... 5

Nouvelle notification .................................................... 11Par Clémentine BeauvaisDr Jekyll, Mr. Hyde et moi ........................................... 33Par Benoît BroyartLe torse plastique ......................................................... 39Par Hélène RiceDes fées ........................................................................ 49Par Arnaud TiercelinFixer les vertiges ........................................................... 59Par Antoine DoleMon beau miroir .......................................................... 65Par Emmanuelle UrienIn Gode We Trust ........................................................ 69Par Axl CendresAction ou vérité ............................................................ 73Par Manu CausseIl était une (première) fois ............................................ 93Par Rachel CorenblitOdessa .......................................................................... 109Par Cécile Chartre

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Toutes les connes s’appellent Manon ............................ 117Par Driss LangeMike le bûcheron .......................................................... 125Par Taï-Marc Le ThanhSans elle ........................................................................ 141Par Gilles AbierÇa sert à rien ................................................................ 149Par Sandrine BeauSomething Evil’s Lurking in the Dark ......................... 161Par Chrysostome GourioÀ l’ancienne .................................................................. 181Par Séverine Vidal

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