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BRGM
UREAÜ DE RECHERCHES DIRECTION SCIENTIFIQUE¡OLOGIQUES ET MINIERES DEPARTEMENT GEOLOGIE
7 4 , rue de la FédérationParis 15e
CARTE INTERNATIONALEDES DÉPOTS HOUILLERS EN AFRIQUE
Esquisse au 1/10.000.000
Avant projet de notice
Coordination : Robert FEYS
Cartographe : Charles DEREMETZ
avec la collaboration de J. FABRE
SOUS L'EGIDE DE L'ASSOCIATION-DES
SERVICES G E O L O G I Q U E S AFRICAINS
DS.63.A91 août 1963
BUREAU DE RECHERCHES
EOLOGIQUES ET MINIERES
4, rue de la Fédération
PARIS X V o
DIRECTION SCIENTIFIQUE
DEPARTEMENT GEOLOGIE
C A R T E I N T E R N A T I O N A L E
D E S D E P O T S H O U I L L E R S
E N A F R I Q U E
ESQUISSE AU 1/10 OOO oeû
AVANT PROJET DE NOTICE
Coordinateur
Cartographe
Robert FEYS
Charles DEREMETZ
Sous l'égide de l'Association des
Services géologiques africains
AOUT 1963
- 1 -
RESUME
Une Carte Internationale des dépôts houillers en Afriquea été entreprise sous l'égide de l'Association desServices Géologiques Africains.
L'esguisse au l/lO 000 000 et la Notice ci-.jointes ont étéélaborées à partir des contributions fournies par les diversServices Géologiques nationaux, sous la coordination deR. Feys. Le travail cartographique a été assuré parCh. Dereuetz.
feuilles roses
Historique de la Carte 3Poursuite du programme 3Principe d'exécution : fond structural 4
dépôts houillers (âge, degré d'exploration,importance du gisement, qualité ducharbon) 5
notice 6
feuilles j aunesINTRODUCTION (avec la collaboration de J. Fabre)
Importance des gisements 8Répartition géographique 9Répartition stratigraphique 9Qualité des charbons 10Classification structurale 11Conditions de dépôt dans les bassins paléozoïques :
les bassins sahariens 12les bassins du Karroo 13
feuilles vertes
NOTICES PAR PAYS
South Africa 17South '.Vest Africa 19Algérie 20
- 2 -
Angola . . . . _«̂ . . *.. A _̂ . ...» , » ... • 21Bechuanaland 22Congo 24Dahomey 28Egypte 29Ethiopie 29Madagascar 30Maroc 33Moç ambique 35Nigeria 36Nyasaland 38Northern Rhodesia . . . . 40Southern Rherdesia 41Sénégal 43Sierra Leone 44Swaziland 44Tanganyika 45Tunisie 46
Liste des collaborateurs 47
ESQUISSE DE LA CARTE AU l/lO 000 000 en pochette
- 3 -
La Carte Internationale d'ensemble des dépôts houillers
de l'Afrique a été entreprise à la suite du Congrès de Copenhague,
sous la coordination de R. FEYS (3.R.G.M.- PARIS), sur les mêmes
principes généraux que la Carte des dépôts houillers en Europe
présentée à ce même Congrès par le Professeur GORSKI.
Sous 1'égide de 1'Association des Services Géologiques
Africains - F. DIXEY étant Président, J. LOMBARD secrétaire général -
une enquête a été effectuée auprès de tous les Services géologiques
intéressés : les éléments fournis en repon.se par la quasi totalité
des pays ont permis d'élaborer un avant prnjet de carte synthétique
au 1/10 000 000 (cartographie par Ch. DEREMETZ - B.R.G.M. - PARIS),
qui a été soumis à la réunion de Lusaka de l.'A.S.G.A. en Août 1962.
A cette occasion diverses critiques construetives ont été formulées :
la maquette actuel le tient compte de ces corrections et améliorations
Poursuite du programme
Dans leur état actuel, la carte et la notice sont des
documents encore imparfaits à beaucoup d'égards et pour de
multiples raisons : absence de documents synthétiques antérieurs
sur lesquels s 'appuyer, informations de précision et d'exactitude
très variables suivant les pays, etc.. sans oublier, bien entendu,
les insuffisances du coordinateur ! Celui-ci estimerait cependant
son ambition satisfaite si le document ainsi élaboré pouvait
servir de base apte à recevoir les améliorations souhaitables.
Il est prévu que la maquette actuelle sera envoyée à
tous les organismes collaborateurs de façon que chacun y apporte
les recherches et additions qui permet tront d'établir la maquette
définitive à présenter au prochain Congrès Geologique International
(1964).
- 4 -
La Carte se propose de fournir une vue synthétique desdépôts houi11ers replacés dans le cadre structural du continentafricain.
Les principaux traits en ont été empruntés à 1'Esquissestructurale provisoire de l1Afrique, au 1/10 000 000, réaliséesous la coordination générale de R. FURON (1958).
On a distingué essentiellement : le substratum (terrainscristallophyl1iens, Précambrien et Primaire ancien).les terrains sédimentaires, où on a distingué l'extension :
- en Afrique australe et centrale : du Karroo, (séries continentalesaptes à contenir des dépôts houil1ersj.
- en Afrique du N et Sahara : du Carbonifère continental de typehouil1er, même si des veines exploitables n'y ont pas encore étéreconnues.Dans ces formations, on peut en effet prévoir de futures décou-,vertes.
La couverture sédimentaire mésozoïque et tertiaire a étélaissée en blanc (+).
(+) Remarques
- Les contours de l'Esquisse structurale au l/lO 000 000sont forcément schématiques. Pour la carte du charbon il aurait étédès à présent possible de la préciser sur certains points, sansattendre la parution de la carte tectonique en préparation. Maiscette précision supplémentaire nous a paru de peu d'intérêt à cetteéchelle, d1autant que nous ne pouvons l'appliquer de façon homogèneà l'ensemble du continent. On s'est borné à préciser un peu lescontours de l1esquisse structurale, là où des informations précisessur l'extension de tel ou tel gisement houil1er nous amenait a i efaire (cas par exemple des bassins de Tindouf ou de Taoudeni auSahara).
- La question se pose s'il convient de représenter aussil'extension du Continental intercalaire et du Tertiaire continental,puisque ces formations sont susceptibles de receler des dépôtshouillers. Mais pour le moment on ne sait pas grand chose à ce suj.et,et on s'est abstenu.
- 5 -
DEPOTS_HOUILLERS
AGE
L'âge des gisements est indiqué par des couleurs conven-tionnelles, et précisé, chaque fois que cela est possible, par des,symboles (voir légende). Pour les séries de Gondwana, les équiva-lences adoptées sont celles de la Carte Géologique de l'Afriqueau 1/5 000 000.
DEGRE D'EXPLORATION
La carte distingue :
- les gisements bien connus (exploitations enactivité, sondages, etc..) teinte intense
- les gisements probables (prolongements degisements, gisements encore mal connus,plus ou moins hypothétiques..) teinte pâle ou
hachutés (+-)•
IMPORTANCE DU GISEMENT
Comme pour la carte de l'Europe, les gisements ont étérépartis en trois grandes catégories, identifiées par la tailledes lettres de leur dénomination (voir Légende). On a de plusassez libéralement reporté les indices*
Pour les gisements d'une certaine importance, descartouches indiquent le nombre; des veines, la puissance descouches, etc...
QUALITE DU CHARBON
Des indices précisent s'il s'agit de lignite (£ ) ou detourbe ( ¿') • Sinon il s'agit de houille ou d'anthracite*
(+) Remarque- Au contraire de ce qui a été réalisé pour la Carte des
dépôts houillers en Europe au 1/2 500 000, il a paru illusoire,sur une carte de l'Afrique au l/lO 000 000 de distinguer troisdegrés d'exploration. On s'est borné aux deux indiqués ci-dessus.Mais on remarquera que le fait d'indiquer l'extension du Karroo etdu Carbonifère continental remplace, dans une certaine mesure, la"zone d'espóir" de la carte européenne
- 6 -
NOTICE
La carte est accompagnée par une courte Notice explicative,comportant des général i tés sur les dépôts houi11ers en Afrique, etdes notices par pays (par ordre alphabétique).
Pour chaque pays la description est ordonnée :
- d1abord par âge géologique (les dépôts les plus anciens d'abord).
- pour un même âge par importance géologique.
Chaque not ice vise à fournir les données essentielles surles principaux dépôts houillers (série houillère, couches, qualitédu combustible, grandes lignes de la tectonique, réserves etproduction). Chaque fois que cela est possible, on évoque lesrecherches en cours, les possibilités de nouvelles découvertes.
Enfin une bibliographie sommaire renvoie à des ouvragesgénéraux ou à défaut à des publications récentes.
- 7 -
I N T R O D U C T I O N
avec la collaboration
de J. FABRE
_ 8 -
Les dépôts houillers actuellement connus en Afrique
sont très inégalement répartis, aussi bien géographiquement que
dans la série stratigraphique.
Dans la majeure partie du continent, aucun indice char-
bonneux n1a jamais été signalé; cette pauvreté ne peut être mise
sur le seul compte d'une exploration moins poussée : il est cer-
tain que les vastes régions où affleure le socle ancien ne peuvent
à priori qu'être dépourvues de charbon, tout comme en Europe le
Bouclier Scandinave.
IMPORTANCE DES GISEMENTS
A considérer l'importance économique qui traduit dans une
très large mesure 1'importance des réserves géologiques, ce sont
les énormes dépôts du Karroo qui viennent très largement en tête
avec, pour la seule République Sud-Africaine, des réserves estimées
à près de 80 milliard de tonnes.
Les bassins houillers du Carbonifère d'Afrique du Nord
sont beaucoup moins importants : les gisements du Sahara sud-oranais,
quoique encore peu exploités, auraient des réserves de l'ordre du
milliard de tonnes (sous réserve d'une exploration plus complète),
le bassin de Jerada de 120 millions de tonnes.
Une place particulière est occupée par les houilles
crétacées du Nigeria, avec des réserves de 350 millions de tonnes.
Il n*y a pas d'autres dépôts houillers importants reconnus
mais seulement des gisements très éparpillés et d'âges variés,
sans importance économique.
- 9 -
REPARTITION GEOGRAPHIQUE
Les bassins houillers pàléozoïques se répartissent géo-
graphiquement en deux groupes :
- au N les bassins du Sahara et de la bordure N de la plateforme
africaine,
- au S et au SE, les bassins d'Afrique du Sud, Rhodésie, Nyassa-
land, Congo, etc,.
Entre ces deux groupes, un vaste "no man's land" qui, jusqu'à
présent, a empêché toute corrélation précise entre ces deux séries
de formations houillères, du point de vue stratigraphique comme
paléontologique.
REPARTITION STRATIGRAPHIQUE
En gros, on peut cependant dire que les bassin du N du
continent africain sont d'âge Carbonifère supérieur (les formations
continentales de la limite Dévonien-Carbonifère n'ayant jusqu'à
présent montré aucun indice de charbon), tandis que les bassins du
S semblent, dans l'état actuel de nos connaissances, plus récents,
le plus souvent d'âge permien (séries d'Ecca et assimilées)*
Toutefois là aussi des formations continentales à végétaux existent
à la limite Dévonien-Carbonifère (Upper Witteberg shales) et dans
le Carbonifère lui-même.. Des schistes à plantes ou microflore et
même des niveaux charbonneux peuvent s'intercaler dans les tillites
de Dwika. Les dépôts houillers signalés au Sud-Ouest Africain se
trouvent également inclus dans le sommet des couches de Dwika.
Le Karroo sud africain recèle en outre des dépôts houillers
importants dans ses séries supérieures de Stormberg, c1est-à-dire*
jusqu'au Trias inclus. En Afrique du Nord, par contre, les quelques
charbons stéphaniens et autuniens connus au Maroc n'ont qu * un
intérêt géologique.
- 10 -
Enfin, à cheval sur la fin du Secondaire et le début du
Tertiaire, un véritable bassin houiller paral i que a fonctionné
au Nigeria.
Les autres gisements et indices sont trop dispersés pour
être significatifs : signalons seulement les lignites Crétacé
supérieur du Golfe de Gao et les veines et argiles ligniteuses
Crétacé et Tertiaire découvertes par les sondages pétroliers au
Sahara septentrional et qui paraissent s'apparenter à ce dernier
type de gisement.
QUALITE DES CHARBONS
En règle générale, les charbons du Karroo sont bitumineux
et souvent chargés de cendres. Ils sont parfois cokéfiables. Il est
vrai qu'en Afrique du Sud ils recèlent d'importantes réserves
d'anthracites. Mais ce phénomène est dû à 1'action secondaire de
filons de dolérites qui, en certains points, ont d'ailleurs poussé
le métamorphisme du charbon jusqu'au stade du graphite.
De la même façon, les bassins du N de la plate-forme
saharienne contiennent des charbons gras à coke : l'explication
peut être que sur la plate-forme ces charbons n'ont été que peu
sollicités par des efforts tectoniques.
Il reste à expliquer pourquoi les houilles westphaliennes
de Jerada sont des anthracites ? C'est peut-être qu'elles se
trouvent en dehors de la plate-forme ..
- 11 -
CLASSIFICATION STRUCTURALE
Du point de vue structural, il convient de distinguer
quatre groupes principaux de dépôts qui paraissent commandés par
leur position sur, à la périphérie ou à l'extérieur de la plate-
forme au moment de leur formation.
1° - Au N du continent, au-delà de la ligne sud-atlasienne, se ;
trouve un ensemble de petits gisements très variés, d'âge carbo-
nifère, que tous leur caractères apparentent aux gisements d'Europe
occidentale, avec les bassins houillers : typiquement paral ique de
Jerada et non moins typiquement limnique de Tirkou, au Maroc.
2° -'Les grands bassins carbonifères de la plate-forme saharienne
renferment encore la flore euraméricaine,. mais dont on ne sait pas
encore si tous renferment réellement du charbon. C'est le, cas en
particulier des plus typiques (Tindouf, Taoudeni, Regg^an) avec
leurs séries minces, lagunaires, rouges, où semble manquer la plus
grande partie du Westphalien. On n'y connait pas de niveaux marins
après la régression namurienne.
3° - Les énormes gisements d'Afrique Australe sont inclus dans
les séries du Karroo. Ils ne contiennent pas, dans l'état actuel
des connai ssanees, de niveaux marins. Ce sont, soit des bassins
limniques typiques, soit des formations très étendues, régulières,
rappelant les bassins paraliques.
Au S d'une ligne passant à proximité du 30è parallèle,
le Karroo inférieur ne contient pas de charbon exploitable. Les
couches d'Ecca correspondantes grosso modo à celles du Transvaal et
du Natal sont stériles. Elles présentent dans la partie SE du
pays, une épaisseur considérable (jusqu'à 5 000 m dans la région
de Grahamstown) sous un faciès de flysch non marin. Il parait
s1agir là d'un dépôt d'avant fosse, précédent I1emersion des chaînes
du Cap.
Les gisements plus récents du Molteno (Stormberg inférieur)
sont contenus dans des couches à faciès de molasses dont le dépôt
serait en relation avec 1'orogénie des chaînes du bord de la
péninsule.
- 12 -
4o - Enfin, occupant une place à part, les houilles et lignites
Crétacé supérieur et Tertiaire au N et surtout au S du Sahara.
Le seul bassin important et exploité est le bassin paralique du
Nigeria.
Le Bassin de Béchar-Abadla occupe une position intermé-
daire sur le bord de la plate-forme. Les séries y sont épaisses,
les couches de charbon relativement nombreuses quoique généralement
minces. On y connait plusieurs niveaux marins.
CONDITIONS DE DEPOT DANS LES BASSINS PALEOZOIQUES
L'étude géologique des bassins paléozoïques africains
révèle des conditions de dépôt qui, sans être fondamentalement
différentes de celles des bassins européens, ne sont cependant pas
identiques.
La distinction classique en Europe entre bassins paraliques
et bassins limniques s'intègre dans un cadre structural particulier
que l'on ne retrouve pas dans la majeure partie de l'Afrique.
DANS L'HEMISPHERE N : LES BASSINS SAHARIENS
C'est un phénomène général, à la fin du Viséen-début du
Moscovien que le retrait de la mer de toute la partie occidentale
de la plate-forme saharienne, à 1'W du môle d'Amguid, ce qui a rendu
possible la formation de bassins houillers dans ce secteur. A l'E
par contre, au Sahara central, au NE d'Ahaggar, le régime marin
dure,plus longtemps. Au S régnait plus ou moins un régime continen-
tal avec dépôt de grès rouges.
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Comme on a vu, les bassins sahariens offrent les termes
de passage entre des bassins paral iques de bordure et des bassins
de plate-forme typiques, établis dans de larges flexures continen-
tales (des synécl/Lses) d'un bouclier qui, proportionnellement, n'a
été que très peu affecté' par les mouvements hercyniens ; ils
peuvent s'étendre sur de très vastes surfaces. L'analyse litholo-
gique y révèle une sédimentation beaucoup moins continue que dans
les bassins paraliques, dont ils se rapprochent en revanche par
l'extension et l'épaisseur moyenne des b,ancs. comme par la nature
même du matériel détritique, trié, usé, riche en matériaux argileux,
voire même en matériaux solubles déposés sous forme d1évaporites.
Les déformations que l'on y connait, tant celles contemporaines de
la sédimentation que celles immédiatement postérieures, se bornent
en général à des gauchissements ou des ondulations dß faible ampli-
tude,, se traduisant par des discordances parfois à peine visibles,
et des fractures souvent sans rejet important; celles-ci ne parais-
sent pas avoir joué un rôle déterminant dans la formation même du
bassin.
Ce qu'on connait de leur flore et de leur faune les
rapproche des bassins européens; mais dans 1'état actuel des con-
naissances, il n'est pas certain que tous contiennent de véritables
couches de houille.
DANS L'HEMISPHERE AUSTRAL : LES BASSINS DU KARROO
Après le dépôt des formations glaciaires ou fluvioglaciai
res de Dwyka (Carbonifère), cette partie du continent a vu au
Permien la formation de bassins houillers sur de vastes surfaces.
Ces bassins non plus ne nous semblent pouvoir être
purement et simplement mis en parallèle avec les bassins européens.
La flore à Glossopteri s et Gangamopteris qui a donné naissance aux
couches est différente. Leur lithologie même n1est pas identique.
- 14 -
On y rencontre des formations déposées dans des cuvettes
limitées du substratum cristallin. Ces cuvettes évoquent^ naturel-
lement au premier abord les bassins limniques classiques, ^es
veines, peu nombreuses, sont lenticulaires. Elles s'effilent sur
les bords et reflètent souvent assez fidèlement, dans leur compo-
siton ou leur puissance, les inégalités de leur substratum. Certains
autres caractères se retrouvent, comme par exemple l'absence ou la
rareté des sols de végétation, déjà soulignée par E.P. PLUMSTEAD.
C'est le cas de certains gisements du Transvaal, en particulier dans
le Heidelberg district. Le bassin de Wankie (Rhodésie du Sud)
pourrait dans une certaine mesure se rapprocher de ce type.
D1autres gisements sont beaucoup plus étendus, mais ne
sont pas identiques aux bassins paral ique s européens. Les veines,
et certains horizons, peuvent être suivis sur des grandes distances,
mais elles sont touj ours peu nombreuses. Là encore les sols de
végétation sont rares ou inexistants.
Les formations productives se trouvent le plus souvent
comprises dans les séries d'Ecca ou assimilées ; mais elles s'y
trouvent à des niveaux variables; la carte met aussi en évidence
l'existence de dépota houillers importants dans les séries plus
récentes de Beaufort et de Stormberg; c'est-à-dire qu'en Afrique
australe, le phénomène houiller a pu localement se poursuivre
jusqu'au Trias, alors qu'en Europe occidentale il cesse dès le
Permien inférieur pour ne reprendre que timidement au Trias supé-
rieur .
Nous ne connaissons pas le climat qui régnait en Europe
à l'époque houillère. En dépit de nombreuses recherches sur ce
suj et, on en est encore réduit à des conjectures.
- 15 -
Sur la plate-forme saharienne, il est difficile d'af-
firmer que la rareté des veines de charbon dans les bassins de
Tindouf, Taoudéni, Reggan est due uniquement à des conditions
structurales d'ampleur de subsidence. Le facteur climatique pour-
rait avoir joué un rôle important. En particulier une certaine
aridité a pu, dans un pays massif, sans relief notable, limiter
le développement de la végétation, donc le rôle de filtre joué par
celle-ci et nécessaire à la formation de véritables veines de char-
bon.
En Afrique australe, le phénomène houil1er débute,
comme l'ont montré les découvertes récentes des géologues sud-
africains, des la période glaciaire de Dwyka et a pris toute son
ampleur ensuite pendant le dépôt des couches d'Ecca. Les conditions
de climat ou de flore paraissent avoir été par la suite encore
favorables - en particulier au Molteno - mais cesser avec l'appa-
rition du régime plus aride responsable des couches rouges, par
exemple des grès et loess des Red beds et des Cave sandstones
d'Afrique du Sud. L'absence de grands gisements exploitables
comparables aux précédents dans ces séries tient probablement,
avons-nous dit, à des conditions structurales et en relations
avec l1orogénie des Chaînes du Cap. La formation de vastes bassins
houillers exige, en effet, en plus des conditions exprimées plus
haut (subsidence, climat), une permanence géographique qui cesse
avec les orogenèses.
Le déplacement, au cours des temps, des aires de forma-
tion des bassins houillers est un phénomène à très grande échelle
où interviennent simultanément des facteurs structuraux et clima-
tiques locaux mais aussi d'une beaucoup plus grande ampleur.
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N O T I C E S P A R P A Y S
- 17 -
SOUTH AFRICA
L'Afrique du Sud possède des gisements houillers consi-dérables. La plupart se trouvent dans la partie moyenne de lasérie d'Ecca. Les affleurements décrivent une ellipse presquecomplète sur le pourtour du bassin du Karroo, mais l'Ecca restestérile dans toute la partie SW et S du bassin, notamment dansla province du Cap, où par contre l'étage Molteno du Stormberg estproductif.
De nombreuses exploitations y sont en activité:. Legisement du Zululand mis à part, toutes sont situées à l'inté-rieur du pays et -loin de la côte.
Etant donnée 1'importance de ces gisements, ils sontreprésentés avec plus de détails dans un cartouche au l/5 000 000.Les principaux sont, près de la frontière rhodésienne, ceux deSOUPANTSBERG et de VATERBERG. Plus au S se trouve le groupe degisements des SPRINGBOK FLATS. '
Le groupe massif des gisements du TRANSVAAL et du NATALest à cheval sur ces deux Etats. Il y a quelques gisements isolésdans 1'ORANGE.
Dans tous ces gisements, l'Ecca moyen qui est productifest synonyme de "Coal Measures". En réalité, la zone productivene parait pas toujours localisée dans les mêmes niveaux de l'Ecca.Vers le N, par suite de l'allure transgressive de l'Ecca moyen,les couches de houille finissent par reposer sur le substratumancien et.même par disparaître. Au N du bassin du Karroo, lescouches de houille se rencontrent dans la base de l'Ecca supérieur,t même au milieu de ce groupe dans le N du Transvaal et la¡hodésie méridionale.
Ce sont des charbons bitumineux, parfois cokéfiables.•/On y connaît aussi des anthracites, qui sont très répandus au^voisinage des nombreuses intrusions doléritiques qui traversent/les couches de l'Ecca. Ils sont dus à des actions métamorphiques,• et leur teneur en cendres, comme celles des charbons dont ils^dëcoulent, est relativement élevée. En certains points, lemétamorphisme va jusqu'au graphite, comme celui qui est exploitédans la mine de Mutaie. dans le N du Transvaal.
- 18 -
On y connait aussi de minces lits, associés aux litsde charbon, mais passant latéralement à des schistes, d'oil shales«ou de torbanite (roches à rapprocher des bogheads) qui sont sur-tout répandus entre Ermelo et Utrecht; l'épais'seur de leursbancs n'étant que de 6 à 66 inc. ils n'ont pas d'intérêt économique
On ne sait pas grand chose de l'extension des formationshouillères sous les épais dépôts du Karroo supérieur qui occupele centre du bassin (Basutoland).
Production (1956) :
NATAL , • 5 737 343 sh. t.TRANSVAAL 23 339 505ORANGE 6 492 970
Réserves. Elles sont considérables.
En millions de sh. tons (1956) :
TRANSVAAL
NATAL
ORANGE
certaines
37 164
1 086
2 375
probables
31 500
1 710
1 025
totales
66 664
2 798
3 300
t
Grand total (Province du Cap comprise) 79 882 millions sh.t.
Enfin, dans la Province du Cap, du charbon se trouvedans la série de Stormberg ; ce sont des gres, et schistes, avecminces niveaux charbonneux et aussi quelques minces bandes conglo-mérat i que s. L'èxpïoît&ïton en a.^ét$ &v,p4téê j&nci9<L9j ,1'intérêtéconomiqne 's'étant-déplacé'Hu-pro.fit des gisements du Transvaal etdu Natal.
fr19 -
L'Afrique du Sud possède encore d'autres combustiblessolides; nous les signalons ici quoique leur intérêt économiquesoit négligeable :
flSi--£fi notamment dans le district de Knysna. Ces niveaux setrouvent dans des sables mal consolidés, probablement d'âge ter-tiaire. Leur épaisseur atteint 4 m. liais1 ils sont trës irréguliers
connues dans tout le pays; la majorité sont d'impor-tance restreinte, mais trois gisements ont été exploités (Bank-plaats, Elandsfontein, Lichtenburg).
nombreux dans le S de la province du Cap,ce sont des remplissages de fissures qui, par leur origine seraientà rapprocher des asphaltes.
BIBLIOGRAPHIE
Divers (1959) The minerai resources of South Africa.Department of Mines, Geological Survey4° édition, p. 415-477.
SOUTH WEST AFRICA
En Afrique du SW le charbon semble se trouver uniquementdans les séries du Dwyka supérieur.
BASSIN_DU_KALAHARI
'Seulement quelques dépôts petits et discontinus*
Seul un sondage a atteint, vers 300 m de profondeur,,un horizon productif : veine de charbon de qualité inférieuremais de 12 m de. puissance. De nouvelles recherches y sembleraientindiquées•
- 20 -
ALGERIE
L'Algérie possède, dans le Sud-Oranais, de grands bassinshouillers installés sur la bordure septentrional de la plate-formesaharienne. Ces gisements sont d'âge westphalien,-et résultent,d'une subsidence différentielle de la plate-forme. Les couches dehouille sont minces (moins de 1 m d'épaisseur) mais très constantesen puissance et en composition; il s'agit de charbons à coke.
Ils apparaissent actuellement répartis en deux bassinsd'importance inégale, celui de BECHAR au N, celui plus étendud'ABADLA au S. Le bord occidental d'un troisième bassin, celuide MEZARIF affleure à l'E au-delà des calcaires du Carbonifèreinférieur du Djebel Bechar.
C'est un bassin paralique avec régime de bassin ferméau Westphalien C supérieur et au Westph. D après retrait définitifde la mer. Son charbon contient 22 à 25 % U.V. Il est cokéfiable.
Réserves probables accessibles : 30 millions de t.Exploité.
Comme Kenadza, c'est un bassin paralique finissant enbassin fermé au Westphalien D. Son charbon contient 31-32 % U.V.il est cokéfiable. Il est divisé en plusieurs bassins par desanticlinaux sensiblement NW-SE et par d'autres sensiblement NE-SW.
Il est exploité en un seul point : Ksiksou. Ce gisement,étant donné son étendue, renferme certainement la majeure partiedes réserves en charbon de l'Afrique du Nord, plus d'1 milliard detonnes.
- 21 -
§£SSIN_DU_MEZARIF
Ce que nous en gavons est encore très fragmentaire, carle bassin, ouvert vers l'E, n'a été reconnu qu'en affleurements.
Signalons enfin en Algérie,méditerranéenne, les petits gisementsMARCEAU et de SMENDOU.
non loin de la côtede lignites miocènes de
BIBLIOGRAPHIE
Deleau (1951) - Les bassins houillers du Sud-Oranais dans larégion de Colomb-Bechar-Abadla.Bull. Serv. Carte Géol. Algérie.
(1962) - Le Bassin houiller d'Abadla (Sud-Oranais)Public. Serv. Carte Géol. Algérie, nelle série,bull. 14.
ANGOLA
A signaler, à titre de curiosité, des couches et amasde nature spéciale, "libolites"' dans les sédiments de la régioncôtière de l'Angola.
- 22 -
BECHUANALAND
Au Bechuanaland on a trouvé du.charbon le long desbordures orientale et méridionale du vaste bassin du Karroo,depuis Dukwe au N jusqu'à Debeeti au S, sous le tropique duCapricorne puis, de là à travers le Kalahari, c'est-à-dire surprès de 500 miles*
C'est dire que les ressources en charbon du Bechuanalandpeuvent être importantes, liais les couches sont largement masquéespar les roches du système du Kalahari; les affleurements deschistes et de charbon sont attaqués par les agents atmosphériques.La recherche et la reconnaissance des gisements ne peuvent sefaire que par des prospections souterraines.
Le Bechuanaland est encore peu développé; il ne possèdepas de houillères. Mais il est question d'en installer au voisi-nage du chemin de fer de Rhodésie. Aussi le Geological Surveya-t-il entrepris l'étude détaillée des deux régions de MO.RAPULEet de MAMABULE, où des gisements importants ont été mis en évi-dence, et où des sondages suffisamment rapprochés permettent uneestimation sérieuse des réserves.
Dans tous les cas, il s'agit de charbons bitumineux,de rang bas ou moyen, non cokéfiable.
GISEUENT_DE_MORAPULE
A MORAPULE la série d'Ecca comprend trois termes. C'estdans le supérieur que se trouvent les Upper et les Lower Coal andShale Series, d'une épaisseur totale d'environ 150 m. Mais dansle secteur étudié en détail à Uorapule, seule sa base a un intérêtéconomique; elle contient des veines atteignant.6 m.
i
Les réserves sont estimées à environ 300 millions de t.(jusqu'à 150 m de profondeur, dans un secteur de 9,38 miles carrés).Inexploité pour le moment.
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GISEUENT_DE_MAMABULEi
Ici, ce sont les 125 m de grès de la partie moyenne del'-Ecca qui sont productifs, avec un Lower Coal de 2,70 m et unUpper Coal de 6 m.
Dans un secteur où le gi sèment est de meilleure qualité,on estime les réserves du Lower Coal à 163 millions de t. sur17 sq. miles, et celles de 1 'Upper Coal à 245 millions de t'. sur13 sq. miles. Inexploité pour le moment.
BIBLIOGRAPHIE
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voir aussi les Annual Reports of the Bechuanaland ProtectorateGeological Survey -depuis 1953.
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CONGO
II y a au Congo deux groupes de bassins houillers, tousdeux situés au Katanga : au N les bassins de la LUKUGA et duTANGANIKA, au S les bassins de LUENA et du HAUT LUALABA.
Les séries houillères font partie de la série de laLukuga. Cette dernière débute au Carbonifère supérieur et setermine au Permien supérieur : 1'assise dite "à couches de houille"est permienne et correspond à une partie de 1'Ecca du Karroosud-africain. Une veinette est située dans l1"assise de transition"d'âge Permien supérieur, correspondant au Beaufort inférieur.Toutes ces houilles sont riches en cendres et en M.V.
BASSIN DE LA LUENA
Le bassin de la Luena comprend quatrevraisemblablement lacustre, s'étendant sur 30 km
cuvettes d'originedu N au S les
cuvettes Kisulu, Luena, Kuluku etploitation est a environ 30 km au
Kalule-Nord.S de Bukuma.
Le centre de 1'ex-
La série houillère repose sur des roches glaciaires oupériglaciaires. son toit est constitué par au moins 50 m. d'argilitespanachées à teinte rouge prédominante. Elle comporte, suivant lesendroits, 2, 3 ou 4 couches de houille ; l'épaisseur de chaquecouche varie de 1 à 5 m ; elles sont disposées dans 1'"assise àcouches de houille", de 35 m de puissance. Chaque couche estconstituée de strates charbonneuses alternant avec quelques inter-calations schisteuses ; les couches sont plus épaisses au milieude la cuvette que sur les bords.
Le charbon de la Luena contient environ 5,50 % Humidité,15 à 50 % Cendres, 30 à 34 % U.V. et environ 40 % Carbone fixe.
Le bassin de la Luena est un fond de bassin plat; il nesemble pas qu'une influence tectonique se soit exercée lors de saformation ; par contre sa conservation parait due à sa localisationdans la zone déprimée de la partie méridionale du fossé de l'Upemba.
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atteintjusqu'eelle a
La production totale des charbonnages de la Luenaprès de 5
n 1960. Enété de 247
millions de tonnes depuis l'origine1959,000 t
dernière année d'exploitation(1922)normale,
Réserves certainesprobablespossibles
mill ions5 »
10,5
Ë£SSIN_DU_HAUT_LUALABA
Situé au SSW du bassin de la Luena, dans la partieméridionale du fossé de l'Upemba. Sa stratigraphie est analogueà celle du bassin de la Luena, mais beaucoup moins bien connue;il n'y a aucune liaison actuelle entre les deux bassins. La sériehouillère serait puissante de 23 m environ et comporterait plusieursfines couches de charbon. Des analyses faites sur du charbon prélevéau voisinage de la surface ont donné : Humidité + M.V. : 24 à 30 %,Cendres : 34 à 40 %, Carbone fixe.: 30 à 42 %. Inexploité.
BASSIN DE LA LUKUGA
Situé 20 km environ à l'W d'Albertville de part etd'autre de la rivière Lukuga, traversé par le chemin de ferAlbertville-Kabalo. Le centre du bassin est Greinerville.
La stratigraphie est bien connue grâce à de nombreuxsondages. La série de la Lukuga comprend, de haut en bas : l'assise"de transition" (Permien supérieur), l'assise à couches de houille,l'assise des schistes noirs (toutes deux permiennes) puis, plusbas, des assises moins bien connues, principalement glaciaires etpériglaciaires, d'âge Carbonifère supérieur. Elles sont surmontées,en transgressivité par la sérietriasique à jurassique moyen.
des "roches rouges", d'âge probable
En plus de veinettes, l'assise productive comporte( )couches principales (
couche
H
M
II
5 :4 :3 :2 :1 :
dedededede
0,300,650,340,501,25
de
ààààà
haut
0,551,221,171,202,40
en bas)
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Le charbon est très comparable à celui de la Luena; il contientenvironfixe-.
6 % d'Humidité, 20 % de Cendres, 32 % M.V. et 45 % Carbone
De nombreuses failles, postérieures au dépôt, sillonnentle gisement et le morcellent. C'est grâce à elles que le bassina été conservé. Elles sont le prolongement au Congo des failles dufossé du Rukwa, Tanganyika. Elles sont plus anciennes que les faillesdu fossé du lac Tanganyika qui les recoupent.
Production totale jusqu'en 1960à vue sont de l'ordre de 50 millions de t.atteignent plusieurs centaines de millionsmilliard de t.
: 290 000 t. Les réservesLes réserves possiblesde t. peut être même le
§ASSIN_DU_TANGANIKA
Ce bassin est situé environ 20 ou 30 km au S d'Albert-ville. Sa stratigraphie est comparable à celle du bassin de laLukùga. Il y a également 5 couches principales et un certain nombrede veinettes.
Il parait être une portion du bassin de la Lukuga,séparé de celui-ci par des failles, et conservé dans des fosséstectoniques.
Les réserves totales seraient supérieures aux évaluationsfaites naguère; en effet les études récentes soulignent la continuitédes couches de houille antérieurement à la fracturation du bassin.Inexploité.
Enfin des tourbières d'une certaine importance sontconnues au Rwanda.
PERSPECTIVES DE RECHERCHES
Au Congo, la houille est liée à l'existence de lapartie supérieure de la série de la Lukuga. Or dans la presquetotalité de ses affleurements, en dehors des bassins houillerscités, cette série est limitée à sa partie inférieure (la supé-rieure paraissant avoir été enlevée par l'érosion parce que lesbassins houillers connus semblent avoir été conservés dans le fonéde dépressionsdépôts.)
tectoniques dont l'âge est postérieur à celui des
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Le problèmefcposé est donc celui de la constitution dusystème du Karroo dans le sous-sol de la cuvette centrale, liaisil semble que la partie inférieure de la série de la Lukuga ysoit seule représentée, et surmontée directement par les couches duTrias, du Jurassique ou du Crétacé. Actuellement les données rela-tives à la cuvette centrale sont insuffisantes pour permettre degénéraliser des conclusions négatives à toute cette immense région,et on ne peut exclure le maintien, dans l'une ou l'autre dépressionlocalisée, masquée par des'sédiments plus récents, de l'assise àcouches de houille. Mais il n'y a cependant aucun indice positifpermettant d'orienter les recherches.
BIBLIOGRAPHIE
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DAHOMEY
Les dépôts houillers du Nigeria se prolongent dans leterritoire du Dahomey, mais dans des conditions peu favorables.
Le prolongement des Upper Coal Measures (Maestrichtien-Paléocene) a été atteint seulement par des sondages; 1*épaisseurdes niveaux charbonneux varie latéralement, elle peut atteindreplusieurs dm mais est -le plus souvent faible; souvent il nes'agit que de fragments charbonneux dispersés dans une argilemicacée à plantes.
Il semble que la sédimentation charbonneuse ne se soitproduite qu'à une certaine distance de la bordure précambriennelà où le bassin atteignait une profondeur suffisante.
Les possibilités d'exploitation apparaissent commeextrêmement faibles.
Quant à l'équivalent du Lignit Group nigérien, il estmal connu au Dahomey, car les niveaux correspondants sont masquéspar le Continental terminal* Ils ont seulement été rencontrés pardes sondages, sous forme de lignites de qualité médiocre, avec desépaisseurs de 40 cm et 1 m, à des profondeurs de 60 à 100 m.
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EGYPTE
On a reporté sur la carte, de façon schématique,l'extension du Carbonifère continental à faciès productif, connudans la région du Sinaï par la bibliographie.
supérieurD'autre part des lignites ont été* signalés dans l'Eocènede 1'Egypte.
JONGMANS ff.J. et VAN DER HEIDE S. (1955) - Flore et faune duCarbonifère inférieur de l'Egypte.Mededelingen van de Geologische StichtingNieuwe Serie, n° 8
RUSHDI SAID (1962) - The Geology of Egypt.Elsevier Publishing Company
ETHIOPIE
D'après la bibliographie, il y aurait desde lignite dans .ce pays. (Toronto - 1913).
indices
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MADAGASCAR
Madagascar possède d'importants dépôts de houille,ainsi que des lignites et des tourbes.
houille
Situé dans le SW de l'île, il est actuellement bienconnu, après de nombreuses recherches.
La série productive, à Glossopteris et Gangamopterisest- incluse dans une série gréseuse, dite groupe de la Sakoa, quiest l'équivalent de l'ensemble Ecca-Dwyka de l'Afrique australe,et débute par une formation glaciaire à tillites. Elle repose endiscordance sur le socle cristallin non pénéplané, mais poli etparfois strié au contact de la série glaciaire.
La qualité de la houille est variable. Les teneurs encendres sont élevées pour la plus grande partie des réserves,mais il y a néanmoins des tonnages importants de qualité correcte,II n'a pas été trouvé de charbon cokéfiable.
Le gisement est découpé par des failles nombreuses.On y distingue plusieurs secteurs, répartis sur une longueur de100 km, d'importance économique inégale : du NE au SW, ImalotoIanapera, Vohobory, Sakoa, Sakamema.
Le secteur de la Sakoa proprement dit est le plusintéressant. La série houillère y est essentiellement constituéepar un ensemble massif de grès arkosiqnes à feldspaths blancs avecstratification entrecroisée dont l'épaisseur est d'environ 150 m.Dans ces grès, mais vers la base, se trouvent des bancs de charbonavec quelques schistes* La sédimentation est grossière et peuprofonde.
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Les couches de charbon peuvent se grouper en 5 ensemblesSeuls les trois supérieurs, dits III, IV et V sont intéressantspar leur continuité et leur épaisseur : respectivement 1,20 m à1,80 m, 3,5 à 7 m, 5 à 9 m. La couche IV est la meilleure; lessondages y ont mis en évidence, à moins de 400 m de profondeur,des réserves de 60 millions de t. de charbon fLambant dur, à 25 %M.V., 17 % Cendres, 0,5 à 1 % Soufre.
Le gisement est monoclinal avec un pendage moyen de 20°.Il est affecté par une ou deux failles qui relèvent les bancs dehouille dans leur ennoyage vers 1'W.
Il n'y a qu'une exploitation locale, sporadique et trèsréduite.
Le secteur de la Sakamema renferme diverses couches trèsirrégulières.. Epaisseur moyenne cumulée : 5 m. Les réserves sontinchiffrables en raison de l'irrégularité du gisement.
Le secteur de 1'IMALOTO ne contient qu'une seule coucheexploitable, de 0,60 m (Cendres 15 à 28 %, M.V. 29 à 35 % ) ,horizontale- Réserves évaluées à 40 millions de t.
Pour l'ensemble du gisement, si l'on envisage le charbonà 30 % de Cendres, les réserves sont certainement supérieures à\ milliard de tonnes*
A signaler des indices dans la région du moyen Ranobé,c'est-à-dire à un niveau plus élevé que celui de la Sakoa.
Dans la région de SAMBAINA, le Pliocène lacustre contientdes lignites; ceux-ci se sont déposés, au moment des éruptionsvolcaniques de 1'Ankaratra, dans de grands lacs de barrage.
Le gisement le mieux connu est celui d1ANTANIFOTSY. Lasérie productive, épaisse de 150 m est formée essentiellementd1argiles, avec des sables, marnes, diatomites, coulées basaltiques.Il y a quatre ou cinq couches d'une épaisseur cumulée d'environ 6 md*un lignite noir, mat ou brillant, assez fragile et se pulvérisantpar dessication. Des schistes bitumineux, des diatomites, des cendresvolcaniques y sont associés, parfois intimement. La couche 4, associéeà un calcaire magnésien, a été exploitée pour fabrication d1engrais.
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La structure est subhorizontale. Une petite exploitationa naguère fonctionné. Les réserves reconnues sont de l'ordre de20 millions de t. de lignite, et d'autant de schistes bitumineux.
A signaler des indices de lignite dans la régionde Kandreho.
tourbe
La tourbe est fréquente dans les dépôts lacustressubrécents des plaines des Hautes Terres, en particulier dans lesrégions de Tananarive et de 1'Alaotra.1 Epaisseur : 0,50 m à 1 m.Utilisation artisanale.
BIBLIOGRAPHIE
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BESAIRIE H. <1961) - Les ressources minérales de Madagascar.Ann. Géol. Mad., XXX.
LENOBLE A. (1949) - Les dépôts lacustres pliocènes-pleistocènesde l'Ankaratïa (Madagascar).Ann. Géol. Mad., XVIII.
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MAROC
En dehors de nombreux petits gisements et indicescharbonneux dont l'intérêt est seulement géologique, le Marocpossède un bassin houiller d'importance économique, celui deJERADA.
BASSIN HOUILLER DE JERADA
C'est un bassin houiller paralique d'âge westphalien
Situé en bordure des Hauts Plateaux du Maroc oriental,à 1 100 m d'altitude et à 50 km au SSW d'Oujda, ce bassin formeune longue zone synclinale, orientée approximativement d'E en W,qui affleure sur 25 km de longueur et 8 km de largeur et disparaità l'E et à l'W sous des recouvrements triasiques et liasiques.
La série houillère, d'âge westphalien C et D repose enconcordance sur le Westphalien inférieur marin. Elle comprend notam-ment 5 couches exploitables, de 0,40 m à 0,75 m. Il s'agit toujoursd'anthracite (cendres : 4 à 5 fOj M.V. : 5 à 6 %} ,
La tectonique du bassin est très simple dans l'ensemble.Il y a deux sous bassins bien individualisés, séparés par un anti-clinal faille. Les flancs N sont assez plats, les flancs S souventen dressants. Deux systèmes de failles sensiblement orthogonauxaffectent le bassin, le système longitudinal ENE à rejets verticauxjusqu'à 100 m et le système transverse qui lui est postérieur, àdécrochement horizontal jusqu'à 300 m
les morts&es sondagesterrains.
ont montré le prolongement vers l'W sous
Production en 1959 : 464.663 t.
Les réserves sont de 120 millions de t. environ ( dont76 millions de t. pour le prolongement W).
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Le bassin cTEZZHILIGA (ex CHRISTIAN) est un bassinlimnique du Westphalien. Une stampe de 800 m montre dans lesschistes quelques petits lits de charbon sans épaisseur nicontinuité.
Au Stephanien, plusieurs petits bassins limniques ontfonctionné au S et au N du Haut Atlas (OUR1KA.,".ODED ZAT., TIRKOU,IDA OUpeut y
ZAL), maisrencontrer
les quelques reinettes charbonneuses quen'ont aucun intérêt économique.
l'on
II faut signaler enfin la présence de lignites enplusieurs points du Maroc, dans les formations continentalesde l'Autunien (KHENIFRA), du Lias (SEFROU, TAMDA), du Dogger(BOULEMANE, PLATEAU DES LACS, ADEDIM MSEMRIR), du Miocène terminal(GUERCIF, RHAFSAI), du PIio-Villafranchien (DOUIET). Les rechercheseffectuées sur un certain nombre de ces gîtes ont montré que lescouches étaient généralement minces et lenticulaires.
PERSPECTIVES .DE RECHERCHES
Des recherches sont en cours dans la partie orientaledu Maroc, où il est possible qu'existe sous les Hauts Plateaux,au S du synclinal de Jerada, un second synclinal houiller.
La recherche du prolongement au Maroc des bassinshouillers de COLOMB BECHAR et d'ABADLA s'est soldée définitivementpar des résultats négatifs. Des recherches sont en cours danspartie marocaine de la grande synéclise de Tindouf-Dra.
la
BIBLIOGRAPHIE
EYSSAUTIER L. (1952) - Combustibles minérauxin : l'Industrie Minière au Maroc.Notes et Mém. Serv. Géol. Maroc. n° 62.
HORON 0. (1951) - Contribution à l'étude du bassin houiller deDjerada (Maroc oriental).Ibidem. n° 89
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OWODENKO B. ' (1946) - Mémoire explicatif de la carte géologique dubassin houiller de Djerada et dP la régionau S d'Oujda.Mém. Soc. Géol. Belge. Liège, t. 70.
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MOCAMBIQUE
Au Moçambique et notamment dans le bassin de Tete (oubassin du Zambèze), il y a des dépôts houillers à la base dusystème du Karroo.
La série productive débute par un conglomérat; datéepar une flore à Glossopteris revue récemment par C. Teixeira,elle est d'âge Ecca supérieur. Essentiellement schisteuse, avecquelques banca de grès et des niveaux charbonneux d'intérêt variable
A MAOTIZE, où des recherches ont été faites par sondagesil y a deux couches totalisant 13 m de charbon qui représenteraientprès de 100 millions de t. de réserves.
BIBLIOGRAPHIE
BORGES A. (1952) - Le système du Karroo au Moçambique(Afrique orientale portugaise).XIXo Congrès Géol. Intern. Alger, Symposiumsur les séries de Gondwana, p. 232-250.
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NIGERIA
Le Nigeria possède d'importants gisements de lignitestertiaires et surtout de charbons sub-bit,umineux d'âge crétacé,tous dans le Nigeria du S.
ÇHARBONS_BITUMINEUX_DE_L^OFANU
D'importants dépôts houillers se trouvent dans la valléede l'Ofanu, où les "Coal Measures" ae subdivisent en deux assisesproductives séparées par des grès stériles; de haut en bas :
- les Upper coal measures, à cheval sur le Paléocène et le Maestrich-tien, assise de près de 400 m de grès et schistes avec charbon etschistes charbonneux, ainsi que quelques niveaux calcaires.
400 m- false bedded sandstones, assise intermédiaire stérilede grès grossiers à sédimentation entrecroisée.
- les Lower coal measures 4oo m de grès et schistes avec charbon.C'est l'assise la plus intéressante; en dehors de nombreux niveauxcharbonneux de moindre intérêt, elle contient 5 veines principales,d-'intérêt économique (d'épaisseur supérieure à 3 f - 6 in.).Chacune est accompagnée de sa propre séquence stérile, ce quiprouv« la répétition, à au moins 5 reprises, du phénomène desubsidence. Il s'agit de charbon sub-bitumineux, non cokéfiable,avec une teneur en soufre assez élevée.
De très nombreux sondages récents ont mis en évidencedans ces Lower coal measures des réserves d'environ 350.millionsde t. ainsi réparties :
Eastern.rêgion ENUGU 54 millions de t.EZIMO 46 "
Northern region : ORUKPA 57OKABA 73OGBOYOGA 107
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II y a de nombreux lignites d'âge tertiaire; mais ilssont surtout développés près de la rivière Niger, dans la divisond'Asaba.
Le Lignite Group, d'âge éocène inférieur et moyen, comprenddes veines de plus de 7 m d'épaisseur (20 f).
Dans la région d'OGWASHI ASABA, les réserves sont estiméesà plus de 62 millions de t. Près d•OBOMKPA à 10 millions de t.
BIBLIOGRAPHIE
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STÏARDT A.M.J. & CASEY O.P. (1963) - The Coal Resources of Nigeria(with a section on the physical andchemical properties of the coals).Geological Survey of Nigeria, bull. n° 28.
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NYASALAND
Le Nyasal and possède deux groupes de gisements houi11ers :
- gisementsdu N (région du Lac Nyasa), en relation avec les dépôtshouillers du Tanganyika.
- gisements du S ( région de Shire Valley), reliés aux gisements duLower Zambezi•
Tous ces charbons appartiennent au Karroo inférieur(Ecca); ceux du S sont un peu plus jeunes que ceux du N. Tous sontd'origine hololimnique. Il y a de rapides variations tant verticalesque latérales. Les charbons sont très chargés de cendres, et passentlatéralement à des schistes charbonneux.
Les veines de ce gisement ont une épaisseur cumuléed'environ 5 m dans une série houillère de plus de 20 m. D'aprèsles seules observations de surface, on connait 14 millions de tde réserves, jusqu'à une profondeur de 170 m (500 f).
L'épaisseur cumulée des veines atteint environ 6 m dansune série productive d'environ 90 m. Ces veines manquent de conti-nuité latérale. Seuls deux sondages ont trouvé des veines intéres-santes à des profondeurs supérieures à 230 m. De nouvelles recher-ches restent nécessaires pour préciser les réserves.
5é5§iî!_DE-NORTH_RUKURU
Gisement mal connu
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La série houillère est épaisse d'environ 700 m. Lesprospections n'y ont pas trouvé de veine exploitable.
11 est petit et très faille. On manque d'éléments pourestimer les réserves.
Les régions où l'on trouve du charbon sont celles quiont été préservées grâce à des failles d'effondrement; elles sontgénéralement limitées par des fractures associées au système defaijlles de Rift Valley.
Aucun de ces gisements n'est actuellement exploité(grandes distances, bas niveau d'industrialisation du pays).
Il est peu probable qu'on découvre de nouveaux gisementstant soit peu importants.
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N. RHODESIA
On ne connaît pas encore bien les dépôts houillers deRhodésie du N;industrielle.
ils n'ont encore fait l'objet d'aucune exploitation
Tous sont des charbons bitumineuxformation de Madumabisa (Ecca).
et se trouvent dans la
Les plus importants sont les gisements de LUANO, deGWEMBE et de KANDABWE. Ce dernier comporte notamment une couchepuissante de 2 à 3 m.
La qualité inférieure des charbons trouvés jusqu'àprésent limite ses possibilités d'utilisation. Aussi peu de pros-pections ont-elles été faites, et on en sait encore moins sur lapossibilité de rencontrer de meilleurs charbons. On considèrecependant comme certain que de grandes étendues de Karroo, pouvantcontenir du charbon existent sous les alluvions des Kafue Fiats etsous les sables du Kalahari dans le Barotseland.
BIBLIOGRAPHIE
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S. RHODESIA
La Rhodesie du S possede de très importants gisementshouillers, géographiquement répartis en deux grands groupes :- au N : MIDDLE ZAMBEZI VALLEY- au S : SABI LIMPOPO VALLEYTous appartiennent au Karroo (Beaufort inférieur ou Ecca).Etant donnée l'importance de ces gisements, la carte les représenteavec plus de détails dans des cartouches au l/2 000 000.
MIDDLE ZAMBEZI VALLEY
Le gisement houiller de Wankie repose en discordancesur un socle granitique très irrégulier. Lajdistante entre cesocle et la veine principale serait de l'ordre de 170 à 200 mdans la plus grande partie de la région, mais, en certains points,de quelques pieds seulement. H,fait même saillie en deux endroitsoù le charbon ne s'est j amai s déposé.
Dans sa partie exploitée., le gisement est coup^ par lafaille de. Deka, d'un rejet de plus de 300 m.
Le mur de la veine est un grès feuilleté et micacé trèsconstant et très caractéristique; il n'y a généralement pas devrai toit, le charbon devenant progressivement de plus en pluscendreux, jusqu'à céder la place à un schiste noir. Au-dessus vientune argile réfractaire (fireclay), puis un grès blanc grossier(Upper Vankie sandstone). La distance de la couche à ces grès varie;elle est généralement de l'ordre de 40 m. Les grès varient de 7 à23 m. Au-dessus se trouvent les schistes de Madumabisa, : 250 à260 m de schistes et argiles. A La base ils .contiennent des couchesd'argile réfractaire. exploitables et, au-dessus, une veine dehouille de mauvaise qualité; cette dernière, peu constante, est'souvent remplacée par des'schistes noirs à filets^charbonneux.
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La couche principale est un charbonj bitumineux, très/propre à la cokéfaction, d'une constance remarquable. Teneur encendres-: 16,23 %. C'est un des meilleurs charbons connus enAfrique à ce jour.
Production annuelle : 3,9 millions schort t. (i960)Réserves : 891,5 millions sh.1 t. à 12,63 % Cendres
(+ 3 millions de t. possibles)334,5 millions sh.t. entre 12,83 % et 30 % Cendres
( + 112 milliqns de t. possibles).
5*§§ÏÎÎ_DE_LUBIMB^
Charbon sub-bitumineux A, à 12,83 % cendres. Il n'a pasété fait d'essai de cokéfaction. Actuellement inexploité. On se'propose d'en extraire de l'huile. Des essais ont déjà donnésatisfaction.Réserves : 20 millions sh. t. à 12,83 % cendres
53,6 " " à 18,6 % cendres.
BASSIN DE SENUWE
Charbon ,sub-bitumineux A,Réserves : 45 millions sh. t..
à 32 % cendres. Inexploité
BASSIN DE LUBU - SEBUNGU
Charbon sub-bitumineux, àRéserves : 90 millions sh. t.
23,16 % cendres. Inexploité
BASSIN DE MAFUNGABUSI - SESSAMI
Charbon sub-bitumineux B. La teneur en cendres varie de13,24 % au NW à 25 % au SW.Réserves : il y a à peu près 2 m de charbon sur 17 sq.miles.Mais les réserves exactes ne sont pas encore déterminées.Coke de mauvaise qualité. Inexploité.
- 43 -
Charbon sub-bi lumineux B, à 30 % cendres ¿ Mal cokéf ia.bleInexploité. Réserves : ló millions sh.t.
§ASSIN_DE_BUBYE
Charbon, bitumineux B, à haute teneur en MV, à 10,9 %cendres, coke de bonne qualité.
Ce gisement est en cours de reconnaissance. Les réservesqui sont importantes ne sont pas encore calculées.
Veine Mkushwe : charbon bitumineux à faible teneur en MVà 34,6 % cendres, non cokéfiable.Inexploité. Réserves : 4 733,12 millions sh.t.
Charbon de Malilongwe : sub-bitumineux B, à 34,3 % cendresCoke de mauvaise qualité. Inexploité. Réserves. : 265,4 millions sh.t
Production totale de la Rhodésie du S :
5fl 076 166 sh.t. (1955)
SENEGAL
Des sondages profonds ont trouvé quelques indices de1 ignites.
- 44 -
SIERRA LEONE
On connait seulement du lignite près de WATERLOO.Il se trouve dans les Bu 1,1 ora séries (Pleistocene), mais son âgeexact est encore incertain. Les veines atteignent 3 à 4 piedsd'épaisseur. On a reconnu par sondages environ 1,5 million de tà 40 piedz. de profondeur. Inexploité.
BIBLIOGRAPHIE
(1950) - Colonial Geology and Mineral Resourcesvolf 1, n° 1,/ p. 37 à 50.
SWAZILAND
Le Karroo du Swaziland contient dVassez importantsdépôts de houille et d'anthracite, formant relai entre ceux duTransvaal et ceux de Rhodés^e du S.
- 45 -
TANGANYIKA
Au Tanganyika, 1'Beca comprend deux séries productivesles Upper Coal Measures avec de nombreux niveaux charbonneux defaille épaisseur, et surtout les Lower Coal Measures, qui ren-ferment la majeure partie des veines pouvant avoir un intérêtéconpmique. Ces deux assises sont séparées par une assise stérilebariolée. Les gisements les pl̂ us importants sont ceux de SON G WEet de GALULA.
BIBLIOGRAPHIE
HARKIN O.A., Me. KINLAY A.CM. & SPENCE J. (1954)The Karroo System of Tanganyika.XIXo Cong. Géol. Intern. Alger, 1952XXI, p. 93-101.
(1959) - Geological Map of Tanganyika l/2 000 000 (1959)in : Summary of the Geology of Tanganyika.Geological Survey Memoirs, n° 1 (i960).
- 46 -
TUNISIE
On ne connaît que très peu de dépôts houiljLers enTunisie. Le seul gisemen.t qui/ ait quelque importance est celuides lignites miocènes (Vindobonien) de la presque île du ÇAP_BON.
A signaler aussi le petit gisement de lignites miocènesdp DJEBIBINA.
BIBLIOGRAPHIE
BERTHON L. (1922) - L'industrie Minérale en Tunisie, avec carteau l/l 000 000. Tunis.
- 47 -
LTSTE DES COLLABORATEURS
S. AFRICA ; Geological Survey - Pretoria (1961).S.W. AFRICA : Geological Survey - Windkoek (1961).ALGERIE : Service dé la Carte Géologique - Alger (P. DELEAU I960).BECHÜANALAND : Geological Survey Department - Lobatsi (D. GREEN 1961)CONQO : Service Géologique du Congo - Leopoldville (1961)-DAHOMEY : Service des Mines et de la Géologie - Cotonou (M. SLANSKY
1955).MADAGASCAR : Service Géologique - Tananarive (H. BESAIRIE 1961).ÜÄROC : Direction desMines et de la Géologie, Service d'Etudes
des Gites Minéraux - Rabat (J. AGARD etB. OWODENKO I960).
MOCAMBIQUE : Direcçao dos Serviços de. Geologia e Minas. -Lourenco-Marquez (J. MANUEL 1961).
NIGERIA : Geological &urveyv of Nigeria - Kaduna Junction (1961).NYASALAND : Geological Survey Department - Zomba (1961)N. RHODESIA : Geological Survey Department - Lusaka (1961).S. RHODESIA : Geological Survey - Salisbury ••(1961-1^62).] .
Wankie Colliery Company's (1959).SIERRA LEONE : Geological Survey Department - Free Town (1961).SWAZILAND : Geological Survey and Mines Department - M'Babane
(D.R. HUNTER 1961). ''TUNISIE : Service Géologique - Tunis (l96l).
Centre de Recherches Sahariennes du C.N.R.S. Paris(J. FABRE).
Des renseignements oraux, parfois inédits, o,nt étécommuniqués notamment par : L. BARRABE,jA. BLANCHOT, F. DELANY,J. FABRE, Ch. GREBER, G. HART, E.P. PLUMSTEAD.
Le coordinateur (&. FEYS) a enfin utilisé la bibliogra-phie, notamment pour les pays qui n'ont pas répondu à l'enquêtede l'A.S.G.A. (Egypte, Ethiopie, Tanganyika).
Le travail cartographique a été assuré au B.R.G.M.par Ch. DEREMETZ.
BUREAU DE RECHERCHESGEOLOGIQUES ET MINIERES
74, rue de la Fédération
Paris XV e
France
DIRECTION SCIENTIFIQUEDEPARTEMENT GEOLOGIE
INTERNATIONAL COALDEPOSIT MAP OF AFRICA
1 : 10,000,000 sketch map
Provisional Notes.
Co-ordination : R. FEYS
Drafting : Ch. DEREMETZ
Translation : F. DELANY
with the collaboration of J. FABRE
DS.63.A91
UNDER THE AUSPICES OF THE
ASSOCIATION OF AFRICAN
GEOLOGICAL SURVEYS
August 1963
- 1 -
SUMMARY
An international coal deposit map of Africa was undertaken under
the auspices of the Association of African Geological Surveys »
The accompanying Notice and 1:10,000,000 sketch map were prepared
from documenta provided <bay the various Geological Surveys of each
country,under the co-ordination of R.FEYS .Ch DEREMETZ was respons-
ible for the drafting.
pink pages
Historial bekground of map 3
Future programme 3
Drafting principles : structural base 4
coal deposits (age,degree of
investigation,quality of coal) 5
explanatory notes 6
yellow pages
Introduction( with the collaboration of J.Fabre)
Importance of deposits 8
Geographic distribution 9
Stratigraphie distribution 9
Quality of coals 10
Structural classification 11
Depositional conditions in Palaeozoic basins:
the Sah aran basins 12
the Karroo basins 13
green pages
NOTES ON EACH COUNTRY
South Africa 17
South fest Africa 19
Algeria 20
- 2 -
Angola 21
Bftchuaneland 22
Congo (Leopoldville) 24
Dahomey . .28
Egypt 29
Ethiopia 29
Madagascar 30
Marocco 33
Mozambique 35
Nigeria %
Nyaaaland 38
Northern Rhodesia • 40
Southern Rhodesia 41
Senegal 43
Sierra Leone • 44
Swaziland 44
Tanganyika 45
Tunisia 46
Liât of collaborating organizations and personalities 47
MAP 1 I 1 0 , 0 0 0 , 0 0 0 in folder
HISTORICAL BAÇKGROUND_OF THE UAP
The general international coal deposit map of Africa was
undertaken following the International Geological Cqngress of
Copenhagen and compiled under the supervision of R.FEYS ( B.R.G.M.,Paris)
on the same principles as the Coal Deposit Map of Europe,presented $-
during the same Congress "by Professor I.GORSKT«
Under the auspices of the Association of African Geological
Surveys (President:Dr F.DIXEY,Secretary General:J.LOMBARD) information
was sought from all the Geological Surveys concerned:the documents re-
ceived from nearly all the countries formed the framework of the gen-
eral 1: 10,000,000 sketch map (drafted "by Ch,DEREMETZ,B.R.G.M..Paris)
which was presented to the Lusaka Meeting of the A.A.G.S.,in August
1962. Constructive criticisms were then acceptedithe present sketch
map takes into account these corrections and improvements.
Future programme
In their present state,the map and notes are as yet imperfect
in many respects and for many reasons: no syntheses were available on
which to tase the work,information from different countries varies
considerably in precision and In accuracy,etc.... not to forget any
possible inability on the part of the co-ordinator. • However,the
latter*8 desire is to have prepared a document which can be improved
by any neoesaary alterations«
It is our intention to send the present draft to all coll-
aborating organizations,in order that thay may eaoh contribute any recent
research data and additional information which may allow the final draft
to be prepared and presented during the International Geological
Congress to be held in New Delhi (December 1964)*
- 4 -
DRAFTING HUNÇIPLES_
The map is intended to give a general view of the coal
deposits within the structural frame of Africa,
STRUCTURAL BASE
The original features were taken from the Provisional
Structural Sketch of Africa,1:10,000,000,prepared under the general
co-ordination of E.FUROM (1958).
The major subdivisions differentiated are: the "basement (cry-
stalline formations»Precambrian and older Primary deposits)
the sedimentary
formations,among which the extent of the following series have been
indicated:
- in southern and central Africaithe Karroo (continental series»favourable
for coal deposits)•
- in Horth Africa and the Saharatcontinental Carboniferous of ooal bearing
type,even if seams of economic importance have not yet been discovered«
It is possible that the future may bring discoveries in these form-
ations*
The liesozoic and Tertiary sedimentary cover have been left in
white (+).
(+) H.B.- The contours of the Structural Sketch of Africa,1:10,000,000
are obviously schematic* It would have been possible to improve theiraccuracy in several places without waiting for publication of the Tect-onic Hap which is now being drafted* But we considered that greater pre-cision was of little interest on this scale,especially as it could nothave been applied homogenously over the entire continent* We have there-fore only improved the contours of the Structural Sketch Map there wherethe outlines of coal deposits made it absolutely necessary (e.g. theTindouf and Taoudeni basins of the Sahara).
- It coulahave been considered advisable to have shown the exten-sion of the continental formations of the Continental Intercalaire and ofthe Tertiary,as they might be susceptible of containing coal.Lacking infor-mation on the subject,we refrained from differentiating these formations,,
- 5 -
£OAL_DEPOSITS
AGE
The age of the deposits is shown by conventional colours and,
when possible,further specified toy symbols (see Legend), The subdivis-
ions of the Gondwana series are those of the Geological Map of Africa,
1:5,000,000.
DEGREE OF INVESTIGATION
The map differentiates:
- well known deposits (collieries in activity,tooreholes,etc) .»deep colours
- probable deposits (extension of known deposits,
little known deposits and more or less hypo-thetical deposits )' pale colours or
stripes (+)
IMPORTANCE OF THE DEPOSITS
Following the example of the Coal Map of Europe,the deposits
have been divided into three major groups,distinguished toy the size of
the letters designating them (see Legend)« Traces of coal have been
interpreted fairly liberally*
Insets showing the number of coal seams,thickness of seams,etc.
are inoluded for all major deposits«
QUALITY OF COAL«
Symbols indicate whether the deposit contains lignite (-c),or
peat C^7)« In absence of a symbol,the deposit is coal or anthracite»
(.+) H.B.In contradistinction to the Coal Map of Europe,1:2,500,000,it was
obviously illusory to differentiate three stages of exploration on a1:10,000,000 map. We have therefore kept to the divisions outlinedabove« However it must be kept in mind that,by indicating the extens-ion of the Karroo and of the continental Carboniferous formations,wehave a suitable alternative to the 'hopeful zone ' of the map ofEurope«
- 6 -
EXPLANATORY JK>TBS_
The map is completed by short explanatory notes which
comport generalities on African coal deposits and details on each
country {ûi alphabetical order)«
For each country,the description is arranged:
- firstly,according to geological ages (starting with the oldest formations)
- for deposits of the same age,according to geological importance«
Each regional explanatory note attempts to give the essential
data on the major coal deposits (coal series/, seams,qualitjuof fuel,
major tectonic elements,reserves and production). Present day research
has been mentioned whenever possible,as also the possibilities of new
discoveries«
Finally, a short list of references recalls general descriptions
or,in their absence»reoent publications«
- 7 -
I N T R O D U C T I O N ,
with the collaboration of
Jo FABRE
- 8 -
The coal deposits known today in Africa are very unequally
distributed,"both geographically and stratigraphically.
Over the greater part of the continent,no traces of coal have
ever been found;this scarcity can not be attributed solely to poor
explorationithe vast regions covered by outcrops of old basement are,
a priorijbarren as is the case of the Scandinavian shield of Europe«.
IMPORTANCE OF THE DEPOSITS
If we consider the economic importance of the deposits,which
reflects to a great extent the size of the geological reserves,the
enormous deposits found in the Karroo 'are clearly in the lead,containing
in South Africa alone,reserves estimated at 60 billion tons.
The coal fields of the North African Carboniferous are of
lesser importance:the reserves of the South-Oran Sanaran deposits,
though not yet mined,are estimated at one billion tons (based on present
day knowledge and observations} and those of the Jerada basintat 120
million tons.
The Cretaceous coal fields of Nigeria occupy a special place
with 350 million tons in reserve.
No other important coal deposits are known,but only scattered
occurrences of various ages and of no economic importance«
- 9 -
GEOGRAPHIC DISTRIBUTION
The Palaeozoic coal basins can be divided geo-
graphically into two groups:
- to the northfthe Saharan "basins and those of the northern edge
of the African platform,
- to the south and south-east,the basins of South Africa,Rhodesia,
Nyasaland and the Congo (Leopoldville)" ,etc ....o
Between these two groups lies a vast no-man's-land which,
until the present,has prevented any accurate correlation from
being established between the two coal-bearing formations,either
from a stratigraphical or from a palaeontological point of view*.
STRATIGRAPHICA1 DISTRIBUTION
Generally speaking,the northern basins of the African
continent are of Upper Carboniferous age (the continental formations
of the Devonian-Carboniferous boundary have as yet yielded no coal),
whereas the southern basins appear»according to data at present
available,to be mainly of Perm^^i age (Ecca series and assimilated
formations)« However,continental formations with plants occur also
here at the Devonian-Carboniferous boundary (Upper Witteberg shales)
as also within the Carboniferous itself* Shales with plants or micro-
flora and even carbonaceous beds may be intercalated in the Dwyka beds.
Coal seams are mentioned in South West Africa as occurring also at
the top of the Dwyka beds*
The South African Karroo also contains important coal
deposits, in the Upper Stormberg that is to say,up into the Triase
In North Africa on the contrary, the few Stephanian and Autunian
coal seams known in Morocco are only of geologic interest«
10
Finally astride the end of the Secondary and the start
of the Tertiary periods , a true coal basin was in creation in
Nigeriao
Other deposits and traces are too scattered to be of
"significance: to be mentioned are only the Upper Cretaceous lignites
of the Gulf of Gao and the lignite bearing seams and clays of
Cretaceous and Tertiary age discovered in boreholes in the northern
Sahara oil fields and which appear related to the latter type of
deposit«
QUALITY OF THE COALS
In general the Karroo coals are bit/uminous and with
high ash content. They have sometimes coking properties. In
fact they contain important reserves of anthracite in South
Africa« This latter occurrence is due to the subsequent alteration
effects of dolerit«s,veins of which have caused the metamorphism of
coal to graphite in certain places»
Similarily,the northern basins of the Sanaran platform
contain fatty coals with coking properties (charbons gras à coke):
this may be explained by the fact that on the continent,these coals
were little effected by tectonic activity«
There still remains to be explained why the Westphalian
Jerada deposits should contain anthracite ? The explanation may
be the fact "that they lie in effect beyond the margin of the
platform« • •
11 -
STRUCTURAL CLASSIFICATION
Prom the structural point of view,we must
"between four principal groups of deposits which appear governed
"by their position at the time oí1 sedimentítiomon, at the edge of9
or beyond the platform.
Io In the north of the continent,"beyond the south-Atlas line ithere
lies a group of various small deposits of Carboniferous age,whose
characteristics relate them to the west European deposits» These
include the typical paralic Jerada basin and the not less typically
limnic basin of Tirkou in Morocco»
2° The great Carboniferous basins of the Saharan platform with
Am er ico-eu rope an flora are all not yet known to contain coal., This
is the case in particular of the most typical (Tindouf,Taoudeni,Reggan)
basins with their thin series of red lagoonal deposits from which
the major part of the Westphalian appears to be absent« Ho marine
deposits are known later than the Maurian regression»
3° The enormous deposits of southern Africa lie wittíiñ the ' Karroo
series. Marine beds have as yet not been observed» The basins are
either typically limnic or show extensive formations of regular thick-
ness and then resemble paralic basins°
South of a line near the 30° south,the Lower Karroo contains
no economic coal deposita« The Ecca beds which correspond grosso modo
to those of Transvaal and of Hatal are barren« In the S»Eo of the
oountry they attain considerable thicknesses (up to 5»000m<. ,15)000*
in the Grahamstown area) beneath a marine flysch faciès« These dep-
osits are apparently those of a foredeep,preceeding the emersion of
the Cape chain«
The most recent Molteno deposits (Lower Sißfo|mberg) are
found in a series with molasse faciès ,deposition of which is related
to the orogeny of the chains bordering the peninsula.,
- 12
46 Finally a special place must be given to the coals and lignites
of the Upper Cretaceous and Tertiary of the north and especially the
south of the Sahara» The only important basin being rained is the
paralic basin of Higeria«
The Béchar-Abadla basin holds an intermediate position,
on the edge of the platform«. Here the coal bearing series is thick
and the coal seams relatively numerous though thin» Several marine beds
have been observed»
CONDITIONS OF SEDIMENTATION IN THE PALAEOZOIC BASINS
Geological reconnaissance of the African Palaeozoic basins
has shown conditions of sedimentation which/though not fundamentally
different from those of the European basins,are however not identical,,
The classic distinction,current in Europe,between paralic
and limnic basins,is part of a structural setting which has no corres-
ponding structure in Africa«
THE NORTHERN HEMISPHERE)THE SAHAHAH BASINS
A generalized phenomenon at the end of the Visean and
the start of the libscovian was the retreat of the sea from the
entire western part of the Sanaran platform,to the west of the
Amguid mole; this regression gave rise to conditions favourable to
the formation of coal basins in this sector» To the east «on the
contrary,in the Central Sahara to the north-east of the Hoggar9marineii
conditions prevailed longer» In the south,more or less continental
conditions persisted and are reflected in the existence of .red
sandstone serieso
13
As has been seen,the Saharan basins show features
transitional between those of marginal paralic basins and those of
typical platform basins; they were formed along major continental flex-
ures (or syneclises) of a shield which,was proportionally but little
effected by Hercynian mouvements. They may cover very considerable
surfaces« Lithological analyses reveals that sedimentation was much
less continuous than in the paralic basins but they resemble the latter
in their extent and average thickness of the beds,as well as in the
nature of the detrital material which is well sorted9 worn and contains
a high percentage of argillaceous components or even of soluble
material,sedimented as evaporites. The deformations which have been
observed,whether contemporaneous with sedimentation or immediately
posterior to it,are generally restricted to flexuring or small scale
undulations« These are indicated by little noticeable unconformities,
by fractures with throws of no importance« The fractures do not appear
to heve been determining factors during formation of the basin»
Known characteristics of the flora and fauna indicate a
certain similarity with the European basins;but from present day know-
ledge it is impossible to say if they all contain true coal seams.
TEE SOUTHERN HEMISPHERE: THE KAfifíOO BASINS
After the deposition of the glacial and fluvio-glacial
Dwyka formations (Carboniferous),during the Permian,this part of the
continent witnessed the formation of widespread coal basins.
Here also it is not easy to draw a straightforward
parallel between these basins and the European ones» The Glosspoteris
and Sangamopteris flora which gave rise to the coal seams,is different.
The lithology of the seams is also not identical.
- 14
The formations observed were deposited in confined
basins on a crystalline substratum« At first sight9these basins call
to mind the classic limnic basins» The seams,few in number,are lent-
icular«. They thin out towards the margin and reflect fairly closely
either in composition or in thickness,the irregularities of the
substratum. Certain other features can also be noted,as for example
the absence or scarcity of seat earth,noted already byPLUliSffKfcDüo This
is the case in certain Transvaal deposits fin particular in the
Heidelberg district« The Wankie basin (Southern Rhodesia) resembles
to a certain degree this type«
Other deposits are much less extensive,but still not
identical with the paralic European basins» The seams and certain
beds can be followed over great distances but they are never very
numerous. Here also sefct earths are rare or absent.
Productive formations are found normally in the Ecca
series or assimilated beds i however they occur at different levels.
The map also stresses the existence of large coal deposits in
the younger Beaufort and Stormberg series. To summarize,we can
state that conditions favourable to the formation of coal deposits
prevailed in southern Africa roughly until the Trias»whereas in
Western Europe,they ceased in the Lower Permian and only recommenced
timidly in the Upper Trias*
We are not certain about the climatic conditions
existing in Europe during the coal forming era« Inapite of numerous
investigations on the subject we are still confined to conjectures«.
It is difficult to affirm that the scarcity of coal
seams should be attributed solely to structural conditions of
subsidence on the Sanaran platform,in the coal basins of Tindouf,
Taoudeni and Reggan« Climatic factors may have played an important
role. In particular a certain degree of aridity could have restr-
icted the development of vegetation in a mssive region with no notable
relief and thereby have governed the filtering action of vegetation
indispensable for the formation of true coal seams.
In southern Africa,as has been shown by recent discoveries
made by South African geologists»coal forming.: phenomena commenced
immdeiately after the glacial Dwyka period and increased to full
amplitude during deposition of the Ecca beds. Favourable conditions
either of climate or of flora appear to have persisted subsequently -
in particular during the Holteno - but ceased with the onset of the
more arid period which gave rise to red deposits such as those for
example ol' the sandstones and loess of the Red Beds and of the Cave
Sandstones of South Africa. The absence of major workable deposits
comparable to those of the preceding formations is probably due,as we
have already mentioned,to structural conditions and to others
related to the orogeny of the Cape chain» The formation of vast coal
basins requires in effeot,besides the above mentioned conditions
(subsidence and climate) geographical continuity which are all
incompatible with orogeny.
The displacement over the ages of the area of formation of
of coal basins,takes place geographically on a large scale and
demands simultaneous interplay of local structural and climatic cond-
itions which show an even greater apmlitude of variations»
O B S E R V A T I O N S O S . E A C H C O U N T H Ï
- 17 -
SOB0H AFBICA
South Africa possesses considerable coal deposits* Übe
majority lie in the middle of the Ecoa series« Their outcrops
describe a nearly oomplete ellipse around the margin of the Karroo
basin "but the Soca is barren throughout the southwestern and southern
part of the basin,notably in the Cape Province where however the
Molteno and Storaberg formations are coal-bearing.
Innumerable collieries are exploited« With the exoeptioa
of the Zululand deposit,all lie in the interior of the oountry,away
from the coast«
On account of the importance of the deposits.they have been
shown in more detail in an inset on a Ii5,000,000 scale* The princ-
ipal.' areas are those of SOUPAHTSBEHG and of IATERBERG,near the
Bhodesian frontier* Further south lies the SPEIHGBOK FLATS group of
deposits«
In all these deposits,the Middle Eooa is productive and
synonymous with 'Coal measures'« In actual faot it would appear that
the productive zone is not always localized in the same horiaone of the
Kiddle Soca» Further north and on aooount of the transgressive nature of
the Middle Eooa, the coal beds finally lie on the old basement and even
disappear* In the north of the Karroo basin,ooal seams are found
in the base of the Upper Eooa and even in the middle section of this
group in the north of the Transvaal and in Southern Bhodesia«
The coals are bituminous,sometimes with coking properties*
Anthracites are also known to ooour and are widespread in the neigh-
bourhood of the numerous dolerite intrusions which out the Seoa beds«
They are due to metamorphisn caused by the intrusions and their ash
content,like that of the coals from which they originate,is fairly high*
At certain places metamorphio action has formed graphite, such M that
mined in the Mutalè min« in the lorther Transvaal*
- 18 -
Thin beds,associated with the coal seams are also known
and pass laterally to shales:the oil ahalea or to torbanite (comp-
arable to bog heads); these are particularly frequent between Ermelo
and Utrecht;they vary in thickness from only 6' to 66 7 and are of
no economic interest«
Little is known of the extension of these coal bearing
formations under the thick deposits of the Upper Karroo which fills
thé centre of the basin (Basutoland)«
Production (1956)8
NATAL 5 737 343 short tons
TRANSVAAL 23 339 505 " n
ORANGE FREE STATE 6 492 970 " w
Reserves: are considerable«
1956 ( in million short tons)
groved estimated total
TRANSVAAL 37 184 31 500 68 684
NATAL 1 088 1 710 2 798
ORANGE FREE STATE 2 375 1 025 3 300
Total reaerves,inoluding Cape Provinces 79 682 million short tons«
I*aetly,coal is found in the Cape Province in the Stoimberg
series« This ia a series of sandstones and shales with thin seams of
ooal and also thin conglomeratic bands« Exploitation was stopped in
1949 for the Transvaal and fiatal deposits proved to be of greater
economic interest«
South Africa possesses other solid fuels:they are
mentioned here though their economic importance is négligeables
lignites are found in the Knysa district» The "beds lie in ill
consolidated sands,probably of Tertiary age» Bieir
thickness may reaoh 4nu ( 12>),but they are very irregular(
geats are found throughout the country; most localities are of •
restricted interest,"but three deposits have been worked,
(Bankplaats, Elandsfontein,Lichtenburg)o
gseudo-coalB are numerous in the south of the Cape Provincejthey
occur as fissure fill and have an origin comparable to
that of asphalt»
REFERESCES
Various authors - 1959 ~ The mineral resources of South Africa«
Department of Mines,Geological Survey» 4th
edition, pp. 415-477«
SOUTH WEST AFRICA
Coal appears to occur in South fest Africa only in the
Upper Dwyka Series*
KALAHARI BASIÏ
Only small discontinuous deposits»
ETOSHA BASIÏÏ
Only one borehole reached a productive horizon,at some
300m» (12001) depthia coal seam of poor quality but 12m» (36») thick.
Further prospection might be worthwhile»
- 20 -
ALGERIA
Algeria possesses large coal basins in the southern
Oran region,situated along the northern margin of the Saharan platform.
The deposits are of festphalian age and are due to a differential
subsidence of the platform« The coal-bearing horizons are thin (less
than Im« (31) thick) but are extremely constant in thickness as in
composition;they contain coals with coking properties«
The deposits appear to be divided into two basins of
unequal importance:that of BECHAH in the north and a larger basin,
that of ABADLA in the south. The western edge of a third basin,the
UEZARIF basin,outcrops to the east beyond the Lower Carboniferous
limestones of Jebel Bechar.
THE COLCKB_BECHAE -_EEHADZA BASIN
This is a paralic basin which became a closed basin in
the Upper festphalian C and the festphalian D after the final regr-
ession of the sea« The coal contains 22-25% volatiles.lt has coking
properties«
Reserves within mining reach are estimated at 30 million
tons»
ABADLA BASIS
As that of Kenadza,this is also a paralio basin which
terminated as a closed basin in the festphalian D. Its coal contains
31-32% volatiles and has coking properties« It is divided into several
basins by anticlines lying roughly Hf-SE and by others which lie
roughly HE-Sf.
Mining is carried out only at one place:£sikou.Given its
extent,the deposit contains certainly the major part of the coal res-
erves of Horth Africa,estimated at over 1 billion tons«
- 21 -
Information concerning this "basin is still fragmentary,forB
open eastwards,the "basin has been reconnoitered only in outcropo
Small deposita of Miocene lignite must be mentioned laste
These occur near the Mediterranean coast of Algeria at MARCEAU and
SMENDOU«
REFERENCES
DEI«EAUtP« 1951 - Les bassin houillers du Sud-Oranais dans la région de
Colomb-Béchar- Abadía«
Bull«Serr«Carte Géol« Algérie.
I962 - Le bassin houiller d•Abadía (Sud-Oranais)0
Publ.Serv.Carte Géol«Algérie,Nelle série,Bull, 14»
ANGOLA
A curious formation should be mentioned here t that of
beds or lumps of particular composition, " libo lite s ", which are
f ouüd. ' in the sediments of the coastal region of Angola»
- 22 -
EECHUABALÀHD
Coal is found in Bechuanalpndcalqflg ,tbe- eastejm and
southern margin of the vast Karroo basin,from Dukwe in the north«
to Debeeti^in the south in the tropic of Capricorn,then through the
Kalahari,that is to say over nearly 500 miles*
This means that coal reserves of Bechuanaland may be
considerable« The seams are however mainly hidden by rocks of the
Kalahari formations ;outcrops of shales and of coal have been
altered by atmospheric weathering« The only means of prospecting and
of reoonnoitering the deposits is by subsurface methods«
Bechuanaland is little developped:no collieries exist
as yet» However some mines may be opened near the Bhodesian railway«
The Geological Survey has undertaken a detailed study of the two
regions of MORAPULE ana MAMABULE,where considerable deposits have
been proved and where boreholes at sufficently small intervals will
give reliable estimates of reserves»
The coals have been shown not to have coking properties
and to be bithuminous,of low or medium quality»
MORAPULE_DEPOSIT
The Ecca series at Morapule consist of three subdivisions»
The upper of these contains the Upper and Lower Coal and Shale series,
which attain a total thickness of 150m« ( 430s)« In the area studied in
detail at Horapule,only the base is of eoonomio interest¿containing seal»
of 6m. ( 181)*
Reserves are estimated at about 300 million tons (to a
depth of 150m. (450*) »within an area of 9,38 sq miles). To date there
has been no commercial production»
- 23 -
THE UA1UEÜLB DEPOSITS
Here 125m<, (376*) of sandstones of the middle portion
of the Ecca are productive with a Lower Coal averaging 2f7m» (8')
and an Upper Coal 6m« ( 18') thick.
In a sector where the coal is of better quality,reserves
of the Lower Coal are estimated at l63 million tons»over 17 sq. miles
and those of the Upper Coal at 245 million tone over 13 sq« miles«
The deposit is not mined at present «
REFERENCES
GBEENyD. & POLDEBVAARTfA» (1952) Coal in the Bechuanaland Protectorate,
Col«Geol.& Kin« Res. Vol 3»Ko 4»pp. 334-346»
GREEHtD» ( I96I ) The Mamatmle Coal areao Min«Res«Rep«Ko 2,Geol»
SurVeSech.Prot»
Van STRATSH,O.J« (1959) The Morapule coalfield,Palapye area«
Min.Hea.Eopto «Ho l,Geol*3urv.Bech0Prot<,
Further information in the Annual Reports of the
Bechuanaland Proteotorate Geological Survey,since 1953«
CONGO (LEOPOLDVILLE)
There are two groups of coal basins in the Congo,both of
which lie in the Katanga. To the north we have the LUKUGA and TANGANYIKA
basins,in the south,tbe LUENA and UPPER LUALABA basics*
The coal series are part of the Lukuga series. This
latter starts in the Upper Carboniferous and ends in the Upper Permian«
The so called 'coal bed ' (couche à houille) is of Permian age and
corresponds partially to the Ecca of the Karroo of South'Africa« A
small seam if found in the'transition bedsBof Upper Permian age,and
corresponds to the Lower Beaufort» All these coals have high ash content
and volatiles«
THE LUEBA BASIS.
The Luena basin comprises four main basins of probable
lacustrine origin« It is overlain by at least 50m« of multicoloured«
mainly red.argillites. According to the areas,the series contains
2, 3 or 4 coal seams,the thiokness of each of which varies from
1 - 5̂ « (31- 15*)« ?hey constitute a ooal bearing zone some 35*»
(105*) thiok» Each bed shows carbonaceous strata alternating with
shales;the beds are thicker in the centre of the basin than at the
margin«
The Luena basin constitutes the base of a flat basin;
apparently no tectonic movements took place during its formation but
its preservation appears to be due to the fact that it is situated
in the northern part of the Upemba trougho
Hie Luena coal contains 5*50$ humidity, 15-50% ash»
30-34 % volatiles and SOB« 40% C*
Total production of the Luena collieriestfrom 1922
when production commenced until I960,reached nearly 5 Million tons*
In 1959»"the last year of normal production,247»000 tons were mined«
Proved reserves! 5 million tons
Estimated reserves: 7t5 M m
Possible reserves! 10t5 * *
UPPER LUALABA BASIN
Situated to the SSW of the Luena basin,in the southern
portion of the Upemba through« The stratigraphy resembles that of the
Luena,"but is much less well known: the re is today no oonneotion between
the two basins « Thickness of the coal series is reported to attain
25m» (69');it inoludes several seams» Analyses of coal samples taken
from the surface yieldedt Humidity and volatile! t 24-30Í, ash »34-4056,
C»30-42 #. The deposits are not mined«
The basin lies some 20 kn. west of Albertville,on either
side of the Lukuga river and is traversed by the railwayline from
Albertville to Kabalo. Greinerville is the mining centre.
The stratigraphy is well known thanks to innumerable bores»
The Lukuga comports,from top to bottomsthe transition beds (Upper
Permian),the ooal "beds,the black shales (all Permian) then, lower in
the series less well known beds which are mainly of glacial oí peri-
glacial origin and of Upper Carboniferous age» They are overlain by
transgressive 'red bed»1 whioh are probably of Triassio or Middle
Jurassic age*
Apart from small seamsfthe productive beds comport five
main seams (from top to bottom)t
Bed 5 « 0,30 - 0,55 *•
" 4 t 0,65 - 1,22
« 3 s 0,34 - 1,17
» 2 g 0,50 - 1,20
« 1 s 1,25 - 2,40
- 26
The coal is very similar to that of the Luenajit
contains about 6$ humidity,20% ash,32$ volatiles and 45$ C«
numerous faults younger than the formation of the deposit
cut this latter into blocs* It is thanks to these faults that the
basin was preserved from erosion« They are the extension of the fîukwà
trough in Tanganyika within the Congo. They are older than the
faults of the Lake Tanganyika trough which offset them«
Total production to I960 5 290,000 tons. Reserves
exposed are about 50 million tons. Estimated reserves may reach
several huniffred million or even a billion tons«
This basin lies 20 to 30 kmo south of Albertville.Its
stratigraphy resembles that of the Lukuga basin* Five main seams
opcur here also,besides a certain number of small seams«
It is apparently a part of the Lukuga basin,separated
by faults from the latter and preserved in tectonic trpughs.
Total reserves are expected to be well above former
estimates}recent studies stress the continuity of the coal seams
prior to f rao tur at ion of the basin» Ho commercial mining has taken
place*
Finally,peat deppsits of a certain importance are known
in the fiuanda*
PROSPECTS OF INVESTIGATION
In the Congo,coal is associated with the presence of the
upper part of the Lukuga series* In nearly all outcrops,beside the
coal basins already mentioned,the series is represented by its lower
part (the upper portion having apparently been removed by erosion,for
the coal basins have apparently been preserved in the bottom of
tectonic depressions.wÇioh are younger than the sedimentation ofthe
coal deposits)
- 27 -
The pertinent problem is that of the composition of
the Karroo system beneath the central basin» Observations tend to
the conclusion that only the lower Lukuga is represented and that
it is overlain directly by formations of Triassic,Jurassic and Cret-
aceous age« At present insufficent information is available on the
central basin to enable these negative conclusions to be generalized
over the entire region which is very vasto It is impossible to ex-
clude the possibility of coal bearing formations having been preserved
in one or the other of the local depressions hidden by more recent
sediments« libere are however no positive indications on which to
base research«
REFERENCES
JAMQTTE,A« (I95O) - Les gisements houillers du Eatanga dans le cadre
africain« 5ème anniversaire du Comité Spécial du
Katanga« C.R. Congrès scientifique,Elisabethville,1950«
Vol« II, 1, pp.«271 - 287* Bruxelles«
CAHES,L. (1954) - Géologie du Congo belge« Liège,Taillant -Carmanne«
578p.
H0BERT.M. (1956) * Géologie et Géographie du Katanga« Bruxelles,620p«
VAHLAHOFF»H. (1957) " Contribution à la connaissance des lambeaux des
formations de la Lukugs, situés au sud d'Elisabethville«
Bull« Ao.roy.3ei* col« Bile série.III,1957»29pp«4U-431«
HOEGrO.A. & BOSE.H.N« C i960) - The Glosspoteris flora of the Belgian
Congo with a note on some fossil plants from the
Zambezi Basin (Mozambique). Ann«Hus.roy«Congo beige,
Soi.géol« vol. 32, 107p.
CAHEN.L« (I96I) - Etat des connaissances sur la stratigraphie de la
série de la Lukuga ( ) Bull«Soc« belge Géol.e
T LXIX,196*0,pp. 36I - 372.
- 26 -
DAHOMEY
The coal deposits of Nigeria continue into Dahomeyan
territory,but under unfavourable conditions©
The prolongation of the Upper Coal Measures (Maestrichtian-
Falaeocene) has only been reached in boreholes;the thickness of the
coal seams varies laterally and may reach several decimetres «but is
generally small*the seams contain often only disseminated coaly
fragments in the micaceous plant bearing clay.
It would appear that sedimentation of coal occurred
only at a certain distance from the margin of the Frecambrlan area
there where the basin was sufficently deep*
Mining possibilities appear small.
The equivalent of the Lignite group of Nigeria is little
known in Dahomey,for the corresponding horizons are masked by the
Continental Terminal« They are known only in boreholes,as medium
quality lignites,varying in thickness from 40 cm. to lm« and at
depths of 60 to IOQB, (180 - 300 • ) .
EGYPT
The map shows schematically'the extent of the continental
Carboniferous which is productive and known in the Sinai region»from
various publications«
REFERENCES
JONGMAHS.W.J. & VAH DER HEIDE,S. (1955) - Flore et faune du Carbonifère
inférieur de l'Egypte« lied.Geol«Sticht* S.S.«Bo 8.
RUSHDI SAID, (1962) - The Geology of Egypt. Amsterdam.Elsevier Publ-
ishing Co*
Various deposits of lignite of Lower Cretaeeoua to
Tertiary age oocur beneath the plateau basalts and also intercalated
between flows»
BEFEBEBCES
USONX.L (1952 ) - Risorse minérale dell»Africa orientale,(Eritrea,
Etiopía,Somalia) Rome,Uff.del Hin. dell'Africa
italiana*
- 30 -
MADAGASCAR
Important coal deposits occur in Madagascar,as well as
those of lignite and of peat»
coal
Situated in the Sf of the island,the basin is now well
known thanks to numerous investigations.
The productive aeries»with Glossopteris and Gangamopteris
is included in a sandstone seriesvteizmed the Sakoa group,which is
equivalent to the Ecca-Dwyka unit of southern Africa. It starts with
glacial tillite formations and overlies unconformahly the crystalline
basement. The surface of this latter is not peneplainedvbut polished
and sometimes »striated along the contact with the glacial formations«
The quality of the ooal is variable« Ash content is in
general high in all reserves,but there are however considerable quant*
ities •. of material suitable for mining« So ookefiable coal has as yet
been observed»
The deposit is dissected by numerous faults« Over 4
distance of some 100 km.»several sectors of varying economic interest
can be differentiated. Theae are»from HE to Sf: Imaloto,Ianapera,
Tohibory,Sakoa,Sakamena.
The Sakoa sector sensu atrietu is the most promising«
The coal series comprises essentially a massive unit of white
feldapathio,sandstones»with current bedding,and some 150m» (450')
thick« Within these sandstones and towards the base,occur coal seams
with some shale«Sedimentation is coarse and reflects shallow cond-
itions«
The coal seams can be grouped in 5 units» Only the upper
three(termed III, IV and 7 are sufficently continuous and thick to "be
considered favourableitheir thickness is respectivelytl(20 to 1,80m.,
3,5 to Tu and 5 to 9** Seam IT is the beBt;boreholes have shown the
presence,at under 400m* depth,of reserves amounting to 60 million
tons of coal of 'charbon flambant dur1 quality with 25# volatiles,
17$ ash and 0,5 to Ij6 sulfur.
The deposit is monoclinal with an average dip of 20°« It
is cut by on« or two faults which raise the coal seams along their
westerly dip*
Mining has been somewhat sporadic and only on a very
limited scale*
The Sakamena sector contains several very irregular Beams.
Average total thickness: fm« Reserves cannot be estimated on account of
the irregularity of the deposit«
The Imaloto sector has only one horizontal workable
seam of 0,80m* (Ash oontent 15- 28^,volatiles 29 - 35%) Reserves are
estimated at 40 million tons*
If only coal with 50# ash is taken into account,the
reserves of the entire deppsit certainly exceed 1/2 billion tons*
Traces of coal have been found in the middle Ranobé region,
that is to say,in a higher stratigraphie level than at Sakoa«
In the Sambaina region, lake deposits of Pliooene age
contain lignites;these were deposited during a period of volcanic
activity,in lakes darned by the volcanic eruptions which gave rise to
Ankaratra»
The best kno wn deposit is that of AHTAIIPOTSI. The pro«
ductive series,some 150m«thick,is formed essentially of clays with
subordinate 3andstmarls,cLiatoinitestlDasaltic flows« There are four
or five beds tatailing some 6m. thick,of a black lignite,dull or
lustreous,fairly fragile and powdery when dry. Bithujainous shales»
diatomites and volcanic ash are associated with the lignite,sometimes
very closely« The bed 4»associated with a magnesian limestone was
mined for processing fertilizer.
The beds are subhorizontal« They were previously mined
on a small scale. Known reserves amount to about 20 million tons of
lignite and the same amount of bituminous shales.
peat
Peat is frequent in the subrecent lake deposits of the
highlands plains and in particular in the Tananarive and Aloatra areas*
Thickness: 0,50 to 1 m. Small workings*
REFERENCES
BESAIRIE ,H. (I960) - Monographie géologique de Madagascar, Lez,strat.
intern,,Vol IV,fase II spppl*
• " (I960) - Le bassin charbonnier du Sud-Ouest de Madagascar.
Doc*Serv«Géol.Mad. Ko 147*
"' * (I96I) - Les ressources minérales de Madagascar. Ann«
Serv.Géol.Mad,,XXX*
LEH0BLE,A. (1949) - Les dépôts lacustres pliocènes-pleistocènes de
lllnkaratra (Madagascar). Juin«Serv.Géol.Mad. XVIII«
MOROCCO
Apart from numerous small deposits and traces of coal
of purely geological interest« Morocco possesses a coal tasin of
economic importance s that of JERADA«
This is a paralic basin of festphalian age«
It lies on the margin of the High Plateaux of eastern
Morocco,50 km« SSÏ of Oujda,at an altitude of l,100nu The tasin
forms a long synclinal zone,oriented roughly east of west and out-
cropping over an area of 25 km« in length and 8 km. in width)it
disappears to the east and to the west under a "blanket of Trias
and Lias sediments*
The coal seams which are festphalian C and D age,lie
unconformably on marine Lower festphalian* Biey comprise 5 workable
seams,0,40 to 0,75 m* thick« Thf«. fuel present is always anthracite,
(ash content*4 - 5 #,volatilest 5 - 6 # ) •
The tectonics of the basin are on the whole simple* There
exist two well individualized basins.separated by a faulted anticline*
The northern flanks are fairly flatithe southern flanks more abrupt*
Two roughly orthogonal fault systems affected the basin; the ENS long-
itudinal system has vertical throws of up to ICO m* and the trans, -
versal system,which is the younger,shows horizontal displacements of
up to 30Cm*
Boreholes have defined the extension of the deposit to the
west under barren overburden.
Production-in 1959 * 464 663 tons.
Beservea are calculated as about 120 million tons (of
which 76 million tons in the western extension)»
- 34 -
OTHER_DEPOSITS
The EZZILIGA basin,formerly known as the CHRISTIAH "basin,
is a limnic basin of festphalian age« A atampe of 600m. shows the
shales to oontain a few seams of coal,which are however both thin and
discontinuous.
In the Stephanian,several small limnio basins existed
to the south and to the north of the High Atlas (OURIKA.OUED ZAT.TIRKOU,
IBA OU ZAL) but tfee few small ooal seams they present,are of no
economic importance«
Lignite occur in several places in Morocco,in continental
formations in the Autunian (KHENIFRA).in the Lias (SEFROU.TAMDA) ,in
the Dogger (BOULEMAHE.PLATEAU DES LACS.AKE»I» MSEMRIR),in the end
Miocene (GUERCIF,BHAFSAI),in the Plio-VUlafranchian (DOUIET). Invest-
igations carried out on a certain number of deposits have shown that
the seams are generally thin and lenticular.
PROSPECTS OF FURTHER INVESTIGATIONS
Investigations are being oarried out in the eastern sector
of Morocco»where there is a possibility of coal being present in a
second coal-bearing syncline beneath the High Plateaux,to the south
of the Jerada syncline»
The extension of the COLOMB BECHAR and'ABASLA basins into
Morocco have not been discovered«Investigations are being carried out
in the Moroccan section of the Tindouf-Dra syneclise«
REFERENCES
EYSSAUTIER.L* (1952) Combustibles minéraux* intL1Industrie Minière.au
Maroc .Botes et Mém«Serv»Géol«Maroo,Ho 62«
HOROHfO (1951) Contribution à l'étude du bassin houiller de
Jerada (Maroc oriental). Ibid,No 89«
* & OfODEN£0,B. (1952) Charbon,in Géologie des Gîtes minéraux
marocains* Idem.Ho 62«
OVODENKOfB (1946) Mémoire explicatif de la carte géol.du bassin houiller
MOZAMBIQUE
Coal deposits exist at the base of the Karroo system in
Mozambique,especially in the Tete (or Zambezi) basin*
The productive series commences with a conglomerate datest
by a SlosaffiHeris flora which has been recently studied again by
C.TEXEIBA and is of Upper Eoca age. The series is mainly shaly,with
a few thin sandstone beds and coaly beds of varying importance.
At MOATIZB»where investigations have been carried out by
drilling,two ooal seams exist,totalling 13»« of coal whioh represents
reserves of nearly 100 million tons.
BEFEEEjJCES
BORGES,A. (1952) - Le système du Karroo au Hoçambique (Afrique
orientale portugaise). XIX Congr.Géol.
intern. Alger «Symposium sur les séries de Gond*-
wana,pp. 232 - 250.
- 3 6 -
SIG£RIA
Large deposits of Tertiary lignite and of sub-bitHuminous
Cretaceous coal occur in Higeria« All are found in southern ligeria«
COALSOF OFAHÜ
Large coal deposita are found in the Ofanu valley,where
the »Coal measures1 are divided into two productive seams,separated
by barren sandstones; from top to bottom we findi
- the Upper Coal Measures,straddling the Palaeocene-Maestrichtiau
boundary,are a unit of nearly 4©0*. 0-1 00 f) of sandstones,coal-
bearing shales and carbonaceous shales,as well as limestone beds«
- false bedded sandstones constitute an intermediary,barren,unit:
40ÛB. (13/00*) of coarse sandstones with false bedding.
- the Lower Coal Measures,410a« (1J001) of sandstones and coal-
bearing shales« This is the most interesting unit.Apart from numer-
ous carbonaceous horizons of lesser importance,it contains 5 main
seams of economic interest (over 3*6" thick)*Each is escorted by its
own barren sequence whioh thus indicates a five-fold repetition of
.subsidence movements- The ooals are sub-bitjiuminous.non-cokefiable,
and contain a fairly high percentage of salfur«
Recently,a great number of bores have indicated the reserves
in the Lower Coal Measures to be about 350 million tons,distributed
as follows!
Eastern region: EHUGU 54 million tons
EZIMO 46 " *
Western region» OHÜKPA 37 n "
OKÂBA 73 " "
OGBOYOGA 107 " »
- 37 -
ASABA
Numerous lignites of Tertiary age exist¡they are
mainly well represented near the Niger river, in the ¿SABA division«
The Lignite Group of Middle and Lower Eocene age
comports seams of over Jm» (20*)•
In the 0G1ASHI ¿SABA region,reserves are estimated
to exceed 62 million tons and near 0B0KPKA,10 million tons are
considered to occur.
REFERENCES
SWARDT.A.IT.J. & PIPER.H. (1957) - The Lignites of Asaba division
(Benin Province)* Records Geol«Surv«Nigeriat
I960, pp.5 - 23.
SWARDT.A.1Í.J« & CA3ET,0.P. (1963) * The coal resources of Higeria
(with a section on the physical and chemical
properties of the coala).Bull, Geol.Surv. Nigeria,
Ho 28.
NYASALAND
Nyasaland possesses two groups of coal deposits:
- the northern deposits (in the Lake Nyasa region)related to the
the adjacent coal deposits of Tanganyika
• the southern deposits (Shire Valley area) related to the Lower
Zambezi deposits«
These coals are all Lower Karroo (Ecca) formations;the
southern ones are slightly younger than the northern ones. ¿11 are
of hololimnic origin,showing rapid vertical and horizontal var-
iations. The coals have a high ash content and pass laterally to
coaly shales*
The seams In this deposit have a total thickness of
atout 5m.(15*),within a carbonaceous series of over 20m* (60v).
14 million tons of reserves are known,down to a depth of 170m«
(500f)»from surface observations«
Total thickness of seams averages about 8m«(25') in a
productive series of 90m«(275 ' ) • Th© seams laok lateral continuity«
Only two boreholes met with workable seams at over 250m. (6901)
depth« Further investigations are required for definite prognostics
of reserves«
Deposit barely investigated»
- 39 -
SUMBU-NKOMBEDZI BASIH
The coal series is some 700m* (2,000») thick. Pros-
pection has not led to the discovery of any workable fleams.
CHIRQMO_BASIN
This basin is small and much faulted. Insufficent data
is available to allow an estimation of tonnage.
The regions where coal is to be found are those which
have been preserved from erosion through downfaulting:they are
generally limited by fractures which are associated with Rift
Valley faulting.
None of these deposits is at present worked on account of
the great transport distances and the low degree of industrialization
of the country.
It is improbable that other deposits of any economic
interest be discovered*
- 4 0 -
NORTHERN. RHODESIA
The coal deposita of Northern Rhodesia are ill known;none
have been worked on an industrial scale«
111 the coals are bitjfuminous and lie in the Mdumbisa
formation of Ecca age*
The most important deposits are those of LUANO.GIEHHE and
KANDAB1E. The latter contains a seam 2-3m* (6-9*) thick*
The poor quality of the coala discovered to date restrict
the possibility of their use* Thus little prospection haa been
carried out and little is known of the chances of discovering higher
quality coals« It is thought however that large stretches of Karroo,
perhaps coal-bearing,underlie the alluvium on the Kafue Flats and
under the Kalahari sands in Barotaeland.
GAlRtH*S« (19^9) The Karroo system and coal resources of the Gwembe
district,North-East Section* Bull*Geol*Surv*K*Rhod*
Ko 1.
TEVENER-smTHtR* (i960) The Karroo system and coal reserves of the
Gwembe district,South-feet Section* Ball*Geol*Surv*
N«Rhod* Bo 4«
GAIR.H.S. (I960) The Karroo system of the western end of the Luano
Valley* Report Geol.Surv.S.Hhod. Ko 6*
-41 -
SODTHERK RHODESIA
Southern Rhodesia possesses very important ooal deposits
which are divided geographically into two main groups s
- to the north! the MIDDLE ZAMBEZI VALLEY
- to the southx the SABI LGUPOFO VALLEY.
All occur in the Karroo (Lower Beaufort or Ecca)* Given the impor-
tance of the deposits,details are given in 1:2,000,000 insets in the
map«
THE WAMXIB - BBTUBA BASIH
The fankie coal deposit lies unconformably on a very
irregular granitic "basement surface* The distance from the main seam
to the basement is generally some 170 * 200m« (410 -600*) but in
certain places is only a few feet« Basement highs occur in two places
where coal was never deposited»
In the area worked,the deposit is out by the Deka fault,with
over JOCta* (900») throw.
The roof of the seam is a shaly,micaceous sandstone which is
both persistent and characteristic;there is in general no true hanging
wall,the coal shows an ever increasing ash content and gives way to
to a black shale* This is followed by fireclay,then a coarse white
sandstone (Upper fankie sandstone)* The distance between the seam and
this bed varies iit is generally about 40B« (12O 1)« The liadmnabisa
shales follow:25O-26Qn« (75Ol-64Of) of shales and clays« They con-
tain workable fire o lays near the base and, higher B a coal seam of poor
quality;this latter is discontinuous and often replaced by black shales
with seamlets of.coal.
The main seam is a bittfuminous coal with good coking
qualities and remarkably constant in composition» Ash content:16,23$ •
It is one of the best ¿frican coals known to date*
Annual production : 3,9 million short tons (i960)
Reserves : 891*5 million short tons (12,83% ash) with a possible
additional reserves of 3 million tons«
334,5 million short tons (12,83 to 30% ash) with poss-
ible additional reserves of 112 million short tdns«
Sub-bitjrfuminous coal »group A, with 12*83$ ash. Ho coking tests
have been made* Sot mined to date,reserved for an oil-frora-coal plant
for which satisfactory trials have already been completed*
Reserves : 20 million short tons with 12,83% ash«
53*6 million short tons with 18,6$ ash*
Sub-bitpuminous ooal,group A tat 32 j6 ash.Kot worked«
Reserves: 45 million short tons*
3ub-bit)fuininous ooal,unknown group,23118 % ash* Hot worked«
Reservesi 90 million short tons*
Sub-bit]Buminous ooal,group B« Ash content varies from
13r24 $ in the HI to 25 % in the St.
Reserves! 2m« (6*) thickness of coal over an area of 17 sq miles«
Exact reserves not yet calculated* Poor quality coke* Hot worked*
- 43 -
MAHOIA_BASIM_
Sub-bitiíuminous coal,group B,at 3OS6 ash« Poor cokingproperties« Not worked« Reserves: 16 million short tons*
3AM_LIMgOgO_YALLET |
BUBTE_BASIH
Sub-bitlmmiiious coal »group B,with high volatile content,at10,9 % ash and giving high quality coke.
The deposit is being investigated* Reserves are probablylarge but have not been calculated as yet«
SABI_BASIB
MKUSHlE sean t bitfcuminous coal with low volatile content
at 34«8 % ash,non coking.
Not worked« Reserves s 4t733tl2 million short tons«
MALILOMQWE coal t sub-bitguminous coal, group B,at 34,3 %
ash« Poor coking properties* Sot worked« Reservesi 265,4 million
short tons« -
Total production of Southern Rhodesia» 36 078 186 short tons
SENEGAL
Deep bores have found a few traces of lignite.
- 44 -
SIERRA LEONS
The only known deposit is of lignite,near WATERLOO« It
lies in the Pleistooene Builorn series but its exact age is doubt*
ful« The seams attain a thickness of 3 - 4 '• Bores have shown the
presence of about 1,5 million tons of reserves to 4o* depth. Hot
worked»
BEFEB£NCES_
......(1950) - Col.Geol. & Kin.Res« Vol.1,Ho l,pp. 37-50.
SWAZILAND
The Swaziland Karroo contains fairly important deposits of
coal and of anthraoite,extending those of the Transvaal and of
Southern Rhodesia. -̂
- 45 -
TAHGàNYIKA
The Ecoa in Tanganyika contains two productive serieBIthe
Upper Coal Measurestwith several coaly beds of small thickness and
principally the Lover Coal Measures where thé greater part of the
seams of economic interest are to be found* These two series are
separated by a multicoloured barren zone« The most important
deposits are those of SOHGIE and of (ULULA*
REFERENCES
HARKIBfit0.A.tMcKIflLAÏ,A.C.M. & SPENCE.J. (1954)¡The Karroo system
of Tanganyika. XIX Intern.Geol.Congr. .Algiers,
1952t XXI f pp.93-ïlOl.
(1959) Geological map of Tanganyika 1:2,000,000 in
Summary of the Geology of Tanganyika. Memoir fGeol<
Surv.Tanganyika,Ko 1. (I960).
- 46 -
TUNISIA
Very few deposita of coal are known in Tunisia* The only
area of any importance is that of the Miocene lignite* (Vindohonian)
of the Cape Bon peninsula.
The Miocene lignites of DJEBIBINA must aleo be mentioned*
BEFERENCES
BEHTHON, L* (1922) - L'industrie minérale en Tunisie,avec carte
au lîl,000,000. Tunis*
- 47 -
COLLABORATORS
The collaboration of the following organizations and
personalities is acknowledged with thanks:
S.AFRICA: Geological Survey,Pretoria (19&1)«
S.W.AFRICA. Geological Survey,Windhoek (I96l)«
ALGERIA: Service de la Carte géologique,Alger (P.DELEAU.196O).
BECHUANALANDí Geological Survey Department,Lobatsi (D.GREEN,196l)
CONGO: Service Géologique du Congo,teopoldville (I96I).
EAHOMETService des Mines et de la Géologie,Cotonou (M.SLAHSKÏ
MADAGASCAR: Service Géologique,Tananarive (H.BESAIRIE 1961).
MAROC: Direction des Mines et de la Géologie,Service d'Etudes des
Gîtes minéraux,Rabat (J.AGARD & B.OWODEHKO^i960).
MOZAMBIQUE: Direccao dos Serviços de Geología e Minas,Lorenzo
Marques (J.MABUELA 196l).
NIGERIA: Geological Survey of Nigeria',Kaduna, (1961).
HYASALAND: Geological Survey Department.Zomba (1961).
N.RHODESIA: Geological Survey Department,Lusaka (1961),
S.RHODESIA: Geological Survey,Salisbury (I96I-I962).
fankie Colliery Company (1959)«
SIERRA LEONS: Geological Survey Department,Freetown, U96I).
SWAZILAND: Geological Survey and Mines Department»M1 Batane,
(D.R.HUHTEfi 1961).
TUNISIA: Service Géologique »Tunis, C196D*
CENTRE DE RECHERCHES SAHAHIENNSS du CENTRE HATIONAL DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ríaris (J.PABRE).
Further information,»ometimeo oral,sometimes unpublished
was received from:L.BARRAffiiA.BLÀNCHOTtF»DELAHI,J.FABHE,Ch.GHEBEHtG.HART.E.P.PLUMSTEAD.
The co-ordinator,R.FEYS refered to literature,especially of
those countries which did not reply to the A«A»G*S's questionnaire«
(Egypt »Ethiopia, Tanganyika) •
Drafting was carried out by Ch«DEREMETZ,B.R.G.I« and
F.DELAMT is responsible for the English version«