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OFFICE DE LA RBCIOERC}OE SCIENTIFIQUE ET T:E:CIll'H c lUJ: OUTRE-lIER ---------------- 14\PPORT SUR L'ETUDE BIOLOGIQUE DES PIILEBOTOHUS HlRABILIS PARROT BT UANSON. DE LA GROTTE DE DOU1IDOULA (S/PREFECTURE DE LOUDIHA) CONGO-BRAZZAVILLE AOUT-23 1967) par G. BRAZZAVILLE OCTOBHE 1967

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OFFICE DE LA RBCIŒRC}Œ SCIENTIFIQUE

ET T:E:CIll'H clUJ: OUTRE-lIER----------------

14\PPORT SUR L'ETUDE BIOLOGIQUE DES PIILEBOTOHUS HlRABILIS

PARROT BT UANSON. ~939, DE LA GROTTE DE DOU1IDOULA

(S/PREFECTURE DE LOUDIHA) .~u CONGO-BRAZZAVILLE

(~er AOUT-23 SEPTE~mRE 1967)par

G. VA~~IER-BBRN~URD

BRAZZAVILLE

OCTOBHE 1967

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RAPPORT SUR L'ETUDE BIOLOGIQUE DES PHLEBOTOMUS MIRABILIS

PARROT & Y/A NSON, 1939, DE LA GROTTE DE DOUHBOULA

CS/PREFECTURE DE LOUDIMA) AU CONG09BRAZZAVILLE

(1er AOUT - 23 SEPTEMBRE 1967)

par

G. VATTIER-BERNARD

BRAZZAVILLE

OCTOBRE 1967

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- PLAN-

INTRODUCTION :

- But de la mission

- Dates de la mission

• • • • • • • • • • • • • • • • • • •

...................P. 4

P. 6

-01,

- Composition de l'équipe de travail •••• P. 6

INSTALLATIONS MATERIELLES ••.•••••••••••••••••••••••••• P. 7

ETUDE BIOLOGIQUE DE PHLEBOTOMUS MIRABILIS :

10 - SITUATION DES PHLEBOTOMES

- Lieu de repos des adultes ••••.•.••••••••••••• P. 10

- Gttes larvaires •••••••.•••••••••••••••••••••• P. 11

2Q - PRESENTATION DES METHODES EMPLOYEES

POUR L'ETUDE DU CYCLE GONOTROPHIQUE ••••••••• P. 12

&

DIFFICULTES RENCONTREES

a) Du c~té chauves-souris •••••••••••••••••••••• P. 12

b) Du cOt~ phlébot~mes •.•••••••••••••••••••.••• P. 13

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i

3D - ELEVAGE ET RESULTATS •••••••••••••••••••••••••• P. 15

- Chez les femelles neuves ••••••••••••••••••••• P. 17

- Chez les femelles de capture ••••••••••••••••• P. 18

4° - DISSECTIONS ET RESULTATS ••••••••••••••••••••••• P. 23

a) Dissections de femelles fra!chemenj gorgées. P. 23(pour conna!tre le nombreet le moment des repas)

b) Dissections pour éval.er l'impJtance des

i pontes •..•...•••••.....••••.•.•••••••••••••• P. 24

... (comparaison avec l. schwetzi espèce épigée)

c) Dissection pour observer les phénomènes de

dégénérescence •••••••••••••••••••••••••••••• l. 21

(comparaison avec I. schwetzi)

50 - INTERPRETATION DES RESULTATS

a) D,ysharmonie gonotrophique ••••••••••••••••••• P. 30

b) Dégénérescence folliculaire ••••••••••••••••• P. 3'60 _ AUTRES OBSERVATIONS RELATIVES AUX

PHLEBOTOMES CAVERNICOLES ••••••••••••••••••• P. 39

70 - OBSERVATIONS DIVERSES D'INTERET MEDICAL••••••••• P. 40

B l B L l 0 G R A PHI E -----~------~----~---~---

w,

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,..

Lfélevage de Phlebot~mus mirabilis PARROT et

WANSON. 1939~ réalisé au laboratoire de Bittori depuis 1964,

nous a permis dVobserver chez cette espèce nourrie sur

Rousset tu~ §.e.,gy..pt i.lic.!!~ .occidentaltê une dysharmonie gbn1::ltro­

phique assez déconcertante (voir notre rapport : "Contri­

bution à lrétude biologique des Phlébot0mes des grottes du

Cong0-Brazzaville" novembre 1966)0

A priori nous avons pensé que la nourriture

donnée en élevage était la cause de cette dysharmonie .. En

effets dans ~on habitat naturel tant dans la grotte de

Doumboula que drolS la galerie a~nt de Meya-Nzouari, R.mirabilis se gorge sur microchiroptères (Miniopterus s

Rhinolophus, .It1.P:Ros]:~().~" l'rj.aenops) alors qu'en captivité

nous le nourrissonE sur mégachiroptères frugivores

(R!)u5..§ettu§ ~~.p.t.ta.cus) ..

L2impossibilité dans laquelle nous sommes de

maintenir des micr;:chiroptères en captivité et lE! risque de

détruire 12équilibre bic logique déjà compromis de la grotte

de Meya-Nzouari si l=on y prélevait quotidiennement les

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T

T

- 5 -

ehauves-souris insectivores nécessaires à cet élevage, ne

nous permettent pas de nourrir au laboratoire de Bittor1,

~. mirabilis sur l'hOte de son choix.

Pour étudier l'influence de la nature de l'h8te

sur le cycle gonotrophique de ces diptères, il n~us fallait

donc réaliser un nouvel élevage dans des conditions ana­

logues à celles du laboratoire souterrain de Bittpr1, dans

ou près d'une grotte renfermant des phlébotomes et des

microchiroptères que l'on puisse facilement capturer.

La grotte de Doumboula (Sous-Préfecture de Loud1ma)

connue de J.P. ADAM depuis 1964 et de nous-même depuis 1965

(J.P. ADAM et G. VATTIER, rapport 1965) nous a semblé

remplir les conditions adéquates pour mener à bien cette

nouvelle expérience.

En effet, les prospections de ces années 1964 et

1965 nous avaient révélé la présence de nombreux mierochi­

r9ptères (TriaenQps afer PETERS, 1877, Miniopteru§ newtoni

BOCAGE, 1889, Hipposideros caffer angolensis) et d'une

importante co10nie de P. mirabilis.

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r

Î

- 6 -

Dates de cette missien :

No~s av~ns chole1 la saison sèche 'et cette

mission eut lieu du 1er aoQt au 23 septembre.

La topographie des lieux d'une part, (la grotte

s'ouvre par un aven d'effondrement de quarante mètres de

profondeur et le fond est atteint en suivant une pente

d'éboulis argileux très raide) et d'autre part, l'obligation

de se loger sous tente nous ont fait exclure la saison des

pluies.

ComEosition de l'équipe de travail 1

- G. VATTIER-BERNARD, entomologiste ORSTON

- R. BEMBA, aide-entomologiste ORSTOM

- A. MALONGA , oaptureur ORSTOM (jusqu'au 30 aoQt seulement)

- L. OKANDZI, bey.

Des manoeuvres furent embauchés parmi les habi­

tants du village le plus proche (TBATSA) pour débreusser

le terrain néoessaire au campement de surface (hab1tat et

petit laboratoire) pour installer ce dernier et le labora­

toire souëerra1n ainsi que pour tracer et rendre carros­

sable une piste toute nouvelle de 800 mètres dans la

savane.

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... - 7 -

1 N S 7 A L LAT ION S MAT E RIE L LES

Personnel et matériel gagnèrent Doumboula ~ar laroute en deux Land-rover Diesel (623 M4, 624 M4). L'un des

deux véhicules fit deux aller et retour et fut renvoyé

avec le chauffeur à Brazzaville après tnansp~rt du matériel.

Celui-ci comportait :

• matériel scientifique et optique,

- matériel électrique,

- réserve d'essence et de gas-oil pour les groupes

électrogènes et le véhicule,

• le nécessaire pour l'habitat et la nourriture.

La piste de 800 mètres devait nous permettre

d'installer notre campement desarfaoe le plus près possible

de la grotte (200 mètres) et ainsi d'éviter des pertes de

temps en allées et venues. Nous disposions pour celui-ci

d'une grande tente "Hexa" pour nous-même et le laboratoire

et d'une tente "Jamet" pour le personnel. Un groupe élec­

trogène "Marlotte", 2 temps, de 250 watts avec batterie

tampon assurait l'éclairage du campement (12 volts) et du

laboratoire de surface : loupe binoculaire et microscope

Wild (alimentation 6 volts).

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-8.

Le la~orato1re souterra1ft fut 1nstallé dans ufte

zone naturellement obscure de la deuxième salle de la

grotte (J.P. ADAM et G. VATTIER, rapport 1965). Une ,ail­

lasse de 8 mètres de long environ fut dressée à l'aide de

quatre tables en bois pliantes séparées les unes des

autres par des rallonges en tube aoier de 10 m/m entaillées

aux extrémités et supportant des feuilles d'aluminium de

15/10 de OmSO X 1,00 m. Le plateau des tables en beis

était également recouvert de feuilles d'aluminium; le

revêtement métÂllique permet en effet un entretien faoile

et prot~ge l'élevage contre les mQisiss~es qui se déve­

loppent rapidement sur le bois ou le contreplaqué en atmos­

phère humide.

Nous disposions, pour l'élevage des phléb~t.mes,

d'une quinzaine de cages en voile de tergal, à armature

métallique peinte, ai.s1 que d'une vingtaine de cages en

treillis métallique pour mettre les chauves-s~urls~ Le

nombre des premières s'étant révélé insuffisant, nous

avons fabriqué q~elques cages de fortune aveo du fil élec­

trique rigide ou du fil de fer.

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- 9 -

Les 200 mètres de distance entre le campement de

surface et la grotte, auxquels s'ajoutaient les 120 mètres

de descente dans cette grotte ne nous permettaient pas r en

raison de la chute de tension d'utiliser le groupe du

campement.

En conséquence, un petit groupe Bernard de 500

watts débitant du courant 12 volts continu dans une batte­

rie tampon était placé à l'extérieur de la grotte, en haut

de l'aven. Il assurait pendant nos travaux et les soins

aux élevages, et uniquement à ces heures, un éclairage

satisfaisant du laboratoire avec une installat,~.on sp~ciale

permettant d'éclairer la loupe binoculaire.

x

x x

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ETUDE BIOIDGIQUE DE PHLEBOTOHUS rlIRABILIS

Nous verruns successivement dans ce chapitre

La situa·tian des Phlébotomes dans la grottede Doumboula,

Les méthodes employées pour l'étude du cycle

gonotrophique et les difficultés rencontrées,

L:élevage et ses résultats,

Les observations faites au cours des dissectior-s,

Ltinterprétat~?n des résultats.

10 - llTUATION DES PHLEBOTOMES

Lieux de repos des adultes

Dans la grotte, nous les trouvons danE la deu­

xième salle entre le niveau du sol et deux mètres de,

hauteur ; ils sont ainsi faciles à capturer. N~us avons

cependant observé cette fois-ci une baisse notable de la

populationo En effet v lors de notre mission à Doumboula

en 1965, en une heure, quatre captureurs avaient récolté

300 Phlebotomu~ mirabilis, alors que cette année, pendant

le m~me temps, lors de notre première capture, à trois,

nous n'en avons recueilli que 45. Les jours suivants, un

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- Il -

captureur chaque matin pendant une heure nous récoltait

entre 10 et 16 femelles.

Les gttes larvaire~

Les gîtes larvaires de g. mirabilis nous sont

connus dans la grotte de Meya-Nzouari depuis 1964, ceux de

Doumboula ont été découverts en 1966 par Bernard GEO}~~OY,

technicien ORSTOM au laboratoire de Bittori. Le sol de la

grotte dans la deuxième salle est constitué, au centre, par

des éboulis rocheux plus ou moins recouverts de guano. A la

périphérie, et jusqu'aux parois, il est fait d'une argile

compacte de colmatage présentant des fissures de retrait

plus ou moins larges et plus ou moins profondes. En de

nombreux endroits, sur cette argile brunâtre, se détaohent

des plages sombres d'étendue variable constituées d'un mé­

lange très meuble de terre et de guano. C'est dans ce milieu

que se développent larves et nymphes de phlébotomes. Cer­

tains g!tes larvaires occupent des fissures de retrait,

d'autres s'étendent comme de longs rubans au pied des

parois. Ce mélange guano-terreux semble être aussi le lieu

d'élection de nombreux acariens, de blattes, de larves de

coléoptères, d'isopodes terrestres, etc •••

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.. 12 -

20 _ PRESENTATION D~J?'}:!.·êl'JiODES EJ.V1PLOYEES POUR L1ETUDE

DU CYCLE GONOTROPHIQUE ET DIFFIÇULTES RENCONTREES

Le but de cette mission étant de nous permettre

l'étude du cycle gonotrophique des femelles de Po mirabilis

lorsquSelles sont ~orgées sur microchiroptères, il nous

fallait, en élevage, isoler le plus possible de femelles

neuves et pour les nourrir, nous procurer nn nombre suffi­

sant de chauves-s!uriso Par ailleurs, nous voulions complé­

ter cette expérimentation par de nombreuses dissections et

observations faites sur des femelles de capture.

Difficultés rencontrée~·:

a) - Du c8té chauves~'souris

Dans la grotte de Doumboula, la partie haute

de la vo~te est occupée par une importante colonie de

Roussettus aegyptiacus occidentalis, tandis que les mi­

crochiroptères qui nous intéressent, occupent naturellement

les parois déclives. En 1965, nous avons récolté (rapport

J.P. ADAM, G. VATTIER, 1965 )

- Triaen:)p~ ~ PETERS, 1877.

Mini0pteru~ newton! BOCAGE, 1889.

- Hipposideros caffer angolensis.

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Dans les conditions normales, tous ces micro­

chiroptères se tiennent entre lm50 et 3 mètres du sol ; ils

sont donc très faciles à oapturer aveo des filets à main.

C'est ce que nous f!mea aisément les trois ou quatre pre­

miers jours de notre élevage. Malheureusement, malgré les

précautions prises, les chauves-souris furent vite effray~es

par nos incursions quotidiennes dans la grotte et eurent

tOt fait de se réfutie~ en masse dan. la part~e haute ; un

très petit nombre d'entre elles restèrent aooessibles,

malgré les rallonges fixées au manche de n-s filets. Pendant

toute la missien, les trais premiers jours excepté, nous en

avons récolté quotidiennement au maximum 9, le plus souvent

5 et certains jours 3. En conséquence, nous ne pouvions

isoler qu'un nombre restreint de femelles de l. mirabilis.

La capture des chauves-souris se faisait le matin avant les

soins aux élevages, avec un minimum d'éllairage : une petite

torche électrique. Toutes oelles qui furent oapturées étaient

des Miniopterus newtoni.

b) - Du c6té phléb2temes :

Pour nous procurer rapidement des femelles

neuves, nous avons coutume de prendre de la terre de g1te

particulièrement riche, en larves et nymphe~ (technique

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- 14 -

employée couramment à Bittori avee la terre de Meya-NzcuarÙ;

nous en remplissons de petites cuvettes que nous plaçons

dans une cage en tergal. Chaque matin la cage est visitée

et les adultes nouvellement éclos retirés puis -isolés.

Malheur~ement la baisse de population a entra!né un appau­

vrissement des gttes larvaires et nous n'avons obtenu qu'~n

nombre réduit d'adultes neufs. Par ailleurs, la terre de

gtte repose naturellement dans la grotte sur de l'argile.

Une fois prélevée et remise dans nos cuvettes ou encore

dans des coupelles en terre poreuse elle se dé'sèche très

vite (la grotte de Doumboula est moins humide que celle de

Meya-Nzouari). Nous avons perdu un certain nombre de nymphes:

prises dans la terre de gtte, puis isolées, elles sep( sont

desséchées et n'ont jamais éclos. Nous avons eu au total

seulement 15 adultes neufs d'âge connu dont 10 femelles.

Le nombre de nos dissections et observations chez

les femelles de capture fut également limité.

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.~- 15 -

3C - ELEVAGE ET RESULTATS

Nous avons donc isolé les quelques fcmelle~

neuves d'âge connu obtenues à partir de la terre de gîte ct

nous avons suivi leur évolution. Vu leur petit nombre (lO)f

nous avons également isolé des fem.;lles de capture dans la

limite du possible~ ciest-à-dire en tenant c~mpte du nombre

de chauves-souris disponihleso Ces femelles de capture1

étaient à jeune Chaque matin en effet lors des captures

effectuées en partie sur des parois dominant des gîtes

larvaires, nous récoltions un~ forte proportion de femelles

qui" examinées à la loupe binoculaire, nous paraissaien'~ à

jeun. Nous en ayons disséqué une trentaine pour connaître

leur état physiologique (1) (nous n'avons pas voulu en

sacrifier davantage du fait que n0S récoltes chaque math,­

ne dépassaient pas 10 à 16 femelles en tout).

(1) - Nous avons déterminé l'âge physiologique de cesfemelles dtaprès Itétat des glandes annexes et la présenceou l'absence des reliques folliculaires.

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.- 16 _.

10 femelles nulljpa'!'es avec ovv..::;yt8S au stade 1

15 femellez pares avec' OV'Jcytes au stade J

2 femelles pares ou nullJpares avec: c I/ocyte~ au stade l

l femelle pare ou nullipare av·ec Ccvoc;yte au stade II

~ femelles pares avec ùVù0ytes au s·cade l

et respectivement ret 2 oeufs résiduelso

Parmi ces femelles nous avions donc d;une part~

des femelles nouvellement écloses et d'autre part~ des

femelles venant. di achever leur ponte et recommençan·t :.1n

cycle .. Malgré les J:'isques d: erreurs g nous avons jugé bon

d'isoler ces femelles et de suivre leur évolution.

La technique d!éleyage était celle employée au

laboratoire de B1ttorl (rapport Ge VATTIER~BERNARD> 1966)~

Chaque femelle était isolée avec! deux mâles dan.s une cage

en tergalo Un pondoir carré en terre poreuse de 8,5 cm X

8?5 om rempli de terre de gîte préalablement chauffée à

50° pendant un quart d~heure environ puis réhumidifiée

était placé dans la cage~ Le matin entre 08 et 09 heures,

U~ M~niolLt~B~ Q~~on.~ était introduit dans la cage de

phlébotomeo NGUS, l'en retirions le soir entre 17 et 18

heures. Nous ayOns parfois essayé de laisser la chauve~"

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r

r

-1l7 -

sauris pour la nuit, mais chaque fois nous l'a7ons trouvée

morte le lendemain matin. Chaque femelle isolée était

fichée et les repas pris étaient inscrits chaque soir. Le

matin, chaque femelle était retirée de sa cage à l'aide

d'un tube et examinée à la loupe binoculaire. Pour chacune,

nous notions le stade de digestion ou l'état prégravide ou

gravide. Chaque pondoir était aussi examiné.

a).- Résultats pour les femelles neuves d'âge connu.

Sur 10 femelles obtenues :

- 2 ont refusé de se g~rger et sont mortes au bout

de 4 et 5 jeurs.

- 2 ont été sacrifiées volontairement après leur

deuxième repas•

• 6 ont accompli un cycle complet.

- Schémas des cyoles obtenus :

Tableau l (Nous appelons X le jour de l'éclosion).

x . éclosion•

X + 2 jours • premier repas·X + 4 jours · deuxième repas• Chez J femelles.X + 8 jours • ponte.·

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"

- 18 -

et

X . éclosion ).X + 3 jours premier repas

X + 5 jours deuxième repas Chez l femelle.

X + 9 jours ponte )

Toutes ces femelles ont été disséquées après la

ponte, aucune d'entre elles ne conservait d'oeufs rési-

duels.

b) - Résultats pour les femelles à jeun réc~ltées

au-dessus des gîtes larvaires

Sur 51 isolées, 36 ont effectué au moins un

cycle complet. Vraisemblablement certajnes femelles

capturées au-dessus des gttes larvairès et venant

d'achever leur ponte étaient déjà âgées et avaient

effectué plusieurs cycles ; en conséquence, elles sont

mortes sans m~me avoir pris un repas en captivité.

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- 19 -

§qhémas des cyoles obtenus :

(Nous appelons X le jour du premier repas pris en

oaptivité) •

T'!;bleau 2

x • ~remier repas

X + 2 jours : deuxième repas

X + 6 jours : ponte

X : premier repas

X + 2 jours : dèux1ème repas

X + 7 jours : ponte.

!Chez 23 femelles.

!Chez 5 femelles.

X • premier repas j.X : 3 jours • deuxième repas Chez l lemelle.• )X 9 3eurs • p()nte. )·

X : premier repas

~X + 4 jours • deuxième repas•

X + 6 jours • troisième repas )Chez 1 femelle.•

~X + 10 jours • Ponte.••

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1

L

- 20 -

X premier repas

lX + 2 jours deuxième repas

X ~- 6 jours troisième repas Chez 1 femelle.)

X + Il jou.rs · ponte. )·

X . premier repas., X + 2 jours • deuxième repas l·

X + 5 jours troisième repas )

(gorgée légèrement)) Chez l femelle.)

X + 7 jours : ponte. )

X premier repas )

X + 2 jours deuxième repas ~X + 3 jours : troisième repas ~

) Chez l femelle.X + 6 jours · ponte.· )

X premier repasjX + 2 jours · deuxième repas·

X + 3 jours • troisième repas ~ Chez 1 femelle.•

X + 8 jours ponte.

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- 21 -

~r

::.)ro:~:ier repas.....

-r +,... jours & c~olL"l:ièlJ.c repas ~.. o.. <..

-r -:- J jours troisièr::o repas).. ~ ,rO"Jas Î)

Chez 1. f'onelle.~r + 5 jours 1 qUé:"trièI:le..~

"-

",r

+n jours 1 ponte. ~..... U

-r _)l~')Dior repas

-,.+ 2 jours deUAièoe re;?as..~

..,,.-:- l;_ jours 1 troisièno repas.i_

, .,,.+ C jours pon-co Duivio d'un repas....

(1. 0 du clouxièr:o cycle)Chez l fû:_:cll(~ •

X + 10 jours . re:;.?as (2 0 du deuxième cycle).~:. l';. jours , repas (Jo du douxième cycle)

-;r + 17 jours 1 ponte...7:: + 10 jours : repas (1 0 du "troisième cycle)

..,0\- 21 jom."'s : repas (2 0 du quatrièoo cyc1.c).....

..,-1- 2L~ jours ponte....

..,.+ 26 jours : repas (1 0 du qUË.trièI:lo cycle).J'"

.",.+ JO jours : repas (2e du qua"trièco cycle)J.~

..,.1.. J2 jours 1 repas (.3 0 du quatrièmo cycle).Jo..

X + JL:. jours : mort sons ponte

(indissocablo)

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- 22 -

Sur les 28 ayant pris 2 repas et qui furent

disséquées après la ponte, soit qu'elles furent sacrifiées F

soit qu'elles n'aient pas survécu, nous avons eu :

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- 23 -

40 - DISSECTIONS ET RESULœATS

Tandis que nous isolions en élevage les femelles

de capture qui étaient à jeun, nous disséquions toutes

celles qui étaient gorgées, pr~gravides et gravides dans

un triple but :

1° Définir à quel moment de leur développement

ovarien les femelles prenaient leurs différent. repas de

sang, -ceci en disséquant les femelles fra!chement gorgées.

2° Chez les femelles ayant des ovocytes aux

stades III, IV et V, compter ceux qui étaient normalement

développés afin de présumer de l'importance des pontes

dans la nature.

3° Chez ces m~mes femelle~, observer et compter

les oeufs dégénérés ou ceux dont le développement était

retardé.

a) - Dissection des femelles très fra!chement gorgées

A Doumboula, les chauves-souris quittent la

grotte le soir à partir de 18h10 et rentrent le matin

entre 05h15 et 05h30. Nous faisions régulièrement notre

capture de phlébotomes entre 08 et 09 heures, et parmi les

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,

- 24 -

femelles récoltées, nous en avions toujours quelques-unes

de très fra!chement gorgées. 70 de ces femelles furent

disséquées pour conna!tre le stade de leur développement

ovarien. Les résultats furent les suivants :

Tableau 4

41,4 %avaient des ovocytes au st. ! (45-50 p)

11,4 %avaient des ovocytes au st. II (60-100 p.)

41,4 %avaient des ovocytes au st. III (100-200 p)

5,7 %avaient des ovocytes au st. IV ( '7 200 )1)

Deux femelles d'éle?age turent sacrifiées aaa1t8t

après leur deuxième repas: la première présentait des

ovocytes stade III de 110 à 125 p, la seconde des ovocytes

stade III de 180 à 195 p.

b) - Q1§section dan, le but d1évaluer l'importance des pontes•

Le fait de faire pondre les femelles d'élevage

dans de la terre de g!te, ne nous permet pas d'évaluer

d'une façon sQre l'importance des pontes. Un certain nombre

d'oeuts s'enfonce dans la terre et ne peut ~tre compté.

Nous avons essayé d'1soler des femelles gravides dans des

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- 25 -

tubes Borel au fond garni de coton humide et tapissé de

papier filtre, mais ces femelles refusent de pondre, elles

meurent avec leurs oeufs.

Il est cependant possible de présumer de l'impor­

tance des pontes en comptant chez des femelles dont les

ovaires ont atteint un certain stade (III, IV, V) le nombre

des ovocytes en bonne voie de développement. C'est ce que

nous avons fait sur 56 femelles de récolte. Elles étaient

disséquées auss1tet après la capture. Les résultats sont

les suivants :

Tab1eai 5

----_..__...•_--...-_....._--_....-.._.....--.-.._----....__.---

••··•·••::•·•·•·••••

••1

5 soit 8, 9 %

7 soit 12, 55 %

12 soit 21, 4 %

21 soit 37, 5 %

5 soit a, 9 %

5 soit 8, 9 %

1 soit l, e %

•·••·•••••••··•••··•••••::1

21 à 30

31 à 40

4·1 à 50

51 à 60

61 Ji 70

71 à 80

81 à 90

•·••••••1

•·•·•·

••

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- 26 -

A titre de comparaison, nous avons disséqué des

femelles de E., schwetz1, espèce épigée qui s'est naturellement

installée dans le sous-scl da notre insectarium en construction

,

à Brazzaville. Afin d'entretenir cette colonie, nous plaçons

chaque jour dans la pièce deux souris blanches, fixées sur une

plaque de liège et le ventre rasé. Les phlébotomes bien que

gardant la possibilité de sor~ir et d'aller se ndurrir sur

d'autres hetes (11 y a suffisamment d'ouvertures) viennent se

gorger en grand nembre sur oes souris mises à leur disposition.

Nous pouvOns ainsi chaque jour récolter des femelles fratche­

ment gorgées, subgravides ou gravides. De ce fait, nous avons

pu disséquer et observer 71 femelles dont les ovaires étaient

auqstades IV et v. N~s résultats sont les suivants:

Tableau 6

··: Nombre d'ovocytes: normalement développés :

Nombre de ~••

••

_______~~~~_~~~~ ~ ,___=O~__

•·• • •._-~~-~-~..--~----:---~------~----------~.• à· 2,8 % 1 31 40• 7, % • 41

,50· • a

• 8,4 % • 51,

60 ·• · a ·: 9,9 % • 61

,70 •• a ·

• 19,7 % • 71,

80 •• • a ·22,5 % • 81 à 90 •• ·

· 1~1 % • 91,

100 •· • a ·~

14~1 % 101 à 110· ·· •• 1,5 % • 110

,120 •· • a ·• ·• ·-~-~~--~---~~~~-------~.--------------~~~----

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,

- 27 -

Les résultats des tableaux 5 et 6 sont illustrés par

les deux courbes cumulatives ci-jointes. La moyenne des ovo­

cytes en bonne voie de développement se situe entre 50 et 60 %

pour R~ mirabilis et 80 et 90 %pour P. schwetz~.

c) - Dissections et observations de phénomènes

de dégénérescence dans les ovaires

Nous avions déjà observé chez des femelles d'élevage

à Bittori et m~me chez des femelles de capture prises dans la

grotte de Meya-Nzouari, des cas où les ovarioles d'une m@me

femelle étaient à des stades d'évolution différents ou dégé.

nérés (G. VATTIER-BERNARD, rapport, 1966), (Photcs 1 et 2).

Sur 101 femelles de capture récoltées dans la grotte

de Doumboula et disséquées, 66 d'entre elles, soit 65,3 %

présentaient des ovocytes dégénérés ou des ov~cytes à diffé­

rents stades de développement (1). Dans ce pourcentage de

65,3 % sont incluses toutes les femelles chez lesquelles nous

avons pu observer et compter au moins une dizaine d'ov~cytes

ou dégénérés nu très en retard dans leur développement par

-------_~~~------------------------------------------_~---(1) - Nous avons fréquemment observé des follicules dont ledéveloppement du vitellus n'était pas en rapport avec lataille : le vitellus occupait par exemple les 4/5 ou les 5/6du follicule et celui-ci conservait la taille d'un stade III~uufle ou moyen. Nous pensons que ces follicules ont stoppéleur croissance et sont appelés à dégénérer.

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..

• 28 -

rapport aux autres. Chez 22,5 %de ces femelles, le nombred'ovocytes anormaux atteint au minimum 30 (voir Pl. 1,2,3).

Nous donnQns oi-dessous quelques exemples des cas

que nous avons observés chez différentes femelles :

10 49 ovocytes au stade IV (200 à 220 p) et 21 ~Yocytes

complètement dégénérés.

2° 50 ovocytes au stade IV (200 à 220 p) 12 au stade III

(150 à 160 p) 10 dégén~rés •

• 3° 60 ovocytes de 70 à 185 }l et 10 dégénérés.

4° 58 ovooytes de 85 à 215 P- (st. II, III, et IV), 6 dégé-

nérés.

50 25 ovooytes au stade IV (250 à 285 ~) 10 au stade III

(120 à 150 p> très nombreux ovocytes complètement

dégénérés.

6° 30 ovooytes au stade IV (300 à 320 p) tous les autres

ovocytes dégénérés.

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..

- 29 -

Chez les 71 femelles de l. schwetzi disséquées e\

précédemment citées, 19 seulement présentaient des phéaemànes

de dégénérescence folliculaire. Les résultats furent les

suivants :

Tableau 7

•· ·· Nombre de follicules · Nombre de femelles•dégénérés observés • •· •

•·---~------------------:-------------~---~-0 • 52 9 soit 73,2 % ·• ·

moins de 10 9 ~ soit 12,8 % •·:10

,15 1 ~ soit 1,4 % •a •

tous les ovocytes ••

dégénérés • 1 ~soit 1,4 % •• •

••=

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- 30 -

50 - INTERPRETATION DES RESULTATS

al pysharmonie gonotrophigue

Tout d'abord rappelons certains résultats obtenus au

laboratoire de B1ttor1 en nourrissant P. mirabilis sur-Royssettus aegyptiacus (G. VATTIER-BERNARD, rapport nov. 1966).

La lettre R affectée d'un exposant figurant le nombre de repas,

et la lettre P la ponte, nous avons eu chez 80 femelles d'éle­

vage les schémas suivants :

Tableau 8

a} - 0 ayant pondu en tout chacune de 16 à 40 ~eufs.

R2 p · 12 ~ ~•

R2 P R P · 3 ~

J

·R2 P R2 P · 3 ~

25 %·R2 P R3 p • 2 S·R3 p • 18 ~ l·R3 P R P · 3 Cf· 27,5 %R3 P R2P • 1 S·R4 P · 10 ~ l·R4 P R P · 2 ~·H4pR P R2 P • 1 <t ~ 17,5 %- ·R4 P R3 P · 1 ~ ~·

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- 31 -

R5 P • 14

!1

R5 P R l' • 1•

RS P R2 P20 %

• 1•

R6 P • 4 ~ 5 %•

R7 P • l~ 1,25 %•

b) • 0 ayant pondu chacune entre 60 et 62 oeufs.

R3 P R3 P • 1 ~ 1,25 %• •

R4 P • 1 ~ 1,25 %•

RS P R P • 1 Cf 1,25 %·

2. mirab~lis nourri sur Roussettus aegYpt1aeus a fait-preuve d'une dysharmonie gonotrophique absolument déroutaate

et prend généralement un grand nombre de repas pour ne d.nner

finalement qu'un nombre assez réduit d'oeufs viables.

~. mjrabilis nourri sur M1niopterus newton1 à

Doumboula s'est montré beaucoup moins fantaisiste. Les oas

obtenus sont les suivants ••

Tableau 9ft· •· R2 P ·• 34 soit 82,8 % •· •·• R3 p 6 soit 14,6 % •· • ·•• •· ·• R4 P• soit %• 1 2,4•··

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- 32 -

Il semble donc que d'une façon habituelle, deux

repas suffisent à Po mirabilis nourri sur MicrQchiropt.ères

pour mnrir sa ponte. Dans la plupart des cas, ces deux repas

se font à 48 heures d'intervalle et la ponte se produit quatre

jours après le dernier repas (voir tableau 1 et 2). La diges­

tiun du premier repas se fait environ en 48 heures, celle du

deuxième repas entre 48 et 72 heures. Comme le plus souvent le

premier repas est pris le deuxième ou troisième jour après

l'exuviation de la femelle, cela fait des cycles de 8 ou 9

jours.

Si d'autre part, on considère le tableau 4, il

appara1t que la prise de chacun des deux repas se fait princi­

palement quand les Qvocytes sont au stade l (1er repas, 41,4 %)

et au stade III (2° repas, 41,4 %).

Le schéma du cycle gonotrophique le plus courant

serait donc :

à IR date X ovaire stade l : premier repas

à la date X + 2 jours : ovaire stade III deuxième repas

à la date X + 6 j~urs : ovaire stade V : ponte.

Précisons que certaines femelles semblent prendre

leur deuxième repas en début de stade III et d'autres en fin.

Les ovocytes des deux femelles d'élevage qui ont été disséquées

aussitOt après leur deuxième repas sanguin mesuraient respec­

tivement 100-125 p et 180-195 p.

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- 33 -

Qua.nt aux femelles ayant pris trois repas avant la.

ponte (14,6 %) il est vraisemblable qu'une partie de ce pour­

centage soit constitué de femelles ayant pris un repas in­

complet, celui-ci ayant été interrompu (mouvement de l'hete

par exemple). En élevage comme dans la nature, il est relati­

vement fréquent d'observer des femelles fra!chement gorgées

(sang rouge vif) mais n'ayant pris qu'un très faible volume

de sang.

Il est possible qu'une autre partie des 14,6 %

comprenne des femelles pares plus affaiblies que les autres,

peut-être les plus vieilles. Celles qui ont accompli plusieurs

cycles, se gorgent plus difficilement et moins complètement.

En effet, d'une part, nous savons par expérience que

beaucoup de femelles sont affaiblies ~près la ponte : e~

élevage la plupart d'entre elles meurent après celle-oie

D'autre part, nous avons observé à plusieurs reprises que

certaines femelles en élevage prenant un repas aprAs la ponte,

digéraient très rapidement celui-ci (24 heures), dès le len­

demain, elles semblaient presque à jeun et ne présentaient pas

l'aspect prégravide (correspondant au stade III ovarien)

observé chez les femelles neuves après la digestion de leur

premier repas. Elles' semblaient avoir pris un repas pour rien.

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- 34 -

Si nous examinons le tableau 4, nous voyons que

parmi les femelles fratchement gorgées prises dans la nature,

et disséquées, 11,4 %avaient leurs follicules au stade II ;

par ailleurs, nous avons eu 14,6 %de femelles ayant pris

trois repas. Bien que nos expériences d'élevage à Doumboula

ait porté malheureusement sur un nombre assez limité, nous

pensons qu'il y a un rapport entre les femelles prenant trois

repas et celles se gorgeant au stade II. Le schéma de leur

cycle gonotrophique serait le suivant :

stade ovarien I: premier repas

Stade ovarien II: deuxième repas

Stade ovarien III-IV: troisième repas.

Il est possible que les femelles qui prennent un

deuxième repas au stade II voient leur troisième repas

repoussé au stade IV. Nous avons disséqué quelques femelles

fratchement gorgées qui étaient à ce stade.

Le cas des femelles qui prennent 4 repas avant la

ponte demeure accidentel.

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- 35 -

r) ~ L~ dégénér~sce~oe folliculaire - Ses causes

Les phénomènes de dégénérescence folliculaire sont

fréquents chez les Diptères hématophages : plusieurs hypo­

thèses ont été émises pour expliquer cette dégénérescence

quelques-unec ont été confirmées (DETINOVA, 1962).

D1après cet auteur, l'Rnalyse de toutes les données

montre qulen général il est impossible d'expliquer la dégéné­

rescence par l'influence de quelque facteur agissant sur

l'organisme, puisqu 1 elle peut être due aux causes les plus

variées. Elle a été décrite chez Anopheles maculipensis

(NICHOLSON~ 1921)7 POLOVODC;A, 1947, DETINOVA, 1949 et

MARKOVICH, 1951) et il est probable qu'une des causes princi­

pales de la dégénérescence folliculaire chez le moustique soit

l'ingestion par la femelle d'une quantité insuffisante de

sang. Cette hypothèse se trouverait confirmée chez les

femelles dont les estomacs sont infectés de microsporidés

(DETINOVA, 1962) chez lesquelles une dégénérescence à grande

échelle et même totale des follicules a été notée durant une

ssrie de cycles gonotrophiques consécutifs.

Selon HOSOI (1954) lorsque Culex pipiens pallens

est nourri avec de la caséine un nombre considérable de folli­

cules se développe jusqu'au stade II mais la majorité d'entre

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- 36 -

eux dégénére ensuite. La raison de la dégénérescence doit

être due à un manque en certains éléments nutritifs néoes­

saires à l'entier développement des follicules.

DETINOVA (1962) confirme l'hypothèse que la oause de

la dégénéresoence est une insuffisance qualitative de la

nourriture. Chez des femelles dont les estomacs ont été arti­

ficiellement distendus et qui n'ont pas pris de repas de sang

complet, les follioules commenoent à se développer mais le

développement n'est pas total.

DETINOVA (1962) dit encore qu'en étudiant la ferti­

lité des femelles à différents âges, elle arrive à la con­

clusion qu'il existe une relation directe entre l'âge de la

femelle et le nombre d'ovarioles donnant des oeufs normalement

développés.

Belon DOLMATOVA (1949) ohez les phlébetomes un

accroissement de pourcentage de follioules en dégénéresoenoe

est due à une température d~favorable agissant direotement

sur la femelle pendant une phase partioulière de l'o~génèse.

Il est presque probable éorit DETINOVA (1962) que ce faoteur

est le plus important dans le oas des phlébotomes, quoique

nier, une relation entre l'âge physiclogique des femelles et

la proportion des follicules qui dégénérent, soit impensable •

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- 37 -

Les principaux facteurs invoqués comme responsables

de la dégénérescence folliculaire ehe~ les Diptères hémato­

phages sont donc :

L'insuffisance qualitative ou quantitative de la

nourriture,

La température,

LJ~ge.

Que se passe-t-il dans le cas des phlébotomes

cavernicoles !. mirabilis ?

Les nombreuses dégénérescences folliculaires obser­

vées chez nos femelles d'élevage nourries à Bittori sur

Roussettus aegyptiacus peuvent s'expliquer par une i~suffi­

sance qualitative de la nourriture puisque !. mirabilis se

nourrit naturellement sur microchiroptères.

Mais comment expliquer la dégénérescenoe follicu­

laire 51 fréquente chez des femelles de capture récoltées à

Doumboula ?

Nous ne pouvons expliquer ces phénomènes par l'âge

avancé des femelles, car il nous faudrait ,croire que seules

des ~'a!lles femelles auraient été capturées, ce qui est peu

vraisemblable, puisque nos captures étaient en grande part1e

faites au-dessus des g!tes larvaires.

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..

- 38 -

Les microchirpptères qui nous semblent ~tre l'hete

préféré de ~. mirabilis (à Bittori il a refusé de se gorger

sur souris, rat, cobaye, homme) sont abondants dans la grotte.

Nous n'avons jamais observé de microsporidies dans

l'estomac.

La température est généralement de 24° C avec des

montées à 24° 5. quand il fait très chaud à l'extérieur, tandi!

que l'humidité relative est de 91-92 %•

Nos connaissances aotuelles ne nous permettent donc

pas de définir le ou les facteurs déterminant cette dégéné­

rescenoe folliculaire mais nous amènent à poser quelques

questions.

"Le domaine souterrain, écrit VANDEL (1964) repré­

sente un refuge qui a permis à des formes animales chassées

de la surface de la terre par des bouleversements climatiques

de persister jus~u'à l'époque actuelle". Un refuge offre

$ouvent le strict nécessaire à une survie précaire, rarement

des conditions optima de développement et d'expansion. Quelles

eonditions, 1. mirabilis trouve-t-il dans ce domaine souterrain?

Quelles étaient ses préférences trophiques avant d'y entrer?

Est-oe un cavernicole ancien ? Est-ce un cavernicole récent ?

"La recherche d'un milieu constant représente la conséquence

directe de la réduotion des pouvoirs d'autorégulation".

(VANDEL, 1964). Quelles oapacités d'autorégulation conserveE,. mirabilis ?

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..- 39 -

Enfin, nous considérofts comme assez troublant la

eommunieation que nous a faite E. ABONNENC, à savoir que le

Dr DE BARROS MACHADO a récolté ~. mirabilis en Angola, d~s

une galerie forestière d'une part (PARQUE CARRISSO, vallée de

la Luaehimo) et sous la véranda. d'une case de Dundo. D'après

le Dr DE BARROS MACHADO, ces deux endroits "se trouvent à une

distance l'une de l'autre ne dépassant pas deux kilomètres •••

~a maison de Dundo est située presque sur le plateau, disons

au moins 50 mètres plus gaut que PARQUE CARRISSO, en région

déboisée, ancienne savane boisée, la vérandah est cependant

orientée vers la vallée de la Luaohimo. Du po1nt de vue éco­

logique. les 2 stations sont donc assez différentes. Il n'y a

pas de grottes dans la région de Dundo, où les seules roches

existantes sont celles granitiques ou gneissiques des rives

fluviables •• ".

60 - AUTRES OBSERVA1IqNS, RELA_Tlm AUX PHELBOIOMES CAVERNICOLES

1° Malgré une recherche attentive au .ours de

dissections, nous n'avons pas trouvé chez les ~. mirabili§ de

la grotte de Doumboula les formes trypanomorphes si fréquentes

dans l'ampoule rectale de ceux de Meya-Nzouari (rapport,

G. VATTIER-BERNARD, 1966).

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20 Nous connaissons maintenant la femelle de l.

- 40 -

t~\ tHmipaQilis, VATTIER, 1966. Il s'agit de la femelle déorite par

nous sous le nom de !. bembai (publioation sous-presse). Nous

l'avons prise in copula avec un mâle de l. emilii. Nous ne

possédions jusqu'alors que deux exemplaires de oette femelle

et en raison de certaines différences morphologiques, nous

n'avions pas cru pouvoir la considérer comme femelle de 1.

emi.lj!·Nous avons récolté lors de cette dernière tour­

née une quarantaine de mâles et femelles de cette espèce. Ils

semblent attirés par la lumière oar la plupart d'entre eux

furent capturés sur le c8té éclairé d'une potence supportant

la lampe électrique éclairant le laboratoire à l'intérieur de

la grotte. Quelques autres furent pris lors de captures mati­

nales le long des paroise

3n Nous avons capturé 2 femelles de P. mirabilis-dans la grotte "du Viaduc tl à Loudima. (J .P. ADAM et G. VATTIER,

1965' •

70 OBSERVATIONS DIVERSES D'INTERET MEDICAL

Nous signalons dans cette région la présence :

1° De Glo§s1na Ralpalis palpalis, cette espèce

semble eonstituée une population assez importante d~ns la

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galerie forestière de la petite rivière "la Doumboula". Ces

mouches venaient nous piquer jusqu'au camp. Quelques exemplaires

Gnt été oapturés et déterminés au laboratoire de Brazzaville.

2 0 D'ARopheles funestus, espèce relativement abon­

dante si l'on en juge ~~ le4 attaques répétéee de ~haque

soir.

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Phot~ l Dégénérescence follieulaire chez u~e femelle'

d'élevage (3° génération)

Laboratoire de Bittori - déeembre 1966 •

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1 .~

Photo 2 Dégénérescence folliculaire chez une femelle

d'élevage (3° génération).

Laboratoire de Bittori - décembre 1966 •