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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=33224:2015-08-04-10-32-
45&catid=39:eco-finance&Itemid=128
Marché parallèle de la devise : le dinar tunisien atteint un record
historique face au dinar algérien
Dopé par le grand nombre de touristes algériens partant en Tunisie, le dinar tunisien a connu, durant ces
derniers jours, des records face au dinar algérien.
Selon une dépêche rapportée par le journal algérien, Al Chourouk, dans le marché parallèle de la devise à
l'est de l’Algérie, les 100 dinars tunisiens se sont échangés contre 7400 dinars algériens, alors que le cours
officiel d’un (1) dinar tunisien oscille aux alentours de 50 dinars algériens.
« Le flux massif des estivants algériens depuis la fin du mois de Ramadan vers le pays voisin a fait
grimper la demande dans le marché parallèle de la devise », a souligné la même source, ajoutant que
durant cette semaine, le nombre de touristes algériens voyageant en Tunisie devrait atteindre son pic.
M.Kh
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http://www.businessnews.com.tn/slim-chaker-annonce-la-cession-de-7-societes-et-14-biens-fonciers-de-la-famille-de-ben-
ali,520,57982,3
Slim Chaker annonce la cession de 7 sociétés et 14 biens fonciers
de la famille de Ben Ali
Dans une déclaration à la TAP, mardi 4 août 2015, Slim Chaker, ministre des Finances, a annoncé le
lancement de plusieurs appels d’offre pour mettre en vente 7 sociétés et 14 biens immobiliers appartenant,
par le passé, à la famille de l’ex-président Ben Ali.
M. Chaker a, par ailleurs, indiqué que son ministère ne pouvait mettre en vente, sur le marché tunisien,
les voitures de luxe confisquées de la famille Ben Ali ou de ses proches, et ce, en raison de leurs prix
élevés. La cession aura lieu à partir du mois d’octobre 2015, a-t-il ajouté.
E.Z
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http://www.businessnews.com.tn/la-dette-de-la-cnam-envers-les-pharmacies-avoisine-les-40md,520,57981,3
La dette de la CNAM envers les pharmacies avoisine les 40MD
Le secrétaire général du syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie, Rached Garali, a indiqué, mardi
4 août 2015, sur Mosaïque Fm, que la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) doit aux
pharmaciens pas moins de 40MD.
Il a précisé que le différend ne concerne pas uniquement la dette, que la CNAM ne reconnait pas, mais
également, les délais de paiement qui sont calculés par les pharmaciens sur la base de la date du dépôt,
alors que la CNAM calcule les délais à partir de la date de la saisie du bordereau.
Rached Garali a souligné, en outre, que les bureaux d’accueil sont fermés et que depuis 8 ans aucune
solution à ce problème n’a été envisagée. Il a rappelé que la CNAM essaye d’imposer ses règles,
notamment dans les délais de paiement, et que les pharmaciens ont accepté certains compromis qui n’ont
finalement pas été respectés par la CNAM.
M.B.Z
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http://www.businessnews.com.tn/habib-essid--la-lfc-2015-intervient-dans-un-contexte-national-exceptionnel,520,57971,3
http://www.businessnews.com.tn/habib-essid--la-lfc-2015-intervient-dans-un-contexte-national-exceptionnel,520,57971,3
Habib Essid : la LFC 2015 intervient dans un contexte national
exceptionnel
Dans son discours à l’ARP, mardi 4 août 2015, à l’ouverture de la séance plénière consacrée à l’examen
du projet de loi de la LFC 2015, le chef du gouvernement, Habib Essid, a annoncé que le taux d’inflation
avait baissé de 5,7% à la date de sa prise de fonctions à 4,2% au titre du mois de juillet 2015. « C’est le
taux le plus bas enregistré depuis 14 mois », a-t-il déclaré.
M. Essid a également annoncé les budgets supplémentaires qui seront alloués dans le cadre de la LFC
2015 aux instituions sécuritaires et à l’enseignement. Ainsi, ledit projet prévoit de mobiliser 306 millions
de dinars au profit de l’Armée et des forces de sécurité pour les épauler davantage dans leur combat
contre le terrorisme. Quarante millions de dinars seront aussi mis à disposition des établissements
d’enseignement pour des travaux de maintenance et d’infrastructure.
Par ailleurs, Habib Essid a indiqué que la baisse du prix du baril de pétrole à 58 dollars était bénéfique
pour l’économie nationale et était d’une aide importante au gouvernement en ces circonstances difficiles.
Dans son discours, M. Essid n’a pas manqué de souligner que la guerre contre le terrorisme n’empêchera
pas le gouvernement de tenir ses promesses concernant, par exemple, la flambée des prix et le pouvoir
d’achat. Il a aussi spécifié qu’il avait fixé la fin du mois de janvier 2016 comme délai pour parachever le
plan quinquennal 2015-2020.
Le chef du gouvernement a demandé aux élus d’étudier en urgence le projet de loi de la LFC 2015,
précisant qu’il s’agit d’une loi qui intervient dans un contexte national exceptionnel dont il faut tenir
compte lors de l’examen de ce projet.
E.Z
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/08/04/165745/tunisie-economie-le-rapport-mi-figue-mi-raisin-de-
la-commission-des-finances-de-l-arp-sur-la-lfc-2015
Tunisie - Economie :
Le rapport mi-figue, mi-raisin de la Commission des finances de
l'ARP sur la LFC 2015
La Commission des finances, de planification et de développement à l'ARP (Assemblée des représentants
du peuple) a adopté à l'unanimité, lundi 3 août, le rapport final sur le projet de la loi de finances
complémentaire (LFC) pour l'exercice 2015.
L'examen du projet de LFC en plénière pourrait être reporté, au mercredi au lieu de mardi, afin de
permettre aux députés de prendre connaissance du rapport de la commission, de la version finale du projet
et de proposer d'autres amendements, a déclaré le président de la Commission, Mongi Rahoui à l'Agence
TAP.
Les Maghrébins ne seront pas taxés...
Rahoui a fait savoir que la taxe de sortie du territoire (30 d) a été annulée, jusqu'à la fin de cette année,
ajoutant cependant qu'elle sera ajoutée, le 1er janvier 2016, au projet de la loi de finances pour l'exercice
2016. La taxe de sortie ne concerne pas les pays maghrébins.
Le projet de LFC comporte 27 articles au lieu de 26 après la suppression des articles 10, 11 et 15 et l'ajout
de nouveaux articles concernant l'annulation des dettes des agriculteurs atteignant 3 mille dinars au lieu de
2 mille dinars, d'où l'augmentation du nombre des agriculteurs bénéficiaires de cette mesure, à savoir 52
mille agriculteurs contre 36 mille.
Le deuxième article ajouté concerne l'exonération de l'impôt sur le revenu des personnes dont le revenu net
est de 5.000 dinars, et ce à compter du 1er janvier 2016.
Rahoui a rappelé l'introduction d'amendements aux articles 2, 3, 4, 6, 7 et 8, des amendements approuvés
par le ministère des Finances.
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Publier dans les meilleurs délais le code de l'investissement...
La Commission recommande dans son rapport la nécessité de fixer le Plan quinquennal de développement
et la note d'orientation, outre la publication dans les meilleurs délais du code de l'investissement.
Il s'agit également d'instituer la bonne gouvernance dans les sociétés d'investissement à capital
développement installées dans les régions, en plus du réexamen du décret-loi portant organisation de
l'activité des associations de micro-finance.
Pas de mesures profondes...
Selon la plupart des députés, le rapport du projet de LFC 2015 ne comporte pas de mesures radicales et
profondes visant l'impulsion du développement, de l'emploi et de l'investissement mais des mesures
exceptionnelles et conjoncturelles dictées par les situations sécuritaire et économique. Et que le budget
complémentaire, préparé par un un gouvernement stable, ne reflète pas clairement la politique et le
programme économique de ce dernier.
Les membres de la Commission regrettent notamment l'absence de mesures structurelles dans les domaines
de la la fiscalité, la douane et l'investissement.
Les oubliés de la LFC...
Ils critiquent également l'absence de mesures dans d'autres secteurs économiques sinistrés, dont
l'agriculture, et des décisions pour la lutte contre la contrebande.
Le rapport a mis en exergue l'absence de prétextes pour la suppression de publication des sukuks
islamiques et de mesures fiscales à même d'alléger les charges du citoyen.
Absence de mesures structurelles pour le secteur touristique
Toujours selon eux, les mesures prises au profit du secteur touristique sont des mesures urgentes et
conjoncturelles et non structurelles.
Ils ont appelé, au cours des réunions consacrées à l'examen de ce projet (du 30 juillet au 2 août), à la
révision de la liste des impôts dont les contribuables sont redevables pour ancrer le principe de la justice
fiscale et à activer l'ajustement automatique du prix de l'énergie.
Ne pas toucher à l'enveloppe de développement...
Les députés recommandent de préserver l'enveloppe allouée au développement (5,8 milliards de dinars) et
les sukuks islamiques d'une valeur de 525 MDT, tout en trouvant les solutions requises aux difficultés
entravant la mobilisation de ces derniers.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2015/08/05/165749/tunisie-bourse-le-tunindex-a-cloture-mardi-en-
baisse-de-0-11
Tunisie - Bourse :
Le Tunindex a clôturé, mardi, en baisse de 0,11%
Selon l'intermédiaire en Bourse, Mena Capital Partners (MCP), «un coup de mou a été enregistré, mardi 4
août, à la Bourse de Tunis. L'indice a évolué tout au long de la séance dans le rouge et a fini par perdre, à
la clôture, 0,11% à 5.629,71 points».
Ce repli est accompagné d'un volume d'échanges relativement modéré de l'ordre de 3,297 millions de
dinars (MDT) drainé à hauteur de 20% par les titres BNA, suivis par le titre SITS avec un volume
d'échange de 0,545 MDT.
La BIAT a également été très recherchée, pendant la séance du mardi, et le titre a enregistré un volume
des transactions de 0,545 MDT affichant une évolution de 2,33%.
En ce qui concerne les hausses, EUROCYCLE s'est démarquée par une hausse de 4,17% à 26,20 dinars
(D), suivie de près par AMI qui poursuit son trend haussier et s'offre 3,55% à 16,00 D.
Sur le versant des baisses, le titre SCB a perdu 4,50% à 4,670 D. Le même scénario a été observé sur le
titre ELECTROSTAR qui s'est délesté de 4,14% à 5,100 D.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2015/08/05/165747/investissement-120-d-euros-pour-les-pme-du-
maghreb
http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2015/05/06/163291/tunisie-finances-la-bourse-de-tunis-cloture-en-
hausse-de-0-45
Investissement :
120 d’euros pour les PME du Maghreb
Mediterania Capital Partners, une firme d'investissement privée spécialisée dans les placements dans les
pays d’Afrique du Nord, assure avoir effectué le closing de son deuxième de fonds de croissance
(Mediterrania Capital II) dédié à cette région, au montant de 120 millions d'euros (environs 133
millions $). C’est en tout ce qu’on lit dans un communiqué rendu public récemment, qui précise que
l'argent servira à effectuer des placements dans des petites et moyennes entreprises du Maroc, de Tunisie
et d'Algérie, mais avec de possibilités d'expansion sur l'Afrique subsaharienne. «Nous allons continuer de
nous concentrer sur les secteurs de base, profitant des attentes de croissance significatives des économies
africaines, les niveaux globaux faibles de la concurrence, les marchés relativement stables, et les données
démographiques positives de la région», indique Albert Alsina, le directeur général de la firme.
L'année 2015 se caractérise par plusieurs closings de fonds d'investissement privés qui, au mois de juin,
atteignaient déjà une enveloppe globale de 3,5 milliards $. Maintenant le grand défi demeure toutefois de
trouver des opportunités nouvelles à fort potentiel de rendement.
Communiqué
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/08/05/165746/developpement-des-raisons-pour-travailler-dans-
les-pays-emergents
Développement :
Des raisons pour travailler dans les pays émergents
La transformation du paysage mondial au cours des dernières années a donné un coup de
projecteur sur les marchés émergents. Selon certaines estimations, 88% de la population mondiale
vivra dans les pays en voie de développement en 2016.
Le portail immobilier mondial Lamudi, qui opère exclusivement dans les marchés émergents, explore
les facteurs clés qui contribuent à la réussite d’une entreprise dans ces pays.
Une croissance trois fois supérieure à celle des marchés développés…
Selon les données d'Euromonitor International, les économies émergentes devraient croître trois fois
plus vite que les économies développées entre 2013 et 2020, créant 65% de la croissance économique
mondiale en moyenne. Bien que tous les marchés émergents ne se développent pas au même rythme, la
production économique globale de ce groupe augmente tous les ans.
Chaque pays est différent
Beaucoup mettent les pays d'un même continent ou de la même région dans le même panier. Cependant,
il existe de grandes différences d'un pays à l'autre, indépendamment de leur proximité. Du taux de
pénétration d'Internet au développement des infrastructures, de la culture locale ou des lois fiscales,
chaque pays émergent doit être abordé différemment, avec une stratégie propre à chaque pays. Prenez
par exemple l'Ethiopie ou le Kenya: malgré leur proximité, au second trimestre de 2014, 47,3% de la
population kenyane utilisait Internet contre seulement 1,9% en Ethiopie.
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L'adoption de la technologie est plus rapide
En comparaison avec les pays développés, de nombreux pays émergents ont sauté des étapes en ce qui
concerne la mise en place de lignes fixes ou de réseaux internet.
En conséquence, les nouvelles technologies comprenant le sans fil, la téléphonie mobile, l'utilisation
d'applications, et les services bancaires mobiles sont rapidement adoptées par les populations jeunes
férues de technologie. En Indonésie, l'un des plus grands marchés de smartphones au monde, il y a
actuellement plus de 280 millions d'abonnés à la téléphonie mobile. Le Kenya est quant à lui le leader
mondial des pays en développement en matière de paiement via appareils mobiles.
Les classes moyennes émergentes sont poussées à la consommation
Les classes moyennes dans les pays émergents connaissent une croissance rapide, créant un nouveau
groupe de consommateurs. Ceux-ci possédant un revenu disponible en augmentation, du fait du
développement économique, ils font ainsi croître la demande de produits de haute qualité. En outre, les
classes moyennes dans les pays émergents sont de plus en plus jeunes par rapport à leurs homologues
des pays développés. Ces jeunes sont plus axés sur l'utilisation des technologies, leurs habitudes de
consommation ont changé et ils désirent désormais acheter en ligne des produits et services de qualité.
Selon Kian Moini, co-fondateur et directeur général de Lamudi Global: "Les jeunes et les populations
confrontés à une croissance démographique alliée à une croissance économique font des marchés
émergents un choix privilégié pour les startups, les petites et moyennes entreprises ainsi que les
multinationales.
Les classes moyennes, en forte augmentation dans ces pays, se ruent dans les villes, en y apportant
donc un fort pouvoir d'achat, une forte pénétration des téléphones mobiles et étoffent ainsi la demande
concernant l’utilisation des services en ligne. Cela ouvre donc de nombreuses opportunités aux
entreprises souhaitant y développer leur activité.”
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/08/04/165741/tunisie-economie-ridha-lahouel-dit-non-aux-
investissements-inutiles-dans-les-societes-nationales
Tunisie - Economie :
Ridha Lahouel dit non aux investissements inutiles dans les
sociétés nationales
Le ministre du Commerce, Ridha Lahouel, appelle les sociétés nationales et les structures sous tutelle à
reporter les investissements inutiles à l'année prochaine et à adopter une limite de paiement des
importations de 180 jours. Lahouel a indiqué, lors d'une réunion de travail tenue lundi 3 août au siège du
ministère avec les représentants des sociétés nationales et des structures sous tutelle (les ministères du
Commerces, de la Santé, de l'Agriculture, de l'Industrie, des Finances, du Transport, des Technologies de
communication et de l'Economie numérique et de l'Enseignement supérieur), que le déficit commercial a
enregistré un repli de 558 millions de dinars par rapport à 2014, soit 8,3%.
Le déficit a atteint 6,2 milliards de dinars contre 21,1% ou 1,17 milliard de dinars grâce notamment aux
revenus de l'huile d'olive qui sont passés de 152 MDT à environ 1,3 milliard de dinars au cours du premier
semestre de 2015.
Le ministre du Commerce a également fait savoir que les sociétés nationales et les structures sous tutelle
accaparent environ 30% du total des importations soit 45% de l'ensemble des importations du système
général, mettant en exergue leur rôle dans le contrôle de l'évolution du déficit commercial.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/08/04/165740/tunisie-economie-les-unites-de-la-cpg-gafsa-se-
mettent-au-boulot
Tunisie - Economie :
Les unités de la CPG Gafsa se mettent au boulot
Après 4 longues années d'arrêt, la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) a repris le transport
ferroviaire et routier du phosphate en partance de la délégation d'Om Larayess vers ses clients à Sfax et
Skhira. C'est ce qu'a constaté la correspondante de l'agence TAP dans la région.
Le chargement du phosphate commercial depuis Om Larayess, l'extraction du phosphate brut des mines
de Kef Eddour elgharbi et des nappes du nord, situés dans cette délégation du gouvernorat de Gafsa, ainsi
que la production de phosphate commercial dans l'unité de production dans la ville de Om Larayess se
sont, en effet, interrompus pendant 4 ans, à cause de revendications sociales et de sit-in des demandeurs
d'emploi.
Ces agitations sociales ont fait que tout au long de l'année 2014, la production du phosphate commercial
à Om Larayess n'a pas dépassé les 94.000 tonnes contre une moyenne de 1 million de tonnes durant les
années précédant 2011.
Le directeur général de la production à la CPG Gafsa, Miladi Bouzidi, déclare que "l'activité des unités
d'extraction de phosphate à Om Larayes et auparavant à Redayef ont repris dans toutes les usines et
entreprises de phosphate relevant de la CPG dans les villes minières (Redayef, Om Larayes, Metlaoui et
Medhila)". La reprise est marquée par un rythme varié sans toutefois atteindre la normale surtout à Om
Larayes et Redayef, a fait savoir le responsable de la CPG.
Il a noté, dans ce contexte, des questions relatives à l'incapacité de la société de transport des produits
miniers (STTPM) à acheminer toutes les quantités extraites de phosphate vers les chaînes de lavage, en
plus du manque d'eaux industrielles à Om Larayess et Redayef.
Bouzidi relève le grand déficit en eau potable à Redayef ce qui a conduit à consacrer 70% des eaux,
initialement utilisées dans le lavage du phosphate à la satisfaction des besoins des habitants locaux en
eau potable, afin de soutenir les efforts de la SONEDE (société nationale d'exploitation et de distribution
des eaux).
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La poursuite de prospection du phosphate commercial disponible dans les délégations d'Om Larayess et
Redayef, avec des quantités estimées à 2 millions de tonnes, permettra au GCT (Groupe chimique
tunisien), client principal de la CPG, d'avoir un excédent de phosphate commercial humide et sec utile à
la production des engrais chimiques.
Selon le directeur régional de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) dans la région
du sud-ouest, Al Wardi Mnassri, "depuis la reprise du transport de phosphate d'Om Larayes et Redayef,
près de 3 mille tonnes de phosphate commercial sont acheminées quotidiennement à bord de deux trains,
en partance de Redayef et Om Larayess vers les usines du GCT à Sfax et à Skhira".
Mais bien que les villes minières connaissent depuis quelques semaines une reprise progressive de
l'extraction et production de phosphate, cela ne permettra pas à la CPG d'atteindre l'objectif tracé pour
2015 d'atteindre une production de 6 millions de tonnes de phosphate commercial, selon Bouzidi.
La CPG ambitionne actuellement de réaliser une production mensuelle de 500 mille tonnes de phosphate
commercial pour le restant de l'année, a-t-il ajouté, affirmant que la compagnie table, d'ici la fin de
l'année 2015, sur une production de 3.5 millions tonnes de phosphate commercial.
En raison des sit-in des demandeurs d'emplois, depuis début 2011, la CPG a connu une baisse
remarquable du volume de production de phosphate commercial qui n'a pas dépassé durant les 4 dernières
années les 111 millions de tonnes contre 8,2 millions de tonnes durant la seule année de 2010.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/08/04/165739/tunisie-economie-ecartee-des-discussions-sur-la-lfc-
2015-l-ugtt-rouspete
Tunisie - Economie :
Ecartée des discussions sur la LFC 2015, l'UGTT rouspète
L'Union générale tunisienne du travail a déploré, dans un mémorandum publié lundi 3 août, sa non
participation à la discussion du projet de loi de finances complémentaire de 2015.
Dans ce document, la centrale syndicale reproche au chef du gouvernement d'avoir ignoré une
correspondance adressée par le secrétaire général de l'UGTT lui demandant une copie du projet de cette
loi.
L'UGTT a également exprimé sa surprise du fait que le conseil national de la fiscalité qui joue un rôle
majeur dans le rapprochement des points de vue, n'a pas été consulté à ce sujet. Ce projet de loi, souligne-
t-on, est dépourvu de réelles réformes, notamment celles proposées par l'UGTT et qui sont liées à la
fiscalité et la lutte contre la contrebande et le commerce parallèle.
Le syndicat appelle également au renforcement des moyens de l'administration pour lutter contre l'évasion
fiscale, et ce en facilitant les procédures de la levée du secret bancaire, en remboursant les dettes des
acteurs économiques, et en améliorant le pouvoir d'achat des fonctionnaires de l'Etat.
Il s'agit, en outre, d'apporter des réformes au niveau du système douanier aux fin d'augmenter les
ressources de l'Etat de lutter contre la contrebande et l'évasion fiscale.
L'organisation syndicale a, par ailleurs, qualifié les mesures entreprises par le gouvernement, en matière
d'emploi et d'investissement, de «traditionnelles, d'obsolètes et de coûteuses» déplorant, à cet égard,
l'absence de reformes encourageant l'intégration des petits artisans et qui sont confrontés à des difficultés
économiques depuis 2011.
S'agissant des récentes mesures prises au profit du secteur touristique, l'UGTT a fait savoir qu'elles auront
des répercussions négatives sur bon nombre de sociétés publiques à l'instar de la Société tunisienne de
l'électricité et du gaz (STEG),la Société tunisienne d'exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) et
la Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS).
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Penser sérieusement le changement
Un double scénario semble se dessiner en fonction de la détermination politique et des évolutions de la
conjoncture internationale:
1 – Sous réserves d’une stabilité des cours des matières premières et d’une reprise de la demande dans la
zone euro, la Tunisie pourrait rebondir en 2016.
2 – A l’inverse, si les autorités n’arrivent pas à résoudre l’équation sécuritaire dans un contexte de
retournement du cycle des cours des matières premières, et de reprise molle en Europe, les risques qui
pèseraient sur la Tunisie seraient très élevés. Les déficits jumeaux ouvriraient la porte à une cure
d’austérité déstabilisante pour une démocratie naissante.
Ainsi, il est temps d’arrêter de changer les pansements pour commencer sérieusement à penser le
changement.
En somme, la reprise reste encore sous réserve d’une détermination politique. Des réformes structurelles
sont incontournables pour pouvoir rehausser la production potentielle. Des politiques de soutien de la
demande doivent être mises en place pour booster la production effective.
* Professeur à la Faculté des sciences économiques et de gestion de Mahdia, conseiller économique
auprès de Mac SA.
** Les titre et intertitres sont de la rédaction.
Source : ‘‘Note de conjoncture’’ de l’intermédiaire en bourse Mac SA (juillet 2015).
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http://africanmanager.com/tunisie-etat-durgence-prolonge-de-deux-mois-quel-effet-sur-leconomie/
Tunisie : Etat d’urgence prolongé de deux mois, quel effet sur
l’économie ?
Le 31 juillet dernier, le président de la République Béji Caied Essebsi a décidé de prolonger de deux
mois l’état d’urgence, décrété après l’attaque terroriste de Sousse, dans tout le pays à partir du 3 août
dernier.
Une décision qui n’a pas plu à plusieurs partis politiques contrairement aux économistes qui ont
exprimé leur indifférence vis-à-vis à cette décision et ont considéré qu’une telle mesure ne présente
aucun danger pour l’économie nationale.
Dans une déclaration ce mardi 4 août 2015 à Africanmanager, l’expert en économie Mourad Hattab a
qualifié la décision de prolongation de l’état d’urgence d’ « opération blanche » qui n’a aucun effet sur
l’économie nationale ni à court ni à moyen termes. Et de préciser que le souci majeur de l’investisseur
n’est autre qu’un climat d’affaires propice à l’investissement, ce qui n’est pas possible aujourd’hui en
Tunisie en l’absence d’un code de l’investissement, un plan de développement et une vision claire au
moins à court terme. « Le climat actuel des affaires n’encourage guère à l’investissement avec ou sans
l’état d’urgence », a indiqué Mourad Hattab.
Selon ses déclarations, le climat actuel des affaires est tout à fait morose et défavorable à toute initiative
d’investissement et il ne peut pas sauver l’économie nationale et faire sortir le pays de cette situation de
crise. Cela empêche le gouvernement d’avoir une vision claire au moins à court terme surtout que le
pays n’a plus aujourd’hui la capacité et les moyens pour s’endetter.
De son côté, le président du Centre Tunisien de Veille et d’Intelligence Économique (CTVIE), Walid
Belhaj Amor, dans une déclaration récente à Africanmanager, a affirmé qu’on ne doit pas, aujourd’hui,
parler de conditions de relance mais plutôt de sauvetage, estimant que toutes les mesures mises en
œuvre par le gouvernement pour protéger le pays et l’économie nationale du dérapage sont les
bienvenus y compris l’état d’urgence.
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Il a, en outre, indiqué que la protection du pays et la sauvegarde des institutions de l’État n’est pas
seulement du ressort de l’État, appelant le secteur privé et plus particulièrement les chefs d’entreprises à
s’impliquer dans ces mesures pour au moins protéger les outils de production et préserver l’emploi qu’ils
offrent. « Le secteur privé doit être un acteur majeur dans la relance du pays et faire preuve de résilience
dans ce contexte économique difficile », a-t-il dit.
Walid Belhaj Amor a tenu à préciser que cette mesure exceptionnelle demeure aujourd’hui une nécessité
voire une obligation pour rassurer les citoyens, en présence d’un gouvernement capable de gérer la
situation dans un contexte où les libertés sont menacées.
Le Parti des Travailleurs a considéré, dans un communiqué publié récemment, que la prolongation de
l’état d’urgence de deux mois, sans donner des explications convaincantes relatives à la lutte contre le
terrorisme, n’est pas acceptable.
Pour sa part, le Forum Tunisien des Droits Économique et Sociaux (FTDS) a exprimé son étonnement de
la décision de prolongation de l’État d’urgence, reconnaissant toutefois que la situation actuelle est
certes difficile surtout avec la prolifération des actes terroristes, mais insistant sur le fait que la décision
de prolonger l’état d’urgence suscite l’inquiétude.
S’agissant d’Ettakattol, le parti a considéré que l’annonce de l’état d’urgence limitera les libertés
individuelles et collectives, faisant remarquer que l’annonce de l’état d’urgence sur la base du décret n°
50 du 26 janvier 1978, qui est contraire à la constitution de 2014, comme il l’a été à la constitution de
1959 lors de sa parution, ouvre la voie vers l’atteinte aux droits et aux libertés individuelles et
collectives.
C’est ainsi que le parti a fait assumer au pouvoir exécutif la responsabilité de manquement et de
défaillance sécuritaires graves.
Le CPR a de son coté demandé au président de la République de dévoiler les vraies raisons de cette
annonce avant d’appeler à adopter une stratégie d’urgence au lieu d’un état d’urgence afin d’éviter
l’épuisement des unités sécuritaires et militaires et de concentrer les efforts sur la lutte contre le
terrorisme.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 5 août 2015 Page 19
http://africanmanager.com/tunisie-cepex-les-representations-commerciales-au-service-de-lexport/
Tunisie – Cepex : Les représentations commerciales au service de
l’export
Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) a organisé les journées portes ouvertes du 30 juillet
au 01 août 2015, à Tunis, Sousse et à Sfax.
L’événement a été marqué par la présence d’un grand nombre d’exportateurs désireux de nouer des
contacts directs avec les représentants du CEPEX dans 9 marchés à l’instar de l’Algérie, le Maroc, la
Libye, les Émirats Arabes Unis, la Jordanie, les Pays-Bas, le Côte d’ivoire, l’Italie et la Russie.
Près de 700 entretiens ont eu lieu entre les exportateurs tunisiens avec ces représentants, une occasion
pour les exportateurs tunisiens qui n’ont pas manqué d’exprimer leur besoin pour une démarche
d’internationalisation à propos les modalités d’implantation sur ces marchés.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 5 août 2015 Page 20
http://africanmanager.com/tunisie-la-restructuration-de-la-bh-et-la-stb-debattue-vendredi-en-pleniere/
Tunisie : La restructuration de la BH et la STB débattue vendredi
en plénière
Le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé lors de sa réunion hier mardi 4 août
2015 au Bardo la tenue vendredi 7 août 2015, d’une séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi
portant sur le renforcement des bases financières de la société tunisienne de banque (STB) et de la banque
de l’habitat (BH).
Lors de cette réunion présidée par Mohamed Ennaceur, président de l’ARP, les députés ont convenu de
rationaliser la durée du débat général sur ce projet de loi de manière à permettre son adoption dans les
plus brefs délais.
Rappelons que dans une déclaration récente aux médias, le ministre des Finances Slim Chaker a annoncé
que le dossier de la restructuration de ces deux banques publiques, la STB et la BH, aurait dû être finalisé
depuis juin dernier.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 5 août 2015 Page 21
http://kapitalis.com/tunisie/2015/08/05/tunisie-legere-baisse-des-reserves-en-devises/
Tunisie : Légère baisse des réserves en devises
Les réserves en devises de la Tunisie, estimées à 13,36 milliards de dinars, ont enregistré une baisse
légère depuis l’attentat du 26 juin dernier.
Cet indicateur important sur l’état de santé de l’économie tunisienne a été rendu public, mardi 4 août
2015, par la Banque centrale de Tunisie (BCT).
La nouvelle pourrait donc appuyer l’idée selon laquelle le gouvernement Habib Essid est en train de
réussir son pari d’éviter que la chute vertigineuse des recettes du tourisme ne se transforme en un
véritable désastre pour le pays. Pour l’instant, semble-t-il, il n’y aurait aucun risque d’une crise profonde
de la balance des paiements de la Tunisie – même si le pays connaît toujours un important déficit
extérieur courant.
Les actifs nets en monnaies étrangères de la Tunisie, fin juillet, se montaient à 13,36 milliards de dinars
(6,78 milliards dollars US), soit l’équivalent de 115 jours d’importations, comparés aux 13,5 milliards de
DT et 117 jours d’importations, à la mi-juin 2015.
Entre les 1 et 10 juillet 2015, les arrivées de touristes étrangers ont plongé de 58%, par rapport à la même
période de l’année dernière, et de 75% en comparaison avec 2010, selon des chiffres du ministère du
Tourisme.
Le mois dernier, le gouvernement tunisien, face aux aléas de l’année touristique, a été obligé de revoir ses
prévisions de la croissance économique à la baisse, annonçant que le pays va devoir se contenter en 2015
d’un maigre taux de 0,5%.
Que le nombre de jours d’importations demeure supérieur à la centaine de jours reste un minimum assez
confortable – bien au-dessus des 93 jours que le pays a connus en avril 2014 et que la BCT avait
considéré alors comme un niveau «dangereux».
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 5 août 2015 Page 22
Pour rappel, en juillet dernier, la Banque mondiale (BM) a accordé à la Tunisie un crédit de 230 millions
de dollars, soit presque 460 millions DT. En mai dernier, également, le Fonds monétaire international
(FMI) a prolongé des garanties de prêts de 1,75 milliard de dollars, soit près 3,5 milliards DT, de 7 mois,
c’est-à-dire jusqu’à la fin de l’année 2015.
Ceci expliquerait, en partie, le comportement relativement «honorable» de l’économie tunisienne, malgré
tout…
Marwan Chahla
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 5 août 2015 Page 23
http://kapitalis.com/tunisie/2015/08/05/bourse-la-stb-cede-la-gestion-de-son-actionnariat/
Bourse : La STB cède la gestion de son actionnariat
La Société tunisienne de banque (STB) a signé une convention avec la STB Finance pour lui céder la
gestion de son actionnariat.
Conformément à cette convention, la STB a confié à sa filiale d’intermédiation en bourse la tenue et la
mise à jour de son registre d’actionnaires à partir de la date comptable du 22 juillet 2015.
Rappelons que le projet de loi relatif à la recapitalisation de la STB a été adopté le 27 juillet par la
commission des finances, du développement et de la planification de l’Assemblée des représentants du
peuple (ARP) et que la banque a obtenu le visa du Conseil du marché financier (CMF) pour une
augmentation de capital pour un montant de 652 millions de dinars (MD), soit 130.515.000 actions au
nominal de 5.000 DT (majorée de la prime d’émission de 0,800 DT par action, soit une levée de fonds
totale qui atteint 756 MD), et à raison de 21 actions nouvelles pour 4 actions anciennes.
Dans le cadre de ce plan de recapitalisation, le capital de la STB sera porté de 124,3 à 776,8 MD.
La période de souscription s’étalera du 3 août au 1er septembre 2015 inclus. Les actions nouvelles
souscrites (130.515.000 actions) porteront jouissance en dividendes à compter du 1er juillet 2015.
Wajdi Msaed