H6 Titre : la France en pleine expansion industrielle et urbaine

Objectif principal : être capable de comprendre l’exode rural, l’industrialisation et les transforma-tions des villes Pré requis : progrès techniques du XIX Compétences de fin de cycle : l’industrialisation et l’urbanisation transforment les sociétés européennes

Texte ou photo à distribuer : Groupe 1 : la vie agricole Groupe 2 : l’exode rural Groupe 3 : industrialisation des villes

Forme de

travail

Déroulement / tâches

de l’élève

Consignes et place de

l’enseignant Matériel Temps

Compétences

spécifiques Effets attendus

collectif

Rappel des principales innovations techniques

Recense les différentes réponses On garde l’essentiel

3 minutes

individuel

Description, déduction On doit amener les élèves à expliquer le nombre d’habitants moins nombreux à la campagne

Rétro photo d’une scène à la campagne

10 minutes Apprécier une œuvre, la comprendre

Débat de classe

En groupe

1 texte ou une photo avec une tâche à exécuter, trace écrite

Tourner dans les groupes : aide 1 fiche par groupe 10 minutes S’organiser en groupe

Débat en groupe et sans déranger les autres

Mise en commun

1 par groupe, aidé par les autres : explication

Description des extraits. Aide à la restitution, préparation de la trace écrite collective

Tableau : noter l’essentiel du vocabulaire à retenir

15 minutes Synthétiser Obtenir l’essentiel en rassemblant toutes les traces des groupes

collectif

A partir des différents éléments, trouver une trace écrite qui servira de leçon

Ecrire au tableau, structurer les phrases

tableau 10 minutes

Individuel

1 feuille par élève avec les textes, les photos et les résumés, recopier en dessous le résumé

Aide aux élèves à la copie Feuille photocopiée 5 minutes Copie sans erreur

Groupe 4 : condition de vie des ouvriers Groupe 5 : travaux dans Paris Groupe 6 : le chemin de fer Le questionnement par groupe : Que représente le document ? Répondre aux questions Trace finale : 1 ou 2 phrases qui résument

Proposition de trace écrite : Au début du XIXème siècle, l’invention de la machine à vapeur et son utilisation dans les transports, l’industrie et l’agriculture changent les méthodes de travail et le mode de vie. Le chemin de fer permet de réduire la durée des transports. Les progrès mécaniques obligent les paysans les plus pauvres à quitter les campagnes pour les villes qui s’accroissent rapidement. Les industries (mines, sidérurgie, textile …) se développent au bord des villes qui s’agrandissent et on y voit apparaître des quartiers ouvriers. Paris et les grandes villes font d’immenses travaux pour transformer les quartiers bourgeois. Par contre, les ouvriers, très nombreux, vivent dans des conditions pénibles et gagnent mal leur vie. Prolongements : en maths : problèmes liés au XIX : graphique sur l’exode rural, les dépenses des familles ; En histoire des arts : voir fiche éduscope. Les glaneuses de Millet La gare Saint Lazare Lecture : extrait du tour du monde de deux enfants Bilan : les 3 grilles de mots croisés

GROUPE 1

A partir de la gravure du document 6 (transparent), réponds à ces questions : Que vois-tu au premier plan : au second plan : en arrière plan : Quel endroit du tableau est mis en valeur ? Décris les progrès technologique visibles (aide-toi du dessin ci-dessous) : Que reste-t-il encore qui ne soit pas moderne ?

A q A quoi ressemble la m cette machine agri agricole ? décr Quel est son fonctionnement ?

Rés Résume en 1 ou 2 phrases la vie agricole :

GROUPE 2 : l’exode rural

1-Lis ce texte, extrait d’un roman de René Bazin, à la fin du XIXème, et réponds aux questions : Il y a, père, que je m’en vais ! J’en ai assez ! C’est fini ! Je ne veux plus remuer la terre, je ne veux plus soigner les bêtes, je ne veux plus m’éreinter à 27 ans, pour gagner de l’argent qui passe à payer la ferme : voilà ! Je veux être mon maître et gagner pour moi. Ils m’ont accepté dans les chemins de fer. Je commence demain. J’emmène avec moi Eléonore. Elle en a assez elle aussi. Elle a trouvé une bonne place, un café dans lequel elle gagnera plus que chez vous. Qui parle ? Et à qui ? Que veut-il faire ? Quelles sont ses motivations ? 2- observe, trace les graphiques et réponds aux questions

Comment évolue la population rurale ? Pourquoi ? Comment évolue la population urbaine ? Pourquoi ? 3- observe ce document du XIXème siècle Comment s’appelle un tel document ? Quel produit permet d’avoir de bonnes récoltes ? Quels sont les avantages pour le paysan ? Résume en 2 phrases (mot à mettre : progrès, exode rural)

GROUPE 3 : industrialisation des villes

1- A partir de l’aquarelle qui dépeint la ville de Monceau les Mines en 1857, décris le paysage : Au premier plan (jusqu’à la rivière) : Au second plan : A l’arrière plan :

2- - Une ville nouvelle au milieu des mines de houi lle : Saint-Étienne. - Ses manufactures d'armes et de rubans. – extrait du tour de France de 2 enfants (1877)

[…] Nos voyageurs virent de loin monter dans le ciel un grand nuage de fumée. En

approchant, Julien distingua bientôt de hautes cheminées qui s'élevaient dans les airs à une soixantaine de mètres. […] - C'est Saint-Etienne, dit M. Gertal. […] On travaille le fer, l'acier ; on y fait la plus grande partie des outils de toute sorte qui servent aux différents métiers. […] Parmi les grandes villes de la France, Saint-Etienne est la plus récente. Il y a cent ans, c'était plutôt un bourg qu'une ville, car elle n'avait que 6 000 habitants ; aujourd'hui elle en a 146 000. […] - Mais pourquoi Saint-Etienne s'agrandit-il comme cela ? - Vois-tu, mon ami, ce qui fait la prospérité de cette ville, c'est qu'elle est tout entourée de mines de houille. Ces mines lui donnent du charbon tant qu'elle en veut pour faire marcher ses machines.

A ce moment, on entrait dans Saint-Etienne et on y voyait de grandes rues bordées de belles maisons, mais tout cela était noirci par la fumée des usines ; la terre elle-même était noire de charbon de terre, et, quand le vent venait à souffler, il soulevait des tourbillons de poussière noire. Quand on arriva, il était déjà tard et le travail venait de cesser à la Manufacture. Alors, à un signal donné, on vit tous les ouvriers sortir à la fois : c'était une grande foule, et Julien les regardait passer avec surprise, en se demandant comment on pouvait occuper tant de travailleurs. - Et tous les fusils dont la France a besoin pour ses soldats ! Lui dit André. […] Sans compter les sabres, les épées, les baïonnettes : la plus grande partie de tout cela se fait à Saint-Etienne. C'est dans la petite rivière qui coule ici, et qui s'appelle le Furens, qu'on trempe l'acier des sabres et des épées, pour les rendre plus durs et plus flexibles.

- Oui, mes amis, dit M. Gertal, Saint-Etienne est la ville du fer et de l'acier. Cepen-dant l'industrie du fer n'occupe encore que la moitié de ses nombreux ouvriers. Ce ne sont point des objets de quincaillerie que je vais acheter ici ; ce sont des soieries, des rubans, des velours. Il y a, aujourd'hui, à Saint--Etienne plus de 40 000 ouvriers occupés à tisser la soie. Ici encore on trouve ces métiers inventés par Jacquard qui fabriquent jusqu'à trente-six pièces de rubans à la fois. […]

1- En un siècle, la population stéphanoise a augmenté de combien d’habitants ?

2- souligne les phrases qui décrivent la ville. Quelle image de Saint-Etienne a-t-on en lisant ce texte ? 3- Quelles sont les industries principales de la ville et que produisent-elles ? 4- Quel est le rôle joué par le « Furens », la rivière qui traverse Saint-Etienne ? Résume ce que tu penses en 1 ou 2 phrases (mot essentiel : industrie, ville)

GROUPE 4 : condition de vie des ouvriers

1-L’atelier d’un canut :

Que vois-tu au milieu de la pièce ? Qui se trouvent présents sur l’image ? Que font-ils ? Est-ce une maison ou un atelier de tissage ? 2- le travail et la vie des ouvriers Une nouvelle catégorie de travailleurs apparaît : les ouvriers. Ceux-ci travaillent tous les jours, 12 à 15 heures durant, sans congé. Tous les membres de la famille doit travailler, même les enfants pour rapporter un salaire qui ne suffit pas à faire vivre tout le monde. Le travail est pénible, et il n’y a pas de sécurité. En cas de maladie, l’ouvrier n’est pas payer, les médicaments coûtent cher. Il y a de nombreux accidents. Avec leur petit salaire, les ouvriers vivent pauvrement. Ils habitent des logements minuscules, ils dorment souvent tous ensemble, il n’y a pas de chauffage. Souligne tout ce qui montre les difficultés des ouvriers. Qu’en penses-tu ? Résume en 1 ou 2 phrases ( travail pénible, vie difficile)

GROUPE 5 : travaux dans Paris

1-Réponds aux questions Nomme les nouveaux quartiers de Paris : Combien y-a-t-il de gares nouvelles ? Comment sont les nouvelles rues ? 2- Lis les 2 textes puis réponds aux questions Dans cette ville géante, l’homme circulera désormais sans embarras ni confusion, emporté par les grandes rues et les avenues comme le sang dans les artères du cœur. La ville aussi s’aère, se nettoie, plus de quartiers lépreux, plus de maisons humides où la misère règne. (Théophile Gautier, écrivain, 1855) Je le dis sincèrement, j’ai horreur des dépenses. On commence une grande rue qui doit aller de la place de l’Opéra aux Tuileries. Pour quoi, pour qui ? On a ouvert de grandes voies de circulation sans nécessité. Et pourtant, que de millions dépensés pour ces travaux complètement inutiles. (Adolphe Thiers, député, 1869) A quoi voit-on que T. Gautier est favorable aux travaux ? Pourquoi A. Thiers condamne-t-il ces travaux ? 3- décrire le tableau Immeubles : Rues Qui habite là ? 4- Au XIX, on déposait encore ses ordures sur les trottoirs. Qu’a inventé le préfet de Paris Monsieur Poubelle ? Résume en 1 ou 2 phrases (mot à utiliser : modernisation, transformation)

GROUPE 6 : les chemins de fer

Stephenson ouvre la première ligne de chemin de fer en Angleterre en 1825.

En 1837, la première voie ferrée est inaugurée en France (de Paris à Saint – Germain en Laye).

Pourquoi appelle-t-on ce document la révolution du chemin de fer ?

Quels renseignements apportent le document ci-dessous ?

Baisse de la durée des trajets au XIXè siècle

Décris le tableau de Claude Monet : la gare St Lazare : Résume en 1 ou 2 phrases (chemin de fer)

1814

(en diligence)

1897

(en train) Paris – Brest

Paris – Marseille

Paris –Toulouse

Paris - Strasbourg

87 h

112 h

104 h

70 h

11 h 14 mn

12 h

12 h 05 mn

7 h 20 mn

FICHE GENERALE DE L’IMAGE – ŒUVRE D’ART

APPROCHE SENSORIELLE : On sent l’atmosphère d’air chaud (vapeur) qui rend l’impression de mouvement

LANGUE ECRITE : Produire un texte décrivant l’œuvre. - Etablir une fiche où tous les éléments caractéristiques de l’œuvre sont notés (nature, titre, date, lieu où cette œuvre est exposée, support, format, sujet…)

LANGUE ORALE : description

PROLONGEMENTS HDA:

SUJET : la révolution industrielle, grands travaux de Paris

Caractéristiques présentant un ou des intérêts particuliers : Symbole du progrès, le chemin de fer inspire les artistes de tout style au XIX : Monet, Manet, Honneger, Apollinaire, J. Verne. Cendrars, Proust … Le hall mesure 40m de haut

Référents culturels : Epoque : XIXème siècle L’impressionnisme La sidérurgie

Mise en réseau : Avec d’autres types d’images, d’autres œuvres d’art : Le chemin de fer de Manet (1873) Bibliothèque Nationale de Paris Les 6 gares parisiennes Photographies de la tour Eiffel en construction ( musée du Carnavalet)

Type d’œuvre : peinture huile sur toile Artiste : Claude Monet (1840-1926) Titre : la gare Saint Lazare en 1877 : la ligne d’Argenteuil Lieu où elle est exposée : musée d’Orsay à Paris Format : 75 x 104 cm

APPROCHE PLASTIQUE : Huile sur toile L’espace du tableau est structuré par l’architecture de la gare (verrière, piliers, rails, reflets des poutrelles) Au centre du tableau, la locomotive démarre, en opposition à celle à l’arrêt. Elle forme la limite entre l’extérieur (luminosité) et l’intérieur plus sombre (la verrière) A l’arrière plan, on devine la présence de grands immeubles, qui témoigne de la rénovation de Paris. Les contrastes jaune/bleu (chaud/froid) donne l’idée de mouvement, comme les jeux d’ombres et de lumière

SENS DE L’ŒUVRE : Monet a voulu montrer la fascination qu’il avait pour les gares, celles-ci en particulier (8 toiles au total)

Image réduite :

FICHE GENERALE DE L’IMAGE – ŒUVRE D’ART

APPROCHE SENSORIELLE : Sensation d’immensité et de silence.

LANGUE ECRITE : - Noter par écrit ses impressions, des remarques personnelles,… dans un carnet de croquis, faire des croquis, croquer un détail, garder trace de ses découvertes ? …

- Produire des textes : Décris les différentes étapes pour consulter un livre

LANGUE ORALE : Description (premier plan, arrière plan)

PROLONGEMENTS HDA: Inventer un toit (ciseau, colle) Transformer la salle de lecture en jardin

SUJET : la révolution industrielle, grands travaux de Paris

Caractéristiques présentant un ou des intérêts particuliers : Les coupoles du plafond L’éclairage

Référents culturels : Epoque :

Mise en réseau : Avec d’autres types d’images, d’autres œuvres d’art : Tour Eiffel

Type d’œuvre : photographie de la bibliothèque nationale de Paris Artiste : Henri Labrouste (rénovateur de la bibliothèque de 1860 à 1868) Lieu où elle est exposée : rue Richelieu à Paris Format :

APPROCHE PLASTIQUE : Nature et forme du support : photographie prise en plongée Couleurs utilisées : Composition : contrastes, lumière, angle de prise de vue, cadrage, plan, champ et hors champ, perspective…

SENS DE L’ŒUVRE :

Image réduite :