nutrition artificielle p. essel infirmier anesthésiste sau / smur ch dole (39)

40
NUTRITION NUTRITION ARTIFICIELLE ARTIFICIELLE P. ESSEL P. ESSEL Infirmier anesthésiste Infirmier anesthésiste SAU / SMUR SAU / SMUR CH DOLE (39) CH DOLE (39)

Upload: norberta-mallet

Post on 04-Apr-2015

116 views

Category:

Documents


6 download

TRANSCRIPT

Page 1: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

NUTRITION NUTRITION ARTIFICIELLEARTIFICIELLE

P. ESSEL P. ESSEL Infirmier anesthésisteInfirmier anesthésiste

SAU / SMURSAU / SMUR

CH DOLE (39)CH DOLE (39)

Page 2: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

2214/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

DEFINITION (1)DEFINITION (1)

Ensemble des techniques qui permettent de Ensemble des techniques qui permettent de palier à l’incapacité, pour le patient, de palier à l’incapacité, pour le patient, de s’alimenter.s’alimenter.

La nutrition artificielle est indiquée dans La nutrition artificielle est indiquée dans l’ensemble des situations où un jeûne l’ensemble des situations où un jeûne supérieur à une semaine est prévisible.supérieur à une semaine est prévisible.

Page 3: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

3314/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

DEFINITION (2)DEFINITION (2)

L’incapacité à s’alimenter peut avoir de L’incapacité à s’alimenter peut avoir de multiples causes, les plus courantes étant multiples causes, les plus courantes étant l’hospitalisation en secteur de soins intensifs, l’hospitalisation en secteur de soins intensifs, la chirurgie lourde, les brûlures graves, les la chirurgie lourde, les brûlures graves, les troubles neurologiques graves ….troubles neurologiques graves ….

Deux possibilités s’offrent alors au praticien :Deux possibilités s’offrent alors au praticien :

La voie entérale, qui sera privilégiée autant que La voie entérale, qui sera privilégiée autant que possible.possible. La voie parentérale ou veineuse, qui sera utilisée si La voie parentérale ou veineuse, qui sera utilisée si la voie entérale est contre-indiquée.la voie entérale est contre-indiquée.

Page 4: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

4414/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

LES BESOINS DE BASE (1)LES BESOINS DE BASE (1)

L’apport calorique usuel est de 25 à 30 Kcal par L’apport calorique usuel est de 25 à 30 Kcal par kilogramme de poids corporel et par 24 heures.kilogramme de poids corporel et par 24 heures.

Soit pour un patient de 70 kgs : Soit pour un patient de 70 kgs : 1750 à 2100 Kcal1750 à 2100 Kcal..

Ces besoins sont calculés par le biais de l’équation Ces besoins sont calculés par le biais de l’équation de Harris et Benedict:de Harris et Benedict:

Homme: 66.473 + 13.7576P + 5.0033T - 6.755AHomme: 66.473 + 13.7576P + 5.0033T - 6.755A

Femme : 655.095 + 9.563P + 1.8496T – 4.6756AFemme : 655.095 + 9.563P + 1.8496T – 4.6756A P = Poids en kg T = Taille en cm A = Age en annéesP = Poids en kg T = Taille en cm A = Age en années

Page 5: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

5514/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

LES BESOINS DE BASE (2)LES BESOINS DE BASE (2)

Ces besoins peuvent être accrus dans Ces besoins peuvent être accrus dans certaines situations d’hypercatabolisme et la certaines situations d’hypercatabolisme et la prescription peut en tenir compte.prescription peut en tenir compte.

Néanmoins, il est rare, chez l’adulte, de Néanmoins, il est rare, chez l’adulte, de dépasser 35 Kcal par kg et par 24 heures à dépasser 35 Kcal par kg et par 24 heures à la phase aiguë.la phase aiguë.

Page 6: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

6614/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

REPARTITION DES BESOINSREPARTITION DES BESOINS

La répartition des besoins en différents substrats est ainsi La répartition des besoins en différents substrats est ainsi recommandée.recommandée.

Glucides ou hydrates de carboneGlucides ou hydrates de carbone : doivent : doivent représenter 40 à 60 % des apports énergétiques représenter 40 à 60 % des apports énergétiques totaux (AET) soit 800 à 1200 Kcal.totaux (AET) soit 800 à 1200 Kcal.

LipidesLipides : doivent représenter 20 à 40 % des AET soit : doivent représenter 20 à 40 % des AET soit 400 à 800 Kcal.400 à 800 Kcal.

ProtidesProtides : doivent représenter 15 à 25 % des AET : doivent représenter 15 à 25 % des AET soit 300 à 500 Kcal.soit 300 à 500 Kcal.

Page 7: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

7714/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

LES BESOINS DE BASE (4)LES BESOINS DE BASE (4) Les substrats énergétiques se présentent sous Les substrats énergétiques se présentent sous différentes formes:différentes formes:

GlucidesGlucides : essentiellement le glucose. : essentiellement le glucose. Lipides Lipides : Acides gras essentiels mais aussi : Acides gras essentiels mais aussi triglycérides à chaînes longues (TCL) et moyennes triglycérides à chaînes longues (TCL) et moyennes (TCM).(TCM). ProtidesProtides : Acides Aminés, polypeptides et : Acides Aminés, polypeptides et protéines entières partiellement hydrolysées.protéines entières partiellement hydrolysées.

La La valeur énergétiquevaleur énergétique des différents substrats est des différents substrats est variable :variable :

1 gr de Glucose produit 1 gr de Glucose produit 4 Kcal4 Kcal.. 1 gr de Lipides produit 1 gr de Lipides produit 9 Kcal9 Kcal.. 1 gr de protides produit 1 gr de protides produit 4 Kcal4 Kcal..

Page 8: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

8814/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

LES BESOINS DE BASELES BESOINS DE BASE (5)(5)

Les apports recommandés en Les apports recommandés en vitamines vitamines et oligo-élémentset oligo-éléments sont donnés ainsi : sont donnés ainsi :

Vitamines liposolublesVitamines liposolubles : :

AA DD EE KK

H 1000 H 1000 µgµg

F 800 µgF 800 µg10 10 µg – µg – 400UI400UI

12 mg – 12 mg – 15 UI15 UI

H 45 H 45 µgµg

F 35 µgF 35 µg

Page 9: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

9914/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

LES BESOINS DE BASE (6)LES BESOINS DE BASE (6)

Vitamines hydrosolubles :Vitamines hydrosolubles : HH FF HH FF

B1 - B1 - ThiamineThiamine

1.51.5mgmg

1.1.3 3 mmgg

B6-B6-PyridoxinePyridoxine

2.2 2.2 mgmg

2 2 mgmg

B2 -B2 -RiboflavineRiboflavine

1.81.8mgmg

1.1.5 5 mmgg

B9-acide B9-acide foliquefolique

300 300 µgµg

300 300 µgµg

B3- PPB3- PP 18 18 mgmg

15 15 mmgg

B12-B12-CobalaminCobalamin

ee

3 3 µgµg

3 3 µgµg

B5B5 10 10 mgmg

10 10 mmgg

C - acide C - acide ascorbiqueascorbique

80 80 mgmg

80 80 mgmg

Page 10: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

101014/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

LES BESOINS DE BASE (7)LES BESOINS DE BASE (7)

L’eau et les sels minéraux doivent être L’eau et les sels minéraux doivent être pris en compte lors de la prescription.pris en compte lors de la prescription.

Les apports hydriques doivent être en équilibre avec Les apports hydriques doivent être en équilibre avec les pertes. On prendra en compte :les pertes. On prendra en compte :

Les pertes dites Les pertes dites obligatoiresobligatoires comme la diurèse, comme la diurèse, les pertes fécales ainsi que les pertes insensibles les pertes fécales ainsi que les pertes insensibles évaluées à environ 500 ml par 24 H. évaluées à environ 500 ml par 24 H.

Les pertes ditesLes pertes dites accessoires accessoires qui se rattachent à la qui se rattachent à la pathologie primitive ( augmentation des pertes pathologie primitive ( augmentation des pertes cutanées, fécales ou urinaires).cutanées, fécales ou urinaires).

Page 11: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

111114/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

LES OBJECTIFSLES OBJECTIFS

L’apport journalier doit être L’apport journalier doit être d’environ 2000 Kcal incluant d’environ 2000 Kcal incluant tous les nutriments tous les nutriments essentiels ainsi qu’un volume essentiels ainsi qu’un volume hydrique d’environ 1500 à hydrique d’environ 1500 à 2000 ml.2000 ml.

Page 12: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

121214/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

RAPPEL PHYSIOLOGIQUERAPPEL PHYSIOLOGIQUE

L’absorption des nutriments s’étage le L’absorption des nutriments s’étage le long du tractus digestif.long du tractus digestif.

Les Les lipideslipides (Acides gras, TCM et TCL) sont (Acides gras, TCM et TCL) sont émulsionnés et absorbés de façon rapide au niveau émulsionnés et absorbés de façon rapide au niveau du grêle proximal sous forme de chylomicrons.du grêle proximal sous forme de chylomicrons.

Les Les glucidesglucides sont dégradés dès la bouche par la sont dégradés dès la bouche par la salive et l’absorption se termine au niveau de salive et l’absorption se termine au niveau de entérocytes par transport passif et actif.entérocytes par transport passif et actif.

Les Les protidesprotides sont fractionnés et absorbés au niveau sont fractionnés et absorbés au niveau du duodénum pour 80 % d’entre eux.du duodénum pour 80 % d’entre eux.

Page 13: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

131314/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION ENTERALE (1)NUTRITION ENTERALE (1)

Elle consiste à instiller, par Elle consiste à instiller, par l’intermédiaire d’une sonde, un mélange l’intermédiaire d’une sonde, un mélange nutritif dans la partie supérieure du nutritif dans la partie supérieure du tractus digestif.tractus digestif.

Page 14: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

141414/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION ENTERALE (2)NUTRITION ENTERALE (2)

Les indications :Les indications :

Jeûne prévisible supérieur à une semaine.Jeûne prévisible supérieur à une semaine. Etat de dénutrition pouvant majorer la Etat de dénutrition pouvant majorer la pathologie primitive.pathologie primitive.

Les contre-indications sont l’occlusion Les contre-indications sont l’occlusion intestinale mécanique et les états intestinale mécanique et les états comateux sans protection des V.A.S. .comateux sans protection des V.A.S. .

Page 15: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

151514/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION ENTERALE (3)NUTRITION ENTERALE (3)

Mise en oeuvre :Mise en oeuvre :

L’utilisation d’une sonde naso ou oro-gastrique L’utilisation d’une sonde naso ou oro-gastrique est recommandé en première intention.est recommandé en première intention.

Idéalement, la sonde doit être naso-gastrique, Idéalement, la sonde doit être naso-gastrique, mais elle peut être oro-gastrique dans le cas de mais elle peut être oro-gastrique dans le cas de traumatisme facial ou d’obstacle nasal bilatéral.traumatisme facial ou d’obstacle nasal bilatéral.

Une stomie digestive sera proposée en cas de Une stomie digestive sera proposée en cas de prolongation du traitement.prolongation du traitement.

L’extrémité de la sonde de la sonde doit être en L’extrémité de la sonde de la sonde doit être en position intra gastrique.position intra gastrique.

Page 16: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

161614/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION ENTERALE (4)NUTRITION ENTERALE (4)

Quelle sonde ?Quelle sonde ?

L’utilisation d’une sonde de Salem est possible à la L’utilisation d’une sonde de Salem est possible à la phase aiguë.phase aiguë. Dès que possible, on mettra en place une sonde de Dès que possible, on mettra en place une sonde de petit calibre (‹ 14 F chez l’adulte) en silicone ou petit calibre (‹ 14 F chez l’adulte) en silicone ou polyuréthane.polyuréthane.

Quand débuter ?Quand débuter ?

Dès que possible !!! Une administration précoce (‹12 Dès que possible !!! Une administration précoce (‹12 H) a montré son interêt chez le patient chirurgical H) a montré son interêt chez le patient chirurgical (polytraumatisé, brûlé, operé digestif).(polytraumatisé, brûlé, operé digestif).

Page 17: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

171714/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION ENTERALE (5)NUTRITION ENTERALE (5)

Comment débuter ?Comment débuter ?

La nutrition entérale à débit continu est La nutrition entérale à débit continu est recommandée. recommandée. On utilisera préférentiellement une pompe à débit On utilisera préférentiellement une pompe à débit continu plutôt que la gravité.continu plutôt que la gravité. La réfrigération n’est pas recommandée !La réfrigération n’est pas recommandée !

Après une estimation de la tolérance digestive par Après une estimation de la tolérance digestive par mesure du résidu gastrique, la mise en route du mesure du résidu gastrique, la mise en route du traitement se fait selon le protocole du service.traitement se fait selon le protocole du service.

Page 18: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

181814/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITIONENTERALE (6)NUTRITIONENTERALE (6)

Page 19: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

191914/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRTION ENTERALE (7)NUTRTION ENTERALE (7)

Les quantités prescrites sont instillées sur Les quantités prescrites sont instillées sur 24 heures.24 heures.

Après vérification de la bonne position de la Après vérification de la bonne position de la sonde, la pompe est mise en route et le sonde, la pompe est mise en route et le débit vérifié à chaque prise de poste.débit vérifié à chaque prise de poste.

Les solutés sans fibres sont passés les jours Les solutés sans fibres sont passés les jours pairs et les jours impairs, on instille les pairs et les jours impairs, on instille les solutés « iso ».solutés « iso ».

Page 20: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

202014/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION ENTERALE (8)NUTRITION ENTERALE (8)

Quel soluté ?Quel soluté ?

Seuls les solutés industriels seront utilisés.Seuls les solutés industriels seront utilisés.

Les mélanges artisanaux sont déconseillés.Les mélanges artisanaux sont déconseillés.

On dispose de nombreuses références commerciales On dispose de nombreuses références commerciales couvrants la totalité des besoins.couvrants la totalité des besoins.

Dans le service, on utilise SONDALISDans le service, on utilise SONDALIS® ou ® ou ISOSOURCE® en présentation ISOSOURCE® en présentation ISOISO, , HPHP ou ou FIBRES.FIBRES.

Page 21: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

212114/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION ENTERALE (9)NUTRITION ENTERALE (9)

Page 22: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

222214/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION ENTERALE (8)NUTRITION ENTERALE (8)

Caractéristiques d’un mélange pour Caractéristiques d’un mélange pour nutrition entérale :nutrition entérale :

pH = 7 à 7.6pH = 7 à 7.6

Osmolarité « physiologique » : 300 à 1000 Osmolarité « physiologique » : 300 à 1000 mosmolmosmol

Germes Germes < 200 000 à l’exception des germes pathogènes.

Page 23: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

232314/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION ENTERALE (9)NUTRITION ENTERALE (9)

Incidents :Incidents :

Pour assurer une prévention des régurgitations et des Pour assurer une prévention des régurgitations et des manifestations du reflux gastro oesophagien, le manifestations du reflux gastro oesophagien, le patient sera mis en position proclive + 30° si possible.patient sera mis en position proclive + 30° si possible. Les soins de narines réguliers préviendront les Les soins de narines réguliers préviendront les sinusites nosocomiales.sinusites nosocomiales. Un rinçage régulier de la sonde avec 20 cc d’eau Un rinçage régulier de la sonde avec 20 cc d’eau préviendra les obstructions.préviendra les obstructions. Une vérifications périodique de la bonne position de Une vérifications périodique de la bonne position de la sonde préviendra les problèmes d’inhalation la sonde préviendra les problèmes d’inhalation bronchique.bronchique.

Page 24: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

242414/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION ENTERALE (10)NUTRITION ENTERALE (10)

Traitements médicamenteux des Traitements médicamenteux des incidents :incidents :

Devant une intolérance digestive haute, la Devant une intolérance digestive haute, la prescription médicale de pro-kinétiques type prescription médicale de pro-kinétiques type METOCLOPRAMIDE (10 mg 3 fois par 24 H) METOCLOPRAMIDE (10 mg 3 fois par 24 H) ou ERYTHROMYCINE ( 3 mg par kg 3 à 4 fois ou ERYTHROMYCINE ( 3 mg par kg 3 à 4 fois par 24 H) sera envisager.par 24 H) sera envisager. La prévention des diarrhées et de la La prévention des diarrhées et de la constipation est assurée par la prescription constipation est assurée par la prescription de fibres.de fibres.

Page 25: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

252514/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION PARENTERALE (1)NUTRITION PARENTERALE (1)

Définition :Définition :

C’est l’administration d’un mélange nutritif C’est l’administration d’un mélange nutritif par le biais d’un cathéter intra vasculaire, par le biais d’un cathéter intra vasculaire, ceci lorsque la voie entérale est contre ceci lorsque la voie entérale est contre indiquée.indiquée.

Page 26: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

262614/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION PARENTERALE (2)NUTRITION PARENTERALE (2)

Indications : Indications :

Vomissements fréquents et incoercibles.Vomissements fréquents et incoercibles.

Syndrome occlusif.Syndrome occlusif.

Insuffisance intestinale sévèreInsuffisance intestinale sévère qu’elle soit qu’elle soit aiguëaiguë (quelques jours) et liée à des lésions (quelques jours) et liée à des lésions muqueuses induites par un traitement ou un muqueuses induites par un traitement ou un état pathologique, ou état pathologique, ou chroniquechronique liée à une liée à une pathologie type malabsorption ou à une pathologie type malabsorption ou à une dysmotricité.dysmotricité.

Page 27: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

272714/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION PARENTERALE (3)NUTRITION PARENTERALE (3)

Il faut noter que la mise au repos Il faut noter que la mise au repos complète de l’intestin n’est indiqué que complète de l’intestin n’est indiqué que dans les occlusions et certains syndromes dans les occlusions et certains syndromes inflammatoires aigus du tractus digestif inflammatoires aigus du tractus digestif (Maladie de Crohn,entérite radique, fistule (Maladie de Crohn,entérite radique, fistule à haut débit).à haut débit). Dans les autres cas, une administration Dans les autres cas, une administration minimale par voie entérale permet de minimale par voie entérale permet de prévenir les phénomènes de translocation prévenir les phénomènes de translocation bactérienne à l’origine des syndromes de bactérienne à l’origine des syndromes de défaillance polydéfaillance poly viscérale.viscérale.

Page 28: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

282814/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION PARENTERALE (4NUTRITION PARENTERALE (4))

Voies d’administration :Voies d’administration :

Voie veineuse périphérique :Voie veineuse périphérique : Si perfusion de solutés isoosmolaires ou d’osmolarité Si perfusion de solutés isoosmolaires ou d’osmolarité < 700 mosmol.l< 700 mosmol.l ¹¹־־ .. Si durée de traitement brève.Si durée de traitement brève.

Voie veineuse centrale :Voie veineuse centrale : Si capital veineux faible.Si capital veineux faible. Si durée de traitement longue.Si durée de traitement longue. Si osmolarité Si osmolarité >700 mosmol.l>700 mosmol.l ¹¹־־ ..

Page 29: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

292914/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION PARENTERALE (5)NUTRITION PARENTERALE (5)

Objectifs :Objectifs :

Le but principal de la nutrition parentérale Le but principal de la nutrition parentérale est de maintenir ou de restaurer les est de maintenir ou de restaurer les multiples fonctions qu’elles soient multiples fonctions qu’elles soient musculaires, immunitaires, ou de musculaires, immunitaires, ou de cicatrisation de la masse cellulaire active.cicatrisation de la masse cellulaire active.

Page 30: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

303014/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION PARENTERALE (6)NUTRITION PARENTERALE (6)

Quel soluté choisir ?Quel soluté choisir ?

La prescription doit respecter les La prescription doit respecter les proportions conseillées pour les divers proportions conseillées pour les divers substrats et les besoins hydriques doivent substrats et les besoins hydriques doivent être couverts.être couverts.

Pour ce faire, le praticien dispose de Pour ce faire, le praticien dispose de nombreuses références commerciales.nombreuses références commerciales.

Page 31: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

313114/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION PARENTERALE (7)NUTRITION PARENTERALE (7)

Le substrat glucidique est toujours le Le substrat glucidique est toujours le glucoseglucose.. L’azote est apporté sous forme deL’azote est apporté sous forme de solution solution d’Acides Aminésd’Acides Aminés (avec au moins 45 % d’AA (avec au moins 45 % d’AA essentiels) type HYPERAMINEessentiels) type HYPERAMINE®® ou ou NEPHRAMINENEPHRAMINE®®.. Les lipides sont administrés sous forme Les lipides sont administrés sous forme d’émulsions à 20 %d’émulsions à 20 % à base d’huile de à base d’huile de sojasoja (INTRALIPIDE(INTRALIPIDE®, IVELIP®) ou d’huile d’®, IVELIP®) ou d’huile d’oliveolive (CLINOLEIC®) qui apportent des TCL.(CLINOLEIC®) qui apportent des TCL. Les TCM sont apportées par d’autres émulsions Les TCM sont apportées par d’autres émulsions (MEDIALIPIDE®).(MEDIALIPIDE®).

Page 32: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

323214/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION PARENTERALE (8)NUTRITION PARENTERALE (8)

Depuis quelques années se sont Depuis quelques années se sont développés des produits contenant deux développés des produits contenant deux ou trois substrats et présentés sous forme ou trois substrats et présentés sous forme compartimentée.compartimentée.

On dispose de mélanges dits binaires On dispose de mélanges dits binaires contenants les acides aminés et le glucose contenants les acides aminés et le glucose (CLINIMIX(CLINIMIX®, AMINOMIX®) ou ternaires car ®, AMINOMIX®) ou ternaires car contenants glucides, lipides et protides contenants glucides, lipides et protides (KABIMIX®, CLINOMEL®).(KABIMIX®, CLINOMEL®).

Page 33: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

333314/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION PARENTERALE (9)NUTRITION PARENTERALE (9)

Page 34: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

343414/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION PARENTERALE (10)NUTRITION PARENTERALE (10)

Ces mélanges nutritifs sont enfermés dans une Ces mélanges nutritifs sont enfermés dans une poche en éthyl-vinyl-acétate d’une contenance de poche en éthyl-vinyl-acétate d’une contenance de 2000 à 4000 ml et l’apport calorique est de 1200 2000 à 4000 ml et l’apport calorique est de 1200 à 2500 Kcal.à 2500 Kcal.

Néanmoins, ils sont le plus souvent pauvres en Néanmoins, ils sont le plus souvent pauvres en vitaminesvitamines et et oligo-élémentsoligo-éléments ceci pour des ceci pour des raisons de stabilité, et la supplémentation doit raisons de stabilité, et la supplémentation doit être assurée en parallèle. être assurée en parallèle.

Cette supplémentation sera assurée par la Cette supplémentation sera assurée par la perfusion de solutés type NONANperfusion de solutés type NONAN®, CERNEVIT®, ®, CERNEVIT®, HYDROSOL POLYVITAMINE®.HYDROSOL POLYVITAMINE®.

Page 35: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

353514/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION PARENTERALE (11)NUTRITION PARENTERALE (11)Complications et incidentsComplications et incidents

Complications liées au cathéter Complications liées au cathéter central.central.

Iatrogénicité lors de la pose.Iatrogénicité lors de la pose. Infection du cathéter : Prévention par des Infection du cathéter : Prévention par des

manipulations aseptiques.manipulations aseptiques. Thrombo-phlébite si utilisation de la voie Thrombo-phlébite si utilisation de la voie

périphérique : certaines équipes proposent périphérique : certaines équipes proposent d’adjoindre 1000UI d’héparine par litre de perfusa. d’adjoindre 1000UI d’héparine par litre de perfusa. Sinon le changement régulier du site de perfusion Sinon le changement régulier du site de perfusion périphérique est primordialpériphérique est primordial. .

Page 36: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

363614/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

NUTRITION PARENTERALE (12)NUTRITION PARENTERALE (12)complications et incidentscomplications et incidents

Complications métaboliques :Complications métaboliques :

Complications hépatobiliaires : on observe le plus Complications hépatobiliaires : on observe le plus souvent une choléstase et/ou une stéatose souvent une choléstase et/ou une stéatose hépatique.hépatique.

Hypertriglycéridémie.Hypertriglycéridémie. Hypercalcémie.Hypercalcémie.

Page 37: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

373714/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

SOINS INFIRMIERS (1)SOINS INFIRMIERS (1)

L’évaluation de l’état nutritionnel doit être réalisée L’évaluation de l’état nutritionnel doit être réalisée dans les 24 premières heures d’hospitalisation en dans les 24 premières heures d’hospitalisation en unité de réanimation.unité de réanimation.

Calcul de l’indice de masse corporelle (IMC ou BMI pour les Calcul de l’indice de masse corporelle (IMC ou BMI pour les anglophones) exprimé en kg/manglophones) exprimé en kg/m² et calculé ainsi : ² et calculé ainsi :

Poids – (Taille)²Poids – (Taille)². . Un BMI ≤18.5 signe une dénutrition.Un BMI ≤18.5 signe une dénutrition. Une perte de poids involontaire de 5 % en 1 mois ou 10 % en Une perte de poids involontaire de 5 % en 1 mois ou 10 % en

6 mois.6 mois. Des perturbations biologiques comme une albuminémie ≤ Des perturbations biologiques comme une albuminémie ≤

35 g.lˉ¹ .35 g.lˉ¹ . Une anamnèse montrant une altération du tissu social Une anamnèse montrant une altération du tissu social

entourant le patient, des tendances aux exogénoses (OH, entourant le patient, des tendances aux exogénoses (OH, Tabac). Tabac).

Page 38: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

383814/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

SOINS INFIRMIERSSOINS INFIRMIERS (2) (2)

La mesure du diamètre bicipital renseigne La mesure du diamètre bicipital renseigne aussi sur l’état nutritionnel.aussi sur l’état nutritionnel.

Autre outil diagnostic : le Nutritional Risk Autre outil diagnostic : le Nutritional Risk Index (NRI) ou indice de BUZBY.Index (NRI) ou indice de BUZBY.

(1.519Alb) + (0.417(1.519Alb) + (0.417x(P. usuel/P. actuel)x100)x(P. usuel/P. actuel)x100)

Un NRI < 83.5 signe une dénutrition sévère.Un NRI < 83.5 signe une dénutrition sévère.

Page 39: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

393914/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

SOINS INFIRMIERS (3)SOINS INFIRMIERS (3)

L’évaluation de l’efficacité du L’évaluation de l’efficacité du traitement est toute aussi traitement est toute aussi importante.importante.

La surveillance quotidienne du poids et La surveillance quotidienne du poids et son évolution à la phase aiguë.son évolution à la phase aiguë.

Le dosage hebdomadaire, sur Le dosage hebdomadaire, sur prescription médicale, de l’albuminémie.prescription médicale, de l’albuminémie.

Page 40: NUTRITION ARTIFICIELLE P. ESSEL Infirmier anesthésiste SAU / SMUR CH DOLE (39)

404014/XI/200714/XI/2007 NUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLENUTRITION ARIFICIELLE / IFSI DOLE

SOINS INFIRMIERS (4)SOINS INFIRMIERS (4)

La maintenance des voies d’abord, qu’elles La maintenance des voies d’abord, qu’elles soient vasculaires ou gastriques est primordiale soient vasculaires ou gastriques est primordiale et repose sur l’infirmier(ère).et repose sur l’infirmier(ère).

L’asepsie rigoureuse lors des manipulations des L’asepsie rigoureuse lors des manipulations des lignes d’administration.lignes d’administration.

La recherche des signes cliniques des La recherche des signes cliniques des complications (vomissements, diarrhées, ictère complications (vomissements, diarrhées, ictère cutanéo-muqueux, point de ponction du cathéter) cutanéo-muqueux, point de ponction du cathéter) est indispensable.est indispensable.