Urgences et numéros utilesPompiers 18Police 17SAMU 15Centre antipoison 0 825 812 822Centre de prévention santé 03 28 24 04 00

GardesSOS Médecins 08 250 03 250Maison médicale de garde 03 28 28 08 08

Dépannages 24 h/24EDF 0 810 333 662GDF 0 810 433 162Lyonnaise des Eaux 0 810 831 831

AssistanceAccueil des sans-abri 115 Enfance maltraitée 119DrogueInfo Service Tabac 0 800 23 13 13Sida Info Service 0 800 840 800SOS Amitié 03 20 55 77 77Discriminations raciales 114Maison de la justice et du droit 03 28 61 52 44Caisse d’allocations familiales 0 810 25 59 80Centre d’informationsur l’habitat 0 825 34 12 63CROUS (logement étudiant) 03 28 23 70 76Fil Santé Jeunes 0 800 235 236Alcooliques anonymes 03 28 27 76 90Alzheimer (Flandre Maritime) 03 28 51 10 65

TransportsSNCF horaires, info ventes, info trafi c (0,34 €/mn - ligne vocale, audiotel) 3635CRICR (info routes) 0 826 02 20 22DK’Bus Marine 03 28 59 00 78

Dunkerque Info Mairie03 28 59 1 2 3 4

Sommaire

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lecahierexpress

Faciliter la vie des

personnes handicapées

Expression des conseillers

municipaux

Édith Janssen à l’affi che

du Salon de la création

Et Dunkerque devint

« à tout jamais » française…

La grande famille du jazz réunie

pour les 30 ans de son club favori

Salon de l’étudiant :

Pour choisir la bonne orientation

Magazine de la Ville de Dunkerque - N°234 - Novembre 2012

Directeur de la publication : Robert Serna. Réalisation : direction de la Communication de la Ville de Dun-

kerque (03 28 26 26 39). Rédaction : Pierre-Olivier Cayez, Frédéric Tourneur, Aurélie Lemaire, Christophe

Salengro, Sarah Alcalay. Mise en page : Hélène Geslin, Véronique Heroguer. Photo de couverture : Sarah

Alcalay. Photos : Pierre Volot, Sarah Alcalay, sauf mention particulière ou libre de droits. Conception éditoriale

et graphique : MCM Information. Tirage : 53 000 exemplaires. Prix de vente 1,52 €. Impression : Imprimerie

Mordacq, Aire-sur-la-Lys. ISSN : 1261 - 856 X. Aucun article du « Dunkerque Magazine » ne peut être reproduit

sans l’autorisation du comité de rédaction.

Ce journal est imprimé dans le respect de la démarche Imprim’Vert qui implique : l’élimination

conforme des déchets dangereux (fi xateurs et révélateurs de plaques et fi lms, solvants de nettoyage,

solutions de mouillage usées, boîtes d’encre, cartouches de toner, etc.) ; le stockage des liquides dangereux

en rétention ; l’abandon des produits étiquetés toxiques au profi t de produits moins dangereux.

Contre les violences

faites aux femmes

Mémoire

Un nouveau départ pour

le site industriel « Les Salines »

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lecahierexpress

Marquage de vélosLa Maison de l’environnement, en collaboration avec la CUD et l’association Droit au vélo, vous propose de faire marquer gratui-tement votre vélo et vérifier l’éclai-rage de votre cycle le jeudi 15 de 16 h à 19 h face à l’embarcadère

du Texel. Munissez-vous d’une pièce d’identité et d’un justifica-tif de propriété. Une autre séance est programmée le vendredi 30 de 14 h à 18 h à la Maison de l’environnement, sur rendez-vous au 03 28 20 30 40.

Henri Proglio, pré-sident-directeur gé-néral d’EDF, Michel Delebarre, sénateur, maire de Dunkerque,

et Dominique Bur, préfet de ré-gion, ont posé la première pierre du terminal méthanier le 5 oc-tobre, un an après le lancement effectif du chantier sur le site du Clipon au Port Ouest. Il pourra accueillir fin 2015 les plus grands navires méthaniers du monde et disposera d’une capacité de trai-tement de 13 milliards de m3 par an, soit l’équivalent de 20 % de la consommation annuelle française et belge en gaz naturel. Ce fut l’occasion pour le PDG d’EDF de rappeler les « liens historiques » que son entreprise a noués avec le Dunkerquois, en particulier à tra-vers la mise en service il y a trente ans de la centrale nucléaire de Gravelines, tout en se félicitant que notre territoire dispose d’un nouvel équipement européen à la pointe de l’efficacité énergétique. Michel Delebarre a réaffirmé à cette occasion le destin industriel de notre agglomération, confor-tant au passage le choix du patron d’EDF d’avoir fait confiance aux Dunkerquois.

Un terminal européenCe projet comporte trois ouvrages principaux : la plate-forme et les ouvrages maritimes réalisés par le Grand Port Maritime, le terminal

en tant que tel avec ses trois cuves de stockage et son unité de re-gazéification construites par Dun-kerque LNG, et les ouvrages de raccordement aux réseaux fran-çais et belge développés par les opérateurs GRT Gaz et Fluxys. Il contribuera notamment à alimen-ter en combustible gaz les cen-trales thermiques EDF nouvelle génération, telle celle de Bou-chain appelée à devenir à l’hori-zon 2015 la plus innovante d’Eu-rope. C’est ainsi que le gaz débarqué à Dunkerque contribuera égale-

ment à produire de l’électricité. Sur le plan environnemental, EDF a opté pour un réchauffement du gaz naturel liquéfié sans produc-tion de CO2, en utilisant une partie des eaux chaudes rejetées par la centrale nucléaire de Gravelines.

Le 2e chantier françaisDeuxième chantier industriel le plus important de France après celui de l’EPR de Flamanville, le terminal mobilisera pour sa cons-truction jusqu’à 1 200 personnes, avant de créer environ 160 em-

plois directs ou indirects dans sa phase d’exploitation. L’investis-sement s’élève à 1 milliard d’eu-ros pour le seul terminal, auquel s’ajoutent 150 millions d’euros pour le chantier portuaire et 80 millions d’euros pour le raccorde-ment du terminal à la station de compression de Pitgam. À ce jour, 89 terminaux méthaniers sont en service dans le monde. Dunkerque sera le 4e sur le territoire national après Montoir-de-Bretagne et Fos-sur-Mer qui compte deux unités.◆

Terminal méthanier

La première pierred’un chantier titanesque

Henri Proglio, PDG d’EDF et Michel Delebarre, sénateur, maire de Dunkerque, ont visité le chantier avant de

poser la première pierre du terminal méthanier.

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Menée en partenariat avec l’AAE, l’ADUGES, le Studio 43, l’Éducation

nationale et la Ville, la 6e édition du Forum stages se déroulera les 12, 13, 15 et 16 novembre à la maison de quartier du Banc Vert. Initiée par la direction de la soli-darité, cette manifestation vise à

offrir aux collégiens et lycéens des clés pour mieux appréhender la recherche d’un stage. Cette année, 9 établissements*, soit près de 350 élèves, vont participer à cette opération déclinée à travers diffé-rents ateliers. Au programme : travail sur le comportement à adopter lors d’un entretien, dé-

chiffrage d’une offre de stage, approche de la lettre de motiva-tion et de l’entretien téléphonique, simulation d’entretien, etc. ◆* L’EPID, les lycées Fernard-Léger, Vauban, Île-Jeanty et Guynemer, ainsi que les collèges Lucie-Aubrac, Van Hecke, Jean-Zay et Guilleminot.

Évitons de gaspiller !Échanger des livres pour éviter le gaspillage et produire moins de déchets, voilà la bonne idée de l’Association de défense de l’environnement du Littoral Est et de la Maison de l’environne-ment. Celle-ci vous invite à venir

déposer livres, revues et B.D. (cinq ouvrages maximum) du 12 au 23 novembre dans ses locaux situés 106 avenue du Casino. Vous pourrez ensuite revenir choi sir un livre le samedi 24 de 10 h à 18 h. Tél. 03 28 20 30 40.

PublicationVas-y gamin !C’est l’histoire d’une mouette et d’un gamin au carnaval de Dunkerque… Pierre Echevin et Kathy la mouette reviennent le 15 décembre prochain dans une bande dessinée drôle et décalée sur la bande et son charivari loufoque. Vous pouvez d’ores et déjà réserver votre ouvrage auprès des Éditions François Vandenbunder. Toutes les informations sont disponibles sur le blog de Pierre Echevin : www.echevin.biz.

AnimationsLa Saint-Martin au muséeLes jeunes Dunkerquois de 5 à 12 ans sont invités à revisiter la légende de saint Martin à travers les tableaux du musée des Beaux-Arts les mercredi 7 et samedi 10, de 10 h à 12 h ou de 14 h à 16 h. Au programme également, la création d’une lanterne aux formes extravagantes. Réservations obligatoires auprès de la direction des musées au 03 28 29 56 00. Tarif : 1 €.

CommémorationLe 110e R.I.à DunkerqueÀ l’occasion des cérémonies marquant le 94e anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918, une délégation du 110e régiment d’infanterie, en partenariat avec l’armée de terre, viendra réaliser une opération de communication et de recrutement le samedi 10 novembre de 9 h à 17 h à l’entrée de la rue de la Marine. Les Dunkerquois pourront ainsi observer deux véhicules blindés légers et discuter avec les personnels du régiment en tenue.

Éducation

Aider les jeunes à trouver un stage

Engagement

Contre les violences faites aux femmes

Aménagement

La résidence Charles Valentin inaugurée

Les Corsaires unis contre le cancer ! Si les Corsaires dunkerquois ont de la force, ils ont

aussi du cœur ! Afin de témoigner leur soutien à

Octobre rose, la campagne nationale d’information

sur le cancer du sein, les hockeyeurs du HGD ont

arboré tout au long du mois des maillots aux cou-

leurs de l’événement lors des matchs organisés à

domicile. Un bel élan de générosité de la part des

Corsaires et de leurs supporters, qui a permis de

récolter des fonds reversés à l’association Au-delà

du cancer.

184entreprisesinterviennent ou sont intervenues sur le chantier du terminal méthanier depuis son lancement en 2011. 86 % d’entre elles sont enregistrées dans la région. Un point accueil a été ouvert à leur attention sur le chantier par la CCI Côte d’Opale. Il leur permet d’être en contact direct avec les donneurs d’ordre, informées des opportunités de marché et accompagnées dans la mise en œuvre des contrats.

En France, trois mil-lions de femmes sont victimes de violences chaque année. Un cons tat alarmant qui

a poussé la Ville à agir. Dès 2008, la municipalité mettait en place une délégation à la promotion de l’égalité, des droits de l’homme et de la lutte contre les discrimina-tions et signait en 2010 la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Aujourd’hui, elle organise avec ses partenaires, du 22 no-vembre au 14 décembre, une quinzaine de sensibilisation à la prévention des violences faites aux femmes. De multiples actions sont au programme. Ainsi, l’AJS vous invite à un après-midi d’é-change autour du film égyptien « Les femmes du bus 768 » en

présence de personnalités interna-tionales issues du monde associa-tif, le jeudi 22 à 12 h 30 au Studio 43. Vendredi 23, l’Union régio-nale des centres d’information sur les droits des femmes et des fa-milles organise à la Communauté urbaine un séminaire sur les vio-lences sexistes au travail. Après une matinée d’échange sur l’évo-lution du phénomène, l’après-midi s’ouvrira au public avec un théâtre forum sur les violences sexistes. À cette occasion, le hall de la CUD accueillera l’exposi-tion « 24 malheurs de la vie d’une femme » de l’association Deux Visus. L’exposition sera ensuite visible du 26 novembre au 7 dé-cembre à la mairie de Petite-Synthe puis au collège Arthur-Van Hecke du 10 au 14 décembre. ◆

L ifting réussi pour la doyenne des HLM dunkerquoises ! As-

sociant la brique, le zinc et le verre, la nouvelle rési-dence Charles Valentin, immeuble emblématique du quartier de la Basse Ville, vient d’être inaugu-rée après deux ans de tra-vaux. Édifié en 1933, le bâtiment qui était à l’é poque l’une des premières habitations à bon marché (HBM) du Dunkerquois a

déco a été préservée dans le nouveau projet qui pré-sente 45 appartements (8 T2 et 37 T3) en location tout con fort. L’immeuble dispose à présent de deux entrées (rues Saint-Mathieu et Saint-Charles), de deux ascenseurs, d’un parking et d’un square privatifs, ainsi que d’une clôture de-

sign. Coût total de l’opération : 7 130 000 euros. ◆

ainsi été restructuré sous la hou-lette du bailleur social Partenord Habitat. La façade historique Art

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Agendasportif

Démonstrations sportives, chant, danse, musique… Les associations dunker-

quoises se mobilisent à l’occasion du Téléthon, les 7 et 8 décembre. Organisée par l’Association dun-kerquoise de lutte contre les mala-dies neuromusculaires et coor-donnée par la Maison de la vie associative, la manifestation s’arti-

culera autour d’un grand dîner-spectacle le vendredi 7 salle de la Concorde. Une vingtaine d’asso-ciations se succéderont sur scène pour la bonne cause, tandis qu’un repas aux saveurs des îles réalisé par « Couleurs du monde » sera proposé au public (tarif : 15 € dont 3 € seront reversés directe-ment au Téléthon). Le lendemain,

après la remise des médailles du bénévolat, place aux défis spor-tifs : courses de vélo fixe, jeux et animations diverses permettront aux Dunkerquois de s’amuser tout en aidant à la lutte contre les ma-ladies neuromusculaires ! ◆Téléthon, vendredi 7 décembre à partir de 19 h et samedi 8 à partir de 12 h. Entrée libre.

É dition originale ras-semblant plus de 300 photos inédites

de Dunkerque, le premier calendrier photographique perpétuel entièrement dédié au Dunkerquois vient d’être réalisé par l’Office de tourisme et des congrès de Dunkerque Dunes de Flandre, avec la complicité de plus d’une centaine d’habi-tants, photographes amateurs du territoire. C’est en effet grâce au

concours photo organisé par l’Of-fice de tourisme au printemps dernier et auxquels 132 photo-

graphes amateurs ont parti-cipé que l’ouvrage a pu se faire. Autant de regards de passionnés de leur ville, autour du photographe pro-fessionnel Pierre Volot, qui viennent témoigner des ri-chesses de ce territoire… De quoi regarder Dun-kerque chaque jour d’un œil différent ! ◆

Le City Calendrier est disponible dès à présent à l’Office de tourisme au prix de 19 €.

Des chéquiers Pass’Sport en NordAfin de faciliter l’inscription des jeunes scolarisés en classe de sixième dans un club sportif, le Conseil général vient de mettre en place le chéquier Pass’sport en Nord. D’une valeur de 50 €, ce chéquier est gratuit, sans con di-

tion de ressources, et pourra être utilisé pour prendre en charge tout ou partie du coût de l’ins-cription annuelle dans les clubs sportifs partenaires de l’opéra-tion. Chéquiers disponibles sur le site http://jeunesennord.cg59.fr.

Solidarité

Le père Noël à petites foulées Basket-ball

Salle BurnodSamedi 17 - 20 hDMBC - LimogesSamedi 1er décembre - 20 hDMBC - S.I. Graffenstaden

FootballStade TributSamedi 24 - 18 hUSLD - Metz

HandballStades de Flandres/DewerdtJeudi 8 - 20 h 45USDK - ParisVendredi 23 - 20 hUSDK - Toulouse

Hockey sur gazonStade de la LicorneDimanche 18 - 14 h 30HCDM - CambraiDimanche 2 décembre - 14 h 30HCDM - Calais

Hockey sur glacePatinoire Michel-RaffouxSamedi 10 - 18 h 30HGD - LyonSamedi 24 - 18 h 30HGD - Anglet

RugbyStade Romain-RollandDimanche 18 - 15 hRCFL - Antony

Volley-ballStades de Flandres/DewerdtDimanche 11 - 16 h DGL - ACBB Dimanche 25 - 16 h DGL - Reims

LoisirsDu sport pour les vacancesLonge-côte, pilotage, tennis, char à voile, poney, découverte des musées… À l’occasion des vacances de Toussaint, l’Office de tourisme de Dunkerque Dunes de Flandre et ses partenaires invitent petits et grands à participer aux activités de loisirs Éole, ouvertes aux adultes ainsi qu’aux enfants à partir de 4 ans. Renseignements et inscriptions à l’Office de tourisme Plage. Plus d’informations sur le site www.ot-dunkerque.fr.

Solidarité internationale

S’engager pour un monde plus juste

Tourisme

Un City Calendrierde Dunkerque

Et si de petites actions réalisées au niveau lo-cal permettaient d’amé-liorer le quotidien des populations à l’autre

bout de la planète ? C’est pour témoigner de leur travail et de leur détermination à s’engager pour un monde plus juste que les associa-tions dunkerquoises, soutenues par la Ville, célèbrent du 16 no-vembre au 1er décembre la quin-zième édition de la Semaine de la solidarité internationale. Véritable bouillon d’initiatives citoyennes, l’événement débutera par le repas de la fraternité organisé le ven-dredi 16 à partir de 19 h à la salle de la Concorde. À cette occasion vous seront proposés des mets venus des quatre coins du monde, de Djibouti aux Comores en pas-sant par Madagascar*. Anima-tions, expositions, concerts, con-férences et projections cinéma- to graphiques se succéderont par la suite durant cette quinzaine pour permettre aux Dunkerquois de se familiariser avec des cultures et des traditions venues d’ailleurs. Ainsi, ne manquez pas la soirée interculturelle sur le thème de la diversité organisée le samedi 24 à 19 h à l’espace Bayard de Saint-Pol-sur-Mer. Vous vous familiari-serez avec les cultures du monde à travers un défilé de mode, des échanges musicaux et des dégus-tations culinaires. La Semaine de la solidarité internationale sera

A près deux ans d’absence, le père Noël revient à Malo ! Rendez-vous le

dimanche 9 décembre à partir de 9 h 30 place Ferdinand Schipman pour le départ de la 16e édition des Foulées du père Noël. Organisée par l’association Vivre à Malo, c’est dans une ambiance festive et

populaire que les coureurs ama-teurs pourront se mesurer, encou-ragés par un orchestre déambula-toire. Quatre courses (de 1000 à 10 650 m) figureront au pro-gramme de cette édition qui pro-posera également une marche de près de 4 km ainsi que deux courses sans classement à desti-

nation des enfants. Et si vous hési-tez encore à vous inscrire, sachez que les bénéfices de la manifesta-tion seront redistribués à des asso-ciations caritatives. ◆Bulletins d’inscription disponibles auprès de la mairie et de la maison de quartier de Malo et sur le site www.associations-dunkerque.org.

Solidarité

Dunkerque mobilisée pour le Téléthon

également l’occasion pour ceux qui le souhaitent de s’engager sur la voie de l’économie sociale et solidaire, que ce soit à travers l’emploi, l’éducation, la forma-tion, l’accès à la culture, l’amélio-ration des transports publics ou encore la préservation des res-sources naturelles. Programme complet disponible sur le site www.ville-dunkerque.fr et sur le blog ssidunkerque2012.blogspot.fr. ◆*Réservations nécessaires au 03 28 26 25 68.

Un village des solidaritésVenez découvrir les associations dunkerquoises œuvrant

au quotidien dans le domaine de la solidarité internationale

et l’économie sociale et solidaire le samedi 1er décembre,

de 10 h à 18 h, dans les allées du parc Marine. Organisé

conjointement par la Ville et Entreprendre ensemble, ce

village des solidarités vous permettra de trouver des clés

pour changer le quotidien à l’autre bout du monde, mais

aussi tout près de chez soi ! À noter que de multiples

animations musicales, des contes et des mini-conférences

ponctueront cette journée.

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Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012 Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

cité

Faciliter la vie des per sonnes handicapées

Composée d’élus, de techniciens, de représentants d’associations et de délégués communaux, la commission communale d’ac-cessibilité en faveur des per-

sonnes en situation de handicap (CCASPH) a ouvert de nombreux chantiers depuis sa créa-tion en février 2011. Elle s’est d’abord penchée sur l’accessibilité des 221 bâtiments munici-paux pour lesquels elle a établi un ordre de priorité de travaux. « Elle a agi en cohérence », explique Isabelle Hassani, conseillère munici-

pale déléguée chargée de l’accessibilité et du handicap, « en privilégiant l’accès à toutes les mairies de quartier et à au moins une école, une salle de sport et une maison de quartier dans chaque partie du territoire communal. Le travail porte ses fruits puisque 41 % des bâti-ments communaux sont désormais accessibles contre 36 % en 2009. » Bien entendu, certains projets menés par la Ville ont intégré dès le départ l’accessibilité des personnes en situa-tion de handicap, à l’image du chantier de restructuration du théâtre en centre-ville. Ce

cité

La Ville se mobilise avec la Communauté urbaine, le Syndicat intercommunal des Dunes de Flandre, le réseau associatif et les membres de la commission communale pour rendre la ville plus accessible aux personnes en situation de handicap.

le sera tout autant pour la future Maison des services publics au Jeu de Mail.

Promouvoir des cheminements sécurisésDans le même temps, la commission travaille en relation avec la Communauté urbaine à la réalisation du plan de mise en accessibilité de la voirie et des aménagements des espaces publics (PAVE) voulu par la loi du 11 février 2005. « L’objectif est de proposer des chemi-nements adaptés à toutes les personnes en si-

tuation de handicap, à partir d’un parking ou d’un arrêt de bus vers un bâtiment (école, mai-rie…) ou un espace public », précise Isabelle Hassani. Le conseil communal de Petite-Synthe a effectué à cette occasion un formi-dable travail de relevé des difficultés sur le terrain qui est d’ores et déjà exploitable. Les services communautaires ont fait de même pour Dunkerque-Centre et Dunkerque-Sud. Le diagnostic de Malo-les-Bains est en cours d’élaboration avec le concours des jeunes du service civique, en attendant Rosendaël et les

Glacis d’ici la fin de l’année 2013. On en pro-fite également, sur l’ensemble des quartiers, pour recenser les places de stationnement pour personnes à mobilité réduite en vue de les mettre aux normes.

Des permanences pour les sourds et malentendantsAgir sur l’accessibilité des bâtiments est une chose, mais proposer des services publics ouverts à tous est un autre challenge que s’est fixé la commission. Afin de répondre aux at-

tentes des déficients auditifs - premier handi-cap répertorié dans notre pays -, la Ville a mis en place deux permanences les premier mardi de 14 h à 17 h et troisième jeudi du mois de 9 h à 12 h à l’hôtel de ville. Créées en partenariat avec l’association Accesourds, elles permettent aux personnes sourdes et malentendantes d’ef-fectuer des démarches administratives avec le concours d’une personne maîtrisant la langue des signes. La commission veut désormais s’adapter aux pratiques des déficients visuels en adaptant les différents supports papier, de

Qui dit handicap dit souvent accessibilité. Comment la Ville relève-t-elle ce défi ?

Quand nous construisons un bâtiment ou aménageons un espace public, nous veillons avant tout à son confort d’usage, ce qui induit bien souvent son accessibilité. Nous travaillons en amont avec les architectes et urbanistes pour que l’accessibilité ne soit pas une contrainte, mais un véritable élément partagé de la réussite du projet. C’est ainsi que l’on fait évoluer les mentalités.

Et il n’y a pas que l’accessibilité des bâtiments…

Lorsque les délégués communaux de Petite-Synthe sont allés sur le terrain établir un diagnostic pour le plan d’ac-cessibilité de la voirie, ils ont rapide-ment constaté que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Un arbre, une cor-beille, un abribus, un candélabre, pris individuellement sur un trottoir, consti-tuent autant d’éléments appréciés de notre environnement. Mais si l’en-semble est mal agencé, c’est une catas-

trophe pour la mobilité d’une personne en situation de handicap. C’est pour-quoi il faut sans cesse dialoguer avec les urbanistes, les techniciens et les ouvriers qui réalisent ces chantiers.

Quelle est votre marge de manœuvre pour améliorer ces accessibilités ?

Avec le concours des techniciens de la Communauté urbaine, de la commis-sion communale et de la direction municipale de la solidarité, nous avons la capacité d’agir sur les quatre types de déficience qui concernent 9 % de la population. 9 %, cela peut sembler faible, mais ce chiffre grimpe à 40 % si l’on ajoute les mamans avec les poussettes, les personnes âgées, les li-vreurs… Et ce pourcentage n’a pas fini de croître avec le vieillissement annon-cé de la population. Comme quoi tout le monde profite de l’accessibilité. Alors autant bien faire les choses tout de suite, car ce qui est fait après coup s’avère beaucoup plus onéreux et compliqué.

Questions à…

Zoé Carré, adjointe au maire, chargée de la lutte contre les discriminations

1. Une balade nature

ouverte à tous le

12 septembre dernier avec

le CPIE Flandre Maritime et

Dunkerque-Port.

2. Une permanence

bimensuelle pour les sourds

et malentendants a été

mise en place

à l’hôtel de ville.

3. La commission

communale d’accessibilité

fait le point sur les

aménagements à

l’hôtel de ville.

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Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012 Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

M obilisés en avril dernier pour l’opération Sourires en fête au Fort de Petite-

Synthe, des élèves de 1re bac pro du lycée pro-fessionnel de l’Île Jeanty seront à nouveau sur le pont le 15 novembre aux Stades de Flandres à l’occasion de la manifestation Handirect du stade. « 31 élèves répartis en binômes accom-pagneront les jeunes en situation de handicap lors de ces épreuves sportives, tout en partici-pant à la fois en concurrents "valides" et "han-

dicapés " », explique Agnès Lauwers, profes-seur en sciences et techniques médicosociales. « Nous travaillons sur le projet chaque semaine depuis la rentrée de septembre. Des profes-sionnels intervenant auprès de personnes han-dicapées sont venus sensibiliser nos élèves qui préparent par ailleurs un diplôme d’accompa-gnement, soins et services à la personne. Ils sont tous très motivés car ils sont conscients de vivre une belle expérience humaine ! » ◆

L’association des Papillons Blancs a reconduit, de sep-

tembre à décembre, son opéra-tion « Ose la voie de l’emploi » qui concerne 7 adultes de 30 à 45 ans, déficients intellectuels. Ils tenteront de convaincre un chef d’entreprise de les recruter après un stage de 70 heures. Afin de mettre un maximum de chances de leur côté, les Papil-lons Blancs leur ont concocté un programme de préparation sur mesure. L’association ADEPTE Côte d’Opale, composée de cadres retraités, les aide à rechercher l’entreprise, à rédiger une lettre de motivation et à préparer l’entretien d’embauche. De même, une socio-esthéticienne leur apporte son savoir-faire en matière de relooking, tandis qu’un metteur en scène travaille sur la communication non verbale. « La loi du 11 février 2005 impose aux entreprises de plus de 20 salariés d’englober dans leurs effectifs au moins 6 % de personnes en situation de handicap », rappelle Marielle Métais, directrice des Services d’accompagnement en milieu ordinaire (SAMO). « Nos candidats sont prêts à saisir leur chance, car un recru-tement c’est avant tout une rencontre entre deux personnalités. » ◆

Une flash mob rue de la MarineLes Papillons Blancs organisent une flash mob le mercredi

14 novembre à 10 h rue de la Marine, afin de sensibiliserle public à l’emploi des personnes handicapées.

La bibliothèque sonoreL’Association des donneurs de voix propose plus de 4 000 livres

enregistrés sur CD aux personnes malvoyantes ou empêchées de lire du fait d’un handicap. Tél. 03 28 26 02 56.

I ls sont dyslexiques, dysphasiques, au-tistes ou trisomiques, mais leur handicap

ne les empêche pas d’apprendre un métier avec les autres élèves au lycée horticole à Rosendaël. « Nous avons entamé cette démarche d’inclusion scolaire en sep-

a Un tourisme accessible

à l’auberge de jeunesse

«O n est passé d’une auberge de jeunesse de l’après-guerre à un équipement avant-gardiste. » Valérie Schutt, responsable accessibilité à la CUD, a résumé en une phrase le bond en

avant réalisé avec l’ouverture de « L’Escale » en juin 2011 au quartier du Grand Large. Tout a été pensé pour que les personnes en situation de handicap se sentent comme chez elles. Une convention a été passée avec l’Association des paralysés de France pour suivre le chantier de A à Z. C’est ainsi que 24 des 86 chambres sont réservées à l’accueil des personnes à mobilité réduite, ainsi que deux ascenseurs, tandis que d’autres chambres sont adaptées à d’autres types de han-dicap. Tout cela sans compter une foule d’aménagements que le profane ne reconnaît pas à l’œil nu, tels ces plateaux de restauration sur roulettes pour ceux qui n’ont pas la possibilité de les porter. Mais au-delà des facilités proposées, c’est un état d’esprit partagé qui a présidé au dérou-lement du chantier. « On ne parlait pas de contraintes supplémentaires mais de bien-être des futurs utilisateurs », se souvient Valérie Schutt. Tout le monde a joué le jeu et « L’Escale » a déjà décroché un premier prix national d’accessibilité en juillet dernier. Mais surtout, les personnes en situation de handicap prennent plaisir à y séjourner. ◆

type guide, édités par la Ville. La direction de la culture a été sensibilisée à la question, bien qu’elle agisse déjà en faveur de la déficience intellectuelle en organisant des séances spé-ciales pour certains spectacles en relation avec des organismes spécialisés tels les Papillons Blancs.

« Handirect du stade » le 15 novembreSi le Conseil du sport a intégré un groupe de travail handicap, les directions municipales des sports et de la solidarité mettront en place une

action de sensibilisation le jeudi 15 novembre aux Stades de Flandres. Cette première édition de Handirect du stade réunira 200 adolescents issus d’établissements spécialisés et collégiens autour d’une pratique sportive partagée. Elle constituera un événement fédérateur à côté des actions menées chaque semaine à la salle des sports du Carré de la Vieille, au dojo Louis Dumez et au gymnase de l’Europe dans le cadre d’un dispositif Sport Pass adapté. Des enfants âgés de 3 à 14 ans inscrits à l’Institut médico-éducatif du Banc Vert et à la structure « Le Petit Prince » (EPSM des Flandres) y

pratiquent des activités sportives avec leurs éducateurs et des animateurs de la Ville. Du côté des fêtes et animations, la Ville finalise un guide relatif à l’accueil des personnes han-dicapées à destination des organisateurs des quelque 2 000 manifestations recensées à Dun-kerque, tandis que les efforts d’adaptation des bureaux de vote seront poursuivis au-delà du strict accès aux bâtiments. Il s’agit aujourd’hui d’offrir du mobilier adapté et de créer des parcours compréhensibles pour les déficients intellectuels.

Des loisirs de bord de merCôté mer, le Syndicat intercommunal des Dunes de Flandre (SIDF) multiplie les initia-tives depuis plus d’une décennie pour rendre les plages du littoral accessibles à tous. 400 personnes en situation de handicap ont ainsi profité en juillet-août des six Tiralo (1) et des six Vélo’pouss (2) mis gracieusement à leur disposition entre autres au poste de secours de l’avenue de la Mer. Certaines d’entre elles ont également pris leurs quartiers d’été dans un kiosque adapté de la série « Les Argousiers ». Le SIDF a mis cette année une Joëlette à dis-

position du CPIE Flandre Maritime afin que des personnes à mobilité réduite puissent pro-fiter pleinement de balades nature dans les dunes. Des petits bateaux très manœuvrables permettent quant à eux l’apprentissage de la navigation à voile sur le bassin de la Marine, tandis qu’un voilier habitable offre l’opportu-nité aux personnes à mobilité réduite d’embar-quer pour des mini-croisières de cinq jours vers la Belgique, les Pays-Bas ou la Grande-Bre-tagne. Par ailleurs, le SIDF a été désigné par la préfecture en tant que territoire pilote pour procéder au recensement de toutes les activités

sportives ouvertes aux personnes en situation de handicap sur notre territoire, mais aussi des moyens pour elles d’y accéder en termes de transport, d’équipements adaptés et de condi-tions d’apprentissage. ◆

(1) Ce fauteuil amphibie permet aux personnes à mobilité réduite de goûter aux joies de la baignade.(2) Ce vélo de type pousse-pousse chinois piloté par une personne valide, permet de partager une balade sur la digue.

tembre 2006 », se souvient Erik Janssens, directeur de l’établissement. « Si nous avons commencé avec 2 élèves, ils sont 12 aujourd’hui à préparer un CAP ou un bac pro en aménagement paysager ou en pro-duction horticole. » L’équipe pédagogique s’est mobilisée sous l’impulsion de Fran-çois Bourdeu, proviseur adjoint, pour que ces adolescents bénéficient d’une scolarité normale moyennant quelques aménage-ments, tandis que la Maison départemen-tale des personnes handicapées (MDPH) les aide pour obtenir le soutien d’auxi-liaires de vie scolaire, des modes de trans-port et des aménagements pour le passage des examens. « Comme pour tout autre élève, le rôle de soutien des parents est fondamen-tal », souligne Édith Bourgeois, enseignante référente de l’Éducation nationale, qui se réjouit d’avoir pu mettre en place « des projets personnalisés de scolarité, soutenus à la fois par les personnels du lycée et les maîtres de stage, professionnels en activité sur le Dunkerquois ». ◆

a Apprendre un métier au lycée horticole

a Sport et

handicap

à l’Île

Jeanty

Des retraités au service des demandeurs d’emploi.

Le lycée horticole à la pointe de l’inclusion scolaire.

Une auberge accessible à tous les

types de handicap au Grand Large.

Se mettre à la place

des personnes

handicapées

pour mieux les

accompagner.

a Ils osent la voie de l’emploi…

12 13

Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012 Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

L ancé en septembre 2011, le chantier du terminal méthanier avance à grandes enjambées sur la zone du Clipon au Port

Ouest sous la houlette du Grand Port Maritime et de Dunkerque LNG, les deux maîtres d’ou-vrage. En l’espace d’une année d’activité, ce sont 588 personnes (dont 46 % de demandeurs d’emploi de longue durée) qui ont retrouvé un travail sur le site du terminal ou sur les ou-vrages associés menés notamment par la so-ciété GRT Gaz. Une petite moitié d’entre elles résident sur le territoire de la Communauté urbaine, 9 sur 10 étant originaires du Nord-Pas-de-Calais. C’est un résultat remarquable compte tenu de la crise économique qui frappe aussi les grands groupes, laquelle pouvant les inciter à « rapatrier » du personnel qui évoluait jusqu’alors sur de grands chantiers menés ail-leurs en France et à l’étranger.

Une formation en alternanceCette première phase qui représente 10 % du volume total des travaux à réaliser avant la mise en service du terminal à l’automne 2015 a concerné particulièrement cinq métiers : conducteurs d’engins de travaux publics, ma-nœuvres de chantier, soudeurs, coffreurs-ban-cheurs et ferrailleurs. À ce titre, le partenariat noué avec Bouygues Travaux Publics pour le recrutement de coffreurs-bancheurs appelés à opérer sur la construction des réservoirs a été exemplaire. Après une évaluation par simula-tion et une série d’entretiens, ce sont 22 per-sonnes qui ont bénéficié d’une formation pré-qualifiante de 245 heures financée par Pôle Emploi et Constructys, qui a débouché l’été dernier sur des contrats de professionnalisation d’une durée de 12 mois. Ces salariés apprennent ainsi un métier en alternance tout en visant l’obtention de l’équivalent du CAP, et pour ceux qui se rendront mobiles au terme du contrat, ce sera le début d’une aventure professionnelle dans les rangs du numéro 1 mondial du BTP.

Terminal méthanier

Un coup d’accélérateur pour l’em ploi local

Un Point Emploi sur le siteAfin de poursuivre sur cette belle lancée, le duo composé de Pôle Emploi et de l’associa-tion Entreprendre ensemble, soutenu par le Conseil régional, a mis toutes les chances de son côté en créant un Point Emploi sur place, sur la base de vie du chantier. S’il n’est pas directement accessible aux demandeurs d’em-ploi pour des raisons de sécurité, il permet l’enregistrement des offres qui sont mises immédiatement à leur disposition via les 16

antennes de la Maison de l’Emploi et les agences de Pôle Emploi. Il reste en effet 90 % du chantier à réaliser, pour lesquels un pro-gramme de 250 000 heures de formation a été mis sur pied par la Région. Dans un souci d’efficacité, ce crédit formation sera adapté au fur et à mesure en fonction des besoins des entreprises, en particulier dans le domaine de la métallurgie. Ce Point Emploi permet égale-ment de suivre les personnels déjà en poste et d’agir au plus vite sur d’éventuels problèmes

tialement auront déjà été pratiquement multi-pliées par trois !

Une première pour Dunkerque-Port « Ces clauses d’insertion sont une découverte pour le Grand Port Maritime et nous avons été agréablement surpris, d’autant plus que le chantier présente de fortes contraintes de sécu-rité », se félicite Christine Cabau-Woehrel, présidente du directoire. « Les personnes, pourtant éloignées de l’emploi, qui ont opéré sur notre chantier ont été bien préparées par Pôle Emploi et Entreprendre ensemble. Ainsi, nous n’avons connu aucune difficulté à recru-ter très rapidement 75 conducteurs d’engins. Outre le fait que ces salariés pourront faire valoir leurs acquis auprès d’autres entreprises qui seront appelées à travailler à la construc-tion du terminal méthanier, nous prolongerons vraisemblablement cette démarche des clauses d’insertion pour de futurs chantiers du Grand Port Maritime. »

Préparer « l’après-chantier »Plus globalement, dans la continuité du dispo-sitif emploi formation engagé autour du chan-tier, une réflexion portant sur l’anticipation des fins de contrat a été initiée par Dunkerque LNG avec l’ensemble des partenaires du chantier du terminal méthanier et d’autres entreprises du territoire. Cette mesure d’accompagnement de l’emploi envisage dès à présent la reconversion des salariés par un dispositif de formation centré sur le développement des compétences locales. Chaque salarié ayant un contrat supérieur à trois mois se verra délivrer un visa de compétence qu’il pourra faire valoir auprès d’autres entre-prises, et un croisement de données très précis sera réalisé entre les besoins à venir du bassin d’emploi de Dunkerque et les compétences acquises sur le chantier. ◆

Guillaume Destemberg, coffreur-bancheur en alternance

« J’avais suivi deux années

à l’Université après le bac

sans pour autant trouver

ma voie. J’étais en intérim

dans la manutention lorsque

j’ai participé à la réunion

d’information en décembre

dernier au Kursaal. Je voulais

accéder à un

vrai métier.

C’est ce que

j’ai répété lors

des réunions

et entretiens

qui ont suivi.

Après un test par simulation,

j’ai intégré une session de

formation de mai à juillet

avant de signer un contrat de

professionnalisation qui court

du 9 juillet 2012 au 31 juillet

2013. Cette formation en

alternance me convient

d’autant mieux que j’ai

un tuteur qui me suit sur

le chantier. J’ai trouvé le

métier qui me plaît. Il y

a si longtemps que je le

cherchais… »

Kevin Neuquelman, conducteur d’engin en clause d’insertion

« Les contrats de

conducteur d’engin

que j’ai honorés de

février à septembre,

je les ai d’abord

obtenus parce que

la Mission locale m’avait fait

passer pas moins de cinq permis

(CACES) en 2010 et 2011. Cette

anticipation a été déterminante

dans le choix de l’entreprise.

J’ai apprécié travailler sur ce

chantier car l’ambiance y est

excellente et que nous avons

des interlocuteurs sur place

pour faire face à n’importe

quelle démarche d’ailleurs pas

forcément liée au travail. C’est

pourquoi je postule à un nouveau

contrat de 12 mois sur un

autre emploi. J’attends la

réponse début novembre. »

Audrey Lempereur, Groupement d’employeurs du BTP

« Notre Groupement

d’employeurs d’insertion par

la qualification (GEIQ) est un

lien entre les entreprises et les

salariés. Nous

assurons en

quelque sorte

l’intendance

pour que

l’entreprise

trouve le bon

collaborateur. C’est vrai que

ce chantier est exemplaire

en matière d’emploi et de

formation. Nous travaillons main

dans la main avec Pôle Emploi,

Entreprendre ensemble, la

Région et les donneurs d’ordre.

Nous recensons actuellement

20 coffreurs-bancheurs et 2

ferrailleurs en apprentissage sur

le chantier. Si certains d’entre

eux n’avaient jusqu’alors jamais

mis un pied dans le BTP, je peux

vous assurer qu’ils ont tous un

avenir dans cette branche. »

de mobilité ou de logement qui pourraient entraver leur maintien dans l’emploi.

69 salariés en insertionQui plus est, 69 demandeurs d’emploi de longue durée, jeunes peu qualifiés, bénéfi-ciaires du RSA ou travailleurs handicapés ont assuré 37 003 heures de travail dans le cadre des clauses d’insertion professionnelle par l’emploi mises en place par les donneurs d’ordre toujours en partenariat avec Pôle Em-

ploi et Entreprendre ensemble. Il faut savoir que contrairement aux chantiers de rénovation urbaine de type ANRU, la loi n’oblige pas les entreprises privées à concrétiser une telle dé-marche. Et pourtant, qu’elles opèrent pour le compte de Dunkerque-Port ou au nom de Dun-kerque LNG, elles se sont mobilisées pour relever le challenge. Alors que la partie des travaux dévolue à Dunkerque-Port s’achèvera en janvier prochain, les 10 000 heures de tra-vail en clauses d’insertion programmées ini-

Ils ont dit…

Le chantier du terminal méthanier se poursuivra jusqu’à l’automne 2015 au Port Ouest. © Happyday - Jean-Louis Burnod

Quatre

animatrices

assurent

l’accueil des

points emploi-

formation et

entreprises.

Michel

Delebarre a

inauguré les

points emploi-

formation et

accueil des

entreprises le

21 septembre

sur le site du

chantier.

14 15

Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012 Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

A lors que la campagne hivernale des Restos du cœur débute le 26 no-vembre, Michel Delebarre, sénateur,

maire de Dunkerque, a inauguré le mois der-nier un nouveau point de distribution avenue de Petite-Synthe. « Accompagner les associa-tions solidaires dans les formes de redistribu-tion qui leur paraissent opportunes, c’est aussi notre motivation », rappelle Wulfran Despicht, élu en charge du soutien aux associations à caractère social et humanitaire.Aménagé dans l’ancien Garage Malésieux, le nouveau centre de distribution des Restos du cœur à Dunkerque remplace l’ex-centre du Jeu

veau comptoir des Restos à Dunkerque, le quatrième après ceux des Glacis, du Pont Loby et de la Tente Verte, est ouvert aux familles bénéficiaires de l’aide alimentaire.

278 000 repas servis à DunkerqueUn rôle essentiel relayé par l’équipe munici-pale de manière générale et plus particulière-ment par la direction de la solidarité. « Outre la mise à disposition de locaux, la Ville prend également en charge les flux d’énergie et le transport », détaille Wulfran Despicht. À cela s’ajoutent évidemment les subventions al-

louées aux associations. Ainsi, les Restos du cœur reçoivent chaque année 2 500 € de la Ville et 5 000 € de la Communauté urbaine, une aide à la hauteur de l’engagement de l’as-sociation dans la cité de Jean Bart.Car les Restos du cœur à Dunkerque, ce sont plus de 278 000 repas servis à l’année pour 1 200 familles environ et près de 2 500 per-sonnes. À l’échelle de l’Association départe-mentale des Restos du cœur de l’Audomarois, du Calaisis et du Dunkerquois, plus de 1 328 000 repas ont été offerts entre mai 2011 et avril 2012. Au niveau national, les Restos du cœur

concentrent 45 % de l’aide alimentaire distri-buée au bénéfice des plus démunis.

Une opportunité de développementAvec ce nouveau centre, le premier en total autonomie à Dunkerque, les Restos du cœur vont pouvoir développer leur action et élargir leurs plages d’ouverture. « Contrairement aux autres centres, dans les maisons de quartier ou à la salle des Glacis, au centre Malésieux, nous sommes les seuls utilisateurs », relève Lionel Jonas, président de l’Association départemen-tale. L’occasion d’élargir l’éventail des ser-vices proposés par les Restos. « Outre l’aide alimentaire, nous offrons des services à la personne : vêtements, coiffure, livres et revues,

actions de santé avec des partenaires associa-tifs ou institutionnels, actions de prévention, loisirs… » Dès la création de l’association par Coluche, « nos objectifs prévoyaient la prise en charge des personnes dans leur totalité », souligne encore le responsable dunkerquois.

Des nuages venus de BruxellesSi grâce à l’effort de la Ville les conditions des Restos du cœur s’améliorent encore un peu plus à Dunkerque, l’avenir n’est pourtant pas rose. La faute à des inquiétudes nées des arbi-trages pris à l’échelle européenne. « Jusqu’à présent, explique Lionel Jonas, le Plan euro-péen d’aide aux démunis (PEAD) visait à re-distribuer les excédents agricoles. » Une manne

divine pour la Banque alimentaire et les asso-ciations caritatives qui percevaient, en France, jusqu’à 500 millions d’euros. « Las, ce PEAD va disparaître, victime de son succès et d’effets pervers où Bruxelles finissait par financer les excédents de la PAC. » Maintenu en 2013, le Plan européen serait diminué « à hauteur de 260 millions d’euros pour notre pays ». Pour les Restos du cœur, à terme c’est un quart des ressources de l’association qui disparaissent. Concrètement, à Dunkerque ce sont 70 000 repas qui pourraient ne plus être servis…Localement, les enseignes de la grande distri-bution comme Carrefour Saint-Pol et LIDL soutiennent l’action de l’Association départe-mentale des Restos. Quelques agriculteurs des Flandres permettent également de faire l’ap-point. Mais comment faire face, demain, aux inquiétudes venues de Bruxelles ?D’autant que, si les statistiques de fréquenta-tion semblent stagner à Dunkerque, plus de 50 % des foyers accueillis aux différents comp-toirs des Restos du cœur correspondent à des familles monoparentales ou à des personnes seules… ◆

Les centres de distribution des Restos du cœur à Dunkerque◆ Centre Malésieux : lundi après-midi et mardi toute la journée.

◆ Salle polyvalente des Glacis : jeudi toute la journée et vendredi matin.

◆ Maison de quartier du Pont Loby : jeudi après-midi et vendredi matin.

◆ Maison de quartier de la Tente Verte : lundi après-midi et mardi matin.

L’aide alimentaire à DunkerqueOutre les Restos du cœur,

l’aide alimentaire est assurée

à Dunkerque par la Banque

alimentaire. L’antenne

dunkerquoise organise

sa grande collecte annuelle

les 23 et 24 novembre :

n’oubliez pas de donner !

Neuf associations

conventionnées prendront

ensuite en charge la distribution

des denrées alimentaires. Sept

d’entre elles sont installées à

Dunkerque : l’Armée du salut,

l’AJS, Le bon emploi de la

solidarité, Créative, la Croix-

Rouge, la Conférence Saint-

Vincent de Paul, le FLIU et

Tabgah, l’épicerie solidaire

d’Emmaüs.

de Mail. Depuis la démolition de la maison de quartier, l’association chère à Coluche avait élu domicile dans les locaux de fonction de l’école du Fort-Louis. Une solution tempo-raire, « idéale ni pour vous ni pour l’environ-nement » a concédé Michel Delebarre. Au 1249 de l’avenue de Petite-Synthe, la Ville a donc consacré 90 000 € au réaménagement des locaux. Portant sur l’électricité, le chauffage, les sanitaires, les rangements et les clôtures, les travaux ont également pris en compte la mise en accessibilité de l’ancien hall d’expo-sition du garage. Pas encore baptisé, ce nou-

vequetbé

2sUpamlaégtrs’

locœVunsoCpl1 somdure20

actiloCenso

DdSRprotrppd

lereCreLbusomFpoinDti50tofase

Solidarité

Un nouveau centre de distribution des Restos du cœur

L es fouilles archéologiques sont termi-nées sur le site Benjamin Morel. Dans cet espace situé en dehors de l’enceinte

bourguignonne, c’est sur un terrain de plus de 500 m2 que les ouvriers de la société Arké-mine mandatée par la Communauté urbaine ont travaillé, suite aux diagnostics réalisés en 2010 et 2011 et conformément aux prescrip-tions du Service régional de l’archéologie Nord-Pas de Calais. Entamées le 24 sep-tembre dernier pour une durée d’un mois, ces fouilles ont révélé la présence d’activités arti-sanales et notamment métallurgiques datant du XIVe siècle. Environ 13 kilos de résidus directement liés à l’atelier de forge ont ainsi été récoltés. Si les résultats ne semblent pas très spectaculaires, ils pourraient cependant révéler quelques détails importants sur l’his-toire de Dunkerque… Mais pour en savoir davantage, il faudra attendre les résultats des tests en laboratoire et des analyses de ces ves-tiges au carbone 14. ◆

Autour

de Bruno

Scrève, les

bénévoles

sont une

vingtaine.

Grâce à la Ville, l’action des Restos du cœur gagne en humanité à Dunkerque.

Cœur

d’agglomération

De la forge sur le site Benjamin Morel

16 17

Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012 Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

P armi les enjeux du renouvellement urbain du Jeu de Mail, le développe-ment économique constitue un objectif

essentiel. Déjà l’îlot de vie a vu l’arrivée du Pôle Santé, des commerces de la rue Louis Neuts, des ambulances Naëls et du futur Pôle tertiaire. Une attractivité nouvelle bientôt ren-forcée au pied des Toiles et Bâches.Vestige du passé industriel du Jeu de Mail, l’ancienne filature Rigot-Stalars accueillera demain le concept innovant d’un promoteur belge, Piet Colruyt. Sans toucher à l’architec-ture générale du bâtiment principal, de l’an-nexe et de la cheminée qui l’accompagne, le projet présenté lors du dernier conseil munici-pal s’organisera autour d’un immeuble de ser-vices aux entreprises. Pour de courtes périodes, d’une journée (récurrente ou pas) à quelques semaines, l’immeuble accueillera de petits entrepreneurs ou de petites entreprises. Sur place, ils ne trouveront pas d’atelier, mais des salles de réunion et toute la logistique néces-

saire à la vie administrative d’une entreprise.À l’arrière de ce premier bâtiment, l’annexe sera transformée en une salle polyvalente pri-vée, ouverte à la location pour des séminaires, des assemblées générales, des rassemblements familiaux…Pour asseoir ce nouveau lieu de services, une ceinture de verre sera réalisée, qui abritera un espace de restauration (ouvert aux usagers de l’immeuble de services comme au quartier) et une crèche d’entreprise.L’ensemble du futur îlot des Toiles et Bâches sera encore agrémenté d’un vaste parvis des-servant à la fois ce nouvel ensemble, mais également le futur centre tertiaire et le jardin public qui l’entoureront. Prévu sur une partie de l’emprise de l’actuelle maison de quartier, ce projet sera donc réalisé une fois la Maison des services publics achevée, fin 2013. Des pre-miers travaux préparatoires pourraient néan-moins intervenir dès le milieu d’année pro-chaine pour une livraison mi-2014. ◆

Grand Large

Bientôt une passerelle pour le FRAC

Université

Des liens renforcés avec le territoire

E n 1992, l’Université du Littoral Côte d’Opale accueillait ses premiers étu-diants au nombre de 4 300 sur les sites

de Boulogne-sur-Mer, Calais, Dunkerque et Saint-Omer. Aujourd’hui, ils sont 10 000 dont plus de 4 500 à Dunkerque. Pour célébrer ses 20 ans, l’ULCO ambitionne de renforcer son ancrage sur notre territoire. Pour cette nouvelle rentrée, elle s’est associée au lycée Jean-Bart pour ouvrir en commun une classe préparatoire aux grandes écoles. Cette formation de deux ans prépare les étudiants aux concours des grandes écoles de commerce et de manage-ment. Un partenariat lycée/université unique et exemplaire en Nord-Pas-de-Calais. D’autres réflexions sont en cours avec le lycée Jean Bart pour coordonner et développer une offre de formation supérieure en informatique. Dans le

même temps, l’ISCID-CO, issue de la fusion de l’Institut supérieur de commerce interna-tional de Dunkerque et de l’École supérieure de commerce international de Saint-Omer, est devenue une composante importante de l’Uni-versité en permettant aux étudiants de décro-cher deux diplômes : un diplôme d’école et par équivalence un master universitaire dans l’une des six spécialités proposées. Et pour répondre aux besoins des acteurs du territoire en nou-velles compétences avec l’arrivée du terminal méthanier, l’ULCO a mis en place une option froid, commune à deux licences profession-nelles. Seize étudiants ont d’ores et déjà choisi cette option. Un moyen efficace pour l’Univer-sité du Littoral Côte d’Opale d’accroître sa noto-riété auprès des entreprises dunkerquoises. ◆

AlzheimerUn Café des aidants sur la digue

A lors que la construction du Fonds ré-gional d’art contemporain Nord-Pas de Calais se poursuit du côté de l’AP2,

c’est un chantier tout aussi ambitieux qui va voir le jour sur ce même site d’ici la mi-novembre : une grande passerelle d’environ 300 mètres de long pour 4 mètres de large, qui reliera le FRAC et le quartier du Grand Large à Malo-les-Bains, devrait bientôt sortir de terre… Dans un peu moins d’un an, les Dun-kerquois pourront se balader à pied sur cette promenade ouverte aux cyclistes et accessible aux personnes à mobilité réduite. Faite de bois et d’acier, la structure aérienne et moderne imaginée par le cabinet Brigit de Kosmi Archi-tecte associé au bureau d’études Setec franchira le canal exutoire pour apparaître derrière le mé-morial de la digue des Alliés. Mais d’ici là, de lourds travaux préparatoires sont nécessaires.

Un chantier expressMandatée par la Communauté urbaine, la société S3D en charge des travaux va tout d’abord s’atteler à la création de la première partie de la passerelle jusqu’au canal exutoire. Pour ce faire, la butte située devant le FRAC sera totalement reconfigurée avec des formes esthétiques et légères. Un chantier qui devrait durer plusieurs semaines. Les différents ré-seaux (eau, gaz, électricité, téléphonie) vont par ailleurs être amenés sur zone. Le parvis du FRAC ainsi que le pourtour de l’AP2 seront pavés, tandis qu’un aménagement paysager est

prévu autour de la passerelle. La seconde phase des travaux, attendue pour l’été 2013, prévoit la réalisation du viaduc au-dessus du canal exutoire, un travail délicat suivi par les ingénieurs ayant réalisé le viaduc de Millau. À noter enfin que l’architecte lumière Patrick

Rimoux, qui vient d’achever la mise en lu-mière de la grand place de Bruxelles, assurera ce même type de mission sur la passerelle. Une fois achevée, l’ouvrage d’art permettra de faci-liter l’accès au FRAC et répondra au besoin touristique local tout en contribuant à une meil-

leure articulation urbaine entre le Grand Large et Malo-les-Bains. Le nouveau bâtiment du FRAC Nord-Pas de Calais ainsi que la passe-relle devraient être inaugurés à l’automne 2013. ◆

Développement économique

Un projet innovant au pied des Toiles et Bâches

Organisé sur le principe

des cafés philo, le Centre

communal d’action

sociale (CCAS) vient de

créer le Café des aidants,

conçu comme un lieu

d’échanges, d’informations

et de ressources pour

les personnes ayant en

charge un proche atteint

de la maladie d’Alzheimer

ou maladies apparentées.

Animé par Bénédicte Decool,

infirmière coordinatrice de

l’Espace Bel Air, et Céline

Dubois, psychologue, il se

déroulera les 1er et 3e lundis

de chaque mois, à partir du

5 novembre, au restaurant

« Comme vous voulez »,

58 digue de Mer à

Malo-les-Bains. On pourra y

parler de tout dans un esprit

de convivialité et les aidants

pourront être accompagnés

de la personne malade.

Inscriptions gratuites

préalables au 03 28 69 69 00

(seules les boissons sont

payantes).

Infos mairie

Légère et aérienne, la passerelle reliera prochainement le FRAC et le quartier du Grand Large à Malo-les-Bains. Maître d’ouvrage S3D

Perspective depuis la place publique.

InternetUn site nouvelle formulepour la VilleAfin de coller au plus près de l’actualité et d’améliorer encore ses relations avec l’usager, la Ville vient de mettre en ligne son nouveau site Internet. Plus dynamique, plus interactif, celui-ci propose une navigation par profil (famille, senior, jeune, touriste, association, handicap, nouvel arrivant, presse) afin de permettre à chacun d’accéder directement aux informations qui le concerne. Autres nouveautés, la valorisation des démarches administratives en ligne et des actualités de Dunkerque et de ses quartiers. Rendez-vous sur www.ville-dunkerque.fr

18 19

Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012 Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

Expression des conseillers municipaux Conformément à la loi du 27 février 2002, « un espace est réservé dans le bulletin municipal à l’expression des conseillers municipaux ».

cité

GROUPE SOCIALISTE ET APPARENTÉS

_ÉLUS EUROPE ÉCOLOGIE « LES VERTS»

Adhérez ! Coopérez !Europe Écologie Les Verts entend changer durablement

les manières de « faire de la politique ». Pour répondre à la crise de l’engagement, pour ne pas reproduire la confiscation de l’action et de la parole politiques par quelques-uns, pour permettre au plus grand nombre de participer à la politique, aux échanges et à l’action col-lective, la construction d’Europe Écologie Les Verts sera ouverte, décentralisée, multiple. Europe Écologie Les Verts, c’est à la fois un parti politique dont chacun peut devenir adhérent et un réseau de coopérateurs, pour que chacun puisse rejoindre Europe Écologie Les Verts en gardant la possibilité d’un engagement plus souple.Adhérer au parti politique Europe Écologie Les Verts, c’est pouvoir participer à l’ensemble des décisions du mouvement : élections, prio-rités stratégiques et programmatiques, choix budgétaires… C’est la possibilité, pour tous et toutes, de participer à toute la vie du mou-vement, en interne et en externe, au plan local, régional et national.Rejoindre le réseau des coopérateurs, c’est pouvoir participer à toute la mobilisation collective initiée et portée par Europe Écologie Les Verts ; c’est être informé de toutes les actions d’Europe Écologie Les Verts, nationalement et localement, et être consulté sur les grands choix structurants du mouvement.Adhérent ou coopérateur, parti et réseau : l’enjeu, c’est de permettre à chacun(e) de trouver les formes du militantisme qui lui convient !

Les élus écologistes : Louardi Boughedada, Géry Champagne, André

Deboudt, Claudine Ducellier, Agnès Evrard, Marcel Lefevre, Jacqueline

Poignant. http://www.eluseelv.flandremaritime.fr - 27 rue du Maréchal

French - 59140 Dunkerque - 03 28 26 59 78.

ÉLUS COMMUNISTES

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ÉLUS RADICAUX DE GAUCHE

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Une ville qui poursuit la construction de son avenir grâce

à un budget 2013 marqué par « la sagesse et l’audace »

Lors du dernier conseil municipal, à l’occasion du débat d’orientation budgetaire, nous avons pu vérifier que la Ville de Dunkerque poursuivait son effort pour construire une ville et une agglomération s’inscrivant résolument dans les grandes transformations urbaines contemporaines. Le budget prévisionnel qui nous a été présenté, je lui ai donnné une appelation: «un budget qualifié par deux mots, la sagesse et l’audace». La sagesse parce que le taux d’entedettement de la ville de Dunkerque reste très raisonnable (4,9 années) et que nous devons cette situation grâce aux sens des responsabilités et de l’intérêt général de la majorité municipale. Il convient d’ailleurs de noter, qu’une fois de plus et conformément aux

Novembre arrive avec ses premiers coups de vents mais aussi les vacances de nos enfants. C’est l’occasion de véri-

fier l’excellence d’actions mises en place il y a plus de 5 ans telles que « Force Sud » qui permet à de nombreux enfants de découvrir le sport avec le soutien des associations sportives de notre ville. Cette initiative avait été récompensée à juste titre au niveau national. Le duo gagnant Sport et Santé a encore été à l’honneur en octobre avec la généreuse initiative du Club de hockey sur glace qui a fait ses 3 matchs d’octobre à domicile avec une magnifique tenue rose conçue spécialement pour s’associer à l’action de l’association « au-delà du cancer » en ce mois d’octobre Rose pour la promotion du dépistage du cancer du sein. Santé et Prévention semble être un centre d’inté-rêt pour notre président François Hollande. Poursuivons au niveau municipal d’associer Sport, Santé, Environnement au cœur de notre réflexion sur l’aménagement des nouveaux quartiers tel que le quartier Neptune et dans la réorganisation des autres quartiers.

Pour contact : Jacques Willem, Résidence Guynemer,

2 rue Jean Delvallez, 59140 Dunkerque.

ÉLUS MOUVEMENT RÉPUBLICAIN ET CITOYEN

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ÉLUS LES ALTERNATIFS

_Vinci encore et toujoursL’espace public de notre commune est de plus en plus pri-

vatisé, avec récemment l’extension des parkings payants livrés à Vinci Park (30 % pour la commune et 70 % pour Vinci) et en prime l’aug-mentation du bus, le ticket passant à 1,40 €. Et voilà maintenant le jackpot pour Vinci Concession, au chiffre d’affaires de 2 512 millions d’€ (2011) : il construira son ARENA sportive à Petite-Synthe pour la bagatelle de 112 millions d’€, du jamais vu dans le budget de la CUD, pour une salle de 10 000 places dédiée en priorité aux équipes de l’USDK (Handball) et BCM (Basket) qui selon Michel Delebarre « seront locomotives du sport de haut niveau dans le Dunkerquois » et qui « n’ont désormais plus le choix : elles doivent passer à la vitesse su-périeure sur les terrains sportifs et commercial ». Vive le sport business avec les paris en ligne ! Les citoyens de l’agglomération n’auront eux plus le choix, ils paieront un loyer de 6,7 millions d’€ par an pendant 27 années à Vinci via les impôts locaux. Cela représente chaque année plus du budget d’investissement d’une ville comme Coudekerque-Branche ! Les élus communistes et républicains de la CUD ont voté contre ce projet. Nous partageons les mêmes interrogations que nos concitoyens : comment peut-on adhérer en ces temps de crise et de récession économique à un tel projet si coûteux ?Car les vagues de licenciement déferlent. On pouvait lire dans le Phare « le Flop » : Dunkerque en haut du classement… celui des plus forts taux de chômage avec 12,5%... pas de travail, pas de commerce…

Les pistes cyclables à DunkerqueAu fil des années la ville a vu ses kilomètres de pistes cy-

clables bien augmenter pour le plus grand plaisir des usagers du vélo et le plan deux roues de la CUD devrait encore améliorer la situation d’ensemble. Reste à assurer un bon entretien de l’ensemble des parcours, particulièrement dans les périodes de pluie et de froid qui nous arrivent.Le Congrés des AlternatifsIl se déroulera à Paris les 17 et 18 novembre 2012.Il sera extrêmement important pour l’avenir de notre Mouvement tant sur le plan national que sur le plan local. Les textes préparatoires soumis au vote ont été publiés dans le numéro 350 « spécial Congrès de Rouge et Vert » et sont aussi en ligne sur le net à l’adresse suivante :http://www.alternatifs.org/spip/IMG/pdf/rouge_vert350.pdf

La réunion préparatoire au congrés aura lieu pour notre littoral à Dunkerque au 25 rue de la Paix le mardi 6 novembre à 18 h.Pour en savoir plus : Participez aux permanences des Alternatifs tous les mardis de 17 h 30 à 19 h et tous les samedis de 10 h 30 à 12 h également au 25 rue de la Paix.

Vous pouvez aussi nous contacter par mail à l’adresse suivante :

lesalternatifsdunkerque@aol.fr

Conseil municipal du 22 octobre 2012

Notre commune comporte un service public local riche et diversifié. Il convient d’en valoriser les raisons d’être et de le défendre en apportant la preuve, de son efficacité à répondre aux besoins en augmentation des populations. La ville de Dunkerque est dotée de très nombreux équipements et infrastructures publics utilisants les « NTIC » nouvelles technologies numériques. Souvent, ces technologies sont les outils utilisés pour déployer de multiples actions et projets, au sein notamment de nos quartiers, dans le cadre d’une politique municipale volontaristes concourant à une ville dynamique, solidaire et apportant des réponses diversifiées aux attentes des habitants de notre Ville. Notre service public est le patrimoine de tous et notamment de ceux qui n’en ont pas. Le Mouvement des Progressistes que je représente dans la majorité municipale, pense que le service public ne constitue pas seulement qu’une dépense, mais qu’il est avant tout un vecteur de cohésion, de progrès social, de création d’une richesse individuelle et collective. Je souhaite que nous relevions tous les défis qui feront le bonheur et le mieux vivre de nos concitoyens et de notre Ville.C’est ainsi que je prônerai le rassemblement et la cohérence de vote autour de ce budget. Participer à la vie politique, rejoignez le Mouve-ment des progressistes ! Renvoyer le bulletin de ce lien : http://www.mouvementunitaire.fr/images/stories/Adhsion_2012.doc

Contact : e-mail : contact@salim-drai.fr ou tél. +33 (0) 652 141 256.

Site Internet : http://www.mouvementunitaire.fr.

_ÉLUS MOUVEMENT DES PROGRESSISTES

Des emplois pour l’avenir de nos jeunes générations

Le 9 octobre dernier, le Parlement a adopté dans une large majorité le projet de loi qui prévoit la création des « emplois d’avenir ». Cette ambitieuse mesure permettra, dès le premier novembre 2012, à 150 000 jeunes d’accéder à un vrai travail, avec un vrai contrat, un vrai salaire et une vraie formation.Il s’agira d’emplois à plein temps, en contrat à durée indéterminée (CDI) ou déterminée (CDD) de trois ans - ou un an renouvelable jusqu’à trois ans - avec une rémunération commençant au smic (1 425 euros brut par mois).Avec les 500 000 contrats de génération qui viendront bientôt s’ajouter aux 150 000 emplois d’avenir, c’est un véritable changement d’échelle de la politique de l’emploi qui se dessine, et qui va changer la donne pour ceux qui sont les plus frappés par le chômage : les jeunes et les seniors. Michel Delebarre et la majorité municipale dunkerquoise par-ticiperont, comme ils l’ont rappelé lors du dernier débat d’orientation budgétaire, à la mise en place de ces mesures en faveur de l’emploi. Ces nouveaux dispositifs gouvernementaux viennent conforter la volonté forte et invariable de la majorité municipale d’agir en faveur de l’emploi comme ils complètent nos nombreux dispositifs locaux déjà mis en œuvre et récemment enrichies de l’inauguration de la première « école de la deuxième chance » dans le Dunkerquois (qui accueillera plus de 120 jeunes non diplômés par an).Nul doute que le temps des solutions pour combattre le chômage est - enfin - venu et devenu une préoccupation partagée.

La rénovation de nos quartiers se poursuit

Alors que le projet du coeur d’agglomération est sur ses rails et que nous entrons d’ores et déjà dans ses phases opérationnelles, la rénova-tion urbaine se poursuit aussi dans chacun des quartiers de notre ville.À Dunkerque Sud, l’inauguration du HBM Charles Valentin marque le renouveau d’un quartier à la mémoire conservée. La façade « Art Déco » d’origine a été maintenue tandis que l’ensemble des loge-ments ont été re-construits avec plus d’espace, plus de confort et une meilleure performance énergétique. À Rosendaël, c’est la place de la mairie de quartier qui se ré-aménage pour plus de confort et un meilleur partage de l’espace public entre voiture, cyclistes et piétons. À Petite-Synthe, le secteur mairie-concorde, prépare sa mutation et offrira à ses habitants un tout nouveau visage plus vert et plus agréable à vivre. Enfin, le quartier de Malo-les-Bains accueillera prochaine-ment ses « terrasses de la mer » qui offriront, sur le site de l’ex Iscid, à la fois un nouvel ensemble immobilier mais également un nouveau square public.Ces chantiers qui rythment le quotidien des Dunkerquois participent à la construction d’une ville toujours plus solidaire, plus ambitieuse et plus durable. La majorité municipale continuera à agir massivement pour la rénovation de nos quartiers afin d’en faire non seulement des modèles en matière d’urbanisme et d’aménagement mais aussi des lieux où il fait bon vivre ensemble. La rénovation de logements, le renforcement des services publics, une présence accrue des com-merçants, l’embellissement des espaces de vie, le tout dans un effort de concertation, continueront d’être à l’ordre du jour des chantiers bénéficiant à l’ensemble des Dunkerquois.

IDEAL FIBRE = 115 emplois perdus. GREEN SOFA du groupe Pari-sot = 126 familles menacées. Menacée aussi la filière sidérurgique avec ARCELOR MITTAL et sa stratégie de mort lente : de 27 112 salariés en France en 2008, on est passé à 21 000 fin 2011. La réalité de la crise économique conduit la CAF à fermer pendant 15 jours par l’afflux de demandes d’allocation logement et de revenu de solidarité active. Il est temps de faire une loi contre les licenciements et les délocalisations ! Agissez avec nous en participant aux Assemblées citoyennes.

67 rue de l’Amiral Ronarc’h, Dunkerque - Tél. 03 28 66 33 22.

Fax 03 28 66 16 - http://dunkerque.gauchepopulaire.fr/ - particom@free.fr

engagements pris lors des élections municipales, les taux concernant les impôts locaux n’augmenteront pas. Les finances de la ville sont donc bien gérées. Et puis l’audace, parce que pour 2013 il est encore prévu de réaliser 34 millions d’euros pour l’investissement. Nous préparons l’avenir en maintenant un haut niveau de service public. En réalité la ville de Dunkerque et avec elle l’ensemble de l’agglomération vivent un vaste mouvement de renouvellement urbain, économique, industriel, culturel et social. Ce budget est donc à l’image de notre ambition pour notre ville et les Dunkerquoises et les Dunkerquois. Jour après jours, dans la continuité c’est aussi une nouvelle page de l’histoire notre ville que nous sommes collectivement, en train d’écrire tous ensemble.

Pour contact : www.claudenicolet.fr.

cité

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Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012 Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

Expression des conseillers municipaux Conformément à la loi du 27 février 2002, « un espace est réservé dans le bulletin municipal à l’expression des conseillers municipaux ».

Permanences des adjointssur rendez-vous

◆ Hôtel de ville- Alain Vanwaefelghem (Premier adjoint, fi nances) :03 28 26 27 77.

- Gracienne Damman (Relations internationales) : 03 28 26 26 45.

- François Liber (Santé, prévention) : 03 28 26 26 45.

- Joëlle Crockey (Éducation, petite enfance) :

03 28 26 27 61.

- Marianne Nouveau (Culture, lecture publique) : 03 28 26 26 45.

- Vincent Leignel (Urbanisme) : 03 28 26 26 18.

- Marie-Noëlle Loger (Animation, Fêtes) : 03 28 26 27 21.

- Patrice Vergriete (Sports) : 03 28 26 25 19.

- Zoë Carré (Promotion de l’égalité et des Droits de l’Homme, lutte contre les discriminations) : 03 28 26 25 99.

- Claude Nicolet (Aide au développement) : 03 28 26 27 77.

- Anne-Marie Dubreucq (Qualité du Service public, observatoire du pouvoir d’achat) : 03 28 26 27 77.

- Daniel Lemang (Démocratie locale, débat de société, rapporteur du budget) : 03 28 26 27 21.

◆ Maison de l’Armateur 03 28 26 26 20 ou 03 28 26 26 22 ou 03 28 26 26 84.- Marcel Lefèvre (Écologie urbaine, voirie et éclairage public).

- Wulfran Despicht (Affaires sociales, logement et politique

foncière) : 03 28 26 25 89.

- Salim Draï (Nouvelles technologies de l’information et de

la communication).

- Marie Fabre (Insertion).

- Philippe Waghemacker (Citoyenneté, affaires militaires, anciens combattants, sécurité publique).

- Jacques Willem (Marchés publics)

- Jeanne Becquet (État civil, commissions de sécurité et d’accessibilité).

- Claudine Ducellier (Déplacements urbains).

- Jo Dairin (Affaires économiques et portuaires, professions libérales, artisanat et commerce).

- Karima Mahroug (Cultures urbaines).

- Bernard Dormaël (Jeunesse et vie étudiante, enseignement supérieur).

- Louardi Boughedada (Politique de la ville et rénovation urbaine).

◆ CCAS- Fabrice Baert (Animation des personnes âgées) :

03 28 58 93 87.

ÉLUS « ENSEMBLE POUR DUNKERQUE »

Ça ne s’arrange pas !À Petite-Synthe, après l’entreprise Green Sofa du groupe

Parisot (120 salariés), voici qu’Idéal Fibres du groupe Beaulieu (115 salariés) est en grande difficulté, au point que la priorité du moment pour le personnel consiste à obtenir des primes de licenciement dé-centes… Car de repreneurs en vue, point. Pas plus ici d’ailleurs qu’à Florange en Moselle où Arnaud Montebourg, ministre du Redresse-ment productif, a notamment affirmé que le rôle de l’État n’était pas de vendre de l’acier… Le groupe socialiste de l’Assemblée ne devait-il pourtant pas déposer une proposition de loi permettant le rachat de sites aux industriels qui veulent s’en débarrasser ? Un vote était même attendu avant la fin de l’année…Les cafouillages de la gaucheDepuis cinq mois, l’équipe gouvernementale de François Hollande multiplie les « couacs », les contradictions, les cafouillages, faisant preuve d’un amateurisme, d’une impréparation et d’une incompétence incroyables. Il est clair qu’entre un François Hollande dépassé par la crise et un Jean-Marc Ayrault sans charisme ni autorité, la France n’est pas dirigée.Blocage des prix de l’essence, encadrement des salaires dans les entre-prises publiques, semaine de cinq jours en primaire, publicité après 20 h sur les chaînes publiques, dépénalisation du cannabis, récépissé pour les contrôles d’identité, centres éducatifs fermés, Roms, droit de vote des étrangers, taxation des œuvres d’art, élargissement de la redevance télé aux résidences secondaires… Une vingtaine de couacs ont été listés par l’UMP en cinq mois. Par son indécision, François Hollande ajoute ainsi de la crise à la crise !Cherchez l’erreur !Le personnel pénitentiaire de Dunkerque s’est mobilisé pendant des mois, avant les présidentielles de 2012, soutenu par les profession-nels de justice et les associations d’aide aux détenus, sans oublier les formations politiques de gauche et de droite qui sont aussi montées au créneau, pour le maintien d’une prison à Dunkerque. Finalement, le gouvernement de droite a accepté le projet de construc-tion d’un établissement pénitentiaire de 190 places dans l’aggloméra-tion dunkerquoise pour compenser la fermeture en 2016 du bâtiment de la rue Terquem ! Las, l’arrivée de Christiane Taubira au ministère de la Justice a tout chamboulé. Alors qu’un projet de loi UMP, voté en février 2012 par la droite, prévoyait de porter la capacité carcérale à 80 000 places en 2017, voici que la nouvelle chancelière se contenterait de 63 000 places d’ici 5 ans. Christiane Taubira entend, il est vrai, réduire le nombre d’incarcérations… en privilégiant les peines alternatives. Dès lors, on n’entend plus parler de nouvel établissement dans la région dunkerquoise. La prison de Dunkerque, aussi vétuste qu’elle soit, ne fermera pas en 2017 ! Alors, tout le monde il est content ?Le président ne veut pas se marier

Le président François Hollande a promis aux homosexuels de les autoriser à se marier. Au-delà des débats philosophiques ou religieux, nous nous contenterons de souligner que François Hollande est contre le mariage. Ses amis en témoignent : « qu’il n’aime pas se lier les mains » ou encore « qu’il aime ce semblant de liberté ». Évidemment ça n’est pas parce que l’on n’aime pas le vin que l’on ne va pas visiter les vignobles, mais enfin comment peut-on parler de ce que l’on ne

_connaît pas ? Bizarre, non ? C’est si bizarre que nous sommes le pre-mier pays européen à avoir une « concubine » comme première dame.Un beau coup en perspective …

Avec les deniers publics, la ville de Dunkerque et la CUD ont décidé de réhabiliter la Halle aux sucres, au Môle 1, pour un coût prévisionnel de 28 millions d’euros… Financé par l’Europe, l’État, la Région, le département et la CUD.L’inauguration doit se faire en grande pompe, n’en doutons pas, en 2013, dans le cadre de « Dunkerque, capitale régionale de la culture » et, bien entendu, avant les élections municipales, la même année, pour tenter à nouveau d’enlever la mise… Il aura quand même fallu près d’un quart de siècle à la gauche, en place depuis 1989, pour commencer à aménager - et à grands frais - un port-est dont pratiquement toute l’activité maritime commerciale s’est déplacée au port-ouest.

« Ensemble pour Dunkerque », Jacqueline Gabant, Daniel Thienpoent,

Laurence Wattre, 11 place du Palais de Justice, 59140 Dunkerque.

Tél. 06 08 61 85 23.

ÉLUS « DUNKERQUE, DEMAIN, AVEC VOUS »

_L’angoissante question de l’avenirDe récents débats ont eu lieu au Conseil municipal et au

Conseil communautaire, à propos de la future salle Aréna. Notre posi-tion a été très claire dans les deux conseils : l’agglomération dunker-quoise doit s’unifier pour atteindre la taille critique qui fera d’elle une ville européenne derrière un grand port. Connaît-on de grands ports d’Europe avec moins de 100 000 habitants ? Aucun ! Pour cela, il faut à la fois fusionner les villes et agrandir la CUD. Pour cela, il faut aussi de grands équipements d’agglomération. Nous continuons à nous battre pour le tramway dunkerquois. C’est aussi pour cela que nous ne nous sommes pas opposés à la grande salle Aréna. Il faut se donner les moyens de ses ambitions et de la renaissance de notre ville. Nous nous sommes abstenus : pourquoi ? Tout d’abord, cela ne nous semble pas prioritaire, au regard d’autres équipements majeurs, comme le tramway ou un nouvel hôpital. Par ailleurs, la formule du partenariat public-privé (le PPP) pose l’angoissante question de l’avenir. La France est devenue championne du monde des grands travaux. L’ensemble des PPP y représente 41 milliards d’euros. C’est une bombe à retardement pour les contribuables. On part sur des endet-tements sur 20 à 30 ans. Il faut poser les questions suivantes: quel sera le coût du loyer ? Sur combien de temps ? Que faudra-t-il supprimer pour cela ? De combien les impôts augmenteront-il à terme ? Cela n’apparaît pas dans le budget municipal ou communautaire puisqu’il s’agit d’un loyer. Enfin, dernier piège à déjouer : qui fera la mainte-nance ? Dans de nombreux cas, les collectivités devaient payer des réparations qui n’entraient pas dans le contrat de maintenance. Cela entraîne carrément des faillites ou des diminutions de personnel pour cause de caisse vide ! Il appartient à la majorité municipale de prendre ses responsabilités devant de tels risques. Pour notre part, nous serons très vigilants sur le devenir de cette opération. Ici encore, nous serons constructifs pour notre agglomération, et attentifs aux impôts des dunkerquois. L’avenir ne saurait se jouer aux dés.

Édith Varet, Pierre Yana, Conseillers municipaux du MoDem

33/35 rue des Sœurs Blanches, 59140 Dunkerque -

Tél. 06 10 26 26 05. www.pierreyana.fr

ÉLUS « LE DÉFI DUNKERQUOIS »

Appel aux élus responsables

Prise illégale d’intérêtsDélit puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende (article 432-12 du code pénal).http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI

000006418522&cidTexte=LEGITEXT000006070719

Delebarre, « coupable de prise illégale d’intérêt…? Oui »Selon la presse (VDN 29.9.2012), l’enquête de police a permis de constater qu’il y a bien délit. Mais le parquet a choisi de clore l’enquête par un simple rappel à la loi. L’ancien ministre, déjà condamné dans l’affaire des écoutes illégales de l’Élysée, grondé comme un gamin pris la main dans le pot de confiture ! Surprenant !http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/09/29/

article_prise-illegale-d-interet-michel-delebarr.shtml

Plainte classée, justice bafouéeIl reste une solution pour que le dossier ne soit pas enterré : une motion à la CUD.

Motion à la CUDUne motion déposée à la CUD pour défendre les intérêts des contri-buables. Quel que soit le résultat du vote, le simple fait d’avoir déposé la motion permettra de rouvrir le dossier. À chacun de prendre ses responsabilités.

Ph. Eymery : 10 rue Jean Bart - 59140 Dunkerque.

www.defi-dunkerquois.fr

_

ÉLUS « LUTTE OUVRIÈRE »

_Imposer nos exigencesChaque jour, un nouveau plan de licenciement, de fermeture

d’usine est annoncé. Presque toujours par des entreprises prospères qui veulent faire ainsi plus de profit, comme ArcelorMittal, Ideal Fibres, Sanofi... Le gouvernement se place à leurs côtés en parlant de « départs volontaires » ou de « dialogue entre le patronat et les syndicats ». Alors qu’il faudrait interdire les licenciements et les sup-pressions d’emplois.Les travailleurs ne peuvent donc pas compter sur ce gouvernement qui est du côté des patrons et qui ne fait que reculer devant leurs exi-gences. Il faudra que, nous-mêmes, nous imposions contre le chômage la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire ; contre la baisse du pouvoir d’achat, une augmentation générale des salaires et des pensions et leur indexation automatique sur la hausse des prix ; le contrôle sur les comptes des entreprises et des grandes fortunes.Par un mouvement d’ensemble du monde du travail, nous avons les moyens d’imposer notre droit à vivre décemment.

Jacques Volant : 06 13 56 19 78

blog : http : // jacques-volant.blogspot.com/

Saint-Pol-sur-Mer

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Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012 Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

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Éducation

Contre le décrochage scolaire des 16-18 ans

Comment est née cette action de prévention auprès des 16-18 ans ?Jérôme Lefebvre : Depuis 2006, Saint-Pol-sur-Mer a mis en place un projet de réussite éducative dans le cadre du plan de cohésion sociale impulsé par l’État. Ce dis-positif s’adresse aux enfants de 2 à 16 ans scolarisés dans des éta-blissements des premier et second

En partenariat avec l’Éducation nationale, la commune a lancé une action de prévention contre le décrochage

scolaire des 16-18 ans qui sera développée tout au long de cette année scolaire. Cette expérimentation,

menée en relation avec les familles, a pour but de favoriser l’orientation de jeunes en difficulté à travers

20 parcours individualisés mis en place dans les collèges (3e) et le lycée professionnel. Chacun d’entre eux

est suivi par un référent de parcours, Jérôme Lefebvre, qui s’est prêté au jeu des questions-réponses.

degrés relevant des zones d’édu-cation prioritaires et/ou habitant dans des quartiers inscrits dans la géographie de la politique de la ville. Seulement, le DRE ne prend pas en charge les jeunes de plus de 16 ans, ce qui provoque une rupture au niveau du suivi mené.L’État a donc décidé d’entre-prendre une action de prévention de décrochage scolaire à destina-

tion des 16-18 ans. Saint-Pol-sur-Mer a été choisie pour cette expérimentation. C’est la seule commune du Nord, avec Valenciennes, à avoir été retenue.

Comment les jeunes sont-ils sélectionnés ?Le repérage est effectué en colla-boration avec les partenaires que sont les établissements scolaires,

les maisons de quartier, la protec-tion judiciaire de la jeunesse, la mission locale, le CCAS, le centre d’orientation... L’action concerne les jeunes scolarisés en 3e dans les collèges de la commune ou au lycée Guynemer et qui sont en situation de décrochage scolaire ou d’absentéisme.

En tant que référent, quel sera votre rôle ?Une fois la situation repérée par l’un ou l’autre des partenaires, je rencontre le jeune et sa famille. Je leur présente le projet, à eux ensuite d’accepter l’adhésion au dispositif ou non. Ensuite, nous travaillons avec le jeune à l’élabo-ration d’un parcours individualisé, en ayant, au préalable, ciblé les problèmes rencontrés afin d’y re-médier. Notre objectif est de le maintenir scolarisé, de définir ensemble un projet d’orientation qui le mènera vers une formation ou vers l’emploi. Une enveloppe budgétaire est également mise à disposition en fonction des besoins et des situations pour aider le jeune à faire face aux frais occasionnés : déplacements, formation, achat d’une tenue vestimentaire adaptée… L’enveloppe exceptionnelle attri-buée par l’État s’élève à 20 000 € pour cette expérimentation. ◆

Jérôme Lefebvre, référent de parcours de l’action de prévention de décrochage scolaire des 16-18 ans.

Environnement

Un nouveau départ pour le site industriel « Les Salines »

Une convention partenariale a déjà été signée le 27 sep-tembre dernier pour la pro-

tection, la gestion et la valorisa-tion écologique de ce site dans le cadre des 2es Assises de la biodi-versité qui se sont déroulées à Grande-Synthe.Enclavé au sein de la zone indus-trielle portuaire, l’espace des Sa-lines s’étend sur 110 hectares du territoire de quatre communes membres de la Communauté ur-baine : Fort-Mardyck au sud, Grande-Synthe à l’ouest, Saint-Pol-sur-Mer à l’est et Dunkerque au nord. De 1830 à 1960, la zone des Salines était exploitée par des maraîchers qui cultivaient sur les polders protégés par des digues parallèles au rivage. En 1960, l’implantation de l’usine sidérur-

Après plus de vingt années de négociation, le site industriel « Les Salines », devenu

espace naturel, sera bientôt la propriété du Conservatoire du Littoral.

gique Usinor au nord des terrains de maraîchage coupera à tout ja-mais Fort-Mardyck de la mer. Les maraîchers sont alors expropriés et contraints de quitter le secteur.

Un laboratoire à ciel ouvertLa zone des Salines apparaît riche tant pour la flore et les habitats (pelouses sèches) que pour la faune et les parties humides (rose-lières, mares). En trente ans, elle a retrouvé une richesse biologique étonnante tant d’un point de vue végétal qu’ornithologique. C’est l’un des rares sites sur lesquels il est possible de suivre les diffé-rentes étapes de recolonisation biologique d’une ancienne friche sur sable. Il apparaît d’ailleurs dans le film « Le Peuple migrateur ».

C’est au milieu des années 1980 qu’élus et techniciens se rendent compte de son intérêt en termes de biodiversité. Consciente des enjeux au regard des études réalisées par les scientifiques, la Communauté urbaine a souhaité formaliser et organiser la mission de protection de cette zone des Salines sous la forme d’un comité de pilotage, dont l’animation avait été confiée à Roméo Ragazzo, vice-président de la CUD et maire de Fort-Mar-dyck. Composé des propriétaires, des villes concernées, du Départe-ment du Nord, des services de l’État (DREAL) et de la Commu-nauté urbaine en qualité d’anima-teur et garant de l’avancement du dossier, ce groupe a étudié les dif-férents scénarios possibles permet-tant d’assurer la protection foncière

René Carton,

adjoint au maire

de Saint-Pol-sur-

Mer délégué à

l’environnement,

Michel Delebarre,

sénateur, maire

de Dunkerque,

Christian Hutin,

député-maire

de Saint-Pol-sur-

Mer, et Damien

Carême, maire de

Grande-Synthe,

réunis à l’occasion

de la signature de

la convention pour

la préservation du

site des Salines.

et de garantir une gestion conser-vatoire de la richesse biologique. Cet intérêt écologique a ensuite été confirmé par l’inscription du site à l’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I. Le plan local d’urbanisme intercom-munal (P.LU.i.), approuvé en juil-let dernier, a encore conforté la volonté de tous de préserver ce site en le classant en NPT (Nature Pro-tection Totale).Quant au principal objectif de la convention signée le 27 septembre, il est de lui rendre son caractère naturel et de permettre pleinement l’expression de la biodiversité en la préservant et la protégeant. Il sera partiellement ouvert au public afin de développer sa vocation écologique et pédagogique. ◆

Saint-Pol-sur-Mer

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Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

Fort-MardyckParc zoologiqueVisite nocturneElle est programmée le vendredi 9 à 19 h au zoo,rue des Droits de l’Homme. Tarif : 1,50 €. Tél. 03 28 27 26 24.

AgapesAvec les anciens combattantsOuvert à tous, le banquet des anciens combattants aura pour cadre la salle des fêtes le dimanche 11 à 12 h 30. Tarif : 33 € et 19 € (moins de 12 ans). Réservations au 03 28 27 48 11.

SolidaritéDon du sangIl se déroulera le vendredi 23 novembre de 15 h à 18 h 30 au centre socioculturel, rue de l’Amirauté.

Marché de NoëlAider et Connaître17 exposants participeront au marché de Noël de l’association Aider et Connaître organisé le dimanche 25 de 10 h à 18 h à la salle des fêtes, rue du Général Leclerc. Entrée libre.

ConcertL’Ensemble instrumentalIl célébrera la Sainte-Cécile le dimanche 2 décembre à 16 h à la salle des fêtes, rue du Général Leclerc. Les musiciens interpréteront aussi bien des œuvres classiques que des standards de jazz. Entrée libre.

BrocanteDes livres et des jouetsLa brocante aux livres et aux jouets de l’AFMACS aura lieu le samedi 8 décembre de 9 h 30 à 16 h 30 à la salle des fêtes, rue du Général Leclerc. Les inscriptions seront enregistrées à partir du 12 novembre au centre socioculturel, rue de l’Amirauté. Tél. 03 28 21 56 84.

L es Trophées des réussites seront remis le lundi 26 no-vembre à 19 h à la salle des

fêtes, rue du Général Leclerc. Cette manifestation organisée par la commune a pour but de rendre hommage aux personnes et aux associations qui se sont distin-guées au cours de l’année, avec une mise en exergue du bénévolat.

Après Aya Cissoko l’an dernier, c’est une autre sportive qui sera marraine de l’opération : Blandine Maisonnier, ingénieur chez Arce-lor-Mittal et vice-championne de France d’heptathlon. Malgré une belle 10e place obtenue aux cham-pionnats d’Europe à Helsinki, elle a manqué de peu une qualification aux JO de Londres. ◆

C’ est Édith Janssen qui signe cette an-née l’affiche du Sa-lon de la création

qui se déroulera les samedi 17 de 14 h à 18 h et dimanche 18 novem-bre de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h au complexe sportif Claude-Jonnes-kindt, rue Jean-Baptiste Colbert. Elle comptera également parmi la vingtaine d’exposants de cette édition 2012 qui comprend des peintres, des sculpteurs, des bro-deuses, un tourneur sur bois, des photographes… Totalement auto-didacte, Édith Janssen a très tôt été attirée par l’aquarelle. « J’aime sa transparence, le travail avec l’eau et les pigments, mais surtout la lumière qu’elle génère. » Elle a bien essayé le fusain ou les pas-tels, mais invariablement elle est revenue à ses premières amours, à

« cette lumière qu’il faut capter et retenir sur du papier humide ». Habituée du salon, elle présen-tera une quinzaine d’œuvres sou-vent inspirées par la nature. « Elle

est pour moi une perpétuelle source d’inspiration », avec un faible avoué pour les arbres qu’elle aime représenter. ◆

Salon de la création

Édith Janssenà l’affiche

Trophées des réussites

Blandine Maisonnier marraine 2012

ConférenceLes seniors et le diabèteLe Centre local d’information et de coordination gérontologique (CLIC) du Littoral organise en partenariat avec le CCAS de Saint-Pol-sur-Mer une conférence sur le thème « Seniors et diabète : causes, conséquences et prévention ». Elle aura lieu le mardi 13 novembre à 14 h 30 au foyer-logement Ambroise Croizat, rue Chanzy. Inscriptions gratuites au 03 28 62 87 08 ou par mail : contact@clic-littoral.fr.

MusiqueConcert de Sainte-CécileL’harmonie batterie municipale de Saint-Pol-sur-Mer célébrera la Sainte-Cécile le dimanche 18 novembre à 16 h au centre Romain-Rolland (ouverture des portes à 15 h 15). Les billets gratuits sont à retirer à l’académie municipale de musique, 206 rue Victor Hugo, du 12 au 17 novembre de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h 30 et sur place le jour du concert.

SpectacleDes récits pour des lanternesLe centre Romain-Rolland accueille « Cité Babel », un spectacle de Rachid Bouali, le mercredi 28 novembre à 10 h dans le cadre de « Des récits pour des lanternes », opération culturelle initiée par la Communauté urbaine. L’auteur raconte avec humour et tendresse son enfance dans une cité à la limite de Roubaix et de Hem. Il nous transmet à travers des personnages pittoresques un beau témoignage de tolérance et d’humanité. Spectacle ouvert à tous les publics à partir de 14 ans. Réservations gratuites obligatoires au 03 28 24 54 26.

Exposition

Nadine D’Hoorne au beffroiLe Syndicat d’initiative de

Saint-Pol-sur-Mer organise régulièrement des exposi-

tions au beffroi. La prochaine invi-tée est bien connue des amateurs d’art puisqu’il s’agit de Nadine D’Hoorne, une enfant du pays, qui exposera 25 huiles au couteau, grands formats, du 9 au 27 no-vembre. L’artiste conviera le visi-teur à un voyage panoramique imaginaire du haut du beffroi, du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h ainsi que le week-end de 10 h à 12 h. Il découvrira ainsi des œuvres inspirées par le port, la plage, la ville, la campagne et ses moulins, sans oublier le car-naval. Entrée libre. ◆

Petite enfance

Festi Famille au centre Jean-Cocteau

L e 3e salon de la petite enfance « Festi Famille » se déroulera le samedi 17 novembre de 9 h

à 18 h au centre Jean-Cocteau. De nombreuses animations - jeux, danse, yoga, dégustations, brocante 0-6 ans… - seront proposées aux enfants et à leurs parents ainsi qu’un

spectacle de magie « Vick le Magi-cien et ses peluches vivantes ». Vous pourrez également offrir à cette occasion des produits pour la petite enfance (hygiène, petits pots, jeux, vêtements, matériel de puéricul-ture…) aux Restos BB. ◆

Entrée libre.

Sorties

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Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012 Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

Concerts

La grande famille du jazz réunie pour les 30 ans de son club favori

«Le Jazz-Club est né en janvier 1983. Trente ans plus tard, nous avons décidé de fêter cet anniversaire en invitant tout au long de la saison

l’ensemble des musiciens fidèles qui nous ont aidés à faire de ce lieu ce qu’il est devenu aujourd’hui », lance Françoise Devienne, l’inaltérable directrice du club de jazz dunker-quois. Après avoir débuté en septembre avec

Pierrick Pedron, cette programmation axée sur l’histoire se poursuivra en novembre avec la venue de Minino Garay qui a de nombreuses fois foulé la scène du Jazz-Club avec des pro-jets divers et variés. Cette fois-ci, le percus-sionniste argentin reviendra avec le quartet Gabriel et proposera un concert plus intime en compagnie de ses acolytes (les 8, 9 et 10 no-vembre). Ne ratez pas les live de décembre car c’est un trio d’exception qui marquera la fin

de l’année. Excusez du peu : le pianiste et ancien directeur de l’Orchestre national de jazz Antoine Hervé accompagné des frères ju-meaux Moutin - François à la contrebasse et Louis à la batterie - livrera une musique pour le moins énergique, fantaisiste et innovante. À ne pas rater (les 6, 7 et 8 décembre). Le same-di 8, ce trio sera précédé d’une première partie assurée par la chanteuse et le contrebassiste de Billie’s Blues, dans le cadre du festival Jazz en Scènes.

Des artistes fi dèles qui sont devenus des amis« C’est la troisième fois qu’Antonio Farao se produira chez nous. Sa dernière venue en 2009 n’était pas passée inaperçue car son concert avait été retransmis en direct sur les ondes de

Radio France », précise Françoise Devienne. C’est en compagnie d’un bassiste et d’un bat-teur que le pianiste, ami d’Herbie Hancock, présentera son nouvel album « Domi » (les 10, 11 et 12 janvier). Il animera par ailleurs une master class ouverte à tous les musiciens de la région et en partenariat avec le conservatoire, à laquelle le public pourra assister (le samedi 12 janvier à 15 h). Autre pianiste, Giovanni Mirabassi qui fait lui aussi partie intégrante de la famille du Jazz-Club : il viendra dévoiler son nouveau projet « Tribute to Bill », enregis-tré à New York en décembre 2011 (les 7, 8 et 9 février). Le guitariste Nguyên Le est quant à lui venu pour la première fois à Dunkerque en 1984 avec son groupe jazz-fusion Ultrama-rine. Ce fidèle ami se produira lors d’un concert reprenant des tubes dans un style

mêlant rock et jazz (les 7, 8 et 9 mars), mais aussi dans le cadre d’une master class qui per-mettra à tous d’échanger et de partager un beau moment de musique en sa compagnie (samedi 9 mars à 15 h). Henri Texier, qu’on ne présente plus, a fait ses premières apparitions dans la cité de Jean Bart dès 1983. C’est accompagné de trois musiciens, parmi lesquels Louis Mou-tin, qu’il offrira un live empreint d’émotion et ouvert sur le monde (les 4, 5 et 6 avril). Entre tradition et pop, entre jazz et funk, le bassiste Étienne Mbappé et ses quatre légendaires com-pagnons de scène viendront ensuite nous faire voyager avec des rythmes oscillant sans cesse entre amour et mélancolie (les 23, 24 et 25 mai). La saison s’achèvera en compagnie des frères Moutin, décidément très attachés au Jazz-Club. Les jumeaux du jazz s’entoureront

Pour sa trentième saison, le Jazz-Club a choisi d’inviter les artistes qui ont concouru à son succès. L’occasion de découvrir une programmation pointue sans être élitiste et ouverte à tous les styles.

pour l’occasion de Pierre de Bethmann au piano et de Rick Margitza, l’ancien saxopho-niste de Miles Davis, pour un concert aux swings et aux grooves furieusement conta-gieux (les 6, 7 et 8 juin). Une fin de saison anniversaire qui s’annonce d’ores et déjà déli-bérément joyeuse et festive. ◆

Jazz-Club, Pôle Marine à Dunkerque. Tél. 03 28 63 51 00. www.jazzdunkerque.fr.Concerts à 20 h 45. Tarif : 15 €, 10 €, 7 €.

Pour découvrirle jazzSi vous hésitez encore

à pousser la porte du

Jazz-Club, faites le

premier pas en assistant

aux jam-sessions qui ont

lieu une fois par mois.

Ces concerts gratuits

permettent à tous les

amateurs de se produire

sur scène en compagnie

de trois musiciens pros

dunkerquois et de

reprendre des standards

du genre. Les prochains

se dérouleront les mardis

27 novembre et

11 décembre à 20 h 30.

Entrée libre.

Débutez l’année 2013 en compagnie

d’Antonio Farao.

Les frères

Moutin

reviendront

avec

différentes

formations

tout au long

de la saison.

Giovanni

Mirabassi

dévoilera son

nouveau projet

en février.

Sorties

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Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012 Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

AgendaConférencesMercredi 7 - 18 h - MJC de RosendaëlHommes et terres de culture par D. Benoit-RouxJeudi 8 - de 12 h 30 à 13 h 45 - Musée des Beaux-Arts« Octogonal » de Marcel Lempereur-Haut par Philippe Richard (Un midi/une œuvre)

Jeudi 8 - 14 h 30 - MéridienQuelle place pour Dunkerque dans le nouveau monde des métropoles ? par P. Vergriete (ADRA)

Lundi 12 - 18 h - Université de la CitadelleAntigone par Odile Mortier (Des savoirs à Dunkerque)

Vendredi 16 - 14 h 30 et 20 h 30 - O’CinéQuébec par André Maurice (Connaissance du monde)

Vendredi 16 - 18 h 30 - LAACAuguste Herbin par Marie Castelain (Association

d’Art Contemporain)

Vendredi 16 - 18 h 30 - Bibliothèque universitaireLa littérature coloniale française, 1899-1940 par Amaury Lorin (Les Littœrales)

Lundi 19 - 18 h - Université de la CitadelleReligions et droits de l’hommepar Fabrice Desplan (Des savoirs à Dunkerque)

Lundi 26 - 18 h - Université de la CitadelleÉnergies renouvelables par Stéphane Baly (Des savoirs à Dunkerque)

ThéâtreJeudi 8 - 20 h 30 - Atelier CultureHair Mundo Frei ou Messe pour un temps futur...Mardi 13 - 20 h 30 - MéridienLoin d’eux

DanseJeudi 8 - 15 h et 20 h 30 - KursaalLe Lac des cygnesJeudi 15 - 20 h 30 - Atelier CultureFlamenco

ConcertsVendredi 16 - 20 h 30 - 4ÉclusesManiacx + PsykokondriakSamedi 17 - 20 h 30 - 4ÉclusesScratch Bandits Crew + Unno + MC2Dimanche 18 - 17 h - KursaalMichèle TorrJeudi 22 - 20 h 30 - Atelier CultureChants diphoniques de Mongolie Vendredi 23 - 20 h 30 - 4ÉclusesChapelier fou + Two Left EarsSamedi 24 - 20 h 30 - 4ÉclusesLes inouïs du Printemps de BourgesDimanche 25 - 16 h - LAAC Concert par l’ensemble vocal féminin AudomAriaDimanche 25 - 16 h - KursaalConcert de l’Orchestre d’harmonie de la ville de DunkerqueVendredi 30 - 20 h 30 - 4ÉclusesSecret Chiefs 3 + a.P.A.t.T

ExpositionsDu 16 au 24 - Département amateur de l’École des beaux-artsArt’titude exposeDu 17 au 25 - Mairie de Malo-les-BainsSalon Pol’ArtJusqu’au 18 - Musée portuaireBulles de merJusqu’au 23 - MJC de RosendaëlFemmes algériennes 1960 de Marc GarangerDu 9 novembre au 5 mars 2013Les Pélagiques # 4, les misfitsDu 10 au 21 novembre - Bibliothèque universitaireAmnesty International s’afficheDu 19 novembre au 7 décembre - Bibliothèque universitaireAnnaba, Dunkerque ?Du 1er décembre au 9 mars 2013 - MJC de RosendaëlGod save the Cranes d’Émilien LeroyJusqu’en janvier 2013 - Musée des Beaux-ArtsObjets en chantier

L a tour de Babel, littéralement « porte du ciel », a inspiré de nombreux artistes depuis le XVIe siècle. Les artistes

contemporains explorent eux aussi les mul-tiples facettes du mythe babélien, à savoir la symbolique de la tour, de son édification à sa destruction. Du peintre allemand Anselm Kie-fer aux Anglais Jake et Dinos Chapman, les allégories illustrent les épisodes de la Genèse

E n attendant l’installation dans son nou-veau bâtiment et toujours soucieux de tisser des liens avec le public, le FRAC

Nord-Pas de Calais poursuit ses actions de médiation pour rendre accessible sa collection et en faire profiter le plus grand nombre. Les « Jeudis du FRAC » vous proposent de pour-suivre l’exploration de l’art d’aujourd’hui à travers des rendez-vous au cœur des réserves de sa collection. ◆Entrée libre sur réservation.Tél. 03 28 65 84 20. www.fracnpdc.fr.

Jeune public

Qui n’a jamais rêvé d’être un rocker ?Samedi 10 - 15 h 30 - 4Écluses

«Q uoi dire de plus du coq ? »

est une histoire in-time de plusieurs cou-ples à travers une suc-cession de saynètes, un peu comme les riffs d’une partition musicale, ayant pour point de départ un texte de Xavier Dur-ringer. Ce théâtre-concert construit à la façon d’un road movie des relations amou-reuses laisse éclater la fougue d’Isabelle Pro-vendier et de Jean-Louis Gauthier sur la mu-sique du groupe Mina May. ◆Entrée libre. Tél. 03 28 23 70 69. www.atelierculture.fr.

Théâtre

Histoires de couplesJeudi 29 - 20 h 30 - Atelier Culture

L e Bateau Feu vous convie à une lecture collective et ludique dans le cadre de son temps fort « Rêves de lecture ». Un

après-midi durant, comédiens et musiciens animeront cet événement lors de rencontres à géométrie variable qui se succéderont toutes les heures. Entre chaque lecture, une pause conviviale permettra de se restaurer et de dia-loguer avec les artistes. Gilles Defacque, cé-lèbre clown du Prato, rejoindra la joyeuse compagnie éphémère lors de la lecture finale qui débutera à 20 h : une joyeuse déambulation dans différents espaces de la maison de quartier.◆Entrée libre. Tél. 03 28 51 40 40.www.lebateaufeu.com.

Noël à travers chantsPlongez dans la magie de Noël avant l’heure lors du concert de la

chorale Cappella dirigée par Alfred Lesecq le dimanche 9 décembre à

17 h à l’Église Notre-Dame du Sacré-Cœur de Malo-les-Bains. Tous les

dons récoltés à cette occasion serviront à financer les travaux de

restauration et de finition du grand orgue de Malo-les-Bains.

Entrée libre.

Château contéL’association « Je, tu, ils

content… » investira l’ensemble

des pièces du Château Coquelle

le dimanche 2 décembre à 16 h,

16 h 30 et 17 h à l’occasion

d’un spectacle dans le cadre de

l’opération « Des récits pour des

lanternes ». Les contes de la

cuisine, les contes de la cave et

autres contes de la chambre

seront donc au programme de

cet événement consacré à la

pratique amateur.

Entrée libre.

Tél. 03 28 63 99 91.

www.mjcrosendael.fr.

Concert

Carte blanche à Pierre NguyenMardi 13 - 20 h - Auditorium Bizet

L es webdocumentaires fleurissent sur le Web depuis quelques années. Ces films apportent de nouvelles possibilités artis-

tiques aux réalisateurs tout en plaçant le « spect-acteur » dans une situation nouvelle : il n’est plus passif comme au cinéma, mais choisit lui-même sa version du film, à la ma-nière d’un livre dont il est le héros. Le Studio 43 vous propose de découvrir ce spectacle d’un

nouveau genre où vous pourrez intervenir à l’aide d’un pointeur laser. Le premier rendez-vous est fixé le mardi 13 pour la projection du film « Le Challenge » de Laetitia Moreau. Le mardi 20, ce sera au tour du « Voyage au bout du charbon », de Samuel Bollendorff et d’Abel Séfrétin, d’être diffusé. ◆Tarif : 6 €, 5 €. Tél. 03 28 66 47 89.www.studio43.fr.

Cinéma

Les films dont vous êtes le hérosMardi 13 et mardi 20 - 20 h 30 - Studio 43

A u printemps dernier, le pianiste Pierre Nguyen s’est produit dans les foyers et les centres d’accueil pour ceux qui

sont exclus. Son credo : affirmer haut et fort que la musique de Bach, Beethoven, Brahms ou Mozart n’est pas réservée aux personnes qui ont la chance d’être intégrées à la société. C’est en hommage à ses idées et à son enga-

gement que l’auditorium lui propose une soirée carte blanche qui lui permettra d’interpréter des œuvres majeures de Chopin, Chostako-vitch et Scarlatti. ◆Tarif : 8 €, 6 €. Tél. 03 28 24 20 03.

A près dix ans de concerts et cinq albums avec le groupe Les Blaireaux, Franz transmet sa passion du rock aux en-

fants avec générosité, énergie et humour. Gui-tare électrique en bandoulière, il sort ses riffs et livre des chansons qui se jouent des mots et des animaux et rejoignent l’imaginaire des petits tout en faisant un clin d’œil aux grands. Son spectacle « Bas les pattes » présente un étrange bestiaire où l’on croise un tigre amoureux d’une gazelle, un merle siffleur dit « l’emmerleur » ou encore une tribu de yacks déchaînés. ◆Tarif : 6 €, 5 €. Tél. 03 28 63 82 40.www.4ecluses.com.

en résonance avec notre monde d’aujourd’hui.◆Tarif : 5 €, 1,50 €. Tél. 03 28 66 07 82 (Musoir).

Rencontres artistiquesJeudi 6 décembre - 18 h 30 - FRAC Nord-Pas de Calais

RallyelectureSamedi 17 -

de 15 h à 21 h -

Maison de quartier du Méridien

Conférences

BabelLundi 12 - 14 h 30 et 18 h 30 - Musée des

Beaux-Arts

Peter Bruegel, La tour de Babel, 1563.

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Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012 Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

Mémoire

Tout au long du Moyen Âge, le comté de Flandre, dont dépend Dunkerque, est le plus puissant du pays. Dès lors, à la suite de quels accidents de l’histoire sommes-

nous devenus sujets d’autres royaumes ? Au hasard des naissances et des successions féo-dales, le puissant comté de Flandre finit par échoir aux ducs de Bourgogne (1384-1477), à la maison d’Autriche (1477-1556), puis aux souverains espagnols, se trouvant ainsi déta-ché de la France. Au XVIe siècle, la Flandre fait partie du puissant ensemble espagnol des dix-sept provinces, s’étendant du Hainaut et d’Arras jusqu’aux limites de la Hollande, fleu -ron de l’empire de Charles Quint. Au XVIe siècle, les guerres de Religion font évoluer la géopolitique européenne : la Hollande formera bientôt un État protestant indépendant, sou-tenu par l’Angleterre et l’Allemagne, en lutte contre l’Espagne catholique, alors que la fu-ture Belgique, la Flandre maritime et les pays du nord de la France demeurent fidèles au

Et Dunkerque devint « à tout jamais » française…Il y a 350 ans, après des années de combats et de tractations, Louis XIV rattachait défi nitivement Dunkerque à la France en la rachetant à l’Angleterre. Retour sur ces événements qui ont changé le cours denotre histoire.

catholicisme. La Flandre, toujours sous em-prise espagnole, se trouve ainsi enserrée entre la Hollande, devenue République des Pro-vinces-Unies, et la France qui ne tardera pas à vouloir reconquérir son pré carré.

Une première reconquête françaiseEn 1635, la France conclut un traité d’alliance avec les Provinces-Unies et entre en guerre contre l’Espagne, avec Dunkerque en ligne de mire. Conscients de la menace, les Espagnols renforcent les défenses de la ville en érigeant de nouvelles fortifications bastionnées. Mais en 1646, alors que la ville est également pro-tégée par des inondations défensives, l’armée française commandée par le duc d’Enghien attaque par les dunes littorales. L’éclatement d’une mine permet aux Français de percer la défense ibérique et Dunkerque redevient fran çaise une première fois. Elle le restera cinq ans.La France est à l’époque en pleine guerre ci-vile, la Fronde venant d’éclater. En septembre

1651, les Espagnols profitent de « nos mal-heureuses divisions », selon les mots de Ma-zarin, pour reprendre Furnes puis Bergues. Ils marchent dès lors vers Dunkerque, où le comte d’Estrades, gouverneur de la ville, n’offre en opposition que 3 000 hommes « mal nourris et presque nus » : d’Estrades

capitule en septembre 1652 et la ville rede-vient espagnole pour six ans.

La mémorable bataille des DunesEn 1656, la France signe un traité d’alliance avec l’Angleterre de Cromwell pour en finir avec les Espagnols. En cas de succès, Grave-

lines reviendrait à la France, Dunkerque et Mardyck iraient à Cromwell. Les Français espèrent ainsi obtenir un solide pied-à-terre en Flandre maritime : « Dans l’état présent de nos affaires, nous aurons sujet de nous conso-ler de la perte de Dunkerque si elle produit la conservation de Gravelines et la jonction des

Anglais avec nous contre l’Espagne », écrit Mazarin. Le 25 mai 1658, les armées anglaise et française, placées sous le commandement de Turenne, sont aux portes de la ville dont les abords sont à nouveau inondés. Les alliés affichent 28 000 hommes, tandis que les Es-pagnols ne disposent que de quelques cen-

« La bataille des Dunes » par Charles-Philippe Larivière (1798-1876), galerie des batailles du château de Versailles.

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Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012 Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

Mémoire

taines de marins et de cavaliers. Après plu-sieurs jours d’affrontement dans les dunes, la garnison espagnole finit par se rendre à Tu-renne. Le jeune Louis XIV, spectateur de l’événement, remet la place au général anglais le 25 juin 1658, conformément aux conven-tions passées. Cette « folle journée » aura ainsi vu Dunkerque espagnole le matin, fran-çaise à midi et anglaise le soir !

Un Roi-Soleil opportunisteLe but final du jeune roi n’en reste pas moins de faire revenir Dunkerque dans le giron français. Après les habiles combinaisons de Mazarin, ce seront les économies de Colbert qui le feront toucher au but. Quelques années après la bataille des Dunes, l’Angleterre subit une grave crise financière. Louis XIV saisit l’opportunité. Il dépêche le comte d’Estrades,

ancien gouverneur de Dunkerque, pour négo-cier une proposition de rachat de la ville. Louis XIV offre 4 millions de livres, ce qui semble bien loin des 12 millions réclamés par les Anglais. Après moult tractations, la tran-saction se réalise à 5 millions de livres. C’est ainsi que le 27 octobre 1662 (1), Dunkerque devient définitivement française. Louis XIV ordonne d’être prévenu dès que le courrier annonçant la remise de Dunkerque entrerait au Louvre. Ceci fait, le roi quitte Paris pour rejoindre Dunkerque. Il veut se montrer à ses nouveaux sujets dans tout l’éclat de sa puis-sance afin de conquérir leur fidélité et leur dévouement.

L’entrée triomphale de Louis XIVLe 2 décembre 1662, le roi fait « sa très glo-rieuse et triomphante entrée » dans une ville superbement décorée. Treize compagnies de cavalerie, avec à leur tête les grands mous-quetaires, ouvrent la marche. Louis XIV se rend à l’église Saint-Éloi puis visite la ville, le port et les fortifications. Les habitants ac-courent de la Flandre entière pour assister aux processions et voir défiler le Roi-Soleil et tous les grands noms du royaume. Le 4 dé-cembre, avant de quitter la ville, il accorde une dernière largesse en ordonnant de libérer les détenus des prisons de Dunkerque et de Gravelines. Pour commémorer l’événement,

Louis XIV fait frapper plusieurs médailles dans son Hôtel de la Monnaie à Paris. Le peintre Van der Meulen représente l’entrée triomphale du roi à Dunkerque dans un ta-bleau qui sera reproduit en tapisseries par les Gobelins. Celles-ci ornent toujours le château de Versailles, ainsi que la peinture allégo-rique de Le Brun qui figure dans la grande galerie des Glaces.

Une nouvelle patrieSi les Anglais ont rapidement regretté la vente de Dunkerque, les Français, et les habitants de la Flandre en particulier, sont ravis. Les bourgeois dunkerquois prêtent au roi le ser-

ment d’être ses « bons, fidèles et loyaux servi-teurs et sujets et de le servir envers et contre tous sans exception aucune ». Sa venue a eu l’effet bénéfique escompté auprès des 5 000 habitants qui lui sont particulièrement recon-naissants des nombreux privilèges accordés pour développer le commerce. Il est vrai que Louis XIV a de l’ambition pour ce port du Nord qu’il souhaite « le plus beau lieu du monde ». L’adhésion à la nouvelle nation ne pourra dans les faits s’opérer du jour au lendemain. L’usage de la langue flamande ne disparaîtra d’ailleurs jamais complètement, bien que le roi ait signé un édit en 1663 prescrivant l’em-

ploi du français pour la rédaction des actes officiels.

La marche de l’histoireLouis XIV a vu juste en misant sur Dun-kerque. Jean Bart n’aurait pu remporter sa victoire du Texel si Vauban n’avait pas fait de Dunkerque un port de guerre important. Reste que le traité d’Utrecht (2) anéantira en 1713 « la plus grande place forte d’Europe », qui renaîtra pourtant de ses cendres. Un demi-siècle plus tard, lors de la guerre de l’Indépen-dance des États-Unis d’Amérique, dont la France était l’alliée, notre port joue à nouveau un rôle de premier plan en armant en course contre l’Angleterre. L’intérêt stratégique du port de Dunkerque ne sera pas plus démenti lors des conflits contemporains : qui sait quel aurait été le sort de la Seconde Guerre mon-diale si les armées alliées n’avaient pu échap-per à la tenaille nazie en 1940 lors de l’opéra-tion Dynamo ? ◆

(1) Si le traité est signé le 27 octobre 1662, le paiement de la transaction s’effectuera un mois plus tard, le 28 novembre. (2) En 1713, le funeste traité d’Utrecht impose le comblement du port et le dérasement de toutes les fortifications.

Sources : Archives municipales. Conférence d’Alain Lottin à l’Hôtel de ville.

Il y a 50 ans, les cérémonies

du tricentenaireLes 25 et 26 octobre 1962, un cortège

historique a commémoré le tricente-naire de l’entrée de Louis XIV dans la

ville. Ce cortège, qui comptait pas moins de 800 figurants, a été mis en

scène et commenté par Henri Lippens et Guy Lux. Il a été suivi par une foule nombreuse tout au long du parcours pour un final organisé devant l’hôtel de ville où Louis XIV nomma Pierre

Faulconnier grand bailli de Dunkerque.

L’entrée

triomphale

de Louis XIV

à Dunkerque,

le 2 décembre

1662.

Vue de Dunkerque en 1662.

Bouge2là

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Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

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Dunkerque Magazine - N°234 - Novembre 2012

Portrait

Salon de l’étudiant

Pour choisir la bonne orientationLe Salon de l’étudiant

et de la formation

de Dunkerque aura

lieu les 30 novembre

et 1er décembre

prochains au Kursaal.

L’occasion de vous

poser les bonnes

questions et de faire

le point sur votre

avenir.

D onner aux jeunes de 16 à 26 ans la possibilité de passer le brevet de pilote,

voilà ce que le Syndicat inter-communal des Dunes de Flandre propose chaque année depuis vingt ans. Cette démarche unique en son genre en France permettra aux quinze candidats sélection-

nés de bénéficier de vingt heures de vol en cours individuels avec un instructeur de l’aéroclub des Moëres à bord d’un avion de tou-risme DR400. Tenir les manettes, s’orienter, conserver l’altitude, dominer la vitesse, prendre en

compte le sens du vent, juger le régulateur et le stabilisateur... autant d’incontournables que les pilotes en herbe maîtriseront à l’issue de leur formation. Pour cela, deux conditions sont re-quises : habiter Dunkerque, Lef-frinckoucke, Zuydcoote ou Bray-Dunes et avoir l’autorisation des

parents. Si l’aventure vous tente, envoyez un courrier de motiva-tion avant le vendredi 30 no-vembre au SIDF, 124 avenue du Large, BP 843, 59942 Dunkerque Cedex 2. ◆Plus d’infos au 03 28 24 59 85.

Un coup de pouce pour votre passionVingt bourses Déclics Jeunes de 7 600 € sont attribuées chaque

année à des jeunes de 18 à 30 ans pour les aider à concrétiser

leur vocation. Il n’est pas trop tard pour concourir à l’édition

2013. Seront retenus les projets faisant preuve d’originalité,

de créativité ou d’innovation, peu importe le domaine d’acti-

vité. Pour tenter votre chance, téléchargez et complétez un

questionnaire de présélection sur le site www.fondationdefrance.fr,

à renvoyer accompagné d’une lettre de motivation avant le 15 novembre.

Les candidats dont le dossier sera retenu pourront ensuite exposer leur

projet plus avant en attendant les résultats en juin prochain.

Plus d’infos sur www.fondationdefrance.fr.

NouveauVotre agenda étudiantL’Agenda étudiant du Littoral Côte d’Opale vient de sortir. Ce guide pratique vous informera de tous les bons plans sur la côte : logement, cursus, santé, jobs, bourses… Un outil indispensable pour vous organiser.

Hip-hopDanse avec moiL’association Échange et partage organise « Dance with me 4» le samedi 10 novembre au dojo, à côté du Méridien. Au programme : 8 heures de stage de danse hip-hop s’adressant à tous les publics dès 8 ans. L’événement se poursuivra dès 22 h à La Rumeur, digue des Alliés, pour une nuit hip-hop. Stage gratuit. Tarif soirée : 5 € (places à retirer le jour même au dojo). Plus d’infos sur la page Facebook d’Échange et partage.

Portes ouvertesCarrières à l’internationalL’Institut supérieur de commerce international vous ouvre ses portes le mercredi 5 décembre de 10 h à 17 h pour découvrir son panel d’offres de formation.Plus d’infos sur www.iscid.com.

SoiréeElectro vs jeux vidéoVous affichez une passion débordante pour les jeux vidéo ? Les membres de Forma-l@n se sont associés aux dee jays d’Electro Libre pour une soirée alliant dubstep et musiques de jeux. Des consoles seront également mises à votre disposition. Rendez-vous le vendredi 16 novembre dès 23 h à L’Entrepôt, avenue de l’Université. Tarif : 3 €, 2 €. Plus d’infos sur la page Facebook d’Electro Libre.

Bourse

Envoyez-vous en l’air

CitésLab au BIJAider à exprimer une envie, re-chercher des idées et formuler les projets, orienter vers les structures d’accompagnement… telles sont les missions de votre conseiller CitésLab. Ce dispositif accueille tous ceux qui sou-

haitent créer leur entreprise, même lorsque le projet n’est pas encore tout à fait abouti. Ren-dez-vous les mardis 6 et 20 no-vembre puis 4 et 18 décembre au BIJ, 44 quai des Hollandais. Tél. 03 28 22 64 20.

Caroline Coolen se sent

comme chez elle aux

4Écluses depuis près de trois

ans et le premier concert

qu’elle a immortalisé après

s’être fait offrir un reflex par

ses parents. « J’ai eu un vrai

coup de cœur pour l’univers

de la musique et j’ai souhaité

allier cette passion avec celle

de la photographie. Mais

attention, c’est plus difficile

qu’il n’y paraît : ça bouge

beaucoup, il y a peu de

lumière et

les spots

rouges

" brûlent "

les clichés .»

Qu’à cela ne

tienne, une

formation

« lights »

plus tard et la jeune femme

de 18 ans maîtrise tout des

éclairages en vue d’améliorer

ses photos concert après

concert. « Non seulement je

couvre tous les live, mais

depuis peu je fais également

partie du Carré des 4 qui

regroupe l’ensemble des

bénévoles des 4Écluses.

Le trimestre prochain, nous

allons organiser un concert

avec toutes les étapes que

cela comporte : des contrats à

la communication en passant

par l’accueil des artistes. Les

4Écluses sont vraiment ma

deuxième maison ! »

http://cartatoto.weebly.com.Il n’est jamais trop tôt pour organiser son projet de for-mation et construire son avenir professionnel. Pour mener à bien leurs objec-

tifs, lycéens ou étudiants sont invités à venir rencontrer les re-présentants des établissements scolaires, des universités et des écoles qui éclaireront leur lan-terne en leur offrant une meil-leure lisibilité de l’offre de for-mations supérieures sur le Litto ral Côte d’Opale. Les lycées du Dun kerquois seront présents et décriront leurs différentes classes de BTS et prépas, tout comme l’Université du Littoral Côte d’O pale qui exposera ses diffé-rents cursus. Les écoles de com-merce et d’ingénieurs, mais aussi les formations du médical seront représentées grâce à des « porte-parole » - professeurs mais

aussi élèves - qui répondront à toutes vos questions avec beau-coup de franchise.

Des réponses à toutes vos questionsAu cours de ces deux journées, des conférences abordant les grandes questions liées à la pour-suite d’études seront également mises en place et permettront elles aussi de rencontrer des res-ponsables de formation ainsi que des professionnels. Au program-me de ces ateliers pratiques : que faire après les différents bacca-lauréats, en quoi consiste la pro-

cédure d’admission post-bac, les métiers du médical, l’alternance et l’apprentissage : mode d’em-ploi, devenir ingénieur, les dé-bouchés du droit et du journa-lisme, les métiers de l’industrie ainsi que ceux de l’environne-ment, ou encore comment partir étudier à l’étranger… Dernier volet de ce rendez-vous incontournable : les stands consa-crés à la vie pratique. Sécurité sociale et mutuelles étudiantes ou encore transports SNCF, vous obtiendrez toutes les informa-tions pour mettre en œuvre et organiser avec brio votre future

vie étudiante. Sachez enfin que chaque visiteur recevra le Guide des formations supérieures du littoral dans lequel sont consi-gnées et détaillées de façon ex-haustive toutes les formations proposées sur le territoire. ◆

Salon de l’étudiant et de la formation de Dunkerque, vendredi 30 novembre de 14 h à 18 h et samedi 1er décembre de 9 h 30 à 18 h au Kursaal. Plus d’infos, programme détaillé et invitations sur www.lavoixletudiant.com.