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Numéro spécial N°2 Février 2018
L ’ a c t u t a n t d é s i r é e . . .
L’engagement est un chose précieuse. S’engager est quelque chose de fort, un
signe d’avenir et d’espoir. Si s’engager est présent dans notre vie, il peut être
évident ou discret. Cet engagement s’effectue au service de différentes activités,
comme le sport, la musique ou même dans une association. Chez certains
élèves, l’engagement est quelque chose d’essentiel. C’est cela qui va leur donner
le sourire et la joie de vivre. L’engagement reste cependant quelque chose de
difficile à maintenir et malheureusement, très souvent il disparaît au bout
d’un moment. Les aléas de la vie y sont pour quelque chose, les vertus de cons-
tance et de persévérance pour beaucoup. Malgré cela, certaines personnes réus-
sissent à garder la flamme et se donnent à fond en surpassant les difficultés.
Cet engagement se transforme alors en passion. Cette passion va alors illumi-
ner leur vie et les guider dans leur vie future.
Edito
Valentin Doutreligne
Rencontre avec Aniéla Bronisz, une élève hors
du commun.
P. 3 Les élèves de 2de
participent à l’ac-
cueil des élèves de
3ème du secteur
de Châtillon sur
Seine
P. 2
Ambiances à
l’école de musique
P. 4
2
J U S T I N T I M E R E D A C T E U R E N C H E F : V A L E N T I N D O U T R E L I G N E
R E D A C T E U R S : F E L I X G U A R I N , J U L I E N G I L O N
D I R E C T E U R D E P U B L I C A T I O N : M . N I C O D R E S P O N S A B L E D E P U B L I C A T I O N : M M E B O U V E T - M A R É C H A L
L’après midi du jeudi 8 février,
l’effervescence régnait au Lycée
Désiré Nisard… Des nuées
d’élèves de 3ème
des collèges de
secteur ont envahi les couloirs et
les allées pour se préparer à faire
des choix. Mais, ce n’est pas sur
eux que nous allons concentrer
notre a(en)on ! Même si ce(e
visite perme(ra aux 3èmes
de
s‘engager sur leur année scolaire
à venir, nous évoquerons ici l’en-
gagement des élèves de 2de
qui
se sont inscrits pour accompa-
gner les enseignants à la présen-
ta)on des nombreux pôles d’en-
seignement !Et il s’agit bien là
d’une forme d’engagement
puisque certains élèves ont déci-
dé de par)ciper alors même
qu’ils n’avaient plus cours !
Pour chaque atelier présenté, les
élèves de 2de
, un peu dans leurs
pe)ts souliers, avaient préparé
leur texte. En effet, prendre la
parole devant un public est tou-
jours très impressionnant, et
faire face à une a(en)on parfois
parsemée n’est pas chose aisée.
Néanmoins, chacun joue son rôle
du mieux qu’il le peut pour pré-
senter les enseignements d’ex-
plora)on, les op)ons faculta)ves
et les filières professionnelles .
Au pôle Science de l’ingénieur,
les machines fonc)onnent et les
cerveaux sont en ébulli)on.
Affairés à résoudre un problème
technique, les élèves exposent la
rigueur que nécessite cet ensei-
gnement. Dans la salle B35, ce
sont les méthodes et pra)ques
scien)fiques qui sont à l’hon-
neur. Des diaporamas défilent
sur le tableau blanc, tout comme
pour le pôle santé social ...En ita-
lien, après une brève descrip)on
de l’op)on, les visiteurs sont invi-
tés à par)ciper à un jeu.
Dans la salle de chinois, salle
équipée pour la visioconférence
puisque l’enseignante se trouve
à 86 km de là au lycée Hippolyte
Fontaine de Dijon, les collégiens
assistent à un cours. A l’exté-
rieur, les cyclistes de l’op)on
sport évoluent sur le terrain de
cross en montrant une agilité
certaine pour franchir les obs-
tacles !
Au pôle « rencontre » Léa ex-
plique : « L’année dernière,
j’étais à votre place... Et je vou-
drais je vous rassurer. Après un
temps d’adapta)on, on est très
bien au lycée ! ». Alors qu’en
Li(érature et Société, l’ambiance
est assurée… les projets foison-
nent et le temps est trop court
pour tout dire…
Félix Guarin et
Mathilde Charles-Julie
Quand des élèves parlent à d’autres élèves
Ce(e année 3 calamités ont as-
sailli et perturbé le lycée : la
grippe, puis les crues de la
Seine, enfin la neige. nos profes-
seurs ont assuré nos cours en-
vers et contre tout...
1 bénévole dans les services
sociaux, 2 pompiers, 3 musi-
ciens élèves assidus de l’école
de musique.
= 6 élèves qui s’inves)ssent et
persévèrent dans leur ac)vité.
Cela fait peu de lycéens qui
osent fuir leur canapé et leur
écran, donc avis à la popula-
)on !
8 étaient le nombre de collabo-
rateurs au Just In Time. Beau-
coup se sont engagés mais
n’ont pas tenu longtemps !
Au final, nous ne sommes plus
que trois… Un appel pressant
est lancé aux plumi)fs de tout
poil.
3
C’est dans le bâ�ment E du ly-
cée tout neuf que nous rencon-
trons Aniela, 15 ans, élève de 2de
Pro SPVL (Service de Proximité
et Vie Locale) pour l’interviewer.
Tes professeurs nous ont trans-
mis ton nom, car il semble que
tu t ‘es engagée dans une dé-
marche de bénévolat. Peux-tu
nous en dire plus ?
Dans le cadre de la 2de
Pro, j’ai dû
effectuer un stage. Ce stage s’est
déroulé au centre social de Se-
mur, près de chez moi en no-
vembre 2017. J’ai été tout de
suite à l’aise dans ce milieu. Ça
correspondait exactement à ce
que je cherchais. Tant et si bien
que la direc)on du centre m’a
proposé de par)r en Bosnie en
avril prochain découvrir et par)-
ciper à la rénova)on d’un centre
social là-bas : il y a tout à faire,
peindre des locaux délabrés, ap-
porter du mobilier, des jouets
pour les enfants et les accueillir
au centre…
Tu prends l’avion ?
Non, nous partons en voiture de
Semur, traversons l’Italie où nous
passons la nuit, puis la Croa)e
pour arriver en Bosnie. Cela nous
prendra 2 jours : Nous séjourne-
rons pendant une semaine du 5
au 15 avril. Il y aura 3 voitures
avec 7 bénévoles de 15 à 21 ans.
C’est nous-mêmes qui préparons
en)èrement le voyage, le charge-
ment, l’i)néraire…
Est-ce ta forma�on qui a entraî-
né ton engagement ou inverse-
ment ?
Pas tout à fait, j’étais déjà très
sensibilisée à l’ac)on humani-
taire en général, très jeune. Par
exemple, mes parents avaient
organisé une sor)e à Disney land
quand j’ai été invitée à collecter
pour les Restos du Cœur. J’ai aus-
sitôt annulé ma sor)e avec mes
parents car je préférais collabo-
rer aux collectes des Restos…
Ma 2de
Pro, en revanche, est en
adéqua)on complète avec ce(e
quête et c’est grâce à ce(e for-
ma)on que j’ai pu effectuer mon
stage au centre social de Semur
et y œuvrer maintenant en tant
que bénévole.
Quelles sont les raisons qui te
poussent à t ‘engager ?
D’abord, j’aime regarder les gens
dans la rue, dans un café. Au lieu
d’écouter le cercle d’amis que
j’accompagne, je suis ailleurs,
sollicitée par les gens qui circu-
lent autour de moi ou qui sont
assis et je les observe. On perçoit
ainsi une foule d’états d’âme sur
les visages. Au centre social je
découvre d’autres milieux, diffé-
rentes classes d’âge, différents
modes de pensée et aOtudes.
Ensuite, m’engager aux côtés
d’autres bénévoles d’âges et de
milieux différents brise les bar-
rières pour défendre la solidarité,
ce(e solidarité complétement
absente dès que l’on se retrouve
dans la rue où l’indifférence
seule est désormais présente.
Enfin, au sein de l’associa)on,
bien s’entendre avec le groupe
est indispensable pour aider effi-
cacement les autres. Et puis, on
laisse sur le seuil de l’associa)on
son individualité avec ses pe)ts
problèmes personnels mesquins
pour être au service de tous ;
moi la grande )mide Aniela, j’ou-
blie Aniela, je sors de moi-même
et je me donne à fond dans le
service.
Quel(s) message(s) souhaites-tu
transme6re à nos lecteurs ?
Le message que je suis tentée de
laisser est le suivant : Ne pas
avoir peur, ni peur d’aider, ni
peur de celui ou de celle qu’on
aide. Et puis ne serait-ce que
quand on rencontre un SDF assis
sur le tro(oir, savoir lui sourire
ou lui dire bonjour c’est lui rap-
peler qu’il est un être humain et
non une chose transparente sur
laquelle le regard de tous glisse
indifféremment. L’indifférence
tue plus surement et davantage
que le meurtre organisé.
Propos recueillis par Chris)ne
Aniela Bronisz, un engagement sans limite...
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À découvrir au CDI jusqu’au vendredi 13 octobre
Rendez-vous pris aujourd’hui
mercredi 31 janvier à l’école de
musique de Châ�llon, à la ren-
contre des musiciens, confirmés
ou débutants.
L’école de musique a emména-
gé depuis 3 ans dans une grande
bâ)sse pleine de charme qui ac-
cueillait jusqu’en 1970 les
« Bains-douches » de la ville.…….. Dès le hall d’entrée, le ton est donné avec une ambiance mé-lod ieuse où ra isonnent
quelques échos de musique.
Au fond du couloir de gauche se
trouve la salle « rose » où deux
trompeOstes, Daniel, le profes-
seur, et Antoine, le jeune élève
en classe de 5ème
interprètent la
célèbre musique du film « Iron
man ». Ils révisent assis dans
ce(e pe)te salle aux grandes fe-
nêtres les morceaux qu’Antoine
joue à la Lyre châ)llonnaise, l’or-
chestre de la ville. L’ambiance est
calme et reposante.
Derrière la porte au fond du
couloir de droite règne une toute
autre atmosphère, plus dyna-
mique, faite d’un mélange de
funk et de jazz. Quant à Chris-
tophe, professeur de saxophone
et à Eugénie, son élève en classe
de terminale, ils jouent « Beyond
the level », une musique éner-
gique. Les deux musiciens,
adeptes du saxophone alto,
transpirent la bonne humeur.
Dans l’entrée, quelques élèves
discutent ou travaillent dans un
climat convivial et détendu.
A l’étage, le concerto n°8 de
Vivaldi flo(e dans les airs. Mary
et Lise jouent avec Chris)ne, leur
professeur de flûte traversière.
Ici le trio s’exerce avec ardeur et
concentra)on. Mais, comme
elles le disent, c’est pour le plai-
sir. Encore une preuve de
l’ambiance qui règne ici.
Au sous-sol, deux djembés et
deux doum-doum dansent en-
semble dans un tourbillon de
percussion. Apolline et Aman-
dine, élèves en classe de CM2,
ba(ent le rythme sur leur doum-
doum tandis que Sylvie, élève
adulte, et Richard, professeur de
toute ce(e troupe, tapent sur
leur djembés avec énergie. La
pièce est un mélange de rythme
envoûtant et d’exubérance bon
enfant. Entre les éclats de rire et
les pe)tes blagues, ce quatuor
éclaire la pièce de leur joyeux
entrain.
A 17h Ensuite, une par)e des
élèves de l’école de musique
viendront jouer en chœur dans la
salle Hugues Hemard. Qu’ils
soient saxophonistes, flû)stes,
clarineOstes, trompeOstes,
trombonistes ou même percus-
sionnistes, ils interprètent alors
tous ensemble les morceaux qui
seront joués lors de leur concert
annuel au théâtre Gaston Ber-
nard sous les ordres de Chris-
tophe, chef d’orchestre.
Devant son bureau, Caroline,
directrice de l’école de musique
depuis 2013 nous confie que les
élèves sont la raison d’être de
ce(e école. C’est leur implica)on
qui crée le dynamisme de l’école
de musique, ce qui incite les pro-
fesseurs à réaliser une foule de
projets dans le but d’ouvrir les
élèves à différents univers musi-
caux. L’école de musique est
composée de plusieurs en-
sembles : de clarine(es, de
flûtes, ou encore de musiques
actuelles. Ce(e pe)te structure
est propice à l’épanouissement
de tous, pe)ts et grands.
En outre, comme n’hésite pas à
le rappeler Caroline : « notre éta-
blissement est ouvert à tous les
mélomanes de 7 à 77 ans ! »
Une école de musique pour tous et par tous !