numéro 003 septembre 2008

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N° 3 - Septembre 2008 Magazine Professionnel d’Information Médicale DOCTI news Quand l’estomac devient foyer d’incendie Ramadan et santé : él éments simples d’une alimentation saine FOndamentaUX Révolution. La CNSS élargit ses prestations MohaMed afifi, directeur de la Stratégie à la cNSS Dispense de timbrage, Autorisation N° 1397 diététiqUe maladie de Behçet : «maladie de la route de la soie» : de l’antiquité à nos jours Ulcère gastro-duodénal DOSSIER

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Numéro 3 Septembre 2008

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Magazine Professionnel d’Information Médicale

DOCTInews

Quand l’estomac devient foyer d’incendieRamadan et santé :éléments simples d’une alimentation saine

FOndamentaUX

Révolution. La CNSS élargit ses prestations

MohaMed afifi, directeur de la Stratégie à la cNSS

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diététiqUemaladie de Behçet :«maladie de la route de la soie» : de l’antiquité à nos jours

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CCette année encore, Ramadan débute en septembre. Pendant près d’un mois, des centaines de millions de musulmans jeûnent du lever jusqu’au coucher du soleil. Il s’agit d’une pratique qui recèle bien des vertus pour l’esprit, mais aussi pour le corps. A condition bien sûr de respecter quelques règles de base. Bien dormir, boire suffisamment d’eau, consommer avec modération les produits trop sucrés, éviter les préparations trop grasses et les fritures, varier l’alimentation en privilégiant les fruits et les légumes… restent les secrets d’un jeûne sans pépins. Mais si elle ne semble pas perturber un organisme sain dans ces conditions, cette pratique engendre une aggravation de certaines maladies comme le diabète, les pathologies rénales, hépatiques et cardio-vasculaires. Pour aider le corps médical à accomplir pleinement son rôle de sensibilisation et d’éducation sanitaire, Doctinews propose dans cette livraison des conseils et des informations à prodiguer aux patients atteints de ces maladies chroniques, nombreux d’ailleurs à vouloir observer le jeûne au moment où ils doivent s’en abstenir. Et comme les ulcéreux en font partie, nous avons jugé utile de consacrer tout un dossier sur le sujet. Outre les particularités de l’ulcère gastro-duodénal, ce choix se justifie par sa fréquence et ses complications redoutables sur la santé, surtout pendant le mois sacré. Enfin et sans transition aucune, ce numéro traite de la nouvelle décision de la CNSS relative à la prise en charge des pathologies chroniques et coûteuses. Doctinews était au cœur des débats « polémiques » engendrés par cette décision. Ainsi, enquêtes et interviews ont été réalisées pour apporter plus d’éclairages sur ce pas, qualifié différemment par les protagonistes.

Par Ismaïl Berrada

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> Sélectiontechniques orthopédiques illustrées traumatologie des membres

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> Diététique

Ramadan et santéPrincipes d’un rythme alimentaire adapté

> Fondamentaux

maladie de Behçetaspects d’une

affection polymorphe

16 > Univers PharmaViagra pour les femmes aussi !

> Dossier

Ulcère gastro-duodénal Une infection qui se soigne bien

> Institutionnel

CnssVers une meilleure couverture médicale

4 > Flash santétoxicomanie. Création de 14 unités de traitement

Septembre.Un mois au parfum

ramadanesque

Editorial

Bon Ramadan à tous !

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Magazine Professionnel d’Information Médicale

DOCTInews

Directeur de publication et de rédaction ismail BERRAdArédactrice en chef Maria MoUMiNE

Secrétaire de rédaction Rania KAdiRiDesign et infographie Yassir EL HABBirégie publicitaire Ecran Bleu

Directrice de la clientèle Khadija ALAoUiimpression idéaleDOCTiNEWS est édité par Prestige diffusion

32, rue El Banafsaj résidence Zaitouna app 12 Casablanca.Tel : +212 22 27 40 46/69 Fax : +212 22 27 40 32E-mail : [email protected]

Dossier de presse : 08/22Dépôt légal: 2008 PE0049iSSN: en coursDOCTiNEWS est tiré à :25.000 exemplaires

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Doctinews - N°3 - Septembre 2008Fl

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CConscient des différentes facettes de la problématique que pose la toxi-comanie au Maroc, le ministère de la Santé a annoncé la mise en place dans différentes régions de 14 unités de traitement à l’horizon 2020. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action visant, entre autres, l’amélioration des prestations mé-dicales au profit des toxicomanes, le renforcement du réseau de traitement, la création d’unités mobiles spéciali-sées au niveau des centres hospitaliers universitaires (CHU) et des villes qui enregistrent une recrudescence de ce

fléau. Outre le service de toxicomanie de l’Hôpital Ar-Razi à Salé et les es-paces de santé de la jeunesse à Rabat, Beni Mellal, Marrakech et Casablanca qui offrent une consultation psychia-trique, deux nouveaux centres de trai-tement de la toxicomanie verront le jour cette année à Nador et à Fès. Et pour accompagner ces mesures, il est prévu qu’une structure au CHU de Ca-sablanca sera entièrement dédiée à la formation des cadres exerçant dans ce domaine, aussi bien les professionnels de la santé que les acteurs de la société civile.

toxicomanie. Création de 14 unités de traitement

EEu égard à la gravité de la méningite, un programme national de vac-cination contre cette maladie a été lancé officiellement en 2007.

Quelque 600.000 enfants bénéficient, chaque année, d’une vaccination contre la méningite due à l’Haemophilus influen-

zae B. Résultat : du 1er janvier au 16 juillet 2008, seulement 3 cas de méningite ont été enregistrés au Maroc. Ce pro-gramme comprend également le suivi et le contrôle dans le but de faire face à la maladie grâce aux soins médicaux dispensés au niveau des centres hospitaliers, aux examens biologiques, à la vaccination de l’entourage du patient et au contrôle permanent de l’épidémie. Actuellement, le ministère de la Santé s’attelle, en collaboration avec l’Office régional de l’Organisation mondiale de la santé

(OMS), à évaluer la stratégie adoptée dans le but d’activer le programme national, le dotant de techniques et de méca-

nismes nouveaux et disposant des plus récents vaccins.

Vaccination contre la méningite au maroc. quel bilan?

Usécurité industrielle. Vaut mieux prévenir que guérir !Une convention de partenariat et de coopération pour la construction d’un complexe de for-mation et d’encadrement d’infirmiers, de techniciens et de secouristes, a été signée récemment entre le Croissant-rouge marocain (CRM) et le Conseil d’arrondissement d’Aïn Sebaâ. Cette convention s’inscrit dans le cadre de la dynamisation du partenariat entre les ONGs et les collectivités locales et contribue à la promotion du déve-loppement local à travers la formation et l’emploi des jeunes dans les domaines liés au secourisme dans les unités indus-trielles implantées sur le territoire de l’ar-

rondissement d’Aïn Sebaâ. A cet effet, des cycles de formation et des cours d’initiation sur la

prévention des accidents de travail et des maladies professionnelles seront orga-

nisés au profit du personnel de ces uni-tés. Aux termes de cette convention, le Conseil de l’arrondissement Aïn Sebaâ se chargera de la restauration du siège du complexe et le CRM de son équipement et de sa gestion. Un comité local, constitué du Conseil de

l’arrondissement d’Aïn Sebaâ et du bureau préfectoral du Croissant-rouge

marocain, a été mis en place pour assurer le suivi du projet.

C . R . M

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Un budget de 100 millions de dollars a été alloué à la construc-tion d’un centre hospitalier à Casablanca. Les travaux de ce projet, deuxième du genre au Maroc, seront lancés fin 2008. Cette infrastructure, baptisée « Cheikh Khalifa Ben Zayed » sera réalisée sur une superficie de 65.000 m2 et entrera en ser-vice en juin 2011.Un bureau d’études français s’est adjugé les travaux d’ingé-nierie et de supervision de cette structure d’envergure qui sera entièrement financée par les Emirats.A signaler qu’un centre hospi-talier émirati, qui porte égale-ment le nom de Cheikh Zayed, est déjà en service à Rabat de-puis une dizaine d’années.

SSous l’égide de la Société Marocaine d’Hématologie, a été créé le « Groupe marocain d’étude des lymphomes » (GMEL). Présidé par Pr Quessar, ce groupe s’est fixé comme objectifs la mise en place d’un registre des lym-phomes, la définition d’une stratégie de prise en charge de ces cancers souvent curables et la réalisation d’activités de recherche clinique et biologique. Il compte parmi ses membres des héma-tologues, des pédiatres, des internistes, des anatomopathologistes, des oncolo-

gues, des radiologues… Pour Pr Quessar, « la mise en place de cette structure scientifique est venue ainsi combler une lacune de taille en matière d’information, de sensibilisa-tion, de formation et de prise en charge de ces maux qui touchent plus de 2000 patients dans notre pays. Ce groupe vient également contribuer à l’étude et à la recherche scientifique dans ce domaine pour un meilleur avenir aux malades qui en sont atteints ».

Gmel. Une nouvelle étape dans la lutte contre les lymphomes

en bref

Un deuxième hôpital Cheikh Zayed à Casablanca

L’association « SOS Diabète » organise durant le mois de Ra-madan une campagne de sensi-bilisation alimentaire à travers des ateliers collectifs au profit des malades diabétiques. Ani-més par des spécialistes, ces ateliers vont porter notamment sur le régime alimentaire et les effets des habitudes alimen-taires du mois sacré sur le dia-bétique. Cette campagne entre dans le cadre d’un partenariat entrepris entre l’ONG et le dé-partement de tutelle.

Ramadan. Campagne de sensibilisation alimentaireVVient d’être inauguré à Safi, un centre

médical dédié aux diabétiques situé au quartier de « Biyada ». Ce projet a nécessité une enveloppe de 1 million de DH financé par l’INDH et le minis-tère de la Santé. Cette infrastructure, qui profite à 14.000 diabétiques, pro-pose notamment d’assurer le suivi et le contrôle sanitaires de ces malades et de leur fournir les traitements nécessaires.

diabète. Création d’un centre spécialisé

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� FFort de son expérience en matière de prise en charge des personnes en situa-tion de handicap, le Centre Noor, créé en 2002, ambitionne de professionnaliser ses activités. Outre sa première mission

qui est de prodiguer des soins médicaux, il compte intégrer dans ses prestations l’accompagnement de la personne han-dicapée pour réussir son projet de vie. Formation professionnelle, scolarisation, emploi… le projet s’est assigné comme objectif d’améliorer l’insertion sociale et professionnelle de cette catégorie de la population. Côté financement, des partenariats seront entrepris avec les départements ministériels concernés, les entreprises, les centres de formation et les associations spécialisées dans ce domaine. Le projet, financé par l’Union Européenne (10 millions de DH) et l’ONG « Handicap International », va s’étaler sur trois ans (2008 – 2011).

le Centre noor élargit ses actions

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En bref

BBaptisé Rember, le nouveau traite-ment découvert par des chercheurs britanniques cible les amas de pro-téines qui se forment à l’intérieur des cellules du cerveau des malades d’Alzheimer et les détruisent, pro-voquant ainsi des troubles de la mé-moire; caractéristiques de la mala-

die. Ces résultats « sont l’avancée la plus significative dans le traitement des amas depuis leur découverte par Alois Alzheimer en 1907 », a affir-mé le professeur Claude Wishik de l’université d’Aberdeen en Ecosse, cofondateur de l’entreprise à l’ori-gine de la découverte.

Alzheimer. Mise au point d’un nouveau traitement

DDes chercheurs de l’Université Louis Pasteur à Strasbourg et de l’Universi-té de Montréal ont révélé que le gène Lrh1 gouverne les multiples mécanis-mes de l’ovulation et pourrait influer sur la fécondation. Pour tester son rôle, l’équipe de recherche a utilisé des souris génétiquement modifiées chez qui l’expression du gène Lrh1 est sélectivement bloquée au niveau des ovaires. Plusieurs séries de test ont permis de constater que la sup-pression du gène Lrh1 bloquait en effet l’ovulation des rongeurs. Selon les chercheurs, ces résultats

sont prometteurs à double titre. D’un côté, ils envisagent la mise au point de nouveaux contraceptifs capables de stopper l’ovulation sélectivement, plus efficaces et qui entraîneraient moins d’effets secondaires que les formes actuelles de contraceptifs à base de stéroïdes. D’un autre côté, ces constatations pourraient conduire à l’élaboration de produits pharma-ceutiques ayant la propriété d’activer le gène Lrh1. C’est là un développe-ment important, car 15 % des couples sont infertiles, précisent les auteurs de l’étude.

Ovulation. Rôle du gène Lrh1

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Une équipe finlandaise s’est intéressée à 60 patients hospitalisés pour AVC. Juste après leur accident, une partie se voyait proposer une « prescription » de deux heures quotidiennes de la mu-sique de leur choix. Ce « traitement » a été poursuivi six mois, les autres membres de la cohorte constituant le groupe contrôle. Trois mois après leur AVC, les patients du groupe traité étaient moins déprimés. Par ailleurs, leurs progrès en matière d’élocution se sont avérés plus importants. L’auteur de ce travail affiche toutefois un opti-misme mesuré. « Il s’agit de la pre-mière étude sur ce sujet, nous avons donc besoin de confirmer ces données auprès d’une cohorte plus large », reconnaît-il.

AVC. La musique est aussi un traitement

Plus de 100 kg de plantes médicinales toxiques sont vendues annuellement dans la région de Annaba en Algé-rie. C’est ce que révèle une enquête réalisée en 2007 et rendue publique à l’occasion de la caravane nationale de sensibilisation contre les intoxications alimentaires. Cette quantité est consti-tuée de diverses essences de plantes qui, après transformation et traitement, souvent par le biais d’équipements traditionnels, sont vendues en liquide ou en poudre dans des commerces ordinaires, comme s’il s’agissait de pharmacies. Ces solutions, qui sont préparées aléatoirement, souvent par des personnes pour la plupart incultes, comportent des risques potentiels d’in-toxications pouvant entraîner la mort ou le handicap à vie.

Plantes médicinales. Gare aux intoxications !

Ovule humain

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Doctinews - N°3 - Septembre 2008

DDéterminer si les maladies chroniques comme le can-cer peuvent se transmettre d’un donneur à un receveur, tel est l’objet d’une étude menée par des chercheurs de l’école européenne d’oncologie. Ils ont ainsi mis au point une base de données pour identifier les per-sonnes ayant reçu du sang d’un donneur qui a déclaré un cancer moins de cinq ans après le don.

Les résultats sont clairs : les personnes qui ont reçu du sang de donneurs ayant développé un cancer n’ont pas plus de risques d’avoir une lésion maligne que les receveurs ayant eu du sang « sain ». Même les cancers les plus prolifératifs (poumons, foie, os) n’ont pas été associés à un risque accru.

Pas de risques de cancers avec les transfusions

VIh. Une prédisposition génétique chez les Africains

SSelon une équipe anglo-saxonne, une variation génétique, fréquente chez les personnes d’ascendance africaine, et qui procure une protection contre la malaria, accroît de 40% la vulnérabilité à l’infection par le VIH. Le gène identifié code pour une protéine appelée DARC (Duffy Antigen for Che-

mokines) qui se trouve à la surface des cellules. Chez les Africains qui possèdent la mutation (90%

de la population d’Afrique Subsaharienne), la protéine DARC n’est pas exprimée à la surface des globules rouges. Une particula-rité qui confère une protection contre une

certaine forme de paludisme causée par le parasite Plasmodium vivax. Malheureusement, cette protec-tion contre le paludisme s’ac-

compagne d’une grande fragilité à l’égard du VIH. En Afrique, la

présence de ce gène serait responsa-ble d’environ 11% d’infections en plus.

Cette variation serait par ailleurs présente chez un très faible pour-centage de non Africains et qua-

siment absente des populations européennes.

Doctinews - N°3 - Septembre 2008

« Passport for Liver Surgery » (passeport pour la chirurgie du foie) est l’appellation du nou-veau projet lancé par l’Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (Icad). Doté d’un budget total de 5,46 millions d’euros, ce projet doit « aboutir au développement du premier simu-lateur préopératoire personnalisé, intégrant les données de l’image-rie médicale de chaque malade », indique l’institut strasbourgeois dans un communiqué.

Chirurgie du cancer du foie. Quoi de neuf ?

En bref

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PPlus de 33 millions de séropositifs dans le monde et près de 7500 nou-velles infections chaque jour. Des chiffres alarmants qui ont mobi-lisé plus de 22 000 person-nes de différents horizons : chercheurs scientifiques, associatifs, militants… pour mettre le point sur la démocratisation des médi-caments, les progrès scien-tifiques et la lutte contre les discriminations que subissent les séropositifs.Placée sous le thème: « La pro-motion d’une action universelle

immédiate », cette rencontre a été inaugurée par le président du Mexi-que, Felipe Calderon, en présence du secrétaire général de l’ONU,

Ban Ki-moon et de la directrice de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan.Au terme de cette rencontre, la pre-

mière en Amérique latine, la pré-vention était au cœur des débats. Si l’avancée des traitements a été saluée, puisqu’ils font de la pandé-

mie une maladie chronique, d’autres moyens doivent être combinés pour tenter de supprimer le problème à la source. Préservatifs, cir-concision, seringues à usa-ge unique, changement de comportements notamment

la réduction du nombre de parte-naires ou le début de la vie sexuelle après 15 ans, telles sont les princi-pales mesures recommandées.

La grande messe contre la pandémieC’est sous les auspices de l’International aids society que s’est tenue à Mexico, du 3 au 8 août, la 17ème conférence mondiale sur le sida. au bilan, quelques nouveautés, des confirmations, des doutes, mais pas de scoops.

Conférence mondiale sur le sida

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67% de la population mondiale infectée, dont près de 90% des enfants touchés par le Sida, vivent en Afrique

subsaharienne

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10-11XVII Conférence internationale sur le SIDA 2008 Centro Banamex Mexico City 7 août 2008

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En chiffres1l Nombre de personnes vivant avec le

VIh/sida en 2007- Dans le monde

33 millions (fourchette 30,3 à 36,1 millions), dont quelque 2 mil-lions d’enfants de moins de 15 ans. 50% des adultes contaminés sont des femmes.

- Au niveau régional (total adultes + enfants)Afrique subsaharienne : 22 millionsAfrique du nord et Proche-Orient : 380.000Asie du Sud et du Sud-Est : 4,2 millionsAsie de l’Est : 740.000Amérique Latine : 1,7 millionCaraïbes : 230.000Amérique du Nord : 1,2 millionEurope occidentale et centrale : 730.000Europe orientale et Asie centrale : 1,5 millionOcéanie : 74.000

2l Nouvelles infections par le VIh en 2007- Total : 2,7 millions (1,9 dans la seule Afrique subsaharienne), soit

quelque 7500 personnes par jour. 370.000 enfants de moins de 15 ans ont été infectés en 2007.

- Au niveau régional (total adultes + enfants)Afrique subsaharienne : 1,9 millionAfrique du nord et Proche-Orient : 40.000Asie du Sud et du Sud-Est : 330.000Asie de l’Est : 52.000Amérique Latine : 140.000Caraïbes : 20.000Amérique du Nord : 54.000Europe occidentale et centrale : 27.000Europe orientale et Asie centrale : 110.000Océanie : 13.000

3l Morts dues au sida en 2007- Dans le monde

2 millions (1,8 à 2,3 millions), en baisse pour la première fois après des décennies de hausse.

- Au niveau régional (total adultes + enfants)Afrique subsaharienne : 1,5 millionAfrique du nord et Proche-Orient : chiffres non communiquéAsie du Sud et du Sud-Est : 340.000Amérique Latine : 63.000Asie de l’Est : 40.000Caraïbes : 14.000Amérique du Nord : 23.000Europe occidentale et centrale : 8.000Europe orientale et Asie centrale : 58.000Océanie : 1.000

Source: Rapport de l’Onusida, l’organisme des Nations unies en charge de la pandémie.

La question des financements demeure lanci-nante pour la communauté internationale, qui y a consacré dix milliards de dollars en 2007. Du fait d’une évolution lente de la maladie, le nombre de séropositifs à soigner croît chaque année. Une augmentation des coûts est donc à prévoir - l’Onusida parle de 54 milliards de dollars à l’échéance de 2015 - du fait aussi du changement progressif de médicaments devenus inefficaces pour de nouvelles molé-cules et de nouveaux brevets. Or, plutôt que des subventions annuelles, il faudrait des « fi-nancements pérennes », estime Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence française de recherches.Les chercheurs, quant à eux, estiment qu’ils n’ont « pas le choix » et qu’il est plus urgent que jamais de poursuivre la recherche sur le vaccin et les gels microbicides, qui n’a encore rien donné.Outre ces problématiques, la Conférence était également l’occasion pour traiter notamment de la stigmatisation, qui favorise la pandémie, et des problèmes des enfants.

Doctinews - N°3 - Septembre 2008

Centro Banamex Mexico City, 8 août 2008Michel Kazatchkine, Julio Montaner, Pedro Cahn et Luis Soto

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Doctinews - N°3 - Septembre 2008

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Encore appelée « maladie de la route de la soie », le syndrome de Behçet est une vas-cularite d’étiologie inconnue touchant les

vaisseaux de tout calibre beaucoup plus souvent les veines que les artères. C’est une affection redouta-ble par ses complications. En effet, le risque dans la maladie de Behcet n’est pas une mortalité accrue exception faite des rares atteintes artérielles, mais surtout une dégradation progressive du pronostic fonctionnel du fait des séquelles cumulatives des atteintes neurologiques et oculaires. La triade aphtose buccale, aphtose gé-nitale et uvéite reste la base des critères internatio-naux de classification(définis en 1990 et qui, malgré leurs imperfections, ont une bonne spécificité (96 %) et sensibilité (91 %). Observée dans le monde entier, elle est beaucoup plus fréquente dans les régions correspondant à l’historique « Route de la Soie », notamment au Moyen-Orient, au Japon, et en Turquie où elle n’est pas rare, touchant de 1 sur 230 à 1 sur 1000 per-sonnes. La maladie est globalement plus rare en Europe, sauf dans les pays du bassin méditerranéen. En Europe occidentale (où le pays le plus touché est l’Italie avec une prévalence de 1 sur 40 000 per-sonnes), Sa fréquence augmente à mesure que l’on progresse vers le sud du continent. Au Maroc, l’af-fection existe aussi. Mais rares sont les publications qui se sont penchées sur la question.La maladie de Behçet apparaît généralement en-tre l’âge de 15 et 45 ans, avec un pic de fréquence autour de l’âge de 30 ans, et rarement après 60 ans. Il existe également une forme pédiatrique. Elle tou-che aussi bien les femmes que les hommes qui ont souvent une forme plus sévère. Le syndrome de Be-hçet est d’origine multifactorielle faisant intervenir des mécanismes intrinsèques (comme c’est le cas des groupes HLA B5 et HLA B51) et extrinsèques (dont l’hépatite C).

Une maladie polymorpheLa maladie de Behçet se manifeste essentiellement chez des adultes jeunes par des signes muco-cuta-nés tels des aphtes buccaux, des aphtes génitaux, une folliculite nécrotique et un érythème noueux. Des manifestations systémiques notamment ocu-laires (uvéite, vascularite rétinienne), neurologi-

ques (encéphalomyélite, méningite, hypertension intracrânienne, troubles du comportement) et vasculaires (thromboses veineuses et/ou artériel-les, anévrysmes artériels)

mais aussi articulaires, digestives et rénales sont également décrites.Son diagnostic est difficile du fait de l’absence de signe pathognomonique. Certaines atteintes

Aspects d’une affection polymorpheEn 1937, un professeur de dermatologie turc, Hulusi Behçet, définit une

entité associant une aphtose buccale, une aphtose génitale et une inflammation oculaire. Depuis, de nombreuses autres manifestations

systémiques ont été reliées à cette triade, regroupées sous le nom de la maladie de Behçet.

Maladie de Behçet

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La maladie de Behçet évolue par poussées capricieuses sans parallélisme

strict entre les lésions cutanéo-muqueuses et viscérales.

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Ulcération du scotum

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La maladie de Behçet est une maladie chro-nique dont les symptômes persistent dans le temps et la crainte des complications (telles que la cécité) peuvent générer de l’anxiété. Dans certains cas, ces complications peuvent atteindre la peau et causer un préjudice es-thétique, surtout si elle est étendue. Elle en-traîne rarement une grande fatigue chez les malades, ainsi qu’une lassitude et un décou-ragement liés aux maux de tête, aux douleurs musculaires et articulaires omniprésents... Enfin, le regard des autres est parfois dur à supporter, car l’entourage familial et pro-fessionnel ne comprend pas forcément bien les conséquences de la maladie et ne mesure pas toujours l’ampleur des douleurs et de la fatigue. Un soutien psychologique est donc souvent bénéfique. Il est d’autant plus néces-saire que l’anxiété (et le stress en général) est reconnue comme facteur déclenchant des poussées chez un grand nombre de malades. Côté alimentation, aucun régime alimentaire spécial n’est nécessaire pour la maladie de Behçet. Cependant, quand il y a une atteinte digestive importante, des prescriptions de ré-gimes appropriés peuvent être faites. Par ailleurs, il est recommandé d’arrêter de fumer car le tabac risque d’accentuer les troubles vasculaires.Dans le cas où des douleurs articulaires exis-tent, la pratique d’exercices d’intensité mo-dérée, en dehors des poussées, peut aider au maintien de la souplesse des articulations et du tonus musculaire.

Vivre avec la maladie de Behçet

d’organe peuvent cependant être très caractéristiques (par exemple les uvéites) et évoquer d’emblée le syndrome. Les diagnostics différentiels sont la maladie de Crohn, et dans les formes pédiatriques, le syndrome hyper IgD.Spontanément, la maladie évolue par poussées imprévisibles. Les traitements permettent de contrôler les symptômes et de limiter la fréquence de ces poussées. La très grande majorité des patients peuvent ainsi mener une vie quasi normale.Cependant, des manifestations plus sévères peuvent survenir, parfois même après plusieurs mois ou années depuis le dia-gnostic de la maladie, en particulier au niveau des yeux ou du système nerveux.On peut soigner les symptômes de la maladie de Behçet et limi-ter la fréquence des poussées, mais pas la guérir. Le traitement comporte de la colchicine, mais aussi des corticoïdes et/ou des immu-nosuppresseurs lorsque cela est nécessaire, par exemple s’il existe une atteinte ophtal-mologique ou cérébrale. Par-mi les immunosuppresseurs qui sont utilisés, on peut citer le cyclophosphamide, l’azathioprine, la ciclosporine ou le tacro-limus. Les traitements immunomodulateurs ou biologiques (les anti-TNF-alpha et l’interféron) sont très récents et ont pris une place prépondérante dans le traitement des formes sévères en-gageant le pronostic visuel. Leur action sur la diminution de la fréquence des récurrences n’est plus à démontrer.La maladie de Behçet mérite d’être discutée au même titre que les autres processus systémiques devant des atteintes pluri vis-cérales. En attendant les progrès sur la compréhension des phénomènes pathologiques, l’utilisation rationnelle des outils thérapeutiques disponibles a permis d’en améliorer le pronostic fonctionnel.

1 n Ulcérations orales récurrentes : - récidivantes plus de trois fois en douze

mois.2 n Dans le cas des manifestations suivantes :

- ulcérations génitales récurrentes ou cica-trice

- lésions oculaires : uvéite ou vascularite- lésions cutanées : érythème noueux, lé-

sions papulo-pustuleuse ou nodule ac-néiforme

- pathergy test positif (lu entre la 24 et la 48 heure après ponction cutanée par une aiguille de 20G).

Critères internationaux de diagnostic de la maladie de Behçet (1990) : sensibilité 91%, spécificité 96%

Aphtose bucale

Uveite à hypopion

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Ma Roche. Trois acquisitions en 3 jours

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AAvec trois opérations de rachat en 3 jours, le géant pharmaceutique bâ-lois Roche marque un important investissement en Amérique du nord. En effet, après s’être em-parée, pour 45 milliards de francs du reste des actions de sa filiale Ge-nentech dont elle possédait déjà la ma-jorité, cette compagnie pharmaceutique suisse a annoncé, le jour suivant, une deuxième ac-quisition aux Etats-Unis. Il s’agit de la société Mirus Bio Corporation, basée à Madison, dans le Wiscon-

sin. Spécialisée dans la recherche sur les acides nucléiques. Son rachat lui a

coûté 125 millions de dollars. Ses emplettes sur le marché des so-ciétés de biotechnologie se sont

poursuivies par le rachat de la société canadienne Arius Research.

Le montant de la transaction se monte à 191 millions de dollars canadiens. Ro-

che entend par cette dernière acquisition renforcer sa présence dans le domaine du cancer et des maladies inflammatoires.

De nouvelles données présentées lors du congrès annuel de l’American Society for Clinical Oncology (ASCO 2008) ont dé-montré que la poursuite du traitement par trastuzumab, du can-cer du sein HER2-positif évolué (métastatique), aide les fem-mes qui en sont atteintes à vivre plus longtemps sans que leur maladie ne progresse. L’analyse finale de l’étude randomisée de phase III GBG-26 a montré que ce produit continuait à agir chez les femmes nécessitant un traitement complémentaire.Les résultats de l’étude GBG-26 ont confirmé que le tras-tuzumab continue de cibler la tumeur et d’en réduire la taille au-delà même de sa progression lorsqu’il est associé à une autre chimiothérapie.

Cancer du sein. Une thérapie innovante permet une meilleure survie

L’espérance de vie des patients infectés par le virus du sida dans les pays développés a augmenté de 13 ans depuis le recours à une combinaison d’antirétroviraux, avec une baisse de la mortalité de près de 40%. Ces données ont été obtenues à partir d’une com-paraison des taux de décès chez les patients en 1996-1999, pé-riode où commençaient à être utilisées des thérapies combinant plusieurs antirétroviraux, et 2003-2005. Selon cette évaluation, rassemblant les résultats de 14 études menées au total sur plus de 40.000 personnes en Amérique du nord et en Europe, l’espérance de vie à 20 ans est passée pendant cette période de 36,1 à 49,4 ans, avec des variables.Ainsi, les patients infectés par injection de drogue ont douze ans de moins d’espérance de vie, ainsi que ceux traités tardivement, qui perdent 18 ans d’espérance de vie par rapport à ceux traités dès le début de l’infection. Les femmes ont des espérances de vie légèrement plus élevées que celles des hommes, peut-être parce qu’elles commencent le traitement plus tôt.

Sida. Augmentation de 13 ans de l’espérance de vie avec les trithérapies

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En bref

Des chercheurs américains ont mis au point un vaccin à base de plantes, capable de stimuler une réponse immu-nitaire dans certains cas de cancers. Bien que les cher-cheurs n’aient pas encore déterminé si cette réponse immunitaire était suffisante pour guérir totalement les patients atteints de cancer, ils ont l’espoir qu’un jour cette technique puisse conduire à guérir certains cancers parti-culièrement graves. Le vaccin a été testé chez 16 patients atteints d’un lym-phome, un cancer chronique incurable. Aucun des patients n’a ressenti d’effets secon-daires et plus de 70% ont développé une réponse im-munitaire.C’est la première fois qu’un vaccin contre le cancer éla-boré à base de plantes a été testé sur des humains. Un des intérêts de ce vaccin est qu’il peut être mis au point rapide-ment et à un coût modéré.

Contre le cancer, les plantes peuvent être efficacesMMaphar, la filiale marocaine du groupe

français Sanofi-Aventis, a inauguré de nouvelles installations dans son usine de Zenata à Casablanca. Ce projet a bé-néficié de plus de 300 millions de DH d’investissement au cours de ces cinq dernières années pour la modernisation de son outil de production. S’étendant sur une superficie de 25 670 m2, ce site produit plus de 55 millions de boîtes dans plus de 300 spécialités pharmaceu-tiques. Il emploie un effectif de plus de 350 collaborateurs dont 50 ingénieurs et cadres. L’activité de Maphar concerne l’enregistrement, la production, la dis-tribution et la commercialisation de pro-duits pharmaceutiques. La société opère

dans cinq domaines : la pharmacie, la parapharmacie, le dentaire, la diététique et la cosmétique.Pour la multinationale, qui affirme être le 2éme laboratoire fabricant au Maroc à réaliser un chiffre d’affaires de 847 mil-lions de DH, ce site est « l’investisse-ment industriel le plus important jamais consenti par le groupe en Afrique ».

Le Viagra, connu pour ses effets contre l’impuissance, s’est mon-tré efficace pour traiter des dysfonctionnements sexuels chez la femme dépressive. En effet, ce produit a été testé chez 98 fem-mes dont la dépression était en rémission mais qui rencontraient toujours des problèmes dans leur vie sexuelle, comme le manque d’excitation ou des douleurs pendant l’acte sexuel. Tandis que la moitié de l’échantillon recevait un placebo, l’autre moitié devait

prendre pendant huit semaines un comprimé de Viagra une à deux heures avant d’avoir une relation sexuelle. Quelque 73% des fem-mes ayant reçu un placebo n’ont fait état d’aucune amélioration, tandis qu’à peine 28% des femmes ayant reçu du Viagra étaient dans ce cas, selon l’étude. Si certaines se sont plaintes de maux de tête ou de nausées, aucune n’a quitté le panel en raison d’effets secondaires.

Viagra pour les femmes aussi !

BBristol-Myers Squibb (BMS) a proposé d’acquérir la totalité de la société de bio-technologies ImClone, dont il détient déjà 16,6%, pour 4,5 milliards de dollars en numéraire. ImClone est un spécialiste des traitements contre le cancer que pré-side le célèbre investisseur Carl Icahn.Le nouveau domaine des médicaments conçus par génie génétique attire de plus en plus les grands labos, largement en

panne de nouvelles molécules-phares, et dont les médicaments vedettes tombent un par un dans le domaine public pour y être récupérés par les fabricants de gé-nériques.BMS propose 60 dollars par action. L’of-fre n’a pas été discutée préalablement avec la direction d’ImClone, comme l’atteste la lettre ouverte à la direction diffusée par BMS.

BMS convoite son partenaire ImClone

Sanofi-Aventis. 300 millions de DH investis dans l’usine de Zenata

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Les conseils et pièges à éviter des professions libérales

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LL’acquisition d’une pharmacie dans les grandes villes pose actuellement des problèmes de chainage, mais aussi de prix.Aujourd’hui, il est de notoriété publique qu’ « une pharmacie, c’est cher ».Cela est évidemment relatif, et se mesure par la rentabilité de l’acquisition d’une pharmacie.Prenons le cas de l’acquisition d’une pharmacie par un jeune pharmacien de Casablanca ou de Rabat. Le prix de la pharmacie avoisinera 1 à 1 fois et demi le chiffre d’affaires. Soit un prix de l’ordre de 2 Mdhs pour une pharmacie qui réalise 1,5 Mdhs de CA annuel. Cela justifie-t-il l’acquisition de cette pharmacie ?

La marge opérationnelle (considéré hors crédit lié à cette acquisition, et hors rémunération des salariés), est de 30%. Cette marge permettra de couvrir les charges courantes (de l’ordre de 10%) et la rémunération des aides pharmaciens pour un coût global de l’ordre de 10 000 Dhs mensuel.

Ceci présente une marge nette de l’ordre de 12%.

Ce résultat (180 000 Dhs annuels) est donc à partager entre la rémunération du pharmacien et le paiement du crédit éventuel lié au financement de la pharmacie.

Considérant le cas d’une rémunération mensuelle minimale de 9 000 Dhs net pour un pharmacien (obtenus par versement de dividendes), il reste une enveloppe mensuelle pour le remboursement du crédit de 5 000 Dhs; ce qui permet d’emprunter sur une durée de 20 ans le montant de 700 000 Dhs.

Une pharmacie, c’est cher ! Voilà pourquoi

LLa nouvelle réglementation permet à la pharmacie une évolution vers la s.a.r.l et donc aux pharmaciens de se verser un salaire. Il est essentiel de se verser une rémunération mensuelle sous forme de salaire afin de profiter d’une assurance maladie. Son coût étant lié au montant du salaire, il est plus intéressant d’avoir une rémunération salariée basse.

Attention a votre déclaration de salaire ! Lorsque vous sollicitez un crédit immobilier pour acheter votre appartement par exemple, votre capacité d’emprunt est calculée sur la base de votre rémunération mensuelle déclarée (ou des résultats annuels de votre entreprise). Il est donc important de rendre votre rémunération « visible », en la faisant, au moins, transiter sur votre compte bancaire, peu avant la demande de crédit. Pour se faire une petite idée, les banques permettent de s’endetter jusqu’à 45% de la rémunération mensuelle au titre d’un remboursement de mensualités.

Certaines banques ont des offres promotionnelles destinées aux pharmaciens particulièrement attractives. N’hésitez pas à venir à l’agence TWIN du courtier en crédits CAFPI au 206 boulevard Zerktouni pour en profiter.

Acheter une pharmacie dans une grande ville sans un apport de l’ordre de 1 million de dirhams ne fait pas vivre son pharmacien.

Conclusion

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Une infection qui se soigne bien

Avec lA collAborAtion du dr MohAMed AMineGAstro-hépAto-entéroloGue - cAsAblAncA

Ulcère gastro-duodénal

L’ulcère est une érosion de la muqueuse gastro-duo-denale, due à la conjugai-

son de deux mécanismes: l’hype-racidité et la mauvaise protection muqueuse (baisse de la sécrétion du mucus). En temps normal, l’estomac sécrète de l’acide chlo-rhydrique afin d’entamer la diges-tion des aliments. Comme chacun sait, il s’agit d’un acide très corrosif. Pour se protéger, la muqueuse gas-tro-duodénale sécrète du mucus qui forme un film protecteur. Lorsque l’acidi-té augmente ou que la muqueuse est fragilisée ou mal protégée, elle s’érode, soit sur un mode étendu et diffus, c’est ce qu’on appelle une gastrite, soit sur un mode lo-calisé et creusant, c’est ce qu’on appelle un ulcère. En fonction de la localisation de

l’ulcère, on distingue deux types d’ulcères : l’ulcère duodénal qui se situe à la jonction entre l’esto-mac et l’intestin grêle, et l’ulcère gastrique, localisé au niveau de l’antre ou le fundus de l’estomac. Le premier est une maladie fré-quente (3 à 4 fois plus que l’ul-cère gastrique) qui touche environ

8 % de la population active. On le rencontre plus souvent chez des sujets jeunes avec un pic de fré-quence entre 40 et 50 ans. Pour le deuxième, ce pic de fréquence se situe entre 55 et 65 ans. L’ulcère duodénal touche trois hommes pour une femme et l’incidence de

l’ulcère est de 80 000 nouveaux cas par an en France. La préva-lence de l’ulcère duodénal est de 8 %, celle de l’ulcère gastrique de 2 % alors que la mortalité est res-pectivement de 1 % et de 2,5 %.Il est généralement admis que dans le cas de l’ulcère duodénal, le facteur dominant est l’agres-

sion chlorhydro-peptique alors que dans l’ulcère gas-trique est lié à l’altération de la muqueuse gastrique. Ce déséquilibre résulte de l’intrication de différents facteurs génétiques et en-

vironnementaux. Dans les deux cas, les symptômes révélateurs sont des lourdeurs, des nausées, des ballonnements, des brûlures, des crampes nocturnes au niveau de la partie haute de l’abdomen (crampe souvent calmée par l’ali-mentation), ainsi qu’une hémorra-20-21

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Psychosomatique. C’est ainsi qu’on a longtemps décrit l’ulcère gastro-duo-dénal. Eviter le stress et les plats épicés était l’essentiel de ce qu’on conseillait

aux nombreux patients qui en souffraient partout dans le monde. Mais ces fausses idées ont été scientifiquement battues en brèche. Car il

s’agit avant tout d’une maladie infectieuse et contagieuse, causée principalement par une bactérie, l’Helicobarter Pylori.

Tout ulcère de l’estomac chez une personne de plus de 50 ans doit être considéré comme un cancer jusqu’à

preuve du contraire

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Le saviez-vous ?

E n 1875, des scientifiques allemands repèrent, déjà, dans des estomacs humains, une bactérie hélicoïdale. Faute de réussir à la cultiver, ils ont dû abandonner leurs recher-ches. En 1982, Robin Warren et Barry Marshall, des chercheurs australiens, redécouvrent

ce microorganisme qu’ils nomment Helicobacter pylori et qui serait à l’origine d e s des ulcères. L’idée a du mal à se frayer un chemin, tant la communauté scientifi-

que est persuadée que ces inflammations de la muqueuse gastrique sont dues à des facteurs psychologiques notamment. De plus, il est difficile, pour certains, d’admettre

qu’une bactérie puisse survivre longtemps dans un environnement aussi acide que l’estomac. Pour convaincre les sceptiques, Marshall n’a pas hésité à ingurgiter lui-même la fameuse bactérie : cela a entraîné un ulcère que le chercheur a réussi à éradiquer par antibiotiques. En 2005, les découvreurs d’Helicobacter sont récompensés par le prix Nobel de médecine.

Robin Warren Barry Marshall

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gie et une perforation. S’il est vrai que la maladie ulcé-reuse est favorisée par le stress, le tabac, l’alcool… et surtout la pri-se de médicaments toxiques pour la muqueuse de l’estomac comme l’aspirine ou les anti-inflammatoi-res non stéroïdiens, elle est princi-palement causée par une bactérie appelée Helicobacter pylori.

Une infection à Helicobacter pyloriL’Helicobacter pylori, appelé autrefois Campylobacter pylori, est une bactérie gram-négative

des ulcères gastrique et duodénal. La découverte de la bactérie dans la muqueuse gastrique enflammée en 1982 a provoqué une révolution dans la compréhension de leur gé-nèse. Aujourd’hui, il n’y a plus aucun doute que la plupart d’entre eux sont des maladies infectieuses mais guérissables. Cette infection est, au niveau planétaire, l’une des plus fréquentes et elle s’acquiert, à l’instar de la majorité des agents pathogènes intestinaux, à l’âge pédiatrique. Alors que dans les pays en voie de développement, une colonisation par Helicobacter pylori est trouvée dans 80 % de la population, la prévalence dimi-nue actuellement en Europe et en Amérique du nord, pour se situer entre 30 et 50%. Au Maroc, cette prévalence est de 65,4 %. Le mode

de transmission précis n’est pas connu. Différentes études suggè-rent une transmission féco-orale, respectivement oro-orale.Cette bactérie peut être mise en évidence par diverses méthodes. De façon non-invasive par la dé-termination sérologique du taux d’anticorps contre la bactérie, ainsi qu’avec le test respiratoire à l’urée C13 (breath test ). De fa-çon invasive par l’endoscopie et le prélèvement de biopsies, qui pourront être étudiées par une méthode histologique (coloration Giemsa ou à l’argent) ou alors à

l’aide d’un test rapide à l’uréase.

Une trithérapie adaptée efficace contre l’ulcère Quand le diagnostic est avéré, une trithérapie de 14 jours est néces-saire. Celle-ci consiste en la pres-cription par le médecin de deux types de médicaments : des anti-sécrétoires (des IPP=inhibiteurs de pompe à protons) pour bloquer la production d’acide et cicatriser les lésions muqueuses ainsi que des antibiotiques dont l’amoxicil-line et la clarithromycine.Dans ces conditions, la bactérie est éradiquée dans 70 % des cas. Les facteurs d’échec sont la résistance primaire à la clarithromycine, cel-le au métronidazole et la mauvaise observance du traitement. Après un traitement de deuxième ligne,

Au Maroc, une étude a été réalisée entre avril 2001 et mai 2002 dans le but d’éva-luer les effets gastro-intestinaux majeurs liés à la prise des AINS, puis par la suite de comparer la tolérance digestive des AINS classiques avec celle des coxibs. Les résultats ont révélé que sur une pério-de de 14 mois, 123 patients porteurs d’une atteinte gastro-intestinale majeure coïnci-dant avec la prise d’un AINS ont été colli-gés. Le sexe masculin est prédominant et l’âge moyen est de 49,45 ± 14,3 ans. Pour 63 % d’entre eux, il s’agissait d’ulcères compliqués d’hémorragie ou de perfora-tion. Les ulcères gastriques ont représenté les principales lésions mises en évidence par l’exploration endoscopique (45 %). Au niveau des services d’urgences, la pré-valence des hémorragies digestives hautes liées à la prise d’AINS parmi l’ensemble des hémorragies digestives hautes, toutes causes confondues, a été évaluée à 8,7 %. La prévalence des perforations d’ulcères sous AINS est de 9,3 %. L’AINS le plus incriminé a été l’aspirine, le délai d’ap-parition des lésions a été inférieur à 1 mois dans 56 % des cas. Conclusion : à travers notre étude, nous avons pu relever certaines particularités propres à la popu-lation étudiée telles que la prédominance masculine et la vulnérabilité du sujet jeune. Par ailleurs, nous avons retrouvé un grand nombre de facteurs de risques validés dans la littérature à savoir : les an-técédents digestifs et rhumatologiques, le délai d’apparition de la symptomatologie inférieur à 1 mois, l’association des AINS à l’aspirine, le terrain diabétique et hyper-tendu. Cependant, aucune conclusion n’a pu être faite quant à la meilleure tolérance digestive des coxibs vu le faible nombre de patients dans notre série soumis à ce type d’AINS.

Effets gastro-intestinaux majeurs des AINS

Raja Benkirane1, Latifa El Kihal2, Safae Nabil1, Abdellatif Benchekroun-Belabbès3, Abdellah

Essaid El Feydi2, Rachida Soulaymani11Centre national de pharmacovigilance du Maroc

2Service de la medecine C, Hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc

3Service des urgences chirurgicales, Hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc

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H.Pylori en gélose au sang humain

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La bactérie qui cause la maladie de l’ulcère peptique.HELICOBACTER PYLORI

Infection :Helicobacter pylori infecte la partie basse de l’estomac, antre.

Augmentation de la sécrétionacide

Saignement de l’ulcère

Helicobacter Pylori

Pylore

Corps

DuodénumAntre

Inflammation : Helicobacter pylori cause l’inflammation de la muqueuse gastrique (gastrite) qui est souvent asymptomatique.

Muqueuse

gastr

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ucus

protecteur

Cellulesinflammatoires

Helicobacter pylori

L’ulcère :L’inflammation gastrique peut conduire à l’ulcère duodénal ou gastriqueDes complications sévères peuvent induire un saignement de l’ulcère et de sa perforation.

Ulcère duodénal

Ulcère gastrique

InflammationInflammation

PROGAST 20mg gélules, Oméprazole. COMPOSITION : Chaque gélule contient: Oméprazole (DCI)…….20mg. Excipients : saccharose, amidon de mais, mannitol, carboxyméthylamidon de sodium, laurylsulfate de sodium, povidone, hypromellose, phtalate d’hypromellose, huile de soja partiellement hydrogénée, talc q.s.p. La gélule est constituée de : gélatine, oxyde de fer rouge/jaune/noir (E-172), dioxyde de Titane (E-171). FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS : Microgranules en gélules ; Chaque étui contient un flacon de 7, 14 ou 28 gélules. ACTIVITE : L’oméprazole agit par inhibition de la pompe à protons de la cellule pariétale gastrique, réduisant ainsi la quantité d’acide produite par l’estomac. TITULAIRE: Laboratoires IPHARMA ; km 4, ancienne route de l’aviation Tange- Maroc. INDICATIONS : *Adulte : - En association à une bithérapie antibiotique, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale. - Ulcère duodénal évolutif. - Ulcère gastrique évolutif. - Oesophagite érosive ou ulcérative symptomatique par reflux gastro-oesophagien. - Traitement symptomatique de reflux gastro-oesophagien associé ou non à une oesophagite, en cas de résistance à la posologie de 10 mg d’oméprazole par jour. - Traitement d’entretien des ulcères duodénaux chez les patients non infectés par Helicobacter pylori ou chez qui l’éradication n’a pas été possible. - Traitement d’entretien des oesophagites par reflux gastro-oesophagien. - Syndrome de Zollinger-Ellison. - Traitement des lésions gastroduodénales induites par les anti-inflammatoires non stéroïdiens lorsque la poursuite des anti-inflammatoires est indispensable. - Traitement préventif des lésions gastroduodénales induites par les anti-inflammatoires non stéroïdiens chez les patients à risque (notamment âge supérieur à 65 ans, antécédents d’ulcère gastroduodénal) pour lesquels un traitement anti-inflammatoire est indispensable. *Enfant à partir d’un an : - Oesophagite érosive ou ulcérative symptomatique par reflux gastro-oesophagien. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à l’oméprazole ou à tout autre composant du médicament. PRECAUTION D’EMPLOI : Ce médicament vous a été prescrit pour un traitement précis. Il ne faut ni le prendre pour un autre traitement sans avis médical, ni le conseiller à d’autres personnes même en cas de symptômes similaires. LISTES DES EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE : Saccharose, mannitol, huile de soja partiellement hydrogénée. MISE EN GARDE : Grossesse et allaitement : L’usage de ce médicament chez la femme enceinte ou allaitante ne doit être envisagé que si son administration est jugée indispensable et après avis de votre médecin. Sujets âgé : Les indications et les posologies sont les même que celles recommandées chez l’adulte. Enfants : les données sur l’expérience de l’usage de ce médicament chez l’enfant sont très réduites. INTERACTIONS : - Avant de commencer le traitement, signaler à votre médecin la prise de tout autre médicament. - L’administration de l’oméprazole peut influencer l’effet de certains médicaments tels que Diazépam, Warfarine ou Phénytoine, raison pour laquelle il peut s’avérer nécessaire que votre médecin réduise la posologie. - La prise d’anti-acides est possible pendant le traitement. - Le traitement n’est pas affecté par l’administration conjointe avec des anti-inflammatoires, des aliments ou d’autres médicaments. POSOLOGIES USUELLES, VOIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Ce médicament doit se prendre de préférence le matin en avalant les gélules en entier ou avec un peu de liquide. Toutefois, les patients qui présentent des difficultés de déglutition peuvent ingérer le contenu des gélules ou le mettre en suspension dans un liquide tel que jus de fruits, yaourt, ou lait caillé (la suspension devra être prise avant 30 min). – Ulcère duodénal, ulcère gastrique, oesophagite par reflux : en fonction de la gravité de l’ulcère ou de l’inflammation, la dose recommandée est de 20-40 mg (1-2 gélules) par jour pendant 2 à 8 semaines. En traitement d’entretien de l’ulcère duodénal ou de l’oesophagite par reflux, la dose est de 20 mg par jour pendant 6 à 12 mois. - Reflux gastro-oesophagien symptomatique : la dose conseillée est de 20 mg (1gélule) une fois par jour. - Ulcère gastrique, duodénaux ou lésions gastroduodénales associés à un traitement anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) : La dose recommandée est de 20 mg (1gélule) 1fois par jour, pendant 4-8 semaines. Syndrome de Zollinger-Ellison : la dose initiale recommandée est de 60 mg (3gélules) par jour. Le médecin adaptera la dose selon les besoins et établira la durée du traitement. L’administration d’une dose dépassant 80 mg (4gélules) doit se faire en 2 prises par jour. - Ulcère duodénal et/ou gastrique associé à Hélicobacter pylori : la dose habituelle est de 40 mg (2gélules) une fois par jour, ou de 20 mg (1gélule) 2 fois par jour à prendre en même temps que les antibiotiques suivants : Oméprazole plus 2 antibiotiques : Oméprazole plus amoxicilline et clarithromycine, les deux, 2 fois par jour pendant une semaine, ou bien, oméprazole plus clarithromycine et métronidazole (ou tinidazole) les deux, 2 fois par jour pendant une semaine, ou bien oméprazole plus amoxicilline et métronidazole , les deux, 3 fois par jour, pendant une semaine. Oméprazole plus 1 antibiotique : 40-80 mg d’Oméprazole (2-4 gélules) par jour plus amoxicilline deux fois par jour, durant deux semaines. Ou bien, 40 mg d’Oméprazole (2gélules) par jour, plus clarithromycine 3 fois par jour pendant deux semaines. Dans le cas où les symptômes persistent après la fin du traitement, le médecin devra évaluer la nécessité de répéter ou de changer celui-ci. Enfants : 1mg/ kg/jour. Sujets âgés: L’ajustement de la dose n’est pas nécessaire. Altération de la fonction rénale : L’ajustement de la posologie en cas d’altération de la fonction rénale n’est pas nécessaire. Altération de la fonction hépatique : Une dose de 10 à 20 mg par jour est généralement suffisante du fait de l’augmentation de la bio-disponibilité et de la demi-vie plasmatique de l’oméprazole. EFFETS INDESIRABLES : L’oméprazole est généralement bien toléré. Les effets indésirables sont généralement bénins et disparaissent à l’arrêt du traitement. Les effets indésirables suivants on été enregistrés bien qu’aucune relation de cause à effet n’a été établie : Maux de tête, diarrhée, constipation, douleur abdominale, nausées/vomissements et flatulence. Rarement ont été observés les cas suivants : Eruptions cutanées, démangeaisons, urticaire, sensation d’étouffement/fourmillement/engourdissement, malaises, insomnie, somnolence, vertige et malaise général. Des cas isolés de photosensibilité, alopécie, faiblesse musculaire, douleur des articulations, confusion, agitation, dépression et hallucinations (principalement chez les patients gravement malades), sécheresse buccale, inflammation buccale, infection fongiques gastro-intestinales, difficulté d’orientation/confusion/chute de conscience chez les patients souffrant de maladies hépatiques préexistantes, inflammation hépatique avec ou sans ictère, insuffisance hépatique, gynécosmatie, troubles hématologiques (leucopénie, thrombocytopenie, agranulocytose et pancytopénie), gonflement, fièvre, sensation de malaise général, oppression thoracique, inflammation rénale, augmentation de la sudation, trouble de la vision, altération du goût. SIGNALEZ A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN L’APPARITION DE TOUT EFFET NON SOUHAITE ET GENANT QUI NE FIGURE PAS SUR CETTE LISTE. CONSERVATION : Maintenir le produit dans son flacon d’origine soigneusement fermé. Ne pas dépasser la date limite d’utilisation indiquée en clair sur l’étui. Les médicaments doivent être maintenus hors de portée des enfants. Liste II. Délivré sous ordonnance médicale. Les laboratoires IPHARMA S.A, km 4, ancienne route de l’aviation. Tanger, Maroc.

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adapté en fonction des résultats de la sensibilité des souches, 90 % des patients sont guéris de leur infec-tion. Le traitement fait disparaître en quelques jours la bactérie et les signes d’activité de l’infection. L’inflammation persiste pendant 6 à 24 mois, puis la muqueuse rede-vient normale. Le taux de réinfec-tion avec H-py-lori est remarqua-blement faible et est rapporté avec moins de 0,5 % par année. Autrefois, le recours au traitement chirurgical était courant, mais ac-tuellement il a ainsi fortement régressé. Aujourd’hui, 90 % des ulcères digestifs guérissent sans séquelles grâce à l’emploi d’un simple traitement médicamenteux dont l’objectif est l’éradication de la bactérie et la prévention des ré-cidives et des complications.

Des complications rares mais importantesLes complications de l’ulcère gas-tro-duodénal sont devenues excep-tionnelles et sont de trois grands types : les hémorragies, la perfora-tion et la cancérisation de la mu-queuse digestive. Ainsi, des selles noires comme du goudron particulièrement malodo-rantes en raison de la présence de sang digéré (méloena) font penser à de possibles hémorragies digesti-ves. Dans d’autres cas, les patients peuvent vomir du sang (hématé-mèse), qui est souvent de couleur pivoine très rouge. Enfin, il n’est pas rare que des saignements di-gestifs passent totalement inaper-çus et ne soient suspectés que de-vant une anémie ou un manque de fer. La perforation d’ulcère de la muqueuse digestive constitue une urgence, qui peut être potentiel-lement mortel, car l’écoulement du contenu gastrique ou duodénal dans la cavité abdominale entraîne

une péritonite. On soupçonne cette complication devant l’apparition d’une douleur intense dans la par-tie haute de l’abdomen comparée à un coup de poignard et la survenue d’un état de choc. Une perforation impose une intervention chirurgi-cale rapide.

Un troisième type de complication est représenté par une sténose bulbaire, une obstruction au

niveau de la sortie des aliments de l’estomac vers le bulbe duodénal, provoquée par une réaction de fi-brose autour d’un ulcère pylorique ou bulbaire, mais ce phénomène ne se rencontre plus souvent de nos jours.La chirurgie conserve son intérêt en cas d’hémorragie ou de rupture de l’ulcère. Dans l’ulcère gastrique, elle garde une place importante en raison du risque de ne pas détecter un cancer.Il est aujourd’hui admis que la bac-térie Helicobacter pylori est l’agent responsable de l’ulcère gastro-duodénal. Bien plus, elle joue un rôle important dans la genèse des néoplasies gastriques (adénocarci-nomes et lymphomes). Une telle découverte a conduit à réviser le traitement de cette maladie désor-mais considérée comme une ma-ladie infectieuse, et à poser d’une façon plus générale la question de l’éradication de cette bactérie (qui infecte plus de 50% de la popula-tion mondiale) comme moyen de prévention des cancers gastriques. Les scientifiques étudient un pos-sible vaccin contre l’Helicobacter Pylori car les ulcères restent en-core trop fréquents et la bactérie, traitée par antibiotique, développe certaines souches résistantes. Les résultats concluants sur certains animaux ne le sont pas encore sur l’être humain. Recherche à suivre donc…

Près d’une personne sur dix développe un ulcère

au cours de sa vie

Le SZE représente une forme rare, mais grave, de maladie ulcéreuse. Les ulcères duodénaux, parfois multiples et/ou de site inhabituel et/ou compli-qués de diarrhée, en sont les manifes-tations cliniques les plus évocatrices. Le SZE est lié à une tumeur endocrine pancréatique sécrétant de la gastrine (gastrinome).Le diagnostic repose sur l’étude de la sécrétion gastrique acide et de la gas-trinémie basale et après injection de sécrétine (augmentation paradoxale de la sécrétion acide et de la gastrinémie), et la mise en évidence du processus tu-moral. Son traitement est symptoma-tique (IPP), et si possible antitumoral (exérèse chirurgicale).

Qu’est-ce que le syndrome de Zollinger-Ellison?

En plus du traitement recommandé par le médecin, il existe des moyens de réduire ou même d’éliminer certains facteurs de risques associés à l’ulcère gastro-duodénal en conseillant le pa-tient à : - Consommer des produits laitiers- Limiter la consommation d’AINS- Cesser de fumer et de consommer de

l’alcool - Éviter ou consommer moins d’ali-

ments qui déclenchent les symptômes de « brûlures d’estomac » (comme le café, le thé, le cola, les oignons, l’ail et le chocolat)

- Manger de plus petits repas à faible teneur en matières grasses et en épi-ces

- Eviter de prendre constamment des antiacides pour soulager les symptô-mes graves occasionnels.

Conseils pratiques

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Le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquent chez les femmes

L’autoexamen mensuel, l’examen clinique annuel et la mammographie sont les trois méthodes utilisées pour dépister une masse au sein

Lorsqu’il est dépisté, un cancer du sein est présent depuis plusieurs années

La pilule peut augmenter le risque de cancer du sein Le traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause a été accusé d’augmenter le risque de cancer du sein

Le cancer du sein est un cancer exclusivement féminin

Une grosseur au niveau du sein est toujours cancérigène

Les causes du cancer du sein sont bien connues, on peut le

prévenir sans problème

La pression exercée sur les seins, lors de la mammographie,

peut causer le cancer du sein

L’allaitement fait partie des facteurs de risque

1- Helicobacter pylori pénètre la tunique muqueuse de l’estomac de l’hôte et adhère à la surface de la cellule épithéliale de la muqueuse gastrique.2- Produit de l’ammoniaque à partir de l’urée par uréase, et l’ammoniaque neutralise l’acide gastrique et évite son élimination.3- Prolifération, migration, et finalement formation de foyer infectieux.4- L’ulcère gastrique se développe par destruction de la muqueuse, l’inflammation et la mort cellulaire de la muqueuse.

Comment H. pylori est-il capable d’altérer la muqueuse gastrique?

Source : www.wikipedia.fr

Envoyez-nous vos réflexions et remarques sur [email protected]

Participez à l’élaboration du prochain dossier sur

le cancer du sein

L’Helicobacter pylori (H pylori) est un bactérium microaérophilique, gram négatif, colonisant les jonctions et interstices intercellulaires de la mu-queuse gastrique humaine et établis-sant une infection chronique avec de nombreuses manifestations cliniques diverses telles que la gastrite atrophi-que, l’ulcère peptique et duodénal,

l’atrophie gastrique et le carcinome gastrique. Plusieurs mécanismes peu-vent contribuer à cet effet. Parmi les facteurs bactériens, les plus importants sont l’adhérence, les lipopolysacchari-des, la production d’ammoniac et l’ac-tivité enzymatique de la bactérie, ainsi que les facteurs de virulence, présents chez certaines souches seulement,

comme la toxine vacuolisante VacA et l’îlot de pathogénicité cag. Les facteurs indirects impliquent une réponse im-munitaire de l’hôte à l’infection, locale et systémique, humorale et cellulaire. Les facteurs bactériens ainsi que les médiateurs de l’inflammation peuvent contribuer à l’action délétère de l’in-fection sur la muqueuse gastrique.

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Mardi 15 juillet 2008. Une date que les affiliés de la CNSS ne peuvent oublier.

Puisqu’elle marque un nouveau tour-nant dans la prise en charge des ma-ladies graves et chroniques, la mise en application de la nouvelle décision de cet organisme de remboursement. Mais qu’est-ce que cette décision? En concertation avec certains orga-nismes concernés comme l’ Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), la CNSS a décidé de met-tre en place une exonération totale ou partielle des frais médicaux restant

qui doivent être payés par l’assuré. La première catégorie est appelée « affec-tions de longue durée (ALD », définies par la loi comme étant des « maladies graves et invalidantes nécessitant des soins de longue durée ou particulière-ment coûteux ». Dans ce premier cas, cette nouveauté concerne une liste de 82 maladies dont la prise en charge va-rie entre 95 et 99%. Ainsi, par exem-ple, les tumeurs cancéreuses malignes sont couvertes à hauteur de 95% alors que les hépatites virales le sont à 98% par la CNSS. Quant à la deuxième catégorie, elle est

communément désignée par les « af-fections longues et coûteuses (ALC) ». Ces « maladies graves et invalidantes nécessitant des soins de longue durée et particulièrement coûteux », selon la loi, comprend 10 affections comme les opérations cardio-vasculaires et les transplantations d’organes, totalement prises en charge.Aspects financier, social et médical sont les principaux critères qui ont pré-sidé à l’arrêt de cette nouvelle liste, sa-chant que les taux de remboursement prennent en considération les tarifs nationaux de référence.

Caisse Nationale de Sécurité Sociale

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Vers une meilleure couverture médicaleLongtemps considéré comme une véritable entrave à l’accès aux soins et aux traitements, le ticket modérateur de 30 % imposé par la CNSS à ses affiliés a fait couler beaucoup d’encre. Les promesses se sont succédées mais rien de concret n’a été retenu. Aujourd’hui, les bénéficiaires peuvent reprendre le souffle. La CNSS étend sa couverture médicale à 95 ou 100 %.

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CNSS

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Une avancée. Oui …La nouvelle décision de la CNSS est une révolution dans no-tre système de santé. Puisqu’elle va contribuer à soulager des patients atteints de maladies chroniques. Elle représente de ce fait une « avancée de taille dans l’amélioration de l’état de santé de ces plus de trois millions de personnes souffrant de ces maux lourds dont les conséquences physiques, psychi-ques et socio-économiques étaient supportées dans nombre de cas par le malade lui-même et son entourage. Elle représente également, un grand pas vers la consolidation du système de l’assurance maladie obligatoire dans notre pays », a affirmé Pr Jamil, Président de l’association SOS Hépatites et fervent militant de l’abolition du ticket modérateur.Il a également rappelé que l’un des principaux objectifs de l’événement « Printemps du patient 2008 », était la problé-matique de la prise en charge des maladies chroniques au Ma-roc. En effet, « Au Maroc, le quart de la population nationale demeure « économiquement vulnérable». La pauvreté affecte près de 14% des Marocains (23 % en zones rurales), un taux qui risque de s’accroître si l’on sait que 40% de la population est analphabète. Les maladies chroniques et graves ont un coût qui dépasse de loin les capacités financières des patients. En l’absence d’une prise en charge to-tale de ces patients, rares sont les Ma-rocains atteints de cette maladie qui peuvent faire face à un traitement aussi onéreux. Un engagement ferme de la part de l’Etat, dans des délais fixes, s’avère donc nécessaire afin de mettre fin aux souffrances de toutes sortes des malades », lit-on dans les recommandations adoptées lors de cette journée.« A cette occasion, je tiens à féliciter vivement en mon nom et au nom des présidents du collectif associatif du Printemps du patient 2008, la CNSS pour cette action à la fois courageuse, humanitaire et citoyenne » a-t-il ajouté.

Les tumeurs cancéreuses malignes sont couvertes

à hauteur de 95 %

Mais…!La dernière révision des taux de remboursement des af-fections de longue durée (ALD) est également source de désespérance et de déception. Pour l’association Néo Vie House, elle ne peut nullement résoudre la problématique que pose la prise en charge des malades qui en sont at-teints, et à des stades avancés dans beaucoup de cas. « Inacceptable ». C’est ainsi que le vice-président de cet-te ONG créée en 2004, Pr Abdelkader Acharki, a qualifié la nouvelle disposition mise en place par la CNSS. Pour lui, « Avec un taux de remboursement des ALD variant entre 95 à 99 %, améliorer l’état de santé des malades qui en sont atteints, relèverait de l’utopie ». L’association estime que pour les cancers par exemple qui touchent au Maroc environ 30 000 à 35 000 nouveaux cas par an, il est inadmissible et inhumain que les affiliés de cet organisme ne peuvent pas disposer d’une couverture médicale adéquate leur permettant de se prémunir de ce fléau mortel s’il n’est pas traité. Les 95 % à la charge de la CNSS ne peuvent nullement rendre espoir à cette tranche de la population affaiblie par la maladie et les traitements onéreux qui en découlent. Ceci est d’autant plus vrai si

l’on sait que la plupart des salariés de la CNSS se situent dans des tranches de salaires basses, ne dépassant pas les 5 000 DH. Si une année de traitement du cancer peut dépasser 200 000 DH, il est impensable qu’un salarié touchant

le SMIG ou un peu plus, puisse payer les 5 % restants. La CNSS est vivement appelée à revoir sa décision, surtout que les patients cancéreux ne représentent que 5,17 % des remboursements effectués par cette assurance.Elle tient en outre à rappeler que l’analyse des études ef-fectuées dans ce contexte révèle que la survie au cancer est plus élevée chez les patients qui ont une assurance adéquate (privée ou autre) alors que les taux les plus bas sont enregistrés chez les malades ne disposant pas d’une couverture médicale. De telles variations dans les taux de survie sont probablement liées à des différences dans l’ac-cès au diagnostic et au traitement et des facteurs tels que la biologie des tumeurs, de l’état au moment du diagnostic ou du respect du traitement qui peuvent également être im-portants.Par conséquent, « seule une prise en charge totale des ALD peut être satisfaisante pour nous et nos malades. A quand continuera la CNSS à prendre à la légère la santé de la po-pulation? La santé est un capital à préserver et la vocation de tout système de santé est bien évidemment d’être aux côtés des plus malades », a conclu Pr Acharki.Signalons au passage que la loi régissant l’AMO précise que les remboursements des frais médicaux se font à la CNSS pour les salariés du privé et à la CNOPS (Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale) pour les fonctionnaires.

C N S S

Caisse Nationale de Securite Sociale649, Bd Mohammed V 20300 - CASABLANCA - Tel : 022 54 70 54

www.cnss.ma

« Printemps du patient 2008 »Placé sous le thème : « Un petit geste pour les grands maux », le « Printemps du patient » a eu lieu le 17 avril à Casablanca. Initié par l’association «SOS Hépatites», en collaboration avec l’associa-tion «Reins» de lutte contre les maladies rénales et l’Association marocaine de lutte contre la Polyarth-rite Rhumatoïde «AMP», ce festival social s’était fixé pour objectif d’attirer l’attention des populations, des professionnels de santé et des décideurs sur la situa-tion des maladies chroniques au Maroc.

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Entretien

Pourquoi la CNSS a attendu tou-tes ces années pour supprimer le ticket modérateur de 30 % imposé à ses affiliés ?Le ticket modérateur est le prin-

cipe selon lequel une fraction du tarif pour les prestations en nature est laissée à la charge de l’assuré. Il est conçu pour modérer les dé-

penses et responsabiliser les assurés sociaux. Consciente de l’importance et de l’impact de l’assurance maladie et des coûts importants des affections de longue durée et des affections lourdes et coûteuses, la caisse nationale de sécu-rité Sociale a mis en place depuis le 15 juillet 2008 - 2 ans après le démarrage de l’AMO - des dispositions de la loi 65 qui stipule l’exonération partielle ou totale de la part restant à la charge de l’assuré.La nouvelle décision est venue affir-mer l’un des principes de cette loi, à savoir la progressivité de mise en place. En effet, notre organisme s’inscrit dans une démarche pro-gressive à travers une première liste d’ALC et d’ALD et qui sera étendue progressivement. Les deux ans écoulés étaient nécessaires pour observer le système et faire les études médico-technique-actuarielles.

Certaines ALD sont prises en charge à 99 %, d’autres en revanche à 95 %. Comment expliquez-vous ces dis-cordances ?Comme vous le savez, la fixation de cette liste s’est basée sur des critères d’ordre financier (coût de l’affection selon les travaux d’une commission médico-technique du minis-tère de la Santé), social (problème de santé publique) et médical (nature et gravité de la maladie).Pour fixer les taux d’exonération, la CNSS a adopté les principes suivants :- Exonération partielle pour une moralisation des dépenses

en laissant à la charge une partie des frais : il s’agit de moraliser et de responsabiliser les assurés.

- Egalité entre les différents porteurs d’ALD par rapport au montant restant à leur charge. Nos techniciens ont veillé à ce que le ticket modérateur pour les porteurs d’ALD né dépasse pas le salaire moyen pondéré par les jours déclarés et en tenant compte du coût moyen annuel des ALD/ALC.

- Exonération totale pour les greffes et les interventions car-diologiques arrêtés comme ALC étant donné qu’il s’agit

d’une dépense ponctuelle non étalée sur le temps dont le reste à la charge une année du salaire moyen.

- Exonération partielle pour le suivi post opératoire, consi-déré en tant qu’ALD.

Quelles sont les mesures prises par votre organisme pour médiatiser les nouvelles dispositions ?Nous les avons intégrées dans notre prochaine campagne de communication qui sera lancée à la rentrée prochaine. Il est aujourd’hui essentiel, dans la continuité des premiè-res actions réalisées, de rebondir sur leur réussite pour met-tre en place une première action de communication desti-née à l’ensemble de nos publics Cette première campagne sera pour nous une campagne fondatrice qui permettra à chaque travailleur du secteur privé de comprendre à la fois l’attention qui lui est portée par son environnement profes-

sionnel et le bénéfice personnel ac-quis par l’adhésion. Une campagne fondatrice qui redonnera à croire en la solidarité, car la fonction CNSS et ses produits sont autant de moyens mutualistes de protection sociale.

Une occasion aussi pour informer sur les couples droit/bé-néfice offert, mettre en lumière toute la palette de servi-ces mis à disposition, et les preuves de la réalité de notre discours d’amélioration de qualité de vie (exemple ticket modérateur). Plus nous serons à même de faciliter la com-préhension des produits et de relier à l’adhésion une réelle palette de services, plus nous créerons un climat inexorable d’installation de la déclaration CNSS.Ce deuxième axe devra être soutenu par une refonte com-plète de l’information en marketing opérationnel et évène-mentiel à destination principale des salariés par le déve-loppement d’actions de proximité et d’information sur site, en partenariat avec les chefs d’entreprises. Les agences commerciales serviront aussi de relais et de vitrines pour la valorisation des actions menées. Une refonte des supports d’information (dépliants, PLV, etc.) dans le sens de leur simplification est à prévoir.En complément de l’action salariés, nous allons enrichir le niveau d’information de l’ensemble des intervenants : (en marketing opérationnel et évènements) et en envisager un relais presse à destination des groupements (information autour de la responsabilité morale et éthique de l’institu-tion), des chefs d’entreprise (séminaires locaux autour de l’éthique et de la notion de contrôle), des interfaces AMO (séminaires locaux autour de l’éthique et de la responsabi-lité sociale).

Entretien avec Mohamed Afifi, Directeur de la Stratégie à la CNSS

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Notre organisme s’inscrit dans une démarche progressive à travers une première liste

d’ALC et d’ALD

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Le diabèteVu les répercussions du jeûne sur le taux de glycémie chez le dia-bétique, celui-ci est dispensé de cette pratique, particulièrement dans les cas suivants : diabète non insulino-dépendant déséquili-bré, diabète avec complications dégénératives, diabète avéré du troisième âge quel qu’en soit le type, et diabète instable.

L’ulcère gastro-duodénalPour l’ulcère gastro-duodénal, il est retenu que le patient souf-frant d’un ulcère évolutif ainsi que celui qui a un ulcère cicatrisé de moins de 6 mois ne doivent pas jeûner. Seul le patient qui a un ulcère cicatrisé depuis plus de 6 mois peut jeûner mais sous traitement protecteur de la muqueuse gastrique. A signaler que nombre d’ulcères guéris se révèlent par le jeûne.

Les pathologies rénalesLe problème majeur avec les pathologies urinaires pendant le Ra-madan concerne la déshydratation. En effet, des enquêtes mul-tiples, au Maroc comme à l’étranger, ont mis en évidence une baisse très significative de la quantité d’eau bue pendant le Ra-madan. Il s’agit d’un facteur de risque favorisant la survenue ou

la complication de calculs rénaux par exemple. Une consultation médicale chez un spécialiste avant le Ramadan s’avère indispen-sable pour prendre une décision quant à la possibilité de jeûne ou non.

Les pathologies cardio-vasculairesUne personne hypertendue ne doit pas jeûner si elle manifeste une hypertension artérielle compliquée d’un accident cérébrale ou cardiaque récent (moins de 3 mois), une hypertension artériel-le ajoutée à une insuffisance rénale confirmée, une insuffisance cardiaque avec ou sans l’hypertension, un infarctus du myocarde moins de 3 mois (interdiction formelle), un angor instable ou une polythérapie (plus de 2 prises) quelle que soit la pathologie. Dans tous ces cas, il faut tenir compte des observations suivantes de l’état du patient et la gravité de la maladie.

La femme enceinteEn l’absence de données scientifiques et médicales concluantes sur ce sujet, une visite médicale chez un spécialiste à la veille du Ramadan pour s’enquérir de l’état de santé de la mère et du fœtus s’avère indispensable.

Maladies incompatibles avec le jeûne

Pendant le mois de Rama-dan, le jeûneur se nourrit pendant un laps de temps

plus court que d’habitude, avec environ 80 % de l’ensemble des apports quotidiens en calories (1800 calories). Les repas sont plus riches en sucreries et en matières grasses et relativement pauvres en boissons, en fruits et en légumes. Ballonnements, nau-sées, constipation, régurgitations, maux de tête… sont quelques unes des complications commu-nes durant cette période, aggra-vées notamment par un manque

important de sommeil. D’où l’in-térêt d’adopter une alimentation et une hygiène de vie saine.

Le bon équilibreBon aliment, bonne quantité et au bon moment. Tels sont les princi-pes de base de l’équilibre alimen-taire. Les paramètres d’activité et de repos étant modifiés pendant cette période, la réorganisation de l’alimentation s’impose de toute évidence. Sachant que le rythme de vie est inversé, cette réorganisation est principalement axée sur le maintien de la qualité

nutritionnelle des trois repas.Ainsi et en raison des longues heures du jeûne, les aliments à digestion lente tels que ceux renfermant des fibres, sont à pri-vilégier beaucoup plus que les aliments rapidement digestibles, appelés également les hydrates de carbone raffinés.Outre le fait de bien s’hydra-ter dès la rupture et juste avant la reprise du jeûne (plus qu’en temps normal, au moins 1,5 litre par jour), il importe d’alléger l’alimentation en augmentant la consommation de légumes et de

Principes d’un rythme alimentaire adaptéPendant le mois du Ramadan, nombreuses sont les personnes qui ne savent pas adapter leur alimentation à cette période où le rythme des repas est profondément modifié. Comment éviter donc les conséquences néfastes de ce changement ?

Voici quelques conseils à prodiguer pour jeûner confortablement et apprécier entièrement les avantages spirituels du mois sacré.

Avec lA collAborAtion du dr FArid tAdlAouidiététicien nutritionniste - cAsAblAncA

Ramadan et santé

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fruits, de produits laitiers, de su-cres lents (semoules, farines, cé-réales) pour permettre au transit intestinal de fixer l’eau et éviter ainsi la constipation. Les fritures, les épices, les friandises, les matières grasses et les produits à l’origine de fla-tulence com-me les œufs, le chou et les lentilles sont à éviter ou à c o n s o m m e r de manière occasionnelle. Il en est de même des boissons carbonatées comme les colas qui produisent aussi des gaz. Il importe également de fraction-ner la rupture du jeûne pour per-mettre une bonne digestion.Aux grands consommateurs d’excitants (thé, café, cigaret-tes…), il est conseillé de les ar-rêter une semaine ou deux avant le Ramadan. Des tisanes et des thés décaféinés peuvent être des alternatives tout en essayant au maximum de respecter les ho-raires requis de sommeil.

Jeûner quand on est fragileS’il ne semble pas perturber un organisme sain, le jeûne induit une aggravation de certaines maladies comme l’ulcère diges-tif, le diabète, les pathologies rénales, hépatiques et cardio-vasculaires. Les malades qui en souffrent ne sont pas censés pratiquer le jeûne, pourtant ils sont nombreux à vouloir malgré tout le respecter. Or, le jeûne en-traîne une fragilisation de l’or-ganisme malade.Ainsi, pour toute personne fragile qui désire jeûner, une consultation avant, pendant et après le Ramadan s’avère in-dispensable. Aussi importante que l’éducation thérapeutique de cette catégorie de jeûneurs,

l’alimentation doit être scrupu-leusement surveillée. Prudence et vigilance s’imposent donc pour éviter toute complication. Pour le diabétique par exemple, il est recommandé d’éviter les sucreries, les boissons sucrées, les pâtisseries et les aliments

très consom-més pendant cette période. La quantité autorisée doit être stricte-ment respec-tée et auto-

risée. Là les équivalences alimentaires lui donnent la pos-sibilité d’effectuer l’échange direct d’un produit par un autre. Chaque aliment d’un groupe a sa valeur nutritionnelle propre, et il faut éviter de la substituer à un aliment d’un autre groupe différent. Pour l’hypertendu en revanche, il doit éviter les abus de sel, veiller à un large apport en po-tassium (pommes de terre, jus de légumes, pruneaux..) et en calcium tout en privilégiant la consommation de poissons gras (hareg, saumon, anguille, mulet, rouget…).Quant à la femme enceinte, elle doit respecter une hygiène de vie correcte. Son régime ali-mentaire doit comprendre les différents groupes d’aliments que ce soit au Ftor, au dîner ou au Shor.Pendant le Ramadan, les chan-gements du rythme de vie en-traînent, même chez les person-nes en bonne santé, des troubles de la digestion et du sommeil. La consommation excessive des aliments riches en gras et en su-cre est très fréquente. L’ambian-ce plus festive le soir favorise un coucher plus tardif. Alors que le secret d’un bien-être est une ali-mentation équilibrée et saine.

Pour tout malade qui désire jeûner, une

consultation avant, pendant et après le ramadan s’avère

indispensable

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La valeur énergétique de la datte est consi-dérable. En effet, elle contient 69 % environ de son poids en sucres. C’est un des fruits les plus nourrissants qui soient et il est consommé avec du lait pour faire un repas équilibré.282 Kcal, 2.45 g de protides, 8 g de fibres , 0.39 g de lipides avec un ratio équilibré en oméga 3/oméga 6 aux 100 g de datte séchée, en font un aliment en densité énergétique mo-dérée mais présentant la capacité d’un pic gly-cémique élevé.La datte ne contient que 15 à 20 % d’eau et cette faiblesse de constitution devient un atout associé aux sucres pour sa conservation dans un endroit sec.C’est une véritable source de minéraux, la datte sèche en renferme 1,5 à 1,8 g aux 100 g (2 à 3 fois plus que les fruits frais). C’est un des fruits les plus riches en potassium (plus de 670 mg aux 100 g), en calcium (62 mg) et en magnésium (58 mg), ainsi qu’en fer (3 mg). Cuivre, zinc, manganèse sont également présents à des niveaux intéressants. Les vitamines du groupe B sont abondantes, par contre sa capacité antioxydante est faible avec une teneur basse en vitamine C, E et ca-roténoïdes. Les dattes permettent enfin de renforcer très efficacement l’apport en fibres, souvent défi-citaires aujourd’hui dans les repas. Une por-tion de 50 g de dattes en fournit plus de 3,5 g, ce qui représente pratiquement 12 à 15 % de la quantité préconisée pour la journée.

Datte. L’intérêt nutritionnel et diététique

Doctinews - N°3 - Septembre 2008

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Techniques orthopédiques illustréesTraumatologie des membres

F ruit de plus de deux ans de réflexion de son auteur, Profes-

seur Saïd Lahbabi, cet ouvrage se veut une ré-férence de base dans ce domaine aussi bien pour les futurs praticiens que pour les professionnels déjà en exercice. Objec-tifs : éviter les erreurs, déjouer les pièges, sa-voir ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire et quoi faire d’emblée pour ne pas nuire.L’auteur commence d’abord

par décrire les principes généraux du traitement orthopédique pour cha-que type de lésion trau-matique. Il présente par la suite les aspects cli-niques et radiologiques pour s’étaler enfin sur le matériel nécessaire, les conditions pratiques et les techniques de réduc-tion ou de réalisation du plâtre.Dans son exposé, il accor-de un intérêt particulier au matériel nécessaire à la confection des plâtres,

aux conditions d’instal-lation du patient avec les techniques précises de réduction et à celles re-latives à la réalisation du plâtre. Outre les contrôles radiologiques et les soins post-réductionnels, il in-siste également sur les sources d’erreurs et les dangers du traitement en-trepris. Des éclairages sur les traitements adjuvants (kinésithérapie, traite-ment anticoagulant) sont également fournies et ce, dans le but de garantir au patient la meilleure prise en charge.« Techniques orthopédi-ques illustrées. Trauma-tologie des membres », est le dernier né d’une série de publications du Professeur Lahbabi, entièrement dédié à la chirurgie des os, fruit d’une activité de 35 ans de pratique chirurgicale dans le secteur privé qu’il met en partage.« Cet ouvrage, richement illustré, est indispensable à tout chirurgien orthopé-dique et traumatologique des membres et constitue

un ouvrage de référence pour l’enseignement de cette discipline. », lit-on dans la préface du livre écrite par Professeur Yves Nordin, ancien président de la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique.

Pr Saïd Lahbabi agrégé de Chirurgie OrthOPédique et traumatOLOgique

Doctinews - N°3 - Septembre 2008

Anatomiste et clinicien, le chirurgien orthopédiste est avant tout un pragmatique qui reste toujours à l’écoute des besoins de ses patients. Il est responsable d’actes techniques particulièrement décisifs dans une société où les notions d’autonomie et de mobilité sont capitales. Jugement et esprit de décision sont certes des qualités

essentielles à l’accomplissement du geste chirurgical. Mais qu’est la conduite à tenir en pratique de la chirurgie orthopédique et traumatologique ? Voilà ce

que la lecture du livre « Techniques orthopédiques illustrées. Traumatologie des membres. » vous apprendra.

Titre :Techniques orthopédiques illustrées. Traumatologie

des membres

Date de publication : 2007

Edition: Vernazobres Greco (Paris)

Nombre de pages: 328

Prix : 25€

Fiche technique

Auteur :Pr Saïd Lahbabi

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Innovation

Un pansement buccal cicatrisant pour traiter l’aphte et soulager la douleur rapidement et durablement : il fallait y penser ! Grâce à la spatule intégrée, l’utilisation est facile…et précieuse. Appliquez sur la lésion, de préférence avant les repas. Laissez sécher. Poursuivre le traitement jusqu’à cicatrisation complète.

Difficile de déterminer l’origine des aphtes quoique certains facteurs favorisent leur apparition. Les aliments riches en histamines (noix et noisettes,

gruyère, fraises, citron…) et les petites lésions dues à un appareil dentaire ou un brossage des dents trop…vigoureux. Autres causes probables : la fatigue, l’activité hormonale…et l’hérédité ! Bref : si l‘origine de l’aphte est mal connue, ses symptômes sont, eux, bien présents ! La douleur est vive, cuisante…et se répète à tout instant ! La solution serait en fait d’isoler l’aphte de tout contact : dents, salive et surtout aliments…Et c’est ce qu’a inventé Urgo avec Urgo Aphtes.

AIE !AIE !Aie ! Certes, l’aphte est bénin mais sa douleur est cuisante ! Bonne nouvelle : un produit révolutionnaire a fait la preuve de son efficacité. On l’applique…et le calme revient !

4 H E U R E S D ’ E F F I C A C I T E P O U RC E B O U C L I E R A N T I - D O U L E U R

Conçu pour soulager et traiter les aphtes et petites plaies de la bouche, Urgo Aphtes se présente sous forme de gel qui se transforme, une fois appliqué, en un film protecteur. L’effet anti-douleur est donc immédiat et durable (même lorsque l’on mange !), et la cicatrisation : favorisée.Etudes clinique N° 05E641PH‘‘Extraits de verbatims consommateurs sur la base de carte T’’

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REPONSE N°2 AOÛT 2008Envoyez-nous vos histoires vécues et drôles sur [email protected] histoire publiée sera primée

Venez rire un bon coup...

Questions

Définitions1- Déchet du métabolisme cellulaire2- Capillaires artériels au début du néphron3- Unités anatomiques et fonctionnelles du rein4- Canal urinaire partant de chaque rein5- Qualifie le tubule rénal à certains endroits6- Symbole d’un ion filtré par le rein7- Liquide de l’organisme purifié par le rein8- Région déprimée du rein où passent les vaisseaux et les canaux9- Deuxième étape de fabrication de l’urine, le long des tubules10- Organe de l’appareil urinaire11- Début des canaux excréteurs se réunissant en bassinet12- Elle est réabsorbée à 99%13- Enzyme rénale à l’origine de la synthèse de l’aldostérone14- Première étape de fabrication de l’urine15- Préfixe signifiant urine16- Organe de stockage de l’urine17- Nom du canal collecteur (canal ou tube de ...)18- Molécule réabsorbée activement et totalement19- Celle du n°20 peut être plus ou moins longue20- Nom du tubule du n°1921- Hormone anti-diurétique (sigle)

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Un patient gravement malade est à l’hôpital. Sa famille est réunie dans la salle d’attente. Le médecin entre fatigué et dit : « Désolé, je vous apporte des mauvaises nouvelles. L’unique chance de survie est une greffe du cerveau ».La famille reste abasourdie. Un des membres de-mande: « Combien coûte un cerveau? » Ça dépend, répond le médecin, c’est 5000 Dhs pour un cerveau d’homme et 200 Dhs pour un cer-veau de femme ». Les hommes de la famille se retiennent de rire et évitent de vexer les femmes. Un curieux ose quand même poser la question : « Docteur, pourquoi y a-t-il une telle différence de prix ? » Le docteur sourit face à une telle question, puis ré-pond : les cerveaux des femmes ont été utilisés !

Un vieux monsieur en consul-tation chez son médecin se plaint de la fatigue :« Docteur, pour le premier il n’y a aucun problème, au ni-veau du deuxième j’y arrive difficilement mais pour le troisième je n’y arrive plus du tout ».Le docteur demande étonné : « mais quel âge avez-vous ? »Le vieux répond : « Ben...80 ans »Le docteur : « Pour votre âge, arriver à deux ça relève du miracle!»Le vieux : « Mais docteur, j’habite au troisième étage ! »

C E R E B R ON N C HE T T O M I E

M P H R E N O PI H R M Y O AC A R D I O I TR O T P E R I OO E O

A L G I EY

H.A.B

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Venez rire un bon coup...

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