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Article publié dans CEINTIJRE NOIRE Novembre 2003 :esE-a o'"- "f YanS,fu Chan etait un guerrier chi- . noist(ugg- 1 872) Sa vie en ce Èlluf) \ tt JJ- t o/ z/. Jo vrg çrr çc !omaine fut une réussite exem- çilaire. Jeune boxeur de Kung fu flterne, il travaille chez un mar- ^L^^t !^ ^-^i^^^ | I^ ; cnanc oe grarnes. un Jour son patron defait lors d'une rixe un adversaire d'une manière qui le sur- prend. ll demande à être iniùé à l'art mârtiai de son employeur qui nie d abord étre connaisseul mais l'ac cepte ensuite comme élève. ll lui apprend alors que son art vrent de la famille Chen. et l'envore auprès d'elle se former plus avanl lang se rend alors au village de Chen Jia Gou fief du clan Chen. Les conteurs disent qu'il se fait embaucher comme serviteur, et se fait passer nôrT r'\rrpi afin d'enriOrmir la Pvu' méfiance de ses Maîires. De fait duranr 6 années il epie le sorr les entraînements secrets, car il n'a accès au début qu'aux cours popu- laires. Un jour il se dévoile involon- tairement, sans doute en soutenant un membre influent de la famille Chen lors d'une rixe. Son action et sa dextérité acquises en cachette lui valent une auto- risation rarissime pour un étranger au clan. celle d'étudier plus en profondeur Apres 3 fois 6 années d'étude il devient Maître et quitte le village. ll ne cesserô ensuite d a"ne- liorer son Art. ll prend pour com- pagnon d'entraînement Wu !u Xian tqui renouvellera le style Chenr. dont le frère découvre chez un bou- quiniste un vieux traité: le Quan Pu. trêite de Bore Taiji. Ce traite signe par Wang Zong yue présente des éléments techniques d'inspiration T^^i^+^ ll ^-|:^-l+ i l^^. ld()l5te. ll e5L eLl lt d I dllClenne, comme un texte alchimique peu cvidenr âr 1TêmrêT ennrd Lin- fluence de ce texte le conduit a creer son propre style (variante de l'école Chent ll évo- luera tout au long do cr rrio ri ni nlr r- u vu viu sieurs transmissions ârrlhênlrarrê< quelque peu diffé- rentes. Citons en France celle des élèves de Maître Wang len Nien transmise par Zhang Quin Lin A Pékin, certainement sur recom- mandalion de la famille Chen, /ang Lu Crar devient entraineur des n:'dec .le l'Fmnercr rr nostg hié- yui vuJ uL rarchique suprême pour un boxeur dans la societé chinoise de lepoque ll est souvent defre, jamais vaincu, et alors surnomme !ang l'in- vincible. Sa renommée traverse toute la Chine. Le slyle qu'il pratique ne pone pas encore le nom de Tai- jiquan, mais celui de boxe de !ang et classé dans la catégorie des Hao Quan tboxes molles ou souplesr. Le nom de Taijiquan ne sera utilisé que plus târd en lien avec le titre du traite de Wang Zong /ue par la génération de ses enfants lang Jian Hou et yang Ban Hou. Au début du xx" siècle, ce nom Taijiquan, devlen- dre nar r : no, ' rÂlÀhro on /^hina a+ u' o Psu o Pçu Lsrçurs çr r ur lil rg gr dans le monde entier grâce aux acùons de developpement de !ang Cher Fu son peùt fils. Tous les styles apparentés (Chen, Zao Bao. U-lei, Chee-saos ou I'A* de sentir

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Page 1: Novembre :esE-aecole Yang lu...contenu dans ce resume. Le Taiji quan est immensement plus vaste que la répétition d'une forme ou kata. Rythmc: unc danrc dc guene Pour bouger une

Article publié dansCEINTIJRE NOIRE

Novembre 2003:esE-a

o'"- "fYanS,fu Chan etait un guerrier chi-. noist(ugg- 1 872) Sa vie en ceÈlluf) \ tt JJ- t o/ z/. Jo vrg çrr çc

!omaine fut une réussite exem-çilaire. Jeune boxeur de Kung fu

flterne, il travaille chez un mar-^L^^t !^ ^-^i^^^ | I^ ;cnanc oe grarnes. un Jour sonpatron defait lors d'une rixe unadversaire d'une manière qui le sur-prend. ll demande à être iniùé à l'artmârtiai de son employeur qui nied abord étre connaisseul mais l'accepte ensuite comme élève. ll luiapprend alors que son art vrent dela famille Chen. et l'envore auprèsd'elle se former plus avanl lang serend alors au village de Chen JiaGou fief du clan Chen. Les conteursdisent qu'il se fait embauchercomme serviteur, et se fait passernôrT r'\rrpi afin d'enriOrmir laPvu'

méfiance de ses Maîires. De faitduranr 6 années il epie le sorr les

entraînements secrets, car il n'aaccès au début qu'aux cours popu-laires. Un jour il se dévoile involon-tairement, sans doute en soutenantun membre influent de la familleChen lors d'une rixe. Son action etsa dextérité acquises en cachettelui valent une auto-risation rarissimepour un étrangerau clan. celled'étudier plus enprofondeur Apres3 fois 6 annéesd'étude il devientMaître et quitte levillage. ll ne cesserô ensuite d a"ne-liorer son Art. ll prend pour com-pagnon d'entraînement Wu !u Xiantqui renouvellera le style Chenr.dont le frère découvre chez un bou-quiniste un vieux traité: le Quan Pu.

trêite de Bore Taiji. Ce traite signepar Wang Zong yue présente deséléments techniques d'inspirationT^^i^+^ ll ^-|:^-l+ i l^^.ld()l5te. ll e5L eLl lt d I dllClenne,comme un texte alchimique peucvidenr âr 1TêmrêT ennrd Lin-fluence de ce texte le conduit a

creer son proprestyle (variante del'école Chent ll évo-luera tout au longdo cr rrio ri ni nlr r-u vu viu

sieurs transmissionsârrlhênlrarrê<quelque peu diffé-rentes. Citons en

France celle des élèves de MaîtreWang len Nien transmise parZhang Quin LinA Pékin, certainement sur recom-mandalion de la famille Chen, /angLu Crar devient entraineur des

n:'dec .le l'Fmnercr rr nostg hié-yui vuJ uL

rarchique suprême pour un boxeurdans la societé chinoise delepoque ll est souvent defre, jamaisvaincu, et alors surnomme !ang l'in-vincible. Sa renommée traversetoute la Chine. Le slyle qu'il pratiquene pone pas encore le nom de Tai-jiquan, mais celui de boxe de !anget classé dans la catégorie des HaoQuan tboxes molles ou souplesr. Lenom de Taijiquan ne sera utilisé queplus târd en lien avec le titre dutraite de Wang Zong /ue par lagénération de ses enfants lang JianHou et yang Ban Hou. Au début duxx" siècle, ce nom Taijiquan, devlen-dre nar r : no, ' rÂlÀhro on /^hina a+u' o Psu o Pçu Lsrçurs çr r ur lil rg gr

dans le monde entier grâce auxacùons de developpement de !angCher Fu son peùt fils. Tous les stylesapparentés (Chen, Zao Bao. U-lei,

Chee-saos ou I'A* de sentir

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La plupart des Maîtres se présentent toujours en photographie dansle rôle du supérieur, ce qui entraîne des projections erronées de lapart de leurs élèves sur leur personne . Le fait de ne pas se présentercomme supérieur peut être ressenti instinctivement par certainscomme une faiblesse. ce qui entraîne encore une proiection erronée.

Wu. Sun. Hôor etc se rejoignenlmaintenant sur le nom Taijiquan etsur les principes évoqués dans le+--i+; !^ \À/^^^ 7^^^ \/,,^rrarTe oe wang zong yue commeunificateurs de la discipline.

MA RENCONTREAVEC LE TAIJIOUANll v a 25 ans. j'avais louche auKarate. a ra Boxe lrançaise et auKung fu. Puis I ai abordé le Taijiat Àn qÂnç nrêi ,nF I en :r rnnrc-cie la sensioilile et la torce cacheederriere la douceur. Au debut. , a.ê1ê qr rrnri< do | :h<onro d^ tr-^.! !! Jq P' rçL ug (ror l>

missior d aspects maniaux. J ôvaiS1,, it ., ^ 1t ^^- !^-- t^ ^,ru rr Y ô z) ans oan5 ta premtereédition du livre de Roland Haber(êt7êr çr rr le T:iirnr .:n n r il À' ri+ '-vu | ç(olt ullârt .-ââiâl ^Hl-^.^ '-rl^-^ ^,.^ l^orr lildrudr gilrLdLç. riloig g qug td

lenlerrr ânnârenIe .ie( n-ouve-

mentq nrricce nréier : ronfusionquand aux possibilités martiales.lP rct ê drçr-rnlinê lar alorSentamé une quête longue, sans finqui m a conduita l étude de nom-breux styles ryANG, CHEN, WU )

visitant de nombreux maftres,echangeant avec de nombreuxarrireq n:qqinnnéc le qr riq n:qcépar la pratique du Tui-shou (pous-séesr, du San-shou (enchainementde combat ô deux et aussi boxelibre), des Chee saos (mains col-lanres. pieds collèntsr. des Paoch,-ritL:rac er nlnqiTct ric< Armp< r<:nrppnec l;nre hâ1^n nnianardr desPostures de Tenacité (arbre etpieu, des Qrgong associés tSpirales. Chernise de ferr Tour ce par-cours m amena sans calcui à l'es-sentrel.

L'ESSENCE D'UN ARTParcourir plusieurs styles, apres enavoir maîtrisé un en profondeur,place dans une position de reculvis a vis de chacun d'eux. Cela per-met de comprendre ce qui lesreunit. ei ce qui les sépare Ce quiles réunit est I Essence. Ainsi Ie Tai-jiquan est UN Les Principes fon-damentaux sont communs à toutesles Frolpc Ccc nrinrineq ne Sau,râiênl tô rç él'e cyrrimec en mots.lê nr,ân Prr re lreitÀ thr'" ''5Orrqueancien attribué a Wang Zong luesvlthetise de maniere imagee, ind,-recte car en langue alchimique. lespoints essentiels de la Voie du Tai-jiquan. La premiere clé est l'âttituderntérieure de quêteur de vérité surLi -^-^ ^i^^:-^ ^+ ^^^^ -rJl mer-le. SlnCere el SAn5 COmprOmis.

en déplacement libre I'opportunité de prendre I avantage.

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.!q s .sag 6FÉ,

De manière simplificatrice, donc for-cément réductrice. on peut dire queces Principes s'artjculent autour des7 axes suivant:I Rythme: de la lenteur à l'explosi-vité, Etre dans le Temps2 Percepùon insùnctjve: par la peau.la vue et l'ouie, etc...3 Spirale cosmique: interne (cor-porelle) et externe (spatiale)4 Alchimie: Chi (énergie vitale) etses transformations tles Jings ouJin)5 Unite. Fusion du Corps et de l'Es-prit (Shen) liés par le /i (intention)6 Controle de notre espace/tempsintérieur personnel et de son lienavec la situalion spatiale et temporelle de noue corps/esprrt dans l'es-pace extêrieur7 Relachement tonique perpetuer :

.. Soung - en chinois, trop souventet très mal traduit par Relaxation

UNE FORIAE OUI CACHEUNE FORETDans un art marlial l'enchaînement,la forme. le kôta n est que l'alpha-bet, et une des methodes d entrainement à l'habileté corporelle. Ungrand maître résume en une formeson savoir Uélève qui souhaite maî-triser lArt doit déployer le potentielcontenu dans ce resume. Le Taijiquan est immensement plus vasteque la répétition d'une forme oukata.Rythmc: unc danrc dc guenePour bouger une partie du corps,tnilt lP .nrnq horroe I a maitriseôârfÀitê rlrr e nrnq dÀnq ê+ ^ __ r^pur rurLL uu Lvr yJ uu. rr Ut POI lo

lenteur autorise tous les changements de rythmes. En combatchaque attaque commence len-tement, sêisir ce commencementdans son essence dispense depuissance excessive et de rapt-dité excessive. Etre un avec l'ad-versalre permet de comprendreses intentions, de s'accorder aveclrri trt rlê cP dec,acrordeT ALI

moment opportun pour survlvrenlr riÂt nrra da lo rzainrrp

Lc rouple vainc le dur etengendlG la longeviteQuelques styles d arts martiôux

entraînent à se durcir jusqu'à briserlcc nc nrr ininrr rreç, rjp lâalversaire.lls sont bons et valabres. D autres a

I image du vent ou de l eau,matières molles au repos et fluidesen mouvement entrainent a vaincreautrement. lls sont bons et vâlablesaussi.Co n eçt nrrp rérpmmcnf nilF aiPq

Yv! iev!rrrrir!

slatistiques ont montré aux occi-dentaux que la femme plus souplevivait plus longtemps. On le saitdepuis toujours en Asie.Danç leç, tem..)s ânciens lentrai-nement conçu avec rigueur. etôrlorn:niqe crrr lê têmnq cl'rlne vig:; tôl .ânê iollo fnrma âê n.-+i^.,^o Lsr o9s LErrc rur rrrL uL Pld{lLlug,a tel autre telle autre forme. Lapratique lente était plutôt réser-

-'^ 'l {ormevee du^ ger> d9Ë>. Lclongue (kata) se pratiquait en 8minutes à 20 ans, en 3O minutes: 5O anc ei en nlrrq cl'rrne heureavec la vieillesse. Les jeunes s'entrainâient êvec des pas bas etInnoç lln exereirc ÀrnuSôntconsistait à pratiquer une formeentière sous une table de ban-quet. Les plus vieux. eux s'entrêÈnaient en posture haute. Un exer-cice amusânt consistait à

s entrainer juché sur l'esoaceredrril d rrnê nêrilê tehle de CUi-

sine. On n'attendait pas d'avoir 80ans pour expérimenter toutes lesformes d'entraînement.. .

accumulant la force

re corPsgrandit en

posturenaturelle,

la lorce estli6êree

La connairrance dcl pointtvitaur (dim mak)Lenchainement de Taijiquan est par-fois vecu comme un rebond per-pétuellment coulé, sur le corps d'unadversaire fantôme que I'on touchede point en pornt vital.ll est remarquable que la plupartdes points vitaux doivent être frap-pés selon certains angles, variantles effets sur l'adversaire (blessurernrnnrallo hloccr rro énêrôêti^r rêLv, HUr 9,,L,

coma, décés, paralysie partielle outotale, contrôle instantané de sesfonctjons viules comme la pressionsanguine ou Ia conscience spatjale,ou la coordination tête/corps). ll

existe des points dits d'ouverturequi rendent fragile d'autres points

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du corps, ou qui ralentissent lesréflexes défensifs ou la volontéoffensive de l'adversaireLe lien medicalll est remarquable que les tech-niques manuelles utilisées en Tui-nô (massage chinois) correspon-dent aux formes de paumes etmains spécifiques du Taijiquan Celaatteste'ancienneté des liens entrele Taijiquan et la Médecine ChinoiseTraditjonnelle. Ce qui peut tuer peutn rarir oi rriro riorcr

Au début du xx" siècle le niveau deconnaissance de la famille lang surIes points vitaux le combat leQigong rTénacité, Spirales, Chemisede fer, Daolnt et en Medecine Tra-ditionnelle Chinoise a permit la

^:t-L, *.,, J regroupe la grande majo-{ Èii;,..:iu: $ rité des Ecoles repanduesi

'-'- , tl tr monde Cera n a ete pos-

:r '..': création d'un Taiji populaire,r: : Ç gymnastique de Santé qui.'. : ; \, gymnasllque oe 5anle qul

-15:'fu;.t;.;,,.i -, ' Jr regroupe la grande majo-

rité des Ecoles répandues

posture ou le mouvemen0. Amon grand reg-et êujourd hui. per-sonne ne s'intéresse vraiment à cesavoir ancien de grande valeur.Ver unc rpiritualitéindividuellc| ênlrâinêmênt rô^rrl;ôr n' 'ir l-LsrrLrorrrçrrrsrr( tçgullqt, put) td

reflerion sur les dimensions du Tai-jiquan extérieures à la pratjque

stricte, conduisent le chercheursincere à une autre conception dumonde et du sens spatio-temporelde l'existence. Cela n'a rien d'unerelininn nr< rla ^rÂtrô ^^- j^rçrry'wr r, PoJ uç PtsU c, Po5 usdogme. pas de cérémonie, justeune expérience indrviduelle, baséesur des sensations humaines pro-{^^A^- ^+ -A^ll^^IUI IUçJ çL IgglIE5.

Lentraînement aux 12 cerclescachés dans la forme de /ang LuChan permet de développer lapossibilité de rebond explosif surune cascade de points vitaux.Lorsque votre partenaire s'ex-prime a pleine vitesse et puis-sance, sur votre personne êu tra-

TÈ'?-

,ffffi iii::'*iiYANG

BANHOUffine siècle

YANGCHENFU

vers d un de ces 12 cercles, vousremettez votre vie ou au moinsvotre sônte entre ses mains. Larépétition fréquente de ce vécun'a rien de banal et entraîne peua peu un changement de per-sonnalite vers une autre concep-tion de l'existence humaine. Unexemple parmi d'autres: j'aidécouvert la priere silencieusedurant les attaques de mon par-tenêire... Ce changement de per-sonnalité, touche donc parfois audomaine privé et intime souvent

appelé spirituallté. Mais il a sur-tout des incidences comporte-mentales, qui ne reposent suraucun dogme, émanations d'unespiritualité instinctive qui se passedu recours des religions, tout enne contredisant pas leur essencenoble. la moralité découle alorsde l'expérience personnelle et nerepose plus sur l'éducation ou lacroyance. Elle repose sur le sensde la vie et de son respect Ie plusprofond que I on a découvert parsoi-même en soi-même. I

POsture geste

repousser le singesÇle ancien Yang

xxe tiècle1!E"G${SnA{{ON

YANG LU CHAN oJL-''t-s€ÉilÉnÂt{ol{ -,,-

YANG JIAN HOU

^;è€i

STAGESavec Maître SABY

20 au 23 mai NANTESYang Lu Chan et12 cercles

12-17 juillet à BRATNS Nature12 cercles et Taiji Alchimique tous styres

2au6aoutet9 au 13 aout à la plage à OLERON