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Bureau de dépôt : 1300 Wavre

Editeur responsable : Y.C. Bolsenbroek EGLISE PROTESTANTE UNIE Daleborreweg 10 - 3090 Overijse de Belgique

Novembre - Décembre 2017

Périodique bimestriel

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BPOST

PB-PP BELGIE(N)-BELGIQUE

P 000 674

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P. 2 : Sommaire

Thème : P. 3 Jeunesse et spiritualité,

Y. Gabel

P. 6 Parole aux jeunes

P. 7 Pistes de réflexion,

D.Moulinasse

P. 11 Jésus et la famille, E.

Bourgeois

P. 17 Billet d’humeur

P. 20 Histoire du Temple, S.

Richelle

P. 23 Ferme de Froidmont

P.24 Poème de Noël

P. 25 Nouvelles du

Consistoire

P. 25 News de la paroisse

P. 26 Le Plaisir de servir

P. 27 Activités paroissiales

P. 29 Midis du Temple

P. 32 Appel pressant du

CACG

P. 33 Les dates pour l’étude

Biblique, et les Consistoires

P. 34 Agenda récapitulatif

P. 35 Thèmes des prochains

Courants

Vous trouverez le calendrier

en annexe

Si vous le désirez, vous pouvez soutenir le Courants financièrement en faisant un virement de 10 euros pour l’année.

Thème :

À bras ouverts ! La réforme et les jeunes

Chers lecteurs, chers paroissiens, chers amis, ce numéro du Courants sera le dernier de la série sur la Réforme, et après plusieurs articles consacrés à Luther et la réforme, nous avons le plaisir de regarder en avant, en réfléchissant aux attentes des jeunes dans nos paroisses. Comment mieux les accueillir, les entourer et les accompagner sur leur chemin spirituel et d’engagement chrétien? Yann Gabel, responsable du SPJ, le service protestant de la jeunesse de notre EPUB, nous éclairera, ainsi que David Moulinasse, le diacre pour la jeunesse du district Brabant francophone. Les rubriques habituelles sont bien remplies et vous informeront des activités à venir dans notre église. Je vous souhaite une excellente lecture, et de joyeuses fêtes de fin d’année. Y C. Bolsenbroek, au nom de l’équipe ‘Courants’

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En 2016, en Belgique

francophone la RTBF menait une enquête, un autoportrait des jeunes de 18-34 ans, appelé

«Génération Quoi?» Les résultats de cette enquête sont troublants au départ. Les jeunes dressent un tableau assez sombre de la société qui les a vus naître et grandir. Mais aux regards de certaines réponses, on découvre, entre autre, une génération en transition. Face à la noirceur de leur avenir, il apparaît nécessaire que le monde change et cette génération semble convaincue et décidée. En effet, cette génération a connu, subi et traversé de nombreuses crises (crises économiques, politiques, …). C’est une génération en opposition au système, elle prend conscience, elle est en marche vers un avenir nouveau (préoccupations environnementales, nouvelles économies, …), c’est une génération pleine d’espoir, qui tient à réparer, à prendre ses responsabilités. Ce n’est donc pas une génération perdue comme certains l’auraient pensé. Une jeunesse pleine de «valeurs», prête à s’engager. S’engager oui mais pas n’importe où et c’est là que nos esprits moins jeunes en prennent peut-être un coup. L’engagement aujourd’hui n’est pas celui d’hier, les jeunes n’ont plus confiance dans les institutions (religieuses, politiques, médias, syndicats, justice, …). Là où nos pères et mères s’engageaient aveuglement

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et sans compter, nos enfants n’y croient plus (plus de la même manière).

La recherche du bonheur individuel Nous vivons dans une société qui prône et met à l’honneur la recherche du bonheur individuel. Il n’est donc pas surprenant que le mariage intéresse moins, que la volonté de construire ensemble se démode et se complexifie. Alors comment « attaquer » le problème ? Devons-nous reformater nos jeunes ou bien faut-il réformer nos institutions ?

Il y a deux mauvaises manières fréquentes d’agir, la première c’est celle qui consiste à profondément réformer l’institution pour que les jeunes y ressentent le moins de décalage possible avec leur temps (hyper connection, communication soignée, tout est révisé pour fonctionner au 21e siècle : musique, langage, etc.), mais malheureusement, les valeurs sont alors bien souvent diluées à l’extrême, édulcorées. C’est l’institution zéro, comme les grandes marques de soda

qui, pour vendre, ajoute un zéro en enlevant le sucre (peu à la mode); le produit n’est pas meilleur mais la conscience est moins attaquée. L’autre manière c’est celle qui consiste à changer le moins possible et à croire que les jeunes s’y feront. Le fonctionnement a fait ses preuves ! C’est, pour reprendre l’exemple du soda, garder la recette telle quelle puisque ça se vendait bien hier, ça finira bien par se revendre demain… sans considération de mode, ni de conscience. Pour revenir à l’enquête, on y constate que les jeunes sont à la recherche de sens, de choses qui ont du sens. Croyons-nous que l’Eglise a du sens ? Il me semble impératif que l’institution (l’Eglise dans mon propos) démontre à la jeunesse qu’elle est basée sur des valeurs et non pas seulement sur un fonctionnement (ou dysfonctionnement, cela dépend de l’œil avec lequel on regarde). Les valeurs du passé ne sont pas démodées, ce n’est peut-être que la façon de les vivres qui est en décalage avec le temps.

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Aujourd’hui, on a l’habitude du tout « à la carte ». Il en va de

même pour la spiritualité, comme pour la sexualité «à la carte», profiter de la vie «à la carte», éviter de s’engager. Rien d’étonnant que la plupart des

couples ne veuillent plus se marier mais créer des choses ensemble jusqu’à ce que cela ne fonctionne plus et puisse passer à autre chose. On assiste véritablement à la création d’une société «à la carte». Au niveau de la spiritualité, cela peut parfois donner un résultat très original. Les gens croient et mélangent différentes religions, mouvements de pensée. On se retrouve avec des personnes plus ou moins humanistes et en même temps très tournées sur elles-mêmes parce qu’au final ce sont elles qui font leur carte. C’est un peu « ma propre religion, mon idée». C’est une volonté de ne se rallier à aucun groupe, aucune institution, aucun mouvement. Chacun a sa propre spiritualité et il est donc difficile de la partager avec d’autres … pourtant le partage est une valeur fondamentale. La dimension relationnelle avec Dieu, se traduit toujours dans la relation aux autres. C’est pourquoi, il me semble important que l’institution soit solidement assise sur ses valeurs. Mais que ces valeurs soient partagées et comprises par tous (jeunes et moins jeunes) dans un esprit d’ouverture et d’honnêteté. Yann Gabel, coordinateur du Service Protestant de la Jeunesse

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Ça apporte de la positivité aux gens !

J’aime l’école du dimanche ! J’aime écrire sur le tableau ! Voir des amis L’après – culte Écouter des histoires intéressantes L'esprit de groupe pour les croyants J'aime aller à l’église pour le petit déjeuner et au KT quand il y a des jeux.

La porte du local de l’école du dimanche, car on nous entend lorsque nous jouons

Je n'aime pas la "rigueur" imposée. Que ce soit le dimanche parce que c’est un jour

où j’ai envie de me relaxer !!! C'est trop long et j'ai l’impression d'être à l'école.

Quand il n’y a pas l’école du dimanche ! Les longs textes Pas beaucoup

de mouvements

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D'après les contacts que j'ai pu avoir avec la jeunesse ou avec leurs responsables tout au long de mon ministère et de ma vie paroissiale, force est de constater que les jeunes ne se sentent pas toujours à leur place dans nos communautés. Ils ne voient pas toujours la pertinence pour eux de venir participer (assister?) aux cultes. Ils disent parfois ne pas trouver ce qu'ils recherchent et ce dont ils ont besoin. Certains prennent alors la décision de s'écarter de l’Église ou de rejoindre des communautés qui leur conviennent davantage. Nous en arrivons alors parfois à une forte concentration de la jeunesse dans certaines paroisses au détriment d'autres qui se meurent faute de trouver des personnes fortes de leurs convictions, capables de prendre le relais. Que faire alors ? Comment être Église ensemble si toutes les générations ne sont pas présentes? Comment être Église ensemble si la communication ne transcende pas les générations ? Comment être "corps du Christ" lorsque certains membres sont absents ?

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L'objet de ce petit article est de proposer une piste de réflexion dans l'espoir qu'elle permettra d'aider à la compréhension et à l'intégration de nos jeunes. "Intéressé c'est intéressant" Dans l'histoire de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine, je suis frappé par cette réplique de Jésus en Jn 4.10 : « Si tu savais quel don Dieu veut te faire et qui est celui qui te demande à boire, c'est toi qui aurais demandé à boire et il t'aurait donné de l'eau vive ». Défi de chaque paroisse Je pense que le défi de chaque paroisse à l'égard des jeunes se situe à ce niveau. Arrivons-nous à leur faire comprendre, à leur communiquer quel don Dieu veut leur faire ? Jésus est parvenu à donner soif à la femme de Samarie, et nous arrivons-nous à donner soif à nos jeunes? Arrivons-nous à leur faire prendre conscience de l'importance de vivre une rencontre avec lui ? Arrivons-nous à formuler notre culte, notre vie paroissiale, nos actions dans la société

dans un langage qui leur est compréhensible, accessible et qui les interpelle ? Arrivons-nous à créer des ponts pertinents entre un texte vieux (mais non vieillissant) de plusieurs millénaires et leur vie contemporaine, contextuelle avec des besoins qui leur sont propres ?

J'aime cette image qu'on m'avait un jour formulée pour m'aider à comprendre cette notion : "Si tu te trouves dans un magasin et que tu souhaites acheter des friandises, vers lesquelles se portera ton regard ? Vers celles qui sont éparpillées tristement dans un bocal libre-service, sans emballage, et sans aucune mise en valeur ? Ou est-ce que ton regard ne se portera pas plutôt vers celles qui sont garnies d'un emballage qui met en émoi tes papilles rien que par leur esthétisme et les promesses de saveur qu'elles dégagent ?"

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Voilà notre défi, travailler autant à l'enrobage qu'à l'enrobé. Martin Luther avait relevé ce défi à son époque et l'avait remporté en donnant une toute nouvelle dimension aux Écritures qui étaient du domaine de l'inaccessible pour une très grande partie de la population.

Quelques pistes d'application : Exemples concrets Voici quelques exemples concrets tirés de mon expérience et de mes études qui donneront, je l'espère, quelques idées pour créer des ponts lors d'une rencontre avec les jeunes (école du dimanche, groupes de jeunes, etc.) :

● Prévoir une séquence "hameçon" avant de se lancer dans une thématique. Il s'agit de donner envie aux jeunes de participer à la séance par un jeu, sketch, petite séquence vidéo, etc. qui introduit déjà le

sujet, qui met l'eau à la bouche. ● Lors d'un débat ou d'une discussion, partir des connaissances et du ressenti des jeunes avant de partir directement à une phase d'enseignement. Les jeunes ont des choses à dire. S'ils se sentent écoutés et s'ils sentent que leurs avis comptent, ça les connectera au sujet et favorisera l'ouverture de chacun. ● Créer un espace convivial qui leur parle pour les rencontres. Pourquoi ne pas arranger une salle en leur compagnie afin qu'ils se sentent chez eux et qu'ils s'approprient le lieu ? ● Avoir un bon mélange entre amusement, enseignement, partage, louange et prière. On apprend énormément par les jeux

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et ce à tout âge. Ils sont aussi l'occasion de briser la glace et de favoriser discussions et rencontres.

● Favoriser des sorties en groupe toutes les "x" rencontres. Ça cimentera les relations et créera des liens. ● Avoir un horaire de rencontres régulier pour maintenir les contacts.

● Être seul c'est épuisant ! Il faut essayer d'avoir toute une équipe dans ce type de ministère. D'autant plus que plusieurs esprits valent mieux qu'un ! Cela permet un renouvellement des idées. ● Et surtout !! Se mettre à l'écoute des jeunes. Qui mieux qu’eux-mêmes pourraient nous expliquer leur situation de vie et le monde dans lequel ils vivent. S'intéresser aux autres éveille aussi l'intérêt. Pourquoi ne pas leur demander clairement les sujets qu'ils aimeraient aborder ? Je terminerai par un verset qui j'affectionne ainsi qu'une question de réflexion :

« Laissez les enfants venir à moi ; ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui sont comme

eux. » (Mc 10.14b).

Les empêcher de venir à lui, n'est-ce pas aussi ne rien faire pour leur faciliter cette rencontre ? David MOULINASSE, diacre de la jeunesse du district Brabant francophone

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Quelques réflexions, inspirées d’une analyse de D. Marguerat

Dans l’évangile de Matthieu, un point n’a jamais cessé de m’intriguer: il concerne le rapport de l’individu à sa famille. Et on verra qu’il n’est pas sans lien avec le thème de ce numéro de

Courants. Chez Matthieu, on ne peut en effet qu’être frappé par l’apparente contradiction qu’on pourrait résumer ainsi. D’un côté, d’entrée de jeu est affirmée l’appartenance de Jésus à une généalogie familiale (1, 2-17), et la suite de l’évangile abonde en passages soulignant et valorisant la force des liens familiaux, et en particulier filiaux. Ainsi, le devoir

d’amour filial y est affirmé tout à fait explicitement (« honore ton père et ta mère … »), lorsque Jésus s’en prend avec virulence aux pharisiens qu’il accuse de transgresser cet impératif au nom de leur tradition (15, 3-9). De la même façon est également affirmé l’impératif d’amour du père à l’égard de son fils (7, 9), pour ne citer que ces passages. Jusqu’ici rien de bien étonnant : on retrouve la figure du Dieu d’amour inconditionnel – et son invitation à le suivre dans cette voie – qui nous est si familière. Autre vision L’étonnement survient cependant, lorsque, en parallèle, se dessine au fil du récit une tout autre vision des rapports familiaux, en particulier dans les appels de Jésus à le suivre : Jacques et Jean abandonnent leur barque et leur père pour suivre Jésus (4, 22), un disciple est invité à « laisser les morts enterrer les morts » (8, 22). Mais le plus inquiétant survient lorsque, au-delà de ces invites à la

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séparation, c’est avec des mots de haine et de violence que Jésus évoque, dans son discours d’envoi des disciples (Mt 10), la mise à mal des liens familiaux dès lors qu’on a choisi de le suivre : « Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront condamner à mort » (10, 21) , « Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa maison » (10, 35-36). Pire encore : « Qui aime son père et sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi » (10, 37-38). Et l’on a aussi en tête la terrible réplique de Jésus à qui l’on vient dire que sa mère et ses frères cherchent à lui parler : « ‘Qui est ma mère et qui sont mes frères ?’ Montrant de la main ses disciples, il dit : ‘voici ma mère et mes frères’ » (10, 49). Avouons qu’il y a de quoi être choqué !

Troublante contradiction ! Mais cherchons plutôt à comprendre cette troublante contradiction

qui traverse tout l’évangile, entre injonction à l’amour que l’on doit à ses enfants et ses parents et injonction à le suivre au prix d’une rupture, même violente, d’avec les siens. C’est à quoi s’attelle l’analyse que nous propose le théologien suisse protestant Daniel Marguerat dans un chapitre de son ouvrage récent «Jésus et Mathieu». Après avoir détaillé les termes de l’aporie (ndlr. la contradiction), il nous livre quelques clés qui nous permettent de la dépasser. J’en retiens, en très bref, les éléments suivants.

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Tout d’abord, le thème fondamental du discours est celui de la communauté de destinée entre Jésus et les envoyés : Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur » (10, 24). Suivre le maître, c’est tout à la fois être investi d’une autorité et d’un pouvoir, mais aussi assumer pleinement les souffrances inhérentes à la mission : «L’imitatio Christi englobe autant le pouvoir-guérir que le devoir-souffrir » (Marguerat, 2016, p. 168). La haine familiale ne fait que prolonger l’hostilité générale à laquelle ils s’exposent presqu’inévitablement lorsqu’ils se sont engagés sur les pas du Christ. Ensuite, la cassure du lien familial est une conséquence et non le but de l’annonce du Royaume. La rupture, et l’éventuelle violence qui peut l’accompagner, ne sont pas le but de l’engagement sur le chemin du Christ, mais bien le prix à payer – parfois inévitablement – de ce choix : « Personne ne peut s’engager à la suite du Christ sans couper, sans rompre, sans se séparer » (ibid., p. 170). Et, ce choix, en l’occurrence, est celui de la vie : « qui perdra sa vie à cause de moi l’assurera » (10, 39). Une fois encore est affirmée la préséance de la fidélité au Christ sur toute fidélisation par les liens du sang. Il se répète qu’au regard de l’Evangile, la solidarité familiale n’est ni un droit ni un absolu devoir. Est indigne du Christ celui qui refuse l’effraction dans sa vie de l’altérité du Royaume (ibid., p. 170, souligné par l’auteur). Principe fondamental Ce principe fondamental prend une importance singulière considérant le contexte culturel dans lequel il est affirmé. En effet, le rappelle Marguerat (ibid., p. 177), la famille, dans le judaïsme, était le lieu par excellence de transmission de la promesse. « La nouvelle ‘genèse’ (Mt 1,1) qui intervient avec le Christ défait ce lien et adresse à l’individu, hors de toute filiation, la promesse de salut. C’est sur le plan sotériologique (ndlr. du salut) que la famille se

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trouve disqualifiée (…) L’appartenance familiale n’est plus détentrice désormais d’aucune garantie salvifique. Face à l’appel du Christ, la loyauté familiale doit plier (10, 37) » (ibid.).

Enfin, la rupture familiale n’implique pas pour autant une condamnation de l’individu à une radicale solitude. Le déracinement affectif de la famille d’origine s’accompagne en même d’un nouvel enracinement dans une nouvelle famille : la communauté

des disciples (12, 49-50). «Pour les premiers chrétiens, dont la conversion avait parfois mis en péril les liens familiaux, l’Eglise représentait un substitut familial, accentué par l’usage du vocabulaire de la fraternité/sororité entre baptisés. Privé du soutien que constituait l’appartenance au système familial, le chrétien n’est pas livré à l’isolement social ; une communauté de substitution le gratifiait d’un entourage et d’une solidarité équivalents.» (ibid., p. 171). En conclusion, à bien y réfléchir, la contradiction n’est donc qu’apparente. La rupture des liens familiaux est certes la conséquence inexorable de l’engagement à suivre le Christ, mais ne contredit en rien l’impératif d’amour qui traverse tous les évangiles, y compris celui de Matthieu. Les deux termes sont même absolument indissociables, car en réalité, faire le choix du Christ, celui de la Vie et de l’Amour, implique forcément des ruptures, des renoncements à nos nombreuses attaches («qui aura assuré sa vie la perdra …», 10, 39), qu’il s’agit d’assumer pleinement, aussi douloureux cela puisse-t-il être.

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Au-delà des enjeux théologiques,

l’affirmation de ce principe il y a 20 siècles me paraît d’une incroyable modernité. Sur le plan psychologique, tout d’abord. La connaissance que l’on a

aujourd’hui du développement humain, en particulier depuis l’avènement de la psychanalyse, souligne à quel point la construction progressive de la personne comme sujet qui trouve sa propre voie (ou voix), passe précisément par des ruptures du lien familial, à commencer par la dé-fusion du bébé et de la mère, introduite par la fonction de tiers du père. Et il en ira ainsi de suite, jusqu’au passage à l’âge adulte et ce moment décisif de la «sortie du nid » familial, passage, certes parfois douloureux, mais néanmoins obligé pour que l’enfant puisse s’émanciper et voler de ses propres ailes comme adulte autonome. Un mouvement qui, pourtant, n’annule en rien la possibilité et le devoir d’amour entre parents et enfants.

Modernité sur le plan culturel également. Comme Frédéric Lenoir l’a très bien repéré, le christianisme a anticipé – de près de 15 siècles ! – la révolution culturelle de la Renaissance,

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puis des Lumières, en affirmant avec force le principe d’autonomie, de liberté et d’émancipation de l’individu à l’égard de sa communauté familiale et de la tradition, une position totalement en rupture avec une valeur cardinale de toute société traditionnelle (et en particulier la société judaïque), ainsi que l’ont bien montré certains sociologues et anthropologues contemporains. Enfin, oserais-je également y voir une résonance à ce qui a constitué une pierre angulaire du mouvement de la Réforme, à savoir, l’affirmation du principe du Solus Christus, posant l’individu, dans son lien direct avec Dieu, affranchi de toute tutelle, qu’elle soit familiale, religieuse ou autre. Etienne Bourgeois

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Oui, interdiction aux amortis de lire ce billet d’humeur. Je m’adresse à la génération montante dont j’admire sans réserve la célérité et la virtuosité sur les claviers en tous genres, portables, GSM… Là, tu es déjà ringarde, ma vieille, plus un jeune n’en a un, tu dois être la dernière à t’escrimer sur ton vieux Nokia ! Et la tablette ? Ben, c’est déjà limite vieux, non ? Holà ! Je n’en ai même pas encore maîtrisé toutes les possibilités offertes. C kwâ ce monde 2 fous ? Le smartphone, mmmmmmmm, un délice ! Discret (?), indispensable, guide, livre de recettes, modes d’emploi, forums, Facebook : je sais, je retarde encore, et Twitter, c’est juste pour que Donald TRUMP puisse gouverner le monde. Bah, autres époques, autres mœurs : il y en d’autres qui ont gouverné le monde depuis des trônes papaux ou autres. Pas vrai ? Revenons à nos moutons: j’ai lu, oui, je l’avoue, j’ose encore lire un journal papier, que les jeunes quittaient Facebook pour… Allez, aidez-moi, les amis, j’ai oublié quels réseaux sociaux. Il faut me pardonner, vu mon âge, je suis tantôt mûre pour la maison de retraite et les visites de 14 h à 18 h. S’il vous plaît, pas pendant, ma sieste, les enfants, importante pour récupérer des insomnies séniles.

J’en profite, je suis comme ça, pour vous dire de ne pas oublier d’aller faire un petit coucou à vos grands-parents, ils adorent ça, le courant d’air frais qui vous accompagne, le monde étrange dans lequel vous évoluez, la langue nouvelle que vous parlez : «c’est qu’est-ce qu’il m’a dit, ce

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bien ! Ils font semblant que ça les choque, mais ils sont prêts à avaler beaucoup pour vous voir. Après cette parenthèse intéressée et un peu hors du sujet, je continue mon bonhomme de chemin. Vous baignez dans un monde de moyens de communication extraordinaires. Tout le monde aura compris que je ne parle

pas de la SNCB ! Les infos nous arrivent de partout à tout moment : un chien écrasé à Tokyo, une star qui divorce à Los Angeles, le prince Laurent qui se déguise pour aller où il ne peut pas sans la permission de qui vous savez… Tous ces sujets brûlants pour la marche du monde… Oh, vous les doués du smartphone, je vous implore d’aiguiser votre sens critique, de ne pas gober tout ce qu’on raconte sur internet sans vérifier, de recouper, de faire le tri. Et questionnez aussi les silences de ces

infos : les pays oubliés, les continents oubliés, les gens oubliés, les opposants politiques bâillonnés, les mensonges livrés à la pelle… D’ailleurs, usez du même sens critique à l’égard de tous ceux qui veulent vous rogner les ailes, qui veulent faire de vous des moutons bien sages, qui veulent que vous ne posiez pas les questions qui dérangent. Soyez curieux. Découvrez comment les autres vivent, pensent. Sortez à la découverte du monde, d’autrui, changez de route juste pour voir. Partez à l’aventure, faites de nouvelles expériences (mais non, pas la drogue, c’est nul !).

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Surtout ne restez pas scotchés à ce petit écran qui vous accompagne jusque dans les lieux les plus privés. N’en soyez pas les esclaves, vous valez mieux que ça. Levez juste les yeux pour voir qui se trouve en face de vous, à côté de vous. Wouah, vous imaginez, les gars, Luther à table avec un smartphone et tous ses convives de même, dans un silence quasi monacal. On ne lirait pas ses propos de table si truculents, si vivants, ses échanges avec ses amis qui le rendent si proche de nous.

- Hé, Martin, t’as vu ? Le pape a twitté et te vire, mec ! - Attends un peu, Philippe (Mélanchthon)… (Long silence et nez sur le smartphone)… Le prince Frédéric m’invite dans son Airbnb : une petite chambre rustique dans un château historique. Pas accessible aux personnes à mobilité réduite. Faut le savoir. J’y serai à l’abri… Vivez une expérience unique, inoubliable, gratuite, pleine de sensations nouvelles : oubliez ce petit truc rectangulaire pendant une semaine, non impossible, juste un jour, pour voir tout ce que vous allez redécouvrir : la débrouillardise entre autres, mais pas seulement. J’espère que cela vous donnera le goût de doser son usage, d’en user avec discernement, en accordant toujours la priorité à l’humain sur la technique, aussi géniale soit-elle. Yvette Vanescote

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Après le coup d’état en Chili, en septembre 1973, notre paroisse a proposé de recevoir des réfugiés de ce pays. On a alors accueilli Herman Valverde et sa famille. En fait, Herman, comme la plupart des prisonniers du nouveau régime, avait sollicité depuis la prison un visa à diverses ambassades établies au Chili. Et celle de la Belgique, avait répondu favorablement. Dès l’annonce de la venue d’Herman et de sa famille, les paroissiens se sont unis en route pour transformer le temple en une maison pour la vie d’une famille. Ainsi avons-nous apporté dans le bâtiment existant une cuisine et une douche et nous

avons fait une large pièce à partir de l’auvent arrière. Le jour de l’arrivée d’Herman à l’aéroport, une délégation s’en fut pour l’accueillir mais il était seul, sans famille. Une petite réception l’attendait chez nous qui habitions à côté du temple. Herman Valverde était un homme jeune et séduisant ; il avait du charme et de l’éducation. Il était juriste et en faveur d’Allende ce qui expliquait son séjour en prison. Il se débrouillait en français et, par la suite, il se promenait toujours avec le journal ‘Le Monde’ sous le bras. Il nous stupéfia quelque peu quand, répondant à nos questions, il nous dit que son père était rentier et qu’il avait voulu l’inscrire à l’université de Berkeley (USA). C’est alors que nous comprîmes qu’Herman était le mouton noir de sa famille, ce qui expliquait sa situation. Nous l’installâmes au Temple où il passa quelques mois invité chez divers paroissiens qui l’appréciaient. Ayant trouvé du travail à Bruxelles, il s’y installa. Il venait parfois à la fin du culte pour saluer les uns et les autres qui le revoyaient avec sympathie. Dans les années 1980, à l’époque des « boat people », notre paroisse fut sollicitée pour accueillir une famille Laotienne qui arrivait d’un camp de transit en Thaïlande. Il y avait des parents et leurs trois jeunes enfants

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ainsi qu’un oncle. La cohabitation avec les paroissiens se passa très bien. Ces personnes souriantes et discrètes manifestaient leur reconnaissance à notre égard. À leur demande, nous leur trouvâmes des travaux de ménage et de jardinage qu’ils exécutaient de tout leur cœur. Au bout de quelques mois, cette famille, partit pour Bruxelles où elle retrouva des compatriotes. Après leur séjour au Temple, une sérieuse surprise nous attendait: la note d’électricité! En effet, ils avaient vécu comme dans leur pays dans une chaleur confortable! Comment leur reprocher une telle situation? Sinon réagir par l’humour… Par la suite, Annie le Fort et moi-même reçûmes la visite de notre chère Porn-Pith (la mère de la famille) qui nous apportait d’exquis rouleaux de printemps confectionnés par elle –même. Enfin, nous eûmes encore la charge d’un couple chilien : Ibis et Pedro. Ce dernier avait fait de la prison et elle-même avait craint pour sa vie. Elle avait du sang anglais et disait fermement qu’elle regrettait d’avoir du sang espagnol… Ils trouvèrent facilement logement et travail. Lorsque la situation se normalisa au Chili, ils repartirent. La douce Ibis serait volontiers restée en Belgique mais Pedro, plutôt macho, en décida autrement. Depuis lors nous échangeons des vœux à chaque Noël. Toutes les personnes que nous avons pu aider nous laissent d’excellents souvenirs et nous avons admiré leur courage, leur dignité et leur capacité d’adaptation.

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Si nous nous penchons sur l’histoire que de notre Eglise protestante de Rixensart rappelons–nous qu’elle fut fondée par des Mennonites américains représentés à l’époque par le Pasteur David Shank. L’existence des Mennonites remonte au XVIe siècle. Ils étaient des ‘Anabaptistes’ provenant d’Allemagne, de Hollande et de Suisse. Leurs principes les opposaient aux Protestants de leur temps. Ils refusaient de baptiser à la naissance mais plus tard, en conscience, étaient objecteurs de conscience malgré le ‘Cujus regio ejus religio.’et ils remplaçaient les procès par une médiation. Ces Anabaptistes furent affreusement persécutés pars les protestants de l’époque, Ce qui poussa nombre d’entre eux, Mennonites et Amish, à émigrer aux Etats Unis où ils représentent depuis lors un courant très vivant du Protestantisme. Nous pouvons donc conclure que notre communauté de Rixensart est dans la droite ligne de ces ancêtres du XVIe siècle arrivés eux-mêmes comme réfugiés aux USA. Au moment où notre paroisse prend en charge un réfugié Syrien, il est bon de rappeler qu’une tradition est toujours ‘en marche’ ! Simone Richelle.

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- La Table de Froidmont : Une table de lunch avec cuisine française équitable et bio, du mardi au dimanche ainsi que les

vendredis soir et sur demande

- Des paniers bio de 12 € ou 16 € chaque mercredi (14h -18h) et vendredi (14h-20h) (enlèvement possible au Temple le jeudi après-midi). On peut s’inscrire à tout moment pour les paniers

jusqu’au mois de novembre.-

Des espaces pour vos réunions ou évènements avec service buffet

- Les apéros de Froidmont chaque troisième vendredi du mois, de 18h à 22h : un programme complet pour découvrir des artistes locaux, des projets sociaux et un débat citoyen, le tout servi de mets gastronomiques et bio de la Table de Froidmont

Toute information et contact sur : www.froidmontinsertion.be ou

02/652.18.16 Chemin du Meunier, 38, 1330 Rixensart

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Noël, c’est toi Quand tu décides de renaître chaque jour

Et de laisser Dieu pénétrer ton âme. Le sapin de Noël, c’est toi

Quand tu résistes rigoureusement Aux vents et aux obstacles de la vie.

Les décorations de Noël, c’est toi Quand les vertus sont les couleurs qui ornent ta vie.

La cloche qui sonne Noël, c’est toi Quand tu invites à se rassembler, et tentes de réunir.

Tu es aussi la lumière de Noël Quand tu éclaires de ta présence le chemin des autres

Par ta bonté, ta patience, ta joie et ta générosité. Les anges de Noël, c’est toi

Quand tu chantes au monde Un message de paix, de justice et d’amour.

L’étoile de Noël, c’est toi Quand tu conduis quelqu’un à la rencontre du Seigneur.

Tu es aussi les rois mages, Quand tu offres ce que tu possèdes de mieux sans tenir compte de

celui à qui tu donnes. La musique de Noël, c’est toi

Quand tu conquiers l’harmonie qui es en toi. Le cadeau de Noël, c’est toi quand tu te

comportes en véritable ami, en frère avec tous les êtres humains.

Les vœux de Noël, c’est toi quand tu pardonnes et rétablis la paix, même si tu souffres. Le réveillon de Noël, c’est toi quand tu

rassasies de pain et d’espérance le pauvre qui est auprès de toi.

Tu es la nuit de Noël quand, humble et éveillé, tu reçois dans le silence de la nuit le Sauveur du monde sans bruit ni grande célébration : tu es sourire confiant et tendre de la paix intérieure d’un Noël éternel qui instaure son royaume en

toi. Joyeux Noël à tous ceux qui se reconnaissent

dans l’esprit de Noël, Pape François

25

D’une assemblée d’Eglise à l’autre… Le dimanche 8 octobre, après le rituel de l’appel aux membres, nous attaquions l’ordre du jour que le consistoire vous proposait en tenant compte de l’expérience des éditions antérieures : ainsi, il y a quelques années, nous avions relevé une attente en matière de transparence des comptes du conseil d’administration. Nous y avons donné suite en vous communiquant les comptes et budget et en organisant, une réunion questions-réponses ouverte à tous, les jours qui précèdent avec Cédric Lebon, notre trésorier. Personne ne s’étant manifesté cette année, le sujet ne semble plus passionner. C’est vraisemblablement dû à un budget d’affaires courantes ; les grands travaux de rénovation du Temple étant derrière nous. D’autre part, l’assemblée est l’occasion de faire le topo de nos activités, de permettre aux animateurs qui s’y investissent de disposer d’un vrai temps de parole pour partager leur expérience, et à tous de donner leur appréciation tout en ayant une vision d’ensemble de la vie et du dynamisme de notre Eglise. Cela prend donc un peu de notre temps.

Faire l’exercice une fois l’an, ce n’est pas de trop et pourtant, notre assemblée semble pressée et me semble vouloir le contenir en deux ou 3 heures maximum…C’est sympa de faire confiance à notre pasteure et au consistoire, mais il faut éviter que cet exercice démocratique qui fait la singularité protestante réduise notre assemblée à une

chambre d’entérinement. Donc l’année prochaine, nous essayerons de faire au mieux et nous remettrons le couvert avec, en plus, des sujets nouveaux qui feront l’objet de séances de réflexion préparatoires ouvertes à tous, puisque nous en avons délibéré ainsi : en effet, il peut être bon de réfléchir sereinement à l’accueil de personnes homosexuelles dans la vie de notre Eglise locale. Sans transition, nous réfléchirons aussi à la question de l’habit liturgique. Ainsi, l’assemblée générale de notre Eglise revient chaque année avec la chute des feuilles. Toujours la même et pourtant toujours imprévisible. C’est ce qui en fait le charme. Jean de Stexhe- Président du consistoire

No

uvelles d

u C

on

sistoire

26

L’état de Paul Bure est stationnaire. Ses déplacements

restent délicats. Une petite visite ou un coup de fil lui

font toujours très plaisir (02/653.6778 – 0477/22.22.94)

Depuis plusieurs semaines, Betty Abrassart ne va pas très bien. Elle est très fatiguée, a de la peine à respirer et à parler. Elle subira probablement dans le mois qui vient une intervention chirurgicale. Elle sera très heureuse de recevoir un courrier ou un courriel de votre part, et de vous lire. betty.abrassart@yahoo.fr Mme Betty Abrassart - Rue Joseph Joppart, 29 - 1300 Wavre Yvonne De Boer s’est installée en France à Fréjus. Elle rentre tous les deux mois pour se faire soigner à Leuven. Son adresse en France est : Rue de la Frégate 166, 83600 Frejus. Mail: ygdeboer59@gmail.com. Gsm: 0032475658391 Bachir, "notre" réfugié syrien Il va bien ! Rien de spécial à signaler.

À l’assemblée d’Eglise nous avons eu des nouvelles par Jean et Catherine de

Stexhe, de Dibo (Thomas) Habbabé, le réfugié syrien que nous avons accueilli

en 2015. Il va très bien, et il est plein d'allant. Il sera ordonné prêtre (syriaque)

le 25 novembre. Il cherche une église catholique libre pour y réunir la

communauté syriaque. Il a réussi à faire venir et à installer sa famille, son frère

travaille déjà à la poste à Leuven. Nous lui souhaitons, à lui et à sa famille le

meilleur.

Si vous souhaitez faire part d’une nouvelle pour la paroisse, vous

pouvez contacter la pasteure.

27

: 1

er dimanche du mois à 9h 30

L’inscription se fait toujours via le classeur qui

se trouve sur la table arrière de la salle de culte

ou via le n° de téléphone auprès de

l’organisateur du petit-déjeuner. Le coût est de

3 euros. Gratuité pour les enfants en-dessous de 12 ans.

Coordinateur: Ph. ROMAIN (0494/113.087)

Philippe & Anne : 0494/113.087

Mode d’emploi :

1° inscrivez-vous sur cette feuille pour l’Accueil et/ou pour les

Fleurs

2° Emportez un mémento en y indiquant la ou les dates de votre

participation

3° Pour un changement, merci de vous arranger entre vous ou de prévenir le coordinateur

Coordinateur: Philippe

ROMAIN (0494/113.087)

Accueil

(Café, jus, biscuits)

Fleurs

(Table de Communion)

Dimanche 5/11 Jacqueline Jacqueline

Responsables Petit déjeuner Edouard et Viviane 02 /653 49 80

Dimanche 12/11 Catherine et Jean (+ Ste Cène) Catherine et Jean

Dimanche 19/11 Suzanne Suzanne

Dimanche 26 /11 Bernadette et Louis Viviane

Dimanche 3/12 Jennifer et Dany Jennifer et Dany

Responsables Petit déjeuner Fabienne Lefevre De Leeuw 02/ 654 03 06

Dimanche 10/12 Suzanne (+ Ste Cène) Suzanne

Dimanche 17/12 Catherine et Jean Catherine et Jean

Dimanche 24/12 Suzanne Suzanne/ Viviane

Dimanche 31

Dimanche 7 janvier

2018

Responsables Petit déjeuner Olivier et Laurence 02/ 653 78 64

Plaisir d

e Servir-

28

Coordinateur:

Philippe ROMAIN

(0494/113.087)

Accueil

(Café, jus, biscuits) Fleurs

(Table de Communion)

MODE

D’EMPLOI :

Ne pas hésiter à

demander au

coordinateur la mise

en route de la

machine à café, lave-

vaisselle, ... ou du

comment faire pour

une première fois.

Nous sommes là pour

vous épauler.

Préparer 2 Plateaux :

1° Tasses + sucre + lait +

cuillères

2° Verres pour jus

(café, filtres papier, sucre, jus,

biscuits se trouvent dans les

armoires)

3° Service à la fin du culte

4° Laver la vaisselle (à la main ou

lave-vaisselle)

Merci de faire

bon accueil aux

sollicitations que

Philippe ne

manquera pas de

vous adresser

pour l’un ou l’autre des services

Expo à Bruxelles : 15/09/17 au 21/01/18 : ‘L'Islam c'est aussi notre histoire. L'Europe et ses héritages musulmans’ Espace Vanderborght, près de la gare centrale. Prix : 7€ pp (visite + forum + goûter). Sur inscription uniquement : info@expo-islam.be Dimanche 5/11, 10-12 h Cercle des danses pour la paix à l'Ecole Steiner de Court-St-Etienne http://www.dansesdelapaix.be/ 18/11 et19/11 : A Louvain-la-Neuve : PEACEJAM Belgique: activités très variées orientées vers les jeunes avec la collaboration de Shirin Ebadi, avocate iranienne, prix Nobel de la Paix en 2003. Elle tiendra une conférence le vendredi 17/11 à 17h, en présence des 4 vice-recteurs des universités UCL, ULB, KUL et VUB. Info : belgium@peacejam.org. Jeudi 23/11 à 20 h. Auditoire Fr.Ferrer H2215, av.Paul Héger ULB : ‘Face au défi climatique, quels espoirs pour demain?’ Organisé par les Grands-parents pour le climat, avec Is.Cassiers, J-P.Van Ypersele, Pascal Delwit, Vinc. De Brouwer, & Ben. Derenne. Animateur: Eddy Caekelberghs Renseignements: Emmanuel Crickx <crickx.emmanuel@gmail.com> 010.61.33.48

29

Action de solidarité : Pour le Centre Social Protestant: Collecte de produits de toilette pour les femmes en prison Ces produits seront offerts comme cadeau de noël.

Partage prédication 12h à 13h Dimanche 19 novembre Dimanche 17 décembre

Il y a encore deux mois avant Noël,et nous nous réjouissons déjà pour le

Repas de Noël en paroisse ! Voir page 32

.

Mardi 14 novembre 2017, 12h15

Sacrée Démocratie Avec André van Kempen

Prêtre, aumônier émérite de l’Université d’Eindhoven (NL) La “Démocratie” semble bien être un article particulièrement difficile à trouver tant il

n’est souvent plus de stock; peut-être est-il menacé de disparition. Par conséquent, nous

devons veiller à en avoir toujours en suffisance; la démocratie continue à être un bien

essentiel pour toute vie en société. Que pouvons-nous dire en réfléchissant ensemble sur

ce thème? Comment y contribuent notre culture et notre foi chrétienne personnelle?

Sommes-nous soutenus dans cette démarche par certains éléments ou récits de notre

tradition?

Paro

isse –A

ctivités-

30

Mardi 12 décembre 2017, 12h15

Au nom de l’Humanité- Avec Riccardo Petrella Politologue et économiste. Professeur émérite de l’UCL.

Riccardo Petrella en appelle à une prise de conscience “de l’appartenance

des êtres humains à une même entité, la communauté humaine, et leur volonté de bien vivre

ensemble également avec aussi les autres espèces vivantes” et à une audace mondiale pour

sortir des fléaux actuels: la pauvreté, les guerres et le défi climatique, etc. Il montre que cette

révolution ne peut être menée “au nom de Dieu”, ni “au nom de la Nation” et encore moins

“au nom de l’argent”, par lesquels nos sociétés se trouvent enfermées aujourd’hui dans une

véritable impasse. Comme fondement de son manifeste, Riccardo Petrella propose de donner

à l’humanité le statut de sujet juridique et politique. Face aux catastrophes annoncées,

l’auteur propose de s’attaquer à leurs causes structurelles. Il énonce plusieurs batteries de

mesures, s’appuyant sur un impressionnant appareil critique, et regroupées autour de trois

“audaces mondiales”: déclarer illégale la pauvreté; désarmer la guerre; mettre fin à la finance

actuelle.

Programme des Midis du Temple Janvier à juin 2018 Mardi 9 janvier 2018, 12h15

Mieux s’exprimer pour mieux penser Avec Marie Gribomont, Dr. en philosophie et lettres. Professeure de presse écrite.

Mardi 13 février 2018, 12h15

La gouvernance partagée : vers un changement de paradigme ? Avec Georges De Bundel, Psychologue, observateur de la Transition.

Mardi 13 mars 2018, 12h15

La conservation et la restauration des œuvres d’art Histoire du métier et son évolution- Avec France Vicat et Michel Romazzotti, Restauratrice

de dorure et Restaurateur de tableaux.

Exceptionnellement le 1er Mardi du mois 3 avril 2018, 12h15

Reiki : un art de vivre au cœur de nos préoccupations Avec Frédéric Vilain, Interprète, Maître praticien Reiki

Mardi 8 mai 2018, 12h15

L’Haptonomie, une autre façon d’être Avec Marc Desmit, Docteur en Médecine.

Mardi 12 juin 2018, 12h15

Des outils pratiques pour de meilleures relations à la maison et au travail Avec Etienne Chomé- Dr en Théologie et professeur en Gestion des Conflits.

31

Se tiennent généralement chaque deuxième mardi du mois

De 12 h 15 à 14 h.

P.A.F.: 7 euros (repas sandwich + 1 boisson).

Au Centre Culturel Protestant de Rixensart

Rue Haute, 26 a

1330 Rixensart

www.egliseprotestanterixensart.be

L’entrée est libre, avec libre participation aux frais. La diversité

des horizons enrichit l’échange.

C’est un lieu de convivialité autant que de questionnement et de

recherche de sens.

La parole circule librement au départ des participants et entre eux;

un(e) invité(e) relance le débat en fonction de ses compétences et

expériences.

Les Midis du Temple à Rixensart sont une initiative de la

communauté protestante de Rixensart (EPUB)

Inscrivez- vous. Le nombre de sandwichs en dépend.

Pour tout renseignement, contactez: William Rey

(widdy.rey@gmail.com et 02.653.77.02)

Bienvenue à tous ! Adresses données par le Dr Melchior :

Centre Liégeois d'homéopathie ( Dr Brunson, Véto) : 04.380 17 80

UNIO Homéopathica Belga : 09.218 85 85. ( Dr Vanden Eynde, Véto lui

aussi, de Tervueren, ancien président )

Mid

is du

Temp

le

32

Afin que l’ASBL puisse continuer à

assurer valablement ses activités

dans les prochains mois, un appel pressant est envoyé à tous les

membres et sympathisants de notre Communauté afin que le

trésorier et le secrétaire actuels, arrivés en fin de mandat, puissent

être remplacés au plus tôt.

Toute personne intéressée par l’un ou l’autre de ces deux postes est invitée à transmettre sa candidature au CACG. Les membres du Conseil de gestion peuvent répondre à toute question que vous souhaiteriez leur poser au sujet de ces deux vacances. Ed. Wuilquot Président du CACG

Venez nombreux au

Repas de Noël en Paroisse !

Auberge espagnole : chacun/e

apporte un plat

Quand ? Au mois de décembre, la semaine précédant Noël

(Date à préciser)

Bienvenue à tous !

33

Soyez tous les bienvenus aux rencontres bibliques mensuelles de l’Eglise protestante de Rixensart qui offrent une étude approfondie des écritures dans une atmosphère studieuse et chaleureuse. Le théologien Egbert Rooze, accompagne notre petit groupe motivé autour des textes bibliques. Qu’il en soit vivement remercié. Voici, les dates pour l’année 2017-2018:

Rendez-vous les lundis 20/11, 18/12, 15/1/'18, 12/2, 19/3, 16/4, 28/5 et 18/6 de 19h30 à 21h

Au Temple de Rixensart.

Voici les prochaines rencontres de notre

Consistoire qui veille à appliquer le

mieux possible les différents projets de

notre communauté de Rixensart et à

gérer les affaires courantes ;

Les lundis 6 novembre, 4 décembre

Paro

isse –A

ctivités-

34

Permanence tous les jeudis au temple

De 10h à 12h30 et de 14h à 16h

Dimanche des familles tous les 2è dimanches du mois :

Avec Sainte cène,

Ecole du dimanche (6 à 12 ans)

Animé par : Fabienne, Laurence ou William

Garderie pour les plus petits.

Catéchisme : tous les troisièmes mercredis du mois de 14h 30 à 16h au

Temple- (A partir de 12 ans à 15 ans)

Midis du Temple : tous les deuxièmes mardis du mois

Novembre 2017 Dimanche 5: 9h 30 Petit déjeuner

10h30 Culte – 15h Culte d’action de

grâce à Boitsfort – 40 ans

d’existence de la paroisse

Lundi 6 : 20h Consistoire

Dimanche 12 10h 30 Culte avec Ste Cène

Collecte spéciale pour asbl ‘Mains

Ouvertes’ (pour les enfants d’Haïti)

Lundi 13 : 18h Réunion CACG

Mercredi 15 : 14h 30- 16h KT

Samedi 18 : Assemblée Synodale

Dimanche 19 : 10h30 : Culte

12h à 13h Partage sur la prédication

Lundi 20 : de 19h 30 à 21h Etude

biblique avec Egbert Rooze

Dimanche 26 : 10h 30 Culte

Décembre 2017 Dimanche 3 9h

30 Petit-déjeuner

10h30 : Culte

Lundi 4 :20h :

Consistoire

Vendredi 8 :

10h 30 Pastorale

Dimanche 10 : 10h30

Culte festif de Noël

avec les enfants Lundi 11 : 18h : Réunion CACG

Dimanche 17 -

10h30 Culte

12 à 13h Partage sur la prédication

Lundi 18 : 19h 30 à 21h Etude

Biblique avec Egbert Rooze

Dimanche 24 : 10h30 Culte de

Noël

Dimanche 31 à préciser.

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Thèmes 2018 :

‘Aller à la rencontre de l’autre’

Janvier - Février ‘Sœurs et cousines’

Historique de l’œcuménisme

Présentation d’autres communautés chrétiennes

Découvrir les fêtes des autres

Mars – Avril ‘La communication non-violente’

Présentation des Mennonites

Découvrir les fêtes des autres

Mai-Juin ‘La place de l’étranger’

Dans la Bible

Dans notre société

Découverte des Eglises Wallonnes aux Pays Bas

Juillet-Août

‘Carnet de voyage’

Aux Pays-Bas

Tourisme de découverte

Bienvenue à toutes les plumes qui souhaiteront

laisser une trace sur ce journal paroissial. Un

texte sur le thème, ou un poème, une

prière…n’hésitez pas !

La date de réception de vos articles est le 20 du mois

précédant la sortie du journal. A envoyer à l’adresse

suivante : ycbolsenbroek@hotmail.com

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36

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

EGLISE PROTESTANTE DE RIXENSART

Rue Haute 26 a - 1330 Rixensart

Culte dominical à 10 h 30.

Pasteur : Yolande C. Bolsenbroek- Daleborreweg 10- 3090 Overijse

Tel : 016 25 80 31 ou Gsm 0478 99 89 33 – Bureau Temple :

02.652.26.11. Site internet : www.egliseprotestanterixensart.be

Consistoire de l’Eglise Président : Jean de STEXHE (0497.44.24.30)

Membres : Olivier de ROUBAIX (0478.82.87.33) – Edouard WUILQUOT

(0474. 95.33.56)- Anne MOLINGHEN (0496.96.13.84)

Conseils d’Administration de l’ASBL Président : Edouard Wuilquot (0474.95.33.56)

Secrétaire: Éric LION (02.653.63.88)

Membres : François-René MARTENS (0486.63.28.18)- Edouard WUILQUOT

(0474. 95.33.56)- Vincent BLOMMAERT (02.353.04.71)

Trésorier : Cédric LEBON (010.60.33.03)

Délégués au District Vincent BLOMMAERT, Philippe ROMAIN

Location des salles du Temple : Edouard WUILQUOT (0474. 95.33.56)-

Jeunesse : Laurence DE ROUBAIX, Fabienne LEFEVRE DE LEEUW,

William REY.

Bibliothèque : Catherine de STEXHE, Bernadette STEVENS

Courants : O. de ROUBAIX, L. STEVENS, PH.ROMAIN,

Y. C. BOLSENBROEK,

Compte bancaire : BE71 0682 – 0659 - 4869 du Conseil de Gestion de

l’Eglise Protestante de Rixensart - Rue Haute, 26 A - 1330 Rixensart.

Midis du Temple : V. VINDEVOGEL, W. REY, B. et L. STEVENS,

Y.C. BOLSENBROEK

Contacts avec le Centre Social Protestant : Délégué : William REY (02.653.77.02)

Contacts avec Solidarité Protestante : Eric LION

Editrice responsable : Yolande C. Bolsenbroek, pasteure –

Rue Haute, 26A - 1330 Rixensart – ycbolsenbroek@hotmail.com