NOUVELLES LOCALES,

A nos abo nnes .— Nous serions reconnaissant à nos abonnés retarda­taires s’ils voulaient bien nous adres­ser leurs abonnements en retard ; nous voici bien près de la fin de l’année, et il nous faut aussi régler nos comptes.

Nous remercions ceux de nos abonnés qui nous ont envoyé le montant de leur souscription, et nous rappelons à chacun de ceux qui sont eu retard que la souscription à la Sentinnelle est payable d’avance.

La Noël s’approche l’an aussi.

le jour de

Il y a eu une forte glace et gelée lundi et mardi matin.

Le temps s’est maintenu assez froid depuis dimanche dans l’après midi.

La perte de la canne sera peu de chose dans cette paroisse, s’il y en a du tout

La révolution continue toujours au Brazil entre le Président Péixoto et l’Admirai Mello.

Les cannes n’ont pas été aussi af­fectées dans les terres sablomeuses que dans les terres fortes.

L'EXPOSITION DE CHICAGO

Nous avons eu plusieurs pluies depuis notre dernière publication ; caille de samedi soir a été la plus forte.

Mr. Oscar Raceland, est fièvre depuis jours.

Knobloch près de très malade avec la une quinzaine de

Mr. A. O. Folse était à Thibodaux cette semaine pour faire une couron­ne de moulin, qu’il emporta et remon­ta jeudi. -•

Voici le temps pour annoncer vos itoliday goodx dans le journal. Ceux qui annonceront le plus, feront les plus fortes ventes.

Le Cap. R. R. McBride est allé en ville lundi pour acheter ses différents articles de'fantaisie pour cadeaux du­rant les fêtes. Il en est revenu jeudi.

Mme Lydia Réseau, la plus vieille dame de la Nouvelle-Orléans, est morte iundi dernier en cette ville à l’âge de 102 ans moins 39 jours ; elle naquit le 12 Janvier, 1792.

Voyez dans la partie anglaise, le compte rendu du résultat des exa­mens qui ont eu lieu la semaine dernière pour le choix des professeurs des écoles publiques de la paroisse.

Mr. L. F. Suthon, â la tête du barreau de Houma, était à Thibodaux mardi dernier occupé devant la Cour de District II est arrivé, et s’en est retourné le même jour.

Avis est donné aux contribuables que leur taxes sont dues et exigibles, et s’ils désirent éviter les frais de cour et intérêts, ils feront bien de se présenter au bureau du collecteur et régler.

—----- ■ ■ i m ---------Mr. Frank C. Allain, autrefois rési­

dant à Thibodaux, mais maintenant à la Nouvelle Orléans depuiB plusieurs années, passait plusieurs jours dans notre ville cette semaine. Nous avons eu le plaisir de lui serrer la main.

Si vous lui portez le montant voulu, le shériff vous donnera un reçu pour le montant de vos taxes de 1893. Après le 31 Décembre, si vos taxes ne sout pas réglées, vous serez chargé 2olo. par mois de plus, et en plus sujets à d’autres frais. Ne né­gligez pas cette affaire importante.

Sur l’habitation de Mr. Albert O. Folse, de 1 Assomption, une autre couronne du moulin a été brisé mardi dernier, et il a fallu que Mr. Folse se rendre à Thibodaux pour en faire foudre une autre, causant une perte de trois jours dans ses travaux de roulaison.

On a déjà dii et il est maintenant certain que les recettes brutes de l’Exposition de Chicago sont de près de trente millions de dollars, ce qui permettra aux organisateurs de payer leur dettes en laissant en marge un petit profit.

La “Ferris Wheel” est, de tous les amusements, ce qui a rapporté le plus : environ $1,100,000. C’estune immense roue qui promenait les les visiteurs dans les airs. Ou peut dire que ce fut le clou de l’exposi­tion.

Viennent ensuite :La foire aux animaux de llagen-

bach. Bien que cette entreprise ait eu du malheur en perdant le fameux éléphant, le plus petit (pii existait alors et qui était estimé «à une valeur de $10,000. Les recettes de ce cir­que ont été de $225,000 pour les cinq spectacles qu’il a donnés à Chicago.

La rue du Caire—une reproduc­tion enlargie de celle de Paris en 1889 -a eu un grand succès. Le prix d’admission, qui n’était que de lOcts, fut élevé successivement à 15 et 20 cts. Cela ne comprenait pas l’admission aux théâtres ; mais dans la rue d’Egypte seulement. Ses re­cettes ont été de $800,000 environ.

La reproduction des villages alle­mands et autrichiens a rapporté $175,000 chacun.

L'exhibition des costumes et robes internationales a donné $150,000.

Ces choses sont celles qui ont rap­porté le plus.

Le nombre des visiteurs a été de vingt-deux millions, ce qui est bien plus qu’on ne s’attendait.

L’Exposition universelle de Paris en 1880 a été visitée par 28,149,352 personnes. Mais comme celle de Chicago a coûté trois fois pins que celle de Paris, on a pensé qu’elle atti­rerait bien plus de monde, quoique l’admission fût de 50 cts contre un franc (18£ets) pour celle de Paris.

L’Exposition colombienne n’a com­mencé à être visité sérieusement que vers le mois de juillet. Jusqu’alors les directeurs avaient perdu courage. Cet insuccès était dû à plusieurs causes. Entre autres, à l’opposition apportée par le sénat dans le vote de 5,000,000 pour aider l’entreprise, à la fermeture le dimanche et à ce que les travaux d’exhibit ne furent ter­minés que deux mois après l’ouver­ture officielle.

La journée la plus forté a été le 10 octobre, 309,294 visiteurs. A Paris la plus forte a été de 397,150 personnes. Par contre les recettes brutes ont été de plus du doube à Chicago qu’à Paris, à cause du prix plus élevé de l’admission.

En proportion, celle de Paris a rapporté beaucoup parce qu’elle a coûté beaucoup moins.

I ncendie— La petite chambre à laver et a repasser de Mr. E. J. Braud, bâtie en arrière de sa résidence sur la rue Market, immédiatement au-des­sous des limites du village, a pris feu mardi un peu après dix heures du soir, et a été complètement brûlée. Quand on s’est aperçu du feu, les flammes avaient trop gagné le dessus pour pouvoir sauver la petite bâtisse ; mais les bâtisses avoisinantes par l’assistance des Voisins qui étaient accourus, ont été sauvées sans beau­coup de difficultés. Quand les pompes à incendie sout arrivées, le feu était sous le control de ceux qui avaient accourus les premiers, et. n’ont pas eu à fonctioner. Les pertes de Mr. Braud sont évaluées à $75.0(1. Il remercie tous ceux qui sont venus lui porter secours, et surtout le Dr. J. J. Daigre, qui, s’étant aperçu le premier du feu, s’y était le premier rendu. Ou suppose que le feu a pris par un réchaud que la rapassense y avait laissé en quittant son ouvrage après s’en être servi cette même après-midi pour chauffer ses fers à repasser.

Mme. Nemours Bourg de Thibo­daux, est en visite en ville depuis une dizaine de jours. L’objet de sa visite, est de faire faire une opéra­tion aux yeux de sa petite fille Addie qui louche. L’examen a été faite par le Dr. Joseph Jones, un médécien ocuiiste célébré de la Nouvelle Or­léans, et après examen qui a duré plusieurs jours, il a déclara que l’opé­ration pouvait se faire sans aucune difficulté, et qu’il obtiendrait le but désiré, c’est-à-dire qu’il pourrait ren­dre la vue de l’enfant telle que la nature la destinait. L’opération a dû se faire jeudi, et nous en attendons le résultat avec impatience. Mr. Nemours Bourg, le père, de l’enfant, est parti jeudi soir pour la Nouvelle Orléans pour aller rejoindre sa

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La plus forte glace de la saison a eu lieu mardi matin ; avant le jour la température était tombée à 28o. au-dessus de Zéro. En conséquence le cœur de la canne a été gelé et les yeux tués jusqu'à demi longueur. La canne elle-même n’est pas sérieu­sement affectée et peut se conserver quatre à cinq semaines de plus : sauf quelques exceptions, les habitants auront sauvé et ramassé toute la récolte. On nous rapporte que quel­ques habitants qui se trouvaient avoir plusieurs semaines à rouler encore, ont arrêté les travaux de roulaison lundi et mardi, et pendant ces deux jours ils ont mis des cannes en win­drows ; parmi ceux-ci nous dit-on, se trouvent Mme. J. Forêt et fils de l’habitation Coulon, et Barker et Lépine de l’habitation Lauael Valley, et probablement Mr. Chas. S. Ma­thews de “Georgia.”

Le 53me Congrès des Etats Unis est en session régulière depuis lundi dernier. Furent présents, 300 re­présentants et 55 sénateurs. Immé­diatement, après l’assemblée, le message du président, contenant à peu près 13000 mot fut reçu et lu.

famille.

Sur l’habitation “Isle de Cuba” appartenant aux M.M. Pledra de la paroisse Terrebonne, un dés essieux, d’un des rouleaux de soà’grog mou­lin s’est cassé, et il fallu démonter le rouleau et l’envoyer en ville pour y placer un autre essieu, causant, une perte de plusieurs jours de travail!.

Le Prof. Chol qui se trouvait mieux vers la fin de la semaine dernière est retombé malade, et a été forcé de garder sa chambre depuis dimanche. Nous souhaitons qu’iî soit bientôt debout, et qu’il puisée reprendre les travaux de sa profes­sion.

D eux nez il l u s t r e s .— Mozart et Haydn étant invités à dîner, le pre­mier qui était compagnon très gai et grand amateur de champagne, dit à Haydn :

—Je parie six bouteilles de cham­pagne que je vais composer un mor­ceau que vous ne jouerez pas à première vue.

—J ’accepte le pari, répondit le maître en riant. Mozart se dirigea vers le bureau, griffonna quelques notes et les présenta à Haydn. Celui- ci, étonné de la facilité de la compo­sition, se mit au piano en s’écriant :

—Mozart a une indigestion d’ar­gent, il peut payer du champagne.

—C’est ce que nous allons voir, répondit celui-ci en se frottant les mains.

Tout à coup, Haydu, après avoir préludé, s'arrêta :

—Comment voulez-vous que je joue cela ? s’écria-t-il ; mes deux- mains poivent tenir les deux extré mités du piano, et il y a, en même temps, une note à toucher juste dans le milieu.

—Cela vous ■■ arrête ? Eh bien ! vous allez voir, répondit Mozait en se mettant au piano.

Il prélude. Arrivé au fameux passage, Mozart, sans s’arrêter, frappa la note du milieu en tapant avec son nez sur.Ja touche. Tout lemonde éclata de rire. Or, Haydn avait le nez camus, tandis que Mozart l’avait très long. ‘

Haydn paya donc l’exiguïté dé’ sa protubérance nasale avec six oouteilles de champagne.

de vitesse et brisa les poulies qui furent jetées dans toutes les directions de la bâtisse, appelée vgir won ; heureusement personne ne s’y trouvait et sauf quelques barils à mélasse et et à’ sucre défoncés, le mal fait est peu de chose et a dû être remédié dans la journée de jeudi. Si les personnes qui travaillent généralement tous les soirs dans cette bâtisse, s’y étaient trouvées, sans doute plusieurs auraient été soit tuées ou sérieusement bles­sées ; il n’j- avait rien à faire cette soirée-là, et les personnes qui y tra- v vaillaient, étaient occupées ailleurs.

Mlle. Mémée Walsb et Kathleen Wilson, deux charmantes demoiselles de Thibodaux sont allées en ville lundi pour y passer plusieurs jours d’agréments. Elles en sont revenues jeudi après un séjour des plus agréables.

Le Juge E. 0. Billings, pendant nombre d’années Juge de la Cour de Circuit des Etats Unis pour l’Etat de la Louisiane, est mort à New Haven la semaine dernière. Il était un des juristes les plus marquants des Etats J Unis.

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L ’lNVENTEUR DE LA DYNAMITE.—

Chaque fois qu’un attentat se produit au moyen de la dynamite, il y a un homme au monde qui en demeure profondément irrité et attristé, car, il est, lui, ennemi de toute violence : c’est l’inventeur même de la dyna­mite, M. Alfred Nobel, ingénieur sué­dois.

Quand il mit au service de l’huma­nité cette force admirable, il songeait aux tunnels à percer, aux isthmes à couper, au minerai à extraire, aux roches à disperser pour l’établissement des ports. Et voici que des désespé­rés s’en servent pour se donner la mort et des criminels pourjdonner la mort aux autres.

M. Nobel est un homme de cin-

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( quante-einq ans environ, de moyenne taille, maigre, la figure ronde garnie

i r. rancis A. Tete, habitant »̂une harjje drue et courte, les yeux sucrier de la paroisse Assomption,visitait Thibodaux samedi et lundi dernier. Rendant notre absence de notre sanctum, il y a laissé un fer- blanc de cuite avec ses compliments.

U ne M a re bou rbeuse est sûre d’être trouvée contenir de l’eau sale. Le sang est justement dans le même cas. Si le sang est indolent dans sa circulation c’est une preuve qu’il est impur. Les désordres du sang fraient la voie à tous les genres de maladies. Le premier pas à faire pour recouvrer la santé doit être de le purifier et raviver sa circulation. Rien ne peut le faire plus sûrement ni plus rapidement que le Novoro du D r . P ie r r e .

C’est un remède suisse-allemand existant depuis plus de cent ans.

On ne l’a pas mis en vente chez les pharmaciens. Les agents locaux le vendent seuls au détail. Pour tous renseignements s'adresser au Dr. Peter Fahrney, Chicago.

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11 est un des rares, des très rares inventeurs qui aient fait fortune.

Mme. Alexis Levoy de la Nou­velle Oriéans, après avoir passé la roulaison chez sa petite fille, Mme. F. A. Tete, dans la paroisse Assomption, retournait en ville samedi dernier.

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