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NOUVELLES ET OPINIONS © Morneau Shepell, 2012 Octobre 2012 | Volume 9, numéro 10 | 1 de 11 DANS CE NUMÉRO LES RENTES : DEVRIEZ-VOUS LEUR ACCORDER DAVANTAGE D’ATTENTION? Une fois à la retraite, les gens peuvent transférer le solde de leur REER à un FERR ou l’utiliser pour acheter une rente. En achetant une rente, vous vous assurez de recevoir un versement mensuel pour le reste de votre vie. Vous n’avez donc plus à craindre d’épuiser votre épargne avant votre décès. Vous n’avez pas non plus à prendre des décisions de placement pendant votre retraite. De plus, les assureurs canadiens sont solides. Votre rente est donc en sécurité. Alors, pourquoi n’y a‑t‑il pas davantage de gens qui achètent une rente? Certains pensent que les assureurs réalisent des profits exceptionnels sur ces produits et, par conséquent, qu’il n’est pas sage d’acheter une rente. Cette crainte découle peut‑être de la situation qui s’est produite aux États‑Unis entre les années 1970 et 1990, lorsque la valeur actualisée des rentes versées ne correspondait qu’à environ 80 % à 90 % des primes payées. Toutefois, la situation a changé au cours des dernières années. En général, la valeur actualisée des rentes versées varie maintenant de 95 % à plus de 100 % des primes payées. Par conséquent, la crainte d’augmenter de façon démesurée les profits des assureurs n’est pas fondée. D’autres ne veulent pas acheter de rente parce qu’ils craignent que leur épargne profite aux assureurs plutôt qu’aux membres de leur famille s’ils décèdent plus jeunes. Cependant, certaines rentes sont assorties de généreuses prestations de décès. Cette crainte peut donc être dissipée (bien qu’il soit nécessaire de payer une prime additionnelle). 1 Les rentes : devriez-vous leur accorder davantage d’attention? 2 La politique américaine et les marchés boursiers 6 Les turbulences économiques ont un effet négatif sur les augmentations salariales prévues l’an prochain 7 Mise à jour : Adoption des normes IFRS par les entités ayant des activités à tarifs réglementés 7 L’Alberta autorise les mesures d’allègement temporaires pour la capitalisation d’un déficit de solvabilité 8 Indices des marchés 9 Suivi des niveaux de capitalisation des régimes de retraite 10 Impact de la dépense des régimes de retraite selon la comptabilisation internationale 11 À propos de nous

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Page 1: NOUVELLES ET OPINIONS - Morneau Shepell...2012/09/30  · NOUVELLES ET OPINIONS © Morneau Shepell, 2012 Octobre 2012 | Volume 9, numéro 10 | 1 de 11 DANS CE NUMÉRO Les rentes :

NOUVELLES ET OPINIONS

© Morneau Shepell, 2012 Octobre 2012 | Volume 9, numéro 10 | 1 de 11

DANS CE NUMÉRO Les rentes : devriez-vous Leur accorder davantage d’attention?

Une fois à la retraite, les gens peuvent transférer le solde de leur REER à un FERR ou l’utiliser pour acheter une rente.

En achetant une rente, vous vous assurez de recevoir un versement mensuel pour le reste de votre vie. Vous n’avez donc plus à craindre d’épuiser votre épargne avant votre décès. Vous n’avez pas non plus à prendre des décisions de placement pendant votre retraite. De plus, les assureurs canadiens sont solides. Votre rente est donc en sécurité. Alors, pourquoi n’y a‑t‑il pas davantage de gens qui achètent une rente?

Certains pensent que les assureurs réalisent des profits exceptionnels sur ces produits et, par conséquent, qu’il n’est pas sage d’acheter une rente. Cette crainte découle peut‑être de la situation qui s’est produite aux États‑Unis entre les années 1970 et 1990, lorsque la valeur actualisée des rentes versées ne correspondait qu’à environ 80 % à 90 % des primes payées. Toutefois, la situation a changé au cours des dernières années. En général, la valeur actualisée des rentes versées varie maintenant de 95 % à plus de 100 % des primes payées. Par conséquent, la crainte d’augmenter de façon démesurée les profits des assureurs n’est pas fondée.

D’autres ne veulent pas acheter de rente parce qu’ils craignent que leur épargne profite aux assureurs plutôt qu’aux membres de leur famille s’ils décèdent plus jeunes. Cependant, certaines rentes sont assorties de généreuses prestations de décès. Cette crainte peut donc être dissipée (bien qu’il soit nécessaire de payer une prime additionnelle).

1 Les rentes : devriez-vous leur accorder davantage d’attention?

2 La politique américaine et les marchés boursiers

6 Les turbulences économiques ont un effet négatif sur les augmentations salariales prévues l’an prochain

7 Mise à jour : Adoption des normes IFRS par les entités ayant des activités à tarifs réglementés

7 L’Alberta autorise les mesures d’allègement temporaires pour la capitalisation d’un déficit de solvabilité

8 Indices des marchés

9 Suivi des niveaux de capitalisation des régimes de retraite

10 Impact de la dépense des régimes de retraite selon la comptabilisation internationale

11 À propos de nous

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Parmi les autres raisons évoquées par les gens pour ne pas acheter une rente, on note le fait de ne pas pouvoir accéder à l’argent en cas d’urgence, de préférer des versements variables plutôt que fixes et d’obtenir un rendement plus élevé avec un FERR. Néanmoins, c’est principalement la nature même des rentes qui semble repousser les gens. Personne n’est chaud à l’idée de donner son argent à une compagnie d’assurance pour recevoir, en retour, des prestations apparemment peu élevées.

Malgré tout, une rente peut vous simplifier la vie, et vous n’avez pas à mettre tous vos œufs dans le même panier. Par exemple, vous pourriez acheter une rente avec une partie de votre FERR investie actuellement dans des titres à revenu fixe et ne pas toucher à la partie de votre FERR qui est investie dans des actions. Ainsi, vous recevez un revenu mensuel stable et bénéficiez d’un actif que vous pouvez investir comme bon vous semble ou utiliser en cas d’urgence.

Même si vous ne désirez pas acheter une rente dès le début de votre retraite, vous devriez envisager cette solution à l’approche de vos 75 ans. À cet âge, une rente peut être plus avantageuse qu’un FERR. Illustrons ce qui précède à l’aide d’un exemple.

Disons que Jean a 75 ans et que son FERR contient 100 000 $ investis dans des CPG dont le rendement est de 2 % par année. Le taux de retrait minimal pour les FERR est de 7,85 % à 75 ans. Si Jean retire le montant minimum, il recevra 7 850 $ cette année‑là.

En tenant compte de sa stratégie de placement prudente et du montant minimum qu’il doit absolument retirer de son FERR, le solde du FERR de Jean diminue rapidement. À 85 ans, le montant minimal que Jean doit retirer aura diminué à 5 093 $ cette année‑là, même si le taux de retrait annuel minimum aura augmenté de 7,85 % à 10,33 %. À 95 ans, le retrait minimum de Jean sera de 2 701 $ (soit le tiers du montant de retrait obligatoire à 75 ans), et le solde de son FERR sera de 13 507 $.

Si Jean avait utilisé ses 100 000 $ pour souscrire une rente à 75 ans, il aurait pu toucher une rente mensuelle de 690 $, ce qui correspond à 8 280 $

par année. Ce montant aurait été garanti pendant 10 ans. Après 10 ans, Jean aurait continué de recevoir sa rente jusqu’à son décès. (L’information sur les rentes est fondée sur les prix concurrentiels pour les rentes non indexées fournis par CANNEX Financial Exchanges.)

Évidemment, vous ne voulez pas réaliser un rendement de 2 % pour les placements de votre FERR. Pour les besoins de l’exemple, soyons optimistes et supposons que Jean a investi davantage dans les actions et que ces dernières ne sont assujetties à aucune volatilité. Plutôt que d’obtenir un rendement de 2 %, Jean touche un rendement annuel stable de 7 % après déduction des frais. Dans ce cas, les résultats sont similaires pour le FERR et la rente. Selon les années, le FERR fournit un revenu de plus ou moins 8 280 $. En réalité, le FERR comporte toutefois davantage de risques. Depuis les années 1930, la période la plus longue s’étant écoulée avant que le rendement des actions ne soit négatif est de six ans.

Prenez donc le temps d’examiner les rentes d’un peu plus près, surtout si vous approchez de 75 ans.

La poLitique américaine et Les marchés boursiers

L’élection à la présidence des États‑Unis est un événement très attendu qui suscite beaucoup d’intérêt chez la majeure partie de la population. Les principaux médias déploient des efforts considérables pour rendre compte, discuter et débattre des mérites respectifs des candidats, des partis et des politiques qu’ils préconisent. Les Américains (et les Canadiens également d’ailleurs) sont extrêmement intéressés à savoir qui sera le prochain « leader du monde libre » et de quelle façon le résultat des élections touchera leur vie. Dans le présent article, nous aborderons les deux questions suivantes :

1. Historiquement, quel parti le marché boursier a‑t‑il préféré?

2. Dans quelle mesure les élections présidentielles influent‑elles le marché?

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rendement du s&p 500 sous Les divers présidents

Historiquement, sous quel parti le marché boursier a‑t‑il obtenu les meilleurs rendements? Une analyse de leurs plateformes passées et présentes devrait nous permettre de conclure si les intervenants du marché boursier préfèrent l’un ou l’autre de ces partis.

2012 – pLateforme éLectoraLe du parti

démocrate1 répubLicain2

zz Favoriser la classe moyenne

zz Diminuer le gaspillage, réduire le déficit, exiger que chacun paie sa juste part

zz Réformer Wall Street

zz Réformer le lobbying et le financement des campagnes

zz Accorder des allégements fiscaux pour accélérer la croissance de l’économie et la création d’emplois

zz Établir des principes fiscaux fondamentaux

zz Réduire les dépenses, équilibrer les budgets et garantir une politique monétaire saine

Bien que les positions présentées dans ces plateformes soient loin d’être exhaustives, elles nous indiquent que le parti Républicain a toujours

1 http://www.democrats.org/democratic-national-platform2 http://www.gop.com/2012-republican-platform_home/3 Le rendement annualisé a été calculé à partir des dates d’élection et non à partir du jour d’entrée en fonction du nouveau président. Cette dernière date

survient environ trois mois après la date d’élection.

indice s&p 500 de novembre 1928 à août 2012

été reconnu, d’un point de vue historique, comme « le parti de Wall Street ». Afin de vérifier cette hypothèse, nous avons analysé les rendements de l’indice S&P 500 depuis l’élection de Herbert Hoover jusqu’à nos jours, puis mesuré sous quel parti les rendements annualisés obtenus ont été les meilleurs3. Les résultats sont résumés dans le graphique ci‑après.

Pour mieux comprendre le rendement exprimé par l’indice, nous présentons dans le tableau à la page suivante le rendement annualisé pour chaque mandat présidentiel. Comme les écarts sont grands entre les résultats, nous avons de nouveau vérifié ces derniers en supprimant les valeurs aberrantes, et ce pour les deux partis. Plus précisément, nous avons calculé les rendements annualisés en excluant le rendement le plus élevé et le plus faible pour chaque parti (ainsi, le rendement sous Herbert Hoover n’a pas été inclus). La différence demeure tout de même assez significative puisque les Démocrates ont obtenu un rendement annualisé de 9,78 % et les Républicains, de 3,14 %.

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année président parti rendement

1928 Herbert Hoover Républicain -24,59 %

1932 Franklin Roosevelt Démocrate 25,51 %

1936 Franklin Roosevelt Démocrate -10,55 %

1940 Franklin Roosevelt Démocrate 4,69 %

1944 Franklin Roosevelt/Harry Truman Démocrate 6,58 %

1948 Harry Truman Démocrate 11,48 %

1952 Dwight Eisenhower Républicain 17,86 %

1956 Dwight Eisenhower Républicain 4,00 %

1960 John Kennedy/Lyndon Johnson Démocrate 11,38 %

1964 Lyndon Johnson Démocrate 4,90 %

année président parti rendement

1968 Richard Nixon Républicain 2,50 %

1972 Richard Nixon/Gerald Ford Républicain -2,34 %

1976 James Carter Démocrate 6,08 %

1980 Ronald Reagan Républicain 6,73 %

1984 Ronald Reagan Républicain 12,93 %

1988 George Bush Républicain 11,33 %

1992 Bill Clinton Démocrate 14,39 %

1996 Bill Clinton Démocrate 18,56 %

2000 George W. Bush Républicain -5,36 %

2004 George W. Bush Républicain -3,15 %

2008 Barack Obama Démocrate 10,78 %

périodes éLectoraLes et indice viX

Nous avons ensuite étudié la volatilité des marchés en période électorale. En raison de l’incertitude que connaissent les marchés en période électorale, nous avons entrepris de comparer la volatilité de l’indice S&P 500 pendant les années d’élection à celle des années sans élections. Une des façons de connaître la volatilité des marchés consiste à utiliser l’indice VIX (Chicago Board of Options Exchange Volatility Index). En résumé, l’indice VIX mesure

voLatiLité de L’indice s&p 500

4 http://www.cboe.com/micro/vix/faq.aspx

les anticipations du marché quant à la volatilité à court terme (30 jours) exprimées par un ensemble d’options sur l’indice S&P 500 négociées à différents prix d’exercice4. L’indice VIX a été créé en 1993 et établi rétroactivement au début de 1990. Nous nous sommes inspirés d’une méthodologie du même type pour scruter la volatilité du marché américain sur plus de 80 ans.

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À première vue, la volatilité en période électorale ne semble pas supérieure à celle en période sans élections, sauf pour les périodes électorales de 1932 et de 2008. Cependant, la volatilité manifestée au cours de ces deux dernières périodes aurait été exacerbée par les problèmes liés au crédit et semble davantage découler de ces derniers. Afin d’illustrer notre propos, nous présentons dans le tableau

suivant les valeurs moyennes de l’indice VIX prises un mois avant les élections, un an avant les élections et trois ans après les élections, pour les périodes électorales des 20 dernières années. De toute évidence, l’argument selon lequel les marchés boursiers américains sont plus volatils durant la période précédant une élection ne semble pas fondé.

vaLeur moyenne de L’indice viX avant et après Les récentes éLections américaines

année président un an avant L’éLection

un mois avant L’éLection

trois ans après L’éLection

1992 Bill Clinton 16,25 17,64 13,06

1996 Bill Clinton 15,60 16,51 23,89

2000 George W. Bush 22,62 25,65 25,46

2004 George W. Bush 16,17 15,08 13,82

2008 Barack Obama 27,48 61,89 27,62

autres considérations

Puisque le marché actuel ressemble de façon assez inquiétante à celui des années 30, il est fort possible que la volatilité persiste et qu’elle débouche sur une phase d’austérité. Cette dernière coïnciderait avec la période pendant laquelle les États‑Unis tenteront de trouver une façon de réduire l’envergure de leurs dettes, ce qui permettrait ensuite aux marchés de reprendre confiance en l’économie. Fait intéressant à souligner, il s’est écoulé de longues années après les années 30 avant qu’une hausse des taux d’intérêt ne s’amorce. Tout comme maintenant, nombre d’investisseurs croyaient alors que les taux étaient à un creux historique et ne pouvaient donc que remonter. Toutefois, les investisseurs actuels ne devraient s’attendre qu’à une légère hausse des taux dans un avenir rapproché. Les hausses marquées ne se produiront pas avant longtemps et elles pourraient même s’avérer illusoire. Le plus grave problème auquel font face les deux partis est l’ampleur historique de la dette du gouvernement américain, ampleur qui ne cesse de croître en l’absence de solution convenant aux deux partis.

concLusion

Les données examinées font ressortir deux points : le S&P 500 s’est mieux comporté sous les gouvernements démocrates que républicains et l’incertitude liée à une élection n’engendre pas nécessairement une incertitude sur les marchés boursiers. Par conséquent, même s’il peut s’avérer intéressant de suivre la campagne Romney contre Obama, on ne devrait pas espérer tirer profit de l’indécision du marché à court terme. Il faut s’attendre à entendre parler davantage de fiscalité et de niveau de dettes au cours des prochains mois, et éviter de se laisser happer par les perturbations du marché, que l’on associe à tort aux élections. Les investisseurs devraient conserver des portefeuilles bien diversifiés et veiller à réduire les risques inutiles dans la mesure du possible. La présente élection aux États‑Unis, tout comme les précédentes, ne devrait pas faire dévier les investisseurs de leur objectif à long terme.

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Les turbuLences économiques ont un effet négatif sur Les augmentations saLariaLes prévues L’an prochain

Les employeurs canadiens prévoient des augmentations salariales moyennes de 2,6 % en 2013, selon l’enquête sur la rémunération annuelle réalisée par Morneau Shepell. Il s’agit d’une baisse de 0,2 % par rapport aux résultats de l’enquête de l’an dernier. Cette moyenne tient compte des gels anticipés et exclut les provisions prévues aux fins d’ajustements spéciaux ou promotionnels. Les augmentations prévues pour 2013 restent dans l’intervalle des observations de l’an dernier, soit dans une fourchette de 2 % à 3,5 %.

En général, les répondants semblent moins optimistes que l’an dernier pour ce qui est de la croissance des effectifs et de la rentabilité dans leurs organisations, en particulier ceux provenant de l’Alberta.

La 30e enquête annuelle Rémunération – Tendances et prévisions de Morneau Shepell a été effectuée entre la mi‑juin et la mi‑août 2012 et couvre les anticipations de 250 organisations employant un million de personnes au Canada. Les organisations témoins œuvrent principalement dans les domaines de la fabrication (28 %), des services (24 %) et de la finance (14 %).

Les participants du secteur des finances prévoient les hausses les plus en baisse par rapport à l’an dernier (2,7 % prévu pour des employés‑cadres et professionnels pour l’an prochain, contre 3,4 % l’an dernier).

Globalement, l’augmentation moyenne anticipée de 2,6 % est le double du taux d’inflation des prix à la consommation observé au moment de l’enquête, soit 1,3 %.

Selon les répondants, pour les promoteurs de régimes de retraite à prestations déterminées, il faut avant tout contrôler l’augmentation des coûts liés à la retraite. Même si les taux d’intérêt sont au plus bas, plusieurs de ces promoteurs mettent en œuvre des stratégies de placement guidées par le passif. De plus, en réponse à l’explosion des coûts liés à ces régimes, les employeurs envisagent toutes les options possibles pour modifier le partage des coûts et du risque.

Pour les promoteurs de régimes à cotisations déterminées, nous observons une nette tendance à établir un objectif réaliste de revenu à la retraite. En plus de mettre à leur disposition des calculatrices de retraite et autres outils de décision, un scénario personnalisé est présenté aux participants afin qu’ils puissent apporter les correctifs nécessaires à leur stratégie d’épargne‑retraite.

Les participants à notre enquête ont de nouveau indiqué que le contrôle des coûts et la gestion de l’invalidité seraient de première importance en assurance collective pour 2013. Confrontés à l’augmentation soutenue des coûts des soins de santé et à l’utilisation accrue de médicaments onéreux, les employeurs retiennent les services d’experts‑conseils pour mettre en place des stratégies afin de contrôler les coûts des soins de santé sans nécessairement réduire l’accès à ces thérapies médicales.

Morneau Shepell a observé une tendance marquée quant à l’utilisation accrue des programmes d’aide aux employés et à la famille (PAEF) pour aider à résoudre les problèmes de santé mentale au travail. Elle a également constaté un nombre grandissant d’accès au PAEF au moyen des nouvelles technologies disponibles, grâce auxquelles on peut recevoir de l’aide immédiatement.

Selon l’enquête, le recrutement et la fidélisation d’employés talentueux seront primordiaux pour les employeurs en 2013, tout comme ce fut le cas l’an dernier, compte tenu du vieillissement de la population.

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mise à jour : adoption des normes ifrs par Les entités ayant des activités à tarifs régLementés

Pour faire suite à sa rencontre du 5 et 6 septembre 2012, le Conseil canadien des normes comptables (CNC) reportera de nouveau d’une autre année, soit au 1er janvier 2014, la date de basculement obligatoire aux IFRS pour les entités ayant des activités à tarifs réglementés admissibles. Le CNC suivra attentivement les développements futurs de l’IASB dans l’intervalle et évaluera la nécessité d’un autre report si jamais une solution provisoire n’était pas trouvée à l’intérieur de ce délai. Le CNC prévoit officialiser le nouveau report en publiant une modification à l’Introduction à la Partie I du Manuel en octobre 2012.

Le CNC avait déjà reporté la date de basculement au 1er janvier 2013 (voir Nouvelles et opinions, avril 2012), anticipant que l’IASB inclurait les entités à activités à tarifs réglementés dans son programme de travail. Cette fois‑ci, le CNC a décidé de mettre fin rapidement à l’incertitude des parties prenantes concernant un autre report éventuel, plutôt que d’attendre plus tard en 2012.

L’aLberta autorise Les mesures d’aLLègement temporaires pour La capitaLisation d’un déficit de soLvabiLité

Le gouvernement de l’Alberta a adopté un règlement autorisant les mesures d’allègement temporaires pour la capitalisation d’un déficit de solvabilité. Le règlement adopté le 19 septembre 2012 s’applique aux régimes de retraite à prestations déterminées enregistrés en Alberta autres que les régimes de retraite interentreprises désignés.

Le règlement prévoit deux types de mesures d’allègement temporaires pour la capitalisation d’un déficit de solvabilité :

zz la consolidation de tous les déficits de solvabilité actuels en un seul nouveau déficit de solvabilité; et

zz la prolongation de cinq ans à dix ans de la période d’amortissement du déficit de solvabilité.

L’administrateur d’un régime ne peut faire qu’une seule demande de mesures d’allègement temporaires pour la capitalisation d’un déficit de solvabilité pour un rapport d’évaluation actuarielle dont la date d’évaluation se situe entre le 31 décembre 2011 et le 31 décembre 2012, inclusivement.

Si un rapport d’évaluation actuariel a déjà été déposé relativement à une évaluation datée du 31 décembre 2011, il est possible d’utiliser des pages de remplacement pour le rapport déjà déposé.

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Au 30 septembre 2012

indices des marchés

Morneau Shepell vous présente son résumé mensuel des rendements des principaux indices des marchés ainsi que des portefeuilles de référence généralement utilisés par les caisses de retraite. 

En gestion d’actif, nous offrons des services‑conseils indépendants touchant tous les aspects de la gestion des actifs des caisses de retraite, notamment l’élaboration de politiques de placement, la sélection de gestionnaires de portefeuille, la mesure du rendement ainsi que les stratégies de placement.

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En gestion des risques, nous proposons une approche globale et structurée de gestion des risques pour les caisses de retraite, incluant la mise en œuvre de stratégies d’investissement guidé par le passif, des conseils sur l’allocation du budget de risque dans un contexte actif‑passif et l’exécution de processus de réduction continue et dynamique des risques.

Patrick De Roy, FICA, FSA, CFA, FRM, CERA, Associé Tél. : 514.392.7835 Téléc. : 514.875.2673 Courriel : [email protected]

GESTION d’acTIf ET dES rISqUES

rendements

mensuel trimestre à ce jour

année à ce jour 1 an

indices obLigataires produits par tsX group/pc bondDEX Univers 0,7 % 1,2 % 3,3 % 5,5 %DEX Bons du Trésor (91 jours) 0,1 % 0,2 % 0,7 % 0,9 %DEX Court terme 0,4 % 0,7 % 1,7 % 2,2 %DEX Moyen terme 0,8 % 1,4 % 4,2 % 6,3 %DEX Long terme 0,9 % 1,9 % 5,0 % 10,2 %DEX à rendement élevé 1,4 % 4,1 % 10,9 % 13,6 %DEX à rendement réel 0,9 % 1,2 % 2,8 % 10,8 %indices des actions canadiennesS&P/TSX composé (rendement total) 3,4 % 7,0 % 5,4 % 9,2 %S&P/TSX composé plafonné 3,4 % 7,0 % 5,4 % 9,2 %S&P/TSX MegaCap 3,2 % 5,9 % 4,2 % 7,5 %S&P/TSX 60 (rendement total) 3,2 % 6,7 % 5,6 % 8,6 %S&P/TSX complémentaire 4,1 % 7,8 % 4,8 % 10,8 %S&P/TSX petite capitalisation 2,9 % 8,3 % -0,2 % 5,6 %BMO petite capitalisation non pondérée 5,3 % 11,5 % 1,2 % 6,3 %BMO petite capitalisation pondérée 4,5 % 10,2 % 3,6 % 9,0 %indices des actions américainesS&P 500 ($ US) 2,6 % 6,4 % 16,4 % 30,2 %S&P 500 ($ CA) 2,3 % 2,7 % 12,6 % 22,1 %indices des actions étrangères1

MSCI ACWI ($ CA) 2,8 % 3,1 % 9,1 % 14,2 %MSCI Monde ($ CA) 2,4 % 3,0 % 9,2 % 14,8 %MSCI EAEO ($ CA) 2,7 % 3,2 % 6,4 % 7,4 %MSCI Europe ($ CA) 2,6 % 4,9 % 7,6 % 10,8 %MSCI Pacifique ($ CA) 2,6 % 0,1 % 4,4 % 1,7 %MSCI marchés émergents ($ CA) 5,7 % 4,1 % 8,5 % 10,8 %autresIndice des prix à la consommation (Canada, août 2012) 0,2 % 0,2 % 1,3 % 1,2 %

Taux de change de $ US/$ CA -0,3 % -3,4 % -3,3 % -6,2 %portefeuiLLes de référence morneau shepeLL2

60 % actions / 40 % revenu fixe 2,0 % 3,5 % 5,8 % 9,4 %55 % actions / 45 % revenu fixe 1,9 % 3,3 % 5,6 % 9,1 %50 % actions / 50 % revenu fixe 1,8 % 3,1 % 5,4 % 8,8 %45 % actions / 55 % revenu fixe 1,7 % 2,9 % 5,2 % 8,4 %40 % actions / 60 % revenu fixe 1,6 % 2,7 % 4,9 % 8,1 %

1 Rendement après déductions des taxes sur les dividendes, sauf pour MSCI marchés émergents.2 Les rendements sont composés mensuellement.

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Au 30 septembre 2012

suivi des niveauX de capitaLisation des régimes de retraite

Le graphique montre l’évolution de la situation financière d’un régime de retraite à prestations déterminées typique depuis le 31 décembre 2007. L’actif et le passif sont arbitrairement présumés égaux, à 100 millions de dollars, au 31 décembre 2007. Le graphique illustre l’impact des rendements obtenus sur l’actif de la caisse et des changements du taux d’intérêt sur le passif de solvabilité.

Les marchés boursiers ont connu de fortes hausses durant le mois de septembre 2012 grâce aux annonces faites par la Banque centrale européenne relativement à un programme d’achat d’obligations souveraines et par la Réserve fédérale des États‑Unis en ce qui a trait à une troisième ronde d’assouplissement monétaire. Ces deux interventions ont entraîné une hausse de l’actif et une réduction du déficit de solvabilité. L’actif a augmenté de 1,9 % à environ 114,6 millions de dollars, soit son plus haut niveau connu au cours de la période présentée. De plus, le passif a diminué de 1,0 % à 157,1 millions de dollars, réduisant ainsi le déficit de solvabilité de 8,2 % à 42,5 millions de dollars. Cependant, le déficit de solvabilité actuel de ce régime de retraite typique se situe à son quatrième plus haut niveau connu au cours de la période présentée.

Depuis le début de l’année, la situation financière de ce régime de retraite typique s’est détériorée. Le déficit a augmenté de 4,6 millions de dollars (une hausse de 12,0 %).

Pour obtenir une analyse personnalisée de votre régime de retraite, communiquez avec votre conseiller de Morneau Shepell. 

évoLution de La situation financière des régimes de retraite depuis Le 31 décembre 2007

2008 2009 2010 2011 2012

T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T47580859095

100105110115

120125130135140145150155160

Passif de solvabilité (M$)Actif (M$)

remarques :

1. La projection financière ci‑dessus ne tient compte ni des cotisations versées au régime ni des prestations versées par le régime.

2. Le passif de solvabilité est projeté en utilisant les taux prescrits par l’Institut canadien des actuaires concernant la détermination des valeurs actualisées des rentes. L’application anticipée des normes de 2009 n’est pas prise en compte.

3. Le régime typique utilisé ici est un régime de type salaire de fin de carrière, sans indexation.

4. Les calculs du passif de solvabilité tiennent compte des nouvelles directives de l’ICA pour les hypothèses de l’évaluation de solvabilité (taux d’approximation de la valeur des rentes).

5. L’actif est affiché à sa pleine valeur marchande. Le rendement de l’actif correspond au rendement du portefeuille de référence Morneau Shepell (55 % actions et 45 % titres à revenu fixe).

rendements des obLigations du canada

tauX de rendement (à La fermeture) variation

en 2012déc. 2011 sept. 2012

Taux directeur

1,00 %

1,00 %

0 pdb

3 mois 0,82 % 0,97 % 15 pdb2 ans 0,95 % 1,07 % 12 pdb5 ans 1,27 % 1,30 % 3 pdb7 ans 1,51 % 1,45 % -6 pdb10 ans 1,94 % 1,73 % -21 pdb30 ans 2,49 % 2,32 % -17 pdb

Source : Banque du Canada

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Au 30 septembre 2012

remarques :

1. Les taux d’actualisation indiqués reflètent la note éducative de l’ICA intitulée Hypothèse relative au taux d’actualisation comptable en matière de régimes de retraite et de régimes d’avantages sociaux postérieurs à l’emploi (septembre 2011).

2. La dépense est établie au 31 décembre 2011 à partir de la situation financière moyenne des régimes de retraite de notre rapport Enquête de 2011 sur les hypothèses économiques aux fins de la comptabilisation des prestations de retraite et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi (soit un ratio de l’actif sur la valeur de l’obligation de 85 % au 31 décembre 2010). De plus, nous supposons que, selon la comptabilisation internationale, l’employeur a opté pour l’exemption de transition relative aux gains et pertes passés, et que les gains et pertes futurs sont reconnus aux autres éléments du résultat global (exclus de la dépense illustrée).

3. Le rendement de l’actif correspond au rendement du portefeuille de référence Morneau Shepell (55 % actions et 45 % titres à revenu fixe).

4. La valeur de l’obligation est celle d’un régime de type salaire moyen de fin de carrière, sans indexation (deux scénarios : avec et sans cotisations salariales).

impact de La dépense des régimes de retraite seLon La comptabiLisation internationaLe

Chaque année, les entreprises doivent établir une dépense pour leurs régimes de retraite à prestations déterminées.

Le graphique ci‑dessous montre l’impact de la dépense pour un régime de retraite typique dont la valeur de début d’année est fixée arbitrairement à 100 (indice de dépense). Cette dépense est influencée par l’évolution du taux d’actualisation basé sur les obligations de sociétés et les obligations provinciales (ajustées) de qualité supérieure1, ainsi que le rendement médian obtenu sur l’actif de la caisse de retraite.

La dépense a augmenté de 18 % depuis le début de l’année, principalement en raison de la diminution du taux d’actualisation depuis le 31 décembre 2011. Cependant, la dépense est restée stable ce mois‑ci en raison du rendement de l’actif qui a été supérieur aux attentes, et ce malgré une nouvelle réduction du taux d’actualisation en septembre 2012.

Le tableau suivant présente les taux d’actualisation pour diverses périodes et leur variation depuis le début de l’année. La durée d’un régime varie généralement de 10 (régime mature) à 20 (régime jeune).

tauX d’actuaLisation

durée décembre 2011

septembre 2012

variation en 2012

11 4,16 % 3,57 % -59 pdb14 4,39 % 3,75 % -64 pdb17 4,51 % 3,88 % -63 pdb20 4,58 % 3,95 % -63 pdb

Pour obtenir une analyse personnalisée de votre régime de retraite, communiquez avec votre conseiller de Morneau Shepell. 

indice de dépense depuis Le 31 décembre 2011

31-1230-0930-0631-0331-122011 2012

Régime non contributifRégime contributif

(En %)Tauxd’actualisation 4,3 4,2 4,2 4,1 4,2 4,0 4,1 3,8 3,8 3,7Rendement de l’actif (55 % actions) s.o. 2,4 1,1 0,1 -0,7 -1,9 1,3 0,4 0,9 1,9

95,0

97,5

100,0

102,5

105,0

107,5

110,0

112,5

115,0

117,5

120,0

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