nouvelle Édition 2014-2015 Économie - decitre.fr · ou reproduction sans autorisation de...

D E L A G R A V E

ÉconomieV. Mart inezY. Morvan

1re STMGNOUVELLEÉDITION2 0 1 4 - 2 0 1 5

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À la découverte de votre pochette

L’ouverture de thème

• Le sommaire du thème.

• Les grandes questions économiques actuelles.

• Des documents pour découvrir les enjeux du thème.

• Les mots-clés.

Les pages d’entraînement

• Des exercices pour testerles connaissances acquisesà chaque séance.

• Des niveaux de diffi culté graduée

(selon le nombre d’étoiles).

Les séances

• Le chapitre est découpé en2 ou 3 séances problématisées.

• Des situations tiréesde la vie quotidienne.

• Des documents courts et variés.

• Des questions progressives.

• Des défi nitions.242424

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Les administrations publiques

Chapitre 2 : Les agents économiques et leur fonction principale

Séance 3 Quelles sont les fonctions des différents

agents économiques ? (suite)

THÈME 1 : Quelles sont les grandes questions économiques et leurs enjeux actuels ?

Chapitre 2Les agents économiques

et leur fonction principale

Les entreprises

Cet été Thomas a travaillé dans le magasin « Carrefour drive » de sa

ville où il était chargé de préparer les commandes et de livrer les clients.Mise en situation

Ce matin, Thomas a pris le bus pour se rendre au lycée pendant

que sa sœur Léa allait conduire un petit voisin à l’école primaire dont l’accès est sécurisé

par la police municipale. Leur maman, Inès, a profité du mercredi où elle n’avait pas cours

pour faire, par Internet, la déclaration de revenus du ménage. Elle s’est ensuite rendue à

la Sécurité sociale pour demander des explications concernant un remboursement de frais

d’hospitalisation. Ronan, leur père, travaille sur un chantier où il procède à la mise aux

normes d’un local qui appartient à la région.

Mise en situation

Doc 4 Carrefour et le « drive »

www.carrefour.fr.

Doc 5 Un peu de comptabilité nationale

© Delagrave, 2014.

Doc 7 Qu’est-ce qu’une administration publique ?

© Delagrave, 2014.

Carrefour est une entreprise française du secteur

de la grande distribution. Carrefour est devenu

le numéro 1 européen de la grande distribution

et occupe le 2e rang mondial derrière l’américain

Wal-Mart. Créé en 1959, le groupe Carrefour est

présent en Europe, Amérique du Sud et Asie.

En 1963, Carrefour était la première enseigne à

implanter un hypermarché de 2 500 m2, à Sainte-

Geneviève-des-Bois (91). Carrefour est également

présent dans d’autres formats de la grande distri-

bution, essentiellement les supermarchés.

Le groupe Carrefour rassemble l’ensemble

de ses enseignes sous un même nom,

Carrefour (ex : Carrefour Market, Carrefour

City, Carrefour Drive…).

Carrefour propose en plus des biens

alimentaires et non-alimentaires des

services complémentaires : les voyages,

les assurances, les spectacles…

Le concept « drive », nouveau mode de

distribution des produits alimentaires

qui consiste à commander en ligne ses

achats avant d’aller les récupérer dans un

magasin, rencontre un franc succès. Carre-

four a décidé de multiplier les ouvertures

de « drive ».

Le secteur institutionnel des sociétés non finan-

cières regroupe des entreprises dont la fonction

principale est de produire des biens et des

services non financiers marchands destinés

à être vendus sur le marché en vue de réaliser

un profit. Les biens sont des produits matériels

(le pain, une automobile, etc.). Les services sont

des produits immatériels (un cours d’économie,

la vente d’une marchandise, la livraison d’un

bien, etc.). Les sociétés non financières ne comprennent pas

les entreprises individuelles qui sont rattachées

au secteur institutionnel des ménages.

Les administrations publiques sont des unités dont la fonction principale est

la production de services non marchands destinés à l’ensemble de la collectivité.

Elles sont financées principalement par des prélèvements obligatoires (impôts

et cotisations sociales). Elles relèvent de l’État (administrations centrales :

ministères, directions départementales…), des collectivités locales (régions,

départements) et des administrations de Sécurité sociale (hôpitaux, caisses de

retraite, caisse d’allocations familiales…).

6 L’entreprise Carrefour vend-elle des biens et/ou des services ? Justifiez votre réponse.

Qu’en est-il pour « Carrefour drive » où a travaillé Thomas ?

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7 Quelle est la fonction principale de Carrefour et de « Carrefour drive » ? Expliquez.

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Doc 6 Des exemples d’administrations publiques

8 Identifiez les structures qui appartiennent à des administrations publiques que Thomas

et sa famille rencontrent au cours de la journée.

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9 Quelle est la fonction principale des administrations publiques ? Comment est-elle financée ?

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Montrez, à partir de vos connaissances, le réel impact de la fonction économique

des administrations publiques sur la vie des individus en prenant appui sur le document 7.

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Services non mar chands :

services gratuits ou quasi-gratuits

qui n’ont pas vocation à procurer

à leurs producteurs des bénéfices.qui n’ont pas vocation à procurer

à leurs producteurs des bénéfices.

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Chapitre 2Les agents économiques

et leur fonction principale

Séance 3

Identifier les diverses fonctions économiques des ménages

Distinguer administrations publiques et entreprises

Identifier le rôle et la fonction des agents économiques

Identifier les secteurs institutionnels

La fonction économique principale des entreprises (sociétés non financières) est la ......................... qui se compose de la

.................................. (biens et services destinés à être vendus sur un marché) et de la .......................................

(...................................................................................................................

.............................................).

Les entreprises qui appartiennent à la catégorie des « sociétés non financières » se distinguent de celles qui sont rattachées aux

ménages car ....................................................................................................................

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1 Dans chacune des situations proposées ci-dessous, vous identifierez la fonction économique représentée :

consommation, production, investissement, épargne financière

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2 Quelle est celle qui constitue la fonction principale des ménages ? Justifiez votre réponse.

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3 Complétez le texte ci-dessous :

4 Complétez le tableau ci-dessous en effectuant des recherches sur internet.

6 Complétez le tableau ci-dessous en indiquant, pour chaque agent économique identifié,

son rôle dans la situation décrite et sa fonction économique principale.

5 Complétez le tableau ci-dessous :

Agent économique Secteur institutionnel Activité principale Exception Revenu

Ménages...................................

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Entreprises...................................

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Banques et assurance

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État...................................

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Extérieur...................................

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Agent économique Rôle dans la situation décrite Fonction économique principale

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Exemples

Ministère de l’économie, des finances

et de l’industrie

Lycée public Louise-Michel

Grenoble

Disneyland Paris

Crèche municipale

de Brest

Parc Amazonien de Guyane

(parc national)

Cours privé Henri IV

Nice (hors contrat)

Université de

Toulouse

Admi-nistrations publiques

ou entreprises

Administration publique

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Fonction principale

Produire des services

non marchands

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Assurance emprunteur : l’UFC-Que choisir dénonce les abus des banques

L’UFC-Que choisir a rendu un rapport sur trois ans d’application de la Loi Lagarde sur « l’assurance

emprunteur ». Cette loi devait libéraliser le marché des assurances souscrites par des particuliers à l’ouverture

d’un crédit immobilier, afin de favoriser l’émergence de nouveaux acteurs face aux grandes banques (des

assureurs « alternatifs ») et d’entraîner des baisses de prix pour les consommateurs. Mais selon l’UFC, le texte

a totalement manqué son but.

« Non seulement l’ouverture à la concurrence n’a pas fonctionné, mais les banques continuent de dominer très

largement le marché et les mêmes pratiques abusives perdurent, affirme le président de l’UFC-Que choisir.

Les clients n’ont en réalité pas le choix de leur assurance. Et ces assurances restent chères. » Au total, pour

l’UFC, le gouvernement doit agir pour corriger ces effets pervers et créer une situation de concurrence.www.lemonde.fr, août 2013.

THÈME 1

Quelles sont les grandes

questions économiques

et leurs enjeux actuels ?

choix économiques, besoins,

biens, services, rareté, production, répartition, dépenses de consommation,

investissement

Mots-clésMots-clés

• Quelles sont les questions

que vous vous posez à propos

de l’économie ?

• Qu’est-ce que l’économie ?

Pourquoi est-elle si présente

dans les médias ?

• Qu’avez-vous retenu des

enseignements économiques

d’exploration étudiés en classe

de seconde (PFEG ou SES) ?

• Qu’attendez-vous de l’enseignement d’économie en 1re STMG ?

SOMMAIRE

Chapitre 1 : Les trois temps de la vie économique : production, répartition, dépenses

Séance 1 Quel est le problème économique ?

Séance 2 Comment représenter le fonctionnement de l’économie ?


Séance 3 Quelles sont les fonctions des différents agents économiques ?

Chapitre 3 : Les échanges économiques

Séance 4 Pourquoi les agents économiques échangent-ils ?

Séance 5 Pourquoi la monnaie est-elle un instrument essentiel de l’activité économique ?

Le thème en questions

Toute représentation, traduction, adaptation ou reproduction, même partielle, par tous procédés, en tous pays, faite sans autorisation préalable est illicite et exposerait le contrevenant à des poursuites judiciaires. Réf. : loi du 11 mars 1957, alinéas 2 et 3 de l’article 41. Une représentation ou reproduction sans autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du droit de Copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris) constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal.

© Delagrave Édition, 20145, allée de la 2e D.B., 75015 Paris

www.editions-delagrave.fr

ISBN 978-2-206-20028-6

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La page de synthèse

• Un schéma de synthèse

présente les principales notions.

La page pour aller plus loin

• Des débats pour s’entraîner à argumenter.

• Des propositions de sites, de vidéos, d’articles pour étayer le débat.

La page d’application

• Des questions permettentde faire la synthèse des notionsétudiées dans le chapitreet d’appliquer la méthodologie.

• Des renvois vers les fi ches méthode.

Objectif Bac• 3 sujets pour s’entraîner à l’épreuve.

Fiche méthode

• 4 fi ches pour acquérir les méthodesnécessaires en économie.

• En plus, des fi ches synthétiques

placées sur les rabats de la couverture,consultables à tout moment.

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conduit à

Rareté desressources

La nécessitéde choix

économiques

Hiérarchisationdes besoins,

arbitrages sousla contrainte

des ressourcesdisponibles

Le problèmeéconomique

Besoinshumains illimités

– besoins primaires– besoins secondaires

Production de bienséconomiques

Production marchande /

non marchande

Répartitiondes richesses

Répartitionprimaire /secondaire

ou redistribution

Choix des dépensesConsommation /investissement

Bienséconomiques limités

– besoins matériels– services

Les troistempsde la vieéconomique

d’où

Chapitre 1


Les trois temps de la vie économique :

production, répartition, dépenses

La page d’application

•

VOIR FICHE MÉTHODE

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APPLICATION

La rareté de l’eau potable dans le monde


Annexe 1

Annexe 2

L’eau potable en danger

Zone de pénurie d’eau physique et économique

Notre planète est recouverte à 70 % d’eau. Paradoxale-

ment, on dénombre aujourd’hui 1,4 milliard de personnes

n’ayant pas accès à l’eau potable dans le monde. En fait,

seule une petite partie de cette eau (3,0 %) se présente

sous forme d’eau douce et peut être utilisée par l’homme

pour assurer l’ensemble de ses besoins. Pourtant, cette

quantité d’eau devrait en théorie suffire à couvrir la

demande des 6,3 milliards d’habitants.

La pénurie d’eau concerne plus de 40 % de la population

mondiale. D’ici 2025, 1,8 milliard de personnes seront

contraintes de vivre dans des régions victimes de pénu-

ries d’eau absolues, mais également les deux tiers de la

population mondiale pourraient être confrontées à des

conditions de stress hydrique (les ressources naturelles

en eau sont inférieures à 1 700 m3 par an et par habitant).

Face à ces constatations, l’agriculture est pointée du

doigt. 70 % des volumes prélevés (fleuves, lacs et nappes

phréatiques) sur toute la terre sont utilisés pour produire

des aliments (irrigation des cultures), et jusqu’à 95 %

dans certains pays en voie de développement. Diffé-

rentes solutions sont proposées qui consistent à amélio-

rer les techniques d’irrigation, à soutenir la construction

et la rénovation des systèmes de production et de distri-

bution en eau potable (barrages, réservoirs, aqueducs),

ainsi qu’à préserver les réserves en luttant contre la pol-

lution. Ces mesures nécessitant des investissements

conséquents, les décisions politiques futures sont au

cœur de cet enjeu international.

www.mesecogestes.fr, avril 2012.

Questions

1 Quel est le type de besoin satisfait par l’eau potable ? Expliquez.

2 L’eau potable est-elle un bien libre ou un bien économique ? Justifiez votre réponse.

3 Quel est le problème économique posé par les documents joints ? Comment peut-il s’expliquer ?

4 Quels sont les choix possibles face au problème posé ?

5 L’eau potable est-elle rare ? Expliquez.

Peu ou pas de pénurie d’eau

Pénurie d’eau physique

Niveau proche de la pénuried’eau physique

Pénurie d’eau économique

Pas d’estimation

• Peu ou pas de pénurie d’eau. Ressources en

eau abondantes par rapport à leur utilisation,

avec moins de 25 % des eaux des cours d’eau

prélevés pour les besoins humains.

• Pénurie d’eau physique (l’exploitation des

ressources en eau est proche des limites de

viabilité ou les dépasse). Plus de 75 % du débit

des cours d’eau sont prélevés pour les besoins

agricoles, industriels et domestiques.

• Niveau proche de la pénurie d’eau physique.

Plus de 60 % du débit des cours d’eau sont

prélevés. Ces bassins connaîtront une pénurie

d’eau physique dans l’avenir proche.

• Pénurie d’eau économique. (le capital

humain, institutionnel et financier limite l’accès

à l’eau même s’il y a suffisamment d’eau

localement dans la nature pour satisfaire les

besoins humains).

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Pour aller plus loin


DÉBATSur tous les continents, des dizaines de millions d’hectares de terres sont vendues à des inves-

tisseurs étrangers pour produire leur propre alimentation ou leur énergie (biocarburants). Plus

de 60 % des transactions se font en Afrique au détriment des paysans et de la sécurité alimen-

taire des pays.

À partir de ce constat, vous débattrez de la problématique suivante :

Les terres agricoles, une ressource rare ?

1 Préalable au débat

Dans un dictionnaire d’économie, vous rechercherez la définition de la rareté. Vous appliquerez

la connaissance de ce qui précède au cas particulier de la raréfaction des terres arables, dans

certains pays du fait des achats massifs réalisés par des investisseurs étrangers.

Vous montrerez que cette rareté est d’autant plus forte que l’on se trouve face à une demande,

de la part des populations locales, qui augmente.

2 Organisation du débat

Nous vous proposons de constituer deux groupes :

– le groupe 1 est chargé de présenter la position des investisseurs étrangers (les divers avan-

tages recherchés) ;

– le groupe 2 développe la situation dans laquelle se trouvent les paysans des pays concernés

par ces investissements (les conséquences à court et moyen terme).

RESSOURCES

Sites Internet

geoconfluences.ens-lyon.fr

puis « Informations scientifiques » puis « Articles » puis « Agricultures sous tension, terres agricoles

en extension : des transactions sans frontières ».

laplumedauphine.fr

puis « International » puis « L’achat de terres par des fonds souverains et privés étrangers » (site

internet de l’association des étudiants de l’Université de Paris Dauphine).

landportal.info/landmatrix

« Un regard global sur les transactions foncières dans le monde » (en anglais).

Audio

www.rfi.fr/emission/20121125-1-afrique-accaparement-terres-s-intensifie

RFI : Radio France International

Vidéo

planete-a-vendre.arte.tv

La course aux terres agricoles en Afrique et la mainmise des pays riches et émergents sur les terres

cultivables dans les pays en développement.

THÈME 1THÈME 1

Objectif Bac•

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Objectif Bac : Sujet 1

Objectif Bac : Sujet 1

Document 3 : « Un indicateur de la santé de l’économie française »

Le produit intérieur brut (PIB) sert principalement à suivre l’état de santé de l’économie et

à mesurer l’évolution de l’activité économique. C’est l’indicateur essentiel, produit dans le

cadre des comptes nationaux, pour adapter la politique économique de la France en fonction

de la situation de l’activité du pays.

Les comptes nationaux sont aussi le point de départ de nombreuses prévisions économiques.

Des organismes publics – dont l’Insee – ou privés, nationaux ou internationaux, présentent

régulièrement des scénarios de croissance de l’économie ou les années à venir.

Les comptes nationaux fournissent un cadrage économique d’ensemble utilisé pour élaborer

les politiques publiques. Par exemple, les comptes nationaux renseignent non seulement

sur l’état de la production mais aussi sur la dynamique du marché du travail ou sur le niveau

des ressources de la Sécurité sociale. Ils aident à déterminer les moyens dont dispose l’État

pour financer les dépenses publiques de santé, de retraite, etc.

Une société industrielle va-t-elle investir dans une deuxième usine ? Dans quel pays ? Une

banque va-t-elle financer un projet ? Les comptes nationaux aident également les entreprises

à connaître le contexte économique global sur leur territoire.Insee, 2013

Document 4 : « Des indicateurs complémentaires

du PIB pour mesurer la qualité de vie »

Une commission internationale, présidée par le prix Nobel Joseph Stiglitz, a

rappelé la fonction du PIB : offrir un suivi conjoncturel de l’activité économique

et non mesurer le bien-être. Le PIB n’est donc pas adapté pour évaluer la qualité

de vie de la population.

Pour prendre en compte cette dimension, le PIB doit être complété par des

indicateurs de qualité de vie. C’est ce que fait l’Insee en mesurant par exemple

les émissions de CO2 des activités de production, les inégalités de patrimoine

ou d’accès au logement selon les catégories de ménages, etc.

L’Insee participe également à l’élaboration d’indicateurs de développement

durable. Au-delà des aspects économiques, l’objectif est ici d’évaluer les effets

sociaux et environnementaux du développement économique.Insee, 2013

Document 5 : « Quelques exemples de PIB dans le monde »

Pays Chine BrésilAfrique du Sud

Russie Allemagne France États-Unis IndeCongo

(Rep. dem.)

PIB en Mds de $ courants, 2012

8 358 2 253 384 2 015 3 400 2 613 15 685 1 842 18

PIB par habitant en $, 2012

9 233 11 909 11 440 23 501 40 901 36 104 49 965 3 876 422

Alternatives économiques, hors-série nº 98, 4e trimestre 2013

1. Questions de nature méthodologique :

1. Définissez le PIB.

2. Présentez l’utilité du calcul du PIB.

3. Exposez les limites du PIB.

2. Question de nature analytique :

Présentez les arguments qui permettent de répondre à la question suivante :

Le PIB permet-il de rendre compte de la qualité de la vie dans un pays ?

Document 1 : « Trente années de croissance économique en France »

Document 2 : « Ce qui est en dehors du PIB »

Document 3 : « Un indicateur de la santé de l’économie française »

Document 4 : « Des indicateurs complémentaires du PIB pour mesurer la qualité de vie »

Document 5 : « Quelques exemples de PIB dans le monde »

STMG Épreuve d’économie-droit (partie économie)

Proposition de sujet 1 Le produit intérieur brut

Document 1 : « Trente années de croissance économique en France »

Document 2 : « Ce qui est en dehors du PIB »

•  Le travail domestique, non rémunéré, effectué dans une famille et dont la production est

consommée au sein de cette famille : un gâteau « fait maison » n’est pas comptabilisé dans

le PIB, alors qu’un gâteau acheté dans une boulangerie l’est.

•  Le bénévolat associatif : selon l’enquête Vie associative de 2002, la valeur monétaire du

bénévolat représenterait entre 12 à 17 milliards d’euros, soit environ 1 % du PIB.Insee, 2013

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4

3

2

1

0

–1

–2

–3

–4

2,4

3,7

–3,1–0,7

2

4,7en %

1982 1984 1986 1988

Insee, comptes nationaux

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

2 613 15 685 1 842 18

36 104 49 965 3 876 422

Alternatives économiques

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Fiche méthode nº 3

Fiche méthode nº 3

FICHEMÉTHODE

3Exploiter un graphique

Lire le graphique

■ Le titre du graphique donne une idée générale de la variable étudiée.

Les deux graphiques portent sur la Sécurité sociale. Le graphique 1 donne les

variations dans le temps du résultat annuel (recettes – dépenses) des quatre

branches de la Sécurité sociale (maladie, vieillesse, famille et accidents du travail).

Le graphique 2 détaille, pour l’année 2009, les dépenses de Sécurité sociale

(il ne porte que sur les dépenses et ne traite pas du tout des recettes).

■ La date du graphique constitue un élément important car, dans le domaine

statistique, les informations vieillissent vite.

Les deux graphiques ont été publiés en octobre 2011. Les informations données

sont récentes.

■ La source du graphique renseigne sur la qualité de l’information. Les infor-

mations peuvent provenir de plusieurs sources, officielles ou non.

Les graphiques ont été réalisés par la revue Alternatives Économiques à partir

de sources officielles : www.ecosante.fr et la Dares qui dépend du ministère du

Travail, de l’Emploi et de la Santé.

■ Le type de graphique. Il existe deux types de graphiques : le graphique

d’évolution permet d’observer un phénomène au cours d’une période et le

graphique de répartition donne une représentation à un moment donné.

Le graphique 1 est un graphique d’évolution : il retrace l’évolution du résultat

annuel des quatre branches de la Sécurité sociale.

Le graphique 2 est un graphique circulaire : il donne la composition des dépenses

de la Sécurité sociale pour l’année 2009.

ÉTAPE 1

■ L’unité de mesure : il faut faire attention à l’unité choisie en axe des abscisses.

Il peut s’agir de valeurs, de pourcentages de répartition, de variations en cas

d’évolution. Parfois, afin de conserver visuellement les proportions, une échelle

logarithmique est utilisée. L’écart entre 1 et 10 est le même qu’entre 10 et 100,

100 et 1 000…

Dans le graphique 1 sont notés, en ordonnée, les résultats annuels des quatre

branches exprimés en millions d’euros (le nombre 2 000 correspond à un excédent

de 2 milliards d’euros, le nombre – 2 000 correspond à un déficit de 2 milliards

d’euros).

Analyser le graphique

Pour mener une analyse efficace, il est nécessaire d’aller du général au particu-

lier, de l’analyse globale, l’étude d’une tendance générale, à une analyse plus

fine, l’étude des informations particulières.

■ Identifier la tendance générale. Dans le cas d’un graphique d’évolution,

nous vous conseillons de tracer une droite pour rejoindre les points extrêmes

pertinents et repérer ainsi le sens de l’évolution générale : hausse, baisse, stabi-

lité. Dans le cas d’un graphique circulaire, vous ferez ressortir les valeurs les plus

importantes.

Graphique 1 : tendance à l’accroissement du résultat déficitaire des quatre

branches.

Graphique 2 : en 2009, les dépenses de vieillesse sont les plus importantes (39 %

du total des dépenses), suivies des dépenses de maladie (28 %).

■ Sélectionner des informations particulières. Ce travail va permettre de

réaliser une analyse plus précise des informations fournies par le graphique. Il

est possible de relever les accidents, les phénomènes atypiques par rapport à

l’évolution moyenne. Il s’agit de mettre en évidence les événements importants

à signaler.

L’analyse du graphique 1 montre que l’évolution du résultat des branches maladie

et vieillesse est cyclique ; fortes augmentations des déficits en 1992 (vieillesse)

et 1994 (maladie). Ce phénomène, concernant la maladie, s’est amplifié au

début des années 2000 jusqu’en 2004. L’année 2010 est caractérisée par un

déficit record des branches maladie (– 11,5 milliards d’euros environ) et vieillesse

(– 8,6 milliards d’euros environ).

Construire la réponse

Ce travail consiste à présenter, sous une forme construite, les informations réunies

lors des étapes précédentes. Pour répondre correctement et complètement aux

questions posées, vous noterez, tout d’abord, les valeurs significatives (graphique

de répartition), la tendance principale observée (graphique d’évolution), puis

vous approfondirez l’analyse en développant certains points importants. L’utili-

sation de connaissances personnelles est toujours utile. Elles vont vous permettre

d’approfondir l’analyse et éventuellement de justifier le constat dressé.

ÉTAPE 2

ÉTAPE 3

Graphique 1Graphique 2

Alternatives Économiques, hors-série nº 90, octobre 2011.

Évolution du résultat annuel

des quatre branches de la Sécurité

sociale, en millions d’euros.

Dépenses de Sécurité sociale

par poste, en 2009.

En fi n de thème

En fi n d’ouvrage

3 sujets pour s’entraîner à l’épreuve. 3 sujets pour s’entraîner à l’épreuve. 3 sujets pour s’entraîner à l’épreuve.BacBacBacBacBacBacBacBacBacBacBacBacBacBacBacBacBacBac

DossierDossierDossierspécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial

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SOMMAIRE

Quelles sont les grandes questions économiques et leurs enjeux actuels ?

Comment se crée et se répartit la richesse ?

THÈME 1

THÈME 2

Chapitre 1 Les trois temps de la vie économique :production, répartition, dépenses p. 10

Séances1 Quel est le problème économique ? p. 102 Comment représenter le fonctionnement de l’économie ? p. 14Application : La rareté de l’eau potable dans le monde p. 21

Chapitre 2 Les agents économiques et leur fonction principale p. 22

Séances3 Quelles sont les fonctions des différents agents économiques ? p. 22Application : Le regroupement des agents économiques p. 31

Chapitre 3 Les échanges économiques p. 32Séances

4 Pourquoi les agents économiques échangent-ils ? p. 325 Pourquoi la monnaie est-elle un instrument essentiel

de l’activité économique ? p. 34Application : Les interrelations entre agents économiques

à l’échelle de l’économie p. 39

THÈME 1 : POUR ALLER PLUS LOIN p. 40

Chapitre 4 La combinaison des facteurs de productionet l’évolution des technologies p. 42

Séances6 Quels sont les facteurs de production ? p. 427 Comment combiner ef� cacement les facteurs de production ? p. 46Application : Les effets de gain de productivité p. 53

Chapitre 5 La mesure de la production et ses limites p. 54Séances

8 Comment mesure-t-on la création de richesse d’une entreprise ? p. 549 Comment mesure-t-on la création de richesse d’un pays ? p. 56Application : Le PIB, un indicateur imparfait p. 61

Chapitre 6 La dynamique de la répartition des revenus p. 62Séances

10 Quelles sont les origines des revenus primaires des ménages ? p. 6211 Comment la valeur ajoutée est-elle partagée ? p. 6412 Comment passe-t-on du revenu primaire au revenu disponible ? p. 66Application : Le revenu disponible des ménages p. 71

THÈME 2 : POUR ALLER PLUS LOIN p. 72extra

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Comment les ménagesdécident-ils d’affecter leur revenu ?

THÈME 3

Chapitre 7 L’arbitrage entre consommation et épargne p. 74Séances

13 Comment répartir le revenu disponible entre consommation et épargne ? p. 7414 Quels sont les déterminants de la consommation et de l’épargne ? p. 76Application : L’épargne au secours de la croissance économique ? p. 83

Chapitre 8 L’évolution du mode de consommation p. 84Séances

15 Qu’est-ce que le pouvoir d’achat et comment évolue-t-il ? p. 8416 Comment la structure de la consommation évolue-t-elle ? p. 86Application : Une nouvelle société de consommation ? p. 91


Quels sont les modes de � nancementde l’activité économique ?

THÈME 4

Chapitre 9 La situation � nancière des agents économiques p. 94

Séances17 Quels sont les capacités et les besoins de � nancement

des agents économiques ? p. 9418 Quels sont les capacités et les besoins de � nancement des nations ? p. 9619 Qu’est-ce que l’auto� nancement ? p. 98Application : Le � nancement des entreprises et de l’économie française p. 103

Chapitre 10 Financement direct et � nancement indirect p. 104Séances

20 Qu’est-ce que le marché � nancier ? p. 10421 Qu’est-ce que le � nancement direct et indirect ? p. 106Application : Le � nancement par le marché � nancier p. 111

THÈME 4 : POUR ALLER PLUS LOIN p. 112extra

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SOMMAIRELes marchés de biens et servicessont-ils concurrentiels ?

THÈME 5

Chapitre 11 L’intensité de la concurrenceselon les marchés p. 114

Séances22 Qu’est-ce qu’un marché concurrentiel ? p. 11423 L’intensité de la concurrence est-elle la même sur tous les marchés ? p. 116Application : La concurrence face à l’iPad d’Apple p. 121

Chapitre 12 Les moyens de réduire l’intensité concurrentielle p. 122

Séances24 Comment le prix se détermine-t-il sur un marché concurrentiel ? p. 12225 Comment les entreprises s’efforcent-elles

de réduire l’intensité concurrentielle ? p. 124Application : L’effet Free évalué p. 131


L’État doit-il intervenir sur les marchés ?THÈME 6

Chapitre 13 La légitimité d’une intervention de l’État p. 134Séances

26 Pourquoi l’intervention de l’État sur les marchés est-elle nécessaire ? p. 13427 Quelles sont les limites du marché ? p. 138Application : L’incompatibilité entre l’innovation et la concurrence p. 145

Chapitre 14 L’État, acteur sur le marchédes biens et services p. 146

Séances28 Comment l’État intervient-il pour mener une politique de la concurrence ? p. 14629 Comment l’État intervient-il directement

sur le marché des biens et services ? p. 150Application : L’ouverture à la concurrence de la SNCF p. 157


Objectif BAC1 Le produit intérieur brut p. 160

2 Le pouvoir d’achat des ménages p. 162

3 Le � nancement des entreprises p. 164

Fiches méthode1 Exploiter un texte économique p. 166

2 Exploiter un tableau statistique p. 168

3 Exploiter un graphique p. 170

4 L’épreuve d’économieau baccalauréat STMG p .172

Lexique p. 174

BacBacBacBacBacBacBacBacBacDossierDossierDossierspécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial spécial

PRÉPARATION À L’EXAMENextra

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THÈME 1

Quelles sont les grandes questions économiqueset leurs enjeux actuels ?

choix économiques, besoins,biens, services, rareté,production, répartition,dépenses de consommation,investissement

Mots-clésMots-clés

• Quelles sont les questionsque vous vous posez à proposde l’économie ?

• Qu’est-ce que l’économie ?Pourquoi est-elle si présentedans les médias ?

• Qu’avez-vous retenu desenseignements économiquesd’exploration étudiés en classede seconde (PFEG ou SES) ?

• Qu’attendez-vousde l’enseignementd’économie en 1re STMG ?

SOMMAIRE



Séance 2 Comment représenter le fonctionnement de l’économie ?


Séance 3 Quelles sont les fonctions des différents agents économiques ?

Chapitre 3 : Les échanges économiques

Séance 4 Pourquoi les agents économiques échangent-ils ?

Séance 5 Pourquoi la monnaie est-elle un instrument essentiel de l’activité économique ?

Le thème en questions

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Chapitre 1Les trois temps de la vie économique : production,

répartition,dépenses

Les besoins

Les bienset les servicesJulie attend de l’enseignement de l’économie qu’il l’aide à mieux com-

prendre le monde et les individus qui le composent. En discutant avec ses amis, elle constate qu’ils ont des besoins proches dans certains domaines (musique, vêtements…) mais très différents dans d’autres (certains privilégient la maison, la possession d’une voiture de luxe, d’autres les voyages lointains…). Elle aimerait savoir de quoi se composent les besoins humains, comment ils sont satisfaits et comment s’effectuent les choix des individus.

Mise en situation

Doc 1 Les besoins humains

© Delagrave, 2014.

Doc 2 Des besoins humains très divers

Chaque individu a des besoins qu’il cherche à satisfaire. Un besoin correspond à une sensation de manque ou de privation accompagné du désir de le voir disparaître. On distingue les besoins primaires ou physiologiques, qui sont des besoins économiques dont la satisfaction est indispen-sable à la vie (se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner…), et les besoins secondaires, qui sont des besoins économiques dépendant de la société ou du groupe social dans lequel l’individu évolue (voyager, téléphoner, se divertir…). Les besoins s’accroissent et se diversifi ent sans cesse : une fois l’un satisfait, il en apparaît de nouveaux.

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1

2 Les besoins humains sont-ils illimités ? Justifi ez votre réponse.

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1 Indiquez, dans le tableau ci-dessous, les besoins représentés dans le document 2et identifi ez leur type (primaire ou secondaire).

Besoin satisfait Type de besoin

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2 ............................ .........................................................................................................

3 ............................ .........................................................................................................

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Les bienset les services

Doc 3 Les catégories de biens

Les biens sont les moyens qui permettent de satisfaire les besoins. On peut relever deux types de biens :– les biens libres sont mis à disposition en

quantité ou en abondance suffi sante, gratui-tement et directement (l’air, l’eau, la lumière du soleil…) ;

– les biens économiques sont issus de l’activité économique. Ils ne sont pas mis à disposition directement par la nature. Une intervention de l’homme est nécessaire (extraction pour les matières premières, production pour les produits manufacturés, transport vers les lieux

de consommation…). Ils sont présents dans l’économie en quantité limitée.

Il existe deux grandes catégories de biens écono-miques :– les biens matériels, qui sont des produits

physiques. Ils peuvent être durables (ils servent plusieurs fois, comme une automobile…) ou non durables (ils sont détruits à la première utilisation, comme les aliments…) ;

– les services, qui sont des produits non maté-riels. Le service ne peut être stocké, sa produc-tion et sa consommation sont simultanées (ex. : coupe de cheveux).

3 Comment pouvez-vous expliquer l’existence d’une grande variété de biens et de services ?

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4 Identifi ez les caractéristiques des biens libres et des biens économiques puis notez-lesdans le tableau ci-dessous.

Biens libres Biens économiques

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5 L’eau est-elle un bien libre et/ou un bien économique ? Expliquez.

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6 Pourquoi les biens économiques sont-ils limités, à la différence des biens libres ?

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Doc 4 L’eau, bien libre ou bien économique ?

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Les choixéconomiques

Séance 1 Quel est le problème économique ? (suite)




Le problèmede la rareté

Doc 5 La course aux terres agricoles en Afrique

J. Serjanian,geopolis.francetvinfo.fr,

novembre 2012.

Doc 6 La rareté des ressources

J. Sloman, A. Wride, Principes d’économie, Pearson, 2011.

Marché en pleine expansion, les achats de terres agricoles par des étrangers en Afrique et ailleurs dans le monde sont devenus un motif d’inquiétude. De nombreux observateurs considèrent qu’ils équivalent à une forme moderne de colonialisme et qu’ils menacent la sécurité alimentaire des

populations pauvres.Les Chinois, Indiens, Coréens du Sud et les économies pétrolières du Golfe sont à la recherche de t erres étrangères pour répondre à leurs besoins croissants de production alimentaire. Les pays occidentaux, eux, sont intéressés par les opportu-nités de production pour leurs biocarburants.[…] 203 millions d’hectares (huit fois la taille de la Grande-Bretagne) sont passés sous contrôle étranger entre 2000 et 2010. 66 % des transferts concernaient l’Afrique, 14 % l’Asie.

Lorsqu’on demande aux gens s’ils aimeraient avoir davantage d’argent, l’immense majorité répond « oui » sans hésiter. Ils voudraient plus d’argent pour pouvoir acquérir plus de biens et services. Le fait est que nos désirs d’êtres humains ne connaissent pour ainsi dire aucune limite.Les moyens de les assouvir ne sont pourtant pas extensibles. À un instant donné, seule une quantité limitée de biens et services peut être produite dans le monde, en fonction des ressources disponibles.

1. Le travail : la main-d’œuvre se trouve limitée à la fois par le nombre et par les compétences.2. La terre et les matières premières : la surface du globe est limitée, au même titre que les matières premières qu’elles abritent.3. Le capital : il réunit usines, machines… et est, lui aussi, limité.La rareté caractérise l’écart entre ce que les gens désirent et ce qui peut être effectivement produit.

8 À quoi correspond la rareté en économie ?

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9 Pourquoi, dans le monde, les terres agricoles deviennent-elles rares ?

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7 Présentez les raisons pour lesquelles on observe des tensions sur les terres agricoles.

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Gabon : champs convertis à la culture du palmier à huile,dans la luxuriante forêt de Kango, à 60 km de Libreville.

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Les choixéconomiques

Doc 7 Comment les classer ? Doc 8 Lequel choisir ?

Doc 9 Pourquoi les individus doivent-ils faire des choix ?

J. Stiglitz, C. Walsh, J.-D. Lafay, Principes d’économie moderne, 3e édition, De Boeck Supérieur, 2007.

Chacun d’entre nous est obligé de faire des choix en raison du montant limité de son revenu. On ne peut pas s’offrir tout ce que l’on souhaite. Si l’on dépense plus pour son logement, on dispose de moins d’argent pour acheter des vêtements ou s’offrir des loisirs. Avoir un toit ouvrant quand on achète une nouvelle voiture peut signifi er renoncer à des sièges en cuir afin de ne pas dépasser le budget disponible. Mais le caractère limité du revenu n’explique pas à lui tout seul pourquoi nous sommes

obligés de faire des arbitrages. Prenons le cas d’une personne immensément riche, qui peut s’offrir tout ce qu’elle souhaite. On aurait tort de croire qu’il n’existe pour elle aucune contrainte. En effet, le temps est également une ressource, et même l’enfant d’un milliardaire possédant tous les jouets du monde, y compris les plus chers, doit choisir chaque jour ceux avec lesquels il va jouer. Dès que l’on fait intervenir le temps, on se rend compte que la rareté est une réalité à laquelle tout le monde est soumis.

Montrez qu’avant de faire un choix, les individus sont amenés à procéder à une hiérarchisation de leurs besoins (documents 7 et 8).

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Identifi ez les types de contraintes qui limitent les choix et défi nissent le domainedes choix possibles.

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Pourquoi est-on conduit à procéder à des arbitrages lors des choix économiques ?

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La production




Le fonction-nement de l’économie

Le père de Julie, Gérard Durand, travaille comme responsable des achats dans une usine du groupe Renault. Sa mère, Amel, est professeur au lycée Margue-rite-Yourcenar du Mans. Ils perçoivent chacun un salaire et possèdent des actions Renault. Le couple paie des impôts et reçoit des allocations familiales pour leurs deux enfants lycéens, Julie et son frère Thomas. M. et Mme Durand consacrent une grande partie de leurs revenus à la consommation (alimentation, automobile, loisirs...) et ont investi dans l’achat d’une maison.

Mise en situation

Comment représenter le fonctionnementde l’économie ?

Séance 2

Doc 1 Trois grands types d’opérations complémentaires

© Delagrave, 2014.

En distinguant trois grands types d’opérations économiques complémentaires, il est possible de représenter le fonctionnement de l’économie.• La production permet de créer des biens et des services qui sont destinés à satisfaire des besoins.• La répartition : la production génère des revenus qui sont répartis entre les différents agents qui

ont participé au processus de production (travail => salaires et capital => profi ts). Ces revenus font l’objet d’une redistribution par l’État au moyen des impôts, des cotisations sociales et des prestations sociales.

• Les dépenses : ces revenus permettent de satisfaire des besoins et alimentent la demande, adressée à la production, répartie entre la consommation et l’investissement.

1 Indiquez ci-dessous les opérations économiques de M. et Mme Durand.

Production : ..............................................................................................................................................................................................................................................................................Répartition : ..............................................................................................................................................................................................................................................................................Dépenses : ...............................................................................................................................................................................................................................................................................

2 Montrez la complémentarité des trois grands types d’opérations : production, répartitionet dépenses.

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PRODUCTION

DÉPENSES RÉPARTITION

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La production

Julie sait désormais que subsiste un écart entre les besoins illimités ressentis par les humains et les biens économiques qui restent limités. Des choix doivent être effectués dans le domaine de la production. Elle préférerait que l’on produise prioritai-rement les biens qu’elle désire mais elle sait que ses besoins peuvent être différents de ceux d’autres personnes qui vivent dans la même société qu’elle.

Mise en situation

Doc 2 Que produire et en quelle quantité ?

P. Samuelson, W. Nordhaus, Économie, Économica, 2005.

Doc 3 Production par branches d’activité en %

Insee, Comptes nationaux, 2013.

Une société doit déterminer quelle quantité de chacun des nombreux biens et services possibles elle produira ainsi que le moment où la production sera mise en œuvre. Produirons-nous aujourd’hui des pizzas ou des chemises ? Quelques chemises de bonne qualité ou un grand nombre de chemises bon marché ? Utiliserons-nous des ressources

rares pour produire de nombreux biens de consom-mation (comme les pizzas) ? Ou produirons-nous moins de biens de consommation et plus de biens d’équipement (comme des machines à faire des pizzas) qui gonfl eront demain la production et la consommation ?

3 À quelle question fondamentale une société est-elle amenée à répondre ?Présentez quelques conséquences selon la réponse à cette question.

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4 Présentez les grandes tendances observées dans l’évolution de la production en France en plus de soixante ans.

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5 Quels ont été les choix de la France en matière de production au cours de la période 1950-2012 ?

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1950 1970 1990 2010 2012

Agriculture 13,3 6,6 3,9 2,3 2,5

Industrie 44,3 37,8 31,2 24,9 25,2

Construction 5,6 9,5 7,8 7,3 7,4

Services marchands(1) 28,4 35,8 43,9 50,5 50,1

Services non marchands(2) 8,4 10,3 12,3 15,0 14,8

Total en % 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

en milliards d’euros courants 32,3 232,0 1827,4 3501,7 3699,4(1) Services destinés à être vendus sur un marché (restauration, transport, activités fi nancières…).

Ils résultent de la production des entreprises.(2) Services gratuits ou quasi gratuits fi nancés par la collectivité (enseignement, santé et action sociale…).

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Les dépenses




Julie sait que la production génère des revenus. Elle se demande comment ces revenus sont répartis et si leur répartition est juste.

Mise en situation

La répartition

Séance 2 Comment représenter le fonctionnementde l’économie ? (suite)

Doc 4 La rémunération de la participation à l’activité productrice

© Delagrave, 2014.

Doc 5 La correction des inégalités de la répartition primaire

M. Montoussé, D. Chamblay, 100 � ches pour comprendre les sciences économiques, Bréal, 2013.

Dans une économie, la production des entreprises et des administrations donne naissance à des biens et des services. Elle permet de distribuer des revenus aux acteurs économiques qui ont participé à la production. La répartition primaire

désigne le partage entre les divers apporteurs de travail, sous la forme de salaires, et d’apporteurs de moyens fi nanciers, sous la forme de profi ts (intérêts, dividendes et loyers).

La répartition des revenus primaires est inégalitaire et certains ménages ne peuvent pas couvrir leurs dépenses vitales. Au nom de la solidarité collective, la redistribution (ou répartition secondaire) modifi e donc la répartition (primaire). Un choix politique qui peut justifi er deux types d’opération de redistribution :– Le versement de prestations en raison de l’insuffi sance, parfois de l’inexistence de revenus primaires

pour certains ménages, ou de dépenses particulières (dépenses maladie par exemple).– Le prélèvement d’impôts et de cotisations par les pouvoirs publics est nécessaire à son budget et

font partie des opérations de redistribution.

6 Distinguez la répartition primaire de la redistribution.

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7 Qui peut agir pour rendre la répartition des revenus plus juste ? Comment ?Pourquoi selon vous ?

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8 De quelle forme de répartition est-il question dans le document 6 ?

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9 De quels moyens disposent les salariés pour agir sur la répartition dans l’entreprise ?

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Doc 6 La répartition des richessesau sein de l’entreprise

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Les dépenses

Les parents de Julie disposent de revenus d’activité (salaires), de revenus de la propriété (dividendes des actions Renault) et de revenus de transfert ou prestations sociales (allocations familiales...). Ces revenus vont permettre de satisfaire les besoins de la famille. Cette satisfaction passe par la consommation et l’investissement.

Mise en situation

Doc 9 L’investissement

D. Clerc, Déchiffrer l’économie, La Découverte, 2011.

Doc 7 La consommation

D. Clerc, Déchiffrer l’économie, La Découverte, 2011.

Doc 8 Une consommationet une production durable

www.developpement-durable.gouv.fr, février 2013.

La consommation – privée et collective (1) – absorbe l’essentiel des dépenses. Mais pas l’intégralité, car la production implique des investissements.

L’investissement regroupe l’acquisition de moyens de production par les entreprises, les acquisitions de logements par les ménages, les acquisitions d’équipements collectifs par l’État.

L’investissement – productif, en logements ou en équipements collectifs – façonne pour une longue période de temps le mode de vie et de travail au sein d’une société donnée. Ainsi, construire des

grands ensembles HLM au moindre coût, créer des « zones commerciales » fondées sur l’automobile et le libre-service, installer une chaîne qui permet de substituer au savoir-faire professionnel d’ou-vriers qualifi és du « travail en miettes » (travail parcellisé) sans qualifi cation, tout cela détermine pour une longue période de temps le mode de vie, le type de relations sociales qui prévaudront dans cette société.(1) Services fournis par les administrations publiques

(justice, police, enseignement, éclairage public,réseau routier gratuit…)

Les ménages, bien sûr, consomment. Des aliments, mais aussi des vêtements, des voitures, des services divers. Dans le jargon économique, le terme consommation sert à distinguer l’ensemble des biens et des services acquis par les ménages pour satisfaire leurs besoins. Il peut paraître surprenant que l’on consomme les services de son coiffeur ou un poste de télévision : ce n’est, au fond, qu’affaire de défi nition. Mais les ménages ne se contentent pas de consommer, même si c’est là l’utilisation principale de leurs revenus (pratiquement 90 %).

Nos modes de production et de consommation se traduisent par une exploitation excessive et croissante des ressources naturelles. Dans ce contexte, l’enjeu est d’orienter nos modes de production et de consommation vers une économie plus durable. Le comportement et l’implication de chacun (consommateurs, entre-prises…) sont déterminants pour assurer le succès des changements profonds qui touchent à l’organisation de nos modes de vie(1).(1) Façon de vivre, de consommer, d’utiliser ses loisirs…

d’un ménage ou d’un groupe social.

Indiquez, sous chaque photo, s’il s’agit de dépenses de consommation ou d’investissement.

Expliquez en quoi la consommation de la famille de Julie a un impact sur leur mode de vie ?

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L’investissement infl uence-t-il l’organisation sociale, c’est-à-dire les relations entre les individus ? Expliquez.

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1 Pour compléter le tableau suivant, retrouvez les biens économiques utilisés au cours de la journéeen précisant leur nature (bien matériel ou service) et les besoins qu’ils permettent de satisfaire.

2 Quels sont les choix que vous allez devoir faire au cours de la journée en ce qui concerne le modede transport vers le lycée et l’éventuel rendez-vous, après les cours, avec vos amis ?




Séance 1

Analyser le processus d’un choix économique

Classer les biens et les besoins

Bien économique Bien matériel /service Besoin à satisfaire Besoin primaire,

besoin secondaire

Bol de céréales Bien matériel Se nourrir Besoin primaire

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Besoin Contrainte Arbitrage Choix personnel

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Une journée d’automneAprès avoir pris un grand bol de céréales, je prends le bus pour aller au lycée. Le midi, je déjeune au self du lycée. Puis, comme je n’ai pas cours, je vais au stade municipal m’entraîner en vue du match du samedi. Après cela, je vais au cinéma avec une amie et nous allons ensuite manger dans une pizzeria. Je rentre ensuite en bus à la maison.

Comment me rendre au lycée ?Le lycée est environ à 1,5 km. La maison de mes parents se trouve sur une ligne de bus. Je possède un scooter, mais le réservoir est vide, je dois faire le plein. Cet après-midi, après les cours, j’aimerais aller prendre un café avec mes amis.J’aime bien marcher pour me rendre au lycée, mais ce matin, je me suis levé un peu tard. De plus, j’ai presque épuisé mon argent de poche. Il ne me reste plus que de quoi payer un café ou le trajet en bus.ex

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Séance 2

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...................................................................................................................................................................5 Présentez les grandes tendances d’évolution des postes budgétaires.

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6 Identifi ez les arguments favorables à l’investissement.

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...................................................................................................................................................................7 Montrez que l’investissement joue un rôle déterminant dans l’économie.

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3 Quelle est la bonne formulation concernant le nombre souligné (rayez la mauvaise réponse) ?

a. Entre 2000 et 2010, la consommation alimentaire a progressé de 13,3 %.

b. En 2010, l’alimentation représentait 13,3 % de la consommation des ménages.

4 Présentez les principaux postes de dépenses en 2012.

du partage entre consommation et investissement Déterminer les conséquences

Analyser l’évolution de la consommation des ménages

La FBCF (formation brute de capital fi xe, qui mesure l’investissement) est une grandeur clé de l’économie d’un pays.En effet, plus elle représente une part importante du PIB (produit intérieur brut), et plus le rythme de croissance sera élevé : la croissance économique dépend en partie de l’accumulation de capital technique (l’investissement). Un pays comme la Chine n’a pu atteindre 10 % de croissance entre 1980 et 2005 que parce que le taux d’investissement (mesuré par la part de l’investissement brut dans le PIB) est très élevé : de l’ordre de 35 %. Certes, dans un premier temps, pour investir beaucoup, il faut comprimer la consommation. Mais, après quelques années de vaches maigres, l’augmentation du produit intérieur brut permet de compenser l’austérité initiale.

D. Clerc, Déchiffrer l’économie, La Découverte, 2011, www.editionsladecouverte.fr

La consommation des ménages en %

1970 1990 2000 2010 2012Alimentation 26,0 16,3 14,4 13,3 13,6

Habillement 9,6 6,7 5,1 4,6 4,5

Logement, chauffage, éclairage 15,3 21,7 24,3 24,2 24,4

Équipement du logement 10,2 7,0 6,4 6,0 6,1

Santé 7,1 3,4 3,7 4,1 4,4

Transport, communications 13,4 17,5 17,7 17,1 17,1

Loisirs, culture 6,9 8,7 9,1 10,2 10,4

Autres biens et services(1) 11,5 18,7 19,3 20,5 19,5

Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0(1) Boissons alcoolisées, tabac, éducation à la charge des ménages, assurances, coiffure, horlogerie, crèche, maison de retraite, services fi nanciers…

a. Entre 2000 et 2010, la consommation alimentaire a progressé de 13,3 %.

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conduit à

Rareté desressources

La nécessitéde choix

économiques

Hiérarchisationdes besoins,

arbitrages sousla contrainte

des ressourcesdisponibles

Le problèmeéconomique

Besoinshumains illimités

– besoins primaires– besoins secondaires

Production de bienséconomiques

Production marchande /non marchande

Répartitiondes richesses

Répartitionprimaire /secondaire

ou redistribution

Choix des dépensesConsommation /investissement

Bienséconomiques limités

– besoins matériels– services

Les troistempsde la vieéconomique

d’où

Chapitre 1


Les trois temps de la vie économique :production, répartition, dépenses

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VOIR FICHEMÉTHODE

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APPLICATIONLa rareté de l’eau potable dans le monde


Annexe 1

Annexe 2

L’eau potable en danger

Zone de pénurie d’eau physique et économique

Notre planète est recouverte à 70 % d’eau. Paradoxale-ment, on dénombre aujourd’hui 1,4 milliard de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable dans le monde. En fait, seule une petite partie de cette eau (3,0 %) se présente sous forme d’eau douce et peut être utilisée par l’homme pour assurer l’ensemble de ses besoins. Pourtant, cette quantité d’eau devrait en théorie suffi re à couvrir la demande des 6,3 milliards d’habitants.

La pénurie d’eau concerne plus de 40 % de la population mondiale. D’ici 2025, 1,8 milliard de personnes seront contraintes de vivre dans des régions victimes de pénu-ries d’eau absolues, mais également les deux tiers de la population mondiale pourraient être confrontées à des conditions de stress hydrique (les ressources naturelles

en eau sont inférieures à 1 700 m3 par an et par habitant).

Face à ces constatations, l’agriculture est pointée du doigt. 70 % des volumes prélevés (fl euves, lacs et nappes phréatiques) sur toute la terre sont utilisés pour produire des aliments (irrigation des cultures), et jusqu’à 95 % dans certains pays en voie de développement. Diffé-rentes solutions sont proposées qui consistent à amélio-rer les techniques d’irrigation, à soutenir la construction et la rénovation des systèmes de production et de distri-bution en eau potable (barrages, réservoirs, aqueducs), ainsi qu’à préserver les réserves en luttant contre la pol-lution. Ces mesures nécessitant des investissements conséquents, les décisions politiques futures sont au cœur de cet enjeu international.

www.mesecogestes.fr, avril 2012.

Questions

1 Quel est le type de besoin satisfait par l’eau potable ? Expliquez.

2 L’eau potable est-elle un bien libre ou un bien économique ? Justifiez votre réponse.

3 Quel est le problème économique posé par les documents joints ? Comment peut-il s’expliquer ?

4 Quels sont les choix possibles face au problème posé ?

5 L’eau potable est-elle rare ? Expliquez.

Peu ou pas de pénurie d’eau

Pénurie d’eau physique

Niveau proche de la pénuried’eau physique

Pénurie d’eau économique

Pas d’estimation

• Peu ou pas de pénurie d’eau. Ressources en eau abondantes par rapport à leur utilisation, avec moins de 25 % des eaux des cours d’eau prélevés pour les besoins humains.• Pénurie d’eau physique (l’exploitation des ressources en eau est proche des limites de viabilité ou les dépasse). Plus de 75 % du débit des cours d’eau sont prélevés pour les besoins agricoles, industriels et domestiques.• Niveau proche de la pénurie d’eau physique. Plus de 60 % du débit des cours d’eau sont prélevés. Ces bassins connaîtront une pénurie d’eau physique dans l’avenir proche.• Pénurie d’eau économique. (le capital humain, institutionnel et financier limite l’accès à l’eau même s’il y a suffisamment d’eau localement dans la nature pour satisfaire les besoins humains). ex

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www.editions-delagrave.frD E L AG R AV E

Économie 1re STMG

De nouvelles éditions pour mettre en œuvre les programmes de 1re STMG

ISBN : 978-2-206-20028-6

nouvelle Édition 2014-2015 Économie - decitre.fr · ou reproduction sans autorisation de...

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