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Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique et de la Danse Bordeaux Aquitaine 19 rue Monthyon - 33800 Bordeaux / + 33 (0)5 56 91 36 84 Directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine et directeur du département musique : Laurent GIGNOUX Conseiller aux études du département musique : Sylvain PERRET Assistante du département musique : Véronique PHUOC Régisseur : Jean-Pierre DELORD Régie Son : Joël RIFFARD et Paul MAGNE Régie Lumière : François LAMOLIATTE et Emmanuel BASSIBÉ Nous remercions le Conservatoire Jacques Thibaud de Bordeaux pour son accueil et son soutien logistique. Si vous souhaitez recevoir nos programmes, nous vous invitons à vous inscrire sur notre site internet : www.pesmd-bordeaux-aquitaine.com Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux facebook.com/pesmdba et twitter.com/PESMD_Bordeaux Le Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique et de la Danse Bordeaux Aquitaine, sous tutelle du Ministère de la Culture de la Communication, dispense des formations aboutissant au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNPSM) et au Diplôme d’État (DE) de professeur de musique et de danse.

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  • Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique et de la Danse Bordeaux Aquitaine19 rue Monthyon - 33800 Bordeaux / + 33 (0)5 56 91 36 84

    Directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine et directeur du département musique : Laurent GIGNOUX

    Conseiller aux études du département musique : Sylvain PERRET

    Assistante du département musique : Véronique PHUOC

    Régisseur : Jean-Pierre DELORD

    Régie Son : Joël RIFFARD et Paul MAGNERégie Lumière : François LAMOLIATTE et Emmanuel BASSIBÉ

    Nous remercions le Conservatoire Jacques Thibaud de Bordeaux pour son accueil et son soutien logistique.

    Si vous souhaitez recevoir nos programmes, nous vous invitons à vous inscrire sur notre site internet :

    www.pesmd-bordeaux-aquitaine.com

    Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

    facebook.com/pesmdba et twitter.com/PESMD_Bordeaux

    Le Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique et de la Danse Bordeaux Aquitaine, sous tutelle du Ministère de la Culture de la Communication, dispense des formations aboutissant au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNPSM) et au Diplôme d’État (DE) de professeur de musique et de danse.

  • Pour clôturer, sous la forme d’un concert, leur parcours de formation et obtenir le Diplôme d’État (DE) de professeur de musique ou le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM), les étudiants du PESMD offrent au public un récital, en présence d’un jury de spécialistes, présidé par Laurent Gignoux, directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine.

    Ces concerts permettront de révéler l’excellence de la pratique des étudiants à l’issue de plusieurs années d’études dans cet établissement d’enseignement supérieur.

    Les étudiants seront évalués ce soir par le jury suivant :

    > Laurent Gignoux : hautboïste, directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine et directeur du jury> Daniel Blanc : personnalité qualifiée du ministère de la Culture et de la Communication

    > David Bismuth : pianiste concertiste international> Emmanuel Strosser : pianiste et professeur au CNSMD de Paris.

    récitals de fin d’année2017

  • récitals de fin d’année2017

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    Kévin MorensPIANO – DNSPM 3 (45 MN)

    ludwig van Beethoven (1770-1827) Sonate no 22 opus 54 en fa majeur (13’)I. In tempo di menuettoII. Allegretto – Più allegro

    felix Mendelssohn (1809-1847) Trio opus no 2 opus 66 en do mineurI. Allegro energico e con fuoco

    Avec Claire Sciacco, violon et Gabriel Bille, violoncelle (9’)

    sergueï Prokofiev (1891-1953) Sonate no 7 opus 83 en si bémol majeur (23’)I. Allegro inquietoII. Andante calorosoIII. Precipitato

    Composée en 1804, la 22e sonate opus 54 de Beethoven fut créée peu de temps après la symphonie héroïque et s’intercale entre deux grandes sonates pour piano, celle dédiée au comte Ferdinand von Waldstein et celle dite « Appas-sionata ». Courte par sa durée et son format (seulement deux mouvements), elle se distingue par sa fluidité, s’éloignant de l’habituelle structure en trois mouve-ments des sonates classiques.Le 2e trio de Mendelssohn opus 66 fut composé et crée en 1845 avec le com-positeur au piano. L’Allegro energico e con fuoco du début nous submerge par son élan passionné, véritable souffle romantique qui en fait une des pages les plus virtuoses du répertoire.Esquissée peu après l’invasion de l’URSS par l’armée allemande, la 7e sonate de Prokofiev fut créée par Sviatoslav Richter en 1943. Appartenant au triptyque des sonates dites « de guerre » (avec la sixième et la huitième), la septième sonate reste la plus populaire d’entre elles en raison notamment de son Preci-pitato final, véritable toccata asymétrique au rythme perpétuellement martelé. L’Allegro inquieto qui ouvre l’œuvre introduit immédiatement un climat menaçant et angoissant, renforcé par le mode de jeu marcato du piano, qui ne s’estom-pera que très rarement. Ce chaos ambiant n’empêche pas l’émergence d’un certain lyrisme, sorte d’espoir que l’Andante caloroso reprendra, dans un carac-tère plus apaisé. Cependant, ce calme apparent n’empêche pas l’intrusion de motifs grinçant, préfigurant le déchainement rythmique et harmonique du dernier mouvement.

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    PrograMMe

    -> Mardi 27 juin 18h00 -18h20 : Thomas Plantey | Guitare

    18h20 -18h40 : Tom Camus | Hautbois

    18h40 -19h00 : Mélodie Geneste | Basson

    19h15 - 20h00 : Cylia Travier | Basson

    -> Mercredi 28 juin 18h00 -18h45 : Lucille Trougnou |

    Contrebasse

    18h45 -19h05 : Emma Enric | Flûte

    19h20 -19h40 : Aleksandra Shutova |

    Violoncelle

    19h40 - 20h25 : Léonore Védie | Violoncelle

    -> Jeudi 29 juin 18h00 - 19h00 : Sergio Eslava, Carmen

    Ferrando, Alberto Chaves | Saxophone

    19h15 - 20h00 : Laurène Dif | Accordéon

    -> Vendredi 30 juin 18h00 - 18h30 : Emilie Pons | Formation

    musicale

    18h30 - 18h50 : Aurélien Beauchêne | Cor

    19h05 - 19h50 : Pauline Schammé | Alto

    -> Samedi 1er juillet 18h30 - 18h50 : Elisa Redondo | Trompette

    18h50 - 19h10 : Michaël Kuakuvi | Trompette

    19h25 - 20h55 : Jules Delaby, Nicolas Le

    Brazidec | Trompette

    -> Dimanche 2 juillet 18h00 -18h20 : Dorian Bertin | Piano

    18h20 - 18h40 : Benoît Flaujac | Piano

    18h40 - 19h10 : Alice Laguerre | Piano

    19h25 - 19h55 : Pauline Martos | Piano

    19h55 - 20h25 : Xinhui Wang |

    Accompagnement Piano

    20h40 - 21h25 : Kévin Morens | Piano

    -> Lundi 3 juillet 16h00 - 16h20 : Katia Benderski | Violon

    16h20 - 16h40 : Claire Sciacco | Violon

    16h40 - 17h10 : Clémentine Dehaye | Violon

    17h25 - 18h10 : Yanpeng Liu | Violon

    -> Mardi 4 juillet 18h00 - 18h45 : Marie Gabard | Percussions

    18h45 - 19h05 : Alexandre Aubé | Tuba

    19h20 - 20h05 : Audrey Fernandez |

    Clarinette

    20h05 - 20h35 : Jean-Bernard Benony |

    Saxophone Jazz

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    Dorian BertinPIANO – DNSPM 2 (20 MN)

    gaBriel fauré (1845-1924) 3e prélude en sol mineur opus 103 (3’30)

    felix Mendelssohn (1809-1847) Variations sérieuses opus 54 (12’)

    einojuhani rautavaara (1928-2016) Sonate pour piano no 2 « The Fire Sermon » I. Molto allegro

    Avec Claire Gabriel, danse (3’30)

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    francis Poulenc (1855-1963) C (issu de Deux poèmes)Il vole (issu de Fiançailles pour rire)

    Avec Marie Zaccarini, chantQuand on met en musique un texte, on le pèse tant de fois qu’on en connaît vite la densité exacte. C est un poème dont l’extrême mélancolie vient d’une grande finesse de touche : « Une chanson du temps passé/Parle d’un cheva-lier blessé/D’une prairie où vient danser/Une éternelle fiancée... »Poulenc considérant ce poème comme ravissant et émouvant a composé pour voix et piano sur deux poèmes de Louis Aragon. L’un dont C, extraits des recueils Les yeux d’Elsa. La mélodie C a été créée en septembre/octobre 1943, dédicacée à « Papoum » (Marcel Royer). Selon Poulenc, cette pièce est avant tout orientée sur la recherche d’une couleur générale, « Il faut l’interpré-ter avec poésie, c’est là tout le secret ». Il vole fait partie de Fiançailles pour rire, un cycle de mélodies pour voix et piano de Francis Poulenc datant de 1939 sur des poèmes tirés du recueil homonyme de Louise de Vilmorin. Ce cycle comprend six mélodies : La Dame d’André, Dans l’herbe, Il vole, Mon cadavre est doux comme un gant, Violon, Fleurs. Poulenc trouve dans ses poèmes « une sorte d’impertinence sensible, de libertinage, de gourmandise qui prolongeait dans la mélodie ce que j’avais exprimé, très jeune, dans Les Biches avec Marie Laurencin »

    ernest chausson (1855-1899) Poème opus 25 pour violon et orchestre

    Avec Claire Sciacco, violonErnest Chausson, compositeur français issu de l’esthétique romantique, développe une esthétique musicale variée : élégante, sombre, pessimiste et caractérisée par l’influence des poètes symbolistes et la lecture des écrivains russes. Le Poème de Chausson gagne constamment dans la maîtrise de la forme et se dote d’une harmonie brillante, souvent originale, parfois auda-cieuse, teinté par l’admiration portée à la musique de César Franck. Il fait par-tie des pièces prestigieuses du répertoire concertant pour le violon. Il portait dans sa première esquisse le titre de la nouvelle de l’écrivain russe Tourgue-niev Le chant de l’amour triomphant. Cette pièce est investie de la plus haute poésie et propre à exercer sur l’auditeur une fascination sonore proche de l’envoûtement.

    (suite du programme) Xinhui WangACCOMPAGNEMENT PIANO – DE 2

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    19h5

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    Xinhui WangACCOMPAGNEMENT PIANO – DE 2 (30 MN)

    frédéric choPin (1810-1849) Préludes opus 28 no 17, 18, 23 et 24

    Les Préludes pour piano seul forment vingt-quatre pièces courtes, dont le cycle tonal fait référence aux préludes du Cla-vier bien tempéré de J.-S. Bach, dont Chopin était un grand admirateur. Ils ont été composés approximativement entre 1836 et 1839, dont la majorité peu avant son arrivé à l’île de Mayotte. Ce qui peut surprendre à la première écoute, c’est la très grande brièveté de la plupart d’entre eux : la moitié n’excède pas la minute, certains n’atteignant même pas 30 se-condes. En quelques mesures, ces préludes disent beaucoup : ce sont des instantanés musicaux où règne le demi-mot, où la musique exprime ce que les mots ne peuvent pas exprimer.

    sergueï Prokofiev (1891-1953) Sonate no 2 opus 14IV. Vivace

    Prokofiev commence à se faire connaître comme un composi-teur résolument anti-romantique, avec des œuvres qui scanda-lisent par leurs audaces harmoniques et rythmiques. Il se forge un style original où le grotesque côtoie le lyrique et où, même s’il adopte volontiers des formes classiques, une constante invention renouvelle le discours. Dans cette sonate pour piano qui a été composée en 1912 et dédicacé à son ami et son élève Maximilian Schmidthof, Prokofiev prend ses distances avec le maniérisme de Rachmaninov et de Scriabine, qui ont été les modèles du genre. La sonate est organisée en quatre mou-vements (typique des sonates romantiques). Le dernier mou-vement de cette sonate est très représentatif de l’esthétique musicale de Prokofiev, avec une rythmique et des influences qui permettent de créer une conclusion très brillante et vivace de cette sonate.

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    Benoît FlaujacPIANO – DNSPM 2 (20 MN)

    doMenico scarlatti (1685-1757) Sonate K. 247 en do# mineur (5’)

    alexandre scriaBine (1872-1915) Sonate no 4 opus 30 (8’30)I. Andante.II. Prestissimo volando

    « Par la force des charmes de l’harmonie céleste, J’apporterai aux hommes des rêves pleins de douceur, Et par la force d’un amour infini et merveilleux, Je rendrai leur vie semblable au printemps. »

    guillauMe connesson (1970) Les chants de l’AgarthaII. La bibliothèque des savoirs perdus

    « Les rayonnages sculptés de formes inquiétantes s’étendaient à perte de vue. Des livres de civilisations antédiluviennes... La mythique bibliothèque de l’Agartha nous tendait les bras. »

    III. Danse devant le Roi du Monde

    Avec Aleksandra Shutova, violoncelle (7’)« Sur la place principale de la ville qui ressemblait à un gigan-tesque forum antique, se dressait le Trône. Le Roi du Monde sié-geait entourés de ses inquiétants conseillers. Devant lui une danse sauvage se déroulait, les danseurs entraînant peu à peu la foule dans une transe collective. »

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    Alice LaguerrePIANO – DNSPM 2 / DE 2 (30 MN)

    sergueï rachManinov (1873-1943)Étude-Tableau opus 33 no 5 en ré mineur (opus posthume)

    Cette étude est issue des 17 études-tableaux pour piano seul. Comme le nom l’indique, chaque pièce évoque une scène ou une histoire. Cependant, le compositeur n’a jamais écrit précisément ce qui a inspiré chaque étude, afin de laisser libre cours à l’imagination de chacun. Dans cette étude, une courte introduction composée d’une simple alternance entre tonique et domi-nante fait place à un thème marqué, froid et staccato, propre au mode d’écri-

    ture de ce compositeur russe.

    ludwig van Beethoven (1770-1827)Sonate pour piano no 8 opus 13 en do mineur « Grande Sonate Pathétique »I. Grave — Allegro di molto e con brioII. Adagio cantabileIII. Rondo: Allegro(15’)

    Composée entre 1798 et 1799, cette sonate se détache des grands compo-siteurs classiques et annonce déjà le romantisme. Le caractère « pathétique » est extrêmement présent dans ce premier mouvement Grave-Allegro di molto e con brio, sitôt grave, sitôt tumultueux. Le deuxième mouvement est un Ada-gio cantabile, calme, avec une légère agitation au milieu. S’ensuit le troisième mouvement qui clôt la sonate, d’un style plus classique (Rondo-sonate) mais néanmoins très tendu.

    Mikhaïl glinka (1804-1857) Sonate pour alto et piano en ré mineurI. Allegro moderato

    Avec Emilie Pons, alto (10’)Glinka est souvent considéré comme le « père » de la musique russe. Connu essentiellement pour ses deux opéras (Une vie pour le Tsar et Rouslan et Ludmila), il a cependant écrit énormément pour musique de chambre, notam-ment avec cette sonate, qui est restée inachevée. Elle est imprégnée du style et de la franchise musicale propre au compositeur, loin des standards italiens de l’époque.

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    roBert schuMann (1810-1856) Fantasiestücke pour Piano et Clarinette opus 73

    Avec Audrey Fernandez à la clarinette (12’)

    franz schuBert (1797-1828) Sonate pour piano en do mineur no 19, D. 958I. Allegro (8’)

    alBerto ginastera (1916-1983) Danses Argentines (8’)I. Danza del viejo boyeroII. Danza de la moza donosaIII. Danza del gaucho matrero

    Ce récital se découvre au cœur d’une forêt profonde, au crépuscule. Les Fanta-siestücke opus 73 pour piano et clarinette de Schumann s’intitulaient au départ « pièces nocturnes ». Cependant, le titre « Fantaisie » illustre la notion romantique fondamentale de l’expression créatrice qui repose sur l’imaginaire, la sensibilité et l’exaltation des sentiments. Cette forme plus libre, s’oppose à celle de la sonate. Celle-ci se libère du cadre conventionnel tout en s’inscrivant dans la continuité stylistique de la forme. Il s’agit d’un hommage à la sonate dite « Pathétique » de Beethoven. En effet, vous pourrez entendre le même accord qui ouvre le premier mouvement des deux sonates. De plus, le caractère impétueux de Beethoven est très présent dans les contrastes de nuances, dans les choix des tonalités et dans l’écriture chromatique du développement. Néanmoins, nous retrouvons le dessin musical des compositions de Schubert, caractérisées par la poésie de ses lignes mélodiques faisant référence à ses Lieder ainsi que la dramaturgie intériorisée des sentiments non déclamés. Cette prestation s’achèvera par les trois Danses Argen-tines de Ginastera : Danse du Vieux Bouvier (gardien des chèvres), Danse de la belle jeune fille et Danse du Gaucho arrogant (gardien de vaches). Compositeur latino-américain du XXe siècle, il propose un mélange de musique traditionnelle populaire avec une écriture savante moderne. Cette œuvre est brillante par ses oppositions de nuances, par l’utilisation de la bitonalité, ainsi que par son caractère dansant tout au long des trois pièces.

    Pauline MartosPIANO – DNSPM 2 / DE 2 (30 MN)