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1 NOUREDDINE HAL Enseignant de traduction Fondements théoriques de traductio Étude inspirée de linguistique con LI n on scientifique ntemporaine

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NOUREDDINE HALIEnseignant de traduction

Fondements théoriques de traduction scientifique

Étude inspirée de linguistique contemporaine

NOUREDDINE HALIEnseignant de traduction

Fondements théoriques de traduction scientifique

Étude inspirée de linguistique contemporaine

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Quatrième de couverture

…Qui peut oser dire que le repérage et le transfert sontdeux actions superflues ? Qui peut trier de bonnestomates sans repérer et transférer ?…Qui peut faire descendre un bol alimentaire sansrepérer et transférer ?Sûrement aucun !…Le repérage et le transfert, c’est-à-dire, le changementde repérage, sont deux actions de valeur ultime dans cetUnivers dans lequel l’homme est chargé d’assumer delourdes et pesantes responsabilités : tout le monderepère et transfère.…C’est possible notamment dans les systèmeslangagiers, c’est-à-dire, dans les langues naturelles……Mais, que repère-t-on dans un texte ? Dessémiotiques pertinentes. C’est quoi une sémiotique ?C’est un système de signes linguistiques ou nonlinguistiques.…Pourquoi repère-t-on ces sémiotiques pertinentes ?Pour examiner leur fonctionnement dans le texted’origine et prévoir les transformations que vont subirdans le texte d’arrivée. On repère donc pour bientransférer et traduire.

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Dédicace A tout esprit, s’étant engagé fermement à lutter et lutter

pour faire évoluer la langue arabe, langue du coran, etétablir par là un pont d’échanges linguistiques etculturels avec les autres langues naturelles, s’appliqueardemment, par tous les moyens intellectuels etlinguistiques possibles, afin de fortifier les acquis decette grande langue ;

A ceux qui croient profondément en la coexistence deslangues en tant que moyens nécessaires etfondamentaux de communication et de compréhensionmutuelle entre toutes les civilisations du Monde ;

A tout individu bilingue, femme ou homme, faisant desefforts continus en perspective d’élargir sa sphèremétatraductologique ;

A toute ma grande famille, incluse bien entendu mapetite famille, mon épouse, fille et fils.

Au dédicataire :

Nom : ……………….Prénom : ………………

Je souhaite que vous participiez activement end’éventuelles critiques constructives, et que vous tiriez profit del’ouvrage.Merci infiniment !NOUREDDINE HALI (Tél :+212666441527)E mail : [email protected]

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Table de matières

-Tableau des abréviations conventionnelles 11-Transcription phonétique 13-Préambule 14-Introduction 17

Première partie : Repérage linguistique ettraduction

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Chapitre 1 : Repérage linguistique comme issuethéorique

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I-Repère linguistique arbitraire 25II-Coordonnées d’un élément linguistique 33

a) Coordonnée syntagmatiqueb) Coordonnée paradigmatiquec) Coordonnée sémantique

III-Remarques importantes 37

Chapitre 2 : Définitions 46

I-Définition préliminaire de la traduction 46II-Vers une nouvelle définition de la traduction 50

1) Traduction : décodage et encodage2) Définition sémiotique de la traduction : latraduction est une bisémiosis

III-Classification jackobsonienne de la traductionet traduction à base du repérage linguistique :

65

1) Classification jackobsonienne (traductionsintralinguale, interlinguale et intersémiotique)

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2) Classification jackobsonienne et traductionà base du repérage linguistique3) En sommaire

Chapitre 3 : Équations en traduction 73

I-Établissement d’équations en traduction 74

1) Équation syntagmatique (Sax1Sax2)

2) Équation paradigmatique (Say1Say2)

3) Équation sémantique (Se’1Se’2)4) Équation temporellea-Déictiqueb-Nouvelle catégorisation des tempsc-Quelques équations temporelles

II-La sélection sociale et l’équationparadigmatique

96

Chapitre 4 : Linguistique comparée :métatraduction et bilinguisme

102

I-Linguistique comparée : base du bilinguisme 102II-Dimensions du bilinguisme 106

1- Dimension syntagmatique2- Dimension paradigmatique3- Dimension sémantique

III-Métatraduction : comparaison de sémiotiques 115IV-Bilinguisme : attitudes positives 118V-Bilinguisme et diglossie 130VI-Interprète et traducteur : degré de bilinguismeou pratiques équationnelles ?

132

VII-Abdelkader Elfassi Alfihri : attitude positive àl’égard du bilinguisme

135

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Chapitre 5 : Phases de traduction 138

I-Calcul de la coordonnée sémantique du texte-source

138

1- Activités préliminaires2- Perspective linguistique contemporaine :

nouvelle approche de calcul de lacoordonnée sémantique

3-Ducrot et Anscombre : analogie entre lecontenu comme hypothèse interne et l’acteillocutionnaire comme hypothèse externe4- Structures illocutoires et structuresmodales5- Structures modales énonciatives :

projection sur le carré sémiotique6- Modalisation énonciative d’une structure

modaleII-Établissement de l’équation paradigmatique 167

a. Repérage des sémiotiquesb. Équations lexicalesc. Équation paradigmatique

III- Phase de traduction (modèle graduel et modèlelinéaire de traduction)

170

IV-Traduction par repérage et grammairegénérative

172

1- Grammaire générative2- Mise en évidence

Commentaires de la 1ère partie 176Deuxième partie : Évaluation en traduction 181

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Chapitre 1 : Compétences de traduction 183

Introduction 183I- Aspects didactiques à éclaircirII- Compétence en linguistique 189III- Compétence de la traduction

1-Balayage historique de modèles decompétence de traduction

2- Remarques3-Notre modèle de compétence de

traduction4-Remarques sur le modèle proposé

IV-Compétences transversales en traduction 2051-Compétence méthodologique2-Compétence stratégique

3-Compétence de communication

4-Compétence interculturelleV- Compétences spécifiques en traduction(contexte pédagogique)

211

VI- Habiletés et capacités en classe de traduction(contexte pédagogique)

1) Composante de recherche etdocumentation (RD)

212

2)Composante de traitement de textes et dedocuments (TTD)

3)Composante de traduction (TV)VII- Les tâches dans le processus d’apprentissageen traduction

216

Chapitre 2 : Évaluation de compétences en 220

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traduction

Introduction

I- Évaluation de compétence de traduction 2231)Les erreurs en traduction

d) Notion d’erreur en traductione) Classification des erreurs en traductionf) Perspective pédagogique de l’erreur entraduction

2)Les barèmes en traductiona)Le SICALb) Barème de N.Martinez Melis

b-1) Catégories d’erreursb-2) Définitions des catégories d’erreurs

II- Notre Système d’évaluation en traduction 2381-Proposition du système2- Remarques3- Données statistiques4- Sélection de l’épreuve5- Les sanctions

Chapitre 3 : Stratégies en traduction 248

I- Stratégie de lecture et d’écriture pourcomprendre un texte

250

1-Tableau de synthèse des stratégies pourraisonner sa lecture

a)Planifier la lectureb)Prédirec)Détecter un bris de compréhension et y

remédier

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d)Inférere)Interpréterf) Se questionnerg) Se rappeler

2- Tableau de synthèse des stratégies pour lire etrépondre à des questions

a)Analyser une questionb)Repérer une information explicitec)Trouver une information implicited)Poser un jugement et le justifiere)Communiquer sa réponse

3- Stratégies pour améliorer le niveau d’écriturea)Rédiger un résuméb)Rédiger un paragraphe informatifc)Rédiger un texte d’opiniond)Sélectionner les informations importantes

dans une phrasee)Identifier l’idée principale explicite d’un

paragraphe informatiff) Identifier l’idée principale implicite d’un

paragraphe informatifg)Distinguer les faits des opinions dans un

texte d’opinion

II- Stratégies pour traduire un texte 270III- Documents pour responsabiliser les activitésdes apprenants

272

1) Questionnaire d’auto-évaluation2)Grille d’auto-évaluation de mon engagement

dans mon apprentissageVI- Unités du cycle d’apprentissage 275

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Chapitre 4: Exercices en traduction 281

1-Thème et version2-Traduction contrainte ou traduction orientée3-Thème et version grammaticaux4-Traduction en exercice d’appariement5-Exercice de correspondances6-Thème et version avec textes authentiques7-Exercices métalinguistiques8-Exercices à trous9-Exercices puzzles

10-Exercices de correction11-Exercices à choix multiples (QCM)12-Exercices de mémorisation13-Exercices paradigmatiques14-Exercice chassez l'intrus !15-Exercice de repérages unilingues ou bilingues16-Exercices structuraux (transformationnels)17-Exercices à démarche hyponymique

Commentaires de la 2ème partieEn transit !

Bibliographie 315

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Tableau des abréviations conventionnellesTableau des abréviations conventionnelles

12

13

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Préambule :

Nous avions dit, il y a environ une année, quenotre ouvrage intitulé « Fondements théoriques detraduction scientifique » allait provoquer les esprits etexercerait parfois un effet de surprise et serait mêmetraité de venir à l’improviste. Rien ne s’est produit detout cela, car pas de réaction digne de citation.L’ouvrage a été édité de façon un peu bizarre, de ce faitil n’a pas atteint le plus grand nombre d’intéressés audomaine traductologique et par voie de conséquence, lesobjectifs fixés n’ont pas été atteints. Toutefois, ceci neveut dire en aucun cas que l’affaire est terminée…

C’est l’occasion de passer en deuxième vitesse.Le contenu du premier livre restera le même, c’est-à-dire, les principes (repérage de sémiotiques,comparaisons intersémiotiques, transfert de sémiotiques,métatraduction…) sont toujours au centre de notrethéorie. Ce qui a changé pour ce présent ouvrage c’estjustement la langue d’expression ( le français) etl’étendue du domaine d’applicabilité de notre théoriequi se chargerait notamment du domaine decompétences et d’évaluation en traduction…Ce domaine, comme le remarque également N.M.Melis« l’évaluation en didactique de traduction brille par lemanque d’intérêt général. Il y a donc une nécessité derecherche dans ce domaine ». (N.M.Melis 2001:2), estpratiquement inexploré, car la didactique de latraduction est une discipline relativement jeune ; maisaussi parce que la traduction ne jouit pas d’un cadrethéorique puissant qui puisse engendrer des effetsdidactiques et pédagogiques de l’ordre de la puissancede la théorie.

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Je suis motivé pour deux raisons : la premièreconsiste au fait que je me sente réellement responsablede rendre service à cette discipline qui,pédagogiquement, patauge dans une série de problèmesallant même parfois aux rumeurs impropres disant quela traduction comme discipline enseignée au secondairequalificatif scientifique et technique au Maroc, seraitéliminée, car, jugement inacceptable et catégoriquementrejeté, la traduction ne joue aucun rôle en éducation etque les enseignants des disciplines scientifiques sechargeront de donner aux élèves les termesscientifiques ! De toute façon, ce sont des rumeursinexistantes. D’ailleurs, une telle décision d’éliminationprésuppose que soit bloqué le processus d’arabisation,chose insensée et irréelle. De plus, si la situation voulaitévoluer vers une telle horreur, les responsablesn’auraient pas inauguré la formation d’inspecteurs entraduction.La deuxième raison a un rapport direct avecl’élaboration d’un programme en traduction dans lecadre de la charte d’éducation et d’enseignement. Cettemise en situation de l’enseignement au Maroc, tout lemonde le sait, a fini par adopter le modèle decompétence comme assise théorique. C’est d’ailleurspour cette réalité que je m’appliquerais d’avantage àélaborer un modèle de compétence de traduction apted’être appliqué pour mettre à jour des cyclesd’apprentissage spécifiques à la traduction.

Au niveau des méthodes de recherche mises enœuvre pour la production de cet ouvrage, on enregistreun virement qui consiste notamment à utiliser l’Internetcomme l’une des sources principales de documentation

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et d’informations, et ce surtout au niveau de la deuxièmepartie.

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Introduction :

La sagesse, la justesse et la dextérité nécessitentqu’avant de réagir il faut repérer avec précision ; maisune fois repérage conclu, c’est insuffisant car il manqueun transfert et puis vient l’action.

Qui peut oser dire que le repérage et le transfertsont deux actions superflues ? Qui peut trier de bonnestomates sans repérer et transférer ?Qui peut faire descendre un bol alimentaire sans repéreret transférer ?Sûrement aucun !

Le repérage et le transfert, c’est-à-dire, lechangement de repérage, sont deux actions de valeurultime dans cet Univers dans lequel l’homme est chargéd’assumer de lourdes et pesantes responsabilités : tout lemonde repère et transfère. C’est le système nerveux quirepère les objets, qu’ils soient concrets ou abstraits, etc’est également au niveau de ce système ques’effectuent les transferts des objets matériels, des idées,des valeurs morales et spirituelles, des discours, desmessages, disant tout ce qui est transférable.

On repère les objets par leurs coordonnées spatio-temporelles dans l’espace et on transfère ces objets parune rectification de ces coordonnées, donc parchangement de repérage. Mais dans quel espaces’effectuent les repérages et les transferts ? Dans l’air,dans l’eau, dans le vide, sur la Terre, sur la Lune, dansle temps ; mais aussi, dans l’esprit, dans le cerveauhumain …C’est possible notamment dans les systèmeslangagiers, c’est-à-dire, dans les langues naturelles. Jerepère « une pomme » dans un jardin; je fixe la ciblesans faire de mouvement ni à gauche ni à droite ; après

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un instant, toujours la pomme fixée par mes yeux sanschanger de coordonnées, je me rapporte du contexteextralinguistique (la pomme dans le pommier) aucontexte linguistique : je prononce à haute voix [pom].J’ai repéré ce mot dans l’espace linguistique français.Mon repère est centré sur la langue française. Toujoursla pomme fixée, c’est-à-dire, pas de changement derepère au niveau du monde matériel, je me rapporte àprésent à l’espace linguistique anglais. J’ai, en réalité,changé de repère linguistique. Maintenant j’effectue untransfert du mot « pomme » par changement decoordonnées linguistiques et je prononce à haute voix[‘æpl] . Ce que j’ai fait, en fait, c’est traduire le mot« pomme » par le mot « apple » . Donc, la traductionn’est qu’un changement de repérage linguistique, outransfert !C’est la définition sur laquelle toute une théorie entraduction est en train de s’installer. .Cette réflexion nous incite à se poser les questions quesuivantes :

Si la langue est l’espace de repérage, quel est lerepère linguistique ? Quelles sont ses unités derepérage ?

Si existe un repère linguistique arbitraire, Quelssont les éléments repérés et transférés dans et de cerepère ?

Ce sont des questions traitées en détails à traversle premier chapitre de la première partie de cet ouvrage.

Toute étude faite, c’est le texte qui est l’élémentobjet de repérage et de transfert, et par conséquent, cesont également les éléments du texte qui sont à leur tourobjet de repérage et de transfert.

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Mais, que repère-t-on dans un texte ? Dessémiotiques pertinentes. C’est quoi une sémiotique ?C’est un système de signes linguistiques ou nonlinguistiques.On repère dans le texte la sémiotique des termesscientifiques, la sémiotique des liens logiques, lasémiotique des anaphoriques, la sémiotique desnoms propres, la sémiotique des verbes transitifs, lasémiotique des phonèmes, la sémiotique des déictiques,la sémiotique des structures énonciatives, la sémiotiquedes structures illocutoires, la sémiotique des structuresmodales, la sémiotique de valeurs sociales et la liste estsûrement inépuisable …Pourquoi repère-t-on ces sémiotiques pertinentes ? Pourexaminer leur fonctionnement dans le texte d’origine etprévoir les transformations que vont subir dans le texted’arrivée. On repère donc pour bien transférer ettraduire.

Ici, un autre verbe d’action, lui aussi toutimportant, vient se joindre à « repérer » et« transférer » , c’est « comparer ». En fait, on compareune sémiotique du texte de départ à une sémiotique quele traducteur prévoit dans le texte cible et dont lescoordonnées ne sont pas comme les coordonnées de lasémiotique source.

Le deuxième chapitre de la première partie seraréservé à définir et redéfinir la traduction commeopération, ou ce que l’on appelle la « traduction-objet » .Le quatrième chapitre traitera d’un concept nouveau,néologisme né au Maroc en 2003 (cf. NOUREDDINEHALI 2003), c’est la « métatraduction » , c’est-à-dire ,la traduction de la traduction ou la théorie de latraduction-objet. C’est quoi la métatraduction ? Réponse

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au quatrième chapitre ! Et peut-être même avant.Toutefois, les bases linguistiques de la métatraductionsont la linguistique synchronique comparée, lebilinguisme, la sémiolinguistique …

Un véritable pont entre le texte-source et le texte-cible, entre la langue source et la langue cible, est bâti,au troisième chapitre de la première partie, sur la basedu concept d’équations en traduction.

Le cinquième chapitre, quant à lui, il sera accordéaux phases de traduction, lequel sera notammentcouronné par un modèle de traduction nommé, modèlegraduel.

La deuxième partie de cet ouvrage sera toutecentrée sur l’évaluation en traduction : dans le premierchapitre, comme l’une des preuves irréfutables del’applicabilité de la théorie proposée, est traité unmodèle de compétence de la traduction parfaitementajusté à notre théorie. Ce modèle inspiré en partie decelui du PACTE (Cf. N.M.Melis 2001), voit que lacompétence de traduction est composée de trois groupestripartis de compétences : la compétence traductiquecentrée sur le texte-source et le texte-cible, lacompétence métatraductologique centrée sur le systèmelangagier source et le système langagier cible et lacompétence traducteur centrée sur le traducteur luimême. De cette façon, le modèle compétenciel de latraduction est constitué de 9 compétences : compétencede repérage textuel ; compétence d’équivalence ;compétence de transfert ; compétence de repéragelangagier ; compétence de comparaison ; compétencebilingue ; compétence psychophysiologique ;compétence instrumentale et professionnelle ; et en fincompétence stratégique.

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L’évaluation proprement dite en traduction serale sujet du deuxième chapitre : dans ce chapitre sera misle point sur l’évaluation dans deux contextes fortdifférents, à savoir, le contexte pédagogique spécifique àl’enseignement de la traduction dans le secondairequalificatif marocain en classes scientifiques ettechniques et le contexte professionnel de traduction àhaut niveau.

A travers ce chapitre, on aboutit à des stratégiesexplicites en compréhension textuelle et en traduction età une série d’exercices en traduction le long des deuxderniers chapitres.

Ceci dit, je tiens à remercier les chercheurs dansle domaine de traduction via l’Internet qui nes’abstiennent pas de fournir aux internautes desdocuments de qualité. Dans ce cadre, je veuxchaleureusement remercier le chercheur N.MartinezMelis pour sa référence que j’ai employée commesource pour d’autres sources inaccessibles pour moifaute de moyens. En effet, la thèse doctorale du docteurMelis au sujet de l’évaluation en traduction dans lalangue étrangère à Barcelone en Espagne seraamplement utilisée au long de la deuxième partie, carelle est très riche de point de vue fonction référentielle.

Je dois rappeler que la théorie qui sera exposéedans le présent projet de recherche a été déjà exposéedans la version arabe de « fondements théoriques detraduction scientifique : étude inspirée de linguistiquecontemporaine » . Cet ouvrage, malheureusement, n’apas été édité comme il faut. C’est pour cette raison quej’ai reformulé la structure du livre en appliquant lathéorie en d’autres domaines pédagogiques surtout ledomaine de compétence en traduction.

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Je crois qu’une fois mise à terme, cette recherche nouspermettrait, moi et M. Ahmed Dekkan, inspecteur detraduction à l’AREF(Académie Régionale del’éducation et de la Formation) , région du Gharb-Chrarda-Bni hssene au Maroc, d’entreprendre un projetde livre scolaire en traduction dans lequel lescompétences, les objectifs, la progression pédagogiqueet les tâches seraient bien explicités.

Encore une fois de plus, le projet de la théorie entraduction dans lequel nous cherchons, il y a plus de 5ans, n’est pas notre propre tâche. Les responsables auministère de l’éducation nationale au Maroc doiventnotamment nous aider à travers nos institutionsofficielles : académies, délégations et toutes lesinstitutions scolaires. Peut-être mon premierouvrage(cf. supra) n’a-t-il pas été reçu et assimilécomme il faut, car la notoriété est, on le sait, le premierpas pour un éventuel succès d’un écrivain au Maroc.Mais, la persévérance d’un écrivain, non favorisé par ladite notoriété, peut parfois remodeler les esprits des gensqui voient qu’un professeur dans le secondairequalificatif ne soit pas à niveau de produire dans sondomaine. Eux, ils sont peut-être des « chercheurs »payés pour leur recherche scientifique, mais nous, noussommes des chercheurs sans couleurs, sans écriteaux…On veut que soit installée une théorie en traductionélaborée par tout le monde. Toutefois, si ce tout lemonde n’existe pas, je continuerais à me battre seuljusqu’à ce que ce tout le monde jaillisse et surgisse.

HALI NOUREDDINEA Oujda Maroc le : 12/01/2009

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Première partie :