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Notre approche des changements climatiques

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Notre approche des changements climatiques

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IntroductionÀ titre de gestionnaire d’actifs et de fiduciaire des avoirs de nos clients, nous devons nous acquitter d’une tâche importante : examiner tous les facteurs pertinents susceptibles d’influer sur les rendements corrigés du risque de nos placements. À RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) 1, nous croyons que l’intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans le processus de placement peut améliorer le rendement à long terme ajusté au risque de nos portefeuilles et nous aide à remplir notre devoir fiduciaire. Les changements climatiques comptent parmi ces facteurs.Les effets des changements climatiques sont systémiques et inédits, et on peut déjà les observer. Bien qu’ils soient susceptibles d’influer sur l’économie mondiale, leurs impacts économiques sur certains marchés, régions et placements sont complexes, variés et incertains. À titre de gestionnaires d’actifs et d’investisseurs, et de gérants des avoirs de nos clients, nous croyons que la prise en compte des risques et des occasions engendrés par les changements climatiques dans notre méthode de placement peut améliorer nos résultats à long terme corrigés du risque.

La supervision par le conseil d’administration, la responsabilisation des cadres et la collaboration intraentreprise sont essentielles à l’efficacité de la mise en œuvre. Voilà pourquoi l’approche de RBC GMA en matière de changements climatiques a été revue par les conseils d’administration appropriés de l’entreprise. Elle a été approuvée par le Comité de direction de RBC GMA, qui assure chaque année l’examen et le suivi des progrès par rapport à nos objectifs. La mise en œuvre incombe principalement au groupe Gouvernance et investissement responsable et à nos équipes des placements. Notre chef des placements est en définitive le responsable des risques de placement.

RBC GMA analyse actuellement les données relatives au climat, et continue d’évaluer de nouveaux outils et de nouvelles stratégies pour intégrer ces données dans nos processus de placement. Par exemple, nous avons :

§ dressé le bilan carbone de nos portefeuilles ;

§ adopté de nouvelles directives de vote par procuration qui précisent la façon dont nous nous prononcerons sur les propositions d’actionnaires liées aux changements climatiques ; et

§ entretenu un dialogue actif avec les sociétés dans lesquelles nous investissons pour les inciter à rendre compte de l’incidence des changements climatiques sur leur modèle d’affaires.

C’est un bon début, mais nous avons encore du pain sur la planche. Nous entendons tenir pleinement compte des changements climatiques dans notre processus de placement et offrir aux clients des solutions et des rapports à cet effet qui sont adaptés à leurs besoins. Notre approche des changements climatiques précise les mesures que nous prenons pour respecter cet engagement.

« Nous prenons au sérieux notre responsabilité d’assurer un meilleur avenir financier à nos clients et à leurs bénéficiaires, et cette responsabilité implique entre autres de tenir compte des répercussions financières des changements climatiques. »

Damon Williams, chef de la direction, RBC GMA

« Les changements climatiques auront un impact sur les économies, les marchés et les sociétés, présentant à la fois des risques et des occasions pour les investisseurs. Nous sommes déterminés à évaluer les données climatiques et les méthodes prospectives en vue d’éclairer nos processus de placements et de maximiser les rendements à long terme corrigés du risque pour nos clients. »

Daniel E. Chornous, chef de la direction, RBC GAM

1 Dans le présent document, l’appellation RBC GMA comprend les sociétés affiliées suivantes : RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (y compris Phillips, Hager & North gestion de placements), RBC Global Asset Management (U.S.) Inc., RBC Global Asset Management (UK) Limited et RBC Global Asset Management (Asia) Limited.

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Nos convictionsVoici les convictions qui guident notre approche des changements climatiques

§ La science des changements climatiques est claire. Les changements climatiques entraîneront des répercussions sur les économies, les marchés et les sociétés, présentant à la fois des risques et des occasions.

§ Nous devons nous efforcer d’assurer une transition équitable vers un modèle à faibles émissions de carbone qui renforce la prospérité économique, tout en garantissant l’égalité pour tous. À cette fin, il importe de tenir compte des vastes répercussions qu’une telle transition aura sur les collectivités, les travailleurs et la société.

§ La compréhension et la prise en compte des changements climatiques cadrent avec notre devoir fiduciaire. En tenant compte des impacts financiers des changements climatiques dans notre méthode de placement, nous pouvons rehausser les rendements à long terme corrigés du risque.

§ Nous devons perfectionner les données, les mesures et les méthodologies relatives au climat pour permettre une évaluation efficace des risques et des occasions engendrés par les changements climatiques. L’évaluation de l’impact financier des changements climatiques sur un portefeuille, un actif ou une société émettrice exigera un effort continu.

§ La gérance active est pour les investisseurs un moyen efficace d’inciter les sociétés à mettre en œuvre des stratégies et à prendre des mesures qui prennent en considération l’incidence financière des changements climatiques.

§ Nos clients se soucient des changements climatiques et veulent des informations qui éclairent leurs décisions de placement, de même que des solutions qui cadrent avec leurs stratégies de placement.

§ La collaboration à l’échelle de notre secteur est essentielle au moment où nous cherchons à améliorer les connaissances, à accroître la normalisation, à maintenir un dialogue actif et à influencer les décideurs.

§ Nous devons mettre à profit notre savoir-faire et notre sens de l’innovation pour nous adapter efficacement à un monde qui se transforme rapidement.

§ Nous sommes déterminés à continuellement revoir et améliorer notre approche.

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Notre approcheNotre approche des changements climatiques respecte les trois piliers établis dans notre approche de l’investissement responsable et décrit les principales mesures que nous prendrons pour atteindre chacun des objectifs que nous nous sommes fixés.

2 The Financial Stability Board’s Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD).³ As described in the RBC Climate Blueprint

Critères ESG pleinement intégrés Solutions et rapports axés sur les clients

Gérance active

Toutes les équipes des placements intègrent les risques et les occasions associés aux changements climatiques dans leurs processus de placement.

§ Élaborer et offrir des programmes de sensibilisation aux changements climatiques conçus pour les équipes des placements pour accroître les connaissances au sujet du climat, et mettre à l’essai de nouvelles idées et façons de penser concernant les risques et les occasions liés au climat.

§ Évaluer les risques et les occasions liés au climat pour un produit ou un portefeuille précis en utilisant des données ou des outils de pointe, dont l’analyse de scénarios climatiques.

§ Mesurer et gérer des paramètres relatifs au climat pour les portefeuilles, et établir des cibles à cet effet, au besoin.

Nous communiquons notre point de vue grâce à des votes par procuration réfléchis, à un dialogue avec les sociétés émettrices et les autorités réglementaires, et à une collaboration avec d’autres investisseurs aux vues similaires afin qu’ils envisagent des mesures d’adaptation aux changements

climatiques et d’atténuation de leurs effets.

§ Émettre des votes par procuration réfléchis à l’égard de propositions d’actionnaires concernant les changements climatiques et rendre compte de façon transparente de la manière dont nous avons voté.

§ Maintenir un dialogue actif avec les sociétés pour les inciter à adopter des mesures d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation de leurs effets, et rendre compte de nos activités et de nos résultats.

§ Collaborer à titre de signataire de Climate Action 100+. Grâce à cette initiative et à d’autres, encourager le dialogue et la communication d’information au sujet des changements climatiques.

Nous adaptons nos solutions concernant les changements climatiques en fonction de la demande des clients et nous fournissons des rapports transparents et pertinents sur ces enjeux.

§ Offrir des points de vue sur les changements climatiques pour les clients en tirant parti de notre expertise mondiale et d’innovations technologiques pour cerner et évaluer les répercussions de ces changements.

§ Offrir des produits et des solutions concernant les changements climatiques qui répondent aux objectifs de placement des clients.

§ Fournir aux clients des rapports transparents et efficaces relativement à notre approche des changements climatiques. Nous publions notamment chaque année de l’information conforme aux recommandations du GIFCC.2

Maintenir d’année en année un bilan carbone nul dans le cadre de nos activités mondiales. 3

Favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), accroître l’approvisionnement en électricité provenant de sources renouvelables et non émettrices de GES, et nouer des partenariats avec nos fournisseurs afin de réduire notre empreinte carbone commune.

Compenser toutes les émissions restantes de GES par l’achat de titres compensatoires en carbone de qualité supérieure.

Réduire les déchets produits par RBC GMA en gérant la demande et en recyclant les déchets de produits électroniques, de papier et de plastique.

Empreinte opérationnelle de RBC GMA

2 Le Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (GIFCC) du Conseil de stabilité financière (CSF).3 Comme le précise la Stratégie climatique RBC.

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Principaux engagementsNous savons que notre approche des changements climatiques évoluera au fil du temps. Étant toutefois d’avis qu’il est important d’agir, voici quelques-uns des principaux engagements que nous avons pris.

Bilan carbone des portefeuilles de placementsPour maximiser les rendements corrigés du risque, il faut être capable de mesurer les incidences financières des changements climatiques sur les portefeuilles, les actifs et les émetteurs. Or, les mesures, les modèles et les méthodes de quantification des impacts climatiques sont relativement nouveaux, et plus, ils portent souvent sur un seul paramètre, par exemple les émissions de gaz à effet de serre. Il reste du travail à faire :

§ pour améliorer la qualité et la portée des données ;

§ pour établir des mesures qui donnent une vue d’ensemble des risques et des occasions liés au climat ;

§ pour établir des méthodes et des modèles d’évaluation probants.

L’amélioration des mesures et des méthodes relatives au climat demeurera prioritaire. Par ailleurs, nous reconnaissons que nos équipes des placements doivent dès maintenant accroître la transparence au sujet de l’exposition aux facteurs de risque expressément liés au climat dans leurs portefeuilles. Par exemple, le calcul du bilan carbone d’un portefeuille tient compte des émissions de GES (catégorie 1 et 2) de chaque société constituante, pondérées en fonction de sa part dans le portefeuille.

L’intensité carbonique pondérée (rapport entre les émissions et le capital investi) du portefeuille ainsi obtenue peut ensuite être comparée à une référence ou à une cible. Nous avons la ferme intention de généraliser l’application de nos méthodes de calcul du bilan carbone à tous les portefeuilles d’actions. Nous chercherons des solutions viables pour analyser aussi les portefeuilles de titres à revenu fixe, catégorie pour laquelle la portée des données climatiques est souvent limitée.

Le calcul du bilan carbone est un indicateur important et utile pour évaluer la contribution des portefeuilles aux émissions mondiales de GES, mais il faut bien admettre qu’il n’analyse qu’une seule facette du risque climatique. D’autres mesures et méthodes relatives au climat fournissent des indications supplémentaires pertinentes, dont les suivantes :

§ l’harmonisation des portefeuilles avec l’Accord de Paris ;

§ le potentiel de réchauffement de la planète des portefeuilles ;

§ a valeur en risque climatique ;

§ la mesure du risque de crédit ajusté en fonction du climat ;

§ le financement et l’incidence climatiques des portefeuilles.

Nous poursuivrons nos recherches et perfectionnerons notre analyse des mesures climatiques.

Analyse de scénarios climatiques des portefeuilles de placements

Les facteurs qui accentuent la nécessité d’une transition vers une économie à faible intensité de carbone et les répercussions matérielles des changements climatiques sont assez bien compris. Par contre, l’ampleur que prendront ces facteurs au fil du temps et le moment où ils se manifesteront, ainsi que la façon dont la société y réagira et s’y adaptera, le sont moins. L’analyse de scénarios climatiques est un outil utile pour établir des perspectives sur les incidences des changements climatiques, car elle éclaire les stratégies de placement, l’élaboration des portefeuilles et la répartition de l’actif.

Nous nous employons à étendre le champ d’application de notre analyse de scénarios climatiques à toute une série de portefeuilles et à adjoindre à cette analyse des scénarios de transition et de risques matériels. Il n’existe pas de méthode universelle d’analyse de scénarios climatiques. C’est pourquoi nous cherchons à évaluer et à tester plusieurs scénarios climatiques et méthodes d’analyse, tant de notre cru que standard. En envisageant divers scénarios, notamment celui d’une hausse des températures de 2 oC, nous sommes davantage en mesure d’évaluer l’éventail des risques et des occasions liés aux changements climatiques. En 2019, nous avons commencé à utiliser l’analyse des données géospatiales et les renseignements de localisation pour évaluer l’exposition des portefeuilles aux risques matériels aux États-Unis et au Canada, en fonction à la fois des conditions actuelles et des prévisions climatiques.

L’analytique géospatiale désigne la collecte de renseignements géolocalisés et leur analyse (p. ex., les données démographiques, le climat, les installations, les chaînes logistiques) pouvant servir à évaluer précisément les répercussions éventuelles des facteurs sur les sociétés, les actifs et les placements. Par exemple, des modèles d’apprentissage profonds peuvent servir à quantifier la corrélation entre le climat et la performance des entreprises, ce qui fournit des informations utiles à la prise de décision pour les contrôles diligents, les évaluations d’actifs et les décisions de placement. RBC GMA collabore avec Analytique du climat RBC pour promouvoir l’application de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique, mener des études prospectives, générer de l’information sur les nouveaux risques et occasions découlant des changements climatiques.

Exemple : risques d’inondation dans région du Grand Toronto et de Hamilton

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Priorité à la gérance active des changements climatiquesPour effectuer une transition sans problème vers une économie à faibles émissions de carbone, il nous faut privilégier les stratégies et les solutions axées sur l’atténuation des risques climatiques et l’adaptation dans l’ensemble des secteurs et des régions. En tant que gérants des avoirs de nos clients, nous sommes d’avis que la meilleure façon de favoriser et d’accélérer le changement consiste à dialoguer activement, à exercer judicieusement les droits de vote par procuration et à collaborer stratégiquement avec d’autres investisseurs aux vues similaires. Nous avons à cœur d’établir et de mettre en œuvre des priorités de gérance climatique axées sur l’action, les résultats et l’information. Les émetteurs peuvent pour leur part établir des modèles de gestion résilients en fonction de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, mettre au point des mesures et des cibles efficaces relativement au climat et produire de l’information pertinente en la matière.

Signataire de Climate Action 100+Pour atténuer les effets les plus perturbateurs des changements climatiques, des mesures de limitation des émissions mondiales de GES s’imposent. En entretenant en compagnie d’autres investisseurs un dialogue actif avec les sociétés émettrices d’une forte proportion des GES, nous sommes mieux placés pour obtenir leur engagement à réduire les émissions au sein des chaînes de valeur et à accélérer la transition vers une économie à faible intensité de carbone. En qualité de gestionnaires actifs, nous misons sur le dialogue, qui est l’outil le plus convaincant et le plus efficace dont nous disposons pour favoriser le changement. Il nous permet d’avoir des échanges sur les risques avec le conseil d’administration et la direction des sociétés dans lesquelles nous investissons.

Voilà d’ailleurs pourquoi nous sommes signataires de Climate Action 100+. Fruit de la collaboration d’investisseurs, cette initiative cherche à entretenir un dialogue actif avec les principales sociétés ouvertes émettrices de carbone d’importance systémique à l’échelle mondiale, ou avec les sociétés qui présentent un grand potentiel d’accélération de la transition vers une économie à faible intensité de carbone. L’initiative Climate Action 100+ est appuyée par 450 investisseurs qui représentent des actifs de 40 000 milliards de dollars américains.5

Soutien au GIFCCIl est essentiel d’améliorer l’information sur les risques et les occasions liés au climat pour donner aux investisseurs les renseignements dont ils ont besoin pour prendre des décisions de placement éclairées. Les recommandations formulées par le GIFCC se sont rapidement imposées comme cadre mondial d’élaboration d’information comparable et efficace. Nous encourageons les émetteurs à communiquer des renseignements conformes aux recommandations du GIFCC, et nous ferons de même.

Solutions visant à lutter contre les changements climatiques à l’intention des clientsLa transition vers une économie à faibles émissions de carbone présente des occasions et des risques, et nous sommes déterminés à offrir des produits et des solutions qui comblent tous les besoins de placement de notre clientèle. Dans certaines régions, nous proposons des stratégies sans combustibles fossiles et nos stratégies Impact, et nous avons déjà accompli de beaux progrès sur ce plan.

Nous continuons de favoriser le développement agile de produits durables. De plus, nous nous attachons de concert avec nos clients à concevoir des solutions novatrices tenant compte de divers objectifs stratégiques (atténuation des changements climatiques et adaptation à leurs effets, transition climatique et résilience) dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques et à les mettre en œuvre. Les déterminants et les incidences des changements climatiques comportent plusieurs facettes ; les solutions à la mesure des risques et des occasions connexes doivent l’être aussi.

Bilan carbone nul de nos activités La Banque Royale du Canada (RBC) mesure ses émissions de GES, y compris celles de RBC GMA, et publie de l’information à ce sujet, conformément au Protocole des gaz à effet de serre. En 2017, RBC est devenue une entreprise carboneutre et s’est engagée à atteindre chaque année un bilan carbone nul dans le cadre de ses activités mondiales. Pour ce faire, RBC a mis en place des programmes de réduction de la consommation d’énergie et des émissions dans son réseau de propriétés et son infrastructure TI, et elle achète des crédits d’énergie renouvelable et des compensations de carbone de grande qualité pour les émissions impossibles à éliminer.

RBC compense toutes les émissions qu’elle déclare (catégories 1, 2 et 3) 5, y compris celles de RBC GMA, en achetant des titres compensatoires en carbone de qualité supérieure. Chaque année, RBC vise à être moins dépendante des titres compensatoires en carbone. Cet engagement est décrit dans la Stratégie climatique RBC.

4 Selon le site Web de Climate Action 100+, au 9 mars 2020.5 Toutes les émissions déclarées de catégorie 3 sont attribuables aux déplacements des employés.

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ContexteRéagir aux conséquences des changements climatiques Ils ont une incidence sur la plupart des secteurs d’activité. Les preuves scientifiques sont limpides : les changements climatiques sont imputables à l’activité humaine, en particulier aux combustibles fossiles, à la déforestation et à d’autres changements concernant l’utilisation des sols. Ces activités ont pour effet d’accroître la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère terrestre, ce qui entraîne une hausse des températures, une modification des régimes climatiques et des événements météorologiques plus fréquents et extrêmes. Les effets des changements climatiques se font déjà sentir. En se poursuivant, le réchauffement planétaire pourrait avoir des conséquences néfastes sur la santé et la sécurité de nos collectivités et sur les économies au sein desquelles RBC GMA et les sociétés dans lesquelles elle investit exercent leurs activités.

Les gouvernements jouent un rôle important dans la mise en place de politiques et de mesures incitatives efficaces destinées à faciliter une transition juste, ainsi qu’à mettre en œuvre des mesures d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation de leurs effets. En décembre 2015, près de 200 gouvernements ont signé l’Accord de Paris.6 Cet accord international juridiquement contraignant vise à protéger la croissance économique en prévenant les pires conséquences des changements climatiques. L’objectif central comporte deux volets :

1. Limiter le réchauffement climatique à moins de 2 oC de plus que les niveaux d’avant la révolution industrielle

2. Poursuivre les efforts visant à limiter l’augmentation à 1,5 oC.

L’Accord de Paris a également mis en relief la nécessité d’orienter les flux financiers de manière à favoriser une transition vers une économie à faibles émissions de carbone et un développement résilient aux changements climatiques.

Récemment, dans son rapport sur les conséquences d’un

réchauffement planétaire de 1,5 oC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a indiqué que pour

limiter le réchauffement planétaire à 1,5 oC, il faut des transitions rapides et profondes au chapitre de l’utilisation des terres et de l’énergie, ainsi que dans les industries, les bâtiments, les transports et les villes. Selon le rapport, si les températures à

l’échelle planétaire augmentent au-delà de la limite de 1,5 oC, nous assisterons à une hausse des conséquences matérielles potentiellement catastrophiques, qui exigeront davantage d’investissements aux fins de l’adaptation aux changements climatiques. Pour éviter ces conséquences, nous devons accélérer la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Cette transition exige des investissements afin d’atténuer les changements climatiques, notamment dans les technologies à faibles émissions de carbone et l’efficacité

énergétique. Ce changement représente une occasion pour les entreprises et les investisseurs.

Les phénomènes météorologiques extrêmes, l’élévation du niveau des mers, les vagues de chaleur et les sécheresses sont tous autant de preuves des répercussions matérielles aiguës et chroniques des changements climatiques. Il en va de même des règlements liés au climat, des technologies propres et de la perturbation des marchés, qui sont associées à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Ces répercussions liées au climat présenteront de nouveaux enjeux complexes pour l’économie et le système financier.

Risques et occasions liés au climat pour les entreprisesToutes les entreprises, peu importe l’industrie, le secteur ou leur situation géographique, seront exposées aux risques et aux occasions liés au climat, quoiqu’à des degrés divers et de différentes manières. Les secteurs polluants sont généralement plus sensibles aux risques climatiques qui accentuent la nécessité d’une transition vers une économie à faibles émissions de carbone (le risque de transition). Quant aux secteurs des ressources et ceux basés sur les actifs, ils tendent à être plus sensibles aux répercussions physiques des changements climatiques (le risque physique). Le fait qu’un secteur donné soit sensible à des facteurs de risque lié au climat n’indique pas que les risques se concrétiseront pour toutes les entreprises exerçant des activités dans le secteur en question. Nous en tenons toutefois compte dans l’évaluation de la démarche que suit une entreprise pour gérer les risques climatiques. C’est aussi au moyen pour nous de cibler les occasions et de nous positionner de manière stratégique.

§ Les risques liés au climat sont les suivants : a) le risque de transition découlant du passage à une économie à faibles émissions de carbone et b) le risque physique découlant de phénomènes météorologiques de plus en plus intenses et de changements climatiques.

§ Les entreprises trouveront par ailleurs des occasions liées au climat dans l’utilisation rationnelle des ressources, dans l’achat d’énergie à faible teneur en carbone, dans le développement de nouveaux produits et services, dans l’accès à de nouveaux marchés et à de nouvelles clientèles et dans l’accroissement de leur résilience.

6 Selon le site Web des Nations Unies – Collection des Traités, au 9 mars 2020.

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Risques et occasions liés au climat Répercussions financières éventuelles

Facteurs qui sous-tendent le RISQUE LIÉ À LA TRANSITION :

Politique : En raison des politiques et règlements gouvernementaux qui visent à limiter les activités contribuant aux changements climatiques. Comprend les politiques qui encouragent les solutions de rechange à faibles émissions de carbone.

Augmentation des coûts d’exploitation, des radiations, de la dépréciation des actifs et de la mise hors service anticipée d’actifs en raison de changements de politique.

Droit : En raison de litiges liés à l’incapacité d’atténuer les changements climatiques, à une communication insuffisante d’information ou à des inexactitudes importantes.

Augmentation des coûts ou réduction de la demande de produits et services à la suite des amendes et des jugements.

Technologie : En raison des nouvelles technologies à faibles émissions de carbone qui bouleversent les systèmes traditionnels.

Radiation et mise hors service anticipée d’actifs, réduction de la demande de produits et de services, dépenses de recherche et de développement, investissements de capitaux dans le développement technologique, coût d’adoption/de mise en œuvre.

Marchés : En raison de l’évolution de l’offre et de la demande de certaines marchandises et de certains produits et services.

Réduction de la demande de produits et de services, augmentation des coûts de production attribuable à l’évolution des prix des intrants et des exigences de production, évolution des coûts de l’énergie, modification de la composition et des sources des revenus, réévaluation des actifs (par exemple, réserves de combustibles fossiles, évaluation des terrains, évaluation des titres).

Réputation : En raison de l’évolution des attentes des clients ou de la collectivité à l’égard d’une entreprise, fondée sur l’incidence de ses activités sur les changements climatiques et de sa contribution à ceux-ci.

Diminution des revenus attribuable à une baisse de la demande et de la capacité de production, incidence négative sur la gestion de la main-d’œuvre, réduction de la disponibilité et du prix du capital.

Facteurs qui sous-tendent le RISQUE MATÉRIEL :

Événements graves : Événements météorologiques extrêmes qui s’accompagnent d’une augmentation de la fréquence et de l’intensité des tempêtes. Ces événements peuvent entraîner un accroissement des inondations côtières et intérieures, des perturbations des infrastructures essentielles et des migrations massives.

Diminution des revenus attribuable à la réduction de la capacité de production, diminution des revenus et augmentation des coûts en raison des effets négatifs sur la main-d’œuvre, radiations et mise hors service anticipée d’actifs.

Répercussions chroniques : Changements à long terme des régimes climatiques, qui peuvent provoquer un stress hydrique et des sécheresses prolongées, des feux de forêt plus importants et plus intenses, des vagues de chaleur, des migrations massives et la propagation de parasites et de maladies infectieuses.

Augmentation des coûts d’exploitation, augmentation du coût en capital, diminution des revenus attribuable à la baisse des ventes/de la production, augmentation des primes d’assurance et réduction de la disponibilité des assurances pour couvrir des actifs situés dans des lieux « à haut risque ».

Occasions liées au climat :

Efficacité des ressources : Grâce à l’utilisation de modes de transport, de production et de distribution plus efficaces, ainsi qu’à l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments et à la réduction de la consommation d’eau.

Réduction des coûts d’exploitation (p. ex., à la suite de gains d’efficacité et de réductions de coûts), augmentation de la capacité de production, accroissement de la valeur des immobilisations corporelles et avantages pour la gestion de la main-d’œuvre se traduisant par une baisse des coûts.

Source d’énergie : Grâce à l’utilisation de sources d’énergie à faibles émissions de carbone, à des politiques incitatives, à de nouvelles technologies et au passage à une production d’énergie décentralisée.

Réduction des coûts opérationnels, réduction de l’exposition aux futures hausses du prix des combustibles fossiles, réduction de la sensibilité aux variations de la tarification du carbone, augmentation du rendement des technologies à faibles émissions de carbone et avantages du point de vue de la réputation.

Produits et services : Au moyen de la conception ou de l’expansion de produits et de services à faibles émissions de carbone, de produits d’adaptation aux changements climatiques, de changements des préférences des consommateurs et de la capacité à diversifier les activités commerciales.

Augmentation des revenus attribuable à la fourniture de nouvelles solutions en réponse à la demande de produits et de services à faibles émissions de carbone, et à une meilleure position concurrentielle rendant compte de l’évolution des préférences des consommateurs.

Marchés : Grâce à l’accès à de nouveaux marchés et clients, ou au recours à de nouvelles mesures incitatives du secteur public.

Augmentation des revenus grâce à l’accès à de nouveaux marchés et secteurs d’activité, diversification accrue des actifs financiers.

Résilience : Au moyen de l’adoption de mesures de transition ou d’adaptation, de programmes énergétiques, de l’adoption de mesures d’efficacité énergétique et de la diversification des ressources.

Augmentation de l’évaluation du marché grâce à la planification et à la préparation, meilleure fiabilité de la chaîne d’approvisionnement, augmentation des revenus grâce à de nouveaux produits et services liés aux efforts de résilience.

Source : Adaptation du rapport final de 2017 du Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (GIFCC) du Conseil de stabilité financière (CSF).

Description des risques liés au climat, des occasions et des répercussions financières éventuelles

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Secteur Description des occasions et des risques liés au climat

AgricultureL’évolution des politiques, des marchés et des technologies peut faire augmenter la demande de produits alimentaires plus durables par les consommateurs et perturber les pratiques agricoles et les méthodes de production alimentaire en vigueur. À long terme, les changements climatiques entraîneront une baisse des rendements des cultures dans certaines régions et une augmentation des rendements dans d’autres. Ils entraîneront également des fluctuations des coûts d’exploitation. Les agents pathogènes des cultures augmenteront, ce qui se répercutera sur la production, les revenus et l’assurabilité. Certaines régions en bénéficieront et d’autres en souffriront.

Énergie (charbon, pétrole, gaz, services publics)Le renforcement de la réglementation sur le carbone entraînera une augmentation des coûts liés à la conformité. Le soutien stratégique aux produits de substitution, la diminution de la demande de certains types de combustibles dans le monde, l’augmentation des coûts de production et la chute des prix peuvent entraîner des dévaluations et le délaissement des actifs. Les secteurs à fortes émissions de GES font face à des litiges et des responsabilités liés aux changements climatiques. Pour les actifs situés dans des régions qui subissent les conséquences matérielles des changements climatiques, une augmentation des coûts et une perturbation des activités commerciales sont possibles. Les accidents industriels, les déversements et les catastrophes, surtout en mer, pourraient également se multiplier. Parmi les occasions figure un accroissement du financement et des investissements destinés aux technologies à faibles émissions de carbone, au stockage de l’énergie, aux énergies renouvelables et aux carburants de remplacement.

ForesterieLes changements climatiques auront une incidence sur les saisons de croissance et les rendements, et la gamme naturelle de parasites des arbres s’élargira (par exemple, le dendroctone du pin ponderosa), entraînant ainsi une augmentation des coûts et une perte de production. Certaines régions en bénéficieront et d’autres en souffriront. Les occasions comprennent le rôle des forêts comme puits de carbone, l’utilisation accrue du bois comme matériau de construction dont la production émet peu de carbone, et l’avantage concurrentiel potentiel découlant des effets de la tarification du carbone sur les matériaux dont la production génère beaucoup d’émissions.

Produits industriels (matériaux de construction, ciment, produits chimiques, fabrication)Le renforcement de la réglementation sur le carbone entraînera une augmentation des coûts liés à la conformité. Les dommages causés aux actifs des entreprises et la perturbation des chaînes d’approvisionnement par les événements climatiques entraîneront une augmentation des coûts d’exploitation et une réduction de la capacité de production et des revenus, ainsi qu’une possible hausse des primes d’assurance ou des cas de non-assurabilité. Les coûts de production peuvent augmenter en raison de la hausse ou de la volatilité des prix des intrants. L’accroissement des investissements dans les technologies à faibles émissions de carbone et les nouveaux produits ou marchés est au nombre des occasions offertes.

Infrastructures et immobilierLes nouvelles normes de construction et d’efficacité énergétique nécessiteront des investissements de capital supplémentaires. Les phénomènes météorologiques endommageront les actifs et pourront entraîner une hausse des primes d’assurance ou des cas de non-assurabilité. Vu leur emplacement fixe, les bâtiments peuvent être vulnérables à la sécheresse, aux ouragans, aux incendies de forêt, aux températures extrêmes et à l’élévation chronique du niveau de la mer, d’où une augmentation des coûts d’adaptation et d’exploitation, ainsi qu’une perte possible de revenus d’exploitation et une dépréciation de valeur. Les occasions comprennent les investissements dans les infrastructures et les bâtiments, et dans la construction tenant compte des stratégies d’adaptation au climat, afin d’améliorer la résistance des bâtiments (p. ex., protection contre les inondations, systèmes mécaniques mobiles).

Mines et métauxLe renforcement de la réglementation sur le carbone entraînera des coûts de conformité plus élevés pour les industries à fortes émissions de carbone (p. ex., l’acier). La disponibilité des ressources, le stress hydrique et les dommages causés aux actifs des entreprises par les événements climatiques se traduiront par une hausse des coûts d’exploitation. Le risque de pénurie d’eau et de perturbations attribuables à des événements météorologiques extrêmes sera important. La hausse de la demande de métaux qui alimentera une économie à faibles émissions de carbone (par exemple, le lithium, le zinc, l’aluminium pour les piles) fait partie des occasions.

Transport (air, mer, rail, terre)Le renforcement de la réglementation sur le carbone entraînera une augmentation des coûts liés à la conformité. La hausse du prix des carburants entraînera une augmentation des frais d’exploitation et un regain d’intérêt pour les nouvelles technologies. La sensibilité aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement par des événements météorologiques extrêmes, tels que les ouragans, augmentera. Des plans visant à supprimer progressivement l’utilisation des moteurs à combustion interne ont été annoncés pour certaines grandes économies. L’accroissement des investissements publics et privés dans les technologies à faibles émissions de carbone pour les transports publics, ainsi que les véhicules électriques et autonomes fait partie des occasions.

Source: RBC GAM, 2020

Description des occasions et des risques liés au climat par secteur clé

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Notre approche des changements climatiques 10

Risques climatiques et occasions pour les gestionnaires d’actifsLes risques les plus notables et les plus importants causés par les changements climatiques se concrétiseront au cours de la prochaine décennie et après. L’horizon temporel généralement utilisé en matière de placement et de gestion des risques est variable, mais il correspond en grande partie à un cycle économique unique. Qu’est-ce que cela signifie pour les investisseurs ? De nouvelles méthodes et réflexions sont nécessaires pour adapter les cadres de placement actuels, qui n’ont pas été conçus pour prendre en compte les risques à long terme.

Pour que les marchés financiers puissent évaluer efficacement les risques et les occasions liés au climat, de meilleures données sont nécessaires. Nous avons été témoins de la réalisation d’énormes progrès ces dernières années. Il manque cependant encore des données climatiques de qualité, complètes et comparables qui puissent être utilisées pour évaluer et tarifer avec précision l’exposition d’une entreprise aux risques et aux occasions liés aux changements climatiques.

De nouvelles méthodes et de nouveaux modèles sont également nécessaires, car les méthodes traditionnelles d’évaluation et de tarification des actifs, qui sont fondées sur des données historiques et des précédents, pourraient ne pas s’appliquer dans un monde futur perturbé par les changements climatiques. Si les facteurs à l’origine des risques climatiques sont relativement bien compris, il existe une grande incertitude quant à la manière dont ces facteurs se manifesteront dans le temps, à quelle vitesse et dans quelle

mesure, ainsi qu’à la réaction et à l’adaptation de la société. Davantage de travail et une plus grande collaboration sont nécessaires pour comprendre les mécanismes par lesquels les facteurs de risque climatique se manifesteront au sein de l’économie, du système financier et de la société.

Une gérance active : la clé du changementPour les investisseurs, la gérance active et le dialogue avec les sociétés dont ils détiennent des titres se sont révélés être un moyen efficace de susciter le changement. Par exemple, les actionnaires sont mieux informés quand une entreprise est priée de divulguer l’approche qu’elle privilégie pour la gestion des risques et des occasions liés au climat. La prise de décision et l’allocation des capitaux sont ainsi facilitées. Les approches directes et collaboratives utilisées pour dialoguer sont à la fois efficaces pour définir clairement les attentes avec les entreprises et évaluer les progrès réalisés par rapport à ces attentes.

La publication des recommandations du Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (GIFCC) du Conseil de stabilité financière (CSF) en 2017 a constitué une première étape importante de l’établissement d’un langage et d’un cadre standard pour la préparation des rapports sur les risques et les occasions liés au climat. En février 2020, plus de 1 000 entreprises représentant une capitalisation boursière de plus de 12 000 milliards de dollars US soutenaient le GIFCC.7

Actions

Les investisseurs en actions se préoccupent de la valeur des entreprises dans lesquelles ils investissent et, par extension, des risques susceptibles d’influer défavorablement sur cette valeur. Les sociétés de tous les secteurs seront touchées à divers degrés par les changements climatiques. Le type et l’importance du risque climatique auquel sont exposées les sociétés varient selon la région, le lieu des actifs, la gamme de produits, les intrants et les stratégies d’atténuation du risque de chacune. Les actions à thématique durable devraient bénéficier des initiatives de financement climatique. Les placements, tant à gestion active que passive, en actions de sociétés à faibles émissions de carbone devraient protéger les portefeuilles contre le risque lié aux actifs délaissés durant la transition vers une économie à faible intensité de carbone.

Titres à revenu fixe

Les investisseurs en titres à revenu fixe s’intéressent à la capacité des émetteurs de titres de créance à rembourser leurs dettes. Ils portent aussi leur attention sur les risques de discrédit des émetteurs sur les marchés de capitaux, lesquels sont potentiellement nuisibles à la valeur de marché de ces titres de créance. Les conséquences des changements climatiques sur les titres à revenu fixe varient en fonction des types d’émetteur (société ou État) et d’actif, ainsi que de l’horizon temporel. À court ou à moyen terme, les changements climatiques ne toucheront probablement pas la plupart des titres à revenu fixe. En revanche, ils devraient influer dans une certaine mesure sur tous les émetteurs à long terme.

Immobilier et hypothèques

Les investisseurs dans les secteurs immobilier et hypothécaire se soucient de la valeur des immeubles sous-jacents à leurs placements, ainsi que des revenus que produisent ces actifs (dans le cas des placements immobiliers directs). Les effets des changements climatiques sur les placements immobiliers et hypothécaires sont principalement fonction de l’endroit où sont situés ces actifs. Les risques matériels élevés et chroniques, comme les inondations, représentent habituellement les risques liés au climat les plus importants pour ces actifs. En ce qui a trait particulièrement aux placements immobiliers directs, les risques de réputation et de marché jouent parfois un rôle dans l’obtention et la conservation du revenu d’exploitation provenant des locataires. Il est possible que la politique et les avancées technologiques réduisent la valeur d’infrastructures et de placements privés peu adaptés à une économie à faible intensité de carbone.

Description des occasions et des risques liés au climat pour différentes catégories d’actif

7 Selon le Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques.

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Banque Royale du CanadaL’approche des changements climatiques de RBC GMA s’appuie sur l’engagement ferme et le leadership dynamique de notre société mère, RBC, en matière de changements climatiques. Fondamentalement, RBC est guidée par sa raison d’être : contribuer à la réussite des clients et à la prospérité des collectivités. Elle est d’avis qu’il faut attacher autant d’importance à la façon d’exercer ses activités qu’aux activités elles-mêmes. Notre réussite en tant que société est déterminée par le bien-être à long terme des personnes que nous servons, des régions où nous exerçons nos activités et de la planète que nous laisserons à nos petits-enfants.

« Les changements climatiques et leurs répercussions présentent des défis cruciaux pour nos unités, nos employés et nos pratiques de gestion du risque, ainsi que pour les collectivités. Le Conseil surveille donc activement nos approches stratégiques de gestion de l’incidence des changements climatiques et évalue soigneusement les plans de la direction à cet égard pour déterminer s’ils équilibrent de façon appropriée la gestion des risques et les occasions stratégiques à saisir. »

Kathleen Taylor, présidente du Conseil, Banque Royale du Canada

« Les changements climatiques constituent l’un des enjeux les plus criants de notre époque. C’est une grande préoccupation pour nos employés, nos clients, bon nombre de nos actionnaires et la population en général, notamment les jeunes générations qui, à bien des égards, mènent la discussion sur le sujet. Le fait que le climat se réchauffe et les diverses causes de ce phénomène font généralement consensus. Par contre, la question des mesures à prendre pour réduire les émissions de carbone est loin de faire l’unanimité. Pour faire avancer ces enjeux, nous devons parvenir à une vision commune, à la fois avantageuse pour l’économie et acceptable aux yeux des Canadiens. RBC intensifiera ses efforts pour agir comme catalyseur de changement. »

David McKay, président et chef de la direction, Banque Royale du Canada

RBC Stratégie climatiqueLa Stratégie climatique RBC établit notre plan visant à accélérer la croissance économique propre et à soutenir nos clients au cours de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.

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