notice, règlements et programme de l'ecole nationale des mines de saint-etienne en 1911

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SAINT-ÉTIENNE DE L'IMPRIlVIERlB THÉOLIER. ----- J. THOMAS 12, Rue Gérelltet, 12

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Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

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Page 1: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

SAINT-ÉTIENNEDE L'IMPRIlVIERlB THÉOLIER. ----- J. THOMAS

12, Rue Gérelltet, 12

Page 2: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

L'ÉCOLE NATIONALE DES MINES

DE SAINT H ÉTIENNE

Historique eommeire. - L'Ecole nationale desmines de Saint-Etienne a été instituee parune ordonnanceroyale du 2 août 1816, peu de temps ayant la réorga­nisation de l'Ecole supérieure des mines de Paris. Cesdeux Ecoles devaient remplacer celles de Geislauternct de Pcscy, perdues pour nous à la suite des traités18Jli et de 1815. A cotte époque, la grande industriepénétrait en France par dessus la Manche, que lesguerres de Napoléon avaient rendue si longtempsinfranchissable aux hommes et aux choses. Elles'installaitnotamment>c1ans la Loire. On y mettait enmarche lespl'emiers hauts fourneaux à coke, ceux deJanon,lespremiers fours à creusets pour la fusion del'acier, ceux de l'usine J ackson et des aciéries deLa Bérardière . Le premier chemin de fer français

réunissait Saint-Etienne et Andrezieux. Les innorn­brables propriétés minières 'se fondaient en quelquesconcessions capables rl'uue exploitation plus régulièreet-plus intense. Le principal initiateur de ce mouve­mentétait aussi le fondateur de l'Ecole, son premierdirecteur, l'ingénieur en chef des mines Beaunier.Le même sentiment du progrès qui transformaitl'industrie décidait la fondation d'une école où cette

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industrie renouvelée devait trouver des ingénieursdignes d'elle.

Cette solidarité entre l'Ecole et l'industrie minérales'est maintenue à travers le siècle dernier. Elles ontgrandi ensemble. Si nos grandes usines 1 nos opulentescompagnies houillères du Nord et du Centre, avec leuroutillage imposant, leur organisation savante, nerappellent que de bien loin les chétives exploitations ducommencement du dernier siècle, l'Ecole de Beaunierne présenterait pas un moindre contraste avec l'Ecolede 1911. Seuls, le zèle et l'intelligence du corpsenseignant d'autrefois n'ont pas été dépassés.

Elle était en effet bien modeste, l'Ecole quis'installait en 1817, dans un faubourg de la ville, devenudepuis le centre de la cité. Un directeur et troisprofesseurs, chargés en même temps de services admi­nistratifs, donnaient l'instruction à huit élèves, recrutéssans concours, comme -on avait pu. Le budget, loyer,indemnités des professeurs et du directeur compris, semontait à 11.000 francs. Les collections se composaientd'un jeu de modèles de cristaux en bois et de quelqueséchantillons communs de géologie. Les crédits man­quaient au laboratoire de chimie, qui était petit, maisinstallé avec beaucoup d'intelligence. L'ardeur desdébuts sauvait tout. Parmi les huit élèves de la premièrepromotion on comptait l'inventeur de la turbine,Fourneyron, et le grand chimiste Boussingault appar~

tenait à la seconde. L'enseignement avait ce caractèreà la fois théorique et pratique qui l'a toujours distingué.Les élèves s'exerçaient dans la mine au métier derouleur et do piqueur. Boussingault se vante dansses Mémoires d'avoir gagné 18 francs à abattre du

charbon.Le but de l'Ecole avait été mal défini par l'ordonnance

qui l'avait instituée. Devait-elle former des maîtres...

4 ÉCOLE "lATIONALE DES MINES

NOTICE

mineurs? Ainsi le voulait le Conseil général des mines.Devait-elle viser plus haut et instruire des ingénieurs?C'était la conviction de Beaunier. L'événement prouvaque ses vues étaient justes. En fait, les élèves possé­daient, à leur arrivée à l'Ecole, mieux que l'instructionprimaire que leur demandait le progamme d'admissionimposé par le Conseil général des mines, et les pro­fesseurs surent en tirer si bon parti que les industrielsprirent avec empressement les Elèves sortis do l'Ecolocomme ingénieurs ou comme directeurs de leurs entre­prises. Il en fut désormais toujours ainsi.

Il serait peu intéressant de raconter en quelqueslignes l'histoire de l'Ecole. On n'y lirait point de grandsévénements, mais seulement le développement progressifd'un organisme vivant qui se transforme pour resteradapté à sa fonction. Ce développement présente néan­moins quelques caractères remarquables. C'est d'abordla prudence avec laquelle on n'a augmenté le nombredes élèves qu'après avoir assuré de nouveaux débouchés.Les trente-cinq ou quarante élèves des promotionsactuelles se placent aussi aisément que ceux des pro­mières promotions. C'est avec la mêmo prudence qu'on aélevé le niveau des programmes d'admission, Lorsqu'ony introduisait de nouvelles matières, elles étaient déjàenseignées par les écoles préparatoires. C'est doncl'évolution naturelle des choses et non l'ambitionexcessive de ses directeurs qui a porté l'Ecole à sonimportance actuelle et élevé son enseignement techniqueà un niveau que no dépasse celui d'aucuue écolosimilaire.

Un autre caractère plus saillant encore, c'est la

modicité des ressources comparée à l'ampleur desrésultats. Il n'est pas exagéré de dire que l'Ecole deSaint-Etienne à contribué dans une large mesure audéveloppement actuel de l'industrie minérale française,

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cetto industrie dont la production actuelle vaut près

d'un milliard do francs. Cependant le budgot de l'Ecoleno s'est élevé que bion lentement au-dessus du chiffremodeste de 1817. Lo nombre des professeurs est resté

longtemps fixé à trois, bien que, depuis 1879, la duréecles cours eLU été portée de deux à trois ans et le

nombre des cours augmenté en conséquence. Depuisune époque assez récente, la situation s'est améliorée.

Le nombre des professeurs a été porté à huit, dont ledirecteur. Les subventions de l'Etat et la générosité dequelques collectivités) l'établissement récent d'une taxe

de scolarité et d'un droit d'examen au concoursd'admission ont mis les ressources de l'Ecole plus en

rapport avec l'importance de son rôle et les nécessités

de l'enseignement technique moderne. Oette opulenceparaîtrait encore médiocre à ceux qui connaissent cellede la plupart des écoles étran~·ères. Mais notre esprit

doit plutôt se reporter vers la vaillante Ecole de jadiset sa féconde pauvreté. Les professeurs d'aujourd'hui

sauraient sans doute tirer bon parti des millions quede riches bienfaiteurs prodiguent aux universitésaméricaines. Mais l'art de faire beaucoup avec peu estd'une application moins courante, et leurs devanciers

l'ont possédé au plus haut degré.L'histoire de l'Ecole nous montrerait encore ce carac­

tère d'Ecole dtingénieurs qu'elle 11 eu dès. l' origine, demieux en mieuxétablt et reconnu. Un décret de 1882

change · en cclui-d'Ecolc.. des . mines son vieux titred'Ecole des mineurs qui longtemps l'a fait confondre

avec les écoles de maîtres-mineurs. Elle devient, en

1908, l'Ecole nationale des mines de Saint-Etienne,Son diplôme qui, depuis 1890, conférait, comme anté­rieurement celui de l'Ecole des mines de Paris, le titred'ancien élève de l'E'cole « apte à exercer les fonctions (1) Il s'agit seulement du libellé (hl diplôme. En fait, le

vérttnblo caractère du diplôme était reconnu, (':11' les diplômesportaient on tit re : Diplôme d'Ingénieur civil des mines.

7~OTICE

d'ingénieur » (1), devient en 1909, sans restriction, undiplôme d'ingénieur civil des mines. La loi militaire

de 1889 établissait encore une distinction entre l'Ecole

de Saint-Etienne et les grandes écoles techniques dela capitale. Oelle de 1905 met enfin l'Ecole sur le même

pied que les Ecoles des mines et des ponts et chausséesde Paris et que l'Ecole centrale cles arts et manufac­

tures. En toute circonstance, dans ces dernières années,les pouvoirs publics ont tenu à reconnaître enfin l'Ecole­

pour ce qu'elle a toujours été, c'est-à-dire un établisse­ment d'enseignement technique supérieur, au même

titre que les grandes écoles parisiennes de travaux

publics.

Local. - L'Ecole a quitté en 1850 l'ancien localqu'elle louait dans la rue de la Préfecture pour s'installer

sur une hauteur un peu en dehors de la ville, clans ledomaine deChantegrillet acquis pour elle par l'Etat.

La situation est avantageuse, loin du bruit et au-dessusdes brouillards de la ville, bien qu'à peu de distancedu centre. Le voisinage de la mine de Villehœuf,la. poussière du charbon et des schistes, les mou ve­monts du.vsol, qui ébranlent les bâtiments sont des

inconvénients sérieux, mais qu'il est difficile cl' éviterdans une ville charbonnière. L'ancien château sert aulogement du directeur et abrite des collections de miné­ralogie et de géologie. Un grand corps de bâtiment il,

trois étages contient les trois am phithéâtres, les salles

d'études des élèves, la bibliothèque et le secrétariat.Deux. ailes en retour d'équerre renferment, l'une 10

,laboratoirec1e chimie, l'autre le laboratoire de physique

l~COLl<; NATIONALE OE~ ~IlNESG

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ÉCOLE NATIONALE DES MI~ES

et d'électricité, une salle de modèles d'exploitation etde métallurgie, la salle du Conseil et les locaux qu'il afallu affecter, depuis 1907, à l'enseignement militaire.Ces bâtiments, poul' la plupart, fort anciens et enmauvais état, beaucoup trop restreints aussi pourpermettre de donner aux travaux pratiques le déve­loppement qui conviendrait, sont destinés il dispa­raître dans un avenir prochain. Un projet de recons­truction complète, comportant un agrandissement trèslarge, a été approuvé par l\tlM. les Ministres des travauxpublics et des beaux-a~'ts en 1909. Le Conseil municipnlde Saint-Etienne et 10 Conseil général dola Loire ontvoté, en vue do son exécution, des subventions impor­tantes. La plus grosso partie de la dépense incomberaà l'Etat, qui ne saurait reculer longtemps devant cette

œuvre nécessaire.

Orgal1isation générale. Direciioti et Conseils. Corpsenseignant. - L'Ecole, que des lois de 1905 et 1907ont investie de la personnalité civile et de l'autonomiefinancière, est placée sous l'autorité du Ministre destravaux publics. Elle est administrée par un directeur,ingénieur en chef des mines, assisté d'un directeuradjoint désigné par le Ministre parmi les professeurs.A diverses reprises, le directeur a été chargé en mêmetemps du service do l'arrondissement minéralogique deSaint-Etienne; les deux services sont aujourd'hui séparés

et le directeur chargé d'un cours.Le directeur ost assisté du Conseil de l'Ecole dont il

a la présidence et qui comprend. outre les professeurs,l'ingénieur en chef do l'arrondissement minéralogiquede Saint-Etienne ct quatre jndustriels représentantdeux l'industrie minière ct deux l'lndustric métallur..gique. Les articles, 7,8 et9 du décret du 21 janvier 1Hû9définissent les pouvoirs de ce Conseil, plus étendus,

NOTICE

en raison de l'octroi de l'autonomie financière, que nel'étaient ceux de l'ancien Conseil d'administration.Un Comité d'enseignement, composé des professeursct présidé par le directeur, est constitué dans le seindu Conseil et le décharge de la besogne courante dol'enseignement, horaires des cours et exercices, dates

des examens, classements, etc,Il est institué, en outre (depuis 1882), un Conseil de

perfectionnement, dont la composition est fixée commesuit par le décret de 1909 : Le Préfet de la Loire,président; l'Inspecteur général de la di vision; letlirecteur de l'Ecole ct les professeurs; les ingénieursde l'arrondissement minéralogique de Saint-Etienne ;le président du Conseil général de la Loire; le Maire do

Saint-Etienne; le président do la Chambre de Commercede Saint-Etienne ; le président de la Société amicaledes anciens élèves; un membre du Sénat et un membrede la Chambre des Députés; et huit industriels, dontquatre au moins pris parmi les anciens élèves del'Ecole. Ce Conseil, qui ne se réunit guère qu'une foispar an, est consulté nécessairement sur l'organisation

générale de l'enseignement et sur los créations ousuppressions de cours, sur les programn-ics d'admission,sur les projets de travaux neufs ayant un but scolaire,et, d'une maniere générale, il est chargé d' éclairer ~o

Ministre sur les questions que celui-ci lui soumetchaque année, questions issues le plus souvent del'initiati ve du Conseil de l'Ecole et ayant trait t\l'orientation générale de l'enseignelnent. Bien qu'il

soit purement consultatif, 10 Conseil de perfection­nëment joue un rôle important. Sa composition est

bien faite pour assurer la sagesse des décisions, la

largeur de vues ot une harmonieuse entente entre lesdifférents facteurs dont l'Ecole dépend, l'Adlninistrationet les Corps élus, l'enseignement et l'industrie, le

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passé et l'avenir. On lui doit en grande. partie lesprogrès rapides qui ont .sigualé ces dernières années.

Les pro fes'scurs appartiennent au Corps national

des mines. Ce recrutement a l'avantage que Beaunier

mettait en évidence dans ses rapports, d'établir uneunité de vues évidemment très désirable entre les

. ingénieurs exploitants et l'administration chargée deles contrôler. Le nombre des professeurs a été porté àsept depuis '1910. En outre, le directeur est chargé d'uncours. L'enseignement des langues étrangères estconfié à sept professeurs ou répétiteurs du lycée, lesconférences sur l'hygiène et les secours aux blessés,au médecin de l'Ecole. Un répétiteur de dessin et trois

préparateurs de chimie, physique et minéralogie

complètent le personnel enseignant.

Elèves. - Les 'élèves titulaires sont recrutés par

voie do concours. Le nombre des admissions, fixéchaque année par le Ministre, est actuellement établi à

trente-cinq. En outre, les élèves sortant de l'Ecolepolytechnique peuvent être admis directement endeuxième année; ils sont astreints seulement à suivre,en même temps que les cours de deuxième année,

l'enseignement de la minéralogie et celui du levé deplans qui figurent au programme de première année.

Les jeunes gens de nationalité étrangère sont auto­

risés à se présenter au concours au même titre que les

Français et jouissent alors des mêmes droits qu'eux.Toutefois, il est rare que des jeunes-gens ayant faitleurs études à l'étranger puissent •. affronter avec

succès le concours d/admission, tant à cause de ladiversité des programmes d'enseignement qu'en raisonde l'Importance donnée à la langue .française •. dans lesépreuves du concours. Aussi le décret de 1909, conser­vaut sur ce point le régime ancien, autorise-t-illeur

admission à titre d'élèves étrangers) en sus du nombre

des élèves titulaires, et sur un simple examen destinéà faire connaître s'ils sont aptes à suivre les cours.Les élèves étrangers reçus sur examen suivent les

mêmes cours et exercices que les élèves titulaires,mais n'ont droit, à la fin de leurs éludes, qu'à un

certificat d'études, non au diplôme. Il est probable

d'ailleurs qu'à bref délai cc régime sera modifié etqu'un diplôme à titre étranger sera créé en leur faveur.

Enfin le directeur peut autoriser des pel'~onnes

étrangères à l'Ecole à suivrecertains cours à titre

d'auditeurs libres.On trouvera ci-après le relevé du nombre des

candidats qui se sont présentés au concours (l'admission

depuis 1887, du nombre des candidats déclarés admis­sibles et du nombre des admis.

Le nombre des candidats, durant les dernières années,s'est accru dans des proportions considérables. Il estactuellement cinq à six fois supérieur à celui des places.

Peu connue, il y a peu d'années encore, en dehors desbassins miniers et des milieux industriels; l'Ecole avu son recrutement s'étendre en même temps que sa

réputation. Tandis que naguère presque tous lescandidats lui venaient des écoles préparatoires de

Saint-Etienne et de la région, elle reçoit chaque année,en nombre croissant et aujourd'hui considérable, desjeunes gens venus de tous les lycées de France. C'est

là, d'ailleurs, pour une bonne part, un résultat desmodifications apportées en 1906 au programme desexamens d'admission. Tandis qu'antérieurement ce

programme comportait certaines matières spéciales,notamment en chimie l'étude des métaux, qui nefigurent pas aux programmes d'études 'des classes

préparatoires à l'Ecole polytechnique et qui exigeaient

dès lors des études particulières entraînant une sorte de

JINOTTCEl~COLE NATIONALE DES :\IINES'10

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monopole au profit de quelques lycées et établissementssimilaires organisés en vue de cette préparation, leprogramme actuel au contraire est tiré tout entier desprogrammei; d'études de l'enseignement secondaire, etla préparation peut s'effectuer, par suite, dans tous leslycées pourvus de classes de mathématiques spéciales.En 1907, la proportion de candidats étrangers auxétablissements préparatoires spéciaux de la régionétait de 24 0/0' Elle s'est élevée à 29 % en 1908, il39,11- % en 1909, à 36,1 % en 1910.

Le nombre toujours 'très réduit des démissions après

la publication de la liste d'admission (deux ou trois auplus, parfois aucune) montre d'ailleurs que, bien quela préparation ne soit plus, comme autrefois, le monopolede quelques établissements d'enseignement secondaire,le recrutement de l'Ecole n'en reste pas moins unrecrutement spécial, peu ou pas écrémé par l'Ecolepolytechnique et les écoles techniques parisiennes.Les démissions de candidats optant pour l'Ecolepolytechnique ou d'autres écoles ne portent presquejamais sur la tête de la liste, qui reste composée entrès grande majorité de jeunes gens décidés, dès

longtemps, à passer par l'Ecole de Saint-Etienne depréférence à tout autre. L'Ecole est, à cet égard,dans des conditions très exceptionnelles en France ettrès favorables à la constitution d' excellentes promotions,Le niveau du concours d'admission, qui dépend natu­rellement plus du nombre et de la qualité des candidatsque du détail des programmes, est fort élevé ; on enpeut juger, en quelque mesure, d'après la proportionde candidats admis et d'après le classement, souvent

médiocre, de ceux qui ont tHé re9us en même temps

aUX écoles de la capitale,

(l ) Antérieurement, des examens d'admissibilité étaient passés devantles ingénieurs du Service des mines, dans les, divers arrondissen:ent~minéralogiques ; à partir de 1884, toutes les epreuves sont passees aSaiht-Etienne et l'admissibilité est supprimée. Elle est rétablie sous 1:1forme actuelle à partir de 1890.

(2) Antérieurement, il Y avait une session supplémentaire du concoursen octobre; à partir de 1891, le concours a lieu en une seule fois, enj uillet-août.

statistique des concours d'admission.

'13

3027252730303030303030363640H4t403935403b353535

»

7560

60

75758090909190

80858f)

878585

Nombre Nombre

des des

candidats canditlatsdéclarés

admissihlos ndmis

556571647173858U84

10310410'298

li3'146176'1';'018'1181170Hl9

21'2203191

Nomhr edes

candidatsayant

concourueffec­

tivement

l"OnCE

1887 (suppression Ile l'anciennc admissibilité) (1). , ,

1888., ,."." , .. ,.,1889 .. ' , , , ,"'.'1890 " , , , ' .. , .. ' . , .1. 891 (supprcssion dc la session d'octobrc) (2), •• , •

1892 ... , ... , .•............ , ,1893.. , .. , , " , , .1894•..•... , ' ' ., ,189;:) (création llc Jl'allmissibililé actuellc) ' ,1896 , " , ." , ..•.. , •..•..'1897 , , ' . , , , , , •.... ' , . , .. , .1898 , , , , .. , .1899 •. , ' ....•...... , , •..1900 , .•... , ,.", .

1901 .. , •. , . , . , .•...• , ., ..•.... ,.1902 ••.... " , .. , ..•... ,." , ..•.1903., , ' , , , .'1904 •...•........ " •.... ' .. , •... ' , ..1205 , , , " .1906., , , .

1907 " ..•..•.•......... ,., •. ".' ..1908 ., , '.l!.J09 (étaalisseuent du dl'oit d'cxamcn dc 40 Ir.) .1910 ....•. , . , , .•.... , , •..

ÉCOLE NATIONALE DES MŒES'12

Page 8: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Rëqimc de l'Ecole. - La durée des études est de

trois ans. Le passage d'une année à la suivante ne

s'effectue que moyennant certaines conditions de notes.

Les élèves qui n'ont pas rempli ces conditions en

première ou seconde année sont autorisés à redoublerune fois l'année correspondante, ou exclus s'ils l'ont

déjà redoublée; la troisième année ne se redouble pas.

Dans les deux premières, si les notes obtenues sont

trop inférieures, le rec1011 blement n'est pas accordé­

et l'élève est exclu.Tous les élèves sont tenus d'assister à tous les

cours et exercices prévus à l'emploi du temps, sauf le

cas de maladie dûment constatée ou d'excuse reconnue

valable. Aucun choix ne leur est laisséquant aux parties

de l'enseignement qu'ils ont à suivre. Ce principe,

auquel d'ailleurs les écoles techniques françaises se

sont tenues avec beaucoup de raison malgré les

exemples venus de l'étranger, est fondamental à l'Ecole.

Onn'admet pas que les élèves soient compétents pour

choisir leur plan cl' études, et moins encore, une fois

ce plan fixé, qu'il leur soit permis d'assister aux cours

et exercices ou de s'en abstenir selon l'inspiration du

moment. A cet égard, les élèves ne jouissent clone

d'aucune espèce de liberté.Par contre, le régime de l'Ecole est l'externat, et la

liberté la plus grande est laissée aux élèves en dehors

des heures de présence jugées indispensables. Ils

doivent assister à tous les cours, qui ont lieu de 8 heuresà 10 heures du matin et de /i h. 1/2 à 6 '1/2" du soir

(rOUI' les cours de langues étrangères, de 10 h. 1/4 à

Il h. 1/4 ou de 1 h. 1/2 à 2 1/2). En outre, afin queles professeurs soient assurés de trouver les élèves

réunis aux travaux pratiques à des heures déterminées,

les élèves sont tenus cl' être présents aux laboratoires

ou salles d'études de 2 heures à /i h. 1/2. En dehors

14 ~;COLl'; NATloNALE DES ~11l';ESi\OTlCL';

de ces heures obligatoires, les laboratoires, collections,

bibliothèque, salles d'études restent ouverts les -uns

jusqu'à 6 heures du soir, les autres jusqu'à 7 heures,

et les élèves, dans les périodes prévues à l'emploi du

temps, peuvent y travailler à leur gré. Il va sans direque cette liberté qui est laissée aux élèves d'être àl'Ecole ou de s'absenter a pour corollaire l'obligation

de n'y être que pour travailler. Ce régime, inauguré

en 1903, a donné d'excellents résultats.Une discipline sévère, quoique paternelle, atoujours

été de tradition ~t l'Ecole. Elle est d'ailleurs bien facilité e

par l'excellent esprit du plus grand nombre des élèves.La surveillance s'étend même, à certains égards, au

clehors de l'enceinte de l'Ecole. (J'est ainsi que le direc­

teur s'assure du paiement exact des pensions et cles

logements.L'ouverture des cours a lieu au 15 octobre. Chaque

année scolaire est divisée en trois périodes, séparéespar des examens en décembre et en mars et terminées

par les examens généraux en juin-juillet. Toutefois, la

troisième année ne comporte que cleux périodes de

cours. Les cours de cette année se terminent enetIet

au début dernars pour'laisser aux élèves, avant les

examens généraux de juin, le temps d'exécuter, en

mars, le.pcojèt de concours, et d'effectuer, en avril-mai,

leur second voyage d'études. Un autre voyage d'éludes

a lieu durant les mois de vacances, entre la 2° et la

3e année.Gratuites jusqu'en '1908, les études donnent lieu,

depuisla loi du 26 décembre 1903, à la perception d'un

droi] de scolarité annuel de 200 fr. , tempéré par des

dégrèvements accordés, jusqu'à concurrence d'un

maxin1u1l1 de 30 0/0' aux élèves pour lesquels cettemesure-est justifiée par I'insuffisance de leurs ressour­

ces. Ul1droit d'examen de /10 fr. est, en outre , perçu

Page 9: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

'16 i~COLE NATIONALE DES MINES xorrcn 'l7

au moment de l'inscription des candidats au concoursou des candidats élèves é1rangers à l'examen d'admis­sion. A l'entrée à l'Ecole, les élèves ont à remettreentre les mains du comptable une somme de 50 fr. quiest conservée à leur nom, à titre de masse, pour garantiedes dégâts. Ils doivent contracter, par l'intermédiairede l'Ecole, une assurance contre les accidents dont ilspourraient être les victimes ou les auteurs au coursdes voyages et exercices di vers qui leur sont prescrits:le coût annuel de cette assurance est actuellement de6 fr. environ. Ils ont enfin à pourvoir aux frais desvisites de mines et usines, voyag'es d'études et courses

géologiques.Les élèves ont un uniforme réglementaire de grande

tenue. Ils ne portent d'ordinaire qu'une casquette à

deux galons d'or avec le pic et le marteau en écusson.

Le coût de l'uniforme est de 200 fr. environ.

Enseignement. - Il serait inutile de dire que l'Ecoles'est efforcée de combiner de la manière la plus parfaitela théorie et la pratique. Toutes les écoles ont cetteambition légitime. L'excellence d'une formule dépendd'ailleurs du but qu'on se propose. Les professeurs deSaint-Etienne ont cherché à comprendre de la manièrela plus élevée l'article premier du décret d'organisation.Le but de l'Ecole est de former des ( ingénieurs aptesà diriger des exploitations do ruines et d'usinesmétallurgiques ». La lecture du programrnedes coursmontrera, nous le pensons, qu'ils ne laissent sans

l'approfondir aucune théorie qui puisse être utile à uningénieur mineur ou métallurgiste, dans le domainedes sciences exactes ou naturelles. C'est aussi à ceprogramn1e que nous laissons le soin de montrer l'éten­due, l'esprit et l'ordonnance des cours d'application.

Nous ne parlerons ici que cles exercices pratiques

auxquels l'Ecole de Saint-Etienne a toujours donnébeaucoup d'importance.

Tous les élèves, nous l'avons dit, sont tenus de suivretous les cours, Quoique l'Ecole prépare aux deuxcarrières, généralement bien différentes, de la mine et

de la métallurgie, on n'a pas jugé qu'il fût désirablede spécialiser à l'excès des études déjà très spéciales.Sans parler des inconvénients généraux d'une spécia­lisation exagérée, il est évidemment souhaitable, et enfait parfaitement réalisable, que dans notre pays où ledéveloppement de l'industrie minérale est modéré et

où le nombre des postes d'ingénieur dans cette indus­trie n'est pas très grand, les jeunes ingénieurs gardent,à leur sortie de l'Ecole, 'la possibilité de choisir entreles deux carrières. Toutefois, si l'on n'a pas voulu queles élèves fussent obligés de choisir, avant la sortie del'Ecole, entre la mine et la métallurgie, et si pour cetteraison 'on les a astreints à suivre les mêmes cours il a,semblé bon que ceux qui, par avance, ont fait choixde l'une des deux carrières, pussent, dans une mesure

<'Ue:lVLJlUU'JJL.'ll, s'adonner plus particulièrement aux études

de 1905, une spéciali­

les travauxd'études, les élèves

soit dans le groupe des mineurs,soit dans celui des métallurgistes. Les programmes desprojets, visites de mines et usines, stages et voyagesd'études, tout en restant combinés de manière que lemétallurgiste n'ignore rien de ce qui est nécessairedaIlsla mine et vice versa, attribuent seulement plusd'illlportance à la mine pour les mineurs, à l'usine pourles<lnétallurgi stes.

L'èl1seignement du dessin a tout d'abord une largeplace.\Pendant trente semaines, dans l'ensemble des

troisàlll1ées, les élèves consacrent une séance quoti­

2

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ÉCOLE NA'llONALE DES MiNES

dienne d'environ deux heures au dessin au trait et aulavis, aux épures de perspective, aux exercices deconstruction, aux croquis de nlétallurgie, aux levés demachines exécutés dans les usines, aux levés de planssuperficiels et souterrains. Le dessîn joue un rôle, enoutre, dans les projets, qui comportent généralement,à côté du mémoire explicatif, des croquis et des dessins

finis. Les élèves étudient deux projets de mécanique,deux d'exploitation des mines, un de construction, un

d'électricité, deux de métallurgie du fer et un demétallurgie des autres métaux. Le projet de concoursexécuté à la fin de la 3e année porte sur I' exploitationpour les mineurs, sur la métallurgie (lu fer pour les

métallurgistes.L'Ecole possède un laboratoire de chimie bien

installé en vue (le l'analyse minérale. Dans leurs douzesemaines de manipulations, en première ct secondeannées, les élèves sont exercés à l'analyse des mineraiset produits métallurgiques. La spécialisation n'inter..vient pas ici, et c'est un des points auxquels on sera

peut-être amené à l'étendre.Un la.boratoire d'électricité, modestement mars

convenablement pourvu d'appareils précis, permet auxélèves de se familiariser, en troisième année, avec les

mesures électriques.Un laboratoire de métallurgie (métallographie,

mesures thermiques,etc.) est en installation.Les collections .de miriéralogieetgéologièrestent

ouvertes aux élèves pendal1ttouteladuréedeileursétudes. Ils ont en outre à leur dispositionclescollec­tions de minéralogie, paléontologie animaleetvégéta,le,

pétrographie, en tiroirs ouverts, ainsi que los.imiortrs­copes et appareils divers nécessaires pour les déter-

minations.Ces exercices pratiques} qu'il conviendrait plutôt

NOTICE

d'appeler exercices personnels, ont reçu actuellement

tout le développement que comporte l'espace restreintdont l'Ecole dispose. Les importants agrandissementsprojetés permettront de les étendre encore. Mais 10côté le plus caractéristique pout-être de l'enseignementde l'Ecole, ce sont les exercices pratiques qui ont lieuau dehors. La situation de l'Ecole est très favorable àcet égard. Les régions avoisinantes offrent aux coursesgéologiques des champs très variés: le Plateau centralavec ses roches cristallines et éruptives, les Alpes avecleur tectonique complexe et Hi bien étudiée. Les élèves

fO~lt, dans .l'année plusieurs courses géologiques etminéralogiques d'une journée. Les élèves de troisièmeannée font en outre une grande excursion qui dure unedizaine de jours. .

L'Ecole trouve surtout dans le bassin houiller deSaint- Etienne et dans les usines métallurgiques qui sesont établies au voisinage des mines le champ d'étudesle plus instructif. Sans doute le bassin de la Loiren'est plus, comme au milieu du siècle dernier 10premier des bassins français. Le Nord et le Pas~de­Calais ont une production bien plus importante et lamétallurgiea( pris Un plus grand développement en

Lorr~ige.Mais. c'est. peut-être dans la Loire que les~ondl~lOns de gisement et les méthodes d'exploitationse presentent avec le plus de variété et que les ineé-

. b

meurs ont l~ plus de difficultés à vaincre. Le grisou, lesfeux, les failles nombreuses et de grande amplitude, la

grande puissance de certaines couches, les dégâts desurface très importants à cause de la densité de lapopulation, il n'y a guère de difficultés que l'on no

re,n.contre, et il se pose un grand nombre de problèmesde.lwats auxquels les élèves peuvent essayer leur jeunescience sous la direction cles ingénieurs du bassin quisont à peu près tous d'anciens camarades. La métal..

Page 11: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

20 ~COLE NA'ITONALE DES Jll\ES l'\OTICE 21

lurgie de la Loire est également féconde en leçons dechoses. Les hauts fourneaux de Chasse, d~ Givors et deFirminy, les nombreuses aciéries surtout, les ateliersde construction mécanique et électrique permettent desuivre le fer et l'acier jusqu'au dernier terme de leur

élaboration.Chaque semaine, les élèves mineurs de deuxième

année doivent passer une matinée dans une mine quileur est assignée à chacun pour toute l'année. Ils peu­vent ainsi, au cours même des leçons d'exploitation,pénétrer dans les plus petits détails, s'ils ne manientpas le pic et la pelle comme leurs oamarades de1817. Après chaque visite, ils rendent compte de cequ'ils ont vu dans une note remise au professeurd'exploitation. Ce professeur accompag'ne fréquenlnlentleurs descentes et en outre dirige en personne desvisites collectives, soit à l'intérieur des travaux,' soitdans les installations du jour. Les élèves, familiarisésavec une mine particulière, peuvent faire des compa­raisons profitables dans ces visites plus rapides,

comme dans leurs voyages de fin d'année.Pour les métallurgistes, les visites individuelles de

mine ne se font que pendant la première période decours. Durant le reste de l'année, elles sont remplacéespar des visites individuelles d'usines métallurgiques,basées sur le même principe. LeH visites collectivesd'usines, faites sous la direction du professeur denlétallurgie, sont, comme d'ailleurs les visites collectives

de mines, suivies par tous les élèves.Après avoir reçu dans le bassin de Saint-Etienne

une première initiation à leur futur métier, les élèvesfont leur tour de France ou même d'Europe pourobserver comment il se pratique dans des conditionsdifférentes. Les deux dernières années d'études se ter­minent par un voyage qui dure environ six semaines.

Le voyage de seconde année comprend un stage detrois semaines à un mois clans une même mine, pourles mineurs, ou dans une même usine métallurgiquepour les métallurgistes. Le reste du temps, ainsi que toutle voyage de troisième année, est consacré à la visitede mines et usines diverses. Les élèves rernettent, auretour, deux journaux de voyage, l'un de mines, l'autrede métallurgie, ainsi que, en seconde année, un rapportsur leur stage et en troisième un rapport spécial surune mine ou une usine étudiée plus particulièrement.Le coefficient attribué à ces travaux de voyage dansle classement est fort élevé. Le plan des voyagesest établi de concert avec les professeurs intéresséset l'on veille à. ce que le tourisme ne supplantepas l'instruction. Le premier voyage et le stage sefont en France, le second prend souvent pour butles régions voisines de nos frontières, Belgique,bassins de la Sarre ou de la Ruhr Espagne, t:>'

Sardaigne, etc.Il n'est pas inutile d'attirer l'attention sur la reCOl11-

mandation faite aux élèves (art. 13, § 3, de l'arrêté dut2 août t909) d'employer les vacances comprisesentrelaprenlière et ,la deuxième année à un stage àl'étranger en vue de se perfectionner dans la pratiquede, la langue qu'ils apprennent à l'Ecole. On n'a pas crupouvoir, surtout faute de moyens de contrôle, rendrece stage obligatoire, Mais les jeunes gens avisés ctleurs parents devront le considérer comme un complé­ment d'instruction et d'éducation générale des plus

utiles. La dépense est modique.

Diplômes. - A leur sortie de l'Ecole, lesélèves serangent en trois catégories suivant le total des pointsobtenus au cours des trois années d'études. Ceux quiont obtenu un certain minimum reçoivent le diplôme

Page 12: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

ÉCOLENATlONALE DES ilUNES

d'ingénieur civil des mines : c'est la très grande majo­rité, presque toute la sélection ayant été faite lors duconcours d'admission ou pendant le cours des étudesà l'Ecole. Quelques-uns n'obtiennent qu'un certificatd'études. Les élèves trop faibles, et le plus souventil n'yen a point qui soient parvenus jusqu'en troisième

année, n'obtiennent ni diplôme ni certificat.

Héqime et enseignement miliiaires. - L'article 21

de laloi militaire du 21 mars 1905 porte qu'en tempsde paix des sursis d'incorporation, recouvolahlesd'année en année jusqu'à l'âge de 25 ans, peuvent êtreaccordés aux jeunes gens qui en font la demande dansl'intérêt de leurs études. L'article 23 de la même loiprévoit que les élèves admis après concours à l'Ecolede Saint-Etienne (comme à l'Ecole normale supérieure,à l'Ecole forestière, à l'Ecole centrale, à l'Ecole desmines de Paris et Il l'Ecole des ponts et chaussées)pourront faire, à leur choix, la première de leurs deuxannées de service dans un corps de troupe aux condi­tions ordinaires, avant leur entrée à l'Ecole ou aprèsen être sortis. Les jeunes gens qui, au moment où ilssont reçus à l'Ecole, ont atteint l'-âg'e de 18 ans et sontreconnus aptes au service armé, doivent contracter, du1el' au 10 octobre de la même année, un engagementvolontaire do cinq ans. Ceux qui désirent faire leurpremière année de service après leurs études doiventen faire la déclaration écrite au moment de leur

engagement.Ceux qui n'ont pas atteint l'âge de 18. ans et ceux

qui ne sont pas reconnus aptes au service au momentde Ieur admission, doivent contracter l'engagement de

cinq ans, soit au' moment où ils atteignent l'âge de18 ans, soit au moment où ils sont reconnus aptes au

service. La durée de l'engagement est comptée à partir

de leur admission à l'Ecole.

l'iüneE

Le décret du 19 juin 1906 stipule que les élèves de

l'Ecole font leur service dans l'infanterie. Ceux quisont classés dans les services auxiliaires font leurservice après les études, dans l'arme de l'artillerie,mais doivent demander le sursis d'incorporation prévu

par l'art. 21 de la loi.Les élèves français reçoivent à l'Ecole un enseigne-

ment militaire les préparant au grade de sous-lieutenantde réserve. Sont seuls dispensés de cet enseignement

, les réformés et ceux des ajournés ou classés dans lesservices auxiliaires qu'une Commission d'examen spé­ciale déclare inaptes à suivre l'enseignement militaire.

Ceux qui, à leur sortie, ont satisfait aux épreuves

d'aptitude au grade de sous-lieutenant de réserve etqui avaient fait un an de service avant l'entrée, accom­plissent leur deuxième année immédiatement en qualité

de sous-lieutenant dé réserve.Oeux qui accolnplissent leurs deux années de service

militaire après leur sortie et qui ont satisfait aux mêmesépreuves d'aptitude,accomplissent une année de serviceaux conditions ordinaires et servent ensuite en qualitéde sous-lieutenant de réserve pen(lant la seconde année.

Les élèves qui n'ont pas satisfait aux exanlens de

sdrtie,o'est-à<.clire n'ont obtenu ni diplôme ni certificat,ou qui n'ont pas satisfait aux épreuves d'aptitude augrade de sous-lieutenant de réserve sont incorporéscomme simples soldats et achèvent leurs deux annéesde service aux conditions ordinaires. L'engagement

qu'ils ont contracté est annulé.Ce régime qui impose aux élèves des grandes écoles

techllique8, outre les deux ans de service que doiventtous les Français, trois ans d'études militaires aumoment précis où ils ont le plus besoin d'appliquer

toutes leurs facultés à s'assimiler une masse toujourscroissante de notions scientifiques et techniques

Page 13: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

De pareils chiffres sont une justification bien frappantedes idées de Beaunior SUl' les destinées de l'Ecole. Il

n'est pas exagéré de (lire qu'elle a été le principal

organe de diffusion, dans les mines françaises, desprincipes de l'art moderne de l'ingénieur.

Les élèves de Saint-Etienne se sont fait une partmoins large, mais belle encore, clans la métallurgie,et leur activité s'oriente de plus en plus de ce côté.

Beaucoup d'entre eux, aussi, s'expatrient et vontconquérir au dehors de nouveaux champs pour leuractivité et pour l'influence de leur pays. Ils sont parti­culi èrcment nombreux, en clehors de nos colonies, en

Espagne et en Russie, où leur prés-ence est une solide

garantie pour los capitalistes français qui ont dé sivastes intérêts clans ces deux pays.

L'annuaire de 1910 relève 42 anciens élèves en Algérieet Tunisie, 2 tt Madagascar, 9 en Indo-Chine, 3 enNouvelle-Calédonie, /!6 en Espagne, 32 en Russie,12 clans l'Amérique du Sud, etc,

La statistique suivante, établie poUl' l'année '1911,fait connaître la répartition actuelle des élèves des vingtdernières promotions entre les di verses professions:

NO.\IBHB D'INGÉNIECnS ET nmncrnuns DES HOClLLIÙŒS

FHANçArSES SOItTIS DES DIVEIlSES ÉCOLES

DU85

100

45'2

'l'olal.lHYers.

'2 18 ;)

G ,Ii fi

32 :28 Id)

7 (i 9

Ecole Iles ~lines Ecole des 1lines Ecole Ecoles !l'Alaisde~i1int-E(ienlle, de Paris. Cenlrale, ct Donili.

Bassin du Nordet du Pas-de-Cn lais ..... , . 107 :-J!

Bassin do Sain l-Etienne, .... f,7 Il

Autres hn sstusclu Centre.... ;jG !)

Bassins du Midi. GO fi

280 72

Soit, }HHIl'cent. G': l(j

Er.OLl~ NATIONALE DE~ MINES

délicates, ne peut manquer, on le conçoit, d'avoir sur

les études un effet très fâcheux. Il constitue une gêne

considérable pour le développement normal des étudestechniques en vue desquelles l'Ecole a été créée, etétablit aussi entre les élèves astreints à l'enseignemen t

militaire et ceux qui en sont dispensés une inégalitéregrettable. On ne peut que souhaiter qu'un tel régime

d'exception soit atténué à bref délai et rapproché dudroit commun.

Deux officiers instructeurs, un capitaine et unlieutenant, sont chargés de l'enseignement militaire.Le nombre des séances, tant conférences qu'exer­cices, au cours de la scolarité, est de cent environ,auxquelles s'ajoutent des examens. Pour qui connaîtles légitimes hésitations qu'éprouvent les Conseils del'Ecole lorsqu'il s'agit d'introduire dans l'enseignementtel cours nouveau d'une vingtaine de leçons, une pareille

charge imposée subitement aux écoles paraît terrible­ment lourde.

Débouchés cle l'Ecole, - Quatre-vingt-onze promo...tions, plus de dix-sept cents élèves sont sortis de l'Ecole

de Saint-Etienne. L'annuaire de la Société des anciensélèves enregistre fidèlement leurs noms et leur dernièresituation, qu'ils soient encore vivants ou qu'ils aientterminé leur vie de labeur. Cette liste est éloquente :beaucoup des .• plus. belles situations industrielles deFrance y sont inscrites, et pour le reste on y. trouve engrande majorité des situations très honorables et (lignesde' la' haute instruction technique que les élèves ontreçue à l'Ecole. Les mines françaises sont le principaldébouché. Une statistique des ingénieurs et directeurs

de l'industrie houillère française, établie en 1905, 111eten évidence la place prépondérante que l'Ecole deSaint-Etienne occupe clans cette industrie,

Page 14: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

27l'iUTlCE

Iietieeiqtienients SUT les dépenses cl'entretien etfrais d'études. - Bourses etprix. - Les élèves étantexternes, leurs dépenses d'entretien ne peuvent êtredonnées qu'approximativement et à titre d'indicationaux familles. Elles sont ordinairement de 130 à 1')0 francspar mois pour le logement, la pension, le chauffage et

le blanchissage.Les frais d'éludes comprennent: droit de scolarité

('200 fr. annuels), uniforme (200 fr. environ, à l'entrée),masse (50 fr. à l'entrée et le plus souvent un supplé­ment d'une dizaine de fr. en troisième année), assurance(6 fr. annuels environ), courses géologiques (100 à 120 1'1'.en troisième année), visites de mines et usines, stageet voyages (chiffre très variable, au gré des élèves, de'250 à 500 Ir. pour chacune des deuxième et troisièmeannées, selon l'importance du voyage), acquisition descours autographiés, cahiers, matériel de dessin, etc.Le total, pour un élève qui ne jouit ni de dégrèvementsur le droit de scolarité, ni de bourse de voyage, peutêtre évalué à 500 fr. environ en première année, 500 fr.en deuxième (le voyage étant réduit au minimum),600 fr. en troisième année (dans les mêmes conllitions).

Dos dégrèvements partiels ou totaux du droit descolarité peuvent être accordés par le Ministre surla proposition du Conseil de l'Ecole, jusqu'à concurrencede 30 % du total de la somme due par l'ensemble desélèves,' à ceux pour lesquels celte mesure est justifiéepar l'insuffisance de leurs ressources. La demande dedégrèvement n'est applicable qu'à une année et peutêtrerenou\'elée chaque année. Elle doit être présentéeavant la rentrée. Les élèves trouvent au secrétariat

l'indication cles formalités à remplir.Un certain nombre de départements accordent à des

élèves de l'Ecole, soit des bourses d'entretien, soit desbourses de 200 fr. destinées à couvrir les droits de

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Page 15: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

ÉCOLE NATIONALE DES 1\IINES

scolarité. L'Ecole n'intervient pas dans l'attribution de

ces subsides.Il n'existe aucune bourse de l'Etat.En ce qui concerne les frais (les voyages d'instruction,

l'Ecole dispose, en faveur des élèves pour lesquelscette mesure est justifiée par l'insuffisance de leursressources et par leur travail satisfaisan t, d'une certainesomme annuelle accordée par di verses eollecti vités.Cette somme est actuellement de4.000 fr. et se répartithabituellement en seize demi-bourses de 250 fr. ,accordées à huit élèves de chacune des deuxième ettroisième années. Elle est due aux libéralités duComité central des houillères de France, du Comitédes forges de France, du Comité des houillèrcs de laLoire, du Comité des forges de la Loire, de la Chambrede Commerce de Saint-Etienne et de la Société

amicale des anciens élèves de l'Ecole.En outre, le département de la Loire et la Ville de

Saint-Etienne accordent chacun annuellement une

bourse de voyago de 500 francs.Signalons encore l'existence d'un certain nombre de

fondations dont les revenus sont affectés à l'attributionde prix aux élèves les plus méritants ; Prix Roussel­Galle (150 francs), attribué à l'élève le plus méritant

de l'Ecole; prix Boussingault (600 francs), à l'élèveentré premier'; prix Danton (deux prix de 250 francs) àceux des élèves de deuxième année qui ont obtenu lesnotes.Ies plus élevées pour les. matières se rapportantspécialement à l'exploitation des mines d'une part, àla; métallurgie de l'autre; prix Vauvillier (trois prixde300, 200 et 100 francs), aux élèves les plus méritantsde troisième, deuxième et première année; nouveauprix Danton (260 francs) , à l'élève sorti premier.

PERSONNEL DE L'ÉCOLEEn 1910-1911.

Directeur : ;\1. FIUEDEL, ingénieut· en chef des mines.

Directeur-adjoint: M. CHIPAHT, ingénieur au Corps des mines.

Enseignement.

M. FRIEDEL, ingénieur en chef des mines. - Minéralogie.

~I. CI-I1PAHT, ingénieur au Corps des mines. - Mécaniqueappliquée, physique.

1\1. CRUSHAHD, ingénieur au Corps des mines. - Exploitationdes mines, construction.

M. l'lORETTE, ingénieur nu Corps des mines. - Métallurgie.1\1. LOCHARD, ing0nieur au Corps des mines. - Electrtclté

industrielle, législation des mines et comptabilité, éco­nomie sociale et industrielle.

1\1. H.E~[Y, ingénieur au Corps des mines. - Chimie générale etanalytique, chimie industrielle, chemins de fer.

1\1. GHA:\DmAN, ingénieur au Corps des mines. - Géologie,statistique minière et métallurgique, levé de plans.

M. LÉVY, ingénieur au COI'PS des mines. - Analyse mathéma­tique, mécanique rationnelle, construction (11'C partie,résistance des matériaux).

M. CHQ;\IARD, ingénieur civil des mines, préparateur de géologiect minéralogie.

JI. COURTOIS, préparateur de physique.

ThI. MnHEn, ingénieur-chimiste, préparateur de chimie.

M. VAGANEZ, répétiteur de dessin.M. DUJOL, docteur en médecine. - Chargé des conférences

d'hygiène et secours aux blessés.

I\1M. MAURICE, BAZENNEflIE, LARBOUHE'l', PAUZE, CAMINADE,DEMAND, professeurs au lycée, et M. DESSAG:"l"E, chargédes cours de langues étrangères. .

Administration.

I\I. HODAMEL, comptable.

M. CUZIN, secrétaire.

M. TElUlrE, hihliothécnit'c.M. LABROSSE, capitaine d'infanterie en retraite, surveillant

des études.M. DUJOL, docteur en médecine, médecin de l'Ecole.

Page 16: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

concernant l'Ecole nationale des mines.

LOI DE FINANOES DU 22 AVRIL 1905 (Art. 63).(Budget de 1905.)

Art. 63. -- L'Ecole' des mines de Saint-Etienne est investiede la personnalité civile.

LOI DE FINANOES DU 30 JANVIER 1907 (Art. 76).

(Budg~t de 1907.)

Art. '76. ~ L'Ecole des mines de Saint-Etienne, qui a étéinvestie de la personnalité civile par l'article 63 de la loi definances du 22 avril 1905, est représentée en justice et dansles aetes de la vie civile par son directeur.

Celui-ci est assisté d'un Conseil qui prend le nom deConseil de l'Ecole des mines de Saint-Etienne.

L'Ecole reste placée dans les attributions du ministre destravaux publics, des postes et des télégraphe,s, qui nomme ledirecteur, les membres du Conseil et les professeurs.

Les crédits ouverts au ministère des travaux publics, despostes et des télégraphes, et ceux ouverts au ministère de.l'instruction publique, des hea.ux-arts et des cultes pour l'en­tretien de ses bâtiments seront versés à son budget sousforme de subvention.

Un règlement d'administration publique déterminera:10 les attributions du directeur et du Conseil de l'Ecole ;20 tout ce qui concerne les recettes, les dépenses et la compta­hilité de l'Ecole; 3° et généralement toutes les mesures utilespour l'application du présent article.

Page 17: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

ÉCOLE NATIONALE DES ~IlNES HEGLE~IEN'IS'lf)

00

Le budget de l'Ecole sera communiqué aux Chambres enmême temps que le budget de l'Etat.

Les dispositions du présent article n'entreront en vigueurqu'au 1er janvier 1908.

LOI DE fiNANCES DU 26 DÉCEMBRE 1908 (Art, 69),

(Budget de 1909.)

Art. 69. _ L'Ecole nationale des mines de Saint-Etienne estautorisée à peI1cev'üir des droits de scolarité et d'examensd'admission dans les conclitions suivantes :

Les élèves français ou étrangers de l'Ecole ont à verser,pour chaque année d'études, une somme de 200 francs commedroit de scolarité. Les auditeurs libres ont à verser annuel­lement 50 francs pour chacun des cours qu'ils sont autorisés

à suivre.Le versement des droits de scolarité est exigible le

1er décembre, Ces droits derneurent acquis à l'Ecole alorsmême que l'élève n'achève pas son année d'études pour quel-que raison que ce soit.

Des dégrèvements totaux ou partiels des droits scolairespeuvent être accordés par le ministre des travaux publics,sur la proposition du Conseil de l'Ecole, au maxiInum jusqu'àconcurrence de 30 % du total des dits droits, aux élèves pourlesquels cette mesure serait justifiée par l'insuffisance deleurs ressources. Ces dégrèvements sont accordés pour uneseule année; ils peuvent être renouvelés.

La faveur du dégrèvement peut être supprimée par leministre des travaux publics, sur la proposition du Conseilde l'Ecole,pour.cléfaut de travaiLoucl'assiduité de l'élève,ou à la suite > d'une punition disciplinaire. L'élève ne peutalors. continuer ses .. études. qu'à la condition de verser lapartie des droits/scolaires fixée par le ministre.

Un droit d'examen de 40 francs est perçu au moment del'inscription des candidats français ou étrangers aux exa-mens d'admission.

DÉCRET DU 21 JANVIER 1909

portant réorganisation de l'Ecole nationale des mines de Saint-Etienne

Le Président de la Rép ublique française,

Sur le, l:apport du ministre des travaux publics des posteset des telegraphes. '

Vu l'article 63 de la loi de finances du 22 avril 1905investissant l'Ecole nationale l . 'l

c es nunes de Saint-Etienne dea personnalité civile;

Vu l'.article 7~cle la loi de finances du 30 janvier 1907 ainsiCOl:Çl~ '0« Un re?'1en;lent d'administration publique détern;i­~:It . II les ::ttnbutlOns du directeur et du Conseil de l'Ecole'bilitéUd~~,~l~~l~o~lc~rne~~s ,recettes, les dépenses et la compta~

. l' l' .' 3 et generalement toutes les mesures utilespOUl app ication du présent article » • '

Vu l'article 69 de la loi de finance~ du 26 l' 1')

attribuant au budget de l'Ecole le produit de laC:Cc~{~;~~: .1908

Vu le décret en date du 12 juin 1908 relatif ' 1 tabi . r

de l'Ecole des mines de Saint-Etienne' c 1 a a comp abilité,Le Conseil d'Etat entendu,

Décrète:

TITRE r-BUT ET INSTITUTION DE L'ÉCOLE

Article premier L'E 1 t'Et

' .. co e na ionale des mines de SaintIenne a pour but de form d . éni C ­

les exploitations de mines e~rd'::i~~:~~~~rlls ap~es à dirigerL'Ecole 1 it d ". urgiques.

nommés àI ei~I su~:e e~,ves titulaires français ou étrangersnommés à la suite' u~ concours, des .élèves étranger;relève du ministre ~~~nt:~~~~;'P~l~~~~.auditeurs libres. Elle

i\.rt.2. - L'enseignement de l'Ecole porte sur les connais­riin~iiu;':~~~~:.es à l'exploitation des mines et à l'industrie

Art. 3. - Des collections relative 7'

intéressant l'industrie minérale ai~~u~IU~clenbceset adux artsde l'an 1 h"·' un ureau 'essais'l'E la yse c :mIque des substances minérales sonta !:('o e des mInes. '

..,o

Page 18: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Art. 11. - Le comité d'enseignement statue

1° Sur l'horaire des cours, conférences et exercices pra­tiques, sur les dates des examens ;

Art. 10. - Le comité d'enseignement est composé du direc­teur, président, et des professeurs.

Les fonctions de secrétaire sont remplies pal' le plus jeunedes professeurs du grade le moins élevé.

3;)nÈCLEMENTS

2° Sur l'acceptation des dons et legs qui sont grevés decharges, conditions, ou d'affectation immobilière, ou à l'égarddesquels s'est produite une réclamation des familles ;

3° Sur les aménagements à faire dans l'intérieur de l'Ecoleet les travaux neufs à y exécuter ;

4° Sur les comptes de gestion que présente le comptable,après la clôture de chaque exercice;

5° Sur l'attribution des bourses de toute nature;6° Sur le tarif à établir pour les analyses du Bureau

d'essais et sur les conditions d'exécution:7° Sur les demandes de dégrèvement total ou partiel des

droits de scolarité, motivées par le manque de ressources desélèves ou de leurs familles;

8° Sur la suppression éventuelle, totale ou partielle, de lafaveur du dégrèvement pour défaut de travail ou d'assiduitéou à la suite d'une punition disciplinaire ;

9° Sur l'exclusion des élèves, soit pour faute grave, soitpour retard dans le versement des droits scolaires,

Les délibérations prises par le Conseil en vertu du présentarticle ne sont exécutoires qu'après approbation du ministredes travaux publics.

Art. 9. - Le Conseil donne son avis

1° Sur le projet de budget présenté par le directeur del'Ecole, sur les dépenses imprévues excédant 1.000 fr. et dontla nécessité peut se révéler dans le courant de l'année, et SUl'les virements de crédits ;

2° Sur les créations, transformations ou suppressions decours;

3° SUI'les candidatures aux fonctions de professeur adj ointoursuppléant, de 'cllef des travaux chimiques, des travauxgraphiques et, éventuellement, des travaux pratiques divers;

4° Sur le programme des examens d'admission, sur celuides cours et leçons et des exercices pratiques, sur les règlesà appliquer pour l'appréciation du travail des élèves;

5° Sur toutes les questions qui lui sont soumises par leministre.

TITRE Il

S DES CONSEILSCOMPOSITION ET ATTRl~UTION

DE L'ECOLE

C '1 de l'Ecole est ainsi constitué:Art. 6 - Le ~onse1

, 'dent10 Le directeur de l'Ecole, p;'e~l ,20 Le directeur adjoint, secretaIre,

3° Les professeurs; "dissement minéralogique40 L'ingénieur en chef de 1arron

de Saint-Etienne;. de l'industrie minière et5° Quatre représen~ants" ~enx l'ignés par le ministre,

deux de l'industrie .metalhn gique, (es.et nommés pour trots ans.

A ,t 7. - Le Conseil statuer . Istrati des biens de l'Ecole ;

1° Sur l'adminIstra ion . sont faits sanst t , des dons et legs qUI -

2° Sur l'accep a 1O~ t., mobilière et qui ne don-, es conditions m affecta Ion lm . '

Cha1tgl)a's

lieu à réclam.ations des famIll,es "nen ttons cn iustice '

3° Sur l'exercice, des ac lOns. end la ce~sure que les élèves40 Sur l'applicatlOn de la peIne e

pourraient enco.urir. . ,. . , " . rar le Con§eil en vertu du pre~ent

1 es dISposltrons pllses I 1 l 'lai d'un mois elles n ontarÙcle sont défmitives si, A dans e ~ e. tre des trav~ux publics

" l' s par arrêté du mInIS .. l' lepas ete annu ee . ' ir tatien d'une dispOSItIon egapour excès de youvoU' on VlO L,

on réglementarre,

Art 8 - Le Conseil' délibère: . .. . . , . r r nations et échanges des brens

1° Sur les acqu1srtrons, a le , les offres de subventions ;de l'Ecole ; sur les emprunts, SUI

" 01E NATIONALE DES MINES34 Be " , ,

dministrée, sous l'autonte duArt, 4, - L'Ecole est, a al' un ingénieur en chef des

ministre des travaux pu~~cs,t~ur et qui est nommé par lem.ines qui a le titre, d~ lr~c l)rofe,sseur que le ministre

. ist ''1 est assisté pal un d' . trmms re, 1. t 1 t' tre de directeur a JO1n .désigne et qUI pOl' e e 1 d'recteur en cas d'absence

Le directeur adjoint rem.place l~1 1pluS ancien du grade le, TI êchement. Le professeur ~ .

ou d ~I p, 1 le directeur ad]01nt.plus eleve remp ace .. . t' d' n Conseil, qUI prend

Art 5. - Le directeur est aSSIS e, eUs de Saint-Etienne,/ et, C '1 de l'Ecole des mm . d cele nom de onsei tit é dans le sem e

't' d'enseiO'nement cons 1 ud'un com1 e b .

Conseil. , . , n Conseil de perfectionnelnent.Il est 1nstrtue, en outre, li

Page 19: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

ntGLE.'IEi'lTS :37

ÉCOLB NATlONALB llBS Mll'ŒS

20 SUl' le classement des candidats à t'enu'ée et SUl' celuides élèves aux examens intérieurs de l'Ecole et à la sortie)ainsi que SUl' l'attribution de prix aux élèves qui se sont le

plus distingués.Il donne son avis sur l'examen que les candidats apparte­

nant à une nationalité étrangère subissent à l'entrée de

l'Ecole.Art. 12. _ Le Conseil de l'Ecole et le comité d'enseignement

ne peuvent valablement délibérer que si la moitié au moinsdes membres assiste à la séance. Leurs délibérations sontconstatées par des procès-verbaux qui indiquent les nomsdes membres présents; ces procès-verbaux sont signés par leprésident et le secrétaire et transcrits sur des registres; uneexpédition conforme est adressée au ministre des travauxpublics dans les huit jours qui suivent la séance danslaquelle ils ont été adoptés.

Art. 13. :c:- Le Conseil de perfectionnen'lent comprend desmembres de droit et des membres nommés par arrêté

ministériel.Sont membres de droit :

1° Le préfet de la Loire ;20 L'inspecteur général des mines de la division30 Le directeur de l'Ecole;40 Les professeurs de l'Ecole ;50 Les ingénieurs de l'arrondissement minéralogique de

Saint-Etienne;60 Le président du Conseil général de la Loire ;'70 Le maire de la ville de Saint-Etienne;80 Le président de la Chambre de commerce de Saint-

Etienne;90 Le président de la Société amicale des anciens élèves

de l'Ecole.Sont nommés pal' arrêté ministériel) pour trois ans;

10 Un membre du Sénat;20 Un membre de la Chambre des députés;30 Huit industriels, dont quatre au moins pris parmi les

anciens élèves de l'Ecole) choisis de manière à représenterles prIncipaux districts miniers et métallurgiques.

Le Conseil de perfectionnement est présidé par le préfetde la Loire) à son défaut, par l'inspecteur général des minesde la division et) à défaut de celui-ci, par le directeur de

l'Ecole.Le directeur adjoint rOlllplit les fonctions de secrétaire;

il est assisté par le plus jeune des professeurs du g~'ade le

moins élevé.

Art. 14. -- Le Conseil de perfectionnement se réunit aumoins une fois chaque année sur la convocation de son prési-dent.

Il est consulté :

1° Sur les programmes d'admissj.on à l'Ecole ;20 Sur l'organisation générale dû l'enseignement et sur la

création ou la suppression de cours;30 Sur les projets de travaux neufs ayant un but scolaire;40 Sur les questions qui lui sont soumises par le ministre

des travaux publics.

Art. 15. - Les procès-verbaux des séances du Conseil deperfectionnement sont -transcrits sur un registre particuliere~ sont envoyés au ministre dans le délai d'un mois; ils sontSIgnés par le président et le secrétaire.

TITRE III

DE L'ADMINISTRATION) DE L'ENSEIGNEMENT

ET DU PERSONNEL

Art. 16. - Le directeur a autorité sur tout le personnel del'Ecole.

Il a la di~'eetion de tous les services) y compris les servicesannexes qui peuvent être rattachés à l'Ecole. Il représentel'Ecole en justice et dans les actes de la vie civile. Il aqu~:ité)· en ~e q~i concerne l~s biens de l'Ecole) pour intenter,aP.1es autOrISatIOn du Conseil de l'Ecole, toute action posses­SOIre ou défendrez. agir en référé et faire tous actes conser-vatoires.

Il.8,.. s8ùsses orcl1'es, pOlll' .l'admînîstration de l'Ecole unpe.rs.on.n.~l.~oBtl~s; cadres. et les traitements sont fixés p~r lemInIstre,.apresavIs du Conseil de l'Ecole.

Les décisions concernant la nomination l'avancement lescongés, la discipline du personnel admi~istratif de l'Ecoles~nt rendus pal: le ministre sur le vu des propositions dudirecteur. Le di recteur' décide, dans la limite des créditsdispo.nib.les, des dépenses imprévues n'excédant pas 1.000 tr.

Il Iiquide et ordonnance toutes les dépenses.Il instruit toutes les affaires relatives à l'Ecole.Il assure l'exécution des déciaions du ministre et du

Conseil de l'Ecole.

Art. 17. - L'enseignement est donné par •le "directéur etdes professeurs désignés par le ministre parmi les membresdu Corps national des mines.

Chaque professeur est chargé, sous l'autorité du directeurde. la. conservation de la collection correspondant au cours (luilm est confié.

Page 20: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

DES ÉLÈVES

TITRE IV

39RÈGLEMENTS

Art. 29. - En cas de maladie ou à raison de circonstancesgraves qui ont rendu obligatoire une suspension de travail,le ministre peut, sur la proposition du comité d'enseigne­ment, autoriser un élève à redoubler l'année ainsi inter-

rompue.

Art. 30. -- Le classement de sortie a lieu à l'issue des exer­cices de 3e année.

Art. 27. _ Le classement des élèves est arrêté pour chaquepromotion par le comité d'enseignement à la fin de l'annéescolaire. Il est fait séparément pour les élèves titulaires fran­çais ou étrangers, et pour les élèves étrangers admis à l'Ecoleaprès examen.

Ce classement est déterminé pal' le nombre de points obtenuspour les examens, les exercices, les voyages, et pour l'assi­duité, tant dans l'année courante que dans les années précé­dentes, d'après les règles établies par arrêté ministériel. pourles élèves ayant, par application des articles 28 et 29, suivideux fois les cours d'une année d'études, il ne sera tenucompte que des notes obtenues pendant la seconde année.

Art. 28. - Un élève ne peut passer des cours d'une annéeà. l'autre (lue s'il a satisfait aux conditions fixées par l'arrêtéministériel prévu à l'article précédent et s'il a obtenu aumoins 60 %du total des points qui peuvent être acquis dans

l'année.Les élèves des deux premières années qui ont obtenu au

moins 50 % de ce total sont autorisés à redoubler l'une deces années d'études; ceux qui ont obtenu moins de 50 % sontexclus de l'Ecole.

Art. 26. - Les candidats appartenant à une nationalitéétrangère qui n'ont pas subi l'épreuve du concours peuvent,après un examen destiné à faire connaître s'ils sont aptes àsuivre les cours, être admis à l'Ecole des mines de Saint-

Etienne.Il est statué sur leur admission par le ministre, après avis

du comité d'enseignement.

Art. 25. - La liste de classement est adressée au ministre,avec les notes et propositions du comité d'enseignement,immédiatement après la clôture des opérations du concours.

Le ministre arrête la liste d'admission et la fait publierau « Journal officiel JJ.

Art. 24. _ Tout candidat au concours d'admission doit êtreâgé de dix-sept ans au moins, et de vingt-six ans au plus,le 1er janvier de l'année dans laquelle il se présente à ce con-

cours.

tCOLE NATIONALE DES lIIINES

Art. 20. - Le ministre, après avis du Conseil de l'Ecolefi~e les m~tières sur lesquelles portent les cours et les exer:crees pratiques, leur répartition entre les trois années d'étu­des" le nom~l~e des leçons de chaque cours, le nombre et laduree des périodes d'exercices pratiques, ainsi que le nombreet la. nature des exan~ens, et les conditions dans lesquellesont heu les voyages d'Instruction,

Des professeurs adjoints, des répétiteurs et des prépara­teurs peuvent être attachés à l'enseignement ; ils sont nom­m~s par le mi~1istre, sur la présentation du directeur, aprèsaVIS du Conseil de l'Ecole, et peuvent être choisis en dehorsdu Corps des mines.

Art. 18. - Le ministre peut décider, sur l'avis du Conseilde l'Ecole, que des personnes désignées par la spécialité deleurs travaux seront appelées temporairement à faire desleçons ou des conférences.

Art. 19..- L'enseignement de l'Ecole comprend des cours etdes exerc!ces pr?,tlques, ainsi que des voyages d'instruction.

La duree des etudes es: de trois ans.~l.les commencent et se terminent aux dates fixées par le

mintstre.

Art. 2.1. - Indépendamment de.s élèves titulaires français't 'ou e rangers, admis par voie de concours, le ministre peut

sur la proposition du comité d'enseignement, admettre cUrec:tement, comme élèves titulaires dans la, deuxième année~'?tudes, des él~ve~ sortant de l'Ecole polytechnique. Ceseleves sont admis a la rentrée qui suit, soit leur sortie del'Ecole polytechnique, soit .l'achèvement du temps de pré­sence s~us les drapeaux qui leur est imposé par l'article 23de la 101 du 21 mars 1905 sur le service militaire. Le nombred~s élè,ves à admettre ainsi est déterminé d'après les placeschspombles.

~rt. 22. Le concours a lieu chaque année à Saint-Etienne, suivant un programme, dans les délais et conditionsfixés par arrêté ministériel, devant le directeur et les profes­seurs constitués en jury d'examen. Le ministre arrête et faitconnaître par la voie du « Journal officiel JJ l'époque du con­cours et le nombre maximum des admissions à prononcer.

Art. 23. - La demande de participation au concours doitêtre adressée au directeur de l'Ecole, dans les délais et condi­tions fixés -par l'arrêté susvisé.

38

Page 21: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

}~;COLE NATIONALE DES MINESntGLEMENTS 41

Le ministre délivre un diplôme d'ingénieur civil des mines'dA l'Ecole de Saint-Etienne aux élèvef1 tttulalres, françaisou étrangers, qui ont satisfait aux conditions de l'arrêté minis­tériel prévu aux articles 27 et 28 et qui ont obtenu au moins65 % du total des points qui peuvent être acquis au coursde la scolarité.

Ceux qui, tout en satisfaisant aux conditions dudit arrêtéministériel, n'ont pas obtenu ce minimum, mais ont obtenuau moins 55 %du total, ne reçoivent qu'un certificat d'étudesdélivré par le directeur.

En même temps que le diplôme ou le certificat, il est déli­vré à l'élève sortant un état indiquant toutes les notes obte­nues par lui aux examens et exercices pratiques.

Les élèves qui ont obtenu moins de 55 % ne reçoivent nidiplôme ni certificat.

Art. 31. - Les élèves étrangers qui sont entrés à l'Ecole desmines de Saint-Etienne par la voie de l'examen subissent aucours de leurs études les mêmes épreuves que les élèves titu­laires, mais ne peuvent obtenir, s'il y a lieu, qu'un certificat.d'études à titre étranger.

Art. 32. - Le directeur de l'Ecole peut autoriser des per­sonnes étrangères à l'Ecole à suivre certains cours à titred'auditeurs libres. Les auditeurs libres, français ou étrangers,ne subissent aucun examen et n'obtiennent ni diplôme ni cer­tificat d'études. Ils ne peuvent, sous aucun prétexte, prendrele titre d'élèves de l'Ecole.

Art. 33. - Les règlements pour le regime intérieur del'Ecole sont arrêtés par le' ministre, sur la proposition ducomité d'enseignement.

Art. 34. - Les punitions disciplinaires qui peuvent êtreinfligées sont :

1° L'exclusion temporaire des salles d'étude et du labora­toire- ;

20 L'exc1usioh tempotairec1e l'Ecole;30 La censure par le Conseil avec ou sans mise à l'ordre

de l'Ecole;40 L'exclusion définitive.

L'exclusion temporaire des salles d'étude et clu laboratoireet l'exclusion temporaire de l'Ecole peuvent être infligées parle directeur, après délibération du Conseil de l'Ecole. La duréede la punition ne peut dépasser quinze jours.

L'exclusion définitive est prononcée par le ministre, aprèsdélibération du Conseil de l'Ecole.

L'application de ces punitions ne dispense l'élève d'aucunedes obligations auxquelles j] doit satisfaire pour ptre admis­sible à la classe supérieure, à la fin des cours.

La censure est notifiée à l'élève, en séance du Conseil del'Ecole. Le Conseil décide si elle doit être mise à l'ordre del'Ecole.

TITRE V

DISPOSITIO\"S DIVERSES

Art. 35 - Des règlements arrêtés par le ministre des tra­vaux publics fixeront les détails d'application des dispositions(lui précèdent.

Art. 36. - Sont abrogés les décrets des 18 juillet 1890, 8 août1895, 28 octobre 1902, 27 décembre 1903 et lU juillet 1906, etgénéralement toutes les dispositions contraires an présentî'èglement.

Art. 37. - Le mindstre des travaux puhlics, des postes etdes télégraphes est chargé de l'exécution du présent décret,qui sera publié au cc Journal officiel )) et inséré au cc Bulletindes lois ».

Fait à Paris, le 21 janvier 190f).

A. F ALLIERES.

Par le Président de la République

Le ministre des tr aoau« publics,'des postes et des tété(Ju('l)hes,

Lours BARTHOl1.

Page 22: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

TARIF

Arrête:

Article premier. - Le Bureau d'essais de l'Ecole nationaledes mines de Saint-Etienne est autorisé à faire, pour lecompte des particuliers, des analyses d'eaux, de substancesminérales et de produits métallurgiques. Ces analyses donne­ront lieu à la perception d'une taxe conformément au tarifci-après:

43

8 Ir.

20 Ir.

30 Ir.

12 fr.

Art. 3. - Le directeur du Bureau d'essais accusera réceptionde l'envoi à l'expéditeur, lui indiquera au besoin les quanti­tés complémentaires de minerai nécessaires pour l'analyseet lui transmettra en même temps un exemplaire du tarifavec l'indication du coût de l'analyse, arrêté d'après les basesde ce tarif; et du délai dans lequel les résultats pourrontlui être adressés, sauf empêchement pour cause de force ma­jeure.

Art. 4. - Au reçu de cet avis, le demandeur devra adresserau comptable de l'Ecole des mines le montant de la somme fixéepar le directeur du Bureau d'essais, envoyer au besoin à celui­ci les quantités de minerai nécessaires, ainsi que les rensei­gnements qui auront pu lui être demandés ;ce n'est qu'aprèsla réception du montant des frais et, le cas échéant; de cet

Art. 2 -- Les échantillons doivent être expédiés franco par ledemandeur au directeur du Bureau d'essais, à l'Ecole desmines, avec une lettre d'envoi faisant connaître la natured'analyse que désire le demandeur (dosage decorps déter-minés, etc.). .

L'envoi d'eaux minérales ne sera pas inférieur à 15 litres;ces eaux seront renfermées dans des bouteilles cachetées.L'envoi sera accompagné d'un certificat d'origine délivré etsigné par le maire de la commune ou son représentant; cecertificat devra être revêtu du même cachet que les bouteilles.

Le prix des recherches non prévues clans le tarif ci-dessussera fixé d'après la nature de la matière à traiter et des élé­ments à déterminer.

nÈGLmlE1US

Strontiane. Aluminium (dans un métal). Manganèse.Zinc. Plomb. Cuivre;

Elément d'un mélange gazeux .

Hydrogène combiné. Brome. Iode. Oxygène combiné.

Azote. Arsenic. Antimoine. Phosphore. Carbone. Cya-nogène. Potasse. Soude. Lithine. Chrome. Nickel.Cobalt. Cadmium. Bismuth. Mercure. Argent. Etain;

Essai cl'un schiste pour goudron ou bitume .

Fluor. Azote (dans un métal). Bore. Tungstène. Titane.Vanadium. Uranium. Molybdène. Glucine. Or.Platine;

Essai d'un pétrole par distillation ;

Pouvoir calorifique d'un combustible .

Analyse physico-chimique d'une terre .

(~COLE NATIONALE DES "lINES

ARR~TÉ DU 5 AVRIL 1909

Détermination minéralogique. Densité. Point defusion. Humidité, perte au feu, teneur en matièresvolatiles ou carbone fixe, teneur en cendres dansles combustibles ;

Extrait sec, matières organiques, degré hydrotimé­trique d'une eau ;

Essai ale alimétrique, acidimétriqueou chloromé­trique. Acide carbonique (dans une eau ou un carbo­nate). Silice. Chaux. Magnésie. Alumine. Fer. Gan-gue insoluble.. · ····•········ 4 rr,

Chlore. Soufre. Ammoniaque. Acide phosphorique(dans une 'eau ou un phosphate). Stlicium(dans un métal) ;

Le ministre des travaux publics, des postes et des télé­gruphesb ~u le~ articles 63 de la loi de finances du 22 avril 1905 et'76 de la loi de finances du 30 janvier 1907 ;

Vu les articles 17 du décret du 12 juin 1908, 3 et 8 du décretdu 21 janvier 1909 ;

Vu la délibération prise par le Conseil de l'Ecole nationaledes mines de Saint-Etienne, dans sa séance du 2 mars 1909 ;

Sur la proposition du directeur du personnel et de la comp­tabilité,

42

Page 23: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

44 Ému;; NATIONALE DES lIIINES HÈGLE~IENTS

envoi complémentaire de minerai, que les substances présen­tées seront définitivement acceptées pal' le Bureau d'essais.

Art. 5. - Les résidus des échantillons seront conservéspendant six mois à dater de l'envoi des résultats de l'ana­lyse, pour le cas de réclamation ou de contestation de lapart des intéressés ; s'il ne s'en produit pas, les échantillonsseront détruits après ce délai.

En cas de contestation sur les résultats de l'analyse et dedemande d'un nouvel essai, les frais devront être consignésd'avance par le demandeur, comme pour une nouvelle ana­lyse, dans les conditions prévues à l'article 4 ; ils ne lui serontremboursés par les soins du comptable que si les résultatsdu second essai ne confirment pas ceux du premier.

Art. 6. - Les échantillons envoyés par les ingénieurs duCorps des mines ou par les administrations coloniales desmines seront exemptés de la taxe toutes les fois qu'il seraétabli que les analyses sont demandées dans un but d'intérêtpublic et qu'elles sont nécessaires à l'instruction d'une affairede service. Les demandes doivent être adressées au directeurde l'Ecole, qui statue.

ARR~TÉ DU 12 AOUT 1909

portant règlement pour l'Ecole nationale des mines de Saint-Etienne.

Le ministre des travaux publics, des postes et des télé­graphes,

Vu ·lé décretclu21· janvier 1909,· portant organisation del'Ecole nationale des mines de Saint-Etienne;

Vu les. propositions présentées par le Conseil de l'ECOledans sa séance du 9 mars 1909·;

Vu l'avis émis par le Conseil de perfectionnement dans saséance du 24 avril 1909 ;

Vu l'avis du Conseil général des mines en date du 2 juillet1909 ;

Sur la proposition du directeur du personnel et de la comp-tabilité; .

Arrête

RENTHÉE DE L'ÉCOLE

Article premier. - L'ouverture d~s .cours dlj l'Ecole a lieuchaque année au jour fixé par le ministre.

Les élèves nouvellement admis ~ l'E?ole ~oivent s~ présen:ter chez le secrétaire pour se raire inscrrre et l~u donnertous les renseignements qui leur seront demandes, notam­ment leur adresse et celle de leurs parents ou cOI~r~spondants.Ceux qui, clans la suite, A changeraient de dOl~1lclle devrOl~!,sans retard, faire connaître leur nouvelle a(11 esse au secr e-tariat.

Art. 2. - Ils remettront entre les mains. du comptab~e unesomme de 50 fr., qui estconser~é~à leur nom ~?us.le tItr~ de« masse )J, pour garantie des dégâts. En cas d epu~sem81;G decette somme au cours de la scolarité, il ~eur sera recl~me, aumême titre un nouveau versement de 50 Ir. La portion nO,ndépensée de ces sommes est remboursée à chacun à sa so~'tIede l'Ecole. Faute par l'intéressé de se présenter au s.ecreta­rrat dans un délai de cinq années à compter de sa sOl:tIe .P?Ul'réclamer son reliquat de masse, cette somme est définitive­ment acquise à l'Ecole, qui en fait recette à son budget.

Art. 3. - Les élèves qui désireraient béné~cier,cll~ dé?rèv~(­ment total ou partiel des droits scolaires prevus a 1al'~lcle 69de la loi de finances du 26 décembre 1908, devront presenterune demande à cette fin avant la rentrée.

Art. 4. - Les cours de 1re année sont au nombre de sept:

Analyse mathématique et perspective. .Mécanique rationnelle et appliquée (1re partie).Constructions (1re partie).Physique. .Chimie générale et analytique.Minéralogie.Levé de plans.Conférences d'anglais et d'allemand.

La 2e année comprend six cours

Exploitation des mines.Métallurgie (11'e partie).Mécanique appliquée (2e partie).Constructions (2e partie).Chimie industrielle.Géologie (11'0 partie).Conférences d'anglais et d'allemand.

Les élèves de l'Ecole polytechnique, admis directement en2e année, suivent en plus les cours de minéralogie et levéde plans.

Page 24: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Art. 7. - Les coefficients suivants sont attribués aux diversexamens et exercices pratiques:

1re année.

Analyse mathématique et perspective. . . . . . . . . . . . 6Mécanique rationnelle et appliquée (11'0 partie).. 8Physique '7Constructions (11'0 partie). . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 2Chimie générale et analytique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Minéralogte 6Levé de plans · .. ······· 2Exercices pratiques ····· 10Langue vivanté '................... 2Assiduité 2

47

30 année.

Métallurgie (20 partie) ·············· 5Géologie (20 partie). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Electricité 6Chemins de fer ·············· 3I..égislatioll. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Comptabilité 1Economie sociale et industrielle ····· 4Statistique minière et métallurgique............. 4Exercices pratiques ············ 12Travaux de voyage:

2e allnée............ . , 63e année ···························· 9

Assiduité 2Langue vivante ················ 2

63

HÈGLEMENTS

20 année.

Exploitation des mines ·············· 10l\létallurgie (11'0 partie) ··········· . . 9:Mécanique appliquée (20 partie). . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Constructions (20 partie) ·.· . . . . . . . . . 4Chimie industrielle ·.················ 4Géologie (11'0 partie) ············ 3Exercices pratiques ·.················ 12Assiduité 2Langue vivante ·················· 2

54

Art. 9. - Tout élève qui, sans un empêchement légitime,fait défaut 8. un examen au jour qui lui est assigné, reçoit lanote zéro pour cet examen.

S'il s'est présenté au j our indiqué, mais trop tard poursubir son examen au rang qui lui avait été assigné, et quenéanmoins j'examen lui soit accordé, il lui sera retranché

Art. 8. - Le nombre des points obtenus en première annéene compte que pour moitié dans les années suivantes.

Pour les élèves de l'Ecole polytechnique entrés directementen deuxième année, le nombre des points correspondant àla première année s'obtient à chaque classement en leurattribuant pour les examens et exercices de cette année lamoyenne générale des notes obtenues pal' eux depuis leurentrée à l'Ecole.

Toutefois, lorsque ces élèves auront passé les examens deminéralogie et de levé de plans, il leur sera attribué pour cesmatières, au lieu de la moyenne ci-dessus indiquée, les notesqu'ils auront obtenues à ces examens.

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

La 3e année comprend les cours de :

Métallurgie (2e partie).Géologie (2e partie).Electricité.Chemins de fer.Législation et comptabilité.Economie industrielle et sociale.Statistique minière et métallurgique.Conférences d'hygiène.Conférences d'anglais, d'allemand et d'espagnol.

A l'ouverture des cours de 1r e année les élèves devront faireconnaître celle des deux langues anglaise ou allemande qu'ilsveulent étudier. Ils suivront les conférences faites sur cettelangue pendant les deux premières années. En 3e année, ils~~,ront ~ opter entre l'anglais, l'allemand et l'espagnol.L etude d une seule de ces langues sera obligatoire.

Art. 5. - Le jour et l'heure réguliers de chaque leçon sontindiqués sur un tableau qui reste constamment affiché àl'intérieur de l'Ecole ; les modifications qui peuvent survenirsont également annoncées par voie d'affiche.

Art. 6. - Les notes des examens sont échelonnées de 0 à 20.Le produit de chaque note par le coefficient qui lui est

affecté donne le nombre de points à attribuer à l'élève. .Il en est de même pour les notes des exercices pratiques

et des journaux de voyage.Les élèves qui ayant obtenu en 2° année une note au moins

égale à 14 pour les langues vivantes, optent au début de la30 année pour une nouvelle langue, reçoivent, au classementde sortie, la plus haute des notes de langues vivantes obte­nues dans les deux dernières années augmentée de l'excèssur 12 de l'autre note, sans que ce total puisse dépasser20.

·4G

Page 25: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

un nombre de points d'assiduité qui sera fixé par le comitéd'enseignement, suivant le cas.

4K ÊCOLE NA'IlüNALE DES MINES HÈGLEMEJ'lTS

CLASSEMENT

49

Art. 10. - Tout retard dans la remise des divers travauxdes élèves entraînera une retenue sur la note de mérite, cal­culée à raison d'un point pal' jour de retard.

EXERCICES PRATIQUES

Art. 11. - Ces exercices pratiques comprennent:

Des travaux aux laboratoires de chimie, métallurgie etélectricité, des exercices d'analyse, de mécanique et d'élee­triclté, le dessin au trait et au lavis, des épures de perspec­tive, mécanique et statique graphique, des croquis d'organesde machines et d'appareils métallurgiques ; des levés demachines, des projets d'exploitation des mines, métallurgie,mécanique, construction et électricité ;

Des levés de plans superficiels et souterrains ;Des visites de mines et d'usines;Des séances aux collections,Et des courses géologiques.

STAGES ET VOYAGES

Art. 12. - Après les exercices de l'Ecole et avant la rentrée,les élèves de 2e année doivent faire un voyage d'instruc­tion dans un district minier et métallurgique. Ce voyagecomprendra un stage dans une mine ou une usine de ce dis­trict. Le jaur même de la rentrée à l'Ecole, les élèves remet­tront au surveillant des études un journal détaillé de leurvoyage et un rapport sur le stage qu'ils auront accompli.

Après la fin des cours de 3e année, et avant les examensgénéraux, les élèves effectuent un second voyage d'instruc­tion en France ou à l'étranger. Ils doivent rentrer à l'Ecoleà la date fixée à l'emploi du temps et remettre, à leur rentrée,le journal de leur voyage et un rapport spécial consacré à ladescription d'une mine ou d'une usine.

Art. 13. - Pour la rédaction des journaux et rapports devoyage, les élèves doivent se conformer aux instructions quileur sont données avant leurs voyages.

Le Conseil de l'Ecole fixera la durée du stage de 2° annéeet déterminera pour chaque élève la mine ou l'usine danslaquelle il devra être effectué. Il déterminera de même lamine ou l'usine dont la description fera l'objet d'un rapportspécial en 3e année.

Il est vivement recommandé aux élèves de 1r e année d'8111­ployer les vacances qui précèdent l'ouverture des cours de2e année à un stage à l'étranger pour se perfectionner dans lapratique de la langue qu'ils ont étudiée à l'Ecole.

Art. 14. - Un avertissement est donné à tout élève qui, auxexamens partiels d'une période, aura eu deux notes ne dépas­sant pas 8 ou une seule note ne dépassant pas 4, ou dont lamoyenne générale pendant la période sera inférieure à lamoitié du maximum.

Tout élève ayant encouru cleux avertissements dans lamême année, est déféré au Conseil de l'Ecole qui propose', s'ily a lieu, son exclusion définitive.

Aucun élève de 11'0 ou de 2e année ne peut être admis àpasser d'une division à la division supérieure, quel quesoit le total général de' ses points, s'il n'atteint pas aux exa­mens généraux de fin d'année le chiffre de 24 pour le totalde ses trois moins bonnes notes. Si, au cours de l'année, il aencouru un avertissement, le total desdites trois moins bon­nes notes, doit être de 27 au moins ; il doit s'élever à 30 sil'élève a, au cours de l'année, encouru deux avertissementset si, néanmoins, il n'a pas été frappé d'exclusion.

Aucun élève de 1r e ou de 2° année ne peut être autor-isé àredoubler l'année, quel que soit le total général de ses points,s'il n'atteint pas aux examens généraux de fin d'année lechiffre de 18 pour le total de ses trois moins bonnes notes. Si,au cours de l'année, il a encouru un avertissement, le totaldesdites trois moins bonnes notes doit être de 21 an moins;il doit s'élever à 24 si l'élève a, au cours dë l'année, encourudeux avertissements et si, néanmoins, il n'a pas été frappéd'exclusion.

L'élève de 3e année qui, dans les mêmes conditions n'at­teint. pas les chi~res de 24, 27 ou 30 pour le total de se~ troismoins bonnes notes aux examens généraux .de fin d'annéesuivant qu'il n'a encouru aucun avertissement, qu'il en ~encouru un, ou qu'il en a encouru deux, ne peut, quel quesoit d'ailleurs le total général de ses points, obtenir ni diplô­me ni certificat d'études.

PRIX

Art. 15. - Le comité d'enseignement peut attribuer, dansla Iimite des crédits inscrits à cet effet dans le budget del'Ecole, des prix aux élèves de chaque année qui se seraientparticulièrement distingués.

Ces prix consistent en livres se rapportant aux études del'Ecole.

BIBLIOTHÈQUE

Art. 16. -- Un ordre de service du directeur fixe les heuresd'ouverture et règle les détails du service de la bibliothèque.

4

Page 26: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Art. 17. - Aucun ouvrage ne peut sortir de l'Ecole à moinsd'une autorisation spéciale et écrite du directeur.

Art. 30. - Les élèves sont tenus de justifier à la fin dechaque mois qu'ils ont régulièrement soldé leurs dépensesde logement et de pension.

Art. 28. ~ Les élèves sont tenus de souscrire, par l'inter­médiaire de l'Ecole, une assurance contre les acidents cor­porels dont ils pourraient être les victimes ou les auteurs,au cours de leurs v()Ya,ges d'études, stages, visites de mineset d'usines, courses .. géologiques, travaux de laboratoire etgénéralement au cours de tous les exercices qui leur sontprescrits.

La Compagnie d'assurances devra renoncer à tout recourscontre l'Ecole, ses représentants et les industriels dans lesétablissements desquels les accidents peuvent se produire.

Art. 29. ~ Le nom de chaque élève admis à l'Ecole seraporté sur un registre particulier tenu à cet effet, Chaque ins­cription formera un article distinct où seront consignés :

1° L'extrait des pièces produites pour l'admission ;2° Le résultat des examens subis par l'élève pendant tout

le cours de la scolarité ;3° L'indication qu'il lui a été délivré un diplôme ou un cer­

tificat.

Art.27. - L'administration de l'Ecole fait connaître sescomunications aux élèves par la voie d'ordres du jour etd'avis affichés dans l'Ecole.

Les élèves sont tenus de prendre chaque jour connaissancede ces documents et ne seront jamais admis à prétexter deleur ignorance à cet égard.

nÈGLEMENTS

Art. 26. - Le directeur a la police de l'Ecole. Chaque pro­fesseur a la police de la salle des cours pendant la durée desa leçon et des salles de travaux pratiques pendant les exer­cices qui relèvent de son cours.

Le directeur et les professeurs sont assistés pal' le surveil­lant pour la police de l'ensemble de l'Ecole et par les prépa­rateurs pour celle des salles de travaux pratiques où ils sontoccupés.

Toute réponse absolument insuffisante peut entraîner laperte de points d'assiduité.

Art. 24. - Les élèves occupent aux amphithéâtres, auxsalles d'études et aux laboratoires, les places à eux attribuéespar le directeur de l'Ecole.

Art. 25. ,.---. Tout dégât commis dans une salle doit être répa­ré aux frais des élèves qui l'occupent, à moins que les auteursdes dégâts ne soient connus.

1.. es frais sont retenus sur les masses des élèves.

ÉCOLE NATIONALE DES IIIINES1)0

DISCIPLINE

Art. 18. - Les élèves sont tenus d'assister à tous les c~urs

et de prendre part à tous les exercices prévus par I'emploi dutemps. ,

Un ordre de service du directeur fixe, conformement auxdécisions du comité d'enseignement, les heures des. cours. ~texercices (y compris celles des confér~nces et exercices l?lh­taires), en spécifiant, pOU1~ les exercices, les heures. ou laprésence des élèves est obligatoire. Des appels sont faits parl'officier surveillant au commencement de chaque cours etpendant chaque exercice.

Des ordres de service déterminent également les heuresauxquelles les laboratoires, salles d'études, bibliothèque,collections, l'estent à la disposition des élèves en dehors desheures de présence obligatoire.

Art. 19. -- Si un élève a des motifs légitimes pour quitterl'Ecole avant l'heure réglementaire, il peut en obtenir l'auto­risation du directeur.

Sauf le cas de maladie, aucun élève ne peut s'absenter unou plusieurs jours sans l'autorisation du directeur.

Art. 20. - Lorsqu'un élève est malade ou indispos~ sansgarder la chambre, il doit se présenter à la consultation .cl.umédecin de l'Ecole pour faire constater son état et recevoirun certificat qui sera remis au surveillant des études à lal'entrée de l'élève.

Si l'élève malade garde la chambre, il doit en avertir ledirecteur de l'Ecole, qui transmettra cet avis au médecin.Celui-ci visitera l'élève malade à domicile.

Art. 21. - Il est tenu compte, pour le classement final, del'assiduité aux cours et exercices pratiques et de la bonneconduite. A cet effet, il est attribué à l'assiduité et à la bonneconduite un coefficient de 2, correspondant par suiteà un total de 40 points pour. chaque année scolaire. Lesretards ou .les absences non justifiés entraîneront la perted'un ou plusieurs points d'assiduité, indépendamment despunitions disciplinaires.

Art. 22. - Tous les élèves sont tenus de prendre cles notesaux cours.. Ils doivent apporter leurs cahiers de notes auxexamens oraux et les présenter aux examinateurs qui entiennent compte dans la fixation des notes d'examen.

Art. 23. ~ Des interrogations individuelles peuvent êtrefaites au commencement et à la fin des leçons.

Page 27: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

Art. 01. ,- Les élèves en tenue officielle portent une tuniquebleu ,fonce. avec parements bleu clair, le pic et le marteaub;'odes en Jaune au collet, boutons de cuivre doré ayant pourlege?-de : « Ecole des mines de Saint-Etienne », et au centrele pIC et le marteau; képi en drap bleu clair avec bande devel?ur n~ir ; pantalon Eleu foncé avec passepoil et bande bleuclatr : ceinturon en cuir verni, épée à poignée en cuivre doréornée de nacre, la garde portant le pic et le marteau.

En petite tenue, les élèves portent une casquette à deuxgalons d'or avec le pic et le marteau en écusson.

Un ordre de service du directeur détermine les circons­tanc.es dans lesquelles les élèves doivent prendre la tenueoffiCIelle: En. dehors de ces circonstances, la petite tenuesera obligatoire.

Art. 32. - Sont abrogées toutes dispositions antérieurescontraires à celles du présent arrêté.

Paris le 12 août 1909.

Le ministre des travaux ImbUes,des postes et des télégraphes,

A..MILLERAND.

ARRÉÈTE DU 9 OCTOBRE 1909

te ministre des travaux publics, des postes et des télé­graphes, .

Vul'ârticle 6gde la loide finances du 2.6 décembre 1908'Vu le décret du 21 janvier .1909, portant réorganisatio~de

l'Ecole des mines de Saint-Etienne;Vu l'arrêté du 18 mai 190'7, réglant les conditionsd'admis-'

sion à l'Ecole ; .Vu l~s délibérations du Conseil de l'Ecole et du Conseil de

perfectionnementen date des 9 mars et 24 avril 1909 .,Vu l'avis ~lI~is par le Conseil général des l~ines ({ans sa

seance du 2 [uillet. 1909 ;Sur la proposition du directeur du personnel et 'de la

comptabilité,

nÈGLE)mNTS

Arrête:

Article premier. - Les demandes de participation au con­cours d'admission à l'Ecole nationale des mines de Saint­Etienne doivent être adressées au directeur de l'Ecole avantle 10 juin et être accompagnées:

1° D'une copie authentique de l'acte de naissance du can­didat;

20 D'une déclaration dûment légalisée d'un docteur enmédecine constatant que le candidat a été vacciné ou qu'il aeu la petite vérole.

Les candidats français présentent, en outre, un certificat deposition militaire, si le candidat a déj à été inscrit sur lestableaux de recensement, et, dans le cas contraire, un certi­ficat indiquant s'il remplit ou non les conditions d'aptitudeexigées pour contracter l'engagement prévu par le décret du27 juin 1905 (art. 7, § 3).

Art. 2. - L'inscription des candidats n'est définitive quelorsqu'ils ont fourni toutes les pièces exigées et effectué le ver­sement du droit d'examen de 40 Ir. prévu par l'article 69 dela loi du 26 décembre 1908 (1).

Art. 3. - Le concours pour l'admission à l'Ecole s'ouvreà Saint-Etienne dans le courant du mois de juillet, à unedate fixée chaque année par le ministre.

Art. 4. -:-:- Les épreuves à subir comprennent

Les compositions écrites suivantes :

10 Une composition. de mathématiques.20 Une composition de physique et chimie.30 Une. comp'osition française.4° Une dictée.50 Une épure de géométrie descriptive.60 Un dessin à main levée d'un objet quelconque.'70 Un calcul de trigonométrie.

Cinq exame:as oraux portant sur:

1° L'algèbre, l'analyse et la mécanique.20 La géométrie, la géométrie analytique, la géomét.rie

descriptive et la trigonométrie.3° La physique.4° La chimie.50 La langue allemande ou la langue anglaise, au choix du

candidat.

(1) Plus 0 rr. 25 pour droit de timbre.

Page 28: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Les candidats peuvent de der A

sur la langue allemande et~~~ ~~' t et~'e Interrogés à la foiscas, la plus élevée des deux not angue anglaise, Dans cetotal des points de mérite avec 1 es~b~enues entre dans lecoefficient 1. c e coe oient 3, l'autre avec le

A. MILLERAND.Paris, le 9 octobre 1909.

(1) Plus 0 tr. 25 pour droit de timbre.

FIGURES PLANES

Art. 7. - Est abrogé l'arrêté susvisé du 18 mai 1907.

DÉOISION MINISTÉRIELLE DU 30 AVRIL 1906

RÈGLE1'tlENTS

MATHÉMATIQUES

réglant le programme des connaissances exigées à l'admission.

Ligne dl'oite et plan. - Angles. - Droites perpendi­culaires.

Triangles. - Triangle isocèle. - Cas d'égalité des triangles.Perpendiculaires et obliques. - Triangles rectangles. -

Cas d'égalité.Définition d'un lieu géométrique. -- Lieu géométrique des

points équidistants de deux points ou de deux droites.Droites parallèles.Somme des angles d'un triangle, d'un polygone convexe.P arallélogrammeiS.Figures symétriques par rapport à un point ou à une

droite. - Deux figures planes symétriques sont égales.Translation d'une figure plane de forme invariable.Composition de plusieurs translations.Usage de la règle et de l'équerre.

Cercie. - Intersection d'une droite et d'un cercle.Tangente au cercle; les deux définitions de la tangente. -

Arcs et cordes.Positions relatives de deux cercles.

Leur inscription n'est définitive qu'après, versement dudroit d'examen de 40 fr. prévu par l'article 69 de la loi du 26décembre 1908 (1).

La date de l'examen est fixée par le directeur de l'Ecole.

826284642

42

18

181083

57

Compositions écrites.

Mathématiques (fond). .Math~matiques (form~) :::::::·:··············Phys~que et chimie (fond) : .Physique et chimie (forme) .Composition française .Dictée '" " .

Epu~e 4~' ~·é~·~ù~,i~ . ~le's'c'l:ipti~~' .DeSSIn a main levée. . . . . . . . . .Calcul de trigonométrie ................ , .

Examens oraux.

~~amen d'alg~bre, d'analyse et de mécanique; xamen de geométrie, de géométrie an 1 ." ..

E de géométrie descriptive et de trigono~I~I:~ue,xamen de physique............. e ne ..

Examen de chimie. . .Examen de langue ~;i~~~t~' ........................

ÉCOLE NATIONALE DES i1IINES

Chacune des composTl'que et chimie donne ii~IOI~S ~ e mathematiques et de physi-l'autre pour la forme cet~eal (,e~~, notes, l'L~ne pour le fond,de l'exposition. ' c ermere VIsant 1ordre et la clarté

. Les n?tes de mérite de 0 à 20 attribuées à cha u . .~~~~a~t: :chaque examen sont multipliées par le~ ceo~~;~fe~t~

Art. 5. - A la suite des con: 't' ,.mission arrête la l' t l 1posI.lOns écrites le jury d'ad-épreuves orales. cilS e (es candrdate admi~ à subir les

Cette liste ne peut com rend'supérieur à deux fois et clP . Ile un nombre -de candidats

1· emi e nombre fixé h

pour es admissions à l'Ecole. caque année

Art. 6. - Les candidats de nationalt " -rent être admis à suivre le e na ionaltté etrangère qui dési-r tit s cours après un si l( ap l ude adressent leur d .'. imp e. examenavant le 1er octobre en v '0' e~ande a.~ directeur de l'Ecolepremier. u J ignant les pièces prévues à l'article

Page 29: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Angle dièdre. - Dièdre droit. - Angle plan correspondantà un angle dièdre.

Le rapport de deux angles dièdres est le même que celuide leurs angles plans.

Plans perpendiculaires entre eux.

Angles trièdres. - Chaque face d'un trièdre est moindreque la somme des deux autres. - Limites de la somme desfaces d'un trièdre.

Disposition des éléments d'un trièdre.Trièdres suplérnentatres.Dans tout trièdre, chaque dièdre augmenté de deux droits

est plus grand que la somme des deux autres.Limites de la somme des dièdres d'un angle trièdre.Si l'on prolonge les arêtes d'un angle trièdre quelconque au

delà de son sommet, on forme un nouvel angl e trièdre qui nepeut lui être superposé, bien qu'il soit composé des mêmeséléments.

Cas d'égalité des trièdres.Somme des faces d'un angle polyèdre convexe.Polyècl1'es.Parallélépidède. - Volume du parallélépidède rectangle.

- Volume du parallélépidède droit. - Volume du prismedroit. -- Volume du parallélépidède oblique. - Volume duprisme oblique.

Pyramide. - Volume de la pyramide. - Volume du troncde pyramide à bases parallèles,

Polyèdres homothétiques. - Polyèdres semblables. - Rap­port des volumes de deux polyèdres semblables. - Transla­tion d'une figure de forme invariable dans l'espace. Rotationautour d'un axe. - Déplacement le plus général d'un corpsdans l'espace.

Fiqures sumétriques. - Symétrie par rapport à un point.- Symétrie par rapport à un plan. Ce second mode de symé­trie se ramène au premier. - Symétrie par rapport à unedroite. - Deux polyèdres symétriques sont équivalents.

CyUnclTe clTOU à base circulaire. - Surface latérale.Volume.

Cône droit à base circulaire. - Sections parallèles à lahase. - Surface latérale du cône, du tronc de cône à hasesparallèles. - Volume du cône, du tronc de cône à hasesparallèles.

Sphère. -- Sections planes, grands cercles, petits cercles.- Pôles. d'un cercle. - Etant donnée une sphère, trouver sonrayon par une construction plane.

Plan tal1gent.Mesure de la surface engendrée par une ligne brisée régu­

lière tournant autour d'un de ses diamètres. - Aire de lazone. - Aire de la. sphère, - Mesure du volume engendré

I~eOLE NATIONALE DES MINES

Mesure des angles.Mouvement de rotation autour d'un ooint r- • '

ment d'une figure plane de forme' 1.. " - Tout cleplnce­se ramène à une rotation Ol " tmVallaJ?le dans son plan

Usas- l l ' <.. l a une ranslatlOn., e be ce a regle et d.u comnas RaI tProbl ën 'l' . ...: e • - le )])01' eur

e .ies e ementaires et lieux géoméÙiques..

Longueurs proportionnelles - T . tdeux côtés d'un triangle divis'e les iU e parallèle à l'un desties proportioilllelles R" c eux autres côtés en pnr-

p. '" -'. - eciproque.lopnetes des bissectrices d'un t,· . 0-1 . ,

des points dont le rapport d l' tllanb e: LIeu geométriqueest constant. es c IS ances a deux points fixes

Triangle,s .semblables. - Cas de similitudeHomothetIe - Centres l . Tt .

Polyggnes s81~lblables. ce sirrn l ude de deux cercles. _

Relation métrique dans un tr' -1triangle quelconque L' lang e rectangle et dans uncercle. - Puissance' d'un 1~-nteS proportionnelles dans leAxe radical _ Ct, , l?om par rapport à un cercle.l' . en leI adical. - Inversion D"c rOlte. ,en parties proportionnelles à la l'" - IVls~r uneQuatrleme proportionnelle' C vS c l cites donnees. _

Pol' r ' moyenne proportionnelleygones reguhers convexes D' t .

des polygones réguliers d'un ;'0 .brr emon rel' qu'il existeInscription du carré cIe 1'1 .L :11 le quelc.onque de côtés. -- Deux polygones régulier~e~,agone~ du triangls équilatéral.semblables. - Rapport de leur~~~~~~~~~r~~mbll de ,côtés sontarc de cercle. - Rapport Il'' ' . ongueur d'unCalcul de tt ('). ce a cnconference au diamètre. _

A.ire des polygones: aire du cercleMesure de l'aire du rect '1 i

triangle, du trapèze d'un IJotn? e, cu. parallélogramme, du

L r , yg one quelconquee carre construit sur l'hvpot' d' .

est équivalent à la s~mme cle's c~~~::= co~~t ~ri.atngle, recta~g~ede l'angle droit. l Ul S SUl les cotes

~:=t!)P~~'t des aires de deux polygones semblables, ~ ne un polygone régulier convexe _ Air "

cl un secteur, et d'un segment de c ,i . _e d un cercle,de deux cercles. el c e. - Ral)port des aires

FIGURES DANS L'ESPACE

Plan et ligne droite.Détermination d'un plan Droit

laires. e • - 10l es et plans perpenclicu-

,Prop~'iétés ~le la perpendiculaire et desd un meme point à un nlan. - obliques menées

Parallélisme des drôites et des plans.

(') On se bornera à la métl10de des périmètres.

JlI~GLEMENTS 07

Page 30: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

CALCUL ALGÉBRIQUE

59nÈGLEMENTS

"t' l' eloppementsuivant les élé-Déterminamts. - Défini lOn, (ev , les' A l' , e ~ Echange des lignes avec

ments d unepn1,81l1etat~~~ ~le deux colonnes ou de deux lignes.colonnes. - eImu- Addition de lignes ou de colonnes.

ÉQUATIONS DU PREMtER ET DU SECOND DEGRÉ

Principes relatifs à la résolution des équations. ,, l . ' R ' solution d'un systemeÉquations [lu, premier c eq: e. - le. , 'res et homogènes

' . 1'" (1) - Formes meald'équations meairea ft. " ] l _ Conditions d'indé-à deux, trois ou quatre vana J es. .

pendance. _ RelationsÉquation [lu second degré à une incontnue. et signe des

entre les coefficients et les racines. Na ureracines Équation bicarrée. .

C Changement de signe et variation des expressions

ax + b, ax 2 + bx + c,

Inégalités du premier et du second deg~é,. .' t.Pt'oblèmes. du premier et du;second, d;egre. Mise-en equa .ions.

Discussion des résultats. , 'IlElimination d'une inconnue entr~ deux équations ou e e

entre au premier ou au second degre.Nombres complexes, - Formule de Moivre,

FONCTIONS

F ti s d'une variable réelle, représentation gra-onc ion , - ité l l .j!. ti n. t' 't' - Définition et continui e ( e a .lonc 10phique con anui e. . , L' lt de

exponèhtiel1'e et de la fonction logartthmique. inn e

( 1 + _1_)1n quand m grandit indéfiniment en valeurnt

(1) Les élèves devront être exer9és à ~a résolution des équationsnumériques sans employer les déterminants.

SÉRIES

Proaressions arithmétiques et progressions f?éométriq~~s.

Somme des carrés et des cubes des n premiers nom 1 es

en~~~~,q à ,termes positits : caractères de conv:,:~~ce 0v:.:divergence tirés de l'étude des expressions lin

nru.; - Séries absolument convergen~e~: - ~onv~rgencedes séries à termes alternativement positifs et négatifs donIle terme général décroît constamment en valeur absolue etend vers zéro.

Exemples numériques.

ÉCOLE NATIONALE DES MINES58

Rapport de deux nombres. - Rapports égaux. _ Partageen parties proportionnelles.

Mesure des grandeurs. - Définition du rapport de deuxgrandeurs de même espèce. - Théorème: le rapport de deuxgrandeurs de même espèce est égal au quotient des nombresqui les mesurent.

Définition de l'erreur absolue et de l'erreur relative. _Détermination de la limite supérieure de l'erreur commise surune somme, une différence, un produit, un quotient, connais­sant les limites supérieures des erreurs dont les données sontentachées C).

Nombres incommensurables. - Notion de coupure.

II, - ALGEBRE ET ANALYSE

Introduction des nombres positifs et négatifs: leur uti­lité pour la représentation des grandeurs susceptibles d'êtrecomptées dans deux sens opposés. Opérations sur cesnombres: extension aux fonctions algébriques des propriétésdémontrées en arithmétique~

Monômes, polynômes, addition, soustraction, multiplica­tion des monômes et ides polynômes.

Dlvision des polynômes entiers. Plus grand commundiviseur de deux polynômes. - La condition nécessaire etsuffisante pour que deux polynômes f(x) et g(x) de degrésrespectifs p et q aient un diviseur commun de degré n estqu'il existe deux polynômes A et B de degrés respectifsp - n et q - n tels que l'on ait

Ag(x) + Bf(x) = o.

par un triangle tournant autour d'un axe mené dans sonplan par un de ses sommets. - Application au volume en­gendré par un secteur polygonal régulier tournant autourd'un de ses diamètres, - Volume d'une sphère. ~ Volume d'unsegment sphérique.

INTRODUCTION

(1) II ne sera rien demandé sur les opérations abrégées.

Arrangements, permutations, combinaisons sans répétition.Formule du binôme dans le cas de l'exposant entier et

positif.

Calcul des valeurs arithmétiques des radicaux. _ Expo­sants tractionnaires et négatifs. (On réservera pour la défi­nition de a» le cas de l'exposant incommensurable).

Page 31: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

60 61llEGLEMENTS

INFINIMENT PETITS

. Méthode d'approximation de Newton et méthode des par­ties proportionnelles établies par des considérations géomé-.triques. 0--·- Extension de la méthode de Newton à la résolutionnumérique de deux équations simultanées qu'on remplacerapal' deux équations linéaires approchées.

CUcul approché d'une intégrale définie par la méthode destrapèzes.

INTÉGRALES

RÉSOLUTION NUMÉRIQUE DES ÉQUATIONS ALGÉBRIQUES

ou TRANSCENDANTES

(lrOnl1edemande pas l'intégration des différentielles se rame­nant aux différentielles rationnelles.

Valeur moyenne d'une fonction dans un intervalle. ­Changement de la variable. - Intégration par parties.

Décomposition des fractions rationnelles en élémentssimples. - Intégration des différentielles rationnelles en xC)·

Application des quadratures à la rectification des courbes,au calcul d'un volume décomposé en tranches par des plansparallèles, à l'évaluation de l'aire d'une surface de révolutionet au calcul des moments d'inertie du cylindre de révolution,de la sphère, et du par-alléléplpède par rapport ft leurs axesde symétrie. - Aires et volumes des solides de la géométrieélémentaire.

L'aire d'un segment de courbe est la limite de la sommedes rectangles inscrits; emploi des symboles

Infiniment petits équivalents. - Ordre relatif de deux infi­niment petits. - Valeur principale. - Exemples.

Différentielle première d'une fonction d'une variable.Différentielle totale d'une fonction t(x, y ) définie

par la tormule :dt = fi dx + t'Y d'Y + ......

Tranformation de cette expression lorsqu'on remplace:1:, y, par des fonctions d'autres variables.

I~COLE NATION.\LE DES ~rn.'iES

~bsolu.e. - Dér~v~e ,d'une fonction: pente de la courbe re .iré­

s.entatI~e. - D.envee d'une somme, cl'un produit, d'un 1uo­tI~n.t, ,cl une puiseance entière, d'une fonction de fonction

q_

D~::v~es des fonctions circulaires directes et inverses' _~ellvees ~e, a:"' et de log x (logarithmes vulgaires et 1; 'a-

Illtb:l1e

ls nepériens). - Usage des tables de logarithmes etgde

a reg e a calcul. . 'Thé~rème de Rolle, formule des accroissements finis re "

sentation graphique. ' pre-~o.nctions de plusieurs variables indépendantes, dérivées

partielles, formule des accroissements finis D'" l'fonction. composée. ~ Dérivée d'une fonf'Ùon l'I~lnvl.e~tC uneadmett' ,.' ..1 P ICI e (onc ra ~~ns demonstration l'existence de cette fonct'et de sa dérivée), IOn

fEmploi de ~a dérivée pour l'étude de la variation d'une

onction ; maxima et minima.FtOnt~tions prir;litives d'une fonction donnée leur repré-

sen a IOn par I'a.ire d'une courbe. 'Formule,s de Mac-Laurrn et de Taylor C)

{ (a + x) = {(.'1) + -=- fi (8) +~ f" (CI) -t-'1 . i.2 c •••

x il

+ '1.2 ... n {(il) (a + Ox)

Appl~cat~on aux polynômes en x et aux fonctions usuelles.ApplIcatIOn. de la formule de Taylor à l'étude du quotient

~e de:lx fonc,tlOns de x dans le voisinage d'une valeur donnéec \ x ',cas o~ les deux fonctions de x s'annulent pour cetteva e.u: . - DIverses formes d'indétermination.

Croissances de e» et LT comparées à celle de a:», Applica-

tion à la recherche de la limite de~ pour x infini et de.,\,lJl

xmLx pour X = 0:

PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES DES ÉQUATIONS ALGÉBRIQUES

Nombre des racines d'une équation (2) RIt' tles coefficients et les racines. L • - e a IOns en re

RProprlétés spéc!ales des équations à coefficients réels

lacmes imagmatrns conjuguées - Ind' t· .nissent 1 . ". Ica IOns que four-. 1 es SIgnes des résultats de la substitution de deux

nom Jres réels. .. L

Conditions pour qu'une équation ait des racines égales.

(') On se bornera au cas de 11, fini LI' ltions en séries infinies n'~st pas denlan~~.eveoppement des fonc-

Ul~~ I~~iI~~I~e;i:~a ;l~II~l~~y~~~~~~'ation qu'une équation a toujours

Page 32: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

G3IIÈGLEMENTS

ncnniuon du centre et du rayon de courbure. Application âvA'CjlHtJH);:' numériques simples,

coniques et à des courbes dont l'équation est du 2e degré parrapport à l'une des coordonnées.

Courbes définies par l'exp1'cssion des coordonnées d'un deleurs pouits en fonction d'un lJaulmètre. - Tracé. - Exem-ples numériques.

Courbes cléfinies par une équation hnpUdte. - Equationsde la tangente et de la normale en un point. - Tangentes àl'origine dans le cas où l'origine est un point simple ou unpoint double. - Recherche des asymptotes sur des exemplesnumériques de courbes du second et du troisième ordre.

Courbure ('),

Enveloppes.

Courbes al,gébriques en (fénéraL.

Intersection d'une courbe algébrique donnée, définie pal'une équation entière et homogène: f(x, y, z) = 0, avec unedroite arbitraire menée par un point quelconque donné surcette courbe; point simple; tangente en ce point. Cas parti­culier où le point est rejeté à l'infini; asymptote définiecomme tangente à la courbe en ce point.

Courbes du. second ordre. - Division en trois genres d'aprèsla nature des points à l'infini; asymptotes. - Établir les dif­férentes formes réduites que peut prendre l'équation d'uneconique en appliquant la méthode de décomposition en carrésà des exemples numériques; figurations géométriques corres­pondantes. - Condition pour que deux points soient conjuguéspar rapport à une conique; polaire d'un point. - Conditionpour que deux droites soient conjuguées; pôle d'une droite.

Centres; diamètres; directions conjuguées; diamètresconjugués. - Directions principales et axes de symétrie ensupposant les coordonnées rectangulaires. -- Recherche desfortnes réduites; calcul des coefficients des formes réduitesclans le cas où les coordonnées sont rectangulaires.

Fovers d'une courbe du second ordre. - Directrices. ­Excentricité. - Paramètre. - Recherche des foyers et desdirectrices sur les équations réduites en coordonnées rectan­gulaires.

Equation trinôme: y2 = 2px + qx 2, commune aux troiscourbes du second ordre.

des courbes (lu second ordre sur les équations_ Intersection avec une droite; condition de con­

proruemes simples relatifs aux tangentes. - Propriétés

ÉCOLE NATIONALE DES MINES62

III. - TRIGONOMETRIE

Ponctions circulaires - A '.tion circulaire. . ngles correspondant à une fonc-

Théo~'ème des pro] ections.Relations entre les fonctions cil' . ,

- F?rmules relatives à l'a Iditi clll~lres d un même angle.multIplication et à la d' . . CLIOn, a la soustraction à la

D' . . IVISlOn des angles "IVlSIOns sexagésimale et centé .' '

V)n fera usage de tabl~s t "0' sIm,al~ de la circonférence.cmq décimales.) lloonometnques centésimales à

~~Solut~on des triangles rectilignesiésolution et discussio rl l" , ". n L e équation trio'onoIlle' t' .b rrquo

a sin x + b cos x = c.

Formule fondamentale de la trigonométrie sphérique

cos a = cos b cos c + sin b sin c cos A.

IV. - GEOMÉTRIE ANALYTIQUE

10 GÉOMÉTRIE PLANE

Constructions d'expressions algébric ues _ .' ,.Coordonnées rectili l ' HomogeneIté.

une .équation. _ Fornf~1.I~~· de t~epr:s:nta~ion d'une ligne parrectIlignes. _ Ordre d'une l a~ Olll1~tlO.n des coordonnéesdeux points. cour e algebnque. Distance de

,Ligne droite. ~ Equation de l '. 'SImples relattrs à sa déter . t' a ligne droite. Problèmesdistance d'un point à u~~l1l{~a .~on. - Fo~'mules donnant lade deux droites, en su J aosa C101 e et la tangente de l'anglecations. _ Notions s~~cinc~t les axes rectangulaires. Appli­moyen des coordonnées ho e~ . sur les points à l'infini aunaires.. -.Relation hom~~~e:.s et ~m: les ~lém~nts imagi­rapport, anharmonicluede. g '. lt ique ; l elation mvolutive"rt '. ,qua re nombres A 'l' ··t·' ,appor anharmonique dec uatre not '. pp Ica IOn auquatre droites appartenan/' le P?mts e? lIgne droite et de

(' l (, a un meme fmsceau linéaire~erc ,e. (, , .

Lieux géométriques.

, 90urbe dont l'équation est résolue ' rCl l une de~ coo1'Clonnées. _ Tracé }!U 1 eso~vable par rapporten un pomt; sous-tange t . Equation de la tangenteConcavité; convexité' P~i~'t -d~o~m~le; sous-normale. ­Application à des exe{l1ples ~m tn eXtIOn. -.Asymptotes.

~ p es e en partIculier à des

Page 33: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

ÉCOLE NATIONALE DES MiNES

focales et tracés qui en résultent; tangente et normale C). ­Questions relatives à l'ellipse et à l'hyperbole: diamètres;cordes suplémentaires ; diamètres conjugués ; théorèmesd'Apollonius. - Tracés spéciaux pour l'ellipse considéréecomme projection orthogonale du cercle. - Propriétés spé­cîales de l'hyperbole relativement aux asymptotes. - Pro­priétés spéciales de la parabole relativement aux diamètres,à la sous-tangente et à la sous-normale.

Homothétie,

Rapport anluirrnonique de quatre points ou de quatre tan ..qenies SUI' une conique. - Divisions homographiques et divi­sions en involution SUl' une conique.

Deux coniques ont, en général, quatre points communsréels ou imaginaires à distance finie ou infinie. - Notionssuccinctes sur les coniques appartenant au faisceau linéaireponctuel défini pal' deux coniques données; les coniques dece faisceau découpent sur une droite quelconque deux divi­sions en involution.

Coortlonnées pola,ires. - Lem' transformation en coor­données rectilignes.

Equation de la ligne droite.Construction des courbes; tangente; asymptotes. - Appli­

cations (on se bornera au cas où l'équation est résolue pal'rapport au rayon vecteur). - Cas des coniques.

2° GÉOMÉTRIE DANS L'ESPACE

Coordotuiés rectilignes. - Représentation d'une surface parune équation; représentation d'une 'ligne par deux équationssimultanées. - Formule qui donne le cosinus de l'angle dedeux directions en supposant les coordonnées rectangulaires.-' Formules de transformation des coordonnées rectilignes.- Ordre d'une surface algébrique. - Distance de deux points.

Ligne droite et plan. - Equation du plan; équations de ladroite. - Problèmes simples relatifs à leur détermination età leurs intersections.

Formules donnant le cosinus de l'angle de deux droites oude deux plans; la distance d'un point à un-plan ; d'un pointà une droite et la plus courte distance de deux droites, en.supposant les axes rectangulaires. - Applications. - Notionssuccinctes sur les points à l'infini à l'aide des coordonnées

e) Les candidats devront connaître les démonstrations géoiné­triques des plus simples -de ces propriétés (lieux des projectionsd'un foyer sur les tangentes, des symétriques d'un foyer parrapport aux tangentes, etc ...)

nÈGLEMENTS

homogènes et sur les éléments imaginaires. - Rapport anhar­monique de quatre plans appartenant à un même faisceaulinéaire.

Sphère. - (Coordonnées rectangulaires).

Courbes gauches. - Tangente.

Surjaces en général. - Plan tangent; normale. - Marcheà suivre pour trouver l'équation d'une surface définie géomé­triquement. Application aux cylindres, aux cônes et aux sur­faces de l'évolution.

Surfaces du second ordre. - Intersection d'une surface dusecond ordre donnée aV8!C une droite arbitraire menée pal'un point quelconque donné SUl' cette surface; point simple;plan tangent en ce point; son intersection avec la surface. ­Cas où le point est à l'infini; plan asymptote défini commeplan tangent en ce point. - Classification des surfaces dusecond ordre d'après la nature des points à l'infini.

Conditions nécessaires et suffisantes pour qu'une surfacedu second ordre possède un ou plusieurs points doubles àdistance finie ou infinie.

Etablir les différentes formes réduites que peut prendrel'équation d'une surface du second degré en appliquant laméthode de décomposition en carrés à des exemples numé­riques.; formes géométriques des surfaces correspondantes.- Conditions pour que deux points soient conjugués parl'apport à une surface du second ordre; plan polaire d'unpoint. :-- Condition pour que deux plans soient conjugués;pôle d'un plan.. __ Droites conjuguées. __ Centres; plans dia-IIlétr~llx; .Cliresti9Il~.conjuguées;.diamètres, diamètres con­jugVé~'(~911tesle.s ..diE;cussions relatives à la distribution despl~llsasynlJ!t9teSjdes centres, des plans diamétraux et desdiall1ètres(seront ~aiteH sur les formes réduites.)

Démontrer que dans toute surface du second ordre il existeau moins trois directions conjuguées rectangulaires (en coor­données rectangulaires; calcul des coefficients des carrésdes variables lorsqu'on prend des axes parallèles à ces direc­tions ; calcul des autres coefficients des formes réduites parla translation de ces axes.

Homothétie.

surfaces du secoiul ordre sur les équations- Condition de contact d'un plan avec la surface;

simples relatifs aux plans tangents. - Normale.U"',,,--.,,i,'d· des diamètres conjugués; théorèmes d'Apol-

pour l'ellipsoïde et les hyperboloïdes. Sections cir-rectilignes.

5

Page 34: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

66 ÉCOLE NATlOl"ALE DES ~IlNES HÈGLEMENTS 67

avec ou sansmobile, moufle

V..- MÉCANIQUE

CINÉMATIQUE

Cinématique du. point. -- Mouvement rectiligne d'un point._ Relativité du mouvement. - Vitesse, accélération. - Moa­vement uniforme, uniformément varié,vibratoire simple.

Mouvement curviligne. - Vitesse. - Hodographe. - Vec­teur accélération.

Accélérations tangentielle et centripète C). - Diagrammesdes espaces, des vitesses, des accélérations tangentielles,

Mouvement rapporté à des axes de coordonnées rectangu­laires.

Cinématique (l'UTL système inva1'iable. - Translation. ­Rotation autour d'un axe fixe. - Mouvement hélicoïdal.

Changement du systè'm,e de comparaison. - Compositiondes vitesses; composition des accélérations bornée au cas oùle mouvement du système de comparaison est un mouvementde translation.

DYNAMIQUE

1. Po'Î1~t matériel Libre. - Principe de l'inertie. - Définitionde la force et de la masse C). - .Relation entre la masse et lepoids. - Invariabilité de la maiSse. - Unités fondamentales.- Unités dérivées. - Mouvement d'un point sous l'actiond'une force constante en grandeur et en direction ou sousl'action d'une force issue d'un centre fixe et proportionnelle àla distance.

Composition des forces appliquées à un point matériel C).Travail d'une force, travail de la résultante de plusieurs

forces, travail cl'uneforce pour un déplacement résultant. ­Théorème de la force vive. - Surfaces de niveau. - Champset lignes de force. - Energie cinétique et énergie potentielled'un point placé dans un champ de force.

II. Point: maiériei non libre. - Mouvement d'un pointpesant sur un plan incliné avec' et sans. frottement, la vitesseinitiale étant dirigée suivant une ligne de plus grande pente.

-~-------------~-~---------

(1) Dans le cas du mouvement plan seulement.(2) On admettra qu'une force appliquée à un point matériel est

égale géométriquement au produit de la: masse du point parl'accélération qu'elle lui imprime.

(3) On admettra que si plusieurs forces agissent sur un point,l'accélération qu'elles lui impriment est la somme géométriquedes accélérations que chacune d'elles lui imprimerait si elle agis­sait seule.

- Pression totale sur le plan; réaction du plan. - Petiteso~cillations d'un pendule simple sans frottement; isochro­nisme.

Honio qénéité. -- Dimensions d'une vitesse, d'une accélé­ration, d'une force, d'un travail, d'une quantité de mouve­ment, d'une force vive.

STATIQUE

Statique du point. - Equilibre d'un point matériel libre,d'un point matériel assuj etti à rester SUl' une courbe fixe ouSUl' une surface fixe, avec ou sans frottement.

Moments. Moment vectoriel par rapport à un point.- Moment par rapport à un axe.

Statique des systèmes de points matériels. - Démontrerqu'il existe six conditions nécessaires d'équilibre indépen­dantes des forces intérieures. - Démontrer que, pour lessystèmes invariables, ces six conditions sont suffisantes. Casparticuliers.

Equivalence de deux systèmes de forces appliquées à uncorps solide. -- Application à la réduction d'un système deforces. - Composition des couples. - Centre des forces paral­lèles; centre de gravité; moments des forces parallèles parrapport à un plan.

Équilibre d'un solide invariable qui n'est pas libre. - Casd'un point fixe, d'un axe fixe avec ou sans glissement le longde cet axe, de un, deux ou trois points de contact avec unplan fixe. - Réactions.

Machines

que, pour un dépla­position d'équilibre, la

élémentaires de la puissancesi l'on fait abstraction du trot-

VI. -- GÉOMÉTRIE DESCRIPTIVE

Problèmes sur la droite et le plan.Représentation et. intersection de prismes et de pyramides.Sphère. -- Section plane. - Intersection avec une droite.

- Pl an tangent; cône circonscrit; ombres.Résolution. des trièdres.

Cônes et cylindres. - Plans tangents; contours apparentset o11;b1'es. - Intersection avec une droite. - Sections planes.~ Developpement.

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ÉCOLE NAllONALE DES l\IlNES

G9

Surfaces de ré'voLut'ion,. - Plans tangents, contours appa­rents et ombres. - Sections planes. - Intersection avec unedroite. -' Hyperboloïde de révolution.

Intersections de surfaces. - Deux cônes ou cylindres; deuxsurfaces de révolution dont les axes sont dans' le même plan.

Projections cotées. - Problèmes sur la droite et le plan._ Surfaces topographiques. - Lignes de niveau et de plusgrande pente; ligne d'égale pente; sommet; fond; col; lignede faîte; ligne de thalweg.

Sections planes; profils; intersection avec une droite. Inter-section de deux surfaces.

PHYSIQUE

OPTIQUE

Propagation rectiligne de la lumière. - Ombres.Mesure de la vitesse de la lumière par la méthode de Fou-

cault et celle de Fizeau.Lois de la 1·éfLexion. - Miroirs; marche des rayons; images

réelles et images virtuelles; forll'lUle des miroirs.Anlanétisme. Aberrations longitudinale et transversale C)·

Expériences mettant en évidence les aberrations, les causti-ques et les droites focales.

Lois de la 1·éfLexion. - Miroirs ; marche des rayons; imagesparallèles, lentilles minces: marche des rayons, images;formule des lentilles; convergence; dioptrie.

Aplanétisme par réfraction. - Etude expérimentale desaberrations des caustiques et des droites focales C)·

Prismes. - Déviation minima.Étude optique de l'œil; accommodation; correction des

défauts optiques de l'œil.Tnstrwne-nts (l'opt'ique. - Instruments destinés à aider l'œil

dans l'observation, soit des petits objets, soit des objets éloi­gnés. _ puissance, .grossissement, ·pouvoir séparat.eur,clarté, champ. ------ Ma,i1che dèSl~ayo:ns. - Loupe; oculatres,microscope, lunette astronomique; lunette terrestre, lunettede Galilée. - Télescope de Foucault. - Objectif photogra-

phique.Dispersion de la lumière. .- Aberrations de réfrangibilité.

~ Lentilles achromatiques.Indices (le réfraction des solides et des Uquides. - Gonio­

mètre. -- Méthode de la réflexion totale.

.C) Sans calculs,

MESURES.- PESANTEUR. HYDROSTATIQUE.

Vernier. - Vis micrométrique; machine à diviser; micros­cope micrométrique; sphéromètre. -- Cathétomètre C)·Comparateur.

Pesanteur. - Champ de force, direction. - Lois de lachute des corps; plan incliné; machine d'Atwood, appareilde Morin.

Balance; conditions de sensibilité suivant que les trois axesde suspension parallèles sont ou non dans un même plan;boîtes de poids; méthodes de la double pesée et de la peséeà charge constante. - Description d'une pesée.

Pendule simple. - Application du pendule à .la mesure del'intensité de la pesanteur: méthode des coïncidences C)· ­Indication des résultats obtenus pour le champ terrestre.

Unités et étalons. - Unités fondamentales. - Unitésdérivées mécaniques; dimensions. - Système C. G. S. ­Unités mécaniques pratiques.

Equilib1'e des liquides et des gaz. - Force exercée sur uneportion de paroi; pression (") ; principe de Pascal. -Pres­siona.tInosphérique ; baromètre.

Baromètre normal. - Baromètre métallique.Manomètre à mercure. - Manomètre métallique.Principe d'Archimède.Masses et poids spécifiques. - Densités des solides et des

liquides pal' la méthode du flacon, avec les corrections.Densité des ; poids du litre d'air.

étude expérimentale; tension superficielle.

CHALEUR

tenvpéraiures. - Thermomètre normal. ­à mercure. - Détermination de l'intervalle

......p.u<..LU""U u...,.r., --- Déplacement du .zéro.Mesto'ecl'une qunniité de clialeur. - Méthode de la fusion

de la glace (calorimètre de Bunsen). Méthode des mélanges(calorimètre de Berthelot). - Idée géné-rale des correctionscalorimétriqueis.

(') On n'insistera pas sur le réglage du cathétomètre.(2) Le pendule composé n'est pas dans le programme; Il suffira

d'annoncer aux élèves qu'on leur apprendra plus tard à rem­placer un pendule composé par un pendule simple synchrone.

(") On admettra comme raits œ.expériences que la m'~ssion flstnormale à la paroi et que sa grandeur est indépendante del'orientation de la paroi.

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ÉLECTROSTATIQUE

CHIMIE

Phénomènes 7Jhysiques. - Les divers états de la matière._ Dissolution. L_ Cristallisation. -- Dimorphisme. - Poly-morphisme. - Isomorphisme.

Phénomènes chi.1niques. - Corps purs. - Corps simpleset corps composés..- Métalloïdes. -" Métaux. - Isomérie.

- Allotropie.Lois qui régissent les cÛ1nbinaisons. - Loi des poid~. -

Lois des proportions définies. - Loi des volumes. -:- 1.01 desproportions multiples. -- Loi des nombres proportIonnels.

Notat'ion chimique ('). - Poids atomiques. - Poids molé­culaires. _ Leur détermination. - Lois d'Avogadro et d'Am­père. __ Loi des chaleurs spécifiques. - Valence. - Radicaux.

Equilibres chimiques (au point de vue eXJ?érimental). ~is'so­ciation. Lois de Berthollet. - TransformatlOns allotropIques.

- Catalyse.Ther";'ochimie. _ Phénomènes thermiques qui aceompa-

gnent les réactions.Catactères généraux des fonctions chimiques. - Acides,

basë~, sels,anhydrides. et chlorures acides.Etudedës.' métalloïdes et de leurs principaux composés

cOITrpl'énant: les préparations usuelles C), les propriétésphysiques et chimiques, les usages, et, s'il y a lieu, la compo­sitiondescorps et les caractères analytiques d'après le pro-

gramme suivant :Hyel1'ogène.FllW1'. - Acide fluorhydrique.Chlore. _ Aciele chlorhy[lrique. - Généralités sur les

combinaisons du chlore avec l'oxygène. - Acide hypochlo­reux. _ Chlornres décolorants. - Acide chlorique; chlorates.

(1) La notation atomique est obligatoire.Observation générale: on supprimera la description de tous les

appareils qui n'ont plus qu'un intérêt historique, pour s'en tenirà ce qu'il y a de plus récent.

(2) On s'en tiendra aux préparations. réellement utilisées dansles laboratoires et dans l'industrie.

:MAGNÉTISME

HÈGLEMENTS

Faits généraux. - Loi de Coulomb..-- Champ magnétique._ Lignes de force; flux de force à travers une surface. ,

Champ terrestre; déclinaison, inclinaison.

ÉCOLE NATIONALE DES MI~ES

e) Là, comme' ailleurs, on insistera sur l'exposition desméthodes et non sur la description des appareils.

C) Résultats sans la description des expériences.

Chaletvrs spécifiques des solides, des liquides et des gaz àpression constante ('). - Résultats généraux.

Détermination de l'équivalent mécanique de la calorie'expériences fondamentales de Joule. - Unité C. G. S. d~quantité de chaleur.

Dilatations. - Courbes de dilatation; coefficients de dila­tation.

Méthode du comparateur pour la dilatation linéaire dessolides.

Dilatation absolue du mercure. - Principe de la méthodede Dulong et Petit et de Regnault (').

Méthode des thermomètres comparés. - Cas particulier del'eau.

Lois de compressibilité et de dilatation dee gaz. - Lois deMariotte et de Gay-Lussac comme première approximation;résultats des expériences de Regnault, Cailletet, Amagat.Réseaux d'isothermes.

Mélange des gaz.Changements [l'état. - Enoncé des lois du déplacement de

l'équilibre.,Vaporisation, liquéfaction. - Courbe des forces élastiques

de la vapeur d'eau.Courbes d'Andrews. - Point critique. - Liquéfaction des

gaz.Ebullition. - Distillation. - Caléfaction. - Chaleur de

vaporisation. - Formule de Regnault pour l'eau (").Densité des vapeurs.Fusion et solidification. - Chaleur de fusion. - Dissolution.

- Mélanges réfrigérants.Influence d'un corps dissous sur le point de fusion et sur

le point d'ébullition. Lois de Raoult.

Rappel des notions rondamentalee.v-:- Mesure relative desquantités d'électricité par le' cylindre de Faraday. - Etudeexpérimentale de la distribution.. - Densité élèctrique. ­Influence. - Principe des machines à influence.

Loi de Coulomb. - Quantité d'électricité.Champ électrique'. - Lignes de force, .flux de force. -

Théorème de Gauss. - Théorème de Coulomb. Élémentsèorrespondants.- Applications à l'influence.

Notions élémentaires sur le potentiel.Unités électrostatiques C. G. S. ; unités pratiques.

ïO

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ï2 I~COLE NATIONALE DES MINES IIÈGLEMENTS

Brome. - Acide bromhydrique.Iode. - Acide iodhydrique.O;rygène. Combustion. - Flamme. ~- Ozone. - Eau. -

Eaux naturelles. - Eaux potables. - Epuration des eaux.Oxydes métalliques: leur classification; action des acides

sur les divers groupes d'oxydes. - Eau oxygénée.

Soufre. - Acide sulfhydrique. - Bisulfure d'hydrogène.- Combinaisons du soufre avec l'oxygène; généralités, acidescondensés. - Série thionique ('). - Acides hydrosulfureuxet hyposulfureux. - Anhydride sulfurique. - Acide deNordhausen ; acide bisulf'urique ou polysulfurique. - Acidesulfurique.

Analogies du sélénium et du tellure avec le soufre.

Azote. - Air. - Gaz de l'atmosphère. - Air confiné.Gaz ammoniac. - Ammoniaque. - Sels ammoniacaux.

Hydroxylamine .- Combinaisons de l'azote avec l'oxygène:généralités. - Oxyde azoteux. - Oxyde azotique. - Anhy­dride et acide azoteux. - Peroxyde d'azote. - Anhydrideet acide azotiques. --. Eau régale. - Fermentation nitrique.

Phosphore. - Phosphures d'hydrogène. - Chlorures etoxychlorure de phosphore. - Combinaisons du phosphoreavec l'oxygène: généralités. - Acide hypophosphoreux. ­Acide phosphoreux. - Anhydride phosphorique. - Acidesortho, méta' et pyrophosphoriques.

Arsenic, - Hydrogène arsénié. - Combinaisons de l'ar­senic avec l'oxygène: généralités. - Anhydride et acidearsénieux. - Anhydride et acide arsèniques. - Toxicologiede l'arsenic.

Analogies de l'antimoine avec ce groupe de métalloïdes.Carbone. - Combinaisons du carbone avec l'hydrogène.

- Méthane, éthylène, acétylène, benzène. -- Gaz d'éclairage.Combinaisons du carbone avec l'oxygène. - Oxyde de car­

bone. - Anhydride carbonique. - Sulfure et bisulfure decarbone. - Sulfoearbonates. - Cyanogène. - Acide cyanhy­drique.

Silicium. - Hydrogène silicié. - Silice et acide silicique.·­Chlorure et fluorure de silicium. - Acide fluosilicique.

B01'e. - Anhydride et acide boriques. - Chlorure et fluo­rure de bore.

Classification de métalloïdes de J.-B. Dumas.Méthodes générales de préparation des acides, des bases et

des sels.Principes de l'analyse des gaz.

C) La définition et le tableau seulement, certain corps étantpeu intéressants par eux-mêmes.

LOI MILITAIRE DE 1905 (Art. 23).

AH.'1'. 23 de la loi du 21 mars 1905. - Les jeunes gens admisà l'école spéciale militaire ou à l'école polytechnique devrontfaire une année de service dans un corps de troupes auxconditions ordinaires avant leur entrée dans ces écoles, saufle cas prévu au quatrième alinéa du présent arti.cle.

Ceux qui auront été admis, après concours, à l'école nor­male supérieure, à l'école forestière, à l'école centrale desarts et manufactures, à l'école nationale des mines, à l'écoledes ponts et chaussées ou à l'Ecole des mines de Saint-Btietuiepourront faire, à leur choix, la première de leurs deux annéesde service dans un corps de troupe aux conditions ordina.ires,avant leur entrée dans ces écoles ou après en être sortis.

Les jeunes gens qui, au moment où ils sont reçus, ontatteint l'âge de dix-huit ans, contractent un engagementvolontaire de quatre ans pour les écoles où la durée desétudes est de deux ans, et de cinq ans pour les écoles où la.durée des études est de trois ans.

Ceux qui n'ont pas atteint l'âge de dix-huit ans et ceuxqui ne sont pas reconnus aptes au service au moment deleur admission peuvent néanmoins entrer dans les écoles,mais ils n'y sont maintenus que s'ils consentent à contracterl'engagement susmentionné, soit au moment Où ils atteignentl'âge de dix-huit ans, soit ml moment où ils sont reconnusaptes au service. La durée de l'engagement est comptée àpartir du moment de I'admtssion,

Les élèves des.séooles, énumérées au deuxième alinéa durmésent article reçoivent dans ces écoles une instructionmllltaire .Ies préparant au grade de sous-Iieutenant de réserve,

Ceux d'entre eux qui, à la sortie de ces écoles, ont satisfaitaux épreuves d'aptitude à ce grade et qui avaient fait un ande service avant lem' entrée, accomplissent immédiatementleur deuxième année de servhoe dans un corps de troupe enqualité de sous-lieutenants de réserve. Cette dispositions'applique aux' élèves de l'école polytechnique qui ne sont pasclassés dans les armées de terre et de mer, .

Les jeunes gens qui, aux termes des deuxième et quatrièmealinéas du présent article n'avaient pas fait un an de serviceavant leur entl'ée aux écoles, accomplissent à leur sortie uneannée de service dans un corps de troupe aux conditionsordinaires et servent ensuite en qualité de sous-lieutenantsde réserve, en conformité du paragraphe précédent ou enqualité de sous-lieutenants de l'armée' active.

Les élèves qui n'ont pas été jugés susceptibles, à leur sortiedes écoles, d'être nommés immédiatement sous-lieutenants de

Page 38: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

7i ÉCOLE NATIONALE DES MINES

réserve ; ceux qui n'ont pas satisfait aux examens de sortie del'école à laquelle ils appartenaient, et ceux qui l'ont quittéepour une cause 9uelconque, sont incorporés dans un corps detroupe comme simples soldats ou sous-officiers et accomplis­se~t une ou deux années de service, suivant qu'ils avaientIait ou non un an de service avant leur entrée à l'école. Dansce cas, l'engagement qu'ils ont contracté est annulé.

Les conditions d'aptitude physique pour l'entrée aux écolesdes jeunes gens qui, au moment de leur admission, ne sontpas aptes au service militaire, sont fixées par un règlementd'administration publique.

DÉORET DU 6 SEPTEMBRE 1907 (Art. -1 et 5).

Déc~dt du 6 Septembre 1907, déterminant les conditions d'apti­tude physique à exiger des jeunes gens admis aux écolesénumérées au 2e alinéa de l'article 23 de la loi du 21 mars1905. (Extrait concernant l'Ecole nationale supérieure desmines et l'Ecole des mines de' Saint-Etienne.)

, A'rt. 4. - Les jeunes gens reçus à l'une des écoles ci-après:ecole centrale des arts et manufactures, école nationalesupérieure des mines, école nationale dès ponts et chaussées,école des mines de Saint-Etienne, qui ne seraient pointreconnus aptes au service militaire au moment de leur entréeaux dites écoles, y sont admis sans avoir à faire preuve deconditions d'aptitudes physiques autres que celles qui sontnécessaires pour en suivre les cours.

Une Commission composée du directeur de l'école ou deson représentant, du commandant du bureau de recrutement,d'un médecin militaire désigné par le ministre de la guerreet de deux médecins désignés, selon le cas, par le ministredu commerce ou par celui des travaux publics, est chargéed'examiner ces jeunes gens au point de vue de leur aptitudephysique à suivre les cours et de leur aptitude à prendrepart aux exercices militaires prévus par ]e paragraphe 5 del'article 23 de la loi du 21 mars 1905.

Le directeur et les deux médecins civils ont seuls voix cléli­bérative pour statuer sur l'aptitude à suivre les cours' ledirecteur et les deux membres militaires ont seuls voix délibé­rative pour désigner les élèves qui seront tenus de prendrepart aux exercices militaires.

ATt. 5. - Les décisions des commissions prévues par lesarticles qui précèdent 'sont prises à la maj orité des voix etsont sans appel.

PROGRA~I~IE nE I}ENSEIGNE~IENT

"1.'c Année.

ANALYSE MATHÉMATIQUE et PERSPECTIVE

(30 leçons.)

1\I. LI~VY, ingénieur des mines, professeur.

CALCUL DIFFÉRENTIEL

(6 leçons: 1 à 6.)

RappeL de queiques notions totuiomenialee. - Limites, Infl­niment petits, fonctions, continuité.

Dérivées. - Relation entre la notion de dérivée et celles detangente à une courbe et de vitesse dans un, 1~1.0,UVem~nt, rec­tiligne; rappel des règles. de calcul ~es. dérivées. D1fferen­tiellepre.mière', ProblèmelnVierse; prmcipe fondamental ducalcul Intégral. _.' . _ .• ." ..

:oifféI'ehtielle' seconde; l'ô~(e de la var-iable l~depen:la;lte ,diffé.h~htielle .seconde' d'une fonction composee; différen-tielles d'ordre supérieur. .

Dérivées partielles et différentielle totale des fo~ct1ons deplusieurs variables. Différentielle seconde. FonctlOlls corn-

posées. . ']' l 'Formule de Taylor dans le cas de p~\USlem's variah es me e-

pendantes. . .,'Déterminant fonctionnel; définition et propriété fonda-

mentale.Existence et dérivées des fonctions implicites.Changements de variab'es ; exemples simples.Formation des équations différentielles et aux dérivées

partielles ; exemples.

S éries. - Rappel des notions fondamentales sur les sériesnumériques' classification des fonctions usuelles d'aprèsleur ordre d'infinitude, permettant de décider d.e la conve~'­gence ou de la divergence des séries simples à termes POS1-

Page 39: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

ELEMENTS DU CALCUL INTEGRAL

(5 leçons : 7 à :11.)

APPLICATIONS GEOMETRIQUES

(4 leçons : 12 à 15.)

Théorie du contact. - Conditions de contact d'ordre n dedeux courbes, de deux surfaces, d'une courbe et d'une sur­face.

Enveloppes. - Enveloppe d'une famille simplement infiniede surfaces; surfaces développables. Enveloppe d'une familledoublement infinie de 'surfaces.

i7piWGHAMME DE L\~NSEIGNEMENT

Condition pour qu'une Ibnction d'une variable imaginaireadmette une dérivée; relation avec le problème de la repré­sentation conforme. Intégrales le long de contours fermés ;intégrale de Cauchy. Séries de Tay:lor et de Laurent. Théo-rème des résidus.

Application du théorème des résidus au calcul' de quelquesintégrales définies.

(3 leçons : 19 à 21).

THf:OHIE DES FONCTIONS D'UNE VARIABLEIMAGINAIHE

(3 leçons : 16 à 18.)

RaP1Jcl des notions [cnulomieuiaies SUl' les courbes planes._ Élément d'arc, courbure, développée, cercle osculateur.Equation intrinsèque d'une courbe plane.

Courbes gauches. - Plan osculateur, cercle osculateur,surface polaire, sphère losculatrice. Courbure et torsion.Application à l'héhce..

Surtaces. - Eléments de longueur et d'aire sur les surfa­ces. Représentation des surfaces les unes sur les autres;représentation conforme ; surfaces applicables; applicationsur le plan des surfaces développables..

Courbure des lignes tracées sur une, surface; indicatrice;position d'une surface par rapport à son plan tangent;théorèmes d'Euler et de Meunier. Lignes de courbure; pro­priété ,fondauwnta1e des lignes de courbure. Lignes asympto­tiques; propriété fondamentale des lignes asymptotiques.Exemples simules.

NoÜons somrna.ires SUl' les Iignes géodésiques.

COMPLÉ~1ENTSDE CALCUL INTÉGRAL

Iruéçrates doubles et iripies. - Réduction à des intégralessimples; changements de variables. Application à l'intégra­tion sous le signe 'SŒ1'1me et au calcul de quelques intégralesdéfinies simples. Applications géométriques classiques.

Intégrales curvilignes. - Formule de Riemann; différen­tielle exacte. Intégrales de suriaee ; formules d'Ostrogradsky

, et. de Stokes.Eléments du calcul des variations. Variation première;

extrémales; tormu ïe aux limites; transversalité. Exemplessimples ; surface minima de l'évolution; propriétés de, lachaînette.

i~COLE NATIONALE DES ~fINES76

Intégrales uulétimies. - Procédés d'intégration des fonc­tions rationnelles et des fonctions qui se réduisent aux fonc­tions rationnelles.

Définition de fonctions nouvelles par des quadratures.Réduction des intégrales hyperelliptiques.

Intégrales définies. - Exemples empruntés à la géométrieélémentaire, à la mécanique et à la physique; forme ana­lytique commune à ces problèmes. Démonstration de l'exis­tence de l'intégrale définie; dérivée par rapport à la limitesupérieure. Calcul des intégrales définies; changements devariable.

Mesure des aires ; principe des pla.nimètres ; planimètred'Amsler,

Extension de la notion d'intégrale définie quand la fonctionà intégrer est discontinue, ou quand une des .limites devientinfinie. Relation entre la convergence des séries et celle desintégrales; application à l'évaluation des factorielles. Pré­cautions à prendre dans le calcul des intégrales définiesgénéralisées.

Intégration et dérivation des séries; dérivation sous lesigne SOmme.

Intégration des différentielles totales.Calcul numérique des intégrales définies; méthode des

trapèzes.

tifs. Notions simples sur les séries à termes de signes quel­conques et à termes [magtnatres, Calculs numériques.

Séries de fonctions. Convergence uniforme; continuité dela somme d'une série uniformément convergente dont lestermes sont des fonctions continues. Exemples de conver­gence non uniforme.

Séries de puissance; cercle de convergence.Calcul des fonctions exponentielles et circulaires quand la

variable est imaginaire.

Page 40: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

(5 leçons : 22 Ù 26.)

EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES ET AUX DÉRIVÉESPARTIELLES

79PHOGMlIDlE DE L'ENSEIGNEMENT

EXERClOES D'ANALYSE

Pel'specti.ve caoalière. - Perspective de quelques c.orps sim­ples ; trait de perspective; restitution, construction com-plète sur le tableau.

Perspectioe isontétrique.- Propriétés ~ssentielles ~ e,xem­ples empruntés à l'architecture. Perspecttve axonométrique.

Perspective conique. - Terminologie. Perspective du géo­métral constructions classiques, rlelèvement du géométral.Perspective des élévations, abaissement du géométral, cons­tructions directes sur le tableau. Craticulage.

Restitutions de perspective; restitutions exactes et restitu­tions comparées. Exemples empruntés à l'architecture;ombres en perspective.

Indépendamment des exercices signalés aux élèves commeapplication immédiate des questions de cours et dont l'exé­cution d'ailleurs facultative, n'a d'autre sanction que lesinterr~gations trimestrielles, les élèves font obligatoirementpendant le cours de la première année quatre compositionsd'analyse dont la note de mérite entre dans le classement;ces compositions portent sur des applications numériques desouestions les plus importantes pour l'ingénieur, calculs d'inté-

définies, de développements en série, résolutionv'-IU'''''U.LV.LLU différentielles usuelles, etc.

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

Equations du premier orâr« Solution générale et singu-lière ; recherche directe de la solution singulière.

Démonstration de l'existence de lia solution générale. Etudedirecte des intégrales; calculs numériques dans le cas oùon ne sait pas intégrer l'équation.

Principaux types d'équations qu'on sait intégrer: variablesséparées, équations homogènes, équations linéaires, équa­tiens de Bernouilli, de Riccati, de Lagrange,' de Clairaut.Procédés d'intégration pouvant servir pour d'autres équa­tions.

Equations dierdre supérieur. - Nombre de constantes arbi­traires figurant dans l'intégrale générale. Principaux cas deréductibilité.

Equations linéaires; méthode de la variation des cons­tantes. Equations linéaires à coefficients constants.

Etude des intégrales des équations linéaires du secondordre. Théorème de Fuchs.

Equations aux dérivées purtieües. - Fonctions arbitrairesdont dépend l'intégrale générale. Equation du premier ordre,linéaire par rapport aux dérivées. Intégrale complète ; mè­thode de Lagrange.

Exemples simples d'équations d'ordre supérieur.

Singularités des fonctions analytiques; fonctions définiespar une quadrature.

Forme analytique, représentant des fonctions plus géné­rales : série de Fourier; calcul des coefficients.

78

OMBRES ET PERSPECTIVE

(4 leçons : 2'7 à 30.)

Cnnbres. - Ombre propre et ombre portée; détermination,méthodes des plans sécants, des .srn-fa.cea circonscrites, desprojections obliques. Points réels et virtuels, points de perte.Ombre autoportée, raccord à l'ombre propre.

Exemples d'ombre sur les surfaces usuelles; tangente àl'ombre. Contours apparents,

Lavis. -'- Corps dépolis, polis et mi-polis; sphères types.Détails d'exécution.

Page 41: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

M. LÉvy, ingénieur des mines, professeur.

CINÉMATIQUE ET THÉORIE DES VECTEURS

Principe de l'inertie; notion de force. Principe de l'indé­pendance des effets des forces. Notion de masse; principe del'égalité de l'action et de la réaction.

Notions sur la gravitation universelle.Mesure des grandeurs; grandeurs fondamentales et gran­

deurs dérivées; dimensions. Principaux systèmes d'unités.Homogénéité des formules.

Equations du mouvement ; théorèmes généraux SUI' ceséquations. Principe fondamental : le mouvement d'un sys­tème est déterminé si on connaît ~Ies forces et les conditionsinitiales. Restrictions à faire pour la démonstration analyti­que de ce principe.

Théorèmes généraux de la dynamique du point. Quantité(le l11ouvement; •moment cinétique. Théorème des forcesviYt,siâsas\9ù\ ilfollrnit une intégrale première.

EJ9uil,il:>1'~i;,§tftbilité;cas ,où le potentiel est minimum.-J\iI()11V~plE\IltFecti1igne\;ca.s •dans lesquels le problème "se

l'èV}lèneiàiclesqua,dratures. Etuc1e spéciale du cas où la forceest\unefonction donnée de l~a, position du point; cas où lavitesse, devient infinie; cas où le problème admet plusieurssolutions; impossibilité physique de ces cas.

Mouvement vertical sous l'action de la pesanteur; mouve­ment vertical dans un milieu résistant.

Notion sur l'intégration des équations différentielles liné­aires à coefficients constants. Phénomènes de résonnance.

Courbe balistique ; parabole de sùreté. Courbe balistiqueavec résistance de I'air.

Mouvement sous l'action d'une force centrale; équati indifférentielle de la trajectoire dans 11e cas du mouvement plan.Etude àce nouveau point de vue du mouvement des planètes. '

Mouvement d'un point sur une courbe sans frottement.Equilibre, stabilité. Théorème des forces vives. Calcul de lapression; cas où la liaison est unilatérale. Exemples ; pro­priétés diverses de la' cycloïde; petits mouvements' dans levoisinage d'une position d'équilibre stable.

(8 leçons: 7 à 14.)

6

PRINCIPES DE LA j'vIÉCANIQUE

DYNAMIQUE DU POINT MATERIEL

ll l\OGILUIME DE L'ENSEiGNEMENT

gence. Signification de la divergence dans le inouvementd'un fluide; démonstration intuitive du théorème d'Ostro­gradsky.

Champs dérivés d'un potentiel; champs dérivés d'un poten­tiel vecteur. Etude sommaire du potentiel newtonien; for­mule de Poisson, déduite du fhéorème de Gauss sur le flux deforce. Un champ quelconque est la somme d'un champ dérivéd'un potentiel et d'un champ dérivé d'un potentiel vecteur.

ÉCOLE NATIONALE DES MINES80

Vecteurs; propriétés qui ne dépendent pas du point d'ap_plication ; composition des vecteurs; dérivées géométriquesdes vecteurs.

Mouvement d'un point matériel. Traj ectoire, vitesse, hodo­graphe, accélération. Applications : mouvement vibratoiresimple, mouvement circulaire.

Composantes normale et tangentielle de l'accélération;formules d'Huyghens.

Mouvements avec accélération centrale; vitesse aréolaire.Mouvement vibratoire elliptique; mouvement des planètesautour du soleil.

Mouvements d'un corps solide. Translation, rotationautour d'un axe; mouvement hélicoïdal.

Composition des mouvements ; ordre des mouvementscomposants; cas où 1815 mouvements composants sont destranslations. Mouvements relatifs; vitesse dans un mouve­ment relatif. Accélération, théorème de Coriolis; applica­tions.

Mouvement d'une figure plane dans son plan. Centre ins­tantané de rotation, courbes de roulement, étude de l'accé­lération. Exemples.

Mouvement d'un C011)S ayant un point fixe. Axe instantanéde rotation. Cônes (Le roulement,

Vecteurs; propriétés qui dépendent du point d'application;composition des vecteurs. Représentation des rotations pardes vecteurs. Systèmes de vecteurs ; coordonnées d'un sys­tème de vecteurs; systèmes équivalents. Représentation desvitesses dans un mouvement quelconque à Faide d'un systèmede vecteurs, d'une translation à l'aide d'un couple. Réductiond'un système de vecteurs; axe central, axe instantané derotation et de glissement,

Notion de l'intégrale multiple.. d'après des exemplesphysiques.

Champs de vecteurs. Travail d'un vecteur, rotation, diver-

(6 leçons : 1 à 6,)

(40 leçons.)

MÉCANIQUE RATIONNELLE ET APPLIQUEE

Page 42: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

STATIQUE DES SYSTÈMES MATÉRIELS

(4 leçons : 15 à 18.)

83PROGnA~IME DE I:ENSEIGNEMENT

(1:3 leçoHs : 28 Ù 40,)

principe du travail virtuel. Extension des théorèmes gene­l'aux aux systèmes à liaison. Principe de la moindre con­trainte. Exemples.

Equations de Lagrange; exemples. Principe de Hamilton.Dynamique du corps solide. Rotation autour d'un axe fixe;

pendule composé; machine d'Atwood. Notions très sommai­res sur le mouvement d'un corps solide ayant un point fixe(cas où les forces ont une résultante passant par le point fixe;m.éthode de Poinsot) et SUl' le mouvement d'un corps solidelibre.

Théorie des percussions. Théorèmes généraux; théorèmede Carnot. Choc des corps solides; exemples.

Statique et dynamique des solides naturels. Résistance auglissement; frottement au départ et en mouvement. Résis­tance au roulement et au pivotement.

Exemples. Coin, sa non réversibilité.Emploi des deux premiers théorèmes généraux de la dyna­

mique; emploi de l'équation des forces vives. Exemples dediscontinuité dans les équations du mouvement. Tirage etfreinage des véhicules,

l\IESUHE DU TRAVAIL MOTEUH. -- Travail indiqué. Travailproduit par un fluide dans un cylindre. Indicateur de Watt.Indicateur de M. Desprez, Indicateur optique.

cusrnnvune SUl' un arbre. - Frein de Prony.

une machine opératrice. - Dynamo­de rotation.

VITESSES. - Enregistreurs de vitesse. T'achy-mètres.

ÉCOLE NATIONALE DES Ml~ES

Généralités sur les systèmes de points. Centres de gravité;moments d'Inertie ; ellipsoïde d'inertie. Force vive et I,nomentcinétique d'un solide animé d'un mouvement de rotation.

Etude de quelques systèmes simples; treuil, le:ieI>. Formecommune de la condition d'équilibre dans ces divers exem­ples : principe du travail virtuel. Démonstration générale dece principe.

Equilibre des corps so'ndes. Les six conditions d'équilibre.Les forces agissant sur un corps solide se composent commedes vecteurs. Cas où le corps solide est assuj etti à certaine8liaisons; calcul des réactions. Indétermination qui subsistedans le calcul de certaines réactions; explication de cettecirconstance' nécessité de tenir compte de l'élasticité.

Statique d~s systèmes flexibles; polygones et courbes ft;lni­culaire:s ; polygones de Varignon. Equilibre, d'un filA flexibleet inextensible sous l'action de forces clonnees ; chaînette.

Introduction du frottement; hypothèse de Coulomb. Condi­tion d'équilibre. Petits mouvements dans le voisinage d'unerégion d'équilibre stable. . .

Mouvement d'un point sur une surface. Eqmhbr~, avec ousans frottement; stabilité. Théorème des forces VIves. Pro­priétés des lignes géodésiques. Mouvement d'un point pesantsur une surface de révolution à axe vertical.

Equilibre et mouvement d'un p~int sur une courbe ou surune surface variables; exemples SImples. .

Equilibre et mouvement. relat~f. :B~o.r~es ap,l;ar~~te~s ; emploide l'équation des forces VIves. Stabillté de l équilibre. ,.

Equilibre et mouvement à la surface de la terre. Dévia­tion vers l'est. Mouvement d'un point sur une courbe ou SUl''une surface; pendule de Foucault.

82

DYNAl\HQUE DES SYSTÈMES MATÉRIELS

(9 leçons: 19 à 27.)

Systèmes de. points libres. Théorèmes gén~ral~x : q;lan~ité.sde mouvements ; moment cinétique. InterpretatlOn géométrt­que : mouvement du centre de. gTavité ; r~lal1 clumaximumdes aires. Théorème des forces VIves; cas ou les forces admet­tent un potentiel. Stabilité de l'équilibre quand le potentielest minimum. Emploi d'axes de directions fixes passant parle centrede gravité. Exemples.

Systèmes à liaisons. Principe de d'Alembert; extension du

CALCUL RAPIDE. - Notions sommaires de nomoçraplii«.Equations à trois variables. Exemples. Nomogrammes forméspar trois systèmes de droites. Abaques par points alignés.Equations à plus de trois variables. Règle à calcul etmachines à calculer.

GÉNÉRALITÉS sun LES MÉCANISMES. - Réalisation du menu-e­ment reciilùjnc. - Guides, glissières.

Réalisation du mou.oemeni de rotation. - Arbres soumis àdes efforts normaux. '1'0urillons, coussinets, paliers. Frotte­ments des tourillons. - Arbres soumis à des efforts longitu­dinaux. Paliers de butée, crapaudines. Frottements despivots. -Coussinets à billes.

Page 43: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

EXERCICES PRATIQUES

Description des principales machines. - Tour. Alésoir.Raboteuse. Etau-limeur. Mortaiseuse. Perceuse. Poinçon­neuse. Tarauds. Filière. Fraiseuse. Scie à rubans. Meule.

Précautions à prendre dans les machines. - Couvre-engre­nages, protection des courroies, des meules, etc.

8t)pnoCfi..\JDIE DE L'E~SmG~E~lE~T

Les exercices pratiques comprennent :

1° P~nd,~nt toute l'année scolaire, des interrogations faitesD, 1Issue des leçons et portant notamment sur les pro­blè,m,es qui ont été proposés aux élèves lors des leçonsprecedentes.

2° En deuxième période, quatre compositions' écrites sur desapplications du cours de mécanique rationnelle.

30 En troisième période, et comme complément au coursde mécanique appliquée, un levé de machines-outilseffec,tué dans u?-, ateli81~de construction mécanique etpour ~equel les eleves doivent fournir le dessin fini de lamachme accompagné d'une notice explicative et ducroquis pris à l'atelier.

TRANSMISSIONS PAR FRICTION. - Cylindres et cônes de friction.Roues Robertson et Minotto. Galet de friction.

ÉCOLE N.\TlO~ALE DES MINES

TRANSMISSIONS PAR LIENS FLEXIBLES. - Adhérence sur lapoulie. Influence de la vitesse. Pertes dans les transmissions.Calcul d'une courroie.

Câbles, chaînes. Poulie fixe, poulie mobile, moufle, palan,treuils et cabestans.

ENGRENAGES ET VIS. -- Engrenages cylinclriques. - Denturepar flanc droit, denture épicycloïdale, denture par dévelop­pantes, par fuseaux. Engrenages intérieurs et crémaillères.Roues épaisses: dents cylindriques, hélicoïdales, à che-vrons.

Engrenages coniques. - Méthode de Tredgold.

Froitemeïu. et résistance clans les en(Jrenages. - Engre­nages sans frottement. Résistance des dents.

Vis sans fin. - Vis sans fin. Vis globique. Du frottementdans la vis sans fin; non réversibilité, arc-boutement.

Engrenages hyperboliques et roues hélicoïdales. - Trainsd'engrenages . .- Trains à axe fixe. Trains épicycloïdaux.Mouche de Watt ; appareils de vitesse variable dans certainesautomobiles; train épicycloïdal sphérique; différentiel desautoinobiles; compteurs de tours à train, épicycloïdal.

CAMES. EXCENTRIQUES. ENCLIQUETAGES. - Cames. Excen­triques. Condition de non-arc-boutement. Rainures. Encli­quetages à rochet et à frottement.

MANCHONS. - Manchons fixes (à clavette, à boulons). ­Manchons mobiles (joint de Oldham, accouplement Raffard).Mancllons d'embrayage (à griffes, à friction).

GnAISSAGE DES MÉCANIS1VIES. - Matières lubrifiantes d'originevégétale, animale ou minérale. Huiles fluides et graissesconsistantes. - Qualité des huiles. ~achines à essayer leshuiles. - Introduction de l'huile. Appareils employés.

MACHINES OUTILS. - Généralités . .- Dégrossissage. Finis·sage. Flexion de l'outil. Vitesse de l'outil.

TRANSMISSIONS PAR SYSTÈMES ARTICULÉS. - Système trois­barres et ses dérivés (balancier et contre-balancier, parallé­logramme, bielle et manivelle, excentrique circulaire). Cons­truction géométrique du moment moteur et de l'accélérationdu piston dans le système bielle et manivelle.

Détails de construction des bielles et manivelles. Excen­trique circulaire. Bielle à retour rapide.

Guidage rectiligne d'un point.Systèmes articulés gauches. Joints de Cardan et de Oldham.

Page 44: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

OPTIQUE

(7 Iecons.)

5e leçon Diffraction. Expériences mettant en défaut la théorie qéo-métrique des 'l'ayons lumineux. - Bord de l'écran fentesfils. Etude de cas élémentaires : ouverture et petit é~ran cir~culaires.

Diffraction dans les instruments d'optique : pouvoir sépa­rateur.

Réseaux,

RiPROGHAmm DE ,,'ENSEIGNEl\IENT

J~LECTRICITE

(19 leçons.)

Eiectrostatiquc. - Rappel des faits îondamentaux de l'ac- lOe leçon.tion à distance de deux corps électrisés. Loi de Coulomb.

Champ électrostatique. Potentiel électrostatique. Exemplessimples de surfaces équipotentielles. Théorème de Gauss.

Théorie électronique. Classification provisoire des corpsen conducteurs et en isolants. Propriétés des corps conduc­teurs, Expérience de Cavendish.

Distriinüion d'équilibre électrique à la surface des con- l P leçon.âucteurs.

Capacité des condensateurs. Exemples simp.es : condensa­teur plan, cylindrique, sphérique, capacité des câbles isolés

Polarisation. Expériences resireiqnani aux vibq'ations 6e leçon.tnlnsversales le ch.oix des images mécamiques du phénomèneLumineux.

Polarisation par réflexion: lois de Malus et de Brewster.Polarisation nar réfraction.Non interfér~nce des faisceaux polarisés à angle droit

expértonces de Fresnel et Arago.Interprétation de l'image mécanique. Rectilignité des vi­

brations de la lumière polarisée totalement.Lumière elliptique, circulaire.Lumière naturelle. Lumière polat-isée totalement ou par­

tiellement.

Théorie de la réfiexion. et de la rétraction. - Dans les cas les 7B leçon.plus simples (incidence normale, incidence principale, casdu verre et des métaux). Décalage de phase; expérience desanneaux, des trois miroirs. Réflexion totale, polariseur cir-cula.ire,

Extension de l'étude des radiations à I'Intra-rouge et àl'ultra-violet.

Optique physiologique. - Les couleurs, analyse et syn- Se leçon,thèse; le trichromatisme ; triangle de Maxwell; teintes -d'in­terférence et de polarisation. Couleur des corps ; photogra-phie des couleurs.

, Mesure de l'intensité de la radiation. (bolométrie, photo- ge leçon.métrie, actinométrie). - Expériences de Wiener, consé-quences qu'on peut en tirer en ce qui concerne la nature del'intensité photographique.

Procédé de Lippmann.Dispersion dans les milieux- isotropes. Relation entre la

longueur d'onde et l'indice. Variation de l'indice avec lapéuiode.

ACOUSTIQUE

(2 lecons.)

PHYSIQUE(35 leçons.)

ÉCOLE NATIONALE DES m~ES

M. CHlPART, Iugénieur des mines, professeur.

RG

l'" leçon. Pliénomènes fondall'Lentallx. - Relation entre l'impressionsonore et le mouvement vibratoire.

Mourement uibraioire dans les tuuau«. - Propagationd'un petit ébranlement dans les liquides. Propagation dansles gaz. Expérience de Clément Desarmes. Vitesse du son.Interférence. Réflexions avec ou sans changement de signc :lois des tuyaux sonores. '

;2c leçon. Mouvement inbratoire des cordes. --- Propagation d'unmouvement par une corde indéfinie. Longueur d'onde. Inter­férence. Lois des vibrations permanentes des cordes.

Etude de la Tésonance. - Expérience de l\Ielde.Battements.

;}, I(·'~{)ll. Rappel des expériences relatives à la détermination de lavitesse de la lumière. Limitation du problème de la constitu­tion de la lumière à ses termes les plus simples : lumièremonochromatique se propageant clans le vide.

'I'héorts de l'émission. Théorie des ondulations. Notionstrès succinctes sur les milieux gyrostatiques : transversalité.

4c Icçon. InteTférences. Expél'iences mettant en évidence la consti-tuiion. périodique d'un faisceau lumineux. - Miroirs de Fres­nel, biprisme, demi-lentil~es, anneaux de Newton, interféren­ces à grande différ:erlCe de marche. Longueur d'onde et duréede vibration.

Page 45: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

12" leçon

]3e et He

leçons;

I5e leçon.

l je leçon.

l7" et ]8"leçons.

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

ou au voisinage de la terre. Ecrans électriques. Expériencede Faraday. Unités C. G. S. électromagnétiques. Applicationsnumériques.

Forces mécaniqu,es appliquées cl un conducteur électrisé,Energie motrice d'un condensateur plan, d'un ensemble de

corps électrisés.Mesures électrostatiques : comparaison des capacités.

Mesura des potentiels. Electroscopes et é~ectromètres.Effet Vo:r~a. Exemples de surfaces équipotentielles. Expé­

riences de Maj crana.

Eiectrocinétique. - Découverte de Volta. Etude du champélectrostatique à l'intérieur des conducteurs métalliques etdes électrolytes parcourus par des courants permanents.Hypothèses. Vérifications expérimentales de Kirchhort, Quin­cke, Adams.

Exemple : câble sous-mar-in, capacité pal' unité de lon­gueur.

Le courant dans la théorie électronique : champ électro­moteur; intégrale du champ électromoteur, ou force électro­motrice; résistance de viscosité du conducteur; densité decourant; conductibilité; loi de Jeule. Conducteurs idéaux àviscosité infinie et à conductibilité finie.

Application aux courants permanents produits par deschamps électrostatiqll8is. Loi d'Ohm. Résistance des conduc­teurs. Conducteurs à deux ou trois di1118nsions : roue de Bar­low. Définition de la force électromotrice d'une IJDe. Lois deKirchhoff. Courants dérivés. Couplage des piles. -

ElectTolyse. - Lois de Faraday.La rupture d'une valence absolue exige une quantité d'élec­

tricité égale à la charge d'un électron.Interprétation des phénomènes d'électrolyse. Théorie

d'Arrhénius. Vérification: pression osmotique et conductibi­ldté des électrolytes, etc. Expériences de Hittorf.

Piles et accumuiateurs. - Résistance intérieure. Capacitéde polarisation voltaïque. Description des piles et accumula­teurs usuels.

Electromagnélisme. -- Rappel des notions essentielles dumagnétisme : aimants permanents. Lois de Coulomb. UnitéC. G. S. de quantité de magnétisme.

Le barreau élémentaire. Magnétomètre de Gauss.Champ unagnéttqns produit par les courants linéaires

vérification expérimenta~;e du principe de Fresnel et Ampère(équivalence entre un clrcuit élémentaire et un aimant).Définition de l'unité C. ,G. S. d'intensité de courant,

Principe' de l'unité du champ magnétique.Potentiel du champ magnétique produit par un courant

PROGRAmm DE L'ENSETG~EMENT

linéaire. Applications: courant circulaire, boussole des tan­gentes; courant rectiligne indéfini, expérience de Biot etSavart.

Galvanomètres à aimant permanent mobile.Mesure des résistances ou unités C. G. S.: méthode calori­

métrique de Joule. Comparaison des résistances : pont deWheatstone,

Champs magnétiques produits : par un élément de courantlinéaire (loi de Biot et Savart), par un électron en mouve­ment (expériences de Rowland, Pender, etc.), par le courantqui circule dans un élément de volume d'un conducteur àtrois dimensions. Applications.

Intégrale du champ magnétique le long d'un contourfermé: équation d'Ampère.

ElectTodynCl'1nique. Forces mécaniques Clppliquées cl uncotulucteur porcoumi pal' un courant. - Travail des forcesappliquées à un conducteur linéaire qui se déplace dans unchamp magnétique. .

Application: galvanomètres à cadre mobile. Ampèremètres,Voltmètres. Electrodynamomètrcs.

Force mécanique appliquée : à un élément de conducteurlinéaire (loi de Biot et Savart), à un électron en mouvement,à un élément de volume d'un conducteur à trois dimensions.

Applications: figure d'équilibre d'un fil souple traversé parun courant. Roue de Barlow. Cylindre de Faraday.

Rayons cathodiques. - Mouvement d'une particule électrl­sée dans un champ électrique et un champ magnétique cons­tants superposés: force de Coulomb, force de Biot et Savart.

Application : décharges dans les gaz raréfiés; tubes deCrookes. Propriétés des rayons cathodiques. Propagationdans le vide. Electrisation négative. Détermination de la

vitesse et du quotient ....!!-. Unité de la charge électriquenégative. rn

Autres procédés de production des rayons cathodiques :action de la Jumière ultra-violette, émission par Ies solidesincandescents" corps radioactifs.

Rayons Canaux. Rayons X.Conductibilité des gaz.

Charge et tlécliarqe des coruiensateurs, - Vérification de laloi de Ohm clans la décharge lente d'un condensateur.

Décharge rapide des condensateurs : vérification de -Ia loide Joule (expérience de Hiess) et de la loi de Biot et Savart(galvanomètre balistique).

Mesure d'une capacité en unités C. G. S. électromagnéti­ques.

Propagation d'un courant dans un conducteur de. capaciténotable : télégraphie sous-marine.

1ge et 20eleçons.

21e leçon.

220 leçon.

Page 46: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Phénomènes d'i'luluction étcctromaqnétique. Considéra­tions prétiminaires. _. Expériences de Faraday.

Exemples particuliers d'électrisation constante et de pro­duction de courants permanents produits par le déplacementde conducteurs dans des champs magnétiques constants;Leur explication dans la théorie électronique. Démonstra­tion de la loi de l'induction d.ans rces exemples particuliers.

Enoncé de la loi de l'induction dans le cas particulier oùle cluimp ne contient pas d'aimants ienvporaires (fers doux,etc., etc.).

Définitions: flux de force magnétique à travers un conduc­teur de section finie. Induction mutuelle de deux. circuits.Self-induction d'un circuit.

Expression de la force électromotr-ice d'induction dans uncircuit fermé.

Définition : potentiel vecteur du champ magnétique.Enoncé du champ électromoteur d'induction.

Conséquences. Forces mécaniques appliquées à un électronen mouvement dans un champ électromagnétique variable :force de Coulomb, force de"Biot et Savart, force de Neumann.

Définition du champ é"Y2drique. Principe de l'unité duchamp électrique.

Induction dans los conducteurs à trois dimensions : densitéde courant en un point, Iorces mécaniques appliquées auxéléments de volume du conducteur. (ri leçons.)

28° leçon.

91PROGRAIIIME DE L'ENSEIGlXEIIIENT

Enoncé de la loi générale de l'induction.Applications : transformateurs, bobine de Ruhmkorff,

induits dentés. 1

Forces mécaniques appliquées à un corps magnétique tra­versé par un courant.

Propaq ation. des perturtiatums électl'omagnétiques,. Résumé des lois de l'ancienne électrodynamique : actionInstantanée à distance. Idées de Faraday et de Maxwell: lapropagation des actions électromagnétiques s'effectue pLU'

l'intermédiaire de l'éther. Terme correctif ajouté à l'équationd'Ampère. Courant de déplacement. .

Vérifications expértmentar-s : ondes hertziennes. Prtnci­p~les expériences mettant en évidence l'analogie des phéno­menes lumineux et des phénomènes électromaO'nétiques,Télégraphie sans fil. ::>

r . i\daptatlon de la théorie électronique aux idées de Maxwell.Theo1'1e de Lorentz.

Liaisons entre l'éther et l'électron.Pouvoir inducteur spécifique des diélectriques,

THERi'vIODYNAl\ŒIQUE

ÉCOLE NATIONALE DES lIIINES90

230 leçon.

24e leçon.

25° et ;2Goleçons.

27° leçon.

Applications de la loi de l'induction.

10 Conducteurs l-inéaires. - Etablissement d'un courantdans un circuit. Principe du fonctionnement des alternateurs.Courants permanents obtenus au moyen de contacts glis­sants. Galvanomètre à cadre mohi'e.

Décharge d'un condensateur dans un circuit inductif: for­mule de lord Kelvin. Dispositifs de Feddersen, Hertz, Lodge,etc.

Propagation avec capacité et induction : conducteur rec­tiligne indéfini. Formule de Kirchhoff. Expériences deBlondlot.

20 Courante induits dans les coruiucieurs à trois âimen­sions. - Localisation superficielle des courants à haute fré­quence.

Résistance apparente des conducteurs parcourus par descourants alternatifs.

Phénomènes d'induction en présence d'aimants temperai­l'es. - Idées d'Ampère sur le magnétisme. Diamagnétisme etparamagnétisme. Ferromegnétisme.

Définition du champ magnétique et de l'induction magné­tique à l'intérieur d'un aimant. Flux d'induction magnétiqueà travers une surface fermée,

, Etude des gaz dans les conditions usuelles. - Degréd:appr~ximation des lois simples de compressibilité et dec111atatlOn. Etude calorifique; réduction des six coefficientsc~lorifi.que~ aux seules chaleurs spécifiques; rappel de ladétermination des chaleurs spécifiques, leur constanceupproximative

Princip~.; tondamentau:r de la thel'modynamique déduitstl.es propriétés des gaz dans les coruiitions usuelles. - Prin­cipe :le l'équ~vale~ce, calcul de l'équivalent mécanique de lacalorte". Modifications par voie d'équilibre, jndestruction del'entropie dans les modifications d'équilibre.

Etu~le des ~olide~. - T,racti~n des fils et des barres, rappeldes 1?IS de ~h]atatlOn. Réduction par les principes de l'étudecalonfique a la seule chaleur spécifique à pression constante.Conséquences quantitatives et qualitatives des principesvérifications expérimentales. '

Etude des liquides. - Piézométrie, dilatamétrie calori-métrie. Cas des liquides à maximum de densité. '

Etude des gaz. - Simplicité rigoureuse de leurs lois decom~r~~s~bilité et de dilatation aux très grandes raréfactions,possibihté de la mesure des températures dans toute l'échelle

29' leçon.

30' leçon.

31° leçon.

Page 47: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Dissolutions. - Loi de soiubilité ; application de la formulede Clapeyron.

Pression osmotique. Cryoscopie et Tonométrie.

Les phénomène« d'équilibre dans leur généralité.Energie interne et entropie; énoncé général des principespour les modifications d'équilibre. Cycle de Carnot. Machinesthermiques. Température thermodynamique.

thermométrique. Rappel des principales études expérimen­tales; les conditions explosives, formule d'Abel. Formulessynthétiques, loi de Van der Waals. Etude calorifique déduitedes principes et des résultats précédents. Expériences deJoule et de Joule-Thomson. Mélange des gaz; dissociation.

93

1re PARTIE

(10 leçons.)

CONSTRUCTION

PROGHAmIE DE L'ENSEIGNE)IEiYI

RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX

M. LÉVY, ingénieur des mines, professeur.

Les quatre déformations almples des corps prismatiques.

Différence entre les corps naturels et les solides de la l: à 4' leçons.mécanique rationnelle. Forces élastiques; condition géné-rale d'équilibre des solides élastiques. Déformations élas-tiques et déformations permanentes. Formules d'équarris-sage.

ÉCOLE NATIONALE DES mNES92

Les changements d'état: - Point critique; liquéfaction,procédés industriels. Détente par laminage, machine deLinde. Détente réversible, appareil de Claude.

Les états instables. Loi de tension maxima. Vapeurs satu­rées, étude expérimentale, application des principes, chaleurlatente, formule de Clapeyron, énergie interne et entropie,détente adiabatique. Etude analogue de la fusion. Vapeursurchauffée. Chaleur spécifique. Equation de Callendar,

~)2e leçon.

3;je leçon.

3ie et 330leçons.

Les phénomènes irréoersibles. - Etude sur des exemples;les corps animés de vitesse, le frottement, les transformationsindirectes de chaleur en travail, la détente isodynamique desgaz, contraction isodynamique des solides, échanges dechaleur entre corps ft, températures différentes; constatationdans ces divers cas de la conservation de l'énergie et del'accroissement de l'entropie. Les différentes formes 'du secondprincipe: Impossibilité des cycles monothermiques moteurs,passage de la chaleur d'un corps froid sur un corps chauel.Cas où l'entropie ne peut pas être définie; théorème dePotier, application à la machine à vapeur considérée commecycle bithermique ou polythermique.

Modifications ne ramenant pas le corps à son état initial.Possibilité d'une transformation; théorème de Gibbs; trans- 'formation non compensée.

Propagation de la chaleur pal' coruiuctibiiiié, - Régimepermanent dans les cas simples.: mur, sphère, cylindre,

'barre: déterminations expérimentales du coefficient deconductibilité.

Hypothèse de Bernouilli.

Extension ou compression. - Limite d'élasticité, striction,rupture, lignes de Hartmann. Loi des déformations élastiques.Coefficient d'élasticité, taux de sécurité, formules d'équarris­sage. Choc ou mise en charge brusque; inconvénients del'écrouissage. Lois de Wohler.

Glissement. - Formule d'équarrissage.

Torsion. Réduction au glissement. Formule d'équar-rissage.

Flexion. - Réduction à l'extension et à la compression.Détermination des forces produisant la flexion simple.Moment fléchissant : formule d'équarrissage. Effort tran­chant : relations entre la charge par unité de longueur, lemoment fléchissant etl'effort tranchant; égalité des efforts decisaiblement transversal et longitudinal; répartition del'effort de cisaillement; formule d'équarrissage.

Déformations composées.

Flexion et extension.Flexion et compression: flambage, formules d'Euler et de

Rankine.Flexion déviée.Flexior: et torsion.

Page 48: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

EXEROIOES PRATIQUES

je leçon.

l"C, 2e, 3"

leçons.

5" leçon.

Ge leçon.

M. REillY, ingénieur cles mines, professeur.

(40 leçons.)

CHIMIE GÉNÉRALE ET ANALYTIQUE

PHOGllAmm DE L'ENSEIGNEMENT

PREMIÈRE PAHTIE

Généralités.

Enoncé des lois de la thermodynamique. Application àquelques exemples chimiques. - PhénoJ?ènes d'éq~i}ibr~. ­Lois de Le Châtelier et des phases. - VItesses des réactions.Loi de Berthelot ou du travail maximum. - Osmose. Hydro-lyse et doubles décompositions saline:'3. Loi de. Berthollet. ­Application aux réactions de la chimie analytique.

Objet et méthodes de l'analyse minérale. Analyse qualita­ti ve et quantitative.

10 Ancûyse qualitative. - Procédés exceptionnels de rechcr-ches qualitatives : . . r •

Essais au chalumeau. - Tube ouvert ou ferme; - essaiau charbon; - perles au borax et au sel de phosphore.

Principes des recherches spectroscopiques.Principes des' essais microchimiques.

procédés généraux de recherches qualitatives. - Recher­ches sur la matière solide. - Dis.soll1tion par l'eau, les acidesOu les réactifs de voie sèche. -. Recherche des métalloïdesdans les dissolutions. - Caractères des principaux acides.

20 Analyse qiuuuuauoc. - Méthodes diyerses, pondérales,volumétriques, oolorimétriques, électrolytIques.

Echantillonnage minéralogique et indus~riel., Sép?,l'at~o~lpar les liqueurs lourdes. - Broyage et prise d essai. ReCI-pients à employer dans l'attaque. . .

Méthodes pondérales. - Filtration, lavage, desslCcatlOnët calcination des précipitéR. -- Etuves et moufles.

Pesées. - Balances. l" leçon.Méthodes volumétriques. - Burettes; - liqueurs titrées ;

~ indicateurs.Méthodes colorimétriques. -- Principe des méthodes

électrolytiques.

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

Etude des poutres droites.

94

Poutres à deux appuis simples ou. à un seul appui avecencastrement, supportant une charge concentrée ou unifor­mément répartie, Détermination, par la statique, desmoments fiéchissants, des efforts tranchants et des réactionsdes appuis. Détermination de la fibre neutre déformée. Solided'égale résistance.

Poutres à deux appuis, avec un ou deux encastrements, deniveau ou non. Insuffisance de la statique. Exemples decalcul complet basé sur la détermination de la fibre neutredéformée. Méthode générale: relations entre les dénivella­tions, les angles d'encastrement, les moments fléchissantsaux appuis et les moments fléchissants qui correspondraientà des appuis simples.

Poutres continues. - Théorème des trois moments; sonapplication au calcul des poutres.

Statique graphique. - Polygone des forces et polygonefuniculaire; résolution graphique du problème de la doubleintégration. Application à la recherche des centres de gravité,des moments et des moments d'inertie d'une aire plane.Application à l'étude des poutres droites. Courbes des mo­ments fléchissants et des efforts tranchants. Cas où leurdétermination s'effectue par la statique. Cas où lem' détermi­nation résulte de l'étude de la fibre neutre déformée. Poutrecontinue; démonstration géométrique du théorème des troismoments. Théorème des deux moments.

Poutre à âme pleine. - Etude des joints et du rivetage.

Les élèves ont à exécuter deux exercices de résistance desmatériaux aya.nt pour objet le calcul d'une poutre à âmepleine, et dont la durée totale est d'une semaine.

5e à 10c

leçons.

Page 49: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Les propriétés chimiques des métalloïdes et de leurs prin­cipaux composés sont connues des élèves. A propos de chaquemétalloïde on rappelle brièvement celles dei ses propriétésqui sont utilisées dans l'analyse minérale. Puis on étudiesuccessivement: les gisements naturels, les caractères quali­tatifs) les procédés les plus importants de séparation et dedosage, l'application de ces procédés à l'analyse des princi­paux composés du corps étudié que les industries minièresou métallurgiques emploient ou produisent.

Hydrogène. - Comme réactif; -- acidimétrie et alcali-.métrie ; - indicateurs colorés; - préparation des liqueurstitrées.

Oxygène. - Absorbants de l'oxygène libre. - Dosage del'oxygène dissous dans l'eau. - Dosage de l'ozone. Eau. ­Eau hygrométrique et combinée. - Analyse des eaux natu­l'elles. - Hydrotimétrie. - Dosage de l'eau oxygénée.

120 et 1311

leçons.

1-1" leçon.

IGe leçon.

130 leçon.

lie et lSl)leçons.

190leçon.

97

7

PIWGILUlME DE I/ENSEIGNEMENT

Arsenic. - Recherches qualitatives par l'appareil delVlarsh. - Dosages pondéraux. - Arséniosulfures naturels.

Antimoine. - Minerais. - Purification de l'antimoinebrut. - Propriétés physiques et chimiques de l'antimoine etde ses principaux composés. Usages. Recherche qualitativeet dosage. - Analyse d'une stibine.

Vanadium, Niobium, Tantale. - Comparaison avec lafamille du phosphore. - Dosage du vanadium.

Tungstène et molybdène. - Minerais ; principales pro­priétés. Dosages.

TROISIÈME PARTIE

Monographie des métaux.

Bore. - Dosage des borates pal' la méthode de Copaux.

Siliciurn, - Attaque des silicates naturels. - Méthode deLaurence Smith. - Dosage de la silice.

Titane. - Etat naturel. - Principales propriétés. ­Comparaison avec le silicium. - Dosage de l'acide titanique.- Analyse d'un fer titané.

Carbone. - Diverses variétés; réaction de Brodie.Oxyde de carbone. - Absorbants. - Méthode de Ferdi­

nand Jean. Dosage pal' l'acide iodique.Acide carbonique. - Carbonates. Dosage de l'acide carbo­

nique dans un carbonate naturel.

Combustibles. - Analyse immédiate et élémentaire.Analyse et fusibilité des cendres.

Dosage du soufre (procédé Eschku), de l'azote (Will et'Varrentrapp, Kjeldahl), du phosphore.

propos de chaque métal on étudie successivement: l'état,",nT"",,1 la préparation (sauf pour les métaux dont la prépa­

fait partie du cours de métallurgie), les. propriétés etmétal et de ses composés; puis, au point de vuela recherche qualitative et les 'plus importantes

séparation et de dosage, l'applicatton de cesà l'analyse des principaux produits naturels ou

rattachant à l'industrie minière ou métallur-

sur les métaux. - Classifications de Thénardet de IVl(~mlelElel1. - Classification analytique.

de séparation des métaux dans une

DEUXIÈME PARTIE

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

Revision des métalloïdes, au point de vue del'analyse minérale.

9(1

Chlore, brome, iode. - Comme réactifs; - iodométrie. ­Dosage pondéral des chlorures, bromures, iodures; dosagevolumétrique (Charpentier-Volhard). Chlorures décolorants.Méthode ohlorométrique de Penot.

Fluor. - Méthode de Frésénius-Carnot.

Cyanogène. - Dosage pondéral.

Soufre. - Dosage du S libre par le sulfure de carbone.Hydrogène sulfure. Emploi comme réactif. - Minerais

sulfurés. Attaque de ces minerais par l'eau régale, le chlore,la fusion oxydante.

Dosage des hyposulfites, des sulfites, des sulfates.

Sélénium et tellure. - Principales propriétés; dosage.Analyse d'un tellurure d'or.

Azote. - Séparation.Ammoniaque, Dosage des sels ammoniacaux par la

méthode de Peligot.Azotates. Dosage par la méthode de Schloesing.

Phospho1·e. - Phosphates. - Dosage pondéral par lamixture magnésienne ou la liqueur .molybdique. Dosagevolumétrique aux sels d'urane.

Engrais phosphatés.

90 leçon.

la· leçon.

ne leçon.

Page 50: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Métaux alcalins. - Propriétés générales.Potassium et sodium. - Marais salants; sels de Stassfurt.

_ Industrie du salpêtre. - Industries de la soude et de lapotasse. - Procédé Leblanc. - Soude à l'ammoniaque. ­Industrie du verre et des produits céramiques.

Séparation et dosage par le chlorure de platine. - Analyse

d'une carnallite.RubicUum et eœsium;Lithium. - Recherche dans les eaux minérales.

38" et 3ge

leçons.

40" leçon.

37" leçon.

36" leçon.

350 leçon.

34" leçon.

33° le<;on.

99P]WGRAMME DE L'ENSEIGNEMENT

EXERCICES PRATIQUES DE CHIMIE

Les élèves font trois péri l .ratoire., chaque période IOC es de manipulations au labo-s' l comprenant en.eances ce 2 heures et demie bli toi moyenne douze,olga orres, et le laboratoire

Dosage du carbone total, du carbone graphitique d 'bone combiné. ' u car-

Dosages du silicium, de l'azote, du soufre (Rollet-C 'don), du phosphore, du manganèse. ample-

Dosages plus exceptionnels du chrôme du t . t'molybdène, du vanadium, du titane. __ D~sage ~~~:r~ne, du

Cobalt et nickel. - Analogies et différences - S' , ._ Analyse des principaux a.lli A . epar atton,. . lages. - nalyse des aciernickel, des minerais oxydés ou sulfurés. s au

Zinc. - Blanc de zinc. - Analyses des bl d tmines. en es e des cala-

Groupe du cuivre. - Propriétés générales.

Cadmium. - Analogies avec le zinc.

Cuivre, - Principaux sels - G 1 .Cornouailles _ D . " a vanoplastie, - Essai detrolytiques. .. Anaf;:eg~~po~d~raux, vob~métriques et élec­alliages, des chalcopyrites~UlVI e commercial, des principaux

Plomb. - Industrie de 1 'l'état de sulfate _ A 1 a c,eruse, d? minium. - Dosage à. na yse dune galène.

Thalliurn. - Analogies avec les mét l'ceaux a calins,

Bismuth. - Analogies avec le plomb et avec l'antimoine.111ercure. - Sels mercureux t .d'un cinabre. e· mercurrques. - Analyse

Arqeni, - Emploi comme monna'volumétriques, électrolytiques. le. - Dosages pondéraux,

01'. -:- Composés auriques et aureux :monnaIe; - inquartation .. . to h ' emploi comme,- uc au.

Etain. - Sels stanneux et t tl'é~ai~ et de l'antimoine. _ An:t:~,~~ Séparation deprmcipaux alliages de l'étain. y e cassitérite et des

Platine et métaux de la mine d .plus importantes et principe de rp:atI;n.e. -.Propriétés lesration du platine. ' em séparation, - .Prépa-

Essais par voie sèche dplatine. Coupellation, es minerais d'or, d'argent, et de

ÉCOLE NA'lIONALE DES MINES

Métau,x alcalinote1'1'eux. - Propriétés générales.Baryum et strontium.Calcium. - Préparation du chlorure de chaux; - phos­

phates naturels; - superphosphates. - Précipitation de lachaux par l'oxalate d'ammoniaque. - Séparation du baryum,du strontium et du calcium par la méthode des azotates._ Analyse d'un calcaire, d'un gypse, d'une phosphorite.

Radium. _ Propriétés principales; - principes de sonextraction. - Recherche qualitative.

Magnésium. - Analogies avec les métaux alcalinoterreuxet les métaux terreux. - Dosage par le phosphate d'ammo-

niaque.Glucinium.

Métaux terreux. - Propriétés générales.Aluminium. - Alliages, aluns. -- Séparation d'avec les

métaux alcalinoterreux. - Méthode de Sainte-Claire-Deville._ Analyse d'une argile, d'une bauxite.

Zi.'rconium et terres rares. - Emploi dans l'éclairage. ­Principales propriétés analytiques.

Groupe du fer. --:.. Propriétés générales.Chrôme. _ Préparation du chrôme pur; sels chl'ômiques

et chrômeux ; - chrômates. - Analyse d'un fer chrômé.

Uranium. - Principales propriétés. - Dosage.Manganèse. - Sels manganeux, manganates, pel'manga­

nates. _ Dosage par la méthode de Guyard-Volhard. - Ana-

lyse d'une pyrolusite. .

Fer. _ Sels ferreux et fei'riques. - Méthodes diverses dedosage volumétrique ou pondéral. - Analyse des principaux

minerais.Analyse eles fers, 'fontes et aciers. - Principaux éléments

qui accompagnent le fer dans les métaux industriels; ---'leurs

états de combinaison.

98

29" leçon.

30' et 31"leçons.

2Se leçon.

27e leçon.

260 leçon.

23" et 24e

leçons.

22" leçon.

20e et 21e

leçons.

Page 51: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

MINÉRALOGIE

90 leçon.

S" leçon.

100 à al

leçons.

17,' à 30'leçons.

lû" leçon.

15" leçon.

'101pnor.n.\-'DIE DE L'E~SEJG~Em';~T

Principe des calculs cristallographiques. Choix de la formeprimitive par la détermination correcte du réseau: Loi deBravais.

CR.ISTALLOGRAPHIE PHYSIQUE. - Propriétés vectorielles clis­cont'L1HWS. - Formation des faces planes. Notions sur lathéorie de Curie. Décroissance des cristaux, figures decorrosion. Clivages.

Propriétés oectorieües continues. .- Duret.é. Dilatationthermique. Conductibilité thermique. Pyroélectricité et piézo­électricité.~ropriét~s optiques. - Transmission de la lumière par les

cristaux depourvus de pouvoir rotatoire, double réfraction.Cas des cristaux uniaxes. Vérification expérimentale de la~orm,e de ,la, sU~'fac.e d'onde dans ces cristaux. Ellipsoïdemverse, General1satlOn au cas des cristaux biaxes.. Etud~ d:une lame cristalline à faces parallèles. Polarisa­

tion elliptique, couleurs de polarisation. Emploi du micros­c?pe polarisant'. I?ét.ermination des sections principales, duSIgne e.~ de la birétrlngence en lumière parallèle. Emploi dela lumière convergente. Angle des axes optiques. Dispersiondes axes.

Polarisation rotatoire dans les cas simples.Couleurs des cristaux, pléochroïsme.

Groupements et déformations.

Macl~s. - Existence de plusieurs positions d'équilibre pourla matIère cristallisée. Loi générale régissant ces positions.Les uatre types de macles. Lois des surfaces d'accolement.

uction des macles par action mécanique.

es déf01'mations en l'apport avec la structure cristal­Zine. - Glissements, Flexions et torsions.

Cristaux mous. Cristaux liquides.

'Gl'Ottpements réquliers d'espèces différentes. Exemples.Loi qui régit ces groupements.

Notions sommaires sur l'Isomorphisme et le Polymor­phisme.

. qa1:actèl'es non susceptibles de direction: - Caractèreschimîques, Fusibilité. J)ensité. Couleur de la poussière, etc.

D~SC1:iption d~s espèc~s. miné'l'al~s usuelles. - Descriptionde 2ûO a 300 especes choisies parmi les plus importantes soitcomme substances utiles, soit au point de vue géologique.

ÉCOLE iUTIOIULE DES MINES

Etude du cristal.

(30 leçons.)

M. FRIEDEL, ingénieur en chef des mines, professeur.

Notion de l'eSl?èce minérale.

CRISTALLOGRAPHIE. - Définition de la matière cristalliséeet du cristal.

'Ion

20 leçon.

le" le(~on.

CIUSTALLOGRAPHIE GÉOMÉTRIQUE. -:- Mesure des cingles. Loide Romé de l'Isle. Loi d'Haüy.

Expression de la loi d'Haüy par le moyen des caràctéris-tiques. Expression par le moyen du réseau.

Hypothèse de la structure réticulaire. Périodicité dumilieu cristallin homogène.

Symétrie. Recherche des trente-deux types de symétriepossibles dans un milieu ayant des propriétés discontinuelsrégies par la loi d'Haüy.

Svm.ét.rie du réseau. - Holoédries et mériédries. Classifi­cation des t.rente-deux types de symétrie en sept systèmes,d'après la symétrie du réseau.

Pseudo-mériédrie.Syst.èmes de notation des faces cristallines.

4c à 7' leçonf'. Etude des formes simples des holoédries et de celles deleurs mérIédrles qui sont connues dans les cristaux naturels.

Indication sommaire de la loi de rationalité des para­mètres symétriques, comme loi d'observation venant àl'appui de l'hypothèse réticulaire.

restant à la disposition des élèves en dehors des heures decours, jusqu'à midi et 6 heures du soir. Les élèves s'y exercentaux manipulations ordinaires des analyses qualitatives etquantitatives et exécutent les dosages les plus usuels: acidi­métrie, alcalimétrie, degré hydrotimétrique, chlorométrie,iodométrie; dosages pondéraux du chlore, du soufre, duphoephore, du silicium, du carbone, de la chaux, de l'alumine,de la magnésie, etc ... ; analyse de quelques subst.ances natu­relles comme les silicates, carbonates, phosphates; analyseimmédiate d'un combustible; essais qualitatifs au cha-lumeau.

Page 52: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

LEVÉ DE PLANS

ERREURS(2 leçons.)

'103PROGRAl\Il\1E DE L'ENSEIGNEMENT

Diastimomètres.Précision des divers appareils. Comparaison.

tachéomét'rique. - Principe et applications. 100 leçon.Lùrrettes stadimétriques, à fil, à tableau focal, anallatiques.

sthénallatique (principe).donnant la distance horizontale: Sauguet,

Problèmes spéciaux. - Orientation des plans; détermina- (je leçon.tion de la méridienne par observation unique .à une heuredonnée, par double observation. Déclinatoire; cerclesdéclinés. Profondeur des puits.

Report des l'és1llfats. - Plans. Représentation des couches;étude des principales allures de couches; étude géométriquedes failles.

EXERCICES PRATIQUES DE LEVÉ DE PLANS

Les exercices de levés de plans souterrains comprennent:des exercices préparatoires effectués dans l'une des mines dubassin sous la direction du professeur aidé du personnel degéomètres de la mine, des levés à la boussole et au théodolite,effectués dans les différentes houillères de la région de Saint-

LEVÉ DE SURFACE(4 leçons.)

Méthode topographique, - Points de station, points secon- jo leçon.daires. Triangulation; intersection, recoupement, relève-ment. Levé topographique; canevas et détail. Levé de préci-sion, régulier, expédié. Photogrammétrie.

Canevas de planimétrie. Canevas de nivellement. Tra-cédes lignes de niveau. Lignes remarquables du terrain.Canevas de détail.

Triamqulaiion: - Cercles azimuthaux. Cercles d'aligne- S" leçon.ment, géodésiques. Particularités de leur réglage et de leuremploi.

Planchette. Alidade à lunette et à pinnules.Planimétrie de détail. Graphomètre, pantomètre. Equerre

à prisme.

Ninellemeni. - Niveaux à fiole fixe, Egault, Bourdaloue. 90 leçon.Niveaux à bulle indépendante, à réglette, ft vis de fin calage,Tavernier, Berthelemy. Niveau à bulle réversible.

Eclimètres. Niveau de pente. Alidade nivela.triee. Colli-mateur.

EXERCICES PRATIQUES

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

LEVÉ DE PLANS DE MINE(4 leçons.)

Levé de détail. - Levé à la pochette. Levé à la boussoleallemande. Etude des instruments et des méthodes.

Levé au théodolite. - Réglage par pivotement et retour­nement. Calage et mise en station. Condition d'emploi ; éli­mination des erreurs systématiques et atténuation des erreursaccidentelles.

Nivellement éclimétrique. - Réglage de l'éclimètre.

Nioeûemetit direct. - Niveau cercle. Réglage, conditionsd'emploi, précision.

102

(10 leçons.)

M. GRANDJEAN, ingénieur des mines, professeur.

La collection sous vitrines est ouverte aux élèves tous lesjours, le matin jusqu'à midi, et le soir jusqu'à 6 heures. Ilsont, en outre, à leur disposition, pendant la durée du courset. des examens de minéralogie, une collection en tiroirs oùsont représentées toutes les espèces décrites, ainsi que deséchantillons non étiquetés sur lesquels ils s'exercent à ladétermination des espèces.

50 leçon.

30 leçon.

4' leçon

1'" et 20 leçons. Probabilités . ...:..- Probabilité simple, composée, totale. Théo­l'ème de Bernouilli. Applications numériques.

Erreurs. - Caractère des erreurs accidentelles. Loi de lacloche. Paramètre de précision. Erreur moyenne, probable;exemple de détermination numérique.

Combiruiison. des observations. - Méthode des moindrescarrés. Exemple de combinaison pris à la triangulation et aucheminement périmétrique.

Page 53: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

EXERCICES DE DESSIN

Etienne; pour ces levés, les élèves sont répartis en brigadesde trois ou quatre.

Levés de plans de surface. A la fin de la première année,les élèves effectuent deux levés de plans, l'un au théodolite,l'autre à la planchette, par brigades de trois ou quatre; ilssont, en outre, exercés sur le terrain à l'emploi du tachéo­mètre.

Des' deux examens de levés de plans, l'un se passe autableau, l'autre sur le terrain.

lOf}

PRÉLIi\UNAIRES

(1 leçon.)

am" Année.

CHAPITRE PREMIER

PBOGBA~mE DE L'ENSEIGNEMENT

M. CRUSSARIl, Ingénieur des mines, professeur.

COURS D'EXPLOITATION DES MINES(50 Ieçons.)

CHAPITRE PREMIER

Abatage.(3 leçons.)

PREMIÈRE PARTIE

Etude de la taille.(9 Iecons.)

CHAPITRE II

1. Outils cl'abatage :

Abatage à main.Abatage aux explosifs. Fleuret et massette. Marteaux pel'­

Iorateurs.

Aménaçemen: qéuérol. et sertiices générau,x. - La méthoded'exploitation. Discussion des conditions d'application. Exa­men des principales méthodes,

La taille. - Sens de progression. - Situation de l'a tailledans la méthode d'exploitation

Les gîtes minéraux. - Nature des gîtes. - Etude morpho­logique des gisements. - Accidents.

Î~COLE NATIONALE DES MINES

Les élèves de première année reçoivent l'enseignement dudessin sous la direction du professeur d'analyse et perspec­tive, aidé du répétiteur de travaux graphiques. Cet ensei­gnement comporte d'abord la partie purement graphique,copie de dessins finis et de croquis d'organes de machine,puis l'exécution decroquis et de dessins finis avec les piècessous les yeux. Le lavis, les épures d'ombre, les épures deperspective ont un. développement moindre. Sur les douzesemaines prévues généralement en première année pour lestravaux graphiques, les trois quarts sont en moyenneconsacrés aux croquis et dessins finis, le dernier quart auxautres exercices.

t04

Page 54: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

CHAPITRE II

Boisage.

(3 leçons.)

107

Foudroyage et remblayage.

(2 Ieçons.)

CHAPITRE III

PHOGnUnfE DE L'ENSEIGNE~mNT

CHAPITRE IV

1. Le rcculaqe en taille,

Les formes diverses de reculage (boutage, bennes glissan­tes, couloirs oscillants et glissants, couloirs fixes, cheminées,etc.) étudiées sur des exemples discutés au point de vue prtxde revient et conditions d'application,

2. Le roulage en uaue.Voies minières. Matériel roukant; son adduction à la taille.

Plans de taille :fusetage.

3. La desserte dans les voies coniiquës à la taille.

Couloirs, cheminées et galeries de roulage. Comparaisons.

1. Les conditions d'emploi du foudroyage. -- Conditioustechniques et économiques. Exemples,

Pratique du foudroyage.Formule mixte par remblayage aux terres d'amont.

2. Remblayage à main:Discussion économ.ique. Les assujettissements techniques

dus à l'adoption du remblayage. L'aggravation du prix derevient. Sa supériorité.

Manipulation du remblai à la taille : exemples variés em­brassant toutes les relevées, puissances et inclinaisons qu'onrencontre dans les couches remblayées. Clavetage et surca­lage à la sole.

Rôle du remblai pierreux dans ]je soutènement.

3. Remblayage hydraulique :Données sur le serrage et le tassement.Adaptation du remblayage hydraulique aux différentes

formes de taille. Rôle et développement des barrages. Donnéeséconomiques. Exemples.

Les formes mixtes du remblayage hydraulique. Embouagesde quartier postérieurs à l'abatage: Mouillage des remblaisnouveldement posés. Remblayage par couloirs découverts.

Desserte des chantiers.(1 leçon.)

ÉCOLE :NATIONALE DFS MINES

1. Bois de mine. - Résistance. Conservation.

2. Rôle du soutènement. - Coups de charge. Exemples.

3. Boisage des tailles, - Configuration du boisage. Adapta­tion à la pesée du toit. Etude des formes de boisage, depuisla simple butte jusqu'aux boisages tirantés ou poussardés.Garnissages.

Les formes spéciales du boisage (croisement, boisages man-chots, entrées de ta.ilke, etc.).

Pose du boisage. Importance et rôle du boisage provi­soire. Eboulements. Examen critique, SUl' exemples, deséboulements imputables ou non au. boisage. Sauvetage.

4. Influence du, boisaqe SUl' taconauue de la taille:

Examen, sous forme monographique, de la conduite de lataine dans ses relations avec le boisage. Les exemples, em­brassent les principaux cas pratiques, taille montante, chas­sante, dressants à gradins, dressants à taille droite, hautestailles de Silésie, tailles de tranches plates, etc.

5. Déboisage et soutènement métoüique :

Les deux conditions d'application du déboisage. Son rôleéconomique : cas de sécurité. Déboisage complet des couchesà feu. Exemples.

Les formes diverses du soutènement métallique en taijle,Cas d'application et avantage économique. Exemples.

2. Conclit'Îons d'abatage:

Etude détaillée, sous forme monographique, des conditionsde l'abatage : emplacement du havage, ordre de prise dessillons, influence de la hauteur du chantier, tailles mon­tantes ou ohassantes, dressants, etc -. Etude au point de vuede la sécurité et du rondement du piquage.

3. Havage et abatage rnécanique :

Haveuses. - La description des types de haveuses est faitesommairement, sans insister sur les détails de construction._ On s'attache surtout à montrer les conditions techniques deleur emploi et à discuter sur des exemples les cas de supé­riorité ou d'infériorité économique.

Marteaux piqueurs. - Mêmes remarques.

106

Page 55: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

des Ion-

2. Ponçage des acaieresses ct ni'veauvif·Epuisement. Particularités des pompes d'avaleresse. Cuve­

lages et trousse. Pose du cuvelage en montant et en descen-dant (Calcul des cuvelages : voir construction)... .

Détails sur la conduite des fonçages modernes a. niveau vit.Exemples. Prix de revient.

Cas particulier des terrains ébouleux : draguage, pous-sages par palplanches.

3. Procédés spéci.auJ: de [onçaçe.Les procédés spéciaux : 'I'riger, trousse coupante ~ha.u­

dron ; Poetsch, Portier, Sadier, Honigmann, etc:,.sontd~leerllt.ssommairement en insistant surtout sur les conditions app 1-

cation.Cimentation. Ses applications multiples

çages proprement dits : son efficacité.

4. Raval des puits. Bures: .. ... .. . 'Raval simple, l'aval sous stot plein ou percé, ~tot al:tifi~iel.Bures : leur rôle dans I'aménagement et l.explor.tatlOn.

Exemples. Particularités de leur percement.

PHOGIL\M~lE DE "'El'isElGNEMENT

CHAPITRE IV

Fonçage des puits.

(4 Ieçons.)

1. Ponçages des puits ordinaires. - ~oluti?ns variée,: do.n­nées à l'abatage (main, marteaux, perforatrices) au déblaie­ment (cuffat, guidé ou non, cage) au soutènement (longyesretraites successives, courtes retraites, fonçage et mura.ille­ment successifs ou simultanés, bétonnage continu" pose duguidage pendant ou après fonçage).

Mesures de sécurité.Examen de quelques exemples.

CHAPITRE III

SOl1ldages.

(1 leçon.)

Formes diverses du travail de l'outil et de la commande cIeson mouvement. Injection d'eau: injection directe et .inve~se.Suspension balancier, suspension é]astique et Iuniculaire.Mécanismes d'avancement.

Manœuvres. Outils carottiers. Outils d'échantillonnage.Tubage. Suppression du tubage par cimentage.Résultats économiques.Sondeuses horizontales ou inclinées. Exemples.

les galeries' au rocher.(1 Iecon.)

CHAPITRE II

CHAPITRE PRElVIIER

les voies.(7 lecons.)

DEUXIÈME PARTIE

les galeries en couche.(1 leçon.)

1. Etablissement des galeries en couche.

Abatage en ferme. Comparaison économique avec l'nbatageen taille. Haveuses de tr-açage.

Coupages des voies en veine mince; exemples multipliésd'équilibrage du remblai à pied d'œuvre. Conduite des taillesde traçage; étude économique du coupage.

2. Soutènement des qaieries.

Assemblages. Cadres. Pose et entretien. Exemples variés.Soutènements métalliques. Soutènements mixtes.

3. Quest'ions spéciales ct l'établissement des voies inclinées.

Les difficultés spéciales aux percements en remonte et leurretentissement sur La lenteur de. l'aménagement. Exemples.

Transformation des remontes en plans inclinés.Percement direct des plans inclinés en remonte ou en des­

cenderie.Etablissement des recettes de plans inclinés au point de vue

boisage.

I~COLE NATIONALE DES M]~ES

1. Perjoroiion,

Marteaux perforateurs; leur utilisation au rocher.En ce qui concerne les perforatrices, outre la description

des solutions différentes données pal' les constructeurs auxproblèmes de la distribution, de la rotation du fleuret elt del'avancement, un ou deux de ces appareils sont décrits endétail, choisis parmi les types usuels.

Il est surtout insisté sur les conditions d'emploi, usure desfleurets, rendement,. utilisation d'explosif, etc ..

2. Soutènements.

,Cadrage. Ferrage. Muraillement, Emploi du béton.

Page 56: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

11'1PIWGRAMME DE L ENSEIGNBMENT

Verres. Fermetures.Lampes électriques: conditions d'emploi.Lampes à feu nu et à flamme protégée. '

CHAPITRE III

Le grisou.

(3 Ieçons.)

Les procédés secondaires de ventilat-ion.

Indications somma.ires sur I'aérage par foyers et sur lesventilateurs statiques.

Aérage naturel. Son importance dans l'aérage mécanique.Expériences' de M. Murgue.

Polices de t oéraoe.Prescriptions réglementaires relatives au contrôle de I'aê­

rage et à la ventilation.

Propriété s.En parlant des propriétés classiques :lu grisou, il es.t ,fait

mention des divers modes de propagation clans les milteuxgazeux combustibles - expér~ence~ .de Le ~~ateilier, Berthe­10,t - sans insister sur les dISPOSItIfs expérimentaux.

Giseme'nt du qrisou.Gisements normaux et anormaux.Le grisou et les vieux travaux. Utilité du remblayage.Dégagements instantanés. Exemples du Gard : reglemen-

tation.

Explosions.

Cause.s. Effets. Examen de quelques cas bien typiques deflambées et d'explosions.

Mesures 1JréventIves contre l'acctl:nwlation de qrisou,

Assujettissements relatifs au traçage et à l'exploitation.Exemples multipliés.

Prescriptions réglem,entaires. Grisouscopie etgdsoumétrie(La grlsoumétrte de laboratoire fait, partie du cours dechimie ainsi que la théorie des aureoles).

Mesures 1JTéventives contre l'üiflam1rwtion.

en tube mince et par toile métallique. Lesdijt'f~rL'eilts cas possibles de traversée des toiles. .

des principaux types de lampes et des essaisde les mettre en défaut. Limites de sûreté des

ÉCOLE NATIONALE DES MINESHO

Généralités SUl' le courant d'ail'.

Viciation de l'air. Cube nécessaire. Subdivision et aérageascensionnel. Obturation et division pertes.

Aéraqe en traçaqe.

Tailâes de traçage; voies jumelles, gaines et caisses, canars.Conduite différente des traçages généraux d'aménagement etdes traçages secondaires en boucle sur un circuit de quar­tier. Exemples multipliés.

Aéraqe en taille.

On étudie spécialement SUl' des exemples la disposition destailles (gradins droits et renversés), l'alimentation des voiesintermédiaires d'un quartier de ohassantea le maintien desretours d'air dans le goaf en foudroyage, la défectuosité desdépilages à l,'amont des vieux travaux. Exemples multipliés.

CHAPITRE II

La ventilation.(2 leçons.)

Mesures. Pertes de cliarçe.Mesures manométriques et anémcmétriques.Relation entre la perte de charge et le débit. Exposé des

résultats principaux des expériences de Guibal, de MM. Mur­gue et Petit. Résistance, tempérament, orifice équivalent.Applications numériques.

Yentilateurs clynamiq'Ues.

On se contente de rappeler la théorie des ventilateurs etleur classification faite dans le cours de mécanique. Déter­mination pratique des courbes caractéristiques. Adaptationdu ventilateur à la.mine, .

Détails de construction des ventilateurs usuels. Commande,ëmplàcemcnt.

Le courant d'air.(3 leçons.)

CHAPITRE PREMIER

TROISIÈME PARTIE

Aérage. - Explosifs. - Accidents et mesures préventives.(13 Ieçons.)

Page 57: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

- Stossbau. Gradins droits et

tailles. - Tailles montantes et

8

QUATRIÈME PARTIE

CHAPITRE VI

Feux. - Causes. Mesures préventives dans la méthode d'ex­ploitation et 111eSUres préventives directes. Exemples nom­breux pris notamment dans le bassin de la Loire', ceux deMontceau et de Decazeville.

Lutte contre les feux. Défournement, étouffement, ern-bouage, barrages. Les travaux au retour d'air.

Coups de feu. - Mécanisme des explosions. Cas des minesgt'isoutcuses. Coup de feu de la Manufacture.

Ap pureil.s respiratoires. - Description sommaire des prin­cipaux types; on insiste surtout sur leurs conditions d'em­ploi. Les postes de secours.

PHOGIL\MME DE L'ENSEIGNEMENT

Principes.(2 Ieçons.)

CHAPITRE PREMIER

Les feux et les appareils respi ratoi res.(1 leçori.)

Méthodes d'exptottatton.(6 Iecons.)

(3 Iecons.)

CHAPITRE IV

ÉCOLE NATIONALE DES MINES1'12

Les poussières.

(1 lecon.)

CHAPITRE V

Propriétés [oruiaaneniales.

Happel de la formule d'Abel et du calcuj de la températurede détonation. Brisance.

Efficacité des explosifs. Exemples,

Conservation et manipulotùni des explosifs.

Exposé sommaire des expériences de la Commission dessubstances explosives, Types de dynamitières.

Régime légal et administratif.Précautions dans les manipulations.

Emploi 'des explostt«.

Chargement, bourrage, allumage.Explosion prématurée, tardive. Ratés. Accidents divers.

Les explosiis et le qrisou,

Expérienoes de la Commission française : expériences deFrameries. Les deux critériums: température de détonationet charge llimite.

Expériences mettant en défaut les explosifs de sûreté.Recherches sur les explosifs au salpêtre.Réglementation; dérogations et restrictions.

La fiœrn,bée de poussières. - Exemple de La Machine,

Le coup de poussières. - Exemple de Courrières.

Etude expérimentale. - Résumé des résultats des galeriesd'essai et spécialement de celle de Liévin.

Les mesures préventives contre l'inflammation, contre lapropagation d'une Inflammation et contre lia propagationd'un coup de poussières, Réalisation pratique de l'arrosage,du chaulage, de la schistification et des arrêts-barrages.

Page 58: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

(HNQUIÈME PARTIE

services généraux.(10 leçons.)

(l'extl'àci'ion. - Adaptation des principaux typesjumelés ordina.ires, compoundage, trois cylindres,

électriques). Bâti de la machine. Position du méca-

Transports.(3 leçons.)

CHAPITRE III

Extraction.(3 leçons.)

PROGHAl\DfE DE L'ENSEIGNEMENT

CHAPITRE II

Voie et maiériel. - Etablissement des voies. Matériel rou­riant. Etude empirique de la résistance. Pentes des voies.

Roulage à l'homme et au cheval. - Etude économique.Ecuries. .

Roulage rnécanique. - Systèmes à moteur fixe et à locomo­tives. Etude surtout économique.

Plans inclinés. - Equipement et exploitation des plans.Réglementation et dispositifs de sécurité. Exemples montrantl'importance de la puissance de déblocage.

Limites d'auto-motricité. Exploitations en vallée.

Bures. - Exploita.tinn des bures : comparaison avec lesplans.

Organisation du. roulage. - Etude économique détailléed'un exemple d'organisation. Cycles indépendants, cyclesmixtes. Avantages et surtout inconvénients du roulage circu­laire.

Outillage des puus d'ext1·action . - Guidages, recettes, mou­linage. Dispositifs de sûreté. Rapidité et autornatictt.; desmanœuvre.

Engins d'extraction; ~ Cages. Attelage. Skips.Câbles (Voir construction pour la constitution et le profil

des câbles). Expériences sur l'usure: indication de quelquesexemples de rupture, Causes spéciales de fatigue. Essais.

Molettes, bobines et tambours. (Les chevalenlents sont étu­le cours de construction.)

somma.irels sur les procédés d'extraction sans

- Dangers des moments négatifs, InutilitécU<"'.l..1."'UlL1.V~~rigoureuse. Importance de l'accélération.

;S1"stIÉlrfLeH classiques de réguDarisation. Cas spécial des gran-

ÉCOLE NATIONALE DES l'UNES

CHAPITRE PREMIER

Force motric'e.(1 Iecon.)

CHAPITRE III

ExploitalGo'ns diverses.(2 Ieçons.)

. . d f 'de Lorraine et du Luxembourg.Mmes e er't t. de fllonsParticularités de~ expl~l,a Idon~ néthocle de l'abatage etArdoisières. Pa.rticular'ités e al,

du transport.Mines de sel.Exploitation du pétrole.Carrières.

CHAPITRE II

Exemples.(2 leçons.)

, /-1- l' as usuels depuis les veinesLes exemples snglobant he c - ui 'santes sont discutés en

très minces ) llsqu'au~ couc e~r~r ~on seulement I'applica­détail : on s attache ~ "1 mon ais aussi les déformatIOns

d -incipes zeneraux m . ,tion es pn, . Q t l e~ceptions nombreuses qUI s op­locales des méthodes e es

t . leur app~ica,tion. 'h .antesposen a - - ,'. économiques _ caSSeLes p.rincipales compar q,11sotns et inclinées __ chambres et

t t tes - tranches P a es .e nlon an . _ . t traitées sur exemples.tailles en long, e,tc:, son Amorçage d'un quartier de chas-

Problèmes speciaux. -, h n>s Tr-aversée d'accidents enl it ti n de croc 0 . . Ifsantes. Exp 01 a 10 th' l'autre en tranches mu 1-taille. Passage d'une ranc e a

ples.

is combustibles. Gazéi­h t 'ble Utilisation des mauvaiCom us ,1. c'

ft tions '. t d I'élèctricit/ca . '. 'em loi de l'air comprimé eeConditions d . P . " Et de économique.Cas des mines grIsouteuses. u

'1'14

Page 59: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

CHAPITRE IV

II

Leurs conditions d'emploi.

Préparation mécanique.(4 leçons.)

Principes.

(1 leçon 1/2.)

SIXIÈME PARTIE

CHAPITRE PREMIER

APpl~cations.

(2 lecons.)

PROGRAMME DE L'ENSEIGNE~IENT

Séparations. - Scheidage, triage, klaubage. Limites d'ap­phcation.

Broyage. - Concassage, broyage, pulvérisation, bocar­dage. Conditions d'emploi et limites d'application. Prix derevient.

Caiibrtu;«. - Cribles fixes et à secousses. Criblage sarde.Trommels. Limites d'application.

Lavage aux bacs. :- Théorie classique; son insuffisance.Netteté des séparations réalisées. Débits, prix de revient.

Autres tonnes de lavage. - Spitzcasten ; incertitudes sursa fonction équivalentielle.

Lavage sur tables. Tables fixes, tah'es à secousses, tablesmobiles. Résultats.

Triage (les charbons. ~ Son intérêt commercial, Exemple.Organisation d'un atelier de triage. Chargements.

Lavage des cluirbons, - Principales formules de lavage;le recriblage, lavage Baum.

Lavage des grains. Principaux types de bacs.Lavage des fines. Egouttage. Traitement des schlamms.

Traitement des minertus.Examen des principales. formules. Broyage 'graduel et

broyage à mort. Traitement ou 'suppression de la catégoriesables. Formes variées du traitement des fines. Exemnles.

Princtpa.ux types d'appareils. .

ÉCOLE NATIONALE DES m:SESH6

CHAPITRE V

Le remblai.

(1 leçon.)

Les eaux.(2 leçons.)

Régime des eau.x. - Rôle des serrements. Exemples.Galeries réservoirs. Soulagement d'un siège par l'autre.

Percements aux eaux. - Exemples de coups d'eau. Mesurespréventives ; méthodes d'exploitation ; trous de sonde.

Epuisement. - Epuisements à la cuve. Prix et puissance.

Pompes à vapeur souterraines. Pompes électriques.Pompes centrifuges.Notions sommaires sur les autres modes d'épuisement : eau

sous pression, maîtresse-tige, pulsomètres, etc.Prix de revient de l'épuisement.

Pléthore de rembtai des veines minces. Son importanceéconomique. Mise au terril.

Carrières cl remblai. - Descender-ies au frein, à la machinemarchant en compresseur d'ail'. Manœuvres aux recettes.Prix du remblai de carrière.

Ren/'bl,ayage hydraulique. - Inst.allations de jour, de fond,mixtes. Trémie. Tuyauterie, frottements, parcours horizon­taux, rô~e du délayage.

Provenance du remblai. Carr-ières, Broyage. Accumulateur.Décantation.

Discussion économique des conditions d'emploi.

nrcien. Moyens d'action. Freins et signaux. Evite-molettes;leurs différents principes.

Circulation du personnel; - Police de la circulation. Signa­Iisation, Principes des principaux parachutes; rôle de laflexibilité du ressort de rappel et du poids des pièces.

Indications brèves sur les autres procédés de transport dupersonnel.

Page 60: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

EXEROIOES PRATIQUES D'EXPLOITATION DES MINES

119PHOGRAMME DE L'ENSEIGNEl\IENT

"U.L '''''''''''' des combustibles naturels.grille; combustion du charbon

\.-UHUJ U."".LlJHJQ liquides.gazogène. Etude des différents types de

zazczênes. notamment des appareils utilisés dans l'industrieet pour l'alimentation des moteurs à gaz.

Principe la récupération de la chaleur, etude des appa-reiss de récupération.

Principes généraux de la construction des fours métallur-giques. .

Etude générale du tirage dans les appareilsmétallurgi­ques : cheminées, tirage par procédés mécaniques.

Combustibles artificiels. Carbonisation du bois. Fabrica­tion du coke (non compris la récupératton des sous-produits).

Théorie des alliages et des transformations physiques desmétaux.

Solidification des alliages. 'I'ransrormation des alliages soli­difiés en cours de refroidissement: Application aux alliagesIer-carbone.

(55 leçons.)

M. MORETTE, ingénieur des mines, professeur.

INTRODUCTION A LA MÉTALLURGIE(18 leçons.)

Principe de la conservation de l'énergie. Bilan calorifiqued'un four.

Conséquences chimiques du principe de Carnot-Clausius.Transform.ations irréversibles. Chaleur compensée et noncompensée, principe du travail maximum.

Transformations réversibles et équilibres chimiques : loiet loi d'Isodissoctation : applica­des mélanges gazeux industrlels.

MÉTALLURGIE

cient plus élevé que le pro] et d'exploitation des métallur­gistes.

Pendant le troisième trimestre, les élèves de troisièmeannée effectuent un second voyage d'études, fréquemment àl'étranger. Le minimum imposé est la visite de quatre mines:en fait, il est presque toujours et de beaucoup dépassé. Lesétudes ne sie limitent plus comme en seconde année à l'ex­ploitation, mais portent aussi sur les questions économiqueset commerciales; elles constituent plutôt l'étude d'ensembled'un district minier.

CHAPITRE III

Les aggtomérés,

(1/2 Iecon.)

(~COLE NATIONALE DES MINES1'18

Brai. Préparation du mélange.Presses à moule ouvert ou fermé compresslon simple ou

double.Briquettes de lignite.

A la fin du premier trimestre de la seconde année, lesélèves sont spécialisés comme mineurs et comme métallur­gistes, mais cette spécia!d,sation n'affecte que les exercicespratiques, et tous les èlèves suivent les mêmes cours.

2° Année. - Élèves mineurs. - Ils S0l11lt répartis, pendant.l'année scolaire, en groupes de deux élèves et font. chaquesemaine une visite dans les mines du bassin : ils sont enprincipe, affectés à un puits déterminé pendant une parti~' del'année scolaire, et pendant l'autre partie à un puits dontles conditions d'exploitation sont aussi différenties que possi­ble. Chaque visite donne lieu à un rapport établi par l'un desdeux élèves du groupe.

En outre, des visites de fond, par groupes composés dequelques brigades et des visites d'installation de surface ontlieu sous la conduite du professeur d'exploitation.

Dans le second trimestre, les élèves font, soit un projetd'exploitation, soit un résumé et un commentair-e d'un certainnombl:e de lectures ayant trait à une question d'exploitation.

Apres les examens de fin d'année" les élèves partent envoyage d'études. Chacun d'eux fait un stage de trois semamesà un mois dans une mine, et visite plus rapidement deuxautres ménes, Les rapports sur le stage et sur les visites sontremis par les élèves à la rentrés de 3e année.

Elèves métallurgistes. ~ Ils ne font de visites hehdoma­dadres de m'ines que, pendant le premier trimestre de l'annéescolaire. Pendant. les vacances ils ne font pas de stage demine, mais visitent néanmoins deux mines et remettent unrapport.

3e flnnée. Chaque élève. fait un projet d'exploitationen 3e année, les. métallurgistes le font. pendant le premiertrimestre, ct les mineurs pendant le second. Ce projet cons­titue 10 projet dit de concours des élèves se destinant plusspécialement à la mine, et comme tel est affecté d'un coeffl-

Page 61: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

ETUDE DES M:ÉTAUX(41eçon8.)

Pratique de l'étude des propriétés des métaux et desalliages; métallographie microscopique.

Propriétés mécaniques des métaux; procédés d'étude.

Principes des traitements thermiques: trempe, recuit,revenu.

Influence des éléments normaux sur les fers, fontes etaciers. Aciers spéciaux et ferro-alliages. Résumé des princi­pales propriétés de ces corps au point de vue physique,mécanique et des effets des traitements thermiques.

TRAITEMENTS DU FER ET DE SES ALLIAGES(10 leçons.)

Traitements thermiques. - Pratique des opérations detrempe, recuit, revenu.

Traitements modifiant le métal. - Cémentation; deuxièmefusion des fontes; fabrication de la fonte malléable; soudureet brasure.

Traitements mécaniques. - Moulage de la fonte et del'acier.

Coulée et solidification des lingots; réchauffage des lingots.Forgeage des lingots; emploi du pilon et de la presse.Laminage: principes; études des laminoirs et de leurs

accessoires; commande des laminoirs (non compris la réali­sation de la commande électrique des laminoirs).

Application de ces traitements aux principales fabrications:roues, bandages, tôles d'acier, profilés, etc.

Importance économique des principales régions produc­trices de fers et aciers bruts et travaillés.

rnOGnAMME DE L'ENSEIGNEMENT

EXERCICES PRATIQUES DE MÉTALLURGIE

Les élèves de 2e année exécutent dans le cours de l'annéedeux projets de métallurgie.

Ceux de ces élèves qui se destinent plus spécialement à lamétallurgie consacrent au cours des 2e et 3e trimestres d'étudeune matinée par semaine à des visites d'usine, employées àl'étude pratique des divers procédés industriels. Ils effec­tuent pendant l'été un stage pratique dans une usine métal­lurgique.

Tous les élèves font, en outre, pendant l'été, un voyaged'étude qui comporte la visite de deux établissements métal­lurgiques.

Les visites d'usine, le stage pratique et le voyage d'étudesont l'objet de rapports établis par les élèves.

Des. visites collectives d'usines sont faites par tous lesélèves sous la conduite du professeur.

f:COT,E NATIONALE DES MINES120

MÉTALLURGIE DU FER

PRODUCTION DE LA FONTE AU HAUT FOVHNEAU(10 leçons.)

Le haut fourneau. - Etude théorique: phénomènes deréduction, laitiers, classification des produits; étude théo­rique.

Forme intérieure du haut fourneau; conditions de marchedu haut fourneau notamment en vue des diverses fabrica­tions, calcul des lits de fusion.

Etude et construction des diverses parties du haut fourneauet de ses accessoires.

Conduite du haut fourneau; accidents de marche.Appareils de chauffage du vent et souffleries.Utilisation des gaz du haut fourneau.Minerais utilisés dans le haut fourneau, préparation à

l'usine avant emploi.Importance économique des bassins producteurs de mlne­

rai ou de fonte; prix de revient des fontes.

FABRICATION DU FER ET DE L'ACIER(13 lecons.)

Principes des procédés d'affinage.Affinage de la fonte à l'état pâteux: puddlage.Procédé Siemens Martin. - Principes des procédés acides

et basiques; étude de la déphosphoration; scrap et ore­process ; emploi de la fonte liquide.

Etude des fours et de leurs accessoires; conduite des opéra­tions; disposition générale des ateliers, éléments du prix derevient.

Traitement au cotuiertisseur. - Principes des procédésacides et basluues.

Etude des appareils; conduite des opérations; dispositiongénérale des ateliers; éléments du prix de revient.

Fabrication de l'acier au creuset.

Fabrication au. four électrique. - Principes des traitements,soit à partir du minerai, de la fonte ou d'aciers obtenus pard'autres procédés et destinés à être améliorés. Productiondes ferro-alliages.

Différents types de fours et conduite des opérations.

Page 62: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

§ 1. - Hydraulique et machines hydrauliques.

8" à 12'leçons.

12,3PHOGHAmm DE L'ENSEIGNEME1W

tions. Théorie des ajutages. Pertes de charge aux coudes.Frottement contre les parois, Etablissement des conduites.

Canaux découverts. - Frottement contre les parois.Mouvement uniforme et mouvement varié. Remous et ressaut.

Résistance des fluides. - Choc d'une mine contre un plan;contre un hémisphère. Résistance au mouvement d'un planimmergé. Paradoxe de d'Alembert. Indications somma~ressur la solution de Helmholtz, Kirchoff et lord Rayleigh,Résultats expérimentaux.

Jaugeage des sources, des rivières. Jaugeage par mesuredirecte du débit ou pal' évaluation du débit au moyen desformules des orifices, déversoirs, etc. Jaugeages indirectspar mesure des vitesses et des sections. Flotteurs superfic~els,

bâtons lestés, moulinets et anémomètres, tube de PItot.Jaugeage des conduites ou des ruisseaux à cours rapide parl'emploi de liqueurs titrées.

MACHINES RÉCEPTRICES. - Généralités : Aménagement descours d'eau. Energie disponible d'une chute. Pertes. Rende­ment hydraulique, rendement total.

Moteurs à poids et à roues. -- Balances d'eau. Chapelethydraulique. Roue à augets, roue de côté, roue Sagebien,roue en dessous à aubes planes, roue Poncelet, roue pendante.Dimensions, débit, rendement et application des roueshydrauliques.

Turbines. - Description et classification. Triangles desvitesses.

Etude des pertes: pertes externes et pertes internes.Formule fondamentale des turbines: emploi de l'équation

de Bernouilli. Conséquences: calcul du rendement hydrau­lique ; calcul de la vitesse relative à la sortie de la couronnemobile en tenant compte des coefficients de -pertes internes ;degré de réaction d'une turbine.

Avant-projet d'une turbine à réaction. Epure des trianglesde vitesse. Applications numériques. Vitesses angulaireslimites.. Etude analytique du rendement hydraulique; rende­ment maximum, coefficient de puissance maximum corres-pondant à un rendement donné. ,

Turbines d'impulsion à veine moulée. Discussion du rende­ment par la méthode de M. Rateau.

Utilisation des grandes hauteurs de chute ; turbines àveine libre.

Détails de construction des turbines. Tracé des aubes.Dimensions principales de la turbine. Pivots. Efforts sup­portés par le pivot: poids des pièces et poussées longitudi­nales. Dispositions pour soulager les pivots.

Installation des turbines. Chambres de maçonnerie etbâches métalliques. Hyclropneumatisation, turbines baromé­triques. Champ d'application des turbines. Exemples de prix.

ÉCOLE NATIONALE DES !\fINES

MÉCANIQUE APPLIQUÉE2me PARTIE

(40 leçons.)

M. CHIPART, ingénieur des mines, professeur.

'122

IV. - MÉOANIQUE DES FLUIDES

HYPOTHÈSES FONDAMENTALES. - Continuité dans la constitu­tion et dans le mouvement du milieu. - Forces agissant surun milieu continu. - Définition de la pression à l'intérieurd'un milieu continu.

STATIQUE DES FLUIDES. - Définition des fluides parfaits.Pression dans un fluide. Equation thermodynamique. Sur­faces de niveau.

V. - MAOHINES HYDR,AULIQUES ET PNEUMATIQUES

Fluides pesants. '- Surfaces de niveau. Nivellement baro­métrique. Poussée sur une paroi plane. Equilibre relatif d'unliquide pesant dans un vase tournant. Principe d'Archimède.Notions très sommaires sur la stabilité des -corps flottants.

DYNAMIQUE DES FLUIDES. - Equations mécaniques du mouve­ment. Equations thermodynamiques. Mouvement permanent.Théorème de Bernouilli. Cas du mouvement relatif.

Viscosité dans les fluides naturels. Ecoulement à la Poi­seuille. Relation entre la, perte de charge et la chaleurdégagée dans un mouvement isotherme.

HYDRAULIQU:E. - Généralités. Hypothèses simplificatrices del'hydraulique; régime permanent, hypothèse des courants,hypothèse des tranches. Répartition des pressions dans unesection normale au courant. Les deux régimes d'écoulementen hydraulique; recherches d'Osborne Reynolds.

Ecoulements sans 'perte de charge. - Conduites à sectionvariable. Diffuseurs. Orifice en mince paroi. Coefficient decontraction. Orifice noyé. Déversoirs à paroi épaisse et enmince paroi.

Tuyaux de conduite. - Pertes de charge par élargissementou étranglement brusque. Théorème dé Bélanger. Applica-

4" à 7"leçons.

1", 2", 3'leçons.

Page 63: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Il. - Mouvement des gaz et maohlnes pneumatiques.

l\i[OUVEMENT DES GAZ PARFAITS. - Rappel des propriétés desgaz parfaits. Lois de Gay-Lussac et de Rudeberg. Les deuxprincipes de la thermodynamique. Correspondances entre laloi de Gay-Lussac et le phénomène de Joule-Thomson; entrela loi de Rudeberg et phénomène de Joule. Lois des chaleursspécifiques. Energie interne et entropie d'un gaz parfait.

Fonctionnement des turbines semblables: théorème deCombes et Rateau relatif à la marche sur des ouverturesvariables. Coefficients et courbes caractéristiques. Marched'une turbine sous des régimes variables. Vannage. Etuded.es coups de bélier dans les conduites de turbines. Expé­riences. Historique des turbines.

Machines à colonne d'eau. - Description générale. Causesde pertes. Chutes utilisées, chutes artificielles, accumula­teurs. ~ Mouvement des colonnes d'eau. - Machines àmouvement rectiligne non transformé fonctionnant sous deschutes réelles (anciennes pompes à maîtresse-tige) ou sousdes ch~tes artificielles (pompe Kaselowsky, élévateurshydrauliques, ascenseurs). Machines à mouvement derotation.

MACHINES GÉNÉRATRICES. - Réversibilité des machines récep­trices.

Tympans. Vis d'ATchimède. ~ Bélier hydTaulique.

p'ompes à piston. - Classification. Hauteur maxima d'aspi- .rahon. Mouvement de l'eau. Coups de bélier; Influence del'accouplement de plusieurs pompes sur une même conduite.~égulateurs de pression de différents types. Soupapes. Leurmfluence sur les coups de bélier. Dispositions adoptéesnotamment dans les pompes à grande vitesse. Pistons. Ren­dement.

Pompes rotatioes.

Pompes ceturitu.qes. - Description. Rendement hydrau­lique. Irrégularités de répartition des vitesses dans la rouemobile; les hypothèses simplificatrices de l'hydraulique nesont pas applicables. DIfficultés que présente le calculd'établissement de ces appareils.

Pouvoir manométrique; types centrifuge et hélicoïde.Importance des amortisseurs; différentes espèces d'amortis­seurs. Marche en régime variable. Facilité du réglage dudébit à hauteur et à vitesse constante. Réglage de la hauteurpar variation de vitesse. Dispositions diverses. Installation.Amorçage. Démarrage. Poussée sur l'axe.

Champ d'application des pompes centrifuges. Pompes àhaute pression. Couplage en tension. Pompes multicellu­laires. Pompes à déblais. Rendement des pompes centrifuges.

120PHOGILUIME DE L'ENSElGNE)lENT

PnOPRIÉTÉS ET MOUVEMENT DES VAPEURS SATURÉES.. - Rappel 17e leçon.des propriétés des vapeurs. Tension de vapeur saturée.Chaleur latente de vaporisation. Energie interne. Entropie.Détente adiabatique réversible.

Ecoulement. des »apeurs pal' les oT'lf'ices et les aiuiaqes. ­Ajutage parfaitement évasé. Débit limite. Laminage àtravers un orifice étroit. Détendeurs. Expansion dans uneenceinte à pression inférieure.

§ 1. - Mouvement des vapeurs et machine à vapeur.

VI. - MAOHINES THERMIQUES

:MACHINES GÉNÉRATRICES ET RÉCEPTRICES. - Machines ctpistons. - Machines soufflantes et compresseurs d'ail'. Dia­grammes. Echauffement de l'air pendant la compression etmoyens de le combattre: circulation d'eau, injection d'eau,compressions étagées. Influence de l'espace libre. Détails deconstruction. Rendement des compresseurs. Discussion desméthodes de mesure du rendement volumétrique des compres­seurs.

Moteurs à air comprimé. Diagramme. Comparaison avec lediagramme du compresseur d'air. Refroidissement pendantla détente. Moyens de le combattre. Rendement du moteur:notions sur les cycles monothermiques et sur l'énergie utili­~ble. Rendement global d'une installation d'air comprimé.

Yentûateurs. - Leur usage. Ventilateurs statiques. Venti­lateurs pour la métallurgie. Extracteurs des usines à gaz.Ventilateurs dynamiques. Champ d'application des ventila­teurs dynamiques. Couplages en tension. Turbo-ventilateurs,turbo-soufflantes, turbo-compresseurs.. Dispositifs employéspour refroidir l'air. Régulateurs de débit. Rendement.

Notions très sommaires sur les moulins à vent. Anémo­mètres.

Ecoulement pal' les orifices et aiutaç es. Aj utageparfaitement évasé. Phénomène du débit limite: expériencesde Saint-Venant et Wantzel, expériences de Hirn. Explica­tion de Saint-Venant et Wantzel, et de Hugoniot. Théorèmede Hugoniot.

Laminage à travers un orifice étroit. Phénomène de Joule­Thomson. Détendeurs.

Expansion d'un gaz comprimé dans une enceinte à pres­sion inférieure. Phénomène de Joule.

Conduites de gaz. - Frottement contre les parois. Calculde la perte de charge dans une conduite, comparaison avecla formule de l'hydraulique. Expériences d'Anzin sur l'aircomprimé, et de M. Arson sur le gaz d'éclairage.

ÉCOLE NATIONALE DES ~nNES121

13e et 14e

leçons,

15e et IGeleçons.

Page 64: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Con.duites de vapeur. - Pertes de charge. Expériencesd'Anzin, de M. Auscher. Calorifuges. Importance de lapurge. Joints de dilatation.

Mesure du titre d'une vapeU1' fournie par une cluuuiiêre. _Méthode culorimétrtque, procédé du séparateur, méthodes dela surchauffe.

25° leçon.

se-, 27e, 2S'

leçons.

'127PROGRAMME DE L'ENSEIGNEMENT

J t 1•q le de 1'1'1'1)1'el'. Servo-Walschaërt, Marshall, oy, excen l' t

moteur de Farcot.Distrunüuni à deux tiroirs. - Ses propriétés. Détentes de

Gonzenbach, Meyer, Rider, Guinotte.

Distributeurs multiples. - Robinets oscillants. MachinesCorliss. Particularités des distributeurs. Commande. de:sdistributeurs. Systèmes de déclics Corliss. Epure. de. dIS!rI J

bution d'une machine Corliss. Caractères de la distributionCorliss. Variantes. " .

Soupapes. Machines à soupapes commandees et machinesà déclics. Machines Sulzer, Collemann. .,

Distribution par petits tiroirs plans ou cylindriques.Distribution par pistons-valves Van der Kerchove.

Marche à conire-capeur et cL prise de capeur [ermée. ­Travail résistant. Cas des locomotives. Injection d'eau et devapeur.

Démarraçe. - Moment de démarrage. Points morts. Casde plusieurs manivelles. Démarrage compound. Appareils deMallet, Lindner, von Borries.

TRANSFORMATION DU TRAVAIL INDIQUÉ EN TRAVAIL. EFFECTIF. ­Rendement organique. Ses variations .avec la puissance ~e lamachine. Description des organes. Cylindre et ses a~ce.ss01res.

Piston. Tige. Presse-étoupe. Mécanisme de transmission.

RÉACTIONS DE LA MACHINE EN MARCHE.. - Bâti...Fondation.Réactions de la machine sur la fondation. Equilibrage par­tiel des forces d'inertie.

R:É:GULARISATION DU MOUVEMENT. - Volant. - Irrégularité dumoment moteur pendant un tour. Rôle du volant.

Régulateur. - Historique. Régulateur de Wa~t. Régula­teurs isochrones. Régulateur de Farcot. Perfe;.tIOnnement~de l'appareil de Watt: régulateur Porter, regulateurs aressort régulateur Hartung. ,

Mode d'action du régulateur sur les organes de reglage.Itésrulateurs à valve. Régulateurs cinématiques de détente.Régulateurs de détente par déclic. . , ,

Etude statique du régulateur: courbe d.u .regul~~eul ~tdegré d'irrégularité. Zone d'équilibre et coeffi?Ient ~ mse:r:-sI ­

b'ilité. Puissance du régulateur. Calcul des dimensions d unrégulateur de type déterminé. .. . . . ,

Etude dynamique du régulateur: condition de, stabtuté.Gal.culde 'la période des oscillations propre du régulateur.Exemples numériques., . . .

Etude des. relations entre le regulateur. et la machine :mouvement du régulateur et de la machine. Condition ~ ;'em­plir pour éviter la production d'oscillations à longue période.

i~COLE NATIONALE DES Mli"E8'126

DISTRIBDTION.- Tiroir àcoquiUe. - Description. Epure deReech. Détermination des éléments d'une distribution partiroir. Montage par avances égales. Ressources et propriétésde la distribution par tiroir. Epures de Zeuner, Fauveau,Moll.-

Variantes du tiroir. Tiroirs solidaires, -à double orifice, àcanal, équilibrés, cylindriques. Tiroirs rotatifs.

Changement de marche. Coulisse de Stephenson. Théorèmede Guinotte. Comparaison entre la coulisse à barres droiteset la coulisse à barres croisées. Coulisses de Gooch, Allan,

ETUDE DU TRAVAIL INinQuÉ. - Cycle de Rankine. Comparai­son avec le cycle de Carnot. Dépense théorique; formuleempirique de :M. Rateau.

Causes de diminution du retuiement. - Ouverture du cycle,détente tronquée, espace libre, eau mélangée à la vapeur,fuites, laminages, action des parois.

Historique de la machine à vapeur. Solution de Watt,solution de Hornblower et de Woolf, Calcul du volume d'uncylindre. Formule de Poncelet et Morin. Ordonnée moyenne.Degré de détente avantageux. Expériences du Creusot.Influence de l'enveloppe sur le degré de détente. Détails surl'emploi de l'enveloppe.

Machines à multiple expansion. - Leur équivalence théo­rique avec une machine à simple expansion ayant pourcylindre le grand cylindre. Comparaison avec cette machineau point de vue des causes de pertes, notamment de l'actiondes parois. Avantage de la multiple expansion pour les hautespressions.

Calcul du volume des cylindres. Disposition des machines.Machine Woolf.

Surchaut]«. - Cycle de la vapeur surchauffée. Avantageséconomiques de la surchauffe. Résultats expérimentaux.Dispositions spéciales des machines à vapeur surchauffée.

Etude expérimentale des machines à vapeur. - Relevés desdiagrammes et des consommations de vapeur. Interprétation

.des mesures par la méthode de Hirn et Dwelshauvers-Dery.Exemples. Interprétation des mesures par la méthode de

M. Jouguet; calcul de l'énergie utilisable,Mesures des températures de la vapeur et de la paroi

expériences de M. Duchesne.

Ise, 19", 20'leçons.

21', 22e, 23",

24"leçons.

Page 65: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

Ù ;39"leçons.

33" leçon.

3:2" leçon.

§ Il. - Moteurs à air chaud et à gaz.

TURBINES A VAPEUR. - Mode d'action de la vapeur SUl' uneturbine. Turbines d'action et turbines à réaction. Turbines àun seul disque. Turbines à plusieurs disques: principe deschutes de pression et principe des chutes de vitesse. Réglagedes turbines. Principales propriétés des turbines. Détails deconstruction. Champ d'application. Consommations.

REVUE DES PRINCIPAUX TYPES DE MACHINES A VAPEUR.Machines d'atelier. Locomobiles et machines demi-fixes.Machines marines. Machines de mines. Machines actionnantdes pompes. Ejecteurs. Pulsomètres. Locomotives. Machinesd'usines méta.llurgiques.

Généralités sur les 'machines à vapeur..Exemples de prix.

PHOGII.UDIE DE LJENSEIGNEMENT

9

CONDENSATION. - Condensation par mélruuje. - Rôle de l'airdissous dans l'eau. Pompe à air. Détermination des élémentsd'un condenseur par mélange. Ejecto-condenseur.

Condensation par surtace. _. Pompe à air et pompe decirculation. Détermination des éléments du condenseur.

Coruiensations centrates. - Condenseur Weiss.

MOTEURS A AIR CHAUD. - Moteurs de Stirling, d'Ericson, àcombustion interne (Below).

Principe des moteurs à gaz.

MOTEURS A GAZ. - Etude historique. - Moteurs Lenoir,moteur atmosphérique, cycle de Beau de Rochas, moteur àcombustion.

Théories du moteur à ças. - Première approximation:théorie cyclique.

Application du principe de l'équivalence. Variations deschaleurs spécifiques avec la température. Influences de lacompression initiale et de la dilution sur le rendement.

Causes de perte. _. Détente tronquée, combustion retardée,laminages, fuites, action des parois, frottements.

Descript'ion des principales machines. - Moteur otto et sesdérivés. Modes divers d'allumage, de distribution, de régula­tion, de mise en marche. Moteurs à double effet. Moteurs àdétente prolongée (Atkinson, Charon, Letombe), a deuxtemps (Dugald Clerk), à six temps (Griffin). Moteurs àcombustion type Diesel. Moteurs à gaz de grande puissance.

Combustibles em,ployés. - Gaz d'éclairage. Gaz spécial.Gaz Strong et gaz pauvre (Bowson). Gaz des hauts fourneaux.Pétrole et essence de pétrole. Carburateur, Alcool.

ÉCOLE NATlONALE DES mNES128

~éaction des organes de réglage sur le régulateur, frein fthuile,

Régulateurs à action indirecte, à servo-moteur. Réglagedes turbines hydrauliques.

CHAUDIÈRES. - Généralités. - Chute de température entreles gaz et l'eau de la chaudière. Son influence SUl' le rende­ment des machines à vapeur. Rendement en quantité dech~leur. Rendement de la combustion et de la vaporisation.PUIssance.

Etude de la vaporisation au point de vue du rendementet de la puissance. Surface de chauffe directe et indirecteRéchauffeur d'alimentation. .

Résultats d'essais.Rôle de la quantité d'eau et de vapeur. Chaudières sans

foyer.

Descl~ipt'ion des principtuuc types. - Chaudières ft grandcorps (a foyer extérieur ou intérieur, verticales ou horizon­tales, avec ou sans bouilleurs). Chaudières à tubes de fumée(types locomotive, semi-tubulaire, marine). Tubes Serve.~haudières à tubes d'eau (types à gros tubes, à petits tubes,a tubes Field, à vaporisation instantanée). Circulation del'eau dans ces chaudières. Assemblage des tubes.

,R~chautt~ul'S et surcliauîieurs. - Réchauffage de l'eaud.alImentatIOn par les flammes perdues, par la vapeurdirecte, par la vapeur d'échappement. Surchauffeurs. Sur­chauffe par laminage.

Aümenuuion: - Impuretés contenues dans l'eau. Epura­tion. Pompes alimentaires. Bouteille alimentaire. Inj eeteurs.

Réglementation administrative. - Décret du 9 octobre 190'7.Appareils de sûreté réglementaires: indicateurs de niveau,

manomètres, soupapes de sûreté des chaudières, des réchauf­feurs et surchauffeurs, soupapes d'arrêt de vapeur,' clapetsd'arrêt d'alimentation, d'arrêt de vapeur. Fermeture desfoyers, boîtes à tubes et boîtes à fumée. Appareils non soumisau décret du 9 octobre 1907. Chaudières sans débit de vapeur.Accessoires divers.

Dispositions diverses de la réglementation: règles de cons­truction, mise en service, épreuves, dispositions spéciales auxlocomotives et locomobiles. Conditions d'emplacement desgénérateurs fixes. Récipients.

Construction des chaudières. - Métal employé. Travail dechaudronnerie.

Accidents dus aux défauts originaires des appareils, aumauvais emploi des appareils, aux détériorations par l'usage(corrosions, fentes, incrustations).

29, :10C, 31"leçons.

Page 66: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

EXEROIOES PRATIQUES DE MÉOANIQUE APPLIQUÉE

'l31

2111e PARTIE(20 leçons.)

CONSTRUCTION

pnOGH'\~HIE DE L'ENSEIGNEMENT

IV1. CHUSSAHD, ingénieur des mines, professeur.

CALCUL DE PIÈCES SIMPLES

(2 Ieçons.)

E~veloppes et t:lbes.:Rivets, boulons, assemblages.Pièces de machine, bielles, manivelles, arbres, paliers, etc.Volants. Ressorts.

CABLES ET COURROIES(3 lecons.)

de traction. - Données sommaires sur la Ialiricationpremières. Câbles à section constante câbles

câbles profilés. Raideur. '

de motrice. - Transmission pal' cour-télédynamiques.

-.- Système à câble tracteur simple,Calculs. Exemples,

EX8111iples.les différents types de ponts sus-

ARCS PLANS(3 leçons.)

Polygone et courbe des pressions, '-' Poussée.Arc SUl' rotule aveccharnière.Formules de âétortnaiion, abstraction faite des efforts lon-

gitudinaux. Arc sur rotule sans charnière.Chaînes. Crochets.Ovalisation des cylindres. Tuyauterie.

Cuvelages circulaires. - Formule de Lamé. Formules pra-tiques.

Donn.ées .pratiques sur les cuvelages. Essais à la réception.Applications, Tubhings nervurés et ondulés.Cuvelages de bois et 'CIe maçonnerie. Cuvelages polygonaux.

ÉCOLE NATIONALE DES MINES'130

Machines à air; - à liquides volatils; - à affinité.

§ III. - Machines frigorifiques.

Exeniptes de consomrnaiioti avec ces différents combus­tibles. Comparaison de la machine à vapeur et de la machineà gaz pauvre.

Les exercices pratiques comprennent :

1° Deux épures d'engrenage: denture épicycloïdale etdenture à développante, accompagnées du calcul de la résis­tance des dents ;

2° Un exercice de mécanique appliquée, tel que: étuded'un diagramme de moteur, avec tracé des courbes desmoments moteurs et des accélérations; - abaques; - étudegraphique de rendements de turbines ;- calcul d'établisse­ment de conduites d'eau, etc. ;

3° Un projet de machines se rapportant à la premièrepartie du cours (moteurs hydrauliques, pompes centrifuges,transmission de force motrice par eau sous pression, etc.);'et pour lequel les élèves doivent fournir un dessin fini avecmémoire justificatif et croquis intercalés dans le texte.

4° Un levé de machine motrice en fonctionnement dans lesmines ou usines de la région et pour lequel il est demandé laproduction d'un dessin fini avec notice explicative et croquis.

40· leçon.

Page 67: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

EXERCICES PRATIQUES DE CONSTRUCTION

ti' et ;)'leçons.

Ge à 10"leçons.

i: et 2'leçons.

t3aPHOGRA)DrE DE I:E~SE[G~mIENT

M. RFMY, ingénieur des mines, protessenr.

Analyse des lnélanges gazeux industriels.

Griso1l1nét1'ie. - Méthodes basées sur 1a combustion du gri­sou, sur les limites d'inflammabilité et sur l'observation desauréoles.

CHIMIE INDUSTRIELLE

(1) Ces Leçons ont pour but de donner aux élèv,es dont la plu­part n'ont jamais étuclié la chimie organique Les. notions indis­pensabve:s pour la eomplète intelligenoe de,s propriétés des com­Imstibles minéraux ,e,t de leurs dérivés, des explosif&, etc. On seborne à signaler au passage les principes dJe quelques grandesindustries de Ichim:ie organique, alcools, savOlls, matïères colo­l'antes;

PouvoiT caloTifique des combustibles. - Calorimétrie indus­trielle, bombe Mahler.

Chaux, ciments et rnortiers. - Fahrication, propriétés,essais.

Briques et pTodnits Téf7"actai1'es, - Eabrlcation, propriétés.

Eléments de chimie orqomique (1).Notation atomique. Principales fonctions' et principales

synthèses de la chimie organique.Pri:ncipaux corps à chaîne ouverte; hydrocarbures de la

série grasse et leurs dérivés. Nitroglycérine, nitrocelluloses.Fulminate de mercure.

Principaux cor-ps à chaîne fermée; hydrocarbures de lasérie aromatique et leurs dérivés. Corps extraits des goudronsde houille. Acide picrique, nitrobenzine, nitrotoluène, nitro­naphtaline. Principes de l'industrie des matières colorantesdérivées des goudrons de houille.

(15 leçons.)

l'année scolaire, un projet qui comporte l'étude complète d'unappareil ou d'une installation se ratta,chant autant que pos­sible à l'industrie minière ou métallurgique (Exemples: che­valement de puits, pont roulant, chemin de fer aérien, etc ... ) ;trois semaines sont affectées à ce travail.

ÉCOLE NATIONALE DES IIUNES'

CONSTRUCTION EN BOIS ET EN FER(5 Ieçons.)

CIMENT ET BÉTON ARMÉ(2 Ieçons.)

Les élèves de deuxième année ont à exécuter, dans leurssalles d'études, deux exercices consistant surtout en épuresde statique graphique; la durée totale de ces exercices est dedeux semaines.

Les élèves de troisième minée ont à préparer, au début de

Matél'iatLE de constnlct'ion. - Pièces éléInentaires. Juxta­position des pièces, assemblage. Etude des assemblages sur­tout au point de vue de leur ré.sistance

Poutres. - Rappel de la constitution des poutres à âmepleine. Poutres en treillis. Applications.

Planches et plafonds. Escaliers.Poussarâs. - Supports isolés, pleins ou à treillis. Pans.

ChaTpentes. - Généralités. Fermes en bois et en fer. Toi-tures.

Palées et piles. Chevalements de mine.Contreventement des charpentes.

MAÇONNERIES(5 Ieçons.)

Matériaux. - Pierres, briques, tuiles, chaux" ciments mor-tiers (uniquement condition d'emploi).

Notion très succincte de stéréotomie.ïronaauoes hors de l'eau et sous l'eau.Murs. - Appareillage. Stahilité. Mur de soutènement. Mur

de réservoir.Voûtes. - Courbe des pressions. Stabilité.Calcul d'un serrement, d'une plate cuve portante.Indications sur les arches biaises.

SYlstèmes divers. Exécution.Bétonnage des galeries.Propriétés du ciment armé, calcul des ouvrages.,Avantages et inconvénients.

'132

Page 68: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

I. - PHÉNOMÈNES ACTUELS

jO et seleçons.

9' et 10'leçons.

Ge leçon.

4' leçon.

3° leçon.

2c leçon.

13;)PHOGHAMME DE L'El'I\SEIGNE~mNT

Traits essentiels de la géographie. Profil général des conti­nents et des océans. Côtes à facies pacifique et à faciesatlantique.

Géoclunamique. - 10 Géodynamique externe.Action de l'atmosphère sur le relief du sol.Action des eaux de la mer. Abrasion. Dépôts littoraux.Action des eaux courantes. Pluies. Evaporation.

Eaux d'infiltration. Sources. Leurs allures, leur action

géologique.Eaux ruisselantes. Erosion. Profil longitudinal et trans-

versal des vallées. Captures de cours d'eau.Alluvionnement. Terrasses. Deltas.Dépôts d'évaporation.Dépôts marins d'après les résultats des campagnes d'explo-

ration sous-marine. - Boues organiques. - Argile rouge desgrands fonds.

Action des glaciers.20 Géodynamique interne.Phénomènes volcaniques. Volcans : éruptions; matières

émises par les volcans. Principaux types de volcans. Geysers.Salses. Sources thermales. .

Hypothèses sur les causes du volcanisme. Tremblements deterre. Enregistrement des séismes. Ce qu'ils nous apprennentsur l'état interne du globe. Relations des tremblements deterre avec les mouvements orogéniques.

Variations du niveau relatif des continents et des mers.

Etude de la structure et de la composition chimique etminéralogique des roches.

Méthodes pétrographiques. Isolement des espèces miné-

l'ales.Procédés d'étude microscopique.Microscope polarisant. - Plaques minces. - Procédés de

l'étude microscopique.Caractères microscopiques des minéraux des roches.Détermination des feldspaths parla méthode de Fouqué

et Michel-Lévy.

Roches é1'upti:lJes. - Types de structures. - Relation entrela structure et le gisement. - Roches abyssiques, hypoabys-siques ; laves.

Division des roches éruptives en familles : granites, syé-nites, diorites, gabbros, péridotites. - Roches laviquescorrespondantes.

II. - PÉTROGRAPHIE

I~COLE NATIONALE DES MINES

GÉOLOGIE

1re PARTIE

(20 leçons.)

M. GRANDJEAN, ingénieur des mines, professeur,

Géophysique. - Forme de la terre. - Surface du niveau de'la mer. -:- Causes qui peuvent influer sur sa forme.

Temperature de la terre. - Degré géothermique. - Allureprobable de la température en profondeur.Ma~se de .la; terre. - Matériaux de la profondeur.~otlOns tirées de l'étude des météorites et de leur compa~

raison avec les roches terrestres.Notions tirées de l'astronomie.

(1) L'étude des explosifs elle sûreté est faite dans le cours d'ex­ploitation des mines.

Di;slm~tiol~ de la luruille et industries qui p'y rattachent.Recuper~tIOndessous-produits dans les usines à coke,Fubrication du gaz d'éclairage.

Pétroles. ,- Propriétés, raffinage, essais.Acétylène et carbure de caiciusn,

Explosifs (1). - Classification fabrication et propriétésdes principaux explosifs. '

EXERO!CES PRATIQUES DE OHIMIE

~es élèves font trois périodes de manipulations au lahora­~u~re dans les mêmes conditions qu'en première année. Les~leves analysen~ quantitativement les minerais les plusImportants oxy(~es ou ~ulfurés (minerais de fer, cuivre, zinc,plomb, manganese, chrorne, etc.). Ils font en outre le dosaged~ carbone, du s~licium, du phosphore, d~l soufre, du manga­nese dans un acier ou une fonte, un essai de coupella.tion etune analyse de gaz.

'134

1" leçon.

He à 13"leçons.

15e leçon.

140 leçon.

Page 69: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

'131

3"" Année.

MÉTALLURGIE

rHOGnA)IME DE L'ENSEIGNE)JENT

2e PARTIE

~20 leçons.)

M.MonETTE, ingénieur des mines, protesseur.

PLOMB(4 leçons.)

Principaux minerais; minerais argentifères.Grillage des minerais de plomb; principes; traitement au

réverbère et grillage calcaire.Traitement pour plomb d'œuvre: méthodes par grillage et

réaction, grillage et réduction, précipitation.Affinage du plomb d'œuvre par voie ignée et par élec-

trolyse.Extraction de l'argent des plombs argentifères.Rô19 et conditions économiques des principaux procédés.Formules de vente des minerais de plomb.

ZINC(2 leçons.)

Principaux minerais, principe de la préparation mécaniquedes minerais zinc-plomb.

CUIVRE'(4 leçons.)

Principaux minerais, principes des méthodes de prépara­tion mécanique.

Grillage des minerais de cuivre, principes et procédés.Traitement des minerais pour matte; traitement au four à

cuve et au réverbère.Traitement des mattes pour cuivre brut.Affinage du cuivre brut par voie ignée et électrolyse.Traitement hydrométallurgique des minerais de cuivre.Rôle et conditions économiques des principaux procédés de

fabrication.Formules de ventecles minerais de cuivre.

Paléozoolog'fe. -- Notions sur la classification des animauxactuels. - Variabilité et transformations des espèces. ­Phylogénie et ontogénie. - Les grandes hypothèses évolu­tionnistes. - Cuvier, Lamarck, Danvin. - Cope.

Protozoaires. - Spongiaires. - polypiers. - Graptolites.-- Echinodermes.

Bra.chiopodes. - Lamellibranches.Gastropodes. Céphalopodes (nautiles, hélemnites, gonia-

Lites).Céphalopodes (Ammonites).Trilobites. - Quelques mots sur les vertébrés.

Paléobotarâq1Le (réduite à l'étude succincte des plantes duhouiller).

Notions sur la classification des plantes. Fougères.Suite des fougères. - Sphénophyllées. - Equisétinées.

Lycopodinées. - Cordaïtées. - Conifères.

2e année. - Les collections de géologie sont ouvertes auxélèves, en dehors des heures de cours, conférences et exer­cices pratiques prévus à l'emploi du temps. Les élèves ont,en outre, à leur disposition des collections spéciales depaléontologie et de roches, ne renfermant que les types lesplus fréquents et les plus caractéristiques, et une collectionde plaques minces de pétrographie sur lesquelles ils s'exer­cent à l'usage du microscope polarisant.

EXERCICES PRATIQUES DE GÉOLOGIE (1re partie).

III. - NOTIONS DE PALÉONTOLOGIE

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

19' leçon.

20' leçon.

18" leçon.

lô" leçon.

17e leçon.

14" leçon.

13" leçon.

12" leçon.

11' leçon. Roches cristaUophyUi,ennes.Roches sédim.entaires.Le métamorphisme et ses effets. - Hypothèses sur la for-

mation des roches éruptives.

Page 70: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

AUTRES MÉTAUX(3 leçons.)

Principaux minerais et principes de,s procédéSt~le l;rodu]c-. th l I'ét in de l'an .imome cution du mercure, du hismut , cee ,al , ' ,

nickel, du cobalt.2" et 3°leçons.

1"° leçon.

4° leçon.

1B9

EXERCICES PRATIQUES

PROGRAMME DE I:ENSEIGNE~IEIYI'

Les élèves effectuent en 3e année deux pro] ets, l'un concer­nant la métallurgie du fer, l'autre la métallurgie des métauxautres que le fer. .

Le projet de métallurgie du fer constitue le projet finaldes élèves se destinant plus spécialement à la métallurgie.

Les élèves exécutent des travaux pratiques de métallurgie,spécialement développés pour les élèves métallurgistes.

Ces travaux ont pour objet la mesure des températuresélevées, la pratique de la méta.llographie, les essais méca­niques des métaux et l'étude des traitements thermiques desfontes, fers, aciers et principaux alliages.

Ils effectuent, en outre, un voyage d'études au cours duquelils doivent visiter quatre établissements métallurgiques; lesélèves métallurgistes doivent étudier plus spécialement undes établissements visités par eux.

I. - STRATIGRAPHIE

GÉOLOGIE

2e PARTIE

(25 Ieçons.)

M. GRANDJEAN, ingénieur des mines, professeur.

Distinction des terrains en sédimentaires, éruptifs, cristal­lophylliens.

Caractères lithologiques et paléontologiques. - Principesde la, classiûcation chronologique des horizons. - Variationdes facies.

Les accidents géologiques. Plissements et failles.Lacunes. - Discordances. - Transgressions.Principes de la division des temps géologiques en ères,

systèmes, étages et horizons. - Caractères généraux des èressuccessives. Eléments d'orogénie: le géosynclinal.

Formation des chaînes de montagnes. - Les quatre grandeschaînes et leur tracé géographique actuel.

Terrains cristallophylliens. - Leurs caractères. - Hypo­thèses sur leur formation. - Les séries métamorphiques des

. Alpes. - Les trois boucliers de l'hémisphère boréal.

des

ther-

l'aluminium et de

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

PROPRIT.:TÉ',S D'ES PRINCIPAUX MÉTAUXETUDE DES n,

ET DE LEURS ALLIAGES

(3 leçons.)

Propriétés mécaniques;. l;rinci~aux ~raitements,miques et mécaniques. Conditions clemploi.

ALUMINIUM(1 leçon.)

Préparation électrométa,llurgi.q~e deses alliages. Industrie de 1 alumInIum.

Principaux minerais.Procédés de concentration de l'argent dan~ ~e.pl?mb.Traitements par amalgamation et par hXlVlatlOn.Etude d'ensemble des différentes méthodes; valeur

métaux précieux.

ARGENT(1 leçon.)

OR(2 leoons.)

Pl'incipaux minerais. .., Il re : exploitation des allu-Traitement des minerais a or I) '. .

vions aurifères.Concentration de l'or par les sluices. " .Traitement des quartz aurjfères à or libre..- Broyage,

concentration amalgamation.Traitement 'des quartz contenant de l'or non amalgamable :

chloruration et cyanuration.Rôle, conditions, économiques et cl'appli.cation des diffé-

rentes méthodes.

Grillage des calamines et des blen.des.Principes des méthodes de productlOl; ~lu zinc par réduc­

tion: pratique et économie des procedes belge, silésien,

~~~"

Formules de vente des minerais de ZInc.Préparation électrométallurgique du zinc.

'138

Page 71: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

II. - ROCHES ÉRUPTIVES

1" à Geleçons.

'141PIWGHAJIME DE L'ENSEIGNEMENT

1. - ELECTRICITE GÉNERALE(Rappels du cours de physique et cornpléments.)

ÉLECTRICITÉ INDUSTRIELLE(30 leçons.)

M. LOCHARD, ingénieur des mines, professeur.

Iruroâuction: - Insuffisance des anciennes théories del'électricité et du magnétisme. Idées de Maxwell sur la loca­lisation de l'énergie dans le milieu et la transmission desperturbations électromagnétiques. Avantages de la représen­tation électronique de Lorentz. Conception moderne desthéories électriques: des expressions de l'énergie potentielleet de l'énergie cinétique, posées ci priori, l'on déduit les loisde l'électrodynamique par l'application du principed'Hamilton.

Rappels d'analyse et de mécanique. - Champs de vecteurs.Propriétés des champs lamellaires et solénoïdaux. Principed'Hamilton.

Biectrostatique. - Déplacement de Maxwell et énergieélectrique. Principe de la conservation des quantités d'élec­tricité, définies par le flux du déplacement. Distribution duchamp électrique. Actions mécaniques. Idées de Lorentz surla constitution des diélectriques. Unités; calcul de la capa­cité des condensateurs et des lignes; applications numé­riques.

Courants permasienis. - Un courant électrique est uncourant de convection de charges électriques. Lois de la

EXERCICES PRATIQUES DE GÉOLOGIE (2° partie).

Les collections de géologie sont ouvertes aux élèves dans lesmêmes conditions qu'en deuxième année.

Des courses géologiques d'une journée sont effectuées auxpoints les plus intéressants de la région par les élèves de2e et 3e années sous la direction du professeur, notamment auMont-d'Or lyonnais, aux environs du Puy ou de Clermont­Ferrand, En outre, les élèves de 3e année font à la fin de juin,sous la direction du professeur, une course géologique d'unedizaine de jours, généralement dans les Alpes françaises oudans le Jura.

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

III. - TECTONIQUE

Leurs divers gisements. - Détermination de l'âge d'uneroche éruptive. - Localisation des roches éruptives auxgrandes époques de plissements.

Les roches volcaniques de France, au primaire, au tertiaireet au quaternaire.

Mouvements tangentiels et verticaux. -Surfaces de char­riage. - Nappes. - Principaux types de structure. ­Exemples choisis en France.

Plissements des pays de plaine.Etude particulière des Alpes. - Essai de synthèse des

Alpes. - Les grandes théories orogéniques. - Les quatregrandes chaînes et l'unité de leur formation. - La récurrencedes facies.

Ere secondaire. - Trias.

Jurassique et crétacé.

Ere tertiaire. - Système éogène.Système néogène.Temps quaterïuiues.

Etude successive des divers systèmes. - Nous commençonspar les plus anciens. A propos de chacun d'eux nous étudionsleurs caractères généraux, leurs subdivisions les plus impor­tantes avec les fossiles qui les définissent, leurs différentsfacies en France. Puis, très sommairement, nous signalonsles grands faits qui ont modifié la surface du globe pendantla période considérée: transgressions et régressions desmers, plissements et surrections des chaînes de montagnes,phénomènes éruptifs.

Ere précambrienne.

Ere primaire. - Systèmes cambrien et silurien. Systèmedévonien.

Systèmes carbonifère et permien (l'étude des bassinshouillers est remise aux leçons de statistique minérale, l'étudepréalable de la tectonique étant nécessatre).

'140

:20" à 25"leçons.

18" et Hl'lecons.

Y, G" et 7'leçons.

se, g' et 10'leçons.

ll" leçon.

12e, 13", 14' lee.

15', ic-, li'leçons.

Page 72: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

He à 2'2e

leçons.

tournants, Le champ inducteur et le champ induit doiventavoir le même nombre de pôles et être, en régime, fixesl'un par rapport à l'autre.

(1) Définitions et propriétés principales des [Livers types demacliines et [l'appareils. - 1° Machines à connexions inva­riables (machines polyphasées ou monophasées).

Alternateurs: instabilité du couplage série. Moteurs syn­chrones : constance de la, vitesse, courbe en V, production decourants déwattés.

Moteurs asynchromes: glissement ; limite supérieure durendement; variation du couple moteur avec la vitesse, sousvoltage constant, en négligeant la résistance du stator, I'hys­térésis et les courants de Foucault; principe du démarrageen charge; consommation de courants déwattés. Principedes machines d'induction.

2° Machines à commutation:Une machine à connexions invariables ne peut produire

de courant ·continu. Machine homopolaire. Propriétés descollecteurs : machines à courant continu, à induit ouvertet à induit fermé; force électromotrice à circuit ouvert :notions sur les enroulements. '

Principe des moteurs-dynamos.

3° 'Appareils de transformation:Transformateurs statiques, transformateurs rotatifs :

convertisseurs, commutatrices, etc. Rapport· des voltages.

Distribution de l'énergie électrique. - Formes diverses duproblème. Caractères distinctifs et choix des distributions àintensité constante ou à voltage constant, par courantcontinu ou alternatif (monophasé ou triphasé). Rendementsdes lignes; intérêt des voltages élevés, emploi des transfor­mateurs.

Propagation des courants alternatifs dans les lignesdouées de capacité: résonance ; étouffeur d'harmoniques.Surélévations de voltage dues aux variations de régime,

PHOGRAl\BlE DE L'ENSEIGNE~lENT

III. - PROPRIÉTÉS ET CONSTRUCTION DES MACHINES,

DES APPAREILS ET DES LIGNES

Principes qénéraux de construction. - Propriétés desmatériaux employés en électrotechnique. Théorie sommaire

enroulements.

(1) Ces leçons ont pour but de faire connaître aux élèves lescaractères fondamentaux des machines et des appareils et de les

à l'étude détaillée de leurs propriétés et de leur cons­faite dans la troisième partie des cours.

ÉCOLE NATIONALE DES !\fINES

II. - ELECTROTECHNIQUE GÉNÉRALE

Qualités de l'énergie électrique. Son rôle d'intermédiairedans l'industrie. Délimitation économique des problèmesà résoudre.

Etude des courants oüenuuiîs. - Propriétés des fonctionspériodiques: fonctions sinusoïdales, séries de Fourier.

Courants sinusoïdaux; leur représentation par un vecteurou une quantité imaginaire; lois de Kirchhoff. Condensateuren série; résonance; emploi (les condensateurs dans l'in­dustrie. Résistance d'une ligne en courants alternatifs.

Harmoniques; influence nuisible et étouffement.Courants polyphasés; montage étoilé ou polygonal.

Trrmstorïïuuioï: de l'énergie nl-écanique en é'nergie élec-trique. - Réversibilité des machines. Caractères générauxdes machines; leur nécessité. Champs magnétiques: champsmultipolaires, champs sinusoïdaux, représentation géomé­trique; définition des enroulements polyphasés: champs

distribution des courants permanents. Conductibilité métal­lique et électrolytique; capacité de polarisation des élec­trodes, piles. Conductibilité des gaz.

Relation de définition entre le courant électrique et lechamp magnétique. Energie magnétique. Théorie du circuitmagnétique. Courants linéaires. Unités; calcul des coeffi­cients d'induction; applications numériques.

Courants variables (dans les milieux à perméabilitémagnétique constante). Courants de déplacement; leurchamp magnétique. Equations de Lorentz pour les milieuxen repos. Propagation de l'énergie par ondes électroma-gnétiques.

Courants de conduction à basse fréquence: l'influence descourants de déplacement est négligeable. Courants linéaires;forme électromotrice d'induction; actions électrodynamiques;conservation de l'énergie. Courants de Foucault. Systèmesdoués de capacité. Applications numériques.

M'ilieux nuuinéiiques réels. - Analogies de la théorie desdiélectriques et de celle des milieux magnétiques. Définitionsthéoriques et expérimentales de la torce et de l'inductionmagnétiques.

Relation entre ces deux vecteurs. Première approximation:perméabilité constante; corps para et diamagnétiques.Deuxième approximation: corps ferromagnétiques parfai­tement doux. Troisième approximation: hystérésis alterna-tive et tournante.

Aperçu sur la conception électronique du magnétisme.

142

7° à 13°leçons.

Page 73: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

ÉCOLE NATlONALE DES MiNES

Construction des armatures, sièges de champs invariables,fixes ou mobiles (inducteurs).

Construction des armatures, sièges de champs variables,fixes ou mobiles.

Construction des collecteurs.Construction des transformateurs.

Machines à courant continu. - Force électromotrice àcircuit fermé, réaction d'induit. Théorie de la commutation.

Excitation indépendante, série, shunt, compound. Puis­sance et caractéristiques des génératrices et des moteurs.Couplage.

Alternateurs polyphasés OH, monoph.asés. - Force électro­motrice puissance; réaction d'induit, caractéristiques;compou~dage : solutions Leblanc, Boucherot, Blondel. Stabi­lité du couplage en parallèle; couple synchronisant, réso­nance électromécanique; réglage du régulateur du moteur.Règles de construction des alternateurs à faible et à grandevitesse.

Moteurs synchrones: puissance, dispositifs de démarrage.

Moteurs asynchrones polyphasés ou 'monophasés.Influence de la résistance du stator, de l'hystérésis et descourants de Foucault sur le couple moteur; changement devitesse; dispositifs de démarrage. Règles de construction.

Machines d'induction; moyens de leur faire produire desc-urants déwattés.

Moteurs monopliasés à collecteur. Moteurs série,répulsion, Latour. Construction.

Transformation. - Transformateurs statiques; rendement,chute de tension, décalage au secondaire. Règles de cons­truction.

Transformateurs polymorphiques. Convertisseurs. Commu­tatrices: puissance, compoundage. Permutatricesl redres­seurs. Clapet Cooper-Hewitt.

Distribution: - Distribution par courant continu. Systèmesérie. Voltage constant; distribution à plusieurs fils; dyna­mos compensatrices et survoltrices.

Distribution par courants alternatifs.Calcul et construction des canalisations aériennes et

souterraines.Appareils de manœuvre et de sûreté; parafoudres, limi­

teurs de tension.Dangers pour les personnes.

l'lWGHAMME DE I/ENSEIGl'ŒMEJ'iT

IV. - UTILISATION INDUSTRIELLE DE L'ÉNERGIEÉLECTRIQUE

La traction électrique par courant continu, triphasé oumonophasé. Accumulateurs.

L'Éclairage électrique par lampes à arc, à incandescence,à mercure.

L'électricité dans les usines et ateliers. Etude électriquedes fours électriques (1). Commande électrique des laminoirs.

L'électricité dans les mines (2). Cas des mines à grisou.Machines d'extraction électrique.

Notions sur la télégraphie et la téléphonie, par fi] ou sansfil.

V. - MESURES ET ESSAIS INDUSTRIELS

Etaions, instruments et méthodes de mesures des gran­deurs électriques et maqnétiques : intensités de courants,résistance, différence de potentiels, quantité d'électricité,capacité, puissance, énergie (courants continus et courantsalternatifs).

Champs magnétiques, perméabilité, hystérésis,

Essais de fonctionnement, de puissance, de rendement,d'isolement ou d'échauffement, et relevé des caractéristiquesdes génératrices, des moteurs, des transformateurs, des cana­lisations.

EXERClOES PRATIQUES D'ÉLECTRICITÉ INDUSTRIELLE

élèves de troisième année ont à exécuter:A l'amphithéâtre, des couipositions, dont le sujet consiste

en calculs d'application immédiate du cours ;Au laboratoire des manipulations, qui portent sur la

mesure des grandeurs électriques et l'essai des machines ;une quinzaine de séances, à chacune desquelles assiste envi­ron la moitié des élèves, sont consacrées à ces exercices.

Les élèves de troisième année ont, en outre, vers la finde l'année scolaire, à préparer un ]Jrojetqui comporte l'étuded'une machine, d'un appareil ou d'une installation élec­trique; deux semaines sont affectées à ce travail.

(1) L'étude des électrolyses industrielles et de l'électrométal­lurgie est faite dans les cours de chimie et de métallurgie.

(2) L'étude économique de l'éclairage électrique et de la distri­hution de l'énergie à l'intérieur des travaux est faite dans lecours d'exploitation.

10

:2:;' à :27'le(~Olls.

::'8' à ~)o'

leçons.

Page 74: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

MATÊRIEL(3 leçons.)

Matériel de transport (specialement matériel à marchan­dises). Essieu monté, construction l,; profil du bandage;calcul de l'essieu.

Frottement; étude expérimentale. Coussinet, boîte àgraisse.

Suspension. Ressorts, menottes, .plaques de garde.Châssis, Matériel rigide, matériel à bogies. Caisses des

. wagons à marehandises : wa.gons à grand tonnage.

Infrastructure. - Avant-projet, tracé, cubage des déblaiset remblais. Exécution de la partie courante de la voie;exécution des terrassements; terrassements' mécaniques,pelles à vapeur, dragues, creusement des canaux. Transportsdes terres. Drainage, consolidation des talus.

Ouvrages d'art, ponts, viaducs, aqueducs, passages àniveau. Souterrains, méthodes de percement; cas des terrainsinconsistants, argileux; éboulements.

Exemples de percement des tunnels transalpins, leur rôleéconomique.

Superstructure. - Alignement droit. Largeur de la voie.Rail, profil, attache, traverses, longrines, éclisses; ballast.Pose de la voie.

Courbes, devers; raccord avec les parties droites.Traversées ; changements de voie; aiguilles, différents

types et commande.

Gares. Remises, prises d'eau, plaques tournantes, chariots,etc. Raccord' des voies de garage. Gares simples, grandesgares. Disposition des quais. Gares de triage. Raccordementsindustriels.

Manipulation des marchandises. Embarquement et débar-quements. Ponts, grues, orange--peel, etc. Voies de rac,cor­dement à un service fluvial ou maritime. Chargements a lamer.

lac leçon.

11" leçon.

t47pnOGnA~lME DE L'ENSEIGNEMENT

TRACTION, EXPLOITATION(2 Ieçons.)

Attelage. Tendeur à vis; ressorts de traction et de choc. 60 leçon.Attela.ge rigide.

Freins; théorie élémentaire. Timonerie. Types courantsde freins, leurs caractéristiques.

Locomoiioe. - Le véhicule. Contrepoids, balanciers, pas- 7' leçon .sage en courbe, particularités de la suspension et du châssis.

Le moteur. Pièces du mécanisme. Manœuvre du régulateuret du changement de marche. Compoundage.

La chaudière et le foyer. Tirage..Principaux types de locomotive.L'alimentation; tender, attelage, alimentation en marche.Locomotives à air comprimé et à benzine.

Etude mécanique de la résistance et de la répartition des ~e leçon.efforts; cas du matériel tiré et cas de la locomotive; mouve-ment uniforme et uniformément accéléré. Adhérence et poidsadhérent.

Formules empiriques de la résistance en palier; termescomplémentaires dus à la courbe, la pente et la résistance dumécanisme.

Etude expérimentale de la puissance d'une locomotive .courbe caractéristique. '

Idée d'ensemble de l'organisation du service du matérielet de la traction dans les grandes Comuagnies,

Notions succinctes d'exploitation technique. Signaux; ~)' leçon.signal carré, sémaphores, disques. Manœuvre des signaux,compensation, inversion, désengagement.

Enclenchements; exemples simples, enclenchements condi­tionnels. Serrures et Saxby anglais.

Marche des trains. Diagrammes. Block sous ses différentesformes, block électrique. Voie unique.

Organisation de l'acheminement du matériel à marchan­dises.

ËTUDE ÊCONOMIQUE(4 leçons.)

lléqime des chemins de ter. - Loi de 1842, conventions de1859 et 1883. Les rachats. Réseaux secondaires. Chemins defer d'intérêt local. Régime légal et administratif. Contrôle.

Les tarijs. - Homologation. Caractères légaux des tarifsdéclaration d'expédition, compétence des tribunaux. Impôt~sur les transports.

Tarifs légaux, généraux, spéciaux. Exportation, transit,

VOIE(4 leçons.)

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

CHEMINS DE FER(15 leçons.)

.M. REMY, ingénieur des mines, professeur.

146

2c leçon.

5c leçon.

;je leçon.

4' leçon.

1r-e leçon.

Page 75: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

LÉGISLATION ET COMPTABILITÉ

TRANSPORTS DIVERS(2 Ieçons.)

PHOGRAJDIE DE L'ENSEIGNEME:\T

législation minérale.

(10 leçons.)

Eléments de législation ouvrière.

(4 leçons.)

Classification légale des substances minérales.Recherches de mines.Institution des concessions de mines.Propriété! des mines: caractères généraux de cette propriété,

contrats sur les mines; caractère civil de l'exploitation desmines et Sociétés de mines.

Conditions spéciales de la propriété minérale: unité d'ex­ploitation, réunion et fusion des concessions, renonciationaux concessions, déchéance.

Redevances tréfoncières.Relations entre les exploitants et les propriétaires de la

surface.Servitude de l'article 11 de la loi de 1810 et caution de

l'article 15; occupation des terrains de surface par le conces­sionnaire ; dommages causés à la surface par l'exploitant.

Relations entre exploitants de mines voisines ou super­posées. Redevances et impôts des mines.

Surveillance de l'exploitation des mines par l'adminis­tration.

Objets principaux de la surveillance; autorités chargéesde la surveillance.

Mesures de police à l'égard de l'exploitant; accidents demines.

Délégués à la sécurité des ouvriers mineurs.Mines de sel; mines et minières de fer; exploitation des

terres pyriteuses et alumineuses; tourbières.Carrières; police de l'exploitation et propriété des

carrières.Juridiction; pénalités.

Protection générale des enfants, filles et femmes.Hygiène et sécurité des travailleurs.Limitation du travail des adultes.; notamment dans. les

mines. - Repos hebdomadaire.Accidents du travail; réparations civiles.Institutions de prévoyance: généralités, caisses de secours

et de retraites des ouvriers mineurs.Retra.ites ouvrières et paysannes.

prix fermes,

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

pénétration. Formes des tarifs. Barèmessoudures.

Principes de droit.(2 leçons.)

Organisation et juridiction administratives. - Principes dedroit pénal. - Notions de droit civil et commercial : meubleset immeubles, Sociétés.

12" leçon. Tarification des marchandises. - Délais, frais accessoires.Tarifs spéciaux, allongements de délai, minimum de tonnage,groupage. Responsabilités. Transports exceptionnels. Fac­tage et camionnage.

1:3' Ieçon. Chemins de fer étranqers, - Etude sommaire de leursrégimes et des particularités de leur tarification. Transportsinternationaux. Concurrence et monopole, les partages detrafic.

Situation économique des chemins de fer. Prix de revient,coefficient cl'exploitation.

(20 leçons.)

M. LOCHARD, ingénieur des mines, professeur,

14' leçon. Routes. - Chaussées en empierrement, chaussées à Îa Mac-Adam. Pavage.

Voitures; particularités de la construction (spécialementtransport des poids lourds). Automobiles, particularités dela suspension, différentiel. Train Renard. Transports pal'voiture au' point de vue légal.

15' leçon. Canaux. - Indications sommaires sur la construction etsur le matériel. Etude économique. Régime légal de la navi­gation intérieure. Concurrence entre le chemin de fer et labatellerie.

Navigation muriiime. - Matériel de la marine marchande.Ports. Frets. Situation des ports français et étrangers.

Page 76: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

M. LOCRARD, ingélüeur des mines, professeur.

ÉCONOMIE INDUSTRIELLE ET SOCIALE(20 lecons.)

PROGHAmIE DE L'ENSEIGNE)IEl\T

Hégimes monétaires légaux. 'Monnaie droite, forte, fai,hle.Monométallisme' bimétallisme, loi de Gresham. Systememonétaire de l'Union latine et en particulier de la France;court historique.

Crédit. - Papier-monnaie,Papier de commerce, Chèques. Compensation; chèq~es

barrés. Banques. Opérations de banque; escompte et rees­compte. Etabhssements coopératifs de crédit.

Banques d'émission: Banque de France, Banque d'Angle­terre.

Commerce en, g1'OS. - Bourses. Notions sur les opérationsde la Bourse des valeurs de Paris et des Bourses de com­merce. Spéculation : utilité et dangers.

Commerce irüernatunuû, - Change monétaire. Change dupapier; « points d'or », Arbitrages. Bala:r;ce des de~te~ et descréances d'un pays; causes et effets ue la variation duchange. .

Statistiques douanières. Balance du commerce; les rmpor­tations des pays riches sont, en général, supérieures à leursexportations. Libre-échange : se'8 avantages thé?,riq~es. Pro­tectionnisme : sa critique par les partisans du Iihre-échange.Court historique des régimes düua~iers europé~ns; av~n­

tages des traités de commerce; systeme de la 101 françaisede 1892 ; clause de lia nation la plus favorisée.

Facteurs de la production. - Concours nécessaire desagents naturels, du capital et du travail humains.

Rézime actuel de la propriété individuelle; ses avantages;tran~nis,sion de la propriété par l'héritage. Conséquenc~'~ :distinction du capitaliste, de l'entrepreneur et des salarl~s.

Rémunération du capital. Loyer, intérêt; causes. de varia­tion i.théorio de la rente. Association des capitaux.

Rémunérafion de l'entrepreneur. Prix de revient et profit.Théorie du prix; !tois de l'offre et de la. demande; étude desdivers cas possibles; en particulier : avantages de la produc­tion en grand, monopoles. Organisation de l'entrepreneur.

01'ganisation du travail. - La, division du travail industrielet du travail social.

Coalitions. - Emissions de valeurs mobilières; coalitionsSUI' le marché des titres.

Coalitions de producteurs : cartols, trusts; causes, crisesindustrte'âes ; développement; avantages et dangers.

Répartition des richesses. - Statis.tiques de la popul~tionfrançaise. Mouvements de la population, 'ses causes; preten­due loi de Malthus; décroissance générale, de la natalité dan~les pays de civilisation européenne; ses dangers, en ce qUIconcerne la France.

1 Statistique des richesses. Fortune globale, total des for­, tunes privées et total des revenus privés pour la France et

ÉCOLE NATIONALE DES MINES100

Eléments de comptabilité.(4 leçons.)

Principes fondamentaux.Des comptes: systèmes de comptabilité, comptes généraux;

étude des principaux comptes.Grandes lignes d'une comptabilité commerciale et d'une

comptabilité industrielle; comptabilité des Sociétés.Détermination des résultats des opérations commerciales

et industrielles': Inventairos, amortissements et réserves,compte de profits et pertes, bilans.

INTRODUCTION

(1 lecon.)

Rôle prélJondérant de l'expérience personnelle dans la for­mation de l'entrepreneur et du conducteur d'hommes.

Utilité d'une étude préaI'J,ble des questions cornmercialeset industrielles et des questions ouvrières; objet du CO'Ul'S.

Historique résumé des doctrines économiques. Caractèresdes principales écoles modernes : libérale, socialiste inter-ventionni,ste. .,

Existe-t-il des lois économiques? Méthodes de recherches,induction et déduction; leur utilité et leurs dangers.

Questions commerciales et industrielles.(10 leçons,)

Caractères des besoins Inatériels de l'homme vivant ensociété.

Valeu1'. - Richesses, valeur d'usage, Troc, valeur d'é­change; définition de :ta monnaie. Conditions que doit rem­plir un marché pour qu'il s'établisse un cours; propriétés dece cours.

Monnaie. - Avantages de l'emploi des métaux précieux.Caractères particuliers de la monnaie considérée commerichesse. Pouvoir d'achat; ses variations.

Page 77: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

SALARIAT

Les réqime« passé«, '--- E'sclavage, corporations.

1nBPIWGHAMlUE DE L'ENSEIGNE~IENT

tions à la fin du XVIIIe siècle, Ies lois de 1'791 sur la liberté dutravail et l'interdiction des coalitions, le code Napoléon; l:edéveloppement de l'industrie et la misère ouvrière sous lamonarchie de Juillet; le mouvement socialiste de 1848 ; la loide 1864 sur la, liberté de coaldtion ; la loi de 1884 sur lessyndi­cats professionnels; le développement et l'organisation dessyndicats et des fédérations de syndicats.

Les armes des coalitions ouvrières. - La grève. Le contratde travail et la. question du cc droit de grève » ; le cc fait degrève » a existé de tout temps. Accroissement de la fréquencedes grèves; causes et conséquences. Rôle des pouvoirs puhlicsdans les grèves; neutralité, maintien de 1I'ordre et protectionde la liberté du travail. Grèves des services publics.

Mise à l'index, boycottage, label.Le mouvement syndicaliste actuel. Ses buts réformistes ou

révolutionnaires, sa méthode d'action réformiste ou révolu­tionnaire. Statistique. La Fédération des mineurs, la Fédéra­tion du Livre, la Confédération générale du travail.

Les armes des coalitions p atronoies, - Peu d'effic.acitéou dangers de l'opposition systématique au mouvement syn­dical, de l'usage de listes noires, de l'appel à des associauonscIe cc briseurs de grèves », Associations mixtes. Encourage­ments à la création de syndicats indépendants.

Assurances contre les grèves. Lock-out.

Moyens proposés pour préoenir les conftits, - Extensionde la capacité civile des syndicats. Contrats collectifs.

Règlement des conflits. - Différends individuels : pru­d'hommes.

Différends collectifs. --- La procédure de conciNation et d'ar­bitrage de la loi de 1892 ; son peu de succès. Conseils d'usineou de métier. L'arhitrage obligatoire en Nouvelle-Zélande.

ASSISTANCE ET PRÉVOYANCE

Assistance privée et publique, Intérêt sociul' de l'as-sistance,pourvu qu'elle n'engendre pas le paupértsms (Angleterre,1830). Les lois françaises d'asststunce, notamment 118. loi de1905 sur l'assistance aux vieillards.

Préuouaru:e. L'épargne; ses avantages. Caisse d'Epargne;Caisse des dépôts et consignations.

L'ass1lrance.- Insuffisance de l'épargne. Principes ma­thématiques de l'assurance; avantages. Conditions pourqu'un risque soit assurable.

Notions sur la théorie des assurances sur la vie: construc­tion des tables de mortalité, principes du calcul des primespures et des chargements, réserves m.athématiques; loi de1905 sur le contrôle, des Cornpagntas d'assurances; Assuran-

ÉCüLE NATIONALE DES MINESW2

Crqanisatuni du salariat. - Salaire au temps, à la tâcheou aux pièces; salaire progressif; primes; échelle mobile.Travail par équipes. IVlarchandag,e; sweating system.

Causes du taux des solaires. - Théories du fonds des salai­res, de la loi d'airain; part de vérité: influence de la prospé­rité industrielle et du coùt minimum de la vie. Productivitédu t.ravail, concurrence, coutume. Intervention de l'Etat; laquestion du salaire minimum. Influence du machinisme.

Distinction du salaire nominal et du salaire réel.

Variation du salaire réel au cours des âges. Son augrnen­ta,tion pendant le XIxe siècle.

Moyens proposés pOUT modifier OU supprimer le salariat. _Participation aux bénéfices. Coopération de production. Con­trat collectif. Quelques mots sur les doctrines collectivistes.

Améüoration. du SOTt des ouoriers sous le réqime du sala­riai. - Patronage; les six pratiques de Le Play: discussion;avantages et inconvénients du travail à domicile. Evojuttondes idées sur le patronage; difficultés d'application actuel­les. Les institutions de patronage dans les mines.

Le budget de l'ouvrier. Nourriture" vêtements, etc. : écono.mats, abus du « truck-system », protection du salaire,trans­formation des économats; coopératives de consommation,leurs avantages, leur organisation, leur développement. Loge­ment : habitations à bon marché, cités ouvrières; loisd'hygiène.

Questions ouvrières.(9 leçons.)

ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ET COALITIONS SUR LE MARCHÉ

DU TRAVAIL

quelques autres pays. Incertitude de ces chiffres et des con­clusions à en tirer.

Répartition des revenus; loi de Pareto.

Ccnsom.mation: - Diverses sortes de consommation. Néces­sité de l'épargne; inconvénients d'une épargne excessive.

Consommations puhllques ; impôts, Jmdget de J'Etat fran­çais.

Historique. - Résumé de l'liistoire des associations et descoalitions ouvrières et patrons.ïss au CoUl~S du XIXe siècle etau xxe siècle en Angleterre et dans quelques autres pays.

Même historique pour la France: la disparition des corpo-

Page 78: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

]ZC et 13c leçons.

étain, molybdène, 14e, 15c et lWleçons.

l jo leçon.

1se et 19" leçons

20e leçon.

Fer.

4' leçon.

ge et lOc

leçons.

se leçon.

5e, 6c et jeleçons.

Ile leçon.

1"'"ouPROGRAIUlUE DE L'ENSEIGNEMENT

rattachent les substances minérales utiles. On étudie ou l'onsignale, à propo's de chacune de ces substances :

Les mlnérals, sans revenir sur les caractères minéralogi­ques. Leur valeur.

La statistique de la production des minerais, par pays.La statistique de la production des substances commer­

ciales essentielles extraites dels minerais, notamment celledes métaux. La. valeur du métal. Les centres de traitementmétallurgique. Les ~ieux de consommation en rappelant rapi­dement les usages auxquels ces substances sont destinées. Lemarché mondial, très brièvement. en insistant davantagesur ce qui intéresse notre pays.

Les conditions géologiques des gisements. Le cours décritles glsements français et les gisements étrangers les plusimportants.

Diamant. -- Gisements d'alluvion et du Cap.Graphite.

Houille. Anthracite. Lignite.

Statistiques de ces substances et des produits industrielsdérivés : coke, briquettes, agglomérée.

Etude spéciale du houiller de France. Description des gise-ments.

Bassins houillers étrangers.

Gaz naturels. Pétroles.Bitumes, schistes bitumineux, asphaltes.Hypothèses sur la formation des combustible.s minéraux,Souire. Nitrates, Phosphates.Sels de sodium et de potassium.

Gypse. Radium, Magnésium. Aluminium (bauxite, alunite,kaolin). Terres rares.

.Manqanèse, chrome, nickel, cobalt,tungstène, bismuth, antimoine, arsenic,

Cuiore.

Zinc, plomll, mercure.

Arqent, 0'1', platine.

ÉCOLE NATIONALE DES MINES

M. GRANDJEAN, ingénieur des mines, professeur.

STATISTIQUE MINIÈRE et MÉTALLURGIQUE(20 leçons.)

Ob]et du COUl~s de statistique minérale. Généralités surl'exploitabilité des gîtes minéraux. Intervention simultanéedes conditions géologiques, techniques, économiques. Influencede la situation géographique. Transport des minerais ou desmétaux. Droits d'entrée et de eortie. Débouchés commerciaux.

Etablissement des statistiques. Production. Importation.Exportation. Variation des stocks. Consommation.

Formules d'achat ou de vente.Généralités sur les gisements. Distinction des gisements,

suivant leurs formes en stratifiés, filoniens, ouen amas.Distinction suivant leurs origines en gîtes d'inclusion, de

ségrégation, filoniens" d'imprégnation, de substitution, sédi­mentaires, de remaniement.

Hypothèses sur la formation des gîtes.Prospection. Etudes préliminaires sur la valeur d'un mine.

rai et d'un gisement. Nécessité d'une étude stratigraphiqua ettectonique de la région. Cubage du ruinerai. Nécessité destravaux de traçage,

On passe ensuite en revue, successivement, dans un ordrevoisin de celui de la chimie, les corps simples auxquels se

ces des patrons contre les accidents du travalk Autres assu­rances par entreprises. Peu d'intérêt de telles assurancespour les ouvriers.

Les assurances populaires par les institutions d'Etat. :Caisse nationale des retraites pour la vieillesse. Les retra.itesdes fonctionnaires.

Sociétés de secours mutuels. Loi de 1898. Leurs avan­tages, leurs opérations, leur développement.

Caisses patronales et syndicales.Les assurances ouvrières ohrigatoires (1). Avantages et

inconvénients de la généralisation de l'assurance par l'obli­gation. Les assurances allemandes.

(1) L'étude des caisses de secours et de retraites des ouvriersmineurs (loi de 1894), des retraites ouvrières et paysannes de la.loi de 1910 est faite dans le cours de législation;

20 leçon.

pe leçon.

:3e leçon.

Page 79: Notice, règlements et programme de l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne en 1911

M. DUJOL, docteur en médecine.

(10 conférences.)

PHOGBAMME DE L'ENSEIGNEMENT

[)o conférence. Air confiné. - Asphyxie. Moyens de lacombattre. Respiration artdfloielle. Tractions rythmées de lalangue. Appareils de sauvetage pour les mines. Appareil dudocteur Tissot.

6e conférence. Médecine industrielle. - Accidents. Contu­sions, plaies contuses, plaies par instruments tranchants,piquants. Complications. Traitement. Brûlures. Brûlures -Iugrisou. Accidents causés par les explosions limitées. Frac­tures. Luxations.

7e conférence, Pansemenis, asepsie et antisepsie. - Trans­port des blessés. Boîtes de secours.

8° cotüérence. Maladies professionnelles dans les mines. ­Emphysème. Diminution de la valeur respiratoire. Eczémacausé par les eaux des mines. Nystagmus. Ankylostomiase.

9° conférence. Moyens de combattre ces maladies.

,/Oc conférence. Saturnisme. Hydrargfrisme. Industr-ie duverre. Moyen de les prévenir et de les combattre, Hygiènedes ateliers.

ÉCOLE N.\TIONALE DES MINES

MÉCANIQUE APPLIQUÉE

'106

CONFÉRENCES D'HYGIÈNE ET SECOURSAUX BLESSÉS

EXERCICE PRATIQUE (3e année).

Un projet de machines se rapportant à une question quel­conque du cours de machines (machine à vapeur, compres­seur, moteur à gaz, etc.).

"re conférence. Causes de la âéqénérescence des nations. ­Industrialisme intensif. Agglomération dies ouvriers dansles villes. Locaux insalubres. Alimentation insuffisante etfraudée. Surmenage. Alcoolisme. Siphylis, Tuberculose.

Mesures nécessaires pour combattre cette dégénérescence.

2e conférence. Hygiène générale. - Le sol. Ses rapportsavec l'eau. Nappes d'eau souterraines. Infection des puitspar les micro-organismes du sol. Maladies venant du sol.Paludisme.

3·) conférence. L'eau" la mer, les eaux potables. - Microor­ganismes des eaux.

Désinfection des eaux, soit naturelle, soit par des procédésartificiels.

Maladies transportées par l'eau.Parasites introduits :Dar elle.

4·e conférence. Atmosphère. -' Sa composition, sa nature,son état. Chaleur et froid. Accidents causés par eux. Moyenspour s'en défendre. Pression. Accidents. Scaphandriers.Décompression. Accidents dus à la diminution de la pres­sion. Acclimatement dans les hautes régions. Maladies transportées par l'air; "