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    MECA 1901

    Mecanique des milieux continus

    -Notes de cours

    Professeur Francois Dupret

    Septembre 2008

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    Chapitre 1

    Introduction, concepts de

    base, calcul tensoriel

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    Espace-temps en physique classique

    Lespace-temps est continu

    Lensemble des evenements couples (lieu, instant) forme uncontinuum

    Lespace-temps est homogene, stationnaire et isotrope

    Les proprietes intrinsequesde lespace-temps sont independantes dulieu, de linstant et de lorientation suivant lesquels les experiences

    sont effectuees

    La simultaneite est independante de lobservateur

    On peut identifier un temps universel (a son origine et son echellepres)

    A chaque instant, lespace est euclidien

    La geometrie classique (caracterisee par des proprietes des distances

    et des angles, ainsi que par les concepts de droites, plans, cercles,spheres...) est en application

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    Reperes

    Les evenements sont designes(reperes)par 3 coordonnees et untemps

    Les coordonnees peuvent etre cartesiennes(le plus souvent orthonor-mees) ou curvilignes (le plus souvent cylindriques ou spheriques)

    Le temps est determine par le choix dune origine et dune echelle

    Un repere orthonorme est caracterise par une origine (par ex. O) et 3vecteurs de base orthonormes (par ex. ei)

    Les coordonnees xi dun point Psont telles que

    OP =x = xiei (sommation sur i muet)

    Orthonormalite :ei ej =ij (i, j libres)

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    Coordonnees cylindriques

    Definition

    A partir dun repere cartesien orthonorme, les coordonnees cylin-driques dun point P sont

    r= (x21+x22)

    1/2

    = arctanx2

    x1

    z= x3

    (r 0, < )

    avec

    x1= r cos

    x2= r sin

    x3= z

    Proprietes

    Pour chaque coordonnee, il y a une et une seule surface de coordonnee

    qui passe par P :

    r = Cste : cylindre circulaire daxeOx3 = Cste : demi-plan issu de Ox3z = Cste : plan perpendiculaire a Ox3

    (les surfaces de coordonnees sont orthogonales en P)

    En tout point P, on peut construire la base locale orthonormee

    (er, e, ez)

    NB : OP =r er+z ez

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    Coordonnees spheriques

    Definition

    A partir dun repere cartesien orthonorme, les coordonnees spheriquesdun point P sont

    r= (x21+x22+x

    23)

    1/2

    = arctan(x21+x

    22)

    x3

    1/2

    = arctanx2

    x1

    (r 0, 0 , < )

    avec

    x1= r sin cos

    x2= r sin sin

    x3= r cos

    Proprietes

    Pour chaque coordonnee, il y a une et une seule surface de coordonneequi passe par P :

    r = Cste : sphere de centreO = Cste : cone (a une nappe) de sommet O et daxe Ox3 = Cste : demi-plan issu deOx3

    (les surfaces de coordonnees sont orthogonales en P)

    En tout point P, on peut construire la base locale orthonormee

    (er, e, e)

    NB : OP =r er

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    Changements de reperes

    Soient deux reperes cartesiens orthonormes (O, ei) et (O, ei)

    On definitaij = cos(e

    i, ej) =e

    i ej

    La matrice A = [aij] est orthogonale :

    aikajk = akiakj =ij

    On a les relations reciproques

    ei= aijej

    etei= ajie

    j

    On definit bi tel que OO =biei

    Changement de coordonnees cartesiennes

    Pour un point P, de coordonnees (xi) ou (x

    i), on prouve que

    xi= aij(xj bj)

    et reciproquement, que

    xi= aji x

    j+ bi

    Extension par composition de fonctions aux changements de coor-donnees quelconques (cartesiennes ou curvilignes)

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    La matiere en Mecanique des Milieux

    Continus

    Dans tout corps (partie de la matiere), les proprietes physiquessont continues, excepte sur certaines surfaces (lignes, points) dediscontinuite

    Exemples de surfaces de discontinuite :

    onde de choc

    front de solidification

    interface entre deux materiaux differents

    N.B. : La derivee partielle temporelle ( t ) et le gradient ( xi

    ) dunepropriete physique sont des proprietes physiques

    Justification de lhypothese de continuite au regard de la nature(moleculaire, atomique, particulaire, quantique. . .) de la matiere

    Concept de volume representatif :

    tres petit par rapport aux dimensions caracteristiques du pheno-mene observe

    tres grand par rapport aux dimensions caracteristiques de la struc-ture fine de la matiere (distances intermoleculaires, libre parcoursmoyen, ou diametre des grains. . .), de sorte quil contient beau-coup de molecules ou grains. . .

    A partir de grandeurs extensives, les grandeurs physiquesmacrosco-piquesde base sont definies en un point P par leursmoyennesprises

    sur un volume repesentatifVrepr

    entourant P

    De par leur construction, les champs ainsi obtenus sont supposessatisfaire lhypothese de continuite

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    Exemples

    Masse specifique

    = (e)(xi, t) =Mrepr(t)

    Vrepr

    ou

    Mrepr(t) est la masse de matiere occupant le volume representatifau temps t (grandeur extensive)

    Vrepr en est le volume

    Vitesse

    vi= (e)(xj, t) v(e)i (xj, t) = P

    repr

    i (t)Vrepr

    ou Prepri (t) est la composante suivanteide la quantite de mouvementdu volume representatif au temps t (grandeur extensive). De la,

    vi= vi

    Extension

    En repetant lexperience macroscopique consideree et en faisant la

    moyenne statistique (moyenne densemble) des resultats obtenus,on peut travailler avec des volumes representatifs aussi petits quelon veut

    AlorsMrepr(t) = M(exp)(t)

    Prepri (t) = P(exp)i (t)

    ou M(exp) et P(exp)i sont les mesures associees aux differentes experiences

    et designe leur moyenne densemble

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    Scalaires

    Definition

    Pour un systeme dunites choisi, un champ scalaire (ou tenseur dor-dre 0) est une grandeur physique representee dans un certain repereparunefonction de la position (c.-a-d. des coordonnees) et du temps

    Exemple : la masse specifique

    = (e)(xi, t)

    Autres exemples :

    T (temperature absolue)

    p (pression)

    r (densite de puissance calorifique fournie a distance par rayon-nement)

    U (energie interne specifique, c.-a-d. energie calorifique et de liai-son moleculaire par unite de masse)

    S(entropie specifique)

    Grandeurs scalaires extensives pour un volume V, au temps t

    M(t) =

    V

    (e)(xi, t) dV (masse)

    U(t) =

    V

    (e)(xi, t) U(e)(xi, t) dV (energie interne)

    S(t) =V

    (e)

    (xi, t) S(e)

    (xi, t) dV (entropie)

    Qd(t) =

    V

    r(e)(xi, t) dV (puissance calorifique fournie par rayonnement)

    K(t) =

    V

    1

    2(e)(xj, t) (v

    (e)i (xj, t))

    2 dV (energie cinetique) (N.B. :i muet)

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    Changements de reperes pour un champ

    scalaire

    Invariance

    Pour tout changement entre deux reperes fixes lun par rapport alautre, la valeur dun champ scalaire (par exemple s) a un endroitet a un instant determines est invariante

    Sis

    = s(e)

    (xi, t

    ) dans le repere cartesien (O, e

    i)= s(e)(xi, t) dans le repere cartesien (O, ei)

    alorss(e)(xj, t) = s

    (e)(aji x

    j+ bi, t)

    s(e)(xj , t) = s(e)(aij(xj bj), t)

    pourvu que aij et bi ne dependent pas de t

    Meme propriete pour un changement de coordonnees quelconques(cartesiennes, curvilignes . . . )

    Objectivite

    Un champ scalaire pour lequel la propriete dinvariance setend auxchangements de reperes quelconques (eventuellement mobileslun parrapport a lautre) est dit objectif

    Exemples : , T, p, r, U, S

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    Vecteurs

    Definition

    Pour un systeme dunites choisi, un champ vectoriel(tenseur dordre1) est une grandeur physique representee dans un certain repere par3 fonctions de la position et du temps. Celles-ci forment les 3 com-posantes du champ vectoriel, c.-a-d. les projectionsde ce champ surles vecteurs de base (base locale, en cas de coordonnees curvilignes)

    Exemple

    Composantes de la vitesse :

    vi= v ei= v(e)i (xj , t)

    Vecteur vitesse :

    v= v(e)i (xj, t) ei (i muet)

    Autres exemples :

    gi (force a distance par unite de masse ou specifique)

    ai (acceleration)

    qi (vecteur flux de chaleur)

    Grandeurs vectorielles extensives pour un volumeV, au temps t

    Pi(t) =

    V

    vidV (quantite de mouvement)

    Fdi(t) = V gidV (forces a distance externes)

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    Changements de reperes pour un champ

    vectoriel

    Invariance

    Pour tout changement entre deux reperes fixes lun par rapport alautre, les composantes wi dun champ vectoriel w a un endroit eta un instant determines se transformentsuivant une loi telle que cevecteur lui meme soit invariant

    Si wi = w(e)i (xk, t) dans le repere cartesien (O, ei)

    wi = w(e)i (x

    k, t) dans le repere cartesien (O, ei)

    alorsw(e)i (x

    l, t) = aijw(e)j (alkx

    l+bk, t)

    w(e)i (xl, t) = aji w

    (e)j (akl(xl bl), t)

    pourvu que aij et bi ne dependent pas de t. En abrege :

    wi = aijwjwi = ajiw

    j

    et doncw= wiei= w

    ie

    i

    Objectivite

    Un champ vectoriel pour lequel la propriete dinvariance setend auxchangements de reperes quelconques (eventuellementmobileslun parrapport a lautre) est dit objectif

    Exemples de champs vectoriels objectifs : qi, gi

    Exemples de champs vectoriels non objectifs : vi, ai

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    Passage aux coordonnees cylindriques ou

    spheriques pour un champ vectoriel

    Changement de coordonnees

    On utilise lexpression des (xi) en fonction de (r,,z) ou (r,,) poureffectuer le changement de coordonnees

    Nouvelles composantes

    Afin de tenir compte, dans le calcul des nouvelles composantes desvecteurs, de la rotation des vecteurs de base, on utilise la matrice or-thogonale descosinus directeursdes vecteurs de la base locale (notesei) par rapport a ceux de la base cartesienne ei :

    A = [aij] =

    ei ej

    ou (ei) = (er, e, ez) ou (er, e, e)

    Donc, en coordonnees cylindriques :

    A = cos sin 0 sin cos 0

    0 0 1

    et en coordonnees spheriques :

    A =

    sin cos sin sin cos cos cos cos sin sin

    sin cos 0

    Ici, A depend de la position (et donc des coordonnees)

    Exemple (coordonnees cylindriques) : v

    (e)r (r, , z , t)

    v(e) (r, , z , t)

    v(e)z (r, , z , t)

    =

    cos sin 0 sin cos 0

    0 0 1

    v

    (e)1 (r cos , r sin , z , t)

    v(e)2 (r cos , r sin , z , t)

    v(e)3 (r cos , r sin , z , t)

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    Effets agissant a la frontiere dun corps

    Position du probleme

    Certaines des grandeurs physiques associees a un corps quelconquesobtiennent paradditionde contributions calculees sur les differentesparties de la frontierede ce corps

    Exemples :

    La force de contactexercee sur un corps au temps t, de compo-santes cartesiennes Fci(t), est la somme vectorielle de toutes les

    forces exercees par le reste de la matiere sur la surface de ce corps

    Le flux de chaleurentrant dans un corps au temps t, note Qc(t),est la somme de tous les apports calorifiques injectes a la surfacede ce corps par unite de temps

    Methode de calculEn general, de telles grandeurs se calculent a laide de leur densite(grandeur par unite daire), qui depend alors de la position et dutemps, mais aussi de lorientation de la facette consideree, mesureepar sa normaleunitaire sortante locale :

    n= nkek

    Densite de forces de contact(ou contrainte) :

    i(n) =(e)i (xj , t , n)

    (= force par unite daire exercee sur une facette de normale uni-taire sortante n)Par consequent,

    Fci(t) = V

    (e)i (xj , t , n) dS

    Densite de flux de chaleur :

    q(n) =q(e)(xi, t , n)

    (= flux de chaleur par unite daire penetrant dans une facette denormale unitaire sortante n)Par consequent,

    Qc(t) =

    V

    q(e)(xj, t , n) dS

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    Linearite

    Le plus souvent, on peut prouver que ces densites dependent line-airement de la normale n (cf. chapitre III). Dans un repere donne(cartesien ou curviligne), les composantes de ces densites dependentalors lineairement des composantes de n (mesurees par rapport ala base appropriee). Les coefficients de la matrice representant latransformation lineairepeuvent alors etre definis

    Densite de force de contact :

    (e)i (xk, t , n) =

    (e)ji (xk, t) nj (j muet, i libre)

    ou les

    (e)

    ij (xk

    , t) definissent les composantes du

    tenseur des contraintes

    dans la base consideree.En abrege :

    i(n) =jinj

    Densite de flux de chaleur :

    q(e)(xk, t , n) = q(e)i (xk, t) ni (i muet)

    ou lesq(e)i (xk, t) definissent les composantes du vecteur densite de

    flux de chaleurdans la base consideree. En abrege :

    q(n) = qini

    InterpretationLa composante de ei (vecteur de base orthonormee cartesienne oucurviligne locale) suivant la direction ej est ij

    Ainsi,

    j(ei) =kjik = ij

    etijest la composante suivantejde la densite de force de contactexercee sur une facette de normale unitaire sortanteei.On a aussi

    (ei) =ijej

    De meme,q(ei) = qjij = qi

    et qi est loppose de la densite de flux de chaleur penetrant dansune facette de normale unitaire sortante ei.

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    Tenseurs

    Definition

    Pour un systeme dunites choisi, un champ tensoriel dordre 2est unegrandeur physique representee dans un certain repere par 9 fonctionsde la position et du temps. Au champ tensoriel est associe en chaquepoint P et a chaque instant, une transformation lineaire (locale) :

    vecteur en P vecteur en P

    Les 9 composantesdu champ tensoriel sont les coefficients de la ma-

    trice (3 3) representant la transformation lineaire dans la baseconsideree (base localeen cas de coordonnees curvilignes)

    Tenseurs de base :eiej designe le produit tensorieldeeipar ej, c.-a-d. la transformationlineaire qui applique

    ej sur eiles autres ek sur 0 (vecteur nul)

    La matrice de cette transformation dans la base(ek) a pour elements 1 a la ieme ligne, jeme colonne0 ailleurs

    Exemple : la transformation lineaire e2e3, qui applique e3 sur e2, ete1 et e2 sur 0, a pour matrice dans la base (e1, e2, e3) :

    0 0 00 0 10 0 0

    Exemple

    Contraintes :ij =

    (e)ij (xk, t)

    Tenseur des contraintes :

    =

    (e)ij (xk, t) eiej (i, j muets)

    Interpretation

    Il faut dabord noter que le tenseur des contraintes estsymetrique(cf. chapitre III) :

    ij =ji

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    La relation

    i(n) =ijnj

    indique alors que le tenseur des contraintes, en tant que transfor-mation lineaire, applique le vecteur unitaire n sur la densite deforce de contact (n) exercee sur toute facette elementaire dontn est la normale sortante en P.

    Autre exemple

    Vitesses (ou taux) de deformation : a partir du champ de vitessesvi, on definit en coordonnees cartesiennes orthonormees

    dij =d(e)ij (xk, t) =12

    vixj

    + vjxi

    Tenseur des taux de deformations :

    d= d

    (e)ij (xk, t) eiej

    Interpretation(cf. chapitre II) :

    1. Dans tout repere choisi, une composante diagonalede dij, soitd11, est lallongement relatif par unite de tempsdun segmentelementaire de matiere qui, au temps t, est parallele a e1 :

    d11= d(e)11(xk, t) = lim

    s(t),t0

    s(t+t) s(t)

    s(t) t

    avec s(t) = s(t) (t t t+t)

    2. Dans tout repere choisi, unecomposante non diagonalede dij,soit d12, est la moitie du rapprochement angulaire par unitede temps de deux segments elementaires de matiere qui, autemps t, sont paralleles lun a e1, et lautre a e2 :

    d12 = d(e)12(xk, t) = lim

    t0

    1

    2

    12(t+t)

    t

    Tenseurs dordre quelconqueGeneralisation immediate, par exemple en considerant recursivementqua un champ tensoriel dordre (n + 1) est associe en chaque pointP et a chaque instant une transformation lineaire (locale) :

    vecteur en P tenseur dordre n en P

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    Changements de reperes pour un champ

    tensoriel

    Invariance

    Pour tout changement entre deux reperes fixes lun par rapport alautre, les composantes Tij dun champ tensoriel

    T a un endroit et

    a un instant determines se transformentsuivant une loi telle que cetenseur lui-meme, en tant que transformation lineaire, soit invariant

    Si

    Tij = T(e)ij (xm, t) dans le repere cartesien (O, ei)

    Tij = T(e)ij (x

    m, t) dans le repere cartesien (O, ei)

    alorsT(e)ij (x

    n, t) = aikajlT(e)kl (anmx

    n+bm, t)

    T(e)ij (xn, t) = akialjT

    (e)kl (amn(xn bn), t)

    pourvu que aij et bi ne dependent pas de t. En abrege :

    Tij = aikajl Tkl

    Tij = akialjT

    kl

    et donc

    T =Tijeiej =T

    ije

    ie

    j

    Objectivite

    Un champ tensoriel pour lequel la propriete dinvariance setend auxchangements de reperes quelconques (eventuellement mobileslun parrapport a lautre) est dit objectif

    Exemples de champs tensoriels objectifs : ij, dij

    Exemples de champs tensoriels non objectifs :

    vjxi

    (gradient de vitesses)

    ij = 12

    vixj

    vjxi

    (taux de rotation)

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    Passage aux coordonnees cylindriques ou

    spheriques pour un champ tensoriel

    Changement de coordonnees

    On utilise lexpression des (xi) en fonction de (r,,z) ou (r,,) poureffectuer le changement de coordonnees

    Nouvelles composantes

    Afin de tenir compte, dans le calcul des nouvelles composantes destenseurs, de la rotation des vecteurs de base, on utilise la matrice or-thogonale descosinus directeursdes vecteurs de la base locale (notesei) par rapport a ceux de la base cartesienne ei :

    A = [aij] =

    ei ej

    ou (ei) = (er, e, ez) ou (er, e, e)

    Exemple (coordonnees spheriques) :

    (e)rr (r,,), t) . . .

    ... . . .

    = A

    (e)11(xi(r,,), t) . . .

    ... . . .

    AT

    avec

    A(r,,) =

    sin cos sin sin cos cos cos cos sin sin

    sin cos 0

    etx1(r,,) =r sin cos

    x2(r,,) =r sin sin

    x3(r,,) =r cos

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    Operations tensorielles ponctuelles

    Produit tensoriel

    DefinitionLe produit tensoriel de 2 champs de vecteurs, par ex. u et v, est lechamp tensoriel dordre 2, note uv, dont les composantes sont, danstout repere, les produits 2 a 2 des composantes de ces vecteurs :

    (uv)ij =uivj

    Caractere tensoriel (invariance)Les composantes de uv se transforment, pour un changement dereperes fixes lun par rapport a lautre, comme celles dun tenseurdordre 2 :

    (uiv

    j) =aikajl(ukvl)

    Extension : le produit tensoriel dun champ tensoriel dordre m parun champ tensoriel dordren est le champ tensoriel dordre (m+n)dont les composantes sont dans tout repere les produits 2 a 2 descomposantes de ces tenseurs

    Contraction

    DefinitionLa contraction (ou trace) dun champ tensoriel dordre 2, par ex.

    w,

    est le champ scalaire (tenseur dordre 0), note tr(w), egal dans tout

    repere a la somme des composantes diagonalesde ce tenseur :

    tr(w) =wii (i muet)

    Invariance

    Le scalaire tr( w) conserve la meme valeur dans nimporte quel reperefixe par rapport au premier :

    wii= wii

    siwij =aikajl wkl

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    23/242

    Extension

    La contraction sur 2 indices choisis dun champ tensoriel dordre (n+2) est le champ tensoriel dordre n obtenu par sommation sur lesvaleurs repeteesde ces 2 indicesExemple : pour un tenseurTdordre 3, la contraction sur le 1er et le3eme indice donne le vecteur (tenseur dordre 1) de composantesTjij

    Transposition

    DefinitionLa transposition dun champ tensoriel dordre 2, par ex.

    T, est le

    champ tensoriel dordre 2, noteTT, obtenu en transposant la matrice

    representative de ce tenseur dans tout repere :

    (TT)ij =Tji

    Caractere tensoriel (invariance)Pour un changement de reperes fixes lun par rapport a lautre :

    Tji = aikajl(Tlk)

    Extension (immediate) : transposition sur 2 indices choisis dun champtensoriel dordre (n+ 2)

    Concepts associes :

    Tenseur symetrique : un champ tensoriel dordre 2 est dit syme-trique si, en tout point, a tout instant,

    T =

    TT,

    c.-a-d.Tij =Tji dans tout repere

    Tenseur antisymetrique : un champ tensoriel dordre 2 est ditantisymetriquesi, en tout point, a tout instant,

    T =

    TT,

    c.-a-d.Tij = Tji dans tout repere

    Partie symetriquedun tenseurTdordre 2 :

    1

    2

    T+

    TT

    , de composantes

    1

    2(Tij+ Tji)

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    24/242

    Partie antisymetrique dun tenseur

    Tdordre 2 :

    1

    2

    T

    TT

    , de composantes

    1

    2(Tij Tji)

    Tout tenseur dordre 2 est la somme de sa partie symetrique etde sa partie antisymetrique

    Generalisations :

    On peut definir les concepts de tenseur dordre quelconquecomp-letement symetrique (dont les composantes sont inchangees pourtoute permutation de 2 indices quelconques), et completement

    antisymetrique (dont les composantes sont opposees 2 a 2 pourtoute permutation de 2 indices quelconques)

    On considere frequemment en elasticite des tenseurs dordre 4(par exemple S) symetriques par rapport aux permutations desindices 1 et 2, des indices 3 et 4, et des paires dindices (1, 2) et(3, 4) :

    Sijkl = Sjikl = Sijlk = Sklij

    ( = Sjilk = Slkij =Sklji= Slkji par consequent)

    Operations tensorielles ponctuelles elementaires

    Addition de deux champs tensoriels de meme ordre, multiplicationdun champ tensoriel par un scalaire

    Ces operations se font aisement composante par composante

    Composition doperations tensorielles ponctuelles

    Produit scalaire de deux champs vectoriels u et v

    u v= uivi

    (trace ou contraction du produit tensoriel de u et v)

    Produit dun champ tensorielTdordre 2 et dun champ vectoriel u

    (T u)i= Tijuj

    (contraction sur les 2 derniers indices du produit tensoriel deT etu)

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    25/242

    Coordonnees curvilignes orthogonales

    En coordonnees cylindriquesou spheriques, les operations tensoriellesponctuelles (produit tensoriel, contraction . . .) seffectuent exacte-ment comme en coordonnees cartesiennes

    Exemple : contraction dun tenseurT dordre 2 en coordonnees-

    composantes cylindriques :

    tr(T) = Trr +T+Tzz

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    26/242

    Tenseurs a composantes invariantes

    Tenseur identite (tenseur de substitution)

    Les ij forment les composantes dun meme tenseur dordre 2 danstout repere :

    ij =aikajl kl

    Formule de substitutionPar exemple, pour un tenseurTij dordre 2, on a

    ijTjk = Tik

    ijTkj =Tki

    (substitution de i a j )

    N.B. :ii= 3

    Pseudo-tenseur de permutation

    Definitiondu symbole ijk :

    si (i,j,k) est une permutation pairede (1, 2, 3),c.-a-d. si (i,j,k) = (1, 2, 3), (2, 3, 1) ou (3, 1, 2), alors

    ijk = 1

    si (i,j,k) est une permutation impairede (1, 2, 3),c.-a-d. si (i,j,k) = (2, 1, 3), (3, 2, 1) ou (1, 3, 2), alors

    ijk = 1

    dans tous les autres cas,

    ijk

    = 0

    Caractere pseudo-tensoriel : les ijk forment les composantes dunmeme tenseur dordre 3 dans tout repere, pourvu quecelui-ci ait lameme orientationque le repere de depart :

    ijk = ailajmaknlmn

    pourvu que det(aij) = +1

    Physiquement, on se limitera a considerer des reperes dits dorienta-tion directe(orientes suivant les 3 premiers doigts de la main droite)

    24

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    27/242

    Proprietes de ijk

    Le pseudo-tenseur ijk est completement antisymetrique

    ijk = jik =jki = kji = kij = ikj

    On a les relations

    ijk lmn= 0 !

    il im injl jm jnkl km kn

    ijmklm = 1 ! ik iljk jl

    =ikjl iljk

    ikljkl = 2! |ij| = 2 ij

    ijkijk = 3! = 6

    A tout tenseurdordre 2 antisymetriquea est associe un et un seul

    vecteur Atel queAi =

    12ijkakj

    aij = ijk Ak

    et donc

    [aij] =

    0 A3 A2A3 0 A1A2 A1 0

    Produit vectorielPour deux vecteurs quelconques uet v, on a

    (u v)i= ijkujvk

    Determinant dun tenseurPour un tenseur dordre 2 quelconque

    T, on definit

    det(T) =

    1

    3!ijklmnTilTjm Tkn

    Cest donc un scalaire(independant du repere), qui vaut dans toutrepere le determinant de la matrice des composantes du tenseur :

    det(T) =

    T11 T12 T13T21 T22 T23T31 T32 T33

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    28/242

    Coordonnees cylindriques et spheriques

    En coordonnees curvilignes orthogonales, les symbolesij et ijk ontlameme significationet le meme usagequen coordonnees cartesien-nes orthonormees

    Exemples :

    composantes cylindriques

    rr = 1, z = 0, rz = 1, z = 0

    composantes spheriques

    = 1, r = 0, r = 1, r = 1

    26

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    29/242

    Gradient en coordonnees cartesiennes

    orthonormees

    Gradient dun scalaire

    Definition

    Le gradient dun champ scalaire s est le champ vectoriel sdont lescomposantes sont dans tout repere cartesien orthonorme lesderiveespartiellesspatialesde ce scalaire :

    (s)i=

    s

    xi

    Caractere vectoriel (invariance)Les composantes de s se transforment, pour un changement dereperes fixes lun par rapport a lautre, comme celles dun vecteur :

    s

    xi=aij

    s

    xj

    ou, en detail,

    s(e)

    xi(xl, t) =aij

    s(e)

    xj(alkxl+bk, t)

    Exemple dapplication : loi de Fourierde la conduction thermique

    cas isotrope :

    qi= KT

    xi

    (Kest le coefficient de conduction thermique)

    cas non-isotrope :

    qi=

    Kij

    T

    xj

    (Kij est le tenseur de conduction thermique)

    27

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    30/242

    Gradient dun vecteur

    DefinitionLe gradient dun champ vectoriel w est le champ tensoriel dordredeux w dont les composantes sont dans tout repere cartesien or-thonorme lesderiveespartiellesspatialesdes composantes de ce vec-teur :

    (w)ij =

    xi(wj) =

    wj

    xi

    Caractere vectoriel (invariance)Les composantes de w se transforment, pour un changement dereperes fixes lun par rapport a lautre, comme celles dun tenseur

    dordre 2 :w j

    xi=aikajl

    wl

    xk

    ou, en detail,

    w(e)j

    xi(xn, t) =aikajl

    w(e)l

    xk(anmx

    n+bm, t)

    Exemple dapplicationLe tenseur des taux de deformationest la partie symetrique du ten-

    seur gradient de vitesses

    dij =1

    2

    vi

    xj+

    vj

    xi

    ou

    d=

    1

    2

    vT +v

    28

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    31/242

    Operations composees avec le gradient en

    coordonnees cartesiennes orthonormees

    Divergence

    Definitions

    La divergence w dun champ vectoriel w est la trace de songradient :

    w= wi

    xi

    Cest un champ scalaire (invariant) :

    wi

    xi=

    w ixi

    La divergence Tdun champ tensoriel symetrique dordre 2 est

    lacontraction, sur lun quelconque de ses indices, de son gradient :

    ( T)i=

    Tji

    xj

    Cest un champ vectoriel (invariant) :

    Tikxk

    =aijTjl

    xl

    Theoreme de la divergence(ou de Green)Pour tout volumeV, de frontiere Vde normale unitaire sortante n,

    VwinidS=

    V

    wi

    xidV

    V TjinjdS= VTji

    xjdV

    Rotationnel

    DefinitionLe rotationnel w dun champ vectoriel w est la double contrac-tion du produit tensoriel du pseudo-tenseur de permutation par legradient de ce vecteur :

    ( w)i= ijkwk

    xj

    29

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    32/242

    Cest un champ vectoriel (invariant) :

    iklw lxk

    =aijjmnwn

    xm

    Exemple dapplication en mecanique des fluides

    Le vecteurtourbillon2 est le rotationnel du champ de vitesses :

    2 = v

    ou

    2 i= ijkvk

    xj

    Le vecteur taux de rotation est la moitie du vecteur tourbillon

    Le tenseur taux de rotation est la partie antisymetrique du

    gradient de vitesse transpose :

    =

    1

    2

    vTv

    ou

    ij =1

    2

    vi

    xj

    vj

    xi

    On a les relations reciproques

    ij = ijk k

    i = 12ijk kj

    Interpretation (cf. chapitre II)Dans tout repere choisi, le vecteur taux de rotation a un endroit

    P et a un certain instant donne la directionet lavitesse angulairede rotation instantanee dun element infinitesimal de matiere ence point a cet instantPour tout Q voisin de P, la partie rotative autour de P de lavitesse en Q est

    dx= dx

    (effet sur dx de la transformation lineaire representee par

    )

    Theoreme de StokesPour tout champ vectoriel w et pour toute surface S de normalesortante n, delimitee par une ligne fermee C orientee dans le sensdirect par rapport a n,

    Cwidxi=

    S

    ijkwk

    xjnidS

    Cw dx=

    S

    ( w) n dS

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    33/242

    Operateurs et en coordonnees

    cartesiennes orthonormees

    Operateur (nabla)

    Definition : cest loperateur defini en coordonnees cartesiennes or-thonormees par

    = ei

    xi(i muet)

    Applications : on opere comme si etait un vecteur et on developpe

    Gradient dun scalaire

    s=

    ei

    xi

    (s) =

    s

    xiei

    (les composantes sont donc bien sxi

    )

    Gradient dun vecteur

    w= ei

    xi (ej wj) =

    wj

    xi

    eiej

    (les composantes sont donc bien wjxi

    )

    Divergence dun vecteur

    w=

    ei

    xi

    (ej wj) =

    wj

    xiei ej =

    wj

    xiij =

    wi

    xi

    (formule correcte)

    Rotationnel dun vecteur

    w= ijk

    el

    xl

    j

    wk = ijkwk

    xjei

    (formule correcte)

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    Laplacien (operateur )

    Definition : cest loperateur defini em coordonnees cartesiennes or-thonormees par

    = 2

    xixi=

    2

    x2i(i muet)

    et donc, formellement, =

    Le laplacien sapplique aux champs scalaires, vectoriels, tensorielsdordre quelconque, et donne un tenseur de meme ordre

    Exemples

    Laplacien dun scalaire s

    s= 2s

    x2i(i muet)

    = (s)

    Cest la divergence du gradientde ce scalaire

    Laplacien dun vecteur w

    (w)i = 2wi

    x2j(i libre, j muet)

    etw= (w)

    Cest la divergence du gradientde ce vecteur. Cest aussi le gra-dient de la divergence de ce vecteur moins le double rotationnelde ce vecteur :

    w= ( w) ( w)

    ou2wi

    x2j=

    xi

    wj

    xj

    ijk

    xj

    klm

    wm

    xl

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    Gradient en coordonnees curvilignesorthogonales

    Principe

    A cause de la dependance des vecteurs de base locale par rapport a laposition, les operations impliquant des derivations spatiales se fontpar des formulesdifferentesen coordonneescylindriques et spheriqueset en coordonnees cartesiennes orthonormees

    Les formules sont derivees de facon a ce que les tenseursainsi obte-nus soient invariants (c.-a-d. representent les memes tenseurs quencoordonnees cartesiennes)

    Lexpression de loperateur nabla () en coordonnees curvilignes etla differentiation des vecteurs de base localepermettent de trouverles formules cherchees

    Technique de calcul

    Expression de loperateur

    En coordonnees-composantes cylindriques :

    =er

    r+ e

    1

    r

    + ez

    z

    En coordonnees-composantes spheriques :

    =er

    r+ e

    1

    r

    + e

    1

    r sin

    Differentiationde la base locale

    En coordonnees-composantes cylindriques :

    der =ed

    de = erd

    dez = 0

    et donc err

    er

    erz

    er

    e

    ez

    ezr

    ez

    ezz

    =

    0 e 00 er 0

    0 0 0

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    En coordonnees-composantes spheriques :

    der = e d + sin ed

    de= erd + cos ed

    de = (sin er+ cos e) d

    et doncerr

    er

    er

    er

    e

    e

    er

    e

    e

    =

    0 e sin e0 er cos e

    0 0 (sin er+ cos e)

    Gradient

    Gradient dun scalaire

    Coordonnees-composantes cylindriques :

    s=

    er

    r+ e

    1

    r

    + ez

    z

    (s)

    =ers

    r+ e

    1

    r

    s

    + ez

    s

    z

    Les composantes sont donc

    s

    r,1

    r

    s

    , s

    z

    Coordonnees-composantes spheriques :

    s=

    er

    r+ e

    1

    r

    + e

    1

    r sin

    (s)

    =ers

    r+ e

    1

    r

    s

    + e

    1

    r sin

    s

    Les composantes sont doncs

    r,1

    r

    s

    ,

    1

    r sin

    s

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    Gradient dun vecteur

    Coordonnees-composantes cylindriques :

    w=

    er

    r+ e

    1

    r

    + ez

    z

    (wrer+ we+ wzez)

    = wr

    r erer+

    w

    r ere+

    wz

    r erez

    +

    1

    r

    wr

    w

    r

    eer+

    1

    r

    w

    +

    wr

    r

    ee+

    1

    r

    wz

    eez

    +wr

    z ezer+

    w

    z eze+

    wz

    z ezez

    Par consequent,

    (w)rr (w)r (w)rz(w)r (w) (w)z

    (w)zr (w)z (w)zz

    =

    wrr

    wr

    wzr

    1rwr

    wr

    1rw

    + wrr

    1rwz

    wrz

    wz

    wzz

    Coordonnees-composantes spheriques :

    w=

    er

    r+ e

    1

    r

    + e

    1

    r sin

    (wrer+ w e+ we)

    = wrr erer+ wr e

    re+ wr ere

    +

    1

    r

    wr

    w

    r

    eer+

    1

    r

    w

    +

    wr

    r

    ee+

    1

    r

    w

    ee

    +

    1

    r sin

    wr

    w

    r

    eer+

    1

    r sin

    w

    w

    r tan

    ee

    +

    1

    r sin

    w

    +

    wr

    r +

    w

    r tan

    ee

    Par consequent,

    (w)rr (w)r (w)r(w)r (w) (w)(w)r (w) (w)

    =

    wrr

    wr

    wr

    1rwr

    wr

    1r

    w

    + wrr

    1rw

    1r sin

    wr

    wr

    1r sin

    w

    wr tan

    1r sin

    w

    + wrr

    + wr tan

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    Operations composees en coordonneescurvilignes orthogonales

    Divergence dun vecteurLa divergence dun vecteur w est la trace de son gradient

    En coordonnees-composantes cylindriques :

    w=wr

    r +

    1

    rwr+

    1

    r

    w

    +

    wz

    z

    En coordonnees-composantes spheriques :

    w= wr

    r +

    2

    rwr+

    1

    r

    w

    +

    1

    r tan w+

    1

    r sin

    w

    Divergence dun tenseurLa divergence dun tenseur symetrique

    Test lacontraction, sur nimporte

    lequel de ses indices, de son gradient

    En coordonnees-composantes cylindriques :

    ( T)r = Trrr +1r

    Tr

    + Tzrz

    + Trr Tr

    ( T) =

    Tr

    r +

    1

    r

    T

    +

    Tz

    z +

    Tr + Trr

    ( T)z =

    Trz

    r +

    1

    r

    Tz

    +

    Tzz

    z +

    Trz

    r

    En coordonnees-composantes spheriques :

    ( T)r =

    Trr

    r +

    1

    r

    Tr

    +

    1

    r sin

    Tr

    +

    2 Trr T T + Trcot

    r

    ( T) =

    Tr

    r +1

    r

    T

    + 1

    r sin

    T

    +2 Tr+ Tr+ (T T)cot

    r

    ( T) =

    Tr

    r +

    1

    r

    T

    +

    1

    r sin

    T

    +

    2 Tr + Tr + (T+ T)cot

    r

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    39/242

    Rotationnel dun vecteur

    Le rotationnel w dun champ vectoriel w vaut, en coordonnees-composantes cylindriques,

    ( w)r = 1

    r

    wz

    w

    z

    ( w) = wr

    z

    wz

    r

    ( w)z = w

    r +

    w

    r

    1

    r

    wr

    En coordonnees-composantes spheriques :

    ( w)r =1

    r

    w

    +

    w

    r tan

    1

    r sin

    w

    ( w)= 1

    r sin

    wr

    w

    r

    w

    r

    ( w) =w

    r +

    w

    r

    1

    r

    wr

    Laplacien dun scalaire

    Le laplacien s= (s) vaut, en coordonnees cylindriques,

    s= 2s

    r2+

    1

    r

    s

    r+

    1

    r22s

    2+

    2s

    z2

    Le laplacien s= (s) vaut, en coordonnees spheriques,

    s= 2s

    r2+

    2

    r

    s

    r+

    1

    r22s

    2+

    1

    r2 tan

    s

    +

    1

    r2 sin2

    2s

    2

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    40/242

    Laplacien dun vecteur

    Le laplacien w= ( w) ( w) dun champ vectoriel wvaut, en coordonnees-composantes cylindriques,

    (w)r = wr wr

    r2

    2

    r2w

    (w) = w+ 2

    r2wr

    w

    r2

    (w)z = wz

    ou wr, w, wz designent les laplaciens scalaires formels de wr,w, wz :

    s= 2

    sr2

    +1r

    sr

    + 1r2

    2

    s2

    + 2

    sz2

    Le laplacien w= ( w) ( w) dun champ vectoriel wvaut, en coordonnees-composantes spheriques,

    (w)r = wr 2wr

    r2

    2

    r2w

    2wr2 tan

    2

    r2 sin

    w

    (w)= w+ 2

    r2wr

    w

    r2 sin2

    2cos

    r2 sin2

    w

    (w) = w+ 2

    r2

    sin

    wr

    + 2cos

    r2

    sin2

    w

    w

    r2

    sin2

    ou wr, w, w designent les laplaciens scalaires formels de wr,w, w :

    s= 2s

    r2+

    2

    r

    s

    r+

    1

    r22s

    2+

    1

    r2 tan

    s

    +

    1

    r2 sin2

    2s

    2

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    Integration en coordonnees curvilignesorthogonales

    Integrales de volume

    Lelement de volume dV vaut

    dV =r dr d dz en coordonnees cylindriques

    dV =r2 sin drdd en coordonnees spheriques

    En coordonnees-composantes curvilignes, on ne peut pas effectuerles integrales de volume vectorielles (ou tensorielles) composantepar

    composante, car les vecteurs (tenseurs) de base locale ne peuventpas etre sortis des integrales. Il faut donc travailler en composantescartesiennes et coordonnees curvilignes

    Integrales de ligne

    Lelement de longueurvectoriel dx vaut

    dx= erdr+ r ed+ ezdz en coordonnees cylindriques

    dx= erdr+ r e d + r sin ed en coordonnees spheriques

    Integrales de surface

    Lelement daire dS multiplie par la normale unitaire sortante a lafacette n vaut

    en coordonnees-composantes cylindriques :

    n dS= err d dz pour une facette de normale sortante er

    =edr dz pour une facette de normale sortante e

    =ezr dr d pour une facette de normale sortante ez

    en coordonnees-composantes spheriques :

    n dS= err2 sin dd pour une facette de normale sortante er

    =e r sin drd pour une facette de normale sortante e

    =er dr d pour une facette de normale sortantee

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    Moments

    Definition

    Soit une grandeur vectorielle extensive calculee par integration, surun volume V, de sa densite (par exemple w par unite de masse, etdonc w par unite de volume)

    La densite de momentde cette grandeur par rapport a lorigineO du repere est le vecteur

    x w

    Ce vecteur forme avec x et w un triedre dorientation directe, etsa norme est le produit de la norme de wpar le bras de levierOP correspondant

    Alors, le momentde cette grandeur vectorielle par rapport a Oest egalement une grandeur extensive, obtenue par integration surV de x w

    De meme, soit une action vectorielle exercee a la frontiere de Vet mesuree par integration sur V dune densite vectorielle(par ex.

    p(n), qui represente la densite de cette action vectorielle par unitedaire, sur une facette de normale sortante n)

    Alors, le momentde cette action vectorielle par rapport a O estune action sur la frontiere deVobtenue par integration sur Vde x p(n)

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    Exemples

    Moment par rapport a O de la quantite de mouvement dun volumeV :

    N(t) =

    V

    x v d V

    ou, par composantes,

    Ni(t) =

    V

    ijkxj vkdV

    Moment par rapport aO des forces a distances exercees sur V :

    Md(t) =V

    x g d V

    ou, par composantes,

    Mdi (t) =

    V

    ijk xj gkdV

    Moment par rapport aO des forces de contact exercees sur V :

    Mc(t) =

    V

    x (n) dS

    ou, par composantes,

    Mci(t) =

    V

    ijkxjk(n) dS

    =

    V

    ijkxjlknl dS

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    Chapitre 2

    Cinematique

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    46/242

    Les relations reciproques

    XA= X(e)A (xj , t)

    sont supposees definiesde maniere unique

    Integration des relations de base

    Partant dune representation eulerienne des vitesses

    vi = v(e)i (xj , t)

    on considere le probleme de Cauchy

    dxi 0(t)

    dt =v

    (e)i (xj0(t), t)

    et xi 0(t0) =xi 0

    pour un temps initial (t0) et une position initiale (xi 0) donnes

    La solutionde ce probleme

    xi = xi 0(xj0, t)

    donne une representation lagrangienne du mouvement, la confi-

    guration de reference etant la confirmation au temps t0 :

    R0= R(t0)

    Le passage a uneautreconfiguration de reference R0 (arbitraire)est immediat par les relations

    xi 0= x

    i 0(XA)

    qui lient biunivoquement les coordonnees de reference XA et lescoordonnees xi 0 au temps t0.

    Des lors, par composition :

    xi = x(l)i (XA, t)

    = xi 0(x

    j0(XA), t)

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    Trajectoires, lignes de courant, lignesdemission

    Trajectoires

    DefinitionLa tra jectoire dun point materiel est lensemble des positions quiloccupe dans son mouvement

    Calcul

    En representation lagrangienne :

    xi = x(l)i (XA, t)

    pour XA donnes

    En representation eulerienne: resolution du probleme de Cauchy

    dxi

    dt =v

    (e)i (xj , t)

    et xi = xi 0 pour t= t0

    pour trouver la trajectoire xi = xi(t) passant par xi 0 en t0

    Lignes de courant

    DefinitionUne ligne de courant est lune des enveloppesdu champ de vitesses

    a un instantdetermine

    Calcul en representation eulerienneOn resoud le probleme de Cauchy

    dxi

    d =v

    (e)i (xj , t)

    et xi = xi 0 pour =t

    pour trouver la ligne de courant xi = xi() passant par xi 0 en t. Lavariable independante est

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    Interpretation

    On fait comme si le champ de vitesses etait stationnaire, c.-a-d. quondefinit, pour tous les instants , un champ de vitesses fictif egal auchamp de vitesses reel au temps particuliert :

    vi(xj , ) =v(e)i (xj , t)

    Ensuite, les lignes de courant sont les trajectoires associees a cechamp de vitesses fictif

    Lignes demission

    DefinitionUne ligne demission est la ligne generee par emission continue depoints materiels a partir dune position donnee de lespace

    Calcul en representation lagrangienneLa ligne demission emise depuis le point fixe xi 0 a partir du tempst0 a pour equation au temps t t0 :

    xi = x(l)i (XA, t)

    pour tous lesXAtels que, pour un certain temps demissioncomprisentre t0 et t,

    xi 0= x(l)i (XA, )

    Donc, au temps t :

    xi = x(l)i (X

    (e)A (xj0, ), t)

    pour toutes les valeurs du parametre telles que

    t0 t

    Propriete

    Dans un probleme stationnaire, les trajectoires, lignes de courant etlignes demission sont confondues

    NB : un probleme est stationnaire pour un certain repere quand larepresentation euleriennede toutes les grandeurs physiques dans cerepere est independante du temps

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    Derivee materielle

    DefinitionDans un certain repere, la derivee materielle dune grandeur physique(scalaire, vectorielle, tensorielle) est la variationde cette propriete parrapport autempspour un observateur qui accompagnele mouvement dupoint materiel pour lequel cette propriete est mesuree

    Calcul pour un scalaire

    En representation lagrangienne

    Soit une grandeur scalaire

    s= s(l)(XA, t)

    La derivee materielle DsDt

    des sobtient parderivation partielledecette grandeur par rapport au temps :

    Ds

    Dt =

    s(l)

    t (XA, t)

    = s(l)

    t (en abrege)

    La meme formule est utilisee pour un scalaire en coordonneescurvilignes

    En representation eulerienne

    Soit un scalaires= s(e)(xi, t)

    La derivee materielle DsDt

    de s sobtient en reliant ses expressionseulerienne et lagrangienne

    s(l)(XA, t) =s(e)(x

    (l)i (XA, t), t)

    et, en procedant par composition de derivees :

    Ds

    Dt =

    s(e)

    xi(xj , t) v

    (e)i (xj , t) +

    s(e)

    t (xj , t)

    =s(e)

    t + v

    (e)i

    s(e)

    xi(en abrege)

    =s(e)

    t + (v )s(e)

    =s

    t+ v s (contexte eulerien)

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    Pour passer en coordonnees curvilignes, il suffit de prendre la

    formule appropriee de loperateur

    Extension au cas dun vecteur ou dun tenseur

    Principe

    La derivee materielle dun vecteur ou dun tenseur dordre quel-conque sobtient en coordonnees-composantes cartesiennesde lameme facon que pour un scalaire (en appliquant les formules com-posante par composante). En effet, les ei sont constants dans lerepere choisi

    Ainsi, pour lacceleration a :

    ai = Dvi

    Dt =

    v(l)i

    t (en lagrangien)

    =v

    (e)i

    t + v

    (e)j

    v(e)i

    xj(en eulerien)

    Coordonnees-composantes curvilignes

    Il faut tenir compte de la dependancedes vecteurs de base localepar rapport a la position, ce qui se fait par usage de loperateur.

    Par exemple, en representation eulerienne, on trouve pour lac-celeration

    a= Dv

    Dt =

    v

    t + v v

    Par consequent, le developpement des composantes du tenseurv donne, en coordonnees-composantes cylindriques,

    ar =vr

    t + vr

    vr

    r +

    v

    r

    vr

    v2r

    + vzvr

    z

    a =v

    t + vr

    v

    r +

    v

    r

    v

    +

    vvr

    r + vz

    v

    z

    az = vz

    t + vr v

    z

    r + v

    rvz

    + vz vz

    z

    et, en coordonnees-composantes spheriques,

    ar = vr

    t + vr

    vr

    r +

    v

    r

    vr

    v2

    r +

    v

    r sin

    vr

    v2r

    a= v

    t + vr

    v

    r +

    v

    r

    v

    +

    v vr

    r +

    v

    r sin

    v

    v2r tan

    a = v

    t + vr

    v

    r +

    v

    r

    v

    +

    v

    r sin

    v

    +

    vvr

    r +

    vv

    r tan

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    Par comparaison avec la formule 1), il vient :

    D

    Dt(dV(t)) = ( v) dV(t)

    et la divergence du champ de vitesse v est laccroissementrelatif par unite de temps dunvolume materiel elementairedV(t)

    Formule 3)

    On observe que

    V(t)

    f

    t

    dV

    est la variation par rapport au temps de lintegrale de la densitef sur le volume fixe a sa valeur au temps t (c.-a-d. quon derivesous le signe dintegration comme si V(t) ne dependait pas de t)

    Dautre part, V(t)

    f v n dS

    est le flux a travers V(t) de la grandeur extensive de densite f(compte positivement pour un flux sortant)

    Formule 4)

    Considerant de nouveau les integrales comme des limites de som-mes de produits :

    V(t)

    g d V = limK

    gK(KVK)

    on trouve par derivation temporel leet passage a la limite :

    d

    dtV(t)

    g d V =V(t)

    DgDt dV + g

    D

    Dt ( dV(t))

    Par comparaison avec la formule 4), il vient :

    D

    Dt( dV(t)) = 0

    et la masse dV(t) dun volume materiel elementaire dV(t) estinvariabledans le temps (chapitre III)

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    Derivees convectives

    Position du problemeLa derivee materielle dun champ vectoriel ou tensoriel objectif nestpasnecessairementobjective. Lorsque cette propriete est requise (comme enrheologie), dautres operateurs de derivation sont introduits

    Definitions

    La derivee convective superieuredun champ vectoriel w est

    w=Dw

    Dt w v

    La derivee convective inferieuredun champ vectoriel w est

    w= Dw

    Dt + (v) w

    On peut definir par des formules similaires les derivees convectivessuperieures et inferieures de champs tensorielsquelconques

    ProprieteLes derivees convectives superieures et inferieures dun champ vectorielou tensoriel objectif sont objectives

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    Interpretation

    Transformation

    Soit, dans un certain systeme daxes communs a R0 et R, unetransformation affine (homogene) entre ces deux configurations :

    xi = LijXj+ bi

    ou les Lij et bi sont constants

    Un second point (Yj) de R0 se transforme dans R suivant la loi

    yi = LijYj + bi

    Par difference,(yi xi) =Lij(Yj Xj)

    et les vecteurs materiels (Yi Xi) de R0 sont transformes envecteurs (yi xi) de R par la transformation lineairede matrice[Lij ]

    Transformation orthogonale

    Si la transformation lineaire, et donc la matrice [Lij ], sont ortho-gonales, le produit scalairede toute paire de vecteurs materiels

    S= (Yi Xi) (Zi Xi)

    est conserve par la transformation :

    s= (yi xi) (zi xi)

    =LijLik(Yj Xj) (Zk Xk)

    =S

    La distance entre (Xi) et (Yi) est donc conservee :

    (Yi Xi)2 = (yi xi)

    2

    Langle entre les vecteurs (Yi Xi) et (Zi Xi) est egalementconserve, puisque son cosinus vaut

    (Yi Xi)(Zi Xi)

    Yj XjZk Xk=

    (yi xi)(zi xi)

    yj xjzk xk

    Lorsque le determinant de [Lij ] est positif (c.-a-d. lorsquil vaut+1, puisque cette matrice est orthogonale), lorientationde touttriplet de vecteurs est aussi conservee

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    Une transformation lineaire homogene orthogonale de determi-

    nant positif correspond donc a une rotationde tous les vecteursmateriels autour du point materiel considere, superposee a latranslation de R0 aRqui amene (Xi) en (xi)

    Transformation symetrique definie positive

    Si la transformation lineaire, et donc la matrice [Lij ], sont syme-triques definies positives, elles ont trois vecteurs propres ortho-normes ei et trois valeurs propres reelles i strictement positives

    Passant a la base ei, la transformation lineaire prend alors une

    forme diagonale :

    Lij

    =

    1 0 00 2 0

    0 0 3

    Un vecteur materiel S ei, issu de (X

    i) et parallele ae

    i, se trans-forme en un vecteur materiel issu de (xi) qui lui est parallele :

    i S

    e i (sans sommation)

    Une transformation homogene symetrique definie positivecorres-

    pond donc a une deformation purede tous les vecteurs materielsautour du point materiel considere, superposee a la translationde R0 a R qui applique (Xi) sur (xi)

    Conclusion

    On combine les resultats precedents avec le theoreme de decom-position polaire : la transformation dun voisinage infinitesimal

    de XA dans R0 en un voisinage infinitesimal de xi = x(l)i (XA, t)

    dans R(t) est, localement, la compositiondunedeformation pureUAB suivie dune rotation RiA, ou egalement la composition de

    la rotation RjA suivie de la deformation pure Vij

    NB : pour arriver a ce resultat, il faut supposer que le tenseurFiA a un determinant positif, c.-a-d. que lorientation des axesest la meme dans R0 etR(t). En pratique, cest toujours le cas

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    Tenseurs de deformation

    Introduction

    Point de depart

    Soit (XA) les coordonnees lagrangiennes dun point materiel, et

    xi = x(l)i (XA, t)

    ses coordonnees euleriennes au temps t

    Un vecteur elementaire (dXA

    ) dans R0

    , issu de (XA

    ) et de lon-gueur dS, se transforme dans R(t) en un vecteur elementaire(dxi), issu de (xi) et de longueur ds, suivant la loi locale

    dxi = F(l)iA (XB, t) dXA

    Un second vecteur elementaire (dYA) issu du meme point se trans-forme en un vecteur (dyi) suivant la meme loi

    Objectif

    On veut calculer la difference (dxi dyi dXA dYA) des produits

    scalaires de ces vecteurs resultant de cette transformation

    En particulier, on veut calculer la difference

    ds2 dS2

    descarres longueursdun vecteur elementaire resultant de la trans-formation

    Il sagit deffets de deformation locale, car la rotation locale RiAna aucun effet sur ces grandeurs

    Calculs

    On trouve

    dxi dyi dXA dYA= (FiA FiB AB) dXA dYB

    =

    ij F1Ai F

    1Aj

    dxi dyj

    ou F1Ai est linverse du tenseur FiA, avec

    FiAF1Aj =ij

    F1Ai FiB =AB

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    Petits deplacements

    Vecteur deplacement

    Il faut que les axes pour les configurations R0 et R(t) soient com-muns. Le meme type dindices (i , j . . . ) est alors utilise pour les co-ordonnees euleriennes (xi) et lagrangiennes (Xi)

    En coordonnees-composantes cartesiennes, le vecteur deplacement(de R0 a R(t)) est la difference

    ui = xi Xi

    En representations lagrangienne et eulerienne, il secrit respective-ment

    u(l)i (Xj , t) =x

    (l)i (Xj , t) Xi

    u(e)i (xj , t) =xi X

    (e)i (xj , t)

    Position du probleme

    Soit, pour R0 donne, une famille de champs de deplacements (et

    donc dhistoires du mouvement) dependant dun parametre petit :

    ui, = O( L) =O()

    On fait la meme supposition pour toutes les derivees partiel les suc-cessives du deplacement :

    u(l)i,

    Xj= O()

    . . .

    Le probleme effectif quon considere correspond a une valeur parti-culiere () suffisamment petite de (0 < 1). On note

    ui = ui,

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    Proprietes des petits deplacements

    Les representations lagrangienne et eulerienne de tous les champssont confonduesPar exemple, pour un champ scalaire s,

    s(e)(xi, t) =s(l)(xi, t)

    (remplacement direct de Xi par xi, et vice-versa)

    Les derivees partielles spatiales de tous les champs seffectuent in-

    differemmentpar rapport aux coordonnees lagrangiennes et eulerien-nesPar exemple, pour xi = x

    (l)i (Xj , t),

    s(e)

    xi(xj , t) =

    s(l)

    Xi(Xj , t)

    ou, en abrege,s

    xi=

    s

    Xi

    Les derivees materielles de tous les champs sont confondues avec

    leurs derivees temporelles euleriennes :

    Ds(e)

    Dt (xi, t) =

    s(e)

    t (xi, t)

    ou, en abrege,Ds

    Dt =

    s

    t

    En particulier, la derivee temporelle eulerienne du deplacement estle champ de vitesses :

    vi =

    Dui

    Dt (en general)

    = ui

    t (petits deplacements)

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    Proprietes (en petits deplacements)

    Decomposition polaireLes tenseurs Uij , Vij et Rij secrivent

    Uij =Vij =ij+ ij

    Rij =ij+ ij

    Tenseurs de deformation de Lagrange et dEuler

    Eij =eij =ij

    Vitesse de deformation

    dij = Dij

    Dt =

    ij

    t

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    Integration du champ de deplacements

    Position du probleme

    Connaissant le champ de deformations infintesimales

    ij =(e)ij (xk, t)

    on cherche a repondre aux questions suivantes :

    Y a-t-il toujours un champ de deplacements

    ui = u(e)i (xj , t)

    dont ces deformations derivent ?

    Quelles sont les donnees additionnelles necessaires pour que cechamp soit unique(sil y en a un) ?

    Comment calculer le champ de deplacements ?

    StrategieOn construit effectivement dabord le champ de rotations infinite-

    simales et puis le champ de deplacements, tout en examinant lesconditions qui permettent deffectuer les calculs et de fixer le resultatde maniere unique

    Solution

    Lemmes :La solution doit verifier les relations

    ij

    xk=

    ik

    xj

    jk

    xi

    etui

    xj=ij+ ij

    Integration des rotations infinitesimales

    Partant de la forme differentielle

    dij = ij

    xkdxk =

    ik

    xj

    jk

    xi

    dxk

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    Theoremes globaux

    Centre de masse

    Le centre de massexm(t) dun volume materielV(t) est defini par larelation

    M xm(t) =

    V(t)

    x d V

    On prouve que le mouvement du centre de masse de tout volumemateriel sobtient en y concentrant toute la masse de ce corps et les

    forces exercees sur lui :

    d

    dt

    M

    dxm(t)

    dt

    = Fd(t) + Fc(t)

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    Changements de repere

    Il suffit de postulerque les lois de conservation sont verifiees dansunrepere inertielpour quelles soient verifiees dans tout repere inertiel

    Tout autre repere inertiel (O, ei) est en mouvement detranslationrectiligne uniforme a la vitessev0par rapport au premier (O, ei) :

    x =x OO (t)

    v =v v0

    Les grandeurs,g,,U,r et qsontconserveespar le changement

    de repere

    Des lors, apres calcul, on trouve

    P(t) = P(t) M v0

    N(t) = N(t) OO(t) P(t) M (xm(t) OO(t)) v0

    Md(t) = Md(t) OO(t) Fd(t)

    Mc(t) = Mc(t) OO(t) Fc(t)

    K(t) = K(t) P(t) v0+1

    2M v0 v0

    P

    d

    (t) =P

    d

    (t) F

    d

    (t) v0Pc(t) =Pc(t) Fc(t) v0

    Les grandeurs globales M, Fd(t), Fc(t),U(t), Qd(t) et Qc(t) sontconserveespar le changement de repere

    En injectant les relations precedentes dans les lois de conservationglobales a etablir dans le nouveau repere, on prouve le resultat

    Il suffit de postulerque la loi de conservation de la masseest verifieedans un repere quelconquepour quelle soit verifiee danstoutrepere.

    Ceci tient au fait que la masse specifique est une grandeur objective

    Soit un repere parallele a un repere inertiel, mais dont lorigine estplacee au centre de masse dun certain volume materiel. Alors, leslois de conservation du moment de la quantite de mouvement et delenergiesappliquent a ce volume materiel dans ce repere (les calculsetant faits par rapport au centre de masse)

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    Extensions des lois locales

    Reperes non inertiels

    En raison de lobjectivite de tous les champs concernes, les lois lo-cales sont dapplication dans nimporte quel repere,saufcelle qui faitintervenir lacceleration

    La formelocalede la loi de conservation de la quantite de mouvementen repere inertiel

    Dv

    Dt = + g

    fait intervenir lacceleration, qui nest pas objective

    Lusage dun repere non inertielrequiert de mettre dans le mem-bre de gauche de cette egalite lacceleration absolue aa (calculeedans nimporte quel repere inertiel dont les axes sont parallelesau temps considere a ceux du repere choisi) :

    aa = Dv

    Dt + ae + ac

    Ici, DvDt est lacceleration relative(dans le repere choisi), et ae etac sont les accelerations dentranementet de Coriolis :

    ae =0 x + 0

    0 x

    + a0

    ac = 2 0 Dx

    Dt

    Les vecteurs 0, 0 et a0 representent le vecteur de rotation ins-tantanee des axes par rapport a nimporte quel repere inertiel,la derivee temporelle de ce vecteur, et lacceleration absolue delorigine des axes

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    Forme locale

    Premiere expression(x, t),

    DS

    Dt

    r

    T

    1

    T q+

    1

    T2q T

    ou

    DS

    Dt

    r

    T

    1

    T

    qi

    xi+

    1

    T2qi

    T

    xi

    Cette forme locale est equivalente a la forme globale exprimee pourtoute partie dun certain milieu (moyennant la continuite des gran-deurs appropriees bien quil sagisse la dune hypothese trop res-

    trictive)

    Inegalite de Clausius-Duhem

    (x, t),

    T

    DS

    Dt

    DU

    Dt

    :

    d +

    1

    Tq T

    ou

    T

    DS

    Dt

    DU

    Dt

    jidij+

    1

    Tqi

    T

    xi

    Cette inegalite est equivalente, moyennant les hypotheses de conti-nuite adequates, a la forme locale precedente

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    Formulation du probleme thermoelastiqueen deplacements temperature

    Les inconnues sont les champs de deplacements (ui) et de temperature (T)

    Systeme dequations a resoudre

    Conservation de la quantite de mouvement(Navier)

    02ui

    t2 =

    xi(3(T T0)) + 0gi

    +

    xi ujxj + xj ( uixj + ujxi )

    (en repere inertiel)

    Conservation de lenergie

    0cT

    t = 3T

    mm

    t + r+

    xi(k

    T

    xi)

    Hypotheses simplificatrices usuelles

    Quasi-statique :0

    2uit2

    est neglige dans lequation du mouvement

    Decouplage :3T mm

    t est neglige dans lequation denergie

    Discussion

    Ces hypotheses sont valides quand levolutiondu systeme (carac-terisee par levolution de ses conditions aux frontieres) est lentepar rapport aux temps caracteristiques du materiau

    Par la suite, ces hypotheses seront systematiquement faites, saufmention contraire explicite

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    Probleme thermique decouple enthermoelasticite infinitesimale

    Conditions aux limites et donnees

    On donne la temperature T(x, t) sur une partie de la frontiere V(condition aux frontieres dite essentielle) :

    t t0, T = T(x, t) sur V

    On donne la densite de flux de chaleur q

    (x, t

    ) entrant dans le so-lide sur le reste de la frontiere V (condition aux frontieres ditenaturelle) :

    t t0, q(n) = qini = kT

    n = q(x, t) sur V

    On donne la temperature Tin(x) sur V en t= t0 (condition initiale,donnee seulement en cas de probleme instationnaire) :

    En t= t0, T =Tin(x) sur V

    On donne la densite de puissance calorifique fournie par rayonnementr(x, t) sur V, pour tout t t0

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    Theoremes dexistence et dunicite

    (avec les donnees et sous les hypotheses precedentes, soit k >0, c >0,et avec decouplage)

    Probleme dynamique

    La solution du probleme thermique existesi les donnees (V,V,V, T, q,Tin,r) sont mathematiquement assez regulieres (cequi est le cas pour toutes les situations physiquement realistes)

    Lorsque la solution existe, elle est unique

    Probleme stationnaire

    (pose sans conditions initiales et avec des donnees stationnaires T(x),q(x), r(x))

    Memes conclusions que pour le probleme dynamique si V =

    Lorsque V = (si la densite de flux est imposee sur toute lafrontiere), pour que la solution existe, il faut en outre quil y ait

    equilibre thermique global :V=V

    q(x)dS+

    V

    rdV = 0

    Pour que la solution soit uniquelorsque

    V = , il faut en outreimposer la temperature Ten un point :

    Pour x= xo T(x) =T0 donne

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    Probleme elastique avec thermique imposee

    La reponse u(x, t) est lineairepar rapport aux sollicitations

    g(x, t) sur VT(x, t) sur Vu(x, t) sur V(x, t) sur Vuin(x) sur Vuin(x) sur V

    On considere deux ensembles de sollicitations

    g

    (1)

    sur V g(2)

    sur VT(1) sur V T(2) sur V

    u(1) sur V et u(2) sur V

    (1) sur V (2) sur V

    u(1)in sur V u

    (2)in sur V

    u(1)in sur V u

    (2)in sur V

    ainsi que les solutionscorrespondantes

    u(1)(x, t) et u(2)(x, t)

    Alors, pour toute paire de reels et , la combinaison lineaire

    u(x, t) =u(1)(x, t) + u(2)(x, t)

    est solution du probleme elastique pour les sollicitations

    g(1) +g (2) sur V

    T(1) +T(2) sur V

    u(1) +u(2) sur V

    (1) +(2) sur V

    u(1)in +u

    (2)in sur V

    u(1)

    in +u

    (2)

    in sur V

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    Probleme elastique non isotherme

    Resoudre en termes de deplacements un probleme avec thermique pre-calculee dont les sollicitations sont

    g(x, t) sur VT(x, t) sur Vu(x, t) sur V(x, t) sur Vuin(x) sur Vuin(x) sur V

    est equivalent a resoudre un probleme isothermedont les sollicitationssont

    g 30T sur V

    T0 sur Vu sur V

    + 3(T T0)n sur Vuin sur Vuin sur V

    Methode semi-inverse de resolution

    On part a prioridune forme simplifiee de la solution : si cette solu-tion existe, cest la solution cherchee (par le theoreme dunicite)

    Technique de resolution souvent utilisee en combinaison avec le theo-reme de St.-Venant

    104

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    Solutions homogenes

    Experience de cisaillement simple isotherme

    Soit

    [ij ] = [dij ] =

    0 S12 0S12 0 0

    0 0 0

    et donc

    [ij ] = [dij ] =

    1

    2

    0 S12 0S12 0 0

    0 0 0

    Langle de cisaillement 12 depuis R0 vaut

    12= 212= 2d12=

    1

    S12

    Le rapport entre la contrainte de cisaillement S12 et langle de ci-saillement12 est donc le module de cisaillement

    Experience de compression simple isotherme

    Soit

    [ij ] =

    p 0 00 p 0

    0 0 p

    etmm = 3p

    et donc

    [ij ] = 1

    3

    p 0 00 p 00 0 p

    avecmm =

    p

    Laccroissement relatif de volume depuis R0 vaut

    mm = p

    Le rapport entre la pression p = mm3 et laccroissement relatif devolume mm est le module de compressibilite = +

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    Recherche du champ de deplacements

    On cherche, sil y en a, a determiner les ui dont les ij derivent

    ij =1

    2

    ui

    xj+

    uj

    xi

    Rotations infinitesimales

    Il faut integrer les differentielles

    dij =

    ik

    xj

    jk

    xi

    dxk

    soit

    d12 =1k

    x2 2kx1

    dxk = 0d13 =

    1kx3

    3kx1

    dxk =

    0gE

    dx1

    d23 =

    2kx3

    3kx2

    dxk =

    0gE

    dx2

    Ces differentielles sont fermees et donc exactes (car le domaineest simplement connexe)

    Avec la premiere condition additionnelle dencastrement

    ij(0, 0, l) = 0

    on trouve

    [ij ] = 0g

    E

    0 0 x10 0 x2

    x1 x2 0

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    Deplacements

    Il faut integrer les differentielles

    dui = (ij+ ij) dxj

    soit

    du1 = (1j+ 1j) dxj = 0g

    E (x3dx1+ x1dx3)

    du2 = (2j+ 2j) dxj = 0g

    E (x3dx2+ x2dx3)

    du3 = (3j+ 3j) dxj = 0g

    E ((x1dx1+ x2dx2) + x3dx3)

    Ces differentielles sont fermees et donc exactes (car le domaineest simplement connexe)

    Avec la seconde condition additionnelle dencastrement

    ui(0, 0, l) = 0

    on trouve

    [ui] = 0g

    E

    x1x3x2x3

    2 (x

    21+ x

    22)

    12 (l

    2 x23)

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    Conclusions

    Solution correcte par la methode semi-inverse, puisque lintegrationdes deplacements a ete possible

    Application du theoreme de St.-Venant a lextremite superieure dela poutre

    La distribution exacte des forces de contact sur cette sectionnetait pas donnee (on ne connaissait que leur resultante et leur

    moment resultant)

    La solution trouvee en contraintes et deformations convient, car

    elle depend tres peu de cette distribution detaillee a une distancede la section grande par rapport a son diametre (max(2p, 2q))

    Conditions additionnelles de deplacement et rotation infinitesimalenuls au centre de la section superieure

    Associees a la caracterisation de lencastrement

    Ajoutent un degre dapproximation supplementaire a la solutionen deplacements

    Deformeede la section inferieureOn trouve en x3= 0

    [ui] =

    00

    0g2E

    l2 + (x21+ x

    22)

    Cette section, initialement plane, prend apres deformation la formedun parabolode de revolution

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    Torsion dune barre cylindrique

    Donnees du probleme

    Donnees generales

    Probleme isotherme

    Pas de forces de volumegi= 0

    Conditions aux frontieres

    Surface laterale libre :

    i(x) = 0

    en tout point de cette surface, dequation parametrique

    (x1= x1(s), x2= x2(s)) avec 0 x3 L

    Bases (x3 = L et x3= 0)La distribution des forces de contact nest pas donnee en detailsur ces bases. Seuls sont donnes leurs resultantes et moments re-

    sultantspar rapport aux points P et O de ces bases : F(1) = 0 et M

    (1)P =M e3

    F(2) = 0 et M(2)P = M e3

    112

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    116/242

    Resolution des equations dans la masse du barreau

    Deformations

    [ij ] =

    2

    0 0 x2+

    wx1

    0 0 x1+ wx2

    x2+ wx1

    x1+ wx2

    0

    NB : mm= 0

    Contraintes

    [ij ] = 0 0 x2+

    wx1

    0 0 x1+ wx2x2+

    wx1

    x1+ wx2

    0

    Equations dequilibre

    Seule equation non trivialement satisfaite :

    x1

    x2+

    w

    x1

    +

    x2

    x1+

    w

    x2

    = 0

    ouw= 0

    Le gauchissement w doit donc etre harmonique

    114

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    Resultante de traction nulle

    e3 F(1) =e3

    SP

    (31e1+ 32e2)dS= 0

    Efforts tranchants nuls

    Vu lequilibre localji

    xj= 0

    et

    ij =ji

    il y a equilibre globaldes forces et moments, soit

    F(1) + F(2) = 0

    etM

    (1)O + M

    (2)O = 0

    c.-a-d., par transport de forces et moments,

    M(1)P + Le3 F

    (1) + M(2)O = 0

    CommeM

    (1)P + M

    (2)O = 0

    (moments de flexion nuls et moments de torsion en equilibre)on a

    e3 F(1) = 0

    et de memee3 F

    (2) = 0

    Ainsi, les efforts tranchants sont bien nuls

    117

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    120/242

    Conclusions

    On a trouve la solutioncomplete du probleme en contraintes etdeformations par resolution dune equation de Laplace

    Pour les deplacements, la solution a les proprietes suivantes :

    [ui(0, 0, 0)] =

    00

    w(0, 0)

    =

    00

    0

    et12(0, 0, 0) = 0

    u1x3

    (0, 0, 0) = 0

    u2

    x3(0, 0, 0) = 0

    Cette solution presente des conditions typiques approximativesdencastrement : lorigine O est fixe il ny a pas de rotation autour de Ox3 laxe Ox3 reste perpendiculaire au plan Ox1x2

    Le choix de O etait arbitraire. Un autre choix aurait donne unesolution differant de la precedente par une translation et une ro-tation infinitesimale

    On a donc trouve une solution au probleme (avec application dutheoreme de St.-Venant sur la section x3= 0)

    118

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    121/242

    Exemple : poutre a section circulaire

    Par symetrie :w= w(r)

    Equations dequilibre :

    w= d2w

    dr2 +

    1

    r

    dw

    dr = 0

    oudw

    dr =

    A

    r

    Conditions sur la surface laterale :

    dw

    dr = 0 en r= a

    Conclusion :w= B

    Condition dencastrement :

    w(0, 0) = 0

    Donc, le gauchissement est nulpartout :

    w= 0

    Calcul de langle de torsion :

    M=

    a0

    r22rdr=

    2 a4

    (donne puisque M est connu)

    119

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    122/242

    Chapitre 5

    Fluide visqueux newtonien

    120

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    123/242

    Modele du fluide visqueux newtonienincompressible (et indilatable)

    Equations de constitution

    Forme generaleij = pij+ 2(T)dij

    qi = k(T)T

    xi

    U = U(T)

    S= S(T)avec

    dU

    dT =cV(T)

    etdS

    dT =

    cV(T)

    T

    Fonctions materielles donnees :

    (T)> 0 (viscositedynamique)

    k(T)> 0 (conductivite thermique)cV(T)> 0 (chaleur specifique a volume constant)

    Masse specifique constante donnee :

    >0

    Coherence avec le second principeInegalite de Clausius-Duhem :

    0 2(T)dijdij

    k(T)

    T

    T

    xi

    T

    xi

    Celle-ci est identiquement satisfaite

    Les seules irreversibilitessont dues a la dissipation visqueuse et auxtransferts thermiques par conduction

    121

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    125/242

    Conditions aux limites

    Conditions thermiques

    Une condition initialeest imposee en cas de probleme instation-naire :

    En t = t0, T =Tin(x) sur V

    Une condition est imposee en chaque point de la frontiere :

    Premier type (condition essentielle) : temperature donnee

    t t0, T = T(x, t) sur V

    Second type (condition naturelle) : densite de flux entrantdonnee

    t t0, q(n) =kT

    n = q(x, t) sur V

    avecV V = , V V = V

    123

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    127/242

    Cas particuliers (conditions mecaniques)

    Parois solides: collement du fluide visqueux sur la paroi

    vi= vi(x, t)

    (vi(x, t) est la vitesse de la paroi)

    Frontieres libres

    (frontieres separant deux fluides, et de forme et de mouvementinconnus)

    Interface entre deux fluides visqueux, sans tension superfi-cielle : deux conditions vectoriellessont imposees sur linter-

    face : Continuite des vitesses

    v(1)i (x, t) =v

    (2)i (x, t)

    Equilibre des forces de contact

    (1)i (x, t) +

    (2)i (x, t) = 0

    ou

    (1)

    ji (x, t

    )n

    (1)

    j (x, t

    ) +

    (2)

    ji (x, t

    )n

    (2)

    j (x, t

    ) = 0(continuite de la partie de ij projetee sur lune ou lautre

    des normales a linterface)

    Interface entre un fluide visqueux et un fluide parfait (nonvisqueux), sans tension superficielle : Continuite des vitesses normales Equilibre des forces de contact + force de contact tangen-tielle nulle

    Interfaceentre deux fluides avec tension superficielleForces supplementaires (de tension superficielle) a considererdans lequilibre des forces de contact

    125

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    128/242

    Equations de Navier-Stokes

    Hypotheses

    Viscosite independante de T

    Conditions aux frontieres mecaniques independantes de T

    Systeme

    Formulation (v

    i, p

    )

    vi

    t + vj

    vi

    xj

    = gi

    p

    xi+

    2vi

    xjxj

    etvi

    xi= 0

    Remarques

    2vi

    xjxj= vi

    donne le laplacien vecteur de v en composantes cartesiennes

    v ne sobtient pas en coordonnees curvilignes en calculant unlaplacien scalaire composante par composante, mais par la rela-tion

    v= v= ( v) ( v)

    Probleme thermique(a resoudre a posteriori, apres calcul de v i et p)

    HypothesescV, k independantes de T

    Equation a resoudre

    cV

    T

    t + vi

    T

    xi

    = r + 2dijdij+ k

    2T

    xixi

    126

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    129/242

    Equations de Navier-Stokes en coordonnees-composantes cy-

    lindriques

    vr

    t + vr

    vr

    r +

    v

    r

    vr

    + vz

    vr

    z

    v 2r

    =gr p

    r+

    vr

    vr

    r2

    2

    r2v

    v

    t + vr

    v

    r +

    v

    r

    v

    + vz

    v

    z +

    vrv

    r

    =g 1

    r

    p

    +

    v+

    2

    r2vr

    v

    r2

    vz

    t + vr

    vz

    r +

    v

    r

    vz

    + vz

    vz

    z

    =gz

    p

    z+ vz

    et1

    r

    r(rvr) +

    1

    r

    v

    +

    vz

    z = 0

    avec

    = 2

    r2+

    1

    r

    r+

    1

    r22

    2+

    2

    z 2

    127

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    130/242

    Experience de cisaillement simple

    Hypotheses

    Fluide situe entre deux plaques.Plaque inferieure fixe, plaque superieure se deplacant a la vitesse V

    Probleme non isotherme (modele general)Plaques adiabatiques

    Pesanteur exercee perpendiculairement aux plaques

    Calcul des champs

    Resolution

    Vitesses

    [vi] =

    Vh x20

    0

    Taux de deformation et contraintes

    [vi

    xj] =

    0 Vh 00 0 00 0 0

    [dij ] =

    0 V2h 0V

    2h 0 00 0 0

    [ij ] =

    p (T) V

    h 0

    (T)Vh p 0

    0 0 p

    (champshomogenes, sauf la pression)

    Reste a determiner p et T

    128

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    131/242

    Analyse du resultat

    Densite de forceexercee par la plaque superieure sur le fluide :

    [i(n= e2)] = [2i] =

    (T)Vhp

    0

    Decomposition

    composante normale : pe2

    composante tangentielle : (T) Vh

    e1

    Conclusion

    Taux de cisaillementV

    h =

    = rapprochement angulaire par unite de temps entre deuxsegments elementaires paralleles en t a e1 et e2

    Densite de force tangentielle (de cisaillement) exercee sur le

    fluide par la plaque superieure =