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NOTE DE STRATEGIE DE PROGRAMME CSD TCHAD (Santé, Nutrition, VIH, WASH) 1. Introduction Le Tchad, un des pays les plus pauvres du monde connait des taux de mortalité maternelle et infantile des plus inquiétants. Bien quil ait baissé de 195 pour mille en 2005 à 179 pour mille en 2010 et 133 pour mille en 2014 selon le MICS 2014, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans reste élevé et inacceptable. De même, le taux de mortalité infantile estimé à 109 pour mille naissances vivantes restent très élevée et inquiétante. La mortalité maternelle est quant à elle estimée à 1.084 pour 100.000 naissances vivantes tandis que la mortalité néonatale est estimée à 34 pour mille naissances vivantes. Tous ces décès sont pourtant évitables, des actions importantes ont été menées au cours de ce dernier cycle de programme de coopération, mais des goulots détranglement persistent. Dans le domaine de la vaccination, seulement 17% des enfants sont complètement vaccinés, 26,5% ont reçu 3 doses de pentavalent et 34,6% sont vaccinés contre la rougeole avant leur premier anniversaire, les taux dabandon de vaccination restent très élevés et estimés à 15%. En plus de la rougeole et du tétanos néonatal, des enfants meurent de maladies diarrhéiques (13,5%), de pneumonies (15,7%) et du paludisme (20,4%) sur un fond de malnutrition et la plupart de ces enfants meurent à domicile sans avoir eu accès aux soins de santé. Des actions visant à diminuer ce fardeau avaient été mis en place au cours du programme de coopération mais beaucoup defforts restent encore à faire. Dans le cadre de la santé maternelle et néonatale, 66% des femmes accouchent à domicile sans assistance dun personnel qualifié dans des conditions dhygiènes précaires. Seulement 34% des naissances sont assistées par un personnel de santé formé. Les femmes meurent des complications liées aux accouchements compliqués telles que les infections (33,3%), lanémie (56%) et les hémorragies (34%). De façon globale, la prévalence du VIH en fin 2012 est de 2,7% avec des niveaux plus élevés en zone urbaine quen zone rurale respectivement de 7% et de 2,3%. Les données ont montré que les femmes étaient plus touchées que les hommes (4% contre 2,6%). Il existe aussi de fortes disparités régionales et au sein des différentes couches de populations: la prévalence dans la population du bassin conventionnel du Lac-Tchad est estimée à 5,5% et le niveau de connaissance du VIH et du Sida dans la même population enquêtée en 2011 est de 34,1%. Le taux de séropositivité du VIH chez les tuberculeux était de 17% en 2010, 23,2% en 2011 et 20,2% en 2012. La prévalence est aussi très élevée chez les professionnels du sexe (20%). Dans les centres urbains, cette prévalence culmine à 27,5% à Kélo, 25,5% à Ndjamena et 22,6% à Léré les plus élevé au sein de cette population. Cependant, selon les enquêtes de séro-surveillance, la prévalence au sein des femmes enceintes vues en CPN est en baisse graduelle depuis 2009 : 3,4%, 3,1%, 3% et 2,9% respectivement en 2009, 2010, 2011 et 2013. [PSN 2014-2017] La proportion des femmes bénéficiant des consultations prénatales reste très basse: 63% pour la CPN 1 et 31% pour la CPN 4 (EDS/MICS 2014). Parmi ces femmes, 25% ont été testées et connaissent leur statut sérologique au VIH, 25% des femmes enceintes séropositives bénéficient dune prophylaxie anti rétrovirale. Selon lanalyse de la situation sur le sida pédiatrique de 2014, la couverture en ARV est de 12% chez les enfants de 0 à 14 ans. Le taux de prévalence du VIH chez les enfants est de 32% et seuls 8% de nouveau-nés de mères séropositives sont mis sous prophylaxies ARV. Selon EDS/MICS 2014, 13,6% dadolescents et jeunes de 15-24 ans ont fait le dépistage au VIH et seuls 12% ont retiré les

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NOTE DE STRATEGIE DE PROGRAMME CSD – TCHAD (Santé, Nutrition, VIH, WASH)

1. Introduction

Le Tchad, un des pays les plus pauvres du monde connait des taux de mortalité maternelle et infantile des plus inquiétants. Bien qu’il ait baissé de 195 pour mille en 2005 à 179 pour mille en 2010 et 133 pour mille en 2014 selon le MICS 2014, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans reste élevé et inacceptable. De même, le taux de mortalité infantile estimé à 109 pour mille naissances vivantes restent très élevée et inquiétante. La mortalité maternelle est quant à elle estimée à 1.084 pour 100.000 naissances vivantes tandis que la mortalité néonatale est estimée à 34 pour mille naissances vivantes.

Tous ces décès sont pourtant évitables, des actions importantes ont été menées au cours de ce dernier cycle de programme de coopération, mais des goulots d’étranglement persistent.

Dans le domaine de la vaccination, seulement 17% des enfants sont complètement vaccinés, 26,5% ont reçu 3 doses de pentavalent et 34,6% sont vaccinés contre la rougeole avant leur premier anniversaire, les taux d’abandon de vaccination restent très élevés et estimés à 15%.

En plus de la rougeole et du tétanos néonatal, des enfants meurent de maladies diarrhéiques (13,5%), de pneumonies (15,7%) et du paludisme (20,4%) sur un fond de malnutrition et la plupart de ces enfants meurent à domicile sans avoir eu accès aux soins de santé. Des actions visant à diminuer ce fardeau avaient été mis en place au cours du programme de coopération mais beaucoup d’efforts restent encore à faire.

Dans le cadre de la santé maternelle et néonatale, 66% des femmes accouchent à domicile sans assistance d’un personnel qualifié dans des conditions d’hygiènes précaires. Seulement 34% des naissances sont assistées par un personnel de santé formé. Les femmes meurent des complications liées aux accouchements compliqués telles que les infections (33,3%), l’anémie (56%) et les hémorragies (34%).

De façon globale, la prévalence du VIH en fin 2012 est de 2,7% avec des niveaux plus élevés en zone urbaine qu’en zone rurale respectivement de 7% et de 2,3%. Les données ont montré que les femmes étaient plus touchées que les hommes (4% contre 2,6%). Il existe aussi de fortes disparités régionales et au sein des différentes couches de populations: la prévalence dans la population du bassin conventionnel du Lac-Tchad est estimée à 5,5% et le niveau de connaissance du VIH et du Sida dans la même population enquêtée en 2011 est de 34,1%. Le taux de séropositivité du VIH chez les tuberculeux était de 17% en 2010, 23,2% en 2011 et 20,2% en 2012. La prévalence est aussi très élevée chez les professionnels du sexe (20%). Dans les centres urbains, cette prévalence culmine à 27,5% à Kélo, 25,5% à Ndjamena et 22,6% à Léré les plus élevé au sein de cette population.

Cependant, selon les enquêtes de séro-surveillance, la prévalence au sein des femmes enceintes vues en CPN est en baisse graduelle depuis 2009 : 3,4%, 3,1%, 3% et 2,9% respectivement en 2009, 2010, 2011 et 2013. [PSN 2014-2017]

La proportion des femmes bénéficiant des consultations prénatales reste très basse: 63% pour la CPN 1 et 31% pour la CPN 4 (EDS/MICS 2014). Parmi ces femmes, 25% ont été testées et connaissent leur statut sérologique au VIH, 25% des femmes enceintes séropositives bénéficient d’une prophylaxie anti rétrovirale. Selon l’analyse de la situation sur le sida pédiatrique de 2014, la couverture en ARV est de 12% chez les enfants de 0 à 14 ans. Le taux de prévalence du VIH chez les enfants est de 32% et seuls 8% de nouveau-nés de mères séropositives sont mis sous prophylaxies ARV. Selon EDS/MICS 2014, 13,6% d’adolescents et jeunes de 15-24 ans ont fait le dépistage au VIH et seuls 12% ont retiré les

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résultats. Pourtant le sida reste une des premières causes de mortalité dans ce groupe d’âge.

Dans le domaine de la nutrition, la malnutrition aigüe demeure un problème de santé publique avec une prévalence de 13% au niveau national selon l’enquête EDS/MICS 2014. Par ailleurs, le retard de croissance reste inchangé à 40%. Cette situation est exacerbée par le taux d’allaitement maternel exclusif inférieur à 1% et des crises alimentaires qui secouent la bande sahélienne et la partie Ouest du pays secouée par la crise de Boko Haram.

S’agissant de l’eau, l’hygiène et de l’assainissement, on estime à 15.000 le nombre de décès d’enfants liés aux maladies d’origine hydrique. En effet, seulement 57% de la population ont accès l’eau potable et 18% des ménages disposent d’une latrine remplissant les normes, bien entretenue et bien utilisé. Au niveau national, il est estimé que 47% des populations pratiquent le lavage des mains à l’eau et au savon.

Malgré tous les efforts faits par le Gouvernement et ses partenaires pour améliorer la situation, plusieurs goulots d’étranglement persistent.

la faiblesse des ressources humaines en qualité et en quantité la faible accessibilité aux soins de santé et le niveau d’engagement et d’appropriation

des communautés la faiblesse de la chaine d’approvisionnement avec des ruptures fréquentes en

produits médicaux et de laboratoire faible niveau de coordination entre les acteurs a tous les niveaux faible allocation budgétaire faiblesse du système d’information.

Au vu de ce qui précède et pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle infantile et infanto-juvénile, la composante Survie et Développement de l’Enfant (CSD) du programme-pays Tchad-UNICEF pour la période 2017-2021 reposera sur quatre axes programmatiques avec comme objectif principal d’atteindre les objectifs 2, 3 et 6 de développement durable (ODD). Les quatre axes sont : (1) la Santé ; (2) la nutrition ; (3) l’Eau, Hygiène et assainissement (WASH) et (4) le VIH/SIDA. Tenant compte de la discrimination par rapport au genre et aux disparités qui existent dans le pays, le programme CSD travaillera selon une approche basée sur l’équité et le genre de façon transversale sur les quatre axes d’intervention; ce qui permettra de renforcer les capacités et l’autonomisation des femmes, des filles et des jeunes filles, tant au niveau Upstream (politiques) qu’au niveau Downstream (local). Le programme sera coordonné par le Gouvernement, notamment le Ministère de la Santé et ses Directions techniques, le Secrétariat Exécutif du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) et le Ministère en charge de l’Hydraulique. Afin d’amplifier la mobilisation des ressources financières nécessaires à son exécution, le programme travaillera avec des partenaires techniques et financiers de première importance au Tchad tels que l'Union Européenne, le 11e FED, le Fonds Mondial, les fonds français MUSKOKA, le Rotary International, la Fondation Bill & Melinda Gate, l’Alliance GAVI et la Coopération Suisse. Le programme activera des coopérations Sud-Sud et triangulaires avec l’Afrique du Sud et certains pays Africains et du Golfe qui ont des représentations diplomatiques à N’Djamena. Les ONGs nationales préalablement sélectionnées sur des critères techniques et de capacités administratives et financières constitueront des partenaires privilégiés pour renforcer le tissu social dans les districts sanitaires les plus vulnérables. Les leaders communautaires, les leaders religieux et les réseaux de jeunes joueront un rôle important pour établir des liens et des synergies avec les autres composantes du programme pays. Pour créer un environnement favorable dans lequel les enfants puissent survivre et se développer, le programme CSD mettra l’accent sur la prévention des maladies évitables par la vaccination, la prévention et du retard de croissance, la lutte contre la mortalité néonatale, infantile et maternelle, la prévention de la morbidité et mortalité diarrhéique et parasitose par l’accès à l’assainissement de base et

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l’eau potable, la prévention du VIH chez les femmes enceintes et les enfants, le traitement pédiatrique et la prévention du VIH/SIDA chez les adolescents.

Le programme CSD se propose d’atteindre un certain nombre de jalons importants tels que :

(i) la mise en œuvre de la stratégie intégrée de santé communautaire ; son opérationnalisation sera assurée d’ici à fin 2018 intégrant les deux décennies de programmation (enfants, adolescents),

(ii) implanter à partir de 2017 une approche multisectorielle dans les deux régions (Kanem et Salamat) de convergence du programme de coopération et la mise à l’échelle à partir de 2019 ;

(iii) l’amélioration de l’équité dans la vaccination en passant progressivement de l’approche « Atteindre Chaque District » à l’approche « Atteindre Chaque Communauté » dans les districts sanitaires ciblés à partir de 2019, avec un focus à partir de 2017 sur l’approche communautaire pour la promotion de la vaccination dans les districts sanitaires ciblés.

Alors qu’il existe des interventions efficaces et peu coûteuses qui peuvent améliorer la santé et la survie des enfants, il est admis que la réalisation de ces jalons demeure un énorme défi dans le contexte du Tchad. Cependant, des preuves ont été mises en évidence au Tchad au cours des cinq dernières années, confirmant qu’une approche axée sur la prestation de services pour les communautés les plus démunies, l’amélioration de la demande de services de santé disponibles et le changement de comportement des populations est une stratégie efficace pour réduire les disparités dans la couverture des interventions. Cette approche sera utilisée par le programme CSD dans des régions de convergence programmatique avec les autres composantes du programme-pays que sont l’Education, la Protection de l’Enfance et l’Inclusion Sociale. Cette approche multisectorielle mettra l'accent sur le renforcement des systèmes de santé communautaire pour réduire les inégalités, à la fois en apportant des services et des interventions de qualité aux communautés, mais aussi, en s’assurant que ces services sont effectivement utilisés par ces dernières. Les acquis de l’Initiative d’Eradication de la poliomyélite au Tchad seront utilisés pour renforcer le système de santé et en particulier la vaccination et la supplémentation en vitamine A de routine. En collaboration avec la Communication pour le développement (C4D), le programme mettra aussi l’accent sur le renforcement de capacités des communautés pour faciliter leur autonomisation et la prise d’initiatives locales.

Le programme CSD mettra en place un paquet essentiel comprenant les interventions suivantes (i) la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère, (ii) la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant et du nouveau-né au niveau des structures sanitaires et au niveau communautaire; (iii) l’allaitement maternel exclusif jusqu’à six mois (iv) l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (v) la supplémentation en micronutriments et le déparasitage (vi) la vaccination de routine avec les approches ACD et ACC, les stratégies innovantes pour atteindre les populations les plus vulnérables, le renforcement de la chaine de froid et l’introduction de nouveaux vaccins, (vii) la promotion des soins maternels de base de qualité avec un accent sur les consultations prénatales recentrées, les accouchements assistés par un personnel qualifié en milieu hospitalier, les soins du nouveau-né, ainsi que les consultations post natales, (viii) la prévention de la transmission materno-infantile du VIH et le traitement pédiatrique (ix) la promotion du dépistage du VIH/SIDA chez les adolescents et d’une vie sexuelle sans risques; (x) les pratiques d’hygiène et l’arrêt de la défécation à l’air libre par l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement de base avec l’approche ATPC améliorée. Toutes ces interventions seront soutenues par des actions de communication pour le développement qui viseront à améliorer la qualité de services de santé à travers le renforcement de capacités des prestataires de soins de santé et à promouvoir le dialogue communautaire à travers des plateformes d’échange et les autres canaux de communication pour stimuler la demande et contribuer au changement de comportements. Ces interventions utiliseront entre autres, le monitorage décentralisé dans

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certaines régions pilotes afin de renforcer le système de suivi et garantir l’atteinte des résultats selon une approche participative et axée sur l’équité. Une semaine biannuelle dédiée à la santé de la mère et de l’enfant sera institutionnalisée et un paquet d’interventions à haut impact sera fourni aux enfants de moins de 5 ans et aux mères. Les acquis de l’initiative de l’éradication de polio seront exploités et mis à profit dans la lutte contre la maladie et la réduction de la morbidité-mortalité maternelle, infantile et infanto-juvénile.

La coordination stratégique du programme CSD sera sous la responsabilité des secrétaires généraux des ministères en charge de la santé et de l’hydraulique. Les coordonnateurs sectoriels du programme de coopération Gouvernement Tchad-UNICEF des deux ministères assureront la coordination opérationnelle.

2. Domaines de Priorités

Au Tchad, la survie et le développement de l’enfant demeure un sujet de préoccupation majeure. En effet, la malnutrition sous ses différentes formes et en particulier l’émaciation, le retard de croissance et les carences en micronutriments, les maladies telles que la diarrhée, le paludisme, les infections respiratoires aiguës et beaucoup d’autres pathologies évitables continuent de compromettre la vie de millions d’enfants. Les résultats de la dernière enquête MICS de 2014 montre qu’en moyenne un enfant sur dix meurt avant son cinquième anniversaire. Le taux de mortalité maternelle est de 1.084 décès pour 100.000 naissances vivantes et celui de la mortalité infantile se situe à 109 décès pour 1.000 naissances vivantes (EDST II). Dans ces statistiques, la mortalité néonatale occupe une place prépondérante avec un taux de 34 pour mille.

Cette situation s’explique par la concomitance de plusieurs facteurs qui peuvent être regroupés en trois grandes causes : 1) l’inexistence d’orientations stratégiques et de cadres normatifs, soit leur faible mise en œuvre ou la non mise en œuvre pour ceux qui existent ; 2) les services sociaux de base dont le système de santé qui peine à offrir une couverture optimale de services de qualité ; 3) les croyances et pratiques des ménages qui entravent la santé et la survie des enfants, y compris le mariage précoce et l’excision des filles avec leurs conséquences ultérieures sur la santé de la mère et du nouveau-né. À cela, s’ajoutent des facteurs conjoncturels tels que les mouvements de populations à l’intérieur et aux frontières du pays et les facteurs structurels tels que les déficits pluviométriques chroniques et leurs conséquences sur la production agricole et pastorale et leurs corolaires d’urgences qui secouent régulièrement certaines parties du pays.

L’évaluation de la composante CSD du cycle précédent de coopération (2012-2016) a révélé qu’un certain nombre de facteurs doivent être nécessairement pris en compte dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre du prochain programme de coopération. Il s’agit notamment de :

- L’insuffisance des ressources humaines en santé entravant l’augmentation de la couverture et de la qualité des services

- La faiblesse du système d’information - Le besoin de renforcer le système d’approvisionnement et de gestion des intrants - La prise en compte des interventions à base communautaire dans le processus de

planification - La faible intégration des interventions et non convergence entre les différentes

composantes du programme de coopération - La nécessité de renforcer l’investissement domestique (budget de l’Etat).

Afin de contribuer à pallier à ces insuffisances du système, le programme compte adopter une approche multisectorielle axée sur la survie et le développement de l’enfant. Celle-ci s’appuiera sur des interventions intégrées de santé, nutrition, d’eau, d’hygiène, d’assainissement et de VIH/SIDA pour offrir des services curatifs et préventifs de qualité

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dans les régions les plus affectées par de multiples privations. Une analyse secondaire des données des enquêtes MICS et SMART se feront afin de suivre les indicateurs dans les régions les plus vulnérables en terme d’accès aux soins, à l’eau et l’assainissement et où les indicateurs de couverture des services sociaux de base sont les plus faibles. L’aspect de développement de l’enfant sera assuré en collaboration avec les programmes de l’éducation et de protection de l’enfant.

Tout en assurant une collaboration continue avec les partenaires de mise en œuvre et prenant en compte l’avantage comparatif de l’UNICEF par sa présence sur le terrain à travers les bureaux de zones, la collaboration efficace avec le Gouvernement (central et local) et les partenaires de mise en œuvre, les interventions se feront dans les domaines de la (i) santé, (ii) nutrition, (iii) VIH, et (iv) eau, hygiène et assainissement.

Santé:

Le renforcement du système de santé : en collaboration avec les autres agences du système des nations unies et des Coopérations bilatérales et multilatérales, le programme appuiera le Gouvernement à mettre en place les ressources humaines adéquates, le budget conséquent et les équipements minimum nécessaires à une mise en œuvre efficiente et efficace des interventions dans les régions de concentration.

La vaccination : selon l’EDS/MICS 2014-2015, seuls 17% d’enfants sont complètement vaccinés avant leur premier anniversaire. Il existe des grandes disparités dans la couverture vaccinale selon le niveau d’instruction, le quintile de richesse, le lieu de résidence (urbain ou rural) ainsi que la région et même la religion. Construisant sur les atouts de l’initiative d’éradication de la poliomyélite, le programme appuiera le renforcement de la vaccination de routine visant à accroitre la couverture, notamment dans les populations les plus défavorisées. Pour améliorer les performances et assurer l’équité dans la vaccination, les axes d’interventions comprendront (i) la poursuite de la mise en œuvre de l’approche « Atteindre Chaque District » (ACD), (ii) le passage progressif vers l’approche « Atteindre Chaque Communauté » (ACC), (iii) la mise en œuvre des stratégies innovantes pour l’atteinte périodique des populations difficiles d’accès telles que l’approche « Activités de Vaccination Intensifiées » (AVI), (iv) le renforcement et monitoring de la chaine de froid du PEV, et (v) l’introduction de nouveaux vaccins et leur gestion. Ils permettront d’améliorer les performances du programme national de vaccination.

La santé maternelle et néonatale :

En collaboration avec UNFPA, l’OMS et les autres partenaires impliqués dans la santé de la reproduction, le programme appuiera le Ministère de la Santé Publique pour la mise en œuvre d’interventions cliniques et préventives ayant un impact sur la prévention des décès maternels et néonatals. Pour améliorer l’accès aux soins maternels et néonatal, un plaidoyer sera fait pour que la gratuité des soins d’accouchements soit effective. Un accent sera mis sur les Soins Obstétricaux et Néonatal d’Urgence de Base (SONUB) dans les districts prioritaires. Des interventions seront menées au niveau communautaire pour encourager les femmes enceintes à demander et accéder aux services de consultations pré et postnatals et à accoucher en milieu assisté dans les formations sanitaires. Un paquet d’interventions à haut impact sera fourni aux femmes enceintes pendant les CPN et femmes allaitantes comprenant le déparasitage, le fer, la Vitamine A et les autres micronutriments.

Dans ce cadre, les structures sanitaires des districts prioritaires seront équipées en médicaments et équipements médicaux suffisants et le personnel de santé sera formé sur les SONUB. Le niveau communautaire sera renforcé pour référer les parturientes aux formations sanitaires à temps. Un système sera mis en place à ce niveau pour le suivi de la santé des nouveau-nés dans les premiers jours de la vie.

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Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant et du nouveau-né au niveau communautaire.

Un accent sera mis sur le renforcement des capacités des communautés pour la prise en charge des maladies diarrhéiques, du paludisme et des infections respiratoires aigües. Les mères et les parents seront renforcés pour reconnaitre les signes de danger des maladies, prendre en charge les enfants à domicile et recourir aux formations sanitaires à temps. Les capacités des ressources humaines des centres de sante seront renforcées pour prendre en charge les enfants d’une façon holistique.

En rapport avec le paludisme, la promotion de l’utilisation des MILDA et la chimio prophylaxie antipaludéenne seront poursuivies

La santé communautaire : avec l’adoption par le Gouvernement de la politique nationale de santé à base communautaire en 2014 et du plan stratégique de santé communautaire en 2015, le programme contribuera à l’opérationnalisation de la stratégie dans les communes les plus vulnérables des régions de concentration. La promotion des pratiques familiales essentielles constitueront la clé de voute pour opérer des changements positifs durables en faveur de la santé de la mère et de l’enfant.

Nutrition :

Dans le domaine de la nutrition, la priorité sera essentiellement axée sur la réduction de la malnutrition chronique. Un accent particulier sera mis sur le maintien du processus de passage à l’échelle du programme de prise en charge de la malnutrition aiguë et la vulgarisation des pratiques familiales essentielles. Cette stratégie mettra à profit les synergies entre les secteurs HIV, WASH, santé, éducation, … ; plus spécifiquement, il s’agira d’utiliser le plan de passage à l’échelle de la PCIMA pour intégrer le dépistage et la prise en charge pédiatrique du VIH, l’appui psycho-social aux mères ayant un enfant sévèrement malnutri et l’amélioration des conditions d’hygiène, d’assainissement et d’accès à l’eau potable à travers le WASH-in-Nut, entre autres.

La promotion de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) à travers la validation de la stratégie nationale ANJE, le plaidoyer pour l’application du code de substituts du lait maternel et la mise à l’échelle de l’initiative hôpitaux amis des bébés seront aussi pris en compte parmi les axes prioritaires de la programmation.

À travers l’appui à l’initiative REACH et au mouvement SUN, la coordination des interventions de nutrition sera portée à l’échelle par la mise en place des comités régionaux de coordination qui seront ainsi les répondants directs du Comité Technique Permanent de Nutrition et d’Alimentation (CTPNA) organe national multi acteurs chargé du suivi du Plan d’Action Intersectoriel de Nutrition et d’Alimentation (PAINA).

Conformément aux objectifs déclinés dans la Politique Nationale de Santé 2016-2030, le programme s’attèlera prioritairement à réduire les différentes formes de malnutrition à travers une prévention de la malnutrition chronique, le traitement de la malnutrition aiguë et la lutte contre les carences en micronutriments. Cela sous-entend une prise en compte de l’amélioration de l’offre de services curatifs et préventifs de nutrition prenant en compte la dimension équité pour que les populations résidant dans les zones difficile d’accès aient aussi accès aux services.

Enfin, le système de suivi/évaluation sera revu et renforcé par l’amélioration du système d’information de routine à travers la révision des indicateurs de nutrition dans le rapport mensuel d’activités (RMA) et l’utilisation des nouvelles technologies pour une meilleure promptitude et complétudes des données de suivi de routine. Le monitorage décentralisé sera aussi mis en application dans certaines zones pilotes afin de renforcer le processus de planification, de mise en œuvre et de suivi des interventions.

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Eau et Assainissement

L’alimentation en eau potable des familles rurales a connu une augmentation importante au cours des dix dernières années passant de 43% à 52 %, avec toutefois de grande disparité régionale. Malheureusement, le taux d’accès à l’assainissement de base et la pratique du lavage des mains au savon n’ont pas connu la même progression et continuent de stagner à 18% et 34% en 2015. Un certain nombre de goulots d’étranglement ont entravé la performance du secteur de l’eau et de l’assainissement au Tchad dont entre autres : le manque de coordination entre acteurs, le niveau faible d’engagement communautaire, la faible capacité des intervenants au niveau national et décentralisé, ainsi que l’absence d’un mécanisme opérationnel de suivi de la qualité de fonctionnalité des ouvrages et le cout élevé des ouvrages et intrants WASH. La sous-composante WASH mettra donc l’accent sur l’accroissement de l’accès des installations d’assainissement de base et la promotion du lavage des mains en particulier pour les femmes et les filles dans les communautés les plus défavorisées, dans les écoles et les centres de santé. En capitalisant les leçons apprises au cours du dernier cycle du programme-pays sur la professionnalisation des prestataires de services en forage manuel, le programme mettra également l’accent sur l’accroissement du taux de couverture en eau potable dans les régions qui présentent les taux d’accès inférieurs à 30%, mais aussi celles faisant face aux urgences notamment la malnutrition, les catastrophes naturelles, les épidémies et les mouvements de populations. Le programme revisitera l’approche de « Assainissement Total Dirigé par la Communauté » (ATPC) avec les partenaires de mise en œuvre, le Ministère de la Santé, le Ministère de l’Hydraulique et les communautés bénéficiaires actuelles pour identifier les goulots d’étranglement méthodologiques et adapter l’approche aux différents contextes régionaux. Le programme visera à développer les capacités du secteur privé pour trouver des solutions à faible couts afin d’améliorer l’assainissement familial en milieu rural et péri-urbain. Une gamme de technologies pour l’assainissement de base appropriée aux contextes tchadiens sera développée, testée et divulguée dans les régions de concentration. Tout en maintenant l’offre de services, le programme mènera aussi un fort plaidoyer basé sur les évidences pour davantage mobiliser les partenaires et les ressources financières d’une part et renforcer d’autre part les capacités institutionnelles en vue d’une programmation plus coordonnée des actions. En outre, le programme WASH renforcera la pérennisation de service d’approvisionnement en eau potable à travers le renforcement des capacités des structures décentralisés d’une part et d’autre part des communautaires pour la maintenance pour une plus grande appropriation et la maintenance des ouvrages. Par ailleurs, une emphase particulière sera mise sur le renforcement de la coordination sectorielles mais aussi des capacités de suivi de fonctionnalités des ouvrages et la génération des données actualisées au niveau National et décentralise pour permettre une meilleure planification et coordination dans le secteur de l’eau et de l’assainissement au Tchad.

VIH/SIDA

Grâce à la sous-composante VIH et sida, l’UNICEF accompagnera le Gouvernement dans l’application de la vision 90-90-90 pour atteindre l’élimination du SIDA en 2030 et dans le cadre du Tchad émergent. En collaboration avec les autres partenaires, il assistera le SE/CNLS et le Ministère de la Santé Publique à : (i) développer le nouveau plan stratégique 2017-2021 et autres documents normatifs ; (ii) répondre efficacement aux défis de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (éTME) à travers les interventions décentralisées de la PTME intégrées à la SMNI, (iii) promouvoir la PTME de sauvetage lors de l’accouchement afin de combler les insuffisances des femmes enceintes non dépistées parce qu’elles ne sont pas passées par la CPN ; (iv) accélérer le dépistage et la prise en charge du VIH/SIDA chez les enfants et les adolescents y compris l’intégration du dépistage et de la prise en charge pédiatrique dans les services de prise en charge nutritionnels (v) promouvoir la prévention et la prise en charge du VIH/SIDA chez les adolescents et les adolescentes, particulièrement ceux et celles vivant dans des

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communautés les plus vulnérables et les plus à risque de contamination du VIH et des ISTs ; (vi) promouvoir au niveau communautaire la participation et l’engagement des adolescents, des jeunes et des leaders communautaires afin de réduire la stigmatisation et la discrimination, d’accroitre la demande et l’utilisation des services de SMNI et de lutte contre le sida.

3. Théorie du changement pour la composante du programme

L’enfant tchadien nait et vit dans un contexte caractérisé par une forte mortalité néonatale & infanto-juvénile, une morbidité causée entre autres par des maladies évitables par la vaccination, ainsi qu’un niveau très élevé de malnutrition aigüe sévère et chronique. Ce contexte est essentiellement dû à : (i) l’accès limité aux services de santé et une faible qualité des soins de santé et de prise en charge nutritionnelle ; (ii) des comportements à risque des jeunes, des adolescents et des femmes favorisant l’expansion du VIH, (iii) certaines pratiques et normes sociales (pratiques d’hygiène et d’assainissement inadéquates, interdits, …) causant les maladies diarrhéiques et infectieuses infantiles, sans oublier les pathologies néonatales et les épidémies récurrentes. Agir sur ces principaux goulots permettra d’offrir avec plus d’équité aux enfants et aux femmes du Tchad, des interventions intégrées à haut impact et contribuer significativement à la réduction de la morbidité et de la mortalité des enfants, notamment parmi les populations les plus désavantagées.

A partir de ce constat caractérisé par une morbidité/mortalité néonatale, & infanto-juvénile élevée, le changement souhaité est d’arriver à ce que les nouveau-nés et les enfants meurent moins. L’effet escompté des interventions est que « Les femmes et les enfants utilisent des services de qualité de santé, VIH, nutrition, eau et assainissement ». Cet effet ne pourra être obtenu que si d’une part, « les populations adoptent des comportements et des pratiques favorables à la survie et le développement de l’enfant » et d’autre part, « le système de santé et les structures à base communautaire offrent des services de qualité ».

Tout ceci résultera de 7 interventions que sont : (i) le renforcement des capacités des communautés à adopter des comportements favorables à la survie de l’enfant ; (ii) l’habilitation des familles à prendre des décisions appropriées en faveur de la survie de l’enfant ; (iii) le renforcement des capacités financières des familles les plus pauvres leur permettant un meilleur accès aux services sociaux de base; (iv) l’appui au développement de stratégies et normes standards pour la fourniture des interventions en matière de survie de l’enfant ; (v) le soutien à la génération de données permettant d’identifier les enfants (filles et garçons) exposés à des risques de maladies pour orienter les décisions ; (vi) l’appui aux services techniques de l’Etat et les communautés à disposer des moyens matériels suffisants pour offrir des services de qualité de santé, nutrition, VIH et WASH ; (vii) l’appui aux communautés et formations sanitaires pour disposer de points d’eau et ouvrages d’assainissement de qualité.

Ces interventions produiront les effets escomptés sous réserve que (a) les services publics en charge de la survie de la mère et de l’enfant disposent des ressources budgétaires (allocations et dépenses) conséquentes, (b) les services techniques de l’Etat et les formations sanitaires disposent des ressources humaines en quantité et qualité suffisante, (c) les femmes, les enfants notamment les plus vulnérables ont un meilleur accès physique aux services de santé et de nutrition, et (d) les ménages, les communautés ont accès à une alimentation suffisante et équilibrée.

À travers la section Survie et Développement de l’Enfant incluant la santé, la nutrition, le VIH/Sida et le WASH, UNICEF contribuera, en synergie et complémentarité avec d’autres partenaires, à ce que d’ici à fin 2021, les conditions énumérées ci-dessus soient réalisées. Il s’agit de 7 produits et 4 hypothèses qui conditionnent ces produits.

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Produit 1 : Les parents et les adolescent(e)s ont des connaissances, compétences et motivation nécessaires pour adopter des comportements favorables à la survie et au développement des enfants et adolescents.

Pour réduire la morbidité et la mortalité néonatale et infanto-juvénile, il ne suffira pas seulement d’améliorer l’offre de service et l’accessibilité aux soins de santé mais il faudra également stimuler et motiver les populations à utiliser les services de santé disponibles et à adopter des comportements favorables à la survie et au développement des enfants. Changer les attitudes et les comportements des prestataires de soins est un autre préalable car, les données concordent sur le fait que le mauvais accueil est l’une des causes principales de la faible fréquentation des structures de santé par les populations. De manière générale, les populations manifestent peu de confiance vis-à-vis du système de santé existant et c’est pourquoi, elles se retournent vers les marabouts ou vers des accoucheuses traditionnelles quand elles sont face à un cas de maladie ou d’accouchement.

Dans ce contexte, la communication pour le développement aura un rôle crucial à jouer. Au niveau des structures de santé, elle contribuera à améliorer l’offre de service à travers le renforcement de capacités des prestataires de services de santé sur l’accueil, le dialogue avec les patients et les techniques de communication interpersonnelle. Il est absolument nécessaire que les agents sanitaires mettent à profit les multiples occasions de rencontre avec les parents d’enfants pour ouvrir le dialogue sur les questions relatives à la santé de l’enfant et de la mère. Une connaissance améliorée des parents sur la prise en charge du nouveau-né par exemple, contribuerait à réduire les risques de décès de nouveau-nés.

Au niveau des ménages et des communautés, la C4D continuera à promouvoir les pratiques familiales essentielles mais, l’accent ne sera plus seulement mis sur la diffusion des messages mais aussi, et surtout, sur la promotion du dialogue communautaire. Dans ce sens, la communication facilitera la création des plateformes de dialogue et d’échanges participatifs pour susciter l’éveil émotionnel des personnes dont les comportements devront être changés. Il est évident que tant que les populations n’auront pas une meilleure connaissance des bénéfices mais aussi des conséquences de leurs comportements sur leur santé et celle de leurs enfants, elles ne percevront pas la nécessité de changer de comportements.

La C4D bâtira sur les partenariats existants avec les organisations de la société civile, les médias, les institutions religieuses et les structures gouvernementales pour faciliter le dialogue au niveau communautaire afin de promouvoir les normes sociales et les pratiques familiales essentielles à la survie des enfants.

La C4D contribuera à la mise en œuvre de la stratégie de santé communautaire à travers l’appui au Gouvernement pour l’élaboration des stratégies intégrées de communication et le renforcement de capacités des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre des interventions de communication. Les approches communautaires pour la promotion de la santé seront privilégiées notamment la prise en charge du VIH au niveau communautaire et l’approche communautaire pour la promotion de la vaccination qui va progressivement intégrer d’autres aspects liés à la survie et au développement de l’enfant, ainsi que la promotion de l’hygiène, de l’assainissement et plus généralement les pratiques familiales essentielles. Enfin, la C4D renforcera la participation communautaire aux actions de santé à travers l’intensification des rencontres régulières d’échange entre les responsables de structures sanitaires et les populations.

Le SIDA reste la principale cause de mortalité des adolescents, en particulier dans tous les pays de l’Afrique au sud du Sahara. La composante VIH/SIDA renforcera la prévention du sida et des Infections transmissibles à travers un paquet complet d’interventions combinées de dépistage et d’éducation sexuelle et reproductive. Elle ciblera particulièrement les zones ou les adolescents et les adolescentes sont les plus à risque et les plus vulnérables. Ces actions de prévention et de dépistage communautaires seront réalisées en lien avec l’offre

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de services de prise en charge et traitement au niveau des centres santé. L’information stratégique permettra d’identifier les zones de vulnérabilité et de risque et de suivre les résultats des interventions sur base des évidences.

Produit 2 : Les femmes et les personnes en charge des enfants ont l’autorité et l’habilitation nécessaire pour la prise de décision en faveur de la survie et le développement de l’enfant.

Malgré les nombreux efforts faits dans l’amélioration de l’offre de services de santé durant le dernier programme de coopération, la demande de services est restée faible. Ce gap s’explique en partie par la norme sociale qui veut que ce soit les hommes qui décident du moment et des moyens d’amener les enfants et même les femmes au centre de santé pour la consultation ou les soins.

À travers ce produit, les personnes cibles tels que les hommes, les leaders communautaires, les femmes en association, les réseaux des jeunes auront les informations et les capacités nécessaires qui leur permettront de prendre des décisions avisées, en temps opportun, pour la prise en charge des problèmes impactant la survie de l’enfant.

Le renforcement des capacités des personnes cibles ainsi que la promotion d’initiatives innovantes seront les stratégies clés pour atteindre ce résultat, à travers :

- L’appui à la mobilisation sociale et communication pour le développement ; - La prévention combinée au dépistage et conseils sur le VIH ; - La mise en œuvre des approches communautaires, par exemple l’approche

communautaire pour la promotion de la vaccination (ACPV) dans 15 districts pilotes; - La promotion de la participation des femmes et adolescents.

Produit 3: Les femmes, les enfants notamment les plus vulnérables ont des capacités financières accrues pour un meilleur accès aux services sociaux de base en faveur de la survie de la mère et de l’enfant.

L’inaccessibilité financière aux services sociaux constitue l’un des déterminants de la forte morbidité et mortalité chez les enfants et les femmes enceintes. Pour l’adresser, le programme contribuera à augmenter les capacités financières des femmes et des familles à travers:

- la mise en place de filets sociaux, - le plaidoyer auprès du Ministère de la Santé Publique pour une mise en œuvre sans

discontinuité de la gratuité des soins aux femmes enceintes et enfants de moins de cinq ans.

- l’appui à la mise en œuvre de la stratégie nationale pour la couverture sanitaire universelle (SN-CSU)

Produit 4 : Les acteurs disposent de politiques et stratégies définissant les normes et standards des interventions en matière de survie et de développement de l’enfant.

L’engagement politique est un élément critique pour des progrès dans le domaine de la survie et le développement de l’enfant en mobilisant et affectant les ressources nécessaires. Les défis majeurs dans ce domaine restent (i) la traduction de cet engagement politique par des plans concrets et des allocations budgétaires conséquentes aux niveaux national, régional et district, (ii) la recherche de synergies entre les différentes initiatives et (iii) d’assurer que la planification basée sur les évidences et le monitorage en temps réel soient une réalité à tous les niveaux.

Les stratégies de mise en œuvre de ce produit sont : - Le plaidoyer pour l’adoption et la mise en œuvre des politiques ; - L’appui technique dans l’élaboration des politiques, stratégies et normes.

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Dans le domaine de la nutrition, le cadre normatif sera revu avec la finalisation et la validation des documents et orientations stratégiques en lien avec la nutrition. La stratégie nationale de l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE) et son plan de passage à l’échelle seront finalisés et validés ; de même, le document d’orientation sur l’institutionnalisation des semaines nationales de la santé de la mère et de l’enfant sera développé en partenariat avec les acteurs de la santé et de la nutrition. Un plaidoyer sera fait auprès du Gouvernement pour l’inclusion de la nutrition dans les curricula de formation des infirmiers et autres personnels de santé du Ministère de la santé.

Dans le domaine de la santé, les interventions du programme viseront la stratégie de la couverture sanitaire universelle.

Dans le secteur de l’eau et de l’assainissement le programme appuiera le Gouvernement à, non seulement assurer les contrôles qualité, mais aussi finaliser, réviser et ou valider les politiques sectorielles WASH et développer les stratégies et plans d’action pour atteindre les objectifs de développement durables (ODD).

Dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA, des documents normatifs et d’orientation comme la stratégie nationale de lutte contre le sida 2018-2021, le document de la mise en œuvre de la délégation des tâches pour la prescription des ARV prophylactiques chez les femmes enceintes séropositives, seront produits sous le leadership du Ministère de la Santé Publique et du Secrétariat Exécutif du CNLS et faciliteront sa généralisation sur l’ensemble de centres de prestation de services de la SMNI/PTME. Ces documents nationaux seront produits dans la perspective de la vision 90-90-90 que l’Etat Tchadien s’est fixé pour atteindre l’élimination du SIDA en 2025.

Produit 5 : Les données permettant une identification des enfants (filles et garçons) malades, malnutris et exposés aux risques de maladies sont disponibles pour orienter les décisions.

La faiblesse du système d’information ne permet pas d’apprécier à sa juste valeur les privations dont sont victimes les enfants en vue de prendre les mesures décisionnelles appropriées. L’une des stratégies de mise en œuvre de ce produit sera de développer les capacités techniques et institutionnelles des partenaires à générer des évidences. Des efforts seront faits pour avoir un système national d’information plus fiable, complet et produisant des données en temps réel. Le programme appuiera le pays dans la collecte, l’analyse et l’utilisation de données désagrégées pour identifier les goulots d’étranglement et adresser les inéquités persistantes, surtout au sein des populations les plus désavantagées. Les données des enquêtes SMART, de couverture vaccinale et nutritionnelle (LQAS, enquêtes par grappes, SLEAC), ainsi que des enquêtes nationales (EDS, MICS) seront utilisées pour identifier les groupes cibles les plus exposés et les privations.

Produit 6 : Les services techniques de l’État, les OSC, les communautés ont des aptitudes techniques adéquates et disposent de matériels et équipements suffisants pour offrir des services de qualité de santé, nutrition, VIH et Wash.

Les services sociaux pour la plupart, et particulièrement ceux des secteurs de la santé, du VIH et de la nutrition, manquent d’intrants essentiels pour offrir des services de qualité aux populations. Ceci inclut : le manque d’équipements et médicaments essentiels, l’insuffisance de ressources humaines de qualité.

Les stratégies clés de mise en œuvre incluront : - Le renforcement des capacités techniques et institutionnelles ; - L’appui en approvisionnement et gestion des intrants et équipements.

Produit 7 : Les communautés et les formations sanitaires disposent de points d’eau et d’ouvrages d’assainissement de qualité.

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La faible disponibilité des points d’eau potable et ouvrages d’assainissement pour les populations, ainsi que pour les structures de santé et dans les écoles contribue, dans une large mesure, à la prolifération des maladies hydriques et autres pathologies liées au manque d’hygiène et d’assainissement. Le programme contribuera à améliorer la situation à travers les stratégies suivantes de mise en œuvre:

- Promotion des technologies à faibles coûts ; - Appui technique et matériel ; - Promotion des activités de changement de comportements pour la consommation

d’eau potable, l’adoption de pratiques hygiéniques et d’utilisation des ouvrages d’assainissement ;

- Construction des ouvrages d’approvisionnement en eau potable, d’hygiène et d’assainissement dans les communautés, les écoles et les centres de sante

- Promotion de l’Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC) adaptée au contexte du pays pour lutter contre la défécation à l’air libre ;

- Le renforcement des capacités des communautés, des structures en charge des écoles et formations sanitaires ainsi que les services techniques déconcentrés pour assurer la qualité et la continuité du service d’approvisionnement en eau potable, d’hygiène et d’assainissement.

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Comportements à risque des jeunes, des adolescents et des

femmes

Soins de santé néonatals, maternels, infantiles et

nutritionnels insuffisants et de faible qualité

Pratiques et Normes sociales néfastes de la population et

des communautés

P ati ues d’h gi e et d’assai isse e t i ad uates de la

population et des communautés

Quantité et ualit de l’eau insuffisante

Sous-alimentation et dénutrition

VIH et

SIDA

Maladies évitables par la vaccination (Polio, Méningite, Rougeole,

Tétanos)

Maladies diarrhéiques

Pathologies infantiles et néonatales

Emaciation, retard de croissance, carences en

micronutriments

Mortalité/Morbidité néonatale, & infanto-juvénile élevées

Bisques

Hypotheses

Strategies

Produit

Effets

Impact

Déterminants

Privations

Légende

Les femmes, les enfants

notamment les plus vulnérables ont un meilleur

accès physique aux services de santé et

de nutrition.

Les services techniques de

l’Etat et les formations sanitaires

disposent des ressources

humaines en quantité

suffisante.

Les services publics en charge de la su vie de la e et de l’e fa t

disposent des ressources budgétaires (allocation et dépenses) conséquentes.

Les ménages, les communautés ont accès à

une alimentation suffisante et équilibrée

Les parents, les adolescent(e)s, ont des connaissances, compétences et la motivation nécessaires pour adopter des comportements

favorables à la survie et développement de l’e fa t et adoles e ts (Demande)

Les femmes et les personnes en charge des e fa ts o t l’auto it et l’ha ilitatio

nécessaire pour la prise de décision en faveur de la survie et le développement de

l’e fa t (Demande).

Les acteurs disposent de politiques, stratégies et définissant les Normes et

standards des interventions en matière de su vie de l’e fa t (Environnement).

Les femmes, les enfants notamment les plus vulnérables ont des capacités financières

accrues pour un meilleur accès aux services sociaux de base en faveur de la survie de la

e et de l’e fa t (Environnement).

Disponibilité des données permettant une indentification des enfants (filles et garçons) malades,

malnutris et exposés aux risques de maladies pour orienter les décisions (Environnement).

Les communautés, les écoles et les formations sanitaires disposent des

poi ts d’eau et des ouv ages d’assai isse e t de ualit (Offre).

Les se vi es te h i ues de l’Etat, les OSC, les o u aut s ont des aptitudes techniques adéquates et disposent de

matériel et équipements suffisants pour offrir les services de qualité de Santé, Nutrition, VIH et Wash (Offre).

Le Système de santé et les structures à base communautaire offrent des

services de qualité

Les femmes et les enfants utilisent des services de qualité de santé, VIH, nutrition, eau et assainissement

Les populations adoptent des comportements et des pratiques favorables à la

su vie et le d veloppe e t de l’e fa t

Morbi-Mortalité néonatale et infanto-juvénile réduite L’o u e e des urgences

entravent la mise e œuv e des programmes

La persistance de la crise

économique limite la capacité

d’i vestisse e t de l’ tat

Réticences des

communautés à adopter les

PFE

Appui à la mobilisation

sociale et communication

pour le Développement

Prévention combinée

avec dépistage et conseils

sur le VIH

Mise e œuv e des approches

communautaires

Promotion de la

participation des femmes

et adolescents

Mise en place des filets

sociaux

Plaidoyer pour la

gratuité des soins aux

femmes enceinte et

enfants de moins de 5

ans

Plaido e pou adoptio et ise e œuv e des politi ues

Appui te h i ue da s l’ la o atio des politi ues, stratégies et normes

Appui à l’i stitutio alisatio des se ai es santé mère -

enfant

Assista e te h i ue da s l’ la o atio de ase de do es et gestion des systèmes des informations au niveau central et

décentralisé

Conduire des enquêtes et études sur la situation des enfants

Introduction des nouvelles technologies de l’i fo atio da s le système de routine

Appui au s st es d’ale te p o e et pla s de o ti ge e

Renforcement des capacités

techniques et institutionnelles

Appui en approvisionnement

et gestion des intrants et

équipements

Promotion des technologies

à faibles couts

Appui en équipements

Inéquités da s l’off e des services

Théorie de changement Survie et Developpement de l’Enfant (CSD)

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4. Structure des Résultats (Effets et produits, et les indicateurs associés)

EFFET : Morbi-Mortalité néonatale et infanto-juvénile réduite

Produit 4. Les autorités nationales, régionales et

locales disposent des capacités nécessaires pour

élaborer les documents stratégiques et opérationnels

en nutrition et assurer à leu ise e œuv e selo u e approche basée sur les droits humains

Produit 4 :D’i i 2021, les autorités nationales, régionales

et locales ont des capacités accrues de coordination et

de développement des politiques budgétisées,

stratégies et plans opérationnelles pour renforcer les

interventions VIH/SSR

Produit 3 : Les populations des communautés ciblées dans

les régions prioritaires ont des connaissances accrues pour

réduire la stigmatisation et discrimination des PVVIH et des

OEV et soutiennent des mécanismes communautaires de

solidarité

Produit 1 : Les femmes enceintes, allaitantes et en âge de procréer,

les adolescentes et les adolescents ont des informations correctes

et des capacités accrues pour recourir à la prévention, au dépistage

et au traitement de VIH.

VIH : Effet : Les femmes enceintes, les enfants et les

adolescents / adolescentes utilisent des services équitables

et conviviaux de qualité pour la prévention, la prise en

charge et le traitement du VIH/Sida/SR/IST et VBG

Produit 3 :Les se vi es te h i ues de l’Etat, les OSC, les PME ai si ue les olle tivit s i l es o t d’ava tage des o aissa es et

des ressources pour coordonner, planifier, budgéter et légiférer en

faveu d’une extension des interventions pour promouvoir la

ualit et la p e it du se vi e d’app ovisio e e t e eau potable, hygiène et assainissement

Produit 4 : Le MSP, MH et les partenaires de WASH y

compris les ONG des zones ciblées ont les capacités

accrues de préparation et de réponse à des urgences en

ati e d’i stallatio , d’app ovisio e e t e eau

pota le d’h gi e et d’assai isse e t

WASH : Effet : les femmes et les enfants des zones ciblées en

pa ti ulie les plus vul a les et elles e situatio d’u ge e utilisent de façon accrue et durable les services

d’app ovisio e e t e eau pota le & d’assai isse e t et adoptent de o es p ati ues d’h gi e pou p ve i les

maladies.

Produit 3 : Les Structures sanitaires des 16 régions

de concentration ont des capacités humaines et

matérielles accrues pour offrir des services

préventifs nutritionnels de qualité aux femmes,

adolescentes et enfants de moins de 5 ans

Produit 2 : Les Structures sanitaires des régions à

prévalence élevée de malnutrition ont des capacités

humaines et matérielles accrues pour offrir des

services curatifs nutritionnels de qualité aux

femmes, adolescentes et enfants de moins de 5 ans

Produit 3. Les autorités nationales, régionales et

locales ont des connaissances et capacités accrues

pou s’e gage da s l’a lio atio du adre

législatif, règlementaire, social et juridique incluant

la planification stratégique et opérationnelle de la

santé

Nutrition : Effet : les adolescents, femmes enceintes et

allaitantes, mères et enfants de 0 à 5 ans utilisent

d’ava tage les se vi es ut itio els de ualit , et adoptent des pratiques adéquates de nutrition et

d’ali e tatio

Produit 6 : La DNTA, les démembrements du MSP et les ONG des zones ciblées

ont les capacités accrues pour la préparationet la réponse nutritionnelles en

situatio d’u ge e e faveu des fe es, adoles entes et enfants de < de 5 ans

Produit 5.Les autorités nationales, régionales et locales

disposent des capacités nécessaires pour coordonner les

interventions en nutrition dans les régions ciblées

Produit 1. Les parents, les femmes enceintes et en âge

de p o e , les es d’e fa ts de oi s de cinq ans

et les adolescentes ont des connaissances et une

habilitation sociale et financière accrue pour recourir

aux services de santé de qualité

Produit 4 : Les autorités sanitaires nationales et

déconcentrées et les partenaires de Santé y

compris les ONG des zones ciblées ont les

capacités accrues de préparation et de réponse à

des urgences sanitaires

Produit 2. Les structures socio-sanitaires ont des

capacités humaines et matérielles accrues pour

offrir des soins services de santé de qualité,

complets et intégrés à haut impact aux femmes, aux

enfants et aux adolescents

Produit 5: Le SE/ CNLS, ses démembrements, les

services sociaux et les partenaires du VIH y compris les ONG des zones ciblées ont les capacités accrues

de riposte contre le VIH en situation d’urgence

Santé : Effet : les adolescents, les femmes

enceintes et allaitantes, les mères et les enfants

de 0 à 5 ans de toutes les 10 régions de

o e t atio du T had utilise t d’ava tage les services de santé de qualité.

Produit 1 : Les femmes, adolescentes et mères ont

des connaissances et une habilitation accrue pour

recourir à des services de nutrition

Produit 1 : Les populations, en particulier les femmes et les

enfants dans les écoles et les formations sanitaires des zones

i l es e pa ti ulie les plus vul a les o t d’ava tage de connaissance et de motivation pour les bonnes pratiques

d’h gi e et d’assai isse e t

Produit 2 : Les écoles, les centres de santé et les villages dans les

zones défavorisées des 10 régions de concentration et celle faisant

fa e au e d ies hole a, ve s de gui e… dispose t des s st es d’addu tio d’eau pota le et des ouv ages d’h gi e et d’assai isse e t de ualit et de faço uita le

Produit 2 :Les structures socio-sanitaires ont des

capacités humaines et matérielles accrues pour

offrir des services conviviaux à haut impact de

prévention, dépistage, pris en charge et traitement

du VIH de qualité aux femmes, aux enfants et aux

adolescents.

Priorités nationales / ODD: VISION 2030 - ODD3 : Donner aux individus les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être de tous et à tous les âges.

UNDAF :Effet 2. D’i i à fi , les fe es, adoles e t e s et e fa ts de oi s de i a s les plus vul a les des o u aut s u ales et périurbaines utilisent davantage les services intégrés de santé, de VIH et de

soins nutritionnels de qualité y compris en situation humanitaire ; Effet 3. D’i i à , les populatio s vul a les, da s les zo es d’i te ve tio , utilise t de a i e a ue et du a le les se vi es d’app ovisio e e t e eau potable, assurent un meilleur assainissement et adoptent des bonnes pratiques d’h gi e da s leu ad e de vie ; Effet 6. D’i i fi , les fe es, adoles e ts et e fa ts filles et ga ço s de oi s de 5 a s des dist i ts u au et p iu ai s les plus vul a les utilise t de o es p ati ues d’ali e tatio et de ut itio compris en situation humanitaire.

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5. Suivi des produits et de leur contribution à l’atteinte des Effets

L'amélioration de la qualité et l’utilisation des données pour la prise de décision demeureront essentielles à la mise en œuvre des interventions en matière de santé, de nutrition et de prévention et prise en charge du VIH et sida ainsi que dans les domaines de l’eau, Hygiène et assainissement. L’UNICEF apportera une assistance technique dans l’élaboration des bases de données et la gestion des systèmes d’information stratégique au niveau central et décentralisés. Des groupes techniques de travail (GTT) seront mis en place et des réunions trimestrielles de coordination des interventions visant à mesurer l'élimination progressive des goulots d'étranglement identifiés lors des micro-planifications locales au niveau des districts de santé seront organisées. Ces réunions des GTT permettront de mesurer les indicateurs trimestriellement aux niveaux des délégations sanitaires.

Un plan national de suivi et évaluation de la composante CSD sera développé. Un comité national de suivi sera mis en place sous le leadership du Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique. Ce comité se réunira semestriellement pour statuer sur les progrès, identifier les goulots d’étranglement et prendre des mesures pour minimiser leur impact sur l’atteinte des résultats.

Le programme de coopération soutiendra des revues périodiques, des enquêtes et études sur la situation des enfants. Sur base du plan national de suivi / évaluation mentionné ci-dessous et des indicateurs définis, le programme contribuera à l’introduction de nouvelles technologies de l’information dans le système de suivi de routine pour avoir de l’information sur la mise en œuvre des interventions en temps réel, mieux orienter la mise en œuvre des interventions et l’assistance technique aux acteurs.

L'UNICEF accompagnera le développement des capacités des acteurs gouvernementaux et ceux de la société civile à développer et à mettre en œuvre les programmes à travers une succession de sessions d’analyse de situation, de planification et de revue des interventions. Cette mise en œuvre et suivi des interventions selon l’approche 3A inclura les parents, les leaders communautaires et les adolescents et contribuera ainsi à développer leurs compétences à participer à la mise en œuvre des programmes.

L’analyse des données de la cartographie des vulnérabilités, des données de l’enquête MICS 2014 et des leçons apprises de la mise en œuvre du précèdent programme de coopération ont permis d’identifier 10 régions les plus vulnérables en termes d’accès aux soins, à la nutrition, à l’eau et l’assainissement et où les indicateurs de couverture des services sociaux de base sont les plus faibles.

Au niveau de la sous composante Santé, des enquêtes de surveillance épidémiologique et de couverture vaccinale seront organisées, des données compilées et analysées par les autorités de la santé devant prendre des mesures de régulation.

En nutrition, le système de suivi-évaluation sera revu et renforcé par l’amélioration du système d’information de routine et grâce à la révision des indicateurs de nutrition dans le rapport mensuel d’activités (RMA) et l’utilisation des nouvelles technologies pour une meilleure promptitude et complétude des données de suivi.

Pour le VIH et sida, l'UNICEF et ses partenaires au sein de l’ONUSIDA aideront le Conseil national de Lutte contre le sida et le Ministère de la Santé Publique à redynamiser le comité intersectoriel de pilotage sous le leadership du Secrétaire Général dudit Ministère. Ce comité multisectoriel qui se réunira semestriellement permettra d’assurer le suivi et d’assurer les synergies dans la mise en œuvre des interventions pour des résultats pérennes. Au niveau de la prévention chez les adolescents, un outil d’analyse des goulots d’étranglement (BNA) sera utilisé pour la collecte et l’analyse des données. Les données seront réactualisées régulièrement, compilées et analysées par le Groupe Technique de travail multisectoriel sur la prévention. Une analyse secondaire des données MICS 2015 alimentera cette base de données.

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Des missions conjointes des acteurs seront organisées pour apprécier la situation de mise en œuvre et des progrès sur le terrain, revoir les plans d’interventions en fonction des goulots identifiées, définir des actions correctrices sur le terrain en même temps que des actions de plaidoyer auprès de la haute autorité de l’État pour des solutions idoines, notamment en matière de ressources humaines et financières.

Les rapports UNGASS et sur l’accès universel continueront d’être produits avec l’appui des partenaires, sous le leadership de l’ONUSIDA et permettront de rassembler les résultats de progrès annuellement.

En Eau et assainissement, des enquêtes sur les attitudes, des connaissances et des pratiques sur l’eau et l’assainissement, les sondage d’opinion sur pratiques d’hygiène et l’usage des ouvrages d’eau et d’assainissement mis à la disposition des populations seront utilisés pour suivre les progrès des activités.

Les sondages d’opinion à travers les medias sociaux tels U-reports permettront de suivre l’exposition des adolescents et des jeunes aux messages de prévention des maladies.

Les résultats d’impacts seront mesurés à la fin du programme de coopération et de façon intégrée grâce à l’enquête MICS de 2020. La contribution de l'UNICEF aux résultats nationaux sera mesurée par des enquêtes de surveillance au niveau de l’offre et de la demande des services sociaux de base au niveau des centres de santé, des services sociaux et des communautés qui mettent en œuvre des programmes de prise en charge des enfants. 6. Besoins en ressources

Le programme CSD envisage une projection de ressources d’un montant total de 143.345.000 dollars US dont 22.555.000 dollars de ressources régulières (RR) et 120.790.000 dollars d’autres ressources (OR). Pour mobiliser des ressources additionnelles, le programme saisira les opportunités existantes de financement (Nouveau modèle de financement du Fonds Mondial, 11e FED, ECHO, …). Le programme développera des propositions de financement et bâtira sur la confiance des donateurs au cours du dernier cycle de programmation qui a permis de tripler le budget planifié en début de cycle. Ces propositions de financements seront intégrées avec une forte composante communication pour le changement de comportement (C4D) et un système d’information stratégique. Un système de suivi de 3e génération sera développé et le rapportage des résultats sera accompagné d’une présentation infographique pour le plaidoyer.

La répartition par sous-composante du programme CSD est la suivante :

Survie et Développement de l’Enfant (CSD)

EN MILLIERS DE DOLLARS

RR OR Total 22,555 120,790 143,345

Santé 9,350 50,000 59,350 Nutrition 2,730 45,000 47,730 VIH/SIDA 5,230 10,900 16,130 Eau, Hygiène et Assainissement 5,245 14,890 20,135

7. Risques externes et plan de réponse

Le Tchad souffre d’insuffisance de personnel en qualité et en quantité et a des ressources financières limitées. Un plaidoyer fort auprès des pouvoirs publics pour qu’ils priorisent les ressources humaines et financières dédiées à l'amélioration des systèmes de gestion de l'information et pour un plus grand accent sur l'équité et les données ventilées sera une priorité du programme de coopération.

Plusieurs systèmes d’approvisionnement parallèles des produits pharmaceutiques, nutritionnels, des ARVs et autres intrants constituent un risque dans la gestion des intrants et leur destination. Pour réduire les risques de pertes, de duplication et d’accès non équitable, l’UNICEF et ses partenaires contribueront au renforcement du système d’approvisionnement à

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travers la réorganisation et le renforcement des capacités de la pharmacie centrale et des pharmacies régionales d’approvisionnement.

La persistance des barrières et normes culturelles néfastes à la santé des enfants entrainant particulièrement la stigmatisation et la discrimination des malades comme ceux du sida ou le refus de faire soigner certains enfants en fonction du sexe ou du type de maladie, le refus de l’utilisation des infrastructures d’hygiène et d’assainissement tels que les toilettes constituent un goulot d’étranglement important à la réceptivité des messages de santé, à la demande et à l’utilisation des services de prévention et de prise en charge de la maladie. En réponse, des interventions de santé communautaire ciblant le changement de normes et le renforcement de l’information et des aptitudes seront la priorité du programme survie et développement de l’enfant pour réduire la majorité des décès des enfants qui surviennent en famille.

Face à la persistance de la crise économique qui limite la capacité d’investissement de l’Etat, les femmes et les enfants notamment les plus vulnérables ne peuvent pas avoir un meilleur accès physique aux services de santé et de nutrition, de VIH/SIDA ou d’eau et d’assainissement sans une contribution substantielle de l’Etat et sans la contribution des partenaires financiers. L’UNICEF continuera de plaider et de mobiliser l’opinion nationale et internationale pour qu’ils investissent des ressources budgétaires, logistiques et humaines conséquentes pouvant soutenir les résultats en matière de survie de l’enfant.

Au vu des urgences répétitives qui entravent la mise en œuvre des programmes, UNICEF, en collaboration avec les autres partenaires et sous la coordination de l’OCHA et du Coordonnateur Résident du SNU, appuiera le Gouvernement à renforcer ses capacités de planification et de réponse aux situations d’urgence. La formation sur les interventions en situation d’urgence de tous les acteurs partenaires de la mise en œuvre du programme de coopération sera une priorité du programme afin de garantir la continuité des services en cas de crise humanitaire. Pour répondre aux situations d’urgence, le programme se basera sur les CCC de l’UNICEF en assurant que le minimum de ressources et d’intrants sont disponibles.

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Annexe 1 : Cadre des résultats

CDE Articles 6 ; 18 ; 22 ; 23 ; 24 et 27

Priorité Nationale (et Objectifs du Développement Durable ou autre agenda international): Donner aux individus les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être de tous et à tous les âges; (ODD3)

Effet UNDAF (Effet 2) : D’ici à fin 2021, les femmes, adolescent(e)s et enfants de moins de cinq ans les plus vulnérables des communautés rurales et périurbaines utilisent davantage les services intégrés de santé, de VIH et de soins nutritionnels de qualité y compris en situation humanitaire.

Indicateurs clés: • % des accouchements effectués par du personnel de qualité; (Réf: 34%, Cible : > 50%) • % de femmes enceintes ayant effectué au moins 4 CPN au cours de la grossesse. (Réf.31%, Cible, 45%) • % d’enfants complètement vaccinés avant un an (Réf.17.2%, Cible : 45%) • % de nourrissons (enfants de moins de 5 mois) exclusivement allaités au sein (Réf : 5%, Cible : 20%) • % de structures sanitaires qui intègrent les activités de nutrition dans le paquet minimum (Réf : 44%, Cible : 75%) • % de ménages qui utilisent du sel iodé (Réf : 69%, Cible : 80%) • La prévalence du VIH : Femmes enceintes (Réf: 3.4%, Cible : 1.7%) ; Adolescents et Adolescentes : (Réf. 0.9%, Cible : 0.5%) ; Prévalence d’enfants exposés séropositifs : (Réf : 16% Cible : 8%)

• % des populations qui utilisent l’eau potable : (Réf: 56 %, Cible : 66%) ; % de la population qui pratique la défécation à l’air libre

• % des populations qui utilisent des installations d’assainissement améliorées (Réf : 25,7%, Cible : 35,7%) ; % des populations qui pratiquent le lavage des mains au savon (Réf : 34,2%, Cible : 50%)

Effet du Plan Stratégique 2014 - 2017: Amélioration et continuum dans l’utilisation équitable des interventions de santé maternelle et infantile à haut impact depuis la grossesse jusqu’à l'adolescence, ainsi que la promotion de comportements sains.

Résultats Indicateurs Moyens/Sources

de vérification

Risques et

Hypothèses

Partenaires Clés

et cadres de partenariat

RESSOURCES

Libellé Réf. Cible RR OR TOTAL

Effet 1 (Santé):

D’ici à fin 2021, les

adolescents, les femmes

enceintes et allaitantes,

les mères et les enfants

de 0 à 5 ans de toutes

les 10 régions de

concentration utilisent

d’avantage les services

de santé de qualité.

• % des accouchements

effectués par du personnel

de qualité

• % de femmes enceintes

ayant effectué au moins 4

CPN au cours de la

grossesse

• % d’enfants complètement

vaccinés

• 34%

• 31%

• 17.2%

• >50%

• 45%

• 45%

• EDS/MICS 2020 • Diminution/faible

capacité des

structures pour

soutenir la mise en

œuvre • Diminution de

financements des

partenaires

• Faible mobilisation

des ressources de

l’Etat

• Instabilité politique

• Crise humanitaire

• Ministère de la

Santé Publique

• Ministère de la

communication

• ONGs

• OMS

Produit 1.1. Les

parents, les femmes

enceintes et en âge de

procréer, les mères et les

• % d’enfants de moins de

cinq ans non vaccinés contre

la polio en raison de refus

• <5% • <1% • Rapport des

enquêtes post-

campagne

• LQAS

• Résistance aux

changements de la

part des

communautés

• MSP

• Ministère de la

Communication

• ONGs

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Résultats Indicateurs Moyens/Sources

de vérification

Risques et

Hypothèses

Partenaires Clés

et cadres de

partenariat

RESSOURCES

Libellé Réf. Cible RR OR TOTAL

adolescentes ont des

connaissances et une

habilitation sociale et

financière accrue pour

recourir aux services de

santé de qualité.

des parents

• % de ménages connaissant

au moins 2 pratiques

familiales essentielles en

faveur de la santé de la mère

et de l’enfant.

• ND • 10%

• EDS/MICS • OMS

Produit 1.2. Les

structures socio-

sanitaires ont des

capacités humaines et

matérielles accrues pour

offrir des soins de santé

de qualité, complets et

intégrés à haut impact

aux femmes, aux enfants

et aux adolescents.

• % de temps sans rupture de

stock de SRO ayant duré

plus d’un mois au niveau

national

• % de temps sans rupture de

stock de vaccin Penta ayant

duré plus d’un mois au

niveau national.

• % de temps sans rupture de

stock de vaccin rougeole

ayant duré plus d’un mois au

niveau national.

• ND

• ND

• ND

• 80%

• 80%

• 80%

• Rapports de

gestion des stocks

MSP

• Diminution/faible

capacité des

structures pour

soutenir la mise en

œuvre • Manque de

financement des

partenaires pour

couvrir les couts

opérationnels

• Instabilité politique

/ Crise humanitaire

• MSP

• OMS

Produit 1.3. Les

autorités nationales,

régionales et locales ont

des connaissances et des

capacités accrues pour

s’engager dans

l’amélioration du cadre

législatif, règlementaire,

social et juridique

incluant la planification

stratégique et

opérationnelle de la

santé.

• % des commodités

essentielles (sur les 13)

adaptées au pays qui sont (i)

enregistrées et (ii) disposent

de guides d’utilisation aux

niveaux centres de santé et

communautaire.

• Disponibilité de plan

budgétisé pour la santé

maternelle, infantile et

néonatale (survie de

l’enfant).

• ND

• 0

• 100%

• 1

• Arrêté ministériel

d’enregistrement

des produits

• Disponibilité des

guides d’utilisation

• Plan disponible et

diffusé

• Lourdeur

administrative

• Instabilité politique

/ Crise humanitaire

• MSP

• ONGs

• UNFPA

• OMS

Produit 1.4. La DGAS,

la DGSELM, les DSR et

DS et les partenaires de

Santé y compris les

ONG des zones ciblées

• Nombre et % d’enfants de 6-

59 mois dans des zones

affectées par une urgence

sanitaire / humanitaire sont

vaccinés contre la rougeole

• ND

• 90%

• Rapport des

campagnes de

vaccination et de

distribution de

moustiquaires

• Faible capacité des

structures de mise

en œuvre • Insuffisance de

financement des

• MSP

• ONGs

• OMS

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Résultats Indicateurs Moyens/Sources

de vérification

Risques et

Hypothèses

Partenaires Clés

et cadres de

partenariat

RESSOURCES

Libellé Réf. Cible RR OR TOTAL

ont les capacités accrues

de préparation et de

réponse à des urgences

sanitaires.

• % de ménages dans les

zones endémiques de

paludisme affectées par des

situations d’urgence

sanitaire / humanitaire qui

reçoivent 2 moustiquaires

imprégnées d’insecticide.

• ND

• 100%

partenaires

• Difficulté d’accès

aux populations

affectées

• Instabilité politique

/ Crise humanitaire

Effet 2 (VIH) : Les

femmes enceintes, les

enfants et les

adolescents et les

adolescentes utilisent

des services équitables

et conviviaux de qualité

pour la prévention, la

prise en charge et le

traitement du

VIH/Sida/SR/IST et

VBG.

• Taux de transmission du

VIH dans la population

générale

• Taux de transmission du

VIH chez les adolescents et

adolescentes

• Taux de transmission du

VIH de la mère à l’enfant

enfants

• 2.7%

• 0.9%

• 26%

• 1.4%

• 0.5%

• 8%

• EDS 2020

• Surveillance

sentinelle

• Estimations

ONUSIDA

• Diminution/faible

capacité des

structures pour

soutenir la mise en

œuvre, • Diminution de

financements des

partenaires

• Faible mobilisation

des ressources de

l’Etat

• Faible adhésion et

• alignement des

partenaires,

• Crise humanitaire

• SE CNLS,

• Bureau de la

Première Dame,

• CRLS

• Ministères en

charge de :

- Santé,

- Education,

- Jeunesse,

- Famille, - Communication

• Parlement

• RNTAP+

• ONGs

• EC du SNU

Produit 2.1. Les

femmes enceintes,

allaitantes et en âge de

procréer, les

adolescentes et les

adolescents ont des

informations correctes et

des capacités accrues

pour recourir à la

prévention, au dépistage

et au traitement de VIH.

• % de femmes enceintes qui

connaissent leur statut

sérologique à VIH

• % de femmes enceintes

séropositives au VIH ayant

reçu des antirétroviraux pour

réduire le risque de

transmission de la mère à

l'enfant

• % d’enfants VIH+ identifiés

• % d’enfants qui reçoivent

prise en charge pédiatrique

(ART)

• 16%

• 25%

• 23%

• 12%

• 85%

• 80%

• 90%

• 45%

• Surveillance

sentinelle

• EDS 2020

• Estimations

ONUSIDA

• Rapports annuels

et périodiques SIS

• Faible capacité des

structures pour

soutenir la mise en

œuvre,

• Crise humanitaire

• Ministère de la

Santé

• Ministère de

l’Education,

• Ministère de la

jeunesse,

• Délégations

sanitaires,

Districts de santé,

Clacs

• ONGs

• RNTAP+

• CRLS

• SNU

Produit 2.2. Les

structures socio-

sanitaires ont des

• % d’adolescentes et

adolescents qui connaissent

leur statut sérologique VIH

• 18% • 45% • Surveillance

sentinelle

• Estimations

• Diminution/faible

capacité des

structures pour

• SE CNLS,

• Bureau de la

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Résultats Indicateurs Moyens/Sources

de vérification

Risques et

Hypothèses

Partenaires Clés

et cadres de

partenariat

RESSOURCES

Libellé Réf. Cible RR OR TOTAL

capacités humaines et

matérielles accrues pour

offrir des services

conviviaux à haut

impact de prévention,

dépistage, pris en charge

et traitement du VIH de

qualité aux femmes, aux

enfants et aux

adolescents.

• % des adolescents testés

VIH+ sont sous traitement

• ND • 90%

ONUSIDA

• Rapports annuels

et périodiques

• SIS

soutenir la mise en

œuvre, • Motivation et

intérêt des autorités

en charge des

adolescents

• Faible mobilisation

des ressources de

l’Etat

• Faible adhésion et

alignement des

partenaires,

• Crise humanitaire.

• Faible culture

d’engagement et

participation des

adolescents et des

jeunes

Première Dame,

• CRLS

• Ministère de la

Santé

• Ministère de

l’Education,

• Ministère de la

jeunesse,

• Ministère de la

famille,

• Ministère de la

communication

• Parlement

• RNTAP+

• ONGs

• EC du SNU

• Associations et

Réseaux des

jeunes

Produit 2.3. Les

populations des

communautés ciblées

dans les régions

prioritaires ont des

connaissances accrues

pour réduire la

stigmatisation et

discrimination des

PVVIH et des OEV et

soutiennent des

mécanismes

communautaires de

solidarité

• % d’individus favorables au

PVVIH (index stigma)

• % de personnes ayant une

connaissance correcte sur les

modes de transmission

• 52%

• xx

• 35%

• xx

• Etudes CAP

• Evaluations

périodiques,

• Sondages

d’opinion Rapports

annuels

• Index stigma study

• Faibles capacités

des structures

communautaires

• Ressources

humaines socio-

sanitaires limitées

pour une

intervention

communautaire

efficace

• Capacités limitée

en suivi et

évaluation des

actions

communautaires

• Faible mobilisation

des ressources de

l’Etat,

• Faible culture

• SE CNLS,

• Bureau de la

Première Dame,

• CRLS

• Ministère de la

Santé

• Ministère de

l’Education,

• Ministère de la

jeunesse,

• Ministère de la

famille,

• Ministère de la

communication

• Parlement

• RNTAP+

• ONGs

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Résultats Indicateurs Moyens/Sources

de vérification

Risques et

Hypothèses

Partenaires Clés

et cadres de

partenariat

RESSOURCES

Libellé Réf. Cible RR OR TOTAL

d’engagement et

participation des

communautés,

• Faible adhésion du

Leadership

communautaire

• EC du SNU

Produit 2.4. Les

autorités nationales,

régionales et locales ont

des capacités accrues de

coordination et de

développement de

politiques budgétisées,

stratégies et plans

opérationnels pour

renforcer les

interventions VIH/SSR

• Documents nationaux

fondés sur des données

probantes et de qualité

existent

• Taux de promptitude des

rapports des délégations

4 plans

(PSN20

14-

2017

eETM2

012-

2015

Plan

d’accél

ération

PEC

(2016-

2018),

• 65%

• 4(PSN,

(Plan

ETME

• Ado,

PEC

• 95%

• EDS 2020

• Surveillance

sentinelle

• Estimations

ONUSIDA

• Rapports annuels

et périodiques

• SIS

• Diminution/faible

capacité des

structures pour

soutenir la mise en

œuvre, • Diminution de

financements des

partenaires

• Faible mobilisation

des ressources de

l’Etat

• Faible adhésion et

alignement des

partenaires,

• Crise humanitaire

• SE CNLS,

• Bureau de la

Première Dame,

• CRLS

• Ministère de la

Santé

• Ministère de

l’Education,

• Ministère de la

jeunesse,

• Ministère de la

famille,

• Ministère de la

communication

• Parlement

• RNTAP+

• ONGs

• EC du SNU

Produit 2.5. Le SE/

CNLS, ses

démembrements, les

services sociaux et les

partenaires du VIH y

compris les ONG des

zones ciblées ont les

capacités accrues de

riposte contre le VIH en

situation d’urgence.

• % de femmes enceintes

testées en situation

d’urgence,

• % de femmes sous ART en

situation humanitaire

• % d’enfants de mères VIH+

testés en situation

humanitaire

• % d’enfants sous ARVs

dans les situations

humanitaires

• ND

• ND

• ND

• ND

• 100%

• 100%

• 100%

• 100%

• Surveillance

sentinelle

• Rapports

programmatiques

• Diminution/faible

capacité des

structures pour

soutenir la mise en

œuvre, • Diminution de

financements des

partenaires

• Faible mobilisation

des ressources de

l’Etat

• Faible adhésion et

alignement des

partenaires,

• Faible capacité du

personnel dans les

• SE CNLS,

• Bureau de la

Première Dame,

• CRLS

• Ministère de la

Santé

• Ministère de

l’Education,

• Ministère de la

jeunesse,

• Ministère de la

famille,

• Ministère de la

communication

• Parlement

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Résultats Indicateurs Moyens/Sources

de vérification

Risques et

Hypothèses

Partenaires Clés

et cadres de

partenariat

RESSOURCES

Libellé Réf. Cible RR OR TOTAL

soins et prise en

charge des enfants

et des adolescents

• Crise humanitaire

• RNTAP+

• ONGs

• EC du SNU

Effet 3 (Nutrition) :

D’ici à fin 2021, les

adolescents, femmes

enceintes et allaitantes,

mères et enfants de 0 à 5

ans utilisent d’avantage

les services

nutritionnels de qualité,

et adoptent des pratiques

adéquates de nutrition et

d’alimentation.

• % de nourrissons (enfants de

moins de 5 mois)

exclusivement allaités au

sein

• % de structures sanitaires

qui intègrent les activités de

nutrition dans le paquet

minimum

• % de ménages qui utilisent

du sel iodé

• 5%

• 44%

• 69%

• 20%

• 75%

• 80%

• Rapport annuel de

la DNTA

• Enquête SMART

• Enquête SMART

• Le ministère de la

santé met en œuvre le Plan national de

Développement de

la santé

• Situation

sécuritaire est au

moins stable

permettant l’accès

et

l’opérationnalisatio

n des plans

d’action et

programme

• Ministère de la

santé

• Ministère de la

famille et de

l’action sociale

• Délégations

sanitaire,

• Districts de santé,

• PAM, OMS,

UNFPA, ONGs

Produit 3.1. Les

femmes, adolescentes et

mères ont des

connaissances et une

habilitation accrue pour

recourir à des services

de nutrition

• % de parents qui peuvent

citer au moins 2 actions

essentielles de nutrition

• % des enfants ayant reçu 2

doses de vitamine A par an

• % d’enfants de 6 à 23 mois

avec diversité du régime

alimentaire acceptable

• 0%

• 85%

• 0%

• 30%

• 90%

• 30%

• Enquête SMART • Situation

sécuritaire est au

moins stable

permettant l’accès

et

l’opérationnalisatio

n des plans

d’action et

programme

• L’occurrence des

situations

d’urgences

n’impactent pas

négativement les

capacités des

acteurs

• L’accès aux

communautés est

maintenu

• Ministère de la

santé

• Ministère de la

famille et de

l’action sociale

• Délégations

sanitaire, Districts

de santé,

• PAM, OMS,

UNFPA, ONGs

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Résultats Indicateurs Moyens/Sources

de vérification

Risques et

Hypothèses

Partenaires Clés

et cadres de

partenariat

RESSOURCES

Libellé Réf. Cible RR OR TOTAL

Produit 3.2. Les

structures sanitaires des

régions à prévalence

élevée de malnutrition

ont des capacités

humaines et matérielles

accrues pour offrir des

services curatifs

nutritionnels de qualité

aux femmes,

adolescentes et enfants

de < de 5 ans

• % des structures socio

sanitaires disposant du

personnel qualifié en

nutrition

• % de formations sanitaires

qui appliquent le protocole

PCIMA

• 44%

• 44%

• 75%

• 75%

• Rapport annuel de

la DNTA

• Situation

sécuritaire est au

moins stable

permettant l’accès

et

l’opérationnalisatio

n des plans

d’action et

programme

• La survenue des

situations

d’urgences

n’impactent pas

négativement les

capacités des

acteurs

• Ministère de la

santé

• Délégations

sanitaire, Districts

de santé,

• PAM, OMS,

UNFPA, ONGs

Produit 3.3. Les

structures sanitaires des

16 régions de

concentration ont des

capacités humaines et

matérielles accrues pour

offrir des services

préventifs nutritionnels

de qualité aux femmes,

adolescentes et enfants

de < de 5 ans

• % d’hôpitaux qui mettent en

place l’Initiative hôpitaux

amis des bébés

• % de villages qui disposent

de cellules de soutien à

l’allaitement maternel

• % de centres de santé qui

intègrent la supplémentation

en vitamine A dans la

routine

• 0%

• 0%

• 0%

• 25%

• 15%

• 25%

• Rapport annuel de

la DNTA

• Les ressources

financières

nécessaires à

l’atteinte des

résultats sont

mobilisées

• Les partenaires et

communautés sont

réceptifs au

renforcement de

leur capacités pour

la mise en œuvre de paquet

d’interventions

base sur les

évidences

• Ministère de la

santé

• Délégations

sanitaires,

Districts de santé,

• PAM, OMS,

UNFPA, ONGs

Produit 3.4. Les

autorités nationales,

régionales et locales

disposent des capacités

nécessaires pour

élaborer les documents

stratégiques et

• La Stratégie nationale sur

l’Alimentation du

Nourrisson et du Jeune

Enfant (ANJE) validée et

adoptée

• % d’écoles de sante publique

• Non

• 0%

• Oui

• 100%

• Rapport annuel de

la DNTA

• Environnement

politique favorable

pour la nutrition

avec un leadership

fort du

Gouvernement et

• Ministère de la

santé

• Délégations

sanitaires,

Districts de santé,

• PAM, OMS,

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Résultats Indicateurs Moyens/Sources

de vérification

Risques et

Hypothèses

Partenaires Clés

et cadres de

partenariat

RESSOURCES

Libellé Réf. Cible RR OR TOTAL

opérationnels en

nutrition et leur mise en

œuvre selon une approche basée sur les

droits humains

et facultés de sciences

biomédicales qui incluent les

modules validés de nutrition

dans leurs curricula de

formation

• Les districts sanitaires

disposent de plans d’actions

budgétisés incluant la

nutrition et l’alimentation

• 0% • 25%

volonté de

coordination des

acteurs

• Les ressources

financières

nécessaires à

l’atteinte des

résultats sont

mobilisées

UNFPA, ONGs

Produit 3.5. Les

autorités nationales,

régionales et locales

disposent des capacités

nécessaires pour

coordonner les

interventions en

nutrition dans les

régions ciblées

• Nombre de réunions de

coordination du cluster

nutrition organisé

• Les structures de

coordination décentralisées

de la nutrition sont

opérationnelles

• % de recommandations du

CTPNA mis en œuvre

• 95%

• 20%

• 0%

• 100%

• 20%

• 0%

• Rapport annuel du

cluster nutrition

• Rapport annuel de

la DNTA

• Situation

sécuritaire stable

permettant l’accès

• L’occurrence des

situations

d’urgences

n’impactent pas

négativement les

capacités des

acteurs

• Ministère de la

santé

• Délégations

sanitaires,

Districts de santé,

• PAM, OMS,

UNFPA, ONGs

Produit 3.6. La DNTA,

les démembrements du

MSP et les ONG des

zones ciblées ont les

capacités accrues pour la

préparation et la réponse

nutritionnelles en

situation d’urgence en

faveur des femmes,

adolescentes et enfants

de moins de 5 ans

• % de districts sanitaires qui

disposent d’un système

d’alerte précoce et plan de

contingence budgétisé

incluant la nutrition

• % d’enfants de moins 5 ans

dépistés en situation

d’urgence

• Couverture des programmes

de prise en charge de la

MAS en situation d’urgence

• 0%

• 15%

• 45%

• 25%

• 15%

• 75%

• Rapport annuel du

cluster nutrition

• Situation

sécuritaire est au

moins stable

permettant l’accès

et

l’opérationnalisatio

n des plans

d’action et

programme

• Les ressources

financières

nécessaires à

l’atteinte des

résultats sont

mobilisées

• Ministère de la

santé

• Délégations

sanitaires,

Districts de santé,

• PAM, OMS,

UNFPA, ONGs

Effet 4 (WASH): D’ici à fin 2021, les

• % des ménages qui utilisent

l’eau potable

• 56 % • 66 % • Enquêtes SMART • Enquête CAP

• Rapportage

• Ministères en

charge de la santé

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Résultats Indicateurs Moyens/Sources

de vérification

Risques et

Hypothèses

Partenaires Clés

et cadres de

partenariat

RESSOURCES

Libellé Réf. Cible RR OR TOTAL

femmes et les enfants

des zones ciblées en

particulier les plus

vulnérables et celles en

situation d’urgence

utilisent de façon accrue

et durable les services

d’approvisionnement en

eau potable et

d’assainissement et

adoptent les bonnes

pratiques d’hygiène pour

prévenir les maladies.

• % de la population qui

pratique la défécation à l’air

libre

• % des ménages qui

pratiquent le lavage des

mains au savon

• 76%

• 34.2%

• 50%

• 50%

• EDS / MICS périodique des

évaluations et

suivis

programmatiques

(Rapports)

• PV de réception

des ouvrages

• Spot check

et de

l’hydraulique

• Agences du SNU

• Union

Européenne

• Société civile

• ONGs

Produit 4.1. Les

populations, en

particulier les femmes et

les enfants dans les

écoles et les formations

sanitaires des zones

ciblées en particulier les

plus vulnérables ont

d’avantage de

connaissances et de

motivation pour les

bonnes pratiques

d’hygiène et

d’assainissement

• % de population ayant accès

à l’eau potable dans les

communautés

• % de comités de gestion des

points d’eau mis en place et

formés par rapport au

nombre de forages réalisés

• % de population ayant accès

et qui utilise les latrines et le

lave-mains selon le standard

• Nombre de villages

déclenchés par l’approche

ATPC

• Nombre de villages certifiés

FeDAL

• 53%

• 47%

• 27%

• 300

• ND

• 60%

• 70%

• 32%

• 2 000

• 1 600

• Enquête CAP

• Rapportage

périodique

• Faible mobilisation

des ressources

• Crise humanitaire :

Mouvement de

population,

urgence sanitaire,

• Faible adhésion et

alignement des

partenaires,

• Ministère de

l’Hydraulique

• Ministère de la

Sante Publique

• les Partenaires

ONGs

• Entreprises de

prestation et

d’exécution de

services

Produit 4.2. Les écoles,

les centres de

santé/CNA et les

villages dans les zones

défavorisées des 10

régions de concentration

et celles faisant face aux

endémies (cholera, vers

de Guinée…) et la

malnutrition sévère

disposent des systèmes

• Nombre de nouveaux points

d’eau potable réalisés dans

les communautés (y compris

écoles et centres de santé

• % des écoles et centres de

santé / CNA dans les zones

d’intervention disposent des

latrines, lave-mains, comité

et club d'hygiènes

• 800

• 27%

• 1 000

• 50%

• PV de réception

des ouvrages d’eau

et assainissement

• Enquête CAP

• Rapport

d’évaluation de

suivi et supervision

des activités

• Faible mobilisation

des ressources

• Crise humanitaire :

Mouvement de

population,

urgence sanitaire,

• Faible adhésion et

alignement des

partenaires,

• Ministère de

l’Hydraulique

• Ministère de la

Sante Publique

• les Partenaires

• ONGs

• Entreprises de

prestation et

d’exécution de

services

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Résultats Indicateurs Moyens/Sources

de vérification

Risques et

Hypothèses

Partenaires Clés

et cadres de

partenariat

RESSOURCES

Libellé Réf. Cible RR OR TOTAL

d’adduction d’eau

potable et des ouvrages

d’hygiène et

d’assainissement de

qualité et de façon

équitable

Produit 4.3. Les

services techniques de

l’Etat, les OSC, les PME

ainsi que les

collectivités ciblées ont

d’avantage des

connaissances et des

ressources pour

coordonner, planifier,

budgéter et légiférer en

faveur d’une extension

des interventions pour

promouvoir la qualité et

la pérennité du service

d’approvisionnement en

eau potable, hygiène et

assainissement.

• Disponibilité des outils de

plaidoyer pour l’adoption du

document PSNA.

• Document Compact WASH

adopté

• % de plans

régionaux/communaux de

développement des régions

ciblées intègrent les

questions de WASH

• Nombre de PME formées

sur le montage des dossiers

d’appel d’offres, passation

de marché, gestion des

entreprises et la technique

des forages à moindre cout

• Nombre de nouveaux

partenaires formés et

recyclés sur l’approche

ATPC

• 0

• 0

• 0%

• 80

• 15

• 1

• 1

• 100%

• 80

• 30

• Document PSNA

• Document

Compact WASH

• Plan régionaux/

communaux des

régions ciblées

• Rapports de

formation

• Faible mobilisation

des ressources

• Crise humanitaire :

Mouvement de

population,

urgence sanitaire,

• Faible adhésion et

alignement des

partenaires,

• Ministère de

l’Hydraulique

• Ministère de la

Sante Publique

• les Partenaires

• ONGs

• Entreprises de

prestation et

d’exécution de

services

Produit 4.4. Le MSP,

MH et les partenaires de

WASH y compris les

ONG des zones ciblées

ont les capacités accrues

de préparation et de

réponse à des urgences

en matière d’installation,

d’approvisionnement en

eau potable d’hygiène et

d’assainissement.

• % de réalisation du pré-

positionnement de matériels

de réponses aux urgences

dans les districts/régions à

haut risques.

• % des ménages / personnes

affectés par des urgences qui

ont accès en permanence à

l’eau potable et à

l’assainissement de base

selon les standards SPHERE

• 57%

• 55%

• 80%

• 75%

• Plan de

contingence

disponible

• Plan et rapport de

pré-positionnement

des intrants dans

les zones à risque

(cholera,

inondations etc...)

• Compte rendu des

réunions des

Clusters (National

• Faible mobilisation

des ressources

• Crise humanitaire :

Mouvement de

population,

urgence sanitaire,

• Faible adhésion et

alignement des

partenaires,

• Ministère de

l’Hydraulique

• Ministère de la

Sante Publique

• les Partenaires

• ONGs

• Entreprises de

prestation et

d’exécution de

services

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Résultats Indicateurs Moyens/Sources

de vérification

Risques et

Hypothèses

Partenaires Clés

et cadres de

partenariat

RESSOURCES

Libellé Réf. Cible RR OR TOTAL

et Régionaux)

• Rapport suivi et

évaluation dans les

contextes

d’urgences

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Annexe 2 : Cadre d’évaluation

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Annexe 3 BUDGET DU PROGRAMME SURVIE ET DEVELOPPEMENT 2017-2021

Annexe 3 : Budget

Produit - SANTE 2017 2018 2019 2020 2021 Total

1.1. Les parents, les femmes enceintes et en âge de procréer, les mères et les adolescentes ont des connaissances et une habilitation sociale et financière accrue pour recourir aux services de santé de qualité.

RR 300 300 300 300 300 1.500

OR 1.130 1.130 1.130 1.130 1.130 5.650

S/Total 1.430 1.430 1.430 1.430 1.430 7.150

1.2. Les structures socio-sanitaires ont des capacités humaines et matérielles accrues pour offrir des soins de santé de qualité, complets et intégrés à haut impact aux femmes, aux enfants et aux adolescents.

RR 600 600 600 600 600 3.000

OR 3.000 3.000 3.000 3.000 3.000 15.000

S/Total 3.600 3.600 3.600 3.600 3.600 18.000

1.3. Les autorités nationales, régionales et locales ont des connaissances et des capacités accrues pour s’engager dans l’amélioration du cadre législatif, règlementaire, social et juridique incluant la planification stratégique et opérationnelle de la santé.

RR 150 150 150 150 150 750

OR 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 5.000

S/Total 1.150 1.150 1.150 1.150 1.150 5.750

1.4. La DGAS, les DSR et DS et les partenaires de Santé y compris les ONG des zones ciblées ont les capacités accrues de préparation et de réponse à des urgences sanitaires

RR 50 50 50 50 50 250

OR 2.000 2.000 2.000 2.000 2.000 10.000

S/Total 2.050 2.050 2.050 2.050 2.050 10.250

Appui au programme

RR 770 770 770 770 770 3.850

OR 2.870 2.870 2.870 2.870 2.870 14.350

S/Total 3.640 3.640 3.640 3.640 3.640 18.200

Ensemble de la sous-composante Santé

RR 1.870 1.870 1.870 1.870 1.870 9.350

OR 10.000 10.000 10.000 10.000 10.000 50.000

Total 11.870 11.870 11.870 11.870 11.870 59.350

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Annexe 3 BUDGET DU PROGRAMME SURVIE ET DEVELOPPEMENT 2017-2021

Produit - NUTRITION 2017 2018 2019 2020 2021 Total

1.1. Les femmes, adolescentes et mères ont des connaissances et une habilitation accrue pour recourir à des services de nutrition.

RR 25 25 25 25 25 125

OR 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 5.000

S/Total 1.025 1.025 1.025 1.025 1.025 5.125

1.2. Les structures sanitaires des régions à prévalence élevée de malnutrition ont des capacités humaines et matérielles accrues pour offrir des services curatifs nutritionnels de qualité aux femmes, adolescentes et enfants de moins de 5 ans

RR 50 50 50 50 50 250

OR 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 12.500

S/Total 2.550 2.550 2.550 2.550 2.550 12.750

1.3. Les structures sanitaires des 10 régions de concentration ont des capacités humaines et matérielles accrues pour offrir des services préventifs nutritionnels de qualité aux femmes, adolescentes et enfants de moins de 5 ans

RR 25 25 25 25 25 125

OR 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 5.000

S/Total 1.025 1.025 1.025 1.025 1.025 5.125

1.4. Les autorités nationales, régionales et locales disposent des capacités nécessaires pour élaborer les documents stratégiques et opérationnels en nutrition et leur mise en œuvre selon une approche basée sur les droits humains.

RR 25 25 25 25 25 125

OR 500 500 500 500 500 2,500

S/Total 525 525 525 525 525 2,625

1.5. Les autorités nationales, régionales et locales disposent des capacités nécessaires pour coordonner les interventions en nutrition dans les régions ciblées.

RR 25 25 25 25 25 125

OR 500 500 500 500 500 2.500

S/Total 525 525 525 525 525 2.625

1.6. La DNTA, les démembrements du MSP et les ONG des zones ciblées ont les capacités accrues pour la préparation et la réponse nutritionnelles en situation d’urgence en faveur des femmes, adolescentes et enfants de moins de 5 ans.

RR 25 25 25 25 25 125

OR 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 12.500

S/Total 2.525 2.525 2.525 2.525 2.525 12.625

Appui au programme

RR 371 371 371 371 371 1.855

OR 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 5.000

S/Total 1.365 1.365 1.365 1.365 1.365 6.855

Ensemble de la sous-composante Nutrition

RR 540 540 540 540 540 2.730

OR 9.000 9.000 9.000 9.000 9.000 45.000

Total 9.540 9.540 9.540 9.540 9.540 47.730

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Annexe 3 BUDGET DU PROGRAMME SURVIE ET DEVELOPPEMENT 2017-2021

Produit - VIH 2017 2018 2019 2020 2021 Total

1.1. Demande de services Les parents, les femmes enceintes et en âge de procréer, les mères et les adolescentes ont des connaissances et une habilitation accrue pour recourir à la prévention, au dépistage et au traitement de VIH.

RR 100 100 100 100 100 500

OR 150 150 150 150 150 750

S/Total 250 250 250 250 250 1.250

1.2. Offre de service de qualité Les structures socio-sanitaires ont des capacités humaines et matérielles accrues pour offrir des services conviviaux de prévention, traitement et dépistage de VIH et soutien psychologique de qualité à haut impact aux femmes, aux enfants et aux adolescents

RR 371 371 371 371 371 1.855

OR 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 5.000

S/Total 1.371 1.371 1.371 1.371 1.371 6.855

1.3. Les populations des communautés ciblées dans les régions prioritaires ont des connaissances accrues pour réduire la stigmatisation des PVVIH et la criminalisation des PVVIH et des OEV.

RR 50 50 50 50 50 250

OR 100 100 100 100 100 500

S/Total 150 150 150 150 150 750

1.4. D’ici 2021, les autorités nationales, régionales et locales ont des capacités accrues de coordination et de développement des politiques budgétées, stratégies et plans opérationnelles pour renforcer les interventions VIH/SSR.

RR 50 50 50 50 50 250

OR 100 100 100 100 100 500

S/Total 150 150 150 150 150 750

1.5. Le SE/ CNLS, ses démembrements, les services sociaux et les partenaires du VIH y compris les ONG des zones ciblées ont les capacités accrues de riposte contre le VIH en situation d’urgence.

RR 50 50 50 50 50 250

OR 330 330 330 330 330 1.650

S/Total 380 380 380 380 380 1.900

Appui au programme

RR 425 425 425 425 425 2.125

OR 500 500 500 500 500 2.500

S/Total 925 925 925 925 925 4.625

Ensemble de la sous-composante VIH

RR 1.046 1.046 1.046 1.046 1.046 5.230

OR 2.180 2.180 2.180 2.180 2.180 10.900

Total 3.226 3.226 3.226 3.226 3.226 16.130

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Annexe 3 BUDGET DU PROGRAMME SURVIE ET DEVELOPPEMENT 2017-2021

Produit - WASH 2017 2018 2019 2020 2021 Total

1.1. Les populations, en particulier les femmes et les enfants dans les écoles et les formations sanitaires des zones ciblées en particulier les plus vulnérables ont d’avantage de connaissances et de motivation pour les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement

RR 200 200 200 200 200 1.000

OR 700 700 700 700 700 3.500

S/Total 900 900 900 900 900 4.500

1.2. Les écoles, les centres de santé et les villages dans les zones défavorisées des 10 régions de concentration et celles faisant face aux endémies (cholera, ver de guinée…) disposent des systèmes d’adduction d’eau potable et des ouvrages d’hygiène et d’assainissement de qualité et de façon équitable

RR 380 380 380 380 380 1.900

OR 1.545 1.545 1.545 1.545 1.545 7.725

S/Total 1.925 1.925 1.925 1.925 1.925 9.625

1.3. Les services techniques de l’Etat, les OSC, les PME ainsi que les collectivités ciblées ont d’avantage des connaissances et des ressources pour coordonner, planifier, budgéter et légiférer en faveur d’une extension des interventions pour promouvoir la qualité et la pérennité du service d’approvisionnement en eau potable, hygiène et assainissement.

RR 49 49 49 49 49 245

OR 0 0 0 0 0 0

S/Total 49 49 49 49 49 245

1.4. Les Ministères en charge de la Santé Publique et de l’Hydraulique et les partenaires de WASH y compris les ONG des zones ciblées ont les capacités accrues de préparation et de réponse à des urgences en matière d’installation, d’approvisionnement en eau potable d’hygiène et d’assainissement.

RR 0 0 0 0 0 0

OR 100 100 100 100 100 500

S/Total 100 100 100 100 100 500

Appui au programme

RR 420 420 420 420 420 2.100

OR 615 615 615 615 615 3.165

S/Total 1.035 1.035 1.035 1.035 1.035 5.175

Ensemble de la sous-composante WASH

RR 1.049 1.049 1.049 1.049 1.049 5.245

OR 2.978 2.978 2.978 2.978 2.978 14.890

Total 4.027 4.027 4.027 4.027 4.027 20.135