non à la guerre! sommaire non au terrorisme!

8
Journal ‘j objet de méfiance, quand ils n’ont pas été victimes d’insul tes, de menaces, de van dalisme et de coups. De telles attaques racistes visent égale ment d’autres communautés, toute personne non blanche étant susceptible de devenir la cible de racisme ces jours-ci. Face à cette situation, nous, les organisations signataires de la présente, affirmons que: tisme qui ont conduit à cette catastrophe. Nous dénonçons les appels à la vengeance. Nous sommes en désaccord to tal avec la logique de guerre dans laquelle s’inscrivent les déclarations belliqueuses et les déploiements militaires en cours. UI- Nous affirmons qu’il faut combattre le terrorisme partout et sous toutes ses formes. Les IV- Nous appelons à une réfle xion sérieuse et lucide sur la nature et sur les causes du cycle infernal de violence et de misé re qui consume tant de vies humaines, chaque année, sur notre planète. Nous croyons que l’injustice, lapauvretéet le désespoir face à des lende mains qui s’annoncent tou jours pires favorisent l’émer gence et le développement du teiTorsme. V- Nous reconnaissons que l’instabilité politique que con oi naissent le Proche-Orient et le ‘5 Moyen-Orient est un facteur importantdelacriseactuelle. Il ~ est urgent d’y résoudre les grands problèmes de fond sur la base du droit international et non sur celle des rapports de force. VI- Nous craignons que la «guerre contre le terrorisme» ne soit utilisée pour chercher à faire taire les voix qui s’élèvent contre les injustices et les inégalités créées ou accentuées par la mondialisation néolibé raIe. La menace de restriction VIII- Nous appelons toutes les communautés à s’ unir pour fendre les personnes qui sont la cible de racisme. Nos compa triotes originaires des pays ara bes ou de confession musul mane ne doivent pas être tenus responsables d’actes terroris tes qu’ils et elles réprouvent sans réserve. Nous ne devons absolument pas céder aux pré jugés et à la méfiance que cette conjoncture inquiétante pour rait favoriser. IX- Il n’existe pas d’autres voies vers la paix que celles de la compréhension des sources de conflit du dialogue entre les peuples et du développement durable, fondé sur l’égalité, la justice sociale et le respect des droits humains pour toutes et pour tous. X- Nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour contribuer à met tre un tenneà’~tàùÏé’16giqiir”’ guerrière, à la haine qu’elle suppose et au racisme qu’elle génère, notamment en infor mant nos concitoyennes et concitoyens du danger qui nous menace et de l’urgence de nous mobiliser pour une paix juste. Déclaration universelle des droits de l’Homme Pour conclure, nous estimons opportun de rappeler ces lignes du préambule de la Déclaration universelle des droits dcl ‘Homme, adoptée en 1948 sur les cendres de la dernière guer-re mondiale: que la méconnaissance et le mépris des droits de I ‘homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme. Déclaration commune de l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) appuyée par Entrée Libre communautaire de Sherbrooke TIRAGE 9000 Pour des relations internationales fondées sur la démocratie, l’égalité et la justice! GRATUIT ~20 octobre 2001 Volume XVI n04 78~ numéro - SOMMAIRE - Financement des centres de femmes p. 2 Transport urbain, encore une hausse p. 2 Au pays des talibans p. 7 Pierre Beauchesne : un auteur de chez-nous .,..,,. p, S Carrefour de solidarité internationale: activités p. S DossiER : ÉLEcTIoNs Ville nouvelle ou nouvelle ville p. 3 Transport et logement p. 4 Qu’ont à nous dire la CDC et la CDEC??’ p. 5 Conseil de ville + arrondissements p. 6 Dix affirmations Non à la guerre! Non au terrorisme! La tragédie du Il septembre 2001 aux États-Unis a engendré, sur toute la planète, une onde de choc et un lourd sentiment d’inquiétude, inspirés d’abord par l’horreur des attentats, puis par l’annonce des préparatifs d’une riposte militaire. Cette dernière, dirigée contre un ennemi non encore identifié, nous fait craindre le pire pour des populations civiles déjà souffrantes et affamées, et dont l’exil massif provoque déjà une nouvelle tragédie humanitaire. Il s’est installé une polarisation dangereuse l’Occident et le monde arabe et musulman - un milliard et demi d’humains - seraient en conflit Lors d’une réunion de l’OTAN tenue peu après le II septembre, le Canada, de concert avec les autres pays du G-8, s’est engagé à participer aux représailles militaires. La grande majorité des pays du monde s’est également rangée aux côtés des États-Unis. Malgré les appels réitérés à la voies et moyens pour lutter tolérance, on assiste à l’appari- I- Nous condamnons sans ré- contre ce fléau doivent être tion de plusieurs incidents ra- serve ces attentats qui ont fait cidés par la comniunaute inter- cistes, aux États-Unis, mais des milliers de victimes inno- nationale dans le respect de la aussi dans notre propre société. centes et nous tenons à expri- charte des Nations Unies et du En effet, depuis qu’on soup- mer notre sympathie et notre droit international. La porté de ~ nous inquiétons,des ç~~4es~.iteuxs de ces~ idàfiïFT9~?i7s familles, a appels au contrôle encore plus attentats sont d’origine arabe leurs proches ainsi qu’au peu- considérons que les institu- strict des règles concernant ou musulmane, plusieurs de pIe des États-Unis. tions démocratiques que sont l’immigration et le statut de nos concitoyennes et conci- les parlements nationaux doi- réfugié au Canada. Des lois, toyens, partageant cette on- Il- Nous condamnons sans ré- vent être associés au débat. qui excluent du Canada qui gine, sont aussitôt devenus serve le terrorisme et le fana- conque est soupçonné de s’être engagé dans le terrorisme, sont déjà en vigueur. II n’est pas cessaire de mettre en place d’autres mesures qui seraient pénalisantes pour des réfugiés innocents, eux-mêmes victi mes de la violence et du ter rorisme. des libertés civiles plane sur toute la planète. t—

Upload: others

Post on 17-Jun-2022

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Non à la guerre! SOMMAIRE Non au terrorisme!

Journal

‘j

objet de méfiance, quand ilsn’ont pas été victimes d’insultes, de menaces, de vandalisme et de coups. De tellesattaques racistes visent également d’autres communautés,toute personne non blancheétant susceptible de devenir lacible de racisme ces jours-ci.

Face à cette situation, nous, lesorganisations signataires de laprésente, affirmons que:

tisme qui ont conduit à cettecatastrophe. Nous dénonçonsles appels à la vengeance.Nous sommes en désaccord total avec la logique de guerredans laquelle s’inscrivent lesdéclarations belliqueuses et lesdéploiements militaires encours.

UI- Nous affirmons qu’il fautcombattre le terrorisme partoutet sous toutes ses formes. Les

IV- Nous appelons à une réflexion sérieuse et lucide sur lanature et sur les causes du cycleinfernal de violence et de misére qui consume tant de vieshumaines, chaque année, surnotre planète. Nous croyonsque l’injustice, lapauvretéet ledésespoir face à des lendemains qui s’annoncent toujours pires favorisent l’émergence et le développement duteiTorsme.

V- Nous reconnaissons quel’instabilité politique que con

oi naissent le Proche-Orient et le‘5 Moyen-Orient est un facteur

importantdelacriseactuelle. Il~ est urgent d’y résoudre les

grands problèmes de fond surla base du droit international etnon sur celle des rapports deforce.

VI- Nous craignons que la«guerre contre le terrorisme»ne soit utilisée pour chercher àfaire taire les voix qui s’élèventcontre les injustices et lesinégalités créées ou accentuéespar la mondialisation néolibéraIe. La menace de restriction

VIII- Nous appelons toutes lescommunautés à s’ unir pour défendre les personnes qui sont lacible de racisme. Nos compatriotes originaires des pays arabes ou de confession musulmane ne doivent pas être tenusresponsables d’actes terroristes qu’ils et elles réprouventsans réserve. Nous ne devonsabsolument pas céder aux préjugés et à la méfiance que cetteconjoncture inquiétante pourrait favoriser.

IX- Il n’existe pas d’autresvoies vers la paix que celles dela compréhension des sourcesde conflit du dialogue entre lespeuples et du développementdurable, fondé sur l’égalité, lajustice sociale et le respect desdroits humains pour toutes etpour tous.

X- Nous nous engageons àfaire tout ce qui est en notrepouvoir pour contribuer à mettre un tenneà’~tàùÏé’16giqiir”’guerrière, à la haine qu’ellesuppose et au racisme qu’ellegénère, notamment en informant nos concitoyennes etconcitoyens du danger quinous menace et de l’urgence denous mobiliser pour une paixjuste.

Déclaration universelle desdroits de l’Homme

Pour conclure, nous estimonsopportun de rappeler ceslignes du préambule de laDéclaration universelle desdroits dcl ‘Homme, adoptée en1948 sur les cendres de ladernière guer-re mondiale:

que la méconnaissance et lemépris des droits de I ‘hommeont conduit à des actes debarbarie qui révoltent laconscience de l’humanité etque l’avènement d’un mondeoù les êtres humains serontlibres de parler et de croire,libérés de la terreur et de lamisère, a été proclamé commela plus haute aspiration del’homme.

Déclaration commune de

l’Association québécoise desorganismes de coopérationinternationale (AQOCI)

appuyée par Entrée Libre

communautairede Sherbrooke

TIRAGE 9000

Pour des relations internationales fondées sur la démocratie, l’égalité et la justice!

GRATUIT~20 octobre 2001

Volume XVI n04

78~ numéro

- SOMMAIRE -

Financement des centres de femmes p. 2

Transport urbain, encore une hausse p. 2

Au pays des talibans p. 7

Pierre Beauchesne : un auteur de chez-nous .,..,,. p, S

Carrefour de solidarité internationale: activités p. S

DossiER : ÉLEcTIoNs

Ville nouvelle ou nouvelle ville p. 3

Transport et logement p. 4

Qu’ont à nous dire la CDC et la CDEC??’ p. 5

Conseil de ville + arrondissements p. 6

Dix affirmations

Non à la guerre!Non au terrorisme!

La tragédie du Il septembre 2001 aux États-Unis a engendré, sur toute la planète, uneonde de choc et un lourd sentiment d’inquiétude, inspirés d’abord par l’horreur desattentats, puis par l’annonce des préparatifs d’une riposte militaire. Cette dernière,dirigée contre un ennemi non encore identifié, nous fait craindre le pire pour despopulations civiles déjà souffrantes et affamées, et dont l’exil massif provoque déjà unenouvelle tragédie humanitaire. Il s’est installé une polarisation dangereuse où l’Occidentet le monde arabe et musulman - un milliard et demi d’humains - seraient en conflit Lorsd’une réunion de l’OTAN tenue peu après le II septembre, le Canada, de concert avec lesautres pays du G-8, s’est engagé à participer aux représailles militaires. La grandemajorité des pays du monde s’est également rangée aux côtés des États-Unis.

Malgré les appels réitérés à la voies et moyens pour luttertolérance, on assiste à l’appari- I- Nous condamnons sans ré- contre ce fléau doivent être détion de plusieurs incidents ra- serve ces attentats qui ont fait cidés par la comniunaute inter-cistes, aux États-Unis, mais des milliers de victimes inno- nationale dans le respect de laaussi dans notre propre société. centes et nous tenons à expri- charte des Nations Unies et duEn effet, depuis qu’on soup- mer notre sympathie et notre droit international. La porté de~nous inquiétons,desç~~4es~.iteuxs de ces~ idàfiïFT9~?i7s familles, a appels au contrôle encore plus

attentats sont d’origine arabe leurs proches ainsi qu’au peu- considérons que les institu- strict des règles concernantou musulmane, plusieurs de pIe des États-Unis. tions démocratiques que sont l’immigration et le statut denos concitoyennes et conci- les parlements nationaux doi- réfugié au Canada. Des lois,toyens, partageant cette on- Il- Nous condamnons sans ré- vent être associés au débat. qui excluent du Canada quigine, sont aussitôt devenus serve le terrorisme et le fana- conque est soupçonné de s’être

engagé dans le terrorisme, sontdéjà en vigueur. II n’est pas nécessaire de mettre en placed’autres mesures qui seraientpénalisantes pour des réfugiésinnocents, eux-mêmes victimes de la violence et du terrorisme.

des libertés civiles plane surtoute la planète.

t—

Page 2: Non à la guerre! SOMMAIRE Non au terrorisme!

Manisfestation surla colline Parlementaire

Dernièrement, le 16 octobre dernier, des centaines defemmes manifestaient sur la colline parlementaire duParlement dans l’espoir d’être finalement entendues parnos élues et élus. Ces femmes provenaient de 91 centresde femmes partout au Québec.

Les centres de femmes sont des lieux d’accueil, de soutienet d’écoute pour les différents besoins des femmes. Lassesd’attendre sans fin une réponse concrète qui ne vient jamais après l’engagement pris par le gouvernement du Partiquébécois de réviser le financement des centres de femmes, elles ont donc interpellé l’ensemble des parlementaires pour que ceux-ci appuient leurs revendications plus quelégitimes à la veille d’un nouveau budget.Dans leur communiqué remis à la presse, les centres defemmes nous rappellent que « lors de la Marche mondialedes femmes, la ministre de la Santé et des services sociauxdu temps, madame Pauline Marois, déclarait: « [...] [le ministre] s’engage à réviser le financement des centres de femmes dans le prochain programme de Soutien aux organismes conununautaires. » Depuis, plus rien, même si les ministres Rémi Trudel et Agnès Maltais ont réitéré cet engagement. Les membres et travailleuses des centres de femmes ont raison de s’inquiéter et de rappeler à nos politiciennes et politiciens qu’il est plus que temps pour eux derespecter leur engagement.

Situation financière difficileLe financement des centres de femmes, faut-il le souligner,est gelé depuis 1996. Leur situation, qui était déjà précaire,n’en est devenue que plus critique. Le sous-financementactuel rend les conditions d’embauche difficile et le maintien d’au moins trois travailleuses, périlleux. Ces femmessont sous-payées, sans avantages sociaux, ni assurance collective, ni fonds de pension. Des mises à pied temporairessont fréquentes durant la saison estivale.

Pourtant la situation ne s’est pas améliorée, loin delà. Ainsi,le nombre de femmes à venir frapper aux portes de ces centres ne cesse d’augmenter. C’est sans compter sur toutescelles qui sont référées par les psychologues, les travailleuses et travailleurs sociaux, les médecins et psychiatres deshôpitaux et des CLSC.

Madame Guylaine Bélanger, présidente de L’ R des Centres de femmes du Québec (91 centres), affirme qu’un investissement de l’ordre de 9 millions s’impose et le plusrapidement possible. <(Certains centres ont reçu un financement minimal ces derniers mois. Cette faible injection defonds n’a toutefois pas amélioré la situation financière de lagrande majorité des centres, toujours en attente d’une révision de leur financement.»Nous appuyons les centres de femmes dans leur revendication actuelle. L’heure a sonné pour le gouvernement deBemard Landry. Un engagement a été pris; que celui-ci, en«bon social-démocrate », l’assume. Le déficit zéro est loindenière. Et malgré une situation économique un tant soitpeu frileuse à cause de la conjoncture mondiale, nous considérons que les femmes ont assez enduré. lI est plus quetemps que les centres de femmes du Québec reçoivent toutel’aide dont ils ont besoin, et cela, dans le plus grand respectde ses travailleuses. Le bien-être, la santé et la sécurité deplusieurs femmes et enfants en dépendent.

L’équipe de rédaction

Marche mondiaLe des femmesContre b pauvreté et b violence faite aux femmes

w

Dans La Tribune du jeudi Il octobre dernier,nous apprenions que la CMTS allait augmenter le tarif des utilisatrices et utilisateurs dutransport en commun. Le budget qui était de16235 800$en200l serade 16921 400$en2002, soit une hausse de 680 000 $. Concrètement, cela se traduira par une hausse de 0.25 $sur le passage régulier le portant à 2.50 $. Encore une fois, ce sont des « citoyennes et citoyens ben ordinaires » qui vont en faire lesfrais.

Toujours les mêmes questionsEn ce sens, j’approuve le questionnement formulé par le vice-président et le président dusyndicat des chauffeurs d’autobus de la CMJS,Ohislain Héroux et André Boucher, à savoir:Est-ce que le conseil d’administration de laCMTS croit vraiment au transport en commun?

//‘‘9$0’ :

t) ~L%-t~-.°

Pour qui est le transport en commun? Pourquoiles gens délaissent-ils le transport en commun?Qu’est-ce que l’ensemble des municipalités impliquées ont fait pour le transport en communà part le financement? Poser les questions, c’esty répondre.

« On est tannée

d’avoir

des miettes »

Je ne saurais dire si l’ensemble des municipalités ont fait beaucoup pour le transport en commun mis à part le financement sauf qu’il devient urgent, à la veille d’une fusion municipale, de se souvenir de principes démocratiques, c’est-à-dire, à commencer dès maintenant à impliquer les citoyennes et citoyens dansles prises de décisions. En effet, qui peut mieuxcomprendre les besoins en transport urbain queles propres personnes qui en font usage régulièrement. Justement, le comité des utilisateursdu transport de Sherbrooke (CUTS) qui s’estincorporé en janvier 2001, travaille en collaboration avec d’autres organismes d’ici et dela région dans le but d’obtenir un siège au conseil d’administration de la CMTS afin de mieuxdéfendre les intérêts des gens. Je considèrequ’aucun changement important ne pouna seproduire si les citoyennes et citoyens ne sontpas informés, sensibilisés, consultés et mis àcontribution dans les processus de décision.

Protocole sur le transport urbain

En terminant, j ‘aimerais vous citer un élémentdu protocole de Toronto, signé le 27mai 1999parles membres de l’Union Internationale desTransports Publics : « Chacun doit pouvoiravoir accès à son emploi, à l’éducation et maloisirs~ Le développement du transport publicest indispensable pour offrir à tous I ‘accessibilité aux activités urbaines tout en respectant la qualité de l’environnement ».

Carole ArchambaultUtilisatrice du transport en commun

- - EDITORIAL - -

Financement des centres defemnies

Hausse du transport urbain

Charlebois pourrait chanter: « Je suis un citoyen ben ordinaire » en ajoutant«Pourquoi dois-je toujours assumer les augmentations tarifaires?

Journal communautaire Epulpe tic rédaction Caijeairire Éditeur: La Voix Ferrée inc.Carole Aichambault pien~ Berger Impression : The Record

bimestriel Pierre Beauchegne Distribution:Pierre Berger Collaboration Distribution publicitaire EstrieNormand Cli Ibert AQOCIKanne Themen

-~z Nonnand Couture Poste Publication : Enrg. 1082Franco Croteau Dépôt léga~l 4 trimestre 2001Mise en pueRenée L. Beaupré Bibliothèque nationale du Québec

187. mc Laurier, local 317 Lokusc DaigIc Main RobeitSherbmoke (Québec) Jean-François Ross Bibliothèque nationale du Canada

311-1474 CorrectionIsabelle Tardif Territoire de distribution gratuite dé-

Tel 821-2270 limité par les rues Qucen au nord,Cournel Enla~aidc-i~ffibt °ig Saint-Joseph au sud, Le Phare à Fouest

et par la rivière St-François pour l’est.

DâstrI/butic.n~ fl Gouvanem~it du Québec~ IÉiM~md0~~m A©DA ~et des Communications

2/ Entrée Libre, 20octobre 2001

Page 3: Non à la guerre! SOMMAIRE Non au terrorisme!

DOSSIER: ÉLECTIONS

VILLE NOUVE LE OU... NOUVELLE VILLELes élections municipales avancent à grands pas. Prévues pourle 4 novembre prochain, elles retiennent l’attention

car le défi est de taille. En effet, comment se fera l’arrimage entre huit municipalités de la MRC de Sherbrookeet sa ville-centre au point de vue économique, politique, social et culturel? En somme, comment « ensemble»allons-nous trouverie « bon sens » pour acquérir la « force » nécessaire à l’épanouissement juste et équitable

de tous les citoyens et citoyennes de la Ville nouvelle?

Pour ce faire, le Comité detransition de la Ville deSherbrooke a été fôrmé avec« mission d’établir un nouveau modèle d’administration pour ces entités municipales. Le Comité doit également s’assurer que la transition s’effectue dan~ les meilleures conditions possiblesde changement » (La Tribune, Cahier spécial, 6octobre 01). Ainsi, on ne parle plus d’un maire et de quartiers mais d’un conseil de ville et de six arrondissementscorrespondants au découpage territorial de la ville fisionnée. Voilà pourquoi ondit que la ville nouvelle sera«à la fois une et multiple ».

Une parce que le pouvoir deprise de décisions reposerasur ce conseil de ville et multiple, parce les arrondissements assureront le maintiendes services auprès de la population.

Deux pour Une mairieDeux principaux candidats àla mairie se présentent soitJean Perreault, actuel mairede Sherbrooke, et RichardGingras, actuel maire de StElie-d’Orford. Le premier,veut «mettre en commun toutes les belles choses de l’ensemble des villes du territoireet offrir de bons services efficaces et économiques auxcitoyens » (La Tribune, 22septembre01). Craignant unenoyade électorale avec leprojet Cité des rivières, il apassé, en bon sportif; le relaisâ Jacques O’Bready commeprésident de la Corporation.C’est que le taux d’appui auprojet qui était de 85,4 % enmai a chuté de 23 % et quel’attribution de nombreuxcontrats à la firme en communication Groupe Everest,laisse songeur...Le maire de St-Élie, « entendne jamais perdre de vue queles recettes fiscales, qui permettent à une ville d’opérer,proviennent avant tout du

budget familial et s’engage àadopter une approche équilibrée qui assurera que tous lescitoyens de la ville-centre etdes arrondissements soienttraités avec équité » (LaTribune, 29 septembre, 01).Prétextant qu’un éléphant semange bouchée par bouchée,R. Ciingras n’y va pas avec ledos de la cuillère et accuseson adversaire de favoritismeauprès de « certains amis »,en autres, la secrétaire au cabinet de la mairie. Et voilà, leton était donné.

Plusieurs questions...Au-delà de toutes ces considérations partisanes ou autres,l’inquiétude demeure face àla conservation ou à l’ajoutde seryices à des coûts justeset à la sauvegarde d’une identité propre à chacun des arrondissements. Sur la mise enapplication d’une plus grandegestion démocratique, desquestions s’imposent.

- Le plan d’urbanisme sera-t-il aménagé comme outil pourl’amélioration de la qualitéde vie de la population?

- Sera-t-il soutenu par unevision d’ensemble qui tiennecompte autant du passé, duprésent que du futur?

- La fiscalité permettra-t-elled’alléger le fardeau financierdes contribuables les moinsfavorisés tout en assurant unejuste répartition des dépensesselon les besoins de la population?

- La taxation indirecte sen-telle limitée à cause de son caractère régressif?

- La contribution demandéeaux utilisateurs et utilisatrices d’un service municipalva-t-elle refléter le caractèreessentiel de celui-ci, son apport social et son coût réel?- La population sera-t-elle associée au processus d’élaboration budgétaire par lequelon détermine le type et le coûtdes services?

J’PI~ENDRÀis~ï6t4~ UN ?‘flj

v6f~Re D’EAt)Wkt~ ~fl•

/tik’

t ‘~ ~a~- r4fl lE Â

- Dans le souci d’une plusgrande démocratisation del’activité économique, comment seront intégrés les débats économiques à la viepublique et politique?- Quelle place occupera lapolitique actuelle de la villede Sherbrooke concernant lareconnaissance et le financement des groupes communautaires et populaires?Pour nous, la démocratiemunicipale est plus qu’un vote aux quatre ans, un voeupieux ou un slogan qui tientlieu de programme politique.C’est un moteur qui donnevie à la cité et qui mobilise.Au lendemain du 4 novembre, quels moyens concretsseront mis de l’avant pournous permettre de participerà la transformation des politiques actuelles? Comment laqualité et les coûts réels desservices nécessaires danschacun des arrondissementsseront-ils respectés? Commecitoyens et citoyennes, nousattendons des réponses. Ensemble, soyons aux aguetscar l’avenir de « notre cité »en dépend.

L’équipe de rédaction

~.er t-W014 flirccx?~e

LA -j~~iÉ.O

C.. ~ -,

or

I.q

o4V:1

‘k -‘-T

r

— —- e’,.’ —~ C— ——~r—-~

î -g’:- — —

1 #~~L__C_~__r_.__~___

~ - -

Fusion = Rlsqùe

I lections municipales 2(X)!- Femmes

Le 4 novembre prochain, 52 municipalités de l’Estrie seront enélections. De toutes les municipalités composant l’Estrie, 20 n’ontaucune représentation féminine.

Les femmes représentent 50% de la population. Elles sont actives, efficaces et impliquées. Un grand nombre d’entre ellesoeuvrent déjà au sein de divers conseils d’alministration, comités de parents, commissariats scolaires, regroupements diversmais elles sont quasi absentes de la politique municipale. Pourtant, elles ont tout ce qu’il faut pour remplir la fonction: aptitudes, jugement et volonté d’améliorer leur milieu de vie. Autantd’éléments qui pourraient faire la dittérence.

Les citoyennes et citoyens ont besoin de la présence des femmes en politique, de concitoyennes élues le 4 novembre prochain.

Source: Femmes et polItique municipaleNicole Charette, (819) 569-5629

Candidates et caridicats aux élections pourla Ville nouvelle de Sherbrooke:

la mairie et les six arrondissements

Nombre de candidates: 11

Nombre de candidats: 42

Un seul candidat venant du milieu des communautés multiculturelles

Entrée Libre, 20 octobre 2001/3

Page 4: Non à la guerre! SOMMAIRE Non au terrorisme!

DossiER: ELEcnoNS

I L’appauvrissement des

Les avantagesd’une ville unifiée

Une ville unifiée comportedes avantages indéniables,dont les principaux devraientêtre : la possibilité d’une dynamique nouvelle qui s’appuie sur la complémentaritédes dynamismes locaux plutôt que sur la compétition entre parties rivales; une ornede services qui évite les disparités et en améliore la qualité; une équité dans la taxation; un poids relatif plus sérieux de ce nouvel acteur surles marchés québécois etnord-américain.La nouvelle Ville devraitnous permettre de concrétiserces avantages. Toutefois,

compressions budgétaires récentes dans les services à lapopulation, notamment ensanté et services sociaux, ainsi que dans les programmesde soutien au revenu ont con-

tribué à la détérioration desconditions de vie et de revenudes populations plus vulnérables à la grandeur de la MRC.Aussi il est important desavoir â ce moment-ci quelles

nous pensons qu’il faut prendre en compte aussi les avantages d’un modèle décentralisé et aller chercher « lemeilleur des deux mondes ».

Les avantages des petitesagglomérations actuelles

Depuis des décennies, Sherbrooke reconnaît les dynamismes de ses quartiers et deses unités de voisinage etpromeut la vigueur des organismes de ces milieux. Deleur côté, les municipalités debanlieue se sont progressivement solidarisées pour négocier des services communsavec la ville-centre tout enrevendiquant leur autonomiedans des champs d’activitéss écifiques.

orientations et stratégies d’action les futurs dirigeants etdirigeantes de la Ville nouvelle comptent développerface à cet état d’appauvrissement croissant.

veaux d’action politique, aussibien l’arrondissement que laVille nouvelle, assument unleadership significatif~ depremière ligne pourrait-on dire, comme animateur et support à l’action des individuset des groupes dans le maintien et le développement deleurs milieux de vie.

« Ensem

Les avantages de décentraliser des pouvoirs et des responsabilités à une plus petiteéchelle que la grande villesont nombreux : maintenir etfavoriser le sentiment d’appartenance à ces milieux devie; favoriser des rapportshumains plus conviviaux; reconnaître plus facilement etencourager les dynamismeslocaux; rapprocher les citoyens des centres de décisions et des services; promouvoir la vie communautaire etl’engagement du citoyen.

À nos yeux, le défi de la nouvelle ville sera donc l’atteinted’un juste équilibre entre lesservices unifiés et ceux quiseront décentralisés au ni-

Sur ces terrains, les organismes conununautaires sontdes acteurs de premier plan.L’ensemble des niveaux dedécision et d’action de laVille nouvelle devraient leurassurer une reconnaissanceplus tangible comme partenaires dans le développementdu milieu et de la dispensationde services, et davantagesupporter au plan financiertout en respectant leur autonomie d’orientations et degestion.

Le maintien, voir la bonification, de la politique de reconnaissance et de financementde l’action communautairenous apparaît, dans le contexte actuel, comme la pierred’assise de la reconnaissancede ce secteur.

À cet égard, nous demandonsà ceux et celles qui aspirent à

veau des arrondissements.Ou encore, pour le dire autrement : comment créer une ville unifiée tout en maintenantet en favorisant la dynamiquedes communautés d’appartenance.

Une certaine vision dudéveloppement

La vision du développementproposé par la CDEC s’appuie essentiellement sur uneapproche de développementlocal et les principes suivants: le premier actif de ladémocratie est la participation du citoyen; les couleurslocales sont complémentaires entre elles et non concurrentielles; on se doit de respecter et de favoriser les dynamismes locaux; les citoyens ont la capacité de reprendre en charge un projetcollectif~ le développementlocal s’appuie sur une visionglobale qui comprend les dimensions économique, sociale, culturelle et communautaire, et il requiert la mobilisation des forces vives du milieu; il ne doit pas reposer

CDCSherbrooke-Métror. • d. a..t,..~..tcav.,.a~,

devenir dirigeants de la Villenouvelle de s’engager à reconnaître pleinement le secteur communautaire commeun partenaire incontournabledans le développement socialet économique du milieusherbrookois, et à définir lesconditions de celle reconnaissance.

Nous organisons le 24 octobre prochain, une rencontrepublique qui permettra auxorganismes communautairesd’échanger et de discuteravec les candidats à la mairiesur les objets précédents.

«Tous ensemble dans le bonsens», oui... «La force d’êtreensemble », c’est vrai... Maispas n’importe comment et àn’importe quel prix!

Source : Jean-François Roos,Président CDC

seulement sur la capacité desélites à lui donner un sens;une ville n’est pas seulementun pourvoyeur de services;c’est aussi et avant tout uninstrument d’animation et dedéveloppement de la communauté; elle doit jouer le rôlede catalyseur des forces vivesdu milieu.

Nous croyons que la Villedoit exprimer clairement savision du développement etsa volonté de remplir ce rôlenévralgique. De plus, nouscroyons que les arrondissements constituent les instances les mieux placées pouragir réellement comme catalyseurs. Nous invitons l’ensemble des acteurs à profiterde la création de la nouvelleVille de Sherbrooke pourvoir le développement autrement, soit en commençantpar les arrondissements etleurs bases, et en installant unmodèle participatif qui implique le citoyen et les forces dumilieu.

Source : Rénée L. Beaupré,Présidente, CDEC

Extraits de la Réflexion de la CDC

Regard sur la Ville nouvelle de SherbrookeComme tous les citoyens et groupes de la communauté du grand Sherbrooke, lesorganismes communautaires membres de la CDC se sentent interpellés par le nouveaucontexte organisationnel et politique créé par la mise en place de la Ville nouvelle deSherbrooke. Aussi, ils veulent profiter de l’occasion de l’élection du 4 novembre poursoumettre aux candidats et candidates à la mairie et aux conseils d’arrondissement lespréoccupations, interrogations et attentes par rapport aux enjeux touchant, en autres, àl’appauvrissement des milieux de vie et des populations de notre communauté et lareconnaissance du secteur communautaire comme acteur de développement des milieux.

La reconnaissance du secteur communautaire commeacteur de développement des milieux

milieux de vie et des populations des secteurs centres. jLes statistiques rassurantessur I ‘.état économique de notre région et de notre ville nedoivent pas faire oublier lesinégalités persistantes de développement économique quise maintiennent dans les secteurs urbains et ruraux déjà Nous comptons pouvoir nousappauvris et pour les popula- ~~ --S—-. assurer que les premiers nitions plus vulnérables de no- —

tre communauté.Nous pouvons affirmer que les unités/” — “

de voisinage déjà appauvris, ‘‘

concentrés dans des secteursprécis du centre-ville, de l’estet de l’ouest, ont vu leursituation soit se détériorer,soit stagner selon les dernières données disponibles. Les

Dessin T1Ct4E

wa L°’ifl7penent économique

‘>. b communautaire de Sherbrooke

Entrée Libre reproduit ici quelques éléments tirés de L’opinion de la Corporation dedéveloppement économique communautaire de Sherbrooke (CDEC) sur la nouvelle Villede Sherbrooke.

le et... autrement! »

La Corporation de développement économique communautaire de Sherbrookeoeuvre depuis plusieurs années à la revitalisation économique et sociale du milieu

sherbrookois. A la CDEC, nous sommes conscients des enjeux qui se dessinent avecl’arrivée imminente de la nouvelle Ville de Sherbrooke et nous voulons alimenter la

réflexion sur le cadre et les modalités qui lui donneront forme.

4/ Entrée Libre, 20 octobre 2001

Page 5: Non à la guerre! SOMMAIRE Non au terrorisme!

DOSSiER: tEKUIIUNS

j_J e Regroupement desusagers du transportadaptéduSher

brooke métropolitain(RUTASM) interpelle actuellenient les candidats etcandidates aux prochainesélections en leur demandant de s’impliquer pourfaire reconnaître les droitsdes personnes handicapéesà un service de transportadapté de qualité sur tout lenouveau territoire de lanouvelle grande ville deSherbrooke.

Voici nos principales demandes:

- la reconnaissance du caractère essentiel du transportadapté et de sa nécessité pourl’intégration sociale des personnes handicapées;

- la reconnaissance de la qualité actuelle du service detransport adapté offert en régie par la Corporation métropolitaine de transport Sherbrooke(CMTS), i.e. avec desemployés formés et expériinentés relevant directementde la Corporation de transport, avec un service de répartition sept jours par semaine et une offre de servicepar minibus et taxis de 7 h à24 h, sept jours par semaine,sans limitafion par des motifsou par nombre de sorties parusagers;- le développement du service actuel de transport adapté en régie de la CMTS, avecajouts de service de sous-

traitance (taxis adaptés, respect des contrats actuels avecd’autres transporteurs, etc.)comme services «d’appoint»pour répondre aux nouvellesdemandes en 2002;- demande de rajouts financiers de la part du Ministèredes Transports du Québec(MTQ) pour répondre auxbesoins actuels des personnes handicapées et pour permettre le développement duservice à la grandeur de toutela nouvelle ville de Sherbrooke. Demande égalementque le MTQ continue d’assurer son 75 % des coûts réelsdes services de transportadapté;- demande financière auMinistère des Affaires municipales du Québec pour compenser les frais reliés à la

LE TRANSPORT ADAPTÉ

fusion des trois nouvellesmunicipalités rajoutées à lanouvelle grande ville quin’étaient pas couvertes par laCMTS, soit Bromptonville,Saint-Elie d’Orford et Deauville. La nouvelle Loi sur lessociétés de transport oblige(comme CMTS) de desservirsur tout son territoire les personnes handicapées : il fautéviter toute discriminationpour les nouvelles clientèleset permettre à la clientèle actuelle de la CMTS de pouvoirvoyager dans ces trois nouvelles parties de la nouvellegrande ville.

France CroteauRUTASM

Premier enjeu : fusion municipale

LE changement des nouvelles agglomérationsapporte avec lui des discussions de fond surl’ensemble des responsabilités et devoirs de laville. Avant l’unification, certaines villes offraient, par exemple, un service de transporten commun, un service de police, des piscinespubliques, etc., pendant que d’autres villes offraient une partie de ces services ou même certaines d’entre elles préféraient donner à contrat l’ensemble des services.

LE logement social fait partie d’un des services ou le choix d’investir ou pas revenait à laville; il y a donc des villes qui en offraient alorsque d’autres, pas du tout. En ce qui concernele logement privé, certaines villes possèdentun code de logement, d’autres villes ont préféré voter des règlements régissant leur parclocatif et pour d’autres, il n’existe aucun codede logement et peu de règlements régissantl’immeuble locatif

ON a unifié des villes ayant des philosophiesaussi partagées que les modèles ci-haut mentionnés. Notre rôle à nous, l’Association deslocataires, est de s’assurer que les locatairespuissent obtenir un logement décent â un prixraisonnable répondant à leurs besoins. Puisque le gouvernement a créé un fond obligatoire pour le logement social, nous devonsnous assurer que ce fond sera utilisé pour laréaiisàtion de logements sociaux. De plus, ladétérioration du parc locatif impose que lanouvelle ville se dote du logement.

Deuxième enjeu : crise du logement

Tous ET TOUTES se souviennent du mois dejuin 2001 ou 500 ménages locataires se sontretrouvés sans logement au premierjuillet, soit400 à Montréal et une centaine dans la régionde HuIl. Les groupes logements de ces deuxvilles avaient pourtant sonner l’alarme auxéluEs concernéEs un an avant la catastrophe.Devant l’inertie des paliers gouvernementaux,Montréal et HulI ont vécu une crise du logement sans précédent.

Troisième enjeu : situation à Sherbrooke

À SIirRBRooIcE, le taux d’inoccupatiôn a chutéde 7 % à 4 % en l’espace d’un an, soit entrejuillet 2000 et juillet 2001. Malgré le fait que letaux de vacance n’ait pas franchi le seuil critique de 3 % et moins, plusieurs ménages locataires, principalement des familles monoparentales prestataires de la sécurité du revenu,

Legère hausse du tarif mensuela la CMTS EN 2002 : déjà!!! Oui, on est content d’habiter en HLM’

Pas moins de 89% des locataires de HLM se disent satisfaitEs d’y habiter. C’est ce quiressort d’un sondage réalisé le prmtemps dernier par la Fédération des locataires deHLM du Québec auquel ont répondu 3500 locataires. Notons que 67 % apprécient lesrelations de voisinage, 60 % la sécurité dans leur immeuble, 58 % les espaces extérieurs, 57 % l’état actuel des logements et 74 % les services de leur office municipald’habitation! Voilà qui apporte de l’eau au moulin à la demande d’un grand chantier

______________ de 8000 logements sociaux dont la moitié en FILM

Source La Iflbune: II octobre 200 Logo de lu nxrsQ. Le FRAPRU frappe encore, sept 2001

Service de transport adapté de qualité

Attentes face aux élections à venirLa fission municipale et la crise du logement..

Des enjeux de taille!

ont subi beaucoup de discrimination en se voyant refusé la location de logement soit à causequ’elles ou ils avaient des enfants et/ouqu’elles ou ils étaient prestataires de la sécurité du revenu.

Nous avons également constaté que plusieurslocateurs ont profité du taux de vacance à labaisse pour augmenter frauduleusement lescoûts de loyer, ce qui entraînera une pauvretéplus grande chez les ménages locataires lesplus démunis. De plus, au premier août 2001,quelques ménages locataires étaient toujours àla recherche de logemens, ce qu~çst inacceptable.

LE PIRE est à venir, selon les analystes, ilappert que le taux d’inoccupation risque defranchir le seuil critique de 3 % et moins enjuillet 2002 pour atteindre les environ de 1,5%. Si le tout s’avère juste, nous vivrons dèsjuillet prochain, la même situation qui prévautà Montréal et à Huil.

AFIN d’éviter pareille catastrophe, l’Association des locataires travaillera à la mise sur piedd’une table de concertation des gens du milieuconcernés par la problématique qui aura pourobjectif de s’assurer 0 % de ménage locataireà la rue en juillet 2002. Dès l’automne 2001, latable de concertation aura pour tâche d’élaborer une stratégie et des solutions pour contrerle problème à court, moyen et long terme. Desenjeux de taille, certes! Des solutions existent,et c’est avec l’implication des locataires quenous pourrons revendiquer auprès de la nouvelle municipalité.

Normand CoutureAssociation des locataires de Sherbrooke

- Usagers occasionnels : hausse de 0.25 S (10%)Droit de passage haussé de 2.25 S à 2.50 S

- Utilisateurs de jetons: 1,75 $ à 25(14%)- Détenteurs de laissez-passer régulier : 47 S à 48 5- Détenteurs de laissez-passer à prix réduit: 37 5 /an

Entrée Libre, 20 octobre 2001 I S

Page 6: Non à la guerre! SOMMAIRE Non au terrorisme!

DOSSIER: ÉLECTION

DécretSuite t un décret gouvernemental créant la nou

velle ville de Sherbrooke, santionné par le Conseildes ministres le 4juillet 2001, est constituée, àcompter du P’ janvier 2002, une municipalité

locale sous le nom de « Ville de Slierbrooke ».

Les « municipalités visées par le regroupement»désignent les villes de Sherbrooke, de RockForest, de Lennoxville, de Fleurimont et de

Bromptonville et les municipalités d’Ascot, deDeauville et de Saint-Elie-d’Orford

Organisation de la municipalité

A) Conseil de ville: I maire + 19 conseillers-èresB) Conseils d’armndjssement conseillers-ères de

la ville qui représentent l’arrondissement au conseil de ville et, le cas échéant, des conseillers-ères d’arrondissement.

Arrondissement

I23456

Total

Nombre de conseillerset conseillères de la ville

I5I44419

Une question aux candidats et candidates de la future ville de Sheibrooke:Le bannissement des pesticides à usage esthétique est-ii inscrit à votre programme?

Il existe une mesure à la portée de la volonté politique municipale qui n’entraîne pas de dépenses récurrenteset qui aurait comme effet de contribuer significativement à:

- la bonne santé de la population (baisse des coûts du système médical, diminution de l’absentéisme autravail, etc.);

- l’assainissement des cours d’eau, (diminution des inquiétudes et des frais reliés à l’eau potable, préservation de la fàune aquatique, etc.);

- la revalorisation de la biodiversité du milieu naturel.

Cette mesure est simplement le bannissement progressif des pesticides à usage esihétique pour les pelouses.Pour une ville dont l’emblème est un arbre sur une colline, symbole d’un environnement naturel, il nousparaît souhaitable que Sherbrooke adopte une attitude éclairée en faveur de la mise en valeur d’une naturesaine.

Source: Ajain Robert, ACEF Estrie, 563-8144

Pour l’instant, les six armndis.çements quiformentla nouvelle 1411e de Sherbrooke portent des numéros. Il appartiendra au nouveau conseil municipats ‘il le désire, de leur donner un nom respect4f

Compétences, obligations et pouvoirsparticuliers de la ville

- aménagement et urbanisme;- développement connnunautaire, économique,

social et culturel;- culture, loisirs et parcs;- logement social;- réseau artériel;- promotion et accueil touristiques;- cour municipale.

Compétences, obligations et pouvoirs particuliers du conseil d’arrondIssement

- urbanisme;- - prévention en matière de sécurité incendie;

- lecture, loisirs et parcs d’arrondissement;- voirie locale;- développement économique local, commu

nautaire, social et cuturel.

Le conseil d’arrondissement peut fonnuler des aviset f~ire des recommandations au conseil de la villesur le budget, sur l’établissement des priorités budgétaires, sur la préparation ou la modification du pland’urbanisme, sur les modifications aux règlementsd’urbanisme ou sur tout autre sujet que lui soumet leconseil de la ville.

Le conseil d’arrondissement prépare un plan d’action en matière de services de proximité et le futapprouver par le conseil de la ville

Source: LeRuta vous informe, Vol. 112, août2001

Limite des districts électoraux

VILLE NOUVELLE DE SHERBROOKE

6/’Entrét Libre, 20 octobre 2001

Page 7: Non à la guerre! SOMMAIRE Non au terrorisme!

L ‘Afghanistan

Son territoire ironiquementest de la taille du Texas nataldu président américainGeorge W Bush. Pays en majeure partie montagneux etaride, il est traversé par desvallées; au pied de ses reliefs,se sont développées des cultures céréalières et fruitières.L’élevage nomade du mouton est très répandu. Malgrésa situation géographique, iln’a jamais été colonisé parles Européens. Considéré âjuste titre comme une zonecharnière, il fallait le traverser soit pour étendre sonroyaume, soit pour s’assurerde sa neutralité.

Un peu d’histoire

Province de l’empire iranien(VP et lV~ siècle av. J.-C.),l’Afghanistan antique se rattache aux Grecs après la conquête d’Alexandre (329).L’ismalisation a lieu vers 651lors de la conquête de Harâtpar les Arabes. Après l’invasion des Mongols au XVP etXVI1C siècles, le pays estdivisé entre l’iran et l’Indemongole. EntrelS38etl973,il est gouverné par des souverains issus d’un même clanpachtou. Son indépendance,acquise vers 1747, ne sera finalement reconnue qu’en1921 après avoir été menacée

r~Ga~t0~5

g8~’

par la progression des Britanniques en Inde (1839-l 842 et1878-l 880) et par les Russesen Mie centrale.

Après l’instauration de la République en ! 973, survient unun coup d’Etat communisteen 1978 (engagé depuis 1955dans une politique de soutien); il intervient militairement en 1979. Les moudjahiclin olte une résistance auxsoviétiques et au régime aupouvoir. En 1988-1989, lestroupes soviétiques se retirent et un pouvoir islamiques’installe. Depuis, les combats entre factions civiles sepoursuivent.

Après des siècles de resistance, il est surprenant de voirque ces populations n ‘ont pasdéveloppé une conscienceproprement nationale. L’ethnie dominante pachtoune (lamajorité des forces des talibans) correspond seulementâ 40 % de la population dupays composée de plusieurs

015M Mad

t, Ko541.y,5

Capitale KaboulPopulation 21 354 000

autres ethnies et groupes minoritaires. Et si l’Islam apparaît comme un élément rassembleur, il faut savoir queles musulmans y sont divisésentre sunnites (84 %) etchiites (15 %~.

Et aujourd’hui

Le taux de la population urbaine est de 21,5 %; l’espérance de vie est le plus bas aumonde (45,5 ans); la mortalité infantile est de 147 mortssur 1000 naissances et le tauxd’alphabétisgtion autour de30 %. Son économie reposesurtout sur la culture illégalede l’opium, premier producteur mondial. En vingt ans deguerre, 1,5 millions d’Afghansont perdu la vie. Le pays esten ruine.

En 1996, la prise dé Kaboulpar les taliban avait été qualifiée « d’avancée positive »par la secrétaire d’Etat américaine de l’époque Madeleine

Albright. Ces derniers ont« restaurer » l’ordre, mais âquel prix : hommes et femmessont fouettés, égorgés, pendus et les voleurs ont lespieds et les mains tranchés.Les femmes doivent se couvrir d’un hurqa et n’ont plusaccès au travail et â l’éducation.

Plus de cinq millions ont fiui lepays soit â cause de la guerre,du régime des talibans oud’une sécheresse qui dure depuis trois ans. L’hiver approche. Quel soft attend lesdeux millions d’Afghans quine subsistent que grâce auxviw-es distribuées par lesorganismes d’aide internationale et le pays tout entier avecles frappes actuelles desEtats-Unis et des pays alliés?

Carole ArchambaultSource: Le Petit Larou.sye, 1995,dictionnaire encyclopédiqueL ‘État du monde 2001, Éd. LaDéeouvertelBoréal, 689 p.

SuNNI5ME

Courant majoritaire de l’islamqui s’appuie sur la summa et leconsensus communautairequ’elle suscite.Summa: Mot arabe (coutume),ensemble des paroles et actionsde Mahomet et de la tradition(kadith) qui les rapporte.

CHIISME

Nom arabe (chi’a, parti), mouvement né du schisme de musulmans qui contestèrent la succession d’Abo Bakr; beau-pèreet successeur de Mahomet vers1634 Ensemble doctrinal commun aux différentes religionsqui en dérivèrent.Le chiisme se distingue dusunnisme, par le rôle assignéaux imams, par une interprétation plus allégorique, souventmystique,du Coran et par l’adoption de thèmes spécifiques.

Au pays des tal’bansDepuis les événements du 11 septembre dernier h New-York et Washington,l’Afghanistan est devenu un des pays les plus connus au monde. C’est que les EtatsUnis l’accuse de servir de refuge à l’islamiste Oussama ben Laden, considéré par euxcomme le principal auteur de ces actes d’une terrible ampleur. Par contre, l’arrivée aupouvoir des talibans en 1994 (mouvement fondamentaliste d’ethnie pachtoune) aalerté l’opinion mondiale en imposant une politique des plus restrictives envers lesfemmes. Finalement, en mars 2001, ce même régime lançait un défi à la communautéinternationale en détruisant les bouddha géants datant du V siècle. Mais que savons-nous de ce pays, de son histoire, de ses habitants et de ce qui les a conduit au dramequ’ils vivent aujourd’hui? Pour ce faire, jetons donc un bref regard sur leur passé.

•Tshdi ‘b—

‘r’

“~““ Isp.h,n I A ~

— -~

‘r”h

.— C’

‘I..—. •~n~ I—w

•1——-

~ ,DaflAh.n. t-‘w.AFGHAN~éAN ,

h ~ ~‘ — FsissI•bd

L~—~ kn.i D—,t,,’~ •MI~

.5Mb

t— I

miNo’

SA k

PAKIST4~MSALa t InIAN

t, .—A-, -~

‘j

PAKISTANI ——

— I,5M,.A,s NœdOua~

I 4o4C.cSAit,,,

•b,d ~J 7’,.,, 5~Ici—w

Iêdfl,I

Langues pachtou. dan, ouzbek, etcMonnaie afghani

a TABLE PONDE - 187, nie Laurier, local 314Sherbrooke (Québec) il H 4Z4

~ Téléphone: (819) 566-2727Fax : (819) 566-2664~ L’ESTPIE Courriel : trovepe~aide-internet.org

LE MOUVEMENT POPULAIRE

• Des ressources à découvrirDes alternatives à offrir

• Une force en devenir

-j

~n$~t~~0~T55 MA

,4t’~~

~ n C PL’~ ~ ~

Le syndicat des prestataires del’assurance-chômage en Estrie

ACTIF DEPUIS 1980(819) 566-5811

Mouvement des Chômeurs et Chômeuses de I’Estrie187, rue Laurier, locai 215, Sherbrooke (Québec) J 1H 4Z4

Membre du MASSEMouvement autonome et solidaire des sans-emploi

Solidarité Populaire Estrie

187, rue Laurier, local 311Sherbrooke (Québec) J I H 4Z4

TÉL. : (819) 562-9547

Une coalition pourune répartition équitable

de la richesse

CcnnaiCollectif Régionai crÉcjucotion

su, les IViécilas ~ Information

TOUS LES MERCREDIS ~.ç ~TOUS LES MARDISFORMATION D’INITIATION 4A\’I&ACCÈS A INTERNET

A INTERNET C

Pour réservation : 34G-0101

tntrée Libre, 20 octobre 2001 /7

Page 8: Non à la guerre! SOMMAIRE Non au terrorisme!

Né à Sherbrooke en 1943,Pierre Beauchesne a passéson enfance dans un quartier pauvre jusqu’au jouroù il fut appelé à la viereligieuse. A l’âge de douzeans, il est emporté au loin,très loin même, tout prèsdes réalités célestes. Depensionnats en monastères,il connaîtra l’enchantementd’une Eglise glorieuse suivide son effondrement dramatique. C’est une périodede sa vie qu’il raconte dansce premier tome de trois.

L’enfant du clergé mourut surlès autels et fut renversé comme les statues : tel est donc lethème du premier tome de cesMémoires. Tombé aux enfers,cet individu reprit vie grâceau feu des passions et desépreuves de la vie : tel sera,en peu de mots, le fil conducteur du tome II. Cette personne pourra-t-elle renaîtreet réussir à se refaire une viesur les bases de deux sièclesd’histoire et des temps à venir? Voilà la question quisous-tend le troisième et dernier tome.

L’auteur rédige le récit de savie en mettant l’accent davantage sur le traitement psychologique que sur les faitshistoriques, car la conscienceapporte un sens aux choses etaux événements de la vie.«Tout ici n’est pas réel, maistout est vrai », dit-il, tout enconstruisant son histoire et savie et en constatant que le

~ moi n’est pas permanent mais.~ endevenirconcret. Il pourrait~ faire sienne cette réflexion

~ d’Aragon : « Vous croyez~ que je raconte mon histoire?

Je m’invente. »

Après des études en sciencessociales à Montréal et à Paris,Pierre Beauchesne a notamment fait carrière à l’Université de Sherbrooke où il aété professeur de sociologie,puis adjoint au doyen de la faculté d’éducation, 11 a par lasuite rempli diverses fonctionstout en se consacrant à la rédaction de ses Mémoiresauxquels il a donné la formede l’autofiction, pour employer l’expression deDoubrovski,

Cette autobiographie romancée à l’immense mérite defaire découvrir au lecteur,plutôt que les événementsmarquants de l’époque, le climat dans lequel baignait alorsde nombreuses personnes,sinor l’ensemble de la sociétéquébécoise.BEAUCHESNE, Pierre, Unenfant dans le Québec desannées 50. Fiction autobiographique. Montréal, LesEditions Varia, 2001, 352 p.Source : Les Éditions Varia,2001

Pierre est membre del’équipe au journal.

Un chemin de croix subversif - Tome IUn enfant du clergé dans le Québec des années 50

Pierre Beauchesne: Un auteur de chez-nous!

I

Activités organisées dans le cadreCarrefour de Ilirt-tef

• ~ des journées québécoisesDOII~czrILjg de la solidarité internationaleINTERNATIONALE

Pièce de théâtre Mondialissimo

Mondialisation : Bien plus réelle que les transactions financières d’argent virtuel, Mondialissimo illustredes réalités bien concrètes : la misère tant au Noixi qu’au Sud, l’appauvrissement grandissant de tousau profit d’une minorité.La représentation sera suivie d’un débat avec l’auditoire en présence des comédiens. La mondialisationest-elle une fatalité? Comment opère-t-elle? À qui profite-t~elle? Peut-on dire non? Comment? Despistes d’action pourront être explorées, entre autres, au niveau de la consommation responsable, desachats équitables et du partage des richesses comme l’eau.

Mercredi, 25 octobre, 19 h, au théâtre Granada, rue Wellington Nord. Admission : 3 S.

Conférence sur la consommation responsable et équitable

Pour pousser encore plus loin votre réflexion, le CSI vous invite à assister gratuitement à une conférencesur la consommation responsable et équitable animée par l’ACEF-Estrie.

Mardi, 24 octobre, 19 h ,bibliothèque municipale Èva-Senécal.

Exposition (le PhotosUne exposition de photos illustrant des pmjets de développement appuyés par le CSI se Dendra dans lehall d’entrée de la bibliothèque Éva-Senécal.

Du 19 au 28 octobre, bibliothèque municipale Éva-Senécal

Pour informations: Sylvie Desautels et Stéphane Bailla rgeonau 566-8595 poste 23.

Suébec sans frontièresStage d’initiation à la coopération internationale

En République dominicaineDeniier appi!l de candidature!

Santé communautaire et développement local:Ce stage est réalisé en collaboration avec le CEPEA, organisme qui promeut l’émergence denouvelles organisations sociales et appuie leurs efforts d’auto-développement. Les stagiairesquébécois participeront aux interventions des agents de santé travaillant dans la communauté.Ils s’impliqueront aussi dans la mise sur pied d’une garderie.

Durée du stage terrain : 22 janvier au 31 mars 2002 (70 jours)Formation pré-départ: 5 novembre 2001 au 12 janvier 2002

Critères d’admissibilité:- Etre âgé-e entre 18 et 30 ans- Avoir son domicile permanent au Québec depuis au moins un an- Posséder le statut de citoyen canadien ou de résident permanent- Ne pas voir participé à un stage outre-mer de plus de six semaines

Date limite d’inscription : 26 octobre 2001Formulaire d’inscription disponible au: Carrefour de solidarité internationale

165, rue Moore, Sherbrooke (OC) JIH 1B8(819) 566-8595 poste [email protected]

S’abonner c’est -

se donner les moyensde mieux s’informer

Abonnement régulier 15 5Institutions, organismes 20 S

Ci-joint un chèque ou mandat-poste au montant de Spour abonnement(s) adressé à:

Entrée Libre187, rue Laurier, local 317, Shcrbrooke (Québec) J 1H 4Z4

Nom:

Adresse:

Ville: _____________________ Téléphone:

Recherchons équipiers et équipières

LE FINANCEMENTDES

GROUPESPOPULAIRES

Se joindre à l’équipe d’Entrée Librepermet de s’impliquer

humainement et socialement.

C0NTACrEZ—Nous : 821-2270

8/Ltrée Libre, 20octobre2001