noisy channels - bureauproduire.com · dans la société et nous pensons qu’il y a une...

10
Noisy Channels Liz Santoro & Pierre Godard Conception · Liz Santoro et Pierre Godard Musique · Greg Beller Avec Matthieu Barbin, Jacquelyn Elder et Cynthia Koppe Coproduction La Pop, CDCN Atelier de Paris. Liz Santoro et Pierre Godard sont artistes associés au CDCN Atelier de Paris Administration / Production : BureauProduire · www.bureauproduire.com Cédric Andrieux · [email protected] · +33 6 33 18 35 35 www.lpdi.org

Upload: hakhanh

Post on 14-Sep-2018

214 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Noisy ChannelsLiz Santoro & Pierre Godard

Conception · Liz Santoro et Pierre Godard

Musique · Greg Beller

Avec Matthieu Barbin,Jacquelyn Elder et Cynthia Koppe

Coproduction La Pop, CDCNAtelier de Paris.

Liz Santoro et Pierre Godardsont artistes associés auCDCN Atelier de Paris

Administration / Production : BureauProduire · www.bureauproduire.comCédric Andrieux · [email protected] · +33 6 33 18 35 35

www.lpdi.org

1 Démarche artistique

Notre désir de travailler une forme performative dans l’espace éminemment socialde la représentation procède d’une aspiration à déranger, sinon à détruire, certainsdes mécanismes de reproduction et de renforcement de l’ordre établi, quel qu’ilsoit.

Nous cherchons à comprendre comment le mouvement naît, comment il s’échange,comment nous entrons dans des états extrêmement particuliers quand nous sommessoumis au regard des autres, et ce qui nous meut à partir de là. Nous n’essayonspas de donner une forme à des questions scientifiques ou abstraites, mais plutôtde partir de cette question concrète et mystérieuse du corps dans le dispositif dela représentation, et d’utiliser ensuite tous les moyens auxquels nous avons accèspour essayer d’y voir un peu plus clair. Peut-on déranger ou détruire certaines deshiérarchies perceptives auxquelles nous adhérons ? Comment cesser de puiser dansl’efficacité du mode spectaculaire la possibilité d’un rapport transformatif avecle public ? Ou en d’autres termes : pouvons-nous nous abstenir de manipuler lepublic ? Comment substituer le concept d’entropie à celui de dramaturgie commeinstrument compositionnel ?

For Claude Shannon (Photo courtesy of The Kitchen/Julieta Cervantes)

Cette liste de questions est ouverte, mais le coeur esthétique et politique de notretravail tient dans ce questionnement de la nature de l’information et de l’attentionqui sont échangés pendant la représentation. Nous cherchons à fabriquer de lacomplexité, du multiple, du déséquilibre, à déjouer les forces qui ont tendance à

1

simplier le réel. Nous cherchons à produire des formes qui demandent au spectateurd’entrer activement dans un dialogue.

Notre écriture cherche d’autre part systématiquement des points de contact entrele travail du mouvement et celui du texte. Elle joue avec des structures provenantde l’un ou l’autre médium, et teste leurs identités et leurs divergences.

Ce dialogue, s’il trouve son origine dans la singularité de nos parcours respectifsau théâtre et dans la danse, s’ancre plus encore dans un désir méthodologiqued’échapper à la logique de la catégorie, en procédant par analogie et par dérive— par hybridation — et de prendre le seul vrai risque expérimental, celui de nepouvoir maîtriser la forme qui émergera de l’expérience. Ce dialogue se doublepar ailleurs d’une autre conversation, avec la science cette fois et en particulier lesneurosciences et l’informatique 1.

Les nouvelles technologies ont aujourd’hui un niveau de pénétration très profonddans la société et nous pensons qu’il y a une responsabilité pour les artistes àidentifier, critiquer, utiliser ou transformer les principes sous-jacents des outils del’ère numérique et de ses données massives. De ce point de vue, et quoique nousutilisions ces outils parfois de manière intensive, notre tendance est pourtant d’endissimuler la présence explicite afin qu’elle puisse trouver une autre forme quecelle de son usage scénique stéréotypique. Nous n’avons pas besoin de voir plus detechnologie. Nous n’avons pas besoin d’une plus grande saturation de nos espacescognitifs. Nous avons besoin de créer des espaces perceptifs ouverts, inclusifs, actifs,non-publicitaires et non-marchands.

2 Recherche en cours

Nous abordons la fabrique d’une nouvelle pièce en partant de l’endroit où nosprécédents travaux nous ont laissés, les questions non résolues et les champs derecherche qui se sont ouverts à nous. Noisy Channels prolongera et déroutera larecherche engagée pour la création de Maps cet automne.

Mouvement Tusi

Nous nous intéressons actuellement à une illusion d’optique, le mouvement Tusi(du nom de l’astronome et mathématicien persan du 13ème siècle Nasir al-Dinal-Tusi), où des points se déplacent le long des rayons d’une roue selon des lignesdroites. Lorsque certaines conditions sont réunies, l’œil voit des points se déplaçantselon un mouvement circulaire malgré leur trajectoire en ligne droite. Ce qui nousintéresse ici n’est pas tant le trompe-l’oeil ni le plaisir de l’astuce, mais la possibilitéde construire pour les danseurs un système d’agencement et de synchronisation

1. Pierre a entrepris il y a deux ans un travail de thèse en Traitement Automatique desLangues, domaine qui fait partie de la recherche en Intelligence Artificielle et tisse de nombreuxliens avec l’apprentissage statistique (Machine Learning).

2

dans l’espace qui leur donne divers moyens de s’orienter les uns par rapport auxautres, de travailler une écoute mutuelle profonde.

En sollicitant de nombreux systèmes somatiques simultanément — par exempleen exécutant une séquence difficile de manière synchrone avec d’autres interprètes,tout en ajoutant des variations imprévisibles mais en restant disponible au méca-nisme d’échange d’attention avec le public et à l’impact que cela a sur sa proprecapacité performative — d’autres modalités commencent à entrer en jeu qui pro-duisent des mouvement nouveaux, inhabituels.

“Tusi Motion” Illusion

L’illusion Tusi met également en jeu des vitesses ayant une forme sinusoïdale, ceque nous approximons par des changements de régimes rythmiques pour la marche(noire, croche, triolet). Cela donne lieu actuellement à une recherche de colora-tion somatique pour ces valeurs rythmiques, et à différents jeux d’hybridation etd’échange en temps réel des matériaux produits par les danseurs. Parallèlement,Greg Beller (musique) travaille en ce moment sur des fonctions de transformationdu signal sonore ou du profil rythmique ayant le même type de propriétés de com-pression et de dilatation, d’accélération et de ralentissement. Il étudie égalementdiverses manières de construire des voix de synthèse à partir des voix naturellesdes danseurs afin de pouvoir composer une partition sonore les entrelaçant.

Espace sémantique

Afin de faire dialoguer le travail du mouvement et du texte, nous partions dansRelative Collider (2014) de la structure chorégraphique pour composer un textegénéré en temps réel, tandis que For Claude Shannon (2016) empruntait le che-min inverse en utilisant la structure en dépendances syntaxiques d’une phrase deShannon comme générateur pour une séquence chorégraphique changeant à chaquereprésentation. Dans ces deux cas, nous utilisions une sorte de véhicule structurelpour la transduction (i.e. motif rythmique qui devient motif lexical dans le premiercas, ou lien syntaxique qui devient propagation d’un geste des jambes vers les brasdans le second).

Une impulsion nouvelle nous a été fournie par un travail publié dans la revueNature 2 et qui met en évidence le tressage de divers réseaux sémantiques dans le

2. Natural speech reveals the semantic maps that tile human cerebral cortex. Huth et al.,2016. http://www.nature.com/nature/journal/v532/n7600/full/nature17637.html

3

“Brain Dictionary” (Huth et al., 2016)

cortex cérébral. Certaines zones du cerveau semblent en effet répondre de manièresélective à des domaines particuliers (mots relatifs aux couleurs, aux animaux,ou aux outils par exemple) et forment une véritable cartographie à l’intérieur ducortex. Ce système sémantique — qui représente dans notre cerveau la connaissanceque nous avons du monde — est organisé selon des motifs relativement invariantsentre les individus.

L’idée importante pour nous aujourd’hui c’est donc de penser le language, sa per-formance, comme un déploiement dans l’espace biologique du cerveau. Si parailleurs on considère — plus naturellement — le mouvement comme un déploie-ment dans l’espace du plateau, on dispose alors d’un référentiel commun pour lesdeux médiums. De cette manière, il n’est plus nécessaire de mettre en place desmécanismes de transfert du mouvement vers le texte ou réciproquement puisqueces activités ont désormais lieu, sur le plan compositionnel, au même endroit. Enpratique nous avons commencé à travailler dans cette direction en affectant àcertaines zones de l’espace des catégories sémantiques (‘emotional’, ‘social’, ‘com-munal’, ‘violent’, ‘locational’, ‘numeric’, ‘tactile’, ‘visual’, ‘mental’, ‘professional’,‘temporal’, ‘abstract’) et en utilisant une matière-texte générative à l’aide de ré-seaux de neurones artificiels et d’architectures d’apprentissage profond (deep lear-ning)

4

3 Intention pour Noisy Channels

Il y a deux principes parallèles qui guideront la création de cette nouvelle pièce, unprincipe de mouvement et un principe textuel, tous deux tendus vers un exercicede relativité de l’espace.

Querelle des anciens et des modernes

Les structures binaires et ternaires du mouvement Tusi dont nous parlions plushaut ont donné lieu à une étrange controverse lors de notre dernier travail enstudio. Quoique s’appuyant sur la même horloge de référence (un métronome),et malgré leur capacité à maintenir un unisson précis, la moitié des danseurs,tous professionels hautement entraînés, comptaient le « un » en achevant leurpas, tandis que l’autre moitié comptaient ce « un » à l’amorce de l’exécution dupas. Cette distinction émergea de la nécessité d’alterner continûment la division dubeat métronomique en croches puis en triolet. La moitié des danseurs comptaient lerythme à la manière des musiciens classiques, quand la seconde moitié comptaientsur le upbeat, à la manière des musiciens de jazz.

On cru d’abord à un détail. Une simple différence méthodologique sur laquelle s’ac-corder. Pourtant, il devint rapidement clair que rejoindre le camp opposé s’avéraitquasiment impossible pour chacun des danseurs, tant cela affectait tous les as-pects de leur capacité à concevoir, puis réaliser, leurs mouvements. Nous avons àce moment commencé à nous demander en quoi la manière dont nous comptonsle temps, ou dont nous en rendons compte, a un impact sur la manière dont nouspercevons nos actions et celles des autres autour de nous. À questionner la natured’un pas, évènement discret ou intervalle ? Durée définie par deux impacts despieds au sol, ou évènement unique de l’impulsion ?

Il y a quelque chose de passionant dans l’apparente trivialité de ce problème ryth-mique qui ouvre sur un problème somatique assez vertigineux, et sur des difficultésdont nous n’apercevions pas jusqu’à présent, dans notre travail du mouvement,l’existence. Noisy Channels sera l’espace pour sonder la profondeur de cette que-relle viscérale, pour jouer avec elle, pour apprivoiser dans nos corps les tropismeset les résistances.

Paradoxes

La situation très paradoxale que nous venons d’évoquer nous a donné envie detravailler en parallèle, sous l’angle textuel cette fois-ci et par le biais de la voixpréalablement enregistrée des danseurs, la matière des paradoxes. Il en existe unvaste nombre : le paradoxe du barbier (ou paradoxe de Russell), le paradoxe dumenteur, le dilemme du prisonnier, le paradoxe des anniversaires, le problème deMonty Hall, les paradoxes de Zénon, dont celui célèbre d’Achille et de la tortue,le paradoxe des jumeaux, le paradoxe de Banach-Tarski, celui de Fermi, le chat de

5

Schrödinger, etc., etc., jusqu’au Principe d’incertitude qui donne son nom à notrecompagnie.

Mais qu’il s’agisse de logique ou de probabilité, d’économie ou de théorie des jeux,de physique ou de philosophie, la mécanique du paradoxe c’est d’aller contre le senscommun, de mettre au jour la complexité du réel, de nous donner l’expérience dela limite de ce que nous sommes capables de concevoir, d’ouvrir la possibilité d’uneexploration nouvelle. C’est aussi très exactement pour nous l’enjeu du travail quenous faisons.

Nous imaginons diffuser les énoncés de certains de ces paradoxes enregistrés avec lesvoix des trois danseurs, selon un ordre probablement variable et avec des altérationsà définir, tandis que les danseurs seront aux prises avec une partition forçantl’alternance des sytèmes de comptage « classique » et « jazz ». Au milieu, lespectateur, seul et ensemble. L’ensemble des ensembles n’appartenant pas à eux-mêmes appartient-il à lui-même ?

Relativité in situ

Afin d’éviter que la scénographie ne spécifie l’espace par des références sociales ouculturelles, en d’autres termes qu’elle ne réalise une dramaturgie, nous travaillonsbeaucoup par retrait. Par une réduction minimaliste du « décor » nous tentons eneffet d’amplifier la perception de l’architecture qui nous abrite et son impact surla représentation : pas seulement les dimensions de l’espace, profondeur, largeur,hauteur, forme du gradin, mais aussi la texture des murs, l’acoustique, les propriétéqu’on pourrait qualifier de thermodynamiques du lieu, c’est-à-dire « la sciencede l’équilibre des grands systèmes ». La chorégraphie se construit toujours pournous avec l’intention de dresser des lignes, directes ou médiatisées par le groupe,entre chaque spectateur et chaque interprète, en allant chercher physiquementles limites de la scène, en amplifiant les singularités et les qualités plastiques del’espace physique, et partant, la présence des danseurs et du public à l’intérieur decelui-ci.

Ce plaisir très vif que nous avons à déformer les partitions que nous concevonspour trouver leur inscription juste dans chaque espace, l’espace très singulier deLa Pop nous donne la possibilité de l’explorer dès le début de la création de NoisyChannels et, nouveau paradoxe, de travailler in situ, dans la péniche, une formedont la vocation sera aussi ex situ. On pourrait par analogie parler ici d’un exercicede Relativité Générale, c’est-à-dire une étude de l’influence qu’a, sur le mouvement,la présence de matière.

6

4 Biographies

Liz Santoro et Pierre Godard (FR/USA)

Depuis 2011, Pierre Godard et Liz Santoro collaborent étroitement à la fabrica-tion de machines chorégraphiques qui tentent de déjouer les tropismes de notreattention. La singularité de leurs parcours respectifs les a amenés à élaborer dessystèmes d’écriture centrés sur le mouvement et le texte et qui, en révélant desprocessus sous-jacents – mécanismes de pouvoir et de séduction, organisation del’espace social, modes opératoires du système nerveux – proposent au spectateurl’expérience d’une étrangeté perceptive.

Pierre Godard et Liz Santoro (Photo Patrick Berger)

Chorégraphe et danseuse américaine formée à la Boston Ballet School, LizSantoro a également étudié les neurosciences à l’Université de Harvard. Elle aensuite été interprète pour de nombreux chorégraphes parmi lesquel Philipp Geh-macher, Trajal Harrell, Heather Kravas, Eszter Salamon & Christine de Smedt,David Wampach et Ann Liv Young.

Après un début de carrière comme analyste quantitatif dans la finance, PierreGodard a tour à tour été assistant-éclairagiste, accessoiriste, régisseur et assis-tant à la mise en scène, notamment auprès de Jean-Michel Rabeux et de ValèreNovarina. Parallèlement, il s’est récemment engagé dans un travail de rechercheen Traitement Automatique des Langues (TAL) pour soutenir un effort de docu-mentation de langues non écrites et menacées de disparition.

7

Leur compagnie, Le principe d’incertitude, a entamé en 2016 une résidence detrois ans au CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson. Leur travail a été présenté enFrance, en Europe, et en Amérique du Nord. Ils ont créé trois pièces de groupe,We Do Our Best (2012), Relative Collider (2014), et For Claude Shannon (2016)et deux pièces in situ, Watch It (2012) et Quarte (2014). Leur travail a été nomméplusieurs fois aux Bessie Awards, et Watch It a reçu un Bessie en 2013 dans lacatégorie “Outstanding Production for a work at the forefront of contemporarydance”.

Matthieu Barbin (FR)Après différentes formations, Matthieu Barbin est, ou a notamment été présentdans les travaux de Jean-Claude Gallotta, The UPSBD Marlène Saldana / Jo-nathan Drillet, Boris Charmatz, le duo Gerard and Kelly Invité par HortenseArchambault et Vincent Baudrier, il participe au groupe de recherche KADMOSdans le cadre du festival d’Avignon 2013. En 2016, Matthieu est invité par La-fayette Anticipation à créer un objet visuel, CAVERN façonné par le vocabulairede la danse, du cinéma et de l’architecture, en collaboration avec Alix Eynaudi etLouise Hémon. En 2017, il crée sa première pièce intitulée Traum (Le paradoxe deV.)

Jacquelyn Elder (BE/USA)Jacquelyn Elder est actuellement interprète auprès d’Olivier Dubois et de RachidOuramdane. De 2005 à 2011, alors membre de la Martha Graham Dance Company,elle a notamment été soliste dans Diversion of Angels, Cave of the Heart, SatyricFestival Song et Serenata Morisca. Elle a également collaboré avec Kate Weare,Darrah Carr et a enseigné la danse à l’Université de New-York (NYU), The MarthaGraham school, The Alvin Ailey school, au Hellerau, et au Joffrey Ballet, entreautres.

Cynthia Koppe (USA)Cynthia Koppe est née à Singapour, et elle vit et travaille à New York. Elle atravaillé avec Marina Abramovic, Kira Blazek, Yves Laris-Cohen, Will Rawls, EllisWood et Bill Young. Elle est diplômée de Cornell University, en sociologie et endanse. Parallèlement à son travail avec Liz Santoro et Pierre Godard, elle faitactuellement partie de la compagnie Shen Wei Dance Arts.

Greg Beller (FR)Son, voix, geste, expressivité, émotion. Greg Beller est artiste, chercheur et designerdans les arts contemporains. Normalien, agrégé de physiques, titulaire de deuxMasters de musique, sa thèse de doctorat en informatique aborde la modélisationde l’expressivité et son application en parole et en musique. Tout en développant denouveaux paradigmes généralement liés au son, il participe à de nombreux projetsartistiques dans le domaine des arts numériques, de la musique et du spectaclevivant. Il est actuellement Réalisateur en Informatique Musicale à l’IRCAM, oùil collabore avec d’autres artistes et d’autres chercheurs, dans la conception, lacréation et la performance de moments artistiques.

8

Historique de tournéeFor Claude Shannon (création 2015-16)

8 JUIN, 2017 | CDC Atelier de Paris | June Events, Paris, FR17 NOV, 2016 | STUK | Festival Playground, Louvain, BE

26 MARS, 2016 | Théâtre de Vanves | ArtDanThé 2016 , Vanves, FR18 FÉV au 20 FÉV, 2016 | The Kitchen , New York, US

22 JAN et 23 JAN, 2016 | CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson , Paris, FRRelative Collider (création 2014)

28 et 29 OCT, 2016 | Festival RomaEuropa, Rome, IT25 au 27 AOUT, 2016 | Tanz im August, Berlin, DE

12 au 15 MAI, 2016 | Le Maillon, Strasbourg, FR30 et 31 MARS, 2016 | Le 104 | Séquence Danse 2016, Paris, FR24 MARS, 2016 | La Passerelle | Festival 360°, Saint-Brieuc, FR

19 MARS, 2016 | L’Avant Scène, Cognac, FR11 au 13 FÉV, 2016 | L’Usine C | Festival Temps d’images, Montréal, CA

04 au 06 FÉV, 2016 | PuSh Festival, Vancouver, CA29 JAN au 01 FÉV, 2016 | Théâtre de la Bastille | Faits d’Hiver, Paris, FR

13 et 14 NOV, 2015 | Hippodrome de Douai, Douai, FR10 NOV, 2015 | Lublin International Dance Theater Festival, Lublin, PL

01 et 02 OCT, 2015 | Théâtre de Vanves | Focus ONDA/Institut Français, Vanves, FR24 et 25 AOÛT, 2015 | Les Brigittines, Bruxelles, BE

10 et 11 JAN, 2015 | Abrons Arts Center | American Realness, New York, US07 et 08 OCT, 2014 | Friche de la Belle de Mai | Festival Actoral, Marseille, FR

14 au 17 MAI, 2014 | The Chocolate Factory Theater, New York, US11 MARS, 2014 | Théâtre de Vanves | Festival Artdanthé, Vanves, FR

08 MARS, 2014 | CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson, Paris, FRQuarte (création 2014)

29 et 30 AOÛT, 2014 | Jardins de Barbirey | Festival Entre cour et jardins, Dijon, FRWatch It (création 2012)

12 et 13 AVR, 2014 | Centre Pompidou-Metz, Metz, FR15 NOV, 2012 | Museum of Arts and Design, New York, US

We Do Our Best (création 2012)30 JUIL et 01 AOÛT, 2013 | Impulstanz, Kasino am Schwarzenbergplatz, AT

17 et 18 SEP, 2012 | CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson, FR12 au 14 AVR, 2012 | Danspace Project at St Marks Church, US

27 MARS, 2012 | Théâtre de Vanves, FR

Liens vidéoFor Claude Shannon

extraits : https://vimeo.com/174651949intégralité (mot de passe : forclaudeshannonADP) : https://vimeo.com/154110181

Relative Colliderextraits : https://vimeo.com/106336471

intégralité (mot de passe : relativecollider) : https://vimeo.com/144268734

Watch Itextraits : https://vimeo.com/78094665

intégralité (mot de passe : watchit) : https://vimeo.com/56781306

We Do Our Bestextraits : https://vimeo.com/48811103

intégralité (mot de passe : wedoourbest) : https://vimeo.com/42887528

[Les dossiers de tous les projets sont disponibles sur www.lpdi.org/projects]