niveau 3 apnée - la palanquéeutiliser son matériel 7 spéifiue pofondeu…. •dans la recherche...
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Niveau 3 apnée
Connaissances théoriques
élémentaires
1 Niveau 3 apnée
Introduction
Ce cours fait partie d’un ensemble de 4 cours qui reprennent les connaissances théoriques élémentaires demandées aux apnéistes pratiquants, du débutant (Niveau 1) à l’expert (Niveau 4).
Il est fidèle au contenu des manuels de formation de la commission nationale d’apnée et chaque cours respecte une progression qui est le juste reflet des connaissances exigées.
C’est le fruit d’un travail en commun des cadres apnée des sections apnée du ‘Casas’ de Sérémange et de ‘La Palanquée’ de Freyming Merlebach.
2 Connaissances théoriques élémentaires en apnée
Textes et photos sont la propriété du ‘Casas’ et de ‘La Palanquée’ (voir bibliographie complète). Jean-François Dann, Patrick Louis : rédacteurs Daniel Gérard : superviseur technique Création : mars 2010
Niveau 3 apnée 3
Utiliser son matériel Notions de physique, d’anatomie et de physiologie
Causes, symptômes, prévention et conduite à tenir face aux accidents Savoir organiser la sécurité
Connaître la réglementation Connaissances en matière d’environnement
Sommaire Niveau 3 = Exploration de la profondeur
Niveau 3 apnée 4
Utiliser son matériel
Utiliser son matériel 5
La ligne de vie ! • Indispensable pour la pratique du poids constant, elle sert
à matérialiser la profondeur pratiquée et c’est aussi un
organe de sécurité primordial. Elle est constituée d’un
câble lesté par un ou plusieurs plombs en fonction du
courant et/ou du type de ligne de vie (à relevage manuel
ou motorisé).
• Elle peut être installée à partir d’une embarcation ou alors
montée sur un flotteur muni d’un enrouleur, voire sur la
bouée de signalisation.
• L’apnéiste est relié à la ligne de vie par une longe qui
coulisse le long de celle-ci et qui est arrêtée par le lest. En
cas de problème, la ligne de vie est relevée et l’apnéiste
remonté à la surface grâce à la longe.
• Si on ne dispose pas d’une embarcation munie du pavillon
alpha, il faut se signaler à l’aide d’une bouée. Souple ou
rigide, simple bouée ou planche de chasse celle-ci peut
également supporter la ligne de vie, encore appelée
pendeur mais elle doit toujours être munie du pavillon
Alpha, du pavillon rouge avec diagonale blanche ou la
croix de St André.
La longe
Simple à fabriquer, celle-ci doit
respecter certain critères de
sécurité :
o Le mousqueton doit coulisser
librement le long de la ligne de
vie et arriver en butée sur le
lest.
o Elle doit être suffisamment rigide et assez courte pour ne pas
pouvoir s’enrouler autour de la ligne de vie.
o Le dispositif de fixation au poignet doit être simple et facilement
largable.
Le poids constant
on descend et on remonte par ses propres moyens sans
variation de la masse de l’apnéiste, avec ou sans palme.
Utiliser son matériel 6
Les gueuses • Une gueuse est un poids (de 8 à 30kg) utilisé pour faciliter la descente en poids
variable, généralement fixé sur un câble et qui se déplace verticalement. C’est un
dispositif qui peut être très simple et utilisé comme un lest (gueuse largable), ou
plus compliqué muni d’un parachute pour assister la remontée (gueuse lourde). Il
est souvent muni d’un frein pour contrôler la descente et d’un dispositif de
remontée automatique dans le cas de la gueuse largable.
• Les gueuses facilitent
la descente en
minimisant, voire en
évitant le palmage.
• Ce sont des outils à
utiliser pour progresser
en poids constant.
• Elle permettent de se
tester sur un nouvel
objectif de profondeur
en se concentrant sur
la compensation des
oreilles.
Le poids variable
Il suffit de se laisser entraîner le plus loin possible par
une gueuse, de la laisser au fond et de remonter par ses
propres moyens en s’aidant des palmes ou en tirant sur
la corde avec les bras. Si on utilise une gueuse lourde, la
remontée est assistée.
Utiliser son matériel 7
Spécifique profondeur…. • Dans la recherche de la profondeur, le volume d’air des poumons de l’apnéiste
diminue au fur et à mesure de l’augmentation de la pression. A 30m il sera divisé
par 4. L’air disponible pour la compensation de l’effet pression, contrairement au
plongeur scaphandre devient donc plus difficile à monopoliser pour l’apnéiste qui
peut alors utiliser un matériel encore mieux adapté à la profondeur.
• Le pince nez : utilisé en profondeur, c’est un bon
compromis pour pouvoir compenser sans utiliser les
mains, d’où un meilleur hydrodynamisme pour la
descente. Attention, lors de la remontée il faut
l’enlever pour faciliter l’évacuation de l’air contenu
dans le nez.
• Le pince nez est alors utilisé sans masque, ou avec
des lunettes de piscine à condition qu’on puisse y
insuffler de l’air pour éviter le placage de masque,
ou encore avec des lentilles spécifiques à l’apnée
(anecdotique, car utilisées en grande profondeur et
très coûteuses)
Niveau 3 apnée 8
Notions de physique, d’anatomie et de
Physiologie
Notions de physique 9
Action de la pression: loi de Dalton
Air à Pression atmosphérique :
PPO2 = 1 bar * 20% = 0,2 bar
PPN2 = 1 bar * 80% = 0,8 bar
Air à 15m de profondeur :
PPO2 = 2,5 bar * 20% = 0,5 bar
PPN2 = 2,5 bar * 80% = 2,0 bar
• On sait que les volumes gazeux diminuent avec la pression
exercée par le milieu aquatique (loi de Mariotte), la
question est : comment se répartie cette pression sur les
différents gaz constituant ledit volume gazeux ?
o P abs air atm = Pression Part O2 + Pression Part N2
• La pression partielle d'un gaz dans un mélange est égale
au pourcentage de ce gaz dans le mélange multiplié par la
pression absolue.
o Pression Partielle = P absolue * Pourcentage Gaz
• La loi de Dalton dit : à température donnée, la pression
absolue d'un mélange gazeux est égale à la somme des
pressions partielles des gaz qui le composent.
John Dalton (gravure de Charles Turner) Rappels :
o Loi de Mariotte : Pression X Volume = Constante
• L’unité de pression utilisée en plongée est le bar (1bar = 1kg/cm2 = 10m d’eau = 1 Patm)
Dans la littérature, les unités utilisées pour les pressions partielles sont multiples :
• Le millibar (mb), l’hectopascal (hPa), le millimètre de mercure (mmHg), le torr (E.Torricelli)
• La correspondance n’est pas toujours évidente : 1mb = 1hPa et 1mmHg = 1torr
Par ailleurs, attention à la notation des pressions partielles :
• PaO2 = pression partielle en oxygène dans le sang
• PAO2 = pression partielle en oxygène dans l’alvéole pulmonaire
Niveau 3 apnée 10
Notions d’anatomie
Le système respiratoire (page web) Les voies aériennes supérieures Les voies aériennes inférieures Les échanges alvéolaires Notions de volumes respiratoires La ventilation de l’apnéiste
Le système auditif (page web) L’oreille externe L’oreille interne L’oreille externe
Notions d'anatomie 11
Les voies aériennes supérieures Les Sinus : ils allègent le crâne et servent de cavité de
résonnance pour la phonation.
Le Nez : il réchauffe, filtre et humidifie l’air inspiré.
Les Fosses nasales : c’est l’étage supérieur
des voies respiratoire qui s’ouvre à la fois vers
l’extérieur (les narines) et vers le pharynx (la
gorge).
Le Pharynx : c’est un carrefour aéro-digestif situé
au dessus de l’Œsophage et de la trachée qui
communique avec la bouche, les fosses nasales
et l’oreille (par les trompes d’Eustache).
Le Larynx : c’est là que se trouve l’aiguillage qui
empêche les aliments de passer dans la trachée
(l’Epiglotte). C’est également le siège des cordes
vocales.
Les trompes d’Eustache : permettent l’équilibre des pressions entre l’oreille moyenne et le
milieu.
N
F
L
P
T
Notions d'anatomie 12
Les voies aériennes inférieures La trachée : conduit aérien qui se
divise en 2 bronches souches, puis en
bronches et bronchioles qui se
divisent encore pour terminer en sacs
alvéolaires constitués de multiples
alvéoles.
Les alvéoles : ce sont de petit sacs
qui servent aux échanges gazeux.
Elles se gonflent à l’inspiration et se
vident en partie à l’expiration.
La plèvre : c’est une membrane
séreuse qui enveloppe chaque
poumon. Elle est constituée de 2
feuillets séparés par la cavité pleurale
remplie de liquide.
Le diaphragme : c’est le muscle principal de l’inspiration. Il se contracte pendant l’inspiration
(phase active), se relâche pendant l’expiration (phase passive) et remonte en position de
repos.
Notions d'anatomie 13
Les échanges alvéolaires La ventilation c’est le mouvement de l’air dans l’appareil respiratoire, c’est une fonction vitale
« inconsciente ». Pendant l’apnée la ventilation est bloquée volontairement mais la respiration
cellulaire continue par l’intermédiaire des échanges gazeux au niveau des alvéoles.
Les tissus continuent à consommer de l’O2
amenée par le sang et rejettent du CO2
(c’est la respiration cellulaire).
Ces échanges gazeux se font au niveau des
alvéoles (le sang transporte l’O2 et rejette le
CO2).
Notions d'anatomie 14
Notions de volumes respiratoires Les mouvements d’inspiration et
d’expiration se suivent et forment
le cycle respiratoire (environ 16
mouvements par minute chez un
adulte). Au cours d’une ventilation
dite « calme », le volume mis en
jeu, appelé Volume Courant (VC)
est d’environ 0,5 litre.
La Capacité Vitale (CV) est le
volume d’air maximal expiré après
une inspiration maximale.
Le Volume Résiduel (VR) est le
volume d’air restant dans les
poumons à la fin d’une expiration
maximale.
La Capacité Résiduelle Fonctionnelle :
(CRF) = (VR) + (VRE)
La Capacité Pulmonaire Totale :
(CPT) = (VR) + (VRE) + (CV) + (VRI)
La Capacité Vitale (CV) représente le volume d’air
maximum que peut emporter un apnéiste, à
condition qu’il sache comment le monopoliser.
Elle varie en fonction du physique et de l’âge de
l’apnéiste ( 5,27 litres à 51 ans 1,86m et 84 kg)
Notions d'anatomie 15
La ventilation de l’apnéiste L’apnéiste doit partir avec une réserve d’air maximale. Pour cela il doit savoir monopoliser
toute sa Capacité Vitale. Que ne faut il pas faire ? Que faut il faire ?
Il faut réduire l’espace mort et ne pas se ventiler avec un tuba.
L’espace mort, c’est le volume d’air contenu dans les voies
respiratoires jusqu’aux alvéoles (nez, bouche, pharynx, trachée,
bronches et bronchioles). Ce volume d’air ne participe pas aux
échanges gazeux alvéolaire, même s’il est renouvelé à chaque
inspiration et expiration.
Si on utilise un tuba (environ 100 ml) on augmente l’espace mort qui
peut alors atteindre 250 ml soit ¼ de litre, c’est autant d’air en moins
qui ne participe pas aux échanges gazeux.
Une bonne ventilation se fait avec le diaphragme. En
utilisant le diaphragme on monopolise tout l’air
disponible pour la ventilation, aussi bien l’air qui se
trouve dans le haut des poumons que l’air qui se
trouve dans le bas des poumons.
Une ventilation diaphragmatique se fait en 2 phases :
une phase abdominale et thoracique pour l’inspiration
et l’inverse pour l’expiration (amélioration par
l’entrainement de l’élasticité de la cage thoracique ).
Notions d'anatomie 16
L’oreille : fonction d’audition et d’équilibre
L’oreille externe (OE) :
Elle est constituée du pavillon et
du conduit auditif externe.
Elle reçoit et dirige les ondes
sonores qui font vibrer le tympan.
Notions d'anatomie 17
L’oreille : fonction d’audition et d’équilibre
L’oreille moyenne (OM) :
Les vibrations reçues par le
tympan sont amplifiées et
transmises à l’oreille interne par
la chaine des osselets « Marteau,
Enclume et Etrier ».
L’oreille moyenne est en
communication avec le pharynx
par l’intermédiaire des trompes
d’Eustache.
L’oreille interne (OI) :
Les vibrations reçues de l’étrier
par la cochlée sont transformées
en signaux pour le nerf auditif
(nerf cochléaire).
Les canaux semi-circulaires sont
le siège de l’équilibre (le nerf
vestibulaire transmet les
informations au cerveau).
Niveau 3 apnée 18
Notions de physiologie
Une apnée déclenche une réaction du système cardio-vasculaire qu’on appelle « réflexe de plongée » ou plus communément « Diving Reflex ». Le corps s’adapte à l’arrêt des échanges gazeux entre les poumons et l’atmosphère libre, à l’augmentation de la pression et protège les organe principaux (cœur, cerveau, poumons).
Les principaux effets de ce « réflexe de plongée » sont les suivants : Bradycardie Vasoconstriction périphérique « Blood shift »
Notions de physiologie 19
Bradycardie, Vasoconstriction et « Blood shift »
Bradycardie :
Diminution du rythme cardiaque (Battement Par Minute ou BPM < 50) qui se déclenche à
l’immersion du visage . Son intensité varie d’un sujet à l’autre. Elle est d’autant plus
importante que le sujet est jeune, accentuée par le froid et s’améliore avec l’entrainement.
Vasoconstriction périphérique :
Ce phénomène accompagne la bradycardie, il est du à la pression et au froid. C’est un
rétrécissement du diamètre des vaisseaux sanguins périphériques (les plus éloignés du
cœur). En fait c’est un redistribution sanguine au profit des organes vitaux.
« Blood Shift » :
La cage thoracique est peu déformable, le déplacement du
diaphragme vers le haut insuffisant pour compenser les
variations du volume pulmonaire liées à la pression.
Il y a alors un appel de sang au niveau pulmonaire qui
permet de compenser la dépression intra-thoracique en
limitant l’écrasement des poumons en profondeur. Cela
permet à la cage thoracique de résister à la pression
hydrostatique. Ce phénomène est appelé « Blood Shift »,
on peut l’estimer à 1 litre à 30m (sur un volume sanguin
total d’environ 5 litres pour un homme)
Niveau 3 apnée 20
Les accidents liés au milieu aquatique
La pratique de l'apnée sous toutes ses formes comporte des risques qu'il est nécessaire de connaître et de comprendre afin de les éviter. Ils sont liés soit au matériel, soit à la pression exercée par l'environnement liquide, soit aux modifications physiologiques entraînées par l'apnée.
LES ACCIDENTS…CAUSES, SYMPTÔMES, PRÉVENTION
ET CONDUITE À TENIR
Niveau 3 apnée 21
Pression Barotraumatiques
O2 & CO2 Biochimiques - Samba - Syncope
Les oreilles
« Coup de piston » : variation brutale de
pression au niveau de l’oreille. Traumatisme de
l’oreille interne et/ou du tympan, douleurs,
vertiges, acouphènes, impression d’oreille
bouchée.
Prévention : éviter l’effet ventouse de la cagoule
(la percer si nécessaire au niveau des oreilles),
pas de Valsalva violent.
Otite barotraumatique: Lésion du tympan due à une pression trop importante.
Prévention : ne pas plonger enrhumé, maîtriser les techniques de compensation.
Vertige alterno-barique : déséquilibre de pression entre les 2 oreilles moyennes.
Traumatisme de l’oreille interne : perte d’équilibre, de repères spatiaux(souvent à
la remontée).
Prévention : privilégier les méthodes douces de compensation (BTV, Frenzel, …)
Les accidents barotraumatiques 22
Méthodes de compensation
Par déglutition : en avalant sa salive on ouvre les trompes d’Eustache.
Méthode de Valsalva : réalisée en se pinçant les narines et soufflant par le
nez. Cette méthode qui ne doit jamais être effectuée en remontant, présente
l’inconvénient d’être brutale ; en entraînant une augmentation de la pression
intra pulmonaire, elle provoque une variation de la tension artérielle qui peut
déclencher une syncope.
Méthode de Frenzel : l’équipression est obtenue en contractant la base de
la langue refoulée au maximum vers le haut et en arrière contre le voile du
palais, tout en déglutissant. Méthode plus douce que la précédente elle
supprime le risque syncopal.
La béance tubaire volontaire (BTV) : cette technique nécessite la prise de
conscience de la position des muscles du voile et du pharynx pendant
l’ouverture des trompes d’Eustache. Cette méthode idéale n’est possible
qu’après entraînement et chez des plongeurs qui ont des trompes d’Eustache
bien perméables.
23 Les accidents barotraumatiques
Les poumons
Surpression pulmonaire = Risque Mortel
Ne JAMAIS accepter d’air d’un plongeur 24 Les accidents barotraumatiques
Les accidents barotraumatiques 25
Causes…. Comment prévenir….
Barotraumatismes Oreilles Ne pas plonger en cas de rhume ou congestion
Compenser régulièrement lors de la descente
Ne pas compenser lors de la remontée
Ne pas forcer si les oreilles ne passent pas
Sinus Ne pas plonger en cas de rhume ou sinusite
Ne pas forcer la descente en cas de douleur
Poumons,
Surpression pulmonaire
Ne pas prendre d’air extérieur
Placage du masque Souffler de l’air dans le masque par le nez lors
de la descente
Intestins, estomac Manger léger et non fermenté avant de plonger
Dents Avoir une bonne hygiène dentaire
Les accidents barotraumatiques
Les Accidents biochimiques
1. Notions sur les échanges gazeux 2. L’hyperventilation 3. La SAMBA ou PCM 4. La SYNCOPE 5. Phase de sortie après une apnée 6. Annexes – Cycles biochimiques 7. Syncope – Signes avertisseurs 8. Comment prévenir la syncope 9. Conduite à tenir après une syncope
26 Les accidents biochimiques
1 - Notions sur les échanges gazeux • Apport d’oxygène (O2) et production de Gaz Carbonique
(CO2).
• La ventilation est un mécanisme naturel déclenché lorsque la
quantité de CO2 a atteint un certain seuil.
• En Apnée, la ventilation étant volontairement bloquée, le
stock d’O2 diminue pendant que celui de CO2 augmente.. La
nécessité de respirer intervient lorsque le seuil de CO2 est
atteint (=> envie de respirer).
• Si la quantité d’O2 atteint un niveau trop bas :
C’EST LA SYNCOPE ! L’organisme se met en veille (état
d’inconscience).
HYPERVENTILATION = RISQUE MAJEUR
27 Les accidents biochimiques
2 - L’hyperventilation • L’hyperventilation a pour effet de changer la composition de l’air
alvéolaire et notamment de faire chuter le taux de CO2 de celui
ci.
• Le CO2 est le principal facteur chimique de la reprise ventilatoire
lors d’une apnée. Si son seuil est trop bas l’apnéiste ne
ressentira pas le besoin impérieux de respirer même si son taux
d’O2 est insuffisant.
• En abaissant la pression partielle de CO2 dans le sang,
l’hyperventilation va permettre de retarder « l’envie de respirer »,
donc allonger la durée de l’apnée dans un meilleur confort. Avec
l’hyperventilation les centres bulbaires chargés de stimuler la
reprise de la ventilation sont dupés…
28 Les accidents biochimiques
29 Les accidents biochimiques
3 - La Samba ou PCM • On ne passe pas toujours directement de la conscience à la
syncope, il existe des états intermédiaires ou états pré syncopaux.
• La « Samba » ou PCM (Perte de Contrôle Moteur) c’est l’étape
ultime avant la Syncope : o Le seuil d’O2 de l’état de syncope n’est pas atteint, mais très proche
o La fonction motrice est affectée (avec des convulsions incontrôlables)
• Syncope et Samba peuvent survenir jusqu’à 15 à 20 secondes
après l’arrêt de l’apnée. En effet entre la reprise inspiratoire et
l’arrivée de sang oxygéné au niveau des récepteurs il s’écoule un
certain temps pendant lequel la pression partielle d’O2 (PP O2)
continue à décroitre et le processus d’hypoxie cérébral à
s’aggraver d’où l’intérêt et la nécessité de poursuivre la
surveillance de l’apnéiste jusqu’à 30 secondes après la fin de
l’apnée +++
30 Les accidents biochimiques
4 - La syncope
• Perte de connaissance anoxique.
• Cet accident peut se produire pour toutes les formes d’apnée
(statique, profonde, nage sous l’eau …).
• Pour le plongeur : Elle est brutale, « à l’emporte pièce », en
général sans signe prémonitoire pour alerter le plongeur.
• (Elle n’est qu’exceptionnellement précédée de signes
annonciateurs à type de vision brouillée ou rétrécissement du
champs visuel). Après la reprise de conscience, la victime ne
garde aucun souvenir de l’épisode (voire même le nie).
31 Les accidents biochimiques
• La phase la plus critique et la plus délicate après une apnée
en profondeur reste quoi qu’il en soit la sortie. Si à l’issue de
la plongée la première inspiration est correcte cela peut
vraiment décider de son succès, et donc de l’absence de
syncope. Le premier acte ventilatoire doit toujours être en
expiration, pour laisser de l’espace dans les poumons au
nouvel air, et donc à l’oxygène. Mais c’est une erreur
fréquente que d’expirer avec force et profondément l’air de la
bouche, à peine sorti de l’eau ; ou pire encore, de commencer
à expirer pendant la remontée. Cela provoque un
abaissement soudain de la pression partielle d’O2 dans le
sang, avec pour conséquence la « Samba » voire la syncope.
5 - Phase de sortie
32 Les accidents biochimiques
• Eviter d’expirer en force après une apnée importante !!!
• Ce qu’il convient de faire, par contre : ‘c’est de souffler
doucement l’air par la bouche, sans vider complètement les
poumons, et prendre rapidement de l’air par une bouffée
résolue pour les recharger immédiatement en oxygène’.
• Ensuite on pourra se décharger complètement en revenant
à une ventilation normale. De cette manière, on permettra
à la PP O2 de ne pas descendre sous les valeurs qui conduiraient à la « samba », voire à la syncope.
5 - Phase de sortie (suite)
33 Les accidents biochimiques
ANNEXES
Cycles biochimiques
34 Les accidents biochimiques
Cycle d’une apnée courante
O2
CO2
Temps
Temps
Seuil d’Anoxie
Seuil d’Hypercapnie
Descente :
Augmentation de la pression
ambiante et des pressions
partielles d’O2 et de CO2
Remontée :
Baisse de la pression
ambiante et des pressions
partielles d’O2 et de CO2
Ventilation Emersion :
Attention pendant 20 s
environ, poursuite de la
baisse du taux O2 dans
l’organisme
35 Les accidents biochimiques
Apnée avec statique au fond
O2
CO2
Temps
Temps
J’ai envie de
respirer, je
remonte …
Apnée normale
Apnée normale
Seuil d’Anoxie
Seuil d’Hypercapnie
Descente :
Augmentation de la pression
ambiante et des pressions
partielles d’O2 et de CO2
Apnée statique au fond :
Consommation d’O2
Production de CO2
Ventilation Remontée :
Baisse de la pression
ambiante et des pressions
partielles d’O2 et de CO2
36 Les accidents biochimiques
Apnée avec déplacement au fond
O2
CO2
Temps
Temps
Descente :
Augmentation de la pression
ambiante et des pressions
partielles d’O2 et de CO2
Evolution au fond :
Consommation d’O2
Production de CO2
Remontée :
Baisse de la pression
ambiante et des pressions
partielles d’O2 et de CO2
Ventilation
Seuil d’Anoxie
Seuil d’Hypercapnie
Emersion :
Attention pendant 20 s
environ, poursuite de la
baisse du taux O2 dans
l’organisme
37 Les accidents biochimiques
Apnée avec hyperventilation
O2
Temps
Je me sens
bien, je continue
…
CO2
Temps
Apnée normale
Pas d’alerte
Apnée normale
J’ai envie de respirer,
je remonte …
Réduction de la pression
partielle de CO2 par
l’hyperventilation
Seuil d’Anoxie
Seuil d’Hypercapnie
Descente :
Augmentation de la pression
ambiante et des pressions
partielles d’O2 et de CO2
Evolution au fond :
Consommation d’O2
Production de CO2
Remontée :
Baisse de la pression
ambiante et des pressions
partielles d’O2 et de CO2
Ventilation
38 Les accidents biochimiques
- Sur soi
(ce qui doit alerter l’apnéiste)
• Sensation de bien être et d’aisance
inhabituelle.
• Grosse difficulté à finir son apnée.
• Soif d’air contre laquelle on lutte
exagérément.
• Lourdeur et chaleur dans les cuisses.
• Picotements dans les extrémités.
• Vertiges.
• Troubles visuels.
• Tremblements.
• Spasmes diaphragmatiques.
• Lâcher de bulles brutal.
• Attention :
Dans la plupart des cas l’apnéiste ne
ressent aucun signe avertisseur !
- Sur son binôme
(Ce qui doit alerter celui qui surveille)
• Non-respect des consignes définies.
• Absence de mouvements.
• Se mettre à couler.
• Accélération du rythme de nage.
• Forte extension du cou en fin d’apnée
ou à l’approche du mur.
• Tout comportement inhabituel.
• Coloration anormale des lèvres ou du
visage (lèvres ou visage bleus).
• Regard vide.
• Pas de réaction aux stimulations.
• Signe « ça ne va pas ».
• Tremblements désordonnés.
• spasmes diaphragmatiques.
• Lâcher de bulles brutal:
Le signe le plus critique !
7 – Syncope : signes avertisseurs
39 Les accidents biochimiques
- L’apnéiste
(quelles précautions prendre ?)
• Ne jamais faire d’hyperventilation.
• Ne pas forcer ses apnées.
• Ne pas surestimer ses capacités.
• Progresser doucement avec humilité.
• Garder l’esprit en éveil.
• Analyser en permanence sous l’eau ses
comportements.
• Etre à l’écoute de ses sensations et des
signes de l’organisme.
• Respecter les signes et consignes de
sécurité convenus.
• Ne jamais pratiquer l’apnée sans
surveillance.
• Remonter quand le besoin de respirer se
fait sentir.
• Rester quelques instants au calme pour
récupérer à la sortie d’eau.
• Jamais d’excitation intempestive.
• Pratiquer des exercices de sécurité et de
sauvetage.
- Le binôme de sécurité
(quel comportement adopter ?)
• Etre attentif aux comportements de
l’apnéiste lors de sa préparation.
• Veiller à ce que l’apnéiste ne
s’hyperventile pas.
• Convenir de signes de sécurité sans
équivoque.
• Surveiller en permanence l’apnéiste de
façon effective et proche.
• Etre attentif à tout comportement
inhabituel.
• Etre attentif à tout manquement aux
signes de sécurité ou au protocole
convenu.
• Ne jamais laisser l’apnéiste dépasser le
temps ou la distance convenus.
• Intervenir rapidement au moindre doute
et avec anticipation.
• Attention au lâcher de bulles !
• Surveiller l’apnéiste de près (quelques
centimètres) après la sortie de l’eau
pendant une minute.
• Pratiquer des exercices de sécurité.
40 Les accidents biochimiques
8 – Comment prévenir la syncope
• Si arrêt respiratoire, réaliser immédiatement 2 insufflations.
• Après toute syncope mise sous oxygène systématique.
• Ouvrir la bouteille d’O2 à fond: 15 litres/ mn… 10 minutes.
• Couvrir la personne pour éviter l’hypothermie.
• L’interroger et la rassurer :suivez-vous un traitement ?
• Appelez le 15, ne serait-ce que pour un avis médical.
• Si la victime est inconsciente et respire : PLS.
• Prévenir les proches.
• Raccompagner la personne selon avis médical.
• Si arrêt cardiaque et respiratoire :
o 30 Massages cardiaque externe (base de 100x/min)
o 2 Insufflations (Bavu)
• Ne pas arrêter avant l’arrivée des secours.
41 Les accidents biochimiques
9 – Conduite à tenir après une syncope
Niveau 3 apnée 42
Savoir organiser la sécurité
Evaluer et connaître les risques pour mieux les éviter Mettre en place les moyens techniques adaptés aux risques Reconnaître les signes et conduite à tenir en cas d’accident Prévenir les risques spécifiques à la pratique de la profondeur
(Poids constant et poids variable)
Les mettre en place et les vérifier avant la séance :
Oxygénothérapie : opérationnelle et à portée
Moyens de communication : téléphone portable, VHF (à portée)
Moyens techniques adaptés
Savoir organiser la sécurité 43
Evaluer et connaître les risques Les risques liés au milieu naturel (artificiel ?) :
Météo : étudier le site, les marées, les courants et les vents
(avant la sortie : faire un briefing)
Froid : matériel individuel adapté
(combinaison avec cagoule et gants)
Visibilité : signalisation (bouée, pavillon), ligne de vie + longe de sécurité
(la ligne de vie est un organe de pratique et de sécurité du poids constant )
Flottabilité : lestage individuel adapté à la profondeur pratiquée
(attention : pas de lest en poids variable)
Accessibilité des secours : route, bateau….
Les risques liés aux apnéistes :
Etre en forme : pas de problèmes ORL (barotraumatismes)
Etat psychologique : avoir envie de plonger, maîtriser son stress
Connaître le matériel utilisé : matériel personnel et collectif
Respect des consignes : vis-à-vis des objectifs de la séance
En milieu artificiel
Dans nos régions, la fosse
de plongée est un
environnement privilégié
pour la pratique de la
profondeur. Elle est
considérée comme milieu
naturel.
Cela permet de pratiquer
les 15m en toute quiétude
et sécurité avant de
découvrir le milieu naturel
plus hostile.
La sécurité est plus facile à assurer, il y a une bonne visibilité
et l’eau n’est pas trop froide. La ligne de vie n’est pas
nécessaire, néanmoins elle peut être mise en œuvre pour
travailler la verticalité et s’exercer à la pratique de la longe.
Savoir organiser la sécurité 44
En particulier lors de la pratique en profondeur :
La sécurité doit être active lors de la descente et encore plus dans les derniers
mètres de la remontée et à l’émersion, à cause de la baisse des pressions
partielles, plus particulièrement la baisse de la PPO2 qui peut alors passer en
dessous du seuil de syncope hypoxique.
Une syncope qui arrive dans ces derniers mètres se manifeste par un relâchement
total, une absence de mouvement accompagnés d’un lâcher de bulles. Il faut alors
remonter l’apnéiste en surface en garantissant l’étanchéité des voies respiratoires
et le mettre en sécurité (voir RIFAA).
Une Samba arrive généralement après l’émersion et se traduit par des
mouvements désordonnés, des tremblements qui traduisent une perte du contrôle
total du corps. Il faut alors maintenir les voies respiratoires de l’apnéiste en dehors
de l’eau et le mettre en sécurité (voir RIFAA).
Dans tous les cas, lors de la pratique de l’apnée en général : intervention
immédiate pour tout comportement anormal (voir signes avertisseurs) et mise en
sécurité de l’apnéiste (voir conduite à tenir).
Alerter et déclencher les secours si nécessaire.
Reconnaître les signes, conduite à tenir
Savoir organiser la sécurité 45
Prévention des risques liés à la profondeur
Les risques spécifiques au poids constant :
Signalisation : bouée et pavillon réglementaire, le groupe reste autour
Surveillance : par un binôme de sécurité formé (qui plus est détenteur du RIFAA)
Préparation : le binôme fixe et vérifie la longe de sécurité
Immersion : s’assurer que le binôme de sécurité est prêt et actif
Emersion : maintenir la surveillance pendant 30 secondes à 1 minute
La pratique idéale à 3 : 1 qui descend, 1 qui surveille en surface et 1 qui part à la
rencontre à mi-profondeur de celui qui remonte
Les risques spécifiques au poids variable :
Etablir un périmètre de sécurité en surface
Pas de lest individuel
Attention aux barotraumatismes (stopper la descente en cas de problème)
Les utilisateurs doivent être formé à la manipulation du système
Vérifier l’absence de nœud ou d’obstacles pouvant retenir l’apnéiste sous l’eau
Tester le frein et le parachute près de la surface (pas au fond)
Les premières descentes se feront avec un binôme qui maîtrise l’appareil et qui
assure la sécurité
Attention à la remontée qui peut être soumise à des problème techniques
(l’apnéiste doit pouvoir remonter seul, la profondeur pratiquée doit être maîtrisée
en poids constant)
Niveau 3 apnée 46
Connaître la réglementation
Connaître la réglementation 47
Les niveaux d’apnée
•Les niveaux de pratique
Niveau A1 (Découverte)
Niveau A2 (Perfectionnement)
Niveau A3 (Exploration de la profondeur)
Niveau A4 (Expert)
•Les niveaux d’encadrement
Initiateur entraîneur IE1°(ancien C1)
Initiateur entraîneur profondeur IE2° (ancien C2)
Moniteur entraîneur fédéral 1er degré MEF1° ( C3)
Moniteur entraîneur fédéral 2ème degré MEF2° (C4)
Connaître la réglementation 48
Conditions de pratique Libellé Commentaires
•Licence annuelle Validité 15mois (du 15 septembre de l’année
au 31 décembre de l’année suivante)
Assurance Responsabilité Civile Obligatoire pour la pratique sous
couvert d’une association. Assurance
complémentaire possible
Certificat médical Valide les aptitudes physiques
(doit avoir moins de 1 an)
Doit comporter la mention du
niveau en préparation ou
compétition
Autorisation du responsable légal Obligatoire pour les mineurs
(moins de 18 ans)
•FFESSM Affiliation du club à la FFESSM Respect des statuts de la FFESSM
Commission apnée
Association loi 1901 Association sportive à but non lucratif
Connaître la réglementation 49
Pré-requis et prérogatives Libellé Commentaires
•Pré-requis A1 ou A2 apnée Conditions de candidature au A3
Age Au moins 16 ans
RIFAA (Attestation requise, à partir de
janvier 2010 délivrance sous format carte)
Ou diplôme admis en équivalence
Permet d’être autonome (si majeur)
Obligatoire
•Prérogatives Pratiquer l’apnée sous toutes ses formes et
sans restriction de profondeur avec un
encadrant d’apnée qualifié
Les prérogatives de l’encadrant fixent
les conditions de pratique
Autonomie complète dans l’espace proche
(sans encadrant à proximité) avec d’autres
A2 ou A3
Si majeur et en possession du RIFAA
(espace proche = 6m de profondeur)
Attention c’est le niveau de pratique
le plus bas qui fixera les règles en
autonomie
Autonomie avec d’autres A3 jusqu’à 20m
sous la responsabilité d’un MEF1 apnée
Si majeur et en possession du RIFAA
Permet l’accès à l’Initiateur-Entraineur
apnée (IE2°)
A3 est le niveau requis (un IE1° certifié
A3 deviendra automatiquement IE2°)
Connaissances en environnement
• Présentation du milieu marin • Domaine necto-benthique et pélagique • Les fonds rocheux • Animaux vertébrés et invertébrés
50 Niveau 3 apnée
LES QUATRES ZONES SONT :
LES ZONES SUPRALITTORALE,
EULITTORALE, INFRALITTORALE ET
CIRCALITTORALE
• La zone d'évolution des plongeurs est
la zone infra-littorale, qui débute en
dessous de la zone des marées et
descend au maximum jusqu'à 40m de
profondeur, limite inférieure des
posidonies.
• Au-delà de 40m commence la zone
circa-littorale, qui se termine à 100 m,
limite inférieure des algues.
Présentation du milieu marin
51 Connaissances en environnement
• NECTON signifie ''qui peut nager contre le courant'' par opposition au PLANCTON,
qui subit le courant. BENTHIQUE signifie ''qui vit sur le fond (rascasses) ou près
du fond (mérou…)'' et en dépend pour se nourrir ou pour se cacher. Les poissons
plats sont benthiques. Les espèces NECTO-BENTHIQUES sont les poissons qui
nagent près du fond.
• PELAGIQUE signifie ''qui évolue en pleine eau '' soit dans la zone littorale soit au-
delà du plateau continental, dans le milieu océanique. Certains poissons mais
aussi le plancton sont pélagiques.
PROFIL DES FONDS MARINS
Domaine necto-benthique et pélagique
52 Connaissances en environnement
LES QUATRES ZONES LITTORALES
ET LES ZONES ROCHEUSES
• De haut en bas on trouve les rochers
puis des blocs, des éboulis, du
gravier et du sable.
• La zone circa-littorale est le domaine
du coralligène. Au-delà, il n'y a plus
que de la vase.
• Le coralligène est un écosystème sous-marin caractérisé par l'abondance d'algues
calcaires, dites algues coralligènes, capables de construire, par superposition
d'encroûtements ou par accumulation de dépôts, des massifs comparables aux
massifs coralliens. L'analogie avec les coraux est à l'origine du nom
« coralligène », qui « signifie producteur de corail ».
• Diverses espèces animales à squelette calcaire : éponges, gorgones, etc. peuvent
également être associées à ces constructions biogéniques.
• Le coralligène est l’écosystème majeur de Méditerranée au-delà de 30-40m de
profondeur.
53 Connaissances en environnement
Les fonds rocheux
• On distingue parmi les animaux des vertébrés et des invertébrés selon qu'ils
ont ou non une colonne vertébrale. Les premiers sont représentés par les
poissons et les mammifères marins et sont les plus évolués. Les invertébrés
sont généralement plus primitifs mais certains sont très évolués comme le
poulpe.
• Cet arbre simplifié est une approche de
l'évolution des espèces. Les spongiaires
sont au bas de l'arbre, étant les animaux
les plus primitifs (mais au pouvoir de
régénération étonnant). En haut de
l'arbre, on trouve les poissons et au-
dessus les mammifères marins.
cnidaire = qui pique (méduse)
échinoderme = dont la peau est
couverte de piquants
(oursin)
annélide = au corps constitué
d'anneaux
54 Connaissances en environnement
Animaux vertébrés et invertébrés
Merci pour votre attention
55 Niveau 3 apnée
Connaissances théoriques élémentaires en apnée 56
Bibliographie niveau 3 apnée
Schémas :
Illustra-pack II d’Alain Foret (Editions Gap)
Le site « biologie en flash » de Claude Perrin
Le site « Coup De Pouce Plongée »
Revue Apnéa N°209 Juin 2009
Autres Photos d’apnée :
http://www.espritapnee.com/galerie/index.php
Pour le reste :
Codep des Yvelines (CODEP 78)