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;; nIe ANNÉE. - ND 147. J POLITIQUE ET LITTÉRAIRE. A BONNEJJENTS : TOULOUSE : Un an, 40 fr.; 6 mois, 2 t fr.; 3 mois I 1 fr. Bente - Garonne Un an, lj() fr.; (jmois, 20 fr.; 5ois tA et Départrmenls ETRANGER : Les frais supplémentaires de poste en sus. Toülonse, O Mai, BOURSE DE PARIS, Rniletin cowplétnentaire DU COURS DES PRINCIPALES VALEURS - DU 28 MAl. Précéd. RE N T E S E T A C T I O N S Dernier clôture Complant et Terme. cours 457 50 Obligations du Trésor, .. comp. »»» »» IJ janv. 440 t. 140 , ...{Fin c. 3475 »» iBanque de France, J. jan.. comp, d foncier ( 1375 »» Crédit foncier(nonv,). , , comp. 71; »» (Crédit comm. et ind.., , comp, 710 »» J. nov. 500 fr. 125 p, , . Fin e. 53 J1Espagne 3 010 est.., . , comp. 51112 Espagne 3 010 int., . , . comp. 511 25 Est., , comp, 511 25 J. nov. 500 fr. Lib., . . Fin e. 455 »» Genève..... comp. 448 75'J. janv. 500 f. C. 430 »,:.rjuillet 500nf. Lib.....{Fi nap 431 (Gr. comp.) . , , ..cou:p. 43 41 5 1 janv. 500 f. Lib..... Fin 441 25'Jeactobre 4f10 f. Lib. , . Fin c 492 5O'Sév.-Xérès-CiIIX....., comp. 495 », J. juin 500 f. Lib, .....Fine. 517 5&Nord de l'Espagne.., , . comp. X77 50 J. janv. 500 f. LIb.......Fin e. N4t1 c» 945 »» 450 »» ,l in) 380 m 30s ng f94t) »n 510 »» Ci.édit mnhjlier espagnol. , eomp. J. janv. 500f. 350 p....{Fin e. Pa mpelune-Sara gosse , . , comp. J. Janv. 500 L Lih.., , ..Fin e. 1lnire,;lone:N,lragosse . , comp. J. janv. 535 f. Lib, .. ,Fin e. Portugais., , . , , , , comp. J. jnuv. 500 f... , .....Fin c. OBLIGATIONS. »»» »» Crédit foncier 4 Ol0 J. novembre. 97 50 - 10e r4 010 J. novembre. , 457 50 - 500 f. 3 010 icl... . 92 50 - 1Oe 3 Oi0 id, . . 410 "» - eomm. 3 0(0 id... , 82 50 _. - 5e 3 0 0 J. mai. . 1045 »» 1 - Prom. 3 010 J. mai. , . . I{07 50 Bourbonnais 3 0,0 J. janvier. , 5t8 95 1862.55 h. , 319 50 Nord 3 010 id.. . 310 »» Orléans 185,-55 id... . 305 »» Rhdme-Lvon 3 010 id. , . Q7 9 ûrlnd Cëulral 1(155 ill.. . .b vn pyOi aeneve 1858 iii. .. . 303 75 - 1857 id.. , . 307 50 Lyon 1855 J. octobre, .. , , , , 308 75 Paris-Lyon-Méditer. 3 010 J. Janv. ()5 m» Ouest nouveau J. janv......, a0i1 2 Mirij 3 0 D 10, , .... . 303 75 Est 3 0(0 J. décembre.., . 303 75 Daupbiné 3 010 id.. , , , . . 2S0 »» Autrichiens j, septembre..... 50 Lombard.VéuftieR J. janv.. , . , 273 7â Saragosso 3 0 0 id,..... 2; »))Romains 3 OtO id...... M v, 3 9E 5 y i8 75 2 i2 50 261 25 250 »» 245 n, H9 a5 CarOoye m1,yj41p (0,. , . Séville CarAix p.15 janv.. . , . -- nouveau J. novembre, Saragosse Pampelune J. octobre. . Nord de l'Espagne id. , . , Montblane-Reus id... Ligne d'Italie J. janv.. . ' . . Portncnis a 0ii). , Obinjinons Ottomanes, , , Compagnie immobilière de Paris. . Obligations, , Caisse gén, des chemins de fer. 456 25 »» 3475 »» 1430 n» 1360 ».. 710 »» 712 50 53112 51314 510 510 462 467 42.1 rE25 '431 432 438 4!40 455 495 573 570 942 9'41 442 450 382 385 5!47 540 »»» »» t'â 255 457 75 91 25 410 n» 82 50 1045 »» 301 50 318 75 512 50 308 75 306 25 308 75 309 50 310 »» 307 50 307 50 303 75 3Oil 5 30,1 i5 300 25 278 75 268 75 278 75 25$ »» »» )t) 291 25 258 75 250 »» 262 50 248 75 243 75 257 id) 377 50 251 25 272 50 70 »» LES 1RULEUtS DE VILLES iIsPiSODE DE L'INVASION ANQLAISE AU XiV» SIÈCLE. TROISIÈME PARTIE. 2 suite. (Voir le Journal de Toulouse du 29 mai.) IES SECRETS DE 4A MAISON DU LOCTEtif. Tout en offrant à ltohert da Brécé de 19n- traduire au château de la comtesse de Montfort, le docteur lui proposa de le conduire d'abord avec ses deux compagnons jusqu'è l'al:parte- ment qu'ils devraient occuper pendant leur séjour Rennes. Les trois hommes se levèrent alors et le suE- yjrent à travers un dédale d'escaliers et de cor- rldors qui semblaient faits exprès pour dérou- ter quiconque aurait voulu en graver dans sa nnéanoire les singulières dlspositlons. Les uns montaient et descendaient à ciel ouvert, tandis Sue les antres semblaient traverser d'épaisses tértvhrpp souterraines. Tous ces passages étaient ét'aunlés à leur milieu, de manière que deux hommes ne pouvaient y passer de front. Ils arrivèrent bientôt à une sorte de cellier encombré de planches, de souches d'arbres, de boutelles, de pots de grès, touteschoses que les clignées avaient reliées ensemble par de nom- ries proues et poudreuses, formant comme une longue suite 4jel n requiq,, obert de Brécé regarda entour de lui, et comme H I vit pas ou pouvait aboutir cette pièce sans issues il cVia; BUREAUX : R(JE SAINT-ROME, 44. On reçoit les et'leapmncns A TOULOUSE, aux bureaux du Journal, rue Saint-Homo, 44. - A PARES : chez MM ;HAvAs, rue Jean-Jacques Rousseau ; LAFITTE-BULLIER ET CoMe», 8, place de la Bourse; FONTAINE, 22, rue de Trévise, seuls correspondants pour les annonces. 8OURSE DE PARIS. (Pardépéche). DU 29 MAl 1865. releurs d verses. Dernier cours. Hau9se. 8al94e Au 3 pour 100.,,,,,. 4 912 p. 010...... A terme : 3 p. 100 ter cours. - Dernier cours.. .rédit Mobilier.. . Crédit mob. Espag, CHEMINS DE rER. comptant : 69 45 , 15 i 00 97 00 00 0 00 69 30 0 00 0 10 69 45 0 10 0 00 1425 75 8 75 0 00 948 75 7 50 O CO Orléans.......... 995 00 0 00 0 00 Nord............. 1052 50 0 00 2 50 Lyonlibéré....... 1047 50 10 00 0 00 Ylidi ...... . ...... 763 75 5 00 0 00 Portugais,,,...,. 540 00 0 00 0 00 Autrichiens....... 477 50 0 00 0 00 Lombards,.,,.,,, 563 75 0 00 0 00 3aragosse..,,..,, 717 50 2 50 0 00 BOURSE DE LONDRES. 6.nsolidés : 1 h.... 92 258 00 0 » Bo)URSE DE TOULOTJSE DU 28 MAI 1865. Au comptant: Ob. Midi .... , , 305 00 Ob. Saragosse.............277 50-276 50 Db. de Pampelune..,...,:......, 251 25 Oh. Nord Espagne. .262 50-265 75-262 50 Ob. Ottomanes UOUV .............. 5(7 50 Car-maux........................ 547 50 Liquidation au 3I mai. 3 »JQ .......................... 69 45 liE1ÊCII2ES Ti LTEGI:ALr itQLES. Berlin, 28 mai. Le professeur Langenbeck a extrait heureu- sement la balle de la blessure de Fancheux, l'un des chefs de l'iosurrectfon polonaise. Lan- genbeck a refusé toute sorte u'honoraire pour cette opération. Le comte Sigismond Wielopotski est parti le 25, de Varsovie, pour. l'étranger. Posen, 28 mai. La Gasette de Posen annonce que le général russe $rasnokutski a eu, le 24, une entrevue avec le général prussien de Werder à Wres cher. Dantzick, 28 mai, D'après des lettres particulières adressées de St-Pétersbourg, le 21, à la Gasette de la IJalti que, le ministère polonais, qui se Irouve dans cette capitale, serait dissous, et ses membres seraient transférés à Varsovie, où l'on aurait l'intention de former un ministère polonais dis- tinct. Varsovie, 27 mai. Deux détachements russes expédiés, l'un de Lublin, sous les ordres du colonel Chelting, et l'autre de Zamosc, sous les ordres du colonril Emanowl ont atteinte le iqs dans la forêt de - Où diable nous avez-vous amenés, doc- teur? - Vous allez bientôt le savoir, répondit ce- lui-ci. Jetant aussitôt de côté une demidouzaine de planches, il démasqua une porte, l'ouvrit et pénétra dans un second cellier. -_ Par ici, messire, ajouta .t-il; cette porte est la limite invisible qui sépare le convent de ma propre maison. - Ah! cà, mais vous ôtes un homme tout mystère, mon cher docteur. - Je suis un homme prudent, rien de plus, et vous admirerez bientôt les avantages de e s petites communications qui permettent au cou- vent d'avoir les yeux et les oreilles secrètement ouverts sur la ville, et de posséder autant d'is- sues qu'un terrier, à celle différence près que les ouvertures du terrier otl nous sommes sont invisibles du dehors. On était sorti du second cellier pour entrer dans une vaste cour pavée dont trois vieux ormes occupaient le centre. Une habitation formée de qu, tre tourelles inégales faisait face au cellier, qui semblait n'étre qu'un des acces- seires du bâtiment, L'étrange docteur tira pne clef de la poche de sa robe, ouvrit la porte de lu maison, et pré- céda ses compagnons dans une salle basse mais spacieuse. tl enfonça sa torche dans un vieux flambeau de fer, et disposa des siéges autour d'une table chargée de parchemins, de sabliers, de cornues, d'alambics, Asseyez-vous, messires, dit-il, car nous venons seulement de franchir notre première étape, et il est utile que nous prenions des in. formations avant d'aller plus loin dans cette aventureuse entreprise. Ces paroles prononcées, le docteur s'empara d'un petit cor d'ivoire posé sur une cré- dence, en tira un son faible, mais prolongé , et vint s'asseoir auprès de Robert de 13rt eé en disant : Starowis, près de Tgszowez, tes bandes réu- nies de Lelewel et de Zerwinsky, fortes de 3,000 hommes, et les ont compléterneut bat- tues. Poursuivis par les troupes, tes insurgés ont rencontré un troisième détachement russe, ve- nant de Janow. Attaqués de tous côtés, ils se sont alors dispersés en laissant 250 morts sur le terrain. Ceux qui étaient venus de la Gallicio s'y sont réfugiés après avoir jeté leurs armes, dont une grande quantité, et dans le nombre 160 cara- bines rayées, ont été recueillies par les troupes, Dépêche Télégraphique prlcée. Paris, 29 mai, Le Journal le Pays dit qu'aucune proposition n'a été encore envoyée à Saint-Pétersbourg. L'accord est établi entre les trois puissances sur les communications à adresser en réponse au prince Gortschakoff. Ces communications recevront bientôt la forme définitive. La situa- tion est en bonne voie. Puebla, 20 avril. Les Français continuent le siége; ils ont eu, le 19, un succès au couvent des Carmélites , chassant les Mexicains à la baïonnette.. Les travaux du siège sont très avancés. La nouvelle de la prise de Puebla est attendue. Autre dépêche. i'aris, samedi 30 mal. Le Moniteur publie une circulaire de M. de Persigny aux préfets relative aux élections. (Voir plus bas,) Le Moniteur publie les nouvelles suivantes du Mexique Le siège de Puebla continue à être conduit avec prudence et vigueur. Sous la date dit 19 avril, le général Forey écrit que les ilôls des (maisons tombent succes- sivement en notre poux oir, après des attaques régulières. L'état sanitaire est bon. Londres, 29 mai, A la Chambre des communes, M. Griflths attaque la politique anglaise en Turquie. M. Layard, répondant, nie que les chré- tiens souffrent. L'agnation de la Serhie a été provoquée par la Russie, quoique l'Angleterre eût informé la Russie, deux mois avant que, si l'insurrection de Pologne éclatait, le centre du mouvement slave serait à Varsovie. Les chrétiens, en 'l'urquie, souffrent plutôt par le fait de leurs chefs que par celui des Turcs. Marché de Paris du 29 mai 516 betteraves, 6/a fr. 50 316 Montpellier, 95 fr. CnTuFriildç Llls LOCALE. CANDIDATS AU CORPS LI GISLATIF DANS LE DI,PARTEMENT DE LA HAUTE GARONNE. Première circonscription du département, composée des cantons de Cadours,Caraman, Grenade, Fronton, Lanta, Montastruc , Tou bouse (Centre), Verfeil et Villemur;; GOndidat o f/iciel : M. LE COMTE AUGUSTE n'AiGUESVIVES , écuyer de l'Empereur, membre du Conseil Jé - J'ai là, à mes ordres, une vieille fée qui va nous mettre en deux mots au courant de ce qui se passe. - Comment? fit Guy (le Fontenelle. - Vous comprenez bien, messires, que ma maison ne peut rester seule en mon absence, et qu'il lui faut un propriétaire visible aux yeux des habitants et surtout des échevins de (sennes. - Ah ! t.h l vous voici, Alizon, ajouta- t-il en voyant entrer une créature t llement dif- forme qu'elle ressemblait à une souche d'arbre mise en mouvement, - Me voici , maître, dit la vieille femme d'une voix douce, et en agrafant sa robe sur q poitrine osseuse. Je me suis habillée) la hôte et je suis venue de niume, ne sachant pas trou- ver si nombreuse compagnie, -Ces seigneurs excuseront ta précipitaticn; d'ailleurs ils ont déjà choisi tous deux leur darne par amour, ce qui les rend indifférents aux autres femmes, dit le docteur avec un grand sauf-froid. - Vous riez, maître, répondit Alizon de sa même voix douce; je voulais seulement m'ex- cuser de paraître ainsi vêtue aux yeux de sei- gneurs étrangers. -Ne vous occupez point de cela, chère dame; nous sommes des gens simples qui ne s'arrô lent point à ces futilités, dit gainent G'.iy de Fontenelle. -Voyons, reprit le docteur, qui n'était pas homme (plaisanter longtemps, apprenez-nous, ma chère, Alizon, ce qui se passe en ce moment dans la ville. - Rien, sinon qu'il arrive à chaque instant depuis ce matin de nouvelles troupes au comte de Montfort, et que les seigneurs sont reçus au château tandis que leurs vassaux encombrent les hôtelleries et les places publiques. - Et par qui ces félons y sont-ils reçus en l'absence de Jean de MonlfàrtY - Par Godefroid d'HarcQurl ef le seigneur de Villes, SAMEUï 3O MAI 1863, TARIF DES ANNONCES : Annonces , la ligne., .. . , ........ , fr. 50 cents Réclames , la ligne................... ' fr. 50 Faits divers, la ligne . ....... . ......... 1 fr. 00 1 ei ,i t.,mc. t. néral de la HauteGaronne, maire de Fon- haauzard. Candidat non officiel M. MULI, ancien représentant. Deuxième circonscription du département, composée des cantons de Cazères, du Fous- se-et , de Léguevin, l'Isle-en-Dodon, Muret, Rieumes, SI-Lys, Toulouse (Ouest) et Toulouse (Nord). Candidat officiel: M. LE COMTE DE CAMPAiGNO, membre du Conseil général 'de la llaute-Garonne, maire de Toulouse. Candidat non officiel M. CIIARLES DE Rf MUSAT, ancien député, ancien ministre, ancien représentant, membre de l'Académie française. Troisième circonscription du département, composée des cantons d'Auterive, Carbonne, Castanet, Cintegabelle, Montesquieu-Volves- tre, Mont»iscard , Nailloux, Revel , Rieux, Toulouse (ud), Villefranche. Candidat officiel : M. PICCIONI, membre du Conseil général de la Haute Garonne. Candidat non officiel: M. MARIE, avocat, ancien député, ancien représentant, ancien ministre. Quatrième circonscription du département, composée des cantons d'Aspet, Aurignac, Bagnères-de-Luchon, Boulogne, Montréjeau, Salies, St-Béat, St-Bertrand, St-Gaudens, St- 6fartory. Candidat officiel: M. DUPLAN, membre du Conseil général de la Haute-Garonne, maire de Castelmaucou, dé pâté sortant; Candidats non officiels M. DARGUT, médecin, M. LAPINE, avocat, AniEGE. 1r» circonscription : candidat officiel : M. H. Didier. - Candidat non officiel : M. Anglade. 2e circonscription : candidat officiel : M, H, Busson, AUnE, 1fe circonscription : candidat officiel : M. Roques Salvaza. - Candidat non officiel 4%I. Mahul. 2e circonscription : candidat officiel, M. Da beaux. GERS. 41C circonscription : candidat officiel : M. Belliard, député sortant. - Candidat non offi- ciel :1M. Léonce de Lavergne, ancien député du Gers, membre de l'institut. 2e circonscription : candidat officiel : M. le comte Frédéric de Lagrauge, député sortant, ,-.. Candidat non officiel : M. de SI-Dresse, avo- cat à la cour impériale de Toulouse. 5e circonscription : Candidat officiel : M. Granier de Cassagnae, député sortant. -Can- didat non officiel ; M. Larave-Laplagne, -Dans quelle partie du château? - Dans l'aile droite. -- La comtesse ne se tient-elle pas ordinaire- nret avec ses dames et ses damoiseltes dans la partie opposée ? - Oui1 tn,Tltre, R- j1e sorte qu'il ne serait pas impossible de pénétrer dans le château de ce côté, * Je le crois, car tousses serviteur s ne sont attentifs en ce moment qu'à ce qui se passe dans la cour d'honneur, et c'est d'ailleurs la seule partie qui soit éclairée par un rang de torchères, Ma chère Alizon, donne-moi vite les deux échelles de corde. La vieille s'éloigna pour exécuter cet ordre. -- Vous avez vos poignards, messires ? dit le docteur. J'ai, de mon côté, ce qu'il me faut. Donc vous ferez bien, maintenant, de quitter vos cuirasses afin d'être plus prompts à ['esca- lade. Vous conserverez votre épée et votre buffletin, mon brave Croisé, car votre missiof sera de garder notreéchelle, et d'empôeher que la retraite puisse nous être cou té,e. Alizon revint en ce moment avec les échelles de corde, -- Donne, ma fille, fit le docteur en avançant la main; puis il reprit : prêts, mes- sires ? - Tout prêts, répondirent les Mois hommes qui déposèrent leurs cuirasses dans un coin de la salle, -Parlons alors, mais auparavant, ma pau- vre Alizon, il faut que je te recommande de veiller à la porte de la rue, afin qu'il nous soit loisible de rentrer ici sans retard aucun, dans le cas où nous serions poursuivis. - Je n'en bougerai pas, maure. Le docteur passa le premiep. La porte s'ouvrit sur une ruelle compléter ment déserte et obscure, l'occasion était donc aussi favorable que possible. Les bouc eois de Rennes dQrmai uta i(ldlftérents à ce nul se ras- HAUTES-PYRENEr9, jre circonscription : candidat officiel : M. Ad. Fould, 2e circonscription : candidat officiel : M. A. Jubinal, PYRENERS OniENTALEs. Circonscription unique : candidat officiel: M. Justin Durand, député sortant, -Candidat non officiel : M. Isaac Pereire. TARN, I re circonscription : candidat officiel : M. le général baron Gorsse. - Candidat non officiel M. le baron Louis Decazes. 2e circonscription : candidat officiel : M. Eu- gène Perdre. - Candidat non officiel, M. le baron de Carayon-Latour, député sortant, 3e circonscription : candidat officiel : M. le président Daguilhon-Pujol. - Candidat non officiel : M. Dagnilhon Lasselve. TARN-ET-GARONNE. 4itlcirconscription : candidat officiel : M. Janvier de la Motte. - Candidat non officiel : M. Emile Vaïsse-Cibiel, avocat. 2ecirconscriptiorn:candidat officiel :M. Louis Belmoutet.-Candidats non officiels : M. Tour- nayre, avocat à la Cour impérialede Toulouse; M. Victor Chabrié, avocat. ÎLECTIONS LÉGISLATIVES. Lettre du ministre de l'intérieur 'aux préfets des départements, Monsieur le Préfet, Pour la première fois depuis l'Empire, les partis ennemis des institutions que la France s'est données oso it les attaquer devant le snf- fragè universel. Des hommes de 1815, de 1850 et de 1848 , coalisés dans un effort `com- mun, essaient sur plusieurs points de surpren- dre la bonne foi du pays pour tourner contre lEmpereur les libertés mêmes qu'il a données récemment, et tous, obéissant à un mot d'ordre, ont recours à la môme mancouvre. Ne pouvant nier les grandes choses qui se sont accomplies depuis dix ans, car tout le monde les a sous les yeux, ils s'attaquent aux moyens qui ont servi à les accomplir, c'est-à- dire aux finances de l'État; parce que, peu de personnes étant versées dans les questions de ce genre, ils espèrent pouvoir plus impuné- ment répandre le mensonge et l'erreur. Leur calcul est bien simple : s'ils parvenaient à inquiéter l'apinIOf sur l'état de nos finances, ils affaibliraient en même temps la foi du pays dans nos institutions, et c'est là le secret de leurs tentatives, Mais, M. le Préfet, le pays ne sera pas dupe d'assertions mensongères. Sr l'Ennpe- reura pu, en dix ans, élever la France à un si haut degré de prospérité, c'est qu'il a su ad- mirablement employer nos ressources, la pros- périté pubfiqueet la bonne gestion des finances ne pouvant aller l'une sans l'autre. Pour satis- faire aux grands intérêts du dehors et du de- dans, la dette a été augmentée de 87 millions de rente, rnaisl'aecroissement du revenu publie s'élevant à 300 millions, sans augmentation da l'impôt, cette charge est insignifiante en com- paraison des résultats obtenus et de la France agrandie de trois départements ; voilà pour la det0. Quant au budget qui n'est pas de deux mil- liards, comme on le croit faussement, car il faut on déduire 550 milli,nns de dépenses qui, d'après notre système de comptabilité, n'y fi-, sali dans Leur ville, depuis que Jean de Mont- fot s'en était emparé malgré leur résistance. De leur côté, les archers duchàteau, bien éloi- gnés de redouter la moindre surprise en ce mo- ment, s'étaient relâchés de leur surveillance habituelle autour des murs de la forteresse, pour être témoins, ainsi que nous l'avons déjà dit, d'a mouvement qui s'opérait dans la cour. Les derrières du ebôteau étaient complétemen abandonnés, et il ne s'agissait pour y pénétrer quo de franchir un mur d'une vingtaine de pieds, qui, do ce côté, circonscrivait la place beaucoup plus qu'il ne la défendait, - C'est ici qu'il faut tenter l'esea;ade, dit tout à coup le docteur, en faisant signe à ses compagnons de s'arrêter, Il y avait en cet eudr,it une petite fontaine alimentant le quar'er; elle était ombragée par un chêne qui bvait poussé ses racines vigoureu- ses enta les pierres du mur, et s'était ensuite re5sb tout au long comme un immense espa- lier. Ce chêne, vieux de deux siècles, pouvait servir à la fois d'échelle, de refuge et d'observatoire. Les deux frères d'armes y grimpèrent en un instant, et s'installèrent sur le chaperon du mur, où le docteur et Thomas-le-Croisé les re- joignirent aussitôt. Les jardins du château, plongés dans l'om- bre d'un côté, étaient complétement éclairésde l'autre. - Alzon ne s'est pas trompée, dit le doc- teur, descendons. Les trois hommes assujétirent l'échelle de corde qu'ils avaient apportée, et furent bientôt auried de la muraille. ` bornas-le-Croisé resta sur l'arbre en ob- servation, avec la consigne d'imiter le cri de l'engoulevent, en cas de surprise ou de danger. Le docteur n'avait encore aucune idée arrô- fée sur ce qu'il venait faire, et son intention n'était guéret pour le présent, que de pousser Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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;; nIe ANNÉE. - ND 147.

JPOLITIQUE ET LITTÉRAIRE.

A BONNEJJENTS :

TOULOUSE : Un an, 40 fr.; 6 mois, 2 t fr.; 3 mois I 1 fr.Bente - Garonne

Un an, lj() fr.; (jmois, 20 fr.; 5ois tAet Départrmenls

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Toülonse, O Mai,

BOURSE DE PARIS,Rniletin cowplétnentaire

DU COURS DES PRINCIPALES VALEURS

- DU 28 MAl.

Précéd. RE N T E S E T A C T I O N S Dernierclôture Complant et Terme. cours

457 50 Obligations du Trésor, .. comp.»»» »» IJ janv. 440 t. 140 , ...{Fin c.

3475 »» iBanque de France, J. jan.. comp,d foncier

(1375 »» Crédit foncier(nonv,)., , comp.

71; »» (Crédit comm. et ind.., , comp,710 »» J. nov. 500 fr. 125 p, , . Fin e.53 J1Espagne 3 010 est.., . , comp.51112 Espagne 3 010 int., . , . comp.

511 25 Est., , comp,511 25 J. nov. 500 fr. Lib.,

.. Fin e.455 »» Genève..... comp.

448 75'J. janv. 500 f. C.

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1 janv. 500 f. Lib..... Fin441 25'Jeactobre 4f10 f. Lib. , . Fin c492 5O'Sév.-Xérès-CiIIX....., comp.495 », J. juin 500 f. Lib, .....Fine.517 5&Nord de l'Espagne.., , . comp.X77 50 J. janv. 500 f. LIb.......Fin e.N4t1 c»945 »»450 »»

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OBLIGATIONS.

»»» »» Crédit foncier 4 Ol0 J. novembre.97 50 - 10e r4 010 J. novembre. ,457 50 - 500 f. 3 010 icl... .92 50 - 1Oe 3 Oi0 id, . .410 "» - eomm. 3 0(0 id... ,82 50 _. - 5e 3 0 0 J. mai. .

1045 »» 1- Prom. 3 010 J. mai. , . .I{07 50 Bourbonnais 3 0,0 J. janvier. ,5t8 95 1862.55 h. ,319 50 Nord 3 010 id.. .310 »» Orléans 185,-55 id... .305 »» Rhdme-Lvon 3 010 id. , .Q7 9 ûrlnd Cëulral 1(155 ill.. .

.b vn pyOi aeneve 1858 iii. .. .303 75 - 1857 id.. , .307 50 Lyon 1855 J. octobre, .. , , , ,308 75 Paris-Lyon-Méditer. 3 010 J. Janv.()5 m» Ouest nouveau J. janv......,

a0i1 2 Mirij 3 0 D 10, , .... .303 75 Est 3 0(0 J. décembre.., .303 75 Daupbiné 3 010 id.. , , , . .2S0 »» Autrichiens j, septembre.....

50 Lombard.VéuftieR J. janv.. , . ,273 7â Saragosso 3 0 0 id,.....2; »))Romains 3 OtO id......

M v, 3

9E 5y i8 752 i2 50261 25250 »»245 n,H9 a5

CarOoye m1,yj41p (0,. , .Séville CarAix p.15 janv.. . , .

-- nouveau J. novembre,Saragosse Pampelune J. octobre. .Nord de l'Espagne id. , . ,Montblane-Reus id...Ligne d'Italie J. janv.. .

' . .Portncnis a 0ii). ,Obinjinons Ottomanes, , ,

Compagnie immobilière de Paris. .Obligations, ,

Caisse gén, des chemins de fer.

456 25»»

3475 »»1430 n»1360 »..710 »»712 505311251314

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30,1 i5300 25278 75268 75278 7525$ »»

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LES

1RULEUtS DE VILLESiIsPiSODE

DE L'INVASION ANQLAISE AU XiV» SIÈCLE.

TROISIÈME PARTIE.

2

suite. (Voir le Journal de Toulouse du 29 mai.)

IES SECRETS DE 4A MAISON DU LOCTEtif.

Tout en offrant à ltohert da Brécé de 19n-traduire au château de la comtesse de Montfort,le docteur lui proposa de le conduire d'abordavec ses deux compagnons jusqu'è l'al:parte-ment qu'ils devraient occuper pendant leurséjour Rennes.

Les trois hommes se levèrent alors et le suE-yjrent à travers un dédale d'escaliers et de cor-rldors qui semblaient faits exprès pour dérou-ter quiconque aurait voulu en graver dans sannéanoire les singulières dlspositlons. Les unsmontaient et descendaient à ciel ouvert, tandisSue les antres semblaient traverser d'épaissestértvhrpp souterraines. Tous ces passages étaientét'aunlés à leur milieu, de manière que deuxhommes ne pouvaient y passer de front.

Ils arrivèrent bientôt à une sorte de cellierencombré de planches, de souches d'arbres, deboutelles, de pots de grès, touteschoses que lesclignées avaient reliées ensemble par de nom-ries proues et poudreuses, formant

comme une longue suite 4jel n requiq,,obert de Brécé regarda entour de lui, et

comme H Ivit pas ou pouvait aboutir cette

pièce sans issues il cVia;

BUREAUX : R(JE SAINT-ROME, 44.

On reçoit les et'leapmncnsA TOULOUSE, aux bureaux du Journal, rue Saint-Homo, 44. - A PARES : chez MM ;HAvAs, rue Jean-Jacques

Rousseau ; LAFITTE-BULLIER ET CoMe», 8, place de la Bourse; FONTAINE, 22, rue de Trévise,seuls correspondants pour les annonces.

8OURSE DE PARIS.(Pardépéche).

DU 29 MAl 1865.releurs d verses. Dernier cours. Hau9se. 8al94e

Au3 pour 100.,,,,,.

4 912 p. 010......A terme :

3 p. 100 ter cours.- Dernier cours...rédit Mobilier.. .

Crédit mob. Espag,CHEMINS DE rER.

comptant :69 45 , 15 i 00

97 00 00 0 00

69 30 0 00 0 10

69 45 0 10 0 001425 75 8 75 0 00

948 75 7 50 O CO

Orléans.......... 995 00 0 00 0 00Nord............. 1052 50 0 00 2 50Lyonlibéré....... 1047 50 10 00 0 00Ylidi ...... . ...... 763 75 5 00 0 00Portugais,,,...,. 540 00 0 00 0 00Autrichiens....... 477 50 0 00 0 00Lombards,.,,.,,, 563 75 0 00 0 003aragosse..,,..,, 717 50 2 50 0 00

BOURSE DE LONDRES.

6.nsolidés : 1 h.... 92 258 00 0 »

Bo)URSE DE TOULOTJSEDU 28 MAI 1865.

Au comptant:Ob. Midi .... , , 305 00Ob. Saragosse.............277 50-276 50Db. de Pampelune..,...,:......, 251 25Oh. Nord Espagne. .262 50-265 75-262 50Ob. Ottomanes UOUV .............. 5(7 50

Car-maux........................ 547 50

Liquidation au 3I mai.3 »JQ .......................... 69 45

liE1ÊCII2ES Ti LTEGI:ALr itQLES.Berlin, 28 mai.

Le professeur Langenbeck a extrait heureu-sement la balle de la blessure de Fancheux,l'un des chefs de l'iosurrectfon polonaise. Lan-genbeck a refusé toute sorte u'honoraire pourcette opération.

Le comte Sigismond Wielopotski est parti le25, de Varsovie, pour. l'étranger.

Posen, 28 mai.La Gasette de Posen annonce que le général

russe $rasnokutski a eu, le 24, une entrevueavec le général prussien de Werder à Wrescher.

Dantzick, 28 mai,D'après des lettres particulières adressées de

St-Pétersbourg, le 21, à la Gasette de la IJaltique, le ministère polonais, qui se Irouve danscette capitale, serait dissous, et ses membresseraient transférés à Varsovie, où l'on auraitl'intention de former un ministère polonais dis-tinct.

Varsovie, 27 mai.Deux détachements russes expédiés, l'un de

Lublin, sous les ordres du colonel Chelting, etl'autre de Zamosc, sous les ordres du colonrilEmanowl ont atteinte le iqs dans la forêt de

- Où diable nous avez-vous amenés, doc-teur?

- Vous allez bientôt le savoir, répondit ce-lui-ci.

Jetant aussitôt de côté une demidouzaine deplanches, il démasqua une porte, l'ouvrit etpénétra dans un second cellier.

-_ Par ici, messire, ajouta .t-il; cette porteest la limite invisible qui sépare le convent dema propre maison.

- Ah! cà, mais vous ôtes un homme toutmystère, mon cher docteur.

- Je suis un homme prudent, rien de plus,et vous admirerez bientôt les avantages de e spetites communications qui permettent au cou-vent d'avoir les yeux et les oreilles secrètementouverts sur la ville, et de posséder autant d'is-sues qu'un terrier, à celle différence près queles ouvertures du terrier otl nous sommes sontinvisibles du dehors.

On était sorti du second cellier pour entrerdans une vaste cour pavée dont trois vieuxormes occupaient le centre. Une habitationformée de qu, tre tourelles inégales faisait faceau cellier, qui semblait n'étre qu'un des acces-seires du bâtiment,

L'étrange docteur tira pne clef de la pochede sa robe, ouvrit la porte de lu maison, et pré-céda ses compagnons dans une salle basse maisspacieuse. tl enfonça sa torche dans un vieuxflambeau de fer, et disposa des siéges autourd'une table chargée de parchemins, de sabliers,de cornues, d'alambics,

Asseyez-vous, messires, dit-il, car nousvenons seulement de franchir notre premièreétape, et il est utile que nous prenions des in.formations avant d'aller plus loin dans cetteaventureuse entreprise.

Ces paroles prononcées, le docteur s'emparad'un petit cor d'ivoire posé sur une cré-dence, en tira un son faible, mais prolongé ,et vint s'asseoir auprès de Robert de 13rt eé endisant :

Starowis, près de Tgszowez, tes bandes réu-nies de Lelewel et de Zerwinsky, fortes de3,000 hommes, et les ont compléterneut bat-tues.

Poursuivis par les troupes, tes insurgés ontrencontré un troisième détachement russe, ve-nant de Janow. Attaqués de tous côtés, ils sesont alors dispersés en laissant 250 morts surle terrain.

Ceux qui étaient venus de la Gallicio s'y sontréfugiés après avoir jeté leurs armes, dont unegrande quantité, et dans le nombre 160 cara-bines rayées, ont été recueillies par les troupes,

Dépêche Télégraphique prlcée.Paris, 29 mai,

Le Journal le Pays dit qu'aucune propositionn'a été encore envoyée à Saint-Pétersbourg.L'accord est établi entre les trois puissancessur les communications à adresser en réponseau prince Gortschakoff. Ces communicationsrecevront bientôt la forme définitive. La situa-tion est en bonne voie.

Puebla, 20 avril.Les Français continuent le siége; ils ont eu,

le 19, un succès au couvent des Carmélites ,chassant les Mexicains à la baïonnette..

Les travaux du siège sont très avancés. Lanouvelle de la prise de Puebla est attendue.

Autre dépêche.i'aris, samedi 30 mal.

Le Moniteur publie une circulaire de M. dePersigny aux préfets relative aux élections.

(Voir plus bas,)

Le Moniteur publie les nouvelles suivantesdu Mexique

Le siège de Puebla continue à être conduitavec prudence et vigueur.

Sous la date dit 19 avril, le général Foreyécrit que les ilôls des (maisons tombent succes-sivement en notre poux oir, après des attaquesrégulières.

L'état sanitaire est bon.

Londres, 29 mai,A la Chambre des communes, M. Griflths

attaque la politique anglaise en Turquie.M. Layard, répondant, nie que les chré-

tiens souffrent. L'agnation de la Serhie a étéprovoquée par la Russie, quoique l'Angleterreeût informé la Russie, deux mois avant que, sil'insurrection de Pologne éclatait, le centredu mouvement slave serait à Varsovie. Leschrétiens, en 'l'urquie, souffrent plutôt par lefait de leurs chefs que par celui des Turcs.

Marché de Paris du 29 mai516 betteraves, 6/a fr. 50316 Montpellier, 95 fr.

CnTuFriildç Llls LOCALE.

CANDIDATS AU CORPS LI GISLATIF

DANS LE DI,PARTEMENT DE LA HAUTE GARONNE.

Première circonscription du département,composée des cantons de Cadours,Caraman,Grenade, Fronton, Lanta, Montastruc , Toubouse (Centre), Verfeil et Villemur;;

GOndidat o f/iciel :M. LE COMTE AUGUSTE n'AiGUESVIVES ,

écuyer de l'Empereur, membre du Conseil Jé

- J'ai là, à mes ordres, une vieille fée quiva nous mettre en deux mots au courant de cequi se passe.

- Comment? fit Guy (le Fontenelle.- Vous comprenez bien, messires, que ma

maison ne peut rester seule en mon absence,et qu'il lui faut un propriétaire visible auxyeux des habitants et surtout des échevins de(sennes. - Ah ! t.h l vous voici, Alizon, ajouta-t-il en voyant entrer une créature t llement dif-forme qu'elle ressemblait à une souche d'arbremise en mouvement,

- Me voici , maître, dit la vieille femmed'une voix douce, et en agrafant sa robe sur qpoitrine osseuse. Je me suis habillée) la hôteet je suis venue de niume, ne sachant pas trou-ver si nombreuse compagnie,

-Ces seigneurs excuseront ta précipitaticn;d'ailleurs ils ont déjà choisi tous deux leurdarne par amour, ce qui les rend indifférentsaux autres femmes, dit le docteur avec un grandsauf-froid.

- Vous riez, maître, répondit Alizon de samême voix douce; je voulais seulement m'ex-cuser de paraître ainsi vêtue aux yeux de sei-gneurs étrangers.

-Ne vous occupez point de cela, chère dame;nous sommes des gens simples qui ne s'arrôlent point à ces futilités, dit gainent G'.iy deFontenelle.

-Voyons, reprit le docteur, qui n'était pashomme (plaisanter longtemps, apprenez-nous,ma chère, Alizon, ce qui se passe en ce momentdans la ville.

- Rien, sinon qu'il arrive à chaque instantdepuis ce matin de nouvelles troupes au comtede Montfort, et que les seigneurs sont reçus auchâteau tandis que leurs vassaux encombrentles hôtelleries et les places publiques.

- Et par qui ces félons y sont-ils reçus enl'absence de Jean de MonlfàrtY

- Par Godefroid d'HarcQurl ef le seigneurde Villes,

SAMEUï 3O MAI 1863,

TARIF DES ANNONCES :Annonces , la ligne., .. . , ........ , fr. 50 centsRéclames , la ligne................... ' fr. 50Faits divers, la ligne . ....... . ......... 1 fr. 00 1

ei ,i t.,mc. t.

néral de la HauteGaronne, maire de Fon-haauzard.

Candidat non officielM. MULI, ancien représentant.

Deuxième circonscription du département,composée des cantons de Cazères, du Fous-se-et , de Léguevin, l'Isle-en-Dodon, Muret,Rieumes, SI-Lys, Toulouse (Ouest) et Toulouse(Nord).

Candidat officiel:M. LE COMTE DE CAMPAiGNO, membre du

Conseil général 'de la llaute-Garonne, maire deToulouse.

Candidat non officiel

M. CIIARLES DE Rf MUSAT, ancien député,ancien ministre, ancien représentant, membrede l'Académie française.

Troisième circonscription du département,composée des cantons d'Auterive, Carbonne,Castanet, Cintegabelle, Montesquieu-Volves-tre, Mont»iscard , Nailloux, Revel , Rieux,Toulouse (ud), Villefranche.

Candidat officiel :

M. PICCIONI, membre du Conseil généralde la Haute Garonne.

Candidat non officiel:M. MARIE, avocat, ancien député, ancien

représentant, ancien ministre.

Quatrième circonscription du département,composée des cantons d'Aspet, Aurignac,Bagnères-de-Luchon, Boulogne, Montréjeau,Salies, St-Béat, St-Bertrand, St-Gaudens, St-6fartory.

Candidat officiel:M. DUPLAN, membre du Conseil général de

la Haute-Garonne, maire de Castelmaucou, dépâté sortant;

Candidats non officielsM. DARGUT, médecin,M. LAPINE, avocat,

AniEGE.1r» circonscription : candidat officiel : M. H.

Didier. - Candidat non officiel : M. Anglade.2e circonscription : candidat officiel : M, H,

Busson,

AUnE,

1fe circonscription : candidat officiel : M.Roques Salvaza. - Candidat non officiel4%I. Mahul.

2e circonscription : candidat officiel, M. Dabeaux.

GERS.

41C circonscription : candidat officiel : M.Belliard, député sortant. - Candidat non offi-ciel :1M. Léonce de Lavergne, ancien députédu Gers, membre de l'institut.

2e circonscription : candidat officiel : M. lecomte Frédéric de Lagrauge, député sortant,,-.. Candidat non officiel : M. de SI-Dresse, avo-cat à la cour impériale de Toulouse.

5e circonscription : Candidat officiel : M.Granier de Cassagnae, député sortant. -Can-didat non officiel ; M. Larave-Laplagne,

-Dans quelle partie du château?- Dans l'aile droite.-- La comtesse ne se tient-elle pas ordinaire-

nret avec ses dames et ses damoiseltes dansla partie opposée ?

- Oui1 tn,Tltre,R- j1e sorte qu'il ne serait pas impossible

de pénétrer dans le château de ce côté,* Je le crois, car tousses serviteur s ne sont

attentifs en ce moment qu'à ce qui se passedans la cour d'honneur, et c'est d'ailleurs laseule partie qui soit éclairée par un rang detorchères,

Ma chère Alizon, donne-moi vite les deuxéchelles de corde.

La vieille s'éloigna pour exécuter cet ordre.-- Vous avez vos poignards, messires ? dit

le docteur. J'ai, de mon côté, ce qu'il me faut.Donc vous ferez bien, maintenant, de quittervos cuirasses afin d'être plus prompts à ['esca-lade. Vous conserverez votre épée et votrebuffletin, mon brave Croisé, car votre missiofsera de garder notreéchelle, et d'empôeher quela retraite puisse nous être cou té,e.

Alizon revint en ce moment avec les échellesde corde,

-- Donne, ma fille, fit le docteur en avançantla main; puis il reprit : prêts, mes-sires ?

- Tout prêts, répondirent les Mois hommesqui déposèrent leurs cuirasses dans un coin dela salle,

-Parlons alors, mais auparavant, ma pau-vre Alizon, il faut que je te recommande deveiller à la porte de la rue, afin qu'il nous soitloisible de rentrer ici sans retard aucun, dansle cas où nous serions poursuivis.

- Je n'en bougerai pas, maure.Le docteur passa le premiep.La porte s'ouvrit sur une ruelle compléter

ment déserte et obscure, l'occasion était doncaussi favorable que possible. Les bouc eois deRennes dQrmai uta i(ldlftérents à ce nul se ras-

HAUTES-PYRENEr9,

jre circonscription : candidat officiel : M.Ad. Fould,

2e circonscription : candidat officiel : M. A.Jubinal,

PYRENERS OniENTALEs.

Circonscription unique : candidat officiel:M. Justin Durand, député sortant, -Candidatnon officiel : M. Isaac Pereire.

TARN,

I re circonscription : candidat officiel : M. legénéral baron Gorsse. - Candidat non officielM. le baron Louis Decazes.

2e circonscription : candidat officiel : M. Eu-gène Perdre. - Candidat non officiel, M. lebaron de Carayon-Latour, député sortant,

3e circonscription : candidat officiel : M. leprésident Daguilhon-Pujol. - Candidat nonofficiel : M. Dagnilhon Lasselve.

TARN-ET-GARONNE.

4itlcirconscription : candidat officiel : M.Janvier de la Motte. - Candidat non officiel :

M. Emile Vaïsse-Cibiel, avocat.2ecirconscriptiorn:candidat officiel :M. Louis

Belmoutet.-Candidats non officiels : M. Tour-nayre, avocat à la Cour impérialede Toulouse;M. Victor Chabrié, avocat.

ÎLECTIONS LÉGISLATIVES.

Lettre du ministre de l'intérieur 'aux préfetsdes départements,

Monsieur le Préfet,Pour la première fois depuis l'Empire, les

partis ennemis des institutions que la Frances'est données oso it les attaquer devant le snf-fragè universel. Des hommes de 1815, de 1850et de 1848 , coalisés dans un effort `com-mun, essaient sur plusieurs points de surpren-dre la bonne foi du pays pour tourner contrelEmpereur les libertés mêmes qu'il a donnéesrécemment, et tous, obéissant à un mot d'ordre,ont recours à la môme mancouvre.

Ne pouvant nier les grandes choses qui sesont accomplies depuis dix ans, car tout lemonde les a sous les yeux, ils s'attaquent auxmoyens qui ont servi à les accomplir, c'est-à-dire aux finances de l'État; parce que, peu depersonnes étant versées dans les questions dece genre, ils espèrent pouvoir plus impuné-ment répandre le mensonge et l'erreur. Leurcalcul est bien simple : s'ils parvenaient àinquiéter l'apinIOf sur l'état de nos finances, ilsaffaibliraient en même temps la foi du pays dansnos institutions, et c'est là le secret de leurstentatives, Mais, M. le Préfet, le pays ne serapas dupe d'assertions mensongères. Sr l'Ennpe-reura pu, en dix ans, élever la France à unsi haut degré de prospérité, c'est qu'il a su ad-mirablement employer nos ressources, la pros-périté pubfiqueet la bonne gestion des financesne pouvant aller l'une sans l'autre. Pour satis-faire aux grands intérêts du dehors et du de-dans, la dette a été augmentée de 87 millionsde rente, rnaisl'aecroissement du revenu publies'élevant à 300 millions, sans augmentation dal'impôt, cette charge est insignifiante en com-paraison des résultats obtenus et de la Franceagrandie de trois départements ; voilà pour ladet0.

Quant au budget qui n'est pas de deux mil-liards, comme on le croit faussement, car ilfaut on déduire 550 milli,nns de dépenses qui,d'après notre système de comptabilité, n'y fi-,

sali dans Leur ville, depuis que Jean de Mont-fot s'en était emparé malgré leur résistance.De leur côté, les archers duchàteau, bien éloi-gnés de redouter la moindre surprise en ce mo-ment, s'étaient relâchés de leur surveillancehabituelle autour des murs de la forteresse,pour être témoins, ainsi que nous l'avons déjàdit, d'a mouvement qui s'opérait dans la cour.Les derrières du ebôteau étaient complétemenabandonnés, et il ne s'agissait pour y pénétrerquo de franchir un mur d'une vingtaine depieds, qui, do ce côté, circonscrivait la placebeaucoup plus qu'il ne la défendait,

- C'est ici qu'il faut tenter l'esea;ade, dittout à coup le docteur, en faisant signe à sescompagnons de s'arrêter,

Il y avait en cet eudr,it une petite fontainealimentant le quar'er; elle était ombragée parun chêne qui bvait poussé ses racines vigoureu-ses enta les pierres du mur, et s'était ensuitere5sb tout au long comme un immense espa-lier. Ce chêne, vieux de deux siècles, pouvaitservir à la fois d'échelle, de refuge et d'observatoire.

Les deux frères d'armes y grimpèrent en uninstant, et s'installèrent sur le chaperon dumur, où le docteur et Thomas-le-Croisé les re-joignirent aussitôt.

Les jardins du château, plongés dans l'om-bre d'un côté, étaient complétement éclairésdel'autre.

- Alzon ne s'est pas trompée, dit le doc-teur, descendons.

Les trois hommes assujétirent l'échelle decorde qu'ils avaient apportée, et furent bientôtauried de la muraille.

` bornas-le-Croisé resta sur l'arbre en ob-servation, avec la consigne d'imiter le cride l'engoulevent, en cas de surprise ou dedanger.

Le docteur n'avait encore aucune idée arrô-fée sur ce qu'il venait faire, et son intentionn'était guéret pour le présent, que de pousser

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Jurent quo pour ordre; il suit, de nos jourscomme de tout temps, la uarche ascendanteque lui imln'imc le dévcloppcnient de la ri-chesse sociale. ,Mais tandis que ic gouverne-ment de Juillet l'avait successivement accrude 500 millions, ! Empire ne l'a augmenté quede 300 millions pour faire les grandes chosesque vous savez.

Ainsi, sur le budget noblement employé,sans compter d'innombrables travaux publics,routes, chemins vicinaux, églises, écoles, pres-bytères, etc., a trouvé le deconsacrer un milliard à nos chemins de ter,rt ce milliard a produit pnur le s, dans unsvttles et dans uns rut([)(I s, pi 's de 20 mil-liards de t ches,e.

L'état tuiancier de la Frauce est donc aussisolidement établi que te résultat (les n1 rationsde l'l' uipire est (( (t 1I t

Yoil'i la térilé; roil( ce quo le peuple fran-t Js comprendra dans sa bonne lui et ce que1'hisloire dira à la gloire de l'Empereur.

Recevez, monsieur le Préfet, l'assurance donia considération très distinguée.

Le ministre de l'intérieur,F. de Persigny.

--- -.° w------MAnuL DE ToI;LO(SE.

Ele?lions pour le renourcCrnun! (h( Corpslégislatif.

AVIS.Le Maire de Toulouse u !'honneur de rapp(, ler

à M:11. les électeurs de celte cernto e (ulieet han!ivae), gu'r'u (aéenlion de l'rutO dO lle l'r(rfet dü 19 de te 1O(JO, r! de;i(nt Sassembler les 71 et fe1 juin pan heinpour procéder à l'électiondcsdÉlputés au Cerpslégislatif.

Les cartes d'entrée seront remises à domiCirt'

Ceux de MM. les électeurs qui n'auraientpoint été rencontrés chez eux, trouveront leurscartes déposées, le jour de l'élection, ii la ported'entrée de leurs sections respectives.

Fait au Capitole à Toulouse, le 25 mai 1863.Le 41a1r'e, Comte on CAlrvAIuNo.

ÉLECTIONS LLGiSLATiVES.

Tableau des rectifications faites ci la listeélectorale.

Le Maire de Toulouse a I honneur de prévewir ses administrés que le tableau des recuficataons prévues par l'art. 8 du décret réglemen-taire du 2 février J852 sur les élections, estdéposé au Capitole (bureau des élections atte-nant la salle des PasPerdus), où conxnunicalion en sera donnée à tout requérant pendantcinq jours à compter d'aujourd'hui, depuis onzeheures du matin jusqu'à quatre heures del'aprèsraidi.

Fait au Capitole, à Toulouse, le 2!i mai 1865.Le maire, CTE DE CAMPAIGNO.

ELECTIONS.ll'après l'avis qui a été déjà donné, les éleo

tours qui n'auraient pas reçu leurs cartes lestrouveront déposées à l'entrée de leurs sectionsrespectives. Afin de faciliter les recherches,nous croyons devoir donner les délimmationsdes quatre cantons de Toulouse, avec leurs di-visions en sections

Canton centre.La juridiction de ce canton comprend les

communes de Castelmaurou, l'Union, Montheron, Pechbonnieu, Rouffac,Saint-Geniés, Saint-Loup, et, clans la commune de Toulousa, lapartie circonscrite par une ligne suivant le portSaint-Pierre, les quais Saint-Pierre 6t de laDaurade, le côté nord de la place et de la ruedu Pont, place d'Assézat, rue des Marchands ,place et rue de la Trinité, place Rouaix, rueCroix-Baragnon, rue et place, Saint-Elienne,rueRiguepels, allées Saint-Euenne jusqu'à laporte Montoulieu, d'où elle traverse le Boulin-I;rn et les allées des Soupirs, franchit le canaldu Midi, suit ses bords jusqu'au chemin de laFontai ne-d'Amour, le hieis des Juifs, le cheminhaut de Montaudran jusqu'à celui deLamourre,la route de Castres jusqu'à l'embranchement duchemin de Balma, ce dernier chemin jusqu'àLhers, les limites des communes de Balma,l'Union et Launaguet, le côté sud du chemin deLaunaguet, jusqu'au pont des Minimes, lesbords extérieurs du canal jusque vis-à-vis de la

une rcconuaissanee chez l'ennemi.- Maintenant quel est votre plan, cher doc-teur?caril devient pruuent de nous entendreavant d'agir? demanda tout à coup l'amant dePhiliberte.

- Ma foi, messire, ne vous semble-t-il pasqu'il faille apercevoir un but avant de s'éver-tuer à l'atteindre.

- C'est mon avis, répondit le jeune cheva!ier.

- Il faut donc, avant tout, nous enquérirpar nous-mêmes de deux choses : la premièrede l'en, toit où se trouve l'appartement de da-rnoiselle P; iliberte; la seconde, du lieu où estsitué celui du chevalier d'llarcourt, lequel n'at-tend que sa guérison pour épouser votrefiancée.

- Parl'àme de mon père! s'écria Robertde Brécé, le traître aura plus d'affaires à démêler qu'il ne pense avant d'exécuter sonprojet.

- Nous y ferons notre possible, reprit ledocteur; mais, ainsi que je vous le disais, ilfaut d'abord savoir où nous allons. Voilà bienl'aile gauche; seulement, il n'y a pas une lu-mière aux fenêtres, et, par conséquent, nulindice.

- Chut! fit Robert, et il indiquait un enfantde douze ans qui, de l'autre côté du château sepromenait dans une large échappée de lumière,s'arrêtant à chaque pas pour considérer ce quise passait dans la cour de réception.

- Quelle est votre idée, messire? demandale docteur.

- D'idée, je n'en ai pas encore, mais soyezcertain qu'elle surgira dès que l'occasion meforcera d'en avoir une. Je vais rejoindre cetenfant.

- Prenez garde, Robert ! reprit Guy de Fon-tenelle, une seule imprudence rendrait notretentative inutile.

- Baissez votre visière et suivez-moi, moncher Guy; ne vous inquiétez pas du reste,,.,,

rue de la Colombette, où elle traverse; gauchede la rue de la Colombette boulevard Sainl -Aubin,rue Neuve-Saint-Aubin, rue des 'lrois-.lournées, place et rue Louis-Napoléon, citéI 0(1 de la place du Capitole, les rus Ronni-.,uières et Pargaminière, arrive au PorL SaintPierre où elle a commencé.

Les électeurs de la commune de Toulouse,canton centre, formeront six sections.

La Ire section, comprenant les électeurs dela ville dont les noms commencent par les let-tres A, B, ç, se réunira au Capitole, salle desBanquets.

if section, comprenant les électeurs dela ville Bout les noms comrnen(ent par les let-tres I), E, t, II, I, J, K, se t "unira au Ca-pitole, sai!e des Pas- Perdus.

Le 5. section, comprenant les électeurs dela ville dont les noms Commencent par lesloures L, ht, N, 0, P, se réunira dans la salledu MUSée.

La 4e section, compren:uil Ir électeurs dela ville dont les nouas (()amura(Out par les let-tres Q, Il, S, 'l', U, Y, A, 'i, Z, se réuniradans la salle de l'Ecole n) ut ici e, rue Porte-Nove.

La 5e ectinn, con(pr nant les électeurs daCreix-Dnnraale, se réunira à lu maison de(unpane du petit suninaire , drus le iiidec-taire.

I a 6e section, comprenant les électeurs duquarlier 1l;;rcnga, du f t honrg Bunucfoi et des.Minimes ( côté Est de !n route de Paris et dunc(min de Launaguet), se réunira dans unedes selles ale l'I?cule vétérinaire.

Canton nor(1.

La juridiction du canton nord embrasse lescommunes d'Aucamville , Castelgiuest, Fe-nouillet, Fonbeauzard, Gagnac, Launaguet,

et dans la commune de Toulouse,tout ce qui se trouve à gauche de l'arrondisse-ment du centre, sur la ligne qui vient d'êtreindiquée, en partant du Pont St-Pierre, lecoté du chemin de Launaguet, les limites descommunes de Launaguet, Aucamville et Fencuillet, jusqu'à la Garenne.

Les électeurs de la commune de Toulouse,canton nord, formeront cinq sections.

La IreSection, comprenant les électeurs dela ville dont les noms commencent par les let-tres A, B, C, D, se réunira dans le prétoire dela Justice de Paix, rue Louis-Napoléon.

La 2e section, comprenant les électeurs dela ville dont les noms commencent par les let-tres E, F, G, H, I, J, K, L, M, se réunira dansl'une des salles de la Faculté des lettres, rueMatabiau.

La 5e section, comprenant les électeurs dela ville dont les noms commencent par les let-tres N, 0, P, Q, R, S, T, U, V, X, Y, Z, seréunira à l'école mutuelle du nord, ancien col-légo St-Raymond,

La 44e section, comprenant tous les électeursdu quartier de La!ande, se réunira dans lasalle de l'Ecole communale de ce quartier.

La 5e section, comprenant tous les électeursdu quartier des Minimes (côté Ouest de laroule de Paris et du chemin de Launaguet), seréunira dans une salle dépendant de l'église desMinimes.

Canton du Sud.

La circonscription du canton Sud est compo.sée des communes deBalma,Dremil - Laf'age et Montauriol, Flourens, Mon-douzil, Mons, Montrabe, le Pin-Balma, Quint,

et dans la commune deToulouse, tout ce qui se trouve à la droite dela ligne qui a été indiquée comme limite ducanton Centre, en partant de Toulouse jusqu'àLhers.

Les électeurs de la commune do Toulouse,canton sud, formeront six sections.

La ire section, comprenant les électeurs dela ville dont les noms commencent par les let-tres A, B, C, se réunira dans une des salles dela Cour impériale.

La 2r section, comprenant les électeurs de laville dont les noms commencent par les lettresD, E, F, G, Il, i, J, K, se réunira dons unedes salles du tribunal de première instance.

La 3e section, comprenant les électeurs dela ville dont les noms commencent par leslettres L, M, N, 0, P, se réunira à l'écoled'équitation.

La quatrième sectioa, coin prenant les élec-

Quant à vous, docteur, retournez vous placer ;au pied de l'échelle, nous vous rejoindrons '

dans quelques minutes un peu plus savantsque nous ne le sommes, je l'espère.

Le docteur s'éloigna sans faire aucune oh-jection. Robert de Brécé et Guy de Fontenelleprirent aussitôt la direction contraire.

Ils traversèrent rapidement la distance quiles séparait de l'enfant et se mirent à l'observer, en ayant soin de se cacher derrière unmassif et strictement dans la limite qui leurétait tracée par son ombre.

L'enfant, qui était vraisemblablement un aidede cuisine, tout en examinant les hommesd'armes qui allaient et venaient à quelque dis-tance, paraissait au fond préoccupé d'autrechose, car il levait incessamment les yeux surles fenêtres du château comme pour voir s'iln'était observé par personne.

- Ou je me trompe fort, ou ce petit marmi-ton couve un projet qu'il ne peut accomplirsans le plus grand mystère, dit Guy de Fonte-nelle.

- Attendons, fit Bobert de Brécé.L'enfant jugea sans doute que le moment

était favorable pour l'exécution de ses desseins,car, s'arrachant brusquement à sa feinte con-templation, il s'enfonça dans le jardin en mar-chant sur ses pointes. 11 passa ainsi devant lesdeux frères d'armes, que sa préoccupation nelui permit pas d'apercevoir.

- il va rendre une visite au verger de sonmaître pour juger par lui-même de la maturitédes fruits, dit Robert de Brécé.

- Ce qui prouve, répliqua Guy de Fonte-nelle en souriant, qu'en ce monde chacun songed'abord à ses propres affaires.

Les deux frères d'armes causaient ainsi touten suivant l'enfant à distance.

Celui-ci venait de s'arrêter devant un rangd'espaliers, qu'il se mit aussitôt à visiter de lamain. Les yeux que la gourmandise lui avait

lacés au bout des doigts le servaient sans doute

'.eurs de la ville dont les noms commencent parles lettres Q, R, S, T, U, V, X, Y, Z, se réu-nira clans la salle do démonstration du Jardindes Plantes.

La 5e section, comprenant les électeurs duquartier (le Pouvourville, se réunira dans lasalle de l'école communalede ce quartier.

La 6e section, éompenant les électeurs duquartier de Montaudran, se réunira dans unesalle de l'auberge de M. Sabatié.

Canton Ouest.La circonscription du canton Ouest com-

prend les coin nuues de Beauzelle, Blagnac,Lo!ouiiers, Cornebarrieu, Cugnaux, Blondonville, Portet; Teurn(lemlle, et dans la com-mmno de Toulouse, tout le territoire de celtecommune situé sur la rite ;rauche de la Ga-ronne,

les électeurs de la co;nmune de Toulousecanton Ouest formeront six sections.

La I'' section, comprenant les électeurs dela cille dont les noms cam,rreneent par les let-tres A, B, C, D, h,, F (t l'hospice de la Grave,se réunira dans le Prétoire de la justice de paix,rue Benaparte.

La 2° section, comprenant les "lecteurs de laville d nt les noms CommeocPT;t par les lettresf;, 11, I, J, K. L, .il, N, 0, P, Q, R, ;, 'l', U, Y',X, Y, Z et l'hôpital Saint-,1ac n's, se réunira(101)5 la salle de l'école mutuelle, ru.' du Pont-Yi:ux.

La 5e section, comprerant les électeurs deSaint ,ilartin-du-TOI:Ch, se réunira dans la sallede l'école communale de ce quartier.

La fie se tien, comprenant les électeurs deLardenne, se reunir( dans la salle de l'Ecolecommunale de ce quai-lier.

La lie section, comprenant les électeurs duquarlier île Lafourguetle, se réunira dans unesalle de la maison de M. Fort, limonadier, àLafourguette.

La 6e section, comprenant les électeurs deSaint Simon, se réunira dans une salle de lamaison (le M. Bézian, limonadier, place de l'É-glise, à Saint-Simon.

Dans sa séance particulière d'hier soir, l'A-cadémie des Jeux-Floraux o nommé aux deuxfauteuils laissés vacants par le décès de MM.Jules de Rességuier et Cauhet : le R. P. Caus-setle, au premier, le comte de Lordat, au se-cond.

Nous rappelons que la Société de Saint-Vin-cent-de-Paul o organisé une soirée musicale etde prestidigitation, à l'occasion du tirage de saloterie annuelle, aujourd'hui samedi 30 mai, àhuit heures, dans son salon, place Saint-Geor-ges, 244

Les partes seront ouvertes à 7 heures I12.

OBSERVATIONS

De M. Bianchi. - Du 28 mai 1863.

Thermomètre centigrade. # Minimum :+10°,.3Maximum: 23°,5.

BAROMÈTRE. ÉTAT Du CIEL. VENTE.

(J h. du m., Om,758 5-Nuageux- O.3 h. du soir, Om,757 6- i(l. - S. O.

Le baromètre oscille à près de B.T. en se te-nant toujours

Le temps est couvert d'épais nuages cetteaprès-midi et semble menacer de mauvaistemps , toutefois le baromètre quoiqu'ayantbaissé un peu, n'indique pas qu'il doive pleu-voir, si ce n'est peu.

Pour tonte la Chronique locale et tout ta qui la précède,

A. Purot,

Dans la liste des récompenses décernées auConcours d'orphéons, de musiques et de fan.fores qui vient d'avoir lieu à Nîmes, nousavons remarqué les suivantes

Division supérieure. - l'r prix, la Lyre Tou-lousaine. - 2e prix, orphéon de Narbonne.

lie division. -2e prix sx oequo, orphéonBitterrois. - 3e prix, orphéon de Perpignan.

2e division. - 4fe section. - 3° prix exrequo, orphéon de Sainte-Cécile de Lavaur. -he prix ex naquo, orphéon de Lésignan.

3e division.-2e section. - 2e prix ex a'quo,Notre-Dame de Rabastens. - 3e prix, orphéon

à souhait, car on l'entendit au bout de quelquessecondes croquer des fruits que le soleil n'avaitpas encore suffisamment mûris, s'il fallait enjuger par le bruit qu'ils rendaient sous ses mâ-choires.

- Par l'enfer ! je te tiens, larron de nuit,s'écria tout à coup Robert en le saisissant aucollet.

A ces terribles paroles, le pauvre petit sentitson cæur défaillir, sa gorge se serrer, puis sesdeux jambes fléchirent en même temps, et il setrouva comme suspendu au poignet de Robertde Brécé.

- Dis-moi qui tu es ! lui dit le jeune cheva-lier, et songe que tu meurs à l'instant si tu mefais un seul mensonge. Et d'abord dresse-toisur les pieds.

L'enfant, un peu revenu à lui, commença àfaire ce qui lui était commandé, c'est-à direqu'il s'efforça de reprendre son équilibre, maisce fut tout pour le moment.

Robert de Brécé le tenait toujours.-Me répondras-tu? continua-l-il en conser-

vant une voix menaçante.- Oui, messire, oui; mais ne me tuez pas,

balbutia l'enfant d'une voix suppliante.- Parle alors, et surtout pas de mensonges.- Non, messire,- Comment as-tu eu la hardiesse de péné-

trer dans ce château pour venir voler les fruitsde mon cousin le comte de Montfort?

_- Mais, messire, je suis aide de cuisine auchâteau, et j'étais venu me promener jusqu'icipour me distraire.

- Et surtout pour visiter les espaliers.- Je n'en avais point l'intention, je vous

jure, seigneur; mais l'esprit du mal m'a tenté,et...

- Et tu as cédé à la tentation?- Oui, messire; mais je vous prie de ne

point me punir pour cette vesperie, et surtout,mon bon seigneur, de ne point le dire au mai-trequeux qui me chasserait,

de Gaillac. 7e prix, orphéon Sainte-Céciled'Azille - Mention honorable, orphéon deCastres.

5e di isi0n. - 3e section. - fer prix , or-phéon de P'abrezan. - ter 2e prix, orphéon de'Phuir. - 7e prix ex (egua, orphéon de 'l'rèbes.- 8e prix. la Lyre d'Azille.

5e division, - 44e section, I je o Is se( lion .-ler prix, orphéon d'Aiguesvives -- 2e prix,les Enfants de Castelnau-d'Estretefonds,

Concours de musiques civiles. -5e prix exacquo, Ecole communale de Castelnaudary.

Fanfares. - Jr° di,ision, - fer prix, So-ciété Phi hairnionique de Paniers.

2e division. - fer prix, Castres. - 2e prix,Gaillac. - 2e prix, ex ægno , Rabastens. -fie prix, l'lsle-Jourdaia.

Sont instituésPrésident du trihmnal de commerce de Nar

bonne (Aude) ,M. Rosier, réélu.Juges au môme siège, M. (al mettes (Louis),

en rernplacemeut de M l'arazols, et M. Bour-de! en remplacement de M. Brin-guie'.

St pléanls au môme siége, M. Muraille, enronq de M. C dm et Les, et iyl. Fabre,réélu.

llor,le rnx, `.8 nai.Depuis hier on a terminé, dans loures les

mairies, le travail de distribution des cartesélectorales.

Tous les citoyens qui n'en ont pas reçu etcroient avoir le droit de voter, doivent aller auxbureaux de la mairie de leur commune récla-mer celte carte, a qui garantit leur admissionau scrutin. .

A la mairie de Bordeaux, de nombreuse ré-clamations se sont produites, et l'administra-tion s'empresse de faire droit à toutes cellesqui sont fondées.

Sont électeurs les 51 mai et fer j uin pro-chains lotis les citoyens qui étaient inscritssur les listes électorales au mois de janvierdernier.

Un citoyen non inscrit sur les listes n'estplus admis à réclamer son inscription. Il perdpour cette année ses droits d'électeur. ll nepeut pas voter. Ses demandes et réclamationsseraient inutiles.

(Gironde.) J. Massicault.

Bayonne, 23 mai.Le 22 de ce mois, un orage sans précédents

depuis bien des années a éclaté sur les quar-liers d'Accouts et d'fleraurils, dépendant de lacommune d'Ustaritz.

La grêle a détruit les vignes et le froment,qui présentaient la plus belle apparence. Cetorage a présenté une circonstance qui s'expli-que, mais qui n'en est pas moins singulièrec'est que dans plusieurs jardins des carreauxde légumes étaient criblés par les grêlons, tan-dis que d'antres carreaux, situés au milieu ouà côté des premiers ont été complètement res=pectés par l'orage.

Le même orage a dévasté la commune et lescoteaux de Gan, dans l'arrondissement de Pau,

(Messager de Bayonne.)

très grand rôle dans ces repas. hier, il y avaitdoris la prairie des Eaux douces, deux batail-Ions d'infanterie et un escadron d'artillerie, ettous Ics jours, le nombre des troupes invitéesà ce, !'ôtes cllarnpêtr-s est dans lu mène pro-portion. Le sultan circule au milieu de ses sol-Bats et leur adresse souvent la parole. Après lerepas il les fait parader, conilr, et celasl'air de l'amuser considérablement.

Lundi prochain, le corps diplomatique estinvité à d'iner aux Eaux douces. Les jours sui-vants, il y aura successivement dîner pour leschefs civils et religieux des diverses commu-nautés, pour les chefs des corporations et peurle haut commerce.Vous voyez qu'on n'a guèrele temps ici de s'occuper pour le moment d':f-faires sérieuses. Le séjour du Sultan aux Eauxdouces est une époque de vacances pou' tout lumonde.

'étal déplorable des affaires de Grèce préoc-cupe hraucoup ici la diplomatie étrangère etla Sublime.Porte. Le ministre de Russie àAthènes doit incessamment arriver à Constata -tinople, on il parait devoir faire un séjour dequelque temps, mais on ignore à;quoi se ratta-che préciséu.erlt ce voyage. En attendant, laPoste a envoyé sur la frontière les ordres lesplus pour qu'il soit pris des mesuresénergiqueseu vue (le Sauvegarder,à tout évé-nement, la tranquillité, des provinces turques.

Pour extrait : A. Puion.---wParh, 48 niai.

(Correspondance particulière.)Le scrutin va s'ouvrir ; il n'est que temps

de vous donner des nouvelles électorales.Une réunion .'un genre tout particulier aura

lieu ce soir dans la Ire circonscription. On y aconvoqué à la fois le candilal du gouvernement,M. Delessert et les trois candidats de l'opposi-Lion MM. J. de Lasteyrie, Blanc et lia-vin.

Une réunion tenue hier à Ilomainville (8mainterrompue par'l'ut rivée

du maire de la commune, escorté de ses agents,quï venait verbaliser, Par ou hasard singulier,il s'est trouvé que ce fonctionnaire étant tindes anciens élèves de M. Jules Simon, a dress6son procès verbal en même temps qu'il échan-

eait quelques paroles amicales avec le candirdot de l'opposition.

LEnipereur a passé aujourd'hui au bois doBoulogne la revue annoncée des Turcos et desSpahis.

L'Empereur est parti à 2 heures des Tuile-ries des aides de camp, officiers.d'ordonnance et écuyers de service. Le maré-chal Regnault de St-Jean-d'Angély et quelquesgénéraux, s'étaient joints au cortège impé-rial.

Les Spahis et les Turcos étaient rangés enbataille non pas à l'hippodrome de Long-Champni à Bayatelle, mais aux bords du lac dans lainouvelle avenue dite des Cavaliers.

En arrivant sur le terrain, l'Empereur apassé devant les rangs et ordonnéensuite quel-ques évolutions; mais, à cause du peu d'éten-due du terrain, il n'y a pas eu de fantasia, lesspahis ayant besoin pour cela de grands espa-ces. Toutefois, le déité n'a pas eu lieu avec larégularité qu'apportent nos troupes; la fautai-sic s'en est un peu mêlée.

L'impératrice et le Prince impérial sont ar-rivés sur le champ de manoeuvres quelgresminutes après l'Empereur.

L'affluence des spectateurs était immense atubois de Boulogne.

Les grandes manoeuvres ne doivent com-mencer que du 8 au 10 au camp de Chàlons.

il n'y aura pas, cette année, comme l'anpassé par exemple, une agglomération consi-dérable de régiments de cavalerie. Leur nom-bre restera fixé à 5 pendant toute la durée dalcamp, la division de Lunéville devant resterdans ses cantonnements.

Ainsi que je vous l'annoncais hier, l'Empe-reur, l'Impératrice et le Prince impérial sontallés voir les Pillulles duDiable à la Porte-St-Martin,

Le Prince impérial est arrivé un peu avantle lever du rideau, et l'Empereur, ainsi quel'impératrice, au milieu du 1°r acte. Ils ontpris place dans une loge de face, disposée aubalcon.

L'escorte de spahis, qui les avait accompa-gnés, n été, de la part de la foule,l'objetd'untel empressement, que la circulation en éta

Turquie.Constantinople, 21 mai.

Il se confirme tout à-fait que la Porte a faitune démarche à Saint-Pétersbourg en faveurde la Pologne.Seulement ce n'est point, commeon l'a prétendu, une note qu'elle a envoyée aucabinet moscovite, mais tout simplement desinstructions à son représentant près la cour duCzar, l'autorisant à exprimer au prince Gort-chakoff combien le gouvernement turc désireque la question polonaise soit résolue de façonà sauvegarder la paix et la tranquillité de l'Eu-rope.

Dans sa timidité, Ali.Pacha n'a pas osé faireplus, et encore a-t-il fallu le pousser jusqu'àses derniers retranchements pour le décider àprendre cette faible initiative.

Le Sultan continue de donner tous les joursrégulièrement aux Eaux douces, où il est en-core, des dîners aux troupes, aux frais de s(sninépuisable cassette particulière. Il a fait fairedes contrats pour des fournitures considérablesde riz et de viandes. Le riz joue surtout un

- Ecoule : si tu peux me prouver que tuappartiens au chàteau, nul ne connaîtra tafaute, et je le pardonnerai. Si, au contraire, jedécouvre que tu n'es qu'un voleur, je te faispendre au premier arbre venu, comme c'estjustice pour tout larron qui s'introduit par es-calade dans la maison d'un noble seigneur.

- Je vous jure, messire, sur tous les saintsdu paradis, que je fais partie des gens de ser-vice du comte de Montfort.

- C'est bien; mais il faut me le prouver. Situ appartiens au chàteau, tu dois connaîtretoutes les personnes qui l'habitent, et non-seulement les connaître, ruais encore savoir oùchacune d'elles a son appartement.

-Oh ! je sais tout cela, messire, interrogez-moi, et vous verrez si je dis la vérité.

- C'est bien... Viens un peu de ce côté...Et l'amant de Philiberte entraîna l'enfant à

quelques pas du château, tout en ayant soin derester dans l'ombre.

- Dis-moi, d'abord, où se trouve l'apparie-ment de damoiselle Philiberte de Villers et dedameYolande, qui sont au château depuis quel-ques jours.

- Le voici, messire, au premier étage, entreces deux tourelles; les fenêtres que vous voyezlà sont celles de leur chambre.

- Tu est bien certain de ce que tu me dis?..,Prends-y garde !

-- Oh ! j'en suis certain, messire, car j'ai ac-compagné deux fois le page qui allait leur por-ter des rafralchissements et des épices de lapartde madame la comtesse.

- Et l'appartement du seigneur de Vil-lers ?...

-- De l'autre côté, messire.- Et par oùpeut-on monter chez lui ?- Par l'escalier de la petite tourelle qui

est au coin droit de la grande façade du châ-teau.

- C'est bien ; dis-moi encore, car ttl pour-rais par hasard reucontrer juste sur yn point et

te tromper sur un autre par ignorance , oùest situé l'appartement du chevalier d'llar-court?

- Ah? celui du gentilhomme qui est blessé,et que le mire du chàteau va visiter tous lesjours ?

- Je vois que tu le connais.- Eh bien! messire, son appartement eslà

l'extrémité de la galerie que vous voyez là-bas;ses fenêtres sont les dernières, celles qui setrouvent le plus près des vitraux de la cha-pelle.

- Et l'escalier qui mène chez lui ?- Le même qui conduit à la grande galerie;

je ne parle pas de l'escalier de service, placéderrière le grand escalier d'honneur.

-Tu répondsassez juste; cependant j'exigepour dernières preuves de ta sincérité que tume répètes ce qu'on dit communément au châ-teau sur l'expédition que mon cousin préparecontre le comte de Blois.

- On dit, messire, que les troupes de notreseigneur iront le rejoindre dès que ses ordresseront arrivés.

- Ne dit-on pas que Jeanne de Flandresdoive alors en faire autant ?

- On dit, au contraire, messire, qu'elle doitattendre ici la fin de cette guerre.

- Allons , je vois que tu ne m'as pointmenti; tu es libre; mais à l'avenir ne profiteplus de la.nuit close pour devenir le larron deton maître.

L'enfant, heureux d'en être quitte à si peude frais, remercia Robert de Brécé et s'enfuit àtoutes jamhes,

GEonoEs FATU.

(La suite auprochain numéro).

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interdite sur le boulevard; il a fallu, pour la

1

i

r

rétablir, envoya les spahis dans la rue deBond y.

Je ne voudrais pas vous effrayer clcepen-daut, je dois vous le dire..... nous sommesenvahis; "étranger est dans nos murs!

Depuis huit jours, des détachements anglais,forts de 7 i 800 personnes, débarquent à Ca-lais ou à Boulogne, prennent le chemin de feret arrivent à Paris sans rencontrer la moindrerésistance.

Nous sommes tellement absorbas par lesélections c(ue c'est à peine si nous avons faitatlcution a ces dbbarquements réitérés; per-sonne n'a demandé qu'on prit des mesuresextraordinaires; le budget de la guerre ni celuide la marine n'a 6tb augmenté; le rappel n'apas él6 battu et les Anglais se promènent surnos boulevards comme s'ils étaient dans IlydePark, un jour où il n'y a pas de meeting.

En attendant, l'invasion si souvent pr6dite,s'est réalisée, j'en avertis le gouvernement.....français.

Plaisanterie à part, ces caravanes anglaises,arrivent en train' de plaisir, restent deux outrois jours et s'en retournent.

Où donc aujourd'hui n'organise-t-on pas detrains de plaisir ? Je vous disais dernièrementqu'on en faisait un à Vienne pour Constanlino-ple; j'apprends qu'on eu forme un pour..... lesElats-Unis. Frais de voyage, de nourriture etde séjour, distractions de tout genre, excur-sion au camp fédéral, le tout pour la modestesomme de 2,500 fr.

A propos des on me dit que M.Mason, agent du Sud à Londres, et M. Slidellrlui a les mômes attributions en France, ontété reçus aujourd'hui en audience privée parM. Drouyn de Lhuys. On prétend que M. Ma-,Son est charg6 de soumettre à notre gouverne-mrnl un projet élaboré à Richrnond pour l'ex-tirrctiofl graduelle de l'esclavage dans les Etatsconfédérés.

Pour extrait : A Pujol.

Autre Correspondance.

La lettre au sujet des élections aproduit, nous écala-oî , un grand effet, danstous les diocèses. B aucoup de personnes qui,pou un motif ou pour un autre, avaient ré-solu de s'abstenir, prendront, au contraire,part au scrutin de dimanche.

On croit que, dans trois circonscriptions au'moins de Paris, il faudra procéder à un scrutinde ballolage.

Le Post nous arrivait hier avecun article la Correspondance géné-rate de Vienne ti nt aujourd'hui un langagedes plus rassm a t;:

Elle dit que la question polonaise, qui me-naçait de devenir grave, a perdu, depuis, toutcaractère inquiétant.

Par malheur, le journal autrichien se borneà émettre cette opinion sans énoncer aucunfait. qui la justifie; en sorte que nous sommesen présence des deux assertions contradictoi-res de deux feuilles également autorisées, sansavoir aucune raison d'accepter l'une plutôt quel'autre.

Maintenant si nous voulons consulter untroisième organe, semi-officiel, nous trouveronsdans l'Abeille du Nord, du 2, un article d'uneviolence extrême, où l'on repousse avec unesorte d'indignation la ;prétention de l'Europede se méler des affaires de la Pologne.

L'Abeille du Nord dit que la Russie est tropbrande, trop forte, trop fière , pour subir uneintervention humiliante, et, s'il faut l'en croiresur parole, le cabinet de Saint-Pélersbourgrefusera toute concession qui lui sera demandée au nom du droit des Polonais.

Ce langage est eu conformité parfaite avec ladémarche que les ambassadeurs de Russie au-raient faite, suivant la Presse de Vienne, au-près des cabinets de Paris, de Londres et deVienne, dès qu'il a été question du projet d'ar-ndstice.

D'après ce journal, le prince Gortschakoffleur aurait adressé une note dans laquelle ildirait, qu'en aucun cas, il ne pourrait prêterl'oreille à une semblable proposition.

Les ambassadeurs de Russie devaient sur-tout faire valoir les raisons suivantes : 1 qu'unarmistice ne saurait rare négocié qu'entre deuxpuissances belligérantes et leurs armées res-pectives et non entre un gouvernement légilime et des insurgés; 2° Qu'indépendammentde cette considération, ce n'est pas à la Russiequ'il faudrait adresser la demande d'un armisLice, puisqu'elle ne fait que se défendre, tan-disque les insurgés sont la partie agressive ;5 Qu'il faudrait que la Russie eût oublié touteprudence et eùt perdu toute intelligence deses propres intérêts, pour adnret(i'e une propo-sition pareille et laisser à l'insurrec(ion quidéjà lui donne fort à faire, toute une annéepour compléter son organisation, se for,itie etse pourvoir de tout ce qui lui manque encore,tandis que la Russie resterait les bras croiséset renfermerait ses troupes dans les forteeesses. ,

Ajoutons que suivant les feuilles allemandesles mieux informées d'ordinaire, l'Autiiche nese serait associée jusqu'ici à aucune démarche. dépassant la simple intervention diploma-tique. ,

Enregistrons enfle sous toute réserve unenouvelle plus rassurante que les précédentes.Au dire de la Cazette de la Qallique, le cabi.net de Si Pétesbourg serait prêt à créer unministère Polonais, skgeant à Varsovie.

D'après le Moniteur Prussien, le roi a con-féré au cardinal Antonelli, la grand'-croix del'orde de l'Aigle rouge.

Pour extrait : A. Puror,.

Le Moniteur a publié hier matin le rapportadressé à l'Empereur par la commission de lacaisse des retraites pour la vieillesse pour Tan-née 1862. Ce rapport constate une extensionconsidérable des opérations de cette institutionsi utile. Le nombre des versements opérés en1862 dépasse de soixante-six pour cent celuide 1861; le chiffre des vorsements s'est accrude 21 0/0. C'est principalement l'effet des ré-glemests administratifs concernant les canlon-mers des routes départementales et les agentset ouvriers des manufactures de tabacs.

Depuis l'origine de la caisse des retraites,496,OJ2 déposants ont effectué 911,637 verse-ments, {pontant à 73,406,694 fi'. Eu y ajou-

tant les arrérages de rente montant à 12,558,424 ;

fr., on trouve que la caisse a reçu 8ii,74i,1l? I

5!), sur lesquels elle o remboursé rleS capitauxréservés pour 6,750,000 fr. et acheté 5,4.72,b50l'r. de rentes.

-- Le départ (le la cour pour la résidenceimpériale de Fontainebleau est avancé: il estofficiellement fixé au lundi ter juin, Les voi-tures et les équipages de l'Empereur partirontvendredi prochain Le personnel des diversservices de la maison de Leurs Majestés quit-tera les Tuileries le samedi suivant.

- C'est par erreur que les journaux ontparlé d'une lettre qui aurait été écrite ou d'unevisite qui aurait été faite à M. de Lamartine,au nom de l'Empereur, à l'occasion de la mortde Mme de Lamartine. (Nation.)

- Le lllorniny.Post publie deux documentsd'un triste iutérôt sur les événements de laPologne. C'est d'abord nue circulaire adresséepar le gouvernement national de Pologne à sesagents à l'étranger, et dans laquelle il dénonceà l'Europe les massacres commis par les Rus-ses en Livonie. C'est ensuite un rapport adressésur le même sujet au gouvernement nationalet reproduit dans sa circulaire. Si nous:omnresbien renseignés, c'est par l'entremise de lordNapier, ambassadeur d'Angleterre à SaintPé-tersbourg, que ces documents seraient parve-nus au gouvernement anglais sur lequel ilsauraient produit une impression assez vivepour que lord Palmerston lui-mure en eût or-donné la publication dans le Morning-Post.

On retrouve d'ailleurs un écho de celte émo-tion dans les commentaires dont le journal an-glais fait suivre le texte de ces deux pièces. Cejournal fait remarquer que, malgré les déuéga-lions des agents russes, le récit tel qu'il estdonné dans ces documents des massacres quiont ensanglanté la Livonie dépasse eu atrecitétous les détails qu'il avait déj a publiés à cesujet. Il s'appuie sur ce triste épisode pour dé-clarer que la situation de la Pologne sagnravede jour cri jour, et que la manhe des événe-ments dépasse et déborde la diplomatie avecune rapidité qui ne permet plus de comptersur ces efforts pour conjurer une ralastopheinévitable, et que l'Angleterre et l'Europe u'ontplus qu'à attendre a les bras croisés. ,

(.l. des Débats). L. Alloury.- Une dépêche télégraphique de Brest nous

informe que la frégate a vapeur la Dryade, surlaq'ielle flotte le pavillon de M. le vice-amiralJurien Lagravière, a mouillé avant hier dansla soirée sur rade, venant de ta Vera-Cru. Lesnouvelles de ce dernier port vont jusqu'au 21avril; celles de Puebla jusqu'au l2.

Le siégo snivait son cours régulier et avan-çait aussi rapidement que le permettaient l'ac-cumulation des moyens de défense opposas ànos efforts par l'armée mexicaine. L'état sani-taire était, du rade, très satisfaisant. Il s'estbeaucoup amélioré depuis qu'on tt'eatri6pjdé àenvoyer aux Antilles et même en France tousles malades et convalescents.

On attendait à Puebla uu complément demunitions et d'approvisionnements,

havas.-Le Moniteur donne ce matin les nouvelles

suivantes de l'indo Chine et do Japon ;, Les dépêches de Coehinchine annonoent

que l'amiral Bonard était arrivé le 4 avril àTourane, où le bàtiment portant le plénipo-tentiaire espagnol avait mouillé quelques heu-res après. L'amiral et lo colonel Palanca de-vaient se mettre en route le jour môme pourHué.

, A Saigon, comme dans tout le reste de laCochinchine, la tranquillité était parfaite. Tou-tes les troupes espagnoles étaient parties le 1eravril pour Manille. L'amiral Jaurès était arrivéà Hong-Kong le 8 avril, et allait en repartir lei I pour le Japon.

, Les dépêches de Shanghaï et de Ning-Porenouvellent, à la date du 4 avril, l'assuranceque la sécurité de ces deux villes, pt'incipauxentrepôts du commerccélr'anger avec la Chine,n'a pasété troublée depuis plusieurs mois et queles Tae-pings, refoulés, semblent avoir renoncéà reprenrJre leurs anciennes positions. Cen'est qu'après avoir obtenu ces importants ré-sultats yue les troupes anglofranuaises ontlaissé aux officiers européens placés par le gon-veruement chinois à la tète de soldats indigè-nes le soin de poursuivre les avantages obte-nus. Un des corps ainsi formés vient de chasserles rebelles de Chao-Sing. L'armée impérialeelle-môme, par sa position au - dessus de Nan-kin, crée de sérieuses difficultés aux Tac-

, Les nouvelles du Japon po'teut la date du26 mars. L'amiral Kqjer était arrivé le 22 enrade de Kanngavva à bord de la frégate Eurya-lrrs, accompagnée de trois bàtiments de guerre.On attendait l'amiral Jouas. La présence del'oscadre anglaise avait produit à Yeddo unevive impression ; on ne doutait pas qu'elle nedùt faciliter le succès des r,elamations euro-péenne.; et donner à la sécurité de la colonieétrangère de nouvelles garanties. ,

Ou lit dans le Journal des DûbatsNous le disions hier et nous avons besoin de

le dire encore aujourd'hui : L'heure du scrutinapproche, le temps presse; deux jours senlement nous séparent du jour où chacun denous va déposer son bulletin dans l'urne.Nous rappelons donc aux électeurs que leurpremier devoir, en ce moment, c'est de setenir prêts pour la lutte et de se mette enmesure d'exercer leurs droits en se rendant àleurs mairies respectives pour se faire délivrerleurs cartes Nous espérons que tous les élec-teurs inscrits, tous ceux qui ont le droit devoler, voteront dimanche et lundi prochain.

Quel que soit le résultat de la lutte, et nousespérons qu'il sera favorable à la cause desidées libérales, il faut que ce résultat soit sé-rieux. Tout semble annoncer un réveil del'esprit politique : le mot est dans toutes lesbouches, il est écrit sur tous les murs. Il est àsouhaiter pour le pays, il est à souhaiter pourle gouvernement lut même que ce mot soitune vérité. Il est bon pour le pays, il est bonpour le gouvernement 'que le résultat de cetroisième appel au suffrage universel fassecesser le règne de l'équivoque,; c'est notrevaou sincère aussi bien que celui du Constitu-tionnel.

Ainsi la situation, grâce au ciel, n'est pas1 eu X863 ce qu'elle était en 1557. Nous n'avons

pas à combattre aujourd'hui l'abstention sys-témali lue; l'abstcnlion, c'est l'indifférence oule découragement, et tout lo monde sent que

et le décan rageineut, dans Irscirconstances présentes, sciaient égahm cntinexcusables, également répréhonsiblcs. Nousirons doue tous au scrutin, et nous dépose-rons tous notre bulletin, qui ne sera pas unbulletin blanc, dans l'urne électorale.

Mais il ne suffit pas que chaque électeur aitla résolution et la volonté de prendre part auvote; il faut que chacun ait aussi ln volonté demainlenir et d'exercer son droit dans son indé-pendance et sa liberté complète.

Entre les candidats appuyés. officiellementpar l'administration et ceux qhi ne peuventcompter ni sur son appui, ni sur sa neutralité,les chances de la lutte sont inégales. 'l'andisque met ami service ale sescan-didats tous les moyens d'action si puissants quilui sont propres, tandis qu'elle fait jouer à leurprofit tous les ressorts que la centralisation ttla loi peuvent mette à sa disposilion, le candi-dat de i Opposition est réduit à ses seules for-ces, ou, ce qui revient au môme, à la force in-disciplinée qu'il emprunte au concours libre etspontané de la sympathie publique.

C'est contre l'inégalité de cette situation, quifait leur désavantage et leur faiblesse que lescandidats et les électeurs de l'Opposition soivent se mette en garde, se défendre et se proléger les uns les antres. Ileeteurs et candidatsont besoin de se prêter un appui réciproque ('tpermanent.

Que les électeurs ne se laissent pas envelop-per dans le réseau des influences administrati-ves; qu'ils sachent résister à toutes les surprises, à toutes les 'séductions comme à toutes lesmenaces, pans la lutte qui va s'engager, lesélecteurs nionl pas sou lenient à faire triompherle candidat de leur choix ; c'est leur propredroit l«ils ont ii revendiquer, à défendre et àcongn('i11. L'éducation) , l'avenir du suffra euniversel est à ee prix.

L.-:Alloury.

On lit dans le SiècleLe mouvement électoral se- prononce de

plus en plus. Les candidats do la démocratieet les électeurs qui les soutiennent se multi-plient pou' faire exécute,' la loi élecloale, déanonces les mesures arbitraires et riposter auxinvectives de [cuis antagonistes officiels.

L'administration ne se borne pas à combattre les candidatures libérales : elle metau rang des candidats hostiles les députéssortants qu'elle a cessé d'appuyer et qui prixsistent à demander à leurs commettants lajustification ou la condamnation de leur con-duite.

clans la ldaute-Saône, par exemple, M. lemarquis d'Andelarre, deux fois envoyé auCamps législatif avec la sanction gouverne-mentale, se présente une troisième fois, maissaris cette sanction. Autant og avait mis dezèle le patronner jadis, autant on en met àle repousser. Le Journal de la JIaute-Surineavait annoncé la de M. Guy ((lejgrgbreyl, suppléant du juge de paix «A-mance,'coupabfe de s'être occupé aVcc tropd'activité de l'élection de M. le marquis d'An-delurre.

pn cqn mulyiqué plage ep tnte fft] médiajournal, est ainsi congu.

, Par les ordres du gouvernement de l'Empereur, 111. le marquis d'Andelarre est pour-suivi en police correctionnelle pour délits d'ou-trages publics au préfet de la haute-Saôue,dans l'exercice de ses fonctions, à l'occasion del'aflichage et de la distribution d'un placardportant ce titi-e: Quatrième lettre d mes can-metlants., (Communiqué.)

M. le préfet de la Haute-Saône vient en ou-tre de publier une proclamation adressée auxélecteurs eu général, et en particulier aux cul-tivateurs, artisans, anciens militaires, légion-naires, préclajllés de Sainte llélène, de Criméeet d'Italie; elle finit ainsi

E. de la Bédolière.a ljappelez-vous que si Napoléoi let pronon-

çait, mars trop lard, au n)illeu des deuils dem patrie, ces paroles : i Les blancs sont tour)ours blancs I , c'est que, sous quelque déguise-ment qu'ils se oachentr les errges ia de l'empiresont toujours reconnus.

G Vous tous enfin, électeurs patriotes,. queles hommes des anciens partis voudraient déta-pher et séparep de la politique généreuse etprogressive de l'empereur, yru aime lac Ifaute-Saéne comme la l'aune, réfléchis-sez à toutes les conséquences de cette sépara-tion i Choisissez donc !

n p'uin t t6, les idées, les intérêts, les rancu-nes des anciens rr!Jimes !

, De l'autre côte les idées, les sentialents,les tendances populaires de Napoléon III, del'élu, de l'ami du peuple

, Le candidat du giuvoeuenuent do Sa Ma-jesté, c'est M. GALMICHE.

Vive l'Empereur!e Le préfet de la faute-Saône

v , rae:lrto, ,- M. E. de Cirarain, dans la Presse, repro-

duit les lignes suivantes écrites dans le Cons-titutionnel en 1848

C.... Ne serait-il pas inouï qu'un homme dela valeur de M.Thiers, qui, depuis dix ans, estdans l'opposition libérale ; qui a rendu auxfinances, aux travaux publics, à l'armée, à lamarine de notre pays de si éclatants services,soit comme ministre, soit comme orateur, de-meuràt exclu de l'Assemblée qui doit résumeren elle toutes les forces morales et intellectuel-les de la France ?.

(Constitutionnel,Iefjuin 1848.)- M. le comte de Monta',embert adresse aux

électeurs de la première circonscription duDoubs, une nouvelle circulaire qui se terminepar celte déclaration

Je demande, Moins d'impôts et plus de libei'tés,, Moins de consci'itset plus de contrôle,) Moins d'arbitraire et plus de responsabi-

lité,, Moins de police et plus de discussion., Je formule mon programme en trois mots.

Je veux Mois choses aussi nécessaires au paysque profitables au pouvoir.

La paix,L'économie,lu liberté.

t' GII, DE MONTM EMDDRT I

- Par jugement rendu en ou audience au2fi, ie Irlbrna(lrivillion intentée par '11. ,11bed I'oe'ra io aie leJournal dit Loirel, a condamné cette f;uille àinsérer, dans sou plus prochaiu numéro, la cir-culaire que M. Pcreira a adressée aux électeursde la 2e circonscription du Loiret à titie de ré-ponse à la circulaire de M. le duc de 'Parente,qui avait été publiée dans le Journal du Loiretdu 17 mai courant.

Le Moniteur de la Côte-d'Or du 27 mai,contient l'arrêté suivant, prononçant la suspen-sion de M. Marlenot, maire de la commune deSte-Colombe sur Seine.

Nous, préfet de la Côte d'Or, vu l'art. 2 (lela loi du 5 mai 1855; considérant qu'il résultedes rapports qui flous sont parvenus, que M.Martenot, maire de Ste-Colombe sur Seine, agris au service de la candidature qu'il a poséepour le Corps législatif dans la 5e circonscrip-tion électorale, l'influence qu'il puise dans lecaractère de magis i'at municipal dont il estrevêtu ; que c'est contrairement à son devoiret seulement pour faire prévaloir des vuesd'ambition personnelle qu'il a conservé desfonctions dont la première obligation était deseconder les intentions du gouvernement de1 dans l'élection qua seprétrure.

Que cette situation (Inc loyalement il eùt défaire cesser car donnant sa démission,ticnt dans le public l'opinion habilement ex-ploitée par les agents de M. Martenot, que sacandidature est vue sans défaveur par l'admi-nistation, qu'il convient de mettre tin termeà ces fausses appréciations et d'attribuer àchacun la responsabilité de ses actes;

irritonsArt. lcC M. Martenot, maire do la commune

de Sainle-Colombe-sur Seine est suspendu doses fonctions.

Art. l- Ai. le sous préfet de Chàtillon-sur-Seine, est chargé d'assurer l'exécution du pré-sent arrété.

Fait à Dijon, le lui mai IRfifr.Baron de ih'y.

- On lit dans le Courrier de la Vienne, dePoitiers

,.lundi dernier, l'honorable ill. Dufaaime, serendant de Poilions à Paris, est tombé de wa-gon, à la gare de Tours, d'une manière assezfècheuse pour élue les médecins aient cru devoir lui imposer un repos de quelques jours.

, Par suite de ce regrettable accident, l'af-faire Saint-Meleuc, qui devait être plaidée lelundi suivant devant la cour impériale, setrouve renvoyée à mardi prochain, 2 juin, pro-visoirement, ,

-Pour digérer confortablement sesLondres a reçu, du '% janvier au 50 avril der-nier, 51568,000 hvi-es de thé, dôuze millionsde plus que l'an passé dans le môme laps detemps. A ['heure qu'il est, on décharge dansses daclis do,u,e conionant environ9,000,000 de livres de thé; elle attend (renteautres vaisseaux venant de Chine et apportantla rn nie marchandise. Enfin, la quantité dethé que la Gtande-liireta(ue possède eu rnaga-sia ne s"olbve pas à moins de t00,000,000 delivres !

- Telle est, cette année, dit le Jnnpytal dpCgnslalptinol;le, l'adfluence des pèlerins au Loin-beau du Christ, que la circulation est devenuedifficile dans les rues de Jérusalem.

- On lit dan le Courrier de Chamkéry sc pimauche dernier, vers dix heures et do-

mie du matin, le feu à édité au hameau de laFlacette, commune de Saint-Pierre d'Entre-m ont, dans la maison des fi-ères Tiévenaz, ditsBécard, propriétaires. Tous les habitants de celieu étaientà ce moment à l'église, à l'exceptionde trois femmes malades et des petits enfants ;il s'est donc écoulé un temps très long avantqu'ils aient l° être prévenus. Dansl'intevale lefeu, activé 1)(r un vent violent, fil des progrèstellenent cal Ides, qu'à onze heures tout le ha-meau, sauf sept maisons isolesétait en tfamnies,

, Avertis de l'existence du fléau, leshabilansde la Flacette et ceux des localités voisines ac-courureut avec le maire et les conseillers muni-cipaux de St-Cierre. On reconnut de suitequ'il serait impossible ale sauver les corps desbaitiments enflammés, comme, aussi d'y poné-Iter pour err°acher à la destruction le mobilieret les bestiaux. La présence des deux pompesde la commune de St-Pierre d'I utrernont([sère), permit seulement de prendre des nae-sm-es (le précaution afin d'empêcher que le feune gagflàt les maisons que leur isolement avaitjusques-là préservées et on fut assez heureuxpour y parvenir.

, A une heure et demie, le feu avait pro-duit tout ses ravages et était circonscrit; àquatre heures et (lernie il était éteint. Sixheures ont donc suffi pour accomplir un sigrand désastre, qui laisse sans asile vingt fa-

milles, t'ornant plus ae soixante individus,dont la plupart sont absolument sans res-sources et réduits désormais à invoquer la cha-rité publique,

, Vingt-cinq corps de bùtimens ont été dé-truits, et on a retrouvé dans les décombres 8bêtes à cornes, 27 brebis, 2 porcs et une ch@vre.

, Le dommage est évalué à 90,000 fr. !, La cause do ce sinistre est encore incon-

nue et restera problablement un mystère.- La singulière histoire que voici court dans

le public, à New-York, dit le Courrier desEtats-Unis. Peu de jours avant la bataille deChancellorsville, deux aides de camp du géné-ral Hooker, les capitaines D... et P... furentenvoyés en reconnaissance par leur chef. lisarrivèrent près d'une éminence où était rangéen bataille uni détachement ennemi, et prirentl'un à gauche, l'autre à droite, pour mieuxexaminer la position.

Ce détachement était le 19e de la Geo'gie,dont tous les membres ont juré de ne laisser

qu'un côté de leur barbe jusqu'à la finde la guerre, ce qui lent' donne une physiono-mie étrange. A D,.., qui était à droite, tous lesrebelles parurent velus comme desours; à P...,qui était à gauche, ils semblèrent tous rasés defrais comme des dandies.

Revenus près de Hooker, les deux officiersfont leur rapport. L J'ai vu un régiment de re-belles, dit D,. , qui avaient les plus belles bar-bes du monde. C'est faux ! riposte P..., ils

létaient tous rasés. Là-dessus, brave discos

Sion, la querelle s'envenime, et D.., donne àP... un domorli et titi srtifllel Mal;,ié lesef-fo°ts du général en chef', l'affaire n'a pu êtreassoupie, et les deux eflicias se sont Inutusenduel la veille du pr uui'i t'ouchat de Chaucel-.alorsville. P.., a été tué, et D... grièvementblessé.

Le jour de la bataille, on a fait prisonniersplusieurs de ces Georgicns demi-barbus, et il aété prouvé que l'un et l'autre officier avait rai-son. Cette affaireacaus; une vive émotion dansl'armée.

Vai'letf's.

Le Monde éclairé par la Révélation,PAn S. Noa ND.

Unus Dominus, imita (ides, un uni hap-tisma. (St-Paul aux Eph., e. IV,v, à.

A Toulouse, chez 41. l)elboy, libraire-éditeur,71, rue de la Pomme.

La lutte de la vérité coutre l'en-eut est dolotis les âges; if n'y a pas d'époque où l'espritdes ténèbres n'ait suscité des coulraaicteurs àla parole de Dieu; mais aussi il n'y en a pasoù Dieu n'ait suscité de puissants dl-fenseurs àsa doctrine, et la série des apologistes tracedans la nuit du passé nu sillon ininterrompude vive lumiére,mi sillon qui nous offre la plusétonnante variété au sein mi?nre de l'identitéla plus parfaite; il devait en être ainsi.

La vérité est une, parce que tout est indis-solublement lié dans la doctrine que Dieu n ré-vélée aux hommes; maris elle est multiple, parcettu'elle a des aspects divers et que la faiblessede notre esprit la décompose pour la saisir. 11en est de môme de l'erreur : elle est une parcequ'elle n'est qu'une négation, et qne la t é,-tion d'un parut quelconque, pour tort esprit l'a-gique, entraine la négation de la doctrine toutentière.

Mais elle varie d'ego en lige, (le contrée àcontrée, d'homme à homme, suivant le pointde doctrine auquel elle s'attaque. Elle varieaussi par les ar'a's qui'c',Ie emploie, la tactgooqu'elle met en a+uvre, le manque dont elle sucouvre, selon les mous, la tournure de l'es-prit et les des temps et despeux.

Dai',leurs lin aida se d6 rlaee et changede déguisement avec une facilité extrême pairéchapper aux étreintes de la logique. C'est leProtée do la fable devenant tour à tour lion,serpent, torrrnt qui coule, flamme qui s'éléve,afin de se dérober aux lien-i dont il se sent en-lacé.

Lapnlogio, dans l'invariab'e et immuableitti i i tari s l'inflexible .un le a d c r e, dan rreut

de sa logique, devait suivre l'erreur dans ton-tes ses transformations et se transformer avecelle; et,en effet, aucun des apologistes duchristianisme ne ressemble à ceux qui l'ontprécédé : Tetullie, Origène, saint Augustin,saint Thomas, Bossnet, Chateaubriand, Lacor-daire un) sauraient èu'e plus dissenrbables parceque chacun de ces grands hommes devait, pourêtre compris, se trouver en rapport direct avecles habitudes, la manière de penser et les pas-sions de son siècle et de son pays, parce quechacun «eux avait à combaure une forme dal'erreur toute différente.

Mais in est pour l'erreur des époques enquelque sorte privilégiées, des époques où lanégation s'attaque à tout, où elle cherche àfaire le vide absolu dans les intelligences, oùelle semble conspirer pou' le néant et avec lenéant.

Ne sommes-nous pas aujourd'hui à unedo ces époques ? Y a-t-il aujourd'hui une er-reur qui n'ait ses apôtres ? Y a-t-il une formede négation qui n'ait ses représentants ? Maisnoire temps a encore quelque chose de parti-culier au point de vue de la diffusion de l'er-reur. Dans le 18e siècle, l'erreur a été bienaudacieuse, bien entreprenante, et a obtenu unvrai triomphe, et cependant elle ne se répatr(lait que dans les classes supérieures du fasociété. Le peuple ne lisait pas ou lisait peu,et si le mal s'est étendu jusqu'à lui, ce n'estqu'à la longue et par voie d'imitation. Aujour-d'hui le peuple lit et lit tout, f: erreur lui arrivede première main.

Dans de telles circonstances, le rôle desgrands apologistes est insuffisant, parce qneleur parole ne peut s'étendra partout et eibrasser toutes les formes de l'erreur'. 11 fontque leurs travaux se condensent et se simpli-fient à la ibis. C'est ce qu'a parfaitement coin-pris l'auteur (lu livre dont nous nous occu-[(omis. Il a eu un double but a faire un livrequi arrive à toutes les intelligences, et résu-mer, dans un seul volume , tout ce que lesgrands apologistes ont dit eu faveur de la reli-gion.

Comme il le fait remarquer lui-même danssa préface, il n'y a rien de bien nouveau dansce travail, + Nôtre ouvrage, dit-il, ne contient, guère de, choses nouvelles; ce que nous, disons, d'autres l'ont déjà dit. Seulement,, nous avons pris soin de réunir, dans l'éteu-, due d'un volume, ces faits et ces preuves, disséminés dans un grand nombre d'écrits,, de les lier ensemble et d'en faire un (ou, complet. ,

Et toute fuis ce livre à son originalité. Cen'est pas, comme ou pourrait se l'imaginer,une compilation plus ou moins intelligente, unrecueil de textes copiés ça et là dans les apo-logistes chrétiens. L'auteur «a pas non pluspis une à une toutes les vérités du chnsta-nisme pour les démontrer, ou toutes les erreurspour les réfuter. Comprenant qu'il y a une vé-rité qui les e:nbrasse toutes, la vérité de la ra-vélation divine, qu'il y o une négation de la-quelle relèvent toutes les négations: la néga-tion tic la révélation divine, c'est à la réfutationde cette négation, que s'est attaché M. Morand.

Le choix des preuves avait son importanceet une grande importance. La logique est sansdoute toujours la même ; les principes ne va-rient pas et hs conséquences qu'au en déduitrigoureusement sont vraies partout et toujours ;mais il est des raisons qui frappent les espritsdans tels temps et telles circonstances et qui leslaissent indifférents quand les temps et les en'-constances ont changé. Si Saint-Thomas-d'A-quia berivajt de nos jours, il donnerait à son

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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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