nicolas vauquelin des yveteaux_instituition du prince

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Institution du prince... [Signé : Des Yveteaus.] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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Libertinage, XVII

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  • Institution du prince...[Sign : Des Yveteaus.]

    Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France

  • Vauquelin Des Yveteaux, Nicolas (1567-1649). Institution du prince... [Sign : Des Yveteaus.].

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  • I;N:STIT VTION, DTV P RI N CE.

    A------

    MONSEIGNEVR LE DVDVENDOSME,

    Smuant l'ExunpUirt imprim

    Av. PAMS^:

    m.:, ntiiii;

  • LN,SLTITVT..IO N;D V P R I N C E.

    A

    MO N S E I G NE V R L E D V CDE VENDOSME....

    E S A Kfils.de, l'E NR Y lemiracledumonde, :._

    Il fiera bien toB tans que ta yerturpond* r

    z^uxprsagesheureux quetu donnes,detovvi

    Btqitnleifiutmontant-tu'contanteslel{oy t

    LeTJemondel'EHattaVQufiehorsdenfiance},,Tourfieruizau DulphinJesdelicesdeFrme.i. :Ton couraget'apelle, Pmetm mile lieux .JUimagedela GbreaudeuamAtiesi ygux: -

    Suy lespas de tanPere}&redonneL fiarviedestefimons immortels commetu l'afuyuie. V.

  • Ijs effrits gnreux, malgr les loix du Tans,^Slowfionfvoir leur ^Automne auque leur Printans :JEt le cours duSolel, le tyran des annes,-

    ^Jefie doitobfiruer pour les mes bienne :

    fegranduMars a tre ans aux batailles eBo%tfion tnge ennaijfant aux prils le portoit.Si de ceque tufiis tu retardes fofage,Tout ce que tu promets fiera pour ton dommageJLesL ettres.* es ^Ars ne fiont que d'ornementsllfiaut fiur l'zAclion mettretonfiondement.(es lumires d'ejfirit, cesclairs- de nature,Qui contantent la Cour ou tu prens nourriture,Ewvnageplusmeur peut-eBre s'teindront,Ou

    n'en*vfiant pas bien,ta fortune perdront. ,*-aime mieux les^Jerwirs moins plaifians la*veUe9

    Quirendent tous lesans leur vruincepourueDebl^de^in, de bois~& d'autr'tilitiQiwne tm eplm bette, &fiansfie;rtlh,Qai porte les Lauriers, le-^Myrtu, &> les J^ofies,Mh qui prend des Voisins toutes lesautres chofs.Aux mnBres des Dieux & de leur volont,Qomme lesGrinces font, ame mieux la 'Born,Le Silence,les FaiHs, laFoy} la Patience,ila iufe "Valeur, que toute autrescience :

    JLeTybre yitlesfiens adonne^ cescrs,Qui fiont dignes des JRo)?, & propres atixCefiars*

  • r s .'.. ...;

    jes ffierosdu vew tans, cescfires de la guerre,1)u bruit de leur'valeur n ontpas rempli la terre,JSlpour eBresubtils, ni pour eBre rufe^ :L estrauaux*; lescombat qu'ils fiefontpropofieZ)'De l'amour de la Gloire ayant l'ame saisie,'Leur ont acquis l'Empire ^ d'cfitique&d'cfie.;-C/E-sR fils de //E N R Y, tel comme eux tufieras,Et nd'vn plm'grandqu'eux, tu les surpaieras,SHwv eux prendre garde aces lier s, que ie donne

    'Sssonfeulementa toy, mais a cetteCouronne.lette lesyeux au Ciel, ceB l queie~)>oudrs

    '"Prendrel'appuy desGrandsrlornemeM des Rgy%t non pas deces

  • i

    Tupem en tom-endroits, &rc lors que tu le veus,

    Inuoquer t Eternel & luy faire des rvoeiM l~Tour ceux qui viusntbienle monde n'est qu'vn tem^le^zsjdais tulydois ta vie, aupeupleton exempleLeChefpeutfurla Foy,commeilfait fur les muts;. .L'Orient autrefois fuyuitfesEmpereurs, -,Et Uspeuples du f$ort, eBeignant leur lu mkre% .Changer ent-fiom leurs J{pys leur crancepremire, :.-Sans faire le deuot que toncoeursoit entier,cutant quepeut porter la loyde top mtier: .Dieu ne s''achetepoint par degrands sacrifices^ ^INipour luy consacrer depompeux difices,Jlaime beaucoup mieux les esprits innocent, ,-,Que les autelscounertsde'chandelle &>d'encens*.H aylesSMs dpart, makaime. tom hs hommes y^Sans te r eduire aux loix du climat ou mm sommes;:.Quel,iArdbe,leScyte,&cesfiroWtsbazane^,Quifiom vn autre Ciel que l nfrefont n^'SSlefoyent tenus defoy pour des peuplesbarbares^ tEt chri leurs esprits, s'il s'en trouue de rares i. .'

    (somme le Soleil voit toutes les nations,Surtout le genre humain ette tespaf ions.

    (jeque le tour yout-deces "Boulescreuses->-ouure de rgions, dierfiementpofees,Et tout ceque^Jitan, de nom fie reculants

    cAuecfsflammesd'or'? ici bas y a brlants .;

  • BfllaterrduTrineei^fitle Sorti'apelle^jBienqu'il yiB chaqueiourquelque riue nouueue,

  • Et;forant la Syrie quiter le Turban,Tlanter teseBandars fut le haut du Liban,Et quelEufrateviftfom sesplmei dores-jLes armes desFranois aiamaisarbores.alMoy gverrou lesmoeursde tant dhommu diuersr. :Si\cettegrand',Cite'quicommande ir oismer's, \leverroh leur smaifins, leurssuperbesmosques,^Et devims, erreurscescimesoffusques,.jchangeant enpeude.t'ans& demaiBr r' deof-n .J(euiendrcientquant & nom.adorer nofr eRoy- . "

    c^u retour ie/voudroissacrer lamemoire , .Des monument parlans messagersde ta gloire i. :

    LeTanspere.detoutdeuor.efies enfans, '_Ettriomfe^lafindesaBesfriiBmfas,,. Si leszAnges du ryonde, amis desgrands courages,'SSl'empefchentparleurs vers la putfiance descAges^Souuten-toydoncpar l d'eBimeyles ejpm'-..

    -

    Quitepeuuentdon%er0quirapointdeprM',royqueles Lettresfont lesflambeauxdlajvie^ ...Les Nourrices desmoeurs, pa\"qui[ameraute,,.Dedans le premier.Cielaisment peut entreryl.Etldansl'aHnirhardimmtpmetrer^ .Par ellesdans ton lia;l'Ocean tutxauerfes, v .Et vois de l'VniuexsJes rgionsdhierfh,Par elleslesmortelsimmortekfontrendm?

  • Le& Reines,desdeBins, les Mres devfage,L eschanes,des defixrs,^ l'ame du langage,La.four cedesConseils,lereposdes labeurs,Le charme desennuis, & l'oubli desdouleurs, .

    (jsvainqueurs quitrouuoyent la ttrretrop petite,Et qu'on nepeut nommer Claire leur mrite,S'efiant appel^grands, par ellespMtfameux,E tttpeux lesaimant i'ejre aufii bien commeeux\Ramne dwcic cesbsaute^dedaignees,

    '

    EtfiayquspqrCESARles

  • Etafiene&le cours desfiieuues&desleux,Seulement-en passant arreBeront tesyeux,Et ~Verraitd'vn regard itt fur tespajjages,Toutce qui nouspeutplaire, & nom rendre plmfiagSyLeur ordre, leurs esprits, leurs ouuragesplus beam*Le lieu desgrands combas, leurs arcs ?& leurs tobeims*t*'l^Autrement ?>aimemiens que tufiok ignorant;

    Car les Trinces lettres fansvaleurie mprise,Etrneleux donne rang qu'au'SenaidVenife.

    oAimedom les dangers s&* porte les traum,^Montrant-d'aimerla guerre, en aimanrlesheuamv

    tAm(Courfies, am Tournoys ^commance la carrierexEtparoisltpremieraMcombafd\BarriereiEt ne croyque peur Bre-iJu dufiang des Dieux),,Si tu ne y ascherharif~!les$es glorieux,

  • -n

    Qge lei coeurslee^ni lepeuplei'"adore.Jupiter eut deuxfils dont nom parlons encore,: ,Llvn ardant la Gloire j/erculef nmma^Erde tant dehautsfaB sfia valeur renommayQu'oa doit direpluftofqu'ileBfilsdesesgeBe's,cAyant rang au Talak deslumieus celfiesi :L'autre defia natureamvdces adonne,.\jBenquedumefmepereicibasilfuflne,De'cefieuuefiapew fionde leseamprofonds,Tufiours brlant defioifidans le milieu desondes,

    HsseBmnspointegrand iur^ que'd'uCiel tu reois^D'eBfnde fHKY, lesoleil desFranois:Grdemefimetondam, commeifiait, fia paroUe, .

    IN'pnpource qusldFoy dedans le Qtpitble ",zAupres de lupiter eutfin Trn eleu;- ;^Mahpourcequel'EBaipar ellefonferue, , :Que la terre & la mer' teneni leurs reposd'elle,^ .Etla gardeam combat.mefimealhommenfideUei

    ~

    QefU'efifor des'vaincmypomemnt'des Vainqueurs,L ednqui0Elemenfr,iaDff des'coeurs..-.