nexus 14 - mai juin 2001 - experimentation (complet)

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    prs le monde vgtal, voil que le monde animal paie un lourdtribut au progrs technologique et la modernit. Au nom du"principe de prcaution", nous avons limin des milliers

    d'animaux atteints de la fivre aphteuse sur un bcher rdempteur... Pourtant cettemaladie se soigne, il y a eu des prcdents dans l'histoire ! C'est clair, la vraieraison n'est pas celle que l'on veut bien nous dire ! Dans d'autres situations, on estprt ne pas faire grand cas de ce "principe" (voir le sang contamin oul'amiante...) Il y a dans ces comportements une logique qui nous chappe... ou aucontraire que nous commenons percevoir de mieux en mieux !

    Il ne s'agit pas de devenirparanoaque et de voir de lamanipulation partout. La lecture deNexus peut avoir cet effet pervers si

    l'on n'y prend pas garde. Alors soyonslucides mais aussi vigilants et prudents! La diffusion de ces infos a pour butpremier de nous inciter dveloppernotre esprit critique. Nous savonstous comme il est dangereux depenser que la vrit est crite une foispour toute sur le papier.

    Ainsi l'article surl'exprimentation animale apporte unlment nouveau. Au-del de l'aspect

    moral et thique, il s'avre que celle-ci n'a pas de fondement scientifique solide.Les tests effectus sur les animaux ne sont pas systmatiquement transposables

    l'humain. Ils sont mme responsables d'un certain nombre de problmes. Cespratiques sont maintenues essentiellement pour des raisons financires nousmontre Katrina Fox. Voil une situation typique dans laquelle nous pouvonsexercer notre pouvoir de consommateur.

    Nous dcouvrirons galement dans ces pages (mais est-ce une dcouverte ?)que le tandem Bush-Cheney est ml d'une manire indirecte au trafic de drogues.L o il y a du ptrole, de la drogue et des armes... comme en Irak, en Afghanistanou en Colombie... il y a de grosses firmes amricaines diriges par des proches del'administration Bush

    La Sant est encore l'ordre du jour avec les effets toxiques des adjuvantsemploys dans les vaccins. Sommes-nous l aussi victimes d'un mensonge degrande envergure ? Des scientifiques de plus en plus nombreux remettent en causele dogme vaccinal. En France, le Docteur Vercoutere (il n'est pas le seul) demande

    un moratoire afin d'obtenir la suspension de l'obligation vaccinale et des tudessrieuses et indpendantes sur le sujet.

    Enfin deux articles illustrent l'mergence certaine d'un nouvel tat deconscience. L'un traite de sant : La Morphopsychologie et la Caractrologie,bases sur une conception holistique de l'tre humain, pourraient tre deux alliesprcieuses du mdecin. L'autre concerne les rapports commerciaux avec la firmeBodyshop ne en Angleterre l'initiative d'Anita Roddick. Une implantationmondiale qui met en avant des principes de commerce thique et de respect desDroits de l'homme.

    Nexus est une fentre ouverte sur le monde d'aujourd'hui. Il nous invite treen plein cur du monde pour le penser autrement mme si cela est parfoisdcourageant ou difficile ! L'information a besoin d'tre rpandue plus largementpour que la transformation prenne vraiment forme. Merci tous ceux qui uvrent

    dans ce sens. m

    Marie-Hlne COURTAT

    A

    NEXUS MAGAZINEAnne 3 - N 14MAI/JUIN2001

    DIRECTRICE DE PUBLICATIONMarie-Hlne COURTAT

    DITRICEAnne GIVAUDAN

    CONSEILLER SCIENTIFIQUEAntoine ACHRAM

    CONSEILLER TECHNIQUEJean-Louis GUASCO

    SECRTAIRE DE LA RDACTIONMichel Chrtien

    MAQUETTE DE COUVERTURELArt et la manire - Ccile Courtat

    ILLUSTRATIONSDessins : Phil Sommerville

    Guy Nicola Jean-Jacques Colin

    PHOTOGRAPHIES INTRIEURESPages 51 60 - Spacescapes - Photodisc

    MAQUETTE INTRIEURLe Semeur dimages : Gilles Malgonne

    IMPRIMEURSAGRAFIC, S.L., Pza Urquinaona, 14 - 7e, 3e

    08010 Barcelone (Espagne)

    DISTRIBUTION FRANCEN.M.P.P.

    BUREAU CENTRALPO Box 30, Mapleton, Qld 4560, Australie

    Tl. : (07) 5442 9280 - Fax : (07) 5442 9381e-mail : [email protected]

    BUREAU DE NOUVELLE-ZLANDEPO Box 226, Russell, Bay of Islands.

    Tl. : +64 (0)9 403 8196e-mail : [email protected]

    BUREAU DES TATS-UNISPO Box 177, Kempton, IL 60946-0177

    Tl. : (815) 253 6464 - Fax : (815) 253 6454e-mail : [email protected]

    BUREAU DE GRANDE-BRETAGNE55 Queens Rd, East Grinstead, West Sussex,

    RH19 1BG - Tl. : +44 (0)1342 322854Fax : +44 (0)1342 324574

    e-mail : [email protected]

    BUREAU EUROPENPO Box 372, 8250 AJ Dronten,

    Pays-Bas Tl. : +31 (0)321 380558Fax : +31 (0)321 318892e-mail : [email protected]

    DCLARATION DE RAISON DTREConscient que lhumanit traverse une importantepriode de transformation, NEXUS sefforce de fournirdes informations difficiles dnicher afin daider les gens traverser ces temps. NEXUS nest rattach aucune

    idologie religieuse, philosophique ou politique, nonplus qu une organisation.

    AUTORISATION DE REPRODUCTIONLa reproduction et la dissmination de linformationcontenue dans NEXUS sont activement encourages ;nanmoins, toute personne prise en tirer un avantagefinancier sans notre accord exprs aura en rendrecompte.NEXUS nest aucunement responsable de la teneurdes articles et annonces qui sont sous la seuleresponsabilit de leurs auteurs. Pour tout problme desant, les lecteurs sont invits prendre lavis dunmdecin.

    IMPRIM SUR PAPIER RECYCL 100%BLANCHI SANS CHLORE

    DITORIAL

    AU CUR DU MONDE

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    NEXUS

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    ditions chantegrel -24 280 Plazac -France - mail : [email protected] - site web : http://www.nexus.fr

    Regard critique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 4l'info qui pourrait vous avoir chappe, comme le plan des services de renseignements britanniques

    destin enregistrer toutes communications tlphoniques, e-mails et communications sur le web, oula dcision des toxicologues amricains de mettre les oestrognes dans la liste des lments cancrignes.

    Bush-Cheney : L'empire de la drogue . . . . . . . . . . . . .page 19L'implication de la famille Bush dans le trafic de la drogue n'est plus un secret, mais les liensde Dick Cheney avec une des principales filires via une compagnie amricaine de

    construction sont moins bien connus.

    Le "vrai" cot humainde l'exprimentation animale . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 10

    Des preuves scientifiques accablantes dmontrent l'inefficacit des tests pratiqussur les animaux dans l'valuation des effets des mdicaments et des produits chez

    l'homme. En plus d'tre cruellement agressive pour les animaux, cette mthodes'avre extrmement dommageable pour l'tre humain.

    Vaccins : Les effets nocifs des adjuvants dans les vaccins (partie 2 de 2) . . . . . .page 29

    Les vaccins contiennent des adjuvants, substances chimiques censes stimuler la raction immunitaire. Maisil est ncessaire de revenir sur certains principes de l'immunologie pour comprendre leurs effets dans

    l'organisme.

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    NEXUS N 143

    S o m m a i r e

    Encart FranceMdecin ou thrapeute ?par frre Abel Touzet.................................ENF-p. 36 p.39

    Commerce quitable- Bodyshop par Anita RoddicK.............ENF - p. 40 p. 42- Le dfi de Max Havelaar........................ENF - p. 42

    La mystification vaccinalepar le docteur Marc Vercoutere............ENF - p. 43 p. 45

    Courrier des lecteurs..............ENF - p. 45Nexus est imprimsur papier recycl 100%blanchi sans chlore

    Les gurisons tonnantesdun "homme miracle" brsilien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 46

    Joao de Deus, un mdium gurisseur particulirement dou, incorpore l'espritd'entits spirituelles qui ralisent travers lui, des oprations de chirurgiepsychique et des soins, obtenant des rsultats au-del de toute esprance.

    "Hyperonde galactique",

    une hypothse prendre au srieux . . . . . . . . . . . . . page 56Selon les calculs d'un astronome, tous les 10 000 26 000 ans le centre de la Voie Lacte explose, provoquant unesuper-vague de radiations, dclanchant de nombreuses catastrophes cosmiques dans son sillage. .

    Courrier des lecteurs . . . .page 65

    Rubrique livres . . . . . . . . . . . . . . . . . page 66

    anne 3 - N14 - mai/juin 2001

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    NEXUS N 14 4

    REGARD CRITIQUE...REGARD CRITIQUE...

    LAIL PEUT-TRE TOXIQUE ![Je suis aussi surpris et choqu que vous allez ltre dentendre un scientifique aussi respect que Bob Beck nous dclarer que lail estfortement toxique. Voir le Courrier de ce numro pour plus dinformations. Editeur]

    La raison pour laquelle lail est aussi toxique, cest que lion hydroxyle de sulfone franchit la barrire hmato-encphalique,tout comme le DMSO*, et constitue un poison spcifique pour les formes de vie plus leves et les cellules crbrales. Nousavons dcouvert cela, notre plus grande horreur, lorsque jtais le plus grand fabricant mondial de matriel mdical demesure des ractions biologiques lors des lectroencphalogrammes.

    Nous avions des gens, revenant de djeuner, qui semblaient cliniquement morts sur une lectroencphalographie, que nous

    utilisions pour mesurer leur volution. Bon, que sest-il pass ? Et bien, je suis all dans un restaurant italien et il y avait delail dans lassaisonnement de ma salade !. Nous leur avons alors fait signer un engagement comme quoi ils refuseraient detoucher le moindre morceau dail avant les sances, faute de quoi nous leur ferions perdre leur temps et leur argent tout enperdant aussi notre temps.

    Je crois que ceux dentre vous qui sont pilotes ou ont particip des vols dessai savent de quoi je parle Jai particip un vol dessai technique dans le groupe du Docteur Allan dans les annes 1950. Le mdecin de bord passait tous les mois etrappelait chacun de nous : Ne vous avisez pas de toucher le moindre morceau dail dans les 72 heures prcdant votredpart sur lun de nos avions, parce que cela multipliera par deux ou par trois votre temps de raction. Vous seriez trois foisplus lent que si vous naviez pas pris quelques morceaux dail.

    Et bien, nous navons appris cela que 20 ans plus tard, lorsque je suis devenu propritaire de la socit Alpha-Metrics. Nousfabriquions du matriel de mesure des ractions biologiques et nous avons dcouvert que lail dsynchronise compltementles ondes de votre activit lectrique crbrale.

    Par consquent, jai financ une tude Stanford et, effectivement, on a dcouvert que ctait un poison. Vous pouvez

    frotter une gousse dail sur vos pieds - sur la plante de vos pieds - et vous pouvez un moment plus tard en sentir lodeur survos poignets. Donc, cela pntre dans le corps. Cest pour cela que lodeur du DMSO ressemble beaucoup celle de lail :cet ion hydroxyle de sulfone franchit toutes les barrires, y compris le corps calleux du cerveau.

    Tous ceux dentre vous qui jardinent sans engrais chimiques ni insecticides savent que si lon ne veut pas utiliser de DDT,lail tuera nimporte quel insecte.

    Or, la plupart des gens ont entendu pendant la majeure partie de leur vie que lail tait bon pour eux, et nous laissons cesgens dans le mme genre dignorance que les mres qui, au dbut du sicle, achetaient du sulfate de morphine au drugstoreet en donnaient leurs bbs pour les faire dormir.

    Si vous avez des patients qui souffrent de lgers maux de tte ou [du trouble] de dficit de lattention, qui ne peuvent vraimentpas se concentrer sur leur ordinateur laprs-midi, faites juste une exprience - vous vous devez bien a. Supprimez lail delalimentation de ces personnes et constatez quel point elles vont mieux, vraiment trs rapidement. Et ensuite laissez-lesmanger un peu dail au bout denviron trois semaines. Elles vont vous dire : Mon Dieu, je navais jamais pens que ctait lacause de mes problmes. Et cela englobe, entre autres, lail prt consommer et le Kyolic.

    Trs impopulaire mais je me dois de vous dire la vrit.(Source : Extrait dune confrence du Dr Robert [Bob] C. Beck, Docteur s Sciences, donne la Whole Life Expo, Seattle, Washington, en mars 1996)

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    *DMSO : Dinethylsulfoxhyde

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    NEXUS N 145

    LES SCIENTIFIQUES AMERICAINSCLASSENT LES OESTROGENESET LES RAYONS ULTRAVIOLETS

    DANS LA LISTE DES CANCERIGENES

    Le comit consultatif du Programme National amricaincontre la Toxicologie a rcemment dcid par un vote 8contre 1 que lstrogne strodien - un type utilis dans lestraitements de la post-mnopause et les pilules contraceptives devrait tre class comme cancrigne en raison de sesassociations avec le cancer de lendomtre et le cancer du sein.Un autre type dstrogne utilis dans la post-mnopause,lhtrostrogne, figure dj sur la liste fdrale des

    cancrignes.Les mdecins sont dj au courant de son lien avec le cancer,et cest la raison pour laquelle lstrogne utilis dans la post-mnopause est donn en association avec une autrehormone synthtique, un progestatif ; cette association diminue le risque de cancer de lendomtre.Ce comit de scientifiques conseille le NTP, une branche des Instituts Nationaux de la Sant, qui tous les deux ans met jour la liste fdrale des substances dont leffet cancrigne est dmontr ou suppos.Ce comit a aussi dcid par un autre vote dajouter les rayons ultraviolets la liste officielle des cancrignes.Les rayons UV peuvent endommager les yeux et la peau. Ils prennent trois formes, depuis les UVA la longueur donderelativement importante aux UVC la longueur donde la plus courte. Les UVA constituent la majeure partie des rayonssolaires ultraviolets parce quils ne sont pas absorbs par latmosphre. Les UVB sont en grande partie absorbs par lacouche dozone et les UVC sont totalement absorbs.

    (Source : Associated Press, Washington DC, 18 dcembre 2000)

    REGARD CRITIQUE...REGARD CRIT

    Les membres de lAssociation des Mdecins et des ChirurgiensAmricains (AAPS) ont adopt une rsolution lors de leur 57 me

    meeting annuel St-Louis, appelant mettre fin aux vaccinationsdes enfants rendues obligatoires par le gouvernement. Elle a tvote lunanimit. (La feuille officielle donnant les grandes lignesde la rsolution sur les vaccins obligatoires est disponible sur le sitewww.aapsonline.org .)

    Nos enfants risquent la mort ou de graves effets indsirables long-terme cause de vaccins obligatoires qui ne sont pasncessaires ou ne prsentent que des avantages trs limits, adclar Jane M. Orient, Docteur en Mdecine, Directrice delAAPS.

    Ceci nest pas un vote contre les vaccins, a expliqu le DrOrient. Cette rsolution tente juste de mettre un terme auxexigences gnrales en matire de vaccin poses par les organismesgouvernementaux et les secteurs scolaires qui ne prennent pas en

    considration le droit des parents ou ltat mdical particulier delenfant.

    Quarante-deux tats amricains ont des politiques devaccinations obligatoires, et on exige que de nombreux enfants

    aient reu 22 injections avant le cours prparatoire. En plus de cela,comme condition dadmission lcole, de nombreux secteursscolaires exigent une vaccination contre des maladies telles quelhpatite B, qui touche principalement les adultes ; pourtant lesenfants de moins de 14 ans ont trois fois plus de risques de subirdes effets indsirables (y compris de mourir) suite au vaccin contrelhpatite B que dattraper la maladie elle-mme.

    Fin octobre, des lves dUtica, New York, ont t renvoysde lcole et on leur a dit quils ne pourraient pas y revenir tantquils nauraient pas reu le vaccin contre lhpatite B. De plus, lesServices de Protection de lEnfance ont menac les parents de leurenlever la garde de leurs enfants pour ngligence en matiredducation.

    Cest rvoltant de menacer denlever la garde dun enfant justeparce que ses parents refusent un traitement mdical qui est detoute vidence superflu et peut-tre mme dangereux, a dclar

    le Dr Orient. LAAPS croit que ce sont les parents - et non lesbureaucrates du gouvernement - qui devraient, avec lavis de leurmdecin, prendre les dcisions concernant les soins mdicaux deleurs enfants. Cette rsolution soutient cette position.

    UN GROUPE DE MEDECINS AMRICAINS SOPPOSE AUX VACCINATIONS OBLIGATOIRES

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    NEXUS N 14 6

    DES VACCINS INFECTES PAR LESB RISQUENT DE TRANSMETTRE UNEVARIANTE DE LA MALADIE DE KREUTZFELDT- JAKOB

    Des produits bovins douteux se sont retrouvs dans des aliments pour bbs, des aliments pour animaux domestiques, descrmes de beaut, des complments alimentaires et des vaccins. Ce nest quen novembre dernier que les services sanitairesbritanniques ont retir des stocks de vaccins contre la polio aprs avoir dcouvert quils taient cultivs partir de srum de bovinsbritanniques produit lorsque lESB, ou maladie de la vache folle, tait son comble. Onze millions denfants et de touristes ontreu ce vaccin par voie orale. Les vaccins contre la rougeole, les oreillons, la rubole, la diphtrie et la coqueluche ont aussi t

    fabriqus partir de matire bovine de souche britannique au moins jusquen 1993.Le gouvernement a dclar que le risque de contracter une variante de la maladie de Kreutzfeldt-Jakob partir dun vaccin

    tait infiniment faible, mais ce nest pas ce qua dit Sir Richard Southwood, auteur de la premire grande enqute sur la vachefolle britannique. Dans une note interne, il a signal que le danger de contamination partir des vaccins tait modrmentlev, et il a recommand au gouvernement de faire du retrait des matires bovines des vaccins un champ daction prioritaire.

    Les estimations des victimes dcdes de la maladie de Kreutzfeldt-Jakob vont de plusieurs dizaines, selon le secrtaire dtatfranais la sant, Dominique Gillot, 250000, comme la affirm une rcente tude du gouvernement britannique.

    Nous pourrions nous trouver face une pidmie touchant des centaines de milliers de personnes, a dclar John Collingedu comit consultatif du Royaume-Uni sur lencphalopathie spongiforme bovine. Esprons que ce nest pas le cas, mais cesttoujours possible.

    John Kent, professeur de statistiques lUniversit de Leeds, qui a tent dvaluer la crise quantitativement, a dit que lon nedevrait pas faire confiance aux modles mathmatiques parce que les scientifiques ne savent pas dterminer ce qui constitueune dose contagieuse et ne savent pas combien de personnes ont mang de la viande contamine.

    (Source : The International Herald Tribune, Royaume-Uni, 7 dcembre 2000, www.iht.com )

    REGARD CRITIQUE...REGARD CRI

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    On dit que les habitants de Cesano, banlieue situe au nord de Rome,auraient pri pour une intervention divine face au nombre accru de cancers.

    On raconte quils connaissent une incidence de tumeurs 30 pour centsuprieure la moyenne nationale. Cela a provoqu 7500 dcs en six ans,ce qui a donn lieu une enqute officielle.

    Il semblerait que le coupable soit le Vatican, qui met dans le mondeentier partir dune fort dantennes situe Santa Maria di Galera, prsde Cesano.

    La pollution lectromagntique de Radio Vatican, selon une enquteindpendante mene par la rgion du Lazio, atteint presque trois fois lalimite lgale. Mais ce ne sera pas facile de rduire les missions radio. Lesreprsentants juridiques du Vatican affirment que ceux qui exercent lesactivits du Vatican ne sont pas condamnables dans le cadre de la loiitalienne, et le trait de 1951 reconnat le caractre extra-territorial ducomplexe de transmission radio.

    Reste voir si les prires des gens de l-bas se rvleront plus puissantesque la force juridique de lEglise catholique.

    (Source : Life & Soul magazine, Royaume-Uni, n19, t 2000,www.lifeandsoul.com

    LE POUVOIR DE LA PRIRE POUR LUTTERCONTRE CELUI DE LGLISE

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    NEXUS N 147

    REGARD CRITIQUE...REGARD CRI

    Imaginez que nous lisions un article sur une lection se droulant au Tiers-Monde, dans laquelle le gagnant auto-proclamserait le fils de lancien premier ministre [ou prsident], et que cet ancien premier ministre [ou prsident] serait lui-mme lancienprsident de la police secrte du pays (CIA).

    Imaginez que le gagnant auto-proclam ait perdu le vote populaire mais quil ait gagn grce un vestige colonial (Collgelectoral) datant de lpoque pr-dmocratique du pays.

    Imaginez que la victoire du gagnant auto-proclam ait repos sur des votes contests lintrieur dune provincegouverne par son frre.

    Imaginez que les bulletins mal rdigs dune circonscription lectorale fortement favorable ladversaire du gagnant auto-proclam aient conduit des milliers de votants voter pour le mauvais candidat.

    Imaginez que les membres de la classe sociale la plus mprise du pays, craignant pour leur vie et leur gagne-pain, sesoient avrs voter en nombre record de faon presque universelle contre la candidature du gagnant auto-proclam.

    Imaginez que des centaines de membres de cette classe sociale la plus mprise aient t intercepts alors quils serendaient aux urnes par la police de ltat agissant sous lautorit du frre du gagnant auto-proclam.

    Imaginez que six millions de personnes aient vot dans la province conteste et que lavance du gagnant auto-proclamnait t que de 327 voix - bien moins, certainement, que la marge derreur des machines de comptage des votes.

    Imaginez que le gagnant auto-proclam et son parti politique se soient opposs un examen plus minutieux et unrecomptage des bulletins la main dans la province conteste ou dans sa circonscription la plus violemment conteste.

    Imaginez que le gagnant auto-proclam, lui-mme gouverneur dune importante province, ait dtenu le pire record detoutes les provinces en matire de droits de lhomme et ait t le numro 1 du pays en matire dexcutions.

    Imaginez quune importante promesse de la campagne du gagnant auto-proclam ait consist nommer des gens animsdes mmes sentiments que lui, qui violaient les droits de lhomme, des postes vie la Cour Suprme de ce pays.

    Aucun dentre nous ne considrerait une telle lection comme reprsentative dautre chose que de la soif de pouvoir dugagnant auto-proclam. Chacun dentre nous, jimagine, tournerait la page avec lassitude, pensant quil sagissait encoredune triste histoire concernant des peuples misrables ne connaissant pas encore la dmocratie ou y tant opposs, dansquelque trange pays loin dici.

    (Source : [email protected] , extrait dun article circulant sur Internet, dans lequel on cite un politicien zimbabwen dclarant queles enfants devraient tudier de prs les vnements entourant les dernires lections amricaines, car elles montrent que la fraude lectorale nestpas seulement un phnomne propre au Tiers-Monde.)

    LA DEMOCRATIE DES PAYS INDUSTRIALISES VUE PAR LE TIERS-MONDE

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    E u rop e nne

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    Union

    m ira t sCela pourrait sonner le glas des

    billets et des pices de monnaie.Singapour va progressivementintroduire largent lectronique et

    pousser toutes ses entreprises laccepter comme cours lgal dici 2008.

    Les transactions financires seferont en utilisant de largent stocksur des puces lectroniques. Lesespces seront supplantes tandis

    que largent circulera de main enmain de faon lectronique via desimpulsions numriques transmises

    par lintermdiaire de tlphonesportables, dordinateurs portables etmme de montres.

    Un client pourra pointer sontlphone portable sur un articlepour en enregistrer le prix. Letlphone vrifierait le soldebancaire du client sur Internet etdduirait largent du compte si on luidisait dacheter larticle. Legouvernement de Singapour dclare

    SINGAPOUR VA PROGRESSIVEMENT INTRODUIRELARGENT LECTRONIQUE

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    NEXUS N 14 8

    REGARD CRITIQUE...REGARD CRIT

    UN PROJET SECRET POUR ESPIONNER TOUS LES APPELS TELEPHONIQUES ETLES E-MAILS BRITANNIQUES

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    E u ro p e nne

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    Union

    m ira tsLes services secrets britanniques

    rclament le droit dintercepter tous lesenregistrements des appels tlphoniques,des e-mails et des connections Internet dechaque personne rsidant au Royaume-Uni.Le document, transmis aux responsables duMinistre de lIntrieur et que The Observera russi se procurer, rvle que les Mi5,les Mi6 et la police exigent de nouvelles loispour enregistrer chaque appel tlphoniquepass dans ce pays et stocker lesinformations pendant sept ans dans un vasteentrept de donnes gr par legouvernement avec un super-ordinateur quidtiendra les informations.

    Ces mesures secrtes, qui vont

    vraisemblablement coter des millions delivres, ont t condamnes par lespoliticiens et les militants qui ont qualificela de sinistre tendue des pouvoirs deBig Brother et dattaque fondamentale dudroit la vie prive de chacun.

    Nous comprenons le besoin depouvoirs plus tendus pour combattre lesformes modernes du crime. Mais de vastebanques de donnes sur chaque sujet de SaMajest peuvent rapidement glisser dans ledomaine de Big Brother, a expliqu LordCope, le pair conservateur, grand expertdans les questions de vie prive.

    Maurice Frankel, grand militant enmatire de donnes dordre priv, a qualifices pouvoirs de considrables et a ditquils taient source de proccupation.

    Le document, qui est class

    Confidentiel, dit quil faut de nouvelleslois pour permettre aux services secrets, auxdouanes et la police davoir accs auxenregistrements tlphoniques etlectroniques de chaque sujet de SaMajest. Il laisse entendre que le Ministrede lIntrieur est favorable ces nouveauxpouvoirs, dont on se servirait poursattaquer aux problmes croissants ducybercrime, lutilisation dordinateurs pardes pdophiles pour diriger des rseauxpornographiques impliquant des enfants,ainsi quau terrorisme et au trafic de drogueinternational. Lorsque The Observer lacontact, le Ministre de lIntrieur a

    reconnu quil accordait un intrt srieux ces projets.

    Tous les appels tlphoniques passs etreus par un sujet de Sa Majest, tous les e-mails envoys et reus et toutes les pagesweb consultes seraient enregistrs. Lesappels passs sur des tlphones portablespeuvent dj tre localiss avec prcisiondun point de vue gographique, toutcomme ceux passs partir de lignes fixes.La police serait en mesure dutiliser destechniques informatiques de chalutagepour parcourir des millionsdenregistrements tlphoniques et de-

    mails. Les dtracteurs disent que lonpourrait avoir accs des donneshautement personnelles de personnesinnocentes.

    Le document reconnat que ces mesures

    sont contestables et pourraient treincompatibles avec le Human Rights Act(Loi sur les Droits de lHomme) qui accordeaux gens le droit la vie prive, avec la loide lUnion Europenne et avec le DataProtection Act (Loi de Protection desDonnes) protgeant les gens duneintrusion officielle dans leur vie prive.

    On doit se mettre daccord de touteurgence sur un cadre lgislatif clair, dit ledocument, qui est dat du 10 aot 2000 etsuppos avoir t envoy au Ministre delIntrieur, Charles Clarke.

    Pourquoi devrait-on conserver lesdonnes ? demande le document. Dans

    lintrt de la justice, afin de prserver et deprotger les donnes pour sen servircomme preuves pour tablir linnocence oula culpabilit de quelquun. Pour rassemblerdes renseignements et des preuves, pourmaintenir lefficacit de la police, desservices secrets et des agences de scuritdu Royaume-Uni protger la socit.

    Le document est rdig par RogerGaspar, le sous-directeur des Services desRenseignements Gnraux contre laCriminalit (NCIS), lorganegouvernemental qui surveille lesinformations relatives la criminalit au

    Royaume-Uni. Gaspar, en tant que chef desrenseignements pour le NCIS, est lun deshommes les plus puissants et les plusinfluents en la matire. Le rapport dit quil

    que ce changement fera conomiserune petite fortune sur les frais deproduction, de scurit et detransport relatifs la fabrication etau transport des billets et des picesde monnaie.

    Les billets et les pices sousforme matrielle feront partie dupass, a dclar Low Siang Kok,responsable des devises au Comitdes Agents de Change de Singapour.Cela ne sert rien de lutter contre

    la technologie.Si vous voulez donner de largent

    de poche vos enfants, vous le leurferez passer par tlphone. Ilspourront sen servir pour les ticketsde bus, la caftria de lcole, oupour nimporte quoi dautre. Largentlectronique sera diffrent des cartesde crdit et des cartes de paiement,qui sont des produits commerciauxmis par les banques, a-t-ilexpliqu, affirmant que sa circulation

    serait aussi moins risque et quilpourrait tre protg par des mots depasse, des codes et autres systmesde scurit.

    Le gouvernement de Singapourcroit dur comme fer au commercelectronique et est en train de mettreen place un rseau Internet grandevitesse, large bande passante,visant relier de faon lectroniquetoutes les maisons, les coles, lesentreprises et les bureaux du

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    NEXUS N 149

    nouvelles recherches avaient le potentiel de rvolutionner latechnologie informatique :

    LADN synthtique est fabriqu de faon chimique enlaboratoire afin de reflter lADN humain. Lide est de fairemarcher les processeurs plutt comme un cerveau, qui fonctionnelui aussi de faon chimique. Parce que les processeurs fonctionnentgrce des ractions chimiques plutt que mcaniques, ils peuventtre bien plus petits que tout autre technologie, ce qui signifie quenous pouvons en utiliser davantage et les rendre plus puissants.

    Internet tel que nous lavons aujourdhui nest rien compar ausystme que nous aurons demain, a dclar Mr Haran.

    (Source : Gulf News, Duba, Emirats arabes unis, 31 octobre 2000,www.gulf-news.com)

    reconnaissant que des donnes de ce genrepeuvent tre prcieuses pour servir le travailde certains organes et les intrts de lajustice, ils mettent de srieuses rserves surla rtention des donnes plus long terme.

    Le document dit que le nouvel entreptde donnes serait dirig dans la mmeoptique que la Base Nationale de DonnesdADN contenant le profil ADN decriminels connus.

    Un porte-parole du NCIS a refus deragir sur le rapport. Je ne vais pas faire decommentaires sur un document classsecret dtenu par des gens qui ny sont pas

    DES IMAGES EN 3D FLOTTANT DANS LAIR

    Les chirurgiens et les constructeurs pourraient bientt manipuler des images en 3D en mouvement, flottant dans lair pluttque sur lcran de leurs ordinateurs, dclarent des ingnieurs du DERA, le laboratoire britannique de recherche en matire dedfense sur le point dtre privatis. Ils disent que les constructeurs pourront agrandir la carrosserie dune voiture rien quen agitantune pointe de lecture, et voir presque instantanment quoi elle ressemble ; ou bien les chirurgiens pourraient faire serpenterune scanographie du cerveau pour localiser une lsion.

    Nous pouvons crer une image relle flottant dans un espace en 3D, explique Chris Slinger, directeur de lholographie delAgence de Recherche et dEvaluation en matire de Dfense Malverne, dans le Worcestershire.Collaborant dans le cadre dune joint-venture avec la Ford Motor Company, le DERA dit quil prvoit de commercialiser sur

    le march ses premiers produits bass sur la technologie avance de lholographie gnre par ordinateur (CGH) en 2003.Contrairement dautres techniques, comme la strographie ou la ralit virtuelle, la CGH nexige pas que les gens portent

    un couvre-chef encombrant pour voir limage, et une utilisation prolonge nentrane aucun effet nfaste sur la sant. Lesutilisateurs manipulent des images grce des outils qui existent en partie en tant quobjets rels et en partie en tant quobjetsvirtuels. Nous navons jamais rien vu de semblable auparavant, affirme Slinger.

    (Source : New Scientist, 16 dcembre 2000, www.newscientist.com )

    t a t s -U n i sK o sovo

    J a pon

    I t a l ie

    D a n em a r k

    S in g a pou r

    A f r ique

    R o y a um e -U ni

    E u ro p e nne

    A ra be s

    Union

    m ira ts

    est crit au nom de lACPO [lAssociationdes Prfets de Police], des Douanes de SaMajest, des Services de Scurit, desServices Secrets et du GCHQ [le centredcoutes secrtes du gouvernement bas Cheltenham].

    Gaspar affirme que lon devrait obligerles compagnies tlphoniques conservertous les enregistrements des appelstlphoniques et des connections Internet.Actuellement, de nombreux oprateurstlphoniques et fournisseurs daccs Internet ne conservent les donnes quependant 24 heures.

    Pour pouvoir vrifier lexactitude desdonnes expressment fournies pour servirsoit dinformations soit de preuves, les CSP[fournisseurs de services de communicationcomme les compagnies tlphoniques et lesfournisseurs daccs Internet] devraienttre dans lobligation de conserver lesdonnes originales fournies sur une durede sept ans ou aussi longtemps quelordonnera le ministre public, dit ledocument.

    Des discussions officieuses ont eu lieuavec les Services du Commissaire de laProtection des Donnes. Tout en

    DES ORDINATEURS MARCHANT A LADNPOUR REVOLUTIONNER INTERNET

    Les laboratoires Bell dclarent que lADN synthtique, faisantfonctionner de minuscules processeurs informatiques 100000 pluspetits quune tte dpingle, pourrait rvolutionner Internet et lecommerce lectronique. Cette technologie, qui nen est encore quses balbutiements, a le potentiel dacclrer le traitement des

    donnes sur Internet et doffrir des procds dencryptage sicomplexes que les pirates informatiques ne pourront pas les violer.Lors dun discours Gitex, Harl Haran, vice-prsident et

    directeur technique pour lEurope, le Moyen-Orient et lAfrique auLucent Technologies et Bell Labs Innovations, a dclar que ces

    REGARD CRITIQUE...REGARD CRI

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    LE VRAI COT HUMAIN DESEXPRIMENTATIONS ANIMALESIl existe des preuves scientifiques dmontrant que les tests effectussur les animaux sont grandement inefficaces concernant l'valuationdes effets de produits pharmaceutiques ou autres sur les humains, etreprsentent un risque srieux pour la sant des personnes commepour celle des animaux.

    c/- NEXUS Office55 Queens RoadEast Grinstead, W. Sussex RH19 1BGUnited KingdomE-mail : [email protected] Internet : www.deepblacklies.co.uk

    Par Katrina Fox 2000

    Les arguments scientifiquescontre la vivisection :

    es images crues montrant des chats portantdes lectrodes plantes dans la tte, ou dessinges ligots sur leur sige, le crne trpanlaissant apparatre le cerveau, les yeuxemplis de terreur et de douleur, suffisent rvolter momentanment la plus endurcie

    des personnes. Mais la plupart d'entre nous les efface

    de son esprit et accepte cette situation, car les autoritspolitiques et mdicales nousaffirment que les rsultatsnous sont profitables. Ilssoutiennent que sans cesprocdures, nous nepourrions traiter les maladiesdont souffre l'humanit, ettraitent les opposants auxexprimentation animalesd'extrmistes rgressistes.

    Pourtant, en dpit de lasuppose utilit de ces testsdterminant la sret desproduits mis sur le march,chaque anne, deux millionsd'amricains sont atteints demaladies graves et approximativement 100 000 autresmeurent de mauvaises ractions aux mdicaments quileurs avaient t prescrits.1 Ces chiffres dpassent ceuxde toutes les drogues illgales cumuls, et reprsententun cot annuel public de 136 milliards de dollars (800milliards de francs) de dpenses de sant.2 En

    Angleterre, on estime 70 000 le nombre de morts oude svres handicaps consquents aux ractionsadverses aux mdicaments, en faisant la troisime

    causede mortalit aprs les maladies cardio-vasculaires.3

    Le laboratoire pharmaceutique Ciba-Geigy a estimque seulement cinq pour cent des produits jugs srset efficaces lors d'expriences sur les animauxatteignent le march des prescriptions.4 Malgr cela,l'administration amricaine de la salubrit desaliments et des mdicaments (la Food and DrugAdministration - FDA), de 1975 1985, a autoris 209nouveaux composants dont 102 furent retirs ou re-

    qualifis en raisons de leur graves effets secondairestels que attaques cardiaques,insuffisances rnales,atteintes du foie.5

    Le mouvement des droitsdes animaux milite depuis desannes contre lesexprimentations animalesappuyant sa cause sur desbases thiques et morales,mais les donnes scientifiques

    contre la vivisectionconstituent un argument bienplus solide. Les chercheursqui avaient mis leur carrireen jeu et avaientpubliquement admis

    l'inefficacit des procdures animales pour l'valuationdes effets des mdicaments sur l'homme, ont t soitrachets, soit forcs au silence par une industriemultimilliardaire.

    Deux de ces chercheurs s'appellent Ray Greek, unanesthsiste amricain, et sa femme Jean Swingle

    Greek, dermatologue vtrinaire. Tous deux sontd'anciens praticiens de la vivisection, qui ont pluchrigoureusement la littrature mdicale scientifique,

    L

    Socit

    Le mouvement des droits

    des animaux milite depuis des

    annes contre les exprimentations

    animales appuyant sa cause sur des

    bases thiques et morales,

    mais les donnes scientifiquescontre la vivisection constituent un

    argument bien plus solide.

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    particulirement indigeste et indisponible au grandpublic. Utilisant les propres donnes de l'industriepharmaceutique, ils expliquent comment nous sommesmaintenus dans le noir en ce qui concerne les dangersque font encourir ces exprimentations notre santdans leur livre Sacred Cows and Golden Geese.

    Pourquoi les modles animaux ne sont pastransposables l'homme ?

    Si vous ouvrez un rat, un chien, un cochon ou unhumain, vous dcouvrirez peu prs le mme modlemais organis diffremment. Ce sont prcisment ces

    diffrences qui importent en matire d'assimilation etd'impact des mdicaments sur l'organisme. Par

    exemple, les rats qui sont l'espce la plus communedes laboratoires ne possdent pas de vsicule maissecrtent pourtant de la bile.

    Beaucoup de ractions de rejet de mdicamentssont assures par la bile, affectant alors la moiti de ladure de vie du produit, expliquent les Greek. Celui-ci atteint beaucoup moins efficacement le plasma. Lesrats respirent toujours par le nez dont les muqueusesabsorbent ou filtrent les lments chimiquescontenues dans l'air. Ils intgrent ainsi une sorte demixture de substances dans leur systme. Ce sont deplus des tres nocturnes. La flore de leur appareil

    digestif est trs dveloppe. Leur peau prsente denombreuses proprits d'absorption que n'a pas celledes hommes. Chacune de ces divergences altre le

    l'assimilation d'un produit.Ces dcalages s'observent un niveau

    macroscopique. Les mdicaments uvrent au niveaumicroscopique, initiant ou interrompant des ractionschimiques une chelle bien trop petite pour tre saisipar l'il humain. Nous diffrons aux niveauxcellulaire et molculaire, or c'est crucialement l quela maladie opre, dnonce l'auteur. Les cellules dechimpanzs sont trs similaires aux cellules humainesmais leur organisation spatiale diffre radicalement.

    Mme ceux qui sont en faveur de ce systmeavouent son inefficacit devant leurs pairs. Dr RalphHeywood, directeur de l'institut de recherche deHuntingdon aux USA, affirme : Les meilleuresvaluations de la corrlation de la toxicit entrel'homme et l'animal l'valuent de 5 25 %.6 Le DrHerbert Hensel, directeur de l'institut de physiologiede Marburg va plus loin : A l'opinion desbiostatisticiens, il n'est pas possible de transfrer les

    pronostics de raction de l'animal l'homme... Iln'existe en fait pas de possibilit scientifique deprvoir les ractions aux mdicaments. Vue sous cetangle, la situation est mme moins favorable qu' toutjeu de hasard.7

    Mme les textes les plus largement respectsstatuent : Une confiance aveugle aux rsultats de testssur des animaux peut conduire des erreurs et coterla sant des dizaines de milliers de personnes.8

    Le meilleur exemple est celui de la Thalidomide.Les futures mres qui s'en remirent ce mdicamentpour diminuer leurs nauses matinales, donnrent

    naissance des enfants atteints de gravesmalformations, principalement des poumons sous-dvelopps. Les tests sur les animaux ne l'avaient pasprdit. Le premier cas de ses effets secondaires futdclar en 1956, mais en 1957 le mdicament taittoujours prescrit.9

    La discutable exactitudedes tests de toxicit

    L'une des raisons pour laquelle il y a tant de

    Les meilleures valuations de

    la corrlation de la toxicitentre l'homme et l'animal

    Une confiance aveugle aux rsultats

    de tests sur des animaux peut

    conduire des erreurs et coter la

    sant des dizaines

    de milliers de personnes.

    Le meilleur exemple est celui de laThalidomide.

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    ractions adverses chez les humains qui n'ont pas tdtectes chez l'animal, est l'inexactitude des testsraliss.

    Le cas le plus notoire est celui du test LD50 Draize(LD50 signifie dose mortelle 50 %), au coursduquel des animaux, habituellement des rats et deschiens, se voient administrer de force par voie orale,arienne, ou injection, le produit chimique jusqu' ce

    que la moiti d'en eux meurent. Ce dosage est alorsdsign comme le LD50. Sa non-fiabilit est videnteconsidrant les normes variables telles que l'ge, lepoids et le sexe de animal, sans parler des conditionsde l'environnement dans lesquelles le test est pratiqu.Ces variables invalident les rsultats mme pour lesespces cobail, alors pour les hommes...

    Il y a 10 ans, le LD50 faisait toujours partie depresque tous les protocoles d'autorisation de mise surle march dans le monde. Aux Etats-Unis, bien que laFDA ne le requirt plus et avalise les tests in-vitro ou

    autres types d'valuation, ce test est toujours pris encompte et donc pratiqu.En novembre 2000, l'OCDE, qui comprend 29 pays

    membres, a conclu un accord pour abolir le LD50d'ici 2001.16 Mais les alternatives qui prennent saplace une refonte insidieuse du test, impliquenttoujours des animaux et ainsi restent des indicateurshautement faillibles pour l'humain.

    Aux Etats-Unis, un Programme de tests sur desmdicaments destins aux enfants mis en uvrent parl'Envvironment Protection Agency (EPA) , implique desexprimentations animales intensives dans le but de

    dterminer l'innocuit de la dose de toxique laquelle peut tre expos l'enfant.

    Ce qui ne marche pas pour les animaux

    pourrait bien marcher pour les humains

    La face cache de ce systme qui met desmdicaments impropres aux humains sur le marchrevient considrer que la sant humaine est icicompromise puisque des drogues qui lui seraient

    bnfiques, elles, passent la trappe. La plupart desproduits ont des effets secondaires, certains plus aigusque d'autres. Mais beaucoup des mdicaments quiont permis de sauver des vies ne seraient pas parvenusau stade clinique s'ils avaient t d'abord tests sur desanimaux.

    Il suffit de regarder ce qui se passe dans les cabinetsmdicaux pour trouver des exemples : actuellement,

    29 milliards de cachets d'aspirine sont vendus chaqueanne aux USA, et deux fois plus dans le monde,

    pourtant l'aspirine provoque des malformations lanaissance chez les souris et les rats, conduit de telles

    anormalits dans le sang des chats que ceux-ci nesupportent que 20 % de la dose admise chez l'homme,et ce qu'une fois tous les trois jours.20 Un autreanalgsique, l'ibuprofen, cause des dficiencesrnales chez le chien, mme des doses infimes.

    D'autres mdicaments qui n'taient pas autorisstant donns les rsultats ngatifs desexprimentations animales, sont aujourd'hui prescritscar sans effets ngatifs pour l'homme. Parmi eux, il ya :

    - les corticostrodes : on a montr qu'ils causaientle cancer chez les rongeurs, ils sont pourtant utiliss

    chez l'homme depuis des annes en scurit.- le depo-provera : ce contraceptif a difficilement

    t autoris car il provoquait le cancer chez le chienet le babouin.

    - le furosemide : ce diurtique endommage le foiedes rongeurs, mais pas celui des hommes. Il estlargement prescrit dans le traitement de l'hypertensionet des maladies du cur.

    - FK506 : ce produit anti-rejet faillit ne jamais passerau stade de l'tude clinique tellement la toxicit taitapparue leve chez l'animal.

    - l'isonniazide : communment employ dans letraitement de la tuberculose, il entrane le cancer chezl'animal.

    - la pnicilline : lors de sa dcouverte par Alexander

    Mais beaucoup des mdicaments

    qui ont permis de sauver des vies ne

    seraient pas parvenus au stade

    clinique s'ils avaient t d'abord

    tests sur des animaux. Cest le casde l'aspirine qui provoque des

    malformations la naissance

    chez les souris et les rats.

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    Fleming, son emploi fut report parce que cela nemarchait pas sur les lapins. Ceci parce que les lapinsl'liminent dans leur urine. C'est seulement en dernierrecours qu'il l'administra un premier patient avecsuccs.

    - le prilosec : l'autorisationde ce mdicament gastro-intestinal fut reporte pendant

    douze ans cause d'un effetsecondaire qui n'apparat paschez l'homme.

    - la streptomycine : cetantibiotique connu cause desmalformation pulmonaire auxrats en gestation.

    La guerre du cancer

    Selon le Dr Ray et JeanSwingle Greek, 40 % d'entrenous affronteront un diagnosticde cancer au cours de sa vie.Cest la maladie laquellenous serons le plus confronts, personnellement ou autravers de nos proches. Mais en dpit des milliards dedollars investis dans la recherche contre le cancer,l'institution mdicale ne remporte pas de victoirecontre l'ennemi. Le nombre de morts qu'il provoque a,par exemple, augment de 6,3 % aux Etats-Unis de1972 1992.

    Les Greek rvlent dans leur livre que, malgr lesmilliers de substances qu'on a fait ingrer, dont on aenduit, ou qu'on a injects des centaines de millionsd'animaux; nous n'avons pas avanc. Dansbeaucoup de cas, l'exprimentation animale a menen fait la perte d'un plus grand nombre de vies, et l'introduction de nouveaux dangers, affirment-ils.

    Il y a plus de 200 diffrentes formes de cancers chezl'homme. Certains ont des quivalents chez l'animal,mais mme pour ceux-l, les divergences sont trsimportantes en termes de causes, d'effets, detraitements et de pronostics. Chaque cancer a deseffets spcifiques chaque espce, par exemple leHystiocytome, fatal chez l'homme, est bnin chez lechien.

    Ironiquement, dans les annes cinquante, les seulesmatires cancrignes connues ont t dcouvertespar tude pidmiologique sur les humains,expliquent les Greek : une tude portant sur lestravailleurs de la teinturerie a montr une forteproportion de cancers de la vsicule. Les tests sur lesanimaux chourent dmontrer la rgle. Le chrometait cancrigne pour l'homme mais pas pour

    l'animal. L'tablissement du lien entre les radiations etle cancer fut galement retard cette poque. En1956, des mdecins anglais remarquaient les effets

    cancrignes des radiographies-rayons X des femmesenceintes sur l'apparition des cancer infantiles. Maisles tests ne montrrent aucunement les mmes effetschez les quadrupdes.

    Pour ces cas comme pourbien d'autres, l'incapacit del'exprimentation animale valider les recherches en

    cancrologie, a prserv un peuplus longtemps la lgalit desagents cancrignes.

    L'amiante est un autreexemple. Le lien entre amianteet cancer remonte 1907 ; maisaprs que les scientifiqueschourentt le dmontrer surles animaux, tablirirrfutablement le modlehumain prit trente annes.

    Ray et Jean Greek mettent envidence que, entre 1970 et1985, les chercheurs ontexpos 300 400 millionsd'animaux aux tests portants sur

    plus d'un demi-million de compos chimiques pourleurs effets anticancreux. Seuls 80 de ces produitsprofitrent de tests sur l'animal pour accder au stadede l'tude clinique. Parmi eux, 24 ont prouv avoirquelque effet anticancreux, dont seulement douze sesont rvls avoir un effet substantiel lors dechimiothrapies. Mais l'ensemble de ces douze

    En cancrologie, pendant

    quinze annes, des millionsde dollars ont t injects

    exposer des millions

    d'animaux aux procdures

    les plus douloureuses,

    cruelles et barbares,

    jusqu' les tuer, pour ne

    rien dcouvrir de nouveau.

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    composants s'avrent tre des drivs d'agents djutiliss en chimiothrapie. Le fait que ces composschimiques puissent tre efficaces contre le canceravait dj t tabli par l'tude de sa structuremolculaire. En d'autres mots, pendant quinze annes,des millions de dollars ont t injects exposer desmillions d'animaux aux procdures les plusdouloureuses, cruelles et barbares, jusqu' les tuer,afin de ne rien dcouvrir de nouveau.

    Mme le US national cancer institute (NCI) areconnu son chec. Dans le Los Angeles Time du 6mai 1998, le directeur du NCI, Dr Richard Klausner estcit dclarant : L'histoire de la recherche contre lecancer est l'histoire du traitement du cancer chez la

    souris. Nous avons guri des souris du cancer depuisdes dcennies mais, simplement, a ne marche passur les humains.

    Dans les annes 90 aux USA, les scientifiqueseurent l'ide dutiliser des rats gntiquement modifispour dvelopper des cancers humains. Mais dans 63% des cas, selon les Greek, ces tumeurs humaineschez le rat ne ragissent pas aux chimiothrapiescourantes et efficaces pour l'homme, pour la raisonque le cancer crot diffremment chez l'animal et chezl'homme. Cela soulve la question de savoir combiend'anticancreux qui auraient pu s'avrer efficace pour

    l'homme ont t manqu parce qu'ils nefonctionnaient pas sur les rats et les souris. Les produitschimiothrapeutiques qui russissent chez l'hommenous sont tous parvenus d'une autre voie que cellel'exprimentation animale, affirment les Greek.

    La prochaine fois que nous serons tents de mettrede l'argent dans un tronc destin la recherche sur lecancer utilisant le modle animal, nous ferions bien denous rappeler les mots du Dr Irvin Bross, ancienmembre du Roswell Memorial Park Institute for cancerresearch, qui tmoignait ainsi devant le Congrsamricain : Non seulement les rsultatscontradictoires ont souvent retard, voire empch lesavances dans la guerre contre le cancer, mais il n'ontpas produit la moindre dcouverte qu'il s'agisse de la

    prvention ou du traitement de la maladie.

    Pourquoi l'exprimentation animalecontinue malgr l'vidence ?

    Si mme les membres du lobby pro-vivisectionavouent que le modle animal est inefficace et neproduit que peu de donnes extrapolables l'homme,pourquoi continuent-ils d'employer de tellesmthodes ?

    Dr Werner Hartinger, chirurgien allemand, devisaiten 1989 : Il y a en fait deux catgories de docteurs etde scientifiques qui ne sont pas opposs lavivisection : ceux qui n'en savent pas assez cepropos et ceux qui font de l'argent avec.

    Ces derniers en particulier, selon Ray et Jean Greek,forment la principale catgorie. Les scientifiques sontcomme nous tous, matrialistes et opportunistes. Eux

    aussi luttent pour survivre et russir dans un mondecomptitif, soutiennent-ils.Dans Cancer research animal, en 1986, le Dr

    Irwin Bross accorde : Ils pourraient dire la vrit, maisquand il s'agit de vrit ou d'argent, ils prfrentl'argent.

    Pour recevoir des fonds pour la recherche et restemploy, vous devez fournir de l'information avec laplus grande rgularit. Et le plus rapide et plus facilemoyen d'avoir des donnes publier est de faire destests sur les animaux.

    Elle est pratique, expliquent les Greek. la chose

    formidable avec les rats est que lorsque vous quittezvotre travail le vendredi soir , vous tes assur de lesretrouver le lundi matin dans leur cage. Alors que lesrecherches cliniques ralises sur l'homme peuventtre trs dlicates. Les cliniciens n'ont pas le contrledes patients qui pourraient ne pas venir aux rendez-vous suivants. Les sujets humains peuvent mmemalhonntes concernant leurs habitudes de vie. Vouspouvez rendre des singes dpendants la cocane, aucrack ou l'hrone dans votre joli laboratoire toutpropre. Alors que si vous voulez tudier des

    toxicomanes humains, vous pourriez avoir traiteravec des gens potentiellement agressifs.Le temps est galement un facteur important : une

    gnration, chez les rats, reprsente quelquessemaines et non plusieurs dcennies. Dans le mmetemps ncessaire un clinicien pour produire un bonarticle, l'exprimentateur animal peut en publier aumoins cinq. Le moyen le plus facile de faire de l'infoest de prendre une base dj tudie et de changerquelque chose, l'espce de l'animal test, la dose deproduit, la mthode de mesure des rsultats, ou touteautre variable. C'est le rgne de la quantit, par

    opposition celui de la qualit de la recherche, quiprime pour ceux qui veulent faire une carrirescientifique.

    Pour recevoir des fonds pour la

    recherche et rester employ, vous

    devez fournir de l'information avec

    la plus grande rgularit. Et le plus

    rapide et plus facile moyen d'avoirdes donnes publier est de faire

    des tests sur les animaux.

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    L'acceptation du statu-quo, ne pas malmener lamonture, est aussi un facteurcl de cette situation. Lapression qui pousse lestudiants ou sur les jeunesdocteurs publier ne doitpas tre sous-estime. Cela a

    conduit a une prolifrationde revues scientifiquessouvent dites par leschercheurs del'exprimentation animale.Cela signifie que les acteursde la vivisection ont lesmoyens de mettre envidence leur travail, alorsque les opposants netrouvent aucune tribune

    pour publier, malgr lesquelques 100 000 revues dites. Beaucoup de cesjournaux dpendent des revenus de la publicitprovenant des groupes pharmaceutiques adeptes decette pratique.

    Le courantmdiatique dominantsvertue cacher lavivisection aux yeux dupublic. Au Royaume-Uni, aucun journalistedes mdias nationaux

    nest venu participer laconfrence de pressedonne par les Greek,malgr la publicitapporte par le soutiendun clbre crivainoutre-manche, JillyCooper.

    Les journalistes et lesditeurs ralisent viteque, sils veulent garderleurs postes enalimentant le fltrgulier de linformationscientifque, ils ont intrt soigner leurs sources. Et laplupart de ces sources scientifiques font partie dulobbie de la vivisection, et ne voient pas dun bon oeilles reportages visant montrer leur industrie come uneescroquerie juteuse.

    Cet argent, en effet, est celui du contribuable. Legouvernement amricain consacre environ 10millions de dollars chaque anne la recherche basesur lexprimenation animale, daprs les Greek. En

    effet le plus gros bailleur de fonds aux organismes dela recherche mdicale aux tats-Unis, est le nationalInstitute of health (NIH) (institut national de la sant).Seul un tiers des programme financs par le NIH

    implique des sujets dtudehumains.22 Ainsi il nestpas difficile de comprendrepourquoi les recherchesportant sur lanimalobtiennent la prfrencedes chercheurs possdantsune ambition de carrire et

    des emprunts rembourser.Il faut galement

    compter avec linstitutionde la corporation mdicale.Le produit brut delexprimentation animaledans le monde est estim une fourchette de 100milliards 1000 milliardsde dollars. Ce chiffrereprsente galementlemploi de centaines de

    milliers de personnes, y compris de ceux quifabriquent les camisoles de force pour animaux, oules pompes servant les gaver de force., les cages le

    matriel mdical,lquipement pour lestuer dune manire bienspcifique, sans parler deceux fournissent lesanimaux eux-mmes.Prenez les laboratoiresCedar River, par

    exemple, qui sestspcialis dans la ventede chats de moins de 16semaines au prix de 225dollars (1300 frs).

    Les bnfices desfirmes pharmaceutiquessont un facteurdterminant aussi. Selonson bilan annuel, ceuxde la socit Merck semontaient cette anne

    32,7 millions de dollars.Lexprimentation

    animale constitue le moyen le plus rapide de mettre unnouveau mdicament sur le march. Les chercheursfinancs par lindustrie sont ceux succeptibles deproduire des rapports positifs sur ces nouveauxcomposs. Le Journal de lassociation mdicaleamricaine a rapport que 43 % des 2000 chercheursinterrogs pour tablir le top 50 de la rechercheamricaine, ont reconnus avoir reu des donations, ycompris en espces, mme provenant de bailleur de

    fonds exigeant des rsultats positifs la rechercheengage.23

    Mme les organisations caritatives nchappent pas la spirale du profit. Beaucoup dentre elles, comme

    Les relles avances sont toujours

    issues de systmes bass sur le

    modle humain. Ltude in-vitro a

    rvolutionn la recherche mdicale.Les recherches sur des cultures de

    cellules offrent des rsultats

    beaucoup plus exacts, parce que

    permettent dtudier les maladies

    leur chelle, microscopique.

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    le American institute for cancer research, laAmerican diabetes association, la American heartassociation aux USA, ou telles que le Imperialcancer research fund et la 3British heart foundation(BHF) au Royaume Uni, financent et soutiennent cetteerchreche base sur lanimal. La BHF a consacr 34,9millions de livres la recherche et seulement 5,1milions de livres aux programmes dducation, sur ses

    56 millions de livres de recettes. Lors dun de ces tests,les exprimentateurs ouvraient la poitrine de chiensafin deffectuer une jonction sur le systme cardio-vasculaire et faire varier la tension des artrescarotides dans le cou. Ils en conclurent quunepersonne allonge se levant brutalement pouvaientprouver des tourdissements ou un vanouissment.24

    Les tests animaux fournissent galement auxlaboratoires pharmaceutiques un bouclier juridiqueles protgeant dventuelles attaques de patientsvictimes de leurs produits. En Europe, tous les

    mdicaments, lorsquils atteingnent le stade final de laproduction, doivent tre tests sur les animaux pourmesurer leur effets cancrignes et les malformationsgnitales. Mais Wendy Higgins, directrice decampagne de la British Union for abolition ofvivisection, rappelle que la part de vivisection enamont, au stade de dveloppement est bien plusimportante.

    La situation aux USA est similaire. Selon le Dr RayGreek : Les firmes pharmaceutiques font plusexprimentation que nen exigent les autorits, etpeuvent ainsi se dfendre devant une cour de navoir

    jamais constat le type deffet tel que celui qui a tu lafemme du plaignant. Or micros, les officiels vousavoueront facilement que le facteur premier est laprotection juridique. Ou alors, ces socits peuventretourner largument et refuser la preuve par testsanimaux, avanant leur incompatibilit avec leshumains. Dans tous les cas, il est extrmement difficiledengager des poursuites contre elles.

    Les alternatives

    lexprimentation animaleLes relles avances sont toujours issues de

    systmes bass sur le modle humain, affirment Ray etJean. La morphine, par exemple, est un puissantanalgsique extrait de la fleur de pavot, laquinine,quitraite la malaria, est extraite de lcorce ducinchona. Laspirine, mdicament le plus employdans le monde, fut originellement prescrite parHippocrate sous la forme dcorce de saule. Aucun neces produits ne doit quoique ce soit lexprimentation animale.

    Ltude clinique des patients et le bon vieux sens delobservation ont conduit la production de produitsefficaces pour soigner les leucmies infantiles, ou

    certains problmes de thyrode. Les thrapiescombattant le sida et le VIH et certains mdicamentstraitant le coeur ont galement t mis au point decette faon.

    Ltude in-vitro a rvolutionn la recherchemdicale. Les cultures de cellules ou de tissus onttellement progress quon peut maintenant conserverpresque indfiniment un grand nombre de diffrents

    types de cellules, offrant des rsultats beaucoup plusexacts, parceque permettant dtudier les maladies leur chelle, microscopique.

    Les autopsies et lpidmiologie reprsententdautres espaces cls de recherche, qui permettraient,avec la technologie actuelle, de suivre les donnesconcernant des milliers de patients. Ray et Jean Greekmettent en avant le fait que ce sont les tudespidmiologiques qui ont permis de dcouvrir le lienentre la dficience dacide foloque et le Spina bifida.Ce sont galement elles qui montrrent la relation de

    cause effet entre cancer et alimentation, entre lapoussire de charbon et les poumons noirs, entrecholestrol et maladies du coeur, pour citer quelquesexemples parmi dautres. Cest lpidmiologie quidmontra le lien entre le tabac et les maladies despoumons, en dpit de lopposition des fabriquants quiallgurent pendant des anns que ce ntait pas lecas comme le montraient les tests faits sur les animaux.En effet, les exprimentateurs ont essay depuis plusdun demi-sicle de produire des cancers chezlanimal avec la fume de tabac sans succs. Ilsdduiseirent que puisque les animaux ne

    dveloppaient pas de cancer avec le tabac, ce nepouvait tre le cas chez lhomme. Lindustrie du tabacemploya mme, dans les annes 50 et 60, des docteursafin de faire la promotion de leurs produits.

    La lutte contre le cancer du sein a bnfici desmodlisations mathmatiques pour lesquelles lesordinateurs simulent les ractions de certaines partiesdu corps. Il sagit dun domaine de rechercherelativement rcent permettant par exemple, dtudierles molcules sur crans imitant les systmesorganiques.

    Le Dr Haven Trust est un organisme caritatif crpour dvelopper les techniques de recherchealternatives. Il a mis au point une technique descanner du cerveau afin dtudier la vision qui rendinutile les tests extensifs sur les chats et constitue unervolution dans la comprhension du cerveau et deson potentiel cach. Il a galement dvelopp unlogiciel de modlisation des dents en 3D utilis pourprvoir les effets des actions correctives telles que lesappareils.

    Par ailleurs ces alternatives ne sont pas dun cotprohibitif. Nombre dentre elles sont mme meilleur

    march. Il faudrait absorber le cot initial delimplantation de nouvelles mthodes recherche maisles gains sur le long terme justifient linvestissement.

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    Sources :- Americans for Medical Advencement (site de Ray et JeanGreek): www.curedisease.com.- British Union for the Abolition of Vivisection:www.buav.org.- Dr Haven Trust for Human Research:www.drhadwentrust.org.uk.- Pour plus dinfos sur le programme de tests de produitschimique de lUnion Europenne:www.stpeuchemicaltests.com

    - People for Ethical Treatment of Animals (PETA): www.peta-online.org, pour la liste des organisations caritatives quifinancent ou non lexprimentation animale, et leprogramme de tests des USA.

    Questions morales,thiques et scientifiques.

    Les objections thiques et morales la vivisectioncontinueront de faire fureur. Si vous ntes passensibles aux droits des animaux, lesexprimentations animales ne vous gnerontprobablement pas;. Mais les preuves scientifiques

    contre de cette pratique devraient inquiter tous ceuxdentre nous qui sont soucieux de leur sant.

    Ceux qui nen sont pas convaincus devraientprendre connaissance du chapitre du livre des Greekdans lequel sont souligns les rsultats de lenqutemene par le Public Citizens health research group(PCHRG) (Groupe de recherche de la sant publiquedes citoyens) aux tats-Unis. Le rapport des 19mdecins de la FDAconclue que 27 des mdicamentsqui ont t autoriss ces trois dernires annesnauraient pas du ltre. Le Dr Sydney Wolfe,

    directeur du PCHRG, dclara que la FDA, sous lapression du Congrs amricain, avait allg le cahierdes charges afin dautoriser les produits plusrapidement. Parmi les 172 officiels de la FDA, 8 ontreconnu avoir, 14 reprises ces trois dernires annes,t tenus de ne pas donner leur opinion tout comitconsultatif, si cela devait rduire les chances dunmdicament dtre autoris tre mis sur le march.25-26

    Ainsi, linverse de ce quaffirme la propagande delestablishment mdical, lexprimentation animale nesauve aucune vie humaine. Comme lindustrie en

    donne la dmonstration vidente, elle fait exactement If you like a sample copy of ournewspaper, please send a stamped

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    BUSH-CHENEY :

    LEMPIRE DE LA DROGUE

    L implication des Bush dans le trafic de la drogue est unsecret de Polichinelle, mais le lien direct de Dick Cheneyavec une route mondiale de la drogue via une entrepriseamricaine du btiment est moins bien connu.

    Editeur de From the Wilderness[Depuis le dsert]PO Box 6061-350Sherman Oaks, CA 91413, Etats-UnisE-mail : [email protected] Internet : www.copvcia.com

    par Michael C. Ruppert 2000 & 2001Actualit

    DE MEDELLIN A MOSCOUAVEC BROWN & ROOT

    a socit Brown &Root de HalliburtonCorporation est l unedes composantesmajeures de l Empire de

    la drogue Bush-Cheney. Le succs

    de Richard Cheney, le candidat lavice-prsidence choisi par Bush, quia conduit la socit Halliburton, Inc. empocher 3,8 milliards de dollarssur cinq ans, grce des contratsfdraux et des prts cautionnspar l argent du contribuable, nestquun indicateur partiel de ce quirisque darriver, maintenant que laliste Bush a remport llectionprsidentielle amricaine.

    Un examen plus minutieux des

    travaux de recherche disponibles,parmi lesquels un rapport du 2 aot2000 ralis par le Centre pourlIntgrit Publique (CPI)(www.public-i.org ), suggre quelargent de la drogue nest pastranger aux succs atteints parHalliburton de 1995 2000,priode pendant laquelle Cheneyen tait le Prsident-DirecteurGnral. Ceci est particulirementvrai pour la filiale la plus clbre

    dHalliburton, le gant du ptrole etde lindustrie lourde Brown & Root.Un examen plus pouss de lhistoire

    rvle que le pass de Brown &Root - ainsi que le pass de DickCheney lui-mme - est li aucommerce international de ladrogue en maintes occasions et debien des faons.

    En juin dernier, WashingtonDC, le reprsentant principal dunegrosse compagnie ptrolire russe,

    implique selon des rapports depolice dans la contrebande delhrone, et galement bnficiairede prts cautionns par les Etats-Unis destins payer les contratsde Brown & Root obtenus enRussie, a organis une collecte defonds qui a rassembl 2,2 millionsde dollars pour remplir les coffresdj pleins craquer du candidat la prsidence George W. Bush. Cenest pas la premire fois que

    Brown & Root est mle desdrogues illgales, et le fait est quecet enfant modle de lindustrie

    amricaine joue peut-tre aussi unrle-cl dans les efforts fournis parWall Street pour maintenir ladomination du commerceinternational de la drogue,rapportant un demi billion dedollars par an, ainsi que lesbnfices qui en dcoulent. Et DickCheney, qui sest aussi intress

    aux drogues illgales bien plus quece que la plupart des gens peuventsupposer, et qui est aussi le plusgros actionnaire individueldHalliburton (45,5 millions dedollars), a un intrt direct veiller ce que se poursuive la russite deBrown & Root.

    De toutes les socitsamricaines traitant directementavec larme amricaine etcouvrant les oprations de la CIA,

    peu de compagnies peuvent galerla prsence mondiale de ce groupegant et trs dynamique de la

    L

    Et Dick Cheney, qui s est intress aux drogues

    illgales bien plus que ce que la plupart des gens

    peuvent supposer, et qui est aussi le plus gros

    actionnaire individuel d Halliburton (45,5 millions de

    dollars), a un intrt direct veiller ce que se

    poursuive la russite de Brown & Root.

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    construction qui emploie 20000personnes dans plus de 100 pays.Grce ses socits surs ou sesjoint-ventures,* Brown & Root peutconstruire des plates-formesptrolires offshore, forer des puitset construire et exploiter peu prstout, depuis des ports et des

    oloducs jusqu des autoroutes etdes racteurs nuclaires. Elle peutformer et armer les forces descurit et elle peut maintenantaussi nourrir, approvisionner ethberger les armes. Un signal-clde lattrait irrsistible quexerceBrown & Root sur des agencescomme la CIA cest que, commeelle lannonce firement sur sapropre page Internet, elle a obtenule contrat consistant dmantelerles ICBM russes porteurs de ttesnuclaires vieillissant dans leurssilos. De plus, les relations entre lesinstitutions-cls, les acteurs et lesBush eux-mmes suggrent que,sous une administration GeorgeW, les Bush et leurs allis, seservant de Brown & Root commedintermdiaire dans leursoprations, pourraient bien trecapables de contrler le commercede la drogue tout du long, depuisMedellin jusqu Moscou.

    Cre lorigine en tant quesocit de construction lourdedestine construire des barrages,Brown & Root a tendu sesactivits via des contributionspolitiques judicieuses apportes Lyndon Johnson, candidat auSnat en 1948. Etendant sesactivits la construction de plates-formes ptrolires, de basesmilitaires, de ports, de centralesnuclaires et de tunnels, Brown &Halliburton a pratiquement soutenudun point de vue financier toute lacarrire politique de LBJ. Elle a parconsquent prospr, gagnant desmilliard grce des contrats confispar le gouvernement amricain lorsde la guerre du Vietnam. Le AustinChronicle, dans larticle Op.Ed du28 aot 2000, intitul Le candidatde chez Brown & Root, tiquette le

    rpublicain Cheney comme lepourvoyeur politique de la largessede Brown & Root. Selon desrapport parus pendant la campagne

    politique, au cours des cinq anneso Cheney a t la ttedHalliburton, les contributionspolitiques de la socit ont plus quedoubl, atteignant 1,2 million dedollars. Comme on pouvait syattendre, la plupart de cet argent estall aux candidats rpublicains.

    Lagence de presseindpendante Newsmakingnewsdcrit aussi comment en 1998,sous la prsidence de Cheney,Halliburton a dpens 8,1 milliardsde dollars pour acqurir du matrielde lindustrie ptrolire et la socitde forage Dresser Industrie. Grce cela, la socit Harllinton seraprsente dans presque toute activit

    future de forage ptrolier partoutdans le monde. Et cela a aussiramen au bercail familial la socitqui avait jadis (galement en 1948)

    envoy un avion chercher le rcentdiplm de Yale, George H. W.Bush, afin quil commence sacarrire dans lindustrie ptroliredu Texas. Le pre de Bush senior,Prescott, a t Prsident-DirecteurGnral de la socit qui dtenaitautrefois Dresser : Brown Brothers

    Harriman.

    LES ACTIVITES SPECIALES DEBROWN & ROOT

    Il est clair que partout o il y a duptrole, on retrouve Brown & Root.Mais de plus en plus, partout o il ya la guerre ou une insurrection, on

    retrouve galement Brown & Root.De la Bosnie et du Kosovo laTchtchnie, au Rwanda, laBirmanie, au Pakistan, au Laos, auVietnam, lIndonsie, lIran, la

    Il est clair que partout o il y a du ptrole, on

    retrouve Brown & Root. Mais de plus en plus,

    partout o il y a la guerre ou une insurrection, on

    retrouve galement Brown & Root.

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    Libye, au Mexique et la Colombie,les activits traditionnelles deBrown & Root se sont tendues,partant de la construction lourdejusqu inclure lapport de soutienlogistique larme amricaine.Aujourdhui, la place desintendants de larme amricaine,

    le monde risque de voir lesentrepts de Brown & Root stockeret grer absolument tout, depuis lesuniformes et les vivres jusquauxvhicules.

    Le dveloppement spectaculairedes activits de Brown & Root enColombie laisse aussi penser queBush sactive avec frnsie constituer des rserves comme entemps de guerre dans le cadre dunProjet Colombie. Cela concorde

    avec les mesures prises par lancienministre de lconomie et desfinances de Bush, Nicholas Brady,visant crer une socitdinvestissement sur le modedune co-association entre laColombie et les Etats-Unis,appele Corfinsura, pourfinancer des grands projets deconstruction avec le gangcolombien dAntioquia, dont lesige se trouve Medellin (voir

    FTW, juin 2000).Et les prvisions dune guerre

    terrestre en Colombie peuventexpliquer pourquoi Brown &Root, dans un dossierdarchives de la Commissiondes Changes et des Valeurs(SEC, lquivalent de la COB), amentionn quen plus dedtenir un espace de plus de7,4 hectares pour ses entreptsen Colombie, elle loue aussi bail 1 hectare supplmentaire.Selon le dossier darchives duEnergy Services Group deBrown & Root, les seuls autresendroits o la socit garde unespace pour ses entrepts sont leMexique (presque 5 hectares) et lesEtats-Unis (3500 mtres carr).

    Selon le site Internet de lAgence dePromotion des InvestissementsEtrangers de Colombie, ce nest quen1997 que Brown & Root est apparuedans le pays. Que sait Brown & Root-qui selon Associated Press (AP) agagn plus de 2 milliards de dollars

    en soutenant et approvisionnant lestroupes amricaines - sur laColombie que le public amricainne sait pas ? Pourquoi avoir besoindun espace de presque 9 hectarespour ses entrepts pouvant passerdune activit de Brown & Root

    (services dnergie) une autre(soutien militaire) dun trait deplume ?

    Comme la dcrit lAP, pendant

    lre des Contras dIran,DickCheney, membre du Congrs et dela commission des services derenseignements de la chambre desreprsentants, tait un farouchepartisan du Lieutenant-colonel des

    Marines, Oliver North. Et ce, endpit du fait que North ait menti Cheney lors dun briefing priv laMaison Blanche en 1986. Les

    propres agendas dOliver North etles investigations ultrieuresmenes par lInspecteur Gnral dela CIA lont irrvocablement ml la contrebande de la cocane aucours des annes 1980 et louverture de comptes en banque

    pour une socit transportantquatre tonnes de cocane par mois.Ceci, cependant, na pas empchCheney de soutenir activement la

    candidature (malheureuse) deNorth au Snat amricain depuisla Virginie en 1994 - juste un anavant quil ne reprenne les rnesde la socit parente de Brown &Root base Dallas, Halliburton,Inc.

    En tant que Ministre de laDfense de Bush au cours desoprations Bouclier du dsert/Tempte du dsert (1990 &1991), Cheney a aussi dirig desoprations spciales impliquantles rebelles kurdes dans le nordde lIran. Depuis plus de 50 ans,la source principale de revenusdes Kurdes rside dans lacontrebande de lhrone, quilsfont passer depuis lAfghanistanet le Pakistan travers lIran,lIrak et la Turquie.

    Ayant parfois eupersonnellement affaire Brown& Root, jai pris note avec soinquand le Los Angeles Times a

    observ que le 22 mars 1991 ungroupe dhommes arms avait faitirruption dans les bureaux de lajoint-venture Vinnell, Brown &Root, Ankara, en Turquie, etassassin le major de larme de

    lair la retraite, John Gandy.En mars 1991, des dizaines demilliers de rfugis kurdes, depuislongtemps les atouts de la CIA,

    Il ne serait pas faux de dire qu il existe un lien direct

    entre d une part les usines de Brown & Root

    - souvent installes dans des rgions risques et

    recules - et d autre part chaque rgion productrice

    de drogue et chaque rgion consommatrice dedrogue dans le monde.

    Jean-JacquesColin

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    taient massacrs par SaddamHussein la suite de la Guerre duGolfe. Saddam, cherchant dtruire tout espoir de succs dunervolte kurde, a trouv faciledliminer ces milliers de Kurdesgnants qui avaient fui jusqu lafrontire pour y chercher asile. L,

    les forces de scurit kurdes - enpartie formes par la socitVinnell, Brown & Root - ontrenvoy des milliers deKurdes vers une mortcertaine.

    Aujourdhui, la VinnellCorporation (une socitde TRW) est lune des troisplus grosses socitsprives de mercenaires dumonde, aux cts des

    socits MPRI et DynCOrp(voir FTW, juin 2000).Cest aussi lentitdominante en matire deformation des forces descurit dans tout leMoyen-Orient.

    Comme on pouvait syattendre, les rgions de lafrontire turque en questionconstituaient les points detransbordement principaux

    de lhrone produite enAfghanistan et au Pakistan etdestine aux marchs europens.

    Une source confidentielle ayantpratiqu les services secrets dans largion ma dit par la suite que lesKurdes recevaient de largent desgens qui les aidaient transporterleurs drogues. Il a ouvertementreconnu que Brown & Root et laVinnell Corporation fournissaienttoutes deux couramment une

    couverture non-officielle (NOC) auxofficiers de la CIA. Mais cela, je lesavais dj.

    De 1994 1999, pendantlintervention militaire amricainedans les Balkans - o, selon TheChristian Science Monitor et JanesIntelligence Review, lArme deLibration du Kosovo (KLA)contrle 70 pour cent de lhroneentrant en Europe occidentale - lasocit Brown & Root de Cheney agagn des milliards de dollars enapprovisionnant les troupesamricaines partir de grandes

    usines situes dans la rgion. A cejour, les activits de soutien militairede Brown & Root continuent enBosnie, au Kosovo et enMacdoine.

    Dick Cheney a davantage trempdans la drogue que lon ne pourraitle supposer. Le rapport daot

    2000 du Centre pour lIntgritPublique le confirme encore mieux.Il ne serait pas faux de dire quil

    existe un lien direct entre dune partles usines de Brown & Root -souvent installes dans des rgionsrisques et recules - et dautre partchaque rgion productrice dedrogue et chaque rgionconsommatrice de drogue dans lemonde. Ces concidences, en elles-mmes, ne prouvent pas quelle estcomplice de ce commerce. Dautresfaits, cependant, vontinvitablement dans ce sens.

    UN LIEN DIRECT ENTRE LADROGUE ET DICK CHENEY

    Le rapport du CPI intitulCheney a permis Halliburton defestoyer la table fdrale, critpar les journalistes chevronnsKnut Royce et Nathaniel Heller,dcrit comment, pendant les cinq

    annes o Cheney la dirige,Halliburton, en grande partie parlintermdiaire de sa filiale Brown &Root, a bnfici de 3,8 milliards de

    dollars grce des contratsfdraux et des prts cautionnspar largent du contribuable. Lesprts avaient t accords par laExport & Import Bank (EXIM) et laOverseas Private InvestmentCorporation (OPIC). Selon la basede la CIA de Ralph McGehee, ces

    deux institutions sont largementinfiltres par la CIA et fournissentcouramment une NOC ses

    officiers.Lun de ces prts,

    accord au conglomrat -financier/bancaire russe leGroupe de Socits Alfa,se montait 292 millionsde dollars pour payer lecontrat obtenu par Brown& Root pour ramnager

    un gisement ptroliersibrien dtenu par laRussian Tyrumen OilCompany. Le Groupe Alfaa atteint une participationde 51 pour cent au sein deTyrumen Oil dans ce quitait soi-disant unprocessus denchrestruqu en 1998. Unrapport officiel dugouvernement russe

    affirme que les cadres dirigeants duGroupe Alfa, les oligarchiquesMikhail Fridman et Pyotr Aven,ont soi-disant particip au transitde la drogue depuis lAsie du sud-estjusquen Europe, via la Russie. Cesmmes cadres, Fridman et Aven,qui auraient fait la contrebande delhrone en sassociant au gangrusse Solntsevo, taient ceux-lmmes qui avaient sollicit les prtsde lEXIM, prts que les pressions

    dHalliburton ont plus tardeffectivement obtenus. Parconsquent, les activits de Brown& Root dans les gisementsptroliers dAlfa Tyrumen ont pu sepoursuivre - et se dvelopper.

    Aprs avoir dcrit comment lesintrts criminels organiss dans leGroupe Alfa avaient soi-disantdtourn le gisement ptrolier demanire frauduleuse, larticle duCPI - se servant de rapports officielsdu FSB (lquivalent russe du FBI),de compagnies ptrolires tellesque BP & Amoco, danciens

    pendant les cinq annes o Cheney

    l a dirige, Halliburton, en grande

    partie par l intermdiaire

    de sa filiale Brown & Root,

    a bnfici de 3,8 milliards

    de dollars grce

    des contrats fdraux et des

    prts cautionns par l argent

    du contribuable.

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    officiers du KGB et de la CIA et decomptes-rendus publis dans lapresse - a ensuite tabli un liensolide vers Alfa Tyrumen et letransport de lhrone. En 1995,des sacs dhrone camoufle ensucre ont t vols dans unconteneur ferroviaire lou par AlfaEko et ont ensuite t vendus dansla ville sibrienne de Khabarovsk.Un problme a surgi lorsque denombreux habitants de la ville ontt intoxiqus ou empoisonns.

    Larticle du CPI a aussi affirm :Le rapport du FSB a dit que, aucours des jours qui ont suivilincident, les agents du Ministredes Affaires Intrieures (MVD) ontfait des descentes dans les locauxdAlfa Eko et ont dcouvert desdrogues et autres documentscompromettants.

    Les deux rapports affirmentquAlfa Bank a blanchi des fondsissus de la drogue provenant descartels colombiens et russes.

    Le document du FSB affirmeque, fin 1993, un haut reprsentantdAlfa a rencontr GilbertoRodriguez Orejuela, le cerveaufinancier maintenant emprisonndu clbre cartel de Colombie, Cali,

    afin de conclure un accord sur letransfert de largent dans lAlfaBank partir de zones offshorecomme les Bahamas, Gibraltar etdautres. Le projet consistait le

    rinsrer dans lconomie russe en

    achetant des actions dans dessocits russes.

    Il [lancien agent du KGB] arapport quil y avait des preuvesconcernant limplication [dAlfaBank] dans le blanchiment dargentdes cartels de la drogue latino-amricains.

    Cela devient alors plus dur pourCheney et Halliburton daffirmerque tout ceci nest que pureconcidence, puisque le CPI arapport que le reprsentantprincipal de Tyumen,

    Washington, James C. Langdon,Jr., au sein de la socit dAikinGump, a contribu coordonner une collecte de fondsde 2,2 millions de dollars pour Bush

    en juin dernier. Il a alors acceptdaider recruter 100 juristes etmembres de groupes de pressiondans la capitale afin quilsrassemblent chacun 25000 dollarspour la campagne de W.

    Lhrone mentionne danslarticle du CPI venait du Laos, o

    des combattants secrets et allis delongue date de Bush, RichardArmitage et le sous-directeuradjoint des oprations de la CIAaujourdhui la retraite, Ted

    Shackley, ont t mls plusieursreprises au commerce de la drogue.Elle poursuivait alors sa route en

    Asie du sud-est jusquau Vietnam,probablement jusquau portdHaiphong. Ensuite, lhrone taitembarque jusquau port russe deVladivostok, sur le Pacifique, doelle traversait ensuite la Sibrie partrain et partait ensuite par camionou par train vers lEurope, passantdans les mains des chefs de la mafiarusse en Tchtchnie et enAzerbadjan. La Tchtchnie etlAzerbadjan sont des foyers la

    fois de conflit arm et dexplorationptrolire, et Brown & Root a desactivits tout le long de cette route.

    Comme on la dcrit dans desprcdents numros de FTW, ce

    Les dplacements d Armitage ont annonc tant le

    conflit de la Tchchnie que celui du Kosovo ainsi

    que l expansion du commerce de la drogue qui

    svit dans toutes ces rgions.

    L administration Clinton s est charge d apporter une solution ce trajet

    inutile de l hrone en dtruisant la Serbie et le Kosovo en 1999

    et en installant la KLA comme puissance rgionale. Cela a ouvert une ligne

    directe de l Afghanistan l Europe occidentale - et, de plus, Brown & Rootse trouvait au beau milieu.

  • 8/7/2019 Nexus 14 - mai juin 2001 - Experimentation (complet)

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    long chemin, onreux et tortueux,a t tabli la hte aprs que lereprsentant personnel duprsident George Bush, RichardArmitage, occupant le postedambassadeur, se fut rendu danslancienne Union Sovitique pourcontribuer son dveloppementconomique en 1989. Le

    gouvernement cohsifyougoslave/serbe qui contrlait lesBalkans et linstabilit permanentedans le Croissant dOr duPakistan/Afghanistan faisaientalors obstacle une route plusdirecte, rentable et efficace delAfghanistan et du Pakistan jusqulEurope via la Turquie. De mme,il ny avait pas dautre solution,tant donn que lon utilisait delhrone issue du Triangle dOr

    (Birmanie, Laos et Thalande), quede passer en Chine et en Inde.Cest peut-tre encore une

    concidence si Cheney et Armitagesont tous deux membres duprestigieux Aspen Institute, groupede recherche bi-partite tri sur levolet, et galement de la Chambrede Commerce des Etats-Unis et delAzerbadjan. En novembre 1999,dans ce qui tait peut-tre unprsage des choses venir,

    Armitage a jou le rle du Ministrede la Dfense lors dun exercicepratique au Conseil sur lesRelations Etrangres, dont lui etCheney sont tous deux membres.

    Beaucoup des plus anciens et desmeilleurs apparatchiks de Bush,comme Richard Armitage etlancien de la CIA Ted Shackley,ont un solide bagage politique.Puisque le pouvoir gouvernementalest si galement divis aprs cette

    longue lection qui semble montde toutes pices, il est peu probableque des gens tels que Armitage ou

    Shackley, dont la nomination despos