newsletter n°32 amicale des anciens et elèves de mécanique...

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Amicale des Anciens et Elèves de Mécanique NEWSLETTER n°32 Avril 2012 Copyright © 2012 - AEM Projet - INSA Rouen 1 Edito Chers lecteurs, Les beaux jours approchent et c’est pourquoi les Mécas sont de sortie ! En effet, le mois de mars et sa semaine de l’Industrie nous ont permis de visiter de grands acteurs hauts-normands de ce secteur. C’est donc en toute logique que vous trouverez de rapides exposés de ces visites en début de numéro. Vient ensuite un dossier sur les départs à l’étranger dans notre cher département, accompagné de quelques chiffres ainsi que d’une interview détaillée, sans oublier des nouvelles de nos chers Anciens ! Bonne lecture ! Sommaire Visite de MORPHO 2 Visite de la centrale nucléaire de Penly 3 Départs à l’étranger 4 Départs à l’étranger : Interview de Lucie RIBET, actuellement au Brésil 5 Des nouvelles de... 7 Des nouvelles de... 9 Le mot de la fin 10

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Amicale des Anciens et Elèves de MécaniqueNEWSLETTER n°32

Avril 2012

Copyright © 2012 - AEM Projet - INSA Rouen 1

Edito

Chers lecteurs,

Les beaux jours approchent et c’est pourquoi les Mécas sont de sortie ! En effet, le mois de mars et sa semaine de l’Industrie nous ont permis de visiter de grands acteurs hauts-normands de ce secteur. C’est donc en toute logique que vous trouverez de rapides exposés de ces visites en début de numéro.

Vient ensuite un dossier sur les départs à l’étranger dans notre cher département, accompagné de quelques chiffres ainsi que d’une interview détaillée, sans oublier des nouvelles de nos chers Anciens !

Bonne lecture !

Sommaire

Visite de MORPHO 2Visite de la centrale nucléaire de Penly 3Départs à l’étranger 4Départs à l’étranger : Interview de Lucie RIBET, actuellement au Brésil 5Des nouvelles de... 7Des nouvelles de... 9Le mot de la fin 10

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Visite de MORPHO

Le jeudi 22 mars, l’AEM organisait une visite d’entreprise sur le site de MORPHO (filiale du groupe SAFRAN) basé à Saint Etienne du Rouvray. MORPHO, diminutif de morphologie (anciennement Sagem Sécurité), est la société leader mondial des systèmes sécurisés de type biométrique à travers les systèmes de reconnaissance d’iris et d’empreintes digitales.

Après une brève introduction du responsable qualité du site, nous avons ainsi pu découvrir les chaînes de productions dédiées aux systèmes biométriques, qui sont en fait conçus à partir des capteurs CMOS que l’on retrouve dans les appareils photo. Les principaux acheteurs de ces technologies sont les entreprises privées dont l’accès à certaines unités est confidentiel ou bien les services gouvernementaux (comme, par exemple, le FBI américain qui utilise des lecteurs d’empreintes digitales pour des contrôles d’identité).

Un autre produit de l’entreprise est la solution biométrique fournie à toutes les mairies françaises délivrant un passeport biométrique (l’ensemble comprend le lecteur d’empreintes, un système éclairant et un appareil photo). En effet, l’entreprise se déclare comme fournisseur de solutions technologiques et non pas uniquement fabricant de produits. Un autre exemple de solution est celle fournie au gouvernement ivoirien pour recenser toute leur population. Nous avons donc pu voir ce kit composé d’une borne biométrique (photographie du visage, capteur d’empreintes digitales et d’iris) accompagnée d’un ordinateur transportable équipé du logiciel proposé par MORPHO.

MORPHO réalise également une grande partie des terminaux de jeux que l’on retrouve chez les buralistes.

Enfin, le dernier secteur de l’usine, que nous n’avons pas pu visiter car confidentiel, est celui de la conception et de la production des radars routiers. Nous avons même du faire un contournement d’une zone lors de notre visite car un « produit » était en test. Nous savons simplement que MORPHO commercialise les radars mobiles pour la gendarmerie et les futurs radars tronçons qui calculent une vitesse moyenne sur une portion d’autoroute par exemple.

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Visite de la centrale nucléaire de Penly

Le samedi 24 mars dernier s’est déroulée la visite de la centrale nucléaire de Penly. Cette visite a été réalisée durant la semaine de l’industrie. Cette centrale se trouve en bord de mer près de Dieppe. Elle appartient au groupe EDF et fait travailler 660 agents et environ 200 prestataires. Elle est composée de deux réacteurs d’une puissance de 1300 MW chacun. Se situant en bord de mer, elle utilise son eau pour refroidir les deux réacteurs, qui est acheminée vers ceux-ci grâce à un centre de pompage.

Avant de commencer la visite de la centrale, les organisateurs de la visite nous ont expliqué son fonctionnement. Cela nous

a permis de mieux comprendre l’utilité de chaque espace que ce soit les réacteurs, la station de pompage, le système de refroidissement et la salle des machines. De plus, nous avons pu voir la répartition des moyens de production d’électricité par EDF en France et se rendre compte que le nucléaire en produit environ 85%. Ensuite, nous sommes allés visiter la salle des machines. Nous avons vu les arrivées des vapeurs vers les turbines ainsi que l’alternateur qui transforme l’énergie mécanique en énergie électrique.

Les participants à cette visite en sont sortis ravis et avec une meilleure compréhension du fonctionnement d’une centrale nucléaire et des différents systèmes de sécurité. De plus, nous sommes restés en contact avec les responsables des ressources humaines afin d’organiser une visite de la centrale plus complète et pouvoir visiter le bâtiment réacteur l’année prochaine.

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Départs à l’étranger

Le sujet principal de ce numéro concerne les départs à l’étranger des étudiants.

Cette année, 23 étudiants de Méca5 sont partis en ERASMUS pour faire un ou deux semestres à l’étranger. Près de la moitié de ceux-ci est actuellement à Cranfield, en Angleterre. Le second pays préféré pour les départs en ERASMUS est la Suède (5 personnes) suivi de près par l’Espagne (4). Enfin, deux personnes sont allées en Norvège et une en Finlande. Mais il ne faut pas oublier que certains étudiants sont partis dès la quatrième année (non présents sur le graphique). L’année dernière, ils étaient 4 à rejoindre l’Allemagne et 3 le Brésil.

Cranfield arrive en tête pour deux raisons principales : tout d’abord, bien que ce séjour rallonge les études d’un semestre, celui-ci permet d’obtenir à la fin de la scolarité un double diplôme, impliquant une reconnaissance de l’employeur sur le marché du travail. De plus, l’université étant isolée, cela suppose une immersion totale entrainant une réelle amélioration du niveau d’Anglais. Les pays scandinaves sont très demandés (8 personnes) car les cours universitaires y sont également dispensés en anglais. C’est donc une bonne initiative pour les personnes voulant améliorer leur niveau en langue sans être spécialement attirés par l’Angleterre.

Le fait de pouvoir choisir soi-même les cours que l’on souhaite suivre est un atout essentiel pour les départs à l’étranger. Certaines personnes ont choisi de faire uniquement de la mécanique tandis que d’autres n’en font que 20% de leur temps et complètent leur connaissances en management, maintenance, environnement, …

Cependant, cette année, les choses évoluent du côté de la scolarité du département. En effet, les personnes souhaitant partir à l’étranger en 5ème année sont dans l’obligation de choisir qu’au moins 50% des cours suivis soient en rapport avec la mécanique. De plus, les étudiants sont invités à voyager à partir de la 4ème année. Il est donc maintenant possible de partir faire sa 4ème année entière à l’étranger, ou bien sa 5ème année. Ce choix a été adopté car de plus en plus de personnes souhaitent vivre cette expérience et les étudiants n’étaient pas assez nombreux en 5ème année, cela permettra donc de rééquilibrer les quotas et de résoudre les problèmes que cela pouvait poser. Par exemple, certains cours n’étaient pas accessibles à cause du peu d’étudiants qui en faisaient la demande.

De plus, les enseignants du département sont très qualifiés, et c’est en général en 5ème année que l’on peut exploiter cela au maximum puisqu’on commence à suivre des cours assez spécialisés.

Nous vous proposons maintenant de découvrir le témoignage d’une étudiante du département qui a choisi de passer la moitié de son cursus Méca à l’étranger.

Angleterre48%

Finlande4%

Suède22%

Norvege9%

Espagne17%

Répartition par pays

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Départs à l’étranger : Interview de Lucie RIBET, actuellement au Brésil

1) Pourquoi as-tu voulu partir à l’étranger ?Après avoir fait un échange d’un an aux Etats-Unis quand j’étais au lycée, j’ai toujours voulu repartir. Ce programme de double diplôme avec le Brésil a donc été l’opportunité idéale. Pour moi il n’y a rien de mieux que de vivre dans un pays étranger pour découvrir sa culture et apprendre une nouvelle langue.

2) Dans quel pays es-tu partie ?Brésil

3) Combien de temps dure ton séjour ?2 ans, de février 2011 à décembre 2012

4) Quel est le type d’échange (Erasmus, …) ?Double diplôme

5) Dans quelle ville et quelle université es-tu partie ?Universidade Federal de Santa Catarina (UFSC), Florianópolis

6) Comment as-tu géré le dépaysement ? (Barrière de la langue, le contact avec les gens sur place, …)Le tout début n’a pas été facile puisque je parlais très peu le portugais. J’ai donc décidé d’arriver un mois avant le début des cours afin d’avoir le temps de connaître la ville et d’améliorer mon portugais. Ayant un bon niveau d’espagnol, j’ai vite progressé. D’autant plus que les brésiliens sont très ouverts et parlent facilement avec tout le monde. Ça fait maintenant un an que je suis au Brésil et je n’ai plus aucun problème pour m’exprimer en portugais.

Universidade Federal de Santa Catarina

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7) A-t-il été facile de s’intégrer ? (Trouver un logement, …)Trouver un logement n’a pas été facile étant donné qu’il n’existe pas de résidences étudiantes et que l’université n’aide pas les étrangers à se loger. Heureusement, je connaissais une prof de l’UFSC que j’avais rencontrée en France et qui m’a beaucoup aidée quand je suis arrivée. Ensuite, s’intégrer a été relativement facile dès que j’ai parlé portugais et fait quelques connaissances.

8) Quel est le niveau scolaire en comparaison avec notre formation INSA (plus difficile, nombre d’heures de cours, …) ?Le niveau des cours à l’UFSC est facile comparé au niveau exigé à l’INSA. Il n’y a pas de grande difficulté si ce n’est la charge de travail. Pour ma part, j’ai beaucoup de travail à faire en dehors des cours, des projets, de la recherche… mais rien de très difficile. Il faut juste savoir qu’une matière au Brésil demande beaucoup plus de boulot qu’une matière en France (un étudiant fait normalement 5 matières par semestre) et donc bien prévoir son emploi du temps avant de partir.

9) Quels sont les bénéfices d’une telle aventure (aux niveaux social et professionnel) ?Deux ans d’expérience au Brésil et la maîtrise du portugais m’ouvrent les portes de l’Amérique Latine. Après cet échange, je peux trouver très facilement un stage ou un emploi au Brésil, pays très prometteur pour les jeunes ingénieurs. J’ai aussi eu l’occasion de voyager dans d’autres pays Amérique latine. Cela m’a permis de faire des contacts qui plus tard pourront me servir pour travailler en Argentine, Chili, Pérou... Bref, une telle aventure est bénéfique de tous les points de vue !

10) Quels souvenirs garderas-tu de cette expérience ?D’excellents souvenirs et muitas saudades !

11) Que comptes-tu faire après tes études ?De retour du Brésil, je compte faire mon stage ingé en Europe puis ensuite faire un VIE (Volontariat International en Entreprise) en Asie ou en Australie.

12) Un petit conseil avant de partir… ?Achète une bonne crème solaire !

Merci beaucoup à Lucie RIBET, d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.

Florianópolis

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Des nouvelles de...

“ Wladys LELONG, promotion 2005

• Quellefilièredudépartementavez-voussuivie?La filière qui s’appelait à l’époque « Fabrication & Matériaux » et qui je crois a été renommée CSI par la suite. • Enquoiconsistevotremétier?Je suis responsable maintenance du secteur Assemblage moteurs de l’usine Renault Cléon. J’ai pour mission de maintenir l’ensemble des moyens de production de mon périmètre en état de fonctionner à un bon niveau de performance, en termes de rendement, de qualité et de sécurité.Pour cela, je dispose d’équipes que j’anime au travers de 5 chefs d’unités travaillant en 3x8 (environ une dizaine de personnes par équipe) qui assurent le correctif (réparer quand c’est en panne) et le préventif (échanger des pièces selon une fréquence définie pour éviter l’apparition de pannes connues).Par ailleurs, nous menons également des activités d’amélioration visant à améliorer la maintenabilité des installations (en améliorant l’accessibilité des machines, en reconcevant des éléments mal conçus, etc) et nous aidons le service ingénierie à l’industrialisation de nouveaux moyens.

C’est un métier qui demande beaucoup d’organisation, de réactivité et d’adaptabilité qui fait appel essentiellement à des compétences managériales même si disposer d’un bagage technique solide peut être un sérieux atout.

• Quevousaapportévotrestagedefind’étude?L’assurance que je ne m’étais pas trompé de voie. Je considère le stage de fin d’études comme un moment crucial qui doit permettre de s’insérer rapidement dans la vie active. L’objectif est double : valider le type d’activité que l’on veut exercer (R&D, achats, qualité, fabrication, etc) et également prendre de l’expérience pour valoriser son parcours et sa candidature en vue d’une embauche. Il est donc important de le choisir soigneusement et de s’y impliquer à fond. Je l’avais réalisé à Neufchâtel en Bray, chez Danone, dans une usine de fabrication de petits suisses.

• Quelaétévotreparcoursprofessionneldepuisl’obtentiondevotrediplômejusqu’àvotreemploiactuel?

Depuis la sortie de l’école, je travaille chez Renault où j’ai été Chef d’Unité de fabrication (Assemblage moteur essence 2.0L), Adjoint de Chef d’Atelier de Fabrication (Assemblage moteur 2.0L dci) et aujourd’hui Chef d’Atelier de Maintenance (6 lignes d’assemblage, 2 secteurs de bancs d’essais).

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• Avez-vousététouchéeparlacrisede2009?A-t-elleaffectévotretravail?Plutôt durement. Notre usine a connu une longue période de sous activité qui s’est traduite par des réductions d’effectifs et par du chômage partiel pour l’ensemble du personnel.Ce fut une période où il était difficile, en tant que manager, de trouver les leviers pour motiver nos équipes vers la performance, alors que l’on ne travaillait que 2 ou 3 jours par semaine et que les pertes de salaire étaient conséquentes pour une grande partie du personnel.

• Pensez-vousquevotreformationdemécanicienestadaptéeàcequ’onattenddevousentempsqu’ingénieur ?

Mon orientation professionnelle, tournée vers le management en fabrication, ne m’a pas contraint à utiliser ce qui m’avait été enseigné à l’INSA. Je dirais que, à part l’anglais, les cours de fab, de matériaux et d’informatique du premier cycle, le reste ne me sert que de culture générale. Néanmoins, je pense que notre formation devrait être encore plus tournée, en particulier pour la filière CSI, sur les sciences appliquées bien plus que sur le fondamental.L’étudiant que j’étais et ceux que je vois aujourd’hui en stage ont du mal à mobiliser l’ensemble de leurs connaissances autour d’un problème. Les opportunités d’appliquer ce qui a été appris sont encore, à mon sens, trop peu nombreuses.

• Quellesseraientlesmodificationsàfaire?Imposer aux étudiants plus de travail personnel pluri-disciplinaires, dont les sujets seraient obligatoirement scientifiques, pourrait répondre à la problématique que j’évoquais juste avant. Mais ce qu’il faut surtout soigner, c’est l’encadrement par le corps enseignant. Les étudiants manquent de méthodologie autant que d’autonomie. Par ailleurs, valoriser l’implication extra-scolaire des étudiants (BDE, Junior entreprise, etc), rendre obligatoire une partie de la scolarité à l’étranger, multiplier les stages en entreprise, tout cela permettrait également de les voir progresser en « savoir-être ». Peu d’étudiants savent adopter un comportement professionnel rapidement (pro-activité, capacité à décider, leadership, autonomie, implication, etc).Les ingénieurs font de plus en plus la différence sur leurs qualités humaines plutôt que sur leur bagage technique souvent similaire.

• Gardez-vousdescontactsavecl’INSA?Desanciens?Je garde beaucoup de contacts avec l’école puisque j’essaie d’aider, quand c’est possible, l’AEM. Je participe aux entretiens de recrutement des 1ère année tous les ans et je participe au forum des métiers « INSA-ESIGELEC » environ tous les ans également.J’ai énormément de contacts avec des anciens de ma promo (EP, ASI et CFI également) qui sont devenus des Amis très proches. Une anecdote : le dernier match de foot qui s’est organisé entre nous le mois dernier, les équipes étaient : MECA vs EP.Même 6 ou 7 ans plus tard, les veilles rivalités ont la vie dure…

Merci beaucoup à Wladys LELONG,d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.

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Des nouvelles de...

“ Thomas LEMENEDE, promotion 2005

• Quellefilièredudépartementavez-voussuivie?En 2005, ça s’appelait « mécanique des structures ». • Enquoiconsistevotremétier?J’ai d’abord travaillé dans un bureau d’étude à Toulouse où je faisais du calcul de structures. J’ai travaillé principalement sur les programmes A380 et A400M sur la partie justification/certification de pièces de structure.Deux ans plus tard j’ai décidé de passer le concours d’Ingénieur de l’Industrie et des Mines pour entrer à la DRIRE. Une fois le concours en poche j’ai pris un poste de chargé de mission en développement économique. En résumé je travaille pour le Ministère de l’Industrie et mon rôle consiste à soutenir et accompagner les entreprises dans leurs projets de développement.

• Quevousaapportévotrestagedefind’étude?J’ai réalisé mon stage de fin d’étude au service « calcul » de l’APAVE. J’étais donc totalement dans la continuité de ma formation. Ce stage m’a surtout permis de me confronter à des problèmes industriels réels avec des vrais besoin d’exploitation derrière. J’ai aussi eu l’occasion de travailler sur de nouveaux logiciels et surtout d’apprendre à utiliser plusieurs approches parallèlement (RDM et MEF notamment).

• Avez-vousététouchéeparlacrisede2009?A-t-elleaffectévotretravail?J’ai eu la chance de ne pas être touché par la crise économique personnellement. Il faut dire que dans ces cas-là c’est rassurant d’être fonctionnaire. En revanche, elle a pas mal affecté mon travail dans la mesure où le gouvernement et les ministères ont souhaité mettre en places différents programmes spécifiques de soutien aux entreprises durant cette période. J’étais donc chargé, en partie, de mettre en œuvre ces programmes.

• Pensez-vousquevotreformationdemécanicienestadaptéeàcequ’onattenddevousentempsqu’ingénieur ?

Dans mon premier emploi, cela correspondait exactement à ce que l’on attendait de moi.Dans mon métier actuel, pour lequel on demande une compétence technique au départ, la formation de mécanicien n’est franchement pas indispensable (mes collègues ont fait de la chimie, du génie civil, de la céramique, des matériaux...). En revanche c’est la culture économique qui me manquait beaucoup au départ (comptabilité, analyse financière, économie...)

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Rendez-nous visite !

Compliments, remarques ou menaces ?N’hésitez pas ! Contactez-nous : [email protected]

http://aem.insa-rouen.fr/

Le mot de la fin

Cette édition de la newsletter est déjà terminée et nous vous retrouverons prochainement pour l’ultime numéro de cette année ! En effet, notre mission arrive bientôt à son terme et c’est pourquoi nous lançons un appel aux actuels Méca3 qui souhaiteraient reprendre le projet. N’hésitez surtout pas à nous contacter pour prendre des informations sur le fonctionnement de l’Amicale. Vous pourrez également prendre part à certaines de nos réunions, ainsi qu’à notre soutenance de projet pour vous faciliter le relai le plus possible.

A très bientôt,

Antoine, Jeanne, Jérémie, Matthieu, Philippe, Valentin et Zeineb

• Quellesseraientlesmodificationsàfaire?Tout dépend bien évidemment du métier que l’on souhaite exercer par la suite. En revanche ce dont je me suis aperçu par la suite c’est que l’on manque cruellement de liens avec les entreprises quand on est à l’école. Il serait plus pertinent à mon sens de travailler d’avantage sur des projets industriels réels et d’avoir plus d’échanges avec des industriels. Je m’en aperçois aussi dans mon poste actuel où je suis beaucoup en contact de dirigeants d’entreprises. Certains sont également à la recherche de ce genre de lien. Dans ce cadre j’essaie toujours de faire la promotion de l’INSA, mais je ne suis pas certain que l’organisation interne soit bien adaptée à cela malheureusement.

• Gardez-vousdescontactsavecl’INSA?Desanciens?Dans le cadre de mon travail actuel je suis régulièrement en lien avec l’INSA et j’essaie au maximum de développer ces liens.Je suis toujours en contact très réguliers avec des anciens de ma promo. L’INSA nous a permis de créer des liens assez forts entre nous, notamment à travers les nuits passées sur les projets dans les salles informatiques (heureusement le baby-foot n’était pas loin...).

Merci beaucoup à Thomas LEMENEDE, d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.