newsletter n°154

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N°154 - Chabbat Paracha Tissa - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - [email protected] Bonnes Nouvelles Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmes dimanche soir 20h45 Rav Avi Assouline 054-6357709 Beit Machia’h Har ‘Homa Cours et Farbrengen Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725 - 34, rue Rav Its’hak Nissim Talpiot-Arnona : cours (fr) de Tanya et Dvar Mal’hout le dimanche soir à 20h00 Mardi (héb) 20h00 Tanya et Dvar Mal’hout 050-7080871 Centre-ville Beit Machia’h Keren Or ‘Hanna Cours et Itvaadout pour femmes 67, rue Yaffo Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Beit Machia’h Mochava Guermanite : Cours pour femmes le mercredi à 17h00 au 57, rue Emek Refaïm (Sarah Partouche) 02-6510801 Annonce Travaux électricité Jérusalem et Elad 050-4106329 Marbim BeSim’ha Pour écrire au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h par l’intermédiaire des Igueroth Kodech 050-7080871 ou par email [email protected] Editorial Adar 5772 : La joie de Pourim jusqu’à la Guéoula Tissa veut dire : « élève ! ». Ce qui est d’une part le reportage d’un événement qui se passe dans une Paracha de la Torah, mais aussi un ordre : élève, ou plutôt dans le contexte actuel, relève la tête des enfants d’Israël ! Ce que l’on comprend de ce mot est que le moment est venu où chacun et chacune, membres du Peuple Juif a aujourd’hui la volonté profonde de relever la situation, relever le défi, rele- ver le monde et son entourage en prenant sur lui de créer un fait nouveau et d’écrire un nouveau pas- sage dans l’histoire, ainsi que dans son histoire personnelle, de prendre la bonne décision, l’initiative de changer le monde et de le faire passer définitivement d’un exil interne, vers une lueur, un rayon de sainteté, de Kedoucha, de Guéoula… Pourim ainsi que la joie du mois de Adar continue, s’amplifie et nous donne la force et l’enthousiasme d’ouvrir de nouvelles portes. En nous-mêmes et dans notre réalité. Le mois de Adar dont tous les jours se remplissent de joie et de bénédictions, mais pour les dévoiler chez nous, il nous faut manifester cette joie, il nous faut chanter et danser, partout et à tout moment, il ne nous suffit pas de savoir de manière intellectuelle et rai- sonnée qu’il est inscrit dans la Guémara, que c’est un moment où «l’on augmente dans la joie». De plus aujourd’hui, chaque Juif qui en prend conscience, doit faire savoir à tous et d’une manière toute à fait directe que nous voulons le Machia’h maintenant comme le dit le Rabbi Roi Machia’h Chlita lui- même lors d’une allocution, mais lisez plutôt : « Il existe certains Juifs qui prétendent qu’«Ils sont très bien en exil», D.ieu nous en préserve, et pour leur compte, cette situation d’exil pourrait bien se poursuivre encore deux mille ans… Rien que de penser à cela, on est saisi d’angoisse, et à plus forte raison d’en parler ! Et tout de même, ils ne sont touchés aucunement ! Et la raison en est que ceux qui doivent crier «Machia’h Now !» ont honte de le faire, et ce n’est pas tout, ils sont étonnés de cela et se demandent pourquoi ce cri : «Machia’h Now !». Comment peut- on rester tranquille et se taire alors que la délivrance véritable et com- plète n’est toujours pas effective !? Est-il possible que l’on ne fasse pas trembler les mondes par la demande et le cri : «Machia’h Now !»?… Au moment de la prière, lors de la lecture du Chéma avant de dormir etc., il est clair que l’on doit s’écrier : « Chéma Israël », mais le reste du temps, on se doit de scander «Machia’h Now !»… Et ceci doit aussi s’exprimer lorsque l’on engage la conversation avec son prochain, car avant tout on doit crier «Machia’h Now !». Et crier au point ou son prochain aussi se mettra à crier «Machia’h Now !». A priori, on pourrait avancer un argument : Est-il possible que lorsque l’on doit rappro- cher quelqu’un, on doit se comporter en gentleman et tout d’abord dire bonjour, puis lui demander comment il va et dans le langage du pays «How do you do ?», puis comment vont sa femme, ses enfants, comment vont les affaires, ce qu’il a réalisé et quels sont ses projets etc. ce n’est qu’à ce moment-là que l’on doit lui parler des bases du Judaïsme, jusqu’à en arriver à notre époque… Mais commencer par lui crier «Machia’h Now !», quel comportement bizarre ! Puis on se dit «les paroles des Sages se prononcent dans la sérénité», avec calme et réflexion, «sur la pointe des pieds», puis on se dira, quel peut-être l’im- pression que l’autre aura de nous par le cri : «Machia’h Now !». Mais en fait, c’est le contraire qui est vrai : Un homme tout à fait normal, qui s’exprime normalement etc. et sou- dain, il se met à scander : «Machia’h Now !»… C’est justement ce com- portement-là qui réveillera chez son prochain la profondeur qui est en lui, car en vérité, son âme aussi crie : « Machia’h Now ! » (Discours de Chabbat Paracha Tsav 5745-1985). Nous réaliserons tout ceci dans la joie de Adar, mais surtout dans la joie de la Guéoula HaAmitite VeHachéléma, dans laquelle nous accueillons le Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h de manière immédiate dans les chants, les danses et bien entendu avec le cri de ralliement au Roi Machia’h : « Vive le Roi Machia’h Now, Mamach ! »…

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La Newsletter de la Guéoula

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Page 1: Newsletter n°154

N°154 - Chabbat Paracha Tissa - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - [email protected]

Bonnes Nouvelles

Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmesdimanche soir 20h45Rav Avi Assouline054-6357709

Beit Machia’h Har ‘HomaCours et FarbrengenRav Shlomo Yossef Tsion050-4147725 - 34, rue Rav Its’hak Nissim

Talpiot-Arnona : cours (fr)de Tanya et Dvar Mal’hout ledimanche soir à 20h00 Mardi (héb) 20h00 Tanya etDvar Mal’hout 050-7080871

Centre-villeBeit Machia’h Keren Or ‘HannaCours et Itvaadout pour femmes67, rue Yaffo

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv054-4866072

Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764

Beit Machia’h MochavaGuermanite : Cours pourfemmes le mercredi à 17h00au 57, rue Emek Refaïm (Sarah Partouche)02-6510801

AnnonceTravaux électricitéJérusalem et Elad050-4106329

Marbim BeSim’ha

Pour écrire au Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h

par l’intermédiaire des

Igueroth Kodech050-7080871

ou par [email protected]

Editorial

Adar 5772 : La joie de Pourim jusqu’à la GuéoulaTissa veut dire : « élève ! ». Ce qui est d’une part le reportage d’un événement qui se passe dans uneParacha de la Torah, mais aussi un ordre : élève, ou plutôt dans le contexte actuel, relève la tête desenfants d’Israël ! Ce que l’on comprend de ce mot est que le moment est venu où chacun et chacune,membres du Peuple Juif a aujourd’hui la volonté profonde de releverla situation, releverle défi, rele-ver le monde et son entourage en prenant sur lui de créerun fait nouveau et d’écrire un nouveau pas-sage dans l’histoire, ainsi que dans son histoire personnelle, de prendre la bonne décision, l’initiativede changerle monde et de le faire passerdéfinitivement d’un exil interne, vers une lueur, un rayon desainteté, de Kedoucha, de Guéoula…

Pourim ainsi que la joie du mois deAdar continue, s’amplifie et nousdonne la force et l’enthousiasmed’ouvrir de nouvelles portes. Ennous-mêmes et dans notre réalité. Lemois de Adar dont tous les jours seremplissent de joie et de bénédictions,mais pour les dévoiler chez nous, ilnous faut manifester cette joie, il nousfaut chanter et danser, partout et à toutmoment, il ne nous suffit pas desavoir de manière intellectuelle et rai-sonnée qu’il est inscrit dans laGuémara, que c’est un moment où«l’on augmente dans la joie».

De plus aujourd’hui, chaque Juif quien prend conscience, doit faire savoirà tous et d’une manière toute à faitdirecte que nous voulons leMachia’h maintenant comme le ditle Rabbi Roi Machia’h Chlita lui-même lors d’une allocution, maislisez plutôt : « Il existe certains Juifsqui prétendent qu’«Ils sont très bienen exil», D.ieu nous en préserve, etpour leur compte, cette situationd’exil pourrait bien se poursuivreencore deux mille ans… Rien que depenser à cela, on est saisi d’angoisse,et à plus forte raison d’en parler! Et

tout de même, ils ne sont touchésaucunement! Et la raison en est queceux qui doivent crier «Machia’hNow !» ont honte de le faire, et cen’est pas tout, ils sont étonnés de celaet se demandent pourquoi ce cri:«Machia’h Now !». Comment peut-on rester tranquille et se taire alorsque la délivrance véritable et com-plète n’est toujours pas effective !?Est-il possible que l’on ne fasse pastrembler les mondes par la demandeet le cri : «Machia’h Now !»?… Aumoment de la prière, lors de la lecturedu Chéma avant de dormir etc., il estclair que l’on doit s’écrier: « ChémaIsraël », mais le reste du temps, on sedoit de scander «Machia’h Now!»…Et ceci doit aussi s’exprimer lorsquel’on engage la conversation avec sonprochain, car avant tout on doit crier

«Machia’h Now !». Et crier au pointou son prochain aussi se mettra à crier«Machia’h Now !». A priori, onpourrait avancer un argument : Est-ilpossible que lorsque l’on doit rappro-cher quelqu’un, on doit se comporteren gentleman et tout d’abord direbonjour, puis lui demander commentil va et dans le langage du pays «Howdo you do?», puis comment vont safemme, ses enfants, comment vont lesaffaires, ce qu’il a réalisé et quels sontses projets etc. ce n’est qu’à cemoment-là que l’on doit lui parler desbases du Judaïsme, jusqu’à en arriverà notre époque… Mais commencerpar lui crier «Machia’h Now!», quelcomportement bizarre ! Puis on se dit«les paroles des Sages se prononcentdans la sérénité», avec calme etréflexion, «sur la pointe des pieds»,puis on se dira, quel peut-être l’im-pression que l’autre aura de nous parle cri : «Machia’h Now !». Mais enfait, c’est le contraire qui est vrai:Un homme tout à fait normal, quis’exprime normalement etc. et sou-dain, il se met à scander: «Machia’hNow !»… C’est justement ce com-portement-là qui réveillera chezson prochain la profondeur qui esten lui, car en vérité, son âme aussicrie : « Machia’h Now ! »(Discours de Chabbat Paracha Tsav5745-1985).

Nous réaliserons tout ceci dans la joiede Adar, mais surtout dans la joie dela Guéoula HaAmitite VeHachéléma,dans laquelle nous accueillons leRabbi de Loubavitch Roi Machia’hde manière immédiate dans leschants, les danses et bien entenduavec le cri de ralliement au RoiMachia’h : « Vive le Roi Machia’hNow, Mamach ! »…

Page 2: Newsletter n°154

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mL’Edit Royal - Dvar Mal’hout

Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h ChlitaChabbat Parachat Tissa 5752-1992

Le rayonnement de gloireLa Paracha de Ki Tissa est assez singulière : elle comporte un certain nombre de sujets variés qui, mis à partle fait qu’ils s’enchaînent chronologiquement, ne semblent avoiraucun rapport entre eux.

Au début, il est fait état des premières Tables de la Loi: un sujet très élevé.Vient ensuite l’épisode du bris de ces tables: une chute incommensurable. Suitalors la révélation des treize Attributs de Miséricorde: de nouveau un sujetélevé. Apparaissent enfin les deuxièmes Tables de la Loi, foncièrement différen-tes des premières (notamment par le fait qu’elles sont une œuvre humaine, etc.)Néanmoins, du fait que tous ces sujets sont mentionnés dans la même Paracha,nous devons admettre qu’ils sont les éléments d’un enchaînement cohérent.On peut prouver cela en considérant le fait que les premières Tables de la Loisont ici abondamment détaillées: « Des tables de pierre, burinées par le doigtde D.ieu.», « Des tables écrites sur les deux faces». De fait, si les premièresTables n’étaient mentionnées qu’en tant qu’introduction à l’épisode du veaud’or qui a entraîné leur destruction, il serait déplacé d’en mentionner des quali-tés inédites: ce serait «remuer le couteau dans la plaie», une démarche étran-gère à l’esprit de la Torah, qualifiée d’analogue à «humilier un indigent»(«loeg larach»). Ceci établit logiquement que la mention des premières Tablesdans notre Paracha est un élément à part entière d’un ensemble constitué parcelle-ci.Ceci est vrai également d’après Rachi qui tient que les différents sujets énumé-rés dans la Paracha ne suivent pas un ordre chronologique. En effet, même danscette optique il reste nécessaire de justifier l’ordre d’apparition des sujets ainsique la raison pour laquelle les premières Tables sont détaillées ici plutôt quedans la Paracha Michpatim qui en fait longuement mention.D’autres questionssuscitées par la structure de notre Paracha doivent être élucidées:1. Quel lien y a-t-il entre la faute du veau d’or et les Tables de la Loi d’une partet les Trois Fêtes de pèlerinage mentionnées à la fin de la Paracha d’autre part?2. Quel est le lien entre le nom de la Paracha «Ki Tissa » qui fait référence audon du demi-sicle d’argent (le ma’hatsit hachekel) avec la suite de celle-ci quiest centrée autour du thème des Tables de la Loi?3. Le terme «Ki Tissa » évoque la notion d’élévation. Étant le nom de laParacha, il doit normalement caractériser l’ensemble de celle-ci. Or on y trouvel’épisode du veau d’or qui fut la plus grande déchéance du peuple juif!4. Pourquoi le «rayonnement de gloire» fut-il conféré à Moïse précisémentlors du don des deuxièmes Tables, sachant que Moïse avait déjà été exposé à larévélation divine lors du don des premières Tables ?

Le monde entierdans une ParachaPour répondre à toutes ces interrogations, il est nécessaire de rappeler que cha-que Paracha de la Torah renferme un principe original (un‘hidouch) que l’onne trouve dans aucune autre Paracha. La Paracha Ki Tissa est unique en ce qu’ilest possible d’y voir toute la Création, tous les aspects de l’Œuvre divine.S’il est vrai que les Sages ont déclaré concernant la Torah« Tourne et retourne-la en tout sens, car tout y est contenu» (Avot 5), c’est-à-dire qu’il est possible,en méditant profondément, de retrouver dans tout sujet de la Torah l’ensemblede la Création, cela reste quelque chose d’extrêmement laborieux. À l’inverse,dans la Paracha Ki Tissa, c’est une chose clairement perceptible, même par uneapproche superficielle.Le Saint bénit soit-Il a fixé que toute chose soit composée de trois parties: soncommencement, sa «tête » et son idée maîtresse; son milieu, c’est-à-dire lachose en elle-même; sa fin qui est sa finalité et sa plénitude.La réalité universelle suit ce même schéma: A. la Torah : l’origine et le com-mencement de toute chose et l’objectif de la création du monde, B. la créationdu monde et le travail de l’homme afin de l’amener à sa finalité, C. la conclu-sion et la perfection de toute l’existence dans la délivrance messianique.Ces trois étapes sont représentées par les trois premières lettres de l’alphabethébraïque: Le « Aleph » du premier mot des Dix Commandements «Anokhi»qui représente la Torah ; Le « Beth » de « Béréchit » : « Au commence-ment, D.ieu créa le ciel et la terre», représentant l’évolution du monde; et le« Guimel » de « Guéoulah», la Délivrance messianique.Le monde en lui-même est aussi structuré de cette façon: a. la volonté divinede créer le monde, b. la création du monde et c. la perfection de la création à

l’ère messianique. Dans les termes de la Kabbalah, cela s’exprime ainsi: a. Audébut il n’y avait rien d’autre qu’une Lumière Infinie (Or ein sof), b. puis D.ieucontracta Sa Lumière et ne laissa filtrer dans la Création qu’une Lumière limi-tée (Tsimtsoum), c. afin que la révélation divine dans toute sa plénitude puissese faire dans ce monde matériel.

Trois étapesDans la mesure où le monde a été créé selon la volonté divine exprimée dans laTorah, il est logique de retrouver dans celle-ci cette même structure en trois par-ties :A. la Torah débute par « Béréchit » (« Au commencement»), ce quisouligne que le monde a été créé pourla Torah qui est appelée «Réchit »(un principe premier). B. La Torah relate ensuite l’ensemble des évène-ments et des commandements, dont l’objet est de raffiner le monde. C. LaTorah se conclut parla vision accordée parD.ieu à Moïse« jusqu’au der-nier jour », la vision de la délivrance messianique.Cette structure se retrouve dans les «Pirkei Avot ». A. le début par« Moïsereçut la Torah au Sinaï» : La Torah. B. « Et il l’a transmise à Josué» : latransmission de la Torah de génération en génération. C. La conclusion desPirkei Avot : « L’Éternel régnera à tout jamais», c’est-à-dire la pleine réali-sation du but de la création du monde dans la Délivrance messianique.Et tout ceci apparaît également dans notre Paracha, car le processus de la trans-mission des Tables de la Loi se décompose également en trois étapes: A. Lespremières Tables, façonnées par D.ieu Lui-même. B. Le bris des premièresTables, suite à la faute du veau d’or, qui symbolise la descente dans le mondepour le raffiner et le purifier, car le but de toute descente est l’élévation qui s’en-suit. C. Les deuxièmes Tables : les enfants d’Israël se repentent, Moïse remontesur le mont Sinaï et revient avec les deuxièmes Tables.Les deuxièmes Tables furent façonnées par Moïse et non par D.ieu. Mais, aprèsla déchéance dramatique liée au veau d’or et à la destruction des premièresTables, il se devait d’apparaître une qualité encore supérieure à la situation quiprévalait auparavant: c’est ainsi qu’en même temps que les secondes Tables,Moïse reçut la Torah orale.

Il est cependant difficile de comprendre comment, en les considérant comme lesétapes d’un même processus, on peut mettre sur un même plan le don des pre-mières Tables émanant de D.ieu Lui-même et l’adoration du veau d’or quiconstitua une faute terrible.L’explication de cela est qu’il devrait normalement être pour les Juifs foncière-ment impossible de transgresser la volonté divine, car celle-ci est leur volontéprofonde. Si D.ieu a rendu la faute possible, c’est un effet de Sa grande bonté,afin que les Juifs puissent parvenir à cette grande élévation qui ne vient qu’aprèsla chute.

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w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mAinsi, celle-ci n’est que temporaire et transitoire, comme l’exprime le verset«Pour un court instant Je t’ai délaissée.»(Isaïe 54, 7). Ce n’est qu’unedéchéance superficielle et en apparence seulement, dont l’unique objet estl’élévation qui s’ensuivra et qui sera éternelle et illimitée! Plus encore, il yaura alors une succession infinie d’élévations, comme le dit le verset« Ilsiront de force en force pour paraître devant D.ieu à Sion» (Téhilim 84, 8)Telle fut la nature de la faute du veau d’or: l’unique raison de cet événementfut l’élévation qui le suivit et qui s’illustra par le don des deuxièmes Tables.C’est la raison pour laquelle les trois étapes apparaissent dans une Parachadont le nom est« Tissa - Tu élèveras» car elles ont toutes pour objet demener à une élévation: celle des premières Tables, celle du dévoilement de lagloire divine à Moïse (consécutive à la faute du veau d’or) et celle des deuxiè-mes Tables.On peut donc diviser la Paracha en trois étapes: A. « Ki tissa ète roch -Quand tu élèveras la tête» : la « tête », le « aleph » de toute chose, B. lafaute du veau d’or, et C. la conclusion de la Paracha par le don des deuxièmesTables.C’est pour cette raison que les trois fêtes de pèlerinage sont mentionnées à lafin de la Paracha, car elles font également allusion à ces trois étapes: Pessa’h,la « fête du printemps» et la première des fêtes, est liée à un grand dévoi-lement divin. Chavouot, ladeuxième fête, relève plus du travail de l’homme.Enfin Souccot, «la fête de la récolte», liée à la conclusion de la mission dupeuple juif et le rassemblement («la récolte») de tous les Juifs lors de laDélivrance messianique.

Le rayonnement de gloireOn comprend maintenant pourquoi Moïse mérita le rayonnement de gloire surson visage suite au don des deuxièmes Tables et non après le don des premiè-res : l’élévation qui suivit la faute du veau d’or fut beaucoup plus forte et plusprofonde que celle des premières Tables, permettant chez Moïse, qui reçut cesdeuxièmes Tables, la révélation d’un niveau de lumière divine émanant de l’es-sence de la Sagesse divine.Toutefois, dans la mesure où la grandeur des deuxièmes Tables découlait de ladescente dans le monde, il fut nécessaire que Moïse porte un masque sur sonvisage pour atténuer cette lumière et qu’elle puisse ainsi être intégrée ici-basafin que le travail de raffinement de la Création puisse se poursuivre.Cependant, aux moments où il transmettait aux Enfants d’Israël les injonctionsdivines, il n’y avait nul besoin de masque et ces derniers pouvaient voir lerayonnement de gloire. Et par leur travail de raffinement du monde, lesJuifs l’amèneront à pouvoir soutenir le rayonnement de gloire qui se révé-lera dans toute son intensité lors de la Délivrance messianique.

Foi et abnégationDe tout cela découle un enseignement à l’adresse de chaque Juif:Chaque Juif doit savoir qu’il a la force d’accomplir tout ce qui est nécessaire,de « Aleph » jusqu’à «Tav ».Et ceci s’exprime en premier lieu dans sa vie quotidienne. Dès qu’il se réveillele matin, il dit la prière de «Modé ani » à travers laquelle il reconnaît D.ieu,s’annule devant Lui et s’unit à Lui au point où sa première expression est«Modé - reconnaissant» et seulement dans un deuxième temps exprime-t-il sapropre existence: « ani - je suis». Cela constitue le «Aleph » de sa jour-née. «Beth » : au cours de la journée, il s’affaire au contact du monde, il tra-vaille honnêtement et sanctifie le monde. «Guimel » : arrivent la conclusionet le bilan de son labeur lors de la prière de Arvit et de la lecture du Chéma quiprécède le coucher.La vie tout entière suit aussi cette répartition: d’abord le début de sa missiondans la vie, puis le milieu de sa mission et la conclusion de celle-ci dans la per-fection, en particulier dans notre génération où l’accent est mis sur la nécessitéde conclure le travail et d’amener concrètement la Délivrance messianique!Cette force vient à chaque Juif de Moïse et du «Moïse » de chaque généra-tion grâce à qui il peut recevoir la lumière du rayonnement de gloire. Plusencore: chaque Juif possède son propre rayonnement de gloire de par l’étin-celle de Moïse qu’il a en lui. C’est encore plus perceptible chez les chefs detoutes les générations, jusqu’à mon beau-père, le Rabbi, comme préparation autemps où D.ieu rétablira« Tes juges comme autrefois, tes conseillers, commeà l’origine» (Isaïe 1, 26), en premier lieu desquels sera le Roi Machia’h.Puisse D.ieu vouloir que, en ce mois d’Adar, alors que nous avons déjà célé-bré la fête de Pourim Katan et Chouchane Pourim Katan, nous méritions laDélivrance messianique qui s’ajoutera à celle de Pourim et à celle dePessa’h, immédiatement.

En écrivant au Rabbi Roi Machia’h… On vit des miracles !

Pendant cinquante années de son règne, le Rabbi de Loubavitch RoiMachia’h a écrit des centaines de milliers de lettres en réponse à telleou telle personne, parmi ces correspondances, on peut trouver : Desconseils de grande sagesse, des directives et bénédictions, des sujets deguérison du corps et de l’âme. A de multiples reprises, les médecins etautres experts furent stupéfaits devant les miracles que le Rabbi pro-duisait sous leurs yeux.

Histoire

Mme Mina, qui habite dans le quar-tier de « Chikma » à Tsfat, avait lacoutume d’écrire au Rabbi RoiMachia’h, elle a reçu à de nombreu-ses reprises des lettres du Rabbi à sonattention. Depuis le 3 Tamouz, elle apris l’habitude d’écrire au Rabbi parl’intermédiaire des Igueroth Kodechet d’y trouver des réponses précises.Or, l’un de ses fils ne prenant pas l’af-faire au sérieux, se riait de tout celajusqu’au jour où il écrivit lui-mêmeau Rabbi de manière tout à fait inso-lente : «Je ne crois pas en cette prati-que…» et d’autres mots effrontés etainsi, alors que toute la famille étaitréunie autour de lui, il dit:«Maintenant nous allons voir ce quele Rabbi a à répondre à cela!». Il ouvrit le livre et commença à lire: «Fais attention à ce que tu dis… car unœil voit et une oreille entend… etl’on doit faire attention à ne pas cho-quer le fils d’un roi de chair et desang et à plus forte raison le Roi desrois, le Saint béni soit-Il».Lorsqu’il vit ceci, il trembla de toutson corps et toute la famille fut éba-hie. Immédiatement, il regretta sesactes et écrivit au Rabbi de la manièresuivante : « Je n’écris pas avecaffront, ni mépris, mais j’ai appris dedifférentes personnes qui ne pensentpas que tout ce sujet est véridique…C’est pourquoi je demande au Rabbiune voie pour renforcer ma foi, avecrespect, et sans arrogance…».Lorsqu’il ouvrit le livre une secondefois, il reçut la réponse suivante: «Afin de renforcer la foi, il faut s’ap-profondir et étudier la ‘Hassidout…l’intériorité de la Torah… et ceci ren-forcera la foi ». Il est inutile de préciser que depuis cejour, sa vision du Rabbi changea tota-lement.

Joie et liberté« Je suis terriblement désolé» dit lemédecin qui officiait à l’hôpitalRambam, «Toute l’équipe médicaleest unanime, il faut accélérer l’accou-chement, de toutes manières, votrebébé mourra dans quelques jours àcause du manque de liquide amnioti-que, il ne pourra se développer sansles eaux…».

Rachel vit soudain tout noir, elle étaitdéjà dans le sixième mois de sa gros-sesse et ce coup l’atteint sans préve-nir. Elle sortit complètement groggyde l’hôpital sans savoir ce qu’elledevait faire dans l’instant. Ce n’estque lorsqu’elle s’approcha de sondomicile à Acco, elle eut l’idée d’al-ler trouver des amis de ‘Habad, lafamille Frank, qui vivait aussi à Acco.Arrivée à leur domicile, ils lui expli-quèrent comment écrire au Rabbi RoiMachia’h. Rachel prit sur elle d’allu-mer les bougies de Chabbat et dedonner la Tseddaka. Puis, elle ouvritle livre des «Igueroth Kodech» etvit la réponse suivante: « Et à l’oc-casion de la fête de Pessa’h, la fête dela liberté, je lui souhaite d’être libéréede tous les soucis matériels et spiri-tuels ».Encouragée par la réponse du Rabbi,elle attendit la concrétisation de laprophétie, cependant, toute cettepériode fut pleine d’une tensioninsoutenable: tous les examens nemontraient aucune évolution, et lesmédecins ne cessaient de la harceleren disant qu’elle mettait sa vie etcelle du bébé en danger, mais, soute-nue par la famille Frank, elle ne prê-tait à ces menaces aucune impor-tance.Quelques semaines plus tard, elle futconviée à une séance d’échographie.Le médecin répéta l’examen par deuxfois, puis trois jusqu’au moment, où,stupéfait, il se tourna vers le mari deRachel en disant: «Etes-vous biensûr que c’est votre femme? Je nepuis tout simplement pas en croiremes yeux! Tout va bien, le liquideest en quantité idéale, aucune trace decarence, incroyable!». Ce ne fut quelorsque lui fut rapportée la demandede bénédiction au Rabbi, qu’il com-mença à comprendre…

Un prophète en Israël de Rav ‘Herouti

Page 4: Newsletter n°154

Allumage des Bougies de Chabbat Parachat Tissa

Jérusalem Entrée : 17h07Sortie : 18h19

Act

uel

Le Carnet : Refoua Chéléma, Bonne santépour Ben Chalom Reuven Ben Daniéla Adina ainsique pour Raphaël Ouriel Ben Drora, Mina Guila Bat ‘Hanna et Adiel Ben Bra’ha. LeilouïNichmat de Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Juliaet Rachel Pessa'h, Rav Chalom Kalmenson, Meïr Ben Messaoud, ‘Haya Sim’ha Bat AvrahamHaddad, Rabbanite Sarah Zohara Bat Bra’ha, Haya Clara Bat Chmouel

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mGueoulaMachia’h dans la presseIl est un adage bien connu de nos Rebbéim selonlequel, lorsque Machia’h viendra, tous les jour-naux en parleront. En fait, cela a été publié récem-ment dans les journaux de façon claire, et il fautespérer qu’ils continueront à le faire bien plusencore et alors «Voyez! notre juste Machia’harrive! et sur-le-champ, nous dirons «Il est déjàarrivé! ». Chabbat Parachat Nitsavim 5751

Une équipe de journalistes de la CNN enregis-traient la distribution des dollars. Après un certaintemps, le Rabbi Roi Machia’h Chlita se tournavers eux, en leur donnant un dollar. Le Rabbi leurdit : « Ceci est pour la charité». Un journaliste demanda : «Avez-vous un mes-sage à transmettre au monde concernant la venuede Machia’h?» Le Rabbi répondit : «Cela a étéimprimé dans la presse de tous les pays. Si vousvoulez le répéter, faites-le en ces termes:Machia’h est prêt à se dévoiler maintenant. Il netient qu’à nous de faire une action supplémentairedans les actes de charité et de générosité». Lejournaliste demanda : «Les hommes doiventdonc faire des actes de charité et de générositépour qu’il vienne?». Le Rabbi répondit : «Aumoins un peu plus qu’auparavant, et Machia’hviendra immédiatement!». 12 ‘Hechvan 5752

Ouvrir les yeuxNos Sages ont décrit la Rédemption comme unegrande fête. En guise d’analogie, nous dirons quela table est déjà dressée et que nous sommes assisà table avec Machia’h. Tout ce qu’il nous reste àfaire, c’est d’ouvrir les yeux. Nos Sages affirment que Machia’h attend avecimpatience de se dévoiler. Dans les générationsprécédentes, cependant, sa venue a été retardée parle fait que les Juifs n’avaient encore terminé lamission que l’on attendait d’eux. Or, maintenant,cette mission a été accomplie; plus rien ne man-que. La seule chose qui manque encore c’estqu’un Juif ouvre les yeux et qu’il voie que tout est déjà prêt pour la Rédemption. Chabbat Parachat Vayétsé 5752

La participation de chacun et chacune Une femme vint voir le Rabbi et lui dit: «Rabbi,depuis des années on compte sur vous pour ame-ner Machia’h. Que se passe t-il maintenant ? C’estune trop grande responsabilité pour nous. Nousvoulons que vous ameniez Machia’h!» Le Rabbirépondit: «Si cela est impossible pour le PeupleJuif tout entier, comment cela serait-il possiblepour moi? Je ne suis qu’une seule personne, etvous... » Le Rabbi se désigna du doigt et dit: «Sije suis un Rabbi, alors j’ai dit clairement que toutle Peuple Juif doit participer, y compris vous-même et cette personne (il montra du doigt lesgens autour de lui) et cette personne aussi»... Lafemme répliqua: «Il n’empêche que l’on comptesur vous pour amener Machia’h». Le Rabbi : «Si vous comptez sur moi en tant que Rabbi, alorsvous avez déjà reçu une réponse claire. Cela doitse faire par vous (le Rabbi désigna à nouveau lesgens autour de lui), et vous et vous»…30 Nissan 5751

Allumage des Bougies de Chabbat Parachat Tissa

Jérusalem Entrée : 17h07Sortie : 18h19

Faire suivre le message paremail

Ce matin, j’ai r eçu un email qui, en résumé, me proposait degagnerdes sommes d’argent, si je le faisais suivre à un grandnombre de personnes.

Cela m’a rappelé un discours du Rabbi RoiMachia’h Chlita, dans lequel il racontait qu’unefemme était venue le voir en lui disant qu’elleétait apeurée parce qu’elle avait reçu une lettredans laquelle on l’avertissait de toutes sortes dechoses, si jamais elle refusait de faire suivre cecourrier à dix autres personnes. Bien entendu,le Rabbi lui a dit qu’elle ne devait pas s’effrayeret d’oublier au plus vite toute cette histoire etbien au contraire, de se concentrer sur son ser-vice de D.ieu. Puis le Rabbi dans ce même discours s’est poséla question. Alors qu’on sait bien par l’ensei-gnement du Baal Chem Tov, que tout est dirigépar la main de D.ieu et que rien n’est dû auhasard. Comment pouvait-on utiliser unetelle histoire pour le service de D.ieu? La réponse est la suivante: De la même façonque l’on peut envoyer des lettres pour effrayerdes gens, on peut envoyer des lettres pourréconforter ces mêmes personnes. Comment?En leur annonçant la bonne nouvelle de lavenue imminente du Machia’h, et comment tra-duire cela concrètement?

Le but de toute la créationDans le discours de la Paracha ‘Hayé Sarah5752-1992, le Rabbi dit en substance: « Quepeut-on tirer de l’envoi d’Eliezer (esclaved’Abraham) pour chercher une épouse pourIts’hak ? Qu’un homme peut en déléguer un

autre pour l’organisation d’un mariage, c’est àdire comme la ‘Hassidout l’explique unir le «Mah » au « Ban » (l’unification de l’âme aucorps) représenté par l’union de Its’hak et deRivka. Le but de la création du monde est de construireune résidence pour D.ieu ici-même, c’est aussiune union de la divinité et de la matière.

Comment cela peut-il s’accomplir ?En déléguant tous les Juifs eux-mêmes, pourannoncer la délivrance immédiate et complèteautour d’eux. C’est exactement ce que D.ieuattend de nous, que l’on aille vers un autre Juifdélégué par le Moché Rabbénou de notre géné-ration, le chef de la génération. Et que nous leurannoncions que ce qu’il reste à faireaujourd’hui, c’est d’accueillir le roi Machia’h etde faire suivre cette bonne nouvelle autour denous.Voilà, mon message est de vous demanderdefair e suivre ce message parmi vos proches,amis, connaissances paremail, facebook, partous les moyens que la technologie de cetteépoque messianique nous offr e… et que cha-cun s’engage à le faire suivre à son tour au plusgrand nombre de gens possible.Cela rapprochera sans aucun doutes notre déli-vrance à tous par l’intermédiaire de notre juste,notre roi, notre maître, le Rabbi de Loubavitch,le Machia’h. (Avraham A., lecteur)