newsletter n°14 décembre 2014

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www.librairie-des-colonnes.com LA NEWSLETTER dc La lettre d’information de la l d cà Tanger n° 14 – décembre 2014 Paraît (presque) chaque mois COUP DE CœUR U N JOLI CHAT BLANC de YOUSSEF FADEL BEAUX LIVRES MAROC PHOTOGRAPHIE ALBUMS JEUNESSE William Eggleston, Denis Dailleux, Darcy Paddilla, Claude Ponti, Salah Al-Murr, Delacroix, Le Maroc contemporain, etc.

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Quatorzième numéro de la Newsletter de la Librairie des Colonnes à Tanger.

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www.librairie-des-colonnes.com

l a n e w s l e t t e r dcLa lettre d’information de la l d c à Tanger

n° 14 – décembre 2014

Paraît (presque) chaque mois

Coup de CœurUn joli chat blanc…de Youssef fadel

Beaux livres

MarocPhotograPhie

albuMs jeunesse

William eggleston, denis dailleux, darcy Paddilla, Claude Ponti, salah al-Murr,

delacroix, le Maroc contemporain, etc.

Place à l ' imagealors que l'année touche à sa fin, notre newsletter s'ouvre plus lar-gement à l'art, à la photo, au des-sin. une large sélection de livres où l'image domine vient en effet s'ajou-ter à notre coup de cœur (un roman de Youssef fadel) et à quelques lignes extraites de la correspondance de Nicolas de staël.

le Royaume à l'honneur à tra-vers plusieurs expositions impor-tantes nous donne l'occasion de (re) découvrir l'art marocain, passé et présent, alors qu'un choix, subjec-tif, de livres de photographie nous amène de l'amérique en Égypte.

Quelques livres pour la jeunesse, enfin, nous transportent, quant à eux, aux pays des sorcières, des ma-giciens et du poussin masqué, dans l'espace de l'enfance où la fantaisie règne en maître.

une sélection à aborder les yeux grands ouverts et à partager avant de nous retrouver l'année prochaine.

« Oui, je suis bouffon de mon état. Les gens qui s’esclaffent autour de moi, ces cascades de rire qui tombent des quatre coins de la pièce, ces grappes de joie qui pendent, ce bonheur qui flotte dans l’air, cette ivresse qui bat des ailes, cette tempête qui emplit les veines, les yeux et les bouches, qui plie en deux la taille des rieurs et enflamme leurs joues comme si le sang allait leur gicler par les pores du visage et comme s’ils étaient à la limite d’exploser, tout cela me comble de fierté.  »

Extrait

À t r av e r s l'h i s to i r e c ro i s é e d'u n pè r e e t d e s o n f i l s, d'u n b o u f f o n roya l b i e n tôt r é p u d i é e t d'u n s o l d at v i t e d é s a b u s é, yo u s s e f fa d e l n o u s pa r l e d e s t e m p s qu i c h a n g e n t e t d e l a pé r e n n i t é d e s m au x qu i pè s e n t s u r l e s h o m m e s. un ro m a n À l'h u m o u r g r i n ç a n t co n t r e l a t y r a n n i e e t l e p o u vo i r a b s o lu.

Le pouvoir du rireBalloute était bouffon, et remplissait modestement son office pour quelques dirhams place Jemaa el-fna, à Marrakech. Mais le hasard, un beau jour, le hissa au rang de fou du roi. abandonnant femme et enfants, il quitta son foyer pour le palais de sa Majesté. Il y découvrit ce qui fait la vie d'une cour : les machinations, l'hypocrisie, le cynisme des uns, la mesquinerie et la bassesse des autres, les caprices d'un monarque, la soumission devant un pouvoir absolu qui ne rechigne devant aucune cruauté… spectateur privilé-gié dans l'intimité du roi, Balloute n'était cependant pas plus à l'abri qu'un autre et son initiation aux arcanes du pouvoir tourna court. lorsque mis à l'écart sans explication, il fut contraint de regagner ses pénates, son fils, Hassan était déjà parti, enrôlé comme soldat pour combattre au sahara. lui qui, plein de verve satyrique s'attaquait aux puissants du royaume, se re-trouva défenseur de la grande cause nationale, loin de la femme dont il était éperdument amoureux. alors qu'il demandait un jour qu'on lui parle de cette guerre, on lui répondit : « les sahraouis veulent fonder leur propre État, ici au sahara, pour avoir leur propres bandits. au lieu de se faire spolier par les mêmes familles que nous, ils préfèrent se faire dépouiller par les leurs ! » Cette réponse lui plut. elle lui parut « à la fois sensée, plausible et drôle ». Hassan comprit peu à peu, bien que par un autre biais que son père, comment le despotisme avait corrompu toute la société.

Porté par un humour au goût amer, une langue spontanée et imagée, le récit composé des vies entremêlées du père et du fils est un réquisitoire sans concession contre la tyrannie. Youssef fadel lui-même en avait fait les frais, ayant purgé plusieurs mois de prison dans les années 1970 pour une pièce de théâtre.

Un joli chat blanc marche derrière moi est le premier volet d'une trilogie dont le suivant, L'Oiseau bleu et rare qui vole avec moi (non encore traduit en français), a remporté le Prix du Maroc du livre 2014.

CouP de Cœur

Youssef fadel,Un joli chat blanc

marche derrière moi, le Fennec,

286 pages, 60 dh.

Un joli chat blanc… de Youssef fadel

+ À lire : un portrait de Youssef Fadel paru dans Aujourd'hui le Maroc.

+ À voir et à écouter : un court entretien (environ 9 min) de Youssef Fadel sur la chaîne de télévision TV5 Monde.

www.

page 3

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Premières Lignes

lettres 1926-1955de NIColas de staëlun livre nouveau se découvre, chaque mois, à travers quelques lignes. C'est, ce mois-ci, un recueil donnant à lire pour la première fois l'ensemble des lettres connues du peintre Nicolas de staël.

nicolas de staël à rené charParis, 10 avril 1952

Très cher René,

Merci de ton mot, tu es un ange, comme les gars qui jouent au Parc des Princes la nuit. Je n’arrive pas à te joindre au téléphone, il y a une abeille asexuée qui bourdonne sur la langue de cette femme en sycomore qui s’intègre à ton hôtel.

Je pense beaucoup à toi. Quand tu reviendras, on ira voir des matches ensemble, c’est absolument merveilleux, personne là-bas ne joue pour gagner si ce n’est à de rares moments de nerfs où l’on se blesse.

Entre ciel et terre, sur l’herbe rouge ou bleue, une tonne de muscle voltige en plein oubli de soi, avec toute la présence que cela requiert en toute invraisemblance. Quelle joie, René, quelle joie !

Alors j’ai mis en chantier toute l’équipe de France, de Suède, et cela commence à se mouvoir un tant soit peu. Si je trouvais un local grand comme la rue Gauguet , je mettrais deux cents petits tableaux en route pour que la couleur sonne comme les affiches sur la nationale au départ de Paris.

Mais voilà, place Saint-Michel, une fille de Marseille qui m’enlève tout le calme pour méditer à mes projets. Une vulgarité René, telle que cela devient sublime, et ronde comme une pierre tendre. Dieu sait si j’arrive à faire un nu avec ce phénomène mais j’ai jamais vu un volume pareil à vingt ans.

Je te promets de ces rigolades à ton retour, tu n’as qu’à chasser les mirages. Écris-moi si tu as un peu de temps, je vends des pommes au Texas.

Merci encore de ton accueil à mon tableautin.

À toi.Nicolas

nicolas de staël à rené charnew York, 27 février 1953

Très cher René,

Si je ne te rapporte pas une réponse définitive d’ici huit jours pour ton ballet, crois-moi ce ne sera pas ma faute. Je vois Madame Stravinsky dans une avalanche de roses, j’assiste à tous les concerts dans sa loge, mais de ma vie je n’ai jamais rencontré un personnage aussi tortueux que son génial petit gnome de mari.

C’est très difficile, ils sont entourés d’une véritable armée de musicologues, librettistes, danseurs, musiciens, poètes, milliardaires, pédérastes, et ne sont que pour très peu de temps ici, et totalement ivres de l’encens répandu autour d’eux. (...)

Nicolas de staël, lettres 1926-1955, le Bruit du temps, 720 pages, 362 dh.

Maroc

Beaux l ivres

lettres 1926-1955de NIColas de staël

le Maroc conteMporain

catalogue d'exposit ion

Ici et maintenant_ alors que se tient actuel-lement à Paris – à l'Institut du monde arabe – une grande exposition consacrée à l'art contemporain au Maroc, paraît ce catalogue où l'on retrouve nombre des artistes présentés, dans des champs aussi divers que l'architecture, le design, les arts visuels, la mu-sique, la danse, la littérature et le cinéma, mais aussi des textes inédits écrits par des spécialistes permettant de mettre en perspective les œuvres et de comprendre cette effervescence et ce renouveau foisonnant dans le Royaume. se dresse ainsi un vaste panorama de la jeune création où les influences les plus diverses se mêlent donnant à voir le nouveau visage du Maroc, entre tradition et modernité, questions sociales ou politiques et problèmes existentiels.

page 6

▲ le maroc contemporain, snoeck/iMa, 183 pages, 313 dh.

Hicham Benohoud

catalogue d'exposit ion

le maroc médiéval. Un empire de l'aFriqUe à l'espagne, Hazan, 616 pages, 662 dh. ▲

le Maroc Médiéval

cinq siècles d'ar t et de culture_ C'est au musée du louvre qu'une autre exposition

met le Maroc à l'honneur, jusqu'au 19 janvier 2015, donnant à voir près de 350 œuvres d'excep-tion. le livre qui accompagne l'événement est lui-

même une somme. sur plus de 600 pages il permet de revenir sur une longue période d'apogée – du xie au xve siècle – durant laquelle les dynasties almora-vides, almohades et mérinides ont fait du Maroc le centre d'un espace politique et civilisationnel d'une

extraordinaire vitalité. un voyage dans le temps et l'espace, très richement documenté, donnant les

clefs pour comprendre l'art et l'architecture qui ont été la source de la modernité du pays.

page 7

Lion de Monzónal andalusxiie-xiiie sièclebronze coulé, décor gravéH. 31,5 cml. 54,5 cm

▲ aNdré GoldberG, l'art chez les jUiFs dU maroc, somogy/Fondation jardin Majorelle, 240 pages, 488 dh.

Un autre ar t marocain_ au début du xxe siècle encore, le Maroc comptait la plus importante communauté juive dans un pays musulman. une communauté qui a perpétué ici, au cours des siècles, à la ville comme à la campagne, une longue tradition d'art et d'artisanat, sacré ou profane. le livre d'andré Goldberg, ethnologue, lui-même Juif et né au Maroc, permet de restituer la richesse de cette production. fruit de patientes recherches à travers le royaume et au sein de collections tant privées que publiques, il donne à voir une grande quantité de chefs-d'œuvre, pour la première fois réunis et étudiés. un art aux multiples facettes, qui a acquis sa propre singularité, dont les créateurs sont le plus souvent anonymes et s'est trouvé menacé par l'oubli suite aux vicissitudes de l'histoire.

l'a rt c h e z l e s j U i f s d U Ma r o cd'andré goldberg

ar t | Histoire

page 8

page 9

L'a rt c h e z L e s j u i f s d u Ma r o cd'André GoldberG

▲ Dominique De Font-Réaulx (DiR.), delacroix. objets dans la peintUre, soUvenir dU maroc, le passage/Musée du louvre, 175 pages, 350 dh.

Maroc. carnets de voyage goUrMands

de r. & s. PalMer

Entre réalisme et fantasmagorie_ en 1832, delacroix faisait un voyage au Maroc. Il en ramena, outre des peintures éblouissantes et une ins-piration qui ne le quittera qu'à sa mort, de nombreux objets maintenant versés, pour certains dans la collec-tion permanente du musée qui lui est consacré, pour d'autres éparpillés dans diverses institutions. le livre les présente pour la première fois au regard d'œuvres – peintures, dessins et gravures – où il avait choisi de les représenter, permettant de faire la part entre le réalisme et la fantasmagorie dans une production nourrie par l'orientalisme alors en vogue.

Parcours gastronomique_ franco-Marocaine, sophia Palmer revient dans ce livre sur les traces de son enfance, accompagnée par son mari Rob, photographe. ensemble, ils livrent un hommage au Maroc à travers ses traditions culi-naires. un voyage à travers le pays où chaque ville déploie ses couleurs, où chacun, humble ou aisé, professionnel ou amateur, partage une recette et un savoir-faire familial. un livre fait de mots et d'images mais aussi de sen-teurs et de saveurs restituant la diversité de la gastro-nomie marocaine.

delacroix. objets dans la peintUre,

souvenirs du maroc

catalogue d'exposit ion

ar ts culinaires

▲ rob & sophia palmer, maroc. carnets de voYage goUrmands, Éditions de la Marti-nière, 288 pages, 500 dh.

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PHotograPHIE

Beaux l ivres

▲ darcY padi l la, FamilY love, préface d'emmanuel Carrère, postface de Christ ian Caujol le, édit ions de la Mar tinière, 336 pages, 775 dh.

Por trait au long cours_ darcy Padilla, photographe américaine, de l'agence Vu, rend compte depuis une vingtaine d'années de la face sombre des États-unis, de la précarité et de la misère qui touchent les populations les plus défavorisées du pays. C'est au cours de ce travail qu'elle a rencontré Julie Baird, en 1993, une jeune femme, séropositive, devenue peu à peu son amie et l'objet, jusqu'à sa mort en 2010, de plusieurs centaines de photographies. Ce projet au long cours a donné lieu à plusieurs expositions et a été plusieurs fois primé. Family Love en livre la quitessence, le portrait sensible, sans complaisance, d'une famille au sein de laquelle la mort, la drogue, la maladie, la souffrance livrent un combat contre l'espoir, l'amour et la joie.

fa M i ly lov ede darcY Padilla

Photographie

page 12

Fa m i ly lov ede Darcy PaDilla

page 13

▲ Will iam eGGlestoN, From black & White to color, steidl, 200 pages, 476 dh.

Un regard qui bascule_ on considère William eggleston comme celui qui a fait entrer la photographie en couleur dans les mu-sées. au milieu des années 1970, lorsque le MoMa accueille une exposi-tion de ses tirages selon le procédé du dye-transfert, l'histoire du medium photographique prend une nouvelle tournure. C'est pourtant en noir et blanc qu'il a commencé à prendre des images. le livre From black and white to color, sur 200 pages, permet de retracer l'itinéraire de l'un de ceux qui a révolutionné la photographie, partant en explorateur au cœur de l'amérique la plus triviale, traquant la banalité dans les supermarchés, les bars ou les stations-service, changeant de perspective, s'attachant aux détails, faisant basculer le regard.

fr o M b l ac k a n d w h i t e to co lo rde williaM eggleston

Photographie

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Fr o m b l ac k a n d w h i t e to co lo rde william eggleston

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▲ deNis dailleux (photoGraphies), philippe mezescaze (texte) mères et Fils, le Bec en l'air, 64 pages, 300 dh.

Photographier les l iens_ denis dailleux s'est installé au Caire voilà dix ans et ne cesse de photographier le peuple égyptien. on se souvient notamment de son hommage aux martyrs de la révolution. avec Mères et fils, il livre sans doute l'une de ses séries les plus personnelles, explorant le champ de l'intime, donnant à voir, dans une grande simplicité de moyens, la complexité des rapports entre hommes et femmes dans ce pays méditerranéen mais, surtout, la tendresse qui unit un fils à celle qui lui donné la vie.Ces 24 portraits doubles unissant force et fragilité ont été récompensé par le se-cond prix du World Press Photo dans la catégorie « staged portraits ».

Mè r e s e t f i l s d e denis dailleux

Photographie

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Mè r e s e t f i l s d e denis dailleux

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S'i l faut cult iver son jardin…_ sélectionnés par un panel international d'experts comprenant Ravindra Bhan (Inde), Madison Cox (États-unis), toby Musgrave (Grande Bretagne/danemark), Bill Noble (États-unis), dan Pearson (Grande Bretagne) et Made Wijaya (Bali), ce volumineux livre, recense et documente les plus beaux jardins du monde. Rassemblant plus de 250 réalisations des meilleurs paysagistes, horticulteurs et créateurs de jardins du xive siècle à nos jours, il s'adresse aussi bien l'amateur de jardinage qu'au professionnel.outre ses 1200 illustrations qui en font un des plus complets ouvrages sur le sujet, il comporte de nombreux textes expli-quant chaque jardin ainsi que les espèces dont il est plantés, rédigés par des spécialistes.

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▲ collectif, the gardener's garden, phaidon, 480 pages, 750 dh.

th e g a r d e n e r's g a r d e nouvrage collectif

JEUnESSE

Livres i l lustrés

▲ c. Gastaut & KochKa, les cYgnes saUvages, père Castor/Flammarion, 28 pages, 169 dh.

Princesse, sorcière et maléfices_ elisa est princesse. elle a onze frères qui tous la chérissent. leur famille était des plus heureuses jusqu'à que leur père, le roi, devenu veuf, se remarie. la nouvelle reine, cruelle, place en effet la fille chez des paysans et transforme les onze frères en autant de cygnes sauvages. elisa qui a découvert le sort réservé à ses frères n'a alors de cesse de les délivrer de ce maléfice.Les Cygnes sauvages, conte d'Hans-Christian andersen adapté ici par Kochka et illustrés par Charlotte Gastaut est l'un des beaux livres pour enfants parus récemment. avec ses dessins minimalistes, rehaussés d'encre dorée, il enchante aussi bien par son histoire que par son graphisme épuré.

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le s c y g n e s s a U vag e sde KochKa & c. gastaut

Jeunesse

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le s c y g n e s s a U vag e sde KochKa & c. gastaut

▲ claude poNti, blaise et le kontrôleUr de kastatroFFe, l'école des loisirs, 38 pages, 248 dh.

Le retour de Blaise, le poussin masqué_ en 1986, Claude Ponti publiait son premier livre pour enfants. Près de 30 ans plus tard il en a plus de 70 à son actif. auteur étonnant et prolifique, aux dessins regorgeant de détails, aux textes emplis d'inventions lexicales, il a su créer un univers singulier reconnais-sable au premier coup d'œil. Il n'est pas facile cependant de résumer une des ses histoires. Voici comment son éditeur nous présente ce dernier opus : « Une nuit, l’orage éclate en tonnerre et la maison des poussins est foudroyée du haut en bas. Aussitôt le Kontrôleur de Kas-tatroffe arrive. Blaise et les poussins n’ont pas de permis de foudroyage de maison. Ils doivent payer une amende. Sinon ils seront emprisonnés DANS le Kontrôleur. Où trouver une amende ? Sur quel arbre ? Dans quelle forêt ? Et comment la payer à temps ? C’est alors que commence pour les poussins une longue quête effrénée et sans frein. »

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blaise et le kontrôleUr de kastatroffe de claude Ponti

Jeunesse

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blaise et le kontrôleUr de kastatroffe de claude Ponti

▲ salah al-murr, abracadabra, le por t a jauni, 24 pages, 88 dh.

Un magicien pas comme les autres_ les magiciens sont en général des êtres surprenants mais Chahbandour en est un qui, même au sein cette confrérie bigarrée, détone et intrigue. Il n'a ni canne, ni chapeau, ni rien qui semble le distinguer du commun des mortels, pourtant d'une boîte d'allumettes, il peut faire naître une palmeraie qui sitôt surgie se met à pousser. autre différence notable avec ses collègues : il ne fait jamais deux fois le même tour. Chacune de ses apparitions est dès lors un enchantement nouveau.Créé par salah al-Murr, auteur soudanais, résident en Égypte, Chahbandour nous entraîne au cœur d'un monde châtoyant dans lequel l'influence de l'art populaire africain se fait sentir. son histoire est ici présentée en version bilingue, en français et en arabe

page 24

abracadabra de salah al-Murr

Jeunesse

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Philosophie

aristote, ŒUvres, Gall imard, col l. « la pléiade »,

1620 pages, 764 dh.

toNi maraiNi,écrits sUr l'art,

le Fennec,288 pages, 90 dh.

esthétique

sociologie

essai essai

nouveautésen bref

samuel laureNt, l'état islamiqUe, seuil, 192 pages,

213 dh.

grand formatpoche

Histoire

Natal ie zemoN davis, léon l'aFricain, payot, 512 pages,

138 dh.

abdelmaleK saYad, la doUble absence,

points, 560 pages, 148 dh.

iGNace dalle, la ve répUbliqUe et le

monde arabe, Fayard, 528 pages,

324 dh.

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