newsletter - juin 2015 - federal finance

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NOTE DE CONJONCTURE DE FEDERAL FINANCE JUIN 2015 FEDERAL FINANCE, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 20 747 030 euros. Siren 318 502 747 RCS Brest. Société de courtage d’assurances immatriculée à l’ORIAS, n° 07 001 802. Établissement de crédit agréé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel. TVA : FR 53 318 502 747. FEDERAL FINANCE GESTION, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 6 500 000 euros. Siren 378 135 610 RCS Brest. Agrément de l’Autorité des Marchés Financiers n° GP 04/006 du 22 mars 2004.TVA : FR 87 378 135 610. Siège social : 1, allée Louis Lichou 29480 LE RELECQ-KERHUON. Adresse postale : BP 97 - 29802 BREST CEDEX 9. CONTACTS Christophe Autret Développement animations réseaux 02 29 61 25 47 Fabrice Dravet Bureau de la Région Ouest - Rennes 02 99 85 98 65 Nathalie Trapy Bureau de la Région Sud-Ouest/Centre - Pessac 05 57 26 65 72 Jean-Marc Battista Bureau de la Région Sud-Est - Marseille 04 96 20 07 03 Service Relations Clientèle contact@federal-finance.fr Au mois de mai, après une forte tension sur les taux liée à l’éloignement des craintes de déflation et à l’abondance d’émissions d’obligations souveraines, les taux longs se sont détendus (de 0,72 % à 0,48 %). L’annonce par la BCE qu’elle procéderait à davantage d’achats de titres dans les mois qui viennent, a contribué à calmer les marchés obligataires. Début juin, les taux longs allemands se sont à nouveau tendus brutalement (0,71%) anticipant un accord imminent concernant la Grèce. Dans les mois qui viennent, la volatilité devrait rester de mise sur les marchés, voire être renforcée par l’action des Banques Centrales (FED, BCE et Banque du Japon). L’ÉCONOMIE MONDIALE Aux Etats-Unis, après le ralentissement hivernal dû à des événements exceptionnels, les chiffres économiques du printemps restent modérés : consommation et production industrielle décevantes mais indices de confiance globalement positifs. En Zone euro, la croissance du PIB s’est raffermie au premier trimestre. La baisse des prix du pétrole a joué favorablement sur la consommation, notamment en France. Le cas de la Grèce, avec le risque de défaut et de sortie de l’Euro, reste en revanche source de préoccupations et de tensions. Quant au Japon, il affiche une croissance plus rassurante de +2,4% au premier trimestre, sous l’œil vigilant de sa banque centrale, prête à intervenir si l’inflation tardait à se renforcer. LES MARCHÉS Un printemps mouvementé pour les taux, qui sont fortement remontés depuis début mai, malgré une détente en cours de mois sous l’effet des discours des banques centrales. Celles-ci entendent bien piloter avec précision la fin de leurs politiques accommodantes, à court terme (hausse des taux en septembre ?) pour la Fed, ou à plus long terme (poursuite du QE jusqu’en 2016) en ce qui concerne la BCE. L’action décisive des banques centrales s’est à nouveau révelée positive pour les marchés actions, qui se stabilisent au mois de mai, malgré des chiffres économiques en-deçà des attentes, et pour l’Euro qui se déprécie face au Dollar. Quant au pétrole, son cours a reflué, sous l’effet conjugué de la hausse du Dollar et des excédents de production, qui pourraient s’accroître à l’avenir si l’Iran était de nouveau autorisé à exporter sa production. LES PERSPECTIVES La croissance économique des pays développés devrait se renforcer progressivement dans les mois qui viennent. Dans ce contexte, si la BCE entend mener à son terme (septembre 2016) sa politique de Quantitative Easing, la hausse des taux directeurs américains est, elle, attendue dès la fin de l’été. Compte-tenu des niveaux élevés de valorisation, le potentiel de hausse des marchés actions d’ici la fin de l’année semble plus limité. Les taux longs US pourraient remonter jusqu’à 2,70% ou 2,80%, tandis que ceux des obligations allemandes ne devraient guère dépasser 0,60%.

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NOTE DE CONJONCTURE DE FEDERAL FINANCE

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FEDERAL FINANCE, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 20 747 030 euros. Siren 318 502 747 RCS Brest. Société de courtage d’assurances immatriculée à l’ORIAS, n° 07 001 802. Établissement de crédit agréé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel. TVA : FR 53 318 502 747. FEDERAL FINANCE GESTION, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 6 500 000 euros. Siren 378 135 610 RCS Brest. Agrément de l’Autorité des Marchés Financiers n° GP 04/006 du 22 mars 2004. TVA : FR 87 378 135 610. Siège social : 1, allée Louis Lichou 29480 LE RELECQ-KERHUON. Adresse postale : BP 97 - 29802 BREST CEDEX 9.

CONTACTSChristophe Autret Développement animations réseaux 02 29 61 25 47

Fabrice Dravet Bureau de la Région Ouest - Rennes 02 99 85 98 65

Nathalie Trapy Bureau de la Région Sud-Ouest/Centre - Pessac 05 57 26 65 72

Jean-Marc Battista Bureau de la Région Sud-Est - Marseille 04 96 20 07 03

Service Relations Clientèle

[email protected]

Au mois de mai, après une forte tension sur les taux liée à l’éloignement des craintes de déflation et à l’abondance d’émissions d’obligations souveraines, les taux longs se sont détendus (de 0,72 % à 0,48 %). L’annonce par la BCE qu’elle procéderait à davantage d’achats de titres dans les mois qui viennent, a contribué à calmer les marchés obligataires. Début juin, les taux longs allemands se sont à nouveau tendus brutalement (0,71%) anticipant un accord imminent concernant la Grèce. Dans les mois qui viennent, la volatilité devrait rester de mise sur les marchés, voire être renforcée par l’action des Banques Centrales (FED, BCE et Banque du Japon).

L’ÉCONOMIE MONDIALEAux Etats-Unis, après le ralentissement hivernal dû à des événements exceptionnels, les chiffres économiques du printemps restent modérés : consommation et production industrielle décevantes mais indices de confiance globalement positifs.

En Zone euro, la croissance du PIB s’est raffermie au premier trimestre. La baisse des prix du pétrole a joué favorablement sur la consommation, notamment en France. Le cas de la Grèce, avec le risque de défaut et de sortie de l’Euro, reste en revanche source de préoccupations et de tensions.

Quant au Japon, il affiche une croissance plus rassurante de +2,4% au premier trimestre, sous l’œil vigilant de sa banque centrale, prête à intervenir si l’inflation tardait à se renforcer.

LES MARCHÉSUn printemps mouvementé pour les taux, qui sont fortement remontés depuis début mai, malgré une détente en cours de mois sous l’effet des discours des banques centrales. Celles-ci entendent bien piloter avec précision la fin de leurs politiques accommodantes, à court terme (hausse des taux en septembre ?) pour la Fed, ou à plus long terme (poursuite du QE jusqu’en 2016) en ce qui concerne la BCE.

L’action décisive des banques centrales s’est à nouveau révelée positive pour les marchés actions, qui se stabilisent au mois de mai, malgré des chiffres économiques en-deçà des attentes, et pour l’Euro qui se déprécie face au Dollar. Quant au pétrole, son cours a reflué, sous l’effet conjugué de la hausse du Dollar et des excédents de production, qui pourraient s’accroître à l’avenir si l’Iran était de nouveau autorisé à exporter sa production.

LES PERSPECTIVESLa croissance économique des pays développés devrait se renforcer progressivement dans les mois qui viennent. Dans ce contexte, si la BCE entend mener à son terme (septembre 2016) sa politique de Quantitative Easing, la hausse des taux directeurs américains est, elle, attendue dès la fin de l’été.

Compte-tenu des niveaux élevés de valorisation, le potentiel de hausse des marchés actions d’ici la fin de l’année semble plus limité. Les taux longs US pourraient remonter jusqu’à 2,70% ou 2,80%, tandis que ceux des obligations allemandes ne devraient guère dépasser 0,60%.