newsletter d’avril 2010

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Diekirch, avril 2010 N°1/2010 1 Chers membres de l’AEHT, A l’instar des navigateurs portugais d’il y a 550 ans, mettons les voiles et faisons cap vers une nouvelle contrée située à l’estuaire du Tage - surnommé par les Lisboètes, la ‘Mer de Paille (Mar da palha)’ en raison de ses reflets jaunâtres provoqués par le soleil couchant. Lisbonne, la capitale la plus occidentale de l’Europe continentale, nous accueillera du 5 au 10 octobre 2010 pour les 23èmes Rencontres annuelles de l’AEHT. Lisbonne et sa région jouissent d’un patrimoine remarquable hérité de l’âge d’or du XVIe siècle et financés grâce aux richesses en provenance de ses colonies découvertes au XVe siècle au cours des nombreuses expéditions maritimes portugaises organisées d’une part, pour promouvoir l’idéal catholique et contrer les conquêtes et l’influence des maures et, d’autre part, pour mettre en échec l’hégémonie commerciale arabe et vénitienne. Padrão dos Descobrimentos - monument érigé à Belém en 1960 pour le 500ème anniversaire de la mort d'Henri le Navigateur, roi instigateur des premières expéditions représenté à la proue En 1460 les Portugais découvrent ainsi la Guinée, la première de leurs cinq colonies africaines, et s’assurent le monopole du commerce africain, notamment de l’or, de l’ivoire, des esclaves et de la malagueta (un substitut africain du poivre). En 1487 Bartolomeu Dias atteint les côtes de l'actuel Angola, puis les terres les plus australes de l'Afrique, pour revenir par le cap de Bonne-Espérance. En 1497, ce fut à Vasco de Gama de découvrir la route des Indes, mettant ainsi en échec le monopole de Venise en Méditerranée sur le commerce des épices et ébranlant les intérêts commerciaux arabes dans ce domaine. À la suite de Vasco de Gama, Pedro Alvares Cabral, Francisco d’Almeida et Afonso d’Albuquerque établissent des points d'appuis solides pour organiser le commerce d’épices : Zanzibar, Calicut, Malacca. Le hasard a voulu qu’Alvares Cabral parti avec son escadre de 13 navires et 1200 hommes pour intimider les Arabes, découvrit le Brésil en voulant éviter les calmes du golf de Guinée. Après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, le pape doit trancher et partager en 1493 le monde entre les Espagnols et les Portugais (bulle Inter Coetera qui devient le traité de Tordesillas en 1494) : les Portugais obtiennent le Brésil et l'Afrique et les Espagnols le reste de l'Amérique à l'ouest du Brésil. Non seulement la richesse de Lisbonne et du pays sera assurée pour le siècle à venir, mais nos cultures et nos habitudes culinaires en seront affectées. Le Comité Directeur à l’Ecole hôtelière de Lisbonne le 6 mars Les Rencontres de l’AEHT sont pour beaucoup de jeunes une étape importante, permettant de révéler leurs compétences-clé, leur savoir-faire et leurs connaissances professionnelles et promouvant leur ouverture au monde. Cette manifestation leur permettra de découvrir un nouveau monde éducatif et professionnel, un environnement multinational exceptionnel, un nouveau contexte socioculturel, une nouvelle gastronomie, de nouvelles amitiés,… . Cependant, pour que cette expérience devienne un franc succès et qu’aucun élève n’ai à être exclu de ces Rencontres, la Commission aux concours vient de préciser un certain nombre de règles qu’il conviendra de respecter à la lettre : 1. Chaque élève devra posséder le niveau linguistique requis pour le concours choisi, défini par le référentiel européen des compétences linguistiques. Le responsable devra confirmer ce niveau lors de l’inscription de l’élève. Le non- respect entraînera l’exclusion du candidat; 2. Aucune école ne pourra inscrire plus d’un élève par concours. Le système

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Diekirch, avril 2010 N°1/2010 1

Chers membres de l’AEHT,

A l’instar des navigateurs portugais d’il y a 550 ans, mettons les voiles et faisons cap vers une nouvelle contrée située à l’estuaire du Tage - surnommé par les Lisboètes, la ‘Mer de Paille (Mar da palha)’ en raison de ses reflets jaunâtres provoqués par le soleil couchant. Lisbonne, la capitale la plus occidentale de l’Europe continentale, nous accueillera du 5 au 10 octobre 2010 pour les 23èmes Rencontres annuelles de l’AEHT. Lisbonne et sa région jouissent d’un patrimoine remarquable hérité de l’âge d’or du XVIe siècle et financés grâce aux richesses en provenance de ses colonies découvertes au XVe siècle au cours des nombreuses expéditions maritimes portugaises organisées d’une part, pour promouvoir l’idéal catholique et contrer les conquêtes et l’influence des maures et, d’autre part, pour mettre en échec l’hégémonie commerciale arabe et vénitienne.

Padrão dos Descobrimentos - monument érigé à Belém en 1960 pour le 500ème anniversaire de la mort d'Henri le Navigateur, roi instigateur

des premières expéditions représenté à la proue

En 1460 les Portugais découvrent ainsi la Guinée, la première de leurs cinq colonies africaines, et s’assurent le monopole du commerce africain, notamment de l’or, de l’ivoire, des esclaves et de la malagueta (un substitut africain du poivre). En 1487 Bartolomeu Dias atteint les côtes de l'actuel Angola, puis les terres les plus australes de l'Afrique, pour revenir par le cap de Bonne-Espérance. En 1497, ce fut à Vasco de Gama de découvrir la route des Indes, mettant ainsi en échec le monopole de Venise en Méditerranée sur le commerce des épices et ébranlant les intérêts commerciaux arabes dans ce domaine. À la suite de Vasco de Gama, Pedro Alvares Cabral, Francisco d’Almeida et Afonso d’Albuquerque établissent des points d'appuis solides pour organiser le commerce d’épices : Zanzibar, Calicut, Malacca. Le hasard a voulu qu’Alvares Cabral parti avec son

escadre de 13 navires et 1200 hommes pour intimider les Arabes, découvrit le Brésil en voulant éviter les calmes du golf de Guinée. Après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, le pape doit trancher et partager en 1493 le monde entre les Espagnols et les Portugais (bulle Inter Coetera qui devient le traité de Tordesillas en 1494) : les Portugais obtiennent le Brésil et l'Afrique et les Espagnols le reste de l'Amérique à l'ouest du Brésil. Non seulement la richesse de Lisbonne et du pays sera assurée pour le siècle à venir, mais nos cultures et nos habitudes culinaires en seront affectées.

Le Comité Directeur à l’Ecole hôtelière de Lisbonne le 6 mars

Les Rencontres de l’AEHT sont pour beaucoup de jeunes une étape importante, permettant de révéler leurs compétences-clé, leur savoir-faire et leurs connaissances professionnelles et promouvant leur ouverture au monde. Cette manifestation leur permettra de découvrir un nouveau monde éducatif et professionnel, un environnement multinational exceptionnel, un nouveau contexte socioculturel, une nouvelle gastronomie, de nouvelles amitiés,… . Cependant, pour que cette expérience devienne un franc succès et qu’aucun élève n’ai à être exclu de ces Rencontres, la Commission aux concours vient de préciser un certain nombre de règles qu’il conviendra de respecter à la lettre :

1. Chaque élève devra posséder le niveau linguistique requis pour le concours choisi, défini par le référentiel européen des compétences linguistiques. Le responsable devra confirmer ce niveau lors de l’inscription de l’élève. Le non-respect entraînera l’exclusion du candidat;

2. Aucune école ne pourra inscrire plus d’un élève par concours. Le système

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d’inscription en ligne refusera automati-quement une deuxième inscription;

3. Aucun élève ne pourra participer une deuxième fois aux Rencontres. Les organisateurs effectueront des contrôles à ce sujet;

4. Les places disponibles aux concours seront automatiquement limitées par le système d’inscription en ligne par pays à 25 % des places disponibles, sauf pour le concours de management où se quota est relevé à 50%. De même, le pays organisateurs pourra s’attribuer les places encore disponibles à la date limite d’inscription et ainsi dépasser ce quota.

5. Les enseignants accompagnateurs dev-ront impérativement indiquer leur spécial-ité(s) d’enseignement lors de l’inscription afin de pouvoir figurer dans les jurys et de donner à tous les enseignants la possibili-té de participer au moins à une excursion.

Ces 23èmes Rencontres sont organisées par la Direction du département de coordination et de gestion scolaire de l’agence ‘Turismo de Portugal I.P.’ et l’Ecole hôtelière de Lisbonne. L’agence ‘Turismo de Portugal I.P.’ dépendante du Ministère de l’Economie, de l’Innovation et du Développement est l’autorité nationale/centrale de tourisme responsable de la promotion, de l’amélioration et du développement durable de l’activité touristique au Portugal. Seize Ecoles de l’Hôtellerie et du Tourisme, réparties sur tout le territoire portugais se trouvent sous leur tutelle, dont beaucoup sont impliqués dans l’organisation.

L’Ecole hôtelière de Lisbonne dans un

édifice de 1927 depuis 2009 Siège du Turismo de

Portugal I.P

Le programme n’a pas beaucoup changé par rapport à celui présenté lors de l’Assemblée générale de Dubrovnik. Huit concours seront à l’affiche : Compétition d’arts culinaires Compétition de cocktail bar

Compétition de présentation d’une destination touristique (pour les étudiants en formation initiale) et Concours de Management touristique (pour les étudiants de l’enseignement supérieur)

Compétition de flambé Compétition de réception Compétition de gestion Compétition de pâtisserie Compétition de service de restaurant

Tous les concours auront lieu à l’Hôtel Marriott, Avenidas dos Combatentes 45, PT-1600-042 Lisbonne, à l’exception des concours de cuisine et de pâtisserie qui se dérouleront à l’école hôtelière de Lisbonne. Depuis la révolution des œillets en 1974, et notamment, depuis son entrée dans l’Union Européenne en 1986, Lisbonne s’est formidablement développée. Nous sommes loin des années sombres de la dictature de Salazar, qui en 46 ans avait fini d’achever complètement l’économie portugaise. C’est une ville nouvelle, qui nous accueillera avec un niveau de vie et des infrastructures comparables à ceux des grandes villes de l’Europe de l’Ouest. Les installations mises à notre disposition en témoignent largement.

Hôtel Marriott à Lisbonne Salle de conférence & banquet New York

Salle d’étude œnologique et auditoire Deux des nombreuses cuisines de l’Ecole hôtelière de Lisbonne

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De nombreuses excursions d’une durée de deux à trois heures seront organisées à Lisbonne même et trois autres mèneront en dehors de l’agglomération, à savoir à :

1. Óbidos, cité fortifiée au nord de Lisbonne, l'un des hauts lieux du tourisme en raison de l'excellent état de conservation de ses remparts qui datent des Maures et qui ont été en partie restaurés aux XIIe, XIIIe et XVIe siècles. Un donjon et les hautes tours du château occupent la partie nord, la plus élevée. Du chemin de ronde vous aurez une vue splendide sur la cité avec ses maisons blanches rehaussées de bleu et de jaune.

2. Évora, ville-citadelle de l'âge d'or portugais, située à une centaine de kilomètres à l'Est de Lisbonne. Très chargée d'histoire pour avoir conservée de son riche passé de nombreux palais médiévaux et Renaissance, elle est un étonnant musée de l'architecture portugaise. La ville fut résidence royale pendant une longue période, essentiellement durant les règnes des rois portugais du XV-XVIe siècle, notamment Jean II (surnommé le ‘Prince Parfait’ sous-entendu le ‘Tyran’ en référence à l’œuvre du Florentin Machiavel pour avoir concentré le pouvoir de la noblesse entre ses mains et défendu le petit peuple contre les extorsions de celle-ci), Manuel Ier (le ‘Grand ‘, le ‘Fortuné’ continuant à appuyer les découvertes portugaises et les monopoles commerciaux) et Jean III (le ‘Pieux’). Son prestige atteint son sommet au XVIe siècle, quand elle est élevée au rang de métropole ecclésiastique. Son centre historique fut classé au Patrimoine de l’UNESCO en 1986.

3. Fátima, un des principaux sanctuaires consacrés au culte de la Vierge Marie. Cette petite ville portugaise fait partie de la ville d’Ourém dans le district de Santarém et est devenue célèbre en 1917, quand trois jeunes bergers déclarent y avoir vu seuls ou en présence de milliers de fidèles à six reprises le 13 de chaque mois entre mai et octobre 1917 la Vierge Marie, excepté le 19 août en raison de l’incarcération des 3 enfants par l’administrateur du canton. Deux des enfants moururent très jeunes et furent béatifiés par le Pape Jean-Paul II en 1989. Lucie Dos Santos prononça ses vœux et résidait depuis 1946 au couvent des Carmélites de Coimbra ou elle mourut en 2005 à l’âge de 97 ans, nous laissant sa version des Apparitions de la Vierge.

Un certain nombre d’informations pratiques quant aux Rencontres 2010 seront bientôt disponibles sur le site Internet des organisateurs www.aehtlisboa2010.eu (accessible par la page web www.aeht.eu).

Le Tage (Tejo), long de plus de 1000 km, prend source près de Madrid.

Vue depuis le Castelo de São Jorge

L’Eléctrico, ce centenaire, arpente les ruelles du vieux

Lisbonne.

Les inscriptions se feront en ligne selon les mêmes modalités qu’en 2010. Cependant, la version du logiciel en question a été améliorée selon les règles précisées dans l’encadré figurant au début du présent bulletin interne. Le formulaire d’inscription électronique et les documents des concours sont en train d’être finalisés et seront prochainement disponibles sur ce même site Internet.

Pour pouvoir s’inscrire, il faudra tout d’abord vous enregistrer (en créant votre propre compte) en choisissant vous-même votre nom d’utilisateur et votre mot de passe. Après l’enregistrement vous recevrez par email le lien qui vous permettra d’activer votre compte et d’accéder au formulaire d’inscription. Une démo explicative de la procédure d’inscription est disponible sur le site. Le code de l’AEHT permettant d’identifier l’école qui s’inscrit, reste l’unique lien entre ce logiciel et la base de données de l’AEHT. Pour des raisons de sécurité (et pour éviter des doublons), le programme n’accepte qu’une seule personne de contact (qu’un compte) par école. Il est primordial que, lors de la préinscription, les écoles inscrivent déjà des étudiants, mêmes fictifs, au niveau des concours pour s’y assurer une place. Des changements pourront au fur et à mesure être opérés en ligne. Une fois inscrits, vous pourrez télécharger une facture proforma s’affichant en marge de la même page web. Après paiement, l’original de la facture suivra par voie postale ou vous sera délivré sur le lieu des Rencontres.

Les organisateurs assureront gratuitement les transferts entre l’hôtel Marriott, qui accueillera tous les participants et l’aéroport ou la gare ferroviaire de Lisbonne, où des étudiants ou professeurs de l’Ecole hôtelière de Lisbonne ou d’écoles partenaires, vous accueilleront, munis d’un panneau de l’AEHT. Pour le retour, les dates et heures de transfert seront affichées dans le hall de l’hôtel Marriott.

Les tarifs initiaux des frais d’inscription, à savoir 580 EUR par étudiant (en chambre double ou triple) et 720 EUR par professeur, tous majorés de 20%

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après le 15 juin, ont été jugés trop élevés et sont en train d’être renégociés. Ces frais s’entendent toute activité au programme comprise. La date limite d’inscription est le 25 septembre 2010. Soyez nombreux à participer !

Le séjour des membres du Comité Directeur, du Bureau, du Conseil des Sages et de la Commission aux concours début mars à Lisbonne fut bref, mais riche en émotions. Comme à l’accoutumée la réunion de printemps est censée leur permettre de se rendre compte sur place de l’avancement des préparatifs pour les Rencontres. En raison d’un ordre du jour extrêmement chargé, le Bureau n’a pu aborder que des questions relevant de la gestion administrative de l’AEHT, telle que le transfert imminent de la comptabilité de l’AEHT à Bad Ischl et l’ouverture d’un nouveau compte bancaire en Autriche devant accueillir les cotisations dès 2010. Il a été clairement spécifié que le siège restera au Luxembourg et continue à bénéficier d’une subvention du Ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle luxembourgeois. D’autre part, un projet européen dans le cadre du programme ‘Jeunesse en Action’ avait été monté par Klaus Enengl, Louis Robert et Adolf Steindl pour solliciter auprès de la Commission européenne des fonds censés financer de nouvelles activités, notamment le Parlement des jeunes de l’AEHT. A l’époque, la réponse de la Commission européenne se faisait attendre, réponse négative parvenue le 31 mars au siège de l’AEHT. Les projets sont jugés selon des critères qualitatifs (objectifs du programme, impact géographique, qualité, impact et effet multiplicateur sur les jeunes des activités programmées, implication des jeunes au niveau de leur organisation) ainsi que selon des critères quantitatives (activités programmées, groupes d’activités impliqués, thèmes couverts, groupes de jeunes – surtout ceux avec moins de possibilités, pays impliqués). Notre projet n’a obtenu que 58,9 points sur 100 sachant que seuls les projets dotés de 73,5 points peuvent espérer une subvention de l’Union européenne. L’Agence exécutive pour l’Education, l’Audiovisuel et la Culture souligne que seulement un tiers des projets (48 sur 148) fut sélectionné en raison d’un budget limité. Le Bureau pense améliorer sa demande et déposer un nouveau projet fin 2010.

Lors de cette réunion les modalités du parlement des jeunes de l’AEHT furent également établies, modalités précisées lors du Comité Directeur qui a suivi. La première édition s’adressera aux jeunes de 18 ans et plus et sera organisée du 26 au 31 octobre 2010 à Bad Ischl. 70 étudiants y sont attendus pour présenter et débattre de thèmes d'intérêts européens, pour participer à des séminaires, des visites guidées

ainsi qu’à des activités socioculturelles et sportives. Le nombre de places accordées par pays est fonction du nombre d’écoles membres du pays respectif et sera communiqué lors de l'invitation officielle envoyée par les organisateurs après Pâques. La date limite d'inscription sera fixée à fin juin. Les participants devront obligatoirement maîtriser au moins une des deux langues officielles de l'AEHT. Ce parlement s'inspirera du modèle des séances plénières pour les jeunes des Nations Unies.

D’autres thèmes intéressants ont été abordés lors de la réunion du Comité Directeur du 6 mars. Un compte rendu détaillé peut être consulté sur notre site Internet dans la rubrique « réunions et rapports ».

Le Comité Directeur en plein travail

Lors de notre séjour, nous avons eu le privilège de nous réunir et de déjeuner à l’école hôtelière de Lisbonne. Nous avons pu nous rendre compte lors de notre visite le vendredi après-midi d’une rénovation très réussie d’un bâtiment de 1927. Toutes les salles et ateliers étaient fort bien équipés et le personnel se distinguait par sa jovialité et ses compétences. Les élèves nous ont paru très disciplinés et fortement motivés, toujours prêts à mettre la ‘main à la pâte’.

Bar en croûte aux légumes sautés

Dessert ‘’D. Maria’’ Les brigades de l’école hôtelière d’Estoril

Que ce soit à l’école de Lisbonne ou d’Estoril, à l’Hôtel Marriott ou au 5-étoiles Olissippo Lapa Palace, nous avons eu droit à des moments gastrono-

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miques inoubliables, lors desquels nous nous sommes délectés d’une quantité de plats typiques du Portugal.

L’Ecole hôtelière de Lisbonne en route vers l’excellence

Le samedi après-midi, les représentants nationaux ont finalement pu partir à la découverte du vieux Lisbonne, mine inouïe de monuments et de curiosités touristiques. Nous nous limitons à ceux que nous avons pu visiter ou admirer. Le soleil qui venait de balayer la pluie des 2 derniers jours, nous a permis de circuler à pied depuis la Ca-thédrale Santa Maria Maior jusqu’au vieux quartier de l’Alfama, un des rares ayant résisté au tremblement de terre de 1755 suivi d’un tsunami et d’un incendie dévastateurs. Nous sommes passés par le château St Georges, situé en position dominante sur la colline la plus haute du centre historique, donnant aux visiteurs une des plus belles vues sur la ville et l’estuaire Tage.

La Cathédrale Santa Maria Maior de 1150 (transformée ultérieurement et le fameux Aqueduc des Eaux Libres de 1732 ayant

résisté au tremblement de terre de 1755

La reconstruction de la ville basse, complètement rayée de la carte, fut dirigée par l’énergique marquis de Pombal selon des normes antisismiques et avec des matériaux appropriés. Des immeubles plus « stricts » venaient remplacer les maisons médiévales disparues du Baixa et du Chiado, dans des rues se coupant désormais en angle droit. Plus loin s’élèvent la Tour de Belém, l’emblème de la ville, et l’extraordinaire monastère dos Jéronimos du XVIe siècle, classé patrimoine mondiale de l’Unesco et abritant e.a. les tombeaux des grands explorateurs.

Toutes ces journées passées à Lisbonne, nous ont prouvé que les prochaines rencontres sont organisées par une équipe soudée, composée de responsables de l’Agence Turismo de Portugal ainsi que des directeurs et professeurs de plusieurs écoles hôtelières portugaises. Ces Rencontres seront certainement une belle démonstration d’une formidable coopération nationale. Nous tenons à remercier tous nos interlocuteurs d’avoir relevé le défi d’organiser ces rencontres une année plus tôt.

Klaus Enengl remerciant Nuno Santos, Paulo Revés, Clara Freitas et Alexandra Pereira

Nous souhaitons également rendre hommage à notre cher Représentant national de la Hongrie et ancien Vice-président, Akos Sasvari de l’école Giorgio Perlasca de Budapest, qui a beaucoup œuvré pour l’AEHT, et notamment dans le cadre de l’organisa-tion de manifestations (7 en tout) et de l’adhésion des écoles des pays de l’Est. Son école fut d’ailleurs la première école de l’Est à devenir membre en 1992 de notre association. Comme il l’a si bien exprimé récemment : « En 1990 lorsque je suis devenu directeur de mon école, l’enseignement hôtelier et touristique hongrois jusque-là isolé par le rideau de fer avait un besoin vital d’idées et d’expériences nouvelles en provenance des pays de l’Ouest. Après de longues recherches, nous avons découvert l’AEHT, avec laquelle nous avons rapidement pris contact. Nous avons eu de la chance, l’association ayant justement été en train de s’ouvrir vers les anciens pays communistes ; elle y attachait de l’importance bien avant les politiques ». Akos Sasvari prendra sa retraite à la fin de cette année scolaire. Nous tenons à lui transmettre nos meilleurs vœux.

Bonne retraite Akos !

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L’Institut professionnel hôtelier “P. Artusi” de Riolo Terme, situé dans la province de Ravenne, a organisé les 25 et 26 mars en collaboration avec la Société de promotion territoriale "Terre di Faenza" son 18e concours international de cuisine appelé “Il Piatto Verde (Le Plat Vert)”. Le thème spécifique à cette édition fut : ‘Les Herbes énergisantes’.

Le concours s’adressait à tous les étudiants en 3ème année d’art culinaire en provenance d’une école hôtelière d’Europe. La manifestation a attiré des participants de 12 écoles, 8 écoles italiennes et 4 écoles étrangères, dont 9 écoles membres de l’AEHT. 4 pays étaient représentés, à savoir l’Allemagne, la Croatie, l’Italie et la République tchèque.

La manifestation visait à stimuler les études concernant l’emploi des herbes aromatiques, à encourager l’affirmation professionnelle des élèves, tout en favorisant la rencontre entre élèves et enseignants venant de régions et milieux socioculturelles différents et ainsi l’échange de connaissances, d’expériences et de méthodes de travail.

Cette année le podium fut exclusivement occupé par des étudiants italiens :

Le 1er prix fut attribué à Mattia Pesarin de l’ISS ‘P. Artusi’ de Forlimpopoli pour sa ‘Tourelle d’asperges vertes à la mousse de parmesan, de squacquerone (un fromage frais italien) et d’épinard sauvage au pesto de tomates séchées, à l’huile à l’ail des ours et livèche. Le 2e prix fut remporté par Matteo Dimiziani de l’ IIS ‘V. Gioberti’ de Rome pour son ‘Délice de poires au coeur de squacquerone à la menthe sur coulis de groseilles.

La 3e place fut décerné à Antonio Meneghin de l’IPSSAR ‘D. Dolomieu’ de Longarone (BL) pour son ‘Yaourt aux herbes et douceurs’

Périodes d’observation pour enseignants auprès du groupe ACCOR

Antonina Bolshakova du Petrovsky College de St. Petersbourg a

effectué sa période d’observation à l’Ibis Frankfurt City Messe

Olga Volodina du Petrovsky College (2e à dr. au fond) parmi le

personnel du service d’étage à l’hôtel Novotel Amsterdam City

Chaque année l’AEHT organise en collaboration étroite avec le groupe ACCOR des périodes d’observation pour enseignants. De quoi s’agit-il ? Suite à un courrier envoyé par Mme Stéphanie Lausecker attachée à la Direction des Ressources humaines d’ACCOR Hôtellerie, un certain nombre d’hôtels du groupe se déclarent prêts à accueillir pour des périodes d’observation d’une à deux semaines des enseignants des écoles membres de l’AEHT.

Ces périodes d’observation peuvent avoir lieu dans un des départements suivants : Réception-héberge-ment, Service-étage, F&B, Restaurant et Service-groupes/Relations commerciales. Ces données sont résumées dans un document publié sur le site Internet www.zshg.waw.ids.pl/aeht_accor_gl.html, page également accessible par la page web de l’AEHT. Ainsi, une première liste des offres de placements pour cette année a été publiée début mars par notre gestionnaire des placements ACCOR, Mme Magdalena Waglowska-Krzciuk de l’école : Zespół Szkół Hotelarsko-Turystyczno-Gastronomicznych Nr 1 ul. Krasnołęcka 3, PL-00-734 Varsovie Fax: (48) 22 840 48 97 - E-mail: [email protected].

Anna Szałek, professeur à l’école Zespół Szkół Hotelarsko-Turystyczno-Gastronomicznych Nr 1 de Varsovie, en placement en 2007 à l’hôtel Ibis

London Wembley

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Les enseignants souhaitant participer à une telle période d’observation (encore disponible) devront télécharger sur le site précité les documents de candidature et les envoyer au plus vite dûment remplis et signés ainsi qu’accompagnés d’une lettre de motivation et d’un ordre de mission à Mme Magdalena Waglowska-Krzciuk. Pour les périodes d’observation effectuées en Allemagne ou en Autriche, il est préférable de soumettre sa candidature en anglais. Mme Waglowska-Krzciuk vous informera dans les meilleurs délais, si vous avez été retenu ou non pour la période d’observation sollicitée. En fin de placement, les participants devront remettre à Mme Magdalena Waglowska-Krzciuk la fiche d’évaluation et la note des frais de voyage accompagnée des pièces justificatives. Toute photo et article sont les bienvenus et pourront faire l’objet d’une publication au sein de notre bulletin interne. Après contrôle des documents, le siège procédera au payement de la subvention due. Cette subvention s’élève au maximum à 200 EUR par participant dont seront déduits les frais de dossier (80 EUR). Les pays suivants sont dispensés des frais de dossiers : Albanie, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédoine, Monténégro, Russie, Serbie et Ukraine. Les conditions du groupe ACCOR restent inchangées (gratuité de l’hébergement et des repas lorsqu’ils sont pris avec le personnel).

Gregor Silc de l’Ecole hôtelière de Bled, Slovénie, en placement en 2009 à l’Hôtel Ibis de Zurich

Vu le nombre restreint de places disponibles en 2009, nous espérons qu’elles trouveront toutes preneur. Avis aux amateurs ! A titre de rappel, pour trouver les billets d’avion les plus avantageux pour une destination donnée, vous pouvez consulter www.momando.com. Pour savoir quelles compagnies aériennes low-cost desservent cette destination, utilisez p.ex.. le moteur de recherche offert par le site www.flylc.com.

LE GOUTTE-A-GOUTTE témoignages de membres de l’AEHT

1. La Suisse – berceau du tourisme et fief de nombreux instituts de formation hôtelière et

touristique

Marc-Etienne Gartmann, Représentant national de l’AEHT suisse, a eu la gentillesse d’accorder une interview à Louis Robert et Nadine Schintgen, de passage en Suisse. Marc-Etienne Gartmann est, en outre, Président de l’Association suisse des Ecoles hôtelières (ASEH) et Vice-Président de l’Ecole suisse de Tourisme et d’Hôtellerie (SSTH) et Directeur de l’Ecole professionnelle de Sciences appliquées de Chur, la plus ancienne ville de Suisse.

Arosa-station de ski réputée, récompensée pour ses efforts en

matière de développement durable, située en amont du

Campus Passugg/Chur

Marc Gartmann – notre correspondant en Suisse

Pour quelles raisons la SSTH a-t-elle vu le jour? La fondation de l’école résulte d’une initiative privée. En 1966 Dr. Markus Christoffel a créé l’école de secrétariat hôtelier pour combler les besoins de la région dans ce domaine. Trois ans après, une formation d’un niveau supérieur s’y ajouta, ainsi qu’une formation touristique, en 1979.

Comment vous expliquez-vous que votre école a su s’imposer sur le plan national et international depuis plus de 40 ans ? La Suisse jouit dans le monde entier d’une réputation remarquable comme berceau du tourisme et comme pays de formation. De nombreuses personnalités internationales du monde économique et politique y ont suivi une partie de leur formation. Beaucoup de jeunes viennent y étudier l’hôtellerie en raison de cette excellente renommée internationale due, d’une part, à une formation professionnelle de qualité orientée vers

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la pratique et l’avenir et, d’autre part, à la bonne réputation de l’école hôtelière de Lausanne qui existe depuis plus de 100 ans.

Qu’est-ce qui était déterminant dans votre jeunesse pour aboutir à votre fonction actuelle de Vice-Président de la SSTH et de Directeur du ’College of Applied Science’ ? Je me suis toujours intéressé au contexte international. En outre, j'ai grandi dans une station touristique, Arosa (à proximité de Chur), où j’ai toujours côtoyé des hôteliers. Par contre, j’ai fait des études d’un tout autre registre, à savoir la psychologie, l’ethnologie et la philologie germanique. Ensuite, je me suis consacré à des projets humanitaires avant de travailler pour des écoles, ce que je fais depuis plus de 20 ans maintenant. Depuis 11 ans je travaille pour l’école SSTH où je suis arrivé par la didactique. J’y ai commencé par diriger un département de formation professionnelle (« berufsbildende Schulabteilung ») à Chur et depuis maintenant 6 ans je suis directeur de l’école professionnelle supérieure. Avant de venir à Chur, j’avais déjà dirigé une école et je suis passée de la direction d’une école ordinaire à la direction d’une école hôtelière supérieure. Le fait que nous accueillons des étudiants aussi bien locaux qu’internationaux, rend ma profession particulièrement captivante et intéressante. Actuellement, je n’ai plus le temps pour donner des cours, mais je dirige des séminaires portant sur les techniques de rédaction de thèses de fin d’études, de présentation, etc.

Comment se fait-il que la SSTH s’est établie dans un ancien hôtel thermal ? Nous étions d'abord dans un hôtel à Chur qui ne nous appartenait pas et où nous avions loué plusieurs salles. Lorsque l’hôtel de Passugg s’est libéré, l’idée nous est venue d’enseigner l’hôtellerie dans un hôtel. En outre, notre internat manquait de place à l’époque et le campus Passugg offrait suffisamment de place pour l’école et l’internat. Le bâtiment appartient aujourd’hui à une société anonyme. L'actionnaire principal était jusqu’à l'année dernière le défunt Monsieur Stefan Schörghuber, propriétaire des hôtels ArabellaSheraton en Allemagne. Aujourd'hui, sa femme a repris la présidence.

Quelles formations offre la SSTH ? Cet établissement héberge aujourd’hui 5 écoles différentes, dont 2 lycées professionnels, l’un dans le domaine de l’hôtellerie et l’autre dans le domaine du tourisme, qui accueillent de jeunes apprenants entre 16 et 19 ans. L’Ecole des Sciences appliquées est une école professionnelle post-secondaire (non-universitaire), qui n’accepte que des étudiants possédant déjà une expérience respectivement

formation professionnelle (« Berufsbildung ») (normalement dans le secteur de l’hôtellerie) ou titulaires d’un baccalauréat. Il y existe deux départements, l’un où l’enseignement se fait en allemand et l’autre en anglais.

Un enseignement de qualité dispensé dans un environnement de qualité

Par contre, les jeunes en formation professionnelle initiale se destinent en partie à devenir généralistes en hôtellerie. Ils apprennent la cuisine, le service-restaurant, le service d’étage et la réception. Dans le canton des Grisons, de nombreuses petites entreprises hôtelières ont en effet besoin d’un personnel multidisciplinaire capable d’intervenir dans tous les départements.

D’autre part, nous offrons une formation au métier d’agent touristique (‘Tourismuskaufmann’), destiné aux étudiants souhaitant travailler plus tard dans une agence de voyage ou auprès d’un Office de tourisme/Syndicat d’initiative. Ici, sur le Campus Passugg, nous formons de futurs Hôteliers-Restaurateurs HF (« Höhere Fachschule »). La conférence ES s’efforce actuellement de faire changer ce titre en Bachelor in Hospitality. Il s’agit d’une formation tertiaire de niveau 5b selon l’ISCED (International Standard Classification of Education = Classification internationale du type de l'Education, ou CITE, validée par l’UNESCO en 1997), non universitaire, mais de niveau professionnel supérieur.

Beat Wicki – PDG de la SSTH avec

Louis Robert et Marc-Etienne Gartmann (de g. à d.)

Marc-Etienne Gartmann en compagnie de ses interviewers

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Suite à la promulgation de la nouvelle loi de formation professionnelle des écoles supérieures en Suisse, les cursus de ces écoles reposent dorénavant sur un plan de formation spécifique à chaque branche professionnelle. Pour la filière de formation hôtelier-restaurateur, le plan d’études cadre (PEC) a été élaboré par les prestataires de formation et les organisations du monde du travail et introduit en octobre 2008. La nouveauté réside dans le fait qu’on s’oriente dorénavant aux compétences que doit posséder un hôtelier. Toutes les écoles supérieures de l’hôtellerie et de la restauration suisses doivent le respecter et adapter/établir leurs curricula en fonction. Ce plan cadre de formation fut validé en mars 2009 par l’OFFT (Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie) et la SSTH de Chur a été la première école suisse à y adapter son programme de formation, qui fut déposé en juin 2009 à l’OFFT. Pendant trois ans, ce programme sera à l’essai et suivi par des experts de l’OFFT. Si tout va bien nous obtiendrons après cette phase-test une nouvelle homologation.

Ces études mèneront à une position au sein du ‚middle management’ (cadre moyen) et pour cette raison nous avons opté pour une formation complète partant des formations de base. En d’autres termes, chacun doit suivre une formation en cuisine, en service, etc. afin d’en apprendre le fonctionnement et de pouvoir instruire et orienter d’autres personnes. Ce n’est qu’en troisième année (1er cycle universitaire) qu’ils aborderont le management hôtelier, le marketing, les finances, les compétences interculturelles,… .

Est-ce que vous allez un jour proposer un Bachelor (BAC+3) à Chur? En tant qu’école professionnelle supérieure de niveau non universitaire notre école n’est pas autorisée à organiser une formation de niveau ‚Bachelor’ ; ce privilège est réservé exclusivement aux Hautes Ecoles supérieures. Malgré cette restriction, nous disposons d’un ‘Inhouse-Bachelor’, que nous organisons en collaboration avec la Queen Margaret University d’Edimbourg (Ecosse). Pour obtenir ce Bachelor, il suffit que les étudiants rajoutent une année d’études au sein de notre établissement ou à Edimbourg et qu’ils réussissent leurs examens.

Avec l’Université de Delaware nous avons également un accord, mais dans ce cas, les étudiants doivent se déplacer aux Etats-Unis pour obtenir leur Bachelor.

D’un point de vue professionnel, de quoi êtes-vous particulièrement fier aujourd’hui ? La transposition des plans cadre de formation effectuée ces dernières années et la dimension internationale que nous avons acquise ici à Chur sont

remarquables. Actuellement, 220 étudiants sont inscrits dans notre établissement et plus de 40 nationalités s’y côtoient. L’Internat avec 130 chambres et 176 lits est complet.

Plus de 40 nationalités sont représentées à la SSTH

Depuis mars 2006, vous êtes également président de l’ASEH. Comment avez-vous abouti à cette fonction? Au moment des élections, cela faisait un an que j’avais intégré le Comité directeur. Mon prédécesseur ne pouvait plus se représenter étant donné qu’il avait déjà effectué deux mandats. Le nouveau Président devait connaître aussi bien les écoles suisses que les écoles étrangères et le fait que la SSTH soit l’unique école membre avec des activités nationales et internationales a certainement joué un rôle dans mon élection. Cela m’a procuré beaucoup de plaisir, car il est intéressant d’interagir avec d’autres écoles plutôt que de rester cloîtré chez soi, dans sa propre école.

Quels sont les objectifs de l’ASEH et quelles sont les différences et les similitudes avec l’AEHT? L’objectif principal et l’objectif de la création de l’ASEH furent le contrôle de la qualité des écoles membres. En Suisse tout un chacun peut ouvrir sa propre école assez facilement. Pour cette raison, certains mènent un commerce douteux, recrutant leurs étudiants principalement sur le plan international sans offrir de formation de qualité. Cette pratique est nuisible à la réputation de toutes les écoles suisses. Entre-temps, nous avons établi 120 critères de qualité qu’une école doit remplir pour adhérer à l’ASEH. Toutes ces écoles sont contrôlées tous les 4 ans. Ainsi les efforts pour garantir une certaine qualité sont continus.

Ces critères de qualité sont de 3 types différents : académiques, professionnels et infrastructurelles. Pourriez-vous nous les expliciter un peu ? Il existe plusieurs systèmes qui permettent de vérifier la qualité du volet académique, p.ex. celui de la NEASC (New England Association of Schools and Colleges), principalement des labels internationaux. Sur le plan national de tels systèmes font défaut, surtout pour les écoles hôtelières supérieures. Nous avons constaté auprès de nouvelles écoles que les manquements se situent le plus souvent au niveau de l’infrastructure. Certaines écoles aménagent dans un ancien hôtel sans faire les transformations

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nécessaires, alors que des aménagements devraient être faites au niveau de la cuisine et des chambres, pour que celles-ci puissent servir à des fins de formation.

Est-ce qu’en Suisse il existe des standards à respecter pour les bâtiments scolaires et salles de classe? Il n’y a que quelques normes à respecter, dont la surface minimale d’une salle de classe qui est de 2 m2 par étudiant. La fédération suisse ne fait pas de contrôle à ce niveau et lorsqu’un accident grave arrive, le propriétaire plie le plus souvent bagage et disparaît. Les problèmes proviennent également du fait que l’éducation n’est pas centralisée, mais réglée sur le plan cantonal. Ainsi la Suisse dispose de 26 systèmes d’éducation différents, dont il est difficile d’avoir une vue d’ensemble. Certains cantons font des contrôles sévères, d’autres sont plutôt laxistes.

Est-ce que toutes les écoles hôtelières supérieures suisses sont membres de l’ASEH ? Les écoles hôtelières privées de Lausanne et des Roches-Glion ne sont plus membres depuis leur accréditation en tant que haute école spécialisée (université). L’école des Roches-Glion appartient au groupe éducatif américain Laureate, un conglomérat de 50 universités à travers le monde. Depuis leur accréditation, les deux écoles ne sont plus actives sur le plan suisse, mais sur le plan international. L’école des Roches-Glion dispose dorénavant du réseau américain et ne dépend plus des critères de qualité de l’ASEH. Ces écoles ne vendent donc plus l’excellence en matière d’éducation suisse, mais sont plutôt devenues des institutions à but commercial.

Qu’en est-il des spécialités comme l’art culinaire, le service,… ? On peut supposer que dans un avenir plus ou moins proche ces écoles suppriment de plus en plus ces filières.

En Europe et partout ailleurs de moins en moins de main-d’oeuvre est formée pour les métiers de base, mais de plus en plus pour le management. Est-ce qu’on a vraiment besoin d’autant de managers ? Lorsqu’on suit des cours universitaires, on acquiert un savoir théorique, mais pratiquement on n’est plus employable. Je suis d’avis que les hôtels ont besoin de moins de détenteurs de Masters et que trop de personnes sont pour ainsi dire surqualifiées sans pour autant comprendre ni savoir accomplir les tâches les plus élémentaires. Il s’ensuit qu’à leurs longues études les universitaires sont obligés d’ajouter des stages pratiques pour réellement apprendre à connaître l’hôtellerie. Pour cette raison, nous avons choisi

d’emprunter une autre voie et de former nos étudiants d’abord aux tâches pratiques avant de les former pour le ‘middle management’.

« Chaque diplômé doit savoir accomplir les tâches les plus

élémentaires »

Les détenteurs d’un baccalauréat classique qui souhaitent s’inscrire dans une haute école hôtelière, n’ont pas besoin de rattraper les cours élémentaires, mais doivent avoir effectué une année de pratique professionnelle en hôtellerie. Leur formation comprend deux années de cours suivies d’une année de stage pratique. Le fait de les obliger de faire une année pratique en hôtellerie avant de s’inscrire leur permet de savoir, avant d’entamer leurs études, si celles-ci leur conviennent effectivement. Selon la nomenclature de Bologne, le diplôme de l’hôtelier-restaurateur est classé au niveau ISCED 5b (le niveau 5a étant celui du Bachelor et le niveau 5b correspond au même niveau mais avec beaucoup plus de pratique). Après l’obtention de ce diplôme, l’étudiant peut poursuivre ses études avec un Bachelor ou un Master. Un ‚Executive-Master’ ne peut être réalisé qu’après 5 années de pratique professionnelle dans une fonction dirigeante, alors que chez nous les étudiants après une année supplémentaire peuvent accéder au Bachelor. C’est à ce moment que s’ajoutent les branches académiques.

Quelles écoles sont actuellement membres de l’ASEH? Il s’agit uniquement de hautes écoles hôtelières reconnues par la Confédération helvétique. Il y en a 12 :

- Schweizerische Hotelfachschule Luzern - Ecole hôtelière de Genève « ES » - Belvoirpark Hotelfachschule Zürich – HF - Hotelfachschule Thun - HIM - Hotel Institute Montreux - Institut hôtelier ‘César Ritz’, Le Bouveret - SSTH - Swiss School of Tourism and

Hospitality, Chur

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- SHMS – Swiss Hotel Management School, Caux/Montreux

- University Centre ‘César Ritz’, Brig-Glis - DCT University Center, Hospitality

Leadership & European Culinary Arts, Vitznau

- IHTTI, School of Hotel Management, Neuchâtel

- Scuola superiore alberghiere e del Turismo, Bellinzona

Les écoles de Caux/Leysin, Neufchâtel et Montreux, appartiennent au même groupe. Elles offrent des formations professionnelles relativement classiques, dont il faudrait davantage. Ce qui manque également ce sont des chefs de service et des directeurs de restaurant. Suite à leur décision de réduire considérablement le nombre de leurs partenariats, l’Association suisse des hôteliers a quitté l’ASEH. Par contre, nous comptons parmi nos membres deux autres associations professionnelles, la GastroSuisse et la ‘Hotel & Gastro Union’, qui représentent le patronat respectivement le salariat. Elles assument une fonction consultative et sont représentées au sein de notre Comité.

Pour quelle raison l’école hôtelière de Lausanne n’est-elle pas membre de l’ASEH? Cette école vient d’être élevée au rang de Haute Ecole spécialisée et est ainsi l’unique école supérieure spécialisée ou université dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme sur le territoire de la Suisse. Elle jouit donc d’un statut différent des écoles membres de l’ASEH.

Est-ce que toutes les écoles membres ont le même plan de formation? Six d’entre elles, toutes des hautes écoles reconnues, à savoir celles de Genève, Thun, Lucerne, Zurich, Chur et Bellinzona, offrent un programme de formation en accord avec les associations professionnelles et l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT). Les autres écoles se basent la plupart du temps sur des programmes d’universités étrangères, enseignent en anglais et jouissent en général d’une accréditation NEASC ou travaillent concrètement avec des universités - comme le fait l’école de Chur/Passugg. Pour ce qui est de sa filière de langue allemande, notre école travaille conformément aux exigences de l’OFFT alors que son département anglais s’inspire du programme des universités étrangères. Les programmes se ressemblent, mais il existe des différences notoires : on enseignera par exemple plutôt le droit suisse dans la première filière et essentiellement le droit international dans la deuxième.

La formation en allemand est subventionnée par l’Etat et un étudiant suisse ou étranger n’y paie qu’un minerval de 1500 CHF par semestre alors que les études en anglais coûtent 12.500 CHF par semestre aussi bien pour les Suisses que pour les étrangers.

Dans le rapport annuel de l'ASEH, il est spécifié que les stagiaires des 12 écoles membres ont effectué en 2008 l’équivalent en heures de travail de 1000 postes à temps plein. Vu de l’extérieur, on pourrait supposer que l'association patronale n'est représentée dans l’ASEH que pour accéder à une main-d'oeuvre qualifiée bon marché. Qu’en est-il ? Il y a des chaînes d'hôtel, principalement les grandes chaînes, qui voient certainement les choses de cette façon. Cependant, les entreprises ont une obligation de former les stagiaires. Elles sont contrôlées dans ce sens par les écoles, mais cela reste un thème délicat. Il n’est pas toujours intéressant de faire un stage d’un an dans un hôtel 5 étoiles, où on ne revêt les fonctions recherchées qu’à la fin de son stage. Dans notre école, nous préconisons des stages plus intéressants, où les stagiaires en Management restent chaque fois 5 semaines dans un même département, 5 semaines en cuisine, puis en service, ensuite avec le contrôleur F&B et enfin en réception et marketing. Ainsi, à l’issue de son stage, l’étudiant aura appris à connaître toute l’entreprise. Normalement, le placement en entreprise s’effectue sans interruption, mais il est possible de diviser la période en deux ou de changer d’entreprise.

Le stage en entreprise – un volet important de la formation au SSTH

Est-ce qu’en Suisse les étudiants reçoivent une indemnité de stage ? La loi fixe l’indemnité minimale d’un stagiaire à 2100 CHF par mois à laquelle sont déduits les frais de logement et de repas qui peuvent s’élever à 900 CHF par mois. En Suisse, le salaire minimum mensuel pour un salarié non qualifié, p.ex. pour un plongeur, équivaut à 3400 CHF.

Il est regrettable que seulement deux écoles de l’ASEH soient représentées au sein de l’AEHT. Est-ce qu’elles n’ont pas intérêt à avoir des contacts avec d’autres écoles européennes? Suite à la création du groupe sur l’enseignement supérieur de l’AEHT, l’intérêt de ces hautes écoles

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devrait croître. Il faut savoir que ce ne sont pas des écoles secondaires comme les écoles italiennes. Les étudiants y entrent à 22 ans et terminent leurs études à 25-26 ans. La situation est comparable aux écoles allemandes.

Qu’est-ce qui rendrait l’AEHT plus attractive pour elles ? Il serait certainement intéressant de proposer également au niveau de nos compétitions des épreuves plus pratiques. Qu’en pensez-vous ? Pourquoi ne pas leur proposer des études de cas, p.ex. l’établissement d’un plan d’entreprise ou des jeux d’entreprise, l’arrangement des tables pour un banquet, l’établissement de bons de commande ou encore des problèmes nécessitant le recours au marketing, p.ex. l’élaboration d’un produit et de son marketing.

Vous vous êtes proposé d’accueillir à Chur le séminaire du groupe pour l’enseignement supérieur. Comment vous figurez-vous le déroulement ? Le programme sera élaboré par les responsables de l’AEHT. Je propose de présenter le plan cadre de formation pour les écoles hôtelières supérieures suisses et les compétences à transmettre. Je présenterai également sa transposition dans notre programme d’études. Nous serions naturellement intéressés à un échange d’expériences avec les autres pays participants. Le séminaire s’adressera aux directeurs et professeurs plutôt qu’aux étudiants.

Lors du séminaire aura également lieu le ‚Food Festival’, l’aboutissement d’un projet d’un an des étudiants suisses et étrangers de la filière de management. Pendant une année d’études, ils ont un après-midi chaque semaine pour organiser ce festival, qui devrait attirer le 1 mai pendant 6 heures environ 2000 invités. Les étudiants doivent s’occuper de tout, de la publicité (radio, brochures,…), de la navette qui circule toutes les 15 minutes depuis Chur jusqu’au campus Passugg etc. Des quantités énormes d’ingrédients seront transformées et un budget d’environ 100.000 CHF est nécessaire (couvrant à peine les frais). L’entrée coûte 30 CHF et les plats sont gratuits à la plupart des stands culinaires. Vous êtes chaleureusement invités à vous inscrire au séminaire de l’enseignement supérieur, les 30 avril et 1 mai prochains.

2. Nouvelles de nos lauréats

A l’initiative de Mary Owens, anc. Vice-Présidente de l’AEHT, nous avons ouvert cette rubrique pour recueillir des témoignages d’anciens lauréats portant sur la place de l’expérience AEHT dans leur développement personnel et professionnel et sur les carrières qui se sont éventuellement ouvertes à la suite de leurs performances aux Rencontres annuelles.

- Témoignage de Martins Kupecs

Martins Kupecs, diplômé de l’école ‘Riga Food Producers Vocational School’, a gagné le prix spécial en pâtisserie pour sa performance individuelle aux Rencontres annuelles de Killarney en 2006. Il a 24 ans et travaille actuellement dans une pâtisserie à Riga, capitale de la Lettonie.

1. En 2006, vous avez remporté le Prix spécial en pâtisserie pour votre performance individuelle aux Rencontres de l’AEHT de Killarney. Comment vous étiez-vous préparé à cette compétition ? Quels sont vos plus vifs souvenirs de cet événement ? Le fait d’avoir gagné cette compétition a-t-il affecté votre vie professionnelle et privée ainsi que votre personnalité ?

J'avais travaillé très dur pour me préparer pour cette compétition. C'était une expérience très fructueuse pour moi. Je crois que de tels concours motivent les étudiants à s’entraîner sérieusement et leur permettent de se perfectionner. Le fait de remporter ce prix m'a permis de me rendre compte que dans la vie vous pouvez réaliser beaucoup de choses, mais vous devez croire en vous et vous exercer avec zèle. C’est dommage, mais je n'ai plus de contacts avec les autres participants, mais je voudrais bien renouer avec eux, et si ce n’est que pour échanger nos expériences et pour voir comment ils vont et ce qu’ils font après 5 ans.

Meilleure performance individuelle en pâtisserie

En plein concours

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1. Qu’est-ce que vous pensez aujourd’hui de l’AEHT et de ses Rencontres annuelles? Avez-vous ressenti l’esprit européen aux Rencontres de Killarney ? Le cas échéant, cette expérience vous a-t-elle ouvert de nouveaux horizons ? vous a-t-elle encouragé à poursuivre votre formation à l’étranger ? L'avantage principal de l'AEHT et de ses Rencontres annuelles est l’enrichissement personnel et professionnel des étudiants. Ce type de concours permet aux étudiants de montrer au grand jour leurs idées, d'improviser et de réaliser des créations comme de vrais artistes. Par contre, cette expérience ne m'a pas directement ouvert de nouveaux horizons professionnels.

2. Avez-vous gagné d’autres médailles lors de concours internationaux ? En 2008 j’ai participé à la ''COPPA EUROPA di PASTICERIA – la Coupe européenne de pâtisserie'' à Rome, à laquelle 10 pays étaient représentés et où j’ai remporté la 3ème place.

Toute l’équipe lettonne au Championnat de Pâtisserie européen en 2008 à Rome

Martins Kupecs avec quelques-unes de ses

créations 3.

4. Quels sont vos projets futurs? Cette année je me suis inscrit dans de nombreux ateliers qui seront certainement importants pour ma formation continue. Cela va certainement me servir dans mon projet d’avenir qui consiste à ouvrir un jour ma propre pâtisserie. Je n’ai qu’un rêve, c’est celui de pouvoir faire toute ma vie ce métier que j’adore.

Martin Kupecs félicité par Johnny Carroll (IRL), membre du jury et anc. professeur à l’Institut de Technologie de Galway-Mayo

5. Quelles sont les qualités les plus importantes d'un chef ? Quelles recommandations et conseils aimeriez-vous donner aux aspirants chefs en pâtisserie ? Pour devenir un bon chef, il faut d'abord aimer son travail et ceux qui travaillent avec vous. Outre des compétences sociales, vous avez besoin d’excellentes connaissances professionnelles et un savoir-faire élevé, ainsi que la capacité de communiquer votre savoir à vos collaborateurs. Si j'avais un conseil à donner aux étudiants, je leur dirais d'apprendre un maximum de leur chef et d'échanger des idées avec les professionnels les plus doués d'Europe.

3.Restolingua – un outil de traduction de menus culinaires performant

Le site www.restolingua.com permet de traduire actuellement tout menu professionnel dans les 8 langues suivantes: allemand, anglais, français, espagnol, italien, néerlandais, chinois et japonais. Restolingua recherche actuellement des écoles-coordinatrices, d’une part pour traduire les 22.000 expressions du système dans toutes les langues des pays membres de l’AEHT qui ne sont pas encore en ligne et, d’autre part, pour ajouter des expressions concernant les spécialités, les plats et les ingrédients régionaux. Avec votre collaboration, tous les menus pourraient être traduits sans problème tel que par exemple celui du dîner du 6 mars 2010 servi au Palais Lapa de Lisbonne au Comité Directeur.

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Dîner à la Sala Columbano de l’Olissippo Lapa Palace - Lisboa

Entrado : - Sopa rica de peixe com crosta de massa folhada

Prato : Leitão assado com grelos salteados ao alho e puré de

batata doce

Sobremesa : Tarte de queijo com frutos marinados em vinho tinto

Café & Mignardises

Le repas fut accompagné des vins portugais suivants : Quinta Casal Branco, branco – Ribatejo

Monte da Cal, tinto - Alentejo

Soupe de poisson coiffée d’une croûte en pâte feuilletée

La traduction en français serait la suivante :

Entrée: Riche soupe de poisson surmontée d’une croûte de

pâte feuilleté

Plat: - Cochon de lait cuit accompagnés de ‘grelos’

(pousse de brocoli-rave avant floraison) à l'ail et de purée de pommes de terre douces

Dessert :

Tarte de fromage aux fruits marinés au vin rouge

Café & Mignardises

Les personnes intéressées à collaborer avec Restolingua peuvent s’adresser directement au directeur Paul R.A.J. Van den Heuvel ou son épouse et chef des opérations, Arike Vermazen (email : arike.vermazen@ gmail.com). Les tarifs de rémunération respectivement d’utilisation ainsi que l’accord signé entre l’AEHT et Restolingua sont publiés sur le site www.aeht.eu. Nous espérons que vous avez passé de joyeuses Pâques et nous vous souhaitons d’ors et déjà ‘Bem-vindo em Lisboa’,

Nadine SCHINTGEN Secrétaire générale de l’AEHT

Texte : N. Schintgen avec la participation de L. Robert

Photos: N. Schintgen, les organisateurs de Riolo Terme et professeurs de l’AEHT

Traduction anglaise : J. Rees Smith

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