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NEWSLETTER 55 e ANNÉE • n° 2367 • DU 14/01/2013 SOMMAIRE BURKINA FASO P. 1 • Prochaine inauguration d’une mine d’or et d’une mine de zinc INTERNATIONAL AFRIQUE P. 2 • Mise en service de la première phase du câble sous-marin ACE par France Télécom-Orange AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE P. 3 • Construction du réseau d’autoroutes MAROC P. 4 • Partenariat stratégique CDG/Pierre & Vacances TUNISIE P. 5 • Construction d’avions : dossier incomplet du partenaire jordanien AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE P. 6 • Développement des activités du groupe Bolloré GUINÉE P. 8 • Appui de l’UE à l’eau, à la santé et à la société civile SÉNÉGAL P. 9 • L’État a décidé de céder ses terrains domaniaux de Saly-Portudal AFRIQUE CENTRALE CAMEROUN P. 9 • Démarrage des travaux de l’autoroute Yaoundé-Douala en mars 2013 CONGO P. 10 • Sept entreprises ont soumissionné pour le prolongement de la route de la Corniche CENTRAFRIQUE P. 11 • Interconnexion des réseaux électriques avec la RDC GABON P. 11 • Appui de la France à la gestion durable des écosystèmes forestiers RD CONGO P. 11 • Acquisition en cours de 30 locomotives diesel électriques AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE ÉTHIOPIE P. 12 • Alstom chargé des équipements hydroélectriques du barrage de Grand Renaissance MOZAMBIQUE P. 12 • Contrat à Wärtsilä pour la plus grande centrale à gaz du pays AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT BURKINA FASO PROCHAINE INAUGURATION D’UNE MINE D’OR ET D’UNE MINE DE ZINC Le ministre des Mines, des carrières et de l’énergie, Salif Kaboré, a fait début décembre au gouvernement une communication relative au lancement officiel des activités de production de la mine d’or de Bissa-Zandkom, prévu pour le 17 janvier 2013 à Sabcé, dans la province du Bam, et des activités de la mine de zinc de Perkoa qui aura lieu à Réo, dans le Sanguié, le 19 janvier. « L’entrée en production de ces deux mines portera à huit le nombre de grandes mines industrielles en exploitation et marquera également le début de la diversification de la production minière au Burkina Faso », souligne le gouvernement. Selon la compagnie canadienne High River Gold (HRG), les permis du groupe Bissa couvrent une superficie d’environ 1 000 km 2 dans la province de Sanmatenga, à quelque 80 km au nord de Ouagadougou. Ce groupe de permis d’exploitation comprend sept permis contigus : Zandkom, Bissa, Raka, Tosse, Tema, Gargo et Namtenga. HRG y détient 100 % d’intérêts, excepté sur Zandkom et Bissa (147 km 2 ) où la société en possède 90 %. Selon une évaluation du bureau canadien SRK Consulting datant de juin 2009, le projet Bissa Gold recèle des ressources totales mesurées et indiquées de 926 000 onces d’or (environ 26 tonnes) et des ressources présumées de 799 000 onces (23 t.). Six mines d’or sont déjà en exploitation : Taparko, Youga, Mana, Kalsaka, Essakane et Inata. Leur production représente environ 40 t. en 2012, contre 32, 6 t. en 2011. Six nouveaux gisements d’or totalisant plus de 400 t. d’or de réserves ont été découverts, dont trois renferment chacun plus de 100 t. : Kiaka, Konkéra et Bomboré. Le projet Perkoa est une joint-venture entre les sociétés suisse Glencore International (50,1 %) et australienne Blackthorn Resources (39,9 %), et le gouvernement burkinabé (10 % gratuits). Située dans la province du Sanguié à 120 km à l’ouest de Ouagadougou et à 35 km de Koudougou, où passe la voie ferrée conduisant au port ivoirien d’Abidjan, Perkoa constitue la première mine de métaux de base souterraine de grande taille du pays. Ce gisement est rare par ses concentrations élevées en zinc et baryum, avec des niveaux relativement bas en plomb et en cuivre. Une étude de faisabilité bancable a été réalisée fin 2005 par Snowden Mining Industry Consultants. Les réserves probables sont évaluées à 6,3 millions de t. de minerai à 13,9 % de zinc soit 873 400 t. de zinc métal contenues. Les travaux de construction de la mine lancés en mars 2007 et suspendus en juillet 2008 compte tenu de la baisse des cours du métal, ont repris en décembre 2010. Les investissements totaux réalisés représentent environ 85 milliards de F.CFA. La mise en service de l’usine de traitement progresse, les premiers concentrés ayant été produits, a annoncé Blackthorn début janvier, et le broyeur opère désormais à 80 t. par heure. La mise en service complète est maintenant prévue fin janvier avec la production sur le site des premiers concentrés de qualité commerciale. Le premier volume de concentrés commercialisable est attendu au cours du 1 er trimestre 2013, et la première expédition au 2 e trimestre de la même année. La durée de vie de la mine serait de 9,5 ans avec une production de 170 000 t./an de concentrés à 53 % de zinc. 609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Coordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2013 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe en français : Le Magazine de l’Afrique Femme Africaine African Business African Banker | 1

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NEWSLETT ER 55e ANNÉE • n° 2367 • DU 14/01/2013

s o m m a i r eBURKINA FASO p. 1• Prochaine inauguration d’une mine d’or

et d’une mine de zinc

INTERNATIONALAFRIQUE p. 2• Mise en service de la première phase

du câble sous-marin ACE par France Télécom-Orange

AFRIQUE DU NORDALGÉRIE p. 3• Construction du réseau d’autoroutes

MAROC p. 4• Partenariat stratégique CDG/Pierre &

Vacances

TUNISIE p. 5• Construction d’avions : dossier incomplet

du partenaire jordanien

AFRIQUE DE L’OUESTCÔTE D’IVOIRE p. 6• Développement des activités du groupe

Bolloré

GUINÉE p. 8• Appui de l’UE à l’eau, à la santé et à

la société civile

SÉNÉGAL p. 9• L’État a décidé de céder ses terrains

domaniaux de Saly-Portudal

AFRIQUE CENTRALECAMEROUN p. 9• Démarrage des travaux de l’autoroute

Yaoundé-Douala en mars 2013

CONGO p. 10• Sept entreprises ont soumissionné

pour le prolongement de la route de la Corniche

CENTRAFRIQUE p. 11• Interconnexion des réseaux électriques

avec la RDC

GABON p. 11• Appui de la France à la gestion durable

des écosystèmes forestiers

RD CONGO p. 11• Acquisition en cours de 30 locomotives

diesel électriques

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEÉTHIOpIE p. 12• Alstom chargé des équipements

hydroélectriques du barrage de Grand Renaissance

MOZAMBIQUE p. 12• Contrat à Wärtsilä pour la plus grande

centrale à gaz du pays

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

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BURKINA FASO prochaine inauguration d’une mine d’or et d’une mine de zinc Le ministre des Mines, des carrières et de l’énergie, Salif Kaboré, a fait début décembre au gouvernement une communication relative au lancement officiel des activités de production de la mine d’or de Bissa-Zandkom, prévu pour le 17 janvier 2013 à Sabcé, dans la province du Bam, et des activités de la mine de zinc de Perkoa qui aura lieu à Réo, dans le Sanguié, le 19 janvier. « L’entrée en production de ces deux mines portera à huit le nombre de grandes mines industrielles en exploitation et marquera également le début de la diversification de la production minière au Burkina Faso », souligne le gouvernement. Selon la compagnie canadienne High River Gold (HRG), les permis du groupe Bissa couvrent une superficie d’environ 1 000 km2 dans la province de Sanmatenga, à quelque 80 km au nord de Ouagadougou. Ce groupe de permis d’exploitation comprend sept permis contigus : Zandkom, Bissa, Raka, Tosse, Tema, Gargo et Namtenga. HRG y détient 100 % d’intérêts, excepté sur Zandkom et Bissa (147 km2) où la société en possède 90 %. Selon une évaluation du bureau canadien SRK Consulting datant de juin 2009, le projet Bissa Gold recèle des ressources totales mesurées et indiquées de 926 000 onces d’or (environ 26 tonnes) et des ressources présumées de 799 000 onces (23 t.). Six mines d’or sont déjà en exploitation : Taparko, Youga, Mana, Kalsaka, Essakane et Inata. Leur production représente environ 40 t. en 2012, contre 32, 6 t. en 2011. Six nouveaux gisements d’or totalisant plus de 400 t. d’or de réserves ont été découverts, dont trois renferment chacun plus de 100 t. : Kiaka, Konkéra et Bomboré. Le projet Perkoa est une joint-venture entre les sociétés suisse Glencore International (50,1 %) et australienne Blackthorn Resources (39,9 %), et le gouvernement burkinabé (10 % gratuits). Située dans la province du Sanguié à 120 km à l’ouest de Ouagadougou et à 35 km de Koudougou, où passe la voie ferrée conduisant au port ivoirien d’Abidjan, Perkoa constitue la première mine de métaux de base souterraine de grande taille du pays. Ce gisement est rare par ses concentrations élevées en zinc et baryum, avec des niveaux relativement bas en plomb et en cuivre. Une étude de faisabilité bancable a été réalisée fin 2005 par Snowden Mining Industry Consultants. Les réserves probables sont évaluées à 6,3 millions de t. de minerai à 13,9 % de zinc soit 873 400 t. de zinc métal contenues. Les travaux de construction de la mine lancés en mars 2007 et suspendus en juillet 2008 compte tenu de la baisse des cours du métal, ont repris en décembre 2010. Les investissements totaux réalisés représentent environ 85 milliards de F.CFA. La mise en service de l’usine de traitement progresse, les premiers concentrés ayant été produits, a annoncé Blackthorn début janvier, et le broyeur opère désormais à 80 t. par heure. La mise en service complète est maintenant prévue fin janvier avec la production sur le site des premiers concentrés de qualité commerciale. Le premier volume de concentrés commercialisable est attendu au cours du 1er trimestre 2013, et la première expédition au 2e trimestre de la même année. La durée de vie de la mine serait de 9,5 ans avec une production de 170 000 t./an de concentrés à 53 % de zinc.

609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETCoordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie spécialeISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334Reproduction interdite 2013 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe en français : Le Magazine de l’AfriqueFemme AfricaineAfrican BusinessAfrican Banker

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INTERNATIONAL

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AFRIQUE DU NORD

n Bharti airtel va gérer la rapide hausse de la demande en services haut débit mobile sur ses marchés africains avec une nouvelle technologie réseau IP (Internet Protocol) d’Alcatel-Lucent permettant de proposer de nouveaux services données et vidéo haut débit mobile.Ce nouveau réseau d’infrastructure prendra en charge tous les services haut débit mobile des 17 filiales d’Airtel en Afrique - soit 60 millions de clients - et assurera une interconnexion plus robuste avec les réseaux mondiaux, y compris avec le Royaume-Uni.Ce projet permettra d’accroître les débits Internet des solutions mobiles et professionnelles proposées par Airtel, de renforcer la qualité de la téléphonie et de multiplier les services pour une meilleure expérience client et une réduction des coûts d’exploitation.

RÉGIONAL

n La finalisation de l’autoroute maghrébine « fait désormais l’objet d’un projet labellisé par l’Union pour la Méditerranée (UpM) avec le soutien de toutes les parties concernées », selon le secrétaire général de l’UpM, Fathallah Sijilmassi.

Cette labellisation « donne une crédibilité politique aux projets, ce qui permet de trouver des financements ». Ainsi, « il n’est pas insensé d’imaginer que trois capitales comme Rabat, Alger et Tunis soient reliées par une autoroute à laquelle il ne manque que 22 km entre le Maroc et l’Algérie et 80 km entre l’Algérie et la Tunisie ».

ALGÉRIE

n La téléphonie mobile 3G devrait être lancée au 1er trimestre 2013, a indiqué mi-décembre le ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi.Trois opérateurs interviennent actuellement dans la téléphonie mobile en Algérie : l’opérateur public Mobilis (Algérie télécoms), Nedjma (WTA koweïtienne) et Djezzy (Orascom Telecom Algérie / OTA). Ces trois options sont à l’étude par le ministère et l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT).« Si on veut aller vers la 4G, la majorité des citoyens n’y pourront pas accéder, en raison du coût », a par ailleurs estimée Benhamadi.

ALGÉRIEn « Le contrat du premier forage offshore a été attribué au groupe CGG Veritas », a annoncé fin décembre Albelhamid Zerguine, P-DG de la compagnie pétrolière nationale Sonatrach.Le groupe français effectuera également des études sismiques dans l’offshore algérien.

n Peugeot algérie a inauguré fin décembre une unité semi-industrielle de transformation et d’aménagement de véhicules utilitaires de Dar El Beïda (Alger).Selon Pierre Foret, directeur général de Peugeot Algérie, « ce projet semi-industriel a été développé en partenariat avec Gruau, le spécialiste français et leader européen de l’aménagement et transformation des véhicules utilitaires ». Le carrossier français Mobitec a également participé au projet.

L’opérateur français et les autres membres du consortium ACE ont annoncé mi-décembre à Banjul (Gambie) la mise en service du câble sous-marin ACE (Africa Coast to Europe) qui relie, pour cette première étape, la France à Sao Tomé et Principe. Ce câble, qui sera prolongé jusqu’en Afrique du sud dans une deuxième phase, étend l’accès à l’Internet haut-débit en Afrique et apporte de la capacité supplémen-taire aux réseaux internationaux existants.

Près de 12 000 km de fibre optique ont été déployés pour connecter 13 pays (la France, le Portugal, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Sierra Leone, le Libé-ria, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée équa-toriale, le Gabon et Sao Tomé & Principe), depuis la France jusqu’à Sao Tomé & Prin-cipe, en longeant la côte ouest de l’Afrique. Deux pays sans façade maritime, le Mali et le Niger, seront également desservis grâce à un prolongement terrestre. Enfin, le Nigeria sera également connecté à ce câble en 2013.

Cette mise en service constitue la première étape du plan de déploie-

ment du câble sous-marin ACE qui, à terme, parcourra dans sa totalité environ 17 000 km. Dans une deuxième phase, sept pays supplémentaires (les îles Canaries/Espagne, le Bénin, le Cameroun, la Répu-blique démocratique du Congo, l’Angola, la Namibie et l’Afrique du sud) seront égale-ment connectés.

À travers des liaisons avec d’autres câbles, ACE constitue également une route ouest supplémentaire capable d’acheminer le trafic entre l’Europe et l’Asie en passant par l’Afrique. ACE offre par exemple une alternative qui sécurise la transmission des communications pour les pays déjà desser-vis par le câble SAT3-WASC-SAFE qui relie le Portugal à la Malaisie.

La capacité totale s’élèvera à 5,12 Tbps grâce à la nouvelle technologie 40 Gbps qui supporte les réseaux ultra-haut débit.

La construction du câble représente un investissement d’environ 700 millions $ pour le consortium, dont environ 250 millions $ pris en charge par le Groupe France Télécom-Orange et ses filiales.

Mise en service de la preMière phase du câble sous-Marin ace par France TélécoM-orange

MobilisaTion de 202 Millions $ par ecobank au proFiT d’ihs pour des pylônes de TélécoMMunicaTions

Ecobank Capital, banque d’investisse-ment du groupe pan-africain Ecobank, a annoncé en décembre avoir mobilisé un crédit syndiqué de 202 millions $ pour le compte de IHS Holding Limited, le plus important fournisseur indépendant de télécommunications en Afrique.

Les fonds (en équivalent monnaie locale) seront utilisés pour financer partiellement l’acquisition par IHS de 1 757 pylônes du réseau mobile de MTN Group Ltd au Cameroun et en Côte d’Ivoire, ainsi que le prolongement des programmes d’énergie solaire et des constructions sur commandes au profit d’autres opérateurs mobiles.

Au Cameroun, le total de la facilité est de 102 millions $ (52 milliards de F.CFA).

En Côte d’Ivoire, le total de la facilité est 100 millions $ (50 milliards de F.CFA).

Ecobank Capital a agi en tant que Mandated Lead Arranger pour les deux opérations.

« Ecobank, les co-arrangeurs, la Bdeac, Afriland First Bank et BGFI et les autres banques : UBA, Orabank, BOA et BNI, sont fiers d’être associés au modèle de réussite continue de IHS et s’engage à soutenir son développement futur, en coopération avec des actionnaires respectés comme Wendel, ECP, IFC, FMO et Investec », a déclaré Ehouman Kassi, directeur de la banque d’investissement du Groupe Ecobank.

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ALGÉRIEn Prochaine construction de logements avec deux entreprises portugaises, annoncé par le président de la SGP (Société de gestion des participations) Indjab, Hafid Fassouli.« Nous avons signé un protocole d’accord avec deux entreprises portugaises pour la création de sociétés mixtes, sur la base de la règle 51/49 % du capital, qui porte sur le transfert de technologie en installant leurs systèmes d’industrialisation de logements en Algérie » (cf. ABN n° 2364).Prévues à Annaba et Oran, les deux nouvelles usines pourront réaliser plus de 20 000 logements par an. « Actuellement, nous sommes dans la phase de création, mais des aspects d’ordre technique nécessitent toute une programmation, et nous laissent penser que d’ici au début du 2e trimestre 2013, les usines seront installées ».« Nous sommes en discussions avec d’autres partenaires, notamment des entreprises espagnoles. Nous allons également discuter avec des entreprises italiennes », a ajouté Fassouli.

n Les travaux de la première ligne de tramway de mostaganem font l’objet d’un appel d’offres international restreint lancé par l’Entreprise du métro d’Alger (EMA). Évalué à 32 milliards DA (environ 310 millions e), le projet, qui sera réalisé en 44 mois, porte notamment sur la réalisation de deux lignes d’une longueur totale de 14,15 km avec 24 stations et quatre ouvrages d’art.La première ligne, longue de 11,85 km, reliera Salamandre au pôle universitaire Ibn Badis à Kharouba, avec une vingtaine de stations.La deuxième ligne, longue de 2,3 km, comptera quatre stations et reliera l’ancienne gare ferroviaire du boulevard « Benyahia Belkacem », au centre-ville et à la gare routière, en cours de réalisation.Les travaux seront lancés au 2e semestre 2013. Après mise en service en 2016, le tramway transportera environ 500 000 passagers/jour.Le projet est confié à un bureau d’études turc.

n Le groupe français sanofi et le groupe algérien saidal ont signé fin décembre un accord sur la création d’une usine de production de médicaments, en marge de la visite du président François Hollande.Cette usine, qui représente un investissement de 70 millions e, entrera en production d’ici à trois ans, et sera le plus grand complexe pharmaceutique du laboratoire français dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), a souligné Antoine Ortoli, vice-président de l’activité internationale à Sanofi.

n Un projet d’usine de confitures a été signé mi-décembre à Alger entre la société algérienne Bifruit et la société française Biogeaud.

MAROCn L’office national de l’électricité et de l’eau potable (oNee) et la KFW allemande ont signé en décembre à Rabat, un contrat de prêt de 100 millionse destiné au financement du Programme réseaux électriques III.Ce programme d’envergure consiste en une configuration optimale du réseau THT permettant d’assurer le transport d’électricité dans les meilleures conditions de qualité et de coût. D’un coût global de 410 millionse, il comprend : des projets d’évacuation des moyens de production principalement d’origine renouvelable ; des projets de renforcement du réseau 400 kV ; et des projets de développement et de renforcement du réseau 225 kV.Le financement est assuré à hauteur de 352 millions e. Outre le prêt de 100 millionse accordé par la KFW, les autres sources de financement sont une subvention de 15 millions e au titre de la Facilité d’investissement de voisinage (FIV) octroyée par l’Union européenne ; un prêt de 57 millions e de l’Agence française de développement (AFD) ; et un prêt de 180 millions e octroyé par la Banque européenne d’investissement (BEI).

aLgÉrieconsTrucTion du réseau d’auTorouTes

Le Plan d’action du gouvernement adopté par l’Assemblée nationale populaire (ANP) prévoit dans le domaine des travaux publics « la construction d’un réseau auto-routier moderne et performant », avec :

- le lancement des travaux de l’autoroute des Hauts plateaux ;

- le lancement des travaux de l’autoroute Nord-Sud sur l’axe de la RN1 ;

- le lancement des travaux de 11 liaisons autoroutières sur 836 km reliant les ports de Béjaia, Oran, Jijel, Mostaganem, Ténès, Skikda et certains chefs lieu de wilaya : Mascara, Laghouat-Djelfa, Tizi-Ouzou et Tipaza, à l’autoroute Est-Ouest ;

- le lancement du projet de la 4e rocade Sud sur 350 km ;

- le parachèvement de l’autoroute Est-Ouest et la mise en place des conditions de son exploitation : péage, sécurité, viabilité, service et assistance aux usagers et entre-tien de l’infrastructure.

Il est aussi prévu de parachever les actions inscrites au titre du programme quinquennal 2010-2014, dont notamment :

- la réalisation des programmes de désenclavement dans le Sud : route trans-saharienne, branche malienne entre Silet et Timiaouine (1re tranche de 200 km) ; achèvement des travaux d’une nouvelle route entre El Bayadh et Adrar sur 325 km ; construction de la route entre T’Sabit (Adrar) et Chenachen sur 623 km ; réalisation de la route Silet-Tinzaouatine (1re tranche sur 150 km) ;

- l’extension et la préservation du réseau routier sur un linéaire de 10 093 km y compris le désenclavement des régions des Hauts plateaux et du Grand Sud ;

- la poursuite des travaux engagés au titre de projets d’aménagement visant l’amélioration de la fluidité dans les grands centres urbains à travers la réalisation d’ou-vrages d’art (viaduc et trémies), ainsi que les évitements de 25 villes dans 18 wilayas.

ALGÉRIEn ouverture d’une filiale à alger par le groupe medasys, principal éditeur et intégrateur français de logiciels médicaux pour établissements de santé, publics et privés, dans les domaines du dossier patient, de la production de soins et des plateaux techniques (pharmacie, biologie, imagerie) en partenariat avec un groupe industriel local de renom, le Groupe Hasnaoui, opérant dans les domaines Industriel, Automotive et IT-Multimédia.« Pays jeune, l’Algérie offre une pépinière de compétences et d’expertises à valoriser », a déclaré mi-décembre Frédéric Vaillant, président du directoire de Medasys en marge de la visite du président François Hollande. « C’est pourquoi nous avons pour projet, dans le cadre de la mise en place de notre filiale à Alger, la création d’un pôle de Recherche & Développement, qui fera appel aux compétences et expertises algériennes ».

n La société française Péters surgical a signé mi-décembre avec la société algérienne Vicralys les statuts de création d’une société à capitaux mixtes, Sutural. Celle-ci a pour vocation la fabrication de sutures pour le marché algérien. Elle concrétise les longues relations que Péters Surgical entretient depuis des décennies avec l’Algérie et en garantit la pérennité et le développement en accord avec les spécificités politico-économiques locales.

ÉGYPTEn Le développement de l’irrigation bénéficie d’un prêt de 35 millions $ approuvé mi-décembre par le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) ; le programme qui vise à moderniser l’infrastructure d’irrigation dans quatre gouvernorats pour améliorer l’efficacité de l’eau, accroître les rendements… améliorera la sécurité alimentaire de 70 000 personnes.

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marochyaTT gèrera un nouvel hôTel à TaghazouT

Le groupe américain Hyatt Hotels a annoncé mi-décembre avoir conclu une convention de gestion avec la Société d’aménagement et de promotion de la station de Taghazout (Sapst) pour un hôtel Hyatt Place, qui sera développé et possédé par la Sapst. Le Taghazout Hyatt Place (150 chambres) sera le deuxième hôtel en cours de développement au Maroc, après le Park Hyatt Marrakech, qui devrait ouvrir en 2013. La chaîne exploite actuellement un hôtel au Maroc, le Hyatt Regency Casa-blanca.

Le Taghazout Hyatt Place fera partie du plan directeur d’aménagement de Tagha-zout Bay (région d’Agadir). La construction de la première phase a commencé et se compose de Taghazout Hyatt Place, un spa marocain, un centre commercial, un terrain de golf de 18 trous, une maison club de golf et un camp de surf, qui devraient tous ouvrir fin 2014.

La Sapst est détenue par cinq action-naires marocains : CDG Développement (35%), le Fonds marocain pour le déve-loppement touristique / FMDT (25 %), Alliances Développement Immobilier (20%), le groupe Akwa (15 %) et la Société marocaine d’ingénierie touristique / SMIT (5 %).

marocparTenariaT sTraTégique cdg/pierre & vacances

Le directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion, Anass Houir Alami, et le président du groupe français Pierre & Vacances Center Parcs, Gérard Bremond, ont signé mi-décembre une convention de partenariat stratégique, en présence du ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, des directeurs généraux de la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIR), Imad Barrakad, et du groupe immobilier Alliances, Mohamed Alami Lazraq, ainsi que des représentants du Fonds marocain de développement touristique.

Pierre & Vacances accompagne le déve-loppement des grandes stations touris-tiques du Maroc, prévues dans le cadre de la « Vision 2020 », le partenariat reposant sur le développement de resorts et de rési-dences touristiques intégrant une offre complète d’activités de loisirs répondant à une demande très forte des clientèles natio-nale et internationale.

La CDG assume le rôle d’investisseur, en assurant le financement, avec pour objectif d’ouvrir le capital des sociétés d’investisse-ment à des investisseurs nationaux ou inter-nationaux, et pilote également la maîtrise d’ouvrage de ces resorts. Pierre & Vacances assure la gestion des resorts et résidences touristiques.

Selon le ministre du Tourisme, « il s’agit d’un événement qui consacre un partenariat stratégique entre la CDG qui accompagne le plan touristique Azur, et Pierre & Vacances, qui présente un produit innovant qui a fait ses preuves en alliant à la fois la résidence familiale et les loisirs. Ce partenariat est bon pour l’État, pour le tourisme et pour le Plan Azur en particulier ».

En complément du resort en cours de développement à Marrakech (ouverture fin 2015), les deux groupes ont décidé

d’étendre le périmètre de leur partenariat à d’autres sites, Taghazout et Saïdia (ouver-ture en 2016).

Marrakech – L’Oasis de Noria, située sur la route de Tahanaout, au sud-ouest de Marrakech, est un resort touristique de 480 unités d’hébergement, de rési-dences touristiques (2 400 lits en appar-tements et maisons) réalisées et gérées sous les marques Pierre & Vacances et Pierre & Vacances Premium. L’Oasis de Noria comprend également des résidences immobilières, 540 appartements et maisons commercialisés en vente immobilière auprès d’acquéreurs particuliers.

Saïdia – La station, située dans le nord-est du Maroc, sur la côte méditerranéenne, comprend actuellement trois hôtels 5 étoiles, des résidences touristiques, un golf 18 trous, une marina et un centre commercial. À Saïdia, le partenariat CDG-Pierre & Vacances porte sur un village Pierre & Vacances de 400 unités (2 100 nouveaux lits), qui sera réalisé en synergie avec les autres équipements développés par la Société de développement de Saïdia (SDS), filiale de la CDG.

Taghazout – Sur la station, située à Agadir, le partenariat CDG-Pierre & Vacances porte sur la réalisation d’un eco-resort touristique de 520 unités d’héber-gement, de résidences touristiques (2 700 lits développés sous forme d’appartements et de maisons), sous les marques Pierre & Vacances et Pierre & Vacances Premium. Cet eco-resort comprendra en complément des résidences immobilières de 380 apparte-ments et maisons, qui seront commercia-lisées auprès de particuliers.

Les investissements totaux sont évalués à 4 milliards Dh HT, soit environ 360 millions €.

MAROCn Le programme éolien intégré et le programme hydraulique et d’électrification rurale sont soutenus par deux prêts, de montants respectifs de 359 millions e et 125 millions $ soit l’équivalent de 460 millions e signés mi-décembre à Rabat par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et la Banque africaine pour le développement (BAD).D’un coût global estimé à 2 000 millions e, ce programme comprend le projet éolien intégré de 850 MW, les réseaux électriques, la station de transfert d’énergie par pompage (STEP) de 350 MW, le complexe hydroélectrique de Mdez El Menzel de 170 MW et l’électrification rurale. Le financement sera également assuré par la KFW allemande, la BEI et la BID.

n L’investissement touristique au maroc en 2012 « a atteint les 14 milliards Dh en 2012 (environ 1,26 milliard e), sachant que notre objectif est de réaliser 20 à 30 milliards Dh d’investissement par année, donc au pire, nous sommes à 50 % de nos objectifs », a indiqué fin décembre le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad.

MAROC

n Lancement d’une plate-forme internet sur les interconnexions sud ouest europe-maroc annoncé mi-décembre par Réseau de Transport d’Électricité (RTE), Red Eléctrica de España (REE), Rede Eléctrica Nacional (REN) et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), les gestionnaires de réseaux de transport d’électricité (GRT) français, espagnol, portugais et marocain.Cette nouvelle plate-forme Internet dédiée à la publication des données électriques des interconnexions (www.iesoe.eu) est la conclusion d’un projet de transparence coordonné entre les quatre GRT sur la zone d’interconnexion entre les quatre pays.

n La saDe construira pour le compte d’Amendis une galerie de 1,3 km et effectuera des travaux sur le réseau d’alimentation en eau potable de la ville de Tétouan dans un contrat-cadre signé pour trois ans.SADE et Amendis sont toutes deux filiales du Groupe Veolia.

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TUNISIE

n mise en service de 20 rames automotrices livrées par la société chinoise Csr Corp. Ltd mi-décembre à Tunis ; le contrat avait été signé en mars 2009 par la Société nationale des chemins de fer tunisiens (Sncft) pour un montant de 133 millions DT (environ 85 millions $). Ces rames ont une capacité de 234 sièges assis en première et deuxième classe.Selon le ministre du Transport, Abdelkarim Harouni, ce projet desservira la région du Nord-Ouest et de l’Extrême-Nord de la Tunisie, puis s’étendra vers l’intérieur du pays.

n La rénovation de 119 quartiers populaires et l’amélioration des conditions de vie de plusieurs centaines de milliers de personnes vivant dans ces quartiers, projet d’un montant de 33 millions e, sera financé conjointement avec l’Agence française de développement (AFD) et la Banque européenne d’investissement (BEI). Outre l’aménagement de la voirie urbaine dans les quartiers populaires désignés, ce programme, approuvé mi-décembre par l’Union européenne, permettra également de mettre en place, dans plus de 50 de ces quartiers, des espaces socio-culturels et sportifs au profit des populations les plus jeunes.

RÉGIONALn Le secteur eau potable/assainissement bénéficiera d’ « environ 200 milliards de F.CFA pour la période 2012-2015 » de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), a annoncé mi-décembre à Dakar le chargé de la coopération, Amadou Omar Mballo.La BOAD permettra en 2015 l’accès à l’eau potable et à l’assainissement à 8 millions de personnes, a-t-il précisé. « Nos interventions vont être accentuées avec la promotion du partenariat public-privé et nous mettrons en place des lignes de refinancement ».

n Les producteurs de café en sierra Leone et au Liberia bénéficient de l’appui de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui a débloqué 75 millions $ pour les soutenir.Ce projet de 15 ans entrera en vigueur début 2013 et portera sur la relance des exploitations de café abandonnées lors des guerres dans ces deux pays, indiquait mi-décembre à Monrovia le directeur général de la Liberia Produce Marketing Corporation (LPMC), Nyan Matein.

BÉNINn La société béninoise de manutentions portuaires (sobemap) a signé fin décembre avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) un accord de prêt de 11,5 milliards de F.CFA pour l’acquisition d’équipements de manutention de nouvelle génération, la construction de magasins de stockage et la réhabilitation de l’atelier de réparation de matériel.Selon le président de la Sobemap, Lionel Ouendo, ce financement permettra « d’assurer une meilleure productivité de l’ensemble du port de Cotonou ».

BURKINA FASOn Le Programme de développement rural à base communautaire d’un montant total de 93,41 millions $ (environ 46,7 milliards de F.CFA) est soutenu par la Banque mondiale, qui a approuvé fin décembre une subvention IDA de 70 millions $ et une subvention du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) de 7,41 millions $. Le gouvernement apportera 8 millions $ et les bénéficiaires 8 millions $ également.Ces fonds serviront à fournir une formation et une assistance technique aux autorités locales pour créer et gérer des plans de développement, et pour mettre en œuvre la loi récemment adoptée sur la réforme foncière en milieu rural.Selon Madani Tall, directeur de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, « les fonds fournis bénéficieront à 13 collectivités régionales, atteignant plus de 302 communes rurales, et encourageront le développement local participatif pour le bénéfice de tous les segments de la société burkinabé ».

Selon le ministère de l’Industrie et de la technologie, des informations ont circulé récemment indiquant que la société jorda-nienne Global Consulting & Investissement a annulé l’implantation d’une usine de fabri-cation d’avions à Gafsa.

Le ministère de l’Industrie rappelle que cette société a présenté ce projet, paral-lèlement d’ailleurs à un autre projet de création d’une cimenterie dans le Sud, et a demandé à l’État de lui accorder, au dinar symbolique, un terrain d’une superficie de 4 hectares à l’aéroport de Gafsa … ainsi que d’autres avantages, « sans que l’entreprise

en question ne réponde aux demandes des structures concernées relatives aux études financières, techniques et économiques du projet ».

Le ministère de l’Industrie souligne que le représentant de la société en Tunisie n’a présenté, jusqu’aujourd’hui, « aucune étude approfondie du projet dont le coût pour-rait atteindre, selon ses dires, 20 millions € (environ 41 millions DT) dans une première étape et environ 200 millions € à la fin des travaux ».

Le gouvernement avait examiné la demande de cette société fin avril 2012,

et appelé les ministères de l’Industrie et des Transports à s’informer davantage auprès des responsables du projet sur ses différentes composantes, afin de procéder à une évaluation objective et scientifique.

« Le représentant de la société s’est contenté de donner des informations géné-rales sur le projet déjà fournies au public depuis plusieurs mois. En attendant que l’en-treprise concernée complète son dossier, le ministère de l’Industrie regrette aujourd’hui l’attitude de dénigrement adoptée par son représentant ».

tuniSieconsTrucTion d’avions : dossier incoMpleT du parTenaire jordanien

TUNISIEn Tunisiana, premier opérateur mobile de Tunisie, et Alcatel-Lucent ont annoncé mi-décembre la signature d’un accord de quatre ans pour la construction d’un réseau d’accès haut débit fixe qui permettra de fournir un accès Internet haute vitesse et des services voix et vidéo haute qualité à des millions de professionnels et particuliers tunisiens.Pour accompagner Tunisiana, société du groupe qatari Qtel, dans le déploiement de son réseau d’accès fixe au niveau national, Alcatel-Lucent lui apporte une solution complète comprenant la conception, la construction, la gestion et la maintenance du réseau. Tunisiana prévoit d’ouvrir ses services commerciaux début 2013.

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CÔTE D’IVOIRE Extension de la centrale CiprelLe Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a reçu fin décembre Vincent Le Guennou, président d’Energy Capital Partner (ECP).« Nous investissons beaucoup en Afrique, en Afrique de l’Ouest et en Côte d’Ivoire en particulier. Les secteurs dans lesquels nous sommes présents en Côte d’Ivoire incluent les services financiers, les banques, les assurances, mais aussi l’eau et l’électricité puisque nous sommes l’actionnaire majoritaire de la CIE, la Sodeci et la Ciprel. Nous avons tenu a présenté les activités de notre groupe au Premier ministre, en présence du ministre des Mines, de l’énergie, du pétrole, Adama Toungara », indiquait Le Guennou.« Nous avons évoqué les projets d’investissement en cours dans ces secteurs. En la matière, nous investissons dans Ciprel dont nous allons porter la capacité de 321 à 521 MW au cours des deux prochaines années. Il s’agit d’un investissement conséquent de 300 millions e », soit 197 milliards de F.CFA.

BURKINA FASOn L’interconnexion électrique entre quatre pays de la sous-région fournira aux pays acheteurs 184 MW en 2016 dont 104 MW pour le Burkina Faso, et 397 MW en 2026 dont 242 MW pour le Burkina Faso, a indiqué fin décembre le ministère bukinabé chargé de l’Énergie.Ce projet sous-régional du Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (Eeeoa) prévoit la construction d’une ligne de transport de 330 kV d’une longueur totale de 830 km depuis le poste source de Birnin Kebbi (Nigeria) à Niamey (Niger), Ouagadougou (Burkina Faso) et Malanville (Bénin) dont 469 km entre Niamey et Ouagadougou.Un total de 255 milliards de FCFA sera investi dans le projet d’interconnexion entre le Bénin, le Burkina Faso, le Niger et le Nigeria.Le coût des investissements à réaliser au Burkina Faso est estimé à 66 milliards de F.CFA.

cÔte d’iVoiredéveloppeMenT des acTiviTés du groupe bolloré

Le ministre des Transports, Gaous-sou Touré, et Vincent Bolloré ont signé mi-décembre dans les locaux de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris l’accord de révision de la convention de concession du premier terminal à conteneurs du port d’Abidjan.

Cette convention lie la Côte d’Ivoire à travers le Port autonome d’Abidjan (PAA) à la Société d’exploitation du terminal de Vridi (SETV), gérée par le groupe Bolloré qui en est actionnaire majoritaire avec le groupe A.P. Moller-Maersk.

En 2004, le groupe Bolloré avait obtenu la gestion et l’exploitation du terminal à conteneurs d’Abidjan pour une période de 15 ans.

« L’ancienne convention n’avait pas respecté les règles en vigueur puisque le marché avait été passé sans appel d’offres. Dans ce contrat de gré à gré, des révisions étaient prévues. C’est cette perche que nous avons saisie », indique Touré.

« Le nouveau contrat permet à notre pays d’obtenir une réduction de 20 % des tarifs des prestations portuaires. Soit un gain de 100 milliards de F.CFA sur les sept années restantes de la convention. En outre, cette convention aura une incidence sur les droits de passage des marchandises ».

Par ailleurs, « le taux de redevance fixe de 4 € par unité passe à 10 € et le taux de rede-vance variable passe de 18 à 22 € par unité ».

« Dans le nouveau contrat, il y a mainte-nant une conformité entre les tarifs prati-qués par Bolloré dans les autres ports où il est présent et ceux de nos ports… On peut le dire, c’est une bonne moisson pour la Côte d’Ivoire ».

Selon l’ambassade de Côte d’Ivoire, la concession du terminal à conteneurs représente 25 ha de terre-pleins entière-ment pavés, trois portiques lourds, une grue mobile de quai, cinq postes à quai d’une longueur de 960 m linéaires, deux immeubles d’exploitation, un parc à conte-neurs extérieur de 7 ha, une maintenance des portiques assistée par ordinateur…

Selon le cahier des charges établi avec l’État ivoirien, Bolloré devait investir 25 milliards de F.CFA (environ 38 millions €) au cours du quinquennat 2004-2009. Il aurait en fait injecté 35 milliards de F.CFA. Sur la période 2009-2013. Le groupe fran-çais a ensuite investi 35 milliards de F.CFA supplémentaires, portant à 70 milliards de F.CFA l’investissement total.

Le 12 juin 2012, lors d’un déplacement à Abidjan, Vincent Bolloré a confirmé son

intention d’investir 230 millions € dans les cinq ans à venir, « pour accompagner le développement du pays ».

Dominique Lafont, directeur de Bolloré Africa Logistics, a annoncé un investissement de 20 milliards de F.CFA (32,2 millions €) en 2012 pour accroître sa capacité.

Début octobre 2012, Dominique Lafont et Gaoussou Touré ont inaugurés les nouveaux linéaires de quais et la nouvelle grue.

Au côté de Bolloré Africa Logistics, des groupes comme APM Terminals (A.P. Moller-Maersk) et International Container Terminal Services (Ictsi) pourraient aussi tenter leur chance sur ce nouveau terminal, estime l’ambassade.

Aujourd’hui, Abidjan Terminal est placé dans le peloton de tête pour l’ensemble du continent africain, avec une productivité et des cadences proches des standards inter-national, et a augmenté ses effectifs de 60 %.

En 2012, grâce au boom des exportations et des importations, les activités du termi-nal à conteneurs ont explosé pour atteindre 600 000 conteneurs EVP contre 540 000 en 2010 qui est l’année de référence, en rapport avec la grave crise post-électorale de 2011 qui avait paralysé l’activité.

En attendant la publication fin janvier du résultat de l’appel d’offres du 2e terminal à conteneurs, auquel Bolloré est candidat, le groupe français a pour projet de créer à la fois une plate-forme logistique pour l’explo-ration pétrolière et une autre plate-forme logistique pour les mines.

« Notre objectif est de faire d’Abidjan un véritable hub à mi-chemin entre les grandes lignes maritimes au nord et au sud du conti-nent africain, par l’accroissement du trafic de conteneurs de transbordements et de transit et par la fidélisation des armateurs », a indi-qué le directeur général du port, Hien Sié.

Abidjan Terminal compte poursuivre ses investissements. Avec six nouveaux portiques de parc en 2014 et deux nouveaux portiques de quai en 2015, le groupe Bolloré a pour objectif d’augmenter sa capacité à 1,5 million de mouvements de conteneurs EVP par an (conteneurs équivalents vingt pieds).

Entre 2004 et 2012, les conteneurs pleins auront pratiquement triplé à l’import, passant de 55 000 à 150 000, et auront augmenté de 50 % à l’export, passant de 98 000 à 150 000, malgré le recul prononcé subi par le pays en 2011.

CÔTE D’IVOIREn alstom a annoncé fin décembre un contrat de service à long terme portant sur des turbines à gaz GT13E2 en Côte d’Ivoire ; d’une durée de 15 ans, le contrat relatif à la centrale électrique d’Azito inclut la fourniture des pièces détachées, la remise en état, la supervision et l’inspection des turbines à gaz et alternateurs.Propriété d’Azito Energie S.A, cette centrale est située à proximité d’Abidjan. Elle est équipée de deux turbines à gaz GT13E2 fonctionnant en cycle simple. La centrale fournit 288 MW au réseau et assure près de 35 % de la production totale d’électricité de la Côte d’Ivoire.

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n Le Groupe suisse Nestlé a ouvert en 2009 un centre Recherche et développement (R&D) dédié entre autre à l’amélioration de la qualité des vergers du cacaoyer, rappelle un responsable, Kevin Petrie. « Ce centre vise à résoudre les problèmes des maladies et du vieillissement du verger qui affectent les récoltes. Au niveau global, nous avons distribué plus de 1 million de plants de cacao résistants aux maladies et plus performants. Nous avons formé cette année plus de 21 000 planteurs, dont plus de 9 900 planteurs en Côte d’Ivoire. Jusqu’en 2015, nous comptons former 24 000 producteurs en Côte d’Ivoire et distribuer 3 millions de cacaoyers. Par ailleurs nous nous sommes associés à la Fondation mondiale du cacao (WCF) pour construire ou rénover 40 écoles en Côte d’Ivoire d’ici quatre ans. Cette association se penchera sur la formation des enseignants, l’alphabétisation des adultes et des programmes communautaires de sensibilisation sur le travail des enfants ».En 2009, Nestlé a « annoncé l’investissement de 110 millions de francs suisses (environ 60 milliards de F.CFA) dans le Plan cacao Nestlé au niveau mondial, qui vise à contribuer à l’amélioration de la situation économique, sociale et environnementale des communautés agricoles avec lesquelles nous travaillons ».

n La société d’État Énergies de Côte d’ivoire (Ci-Énergies) a signé fin décembre avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) un prêt de 25 milliards de F.CFA, pour le financement partiel d’un projet de réhabilitation d’ouvrages de transport et de distribution. Le projet porte sur l’amélioration de la capacité de transit des lignes et postes des réseaux national et régional. Il permettra une meilleure couverture de la demande à Abidjan et dans la zone frontalière avec le Ghana et le Burkina Faso. Le projet vise également à réduire de plus de 40 % l’énergie non distribuée du fait des limites de capacité du réseau (225 KV), et à diminuer le coût de production de l’énergie de 150 F.CFA à moins de 100 F.CFA le kWh dans la zone frontalière avec le Ghana.

n inauguration de l’interconnexion électrique avec le mali début janvier ; le contrat a été signé fin décembre à Abidjan par CI-Énergies, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et Énergie du Mali (EDM).Le tronçon ivoirien Laboa-Ferkéssédougou-Zégoua (425 km) représente un coût total de 67 milliards de F.CFA ; il permettra la fourniture de 30 MW en période de pointe et jusqu’à 100 MW hors pointe.« Cette ligne va alimenter les villes de Sikasso, Koutiala et Ségou, et à terme, tout le réseau interconnecté », a déclaré le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Adama Toungara.

n relance des activités du groupe américain Procter & Gamble (P&G) avec pour unique distributeur agréé Transmed Côte d’Ivoire, filiale de la société libanaise Transmed.Le directeur du développement commercial de P&G pour l’Afrique de l’Ouest, Jose Ramon Riestra, rappelait début décembre à Abidjan la rupture de son contrat avec la Société nouvelle d’exploitation de marques (SNEM) « en raison de différends irréconciliables ». Désormais, « forts du solide partenariat que nous avons établi avec Transmed, nous sommes impatients d’aller de l’avant sur le marché ivoirien et de consolider notre présence dans ce pays ».La gamme actuelle de P&G en Côte d’Ivoire comporte une dizaine de marques (Pampers, Always, Ariel, Gillette, Oral-B, Duracell, Head & Shoulders, Pantene, Mr Propre, Lenor). « Avec la réintroduction de ces marques, nous allons créer de nouveaux entrepreneurs à fort potentiel au moyen d’une formation soutenue et d’un appui à la commercialisation dans les zones rurales et semi-urbaines ».Transmed CI emploie 60 Ivoiriens et depuis son installation en 2011, a investi 1,5 milliard de F.CFA pour l’achat de 7 000 m2 de terrain, 30 véhicules, et la location de bureaux et d’entrepôts de 3 000 m2, a indiqué son directeur général, Florent N’Guessan.

CÔTE D’IVOIRE

n La construction d’un hôtel 5 étoiles sera lancée début 2013 à Abidjan, selon le maire du Plateau, Noël Akossi Bendjo.Avec une superficie de 10 000 m2, cet établissement de 29 étages comprendra 300 chambres pour un investissement de 50 milliards de F.CFA.Un hôtel d’un coût de 8 milliards de F.CFA est également prévu.

cÔte d’iVoireplus de 10 Millions de passagers par an avec l’ « aérociTé d’abidjan »

« Nous avons une vision claire et futuriste de notre aéroport et de la zone aéroportuaire. Un grand projet d’aménagement de développement du domaine aéroportuaire, baptisé ‘Aérocité d’Abidjan’, va permettre à l’horizon 2020 de franchir le cap des 10 millions de passagers annuels par la réalisation d’une nouvelle piste, par l’extension et l’équipement de l’aérogare et de développe-ment d’importantes activités tertiaires dans la zone aéroportuaire », indiquait récemment le ministre des Transports, Gaoussou Touré.

Le ministère des Transports réserve « dès 2013, plusieurs surprises agréables », a ajouté Touré, avec :

• La certification de l’Aéroport d’Abidjan ;• L’automatisation de la gestion des bagages doublée de

l’installation de nouveaux équipements de transports et de contrôle au scanner des bagages ;

• La mise en place d’outils performants permettant la réception de gros porteur Airbus A380 ;

• La construction d’un pavillon présidentiel digne de la nouvelle Côte d’Ivoire ;

• La mise en place d’un système de gestion intégré des activités de transports ;

• Le démarrage des travaux de construction de la plus belle gare routière d’Abidjan dans la commune d’Adjamé ;

• Le lancement des travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Kaya (Burkina Faso) ;

• La construction de la voie ferrée San Pedro-Man et la construc-tion du port minéralier de San Pedro ;

• Le démarrage des travaux du train urbain reliant Anyama à l’Aéroport Félix Houphouët-Boigny ainsi que ceux d’élargissement et d’approfondissement du canal de Vridi pour permettre au Port autonome d’Abidjan d’être le seul capable d’accueillir des bateaux de 25 000 à 50 000 tonnes, de dragage des côtes pour dégager 300 ha à Abidjan et 150 ha à San Pedro, de construction des nouveaux terminaux à conteneurs à Abidjan et San Pedro, etc…

GHANA

n Découverte d’un nouveau gisement offshore annoncée mi-décembre par la Ghana National Petroleum Corporation (GNPC). Le puits d’exploration Pecan-1, situé dans le bloc en eaux profondes Tano-Cape Three Points, constitue la 5e découverte sur ce périmètre après Almond, Beech, Hickory North et Paradise.

n Le projet d’extension de l’usine de Danadams Pharmaceutical Ltd est soutenu par un financement de 9,5 millions $ approuvé fin décembre par la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC).

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GUINÉEn L’annulation de 818 permis miniers qui auraient été accordés « illégalement » à certaines sociétés restées inactives depuis plusieurs années, a été décidée par le gouvernement, a annoncé mi-décembre le ministre des Mines et de la géologie, Mohamed Lamine Fofana.Un total de 1 072 titres miniers a été recensé.

GUINÉE-BISSAUn La reconstruction des voies urbaines de Bissau est soutenue par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) qui a accordé un prêt de 12 milliards de F.CFA.Selon la Direction générale de l’investissement privé, « la décision de la BOAD est motivée par la situation de dégradation avancée dans laquelle se trouvent les rues de la capitale ».

NIGERn Le Programme de Kandadji est soutenu par un prêt de 203 millions $ (environ 103 milliards de F.CFA) signé mi-décembre à Niamey avec la Banque mondiale, qui permettra le développement des ressources des bassins hydrauliques et de gestion durable des écosystèmes du Niger.Le Programme de Kandadji adopte une approche intégrée envers l’aide aux communautés de la région du Bassin pour renforcer leur résilience à long terme lorsqu’elles se trouvent confrontées aux sécheresses, famines et autres menaces, en leur fournissant des endroits où stocker de l’eau potable, de meilleurs systèmes d’irrigation, et en améliorant de manière significative la production d’hydroélectricité renouvelable d’un maximum de 130 MW. La digue de Kandadji permettra d’augmenter la superficie des terres cultivables irriguées de la vallée du Niger de 10 000 à 55 000 hectares.Les travaux du barrage de Kandadji ont été lancés en septembre 2011 par le président Mahamadou Issoufou, avec un délai d’exécution de 57 mois. Ils accusent toutefois un retard de six mois, suite au non respect de l’engagement pris par l’entreprise russe Zarubezhvodstroy, pour acheminer le matériel technique.

LIBÉRIAn Le projet de réhabilitation du port de Greenville est soutenu par un prêt de 4 millions de dinars koweïtiens soit environ 14 millions $ signé en décembre avec le Fkdea koweïtien.Un accord de garantie du prêt a également été signé par l’État libérien.

MAURITANIE

n signature de deux accords de financement avec le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades) fin décembre à Nouakchott, pour :• la réalisation d’une ferme éolienne d’une puissance de 30 MW pour 14 millions de dinars (49,7 millions $) ;• et pour le renforcement des stations de production de l’électricité dans les régions de l’intérieur pour 3 millions de dinars (10,6 millions $).

n Le Projet de développement de l’électrification solaire dans l’aftout el Chargui est soutenu par un prêt de 11,9 millions $ signé en décembre à Nouakchott par le ministre des Affaires économiques et du développement, Sidi Ould Tah, et le directeur général du Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID), Suleiman J. Al-Herbish.Ce projet vise à fournir de l’électricité à 30 localités, bénéficiant à au moins 100 000 personnes ; les travaux comprennent la construction d’une centrale photovoltaïque de 2,6 MW près du barrage de Foum Gleita.

guinÉeappui de l’ue à l’eau, à la sanTé eT à la sociéTé civile

L’Union européenne et la Guinée ont signé fin décembre le Document de stratégie pays et le Programme indicatif national (DSP/PIN) pour la coopération. Cette signature, suspen-due jusqu’à l’adoption récente par les autorités guinéennes d’un calendrier précis en vue de l’organisation d’élections législatives, marque ainsi officiellement la reprise de la coopération au développement de l’UE en Guinée.

Selon le commissaire au développe-ment, Andris Piebalgs, « dans un premier temps, cette signature permettra le finance-ment de trois projets urgents (représentants 16 % du PIN). La tenue effective d’élections législatives libres et transparentes l’année prochaine permettra la reprise de l’intégra-lité de nos programmes d’aide ».

L’ensemble du programme porte sur un montant global programmé de 174,3 millions €, à financer sur le 10e Fonds européen de développement (10e FED), et vise à appuyer les efforts du gouverne-ment en matière de promotion de la bonne gouvernance, de fourniture des services sociaux de base et d’amélioration de la mobilité et des infrastructures routières. En outre, ce programme contribuera à la consolidation de la démocratie à travers la promotion d’une meilleure participation de la société civile dans l’espace public. Ce montant s’ajoute aux 61,5 millions € déjà mobilisés en faveur de la population guinéenne depuis 2008 pour accompagner la sortie de crise et couvrir des besoins

imprévus tels que la sécurité nutritionnelle ou l’assainissement et l’entretien de la voirie urbaine au sein de quartiers défavorisés des grandes villes.

Les trois premiers projets qui seront mis en œuvre pour un montant de 34,4 millions €, portent sur l’accès à l’eau et à l’assainisse-ment en milieu rural et semi-urbain (Initia-tive OMD) pour 8,4 millions €, sur un appui à la santé pour 20 millions €, qui permettra notamment de réactiver des services de santé et réduire la mortalité infantile dans les régions de Haute Guinée et de Guinée Forestière, et sur le soutien au renforce-ment des capacités de la société civile pour 6 millions €.

NIGERn Le 4e recensement général de la population et de l’habitat 2012 (rGPH-2012) a été lancé en décembre ; les données collectées du 10 au 24 décembre 2012, portent essentiellement sur : l’effectif, les caractéristiques et la distribution spatiale de la population ; les caractéristiques socio-économiques et culturelles de la population ; les phénomènes démographiques tels que la natalité, la fécondité, la mortalité et la migration ; les caractéristiques des habitations.Selon Ali China Idrissa, directeur de l’Institut national de la statistique (INS), les ressources mobilisées en 2011 et 2012 s’élèvent à 11,2 milliards de F.CFA, financées par le gouvernement pour 26,96 %, l’Union européenne 58,50 %, l’Unfpa 8,90 %, la Banque mondiale 1,80 %, l’Unicef 2,10 % et le PNUD 1,80 %.Le Niger a réalisé son dernier et 3e RGPH du 20 mai au 10 juin 2001.

NIGERIAn La construction d’un port en eaux profondes dans la région de Lekki a fait l’objet d’un protocole d’accord signé mi-décembre par l’État fédéral du Nigeria et le gouvernorat de Lagos.

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NIGERIAn « Le Qatar devrait investir 390 millions $ dans la logistique et les transports », a indiqué mi-décembre à Abuja le ministre nigérian du Commerce et de l’investissement, Olusegun Aganga, après signature d’un protocole d’entente.« Le Nigeria et le Qatar ont conclu des arrangements pour le plan d’investissement », a-t-il précisé.

TOGO

n Vinci vient de démarrer les travaux de fondation du troisième quai de Togo Terminal, a annoncé mi-décembre Bolloré Africa Logistics. Les équipes de Vinci procèdent en parallèle au dragage du bassin portuaire en vue de porter sa profondeur à -15 m.Le projet de modernisation et d’agrandissement de Togo Terminal, dont le contrat a été signé fin février 2012, prévoit de construire en 2013 un troisième quai pour le terminal à conteneurs de 450 m à une profondeur de -15 m, pour pouvoir accueillir des navires de grande capacité pouvant contenir jusqu’à 8 500 TEU.

RÉGIONALn La création d’une université inter-États à sangmélima (Cameroun) et à ouesso (Congo) a été annoncée au lendemain de la tenue à Yaoundé mi-décembre de la 7e session de la Grande commission mixte Cameroun-Congo.La pose d’une artère à fibre optique entre les deux pays, la poursuite de la construction de la route Ouesso-Sangmélima et la réalisation d’une centrale électrique commune, ainsi que l’exploitation conjointe du fer de Mbalam au Cameroun et Nabemba au Congo, ont également été annoncées.

SÉNÉGALn Un crédit de soutien à la gouvernance et à la croissance (CsGC) de 55 millions $ (environ 28 milliards de F.CFA) a été approuvé fin décembre par la Banque mondiale au titre de l’IDA.Selon Mamadou Ndione, économiste et chargé du programme au niveau de la Banque mondiale, ce premier appui budgétaire, sur les trois prévus d’ici à 2014, visera particulièrement la gouvernance dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’énergie : « Ce crédit soutient des réformes nécessaires à la mise en œuvre réussie de la Stratégie nationale de développement économique et sociale (Sndes) en améliorant la redevabilité et la transparence dans la gestion des ressources publiques et en générant des économies dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’électricité qui seront réinvesties dans des programmes au bénéfice des groupes les plus vulnérables du Sénégal ».

SÉNÉGALn L’État a décidé de céder ses terrains domaniaux de saly-Portudal (département de Mbour) à leurs occupants pour 5 000 F.CFA/m2, a annoncé mi-décembre la Direction générale des impôts et domaines (DGID).La résiliation du bail emphytéotique consenti en 1978 à la Sapco (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal) a été décidée par le gouvernement, afin de « relancer les activités touristiques sur la Petite côte et à renforcer la sécurisation juridique des détenteurs de sous-baux (hôtels, commerces, résidences…) de la Sapco à Saly-Portudal », selon le ministère de l’Économie et des finances.Les autorités gouvernementales vont « renforcer la sécurité juridique des occupants en leur permettant d’acquérir leurs parcelles de terrain. Les diligences préparatoires à cette vente directe aux sous-locataires sont en cours » et cette cession « permettra de développer le tourisme dans cette zone par la sécurisation des investissements ».Selon le Dr Paul Faye, directeur général, « deux réformes structurelles majeures ont marqué l’évolution de la Sapco durant la dernière décennie : le décret d’élargissement des domaines de compétence de la société à l’ensemble du territoire national (2004) et la résiliation du bail initialement concédé ».

ANGOLAn Le nouvel aéroport de la ville de mbanza Kongo, capitale de la province de Zaire, sera réalisé, dans la localité de Nkiende II, à 35 km au sud-ouest de cette ville.Des spécialistes des Forces armées angolaises (FAA) ont conclu que la zone de Nkiende II était celle qui offrait des meilleures conditions de sécurité pour l’exploitation des aéronefs. Ce projet sera soumis au ministère des Transports, pour analyse et approbation, en vue de son exécution immédiate.

cameroundéMarrage des Travaux de l’auTorouTe yaoundé-douala en Mars 2013

La maquette de l’autoroute Yaoundé-Douala a été dévoilée début décembre au cours de la première réunion du Comité de pilotage et de suivi du projet, présidé par Patrice Amba Salla, ministre des Travaux publics.

L’entreprise chinoise First Highway Engineering Company est chargé des travaux du 1er tronçon long de 100 km, sur une longueur totale de 196 km entre les deux principales villes du pays.

Prévu avec une emprise large de 100 m,

cet axe à quatre voies de 3,75 m chacune permettra une vitesse autorisée de 110 km/h, soit un trajet en deux heures, contre trois ou quatre heures en moyenne actuel-lement. La première phase de ce chantier, entièrement financée par la Chine à hauteur de 258 milliards de F.CFA, devrait démarrer en mars 2013.

Les financements du reste du tracé sont en discussion avec des partenaires, selon le ministre des Travaux publics, qui n’a pas donné plus de précisions.

CAMEROUNn Le P-DG du groupe français sofema, Guillaume Giscard d’estaing, a été reçu mi-décembre par le président Paul Biya. « Nous avons en particulier abordé avec Biya des questions ayant trait aux forces aériennes et à la marine nationale du Cameroun », a-t-il déclaré.« Les défis à relever dans l’environnement géopolitique du Cameroun sont des défis de défense du territoire, dans un environnement qui est incertain. Toute la logique des propositions que nous faisons à la République du Cameroun correspond à cette volonté de défendre le territoire, de défendre la démocratie, de défendre la République du Cameroun au sens large, avec, comme application les forces aériennes, y compris dans des dimensions humanitaires, et la marine nationale, elle aussi dans des domaines humanitaires ».

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10 | | N° 2 367 | DU 14/01/2013

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CAMEROUNn Le président de la Compagnie fruitière (marseille), robert Fabre, a été reçu mi-décembre par le président Paul Biya. Le groupe est présent au Cameroun avec la société des Plantations du Haut Penja (PHP) qui s’étend sur 4 500 hectares, et produit chaque année plus de 137 000 tonnes de bananes et 14 000 t. d’ananas. La PHP cultive également du poivre. Avec 6 000 salariés, la Compagnie fruitière est l’un des principaux employeurs privés du pays.« Face à la concurrence accrue que nous allons avoir sur les marchés européens pour les bananes et par rapport à nos concurrents latino-américains, il faut faire des efforts pour développer notre capacité de production, et développer l’emploi au Cameroun, a déclaré Fabre. Il faut d’abord améliorer son image, diminuer son prix de revient ; en période de crise, il faut répondre au besoin du consommateur d’avoir des produits moins chers. L’effort est essentiel pour diminuer nos prix de revient. Il faut accroître notre productivité, nos rendements, de façon à ce que sur les marchés européens, nous retrouvions les acheteurs qui conviennent et au prix qui convient ».

n Franklin Ngoni ikome Njie a été nommé, par décret présidentiel signé mi-décembre, directeur général de la Cameroon Development Corporation (CDC), en remplacement de Henry Njalla Quan, décédé.

CONGOn sept entreprises ont soumissionné pour le prolongement de la route de la Corniche à Brazzaville : Colas Afrique, CRBC, SGEC Congo, Eiffage TP, Andrade Gutierrez, SinoHydro et Sanjosé Constructora. Les offres ouvertes mi-décembre au siège du ministère de l’Aménagement du territoire et de la Délégation générale des grands travaux vont de 67,2 milliards de F.CFA à 154,2 milliards de F.CFA ; le délai d’exécution s’étend de 24 à 39 mois.L’étude, confiée au consultant français EGIS International, concerne essentiellement le prolongement de la route de la Corniche à quatre voies sur 1,2 km, entre le ravin du Tchad et la Case de Gaulle, ainsi que la construction d’un viaduc de 510 m, le long de la présidence de la République.

CONGOn Le directeur de la China Development Bank (CDB), Zong Biao, a été reçu mi-décembre par le ministre à la Présidence chargé des zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault.« Nous devons créer de la valeur ajoutée pour sortir d’une culture exclusivement fondée sur l’extraction du pétrole. La zone économique spéciale d’Oyo-Ollombo sera tournée vers l’économie verte. Celle de Pointe-Noire pourrait devenir un centre de transformation du fer extrait dans la région », a déclaré le ministre.Le Congo souhaite développer quatre zones économiques spéciales d’ici à 2015 à Brazzaville et Pointe-Noire, à Oyo-Ollombo, et dans le site forestier de la Sangha, récemment inscrit au patrimoine mondial.

n Les deux premiers portiques de Congo Terminal (sur les huit prévus) sont arrivés mi-décembre au terminal à conteneurs du Port autonome de Pointe-Noire, a annoncé la filiale du Groupe Bolloré ; ils ont été livrés par un navire spécialisé parti de Taicang en Chine.L’extension des quais, dont la longueur totale est portée à 800 m pour un tirant d’eau final de -15 m, et la mise en service de ces portiques, vont accroître la productivité au niveau du port de Pointe-Noire.

cameroun grands projeTs avec le groupe indien jindal

Le président Paul Biya a reçu en décembre une délégation du groupe indien Jindal Steel & Power Ltd (JSPL) conduite par son président, Naveen Jindal.

Cinq visites de prospection ont déjà été effectuées en 2012 au Cameroun par des représentants de ce groupe, le quatrième en Inde par la capitalisation boursière.

Les opérateurs indiens se sont dits « entièrement satisfaits et rassurés quant à la sécurité des investissements étrangers au Cameroun », et ont annoncé pour l’année prochaine le début de leurs investissements.

Les Indiens sont particulièrement inté-ressés par l’exploitation du gisement de fer de Nkout, dans la région du Sud, en partena-riat avec la société locale Caminex. Ce projet devrait faciliter l’installation d’une aciérie à Kribi, avec pour débouchés les futurs chantiers de construction de chemins de fer autour du pool industrialo-portuaire de Kribi.

La société envisage aussi de construire une centrale thermique à Limbe, d’une capacité de 500 MW.

aMénageMenT de la rouTe kuMba-MaMFe

Le président Paul Biya a autorisé début janvier le ministre de l’Économie, de la planification et de l’aménagement du terri-toire, Emmanuel Nganou Djoumessi, à signer avec le Fonds africain de développe-ment (FAD), un accord de prêt d’un montant de 47,26 milliards de F.CFA environ, pour le financement partiel du projet d’aména-gement de la route Kumba-Mamfe dans la région du Sud-Ouest.

Le FAD avait approuvé fin novembre un prêt d’un montant initial d’environ 73 millions $ (36,9 milliards de F.CFA) destiné à développer la région du Sud-Ouest du Cameroun par l’amélioration de cette route d’une importance stratégique, qui constitue un prolongement du corri-dor Bamenda-Enugu entre le Cameroun et le Nigeria (un financement du Groupe de la BAD) vers la capitale économique, Douala.

Le projet porte sur la réhabilitation du tronçon entre Kumbe Bakundu et Nfaïtock (49,5 km) et l’aménagement de 101,5 km en deux sections : Kumba-Kumbe Bakundu (54,4 km) et Nfaïtock-Bachuo Akagbe (46,9 km). Les travaux devraient durer 36 mois. Un volet social comprenant la construction d’hôpitaux, de centres de

jeunesse, la réhabilitation d’écoles… est prévu.

Les principaux bénéficiaires du projet seront les habitants des trois départements de la région du Sud-Ouest du Cameroun (environ 1,5 million de personnes) mais également de façon indirecte, les popula-tions des États situés dans la partie Est du Nigeria, compte tenu du caractère régional du projet.

Le projet prévoit également une étude institutionnelle majeure qui permettra une bonne programmation et une planification rationnelle des investissements routiers. La mesure des résultats fait l’objet d’une attention particulière, avec l’établissement d’indicateurs d’impact clés avant le démar-rage du projet et l’évaluation d’impact à la fin du projet.

La contribution du Groupe de la BAD représente près de la moitié du coût total du projet, estimé à 167 millions $ (84,3 milliards de F.CFA). Les autres cofi-nanciers sont la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac) (49 millions $ / 24,7 milliards de F.CFA) et l’État (45 millions $ / 22,7 milliards de F.CFA).

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AFRIQUE CENTRALE

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AFRICAN BUSINESSRD CONGOn acquisition en cours de 30 locomotives diesel électriques dans le cadre de la relance du transport ferroviaire en RDC par le Projet de transport multimodal (PTM) ; la Cellule d’exécution du PTM (Ceptm) a annoncé en décembre avoir procédé à l’ouverture des plis de l’appel d’offres international lancé pour l’acquisition des 30 locomotives diesel électriques destinées respectivement à la Société nationale de chemins de fer du Congo (SNCC) et à la Société commerciale des transports et des ports (SCTP).Ce marché est constitué de deux lots : lot 1 / SNCC – 28 locomotives de ligne dont 18 pour une tranche ferme et 10 pour une tranche conditionnelle ; lot 2 / SCTP – deux locomotives.Ce marché est financé sur base d’un don de 255 millions $ reçu de l’IDA (Banque mondiale) qui sera utilisé en partie.La SNCC avait acquis ses dernières locomotives diesel en 1969 et ses diesel électriques en 1976. À travers la fourniture prochaine de ces locomotives, les deux entreprises publiques de transport terrestre les plus importantes de la RDC sont sur la voie de la modernisation et du redressement.

RD GABON

n Le chantier naval Türkoglu Gemi insaa a signé mi-décembre un accord avec le ministère de l’Agriculture et du développement rural pour développer la pêche industrielle ; les deux parties étaient représentées respectivement par le ministre Jean Chrysostome Vahamwiti côté congolais, et Can Hilmi pour la société turque.Courant janvier 2013, le ministère de l’Agriculture présentera le dossier au gouvernement pour approbation, après réalisation de l’analyse technique et financière.

centraFriQue inTerconnexion des réseaux élecTriques avec la rdc

La première phase du projet d’intercon-nexion des réseaux électriques de la Répu-blique centrafricaine et de la République démocratique du Congo (RDC) à partir du système hydroélectrique de Boali, au nord-ouest de Bangui, est soutenue par un don du Fonds africain de développement (FAD) signé mi-décembre à Tunis par le ministre d’État centrafricain au Plan et à l’économie, Abdou Karim Mékassoua.

Ce don de 23 milliards de F.CFA permet-tra, en reliant les systèmes électriques des régions frontalières des deux pays, de four-nir de l’électricité à cette zone caractérisée par un déficit en infrastructures. À terme, 29 000 nouveaux abonnés seront raccordés au réseau.

La première phase du projet, qui couvre 48 mois, porte sur la réhabilitation et le renforcement des unités de production, des lignes de transport, des postes de transfor-mation et des réseaux de distribution. Elle concerne essentiellement la République centrafricaine et les localités de Zongo et Libenge en RDC.

Le projet permettra de réduire les pertes en ligne par la réhabilitation des réseaux électriques et le passage de 63 à 110 kV.

Par ailleurs, la production d’électricité par l’aménagement et l’équipement de la centrale de Boali 3 permettra de disposer de plus d’énergie renouvelable et de réduire l’utilisation des centrales thermiques pour combler le déficit de production. Selon Alex Rugamba de la BAD, « il s’agit d’une mesure d’adaptation aux changements climatiques qui optimise les infrastructures hydroélec-triques et valorise le potentiel de la rivière M’Bali à partir du réservoir créé depuis une vingtaine d’années ».

L’accord de conversion de dettes, signé par la France et le Gabon fin janvier 2008, porte sur un montant de plus de 32,8 milliards de F.CFA (50 millions €) hors intérêts, et présente la particula-rité d’être réservé au financement de projets contribuant à la gestion durable des écosystèmes forestiers gabonais, rappelle l ’ambassade de France à Libreville.

Les projets mis en place conformé-ment à l’accord incluent à ce jour :

1. la construction d’une antenne de réception d’images satellitaires et d’un centre de compétence en télédétection en faveur de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales, en associa-tion avec l’IRD, le CNES et l’INPE brési-lien (5,9 milliards de F.CFA),

2. la création du Bureau d’industrie du bois au sein du Pappfg (Projet d’amé-nagement des petits permis forestiers gabonais), qui vise à apporter de l’appui ainsi que du conseil technique et de gestion aux opérateurs économiques de la filière forêt-bois (984 millions de F.CFA),

3. la valorisation des trois aires protégées de la périphérie de Libreville (l’arboretum Raponda Walker, le parc national d’Akanda et le parc national de Pongara) en partenariat avec l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), afin d’améliorer la connaissance et l’appropriation par la population gabo-naise des valeurs patrimoniales asso-ciées à ces écosystèmes (7,2 milliards de F.CFA).

Dans le cadre de cet accord, Luc Oyoubi , ministre de l’Économie, de l’emploi et du développement durable,

Jacqueline Bassa-Mazzoni, chargée d’affaires a.i de l’ambassade de France, et François Parmantier , directeur de l’Agence française de développe-ment (AFD) à Libreville, ont signé mi-décembre les deux conventions de financement suivantes :

• Le Projet Arc d’émeraude de valo-risation des trois aires protégées de la périphérie de Libreville ;

• La convention pour l’établissement d’un Fonds d’étude et de préparation de projet (FEPP) ayant pour objet d’appuyer les porteurs de projet et le secrétariat permanent de l’accord de conversion de dette dans la gestion et la présentation des projets au fonds.

Le Comité d’orientation straté-gique (COS) de l’accord, qui est chargé d’approuver les études et projets financés par l’accord, a tenu ensuite sa 6e réunion sous la co-présidence de Gabriel Tchango, ministre des Eaux et forêts, et de Jacqueline Bassa-Mazzoni.

Au terme de ses travaux, le COS a pris la décision de valider un projet d’appui au processus de contrôle de l’aménage-ment forestier, porté par le ministère des Eaux et forêts, pour un montant de 7,9 milliards de F.CFA (12 millions €). À travers le renforcement des capaci-tés du ministère en matière de suivi et de contrôle de l’exploitation forestière au Gabon, le projet aura pour objectifs de s’assurer du respect des règles et lois, depuis le processus d’attribution des permis forestiers jusqu’à l’applica-tion des plans d’aménagement dans la gestion forestière et de la réalisation et de la qualité des contrôles de manière transparente.

gaBon appui de la France à la gesTion durable des écosysTèMes ForesTiers

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AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE

12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

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12 | |N° 714|DU 09/01/2009

KENYAn Projet de 2e terminal à conteneurs au port de mombasa envisagé par le gouvernement, afin de décongestionner ce port dont le trafic est estimé à 250 000 EVP par an.Les investissements à réaliser sont évalués à 330 millions $.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER PRÉSENTE À TOUS SES LECTEURS SES MEILLEURS VŒUX POUR L’ANNÉE 2013

ÉthiopiealsToM chargé des équipeMenTs hydroélecTriques du barrage de grand renaissance

Alstom a annoncé début janvier avoir signé un contrat d’une valeur de 250 millions € auprès de Metals & Engi-neering Corporation (Metec) pour la four-niture des turbines et alternateurs destinés à la centrale hydroélectrique du barrage de Grand Renaissance, situé sur le Nil Bleu. Cette centrale sera exploitée par Ethiopian Electric Power Corporation (Eepco).

Alstom fournira les équipements élec-tromécaniques de la centrale, incluant huit turbines Francis de 375 MW et huit alter-nateurs, pour la première phase du projet, et supervisera leur installation. Le contrat comprend également l’ingénierie ainsi que la mise en service de la centrale, qui s’étalera par phases successives sur trois ans à partir de fin 2013. Conformément aux attentes du gouvernement éthiopien, Alstom assurera localement un programme de développement des compétences et de savoir-faire en matière d’hydroélectricité.

Une fois l’ensemble du projet achevé, la centrale de Grand Renaissance totalisera

une puissance de 6 000 MW. Elle sera le plus grand projet hydroélectrique sur le continent africain, figurant parmi les prio-rités fixées par le gouvernement éthiopien. La mise en service de ce barrage permettra de quadrupler la capacité de production électrique de l’Éthiopie qui fait face à une croissance annuelle de la demande de près de 10 %. Avec un potentiel de production hydroélectrique estimé à 35 000 MW, l’Éthiopie a pour ambition de devenir un acteur régional majeur de la production d’électricité et le principal fournisseur de pays voisins.

« Alstom livre déjà en Ethiopie des turbines éoliennes pour le projet Ashegoda et veut jouer un rôle majeur dans le déve-loppement du secteur énergétique du pays, lui permettant d’augmenter drastique-ment sa capacité de production électrique et de développer les compétences locales », a déclaré Jérôme Pécresse, président d’Alstom Renewable Power.

MADAGASCARn Gulfsat madagascar, l’un des premiers opérateurs privés locaux, a confié à Eutelsat la mise en œuvre d’une liaison satellitaire de haute capacité permettant à la fois d’accroître et de sécuriser la sortie Internet de son réseau 4G ainsi que l’acheminement de ses bouquets TV depuis l’Europe.

MOZAMBIQUE Contrat à Wärtsilä pour la plus grande centrale à gaz du paysLa société finlandaise Wärtsilä a signé mi-décembre un accord pour la construction de la plus grande centrale à gaz jamais implantée au Mozambique et la seconde plus importante sur le continent africain fonctionnant exclusivement au gaz. Le contrat clés en mains comprend également la construction d’une sous-station et d’un gazoduc. La valeur du contrat de la centrale s’élève à 138 millions e.L’accord a été signé avec le consortium Central Termica de Ressano Garcia, composé de Sasol New Energy (Afrique du Sud) et de l’entreprise publique Electricidade de Moçambique (EDM).La centrale sera dotée de 18 turbines 34SG de Wärtsilä fonctionnant avec du gaz naturel fourni par les champs de Pande et de Temane. Sa livraison est prévue en mai 2014 et l’électricité produite sera vendue à EDM.

TANZANIEn L’achèvement du système de Transit rapide par bus (BrT) à Dar es salaam bénéficie d’un crédit IDA de 100 millions $ approuvé fin décembre par la Banque mondiale comme financement additionnel ; le coût total du 2e Projet de corridor de transport central (CTCP 2) est ainsi porté à 290 millions $.Le BRT, qui profitera à 300 000 voyageurs au moins, est mis en œuvre par l’agence Dar es Salaam Rapid Transport (DART). Les travaux, qui comprennent la construction de routes, de terminaux passagers-bus, de stations annexes, et le déplacement d’infrastructures électriques, fournira quelque 80 000 emplois d’ici à son achèvement en 2015.Le système BRT sera opéré dans le cadre d’un accord de partenariat public-privé (PPP) de 40,9 millions $ entre deux exploitants privés de bus, un percepteur de tickets et un gestionnaire de fonds. Ce système moderne, d’une longueur totale de 20,9 km, sera doté de 148 bus de 140 passagers et 100 bus de 60 passagers.