newsletter 54e annÉe • n° 2343 • du 26/12/2011 · tunisie telecom afrique de l’ouest ......

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NEWSLETTER 54 e ANNÉE • n° 2343 • DU 26/12/2011 SOMMAIRE TOGO P. 1 • Phosphates : relance et valorisation AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE P. 2 • Partenariat entre Sonelgaz et Dii ÉGYPTE P. 3 • Les travaux du nouveau barrage d’Assiout prévus début mai MAROC P. 4 • Partenariat stratégique CDG/Vinci dans le « Facility Management » TUNISIE P. 5 • Construction d’un siège social pour Tunisie Telecom AFRIQUE DE L’OUEST BÉNIN P. 5 • Première pierre du nouvel aéroport international CÔTE D’IVOIRE P. 6 • Plan stratégique pour la Sotra GUINÉE P. 7 • Barrage de Kaléta : « Les vrais travaux vont démarrer au 1 er janvier » MALI P. 7 • Appui de 33 milliards de F.CFA de l’UE MAURITANIE P. 8 • Renforcement du réseau de distribution d’eau de Nouakchott SÉNÉGAL P. 8 • Grands projets avec la Corée du Sud AFRIQUE CENTRALE BURUNDI P. 9 • Construction d’une centrale hydroélectrique avec l’Inde CAMEROUN P. 10 • 4 milliards de tonnes de minerai de fer espérées à Nkout CONGO P. 10 • Mise à disposition de 80 000 hectares de terre à des fermiers sud-africains GABON P. 10 • Renforcement des infrastructures électriques dans la zone de Libreville TCHAD P. 11 • Bitumage de la route N’Djaména-Dourbali AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE AFRIQUE DU SUD P. 12 • Une enveloppe de 100 millions e pour les énergies renouvelables ZAMBIE P. 12 • Renforcement des infrastructures d’eau et d’assainissement de Lusaka AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT TOGO PHOSPHATES : RELANCE ET VALORISATION Le ministre des Mines et de l’énergie, Damipi Noupokou, a rendu compte début décembre au gouvernement de l’appel à manifestation d’intérêt, ouvert et international, lancé cette même semaine pour la recherche d’un partenaire en vue du démarrage de l’exploitation du phosphate carbonaté, conformément au plan stratégique de développement du secteur des phosphates adopté en mars 2010. Selon les autorités togolaises, les réserves de minerai de phosphate du Togo présentent deux couches : une première couche de qualité exceptionnelle en cours d’exploitation, dite couche meuble, en voie d’épuisement ; et une autre couche, dont l’exploitation n’a pas encore démarré, dite couche carbonatée. Les réserves de cette deuxième couche ont été estimées à 2 milliards de tonnes brutes environ. La nouvelle stratégie, qui a reçu l’appui de plusieurs institutions dans son élaboration, vise à redonner à l’exploitation des phosphates son importance contributive dans le processus de création de richesse au Togo. Elle permet d’accroître le Produit intérieur brut (PIB), de créer des emplois, d’améliorer la balance commerciale et des paiements, et comprend la mise en exploitation de la couche carbonatée de phosphate associée à la construction d’un complexe d’engrais. Pour ce projet, le gouvernement recherche un partenaire stratégique/associé, en vue de : - la mise en exploitation de tout ou partie de la couche carbonatée avec une production d’au moins 5 millions de t. de phosphate marchand par an. Cette production pourrait atteindre 10 millions de t. par an à terme et devra servir notamment à alimenter une usine d’acide phosphorique ; - la conception, la construction et l’exploitation d’un complexe de production d’engrais, notamment d’acide phosphorique, pour une production de 500 000 t. d’acide par an dans une première phase. Les candidats devront indiquer s’ils sont intéressés par l’exploitation du phosphate carbonaté seule, la construction de l’usine d’engrais seule, ou les deux combinés. Les groupements de sociétés sont possibles. Le candidat devra être une entreprise de grande envergure internationale évoluant dans le secteur minier et/ou dans le secteur d’engrais, ayant une expérience avérée dans la mise en œuvre de grands projets industriels miniers et d’exploitation minière complexe et/ou dans l’exploitation de complexe de production d’engrais. Les manifestations d’intérêt doivent parvenir au plus tard le 26 janvier 2012. Découvert en 1952, le gisement de phosphate togolais est actuellement exploité par la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT), société d’État. Un programme d’investissement d’une cinquantaine de milliards de F.CFA a été mis en place dans un premier temps pour restaurer les capacités de production, renouveler les équipements et améliorer la gouvernance. Le financement est assuré sur les recettes générées par les ventes de phosphates (40,3 milliards de F.CFA d’exportations en 2009, 29,4 milliards de F.CFA en 2010). « Nous venons de boucler à plus de 80 % la mise en œuvre des actions inscrites dans la première phase de cette stratégie avec la réhabilitation de certains outils de production et la réception de nouveaux engins commandés », indiquait le ministre des Mines en août dernier. « D’autres commandes sont en cours de livraison. La plus importante demeure l’acquisition de deux roues-pelles qui devront être mises en service d’ici à la fin du 1 er semestre 2012. La fabrication de ces engins a pris pratiquement deux ans ». 609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Coordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2011 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe en français : Le Magazine de l’Afrique ; Femme Africaine ; African Business ; African Banker | 1

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N E W S L E T T E R 54e ANNÉE • n° 2343 • DU 26/12/2011

s o m m a i r eTOGO p. 1• Phosphates : relance et valorisation

AFRIQUE DU NORDALGÉRIE p. 2• Partenariat entre Sonelgaz et Dii

ÉGYpTE p. 3• Les travaux du nouveau barrage

d’Assiout prévus début mai

MAROC p. 4• Partenariat stratégique CDG/Vinci dans

le « Facility Management »

TUNISIE p. 5• Construction d’un siège social pour

Tunisie Telecom

AFRIQUE DE L’OUESTBÉNIN p. 5• Première pierre du nouvel aéroport

international

CÔTE D’IVOIRE p. 6• Plan stratégique pour la Sotra

GUINÉE p. 7• Barrage de Kaléta : « Les vrais travaux

vont démarrer au 1er janvier »

MALI p. 7• Appui de 33 milliards de F.CFA de l’UE

MAURITANIE p. 8• Renforcement du réseau de distribution

d’eau de Nouakchott

SÉNÉGAL p. 8• Grands projets avec la Corée du Sud

AFRIQUE CENTRALEBURUNDI p. 9• Construction d’une centrale

hydroélectrique avec l’Inde

CAMEROUN p. 10• 4 milliards de tonnes de minerai de fer

espérées à Nkout

CONGO p. 10• Mise à disposition de 80 000 hectares de

terre à des fermiers sud-africains

GABON p. 10• Renforcement des infrastructures

électriques dans la zone de Libreville

TCHAD p. 11• Bitumage de la route N’Djaména-Dourbali

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD p. 12• Une enveloppe de 100 millions e pour

les énergies renouvelables

ZAMBIE p. 12• Renforcement des infrastructures d’eau

et d’assainissement de Lusaka

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

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TOGO

PhosPhates : relance et valorisation Le ministre des Mines et de l’énergie, Damipi Noupokou, a rendu compte début décembre au gouvernement de l’appel à manifestation d’intérêt, ouvert et international, lancé cette même semaine pour la recherche d’un partenaire en vue du démarrage de l’exploitation du phosphate carbonaté, conformément au plan stratégique de développement du secteur des phosphates adopté en mars 2010. Selon les autorités togolaises, les réserves de minerai de phosphate du Togo présentent deux couches : une première couche de qualité exceptionnelle en cours d’exploitation, dite couche meuble, en voie d’épuisement ; et une autre couche, dont l’exploitation n’a pas encore démarré, dite couche carbonatée. Les réserves de cette deuxième couche ont été estimées à 2 milliards de tonnes brutes environ. La nouvelle stratégie, qui a reçu l’appui de plusieurs institutions dans son élaboration, vise à redonner à l’exploitation des phosphates son importance contributive dans le processus de création de richesse au Togo. Elle permet d’accroître le Produit intérieur brut (PIB), de créer des emplois, d’améliorer la balance commerciale et des paiements, et comprend la mise en exploitation de la couche carbonatée de phosphate associée à la construction d’un complexe d’engrais. Pour ce projet, le gouvernement recherche un partenaire stratégique/associé, en vue de : - la mise en exploitation de tout ou partie de la couche carbonatée avec une production d’au moins 5 millions de t. de phosphate marchand par an. Cette production pourrait atteindre 10 millions de t. par an à terme et devra servir notamment à alimenter une usine d’acide phosphorique ; - la conception, la construction et l’exploitation d’un complexe de production d’engrais, notamment d’acide phosphorique, pour une production de 500 000 t. d’acide par an dans une première phase. Les candidats devront indiquer s’ils sont intéressés par l’exploitation du phosphate carbonaté seule, la construction de l’usine d’engrais seule, ou les deux combinés. Les groupements de sociétés sont possibles. Le candidat devra être une entreprise de grande envergure internationale évoluant dans le secteur minier et/ou dans le secteur d’engrais, ayant une expérience avérée dans la mise en œuvre de grands projets industriels miniers et d’exploitation minière complexe et/ou dans l’exploitation de complexe de production d’engrais. Les manifestations d’intérêt doivent parvenir au plus tard le 26 janvier 2012. Découvert en 1952, le gisement de phosphate togolais est actuellement exploité par la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT), société d’État. Un programme d’investissement d’une cinquantaine de milliards de F.CFA a été mis en place dans un premier temps pour restaurer les capacités de production, renouveler les équipements et améliorer la gouvernance. Le financement est assuré sur les recettes générées par les ventes de phosphates (40,3 milliards de F.CFA d’exportations en 2009, 29,4 milliards de F.CFA en 2010). « Nous venons de boucler à plus de 80 % la mise en œuvre des actions inscrites dans la première phase de cette stratégie avec la réhabilitation de certains outils de production et la réception de nouveaux engins commandés », indiquait le ministre des Mines en août dernier. « D’autres commandes sont en cours de livraison. La plus importante demeure l’acquisition de deux roues-pelles qui devront être mises en service d’ici à la fin du 1er semestre 2012. La fabrication de ces engins a pris pratiquement deux ans ».

609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETCoordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie spécialeISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334Reproduction interdite 2011 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe en français : Le Magazine de l’Afrique ; Femme Africaine ; African Business ; African Banker

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INTERNATIONAL

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AFRIQUE DU NORD

n Projet de création d’une compagnie aérienne « low costs » annoncé début décembre à Londres par Stelios Haji-Ioannou, fondateur en 1995 d’easyJet, dont il contrôle encore avec sa famille 38 % du capital via son holding easyGroup. Celui-ci prendra une participation dans Rubicon Diversified Investments, petite société cotée en Grande-Bretagne, dont le groupe britannique Lonrho est actionnaire ; ce dernier possède déjà la petite compagnie africaine Fly540, qui exploite des lignes régionales au Kenya, en Angola et au Ghana, avec des avions à hélices européens ATR.« L’Afrique doit désormais être considérée comme la dernière frontière de la révolution du transport aérien qui a débuté aux États-Unis dans les années 1970 et que je suis fier d’avoir menée en Europe dans les années 1990 », a déclaré Haji-Ioannou, dont la future compagnie devrait s’appeler « Fastjet.com ».

n Les pays pilotes du Programme d’investissements forestiers (FiP) du Fonds d’investissement climatique (CIF), comprenant le Burkina Faso, le Ghana et la République démocratique du Congo (RDC), pourraient bénéficier au cours des prochaines années d’un appui additionnel pour leurs activités REDD+ (réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts) sous forme d’un mécanisme de don spécifique pour les peuples indigènes et les communautés locales.La conception de ce mécanisme a été approuvée début novembre à Washington par le comité du CIF. Ce mécanisme de 50 millions $ notamment financé par la Banque africaine de développement (BAD) vise à renforcer la capacité des peuples et communautés concernées à participer pleinement, efficacement et continûment aux activités REDD+ des pays pilotes.

n Le groupe indien Bharti airtel, fournisseur de télécommunications dans 19 pays d’Afrique et d’Asie, a célébré fin novembre son 50-millionième abonné en Afrique, moins de 17 mois après l’acquisition des opérations de téléphonie mobile de Zain dans 16 pays africains, avec augmentation de 14 millions de nouveaux abonnés mobiles au cours de cette période, souligne la société.Airtel Afrique a investi environ 1 milliard $ dans les infrastructures de réseau au cours de cet exercice et est en train de lancer la technologie actuellement déployée en Europe et aux États-Unis.Airtel a signé des accords avec des grandes firmes telles que IBM, Ericsson, Nokia Siemens, Huawei, Spanco, Tech Mahindra, Samsung et BlackBerry pour offrir des appareils qui permettront aux consommateurs d’accéder aux services de manière efficace.L’entreprise a déjà obtenu 12 licences 3G à travers ses opérations et a récemment lancé le premier réseau 3G au Congo Brazzaville. Début 2011, la société a obtenu une licence GSM au Rwanda.

ALGÉRIEn accord pour une usine de modules photovoltaïques ; Abdelkrim Mansouri, directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) et Abdelaziz Boumara, P-DG de la Société Rouiba Éclairage, ont signé mi-novembre une convention d’investissement pour la réalisation d’une usine de fabrication de modules photovoltaïques et le montage des panneaux solaires destinés à la production d’électricité.Cette usine, qui fonctionnera avec 500 emplois directs, produira 417 946 modules photovoltaïques/an, devant permettre la production de 116 MW d’électricité.Ce projet, qui sera réalisé par la filiale de Sonelgaz, sera localisé à la Zone industrielle de Rouiba dans la wilaya d’Alger.

25 nouveaux projets soutenus par le Canada

Beverley J. Oda, ministre de la Coopération internationale, a annoncé mi-novembre 25 nouveaux projets visant à renforcer le soutien du Canada à l’Afrique.

Parmi ces 25 initiatives, le Canada, à travers l’Agence canadienne de dévelop-pement international (ACDI), finance 23 projets qui englobent tous les thèmes prio-ritaires de l’ACDI : les enfants et les jeunes, la sécurité alimentaire et la croissance économique durable. Sept d’entre eux sont des projets multi-pays qui soutiennent les efforts visant à prévenir la transmission du VIH/sida de la mère à l’enfant, à améliorer encore la santé des enfants ou à renforcer la capacité des centres techniques régionaux en Afrique.

Les deux derniers projets fournissent de l’aide humanitaire continue afin de faire face aux besoins criants en Afrique relativement à la sécheresse, aux conflits et aux déplacements dans les régions les plus affectées du Soudan, du Sud Soudan et du Tchad.

Les montants annoncés totalisent plus de 200 millions de dollars.

alGÉriepartenariat entre sonelgaz et dii

Noureddine Bouterfa, P-DG de la société algérienne de l’électricité et du gaz Sonelgaz, et Paul van Son, directeur géné-ral de l’initiative industrielle Dii (Désertec, cf. ABN 2343), ont signé début décembre à Bruxelles en présence du commissaire européen chargé de l’Énergie, Günther Oettinger, et du ministre algérien de l’Éner-gie et des mines, Youcef Yousfi, un accord portant sur leur collaboration future.

Les deux parties encourageront par leurs activités les coopérations industrielles en matière de R&D dans les domaines de la fabrication, de l’installation et de l’exploi-tation des énergies renouvelables.

« En électricité, et pour répondre à une demande croissante, le gouvernement algé-

rien va allouer 30 milliards $ pour la mise en œuvre de 1 200 MW/an de nouvelles capaci-tés électriques d’ici à 2020. Le gouvernement s’est également engagé pour que 40 % de l’énergie produite d’ici à 2030 soit d’origine renouvelable », selon le ministre de l’Énergie et des mines, Youcef Yousfi.

« Un programme ambitieux de 80 milliards $, dont les deux tiers ont été affectés au développement des énergies renouvelables et un tiers à la promotion de l’efficacité énergétique, permettra d’instal-ler une puissance d’origine renouvelable de près de 22 000 MW entre 2011 et 2030, dont 10 000 MW seront dédiés à l’exportation, indiquait le ministre. Le potentiel national en énergies renouvelables étant fortement

dominé par le solaire, nous allons axer l’es-sentiel de nos efforts dans le développement des énergies solaires photovoltaïques et solaires thermiques. Cela n’exclut pas pour autant le lancement de nombreux projets de réalisation de fermes éoliennes et la mise en œuvre de projets expérimentaux en biomasse et en géothermie ».

Le ministre de l’Énergie rappelle toute-fois « que d’autres difficultés liées aux inves-tissements dans les infrastructures de trans-port de l’électricité et des interconnexions avec l’Europe, aux impératifs de stockage et du foncier doivent être réglées pour que la filière puisse se développer à un rythme soutenu. Ces obstacles, notamment les inter-connexions, sont encore critiques ».

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ALGÉRIE

n sanofi aventis algérie annonce la production des médicaments Aprovel et Co-Aprovel prescrits contre l’hypertension. « L’objectif tracé par les pouvoirs publics est de développer la production locale des médicaments afin d’arriver à couvrir 70 % des besoins du pays », a déclaré Thierry Lefebvre, directeur général de la société.Sanofi, qui prévoit de fabriquer localement « 80 à 85 % des produits commercialisés sous nos différentes marques », confirme également sa volonté de réaliser un projet industriel à Sidi Abdellah. « Le groupe Sanofi travaille afin de réaliser les différentes étapes du projet, en coopération avec les acteurs impliqués ».

n Partenariat entre les Faïenceries algériennes et Henkel, annoncé début décembre par le groupe privé algérien et le groupe allemand. « Nous allons produire, en partenariat avec Henkel, le ciment colle et toutes les solutions de traitement des façades de bâtiments. Au départ, l’investissement est de 2,5 millions e », a précisé Kheiredine Zetchi, gérant du groupe algérien.

MAROC

n La société finlandaise Cargotec, spécialisée dans les équipements de levage, a annoncé fin novembre un contrat de Jorf Lasfar Energy Company (JLEC) pour la fourniture de deux déchargeurs de charbon, d’une capacité de 2 400 tonnes par heure (t/h) chacun, à installer sur le site de Jorf Lasfar (environ 3,6 millions e). La livraison est prévue pour 2013.Le contrat s’inscrit dans le cadre de la réalisation des centrales thermiques 5 et 6 d’une puissance de 700 MW, qui portera la puissance totale de la centrale de Jorf Lasfar à 2 056 MW.LEC finalise par ailleurs un autre contact avec China Harbour Engineering Company (CHEC) pour l’ingénierie, la fourniture, l’installation et la mise en service de deux transporteurs à courroies de 2 400 t/h chacun, d’un stacker de 4 800 t/h et de systèmes annexes.

MAROCn Le programme d’appui aux routes rurales nationales / phase 2 bénéficie d’un financement de 11 millions $ approuvé fin novembre à Djeddah par la Banque islamique de développement (BID).

ÉGYPTE Les travaux du nouveau barrage d’Assiout prévus début maiLe groupe français Vinci a signé mi-décembre avec Reservoirs and Grand Barrages Sector (RGBS), une entité du ministère des Ressources de l’eau et de l’irrigation (MWRI), le contrat de conception-construction du barrage d’Assiout.Situé sur le Nil, à environ 250 km au nord de Louxor, le nouveau barrage d’Assiout remplacera le barrage existant, construit au début du siècle, situé à 400 m en amont.Ce projet est destiné à la régulation du cours du Nil, à l’irrigation, ainsi qu’à la production d’électricité (32 MW produits par quatre turbines de 8 MW). Il sera équipé de deux écluses pour permettre le passage du trafic fluvial.Les travaux, d’un montant de 266 millions e, seront réalisés par un groupement composé à parts égales de Vinci Construction Grands Projets (chef de file), Arab Contractors et Orascom.Le financement est assuré par KfW allemande et le gouvernement égyptien.Les travaux commenceront début mai 2012 et devraient durer 64 mois.Vinci Construction grand projets, qui a livré le laminoir d’Aïn Sukhna et le barrage de Naga Hammadi en 2008, Vinci Construction Grands Projets réalise actuellement les phases 1 et 2 de la ligne 3 du métro du Caire, après avoir également piloté la construction des lignes 1 et 2.

alGÉrieextension d’arCelorMittal annaba

La première phase du programme d’investissement d’Arcelor-Mittal Algérie prévoit la réhabilitation de la cokerie, du haut-four-neau, de l’agglomérerie… pour une enveloppe de 270 millions €. La capacité de production sera portée à 1,4 million de tonnes d’acier par an.

La deuxième phase d’investissement, une fois la première réali-sée, comprendra l’implantation d’une nouvelle usine de réduction directe (DRI), d’enrichissement de minerai et de fusion directe pour un coût de 300 millions €. La capacité de production atteindra alors 2,4 millions de tonnes d’acier par an.

Une augmentation du capital de 150 millions $, dont 105 millions $ souscrits par ArcelorMittal et 45 millions $ par le groupe Sider, est prévue par étapes. Les deux actionnaires verse-ront, au 1er trimestre 2012 au prorata de leurs participations, 30 millions $.

Le projet est également soutenu par la Banque extérieure d’Algérie (BEA), et un dossier va être déposé à l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) pour bénéficier des avantages et mesures d’accompagnement dans le cadre des inves-tissements directs étrangers (IDE).

alGÉrieouverture de la 2e roCade sud d’alger

Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a inauguré mi-novembre la 2e rocade sud d’Alger, qui relie Zéralda (Alger) à Boudouaou (Boumerdès) sur 65 km, et a été entièrement mise en service. Le linéaire total développé (y compris pénétrantes, bretelles, rampes et pistes parallèles) représente 215 km.

Cette autoroute dessert directement trois wilayas du centre : Alger, Blida et Boumerdès, et absorbera 70 % de la circulation empruntant la rocade Dar El Beida-Ben Aknoun, très congestionnée.

Réalisée par un groupement algéro-hispano-portugais pour un coût d’environ 60 milliards DA (600 millions €), cette autoroute est dotée de 17 échangeurs, 70 ouvrages d’arts dont 10 grands ponts, et d’un double tunnel.

Outre Zeralda et Boudouaou, la 2e rocade dessert Draria, Ouled Fayet, Souidania, la ville nouvelle de Sidi Abdallah, Birtouta, Meftah, Khemis El Khechna, ainsi que Hammadi et la zone industrielle de Rouiba.

Le contrôle et le suivi des travaux ont été assurés par un bureau américain.

La création de nouvelles infrastructures économiques au long de la nouvelle autoroute a été annoncée. « Elles devront favoriser le développement local dans les zones desservies », a déclaré Ghoul.

L’étude de faisabilité d’un projet de grand marché de gros des produits agroalimentaires à Kherrouba (Boumerdès) a ainsi été relancée, selon le ministre du Commerce, Mustapha Benbada.

Le ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, a pour sa part indiqué que « son département procédera à l’installation de la fibre optique tout au long de l’autoroute ».

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MAROCn Création en cours d’une joint-venture 50/50 office chérifien des phosphates (oCP) / Yara international (Norvège) au Brésil, annoncée mi-décembre ; l’OCP détiendra 50 % d’intérêts dans le terminal et l’usine existants de Yara à Rio Grande, qui dispose d’une capacité de 650 000 tonnes par an d’engrais, et consomme 350 000 t/an de phosphate, qui seront fournis par le groupe marocain.Les deux partenaires prévoient également de négocier un accord d’approvisionnement à long terme pour la fourniture de phosphate par l’OCP aux usines européennes d’engrais complexes NPK de Yara. La finalisation des accords est prévue au 1er trimestre 2012.

Marocpartenariat stratégique Cdg/vinCi dans le « FaCility ManageMent »

CDG Développement a conclu un parte-nariat stratégique en vue de céder 50 % du capital d’Exprom, sa filiale spécialisée dans le Facility Management, aux sociétés Cege-lec Maroc et Vinci Facilities, deux filiales du groupe Vinci. Parallèlement, Cegelec devrait céder à Exprom son activité de maintenance multi-technique tertiaire.

En vue de concrétiser ce partenariat structurant, une cérémonie pour le closing de l’opération s’est tenue à la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) début décembre, en présence de Mohammed Fassi-Fehri, directeur général de CDG Développement, Amine Benhalima, directeur général adjoint de la CDG, Alain Belanger, direc-

teur général de Vinci Facilities, Ahmed Rahmani, directeur général de Cegelec Maroc, Youssef Fassi-Fihri, président du directoire d’Exprom…

Le closing de l’opération a confirmé le nouvel actionnariat d’Exprom, réparti entre CDG Développement (50 %) d’une part, et Vinci Facilities et Cegelec Maroc (50 %) d’autre part.

En vertu de ce partenariat, le groupe Vinci s’engage à transférer son savoir-faire en matière de facility management au bénéfice d’Exprom, rendu néces-saire par l’ampleur et la spécificité des nouveaux programmes de développement immobilier.

À travers ce rapprochement, CDG Déve-loppement et Vinci ambitionnent de donner naissance au nouveau leader national du Facility Management. Cet accord devrait permettre à Exprom d’accélérer son déve-loppement, en s’adossant au groupe Vinci, premier groupe mondial de concessions et de construction.

Exprom devrait être en mesure d’ac-compagner les grands projets de dévelop-pement initiés par le royaume, s’inscrivant dans le cadre des stratégies sectorielles de l’État. Ainsi, la société sera amenée à mainte-nir dans le temps les actifs développés, qu’il s’agisse de zones industrielles, offshoring, touristiques ou autres.

inauguration d’installations de traiteMent des eaux usées

Le roi Mohammed VI a inauguré mi-décembre les programmes de traitement des eaux usées des villes de Tétouan, M’diq, Martil, Fnideq et du littoral de Tamuda Bay, d’un coût global de près de 1 milliard Dh soit environ 90 millions €.

À la station de prétraitement de Martil, le souverain a procédé à l’inauguration du système de traitement des eaux usées des villes de Tétouan, M’diq et Martil, réalisé pour un investissement global de 500 millions Dh, soit environ 45 millions €.

Bénéficiant à plus de 850 000 habitants, ce projet, réalisé par Amendis, filiale de Veolia Environnement Maroc, a consisté en la pose de 35 km de collecteurs princi-paux pour intercepter l’ensemble des eaux

usées évacuées par les trois villes avant de les drainer au moyen de 11 stations de pompage, vers la station de prétraitement.

Après prétraitement, ces eaux sont évacuées au large, à plus de 3 km et à une profondeur de 40 m, via un émissaire sous-marin, qui permettra d’améliorer la qualité des eaux de baignade des plages situées entre Capo Negro et Cap Mazari.

Les eaux usées générées par Tétouan et sa région représentent 32 millions m3

par an. Cette station assurera le prétrai-tement primaire de 97 000 m3 par jour àl’horizon 2027.

Le roi a ensuite procédé, à la commune rurale Allyienne (province de M’diq-Fnideq), à l’inauguration du

système de traitement des eaux usées du littoral de Tamuda Bay et de la ville de Fnideq, réalisé pour un investisse-ment de 420 millions Dh, soit environ 38 millions €. Les travaux ont également été réalisés par Amendis, et permettront la satisfaction des besoins en assainisse-ment liquide d’une population de près de 170 000 habitants.

Ce système a consisté en la réalisation d’une station d’épuration avec un procédé d’épuration biologique dit « à boues activées à moyenne charge », d’une superficie totale de 6 hectares (170 millions Dh), la pose de canalisations pour l’interception et le drai-nage des eaux usées, et la construction de 11 stations de pompage.

nouveaux appuis de la bad

Le Maroc et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé, fin novembre à Tunis, un accord de prêt de 224 millions € (2,5 milliards Dh envi-ron) destiné à financer la 2e phase du Programme d’appui au développement du secteur financier (Padesfi II).

Les résultats globaux attendus au terme de la mise en œuvre du programme sont : l’amélioration de l’accès de la population (surtout les femmes) aux services finan-

ciers, l’amélioration de l’accès au finance-ment pour les entreprises, le renforcement du dispositif de gouvernance du secteur financier et l’approfondissement du marché des capitaux.

Le Padesfi II est cofinancé avec la Banque mondiale.

L’année 2011 a été marquée par l’appro-bation des opérations destinées au secteur privé et financier d’un montant total de 404 millions €, rappelait à l’occasion de la

cérémonie de signature la représentante de la BAD au Maroc, Abou Zeid, précisant qu’une troisième opération concernant les énergies renouvelables, d’un montant indicatif de 373 millions €, est en cours de finalisation.

Cette opération bénéficie également d’un prêt concessionnel de 125 millions $ approuvé en novembre par le Fonds pour les technologies propres (FTP).

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TUNISIEn Le programme d’appui à l’emploi des jeunes est soutenu par un financement « Mudaraba » de 50 millions $ et un don d’assistance technique de 0,32 million $ approuvés fin novembre à Djeddah par le président de la Banque islamique de développement (BID).

TUNISIE Poursuite de l’appui du FIDAMohamed Mokhtar Jalleli, ministre de l’Agriculture et de l’environnement, a reçu mi-novembre à Tunis Kanayo Nuwnze, président du Fonds international de développement agricole (FIDA).Les discussions ont porté sur « la réalisation de la deuxième phase du projet de développement agricole et pastoral et de promotion des initiatives locales dans les gouvernorats de Tataouine et Kébili, d’un coût de 30 millions DT (environ 15,3 millions e) », selon le ministère de l’Agriculture.Le projet de développement de pâturages dans les régions de Dhaher et Ouaer dans le gouvernorat de Médenine, représentant des investissements de l’ordre de 30 millions DT, ainsi que le renforcement de la deuxième phase du projet de développement agricole intégré à Siliana d’un coût additionnel de 8,6 millions DT, ont également été évoqués.

n La mise en place d’un plan de gestion des pêcheries côtières dans le golfe de Gabès a fait l’objet d’un accord de coopération signé fin novembre à Tunis avec le Japon.Les principaux volets du projet, prévu sur quatre ans, portent sur la réalisation d’études sur la situation actuelle des réserves côtières et la situation socio-économique des groupes de marins-pêcheurs dans les régions ciblées par le projet, le renforcement des capacités des techniciens tunisiens à travers l’organisation de sessions de formations au Japon, et la génération de revenus additionnels au profit des pêcheurs à travers l’engraissement des moules et la valorisation du produit.Prévu sur quatre ans, le projet sera lancé début avril 2012.

RÉGIONALn La mise en place d’un plan de gestion des pêcheries côtières dans le golfe de Gabès a fait l’objet d’un accord de coopération signé fin novembre à Tunis avec le Japon.Les principaux volets du projet, prévu sur quatre ans, portent sur la réalisation d’études sur la situation actuelle des réserves côtières et la situation socio-économique des groupes de marins-pêcheurs dans les régions ciblées par le projet, le renforcement des capacités des techniciens tunisiens à travers l’organisation de sessions de formations au Japon, et la génération de revenus additionnels au profit des pêcheurs à travers l’engraissement des moules et la valorisation du produit.Prévu sur quatre ans, le projet sera lancé début avril 2012.

tUnisie ConstruCtion d’un siège soCial pour tunisie teleCoM

Ali Ghodbani, P-DG de la Société natio-nale des télécommunications « Tunisie Tele-com », a visité début décembre le chantier de construction du siège social de l’entre-prise, en démarrage au centre urbain nord de Tunis.

Bien qu’étant une des plus grandes entre-prises nationales opérant dans un secteur stratégique et représentant une part signi-ficative de l’activité économique du pays, Tunisie Telecom est restée à ce jour privée d’un siège social, a souligné Ghodbani.

L’entreprise a souffert de la dispersion de ses différentes structures centrales

à travers le gouvernorat de Tunis. Vu le grand nombre de ses employés, elle a dû louer 12 locaux administratifs dispersés pour un montant annuel de 3,5 millions DT, avec des impacts négatifs sur son dévelop-pement.

Le nouveau siège social sera édifié en une trentaine de mois pour être achevé au 1er semestre 2014.

Construit sur une superficie totale de 21 000 m2 (huit étages et deux sous-sol) pour un coût global dépassant 29 millions DT (environ 14,8 millions €), le complexe accueillera un millier d’agents.

ligne de Crédit italienne pour les pMe

Le secrétaire d’État aux Affaires étran-gères, Khemaïs Jhinaoui, et l’ambassadeur d’Italie à Tunis, Pietro Benassi, ont signé fin novembre à Tunis un accord sur l’octroi d’une ligne de crédit en faveur des PME tunisiennes. Cet accord de 73 millions € soit environ 143 millions DT, vise à promouvoir les échanges commerciaux et les investisse-ments directs étrangers (IDE) entre les deux

pays, à soutenir le secteur privé tunisien, renforcer le rôle des PME dans la création de nouveaux postes d’emploi et soutenir la création d’entreprises dans les zones défavorisées à l’intérieur de la Tunisie. Selon le ministère des Affaires étrangères, cette ligne de crédit pourrait servir aussi au rééchelonnement de la dette des entre-prises privées auprès des banques.

BÉninpreMière pierre du nouvel aéroport international

Le président Boni Yayi a posé mi-décembre près d’Abomey Calavi, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Cotonou, la première pierre du futur aéroport international de Glo Djigbé, en compagnie d’Arno Hood, P-DG de la société sud-africaine aerosun Aviation.

Cette infrastructure, dont la réalisation est évaluée à 360 milliards de F.CFA hors taxe et hors douane, sera réalisée en contrat BOT (construction – exploitation – transfert) par Aerosun. Les travaux prévus pour durer 18 mois vont démarrer dans six mois.

Envisagé depuis 1974, cet aéroport sera implanté sur un domaine de 3 028 hectares.

Il sera pourvu d’une piste de 4 250 m de long pour une largeur de 60 m et disposant de 7,50 m d’accotements de chaque côté, capable d’accueillir tous les types d’aéronef, dont l’Airbus A 380. L’aérogare sera dimensionnée pour traiter plus de 900 passagers par heure tant à l’arrivée qu’au départ. L’aérogare fret pourra traiter 12 000 tonnes de fret par an.

Selon Hood, le groupe sud-africain envisage également de réaliser un centre de commerce international avec une tour, d’achever l’aéroport de Tourou à Parakou, et de réhabiliter l’aéroport international Bernardin Gantin de Cotonou, qui doit être redimensionné et reconfiguré.

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CÔTE D’IVOIRE Découverte d’hydrocarbures en merVanco Côte d’Ivoire Ltd (Vanco), en collaboration avec Lukoil Overseas Ltd Côte d’Ivoire et Petroci Holding, a annoncé début décembre une découverte d’hydrocarbures sur le Bloc CI-401. Le puits d’exploration Indépendance-1X a rencontré du pétrole léger. Il sera temporairement abandonné à la profondeur finale de 4 132 m.Ce puits a été foré par une profondeur d’eau de 1 689 m, à environ 93 km au Sud-Est d’Abidjan. Il représente, à ce jour, le premier puits d’exploration foré à une aussi grande profondeur d’eau au large des côtes ivoiriennes dans la partie Est du bassin sédimentaire.Indépendance-1X est le deuxième puits d’exploration foré dans le Bloc CI-401, qui couvre une superficie de 619 km2, par des profondeurs d’eau allant de 950 à 2 100 m. Le forage d’un autre puits d’exploration en eau profonde, Albacore-1X, situé à 33 km à l’Est d’Indépendance-1X, est en cours.Vanco (opérateur) détient une participation de 28,34 % sur le bloc CI-401, Lukoil 56,66 % et Petroci 15 %.

GHANAn La création d’un deuxième aéroport international à Tamale, à 660 km au nord d’Accra, a été annoncée mi-décembre par le ministre des Transports, Collins Dauda ; le gouvernement finalise les arrangements financiers du projet, qui vise à agrandir l’aéroport existant pour servir d’aéroport alternatif à celui d’Accra.

GUINÉEn achèvement des travaux de construction du stade de Nongo par la Chine ; sa capacité est de 50 000 places pour un investissement de 50 millions $, don du gouvernement chinois.

MALIn La société libanaise inkript a été chargée mi-décembre par le gouvernement de la fourniture d’isoloirs, d’urnes, de scellés, de bulletins de vote et spécimens de bulletins de vote sécurisés dans un délai compatible avec le respect du chronogramme du référendum et des élections générales de 2012.Ce marché de 5 922 millions de F.CFA environ, est financé par le budget national.Un montant de 17 milliards de F.CFA a été inscrit au budget de l’État 2012 adopté mi-décembre par le Parlement, pour ces élections : un référendum couplé au premier tour de l’élection présidentielle le 29 avril ; un éventuel second tour le 13 mai ; et les élections législatives en deux tours les 1er et 22 mai.

BURKINA FASOn Le groupement egis avia/egis Bceom/iosis (toutes sociétés du groupe français Egis) a remporté fin novembre l’appel d’offres pour les études techniques détaillées et l’élaboration de dossiers d’appel d’offres pour la construction du nouvel aéroport international de Ouagadougou – Donsin.Ce contrat de 3 402 millions de F.CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit mois, est financé par le budget de l’État, gestion 2011.

BÉnin projet de port en eau proFonde à sèMè Kpodji

Le Premier ministre Pascal Koupaki et le P-DG fondateur du groupe Petrolin, Samuel Dossou-Aworet (ancien direc-teur général des Hydrocarbures du Gabon), ont signé début décembre à Cotonou un accord en vue de la construction d’un port pétrolier, minéralier et commercial en eau profonde à Sèmè Kpodji, à environ une vingtaine de kilomètres à l’est de la capitale. Envisagé à travers la filiale PIC Network Ltd, ce projet s’étendrait sur une superficie de 1 006 hectares.

Selon Koupaki, « les investissements structurants de plusieurs centaines de milliards de F.CFA attendus sur les prochaines années dans le cadre de la réali-sation de cette infrastructure requièrent et méritent le soutien appuyé de l’État. Ceci justifie la disponibilité et l’engagement du gouvernement à accompagner le projet et le promoteur ».

« Ce projet prioritaire pour le Bénin s’ins-crit dans une perspective de développement et d’intégration sous-régionale, susceptible de favoriser le désenclavement des pays voisins sans littoral et de faciliter la libre circulation des personnes et des biens », soulignait le Premier ministre.

PIC Network a élaboré un « Backbone Project » sous-régional comprenant, outre les infrastructures portuaires à la frontière nigériane, la réhabilitation de la voie ferrée Cotonou-Parakou et son prolongement jusqu’à Niamey, la construction d’un port sec, d’un nouvel aéroport international à Krake (frontière nigériane), d’infrastruc-tures associées…

CAP-VERTn implantation d’une cimenterie avec la Chine à santa Cruz, sur l’île de santiago. Selon le maire de la ville, Orlando Sanches, une étude indique que Santiago dispose des matières premières utilisées dans la fabrication du ciment, dont plus de 60 % du volume importé est consommé sur cette île, où le port de Praia facilite l’exportation vers l’Afrique occidentale. En conséquence, le gouvernement chinois a choisi Santa Cruz pour accueillir l’usine, en finançant 40 % du coût total, soit 75 millions $.

cÔte D’ivoire plan stratégique pour la sotra

La Société des transports abidjanais (Sotra) a réceptionné fin novembre 24 nouveaux autobus, remis par le ministre du Plan et du développement, Mabri Toikeusse.

Ces véhicules de marque Renault, d’une capacité de 108 places, font partie d’un premier lot de 159 autobus qui ont été acquis, grâce à une première tranche de financement du ministère de l’Économie et des finances et arrivent sur Abidjan. Un deuxième lot de 50 autobus Renault est arrivé début décembre, dont trois sont articulés.

Un second décaissement du Trésor devrait permettre d’acquérir les 141 bus restants sur les 300 véhicules d’occasion en cours de livraison par la RATP (Paris) pour un montant total de 4,7 milliards de F.CFA.

« Fin décembre, nous pourrons avoir les 300 autobus à Abidjan », selon le directeur général de la Sotra, Bouake Meite, qui rappelle « qu’après la crise post-électorale, la Sotra était à l’arrêt et le plan d’urgence nous permettra ainsi d’atteindre 360 véhi-cules en ligne ».

« Dans notre contrat Sotra 2016, l’année 2012 sera la stabilisation de la Sotra, les deux années suivantes seront le développement, et ensuite, le développement couplé avec l’intégration aux autres modes de transport, notamment le tramway. Par ailleurs, nous avons un programme de développement du transport lagunaire qui prévoit la construc-tion de gares lagunaires en plusieurs endroits. Nous allons demander au gouver-nement, conformément à notre convention de concession, que les grands projets d’infras-tructures soient exclusivement à la charge de l’État ».

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cÔte D’ivoireappui de proparCo à suCrivoire

Étienne Viard, directeur général de Proparco (filiale de l’AFD) et Bertrand Vignes, directeur général du groupe Sifca, ont signé début décembre à Abidjan un accord de prêt de 8 millions €, soit 5,25 milliards de F.CFA en faveur de Sucri-voire (Sifca 59,5 %), pour la réhabilitation et la modernisation de ses deux complexes sucriers de Zuénoula et Borotou.

Le projet est évalué à 37,2 milliards de F.CFA, dont 16,2 milliards de F.CFA déjà approuvés par des institutions financières.

Née de la privatisation de la Sodesucre et filiale de Sifca depuis 1997, Sucrivoire

dispose d’une capacité de 87 000 tonnes de sucre de canne par an.

« Avec la conclusion de ce projet, l’entre-prise vise une production annuelle de sucre de 115 000 t. en 2014 », a déclaré Jean-Louis Billon, président de la Sifca.

La Côte d’Ivoire, premier producteur de sucre de l’Union économique et moné-taire ouest-africaine (Uemoa), a atteint 187 000 t. en 2010, assurée par deux grands groupes, Sucaf (Groupe Somdiaa/Vilgrain) et Sucrivoire, la consommation s’élevant à 200 000 t.

GUinÉebarrage de Kaléta : « les vrais travaux vont déMarrer au 1er janvier »

La puissance installée de la Guinée est de 200 MW, « mais elle n’est pas tout à fait opérationnelle, parce que nous avons utilisé du mazout inapproprié qui a mis nos instal-lations en défaut. Nous sommes en train de reprendre ces groupes thermiques », indique Sayon Doumbouya, directeur production-transport d’Électricité de Guinée (EDG).

Le taux d’accès au réseau interconnecté au niveau de Conakry est de 55 à 58 %. « Dans le reste du pays, le taux est très faible, dans les 15 %. Mais ce taux va s’améliorer ; un programme de construction de groupes thermiques dans les régions électriques sera inauguré en fin d’année ».

Un contrat a été signé mi-août avec la China International Water & Electric Corp. (CWE) pour la construction d’un barrage de 240 MW (3 x 80 MW) à Kaléta sur le fleuve Konkouré (cf. ABN n° 2335). « C’est un projet d’une durée de quatre ans qui a débuté, puisque les voies d’accès sont là, mais c’est au 1er janvier que les vrais travaux vont commencer ».

Le coût des nouveaux projets est évalué « pour Kaléta dans les 500 millions $. Pour le thermique, dans les 200 millions $. Et pour les régions électriques, dans les 150 millions $ ».

Pour assurer le financement, « nous avons les mines et les partenaires sont inté-ressés par ces mines. C’est un pays poten-tiellement riche et rien n’a été exploité. Nous avons la bauxite, le fer, l’uranium... C’est le partenariat gagnant-gagnant, en ce sens que nous n’avons pas de problème de retour d’investissement. Et nous comp-tons installer des usines, des fonderies, surtout sur la dorsale de Konkouré, là où les Chinois vont construire le barrage de 240 MW. Il y a d’autres barrages que nous pouvons construire sur ce fleuve. Il y a Souapiti, Amaria, mais c’est Kaléta d’abord qui est signé. Chaque jour, nous avons des partenaires qui viennent ».

Maliappui de 33 Milliards de F.CFa de l’ue

Le Commissaire européen au Dévelop-pement, Andris Piebalgs, s’est rendu fin novembre à Bamako ; deux conventions de financement d’un montant total de 62,5 millions € / 32,8 milliards de F.CFA ont été signés à cette occasion, dont :

• un soutien spécifique de 50 millions € pour aider le Mali à renforcer la présence de l’État dans le Nord du pays, à garantir les services sociaux de base et relancer l’économie. Ce montant additionnel devrait entre autres, appuyer le Programme spécial pour la paix, la sécurité et le déve-

loppement du Nord Mali (Pspsdn) ainsi qu’augmenter les moyens de la justice, clé de voûte de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

• et une convention de 12,5 millions € pour renforcer la société civile.

« Des efforts doivent encore être menés pour investir dans des secteurs porteurs de croissance durable et inclusive, comme l’agri-culture ou l’énergie », a déclaré Piebalgs, ajoutant : « Néanmoins, la situation instable au Sahel menace la pérennité du développe-ment du pays et de l’ensemble de la région ».

MALIn approbation de deux prêts d’un montant total de 22,5 milliards de F.CFa mi-décembre par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), dont :• un prêt de 12,5 milliards de F.CFA pour le financement partiel du projet d’implantation d’une centrale thermique de 92 MW par la société Albatros Energy Mali SA ;• et un prêt de 10 milliards de F.CFA pour le financement partiel du projet du Projet sucrier de Markala « Volet agricole ».

MAURITANIEn appui saoudien à l’électricité et à l’université ; l’ambassadeur saoudien, Saoud Ben Abdelaziz Al-Jahiri, a annoncé fin novembre au ministre des Affaires économiques et du développement, Sidi Ould Tah, l’octroi d’un financement de 487,5 millions de rials saoudiens (97,5 millions e) pour des projets d’électrification et de construction d’établissements universitaires.Le premier financement, portant sur un prêt de 375 millions de rials (75 millions e), est destiné à la construction d’une ligne électrique haute tension entre Nouakchott et Nouadhibou, la capitale économique.Le deuxième financement soit 112,5 millions de rials (22,5 millions e), sera affecté à la construction et à l’équipement de la Faculté des sciences juridiques et économiques, d’un campus pour les étudiantes et d’annexes pour le projet de la nouvelle université de Nouakchott.

n L’autorisation de signature d’un contrat d’exploration-production avec Total sur un bloc offshore profond du bassin côtier a fait l’objet fin novembre d’une communication au gouvernement présentée par le ministre du Pétrole, des mines et de l’énergie, Taleb Abdivall.La communication présente le résultat, en termes techniques, économiques et fiscaux, des négociations entreprises avec Total.

NIGER

n Le projet de construction d’une centrale thermique diesel de 100 mW à Gorou Banda (Niamey) / première tranche de 60 MW est soutenu par un prêt de 17 milliards de F.CFA approuvé mi-décembre par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour son financement partiel.

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NIGERn Les secteurs de l’eau et de l’assainissement sont soutenus par la Banque africaine de développement (BAD) avec laquelle le ministre du Plan, de l’aménagement du territoire et du développement communautaire, Amadou Boubacar Cissé, a signé fin novembre à Niamey deux conventions pour un montant global de 44,6 milliards de F.CFA :• pour la réalisation d’une 2e phase du Programme national d’alimentation en eau potable et d’assainissement en milieu rural dans les régions de Tillabéry et Dosso, évaluée à environ 22,045 milliards de F.CFA ;• et pour un Projet de mobilisation des eaux pour le renforcement de la sécurité alimentaire dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder, d’un montant d’environ 22,548 milliards de F.CFA.

NIGERIAn Projet d’extension de Funtaj international school Ltd, institution privée d’enseignement qui dispose de deux écoles accueillant plus de 1 000 élèves de trois à 18 ans. Une autre école de 720 élèves sera construite pour un coût de 10 millions $, financés par les actionnaires pour 2 millions $, par un prêt de l’IFC (Banque mondiale) de 5 millions $, et par des banques locales pour 3 millions $.

SÉNÉGALn Le programme de renouvellement du parc de véhicules de transport public de Dakar (2e phase) pour un montant de 75 milliards FCFA porte sur l’acquisition de 700 minibus et de 265 bus dont « une bonne partie sera livrée d’ici à fin décembre ou au plus tard en janvier 2012 », a annoncé début décembre le président Abdoulaye Wade. La première phase a concerné quelque 900 minibus de marques indienne Tata et chinoise King Long, 410 autobus et plus de 1 000 taxis. « Nous allons poursuivre ce programme et l’élargir à tout le Sénégal », a déclaré Wade.

SÉNÉGALn La société Patisen bénéficie d’un financement de 11 millions e / 7,216 milliards de F.CFA signé mi-novembre avec l’IFC (Banque mondiale), qui fournit un financement mixte consistant en une prise de participation au capital de 2,5 millions e et en un prêt de 8,5 millions e pour soutenir l’expansion du fabricant de produits alimentaires en Afrique de l’Ouest. Patisen utilisera ce financement pour augmenter sa capacité de production, mettre en place une nouvelle usine et de nouvelles installations d’entreposage et diversifier sa gamme de produits.

SÉNÉGAL Projets ferroviairesLa ministre des Transports terrestres et des transports ferroviaires, Nafy Diouf Ngom, a informé début décembre le gouvernement du lancement des travaux de réhabilitation de la voie ferrée Dakar-Thiès. Le renouvellement complet de ce tronçon de voie ferrée de 4,5 km, sur financement de l’État du Sénégal et de la Banque mondiale représente un montant global de 10 milliards de F.CFA. La ministre a, par ailleurs, informé qu’en relation avec le ministre en charge de l’Industrie, Abdoulaye Baldé, elle a procédé au lancement des travaux des voies ferroviaires Diogo-Mekhé-Tivaouane-Thiès-Dakar, ainsi qu’à la réhabilitation de la gare de Mékhé.Ces travaux entrent dans le cadre d’une concession ferroviaire avec la société Grande Côte Opération (GCO) pour un montant de 55 millions $ (environ 27,5 milliards de F.CFA). Ces deux projets, a noté la ministre, s’inscrivent dans le cadre de la politique de redynamisation du secteur ferroviaire lancée par le chef de l’État.

MaUritanierenForCeMent du réseau de distribution d’eau de nouaKChott

Le Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, a présidé fin novembre à Nouakchott le lancement des travaux d’extension et de réhabilitation du réseau de distribution d’eau de la capitale, évalué à 125 millions $. Financé par le Fonds saou-dien de développement (FSD), le Fkdea koweïtien et le Fonds arabe pour le déve-loppement économique et social (Fades), le projet vise à mieux satisfaire la demande de Nouakchott (1 million d’habitants) à l’hori-zon de 2020, en portant le taux de branche-ment de 40 % actuellement à 80 % en 2015 et 85 % en 2020.

Le projet Aftout Essahili, alimentant Nouakchott à partir du fleuve Sénégal, a porté l’alimentation de la ville de 60 000 m3 à 130 000 m3, entraînant parfois l’éclate-ment des anciens tuyaux vétustes.

NIGER La Banque mondiale triple son soutien au projet KandadjiObiageli Ezekwesili, vice-présidente de la Banque pour la région Afrique, a annoncé fin novembre à Niamey que la Banque mondiale portera de 25 à 75 milliards de F.CFA son prêt pour le financement du barrage hydroélectrique de Kandadji, sur le fleuve Niger.Ce premier ouvrage hydroélectrique du Niger sera construit par l’entreprise russe Zarubezhvodstroy pour un montant de 84,7 milliards de F.CFA, aux termes d’une convention signée début 2011 à Niamey.Le programme de Kandadji comprend également un volet socio-économique et un projet d’irrigation de 31 000 hectares. Le gouvernement a annoncé en juillet dernier que le Fonds de l’OPEP et les partenaires du Niger avaient accordé un prêt de 257 millions $ (environ 128 milliards de F.CFA) pour le programme Kandadji. L’AFD interviendrait pour 40 milliards de F.CFA environ.

sÉnÉGalgrands projets aveC la Corée du sud

Le ministre d’État, ministre de la Coopé-ration internationale, des transports aériens, des infrastructures et de l’énergie, Karim Wade, a effectué début décembre une visite officielle de 48 heures en Corée du Sud, en compagnie du ministre délégué à l’Énergie, Ibrahima Sar.

Cette visite « intervient au moment où la Korea Electric Power Corp. (Kepco), qui figure dans le top 5 mondial des entre-prises de l’énergie, entame avec le Sénégal la dernière phase de négociations pour l’implantation d’une centrale à charbon de 250 MW à Sendou, à 20 km au sud de Dakar », soulignent les autorités sénégalaises.

Le ministre d’État Karim Wade « a forte-ment insisté sur l’importance stratégique de ce projet » qui devra permettre au Sénégal de « réaliser des économies annuelles de 100 milliards de F.CFA qui seront réinvestis dans des secteurs sociaux comme l’éducation et la santé », de « réduire le coût de l’électricité de 50 % » et de « faire gagner au Sénégal plus de 2 points de croissance de son PIB par an ».

« Ce plaidoyer de Wade pour la réalisa-tion rapide de ce projet majeur a trouvé une oreille attentive auprès du président de la Korea Development Bank (KDB), Seil Kong, dont l’institution considérée comme l’un des leaders mondiaux dans le financement des partenariats public/privé a marqué son accord pour financer ce projet ».

Seil s’est également montré disposé à « examiner avec bienveillance les projets de construction des ponts de Marassasoum et de Sédhiou (sud) soumis aux autorités coréennes par le Sénégal ».

Karim Wade a d’autre part paraphé avec Samsung un projet d’entente pour la construction d’un terminal pétrolier. « Samsung a également manifesté son intérêt pour la construction de lignes de transports et de distribution d’électricité ».

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TOGOn Prochain démarrage de la construction du 3e quai du port de Lomé annoncé mi-décembre par Dominique Lafont, directeur général de Bolloré Africa-Logistics, lors d’un entretien avec le président Faure Gnassingbé et le Premier ministre Gilbert Houngbo.« Nous avons achevé les travaux du terre-plein et à partir de janvier, nous lançons la construction du 3e quai qui aura une longueur de 450 m et un tirant d’eau de 15 m ». Le quai sera doté de cinq portiques à conteneurs. Le coût du projet lancé en mars 2011 s’élève à 300 milliards de F.CFA.

Le groupe britannique Ferrex plc a acquis mi-novembre 85 % de la Société générale de mine (SGM), société togolaise détenant le permis d’exploration du gisement de manganèse de Nayega, dans le nord du Togo, à 600 km de Lomé. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) français a estimé les réserves à environ 14 millions de tonnes à 12-35 %Mn.« Nayega représente une substantielle et passionnante opportunité de développement dans le manganèse dans la région très prometteuse du nord du Togo », a déclaré Dave Reeves, directeur général de Ferrex. « Cette acquisition marque également une étape significative pour Ferrex, dans notre stratégie de recherche de projets fer et manganèse à faible investissement en Afrique ».La compagnie est déjà implantée en Afrique du Sud (projets fer de Malelane et manganèse de Leinster) et au Mozambique (projet manganèse de Changara).

TOGOn signature de deux accords de financement pour un total de 81 milliards de F.CFa fin novembre avec la Banque africaine de développement (BAD) :- Le premier accord concerne un don de près de 15 milliards de F.CFA destiné à financer la deuxième phase du Programme d’appui aux réformes et à la gouvernance (PARG-2) ;- Le second accord porte sur un prêt et des dons relatifs au Projet multinational Bénin/Togo de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou et de facilitation du transport sur le corridor Abidjan-Lagos, phase I, pour un montant global d’environ 66 milliards de F.CFA.

n La signature d’un accord direct pour le terminal à conteneurs au Port autonome de Lomé (PaL) a été autorisée fin novembre par l’Assemblée nationale. En conséquence, le ministre des Transports, Ninsao Gnofam, et le vice-président de Mediterranean Shipping Company (MSC), Aponté Diégo, ont signé mi-décembre à Lomé une convention de 400 millions e / 262 milliards de F.CFA pour la construction d’une darse.Le nouveau bassin, situé entre le PAL et l’hôtel Sarakawa, traitera 1,5 million d’EVP par an sur 1 050 m de quai pouvant accueillir trois à quatre navires simultanément. La darse aura un tirant d’eau de 16 m, contre 13 m pour les installations actuelles.Les travaux ont démarré pour une livraison prévue au 1er semestre 2013 (cf. ABN n° 2341).

CAMEROUNn mission de Guillaume Giscard d’estaing, P-DG de la sofema ; le président Paul Biya a reçu mi-décembre le patron du groupe français de matériel militaire et de sécurité, pour examiner les perspectives d’un partenariat renforcé entre les Forces de défense camerounaises et Sofema, notamment dans le domaine de l’aéronautique.À l’issue de l’entretien, Giscard d’Estaing, reçu quatre fois en quatre ans par le chef de l’État, a indiqué : « Nous avons parlé de l’avenir de la flotte, des avions Alpha Jet, ainsi que d’un projet qui tient beaucoup plus à cœur le président de la République, c’est la question de la formation. Il s’agit de structurer une formation au profit des mécaniciens qui opèrent sur ces Alpha Jet. Enfin, le Président et moi avons évoqué d’autres domaines qui touchent à la souveraineté de la République du Cameroun ».

n Le Projet d’appui à la prévention et au contrôle du paludisme est soutenu par la Banque islamique de développement (BID), à travers un prêt de 4,49 millions de dinars islamiques, correspondant approximativement à 7 millions $ soit environ 3,5 milliards de F.CFA, dont le chef de l’État a autorisé fin novembre la signature.

CAMEROUNn Les terrains identifiés pour le corridor ferroviaire mbalam-Lolabé, envisagé pour l’évacuation du minerai de fer de Mbalam par Sundance Resources (cf. ABN n° 2339), ont été déclarés d’utilité publique par le ministère des Domaines et des affaires foncières, a annoncé fin novembre le groupe australien. Un comité nommé par les représentants de chacun des six départements touchés (vallée du Ntem, Océan, Mvila, Dja et Lobo et Haut-Nyong) rédigera un rapport pour le ministre des Domaines, Jean-Baptiste Beleoken, qui déterminera les expropriations et les compensations nécessaires. Ce processus devrait prendre environ six mois. La déclaration d’utilité publique de la zone du port en eau profonde de Kribi (qui comprend Lolabé) a été annoncée en 2010, et l’autorisation environnementale pour la voie ferrée, le port et la mine accordée la même année.Selon Giulio Casello, directeur général de Sundance, la décision du ministre des Domaines « démontre le désir du gouvernement de finaliser les accords requis pour commencer le développement du projet » et lancer la construction du chemin de fer. Elle « renforcera aussi la confiance de Hanlong Mining ».

RÉGIONAL Partage des revenus pétroliers de la zone Angola/CongoLes ministres chargés des Hydrocarbures du Congo et de l’Angola, respectivement André Raphaël Loemba et José Maria Bothelo De Vascocelos, ont signé fin novembre à Dolisie (Congo), à l’issue de la 17e réunion de suivi des activités de la zone d’Unitisation 14K/A-IMI, l’accord portant participation des deux États dans l’exploitation du champ pétrolier Lianzi. Située de part et d’autre de leur frontière maritime, cette zone dispose de réserves prouvées de 63 millions de barils.Les installations de Lianzi seront reliées à celles de la plate-forme BBLT (champs Benguela, Belize, Lobito et Tomboro du Bloc 14 dans l’offshore profond angolais).Les recettes seront réparties à hauteur de 50 % entre chacun des deux États.

BURUNDI Construction d’une centrale hydroélectrique avec l’IndeLe Sénat a approuvé début décembre la ratification d’un accord de crédit de 80 millions $ de l’Export-Import Bank of India destiné à la construction d’une centrale hydroélectrique de 20 MW. « Le projet hydroélectrique Kabu-16, sur la rivière Kaburantwa, à 16 km de la jonction avec la rivière Rusizi à l’ouest du Burundi, contribuera énormément à résorber le déficit énergétique que connaît actuellement le pays », a déclaré le ministre de l’Énergie et des mines, Côme Manirakiza. La construction est prévue sur trois ans à partir de fin 2012. Une autre centrale de 10 MW est en construction sur la rivière Mpanda ; les travaux ont débuté en décembre 2011.Le Burundi envisage en 2013 l’exploitation de l’important gisement de nickel de Musongati dans la province de Rutana au sud-est du pays.

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10 | | N° 2 343 | DU 26/12/2011

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RD CONGOn Le Projet d’appui au développement des infrastructures rurales est soutenu par un don de 79,1 millions $ approuvé mi-novembre par le Fonds africain de développement (FAD) ; ce financement permettra la réhabilitation de routes rurales, le développement de la commercialisation des produits agricoles et des infrastructures de stockage, ainsi que la fourniture d’eau potable et le renforcement des capacités de soutien.

CONGO

n mise à disposition de 80 000 hectares de terre à des fermiers sud-africains mi-décembre par les ministres congolais des Affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala, et de l’Agriculture, Rigobert Maboundou.Les fermiers de la société « Congo-Agriculture » sont autorisés à occuper la réserve foncière de l’État à Malolo, soit 33 632 hectares dans le Niari et 46 368 ha dans la Bouenza.Pour lancer le projet, les fermiers sud-africains ont retenu la culture du maïs, du riz, des produits maraîchers, et l’élevage bovin.Le Congo dispose d’environ 10 millions d’hectares de terres arables, dont 2 % à peine sont mis en valeur. Ainsi le pays importe chaque année des produits alimentaires pour quelque 134 milliards de F.CFA afin de satisfaire les besoins de 4 millions de Congolais.

n Nominations de directeurs généraux d’entreprises du secteur transports fin novembre par le gouvernement :• Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) : Jean-Pierre Morel ;• Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) : Jean-Louis Osso ;• Port autonome de Brazzaville et ports secondaires : Martin Blaise Boyamba ;• Conseil congolais des chargeurs (CCC) : Jean-Jacques Banuanina Dia Ngoma ;• Equatorial Congo Airlines : Fatima Beyina Moussa.

GABONn La société d’énergie et d’eau du Gabon (seeG), filiale de Veolia eau, lance une préqualification internationale dans le cadre du renforcement des capacités en eau potable de Libreville, pour la conception et la construction d’une nouvelle usine de production d’eau potable, d’une capacité nominale de 105 000 m3/j à Ntoum (projet Ntoum 7).Les dossiers de préqualification sont à retirer entre le 4 et le 13 janvier 2012, et les dossiers de soumission devront être déposés au plus tard pour le 18 février 2012.Renseignements auprès de la SEEG, BP 2187 Libreville, Gabon – Tél. : (241) 76 76 07 – Fax : (241) 76 76 76 – E-mail : [email protected] pose d’une troisième conduite de diamètre 1 200 entre Ntoum et Libreville (60 milliards de F.CFA) sera réalisée par la Seteg, dont l’État gabonais est récemment devenu l’actionnaire principal (cf. ABN n° 2338).

caMeroUn4 Milliards de tonnes de Minerai de Fer espérées à nKout

Le ministre de l’Énergie et de l’eau, Michael Ngako Tomdio, s’est rendu fin novembre sur les sites du gisement de fer de Nkout (300 km au sud de Yaoundé), dont le développement est envisagé par la Cameroon Mineral Exploration (Caminex), filiale du groupe britannique Affero Mining, qui détient 100 % des intérêts.

La compagnie vient d’annoncer mi-novembre qu’elle a augmenté de 41 % ses ressources minérales globales à Nkout, sa troisième actualisation de l’année, avec des estimations de ressources indi-quées de 944 millions de tonnes à 32,7 % et de ressources présu-mées de 1,05 milliard de t. à 31,6 % Fe, soit un total de ressources de près de 2 milliards de t. à 32,2 % Fe. Le tonnage de minerai à embarquement direct (DSO) a augmenté de 70 % à 18,5 millions de t. à 60,3 % Fe.

Les estimations ont été établies par SRK Consulting (UK) Ltd, qui pensent que 750 millions à 1,5 milliard de t. supplémentaires pour-raient s’ajouter aux ressources totales du seul secteur Nkout Centre. Celui-ci, avec Nkout Est et Nkout Ouest, constitue une portion de 8,9 km d’une anomalie magnétique de 20 km de long.

Des discussions avec des partenaires stratégiques sont toujours en cours, indique Affero, et les objectifs clés pour fin 2011 et pour le

1er semestre 2012 sont à Nkout : d’achever l’étude de logistique et de dimensionnement des infrastructures avant fin décembre ; d’ac-croître encore les ressources minérales et d’identifier des volumes additionnels de minerai DSO ; d’achever l’évaluation économique préliminaire d’ici à la fin du 1er trimestre 2012. La compagnie vise également à explorer plus avant le Ntem et d’autres permis.

Bevan Metcalf, directeur financier d’Affero Mining, indiquait lors de la visite des sites que l’investissement déjà consenti par le groupe dans la zone depuis le lancement des travaux d’exploration il y a 16 mois, atteint à ce jour 10 milliards de F.CFA. D’ici à fin 2012, date d’expiration du permis de recherche de Caminex sur le site de Nkout, Affero Mining aura investi quelque 30 milliards de F.CFA, sur une enveloppe globale de 50 milliards de F.CFA prévue.

Le potentiel de gisement pourrait atteindre 4 milliards de t. de minerai de fer. La phase d’exploitation interviendrait dans cinq à sept ans et pourrait durer 50 à 70 ans.

Le projet Nkout reste toutefois subordonné à la construction d’une voie ferrée devant rejoindre celle prévue entre Kribi et Mballam, au terminal fer prévu au futur port en eau profonde de Kribi, et à la construction du barrage de Memve’ele.

GaBonrenForCeMent des inFrastruCtures éleCtriques dans la zone de libreville

Pour assurer de manière permanente la distribution électrique à Libreville, le gouvernement a lancé la construction d’une centrale thermique à gaz à Alénakiri d’une puissance de 70 MW, dont la première phase de 35 MW est achevée.

L’énergie produite servira à alimenter la zone économique spéciale de Nkok et le surplus sera transféré sur le réseau de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale du groupe français Veolia.

Par ailleurs, les travaux de sécurisation du réseau électrique de Libreville ont démarré sur l’axe Ambowé-Angondjé et seront ache-vés en janvier 2012, ceux concernant la ligne Owendo-Bisseghe avant septembre 2012.

Les travaux suivants seront aussi réali-sés: électrification et extension d’eau potable dans les lotissements de Bikélé ; extension des réseaux électriques et d’eau potable à Bel Air ; extension du réseau électrique à Montallier et d’eau potable à Alibandeng ; achèvement des travaux d’extension des réseaux électriques 20 KVA sur les routes Cocobeach-Meba-Akok ; construction des ouvrages d’eau potable au Cap Esterias ; extension d’eau potable dans la Commune de Ntoum ; réhabilitation des ouvrages d’eau potable du village Four Place ; adduction d’eau potable à Oyane 1, 2, 3 et 4.

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n La Banque mondiale envisage une enveloppe de 150 milliards de F.CFa dans le cadre d’un nouveau plan stratégique 2012-2015 avec le Gabon.Selon la représentante-résidente au Gabon, Zouera Youssoufou, « la Banque souhaite accompagner le Gabon dans sa vision d’émergence et surtout l’aider à mieux gérer les investissements. On a comme ambition de faire plus que ce que l’on a fait de par le passé. Tout ce qui concerne les dépenses publiques, la gestion de la dette, les investissements en infrastructures doit être soupesé ».

n Création de l’agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois début décembre par le ministère des Eaux et forêts ; sa principale mission est de contribuer à la promotion des activités de cette filière en assurant un appui technique en matière d’inventaire, d’aménagement, d’agréage, de certification, de traçabilité des produits forestiers et de veille économique, politique et stratégique.À ce titre, l’agence est notamment chargée : de contribuer à une meilleure gestion des ressources forestières à travers les activités liées à la connaissance de la ressource, à l’estimation périodique des stocks, aux flux de carbone forestier et à l’aménagement des massifs forestiers ; de réaliser des programmes de reboisement pour diminuer la pression sur la forêt naturelle ; d’améliorer les peuplements naturels d’essences nobles ; de réaliser le reboisement urbain et périurbain sur l’ensemble du pays ; de rendre disponible et actualiser une base de données sur les inventaires, aménagements, la certification et la traçabilité des produits forestiers pour l’ensemble des acteurs de la filière forêts-bois …

n La société française soget (Le Havre) a effectué une mission auprès de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) en vue de la mise en place d’un guichet unique portuaire (GUP), a annoncé Rigobert Ikambouayat Ndeka, directeur général de l’Office.Selon Pascal Ollivier, directeur du Développement de Soget, « les bénéfices clés d’un guichet unique sont multiples, notamment dans la réalisation des opérations commerciales et logistiques », à travers l’accélération du passage de la marchandise grâce à l’automatisation des procédures et formalités pour l’entrée, la sortie ou le transit.Au Bénin, six mois seulement après l’attribution par le gouvernement d’une concession de 10 ans pour la mise en place et l’exploitation du GUP suite à un appel d’offres international, la société d’économie mixte, Segub, créée par Soget et Bureau Véritas, a ouvert début juillet 2011 la plate-forme virtuelle et nationale, sécurisée et dédiée au commerce extérieur béninois.

GABON

n signature de deux Contrats d’exploration et de partage de production (CePP) avec Perenco Gabon sur deux blocs d’exploration offshore mi-décembre par le ministre des Mines, du pétrole et des hydrocarbures, Alexandre Barro Chambrier.Ces blocs sont situés au large d’Omboué, au sud-ouest du Gabon. L’État gabonais détient 20 % sur chacun des permis, où 40 millions $ seront investis pour l’exploration des deux champs.

GABON Une production record attendue par ComilogLa Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale à 65,08 % du groupe français Eramet, « est en passe de réaliser une production record dans l’histoire du manganèse au Gabon. Le dernier record remonte à 2008 avec une production de 3,3 millions de tonnes », a indiqué début décembre le directeur général adjoint et directeur de la mine, Étienne Mvoula.« Le chiffre de 3,4 millions t. de minerai produit représente 92 % de l’objectif initial » de 3,7 millions t. pour 2011. « Les incidents du chemin de fer et des avaries sur le matériel ferroviaire ont freiné la cadence d’évacuation du minerai vers le port, et donc le niveau de production, à cause de la saturation des stocks à Moanda », a précisé Mvoula.« Comilog a réalisé une production de 3,4 millions de tonnes de manganèse alors que l’année 2011 n’est pas encore achevée, laissant croire que l’objectif de 3,5 millions t. sera atteint ».

GABON La plate-forme « Anguille » attendue en février 2012Construite par Eiffage, la plate-forme « Anguille » a été chargée sur barge mi-décembre en vue de son transport.Sa construction avait démarré mi-avril 2010, après six mois d’études.Dans le cadre du re-développement du champ d’Anguille, Total Gabon annonçait début novembre que la construction de la plate-forme AGMN, à partir de laquelle seront forés les 21 puits de la phase 3, se poursuit à Fos-sur-Mer avec, notamment, la fabrication du jacket et l’installation de la grue sur le deck. Avec un départ de France de la plate-forme en décembre 2011, son arrivée au Gabon est prévue en février 2012.Le coût de la plate-forme s’élève à 100 millions $ environ.Total Gabon détient 100 % de la concession Grand Anguille Marine (380,5 km2) dont la période en cours expirera en février 2043.

GUINÉE ÉQUATORIALE

n inauguration de la Basilique de mongomo début décembre par le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, en compagnie du représentant du Saint-Siège, le cardinal Francis Arinze.Un plateau de 5 hectares situé à 1 000 m d’altitude a été choisi pour accueillir l’édifice. La place de la basilique, réplique de la place Saint-Pierre de Rome, peut accueillir près de 1 million de fidèles debout.La basilique, toute en marbre, d’une capacité de 8 000 places assises, arbore une coupole semblable à celle de la basilique Saint-Pierre. Le coût total de l’édifice s’élève à 9 milliards de F.CFA.Les fresques intérieures et la décoration ont été réalisées par l’entreprise italienne Ruffini Decorazioni.

tchaDbituMage de la route n’djaMéna-dourbali

Le président Idriss Deby Itno a lancé début décembre les travaux de bitumage de la route N’Djamena-Dourbali (97 km), prévus pour durer 24 mois. Le coût total s’élève à 49,94 milliards de F.CFA, financé par le gouvernement sur fonds pétroliers. Les travaux sont confiés à l’entreprise Sogea Satom du groupe Vinci.

Selon le directeur général des Routes, Ndilmbaye Kiloné, la largeur sera de 7 m avec un accotement de 1,5 m de part et d’autre. Le contrat prévoit la construction d’un pont à double voie de 36 m de long sur le fleuve Linia et 5 km de voiries urbaines à Dourbali.

Le ministre des Infrastructures et équi-pements, Abbas Mahamat Tolli, a annoncé que les études du tronçon Dourbali-Massé-nya sont achevées ; les travaux commen-ceront dès que les négociations financières seront finalisées.

« Les linéaires revêtus au Tchad sont passés de 100 km en 1988 à plus de 1 800 km à ce jour », a-t-il précisé.

« Nous allons ouvrir beaucoup d’autres chantiers, notamment Sarh-Kyabé, Massakory-Ngouri-Bol, Massakory-Mous-soro, Kélo-Pala-Léré, Abéché-Adré et Abéché-Biltine. Avec l’aide de nos partenaires, nous espérons atteindre notre objectif final de 6 000 km de routes bitumées sous ce quin-quennat de la Renaissance », a pour sa part souligné le chef de l’État.

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12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

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12 | |N° 714|DU 09/01/2009

KENYAn L’oréal a inauguré début décembre sa nouvelle filiale kenyane, qui sera la base pour développer les activités du Groupe sur l’Afrique de l’Est avec l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Burundi et l’Éthiopie. Une nouvelle filiale a par ailleurs été inaugurée au Nigeria en septembre dernier. « Ces régions représentent en effet un marché dynamique avec de très nombreux consommateurs potentiels » souligne le groupe français.Selon la directrice de L’Oréal Afrique de l’Est, Patricia Ithau, « le PIB de la région, qui devrait augmenter à une moyenne de 5 %, accompagné d’une population de 140 millions d’habitants et d’un environnement politique stable, représentent une énorme opportunité ».Implanté en Afrique du Sud depuis 1963, L’Oréal est présent sur la zone Afrique Moyen-Orient au travers de neuf filiales, une usine de produits capillaires et de soins de la peau à Midrand, ainsi qu’un centre d’évaluation en Recherche et Innovation à Johannesburg.

MADAGASCARn Wuhan iron & steel Corp. (Wisco) a obtenu début décembre son permis environnemental pour l’exploration du gisement de fer de Soalala dans l’ouest de l’île ; après l’évaluation des réserves de fer, Wisco prendra la décision d’investissement, et de nouvelles études d’impact environnemental seront réalisées.

MOZAMBIQUEn Création début décembre d’un fonds d’investissements avec le Portugal ; ce fonds de 94 millions e, dénommé InvestMoz, a été mis en place par la Chambre de commerce mozambico-portugaise, la Fédération mozambicaine des associations commerciales, l’institution financière portugaise de crédit Sofid et l’agence commerciale Aeicep Portugal Global.L’objectif est de soutenir les projets promus par des sociétés des deux pays.

ZAMBIE Renforcement des infrastructures d’eau et d’assainissement de LusakaLe ministre des Finances, Alexander Chikwanda, a annoncé début décembre que le gouvernement parvenait au terme du processus relatif à un accord de financement octroyé par la Millennium Challenge Corporation (MCC), pour l’amélioration des réseaux d’adduction d’eau et d’assainissement de la capitale, Lusaka. Le gouvernement, la MCC et les principales parties prenantes sont convenus d’un investissement final de 300 à 350 millions $ pour ce projet, qui sera examiné par la MCC en mars 2012.

MAURICEn Projet d’ouverture d’un deuxième port pour les produits pétroliers envisagé par le gouvernement, par réouverture de l’ancien port de Mahébourg (sud-est).Le port actuel situé dans la capitale, Port-Louis, enregistre un trafic en hausse constante ; un port pétrolier permettrait de prévenir toute pénurie de carburant.La State Trading Corporation (STC), importateur exclusif de produits pétroliers à Maurice, envisage de construire deux réservoirs afin de disposer d’un stock stratégique.Le coût du projet est évalué à 27 millions $.

AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER SOUHAITE À TOUS SES LECTEURS DE BONNES FÊTES DE FIN D’ANNÉE 2011

LE PROCHAIN NUMÉRO D’AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER PARAÎTRA LE 16 JANVIER 2012

aFriQUe DU sUD une enveloppe de 100 Millions e pour les énergies renouvelables

Le groupe financier sud-africain Investec et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont décidé de créer un mécanisme de financement des énergies renouvelables doté d’une enveloppe de 100 millions €. Ce dispo-sitif permettra de soutenir les initiatives liées à la production d’énergie propre et à l’efficacité énergétique en Afrique du Sud, conformément au protocole sur l’économie verte conclu récemment par les autorités du pays. Investec et la BEI parti-cipent à ce programme à parts égales, chacune de ces institutions y contribuant à hauteur de 50 millions €.

Ce mécanisme appuiera, en Afrique du Sud, les activités et les projets menés dans les domaines des énergies renou-velables et de l’efficacité énergétique, et Investec sélectionnera les projets et les investissements ultérieurs. La dotation de 100 millions € sera décaissée en faveur d’opérations spécifiques sur une période de trois ans à compter du lancement du programme. Des spécialistes sectoriels et le comité de crédit d’Investec examine-ront chaque projet d’aménagement selon critères d’investissement supplémentaires fixés par la BEI, et vérifieront qu’il présente des retombées positives pour l’environne-ment et respecte les pratiques commer-ciales, environnementales, sociales et professionnelles généralement acceptées.