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1 PROCHAIN CAP, UNE NOUVELLE EREN ! (Gabriel Bader, président du Conseil Synodal) NOTRE HISTOIRE RÉCENTE.... L’Église Reformée Évangélique du Canton de Neuchâtel (EREN) a été fortement marquée par deux éléments contextuels importants intime- ment liés : D’un côté un contexte économique exigeant et de l’autre une évolution du contact avec ses partenaires. Ayant eu comme point culminant le retrait d’un important contribuable de la région, l’EREN s’est vue confrontée à la crise économique globale qui a secoué particulièrement l’Europe ces dernières années. Cette crise a poussé notre institution à repenser son mode de fonctionnement et à optimiser l’utilisation de ses ressources toute en gardant la qualité de ses prestations ; tâche pour le moins difficile. Ce besoin d’optimi- sation des ressources a permis, et contraint à la fois, l’institution à repenser ses liens avec l’extérieur. Ainsi, le regard que le monde social et économique portait en retour a été modifié. Ce changement est dû d’un côté à l’évolution de la vue d’ensemble de la société et du regard qu’elle porte envers les acteurs traditionnels comme l’Eglise, l’armée et la santé (Hôpitaux) et de l’autre côté et plus particulièrement en relation au monde religieux, à la sécularisation générale de notre société, particulièrement marquée dans le Canton de Neuchâtel, qui ouvre une opportunité unique d’adaptation. De ce fait, l’EREN est désormais perçu plus comme Newsletter Novembre 2012 | Fundraising

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PROCHAIN CAP, UNE NOUVELLE EREN !(Gabriel Bader, président du Conseil Synodal)

NOtRE HIstOIRE RéCENtE....

L’Église Reformée Évangélique du Canton de Neuchâtel (EREN) a été fortement marquée par deux éléments contextuels importants intime-ment liés : D’un côté un contexte économique exigeant et de l’autre une évolution du contact avec ses partenaires.

Ayant eu comme point culminant le retrait d’un important contribuable de la région, l’EREN s’est vue confrontée à la crise économique globale qui a secoué particulièrement l’Europe ces dernières années. Cette crise a poussé notre institution à repenser son mode de fonctionnement et à optimiser l’utilisation de ses ressources toute en gardant la qualité de ses prestations ; tâche pour le moins difficile. Ce besoin d’optimi-sation des ressources a permis, et contraint à la fois, l’institution à repenser ses liens avec l’extérieur.

Ainsi, le regard que le monde social et économique portait en retour a été modifié. Ce changement est dû d’un côté à l’évolution de la vue d’ensemble de la société et du regard qu’elle porte envers les acteurs traditionnels comme l’Eglise, l’armée et la santé (Hôpitaux) et de l’autre côté et plus particulièrement en relation au monde religieux, à la sécularisation générale de notre société, particulièrement marquée dans le Canton de Neuchâtel, qui ouvre une opportunité unique d’adaptation. De ce fait, l’EREN est désormais perçu plus comme

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une forme d’entreprise privée, un partenaire au même titre que d’autres prestataires de services, que comme une ins-titution rigide.

NOtRE PRésENt, UN défI...

La crise économique et le nouveau regard de la société constituent à la fois une menace et une chance inouïe pour redéfinir la place de notre Eglise au sein de la société. L’EREN réfléchit profondément à la suite des travaux de restructuration et la façon dont l’institution continuera à aborder les changements actuels.

Nous menons donc un combat pour asseoir notre place au sein de la société, pour démontrer que l’Eglise reste et restera indispensable au fonctionnement de la vie sociale et pour affirmer notre position de partenaire actif prêt à jouer son rôle. L’Eglise neuchâteloise veut se créer ainsi cette place dans la société non seulement en raison de son héritage historique, mais grâce à des liens de confiance et de recon-naissance de notre mission, nos valeurs et notre travail.

L’EsPOIR dANs NOtRE AVENIR...

A l’issu des changements actuels, nous sommes conscients que l’EREN traversera un processus qui la conduira à une réduction probable de sa taille, mais aussi à un gain consi-dérable en termes d’efficacité. Pour cela, il faut que nous soyons en mesure de mettre en avant nos spécificités et apporter de la valeur ajoutée dans et avec nos activités. Nous serons amenés à réorganiser la vie communautaire afin de la rendre plus forte et active. Dans notre vision multi-tudiniste et en tant que vecteur de rassemblement, nous comptons développer notre capacité à être plus réactifs face aux événements qui demandent notre intervention. Dense, claire, rapide, moderne, efficace et de qualité, l’EREN de demain a tout pour plaire et pour redéfinir sa fonction et son impact dans la région de manière positive.

Et vous, nos Eglises sœurs, avez un rôle très important à jouer dans ce processus évolutif. Mener ce combat de manière isolée serait une erreur de notre part. Votre soutien n’est pas seulement nécessaire et encourageant, mais vital. Dans ce contexte difficile, en pleine évolution et dans une phase de transition délicate, votre soutien restera un moyen de passer le cap, de proposer des nouveaux projets innovateurs et adaptés aux besoins de nos membres et d’affronter l’avenir de manière à faire face aux risques qui se dressent devant nous.

Pour Plus d’informationsGabriel Bader, Président du Conseil [email protected] 725 7814

QUELQUEs-UNs dE NOs PROJEts

E-CéLébRAtION

S’inscrivant dans la vague de renouveau de l’EREN, e-Célébration est le laboratoire spirituel imaginé par les permanents de notre institution. Grâce à des nouveaux médias, l’EREN veut explorer une manière différente et audacieuse de transmettre l’Evangile. L’EREN souhaite mettre à disposition des paroisses des moyens innovants de transmettre la Parole de Dieu tout en assurant aux permanents le développement des capacités de gestion de projet.

Il s’agit donc d’un projet à la fois novateur et créateur de compétences.

Montant requis : CHF 50’000.–

REQ’EREN

Né dans le cadre de la nouvelle législature de l’Eglise, Req’EREN est un projet adressé aux requérants d’asile, une population souvent délaissée.

Ayant pour but l’accompagnement spirituel et la présence auprès des demandants d’asile de notre Canton, le projet sera réalisé grâce au travail conjoint de plusieurs paroisses. Ce faisant, Req’EREN contribuera directement à combattre les souffrances d’une catégorie de la population peu assistée et en même temps motivera l’esprit d’équipe et le travail coordonné de différentes paroisses.

Montant requis : CHF 70’000.–

béNéVOLE + (PROmOtION dU béNéVOLAt)

Les bénévoles font partie intégrante de la réussite de notre travail ecclésial. C’est pourquoi le Conseil Synodal, dans le désir de renforcer le lien avec ces bénévoles, a présenté le projet bénévole +.

A travers un poste de travail à mi-temps nous explorerons la manière de renforcer le rôle communicateur des bénévoles, nous nous efforcerons de mieux les intégrer dans l’évolution de notre Eglise et nous assurerions de conditions de travail attractives leur permettant de trouver leur place et de rester motivés au sein de l’institution.

Montant requis : CHF 250’000.–

LA mARgELLE Ecouter. C’est peut-être le maître mot aujourd’hui. Constituée en association, La Margelle offre un lieu d’écoute. Installée au cœur de la ville de Neuchâtel, elle propose des entretiens à toute personne qui ressent le besoin d’exprimer une difficulté, de trouver un écho à ses questions, de faire le point ou encore de recevoir des conseils pour choisir un accompagnement approprié. Les entretiens sont individuels, confidentiels, reliés ou non à une dimension religieuse expli-cite. Ils sont menés par des professionnels.

Le projet de l’EREN est de renouveler la convention qui la lie à La Margelle et de contribuer à solidifier son assise financière.

Montant requis : CHF 20’000.–

AUmôNERIE EN ENtREPRIsE

De nos jours, le monde professionnel est exigeant et constitue un vrai défi humain. Dans notre région, l’offre démontre le besoin croissant d’accompagnement : différents corps de métiers y exercent une activité de plus en plus importante. Ceci montre la pertinence d’un service d’ac-compagnement spirituel. Nous proposons une nouvelle prestation de proximité pour les entreprises qui veulent prendre soin de leurs collaborateurs. Nos aumôniers sont conscients de la capacité humaine à rebondir suite aux difficultés de la vie professionnelle et privée. Ils sont là afin de guider ce processus délicat.

Montant requis : CHF 60’ 000.–

Pour plus d’informationHumberto Montalva-Köster, Responsable de la levée de [email protected] 725 7814

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Chaque décès « laisse » entre 2 et 3 personnes dans une tristesse d’une intensité variable, mais régulièrement aiguë. L’EREN effectue plus de la moitié des services funèbres du canton de Neuchâtel. L’idée de ce projet est d’offrir un accompagnement aux personnes endeuillées.L’expérience de La Chrysalide, fondation pour les soins palliatifs, qui a proposé cet accompagnement durant une période montre que beaucoup de personnes ont saisi cette offre. Il en découle que l’EREN peut mieux prendre sa part dans cet accompagnement.

Gérard Berney, responsable du projet, a gentiment répondu à nos questions. Voici ses quelques impressions.

Vous êtes en train de lancer un « groupe de parole pour endeuillés ». Pourquoi l’avoir créé ?

Le « groupe de parole pour endeuillés » est un des éléments d’un projet plus global d’accompagnement des personnes endeuillées, ces personnes que l’on peut considérer – dans sa grande majorité – comme des distancés de l’Eglise.Rappelons pour mémoire que l’EREN assume (encore) près de la moitié des services funèbres des personnes décédées dans le canton de Neuchâtel. Et si l’on compte

2-3 personnes directement concernées, cela représente environ 2000 personnes !Il s’agit bien là d’un projet d’Eglise dont la responsabilité m’a été confiée en raison de ma forte implication auprès des personnes en fin de vie et de leurs proches durant mon ministère d’aumônier (au nom des trois Eglises reconnues du canton de Neuchâtel), dans le centre de soins palliatifs de La Chrysalide durant les 12 premières années de son existence.

Comment l’idée vous est venue ? quelles sont vos moti-vations ?

Je suis convaincu de la pertinence d’une offre d’accompa-gnement des personnes endeuillées, en écho aux très nombreuses « confessions » que j’ai eu le privilège de récolter au cours de ces quelques 15 dernières années, dans le cadre, en particulier, des groupes de soutien pour personnes endeuillées que j’ai co-animés. En effet, ce projet répond à une réelle attente que j’ai perçue tout au long de mon ministère ; il faudra pourtant diffuser largement notre offre, car il n’est pas tant dans notre culture de prendre soin de soi. Et pourtant, même s’il est vrai que le deuil n’est pas une maladie… j’ai besoin de prendre soin de moi lorsque je suis endeuillé, parfois à travers un pro-cessus communautaire.

LE POINt sUR… gROUPE dE PAROLE POUR ENdEUILLés(Entretien avec Gérard Berney, diacre-aumônier retraité et responsable du projet)

Quels sont la structure, l’organisation et le fonctionnement du groupe de parole pour endeuillés ?

La structure est légère… il suffit de locaux adaptés et d’animateurs prêts à s’investir (qui ne pourront pas faire cela en plus, mais au détriment d’autres choses !) dans ce travail d’accompagnement ; l’idéal serait qu’un homme et une femme assument l’animation de chaque groupe.Il faudra en outre que les célébrant-e-s prennent la peine de communiquer les coordonnées des personnes proches et/ou signifiantes des défunts afin qu’elles puissent être informées de notre proposition de groupes.

Quels sont les outils dont vous avez besoin pour mener votre projet à terme ? (dans la logique de la recherche de fonds, quel est l’intérêt que pourrait avoir un partenaire ins-titutionnel à soutenir un tel projet ?)

Outre les personnes qui animeront ces groupes (cela représente des salaires, soit l’équivalent d’un 10 % de poste !), il faudra des locaux adaptés aux besoins spécifiques d’un tel groupe (plutôt « cosi », chaleureux…) que l’on espère trouver dans nos cures et autres bâtiments de l’EREN.

Quand et où auront lieu les différents groupes ?

Il est prévu, pour une période d’essai de 9 mois (avril – décembre 2013), de proposer un groupe de parole, une fois par mois, dans le Bas et un autre dans le Haut du canton. Les lieux et les dates ne sont pas encore arrêtés, mais les groupes auront lieu à date fixe (par exemple tous les 1ers mardi du mois dans le Bas et tous les 3èmes mercredi du mois dans le Haut).Dès le début de 2013 des flyers seront largement diffusés et mis à disposition des paroisses, dans les temples…

Quelles sont vos attentes ?

Que les personnes endeuillées soient mieux accompagnées et soutenues – évidemment toujours pour celles et ceux pour qui cela fait sens ! – dans ce travail de deuil que notre société actuelle a tendance à banaliser ou à vouloir faire oublier le plus rapidement possible.

De quelle manière ce projet répond aux besoins spécifiques des paroisses de l’EREN ?

Il leur permettra de mieux structurer ce travail d’accompa-gnement – que certaines font déjà – et d’offrir à toutes celles et tous ceux auprès de qui les célébrant-e-s de l’EREN se sont investi pour un service funèbre un signe d’amitié fraternel ainsi qu’un lieu possible pour de parler de leur vécu. Bien évidemment, les « groupes de parole » seront ouverts également à toute personne qui le souhaite.

Pour plus d’informationsGérard Berney, diacre-aumônier retraité et responsable du projet – [email protected] 968 9152 – 079 650 5070

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Faubourg de l’Hôpital 24 ∙ CP 2231 ∙ 2001 Neuchâtel Téléphone +41 32 725 7814 ∙ [email protected] ∙ www.eren.ch

CCP 20-1-0