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(pages 14 & 15) Moi Ma Belle aux marches du Palais Moi Ma Belle aux marches du Palais Le 7 mars : JOURNÉE DE LA FEMME Le 7 mars : JOURNÉE DE LA FEMME Un service...au service des quartiers (pages 22...25)

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Nevers ça me botte ! Mars 2009

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Page 1: NCMB 157

(pages 14 & 15)

Moi Ma Belle aux marches du Palais

Moi Ma Belle aux marches du Palais

Le 7 mars : JOURNÉE DE LA FEMME

Le 7 mars : JOURNÉE DE LA FEMME

Un service...au service des quartiers (pages 22...25)

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2009mars

numéro 157

p3 SomMAIRE & Edito du maire

p6/9 RETOUR photos

édito

p1 LA COUVERTURECréation de Pascale Massicot

p16 HanDIcap :- Des accessiblomètres

p17 EN BREF- Nouvel accès aux déchéteries

p54/55 la CARTE POSTALE du mois- Chaulgnes : la petite Suisse

p34/35 POPulation- Etat-Civil de janvier 2009- Inscriptions scolaires pour la rentrée

p51/52 PATtrimoine- Le Pavillon Berry-Nivernais à l’expouniverselle de Paris de 1937

p36/41 SPORTS- La rubrique d’Antoine de Wilde- La LOOK ...

p4/5 COURRIER des lecteurs

3N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7

p20/21 EnvironNEMENT :- Programme...durable !

p32 PRÉVENTION- INTERSTICE : le chaînon manquant

p33 Parole d’ÉLU(e)- Delphine Fleury : adjointe

p28 BÉNÉvole- Danie Leclerc : the lucky song !

p26/27 ÉCONOMIE- Créer et entreprendre...- EUROSIT: l’artisanat industriel

p42/47 JEUNEsse (s)- Kalouf : la passion du Graff- Les 20 ans d’Alain-Colas- CIO : bien s’orienter...

p29/31 VIE des quartiers, quartiers de VIE- Les Sablons : entre sable et ruisseau

L’ÉDUCATIONla priorité des priorités

p10/11 Infos Pratiques

p12/13 l’ACTU du maire :- de Gaza à la République ...

p14/15 Evénement :Journée de la Femme

p18/19 FiNANces :- A la veille du vote du budget

A l’heure où j’écris ces lignes, notre département seraitcontraint à “rendre” pour la rentrée prochaine 17 postes d’en-seignants du Premier degré dont 8 rien que sur Nevers (1). Le démantèlement du service public laïc d’éducation nationaleest en marche. Ce mouvement massif de suppression de postes et de fermetures de clas-ses est l’illustration même que la politique budgétaire du gouvernement en matièred’enseignement est celle de la règle à calcul qui consiste à déstabiliser et affaiblir tousles rouages du système éducatif de notre pays pour feindre ensuite de découvrir les dif-ficultés propres à l’école. Supprimer d’un trait de plume des postes dans nos écoles etmettre à mal la carte scolaire, c’est finir d’entamer la crise de confiance qui touche lespersonnels du corps enseignant mais également les élèves et parents d’élèves, confian-ce sans laquelle rien n’est possible.

Le gouvernement réforme à bras raccourcis : l’école, les lycées, les universités, lesrecrutements, les programmes scolaires... sans se soucier le moins du monde de l’op-position massive que ces réformes rencontrent partout en France. S’agit-il d’ailleursde réforme ou d’entreprise de déstabilisation ?

Car, non content de lancer un vaste mouvement de suppressions de postes dans les éco-les, à Nevers comme partout en France, le gouvernement réduit considérablement lesmoyens des associations d’Éducation populaire, programmant même la disparitionpure et simple de l’Institut national de la Jeunesse et de l’Education populaire pour lesannées à venir.

C’est d’autant plus dramatique que l’école a besoin de changement, car la société chan-ge. L’urgence serait de donner tous les moyens à l’école aujourd’hui pour lutter contrel’échec scolaire, en renforçant, par exemple, le dispositif des ZEP - Zone d’EducationPrioritaire-; l’urgence serait de donner plus de moyens aux IUFM -InstitutsUniversitaires de Formation des Maîtres-; l’urgence serait d’améliorer les méthodespédagogiques du primaire au lycée; l’urgence serait de promouvoir l’apprentissageindividualisé et de revaloriser les filières professionnelles; l’urgence serait de favoriserl’accès à l’autonomie des jeunes; l’urgence serait de revoir les temps d’apprentissageà l’école et de soutenir le travail en équipes des enseignants; l’urgence serait de rendreplus performant le service public d’orientation afin d’améliorer le passage de nos jeu-nes entre lycée et université...

Ce débat nous concerne tous car, à travers l’avenir de notre jeunesse, c’est celui du paysqui se joue. Quelle place et quels moyens veut-on donner à l’éducation dans notre payset en Europe ? Quels citoyens veut-on contribuer à former ? Quelle capacité à vivreensemble dans une société solidaire et plus juste voulons-nous forger ? Quellesconnaissances, quels savoirs, quelles compétences et quelles qualifications serontindispensables aux jeunes pour cela ? Quelle place auront-ils dans la construction deleur propre avenir ?

Nous devons, plus que jamais, nous appuyer sur le service public laïc d’éducationnationale de la maternelle à l’enseignement supérieur et sur ses personnels pour offrirune perspective éducative globale qui fait tant défaut aujourd’hui. C’est en protégeantet en investissant dans l’éducation, dans les savoirs, dans les compétences des jeunesgénérations que notre pays sera capable de relever le défi d’une économie plus forte etplus solidaire. Or, aujourd’hui, on fait de nos enfants, les premières victimes d’unecrise dont ils ne sont pas responsables.

(1) Mercredi 18 février 2009, le rendu définitif de l’Inspection académique n’était pasencore connu.

Didier Boulaudsénateur et maire de Nevers

Président de l’adn, la Communautéd’Agglomération de Nevers

p22/25 DOSsier- Le nouveau service Vie des Quartiers

p48/49 LIBRE expression politique

Page 4: NCMB 157

courrier

Mairie centrale1, place de l’hôtel de Ville au 03 86 68 46 46

Ouvert tous les jours de 8h30-12h et de 13h30-17h30 (17h le vendredi)

et le samedi matin de 9h à 12h (Etat-Civil)

Mairie de quartier Nord (Banlay)4, rue Ernest-Renan 03 86 71 62 [email protected]

Mairie de quartier Est (Courlis)place du Grand-Courlis 03 86 71 67 40

[email protected] de quartier Ouest (Montots)

9, rue Jules-Verne 03 86 71 83 [email protected]

Mairie de quartier Centre3, place Saint-Laurent 03 86 68 46 [email protected]

adnCommunauté d’agglomération

de Nevers124, route de Marzy

BP41 / 58 027 Nevers CedexAccueil : 03.86.61.81.60

Fax : 03.86.61.81.99

où?

www. v i l le -nevers. f r

M a g a z i n e d ’ i n f o r m a t i o n m u n i c i p a l eSERVICE COMMUNICATION

1, place de l’Hôtel de Ville - 58 036 Nevers CedexTel: 03.86.68 / 45.58 / 45.14 / 47.24

Fax : 03.86.68.45.65

www.ville-nevers.frN°157 - Mars 2009

Directeur de la publication: Didier Boulaudco-directeur : Florent Sainte Fare Garnot

Rédacteur-en-chef : Alain H yee.mail : [email protected]

RÉDACTION ET MISE-EN-PAGE :Alain Haye (45 58), Thierry Desseux (45 14),

Stéphane Ebel (47 17),Jean-Michel Marchand (47 24).

Photographies: Patrick Leriget (47 07)Jean-Michel Marchand (47 24),

IMPRESSION: Imprimerie Normalisée ZI des Chamonds - BP 40017 - V.Vauzelles

Tel : 03 86 71 05 70

RÉGIE PUBLICITAIRE: ESERTel : 01 40 35 77 60

Portable : 06 23 66 05 48

DIFFUSION: Régie Inter-Quartiers - Réservoir13, place des Courlis - Nevers

Tel : 03 86 23 91 65

TIRAGE: 35 000 exemplaires

@

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 74

Bonjour, mon antique poste de télévision ayant rendu l'âme, jeviens de le remplacer par un appareil de type numérique. Dèsl'installation, j'ai constaté la très mauvaise qualité de l'i-mage sur FR 3 et Canal+. Le technicien du service après-ventequi est intervenu à mon domicile m'a expliqué qu'il ne s'agis-sait pas d'une défaillance du poste mais d'un problème d'émet-teur. En effet, ma télévision ne peut être orientée sur l'é-metteur de Bourges, qui est équipé pour la diffusion TNT etest donc, par défaut, dépendante de l'émetteur de Challuy,lequel ne permet pas la diffusion numérique. Je suis domici-liée route des Saulaies, à Nevers, et il semblerait que lacause du mal soit la butte des Montapins (qui forme obstacleà la liaison vers Bourges) d'où des désagréments similairespour de nombreux habitants du secteur Saulaies-Montapins. Jesuis donc condamnée à subir une piètre qualité d'image, saufà réaliser les achats et travaux nécessaires à une réceptionpar satellite.Avant d'engager toute dépense, je souhaiterais me renseignersur un éventuelle évolution de l'émetteur de Challuy aussi, jevous serais obligée de m'indiquer quelles démarches je peuxentreprendre en ce sens (et auprès de qui ? ...). Toute infor-mation que vous pourrez me communiquer sur le sujet sera bien-venue. Je vous en remercie à l'avance.

Courriel de Evelyne Mairede Nevers

La TNT (Télévision Numérique Terrestre), c’est-à-dire la récep-tion d’émissions proches en qualité des films disponibles en DVDavec nos antennes traditionnelles (râteaux), et un équipementadapté (décodeur TNT), est en train de damer le pion à la tech-nologie précédente (réception analogique). Le ConseilSupérieur de l’Audiovisuel a d’ailleurs rendu public en décem-bre dernier le calendrier de basculement du pays au tout numé-rique. Ce qui signe la fin définitive des émissions en analo-gique. Ainsi, tous les émetteurs actuels cesseront d’émettredans ce “mode” d’ici fin 2011… et au plus tard le 31 décemb-re 2010 pour les Nivernais. On peut noter au passage que leCSA pourrait projeter l’installation d’un nouvel émetteur surle secteur de Prémery en plus, ou en remplacement de celui deChalluy (?)Pour conclure, la planification du déploiement de la TNTsur le département de la Nièvre est imminente, et la miseen service d’un émetteur proche de Nevers interviendra dansmoins de deux ans.Sources : http://www.csa.fr/ et http://www.tnt-gratuite.fr/

De la friture dans le PAF...

Un coup de sang... un coup de foudre...un coup de chapeau... un coup d’oeil...

un coup de sonnette... un coup de pouce...un coup de crayon... un coucou...

Exprimez-vous !Adressez vos e-mails

ou courriers à la rédaction Les envois anonymes ne sont pas lus

e-mail de votre [email protected]

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Bonjour,Je suis étudiant àVichy et mes parentshabitent à Nevers. Jefais l’aller-retourentre les deux villesune fois par semaineet j’aimerais trouverdes gens pour partagerma voiture et ainsiréduire mes coûts detransport et, par lamême occasion, dimi-nuer notre impact surl ’ e n v i r o n n e m e n t .Comptez-vous mettre enplace un système decovoiturage à destina-tion des habitants deNevers ?

Courriel de Jérémy Croisier

de Nevers

Monsieur le maire. Je me permets de vous écrire ce message car il n'ya rien de plus qui m'agace ! Je trouve très navrant que chaque jour -et je dis bien chaque jour- les lumières d'un ou de plusieurs quartierssoient oubliées d'être éteintes ! Aujourd'hui, c'était le rond-point dela Croix-Joyeuse jusqu'au rond-point direction boulevard Coubertin enco-re à 14h; l'autre jour, c'était le mail-du-Vernet; puis un autre le mailJacquinot, puis toute la route qui longe le Centre-exposition et je neparle même pas du nombre de quartiers que je ne vois pas. Ce n'est pas la peine d'essayer de responsabiliser les gens pour pré-server la planète si vos employés communaux, eux, ne sont pas plusresponsables que ça dans la gestion de leur travail. Si les KWS consom-més ou plutôt, devrais-je dire, gaspillés de cette façon étaient ampu-tés sur leur salaire, je suis persuadée que la ville ferait des écono-mies et du même coup les Neversois paieraient moins d'impôts locaux.A partir du moment où nous devons mettre la main à la poche pour réglerles dépenses de la ville, nous sommes donc en droit de nous plaindre.J'espère monsieur le maire que cette lettre sera suivie d'effet neserait-ce que par respect pour notre planète, merci.Recevez mes respectueuses salutations

Courriel de Marie-Christine Divornede Nevers

covoiturage...c’est net !

fiat lux(e)!

Eh bien Jérémy, cesystème existe déjàdepuis près d’un ansur notre siteInternet, nevers.fr,et va, dans les pro-chains jours êtreconsidérablement amé-lioré. C’est en effetle 1er mai 2008 qu’é-tait lancée “EntreNevers Soi”, notreplateforme de mise en relation des habi-tants, permettantentre autres d’échan-ger ses impressionssur des voyages, desrecettes mais aussi de trouver et de pro-poser toute sorted’aide. L’une desfonctionnalités de cet espace est dedonner la possibilitéaux personnes inscri-tes (plus de 350 à cejour) de “covoiturer”.Certains utilisateursont déjà postéquelques annoncesparmi lesquelles gene-gir qui cherche despersonnes se rendant à Château-Chinon.Libre à vous de venirenrichir cetterubrique et de propo-ser votre annonce. A bientôt sur “EntreNevers Soi “.

C’est avec attention que j’ai pris connaissance de votre courriel et,si je comprends vos inquiétudes et votre agacement, permettez que jevous explique pourquoi je ne les partage pas. Apprenez en premier lieu que l’allumage comme l’extinction de l’é-clairage public n’est pas commandé par un “bouton” qu’un technicienserait chargé de commander matin et soir. Ce n’est pas comme à lamaison. Ces commandes sont automatiques, et leur déclenchement estdonné par des horloges astronomiques, pour des secteurs donnés, dontles réglages sont effectués par satellite que pilote l’horloge astro-nomique de Francfort. Ces dispositions sont mises en place depuispresque un an. Certes, ces horloges toutes astronomiques qu’ellessoient, peuvent tomber en panne, mais c’est exceptionnel; rien encomparaison avec l’ancien système de commande qui était vraiment trèsvétuste.Alors pourquoi des lampes allumées en plein jour ? Tout simplementparce que des équipes réalisent ce que l’on appelle couramment l’en-tretien systématique, par secteur, par quartier, et qu’à ce jour pourvérifier l’état des lampes ou détecter une panne les techniciens sontobligés d’allumer en plein jour, comme cela se pratique dans la majo-rité des villes de France. Il en est de même pour établir des plansde récolement du réseau ou pour réaliser des études-chantier. Etcomme nous avons récemment décidé de revoir l’ensemble du réseau-lumière de notre ville en confiant ce travail à la société Citelum,leurs techniciens interviennent actuellement en permanence sur l’en-semble du parc-lumière, ainsi, le phénomène que vous décrivez estdans l’ordre des choses.Nous oeuvrons sur un projet innovant qui répond bien à la préoccupa-tion qui est la vôtre en terme d’économies d’énergie et de dévelop-pement durable. En effet sur plus de 50% du parc d’éclairage nouspourrons commander chaque point lumineux, détecter les pannes et leslampes grillées à distance et envoyer les équipes sur le point pré-cis sans que ceux-ci soient obligés de tout mettre en route. Ce pro-jet passe par la pose d’appareils électroniques sur chaque pointlumineux qui sont ensuite mis en réseau informatique. Les premierssecteurs devraient rentrer en fonction d’ici à deux ans. Enfin la Ville de Nevers a déjà procédé à des réductions de puissan-ce de 50% en période d’éclairage sur plus de 100 points lumineux.Cette technique concernera à terme plus de 3 000 points. Nous sommesbien là dans le souci de consommer moins.Pour finir la Ville de Nevers s’attache à consommer mieux puisque 80%du parc d’éclairage sera renouvelé à l’horizon 2012. Les nouveauxéquipements consomment moins et éclairent mieux.En espérant avoir éclairé votre lanterne.

Didier Boulaud votre maire

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 5

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Le calmeaprès la tempête

Les pinceaux de Lange

retour sur images

LES VENTS VIOLENTS N’ONT PAS ÉPARGNÉ NEVERS. Ce ne sont pasmoins de 13 arbres qui ont succombé aux assauts continus de latempête dans la nuit du 9 au 10 février. Parmi eux on recense prin-cipalement des conifères, des Peupliers d’Italie (photo ci-dessus,dans l’enceinte de l’école Jules-Ferry), et un chêne centenaire dansle parc du château des Loges. Les services municipaux ont toutremis en état dans la journée.

6 N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7

QUAND IL NE PLANCHE PAS SUR UN DES PROJETS – DE PRÉFÉRENCEÉCOCITOYEN – RYTHMANT SON QUOTIDIEN D’ARCHITECTE, STÉPHANELANGE PÉDALE. Par monts et par vaux. Le plus souvent hors dessentiers battus et parfois sur de drôles de machines. Et lorsqu’illui arrive de souffler, il peint. De façon frénétique. Dans l’urgence. Des visages. Anonymes ou connus (Samuel Beckett). Des vélos. A pignon fixe. Des histoires. A idée fixe… ou géométrie variable. Au creux de l’hiver, en quasi catimini, Stéphane a livré à l’œil du spectateur ses dernières (en)volées de pinceaux, toutjuste sèches pour certaines. Tout cela se passait dans les locauxd’ABW Warnant, rue du Fer, où l’on a pu admirer également les petites merveilles du tapissier Xavier Warnant.

Page 7: NCMB 157

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 7

Des Américainsà la Com’.HUIT ÉTUDIANTS DU HAMPSHIRE COLLEGE OFMASSACHUSSETTES (USA) ÉTAIENT AU LYCÉEALAIN-COLAS LE 16 JANVIER DERNIER. LeHampshire College est une ecole d’art de re-nommée aux USA. Chaque année, les étu-diants font un séjour d’études en France.Cette année, un groupe de huit étudiants, ac-compagnés de leur professeur, se sont arrêtésdeux jours à Nevers. Séjour pendant lequelils ont pu rencontrer les étudiants del’ESAAB et échanger sur leurs pratiques fil-miques, et notamment le travail réalisé ausein des ateliers Super 8. Cette rencontre de-vrait être renouvelée en 2010 sur une duréeplus longue.

C’ÉTAIT LE SAMEDI 7 FÉVRIER DERNIER À LA MAISON DE LA CULTURE. Sur scène, lasilhouette de Grand Corps Malade apparaît et c’est toute salle qui lui offre unesalve d’applaudissements. “Bonsoir Nevers, il fait pas chaud dehors, mais dans lasalle...” déclame en Slam “L’enfant de la ville”. De sa voix haute et grave, GCM en-chaîne les morceaux et varie les plaisirs, joue avec ses musiciens, fait participer lepublic. Des textes sérieux, drôles, parfois durs mais toujours empreints d’une éton-nante sincérité. Les mots comme remède aux maux, ceux du quotidien, ceux dupassé... des phrases qui percutent. Il joue avec le langage de l’académie des ban-lieues, balance des textes techniques aux rimes qui accrochent, parle de ses proches(Père et Mère), de ce qui est beau, de ce qui est moche, des voyages en train,d’amour. Dans la salle, devenue son salon, son slam enflamme toutes les généra-tions. On se croirait chez lui, dans son appartement en compagnie de ses amis. Ilest comme ça, Grand Corps Malade. C’est ce qu’ont pu constater une dizaine dejeunes invités par la Maison de la Culture à rencontrer l’artiste à l’issue du spec-tacle. “Depuis quand tu slames ? Quelles sont tes sources d’inspiration ?”... Aussi àl’aise dans le jeu de questions-réponses que sur scène, GCM dédicace ici un CD,là une affiche ou un programme, une place de concert... “C’est vous qui étiez touten haut à gauche ? Vous avez mis de l’ambiance, j’aime bien quand ça se passecomme ça, quand ça bouge...” . Disponible et simple, il est comme ça, le gars du 9-3. On en redemande !

En toute simplicité

Page 8: NCMB 157

LE CENTRE SOCIO CULTUREL DE LA BARATTE A ORGA-NISÉ UNE SOIRÉE POUR SOUHAITER LA BIENVENUE AUXNOUVEAUX HABITANTS. Une centaine de personnes ontparticipé a cette soirée au cours de laquelle l’équipedu Centre Socioculturel de la Baratte, au complet, etde nombreux habitants ont souhaité la bienvenue aux“nouveaux”. Au programme, démonstration de dansede salon, d’aïkido-self défense, avant de dégustercrêpes, gâteaux, beignets confectionnés par l’équipedu CSCB et les mamans du quartier.

Bienvenueaux Courlis

De la théorie à la pratique

retour sur images

PLUSIEURS CENTAINES DE PERSONNES ONTINVESTIS LES DEUX ÉTAGES DU PALAIS-

DUCAL POUR LE CARREFOUR DES CARRIÈRESAU FÉMININ LE 7 FÉVRIER DERNIER. Les vi-siteurs ont pu découvrir des professionsdans lesquelles les femmes se font rares,comme celle de tourneur sur bois. L’ob-

jectif principal du carrefour est d’ouvrirde nouveaux horizons professionnels

aux jeunes filles et aux femmes, des par-cours qui sortent des sentiers battus que

la gente féminine a toute légitimité àéxercer.

Honneuraux Dames

LE CAMION DE LA PLATE-FORME FRANCO-ALLE-MANDE HIGH-TECH DE SIEMENS A FAIT ÉTAPE AULYCÉE PROFESSIONNEL PIERRE-BÉRÉGOVOY.“Nous souhaitons promouvoir les métiers de l’in-dustrie et le savoir-faire de Siemens en matièreénergétique et notamment sur les nouvelles tech-nologies et les énergies propres.” Une manièreconcrète de sensibiliser les élèves de la filièreélectrotechnique sur l’intérêt des nouvelles tech-nologies appliquées à l’industrie et au bâtiment(comme la domotique). L’occasion aussi demontrer les nombreux débouchés offerts parcette filière et de promouvoir les échangesfranco-allemands déjà bien ancrés dans les pro-jets de l’établissement.

8 N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7

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Disques et BD

Nevers-Foot en tête

Mémoires du siècle

ANNÉE DE LA MAJORITÉ POUR LE SALON DU DISQUE ET DELA BD QUI A SOUFFLÉ SES DIX HUIT BOUGIES LE 1ER FÉVRIERDERNIER. Organisé par l’association ACDC (ça ne s’in-vente pas) le festival a une nouvelle fois réuni une foulede curieux et de collectionneurs à la recherche de lapièce rare. Parmi les visiteurs, certains ont à peine l’âgede raison mais sont déjà accrocs à la chine. De belles an-nées en perspective pour le festival...

L’ÉQUIPE, LES RÉSIDENTS ET LES FAMILLES DE L’EHPAD DANIEL-BENOISTÉTAIENT RÉUNIS POUR CÉLÉBRER LEURS CENTENAIRES. De gauche à droite,Germaine Colas (1909), Mireille Millot (1907), Joseph Caro (1907), Germaine Jouvet (1906) et Germaine Guignard (1908).

TROP PETITS POUR DIRE À QUI REVIENT LA PARTDE GALETTE, MAIS QUAND MÊME ! Les enfants dela Halte Garderie Gribouille sont allés tirer les

rois en compagnie de leurs ainés de la résidencemédicalisée Daniel-Benoist.Bien qu’intimidés à

leur arrivée dans la résidence, les enfants ac-compagnés des assistantes maternelles, n’ont

pas mis longtemps à trouver leurs marques. Ilsont tous repartis couronnés. Et de galette, plus

l’ombre d’une miette...

SOLIDE LEADER DE DIVISION D’HONNEUR, NEVERS-FOOTPOURSUIT SON ASCENSION VERS LES SOMMETS. La rencontreface à Mâcon, sur un terrain enneigé, n’a pas permis à Ne-vers de développer le beau jeu auquel les spectateurs, deplus en plus nombreux, sont habitués. Cependant, unenouvelle victoire (2 - 0) qui relaie les adversaires directsde Nevers pour la montée en CFA 2 à plus de quatre lon-gueurs, sachant que Nevers compte un match en retard !

La tradition,ça a du bon !

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 9

Page 10: NCMB 157

infosinfos

Les architectes du CAUE, le Conseil d’architectu-re, d’urbanisme et de l’environnement de laNièvre tiennent des permanences au serviceUrbanisme en mairie de Nevers. Ils sont disponi-bles et compétents pour apporter leur savoir-faireen matière de projet de construction, d’aménage-ment, de réaménagement, rénovation, aggrandis-sement, droits des sols, permis de construire... àquiconque recherche ce genre d’information.Consultations gratuites.

Prochaines permanences en mair ie :- lundi matin 16 mars et 6 avril 2009.Contact : CAUE, 3, rue des 3-Carreaux à Nevers.Tel : 03 86 71 66 90.

LA RÉDACTION de Nevers Ca Me Botte! et l’asso-ciation des Donneurs de Voix de la bibliothèquesonore du centre culturel Jean-Jaurès proposentaux personnes malvoyantes ou non-voyantes del’agglomération ainsi qu’à toute personne inté-ressée de bénéficier de la cassette audio dunuméro que vous tenez entre les mains. Pourrecevoir Nevers, Ça Me Botte ! en cassette-audio, contactez :Bibliothèque sonore : 03 86 36 81 01 ou votre magazine : 03 86 68 46 21.

Ça me botte...ça s’écoute !

VOUS NE RECEVEZ PAS OU PLUS VOTRE MAGAZINENEVERS ÇA ME BOTTE ! vous connaissez quelqu’unqui ne réside pas à Nevers et qui aimerait le rece-voir... Contactez le service Communication de laVille de Nevers au 03 86 68 46 21 ...et retrouvezégalement l’intégralité du magazine et des éditionsprécédentes sur le site Internet de la Ville nevers.fr

...et ça se poste !

PermanenceARCHITECTES

UN PROBLÈME !Une requête

à formuler à la mairie,un problème à signaler,

un dommage constaté dansvotre quartier, votre rue...

Contactez le service municipal NEVERS-ECOUTE-CITOYENNETÉ.03 86 68 45 27

UNE SOLUTION !

Vous êtes nombreuxà avoir reconnu lespersonnages immor-talisés sur ce cliché.Photo qui date de1992, et qui a réuni,pour l’occasion, lesanciens copains dubar “le Tourbillon”situé faubourg duMouësse. Sur l’estra-de de l’ancienne etcombien célèbresalle de bal de l’éta-b l i s s e m e n t , o nreconnaît, de gaucheà droite, MauriceJaillette à l’accor-déon, Ernest Dalle, lepatron dit “neness”(qui, avec Denise

son épouse, a tenu l’établissement de 1959 à 1992), Jean Grenot, au vio-lon et, au bas de l’estrade, Colette Jaillette, surnommée “la chaussette”.Nombreux sont les anciens Neversois a être venus y “tourbillonner” surla musique des orchestres de Jean Grenot ou de Maurice Jaillette autemps où l’accordéon et la musette étaient roi et reine...du bal, même siles deux musiciens officient encore aujourd’hui.

Des images, des fi uresQUI EST QUI

?

Qui saura identifier cette nouvelle image, la situer, la dater ? A vos loupes et vos souvenirs !

Si vous disposez par ailleurs de photos, d’images, cartes postales... qui vous posent quelque énigme ou qui illustrent un événement ducal oublié,n’hésitez pas à nous les communiquer pour publication.

Contact : 03 86 68 45 58 / 03 86 68 47 24

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 710

Page 11: NCMB 157

Caisse Primaire d’Assurance Maladie 36.46Caisse d’Al locat ions famil iales 0 .820.25.58.10

Mutuelle Sociale Agricole 03.86.93.50.00URSSAF 03.86.93.17.17

Chambre de Commerce et d’Industrie 03.86.60.61.62Chambre de Métiers 03.86.71.80.60

Consei l Général de la Nièvre 03.86.60.67.00Consei l Régional de Bourgogne 03.80.44.33.00

Antenne neversoise du Conseil Ral de Bourgogne 03 86 93 90 05Relais Europe-Direct Nièvre 03 86 93 90 05

Préfecture de la Nièvre 03.86.60.70.80Direct ion D ale de l ’Equipement 03.86.71.71.71

Direct ion D ale Jeunesse et Sports 03.86.93.04.40Direction Dale Affaires Sanitaires et Sociales 03.86.60.52.00

EDF/Gaz de France Distribution Nièvre 03.86.21.60.00La Poste 03.86.59.87.00

France Télécom 03.86.59.61.14Véolia Eau 0 810 000 777

Hôtel des Impôts 03.86.68.49.49Trésorerie générale de la Nièvre 03.86.71.96.00

Trésorerie Nevers-Municipal 03.86.36.27.77Inspection Académique 03.86.71.86.71

Tribunal d’Instance 03.86.92.02.70Tribunal de Grande Instance 03.86.93.44.44

ANPE 03.86.71.79.00ASSEDIC 39 49

Mission locale jeunes 03.86.71.64.50Centre dal de documentation pédagogique 03 86 61 45 90

Centre d’Information et d’Orientation 03 86 71 99 30

Standard 03.86.68.46.46Cabinet du maire 03.86.68.46.03

Centre Communal d’Action Sociale 03.86.71.80.00Services Techniques 03.86.68.48.00Service Population 03.86.68.46.34

Service Enseignement 03.86.68.45.05Communauté d’Agglomération 03.86.61.81.60

Mairie Nord 03.86.71.62.71Mairie Est 03.86.71.67.40

Mairie Ouest 03.86.71.83.90Mairie Centre 03 86 68 46 46

Guichet Guide Europe-Nièvre 03.86.68.45.62

Nièvre-Habitat 03.86.21.67.00Logivie 03.86.59.76.60

Groupe RICHELIEU- Terre & Famille 03.86.93.90.70ICF / Sud-Est Méditerranée 03 86 57 58 79

Centre de Secours 18SAMU-58 15

Police 17Gendarmerie 03.86.59.00.88

Hôpital Pierre-Bérégovoy 03.86.93.70.00L’Epicerie Solidaire 03.86.59.37.71Les Restos du Coeur 03.86.71.66.66Le Secours Populaire 03.86.59.58.26

SIDA Info-Service ( Gratuit) 05.36.66.36Sans-Abri (Gratuit) 115

Dépannage Gaz 0 810 433 058Dépannage Electricité 0 810 333 058

Dépannage Eau (Véolia) 0 810 000 777Météo-France (Nevers) 08 92 68 02 58

SNCF (Trafic) 08.92.35.35.35Taxi de la Ville de Nevers (gare SNCF) 03.86.59.58.00

Bus Keolis Nevers / Réseau Tanéo 03.86.71.94.20Aérodrome 03.86.57.03.92

Bureau Information Jeunesse 03.86.59.30.42Office du Tourisme/Palais ducal 03.86.68.46.00

Visites Guidées 03.86.68.45.50Piscine Bords de Loire 03.86.71.83.99

Cinéma Mazarin 03.86.23.91.91Maison de la Culture 03.86.93.09.09

Maison des Sports 03.86.68.47.30Circuit de Nevers/Magny-Cours 03.86.21.80.00

Centre Culturel Jean-Jaurès 03.86.68.48.50Ecole Nationale de Musique 03.86.68.48.80

allo!a d m i n i s t r a t i o n s

m a i r i e

h a b i t a t

u r g e n c e s

t r a n s p o r t s

l o i s i r s

Taupières Impasse des TaupièresTel : 03 86 59 42 88Lundi : 9h - 19hMardi : 14h30 - 19hMercredi : 9h - 19hJeudi : 14h30 - 19hVendredi : 9h - 19h

Problèmes liés à la collecte des déchets ou au tri sélectif ? Plus de sacs jaunes ?

Contactez l’adn : 0 800 100 311 (numéro vert)

Pré Poitiers Rue des PrésTel : 03 86 57 73 30

Lundi : 9h - 19hMardi : 9h - 13h

Mercredi : 9h - 19hJeudi : 9h - 13h

Vendredi : 9h - 19hSamedi : 9h - 19h

DÉCHÈTERIESHoraires d’été (à compter du 30 mars)

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 11

L'heure d'été a été instituée en France en 1975 suite auchoc pétrolier de 1974 avec l' objectif d'effectuer deséconomies d'énergie en réduisant les besoins d'éclai-rage. Il s’agit principalement de faire correspondreau mieux les heures d'activités avec les heuresd'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'é-clairage artificiel. Deux estimations réalisées en1996 et 2006 chiffrent l'économie d'énergie entre0,7 et 1,2 TWh chaque année. La directive 2000/84/CE du Parlement européen etdu Conseil du 19 janvier 2001, publiée au Journalofficiel des communautés européennes n° L31 du 2février 2001 précise le régime de l'heure d'été applica-ble à compter de l'année 2002 dans l'Union européenne.Les dispositions de cette directive ont été transposées endroit français par arrêté du 3 avril 2001, publié au Journal officielde la République française du 6 avril 2001.La Commission européenne a défini le calendrier fixant le début et la fin de la pério-de d'heure d'été jusqu’à 2011 inclus :Ainsi, pour 2009, dans la nuit du samedi au dimanche 29 mars, à 2 heures dumatin, il sera 3 heures (heure d’été). Et dans la nuit du samedi au dimanche 25octobre, à 3 heures du matin, il sera 2 heures (heure d’hiver).

Tous les pollens ne sont pas allergisants, notamment ceux qui ontbesoin de l’intervention des insectes pollinisateurs pour se déplacer,il n’en est pas de même pour les pollens anémophiles, dont les grainsvolent au vent. Dans ce registre, beaucoup de pollens sontimmunologiquement néfastes. Il en va des pollens de cyprès, d’aulne, dechêne, d’olivier, de tilleul, de frêne, de noisetier, de bouleau, mais égalementde saule, peuplier, charme, platane, châtaignier, hêtre, mûrier… pour les plus aller-gisants de nos arbres. Côté herbacées, ce sont les pollens de graminées, d’am-broisie, d’armoise, de pariétaire, chénopode et autre oseille ou ortie qui sont les plusallergisants de leur famille. La Ville de Nevers, qui dispose d’un capteur à pollensinstallé sur la terrasse de la Maison de la Culture, bénéficie chaque semaine desdonnées polliniques propres à notre région et des analyses précises des scientifiquesdu Réseau national de Surveillance Aérobiologique. Des données qui permettent demieux prévoir le risque allergique et donc, mieux en soigner les symptômes.

Retrouvez, chaque semaine, le bulletin pollinique local sur lesite Internet de la Ville de Nevers, nevers.fr, accessible depuisla rubrique “Nevers Pratique”.

Les pollens attaquent !

Dans la nuit du samedi au dimanche 29 mars....à 2 h du matin, il sera 3 h !

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Du conflit au Proche-Orientaux valeurs républicaines

Selon le maire et sénateur, plus que tou-tes les autres questions internationales,celle du conflit israélo-palestinien doitnous interpeller profondément, parceque cette escalade de violence guerrièrepeut avoir des répercussions drama-tiques jusque dans notre pays, dans nosvilles, nos banlieues...“Au-delà du chaos que génère cettesituation, du désespoir qu’elle engend-re chez les jeunes arabes et des violen-ces inter-palestiniennes qu’elle suscite,

c'est le spectre du "choc des civilisations"qui se profile. Comment l'impunité totalede l'Etat d'Israël, face aux violations desrésolutions de l'ONU, ce sentiment du"deux poids, deux mesures", pourrait-elle

décidé de soute-nir le Dr Mohamed Salem, présidentde Palm-Med-Europ (associationhumanitaire médicale regroupantde nombreux médecins palestiniensexerçant en Europe) dans l’opéra-tion humanitaire qu’il mène à Gaza,en Palestine, pour venir en aide auxenfants blessés lors des bombarde-ments israéliens de décembre et jan-vier derniers. J’ai ainsi proposé au Consul géné-ral de France, basé au Caireen Egypte, d’accueillir, auCentre hospitalier de l’agglo-mération de Nevers desenfants palestiniens griève-ment blessés lors de l’offensi-ve particulièrement meurtriè-re de Tsahal sur le territoirepalestinien de Gaza, et dont les tirsde roquettes et l’usage répété debombes au phosphore ont fait prèsde 1 500 morts et plus de 5 000 bles-sés, essentiellement des civils.”

l’actualité du mairel’actualité du maire

12 N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7

“J’ai

“Nous sommes d’abord républicains avant d’être

libres de notre foi.”

Didier Boulaud, qui a condamné l’offensive particulièrement meurtrière de l’armée israéliennetouchant essentiellement les populations civiles de Gaza en décembre et janvier dernier, craintqu’au-delà du chaos que génère cette situation se profile le spectre du “choc des civilisations” avectoutes les dérives communautaristes que cela suppose. Il en appelle au respect des valeurs républicaines. “ne pas focaliser révolte et indignation

dans l'ensemble du monde arabe ? 61 ansaprès la partition de la Palestine, décidéepar l'ONU, qui a conduit à la création del'Etat d'Israël, l'Etat palestinien n'a tou-jours pas vu le jour. Membre permanentdu Conseil de Sécurité de l'ONU, paysdes Droits de l'Homme s'étant montrécapable à certaines époques de faireentendre une voix indépendante, laFrance peut influer sur le cours del'Histoire. C'est toute une conception dela justice internationale qui est en cause,et qui est en train de céder la place au faitaccompli et à la loi du plus fort. Il s’agitde faire preuve de courage politique pourenfin trouver la voie d’un règlement dura-ble à ce conflit.”C’est le message qu’avait délivré le séna-teur et maire de Nevers lors de sa missiondiplomatique menée il y a deux ans auProche-Orient, aux responsables del’Etat d’Israël d’une part, et notammentEhud Olmert (à gauche sur la photo ci-contre), actuel Premier ministre israélienet aux responsables de l’Autorité palesti-nienne conduite par Mahmoud Abbas,d’autre part.

Pour le maire, par delà les frontières duProche-Orient, il convient de lutter par-tout et toujours contre les tensions et déri-ves communautaristes. “Comme je le dissouvent, nous sommes d’abord républi-cains avant d’être des gens libres denotre foi, et en ce sens, je suis un militantde la laïcité. Elle seule, garantit laconcorde, réfute les particularismes et lesdiscriminations. Elle est le ciment denotre socle républicain, car elle exprimeles valeurs de respect, de dialogue et detolérance qui sont au coeur de son iden-tité. Je compte d’ailleurs sur les élu(e)sde mon équipe municipale pour qu’ilsfavorisent le débat et la promotion desvaleurs républicaines, débat et promo-tions essentiels en ces temps de violen-ces, de repli sur soi et de tentations com-munautaristes.”

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Mercredi 21 janvier, Didier Boulaud, était parmila délégation de la Fédération des maires desvilles moyennes, reçue par Xavier Darcos,ministre de l’Education nationale. L’objet de cette rencontre portait sur la mise en place duService Minimum d’Accueil -dans les écoles en cas degrève des enseignants- (le SMA). Revenant sur le prin-cipe même du SMA, les maires ont estimé qu’en cas demise en place d’un service minimum, il semblait légitimeque ce soit l’employeur qui réquisitionne son personnelen cas de grève. Or , de fait, cette loi place les élus enporte à faux.Bien qu’il n’y ait pas une position unique des maires desvilles moyennes sur ce sujet, ils ont majoritairement prisconnaissance avec intérêt de l’instruction du ministre de

l’Education nationale aux Inspecteurs d’Académie, en date du 14janvier 2009, visant à améliorer les conditions de mise en oeuvredu droit d'accueil et en particulier à se rapprocher des élus et à ren-dre plus facile l’application de la loi.Les maires ont également exprimé devant le ministre Xavier Darcosleur inquiétude quant à l’avenir des IUFM -Instituts Universitaires deFormation des Maîtres- très largement implantés dans les villesmoyennes, sujet sur lequel ils devaient être entendus, p ar ailleurs,par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,Valérie Pécresse.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 13

TGV Paris-Clermont !

Comme plus de 4 000 internautes

l’ont déjà fait,venez signer

la pétition sur le site nevers.fr

Calendrier desConseils municipaux

Samedi 14 marsSamedi 28 marsSamedi 16 maiSamedi 27 juin

Samedi 26 septembreSamedi 24 octobre

Samedi 21 novembreSamedi 19 décembre

Retrouvez l’ensemble des délibérations inscrites à l’ordre du jour du Conseil municipal à venir, ainsi que

les comptes-rendus des débats des précédents sur le site Internet de la Ville : nevers.fr

Mme Marie MasdupuyConsul Général de France au Caire

Madame, je me permet s d’attirer votre attentionsur mon souhait d’accueillir à Nevers et de prend-re en charge au sein du Centre hospit alier decette même ville cinq ou six enfant s palestiniensblessés.A cet effet, l’association PAL MED EUROP (asso-ciation humanit aire médicale regroup ant lesmédecins palestiniens d’Europe) m’a confirmé savolonté de prendre en charge les frais detransport à p artir de Gaza, via l’Egypte puis laFrance.Le Dr Mohamed Salem, président de cette asso-ciation, rejoindra dans les jours qui viennent l’é-quipe médicale actuellement en place à Gaza,constituée d’un chirurgien traumatologue, d’unchirurgien interne et d’un réanimateur et se rendraà votre Consulat pour entreprendre des démar-ches en vue de rapatrier ces enfants.En vous remerciant par avance de l’intérêt quevoudrez bien porter à cette démarche et de l’ac-cueil que vous voudrez bien réserver au DrMohamed Salem.

Didier BoulaudSénateur et maire de Nevers

Les maires chez Xavier Darcos“

Mr Didier BoulaudNous tenons à vous exprimer notre reconnais-sance et notre gratitude pour votre solidarité et lesoutien que vous nous avez manifesté , dans cescirconstances dramatiques que nous avonsconnu récemment à Gaza.Votre soutien nous consolide dans l’action quenous menons tous les jours pour diminuer lasouffrance du peuple Palestinien.En souhaitant voir vos actions continuer auprèsde nous , nous vous prions d’agréer l’expressionde nos sentiments chaleureux.

Docteur Mohamed SalemPrésident de PAL MED EUROPE

Chef de service Centre Hospitalier Seclin

Paris 14ème

Page 14: NCMB 157

société

(1) Le film “Moi, ma belle” est un projet financé par d’une part le DSU (Développementsocial urbain -anciennement Politique de la Ville- dont les financements sont gérés parun Groupement d’Intérêt Public, qui, comme son nom l’indique, regroupe les servicesde l’Etat et ceux de la Communauté d’Agglomération de Nevers, et d’autre part parl’ACSE (l’Agence nationale pour la Cohésion sociale et l’Égalité des chances )

Samedi 7 mars, (veille du 8 mars, Journée de la Femme),le Palais ducal va se métamorphoser en palais des milleet une nuits. Dans cet espace revisité, palais à l’in-

térieur du Palais, chaleureux, coloré et richement décoré, lesfemmes du projet vidéo “Moi ma Belle” seront présentes pour

accueillir le public. Dans ce lieu de beauté, de convivialité, à la foisrassurant et magique, collations, pâtisseries, lectures, poèmes àentendre et à dire, secrets chuchotés, séances photo et vidéo, salond’écriture et de calligraphie, contes, magie, astrologie, musique etchants, seront offerts aux visiteuses ...et visiteurs. Un rendez-vous àne pas manquer !

Le 7 mars, les hôtesses du Palais ducal seront des femmes ! Des femmesdes quartiers de Nevers et de Fourchambault qui participent, depuisavril 2008, au tournage du film “Moi ma Belle”. Ce projet (1) vise, à tra-vers un film vidéo, à donner la parole aux femmes, et à créer ainsi dulien social entre femmes de générations différentes, de quartiers dif-

férents, d’origines différentes. Au-delà, le film permet de renforcer l’estime que cesfemmes ont d’elles-mêmes et qui offrent, au travers de leurs témoignages et leurengagement dans ce projet, de partager leurs cultures, leurs difficultés, leurs expéri-ences et leur réseaux relationnels, afin de rompre l’isolement dont la plupart sontvictimes. Les histoires vécues ou inventées au fil du film, ponctuées de chant, dedanse, de poésie, sont autant de supports à leur expression. Leur enthousiasme, leurgénérosité, leurs richesses et la qualité du projet ont naturellement trouvé un échofavorable auprès d’Yvette Morillon, conseillère municipale, en charge notammentdes Droits de la Femme, qui a décidé d’en faire l’événement-phare de la Journée dela femme.Où est la femme ? Qui est la femme ? Que fait la femme ? Comment va la femme...face au rôle qu’elle doit jouer chaque jour dans sa famille, dans son quartier, dans lasociété ? Histoires, cultures, expériences, douleurs et désirs d’hier, d’aujourd’hui, dedemain. Ici. La femme se construit, s’épanouit, rêve, s’imagine... à fleur de peau,entre confidences et fantasmes. On cotoie le difficile et le beau. On se souvient dela princesse et de son prince charmant...on vit !Depuis avril 2008 et jusqu’à fin 2009, l’association La Cabine mène une action surl’ensemble des quartiers de Nevers et Fourchambault, nommée “Moi ma Belle”.Cette action regroupe à ce jour, environ 80 femmes de tous les quartiers, autour dela parole, de l’écriture et du cinéma.Ainsi, samedi 7 mars, les femmes de “Moi ma Belle” se feront encore plus bellespour accueillir visiteurs et visiteuses qui découvriront :- Le salon des secrets et les histoires ou poésies qu’on se laissent chuchoter- Le salon des dégustations et les gourmandises pour les gourmandes et gourmands.- Le salon musical et le répertoire de chanteuses professionnelles- Le salon des enfants et la crèche à loisir- Le salon de l’astrologue et les réponses du cosmos à vos questions- Le salon du portrait avec un décor, des robes, des tissus et du maquillage à dispo-sition, afin de se faire belle pour un portrait vidéo ou photo- Le salon cinéma et les extraits du film “Moi ma belle”- Le salon d’écriture et la calligraphie ou encore le Livre d’or...et bien d’autres bonnes choses encore !

Renseignements : 06 45 38 24 42 ou [email protected] ou sur nevers.fr.

Journéede la femme

la

Déjà, en 2002, le maire deNevers avait fait de la paritéhommes/femmes l’un deses combat s politiques,créant une délégation auxDroits des Femmes au seindu Conseil municip al. Pource mandat, cette délégation

a été con f ée à Yvette Morillon, qui est égalementconseillère générale. “Si on a beaucoup avancé en lamatière, il y a encore beaucoup à faire et il ne fautjamais baisser la garde... parce que le droit desfemmes ne va pas de soi ! Je suis le relais, auprèsde mes collègues élu(e)s mais également de toutesles administrations ou associations que je peuxsaisir, des femmes que je recontre, que j’écoute etque j’aide. Je suis ainsi l’un des rouages qui permetde faire remonter les difficultés auxquelles nombrede femmes sont confrontés encore aujourd’hui afind’actionner au plus haut degré de l’Etat, l’action législa-tive, si importante pour l’évolution de la place de lafemme à tous les niveaux de notre société.” Pour l’élue,le projet “Moi ma belle” est “une touchante et puissanteillustration du combat quotidien que mènent nombrede femmes aujourd’hui au sein de leur famille, deleur quartier, de leur vie. Mais c’est également unlivre ouvert sur les rêves qu’elles portent,l’énergie qu’elles savent déployer, la beauté et labonté de leur âme.”

Yvette Morillon, conseillère municipale déléguée aux Droits des Femmes

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 714

Un puissant et touchanttémoignagecontemporain

le film

“Moi ma belle”

7 mars 2009 Palais ducal

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- Le 8 mars 1910, à Copenhague, une confédérationinternationale de femmes socialistes de tous les payscréée cette Journée en vue de servir à la propagandedu vote des femmes.- Le 8 mars 1914, les femmes réclament le droit de vote enAllemagne, qu'elles obtiendront le 12 novembre 1918.- Le 23 février 1917 du calendrier Grégorien correspondant au8 mars dans notre calendrier Julien, à Saint-Pétersbourg, desouvrières manifestent dans la rue pour réclamer du pain et leretour de leur mari partis au Front.- L'Ordonnance du 21 avril 1944, accorde le droit de vote auxfemmes françaises, qu'elles exerceront pour la première fois le20 avril 1945 lors des élections municipales, un siècle deretard sur les hommes qui votent en France depuis 1848, alorsque le droit de se faire élire pour les femmes n'est que trèsthéorique et symbolique en ces années-là.- Le 8 mars 1948 en France, 100 000 femmes, pour ce jour degloire, défilent dans Paris, de la République à la statue deJeanne-d'Arc. Manifestation relayée dans de nombreusesvilles de France, (5 000 femmes à Lyon, 30 000 à Marseille..)- Les Américains essayent de récupérer la paternité de la datepour le Woman Day suite à la grève féminine du 8 mars1857, alors que cette fameuse grève, à New-York, n'auraitjamais existé.- 1971, la Suisse accorde le droit de vote aux femmes- Le 8 mars 1975, les Nations-Unies commencent à observerla Journée internationale de la femme.- C'est en 1982 que le gouvernement français d’alors instaurele caractère officiel de la célébration de la Journée de laFemme à la date du 8 mars. - Le 8 mars 1986, au Chili, cette journée fait l'objet d'unemanifestation violemment réprimée. Le même jour, àWashington, 100 000 personnes manifestent contre la volontédes conservateurs de supprimer le droit à l'avortement.- En 1998, en Union soviétique, le 8 mars est choisi pour lan-cer le premier concours de beauté.... (sic)- Le 8 mars 2001, lancement du site Web permanent consacréà la Journée de la femme afin de conserver une trace de toutce qui s'est dit et fait pour la condition des femmes.

Il y a 20 ans, déjà, les "Femmes marchaient sur Versailles" à Nevers.Cette année, là, 1989, le p ays célébrait le bicentennaire de laRévolution française. Pascale Massicot,jeune plasticienne neversoise, érigeait unecohorte de femmes de plâtre, à l’assaut dupalais des Ducs de Nevers. Sa manière decommémorer la marche des femmes surVersailles, la marche du p ain, la marche dela faim, du 5 octobre 1789 et de montrer parlà-même que le combat des femmes est tou-jours en marche...aujourd’hui, comme il y adeux cent s ans, comme il y a vingtans. Si Pascale Massicot est toujoursplasticienne, elle est depuis égale-ment devenue conseillère municip a-le. “L’expression graphique est pourmoi un engagement militant aumême titre que l’expression politique,l’un ne va pas sans l’autre tant, pourmoi, le message politique doit trouverune résonance dans le messageartistique et vice-versa, et commetout ce que je créée tourne autour dela femme...” Ce combat en marche,elle le mène encore aujourd’hui avecla même inspiration et le mêmeengagement milit ant, prép arant uneprochaine exposition au Conseilgénéral d’une série de t ableaux, defemmes, qu’elle a baptisée “Estoycontigo” -je suis avec toi-. Sérieinspirée de la rencontre que PascaleMassicot a pu avoir avec MichelleBachelet lorsqu’en 2006, l’actuelleprésidente du Chili ét ait en camp a-gne électorale. L ’intitulé de cettesérie est d’ailleurs le slogan de cettecampagne victorieuse.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 15

Pourquoi ce jour ?

Pascale Massicotconseillère municipale et plasticienne : “l’engagement politique et la création artistique, un même combat !”

Le projet de film “Moi ma belle” réunit, depuis avril 2008, plus de 80 femmes, des différents quartiers de Nevers et Fourchambault,pour une fiction-documentaireunique en son genre.

Quand les femmes marchaientsur Versailles... à Nevers

Photo : Gilbert Audier

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La première phase de diagnostic est terminée. Ont ainsi fait l’objet d’uneanalyse précise pour aboutir à une connaissance exacte de leur indice d’ac-cessibilité : 118 établissements recevant du public, 25 bureaux de votes,14 parcs et jardins, 14 kms de voirie (les plus représentatifs de la cité,incluant les destinations les plus fréquemment empruntées par la popula-tion) et 142 places de stationnement réservées aux personnes handicapées.Cette étude permet aujourd’hui de définir une méthodologie d’approcheafin de bien identifier les principales actions à préparer.Cette vaste entreprise s’appuie sur l’élaboration d’un schéma directeurd’accessibilité, bâti en concertation avec les associations de personnes han-dicapées et d’usagers, et en complément des programmations pluriannuel-les des travaux des services municipaux.La Ville de Nevers s’engage donc dans tout un ensemble d’actions pour les-quelles elle définit des mesures, des processus et des démarches, visant àconcrétiser sa volonté à réduire les inégalités, notamment en faveur des per-sonnes handicapées !Nous proposerons ainsi, régulièrement dans ces colonnes, et sur le siteInternet de la Ville, l’évolution de ces indices au regard des aménagementsqui vont être mis en oeuvre. Cette évolution sera mesurable par 3 “acces-siblomètres”, l’un pour les établissements recevant du public, le secondpour la voirie et le troisième pour le stationnement. (voir ci-contre). Ils per-mettront de mesurer en temps réel l’amèlioration des différentes niveauxd'accessibilité sur Nevers. Suite au prochain numéro…

ENSEMBLE...AGIR ENSEMBLE...AGIR ENSEMBLE..AGIR ENSEMBLE...AGIR ENS

- La loi du 11/02/2005 pour l’égalité des droits et des chan-ces, la participation et la citoyenneté des personnes handi-capées, avec ses nombreux décrets et arrêtés d’applica-tion, constituent un nouveau cadre réglementaire de l’ac-cessibilité que chaque acteur concerné se doit de connaît-re et d’appliquer.L’une de ses spécificités réglementaires concerne les pla-ces de stationnement réservées aux personnes handica-pées dont la quantité doit représenter au minimum 2% dunombre total de places prévues pour le public. Or, il estintéressant de savoir que le cumul du nombre de places destationnement payants en centre ville, toute zones confon-dues, et gratuites sur les parkings limitrophes aux station-nements payants, représente un total de 2311 places.En parallèle et dans ce même environnement, 196 placesde stationnement réservées aux personnes handicapéessont à ce jour recensées.Soit 8,48%, correspondant à un taux de plus de 4 fois supé-rieur à celui imposé par la loi !Il était utile de le savoir et de le faire savoir, sachant qu’ilest aujourd’hui possible pour tout citoyen s’adressant àl’accueil de la mairie, de connaître le ou lesemplacement(s) réservé(s) proche de son lieu de destina-tion.

Mission Handicap / Accessibilité de la Ville de NeversNoël Garcia au 03 86 68 47 37

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 716

29 %mars 2009

61%mars 2009

66%mars 2009

ACCESSIBILITÉ

MISSION HANDICAP

totalement inaccessible

difficilement accessible

partiellement accessible

accessible

Fin du diagnosticDepuis maintenant plusieurs mois, la municipalité vous informe régulièrement surl’état d’avancement de son engagement à mettre en œuvre le programme d’acces-sibilité de son patrimoine bâti et non bâti. L’heure est aux indices d’accessiblitié.

Page 17: NCMB 157

Les modalités d’accès dans les déchèteries del’adn, (Taupières et rue des Prés), ont changédepuis le 12 janvier dernier. Ce qu’il faut retenir.

DÉCHETS ACCEPTÉS :Les déchet s autorisés en déchèteries: p apier, carton, bois,métaux (ferreux et non ferreux), huiles de vidange moteur ,déchets encombrant s ménagers, D.M.S (déchet s ménagersspéciaux), gravat s, déchet s vert s, piles, cartouches d’encre,batteries, pneus tourisme (uniquement déchèterie desTaupières), amiante f brociment (uniquement déchèterie desTaupières), DEEE (déchets d’équipement électrique et électro-nique), huile de friture.

MODALITÉS D’ACCÈS POUR LES PARTICULIERS ET ASSOCIATIONS :

Apports 1m3 >1m3 1m3 >1m3

Papier 0 € 0 € 0 € 0 €Carton 0 € 0 € 0 € 0 €Bois 0 € 8 € 5 € 8 €Métaux 0 € 0 € 0 € 0 €Huile de vidange 0 € 0 € 0 € 0 €Huile de friture 0 € 0 € 0 € 0 €Encombrants 0 € 8 € 5 € 8 €D.M.S. 0 € 8 € 5 € 8 €Gravats 0 € 8 € 5 € 8 €Déchets verts 0 € 8 € 5 € 8 €Piles 0 € 0 € 0 € 0 €Cartouches d’encre 0 € 0 € 0 € 0 €Batteries 0 € 0 € 0 € 0 €Pneus tourismes 0 € 0 € 0 € 0 €DEEE 0 € 0 € 0 € 0 €Amiante/f brociment 7 € / m² 12 € / m² 7 € / m²

POUR LES PROFESSIONNELS DE L’ADN :Le tarifs appliqués sont de :- 30 € TTC/m3 pour le bois, les encombrants, les déchets vertset les gravats- 0 € TTC/m3 pour le papier, le carton, les mét aux, les piles etles cartouches d’encre- 100 € TTC/ 50 litres pour les D.M.S. (déchets ménagers spé-ciaux)

Les non-particuliers situés hors de l’adn ne sont pas auto-risés à déposer des déchets dans les déchèteries sauf s’ilspeuvent justifier que les déchets proviennent d’un chantiersitué sur une des communes de l’adn.

Les non-particuliers situés hors ou dans l’adn n’ont pasaccès aux déchèteries les samedis et les lundis.Ils peuvent déposer des déchets si leur quantité est infé-rieure à 2m3 par apport, par jour et par déchèterie.

Horaires d’ouverture des déchèteries(voir page précédente)

ODR IT &DEV IRS

de l’adn hors adn

ACCÈS AUX DÉCHÈTERIESdu changement !

SEM

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 17

Dans le cadre de sa mission de communication, la municipa-lité édite périodiquement le magazine d’information intituléNevers, Ça Me Botte ! Distribué par la régie inter-quartiers

“Réservoir” à l’ensemble des foyersneversois ainsi que dans les lieuxpublics de l’agglomération, ce jour-nal se veut le porte-parole fidèle tantde l’actualité locale et que de celledes services municipaux.A ce titre, il constitue un supportpromotionnel efficace et reconnu entermes de proximité pour l’ensembledes acteurs locaux. Depuis 2008, nous avons confié laprospection publicitaire du magazi-

ne Nevers, Ça Me Botte ! à la Société ESER. Merci de bienvouloir réserver le meilleur accueil à ses représentantscommerciaux lors de leur mission et notamment àRoselyne Barbreau, en particulier que vous pouvez joindrepar ailleurs au 06 23 66 05 48.

Nouvelle commerciale du Nevers Ça Me Botte !

Nevers à la pointe du net !

Afin de répondre aux exigences de la loi concer-nant l’obligation de publication numérique desmarchés publics, la Ville de Nevers a, comme de

nombreuses communes de la région, décidé de mutuali-ser ses forces au sein d’e-bourgogne, un Groupementd’Intérêt Public (GIP). Un partenariat qui a déjà pu luiprofiter lorsqu’en 2005 était créée la salle des marchés

publics e-bourgogne. Cette sallevirtuelle a permis de répond-

re à l’obligation faite parla loi de publication

numérique des mar-chés publics. La pla-teforme e-bourgo-gne va aujourd’huibeaucoup plus loin.Plusieurs projets en

cours devraient eneffet permettre aux

citoyens et auxa d m i n i s t r a -

tions de mieuxutiliser Internet pour un cer-

tain nombre de démarches. Parmi ceux-ci, l’archivage dedocuments administratifs, qui n’existe pour l’heure quesous forme électronique ou encore la transmission d’ac-tes administratifs avec contrôle de légalité et signatureélectronique. Dans l’avenir, la Ville de Nevers veut déve-lopper de plus en plus l’aspect “service en ligne” de sonsite Internet et va, dans les semaines, les mois et lesannées à venir tout mettre en œuvre pour faciliter la viedes citoyens.

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finances 2009finances 2009

“Je ne tomberai pas dans le piège politique du gouvernement, lequel, sous prétexte de crise économiqueet sociale, réduit les moyens des collectivités locales et, de fait, fragilise dangereusement la cohésionnationale et la solidarité des territoires.” Pour la première fois, le maire de Nevers s’exprime sur lesdifficultés qui frappent les finances de notre commune à la veille de finaliser le budget 2009.

S’il est un homme convaincu que la situation économique est diffi-cile, c’est bien le maire de Nevers. En tant que sénateur, siégeantà la Commission de la Défense nationale, il est souvent amené à

étudier, voyager, observer le monde; en Chine, en Inde, au Pakistan, enIsraël, en Palestine, en Afghanistan, aux Etats-Unis... “Partout la crois-sance ralentit. Partout la pauvreté perdure ou s’installe. Partout lesmouvements sociaux s’enflamment, s’amplifient. Certains pays s’ar-ment, d’autres se replient sur eux-mêmes... Ce qu’on voit, ce qu’onentend aujourd’hui par delà nos frontières européennes est source d’in-quiétude.”Et dans ce contexte économique général, ledépartement de la Nièvre et notre communesont évidemment touchés. Le chômage tech-nique ou les fermetures définitives ont refaitleur apparition. Pour autant, le maire se refuseà sombrer dans le pessimisme. “Si chacund’entre nous, aujourd’hui, a pris consciencedes difficultés que traverse notre pays, il nous faut maintenant ensembley faire front. Je ne tomberai pas dans le piège politique du gouverne-ment, lequel, sous prétexte de crise économique et sociale, régle “sescomptes” avec la gauche des territoires, réduisant les moyens des col-lectivités locales et, de fait, fragilisant dangereusement la cohésionnationale et la solidarité des régions et départements.” Il poursuit :“Les combats qu’il nous faut engager pour reconstruire un avenir posi-tif à notre territoire, c’est d’abord de rassembler nos forces. Nousdevons être maîtres de notre destin.” Pour le maire, également présidentde la Communauté d’agglomération de Nevers, l’adn sera l’instrumentde notre liberté. “Elle a commencé à nous redonner une capacité d’at-traction qui nous manquait et va bientôt déployer tout son potentiel.Rappelons que l’entreprise Armatis, qui représente 400 emplois, estvenue à Nevers parce que l’agglomération a été en mesure de lui faireune proposition de locaux intéressante. Ce premier succès en appellera

d’autres. Cet exemple doit nous inciter à res-ter volontaires et déterminés dans l’action. Eneffet, dans cette conjoncture, notre plus grandennemi, c’est le fatalisme. Dans la vie, il y ades échecs et des réussites, mais il ne sauraity avoir de renoncement.” Didier Boulaud le montre par l’exemple sur ledossier du TGV. “Notre mobilisation sur ceprojet doit être totale, car il est une des clésles plus importantes à nos perspectives dedéveloppement. En nous plaçant à moinsd’une heure de Paris, Lyon et Clermont-

Ferrand, cette ligne à grande vitesse fera de Nevers une ville moyenneen pleine expansion. Nos atouts seront alors prisés et une autre ère pour-ra s’ouvrir.” Enfin, pour comprendre toute la mesure des difficultés financières de laVille de Nevers, le maire rappelle les effets de la baisse démographiquequi frappe tous les territoires du Grand Est de la France. “La bonne nou-velle, c’est qu’on constate une nette décélération de cette baisse qui nouslaisse espérer une stabilisation prochaine de notre population, pour unretournement que j’espère.”Tous ces facteurs se conjuguent pour rendre la tâche budgétaire plus

compliquée en 2009 qu’elle fut jamais. “De mavie d’acteur local, je n’ai connu de telles difficul-tés. Mais, je le répète, nous nous devons, ensem-ble, d’aller de l’avant. C’est la mission que j’aidonnée à tous les adjoints et conseillers munici-paux de mon équipe au travers du travail menépar le maire-adjoint aux Finances afin de déga-

ger suffisamment de marges de manoeuvres financières pour mener àbien le programme de mandat pour lequel j’ai été élu.”

“Dans cette conjoncture difficile, notre plus grandennemi est le fatalisme !”

18 N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7

une nouvelle méthodepour traverser la crise et changer Nevers

Didier Boulaud, maire de Nevers : “Les combats qu’il nous faut engagerpour reconstruire un avenir positif ànotre territoire, c’est d’abord de ras-sembler nos forces. Nous devons êtremaîtres de notre destin.”

à poursuiv

à modernise

Les 600 activités de la Ville sont passées aucrible des trois grands objectifs du mandat,

cohésion sociale, proximité et attractivitépour les 5 ans à venir

priorit

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importants du mandat, - sélectionner les activités municipales qui correspon-dent le mieux aux objectifs politiques exprimés lors dela campagne électorale, - s’interroger sur les actions qui ne correspondent pasaux grands objectifs du mandat et se donner les

moyens de réussir cellesqui leur correspondent, - imaginer de nouvellesactions porteuses d’aveniret de dynamique,- dégager des marges demanœuvre financièrespour réaliser l’ensemble

du programme de mandat..Depuis six mois, les élus passent au peigne fin toutesles activités de la municipalité. Action par action, pro-gramme par programme. La méthode a permis desélectionner, parmi les 600 actions publiques menéespar la commune, celles qui contribuent le plus aux

objectifs définis par lesélus, et répondent le mieuxaux demandes et attentesdes habitants de Nevers. Ils’agit là d’une méthodemoderne et pragmatiquepropre à répondre au défique soulève la conjonctureéconomique et à la com-mande du maire.

En quoi cette approche budgétaire et cette nouvelle

méthode de travail contri-buent-elles à la réalisation

des objectifs prioritaires du mandat ?

“ Nous avons repris l’ensembledes 600 activités menées par lamunicipalité dans tous sesdomaines de compétences; laculture, les sports, l’environne-ment, l’éducation, les servicestechniques, la commandepublique, la gestion juridique,les espaces verts, la communi-cation, les jumelages… d’abordavec le maire, puis avec l’en-semble des élus de la majoritéet les services de la Ville, puisce travail de sélection a été jugéà l’aune des besoins et attentesdes habitants, respectant encela l’adage “gouverner c’estprévoir et c’est aussi choisir”.

Cela a permettra-t-il de boucler le budget 2009

et de faire face à la crise financière ?

“ Je le crois, la réponse inter-viendra lors du vote du budgetle 28 mars prochain, mais faireface à la crise sans augmenterles impôts loaux n’est pas leseul enjeu. Il s’agit aussi derebondir, de se donner la capa-cité de faire du neuf pour lesannées à venir et de donnercorps aux projets des élus, ceuxqui répondent aux vœux deshabitants et la vision à pluslong terme du maire. Nousn’oublions pas que nous avonsun programme de mandat àréaliser et des promesses quenous devons tenir, pour lesquel-les nous avons été élus. Cela seprépare, se réfléchit, s’élaboreavant de se financer. Je voulaisque chacun travaille dans laperspective des cinq années àvenir, et non sur du court terme.C’est cela aussi la NouvelleAmbition.”

Florent Sainte Fare Garnot, maire-adjoint en charge des Finances, dont la mis-sion confiée par le maire est de résoudre la question du budget de la Ville pourles prochaines années, a instauré une nouvelle approche budgétaire afin detourner l’effort financier à la réalisation des grands objectifs du mandat.

Florent Sainte Fare Garnot, élu de la “nouvellegénération”, a instauré une nouvelle appro-che budgétaire, décidé d’une nouvelle maniè-re de faire et élaboré une nouvelle méthode

partagée par l’ensemble des élus. Celle-ci consiste àoptimiser les coûts de fonctionnement de la Ville pourabsorber le choc de la bais-se des recettes de la collec-tivité et à préserver toute lapuissance d’investisse-ment de la municipalité,voire la renforcer, sansaugmenter les impôtslocaux. Pour cela, les élusont réorienté le programme de mandat vers de nou-veaux programmes innovants et plus structurants pourNevers, afin de maintenir et développer l’activité éco-nomique locale, avec elle, l’emploi.Si le premier temps de gestion, prudente et maîtrisée,colle parfaitement à la période actuelle, en période decrise, la doctrine dumaintien des grandséquilibres ne suffit plus,il faut inventer pourinvestir, changer lesoutils, changer les pra-tiques, préparer demain.La méthode est ainsirenouvelée aussi par lemode de travail. Il s’agit

pour le maire-adjoint de :- rassembler

l’équipe des élus de lamajorité pour travailler collectivement sur le projetvoulu par le maire, - définir ensemble les objectifs politiques les plus

nouvelle approche budgétairenouvelle manière de travailler

nouvelle méthode...

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 19

ivre

er

taire

“L’augmentation nécessaire de la fiscalité locale pourfaire face à la crise financière qui nous frappe devraitêtre de 200 euros par feuille d’impôts locaux. Nousnous donnons les moyens de ne pas actionner ce levier.”

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SENTIER DES POMMIERS

“C omment tailler lesarbres fruitiers deson jardin ?” Cette

question suscite beaucoup d’en-gouement, puisque nombreuxétaient les Neversois, en 2008, àêtre venus assister à la démonstra-tion de taille de formation réaliséepar les spécialistes du Greffon surles anciens pommiers préservés lelong du chemin piétonnier dumême nom, dans le quartier desMontapins. Ces pommiers fontdepuis l’objet d’une attention régu-lière. Le temps est venu de réitérerl’opération de taille. Ce rendez-vous sera donc le moment d’ap-prendre ou de réviser dans la bonnehumeur les techniques pour bientailler les arbres fruitiers de son jar-din.On aura également l’occasion devoir comment ont évolué les jeunespommiers plantés en 2007.Par ailleurs, un habitant du quartier

Les agent s de la direction del’Environnement Urbain de laVille sont déjà alertés p ar la pré-

sence de cocons de chenilles proces-sionnaires du Pin sur de nombreuxsites du territoire de la commune. Leservices de Gestion arboricole etd’Hygiène opérationnelle coordonnentleurs actions pour minorer les risquesd’accidents cut anés t ant chez lesenfants et les personnes fragiles quesur les animaux domestiques.L’un repère les arbres infestés chez lesparticuliers et envoie un courrier aupropriétaire pour lui rappeler sesresponsabilités, l’autre vient sur

demande récupérer gratuitement les cocons qui ont été prélevéspour les acheminer vers l’usine d’incinération. Cela évite à chacun debrûler les cocons, ou d’écraser les chenilles, au risque de mettre ensuspension les soies urticantes et de subir des réactions cutanées oudes gênes respiratoires. Ces symptômes peuvent être aggravés encas d’allergie (œdème de Quincke, choc anaphylactique...). Ne lais-sez pas vos enfants toucher les chenilles. En 2008, ce sont 41 adresses qui ont été repérées, dont 1 1 avecrecours au service Hygiène pour l’élimination des cocons.Pour son patrimoine, la ville a opté pour la pose de pièges à phéro-mones au mois de juin, et un traitement préventif biologique en sep-tembre.

Signalement d’arbre infesté : 03 86 68 43 43Demande de récupération de cocons prélevés : 06 83 69 47 69 Renseignement sur les pièges et traitement préventif : 03 86 68 43 36

ouvrira ses portes afin que l’onpuisse aussi avoir un cas concret detaille dans un jardin.Enfin, pour ceux qui ne connaissentpas ce secteur de Nevers, ce seral’occasion de découvrir les petitsrecoins de ce quartier ou règne unecertaine harmonie puisque sentierpiéton, haie bocagère, bande herba-cée spontanée, chênes centenaires ethabitations récentes se jouxtentpour le plaisir des habitants et des

promeneurs.Par ailleurs, le 28 mars à 14h30, ruedes Bois-d’Ardenet, dans le mêmequartier, le Greffon procédera, enpublic, à la “préparation d’unepetite pépinière et plantation deporte-greffes” sur un terrain mis àdisposition par le Centre communald’Action sociale de la Ville deNevers, dans le cadre d’uneconvention. Les spécialistes inter-viendront dans un ancien verger

avec pour objectif de créer unepépinière d’arbres fruitiers. Desporte-greffes de différentes espècesseront plantés à cette occasion.La Ville de Nevers et le GREF-FON ne lésinent pas sur les actionsde sensibilisation pour permettre àtous de redécouvrir le plaisir et l’in-térêt d’avoir des arbres fruitiersdans nos jardins et les espacespublics. D’autres actions sont àvenir ...

La Ville de Nevers invite les amoureux des arbres fruitiers à la séance publique de taille de for-mation, samedi 14 mars à 14h30, sentier des Pommiers, dans le quartier des Montapins.

environnement

Comment tailler les fruitiers en son jardin ?

Samedi 14 mars à 14h30, lesarboriculteurs du GREFFON(Groupe pour la renaissancedes espèces fruitièresoubliées de la Nièvre) serontà pied d’oeuvre, sentier desPommiers, dans le quartierdes Montapins, pour desdémonstrations publiquesde taille de formation.

Procession...dangereuse !

20 N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7

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Programme de la VIIème édition de la SDD du 1er au 7 avril.- Un festival de films écologiques durant toute la semaine, à l’initiati-ve de la Ville de Nevers, en partenariat avec le cinéma le Mazarin, séan-ces à tarif réduit : “Un monde sans eau” (1), “Nous resterons surterre” (2), “Nos enfants nous accuseront” (3).Avec les commerçants : - Poursuite de l’action sacs de caisse réutilisables de la grande distribu-tion vers les petits commerces. - Animation vitrines sur les éco-labels avec la CCI, et le Samedi-anima-tion qui traitera des astuces écologiques du DD via le recyclage. - Mercredi 1er avril : - Table-ronde et réflexion des acteurs de l’environnement de 10h à 12hsur l’Education à l’environnement au sens large (scolaire et grandpublic), salle du Conseil municipal duPalais ducal.- A l’initiative du CL2D, le Conseil Localdu Développement Durable de la Ville deNevers, conférence tout-public, à 18h, sallede réceptions du Palais, sur la consommation responsable/durable, ani-mée par différents intervenants des associations “ActionConsommation”, Thierry Kopernik, “AMAP” et André Lefebvre duSEDARB. Ceci à l’issue d’une réunion de travail, avec ces mêmes inter-venants, dans l’après-midi pour les membres du CL2D dans le cadre deleurs travaux engagés sur sur le projet municipal dit du Poumon Vert dela Baratte. - En soirée, en partenariat avec le cinéma le Mazarin, conférence-débat,à l’initiative des lycées Jules-Renard & Raoul-Follereau autour du film

“Nous resterons sur terre” de Pierre Barougier et Olivier Bourgeois (lepremier est Nivernais et ancien élève du lycée Jules-Renard) pour tout-public. Ce film, aux images superbes, (dont certaines de la Nièvre) n’ap-porte pas de réponse, mais incite à (se) poser des questions et participe àl’émergence d’une prise de conscience sera diffusé en après-midi auxscolaires de la Nièvre, pendant toute la semaine du DD. Il est à noter que

Nevers a ce film en avant-première pour la SDD.

- Jeudi 2 avril :- Café-débat, avec les professionnels, animé par leSEDARB sur la restauration bio en appui avec lefilm; “ Nos enfants nous accuseront ".

- En parallèle, communication et sensibilisation sur les produits biosdans les restaurants scolaires. - A l’initiative du CNAD et de l’association les 3 prés, projection du film“Homo toxicus” à l’auditorium de la Médiathèque, à 14h, scolaires ettout-public avec échanges à l’issue du film. - “Bar des Sciences” à la MCN, 19h: “Qui a peur desNanotechnologies ?” avec Marjorie Thomas, Dr ès sciences, ingénieurde Recherche au CNRS et membre de C’Nano IdF, organisme chargé deprésenter les nano-sciences et nano-technologies au grand public.- Projection des films 1,2, 3 au cinéma le Mazarin avec débat-échangessur l’un des films.- Vendredi 3 avril : - Projection des films 1,2, 3 au cinéma le Mazarin avec débat-échangessur l’un des films; - A l’initiative de l’ACNÈ, et en partenariat avec l’ADN, projection ducombat exemplaire pour la nature “Aigoual, la forêt retrouvée”, un filmde Marc Khanne, 20h30, à l’amphi de l’ADN (sous réserves).- Samedi 4 avril : - IIIème édition du Village DD toute la journée au parc Roger-Salengro,autour de la consommation durable, et les 60 partenaires fédérés autourde la Ville de Nevers au fil des ans, avec un Samedi-animation sur lethème “Eco-Astuces”, en centre-ville. - Animations autour du tourisme durable avec Instant-Nature et Terroir& Patrimoine au parc. - Forum sur le jardinage naturel au magasin Botanic (précision et rensei-gnements au 0386 710 820) qui fera suite à d’autres animations qui sedérouleront pendant la semaine “sans pesticides” du 20 au 30 mars. - Dimanche 5, lundi 6 et mardi 7 avril : - Poursuite de la diffusion des films 1, 2 et 3 au cinéma le Mazarin. Il estprévu, toujours au Mazarin, une projection avec un débat, de “Nous res-terons sur terre” avec les auteurs (date non déterminée).

Contact : Dominig Bourbao 03 86 68 46 04

du 1er au 7 avrilLa Semaine

du Développement durable

la Semaine du Développement Durable de la Ville de Nevers sedéroulera du 1er au 7 avril prochain, avec, en amont la Nuit del’Eau. L’occasion de mesurer le chemin parcouru depuis plu-sieurs années dans nos pratiques quotidiennes mais égalementcelui qu’il reste encore à faire. Détail du programme.

“Nos enfants nousaccuseront !”

Passonsau durable !

En amont de l’ouverture et du lancement de la VIIème édition de laSemaine du Développement Durable de Nevers aura lieu LANUIT DE L’EAU , samedi 21 mars avec : - le film documentaire d’Udo Maurer “Un monde sans eau” enpartenariat avec le cinéma le Mazarin. - Des animations nocturnes à la piscine des Bords-de-Loireavec l’UNICEF et le club nautique de Nevers, de 20h à minuit.Qu'il s'agisse de l'accès à l'eau potable ou de la promotion desbienfaits de l'eau sur la santé, la Nuit de l'Eau propose des infor-mations et animations qui visent à attirer l'attention sur la nécessi-té de respecter cet élément essentiel à la vie qui est l'Eau.L'objectif de l'Unicef est de sensibiliser et de récolter des fondsafin de financer ses actions de lutte pour l'accès à l'eau potabledans le monde.Seront proposées des animations autour de l’Aquagym, le water-polo, brevets de natation, asquimautage canoë, relas EDF (1 eurorécolté par longueur de bassin réalisée), pratiques libres, exposi-tions sur l’eau, collecte de fonds...

La IIème Nuit de l’Eau

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 21

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Le monde se transforme, les générations; leurs attentes et leursbesoins, sont différents et notamment les rapports qu’entre-tiennent aujourd’hui les usagers avec leurs administrations.

Les services rendus à la population nécessitent du travail et de larigueur et ne sont pas mis en cause, mais la population est en atten-

te d’autre chosea u j o u r d ’ h u i ,quelque chose deplus. Ce quelquechose de p lus ,c’est la proximi-té”. La constitu-tion des Conseilsde quartiers et lacréation récentedu service Vie desQuartiers mar-quent ainsi uneévolution notablede l a fonc t ionpublique au servi-ce des citoyens.Ils répondent à la

volonté du maire de tout mettre en oeu-vre pour favoriser la proximité avec toutun chacun et représentent les meilleursoutils pour développer l’écoute, le dia-logue et les échanges entre élus et admi-nistrés, au plus prés des préoccupations de ces derniers. L’adoption récente de la Charte des Conseils de quartier constitueune étape supplémentaire dans la mise en œuvre par notre ville d’une

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 722

C’est l’un des engagements pris en 2008par le maire et son équipe municipale : lacréation de Conseils de quartiers, placéssous la responsabilité d’adjoints déléguésspécifiquement à ces Conseils et la mise enplace d’un service Vie Des Quartiers. Cesengagements sont aujourd’hui réalité.

politique moder-ne de consulta-tion de la popula-tion, et de gestiond e s s e r v i c e spublics locaux. Ce nouveau ser-v i c e V i e d e sQuartier, impulsépar le Cabinet dumaire, est ainsi lepremier service àtester cette évo-lution de la Fonction Publique vers les citoyens. Il a en charge lesactes administratifs classiques déjà présents dans les mairies de quar-

tiers, mais sa tâche essentielle est d’assu-rer une présence quotidienne et de déve-lopper une qualité d’accueil et d’écoutepermanente. L’enjeu est de garantir uncadre de vie paisible et harmonieux.

A noter que ce nouveau service municipal s’est créé dans le cadred’un programme de redéploiement interne et qu’il n’occasionne doncaucune dépense nouvelle de fonctionnement.

Garantir un cadre de vie paisible et harmonieux

la démocratie localemonte en puissance !

vie des quartiersvie des quartiers

UN PROBLÈME ?Une requête

à formuler à la mairie,un problème à signaler,

un dommage constaté dans votre quartier, votre rue...Contactez le service municipal NEVERS - ECOUTE - CITOYENNETÉ.03 86 68 45 27

UNE SOLUTION !

Page 23: NCMB 157

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 23

Le nouveau service Vie des Quartiers s’est dotée d’une équiped’agents motivés par le contact avec la population.

Répartis dans chacune des quatre mairies de quartiers, ils sont la pierre angu-laire et les chevilles ouvrières de leur élu respectif. Ils ont pour missiond’accueillir tout un chacun et d’instaurer de réels rapports de proximité

avec les usagers, en leur facilitant l’accès à toute information, en les guidant versles services et personnes aptes à répondre à leurs attentes, que les réponses soientdu ressort de la municipalité ou qu’elles relèvent d’autres administrations, ouassociations. Leur rôle essentiel est l’accueil et l’écoute.Les quatre mairies de quartiers assureront des permanences identiques à cellesqui existaient auparavant, soit de 8h30 à 12h, ou de 13h30 à 17h (voir pages sui-vantes). Chacune de ces permanences étant assurée par une responsable et unagent d’accueil en lien avec leur adjoint référent. L’objectif premier est d’inciterles gens à pousser la porte des mairies de quartier, à venir échanger.Ces mairiesde quartier ont également vocation à développer des partenariats avec les institu-tions, les associations présents sur le territoire, au coeur des quartiers. Par ailleurs,elles sont en charge les questions d’habitat social et la mise en oeuvre d’une ges-tion urbaine de proximité pour faciliter, voire retisser du lien social.

Philippe Chauvet, direc-teur de cabinet, pousseà l’éclosion rapide dunouveau service Vie desQuartiers. “Ce rappro-

chement au plus près des préoccu-pations des nos concitoyens marqueune évolution notable de la fonc-tion publique. L’engagement dumaire et des élu(e)s est de tout met-

tre en oeuvre afin quevivent de véritables espa-ces de débats à l’échellede chaque lieu de vie,dans un souci de proxi-mité, d’écoute, de dialo-gue et d’échanges.”

Les services rendus quoti-diennement à la popula-tion nécessitent travail et

rigueur, mais au-delà des réponses adminis-

tratives que les élus et les services de la Villedoivent apporter, on voit bien que les chosesont changé depuis quelques années dans lerapport qu’entretiennent les administrés avecleur “mairie” et leurs élus. Le monde se trans-forme, les générations évoluents et le souhaitde proximité, de dialogue, d’écoute est plusfort aujourd’hui. C’était aux élus d’inven-ter de nouvelles formes d’échanges quiallient efficacité et démocratie afin d’yrépondre au mieux. Pour Philippe Chauvet,“la proximité est le meilleur moyen derépondre à cette demande nouvelle. La pro-ximité, c’est un état d’esprit qui réside dansun rapport nouveau à instaurer avec nosconcitoyens, à qui l’on doit de faciliter l’in-formation et l’orientation vers les servicescompétents, qu’ils soient municipaux ouqu’ils relèvent d’autres administrations, ouassociations. Il faut apporter les bonnesréponses et réduire autant que possible lenombre d’interlocuteurs, c’est le b.a-ba dela proximité, mais c’est déjà beaucoup.”Dans ce processus, les adjoints de quartieront un rôle essentiel; celui d’interlocuteur

privilégié et sont ainsi plusdisponibles, assurant des per-manences hebdomadaires dans“leurs quartiers”. Ils représen-tent le lien entre la populationet l’administration, et sont l’in-carnation de cette proximité. Les requêtes ou sollicitations formulées parles usagers sont autant de matière qui peu-vent intéresser les élus, mais aussi les mem-bres des différents Conseils de quartiers.“Car, ces Conseils ont vocation à formulerdes propositions suite à desdébats organisés en leur sein,pour qu’une décision puisse êtreprise lors de la tenue du Bureaumunicipal voire du Conseilmunicipal (selon l’importancede la demande)” En effet, lesConseils de quartier ne peuventdisposer du pouvoir de décisionqui est l’apanage des élus, maisils permettent de par la connais-sance qu’ils ont de leur lieu de vie, de col-ler à la réalité du quotidien de la population.

La proximité : un état d’esprit !OUEST

EST

CENTRENORD

Il était 1...

Une nouvelle équipe à l’écoute des habitants

Faites des mails à :[email protected]@ville-nevers.frmairie.quartiercentre@[email protected]

...ils sont 8 !

Page 24: NCMB 157

Quartiers NORD Adjoint : Jean-Louis BALMairie de quartier : 4, ru e03 86 71 62 71Matin : 8h30 - 12hmairie.quartiernord@ville

Quartiers CENTREAdjoint : Christophe WARMairie de quartier : 3, pla c03 86 68 46 46Matin : 8h30 - 12hmairie.quartiercentre@vill

Quartiers OUESTAdjoint : Daniel WareinMairie de quartier : 9, rue Jules-Verne / 03 86 71 83 90Lundi, mardi jeudi de 13h30 à 17h30, mer-credi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30et vendredi de 13h30 à 17h.

[email protected]

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 724

3

8

2

1

Quartier Alsace-Lorraine/RotondeCollège habitants-Bernard Lopart, rue Alsace-Lorraine-Pascale Masseboeuf, rue Professeur-Calmette-Aurélie Milcent, rue de l’Aiguillon-Emmanuel Cotillard, rue Général-Sorbier-Serge Dole, rue Général-Auger-Henriette Frébault, rue Henri-Dunant

Quartier Eduens/MontapinsCollège Entreprise / Association / Expert / Personne qualifiée-Jean-Pierre Trente, rue des Mariennes / Association CNL

Collège habitants-Andrée Chalmendrier, résidence des Eduens-Maurice Alexandre, rue Gilbert-Troufflot-Roselyne Chamoux, rue des Montapins-Daniel Matchoro, rue Marcel-Paul-Catherine Bocquin, rue Marcel-Paul-PhilippeErrecart-Favières, rue de la Raie.

Quartier Cathédrale/JonctionCollège Entreprise / Association / Expert / Personne qualifiée- Bernard Chiron, rue de la Jonction/ Entreprise “Café la Marine”- Christian Demaillet, rue de la Jonction / Association- Lydie Dupont, rue Paul-Vaillant-Couturier /Association “ANVOSA”- Amélie Scheuer, rue du Cloître-Saint-Cyr / Association “A FLEUR”

Collège Habitants- Marie-Claire Save, rue du 14-Juillet- Bruno Monteiro, rue du Rivage- Micheline Choquet, place des Reines-de-Pologne- Gérard Chatelet, rue des Conrade- Hélène Gisserot, place de la République- Christophe Rocci, rue de la Porte-du-Croux

1

2

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7

8

8

vie des quartiersvie des quartiers4 5

Quartier BanlayCollège Entreprise / Association / Expert / Personne qualifiée- Anne Wozniak, Bd de-Lattre-de-Tassigny / Entreprise “Paysagiste”- Pascale Panier, rue du Portugal / Entreprise- Fabien Picaut, Bd de-Lattre-de-Tassigny /“Librairie Tabac-Presse du Banlay”- Lionel Foulatière, rue des Neuf-Piliers / Association “ARAC”- Alain Herteloup, Bd Saint-Exupéry / Association “Centre social du Banlay”- Colette Grigaut, rue Honoré-de-Balzac / Association “Femmes isolées”- Félix Bakenda, impasse Louis-Stévenot / Association “SOS-Racisme”- Catherine Bouveau / Association “Réservoir”- Eric Rabret / Association “Réservoir”- Ayse Bulbul, rue Alphonse-Laveran / Association “Inter-Quartier”

Collège Habitants- Chantal Amelot, rue Georges-Guynemer- Véronique Gohier, rue des Tailles- André Pierre, rue Georges-Guynemer- Michel Labarre, impasse Louis-Stévenot- Annie Méoli, rue Henri-Foucaud- André Jacquinot, rue Georges-Guynemer

Quartier Maupas/Victor-HugoCollège Entreprise / Association / Expert / Personne qualifiée

- Pierre Maribas, rue Gresset / Entreprise SCI-l’Elyséenne- Jacqueline Baynac, rue André-Deslignière /

Conseil Syndical Résidence “Château des Perrières”- Catherine Bouveau & Eric Rabé / Régie Interquartiers

Collège Habitants- Claude Pierre Mazet, Bd Victor-Hugo

- Josette Henry, rue Molière- Jean-Luc Morier, rue Professeur-Anfray

- Christian Bougaré, rue du Docteur-Léveillé- Annie Legret, rue de Vauzelles

- Paul Guyot, rue Louis-Vicat

Quartier Montôts/Grande-PâtureCollège Entreprise / Association / Expert / Personne qualifiée-Jean-Louis Garo / association: “Maison des Montôts”, rue de Marzy-Thérèse Hervier / association: CLCV, impasse Jules-Verne-Mauricette Barbarin /asso “Val des Loges”, rue Jean-Maitron-Martine Gaudin, rue de Marzy / personne qualifiée-Jimmy Derouault, rue Romain-Baron / Entreprise & habitant-Jean-Luc Septier, chemin des Bas-Montôts / Organisme AFPLI-Roger Boissay, rue Maréchal-Lyautey / association ACPMPC-Nicole Paris & Jean Lenoir / Régie interquartiers “Réservoir”-Laurent Le Mouée, rue Franchet-d’Esperey / association “Inter-Quartier”

Collège habitants-Fatiha Benabdallah, rue Jules-Verne-Régis Ducreux,16 rue de Lund-Romain Moussy, rue de Marzy-Joël Liottin, rue Albert-Camus-Fadona Lambarki, rue Père-de-Foucauld

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N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 25

ALLERET e Ernest-Renan

e-nevers.fr

EARNANTace Saint-Laurent

lle-nevers.fr

Quartiers ESTAdjointe : Delphine FLEURYMairie de quartier : 1, rue Louis-Francis 03 86 71 67 40Lundi, mardi, mercredi de 13h30 à 17h30, jeudide 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h 30, vendredide 13h30 à 17h.

[email protected]

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Quartier Champs-Pacaud/MouësseCollège Habitants

- Roland Panier, Fg du Grand-Mouësse- Daniel Berthelot, cité Thomson

- Damien Jure, Fg du Grand-Mouësse- Rollande Blondeau, rue Sacco-et-Vanzetti

- Nathalie Laboureau, rue de l’Eperon- Didier Lepresle, rue de l’Eperon

Quartier Baratte/CourlisCollège Entreprise / Association / Expert / Personne qualifiée

- Pascale Poussin, avenue Général-de-Gaulle / Ecole Jean-Macé- Jean-Yves Colinet, mail Jacquinot / Association

- Marie-Cécile Gaulon, rue des Sablons / Association CLCV- Yves Herberrier & Cédric Picard / “Réservoir” Place du Grand-Courlis

- Joëlle Del Zotto & Françoise Legrand / Centre Social de La Baratte- Laurent Le Mouée / Association Interquartier

Collège Habitants- Michel Diancourt, allée Neubrandenburg - Catherine Diancourt, Bd Jacques-Duclos

- Daniel Del Zotto, Bd Jacques-Duclos- Alain Aubin, impasse Pierre-Prémery

- Robert Gaulon, rue des Sablons- Jean-Michel Lyonnard, Fg de la Baratte

Quartier Bords-de-Loire/PâtureauxCollège Entreprise / Association / Expert / Personne qualifiée

- Josette Martin, rue Bernard-Palissy /Association “CNL”- Marie-Hélène kerlingt, rue du 8-Mai-1945 / Association “Accord de Loire”

- Jean-Pierre Milon, rue des Patureaux / Association “les Pâtureaux”- Pierrette Guillemot, rue du 8-Mai-45 / “Fédération des ainés ruraux de la Nièvre”

- Marie-Annick Sévillano & Jean Lenoir / Association “Réservoir”- Alain Gala, rue Bernard-Palissy / Association “CLCV”

Collège Habitants- Pierre Schlickling, rue des Patureaux

- Julien Detrie, rue Bernard-Palissy- Marie-Jeanne Fousset, rue du 8-Mai-45

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6

9

1011

Service VIE DES [email protected]

6Quartier République/PréfectureCollège Entreprise / Association / Expert / Personne qualifiée- Françoise Georgelin, rue du Clou / Association “Tiens bon la Barre”- Jean-Pierre Meunier, rue Saint-Etienne / Personne qualifiée JM finances- Gérard Marchand, rue des Ardilliers / Personne qualifiée Jeff de Bruges

Collège Habitants- Monique Bonpar, Bd de la République- Pascale et Joël Singery, rue de la Préfecture- Emmanuel Dumont, rue de Nièvre- Isabel Gaudin, rue du Champ-de-Foire- Michel Bloquet, rue Charles-Roy

7Quartier Centre-VilleCollège Entreprise / Association / Expert / Personne qualifiée- Alain Gresle, rue du Fer / Habitant & Experte- DolorèsTouzin, place Saint-Sébastien / Habitante & personne qualifiée- Gaël Drillon, rue Mirangron / Habitant & Personne Qualifiée - Marie-Chantal Feldbusch, rue des Francs-Bourgeois / Association “le Groupe”- Stéphanie Machecourt, rue des 4-Vents / Association “Commerçants quartier Mancini”- Cécile Castan, rue de Nièvre / Association “BIJ 58”- Mostapha Tarbouni, impasse des Varennes / Assocation “Inter-Quartier”

Collège Habitants- Claudine Bouillot, rue de Vert-Pré - Jean-Paul Malcoiffe, avenue Général-de-Gaulle- Bernard Bideau, rue Clerget - Jocelyne Bonnet, rue Henri-Barbusse - Michel Chastaing, place Guy-Coquille

Page 26: NCMB 157

Entreprendre

Eric Freyssinge est directeurde la boutique de gestion.Chaque année, les 11 salariésque compte la BDGacueillent quelque sept centpersonnes qui ont un projetde création ou de reprised’entreprise. “Le régimed’Auto-entrepreneur est uneétape intermédiaire. Elle per-met à la personne qui souhaitecréer son entreprise de testersa viabilité d’en étudier la fai-sabilité dans un cadre légal eten minimisant la prise derisque.. Ce système a l’avan-tage d’être réactif par rapportaux cotisations sociales et decoller à la réalité”. Le premierjour de lancement du dispo-sitif, 2 000 inscriptions ontété enregistrées. A Nevers,et plus largement dans laNièvre, on dénombrait unequinzaine d’inscrits au régi-me d’Auto-entrepreneur viale site www.lautoentrepre-neur.fr ou directementauprès du Centre deFormalité des Entreprises àla Chambre de Commerceet d’Industrie.

L’Auto-entrepreneur et le Nouvel Accompagnementà la Création et à la Reprise d’Entreprise (NACRE)

sont les deux nouveaux dispositifs en vigueur depuisle 1er janvier.Le premier dispositif s’adresse à toute personne quisouhaite créer une entreprise individuelle pour éxercerune activité commerciale, artisanale ou libérale en com-plément d’une activité salariée, ou à titre principal. Ladémarche est plus simple et plus rapide que pour la créa-tion d’une entreprise individuelle. Elle s’accompagned’un programme d’éxonérations de charges et d’un régi-me simplifié au niveau des cotisations sociales qui sontcalculées en fonction des revenus générés par l’entre-prise au cours de l’année. Si l’entreprise ne génère aucu-ne recette, il ne sera prélevé aucune cotisation sociale.Ce régime s’accompagne également d’une éxonérationde taxe professionnelle de deux années et de l’annéecivile en cours, et d’un prélèvement de l’impôt sur lerevenu en fonction des rentrées du chiffre d’affaires. L’auto-entrepreneur dispose également d’une dispense d’im-matriculation au registre du commerce et des sociétés

Dans un contexte de crise économique et d’aug-mentation du nombre de demandeurs d’em-ploi, nombreux sont ceux qui souhaitent ten-ter l’aventure de la création d’entreprise. Depuisle 1er janvier 2009, de nouveaux dispositifs sontentrés en vigueur.

Créer, entreprendre

SÉMINAIRE BOUTIQUE DE GESTION

(pour les commerçants) ou au répertoire des métiers(pour les artisans). L’entreprise bénéficie malgré toutd’un numéro Siren. Les obligations comptables sontelles aussi allégées. Un livre journal détaillant les recet-tes doit être tenu à jour, et pour les eules activités devente ou de fourniture de logement, un register réca-pitulatif par année présentant le détail des achats.

Le second dispositif, NACRE, vise à améliorer l’ac-compagnement dans la création d’entreprise et à déve-lopper des partenariats bancaires pour les demandeursd’emplois et bénéficiaires de minima sociaux.L’objectif étant d’organiser un véritable parcours ducréateur afin d’augmenter la pérennité des entrepri-ses créées et le nombre d’emplois générés. Ce dispo-sitif est destiné aux demandeurs d’emploi indemni-sés, aux bénéficiaires de l’allocation de retour à l’em-ploi, de minima sociaux, aux jeunes de 18 à 25 ans etceux de moins de 30 ans non indemnisés... Ce dispo-sitif s’articule autour de trois phases. L’aide au mon-tage de projet qui vise à valider la maturité du projet,ses chances de succès. La seconde phase est celle dela structuration financière et intermédiaire bancaire quia pour objectif de valider la pertinence économiquedu projet. Enfin, la troisième phase concerne l’appuiau démarrage et au développement de l’entreprise. Elleconsiste pour le nouveau dirigeant à être en mesured’assumer pleinement son rôle de chef d’entreprise.

Eric FreyssingeDirecteurde la Boutique de Gestion

Boutique de Gestion 47 bis, rue Henri-Bouqillard

58 000 nevers03 86 21 41 71

[email protected]/nevers

www.boutiques-de-gestion.comwww.lautoentrepreneur.fr

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 726

Page 27: NCMB 157

“Le Peacock marquenotre volonté de pro-mouvoir le bois de la

région avec des produitsinnovants, explique Jean-Pierre Alaux. Ainsi, tous lesplaquages sont en chêne deBourgogne. Ce siège debureau a été conçu dans lecadre d’un concours organi-sé par le Conseil régional surle thème de l’éco-design...”

éco-conception“nos efforts pourl’environnement”

“L’entreprise est engagée dansl’éco-conception, souligne Jean-Pierre Alaux ; c’est à dire queEurosit respecte trois conditionsen faveur de l’environnement. La première, ne pas utiliser de matières dangereuses, privilégier celles qui sont peu énergi-vores et choisir des matières recyclées et/ou recyclables. Ladeuxième, fabriquer des produits durables. Par exemple, nousvoulons - au delà des 5 ans de garantie offerts à nos clients -qu’un produit vive au moins dix ans. Enfin la troisième, conce-voir des sièges totalement démontables, dont chaque pièce est identifiée, en vue du recyclage. Actuellement, 8 produitsEurosit sont certifiés NF environnement. De même que l’entre-prise a réduit de 30% sa consommation d’énergie, ces troisdernières années. Certifiée ISO 14000, conforme à la législa-tion, Eurosit développe un plan éco-citoyen global, dans une démarche non seulement écologique mais aussi sociale.”

Et le directeur d’Eurosit d’af-ficher un sourire quant aubilan de l’entreprise pour2008, même s’il tient à garderun optimisme prudent, comp-te tenu de la crise économiqueactuelle : “L’an dernier, notrechiffre d’affaires a augmentéde 18%. C’estrassurant maisil faut noterque notre pro-duction est sai-sonnière. Cequi nous pré-serve un peu

des événements actuels, c’estque nos marchés s’inscriventdans la durée ; généralementtrois à quatre ans.” Des mar-chés en effet récurrents signésavec d’importants clientscomme la RATP ou AirFrance. Côté fournisseurs,

Eurosit s’ap-provisionne à98% enEurope, dansun souci dep r o x i m i t é ,notamment enItalie (pour lestextiles) et en

Allemagne (pour les pièces demécanique). Et sans nuldoute, ce qui fait la force del’entreprise, c’est son espriten perpétuelle recherche créa-tive. Ainsi dispose-t-elle d’unbureau d’études intégré, leRED (Recherche etDéveloppement) au seinduquel sept concepteurs etdessinateurs travaillent àtemps plein sur de nouveauxproduits. Car le design nesouffre aucun repos ! En troisans, huit nouvelles gammesde sièges ont vu le jour... Sanscompter le petit dernier,Citizen, un fauteuil “éco-conçu” (voir encadré) quisortira des ateliers en juinprochain. Et c’est en arpen-tant le site, de l’atelier de gar-nissage à la ligne de montageen passant par le secteurmétal, que l’on mesure lesavoir-faire du personnel.Une équipe, aux compétences

plusieurs prix

en 2008 dont le

“qualité

et performance

Bourgogne”

économie

Implantée sur la Z.I. de Nevers / Saint-Eloi,

l’entreprise Eurosit fêtait ses 60 ans en

2008... Et comme uncadeau, l’un de ses derniers sièges - le

Peacock (qui marie boiset design) - remportaitle prix “Qualité et per-formance Bourgogne”

et le label “Etoile del’observer du design”...

L’occasion d’un tourd’horizon avec Jean-

Pierre Alaux, directeur.

ou l’artisanat industrielEurosit

multiples, aussi dévouée queconcernée : ici, chaque siègeest “fait main”... rien n’estautomatisé ; le tissu, parexemple, est coupé par descouturières ! Quand l’indus-trie emprunte à l’artisanat, ledesign le plus haut de gammereste l’oeuvre d’artistes...

EN CHIFFRES,l’entreprise Eurosit c’est :

- un site de 55.000 m2

dont 20.000 m2 de bâtiments ;

- un effectif de 135 employés ;

- un chiffre d’affaires de

19,7 millions d’euros en 2008

soit une progression de 18%

par rapport à 2007 ;

- 8 nouvelles gammes de

produits créées en trois ans ;

- 180.000 sièges fabriqués

en 2008 (soit une moyenne

de 700 à 1400 par jour) ;

- 60 ans d’activités dont

36 à Nevers (Z.I. Saint-Eloi) ;

- un million de combinaisons

possibles sur catalogue...

Autour des derniers modèles

de sièges Eurosit, l’équipe du

management et de l’administration.

Jean-PierreAlaux estdirecteur dusite depuismars 2007.

Dans le laboratoire d’essai, chaque siège est soumis aux rigueurs de la qualité !

27N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7

Page 28: NCMB 157

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 728

À

Chaque semaine, Danie Leclerc enseigne bénévolement l’anglais aux adhérents du

Groupe d’Entraide Mutuelle. Professeur à la retraite, elle conjugue ainsi son amour

de la langue de Shakespeare à son tempérament altruiste et sa passion pour la

musique. Car ici l’apprentissage se fait en chanson.

“A L’HEURE DE LA RETRAITE, J’AURAIS BIEN CONTINUÉ, AVOUE DANIE

LECLERC. J’AI TOUJOURS ADORÉ MON MÉTIER ET ENSEIGNER FAITPARTIE INTÉGRANTE DE MA PERSONNALITÉ... AVEC LE GEM (GROUPE

D’ENTRAIDE MUTUELLE), JE CONTINUE DE FAIRE CE QUE J’AIME...”Pour ceux qui en doutent encore, bénévolat ne signifie pas forcé-ment sacrifice. “Au contraire, je pense qu’il faut être naturellementmotivé dans toute action altruiste, sinon cela ne sert à rien d’y allerà reculons...” Danie, dont la fine silhouette d’ancienne champion-ne de kayak traduit le dynamisme, offre chaque semaine ses com-pétences aux adhérents du groupe. “Au début, je me suis deman-dée si j’allais être capable de capter l’attention de personnessouffrant de troubles psychologiques. Le doute a vite été balayé.Je me suis immédiatement sentie à l’aise et, surtout, d’une grandeutilité. Je retrouvais le rapport chaleureux que l’on établit souventavec les élèves fragiles. Le besoin rapproche...” Au GEM, tous lesjeudis après-midi, c’est anglais ! Mais comme les niveaux sont varia-

b l e s - d e l ’ â g e à l a(mé)connaissance de lalangue - Danie a su trou-ver le bon moyen pour

niveler les valeurs en travaillant à partir de chansons. “Ce sont euxqui apportent les idées et ensuite, on planche sur le morceau. Lagrammaire, l’orthographe, le sens...” Avec quelques bonnes sur-prises à la clé. “Récemment, on a planché sur Born in the USA deBruce Springsteen et, du coup, j’ai totalement revu mon jugement.Cette chanson est loin d’être pro-américaine. Au contraire...” Au-delà de la découverte ou du perfectionnement, les “élèves” de DanieLeclerc prolongent le débat, en anglais... puis en français. Tous trou-

vent ici un espace où ils peuvents’exprimer, sans retenue. De pré-cieux moments que leur “prof” esttout aussi ravie de partager.

Fondé en avril 2007, le Grouped’Entraide Mutuelle “Club Espoir 58”est un espace réservé aux person-

nes souffrant de troubles psy-

chiques reconnus par les profes-

sionnels de la Santé. Subventionnée

par la DDASS, l’association dispo-

se de locaux au 10, rue des

Fondereaux où une salariée per-

manente, Linda Fuche, coordonne

les activités et le fonctionnement.

Ici, les adhérents - se rencontrent

autour des 11 bénévoles de l’asso-

ciation et suivent ainsi des cours

de langues, de chant ou d’informa-

tique. Les adhérents (35 en 2008)

participent également à des activi-

tés physiques (randonnée, cyclo-

tourisme...) dans un environne-

ment chaleureux qui permet de

tisser des liens et de lutter contre

l’isolement et l’inactivité.

Contact : 03 86 61 15 94e-mail : [email protected]

Le débat se prolonge,les blocages s’estompent

Danie Leclerc

DANIE LECLERCNée le 19 juillet 1947 à NeversMariée à GilbertMère de Lionel (né en 1974) et Pierre-François (né en 1978)Retraitée depuis juillet 2007Seconde d’une famille de quatre enfants,

Danie a grandi dans le quartier Saint-Benin

à Nevers. L’école primaire de la Rotonde,

le lycée de Jeunes Filles de Nevers puis la

Faculté de Lettres de Clermont-Ferrand

jalonnent son apprentissage. Danie devient

professeur d’anglais. En 1971, elle obtient

son premier poste au collège de La

Charité-sur-Loire. A la rentrée 1976, elle

rejoint le collège de Guérigny où elle res-

tera jusqu’à sa retraite en 2007. Dans la

foulée, elle prolonge son goût pour l’en-

seignement et la langue de Shakespeare

en proposant ses services auprès du

GEM (voir ci-contre). Danie Leclerc s’est

également beaucoup investie dans le

milieu du sport et notamment du canoë-kayak. Championne de France K2 (avec

Marie-Claude Cordebois) en 1966 et

1967, elle a encadré les jeunes des clubs

de Nevers et de La Charité.

“Je me suis immédiatement sentie à l’ai-se et, surtout, d’une grande utilité. J’airetrouvé le rapport chaleureux que l’onétablit souvent avec les élèves fragiles...”

On connaît la chanson

bénévole

Page 29: NCMB 157

Entre terre et sableLa voie de chemin de fer sépare larue des Sablons de la Petite ruedes Sablons. De part et d’autres,des maisons neuves côtoient desbâtisses parfois centenaires qui té-moignent d’une tradition maraî-chère. Une tradition qui trouve sonorigine dans une terre sablon-neuse, trace de l’ancien lit de laLoire.

Apriori, lorsque l’on emprunte la ruedes Sablons, ou la Petite rue des Sa-blons,c’est parce qu’ on y vit, ou alors

que l’on rend visite à une connaissance.Pourtant, les deux voies estampillées Sablonssont de plus en plus fréquentées par les auto-mobilistes qui souhaitent éviter la circulationdu faubourg de la Barartte tout proche. Ducoups, la municipalité a installé plusieurs ra-lentisseurs qui, aux dires de certains riverains,produisent leurs effets. Les Sablons,c’est unhavre de paix où les générations se succèdent,où la maison de famille a encore du sens, oùil fait bon vivre. En cette matinée humide et

monde se connaît. Dans le coin, vous remar-querez que toutes les maisons ont un puits, etqu’ils sont tous alignés. Ce sont les frères Gi-rault qui étaient puisatiers qui ont fait ça. Ilparait que tous les puits sont alimentés depuisle Pont-Saint-Ours. Même en cas de séche-resse, on a de l’eau, la source n’est jamais ta-rie”.

froide de février, quand la pluie fine pousséepar le vent vous cingle le visage, ils sontquelques uns à braver le mauvais temps aux pe-tits soins pour leur jardin. Ce quartier de Ne-vers marque la frontière avec la commune voi-sine de Saint-Eloi, une frontière matérialisée parla rivière qui passe qui répond au doux nom de“Guipasse”. La quiétude ambiante tranche avecl’activité industrielle qui s’étend sur la zone del’autre côté du canal. Maurice Charvin, qui ha-bite au tout début de la Petite rue des Sablons,s’en souvient “J’étais outilleur à la Thomson(aujourd’hui Selni). Comme j’habitais juste àcôté, j’étais très sollicité, la nuit, le dimanche...Et j’y allais sans rechigner, c’était comme çaà l’époque”. Aujourd’hui âgé de 82 ans, Mau-rice habite toujours dans la même maison, etcoule une retraite paisible, mais hyper active.“J’ai 5 000 m2 de terrain, je fais du jardin, dela vigne.Cela représente du travail mais j’aimeça, et ma femme me donne un coup de main.Je cultive de tout, la terre est bonne, une terreidéale pour les asperges. Mes parents se sontinstallés dans ce quartier de maraicher en 1945après avoir tenu La Forgette, à Forges. On estbien ici, c’est une grande famille, tout le

Quartier des Sablons

Maurice Charvin habite la “petite rue des Sablons” depuis 1945.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 29

Page 30: NCMB 157

La famille Meyer est installée aux Sablons depuis Juin 2006. Pierre-Jean, Linda et leurs deux filles Thaïs (7 ans) et Gaya-Nyne (3 ans) ha-bitent une maison un peu particulière reflet d’un choix de vieéco-sensible. “Nous avions une idée bien précise de la maison que l’onvoulait et où nous souhaitions la construire, ici aux Sablons. C’est lacarte Ville à la campagne qui nous séduisait, et hors de question de par-tir à 25 km de Nevers et de passer des heures dans la voiture. Ici noussommes bien, au contact de la nature dans notre “cabane de jardin”.Ironisent de concert Pierre-Jean et Linda. Une cabane tout confort biensûr, mais en lien avec la destinationpassée du terrain de construction :une ancienne terre de maraîcher.Le bois est le principal matériau denotre construction et nous n’avonsrien modifié du terrain, on l’a justedéfriché. Le coin est vraimentsympa”. Récupération de l’eau depluie, chauffage au granulé debois, une exposition de la maisonraisonnée pour un maximum deluminosité... “Notre credo : mon-trer qu’en pesant autrement,même avec un petit budget, on ar-rive à faire des choses respec-tueuses de l’environnement”.

Christian Dechirat est riverain de larue des Sablons depuis 35 ans. Le quar-tier est calme, sympa. “Avec mes pa-rents nous sommes arrivés aux Sablonsdans les années 1966 - 1967. Ils habitentlà juste à côté. Moi, j’ai grandi ici et je m’ysens bien. Ce quartier est construit surl’ancien lit majeur de la Loire (il y aquelques centaines d’années) l’eau n’estpas très loin sous terre, à deux ou troismètres. D’ailleurs, la plupart des maisonsdans le coin disposent d’un ou plusieurspuits. Le seul inconvénient ici, c’est la vi-tesse parfois excessive des automobilistesà certaines heures de la journée. Il y aquelques jours, une voiture a fini sacourse dans le jardin de mes parents encontrebas de la route. Sans mauvais jeude mots, elle a finit dans les choux ...”.

Les Sablons

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 730

A proximité du passage à niveau, juste enface ducanal, Roger Ramage, 70 ans, promène son fidèlecompagnon, Théo. Et c’est comme ça tous les jours.Retraité de la Ville de Nevers, Roger savoure uneretraite bien méritée. “Ça fait 20 ans que j’habite là.Une opportunité. Comme je travaillais à deux pas (aucentre expo) je n’ai pas hésité une seconde à m’instal-ler ici avec mon épouse qui est toujours en activité. Icitout le monde se connaît - il salue au passage un voi-sin - surtout parmi les anciens. C’est un quartier où çase construit pas mal, de jeunes couples s’installent.Mais on est tranquille. Mon jardin m’occupe bien.J’aime ça et on s’y retrouve. Même en hiver, épinards,choux, poireaux, carottes... que du bon et du frais.”

Page 31: NCMB 157

Micheline Maupetit, 75 ans, fait partiedes “anciens” de la rue des Sablons. Elley est arrivée il y a 48 ans après s’êtremariée. Toute une vie consacrée à laculture, au maraîchage. Les Jardins deSaint-Fiacre, c’est le nom de l’epxloita-tion de la famille Maupetit. “Tout unevie à travailler ici aux Sablons, et à la Ba-ratte, terre de maraîché. On faisait lesmarchés bien sûr, mais aussi de la ventedirecte. Beaucoup de gens venaient ici, çafaisait de l’animation, ça donnait de la vieau quartier. Je trouve qu’aujourd’hui lesgens ont tendance à rester chez eux, c’estdommage. Toujours est-il qu’à 75 ans, j’aitoujours à faire, je ne m’ennuie jamais.Puis, avec mon mari, on donne un coup demain au fiston de temps en temps”.

C’est la cinquième génération.Jacques Maupetit, horticulteur, a prisla suite de l’exploitation familiale,mais il est passé des fruits et lé-gumes aux fleurs. Un choix de vie.“C’est le père de mon arrière grand-père qui s’est installé ici, sur cette terreen 1894. Moi, je suis arrivé dans cettedemeure j’avais à peine huit jours.J’aime dire que je suis né dans unchoux, mes parents, comme mes grand-parents étant maraîchés. Pour ma part,j’ai fait le choix de changer d’activitéet de m’orienter vers les fleurs, l’horti-culture. Je n’y connaissais pas grandchose, mais quand on sait faire pousserun chou, une carotte ou un poireau...Aujourd’hui je me consacre aux fleurs,j’organise et participe à des fêtes desfleurs partout en France”.

Installé depuis trois ans en haut de larue des Sablons, Benoît Plisson, la

quarantaine, est arrivé dans la Niè-vre il y a quatre ans depuis l’Indre. Benoit est artisan menuisier, et il a

suivi son épouse mutée dans la Niè-vre. Installée aux Champs Pacaud àleur arrivée à Nevers, la famille Plis-

son a souhaité rester dans le quar-tier de la rue des Sablons. “Nous

souhaitions rester ici, c’est calme,sympa. On cherchait une maison à

acheter et on a trouvé. On ne regrettepas. C’est vrai que parfois il y a de lacirculation et que certains automobi-

listes ont une vitesse un peu excessive.Mais, l’installation de ralentisseurs a

réduit les nuisances. On est à deux pasde la ville et de la campagne, les

champs sont à deux pas. La preuve, onentend davantage le bruit du coupleOie - Jars juste à côté, que le train.”

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 31

Les Sablons

A la sortie de Nevers, au-delà ducanal de dérivation, la rue et laroute des Sablons avancent entre lefaubourg de la Baratte et la routede Trangy, encadrant de part etd’autre le voie ferrée de Chagny. Route et rue qui se dirigent vers l’extré-mité toute proche de la commune, sem-blent avoir été tracées avec une certainenonchalance, dans un quartier encore es-sentiellement rural, toujours appelé lesSablons.L’actuelle rue des Sablons est l’ancienchemin communal n°57. L’actuelle route des Sablons, avant lacréation de la ligne de Chagny, était re-liée à ce qui de l’autre côté du canal estdevenu un cul-de-sac : l’impasse Saint-La-zare. Une particularité de ces voies : leruisseau des Sablons sépare des terrainslourds, de terres sablonneuses lègèresaux teintes très différentes.

Récemment, la Ville de Nevers a invitéles riverains de l’impasse Zamenhof àparticiper à une réunion publique. LaVille de Nevers, pour être en conformitéavec la loi se doit de faire quelques amé-nagements sur le secteur avec notam-ment l’installation d’une échelle de cruevisant à éffectuer des relevés hydrogra-phiques de manière régulière. Cette ins-tallation, sur le parcours du ruisseaul’éperon, suppose que l’impasse entredans le domaine public. Cette procédurepermettrait aux agents de la Ville de réa-liser un sentier paysagé le long du ruis-seau de l’Éperon et d’en améliorer sonaccès et son entretien.

Les Sablons

Page 32: NCMB 157

prévention

INTERSTICE, c’est le nom de l’as-sociation de prévention spécia-lisée mise en place à Nevers depuis

le 1er novembre 2008. La préven-tion spécialisée c’est une action visantà permettre à des jeunes en voie demarginalisation de rompre avec l’i-solement et de restaurer le lien social.Elle repose sur quatre grands prin-cipes qui sont : le respect de l’a-nonymat, la libre adhésion, l’absen-ce de mandat nominatif et la noninstitutionnalisation des actions. Ilmanquait un maillon dans la chai-ne de la prévention sociale . La rai-son d’être d’Interstice est de créerune passerelle entre ce qui existedéjà, (centres sociaux, maisons dequartiers, collèges, lycées, assistan-tes sociales, institutions...) et de fairele lien entre tous les organismes quioeuvrent en direction des jeunes. “Lesaccompagnements éducatifs indi-viduels des jeunes se situent aussibien dans leurs démarches de recher-he d’emploi, de logement, ou enco-re dans leur inscription dans un par-

cours de santé. Tout cela se fait enaccord, avec le(s) jeune(s)concerné(s). Il n’y a pas de carac-tère obligatoire, nous sommesgarants de l’anonymat des person-nes pour lesquelles nous tra-vaillons” explique Isabelle Lovera,responsable d’Interstice.

Une démarche ciblée.Les éducateurs de PréventionSpécialisée n’ont pas pour missioncentrale de lutter contre la délinquan-ce des mineurs, mais de mener untravail éducatif pour soutenir l’au-tonomie et les potentialités des ado-lescents ainsi que leurs possibili-tés de tenir leur place dans la socié-té. Pour Pierre Barriol, éducateurspécialisé d’Interstice, “Notre tra-vail et l’ une des missions de la PréventionSpécialisée consiste à repérer desjeunes en situation de rupture, etdonc de mal être. C’est une actionéducative que nous menons, un tra-vail avec l’humain et en accord avecl’humain. La réponse est forcémentpersonnalisée et correspond à la situa-tion d’une personne, ou d’un grou-pe, à un moment donné”. Depuisleur prise de fonction en septem-bre dernier, Isabelle et Pierre ontbattu le pavé, pris des contacts, ren-contré les jeunes, les partenaires.“Nous devons nous faire connaît-re, être connus et reconnus des habi-tants de ces deux quartiers pour quenotre travail soit éfficient. C’est untravail de longue haleine. Un tra-vail de partenariat que nous avons

réalisé en même temps que nousélaborions le projet de l’associa-tion. Aujourd’hui nous sommes dansune phase opérationnelle en prisedirecte avec le terrain. Nous noussommes présentés dans chaque clas-se du collège Les Courlis et le jeudisoir, nous assistons à l’activité footen salle encadrée par le centre socio-culturel de la Baratte.”

Le contact et l’écouteLe travail de rue est le fondementde la prévention spécialisée car ilpermet de rencontrer la populationet d’amorcer une relation avec desjeunes, de comprendre les parcours,les besoins, de cibler les moyensd’action. L’accompagnement du jeunevers l’autonomie, son épanouisse-ment s’inscrivent dans une démar-che globale incluant les partenai-res sociaux et institutionnels maisaussi la famille. Un partenariat quiprend corps en fonction des com-pétences et des limites de chacundes acteurs du champ de l’aide socia-le à l’enfance. “Notre rôle face unjeune en situation de danger, estde défaire les noeuds, de compren-dre et de l’orienter vers les bon-nes personnes. Nous impulsons lemouvement, la dynamique”.

Depuis le 1er novembredernier une nouvelle asso-ciation a vu le jour àNevers : Interstice. Cetteassociation a pour objetde mettre en place àNevers une action de pré-vention spécialisée endirection des jeunes surles quartiers de la Baratteet des Bords de Loire.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 732

Interstice :Le maillon qu’il faut !

“La mise en place de cetteassociation de préventionspécialisée correspond à unevolonté de la Ville de Neversd’agir sur la prévention plusque sur la répression.Interstice intervient, dans unpremier temps, sur les quar-tiers Est de Nevers. Il s’agitpour nous de s’assurer de lapertinence des actions enga-gées, de la pérennité de lastructure. L’idée à terme étantde déployer ce service surl’ensemble des quartiersd’habitat collectif de la com-mune. Pour cette premièrephase, nous avons reçu lesoutien de l’Etat et du ConseilGénéral de la Nièvre qui apour compétence l’action dePrévention Spécialisée, maisc’est bien la Ville de Neversqui est à l’initiative de cedispositif, parce qu’il y a unréel besoin de remettre de l’é-ducatif, de donner du sens, decréer du lien, pour mieuxvivre ensemble”.

Delphine Fleury,présidente de l’asso-

ciation Interstice.

INTERSTICE :Présidente : Delphine FleuryVice-pdte : Evelyne Rosset(Coopération & Famille)Secrétaire : Christian LebatteurTrésorier : Richard Impengé

Prochainement, Interstice intègrerases locaux, rue du Colonel-Dartois, misà dispostion par le bailleur et parte-naire Coopération & Famille. Tél : 03 86 68 44 [email protected]

Page 33: NCMB 157

C

Femme de gauche, convaincue de longue

date, l’ex-Madame Delphine de Sceni QuaNon est aujourd’hui adjointe chargée du

secteur Est de Nevers. Entrevue.

Comment êtes-vous venue en “politique” ?

Justement, quels sont vos premiers constats et vos réponses ?

Qu’avez-vous appris de ce premier mandat ?

Ce second mandat est donc une suite logique ?

Et depuis avril 2008, vous avez un rôle important dans la vie never-soise avec ce poste d’adjointe de quartier. Comment le vivez-vous ?

Je suis une femme de gauche, depuis toujours. Mais, au lendemain del’élection de Jacques Chirac, le 10 mai 1995, j’ai rejoint le PartiSocialiste. J’étais donc une jeune militante en 2001, lorsque DidierBoulaud a souhaité que je figure sur sa liste pour les élections munici-pales. Evidemment, je pense que mes activités professionnelles au seinde Sceni Qua Non (voir encadré) m’ont fait connaître. J’avais notam-ment animé un groupe de travail sur la culture.

J’ai découvert les rouages d’une assemblée municipale, la façon de gérerune ville avec les finances locales et le poids de l’administration. Et quandon est militant, on est au coeur d’une action de service. On peut mesurerla manière et voir évoluer nos valeurs.

Rien n’est jamais acquis. Il faut sans cesse se questionner. Mais je me suisprise de passion pour mon action municipale et pour la ville, pour Nevers,

tout simplement. Le mandat municipalinclut une notion de proximité qui meconvient. Un mandat en phase avec lesréalités. Et puis, l’équipe renouvelée,

variée, me séduisait. L’envie d’être élue traduit un prolongement à l’actionmilitante. Cela donne un sens on ne peut plus concret à son engagement...

Très bien. C’est enthousiasmant et passionnant. Enthousiasmant, parceque c’est une première à Nevers. Il faut savoir que la mise en place d’ad-joints territoriaux n’est obligatoire que pour les villes de plus de 80 000habitants (ndr : loi Vaillant relative à la démocratie de proximité 2002).Didier Boulaud a souhaité ne pas être en retard sur ce plan, ne pas péna-liser les Neversois. Passionnant, parce que l’adjoint de quartier a encharge un territoire avec tous les volets de la population. Le social, leculturel, l’environnemental, l’éducation, le sport... De fait, on a une vueplus transversale sur la vie du quartiers et des micro-quartiers.

Déjà, je bénéficie ici de toute l’action menée depuis des décennies par Marie-Cécile Gaulon qui a oeuvré à tous les niveaux. Notre première réponse est

l’implantation de la mairiede quartier où la populationest reçue chaque jour. Ici,contrairement aux mauvai-ses idées reçues, il y a beau-coup de richesses. D’abord

de par la diversité sociale et culturelle des habitants. Ce doit être un atoutet pas un handicap. Les quatre écoles et le collège disposent d’équipes ensei-gnantes impliquées et volontaires. Même dynamisme au sein des centressociaux (CSC La Baratte et Accords de Loire) qui offrent des activités pourtous et mènent d’innombrables actions. Cela dit, je ne nie pas les problè-mes. Entre Mouësse et Courlis, Bords de Loire et Baratte, il y a des micro-villages, qui vivent parfois en autarcie. C’est surtout un quartier dure-ment touché par le climat social. Aux Courlis, avec 800 logements sociaux,on concentre fatalement les problèmes, mais on doit trouver des idéespour mener des actions sur le long terme et permettre aux populations desdivers secteurs du quartier de se retrouver et d’échanger. C’est fondamen-tal. Nous devons faire “avec” la population et pas seulement “pour”.

PROLONGER

L’ACTION MILITANTE

Delphine Fleury - Quartier Est

DELPHINE FLEURYNée le 13 juin 1969 à Nevers. Mère d’Alphonse (né en 1991);mariée à Pascal “Nidjo” Boutrelle.Après une enfance passée entre les quartiers de la Grande-Pâture et

des Courlis, ponctuée de fréquentes escapades à Saincaize-Gare (chez

les grands-parents), Delphine Fleury s’exile à Annecy (Haute-Savoie) où

elle décroche un bac A2 (Littéraire). Viennent ensuite les années de Fac

(Paris VIII) durant lesquelles elle obtient une Maîtrise de Philo. Mais c’est

surtout au cours de cette période qu’elle suit les cours d’Histoire del’art, option “cinéma”. Une passion qui la ramène vers Nevers et un

premier emploi au sein de Sceni Qua Non (1993), association pour

laquelle elle sera déléguée générale et programmatrice des festivals DeNevers à l’Aube et L’Avis de Château. Figure emblématique de la vie cul-

turelle neversoise, “Madame Delphine”, adhère au Parti Socialiste le

10 mai 1995. En 2001, elle rejoint la liste de Didier Boulaud et devient

conseillère municipale déléguée à la culture. En 2007, elle mène une

campagne active en faveur du maire de Nevers. Lorsque celui-ci est

réélu, elle se voit attribuer l’un des quatre postes d’adjoint territo-rial. En l’occurence, elle est en charge du secteur “Est” (Courlis, Baratte,

Mouësse, Champs-Pacaud, Bords-de-Loire et Pâtureaux). Par ailleurs,

Delphine Fleury est présidente d’Interstice, l’association de préven-

tion spécialisée à destination des jeunes et mise en place sur les quar-

tiers Baratte/Bords-de-Loire (voir page précédente).

MAIRIE DE QUARTIER EST (MAISON DES SERVICES PUBLICS

ET DE LA CITOYENNETÉ) 1, RUE LOUIS FRANCIS - TEL : 03 86 71 67 40 e-mail : [email protected] lund i au mercred i :

13h30-17h30;

jeudi : 8h30-12h

et 13h30-17h30;

vendredi : 13h30-17h.

Responsable :

Marie-Christine Vieux.

Delphine Fleury reçoitla population le jeudide 10h à 12h sur rendez-vous.

Delphine Fleury anime lesconseils du quartier Est.

Un sens concretà mon

engagement

adjointe

33N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7

Page 34: NCMB 157

- Du 23 au 27 MARS 2009Quartiers : Centre-ville, Jonction.Ecoles : L’Oratoire / André-Cloix / La Chaumière / Barre-Manutention /

- Du 30 MARS au 3 AVRIL 2009Quartiers : Mouësse, Courlis, Baratte, Bords-de-Loire.Ecoles : Mouësse maternelle & élémentaire / Claude-Tillier maternelle & élémentaire /Jean-Macé maternelle & élémentaire / Pierre-Brossolette maternelle & élémentaire.

- Du 6 au 10 AVRIL 2009Quartiers : Rotonde, Montapins, Montôts, Grande-Pâture. .Ecoles : La Rotonde maternelle & élémentaire / Jules-Ferry maternelle & élémentaire /Albert-Camus maternelle & élémentaire / Lund.

- Du 14 Au 17 AVRIL 2009Quartier : Maupas, Banlay, Victor-HugoEcoles : Blaise-Pascal maternelle & élémentaire / Georges-Guynemer maternelle & élé-mentaire / Alix-Marquet / Victor-Hugo élémentaire / Lucette-Sallé maternelle & élémen-taire.

Se munir de :- justificatif de domicile (quittance de loyer, quittance EDF/GDF, Téléphone fixe, datantde moins de 3 mois)- livret de famille (et en cas de divorce copie du jugement)- certificat de radiation pour les enfants ayant déjà été scolarisés.

Contact : 03 86 68 45 05 / 45 52 / 45 53

REJOIGNEZ LA NAFSEP !La NAFSEP (Association Française des Sclérosés en Plaques)recherche un(e) bénévole sur le département. Ce message s’adresseaux personnes directement ou indirectement concernées par la sclé-rose en plaques.

Volontaire et disponible, le bénévole deviendra le correspondant de la NAFSEP dans sondépartement. Il aura pour mission de faire connaître l’association et la maladie en menantrégulièrement des actions au plan local, par le biais de rencontres amicales, de réunionsd’information, de groupes de paroles ou de manifestations de collectes de fonds.Il est nécessaire d’avoir le sens de l’écoute pour soutenir les personnes atteintes de scléro-se en plaques, les informer et les orienter dans leurs démarches administratives. Afin demener à bien sa mission, le bénévole bénéficiera d’une formation, et, sera encadré par lesmembres du siège social.Présente sur le terrain depuis 1962, la NAFSEP apporte, jour après jour, un soutien sanscesse croissant aux personnes atteintes de sclérose en plaques. L’association offre de nom-breux autres services à ses adhérents, mais aussi à l’ensemble des personnes atteintes deSEP, avec un service social, des permanences juridiques, une permanence téléphonique desoutien psychologique, et un réseau de 110 délégués et correspondants départementaux,tous bénévoles. Enfin, le site www.nafsep.org a permis de créer des espaces d’échanges et de témoignagesqui comptent aujourd’hui plus de 750 inscrits et plus de 25 000 visites par mois.

Si vous souhaitez rejoindre notre association, téléphonez-nous au 05 34 55 77 00 ou parmail [email protected]

Bonjour les bébés !le 1er : Eric ESTEVESle 2 : Hamlet MKRTCHIAN

Hanaé STEENle 3 : Mathis DE ANDRADEle 4 : Clara PRÉVOT

Nikola SOMKHISHVILILara PIETRI

le 5 : Hugo BLUZATJulia BIKUMU BUETUNA--GONÇ

le 6 : Louise LACROIXAzat TALAN

le 7 : Maëlle PERROTle 9 : Madévy DUCROCQle 10 : Léon MANVELYAN

Nabil KAMBOUAle 13 : Pierrot CHAUFFOURNIER

Nino DIALLOle 15 : Sarkis GELOYANle 18 : Frédéric MARTE CASTILLOle 19 : Maya LÉCOLEle 20 : Sophie MKRTCHIAN

Agathe LETOURNEAUle 23 : Ilyan AZZOUZI--GAUTHIERle 24 : Arthur BONNARD--SELLIER

Melih ARSLANle 28 : Wallace BOYERle 29 : Selmedina DEMAJLJI

Christopher TOKO NZUNGUle 31 : Muhammed-Semî SAHIN

Giovani CERIMI

La bague au doigtle 3 : Abderrahim ESSABIR et Yasmine KHBAZI

Ils nous ont quittésle 3 : Suzanne COUTANT née BAILLARD (84 ans)le 12 : Rolande BRUERE née NASLOT (63 ans)

Germaine AVIZARD née LAMY (86 ans)Carmen RAGOUGNEAU née PARDIEU (83 ans)

le 15 : Guy MANSARD (75 ans)le 16 : Georges PERRIN (88 ans)le 17 : Yvonne GUÉNOT née BÉQUIGNAT (86 ans)le 19 : Gérard DE MEYER (59 ans)le 20 : André CHASSIGNOL (84 ans)le 21 : René ROBIOT (80 ans)

Nicole GOLTRANT (73 ans)le 22 : René BONDOUX (79 ans)le 24 : Octavie AUBOIRON née SIMONIN (96 ans)le 25 : Jean TÉTREL (80 ans)le 26 : Yvonne ROUSSEAU née NAUDIN (96 ans)le 27 : Daniel CHAMON (86 ans)

Etienne CHARETTE (70 ans)Paulette TARDIVON née ARRIVEAU (85 ans)

le 30 : Omer CHOLLET (86 ans)le 31 : André GAULON (81 ans)

René DUROCH (48 ans)Lydie VACHET née KOULAGUINE (83 ans)

N’apparaissent pas, dans cette rubrique, ceux qui ont émis la volonté que leur nom ne soit pas publié dans la presse.

2 0 0 9janvier

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 734

populationpopulation

Les inscriptions scolaires, en maternelle et/ou primaire,pour l’année 2009/2010, débutent en ce mois de mars,quartier par quartier selon le calendrier ci-dessous. Elles sefont dans le bâtiment à colonnes, entre mairie et palaisducal, auprès du service Education.

année scolaire 2009/2010Les inscriptions sont ouvertes

Page 35: NCMB 157

L’association La Prévention Routière, dans le cadre de ses actions de sensibi-lisation sur le risque circulation, organise, en partenariat avec la préfecturede la Nièvre, un stage réservé aux séniors, intitulé :

LES SENIORS au volantCe stage, animé par des bénévoles de l’association la Prévention routière et desprofessionnels de la route, se tiendra Jeudi 2 avril , au circuit automobile deNevers/Magny-Cours (Visiocenter) de 8 h 45 à 17 h 30. Ce q’il faut en attendre :- une remise à niveau des connaissances par rapport à une réglementation en constan-te évolution,- une occasion, de const ater que la signi f cation de bien des p anneaux a p arfois étéoubliée,- une réponse aux préoccupations quotidiennes,- une évaluation des capacités de conduite par des professionnels de la conduite.

Le nombre de conducteurs ét ant limité à 50, les bulletins d’inscriptions devront êtredemandés à l’association La Prévention Routière à Nevers et retournés dans lesmeilleurs délais, accompagnés du règlement f xé à 15 euros par personne.Date limite d’inscription : 27 mars 2009.

La Prévention Routière - (association reconnue d'utilité publique)Comité Départemental de la Nièvre - 17, rue du Rivage à NeversTél : 03 86 59 07 50 e-mail : [email protected]

Animations “Prévention routière”

MALONOREILLES ! Jeu radiophonique sur Bac FM du 6 au 10 avril

Le service Animation Education Sports de la Ville de Nevers proposeplusieurs cycles et séances de Sécurité routière à destination des jeu-nes cyclistes sur la piste de Sécurité routière du parc Roger-Salengro.C’est gratuit !Sont concernés, les enfants âgés de 6 à 8 ans (scolaire du CP au CE2), possédantun vélo et sachant en faire. Vélo et casque sont donc obligatoires. Il convient éga-lement de fournir un certificat médical de non contre-indication à la pratique du vélo.L’encadrement sera assuré par deux éducateurs territoriaux.Trois cycles de trois séances chacun sont organisés (les mercredis de14h à16h) :- Cycle 1 : Les mercredis 25 mars, 1er avril et 8 avril.- Cycle 2 : Les mercredis 15 avril, 6 et 13 mai.- Cycle 3 : Les mercredis 20, 27 mai et 3 juin,Trois séances de rattrapage sont programmées en cas de mauvais temps (pluie)Les mercredis 10 et 17 et 24 juin.

Inscriptions Gratuites : à p artir du lundi 9 mars au secrét ariat de la Maison desSports – Bd Pierre de Coubertin. Tél : 03 86 68 47 30

Ces dernières années, les ventes de baladeurs numériques ontexplosé, en particulier celles de lecteurs MP3. L’écoute de lamusique diffusée par ces appareils à une forte intensité et pendantune longue exposition constitue une menace pour l’audition.

Pour sensibiliser les jeunes accrocs ou non à ce type de pratique, laDDASS et BAC FM organisent pour la deuxième année, du 6 au 10avril : MALONOREILLES ! un jeu-concours radiophonique sur les dan-gers auditifs.Les auditeurs devront répondre par téléphone ou internet, à une questionquotidienne pourtant sur les effets du bruit sur la santé. Elle sera posée à7h30, 13 h et 17 h. Chaque jour, les gagnants désignés par tirage au sort,parmi les bonnes réponses, remporteront un lecteur MP3 et 10 placespour un concert au Café-Charbon. A la fin, un gagnant, tiré au sort p armitous les participants ayant donné le plus grand nombre de bonnes répon-ses recevra un ordinateur portable Net Book.Ecoutez BAC FM 106.1 Répondre au 03 86 59 36 36 ou www .bacfm.net

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 35

Page 36: NCMB 157

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 736

Sur la route de LondresLa chronique d’Antoine De Wilde (1)

Ni c e , 1 1 j a n v i e r 2 0 0 9 .Prom’Classic. Après des moisd’une redoutable préparation,

l’heure est venue de rentrer en scène. Nous sommes sur la promenade desAnglais, face à la Grande bleue. Un soleil généreux vient illuminer prèsde 5000 coureurs venus des quatre coins de la planète. Les conditions sontidéales. 24 heures auparavant, le thermomètre affichait -7°c dans la citéducale… Rude hiver.Aujourd’hui marque la fin d’une époque, mais le début d’une conquête,«la » conquête, « ma » conquête. Aujourd’hui, mes foulées ne vont pasbondir sur un agressif tartan, ni cavaler sur un noble champ de cross, maiselles vont se cadencer sur le macadam, sur cet asphalte, dur et rapide, auvallonnement urbain. Nouveau terrain de jeu…

10KM, petite sœur du marathon, distance à apprivoi-ser obligatoirement avant de défier les supérieures… Ily a 4 mois, j’ai réalisé 30’36 tout seul à Dijon. Je suisplus fort aujourd’hui, je le sens. Je pars pour descend-

re sous les 30’, barre fatidique, symbolique. Il me faut tenir à 20km/h, sansfléchir… C’est aussi ma première course sous les couleurs de mon nouveléquipementier - qui est aussi l’organisateur de l’épreuve. Je réceptionnemon dossard, les numéros compris entre 2000 et 2200 sont pour les élites.Heureux hasard ou signe du destin ? J’hérite du 2012… ! London 2012 ! 10H. C’est le grand départ, je me cale tout de suite dans le groupe de tête,on est déjà sur de bonnes bases. Je suis régulier dans l’allure. On passe en8’38 au 3ème km, rapide mais je suis bien. Toujours dans le groupe. Si jetiens, le chrono est au bout... Je commence à éprouver des difficultés, c’estparti vite, mais c’est mieux ainsi plutôt que de se retrouver tout seul entredeux pelotons. Toutefois, je coince au 8ème, la grande ligne droite me paraîtinterminable mais je m’accroche. Icône de ma jeunesse, Benoît Z (record-man d’Europe du marathon) est derrière moi, je dois le battre. Et je termi-ne devant lui. Et devant David Ramard (vainqueur des Foulées de Neversen 2008). Je suis 10ème en 29’47. Contrat rempli, record pulvérisé, mêmesi je suis déçu d’avoir autant craqué sur la fin. Je pense être sur la bonnevoie... Je suis rassuré : 2’58 de moyenne au kilomètre. Il y a encore un an,me paraissait invraisemblable…

(1) : athlète à l’AO Nivernaise, champion de France Juniors de cross-country,champion de France Seniors sur 3000 m steeple National.

DOSSARD

2012

La route qui mène aux JO

de Londres 2012 est un

chemin pavé d’incertitudes.

Pourtant, Antoine De Wilde

s’est promis d’être à l’heure

anglaise. Le compte à

rebours est lancé. Chaque

mois, le Neversois nous fait

partager sa préparation et

nous livre ses sentiments.

sportsCHAMPIONNATS RÉGIONAUX DE CROSS-COUNTRY

Les deux athlètes s’étaient croisés lorsd’un stage national en 2001 puis ils

s’étaient perdus de vue jusqu’à cequ’Antoine de Wilde parte en Ethiopiel’hiver dernier. C’est à ce moment là queKarim Tahri, le frère de l’internationalBob, a repris contact avec le Neversois.Du coup, les deux spécialistes de fond etdemi-fond ont décidé de préparer ensem-ble la saison 2009. Après une semainepassée à courir sur les parcours favorisd’Antoine, les deux amis se retrouverontpour un stage en altitude prévu en avril.

Avec sept titres et de nombreux podiums, les athlètes nivernais n’ont pas manqué le rendez-vousde Chevenon, parfaitement organisé par l’AON.

Jean-Luc Cottin et toute l’équipe de l’A.O. Nivernaise peuvent

être satisfaits : les championnats régionaux de cross-country ont

connu une totale réussite, le 1er février dernier autour de l’étang

de Chevenon. Avec sept titres, les athlètes nivernais ont eux aussi

parfaitement négocié ce rendez-vous à domicile. Parmi les princi-

paux faits, on notera le succès de la cadette Attika Trabelsi (EA 58),

le retour en forme de Quentin Blondeau (AON), vainqueur du

cross court, et bien sûr la démonstration d’Antoine De Wilde

(AON) lors de la course Elite. Le fer de lance de l’athlètisme dépar-

temental a d’entrée pris les commandes des opérations avant d’ef-

fectuer un cavalier seul qui en dit long sur le sérieux de sa prépara-

tion et sur ses intentions pour les mois à venir.

A Nevers, Antoine De Wilde etKarim Tahri ont peaufiné leur prépa-ration hivernale.

Quentin Blondeau a retrouvé la formeet s’est imposé sur le cross court.

L’ex-pongiste Emilie Lasserre termine11è et première nivernaise.

Les Nivernais Anthony Pannier, LoïcMonsarat et Emmanuelle Reydet se sont classés dans le Top 15.

Les Nivernais assurent

Antoine De Wilde (AON) a prisles choses en main dès le départavant d’effectuer un cavalier seul.

Echange fructueux

Page 37: NCMB 157

100

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 37

L’irrésistible ascension de Kevin Graillot

En s’imposant de façon magistrale dans sa catégorie (14 ans; +70 kg)lors de la Coupe d’Autriche, Kevin Graillot a confirmé tout son

talent de karatéka. Quelques mois après son titre national, le jeune socié-taire du KGC de Nevers a offert à son club et ses proches un succès desplus retentissants. “Kevin est très polyvalent, il pratique le combat(kumite) mais aussi le loisir (kata), souligne son entraîneur, Jean-LucDoisne. Depuis ses débuts, il y a huit ans, il ne cesse de progresser, maissans se prendre la tête. Au lendemain de cette victoire, Kevin participait,et remportait, le championnat de la Nièvre.” Ce tempérament symbolisel’état d’esprit amical et ouvert du club présidé par Rémi Peuvot.

Kevin Graillot à l’échauffement (ci-dessus) peu avant son succès lors de la Couped’Autriche le 24 janvier dernier. A 14 ans, le jeune sociétaire du Karaté-Gym-Club de Nevers est monté sur la plus haute marche d’un podium international.

Né le 9 janvier 1909 à Balleray, Jean Bertrand a donc fêté son

siècle d’existence en ce début d’année. De nombreux témoi-

gnages de sympathie ont célébré cet événement. Dans l’appar-

tement de la rue de Gonzague qu’ils occupent depuis 1962, Jean et

Simone (sa seconde femme, avec laquelle il s’est marié il y a cinquante-huitans) ont multiplié les réceptions et ont dû répondre au flot de sollici-

tations. “Un peu éprouvant”, admet la “jeune” épouse, du haut de ses 80

printemps. Commis de ferme, puis chauffeur-livreur, Jean Bertrand fut

aussi ambulancier au Maroc de 1953 à 1960 avant de terminer sa car-

rière professionnelle aux Etablissements Chautard. Rugbyman dans les

années 1940, Jean fut l’un des premiers à lancer les boules, aux côtés

des Fournier et autres Berthelot, initiateurs de la discipline à Nevers.

Trois fois champion départemental (en triplette avec notamment Goury),

il a rarement manqué un concours aux alen-

tours. Son assiduité

est telle que cet hiver

encore, il a bravé le

froid pour rejoindre

ses amis de l’ACPN au boulodrome Roger-

Fouvielle. L’occasion pour le président du club,

Pierre Liévin, de saluer la vitalité de Jean

Bertrand en lui offrant sa galette de roi et sa

licence 2009. “J’attends surtout les beaux jourspour jouer aux Eduens, précise Jean. En attendant,je fais quotidiennement ma petite culture physiquedans la salle de bain. Un peu de vélo d’apparte-ment aussi.... Ma recette ? Une bonne soupe, matinet soir avec un verre d’eau citronnée et unepomme... et puis, un morceau de chocolat. C’estbon, le chocolat !”

Centenaire depuis le 9 janvier dernier, le

Neversois Jean Bertrand reste un adepte de

la pétanque. Il ne manque aucune occasion

de lancer les boules.

En forme à100 ans

Autrefois habile tireur, Jean Bertrand se contente désormais de “pointer”. Il fut, dans les années 70, trois fois champion de la Nièvre en triplette et participa aux championnats de France. Aujourd’hui, à la moindre occasion, le centenaire alerte rejoint ses amis au boulodrome.

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SOUPE ET ...CHOCOLAT

Titré au niveau

national l’an

passé, le

Neversois

Kevin Graillot

s’est imposé

récemment lors

de la Coupe

d’ Autriche.

Page 38: NCMB 157

Association des Randonneurs Nivernais, 12, rue de la Mère Poulard 58000 Nevers

Tél : 03 86 36 55 10 - 03 86 71 69 10

03 86 57 36 55 - 02 48 76 29 17

[email protected]

[email protected]

[email protected]

Comité Départemental FFRandonnée

Châtillon-en-Bazois Tél : 03 86 84 05 66

MAISON DES SPORTS DE NEVERSPermanence les 2 et 3 Avril de 17h à 19hOFFICE DE TOURISME DE NEVERS,

Rue Sabatier à NEVERS Tél : 03 86 68 46 00

La 28ème édition de la plus célè-

bre des randonnées nivernai-

ses se déroulera donc le 5 avril

et proposera aux marcheurs pas

moins de six parcours. Ceux-ci

partiront de Nevers (55 km),

Montigny-aux-Amognes (40 km),

Saint-Sulpice (34 km), Nolay (20

km) et Prémery (12 km). Le der-

nier itinéraire étant une boucle

de 9 km autour du s i te de

Montenoison.

Seconde étape des Coupes interrégionales, sélectives pour les

championnats de France, la réunion de Nevers, le 1er février der-

nier, a confirmé la belle homogénéité des représentants de Nevers-

Gym Trampoline. Les “élèves” de Joël Duclay ont trusté les

podiums, réalisant au passage un joli tir groupé. Déjà dominateurs

lors de la sélective précédente à Rambouillet, les trampolinistes

neversois ont remporté le classement par équipes, devant les

pourtant solides formations de Cusset et Chamalières. Voilà qui

situe bien la performance des protégés du président Jean-Luc

Bernadou. Les représentants de NGT décrochent au passage dix

qualifications pour les “France” qui auront lieu à Grenoble en

mai.

SONT QUALIFIÉS : Baptiste Bernadou (minime); Pauline Jacquemin etSaskia Bariller (cadettes); Shirley Plumerand et Julie Bernadou(juniors); Clément Bourdens (junior); Yann Bariller (senior); JulieBernadou-Shirley Plumerand, Clément Bourdens-Marion Lépée, Saskia

Bariller-Pauline Jacquemin (synchro mixte). Par ailleurs, notons les succès en interrégio-

nale des Neversois Deschamps, Berginiat,

Héléne Georgelin, Bourdens, Marine Berginiat

et Garcia.

Les randonneurs devront prévoir

leur arrivée à Montenoison avant

17h30. Ils trouveront assistance

et ravitaillement sur un sentier

qui empruntera la vallée de la

Nièvre - et notamment l’ancien

chemin du "tacot" - la traversée

des Amognes, l'église du XIIème de

M o n t i g n y, l e c h â t e a u d e

Pruneveaux et son parc dessiné

par Le Nôtre avant d’atteindre

la butte de Montenoison au som-

ment de laquelle la vue incom-

parable sur le Nivernais consti-

tue , à el le seule , une bel le

récompense...

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 738

sports

Nevers décolle

C’est la butte finale...

Les trampolinistes neversois ont dominé la coupe

interrégionale qui se disputait à La Baratte le 1er

février. Vainqueurs par équipes, ils ont décroché

dix billets pour les championnats de France.

28è RANDONNÉE NEVERS-MONTENOISON LE 5 AVRIL

COUPE INTERRÉGIONALE DE TRAMPOLINE

Après l’effort... le réconfort au sommet de la butte

Le groupe de NeversGym Trampoline encompagnie de l’unde ses dirigeants,Daniel Georgelin.

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N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 39

du lutin vertLe bel hiver

Champion départemental

et régional, huitième

du Challenge National,

onzième et premier

bourguignon lors

des France Espoirs,

Luc Lutsen a mené

cet hiver sa plus belle

campagne de cyclo-

cross. Le sociétaire

de la JGS Nevers songe

désormais à la saison

Elite à venir...

LUC LUTSEN - 21 ans

Club : JGS Nevers

Discipline : cyclo-cross

Principaux résultats 2008-2009 : champion de la Nièvre, champion

de Bourgogne, 8è du challenge

National Espoirs, 11è des champion-

nats de France Espoirs.

Passe en catégorie Elite pour la saison 2009/2010.

Titulaire d’un diplôme consulaire

en gestion et management

Travaille comme téléconseiller chez

Look Cycles.

sportsESPOIR DU CYCLO-CROSS

CET HIVER, UNE TUNIQUE VERTE S’EST TRÈS SOUVENT DÉTACHÉE DE CES TROUPES QUI BRAVENT

LES FRIMAS SUR DEUX ROUES, APPUYANT SUR LES PÉDALES, BATTANT LE CAILLOU ET LA GLAI-SE, ÉQUILIBRISTES DES PRAIRIES, SE JOUANT DE LEURS MONTURES, COMME LE FERAIENT DES

COSAQUES. Parmi ces soldats de boue, un combattant de chaque instant, émerge de la grisaille telun rayon de soleil. Un petit lutin nommé Lutsen. Luc de son prénom. Lutin, c’est ainsi que lemilieu du cyclo-cross aime à surnommer le jeune homme de Saint-Eloi. Pour son côté habile,vif. Pour son regard rieur, un rien espiègle. Pour sa morphologie aussi, sans doute. Gabarit depoche (1m68; 58 kg) à l’heure d’une standardisation “longiligne” du cycliste, cyclo-crossmancompris. N’empêche, on l’avait vu venir, Luc, depuis deux saisons, sans cesse sur la bonnepente. Depuis qu’il avait pris ses marques lors des “Régionaux” 2006 et d’un certain cyclo-crossde Saint-Saulge qui le vit taquiner les pros. Dominateur des championnats de la Nièvre puis deBourgogne en décembre dernier, le téléconseiller de Look Cycles mena crescendo son parcourslors du Challenge National. Seizième au Mont Revel, onzième à Revel, huitième à Quelneuc, lecoureur de la Jeune Garde se classait finalement à une très bonne huitième place finale. Un

standing qu’il confirma lors des championats de France , enterminant onzième sur le roulant tracé de Pontchâteau. De quoidonner un large sourire à son président, Bernard Roy, maisaussi au tout nouveau président du comité de la Nièvre, PierreMatonnat. Histoire de rappeler au passage que la Nièvre nour-rit une belle histoire avec le cyclo-cross. Sur les traces des

Fayon, Semence, Komakoff, Martinez, Arbault, Demarigny, Geffroy, Fabien et autres Geoffroy,le “lutin” est sorti du bois - de la Garenne - et on l’attend encore plus fort et plus rusé en 2009.“Je serai Elite et ça va changer la donne, mais je vais tout faire pour être en forme dès septem-bre, assure -t-il. J’attaquerai par la route, histoire de gagner en puissance et puis je tâcherai dedisputer une course de VTT chaque mois.” En attendant, histoire de changer sensiblement deregistre en cette fin d’hiver, Luc s’adonne aux joies de l’enduro en compagnie de Simon, sonfrère. Toujours sur deux-roues... et loin du bitume.

LA TRADITION DES

CYCLO-CROSSMEN

NIVERNAIS

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Chaque année , l ’ INPI(Institut National de laPropriété Industrielle)

récompense les meilleures PMEainsi qu’un centre de rechercheayant su se développer avec la pro-priété industrielle. Il y a quelquessemaines, Hervé Novelli, secrétai-re d’Etat chargé du commerce, del’artisanat, des petites et moyennesentreprises, du tourisme et des ser-vices, a salué les performances deLook Cycle et n’a pas manqué deféliciter son directeur, DominiqueBergin. Déjà lauréate du Trophée en régionBourgogne, Look devient la pre-mière entreprise du cycle à rece-voir le Prix de l’innovation sur leplan national. «Il n’y a pas decroissance durable sans recherche

AVANCÉE DE QUELQUES SEMAINES

SUR LE CALENDRIER, LA LOOK SE

DÉROULERA CETTE ANNÉE LE

DIMANCHE 19 AVRIL À NEVERS.Comme d’habitude, trois par-cours s’offrent au choix despédaleurs, Les deux plus longs(160 et 85 km) sont chronomé-trés, contrairement à celui de 57km, réservé aux randonneurs.Parrainée par Bernard Hinault,qui célèbre en 2009 les 25 ansde l’utilisation de la pédale auto-matique Look en course, lacyclosportive sera la premièreépreuve du challenge GrandTrophée mais aussi du Trophéede Bourgogne. Notons que les

parcours de 160 et 85 km, sen-siblement identiques à ceux de2008, feront l’objet d’un tirageau sort, avec à la clé, un séjourà l’Ile Maurice ainsi qu’un cadre585. Départ au Parc Salengro(8h30) et arrivées sur l’esplan-de du Palais ducal.

Infos et engagements :www.sportcommunication.com

Le Groupement de Pêcheurs Sportifs de Nevers, dont nous vousavons présenté les activités et sa dynamique école de pêche

dans notre N° 149, a réalisé une excellente saison 2008. Grâcenotamment à deux de sesplus jeunes membres. Lucas

Pointeau, tout d’abord, qui est devenu champion de Bourgognecadets en réservoir, et puis Baptiste Carrat, qui a conquis le titre dechampion de France minimes de pêche à la mouche en rivière.

Un sacre, décroché enSavoie, sur le Guiers. Unebelle récompense pour leclub qui fonctionne toutel’année, aussi bien en réser-voir qu’en rivière. Que cesoit dans les eaux de l’Yonneque le mercredi après-midien Mouësse (pour l’école).Renseignements : GPS (président : StanislasLech) 03 86 59 06 25

et innovation, explique Dominique Bergin. D’autant plus en temps de crise.C’est grâce à notre volonté toujours plus forte en matière de développementque nos produits sont aujourd’hui vendus dans le monde entier. C’est aussigrâce à la maîtrise de notre outil de production, à notre savoir-faire que la

Chine a choisi Look pour équiper sesathlètes au plus haut niveau. Lors desJO de Pékin, où nous avons remportécinq médailles, les coureurs chinois

roulaient avec la technologie Look. Un choix dont nous pouvons être fiersà l’heure où 95% de l’industrie mondiale du cycle est sous-traitée en Chine». L’innovation est donc au cœur de l’histoire de Look Cycle. “C’est notreADN, souligne le directeur. Look a été le premier créateur des fixations deski, puis des pédales automatiques, ensuite des cadres en carbone...” Lamarque neversoise, qui équipe notamment les formations professionnellesCofidis, Quick Step ou Astana, n’a de cesse d’être à la pointe de la techno-logie. Et la meilleure illustration se situe sur le terrain, ou plutôt sur la route,avec moult distinctions, comme celle décernée par le très compétent et objec-tif magazine Le Cycle, lequel a désigné le Look 586 vélo de l’anneée 2008.

sports

Les jeunes font mouche

Rendez-vous le 19 avril

CYCLOSPORTIVE

Une nouvelle victoire pour LOOK

L’école de pêche du GPS de Nevers peut être fière.

Ses jeunes s’illustrent au plus haut niveau, à l’image

de Baptiste Carrat, champion de France en rivière.

TROPHÉES INPI DE L’INNOVATION 2008

GGROUPEMENTROUPEMENT DEDE PÊCHEURSPÊCHEURS SPORTIFSSPORTIFS

Baptiste Carrat, champion de France

Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennesentreprises, du tourisme et des services a remis hier soir à Paris lors de la soirée nationale de l’INPI, le Trophée de l’Innovation 2008 à Dominique Bergin, le PDG de Look.

Après l’Etoile du Design puis le Trophée de l’Innovation enrégion Bourgogne,Look Cycle vientd’être récompenséeune troisième foisen l’espace dequelques semaines.Dernière distinctionen date pour l’entreprise de DominiqueBergin : le Trophéenational INPI de l’Innovation.

L’INNOVATION

EST NOTRE ADN

L’OR POUR CARRAT

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 41

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Il est devenu une référence nationale dans l’artdu Graffiti. Pascal Lambert, plus connu sousle pseudo de Kalouf, n’en finit plus de semer

son art dans l’Hexagone. À 30 ans, ce grand brunau cheveu court, et à la barbe fournie a fait de l’unede ses passions - le graffiti - son métier. À la têtede Kaligraff, la micro-entreprise qu’il a créée en2003, Pascal a plus d’une corde à son arc. Né auGabon, il débarque en France alors qu’il n’a quecinq ans, et toute la petite famille s’installe à Châtillon-en-Bazois. En 1995, il arrive à Nevers et découv-re le graff dans une vidéo. “Ça m’a plu, j’ai ache-té des bombes et j’ai commencé à tagger, à signerles murs illégalement, la nuit, à la seule lueur dela lune, se souvient-il. Esthète et curieux par natu-re Kalouf se tourne trés vite vers le graff. “Depuisque je suis en âge de tenir un crayon, je dessine.Au fil du temps, les bombes de peinture ont rem-placé les crayons de couleur et les feutres, et lesmurs sont devenus des supports d’expression”. Augrè des rencontres nait le collectif de graffeurs ACCCrew qui regroupe ce qui se fait de mieux en lamatière à Nevers et dans les villes voisines. “Legroupe, c’est l’essence même du graff. On est plusmobiles, on se déplace plus facilement pour trou-ver des endroits où poser nos fresques. Entrepôtsdésaffectés, murs à l’abandon...en rase campagne.”Entre désamour et fascination, l’art du graff ne lais-se personne indifférent. Aujourd’hui, les collecti-vités, les institutions font appel à Kalouf pour un

transfo EDF, un mur d’école, une animation, unefresque gigantesque comme celle réalisée pour lecentenaire du Tour de France cycliste qui faisait étapeà Nevers en 2003. “Avec ACC-Crew nous avonspris cela comme un challenge. Réaliser unefresque de 17 mètres de long et de 4 mètres de hautle temps d’un étape du Tour de France, c’était aussil’occasion pour nous de montrer au grand publicque nous étions capables de créer de belles cho-ses légalement, d’être reconnus”. Le collectif, legroupe, est essentiel pour Pascal, un retour aux sour-ces nécessaires pour le plaisir de se retrouver entreamis. “Rester connecté avec ce qu’est le graff, c’est

ce qui me plait aussi”. Pour Pascal, il y a une vieen dehors du Graff. Théâtre, acrobaties, musiquessont autant de sources d’épanouissement pour celuiqui, il y a encore quelques années, était le princedes raquettes et du lancer-franc sur les terrains debasket. Longtemps animateur sportif au sein de laFSGT (Fédération Sportive et Gymnique duTravail), Kalouf a raccroché le sport sans pour autantl’abandonner. “Je fais partie d’une troupe de théâ-tre: les Melting-Potes. C’est un théâtre burlesquequi mélange le cirque, les acrobaties, la musiqueet beaucoup d’humour. C’est une façon pour moi

de faire autre chose.” La modestie aussi, c’est Kalouf.Les Melting-potes commencent à se faire un nom,à tourner. Ils ont fait un passage remarqué lors dufestival des Zaccros d’ma rue. “ Dans les différentsspectacles que nous créons, mon truc c’est l’acro-batie, ce qui me permet de faire encore un peu desport, cette dicipline demande de l’entraînementet de la rigueur”. Depuis peu, Kalouf s’est mis auviolon, un peu comme il s’est mis au Graff. Il aentendu, ça lui a plu, et il a décidé d’en jouer. “J’aime’bienla sonorité de l’instrument. Je débute, maisj’éspère que d’ici un an je pourais jouer du vio-lon avec les melting-potes”. Gageons que s’il estdevenu un virtuose du Graff, pour le violon... Niveauprojet, il en est un autre pour lequel Kalouf for-mule un voeu : celui de voir se dérouler à Neversles rencontres régionales de cirque en 2010 avecAccroball-circus comme association support, asso-ciation dont il est membre du conseil d’adminis-tration. “Il y a un vrai dynamisme ici à Nevers,dans la Nièvre. Plein de choses sont organisées,beaucoup de gens se bougent. C’est le message queje veux faire passer, quand on est motivé, qu’ona une idée, il faut y aller. Il y aura toujours quel-qu’un, une association, une mairie pour soutenirdes jeunes dans leurs projets, les accompagner, commeArko nous a épaulés à l’époque pour développerle graff à Nevers”.

PortraitA 30 ans, Pascal Lambert -aliasKalouf - a fait de sa passion, le Graff,son métier. Sollicité de toute partpour des chantiers, des décos dedevantures, de vitrines ou chez lesparticuliers, il décide de créer samicro-entreprise - Kaligraff- en2003... Aujourd’hui, Kalouf, vit de sonart, sans oublier l’essence même dugraff : le collectif. Il est aussi trèsimpliqué dans la vie locale. Portrait.

De l’ombre à la lumière

“Il y a un vrai dynamisme ici à Nevers,dans la Nièvre. Plein de choses sont orga-nisées, beaucoup de gens se bougent”.

Kalouf : 06 20 65 09 [email protected]

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 742

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Les Droits de l’Hommeselon le Pac des Ouches

C’est une action qui prend corpsdans le cadre européen. Une

quinzaine de jeunes y sont asso-ciés, dont dix de Nevers (cinq gar-çons et cinq filles) et cinq autresjeunes de Strasbourg. Pour JérômeLanglassé, responsable du Pac “Ce

projet se construit autour d’un échan-ges entre jeunes sur différentes pra-tiques artistiques mises en scènepour les sensibiliser aux Droits del’Homme. Même si les jeunes sontsensibles à ces causes humanitai-res, notre travail est de les aiderà y mettre des mots, du contenuet de la réflexion, à trouver desmodes d’action adaptés et porteurs”.Deux ateliers sont organisésdurant les vacances de printemps.Du 20 au 23 avril, les jeunes never-sois se rendront à Strasbourg à la

rencontre des jeunes qui partici-pent au projet, pour travailler surla thématique des Droits del’Homme. Puis, dans un second temps,des ateliers de pratiques artistiquesse dérouleront au Pac des Ouchesdu 27 au 30 avril. Musique, dansehip-hop, théâtre ... pour une miseen scène originale sur le thème desDroits de l’Homme. “Pour cettecréation le Pac s’appuie sur desprofessionnels pour construirequelque chose de solide au publicde Nevers, puis de Strasbourg” explique

Nadia Rabhi, animatrice au Pac desOuches. Cette initiative s’inscritdans la continuité des actions déjàmenées par le Pac (Shinous,Echanges) liées aux thèmes de socié-té en partenariat et en soutien auxactions humanitaires. Un travailéducatif est entrepris sur le sensde l’information pour aider les jeu-nes à prendre du recul, à prend-re leurs marques et à se forger unesprit critique sur le sens de l’i-mage, et de l’information. L’égalitéentre les sexes, l’accès aux soins,la lutte contre toutes les formes dediscrimination sont autant de thè-mes qui reviennent dans les pro-jest menés par le Pac en directiondes jeunes et du public. “Notre objec-tif est d’impliquer les jeunesdans la durée, d’organiser des ren-contres de manière régulière et defavoriser des échanges internatio-naux, dans les rapports Nord-Sudou avec les pays d’Europe de l’Est,sur ce thème des Droits del’Homme”.

que les jeunes de cette classe puissentconfectionner les costumes grandeurnature et créer un évènement autour decette action humanitaire, expliqueJérôme. Ces créations, nous voulions lesprésenter au public autrement que parun défilé, un peu conventionnel et froid.C’est pourquoi, nous avons demandé àPatricia Combes et à ses danseuses d’i-maginer une mise en scène”. Au lycée,les élèves s’activent. Deux groupessont chargés de confectionner lespoupées, pendant qu’un autre se char-ge des costumes de scène. “Les jeunescostumières ont rencontrées les danseu-ses. C’est important que chacune desparties prenne la mesure de ce que serale spectacle. C’est d’ailleurs lors de cette

rencontre que les filles ont vu la choré-graphie et ont compris que les costumesimaginés pour les danseuses n’étaient pasadaptés” explique Patricia. De part etd’autre, tout le monde s’active.Répétitions pour les danseuses,essayages et retouches pour les sty-listes. Les élèves du Pôle d’Actions etde Remobilisation (PAR) quant à euxse chargent de la communication et ela confection de panneaux pour pré-senter ce qu’est l’Unicef (rappel his-torique, buts et objectifs, actions...).Tout doit être prêt pour le 14 marsprochain. La pression est là. “On bossesur ce projet depuis le mois d’août, insis-te Patricia. Les filles s’investissent à fond,ce thème les touche énormément”.

“Le passage”, c’est le titre du specta-cle, traite du passage de la vie à la mort,et la manière dont celui-ci est ressenti.Pendant toute la durée du spectacle, lespoupées seront sur la scène, tantôt dansle blanc (la vie), tantôt dans le noir (lamort). Et à la fin...”. Une chorégraphiequi mêle plusieurs danses imaginéepar Patricia (et Yohann Le Broc pourla partie Hip-Hop), et qui ne laisserapas le spectateur indifférent. Tout celasans perdre de vue l’idée de départ :soutenir et promouvoir l’actiond’Unicef.

Frimousse

Jeunesse

Une poupée Frimousseachetée (20 euros) = unenfant vacciné à vie !Une chaîne de solidarité en faveurdes enfants en souffrancedans le monde avec l’Unicef.

Dates à retenir : Jeudi 30 avril au Café Charbon : représen-tation du spectacle mis en scène pendant

les vacances de printemps.9 et 10 mai : présentation du spectacle à

Strasbourg.Infos : Pace des Ouches

03 86 61 42 [email protected]

UN TAPIS BLANC AU CENTRE DE LA SCÈNE,ET DE CHAQUE CÔTÉ, DEUX BANDES DE

TISSUS CE COULEUR NOIRE. L’un repré-sente la vie, les deux autres la mort.Ce spectacle imaginé, créé et mis enscène par Patricia Combes et les dan-seuses de son atelier chorégraphiqueExtrava’danses, sera le bouquetfinal du projet mené conjointementpar l’Unicef et le Pac des Ouches dansle cadre de l’opération nationale“Poupeés Frimousses”. Un projet dontl’essence est de mettre en vente despoupées. Chaque poupée vendue per-mettant à un enfant d’être vacciné àvie. Jérôme Langlassé, responsable duPac des Ouches et coordinateur del’opération “Nous avons sollicité la clas-se de Terminale des Métiers de la Modeet des Industries Connexes du lycée Jean-Rostand, pour la confection des poupées.Dans le même temps, nous souhaitions

Un projet d’éducation auxDroits de l’Homme auquelune quinzaine de jeunes participent sera présentéà Nevers en avril, puis à Strasbourg au mois de mai.

Répétition pour les danseuses d’Extrava’danses. Ici, untableau de la chorégraphie où les danseuses portent chacunel’image d’un enfant sur un drap blanc.

“Le passage”, samedi 14 mars à partirde 19h à la Maison de la Culture. Les

enfants de la chorale de Marzy assurerontla première partie. Entrée : 3 euros.

Essayages destenues de scène ...

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 43

PAC DES OUCHES

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IL Y AURA UNE FÊTE DES ASSO-CIATIONS EN 2009. Programméele samedi 3 octobre de 10h à 18h30au parc Roger-Salengro, la fête desassociations est destinée à promou-voir tout ce que le département comp-te de Forces Vives. Toutes les asso-ciations souhaitant participer àcette journée doivent s’inscrire avantle 31 mars prochain en s’adressantau BIJ : 03 86 59 30 42.Les formulaires d’inscription sontégalement téléchargeables en lignesur le site www.ville-nevers.fr ou surle www.ij.bourgogne.com.

Semaine de l’audition du 9 au 13 mars.

Dans les locaux du BIJ : - Exposition proposée par le CODES - Animation autour d’un jeu péda-gogique à destination de tous les publics.- Distribution de kits de préventionet de sensibilisation des risques audi-tifs à l’ensemble des usagers.

Semaine d’information sur lacontraception et la prévention

des IVG, du 23 au 27 mars.

- Ateliers-jeux sur les modesde contraception et les symptô-mes de la grossesse avec lesFrancas : le mercredi 25 marsdans les locaux du BIJ dès 14h30.- Théâtre interactif avec lacompagnie “entrées de jeu” sur lesrelations amoureuses : Jeudi 26mars à la Maison de la Culture,salle Lauberty à 14h30.-Toute la semaine, distribution dekits de prévention, expos et docssur la contraception.

Jeunesse

Une équipe fort sympa-thique. Les jeunes du quar-tier du Banlay, passionnés defoot, ont décidé de s’inscri-re dans le championat Ufolepde foot à 7. À Quelques minu-tes du match qui les oppo-se à la Ville de Nevers, ren-contre avec Salah Hamdaouianimateur de l’espace Jeunesde la Maison du Banlay.

Foot toujours

Bureau Information

Bouqui’Net, le club de lecturedes 8-16 ans : Venez livrer vosderniers coups de coeur etéchanger autour de vos lectures! les samedis à 14h15 : samedi 14 mars 2009samedi 11 avril 2009samedi 16 mai 2009Infos : 03 86 68 4857.

Séances d’histoires pour les 18 mois 3 ans.Le samedi de 10h30 à 11h :

- samedis 14 et 28 mars 2009- samedis 4 et 18 avril 2009- samedis 16 et 30 mai 2009

Sur inscription auprès du secteur jeunesse de la médiathèque.

Séance d’histoires pour les 4-7 ans,Le jeudi 30 avril 2009 à 15h.Grotte bleue, 2ème étage.Infos : 03 86 68 48 57.

Pensez-y ! Vos demandes deJobs d’été c’est maintenant ! LeBureau Information Jeunesse està votre disposition pour vous accom-pagner dans vos démarches et vosrecherches d’emplois saisonniers.Rédaction de CV, lettres de moti-vation...Infos : 03 86 59 30 42.

À la médiathèque

NCMB : Pourquoi avoir engagéune équipe en championnatUfolep ?Salah : Nous avons l’habitude dejouer au foot en salle dans legymnase du quartier. Il y a unevraie demande des jeunes pour cesport. Et puis, nous avions enviede leur proposer une activité pluscadrée, plus structurée avec desrègles et un petit brin de compéti-tion. Le championnat Ufolep est

idéal pour tout cela. Avec l’auto-arbitrage c’est une manière deresponsabiliser les jeunes. NCMB : Ce sont tous des jeunesdu Banlay ?Salah : Oui, tous les joueurshabitent le quartier et ont entre 17 et 24 ans. Il y a un véritableengouement des jeunes autour decette équipe. Ils sont nombreux àvouloir nous rejoindre. Mais,nous verrons l’année prochainepour engager une seconde équipe.Ceux qui jouent aujourd’hui sontlà depuis le début, ils se sontengagés. Nous réflechissons aussià l’engagement d’une équipeféminine en Hand ou en Volley,toujours en Ufolep.NCMB : Comment se passe lechampionnat ?Salah : D’un point de vue sportif,bien. Nous sommes en tête duchampionnat. Sur le plan“humain”, le constat est tout aussiexcellent. Il y a une bonne

ambiance, un bon état d’espritentre les jeunes et avec les équi-pes que nous rencontrons. C’estune grosse satisfaction. NCMB : Quelles sont vos atten-tes, vos objectifs ?Salah : Prendre du plaisir, serespecter soi, respecter les autres,organiser des matchs avec deséquipes d’horizons variés, de tousâges, de tous milieux. Et puis,nous allons participer aux rencon-tres nationales Ufolep qui se tien-nent les 22 et 23 mai prochains auPuy-en-Velay. Nous allons repré-senter Nevers et le Banlay et tousen sont fiers !

De gauche à droite : (accroupis) StéphaneBruère, Salah Hamdaoui, Majid Boudjniba.(Debout) : Redouane Bouregba, EddyRamos, Abdellah Sghir, Nabil Lamini,Hicham Bouregba, Moussa Cissé. Absent : Tanju Bozkurt.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 744

Jeunesse

Pour organiser des matchs amicaux,contacter Salah au 03 86 61 22 57.Blog : espacejeunes58.skyrock.com

Les tenues des joueurs (maillot, short,chaussettes) ont été offerts par

l’Auto Ecole Avenir installée sur lequartier du Banlay

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N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 45

Jeunesse

Un anniversaire à la saveurparticulière ! C’est ce ques’apprête à vivre tous ceux

qui, à un moment de leur existen-ce, ont fréquenté La Com’. Parceque 20 ans, ça se fête, tout le per-sonnel du lycée de la communica-tion Alain-Colas et tous les élèvessont mobilisés pour cet évènementqui se tiendra du 18 au 21 mars. Quatrejournées de festivité pour faire lepoint au bout de vingt années de fonc-

tionnement “C’est une étape dansla vie d’un établissement. Nous devonsnous projeter vers l’avenir”, sou-ligne Lionel Pierdon, proviseur dulycée depuis 2007. “Avec l’aide desprofesseurs, nous allons réunir unmaximum d’anciens élèves auxparcours singuliers et variés et quitravaillent aujourd’hui un peu par-tout en France et à l’étranger. Nousallons organiser une rencontreentre les anciens et les élèvesactuels. L’idée étant de montrer lesmultiples débouchés qu’apportentles enseignements proposés par lelycée”. Donner de l’espoir aux élè-ves actuels au travers certaines tra-jectoires atypiques comme le fût celled’Alain-Colas qui était professeurd’anglais au départ. Son intérêt pourla voile étant le fruit de sa rencon-

LYCÉE DE LA COMMUNICATION ALAIN-COLAS

On a pas tous les jours

20 ans !

Expositions :Alain-Colas, le navigateur. (expoprêtée par le musée de Clamecy)Trombinoscope de l’établisse-

ment, de 20 ans à nos jours.

Mercredi 18 mars : “les mercredis de l’architecture”avec la présence de monsieurLotiron, architecte du lycée .

Vendredi 20 mars :Itinéraires : Rencontres, échan-

ges avec les anciens élèves ausein du lycée ou via Internet.

Parcours culturels : Au sein del’établissement, en déambulation

- théâtre, danse, musique, projec-tions...

Carnaval 2009, concert desélèves, soirée de l’amicale du

personnel.

Concerts privés :Anciens élèves, élèves actuels

assureront la tenue de ceconcert qui se tiendra à la

Maison des Montôts (sur invita-tion ) : Liz Van Deuq, Morfine...

Samedi 21 mars :Conférence sur Alain -Colas : en

présence de son frère et decondisciples du navigateur.

Inauguration officielle de l’expo-siton suivie d’un apéritif.

Il y a vingt ans, un nouveaulycée faisait son apparitionà Nevers. D’abord appeléLycée numéro 3, puis lycéede la communication, sonappellation définitive sera :Lycée de la communicationAlain-Colas.

A l’affiche des20 ans

Il y a 30 ans... Alain Colas disparaissait !

tre avec Eric-Tabarly au cours d’unséjour en Australie. “Dire oui à tousles défis”, oser, avoir confiance ensoi et entreprendre, c’est le messa-ge essentiel, le fil rouge de ce 20ème

anniversaire, et du 30ème anniversai-re de la disparition d’Alain-Colas.Durant ces quatre jours, se tiendrontégalement les journées portes-ouver-tes de l’établissement le samedi 21mars toute la journée.

Il y a presque 30 ans, le16 novembre 1978, lenavigateur Alain-Colas,originaire de Clamecy,disparaissait lors de lapremière route du Rhumà bord de son bateau“Manureva”. Le lycée de lacommunication, baptisédu nom du navigataur en1991 rendra hommage àcet homme dont la devis-se “dire oui à tous les

défis” est devenue unesorte de leitmotiv pourles élèves, les enseignantset tout le personnel dulycée de la Com’. Unepartie de l’expo consa-crée au skipper nivernaissera présentée du 15 au25 mars au sein de l’éta-blissement et accompa-gnée de travaux réaliséspar les élèves sur lethème de la mer. Alain-Colas 1943-1978

Lionel Pierdon proviseur du lycée de la communication Alain-Colas.

Le visuel, les affiches, ont été réali-sées par Manuel Zener, étu-diant à l’Ecole Supérieured’Arts Appliquées de Bourgogne(Esaab). Trois affiches différen-tes symbolisant l’une le ciré demarin, l’autre le bonnet, et la troi-sième la fleur d’Ibiscus, symbo-le de la Polynésie Française chèreau navigateur Alain-Colas.

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“Tu veux faire quoi plustard ? Quel métier t’in-

téresse ?”. Qui n’a jamais eu àrépondre à cette question ? LeCentre d’Information etd’Orientation de Nevers (CIO)est là pour aider les jeunes etleurs parents à trouver une ouplusieurs réponses à cetteinterrogation. DominiqueTorsat, directrice du CIO deNevers : “Nos missions princi-pales sont d’informer et d’o-rienter les jeunes vers unefilière qui leur correspond.Nous avons aussi des person-

nes en situation de recherched’emploi ou qui souhaitentprendre un virage dans leurcarrière qui viennent nousconsulter. Précise - t - elle.Nous sommes dans une pério-de où l’on peut reprendre desétudes à tout moment.Beaucoup de gens qui ontarrêté leurs études souhaitentreprendre le chemin du lycéeou de l’Université”.Cependant, le moment clefdans l’orientation scolairereste la troisième de collège.Chaque élève bénéficie d’un

entretien obligatoire avec sonprofesseur principal. La partiela plus importante de l’orienta-tion se passe au sein du collè-ge. Aujourd’hui, les ensei-gnants s’occupent de plus enplus de l’orientation des jeu-nes, le CIO apportant son sou-tien et un appui technique dedeux manières. Les conseillersd’orientation sont présentsdans l’enceinte scolaire pourdeux tiers de leur temps detravail, l’autre tiers étantconsacré à l’accueil des jeunes

au CIO pour des entretiensindividuels. Chaque conseillera un potentiel de 1 000 élèves(contre une moyenne nationalede 1 400).

Bien dans sa peau, biendans son métier.L’idée est de faire découvriraux jeunes les opportunités quiexistent en fonction de leurpotentiel, de leur donnerenvie. Les conseillers d’orien-tation ne sont pas là unique-ment pour dire les choses,

L’orientation vers les études supérieures peut s’avérer un vrai casse-tête. Le CIO est làpour aider les jeunes, collégiens et lycéens, à trouver le cursus le mieux adapté.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 746

Education

orientationBien choisirsonChoisir son orientation n’est pas chose aisée,surtout lorsque l’on est encore au collège. Cechoix peut s’avérer un véritable parcours ducombattant pour les élèves et leurs parents.Pour les accompagner dans les méandres desfilières, le Centre d’Information et d’Orientationoffre une documentation riche et des conseilspersonnalisés.

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Educationpour dicter une conduite à tenirou déterminer l’orientaion desjeunes. C’est d’un échange dontil s’agit, un soutien dans letracé du parcours d’orientation.“Je crois que nous devons êtreen mesure de donner confianceaux jeunes dans leur potentiel,de les amener vers plus d’au-tonmie dans leurs choix” confieDominique Torsat. Les parcoursde découvertes professionnellesproposées aux élèves dès latroisième contribuent à une cer-taine forme d’autonomie dansleurs choix à venir. La moitiédes jeunes qui viennent au CIOsont accompagnés de leursparents.

A consulter sur place.Outre l’accueil des jeunes pourdes entretiens, qui se fait surrendez-vous, le CIO est ouvertdu lundi au vendredi (sauf lemardi matin) et offre une docu-mentation fournie à consultersur place. “Nous avons mis enplace un nouveau systèmed’auto-documentation, plusvisuel, plus facile pour lesrecherches avec un système decouleurs selon les filières. Nousoffrons en plus, des accès gra-tuits à Internet pour éffectuertoutes sortes de recherches oude démarches en ligne. Maispour nous, il est important,pour ne pas dire primordial, deconserver une documentationpapier suffisamment riche encomplément d’Internet. Celafavorise l’échange avec lesconseillers”, précise la respon-sable. Les jeunes ont de plus enplus de difficultés à s’orienter,le processus est complexe et il

est parfois difficile de s’y retro-uver. C’est pourquoi, en plus del’accueil individualisé, il y atoujours un conseiller disponi-ble dans la salle pour répondreaux interrogations des jeunes etde leurs parents.

Des procédures nouvellesLe CIO n’a pas vocation àconvaincre les jeunes de se diri-ger vers une filière plus qu’uneautre. Le principe est de lesaider à s’y retrouver . Car il nefaut pas perdre de vue que l’ob-jectif, à terme, de l’orientationest de trouver un emploi. Al’heure ou certains secteurs affi-chent complet d’autres souffrentd’un manque de main d’oeuvre.L’information donnée aux jeu-nes doit être la plus large possi-ble, et la plus juste compte tenudes compétences et des envies.Toutes les formations post-bacsont aujourd’hui accessibles auplus grand nombre. L’ascenseursocial existe. Les jeunes titulai-res d’un BEP ont tous loisirs deraccrocher un cursus d’ensei-gnement supérieur (BTS, IUT).

Une nouvelle procédure d’ins-cription vers les établissementsd’enseignement supérieur a étémise en place. Une procédured’orientation active destinéeaux élèves de terminale afin deconduire 50% d’entre eux versun diplôme d’enseignementsupérieur. Les élèves doivent sepré-inscrire dès le début dusecond semestre. Un dossierunique de candidature qui seraensuite transmis auxUniversités pour examen. Enfonction du projet du jeune, deson parcours et de la filièredemandée, l’Université pourraconforter le futur étudiant dansson choix, lui conseiller unefilière plus adaptée ou encore,lui proposer un entretien pourun conseil personnalisé ou uneinformation collective oragniséepar l’Université.

Le nouveau système d’archivage et de classement des documents d’orientation. Un classement par couleurs qui permet de s’y retrouver plus facilement.

“ Je suis venue chercherdes informations pour monorientation professionnelle.Je souhaite faire le métierde coiffeuse. Je suis venuechercher des réponses auxquestions que je me posais: quelle filière, quels débou-chés, les diplômes néces-saires pour se mettre à soncompte... Nos professeursnou ont invité à nous rap-procher du CIO pour obte-nir toutes ces informations.C’est plutôt positif. Jerepars d’ici avec les répon-ses à mes questions”.Manon est venue accom-pagnée de sa tante Maria,33 ans, qui est actuelle-ment en congés parental.“Je profite d’accompagnerma nièce pour me rensei-gner sur les carrières juri-diques. Je souhaite profiiterde la fin de mon congèsparental pour chercher uneautre voie professionnelle,prendre un virage dans macarrière. Comme quoi,même si on est plus lycéenou étudiant, le CIO offreune mine d’informationspour orienter sa carrière”.

Témoignage

CIO :quelques chiffres

On compte trois Centred’Information etd’Orientation dans laNièvre (Nevers, Cosnesur Loire et Decize). ANevers, 7 conseillers d’o-rientation se partagentle territoire. En 2007, 3333 jeunes ont étéaccueillis par le CIO deNevers.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 47

Manon, 14 ans, actuel-lement en troisièmede collège est venue àla pêche aux informa-tions pour son orien-tation scolaire et pro-fessionnelle.

Infos : CIO, rue de la Chaumière03 86 71 99 30

http://www.cio-nevers.fr/http://www.education.gouv.fr/

http://www.admission-postbac.fr/

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expression politique

l arrive que les mots men-tent. Depuis mai 2007,Nicolas Sarkozy et le gou-vernement Fillon fondentleur action sur une préten-

due “réforme”, horizon ultime d’ungouvernement autiste qui ne comprenddécidemment pas les préoccupationsdes gens.Le petit Larousse définit la réformecomme “un changement opéré en vued’une amélioration”. Pour ce qui est duchangement, de la rupture selon le verbesarkozyste, les gens le subissent tous lesjours. Pour ce qui est de “l’amélioration”,je vous laisse juge…La réforme de l’assurance maladie ? Une“amélioration” qui aboutit à nous fairepayer des franchises médicales ; la réformede l’éducation ? Une “amélioration” qui secompte en suppressions de classes (com-bien, déjà, à Nevers ?) et de postes d’ensei-gnants, 13 000 prévoient-ils cette année ; laréforme du code du travail ? Une “amélio-

ration” qui nous permet de travailler jus-qu’à 70 ans, les dimanches compris ; laréforme de l’audio-visuel ? Une “améliora-tion” qui nous ramène 40 ans en arrière ; laRGPP (réforme générale des politiquespubliques) ? Une “amélioration” qui casseles services publics et abandonne toutepolitique d’aménagement du territoire.La “réforme” selon Sarkozy, c’est le faux-nez de la régression sociale, d’une politiquedestructrice. Nous proposons, en tant quereprésentants d’une gauche responsable etefficace, une réforme véritable qui alliemodernisation et progrès social. Ainsi,nous proposons la relance à la fois par l’in-vestissement et la consommation, revenantsur les désastreux bouclier et paquet fis-caux. Nous sommes pour un Etat régulateurqui conditionne les aides aux entreprises àl’absence de licenciement, qui plafonne lesrémunérations grands patrons compris, ceque se refuse à faire Sarkozy, qui rééquilib-re la redistribution des richesses au profitdu monde du travail, alors que depuis 10

ans, la part revenant au capital ne faitqu’augmenter. Nous soutenons la rechercheet l’innovation par la mise en place d’unvéritable plan de soutien et en pariant sur lajeunesse et l’éducation. La réforme, c’est latransformation de la société par la gauche,alors que la droite ne fait qu’en utiliser leverbe pour mieux le vider de sa substance.

Patrice Corde, au nom des élus socialisteset apparentés : Didier Boulaud, FlorentSainte Fare Garnot, Martine Carillon-Couvreur, Thierry Boidevezy, FlorenceOmbret, Béatrice Canler, JacquelineRichard, Alain Frémont, Jean-PierreManse, Assana El-Kassabi, ChristopheWarnant, Delphine Fleury, Jean-LouisBalleret, Daniel Warein, Evelyne Billois,Cyril Clarisse, Françoise Cosson,Christiane Inconnu, Tarek Khaidouri,Pascale Massicot, Paulette Fontanilles,Richard Impengé, Claude-Marie Lepère,Carlos Oliveira, Yvette Morillon

n neuf mois en 2008, nousavons partagé avec le Maire etson équipe nos premièresrecettes pour baisser rapide-ment la taxe d'habitation et la

ramener à la moyenne des villes de notretaille tout en offrant le même niveau de ser-vices. Ceci permettra de rendre du pouvoird'achat aux Neversois en cette période decrise.Aucune des mesures suivantes n'a d’impactsur les budgets du social, du culturel, de l’as-sociatif et du sportif. Et toutes relèvent desrègles de saine gestion « de bonne mère ou debon père de famille » : - Réduction du tirage de Nevers ça me botte de35.000 à 22.000 exemplaires pour correspon-dre au nombre de foyers (trop nombreuxexemplaires jetés non lus) : 70.000 € économi-sés par an. - Qualité moins luxueuse du papier de Neversça me botte : 70.000 € économisés par an.- Réduction des envois des courriers munici-paux systématiques à des dizaines de milliers

d'exemplaires et remplacement par des annon-ces dans Nevers Ca Me Botte, Le Journal duCentre et Koikispass et Site Internet Mairie :80.000 € économisés par an- Suppression du budget de consultants exter-nes : 100.000 € économisés en 2008 pour fairefaire le travail des élus par les élus, sans lesous-traiter. - Retour à 12 Adjoints comme pour la précé-dente mandature (contre 16 Adjoints à cejour), en nommant 4 conseillers municipauxdotés de délégation de Quartier en lieu et placedes Adjoints de Quartier (solution moins oné-reuse utilisée par d'autres mairies dans notresituation) : 366.000 € économisés sur la man-dature.- Cession des actifs immobiliers de la mairieau prix du marché au lieu de les brader :80.000 € auraient été gagnés depuis mars2008.- Subvention des associations uniquementdans le cadre de leur objet social : 20.000 €économisés en 2008. - Mutualisation avec l’ADN du coût des jume-

lages (14 villes) et opérations extérieures, denombreux membres d'association de jumelageet leurs présidents habitant hors de Nevers :40.000 € d'économie potentielle. - Simplification du réseau d'accès Internet à lamairie (aujourd'hui dupliqué entre FranceTelecom et une petite société de la mouvanceNiverlan). 70.000 € économisés. - Envoi par électronique d'une partie desvoeux dans le cadre du plan e-region : 14.000€ économisés en 2008. - Revue à la normale de l'ambition du projet"piscine" : réduction de 500.000 € du budgetd'études préalables. Ces saines économies pour 1, 410 millionsd’euros proposées au seul actif de l'année2008 ont toutes été rejetées par le Maire etson premier Adjoint. Seul le déplacementdes jumelages vers l'ADN sera potentielle-ment remonté par le maire . "Pourquoi pas ?"nous a-t-il indiqué.

Emmanuel GISSEROTConseiller Municipal d’Opposition

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 748

L’autre voie de la fiscalité neversoise

Quand réforme rime avec régression...

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En application de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité,publiés engagent l’unique responsabilité de leurs auteurs et ne reflètent que leurs seules

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N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 49

es attaques gouvernementa-les contre notre système édu-catif vont tous azimuts : sup-pressions de postes, refonte

des programmes, généralisation de lasemaine de 4 jours, remise en cause desRASED, menaces sur l’avenir de l’écolematernelle…, dans le cadre d’une poli-tique de réduction drastique des dépensespubliques et de mise en cause de la solida-rité nationale.Tout cela s’inscrit dans un projet de sociétédominé par la marchandisation de toutes lesactivités humaines, la mise en concurrencedes uns avec les autres, une conception de l’é-cole visant à former des individus “employa-bles” plutôt que des citoyens dotés d’un espritcritique d’homme ou de femme libre.

Face à la cohérence de ces attaques il fautune riposte cohérente à la hauteur desenjeux. La mobilisation des parents d’élè-ves, enseignants, élus, organisations poli-tiques de Gauche, organisations syndicales

et associatives est indispensable pour fairefront commun aux atteintes portées à l’en-seignement public.

Pour les élus communistes le développementd’un mouvement populaire est précieux pourconstruire un rapport de forces donnantdavantage de poids aux exigences commu-nes mettant en cause la loi de l’argent.

C’est indispensable. Mais pour que les cho-ses changent vraiment, il faut des choixpolitiques radicalement nouveaux. C’est lesens des mobilisations sociales dont l’im-portante journée du 29 janvier, et c’est lesens de notre action politique pour unesociété qui réponde aux besoins humainsplutôt que d’obéir en tous domaines à la ren-tabilité financière responsable de la crise éco-nomique et sociale internationale actuelle.

L’éducation et la formation ne sont pas desdépenses, elles sont un investissement pourl’avenir. Il faut augmenter leur moyens bud-

Prendre aux riches pour l’avenir de l’école publiquegétaires en prenant l’argent où il est : dou-bler le taux de l’Impôt sur la Fortune, taxerles revenus financiers, supprimer le “bou-clier fiscal” de 15 milliards d’€, augmenterla participation des entreprises au coût glo-bal de la formation…

C’est une question de choix politiques.

C’est pourquoi non seulement nous soute-nons la défense de l’école publique, maisnous affirmons notre entière disponibilitéd’élus communistes pour prendre, commeactuellement, une part active aux actionsconjointes visant à faire reculer le gouverne-ment et à faire prévaloir une politique édu-cative digne de l’intérêt que l’on doit porterà l’avenir de nos enfants dans une société deliberté, d’égalité et de solidarité.

Christian LEBATTEURpour le groupe des élus communistes

et républicains

Nevers comme dans toutle pays, la journée du 29janvier a été un succès.Tous ceux qui ont parti-

cipé à la manifestation en sontrevenus avec un moral retrouvé.

Les travailleurs ne sont passeulement inquiets, mais mécontentset en colère. Contre le patronat et legouvernement, contre les licencie-ments, contre les bas salaires, contre laprécarité, contre ce gouvernement quitrouve des milliards pour arroser ban-quiers et patrons mais rien pour les sala-riés.

Les travailleuses de la SIL ontété licenciées fin décembre. Ceux deCascade à La Machine sont menacés dansquelques semaines. Rien n'est garanti nonplus pour ceux de CPC Nevers, ex-

Raffestin à Jouet-sur-l'Aubois. Et le chô-mage partiel ampute le salaire de nomb-reux travailleurs.

Le 29 janvier, les travailleursavec ou sans emploi, les jeunes, lesretraités ont été nombreux à répond-re à l'appel des syndicats. Bien sûr, per-sonne ne peut penser qu'une seule jour-née, même réussie, suffira pour fairereculer patronat et gouvernement.

D'ailleurs la réponse du gou-vernement est toujours la même : unnouveau cadeau de 28 milliards pourle patronat avec la suppression de lataxe professionnelle que l'on ferapayer, au bout du compte, par lescontribuables. Le gouvernementaffirme qu'il n'est pas question d'ar-rêter les "réformes", c'est-à-dire lesmesures anti-ouvrières et il ose

Après le succés du 29 janvier, la lutte doit continuerappeler à "se serrer les coudes".

Mais c'est la classe capitalis-te, les grands industriels et les ban-quiers, et leur système économiquequi portent l'entière responsabilité dela crise, pas les travailleurs ! Et c'estaux travailleurs que le gouvernementvoudrait en faire payer le prix, pen-dant que patronat et banquiersencaissent les aides de l'État.

Le monde du travail a montréclairement son opposition à cettepolitique, mais seule une réactionmassive des travailleurs pourra fairereculer patronat et gouvernement.C'est ce qu'il faut préparer.

Geneviève LEMOINEConseillère municipale

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un espace d’expression est réservé à chacun des groupes représentés au sein du Conseil municipal. Les textes, informations et chiffresopinions. Ils sont placés sous l’imprimatur du maire de Nevers, directeur de publication du magazine municipal.

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RDV le samedi à 14h15 :

- samedi 14 mars 2009- samedi 11 avril 2009- samedi 16 mai 2009Renseignements au 03.86.68.48.57. ;

sous la verrière, au Secteur jeunesse.

Le jeudi à 13h45 ou 19h00, le Comité de lecture

adulte se réunit :

- jeudi 12 mars 2009- jeudi 9 avril 2009- jeudi 14 mai 2009Inscrivez-vous au 03.86.68.48.58.

Espace François F.-Mitterrand, 2ème étage.

Samedi 21 mars 2009, ateliers mots croisés ayant

pour toile de fond le Noir avec Jean Rossat :

- à 10h, atelier adulte (grille de 600 cases). Public adulte ; sous la verrière ; durée : 1h30mn.- à 15h, atelier adulte (grille de 100 cases).Public adulte ; sous la verrière ; durée : 20 mn par grille.- à 16h30, atelier jeunesse.A partir de 11 ans ; durée : 20 mn ; sous la verrière.

Renseignements au 03.86.68.48.58.

ECOUTERLe samedi de 10h30 à 11h00, séance d’histoires

pour les 18 mois et plus :

- samedi 14 et 28 mars 2009- samedi 4 et 18 avril 2009- samedi 16 et 30 mai 2009Grotte bleue, 2ème étage.

Sur inscription au 03.86.68.48.57.

Séance d’histoires pour les 4-7 ans, jeudi 30 avril 2009 à 15h00.Grotte bleue, 2ème étage.

Renseignements au 03.86.68.48.57.

Jeudi 19 mars 2009 entre 12h30 et 13h15, atelier de création sonore animé

par Olivier Sebillotte / La Méridienne.Sous la verrière ; café offert ; renseignements au 03.86.68.48.83.

Vendredi 27 mars 2009 à 19h00, Conférence

""Energie noire, matière noire, l’univers outre noir"

par Jean-Michel Alimi, directeur de recherches au

CNRS.Tout public ; Espace François-Mitterrand au 2ème étage ;

renseignements au 03.86.68.48.58.

Vendredi 3 avril 2009 à 18h30, conférence

de M. Boudard, professeur d'histoire « Journaux et

journalistes nivernais sous la Troisième République »Salle Henriette de Clèves (Palais ducal) ;

renseignements au 03.86.68.48.52.

Mercredi 15 avril 2009 de 12h30 à 13h15, Chantal et

Marc Moreau nous entraînent en Chine, l’une des

étapes de leur tour du monde à vélo / La Méridienne.Sous la verrière ; café ouvert offert ; renseignements au 03.86.68.48.58.

A noter que pour La Méridienne la Médiathèque reste ouverte en

continu de 10 à 18h !

Jeudi 23 avril 2009, spectacle « J’écoute dans le Noir » : Séances à 15h00 pour les 5-8 ans et à 16h30 pour

les 9-12 ans ; dans la grotte bleue au 2ème étage;

sur inscription au 03.86.68.48.57.

Jeudi 14 mai 2009 de 12h30 à 13h15, Philippe Depalle,

chef de la rédaction au Journal du Centre et corres-

pondant du Monde depuis 1994, évoque et échange

autour de son métier / La Méridienne.Sous la verrière ; café offert ; renseignements au 03.86.68.48.52.

Du 9 au 21 mars 2009, exposition "La poésie

s’affiche, mars avril 2009 » Dans toute la Médiathèque ; en partenariat avec

la Bibliothèque de la Nièvre, l’association ARKO et

la MCNN, dans le cadre du 11ème Printemps des poètes.

Du 14 mars au 30 avril 2009, Exposition « Le Noir vu

par les photographes : carte blanche au Ciné Photo

Club de Nevers ».

Galerie d’exposition ; renseignements au 03.86.68.48.50.

Samedi 14 mars 2009 à 15h00, atelier gravure

proposé par Francis Capdebosq à un groupe

de 10 enfants à partir de 8 ans : initiation à la gravure

sur bois ou sur linoléum; impression des œuvres sur

presse à épreuves. Renseignements et inscription au 03.86.68.48.59. ; durée : 2 heures ;

Espace F-Mitterrand au 2ème étage.

Samedi 14 mars 2009 à 15h00, atelier d’écriture

animé par Jean-Michel Espitallier :Sous la verrière ; public ado-adulte ; renseignements et inscriptions

au 03.86.68.48.58.

En partenariat avec la Bibliothèque de la Nièvre, l’association ARKO

et la MCNN, dans le cadre du 11ème Printemps des poètes.

Vendredi 20 mars 2009 à 20h30, diffusion

de « Pierrot le fou » de Jean-Luc Godard.En partenariat avec l’ACNE ; à l’auditorium ; renseignements

au 03.86.68.48.60.

Du 3 avril au 31 mai 2009, exposition "La presse nivernaise" :

L'exposition illustre le catalogue de Guy Thuillier. Du 3 au 26 avril au Palais ducal, Salle Fernand

Chalandre. Ensuite à la Médiathèque Jean-Jaurès, Espace François-Mitterrand.

Renseignements au 03.86.68.48.59.

Mardi 14 avril 2009 à 20h, diffusion de « Renaissance » de Christian Volckman A l’auditorium Jean Jaurès ; renseignements au 03.86.68.48.60.

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Page 51: NCMB 157

Bien que récente, l’histoire de la contributionneversoise à la dernière grande exposition

internationale française est aujourd’huipresque oubliée. Pourtant, l’architecte

Jacques Palet, le faïencier Jean Montagnon, le décorateur Georges Parent ont - entre

autres - largement contribué au succès du pavillon regroupant le meilleur des

départements du Cher, de l’Indre et de la Nièvre, réunis sous la bannière “Berry-

Nivernais” au Centre Régional. Retour sur une aventure mêlant régionalisme et moder-

nité, nourritures terrestres et spirituelles…

« Quand vous serez las de courir les stands,les parcs et les pavillons, quand, devant l’é-tourdissante ingéniosité des techniciens et l’i-magination compliquée des artistes moder-nes, vous éprouverez le besoin d’un peu desimplicité et de vérité, allez au Centre

Régional : vous n’ydécouvrirez rienque vous n’ayezdéjà vu, mais vousy trouverez tout ceque vous aimez. »

Le contexte

général de

l’Exposition de

1937 est un des

plus troubles que

l’on puisse imagi-

ner. Sur fond de

crise écono-

mique, le Front

Populaire prend le pouvoir au moment où

le projet est sur les rails : des grèves

retardent les chantiers et l’exposition

sera inaugurée inachevée. Des bruits de

bottes et de bombes retentissent en

Europe : Picasso présente sa grande toile,

“Guernica”, dans le pavillon de l’Espagne

républicaine ; les gigantesques pavillons de

l’Allemagne nazie et de l’URSS se font

face dans une sinistre prémonition. Mais,

au pied du “nouveau Trocadéro” l’heure

est tout de même à l’optimisme et à la foi

dans le progrès : électricité, transports,

radio sont mis en avant, et le maître-mot

du projet est modernisme. A un point tel

que la France rurale et provinciale se sent

délaissée : un “Centre Régional”, véritable

village de cinq hectares posé en bord de

Seine, lui permettra de s’exprimer. Le

Commissariat général de la manifestation

en trace les contours : le Centre Régional

ne sera pas une reconstitution, ni un

bazar ni une foire, mais le spectacle infini-

ment varié d’une France au travail. Ce

sera la seule, mais fort plaisante conces-

sion faite au passé, dans une exposition

franchement orientée vers l’avenir… Mais

l’affaire n’est pas simple, à commencer par

le découpage et la dénomination des

“régions” appelées à bâtir un des

pavillons, qui, après des querelles

byzantines, seront finalement vingt-

sept. L’un d’eux, qui porte le numéro

6 bis, regroupera les départements

de l’Indre, du Cher et de la Nièvre,

sous le vocable “Berry-Nivernais”. Les

trois Conseils généraux et les

Chambres de commerce lèvent des

fonds (750.000 F) et peaufinent l’idée

de cette étonnante

vitrine. Les artistes et

artisans de la région

sont invités à propo-

ser leurs productions

“à caractère local”

lors d’une exposition

de sélection qui se

tient à Bourges. Le 20

janvier 1937, on pose

la première pierre du

pavillon. Le chantier

est mené tambour

battant : la réception des travaux a lieu le

24 mai, et le président Albert Lebrun

inaugure l’Exposition quatre jours plus

tard. Au Centre Régional, un seul des

vingt-sept pavillons est terminé : celui de

la région 6 bis…

Au fil du patrimoine - Fiche n°55 - Janvier 2009

humain etévénementiel

1937expositioninternationale

pavillonberry-nivernaisle

le seul pavillon terminé à temps !

Motif héraldique“modernisé” du

service d’apparat du restaurant

(porcelaine deMehun-sur-Yèvre).

Page 52: NCMB 157

patrimoine humainet événementiel

LE CAHIER DES CHARGES DU CENTRE RÉGIONAL imposait des

pavillons de conception moderne, rappelant sans servitude

l’esprit traditionaliste architectural des régions. C’est l’archi-

tecte en chef de la ville de Bourges, Marcel Pinon, qui est choisi pour

diriger le projet. Lui sont adjoints : Jacques Barge (Châteauroux) qui

coordonnera le chantier ; Jacques Pascault (Bourges) qui signe le pre-

mier étage du pavillon ; et le neversois Jacques Palet qui prend en

charge le restaurant sous les combles. Marcel Pinon - qui édifie à la

même époque ce qui deviendra la Maison de la Culture de Bourges -

dessine un bâtiment de 35 x 8 mètres, inspiré du Palais Jacques-Cœur

et du Palais ducal de Nevers, flanqué d’une tour d’angle rappelant à la

fois les bastions féodaux et… un pigeonnier. Placé à l’entrée du

Centre, le pavillon impose sa silhouette “comme une proue de vais-

seau”, même si l’immense beffroi de la région Flandres-Hainaut-Artois

lui fait un peu d’ombre. De larges pilastres recouverts de crépi façon

brique scandent les façades. Entre eux, surmon-

tant les hautes fenêtres de l’étage d’honneur, de

grands panneaux en carreaux de faïence de

Nevers (Jean Montagnon, sur des dessins de

Georges Parent) présentent les armoiries des

dix principales villes de la région, encadrées de

personnages et d’attributs symboliques. Des

bas-reliefs du sculpteur Popineau, représentant

des scènes de la vie agricole, artisanale et industrielle, animent le sou-

bassement du bâtiment. “Tradition et modernité” sont les maîtres

mots de cette éphémère pochade architecturale dont le style balance

entre le pas-

t i c h e

Renaissance

et l’ordre

monumental

A r t - d é c o .

Pendant six

mois, sa

tour sera le

point de ral-

liement des

N i ve r n a i s

“montés” à

Paris voir

l’Expo…

Appel à témoins

Ci-dessus : Banquet au restaurant du pavillon, sous la présidence de Jean Locquin, premier adjoint au maire de Nevers. Au fond, un panorama de Nevers par Georges Parent et André Deslignères.En haut à droite : Panneau en carreau de faïence : “Nevers”(Montagnon et Parent). 1,30 x 1,60 m. Collection privée.En haut à gauche : Elévation de la façade du pavillon(Archives Départementales de la Nièvre)

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n°157 - févrie

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rs 2009architecture décorationla création du pavillon visite de l’intérieur

entre le pastiche

Renaissance

et l’ordre

monumental

Art-déco

APRÈS UNE ROTONDE DÉCORÉE de panneaux d’YvesBrayer, où trône une immense jarre en grèsde La Borne, le rez-de-chaussée du pavillon

se partage entre un comptoir de dégustation deproduits régionaux, et des stands où oeuvrent enalternance des artisans (faïencier, graveur, potier,luthier…) sous les yeux des visiteurs.Le 1er étageabrite leSalon d’hon-neur (décorsde BernardNaudinautour de l’œuvrede GeorgeSand), unebibliothèqueet quelques vitrines d’art décoratif. Au 2ème étageest reconstitué l’appartement d’un important chefde culture, meublé par les maisons Giblin (Cosne)et Jean-Marie Guyot (Nevers). Au mur, des peintu-res de Claude Rameau et de son jeune élève, levarzycois Rex Barrat. Le restaurant occupe les com-bles : il est conçu par l’architecte Jacques Palet etdécoré par Georges Parent de scènes en camaïeuprésentant de manière humoris-tique les trésors de la gastrono-mie locale. Son chiffre d’affaires,ainsi que celui du bar, permet-tront aux organisateurs de la “région 6 bis” de bou-cler l’exposition en dégageant un bénéfice ! Prévuun temps pour fonctionner aussi en 1938, le CentreRégional sera finalement démantelé, comme le reste des pavillons de l’Exposition, à l’exceptiondu Palais de Chaillot qui en marquait l’entréemonumentale et dévoilait l’imposante perspectivedu Champ-de-Mars. 31 millions de visiteurs enauront franchi le seuil, dans une naïve insouciance.

31 millions de visiteurs

à l’Exposition

Hormis quelques-uns des grands panneaux

armoriés en carreaux de faïence, rien ne subsiste

de ce pavillon, pas même des éléments du service

d’apparat du restaurant, en porcelaine de Mehun-sur-

Yèvre. Afin de poursuivre les recherches sur ce sujet

quasi inédit, appel est fait à ceux qui posséderaient

de la documentation sur le pavillon, qu’il s’agisse

de photographies, d’éléments de mobilier ou

de décoration, ou d’archives personnelles.

Contact : Jean-Michel Roudier

(Conservation des Musées de la Nièvre - Conseil général)

au 03.86.60.68.55. ou par mail :

[email protected]

Service Animation du Patrimoine :

Agathe Maugis au 03.86.68.46.25.

Page 53: NCMB 157
Page 54: NCMB 157

Nevers

Clamecy

Cosne

DecizeFoursDornes

LuzySt-Pierre

St-Saulge

St-Benin

Châtillon

Prémery

Brinon

Tannay

Varzy Lormes

Saint-Amand en Puisaye

Corbigny

Château-Chinon

Moulins-Engilbert

Montsauche

Pouilly

Donzy

La Charité

. .. . .

.......

.. ...

... .

Allier

Cher

Yonne

Côted’Or

Saôneet Loire

..AÀ LA PORTE DE L’ÉPAISSE FORÊT DES BERTRANGES, PARMI LES COTEAUX OÙ

LA MULTITUDE DE HAMEAUX N’A D’ÉGALE QUE LA VARIÉTÉ DES ORCHIDÉES,UN JOLI VILLAGE SE BLOTTIT AU CREUX DE VALLONS PRONONCÉS. UN DÉCOR

ET UNE AMBIANCE QUASI MONTAGNARDE. TOUT CELA, À UN QUART D’HEURE

DE NEVERS. BIENVENUE À CHAULGNES... Pour parvenir au bourg, il faut immanquablement emprunter des sentiers oudes routes au profil tortueux. Que l’on vienne du nord-ouest (La Charité), du sud-ouest (Pougues) ou du sud-est (Guérigny), le promeneur ou l’auto-mobiliste grimpe avant de plonger sur cette charmante bourgade. Lesanciens d’ici racontent qu’autrefois Chaulgnes, c’était la Petite Suisse. Pourson relief et ses nombreux châteaux. On en recensa jusqu’à sept sur la com-

mune... Du coup,ChristopheTiennot a décidéd’appeler sa jeuneassociation (fon-dée en décembre2007) Les ran-donneurs de la

Petite Suisse. “On a établi unevingtaine de sentiers d’une dizainede kilomètres chacun”, explique-t-il. Chaulgnes est également traver-sée par le célèbre GR3 (sentier degrande randonnée) qui relie leMont Gerbier de Jonc à Nantes. Au gré de la balade printanière, lemarcheur ne saurait manquer l’unedes quelque 19 espèces d’orchidées- protégées - qui se plaisent à éclo-re ici. “Notre qualité de vie estassez priviligiée, note IsabelleCassar, maire de la commune

depuis 2003. Nous gagnons deshabitants car, au-delà de la beautédu site, on trouve sur place laquasi totalité des services de base :école, garderie, cantine, centre deloisirs, relais-poste, boulangerie,commerce de proximité et autresinstallations sportives.” Pourautant, à l’instar de toutes les com-munes françaises, Chaulgnes setrouve confrontée aux nouvelles

Dix-neuf espèces d’orchidées

..

Chaulgnes

carte postale

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 754

Depuis vingtans, MichelleFinot proposedes produits duterroir, bio, maiségalement issusdu commerceéquitable dansson épicerie fine.

Le hameau de Eugnes, quisurplombe le bourg au sud-est, agardé l’aspect de l’habitat ruraltraditionnel. Près du lavoir, un petitpanneau en explique les principes.

Avec son imposant territoire forestier, ses sentiers escarpés, ses

nombreux coteaux et ses multiples hameaux, Chaulgnes a des airs

de commune montagnarde. Où il fait bon vivre.

La petite Suisse

Page 55: NCMB 157

charges sans compensations finan-cières. “Pour cela, nous tra-vaillons à la recherche de nouvel-les ressources par le biais del’implantation de commerces,d’entreprises ouencore de servi-ces liés à la per-sonne”, préciseIsabelle Cassar. L’activité artisa-nale, culturelle ou sportive deChaulgnes est une réalité qui setraduit par de belles réussites,comme le festivalSkalimouchaulgnes ou encore la

bonne tenue du club de football enpromotion de district.Quant au patrimoine, il est desplus riches autour de ces coteauxqui donnaient un vin de qualité

jusqu’à l’arrivée duphylloxéra. Chaulgnesposséda une tuilerie, un four à chaux ainsi

qu’une huilerie exploitant les noixde la région jusqu’en 1970. Enfin,à l’image de Fontaines-de-Vaux(voir ci-dessus), les sources abon-dent sur le territoire communal.Comme un témoignage de vie...

Un tissu associatiffourni et efficace

Le célèbre GR3 suivant le fil de la Loire traverse la commune de Chaulgnes.

Même au coeur de l’hiver, la place de l’église de Chaulgnes nemanque pas de charme. Au premier plan, le pressoir témoigne de l’activité viticole qui animait la commune jusqu’à l’arrivée du mildiou puis du phylloxéra vers 1890.

Le site des Fontaines-de-

Vaux, dans la forêt des

Bertranges, fut le refuge

des Résistants qui créèrent

le maquis Bernard

le 6 juin 1944. Ici, autour

d’un imposant et séculaire

platane, les eaux jaillissent

en trois points différents.

La maison natale du chanoine

Jean-Marie Meunier (1862-

1929) se trouve dans le bourg

de Chaulgnes. Homme de

Sciences et Lettres, il oeuvra

notamment pour la rééduca-

tion des mal-entendants.

Construit à la fin du XVIIIè et

au début du XIXè siècle, le

bâtiment, typique de l’archi-

tecture bourgeoise d’alors,

a fait l’objet d’une restaura-

tion récente et la mairie de

Chaulgnes y a trouvé sa place.

Sur les 2446 hectares de la commune de Chaulgnes, 1093 sont

recouverts par la forêt des Bertranges. Son exploitation était

déjà mentionnée dans les écrits du XIIIè siècle.

N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 5 7 55

FORÊT DES BERTRANGES

FONTAINES-DE-VAUX

PRESBYTÈRE

carte postaleChaulgnesCanton de La Charité-sur-Loire

Arrondissement de Cosne-Cours-sur-Loire

Communauté de communes du Pays Charitois

Maire : Isabelle Cassar

Population : 1358 habitants (les Chaulgnois)

Superficie : 2446 ha

Hameaux : Les Aubues (ancienne commune libre), Beaulieu, La Berge,

Le Chaillou, Chalons-les-Coques, Le Chazeau, Chazelles, Eugnes, Langle,

Pertuiseau, Les Revenus, Le Riot,Tigran, Le Tremblay.

Lieux-dits : La Brosse, Le Champ des Épinards, Les Chaumes, Le Gros

Chêne, Le Mambor, Le Margat, Orge, Le Quartier aux Merles, La Toussardat.

Cours d’eau : la Pisserotte, le ruisseau de Chaulgnes

Ecole : Groupe scolaire Raymond-Devos

(147 élèves en maternelle + élémentaire)

Services publics : centre de loisirs sans hébergement

Commerces, accueil : Café; Epifrais (épicerie-tabac, produits

du terroir); boulangerie-point Poste;

gîtes à Eugnes, Langle et au Margat (+ chambres d’hôtes)

Nombreux artisans Activités : musique, randonnée, football, basket, tennis, centre équestre

du haras de Tigran, espace de skate-board, aire de pétanque, terrain d’aéro-

modélisme, étangs de pêche...

Festivités, animations : 4 avril : Festival rock-ska-punkSkalimouchaulgnes; 17 mai : Vide-grenier du CCAS; 7 juin : Multi-randon-

née (marche-VTT-cheval); 20 juin : Fête de la musique; 13 juillet : feu d’ar-

tifice et bal; 18 octobre : Rondes de Chaulgnes (courses pédestres);7-8 novembre : Salon des artistes; 29 novembre : Repas des aînés.

Mairie de Chaulgnes : 03 86 37 82 47 [email protected] : www.premiumorange.com/chaulgnes

Patrimoine

Page 56: NCMB 157
Page 57: NCMB 157

Supplé

ment

culture

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ever

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tte !

n°1

57

la poésie s’affiche en ville

en mars-avril

Page 58: NCMB 157

2

L’orchestre des ConcertsNivernais, sous la direc-tion de MichelleAmbrosetti, se produira àla Maison de la Culture à17h le dimanche 15 mars.A noter que ce concert inti-tulé “Musique d’Europe”,programmé dans un premiertemps le 29 mars, est avan-cé... Au répertoire : “Miseen bouche” de Kozeluh ;“Concerto en ré majeurpour alto” de Hoffmeister ;“Concerto n°1 pour piano”de Liszt ; et “Danses deGalanta” de Kodaly. Surscène, l’ensemble musicalaccompagnera deux solistesde haut niveau : JosephKaputska (piano) et AdrienB o i s s e a u(alto). Le pre-mier, JosephKaputska, néen Pologne,est diplômé dela JuilliardSchool deNew York etde la RoyalAcademy ofMusic deLondres. Finaliste duconcours “Artiste interna-tional” à New York en 1991,il est également lauréat duGrand Prix duConservatoire de Paris.Kaputska, qui s’est produit

Mercredi 11 mars : ThomasDutronc et les Esprits Manouches(France) à la MCNN à 20h30.Concert co-accueilli par D’Jazz etla Maison de la Culture. Vendredi13 mars : “L’intranquillité” deFernando Pessoa (France). AvecChristophe Marguet et FrédéricPierrot. Auditorium Jean-Jaurès à20h30. Entrée libre. Dans le cadredu “Printemps des Poètes” enassociation avec la Médiathèque.

Vendredi 20 mars :Stéphan Oliva solo“Ghosts of BernardHerrmann” (France).En 1ère partie : le contrebassiste neversois FrançoisPerrin “My Favorite Song(e)s”. Petit théâtre à20h30. Du 23 au 27 mars : “Entre traditions orien-tales et improvisation contemporaine” (France).Avec Alain Blesing et Senem Diyici. Lundi 23 :Château-Chinon à 20h30 / mardi 24 : Corbigny à20h30 / mercredi 25 : Luzy à 20h30 / jeudi 26 :Decize à 20h30 / vendredi 27 : Clamecy à 21h. Enpartenariat avec les communes. Contact D’Jazz au03.86.57.88.51. / www.neversdjazz.com

Rien à jeter sur l’affiche de mars proposée par l’association

D’Jazz... De Dutronc à Oliva, laissez-vous (em)porter !

Thomas et les autresD’JAZZ

Jeudi 12 mars (et les diman-che 15, lundi 16 et mardi 17) :Le bal des actrices deMaïwenn. Film français(2007). Jeudi 19 mars : Il estdur d'être aimé par des consde Daniel Leconte. Film fran-çais (2008). Débat à l’issue dela séance. Les 19, 22, 26 et 29mars : 3èmes RencontresC i n é m a - t o g r a p h i q u e sNivernaises. Demandez le

programme spéci-fique. Vendredi 20mars : Pierrot le foude Jean-Luc Godard.Film français (1965)avec Jean-PaulBelmondo et AnnaKarina. Projectionsuivie d’une discus-sion à 20h30 à l’audi-torium Jean-Jaurès.Entrée gratuite.Dimanche 22 mars (etles lundi 23 et mardi24) : Le chant des

oiseaux de Albert Serra. Filmespagnol (2008). Attention :séance du mardi à 20h30 enprésence du réalisateur. Jeudi25 mars (et les dimanche 29,lundi 30 et mardi 31) : Frozenriver de Courtney Hunt. Filmaméricain (2008). Grand Prixdu Jury “Sundance 2008”.Lundi 6 et mardi 7 avril : Plustard tu comprendras de

Amos Gitaï. Film franco-israëlien (2008) avec JeanneMoreau, Hippolyte Girardot etDominique Blanc. Attention :séance du mardi à 20h30 enprésence de l’actrice DeniseAron-Schropfer.

Rendez-vous, sauf exception, au Mazarin avec l’Acné... dont

deux rencontres en mars : un réalisateur puis une actrice !

bobines à dévorerCINÉ-ACNÉ

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 5 7

musique

CONFERENCEL’association

“Ecoute et Vie” proposeune conférence

le mercredi 25 mars à 20hà l’hôpital Pierre-

Bérégovoy (salle René-Marlin). Sur le thème :“Ces fins de vie qui n’enfinissent pas et qui ques-

tionnent notrehumanité...” Intervenant :

docteur Hubert Tesson,chef de service de soinspalliatifs. Entrée libre.

Contact associationau 03.86.59.03.94.

Stéphan Oliva (photo Cécil Mathieu)

JosephKaputska

Thomas Dutronc

Plus tard tu comprendras(Pierre Grise distribution)

Page 59: NCMB 157

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 5 7 3

Samedi 7 mars : Soirée rockavec “ENVRAAC” à 20h30.Amateur de pop-rock à lafrançaise, teinté british, ce trioneversois fait partie de la nou-velle vague des jeunes roc-keurs français. En premièrepartie : BOXON (country,rythm and blues, folk). Maisaussi, une projection decourts-métrages en partenariatavec GLISS UP SKATESHOP.Vendredi 13 mars : Soirée

punk-hard-core avecT A G A D AJONES etBENSOUS-SAN à20h30. Ve n d re d i20 mars :“Irish ses-sion #2” à20h. Bœufm u s i c a l

consacré auxm u s i q u e si r l a n d a i s e ssous la formed ’ a p é r o -c o n c e r t .Soirée gratuiteen collabora-tion avecl’AMDTN.Samedi 21mars : Soiréereggae avecMAXXO etABDOUDAY à 20h30.Mercredi 1er avril : Scènedécouverte à 19h (gratuit).Samedi 11 avril : Soiréeindie-rock avec NEÏMO etTHE DODOZ à 20h30 Et bientôt, une nouveauté :L’association Au Charbonorganise la 1ère édition de sonnouveau festival “Les Echosdu Charbon” du 7 au 9 maiprochains. Désormais, chaque

année, cet événement inéditproposera une conclusion dela thématique principale de laprogrammation de la saisonécoulée. Cette année, il s’agitdes musiques électroniques.Voici un avant-goût de l’affi-che : SAYAG JAZZ MACHINE; SILVOUPLAY ; RUBINSTEINER D’J SET. A suivre...Contact Café-charbon au 03.86.61.23.52.

Rock, punk hardcore, reggae, indie-rock et musiques irlan-

daises font le charbon de ce printemps avant... un festival !

un air de nouveautéCAFÉ-CHARBON

partout dans le monde, vit ettravaille en France depuis1992. Le second soliste,Adrien Boisseau,âgé de dix-huit ans,est né à Nevers. Il estun ancien élève del’Ecole Nationale deMusique où il a com-mencé ses étudesd’alto dès l’âge decinq ans... A 14 ans, ilobtenait sa médailled’Or dans la classe deMaud Gastinel. Puisil a intégré le CNS deParis. Lauréat de plu-sieurs concours, il aremporté l’an dernier, le 2nd

prix de la FMAJI, lequel luioffrait une saison de six

concerts dansle Val d’Oiseen qualité desoliste ! Déjàprofessionnel,il est désor-mais sur laroute d’unebrillante car-rière... Entrée13 euros / 7euros en tarif

réduit / gratuit pour lesmineurs et les élèves musi-ciens. Billetterie à l’ENMet à la MCNN. Contact au06.86.14.56.90. Ou parmail : [email protected]

Le mercredi 18 marsà 20h à l’auditorium Jean-Jaurès :

“Audition de la classe de piano”(professeur : Emmanuel Kiswa).

Entrée libre. A noter qu’à l’ENM,toutes les auditions de classes

sont gratuites et ouvertes à tous,que l’on soit parent d’élève ou

non. Le dimanche 22 marsà 17h à la Maison de la Culture :

“Colors” de Bert Appermont.(concerto pour trombone basse

et orchestre d’harmonie) ;“Variations” d’Alexandre

Kosmicki ; et “Extrême make-over” de Johan de Meij.Concert de l’Orchestre d'Harmonie de la Ville de Nevers,

avec Jean-Pierre Moutot au trombone, et le concours du qua-tuor de cuivres graves “Ah, les Gros !”. Entrée payante :

6 euros. Billetterie le 18 mars au centre Jean-Jaurès et le 22,une heure avant le concert. Le jeudi 2 avril à 12h30 à l’audi-torium Jean-Jaurès : “Concert Sandwich” proposé par l’asso-ciation “Da Camera”. Entrée : 3 euros. Le dimanche 10 mai

à 17h à la Maison de la Culture : "Hotchpotch Concerto" de Jean Michel Maury. Concert de l’Orchestre d’Harmonie de

la Ville de Nevers, avec Marine Wertz à la clarinette. Entréepayante. Ecole Nationale de Musique : allée des Ursulines

à Nevers. Renseignements au 03.86.68.48.80.

Voici les prochains rendez-vous programmés dans

le cadre de la saison de l’Ecole Nationale de Musique.

(prin)temps musicalCONSERVATOIRE

d’EuropeAdrien Boisseau

MAXXO et ABDOUDAY

(en bas à gauche)assureront

la soirée reggae du 21 mars.

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N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 5 7 5

Dans son atelier où abondent socles et autres vernis, Christian s’emploie à fairede chaque bois flotté... une oeuvre d’art !Contact expositionau 03.86.57.88.46.

Pour fêter leurs trente ans d’installation, “Les Jardins de Saint-Pierre” - enseigne située rue de la Préfecture - ont souhaitéhonorer le talent d’une créatrice neversoise, Hélène Manche, enproposant une exposition de ses bijoux et accessoires décoratifsen textile, du 28 février au 8 mars. Agée de 27 ans, HélèneManche est née à Nevers ; elle est aujourd’hui designer et sty-liste-photo à Paris où elle collabore aussi avec la presse pourenfants. Avant de monter étudier à l’Ecole Supérieure d’ArtsAppliqués, l’artiste fut élève à l’école Fénelon. Elle a égale-ment suivi les cours de dessin de Colette Abitbol à l’atelier“Ellipse”. “C’est ma première exposition à Nevers” souligneHélène, qui ne cache pas son émotion de retrouver sa terre nata-le. Un retour qu’elle doit au coup de coeur des fleuristesNathalie et Philippe Rousselet, propriétaires des Jardins, tom-bés en admiration devant son travail et sous le charme d’un senscréatif prometteur. Hélène qui a déjà participé à plusieurssalons et répondu à de nombreuses com-mandes, participait en 2008 à la“Biennale Internationale du Design”.Vernissage le 27 février. Expositionouverte aux horaires du magasin. Entréelibre.

Invitée des “Jardins de Saint-Pierre”, la créatrice neversoise

Hélène Manche expose pour la première fois à Nevers !

les textiles d’Hélène

Christian-sur-Loire

ART DÉCORATIF

Le neversois ChristianVallé aura attendu

l’approche de la retrai-te pour savourer

son plaisir de toujours, la Loire, et s’adonner à une drôle d’activité

devenue passion : le travail du bois flotté.

Il y a un peu du collectionneur, du sculpteur, de l’artisan, dansla démarche de Christian, mais beaucoup du promeneur, curieuxet rêveur, que son imagination a rattrapé... En vérité, ChristianVallé a une âme d’artiste, l’âme d’un contemplatif, jamais repude cet amour pour la Loire qui le tient depuis toujours. Ce fleu-ve dont il habite un bord, du côté de Marzy... Au point de le ren-dre animiste, comme l’ont défini ses amis, c’est à dire “quiredonne une âme”... Une âme à ces souches et ces racines, quel’on appelle bois flottés, auxquelles son regard offre une secon-de vie - une fois ramassées, séchées puis travaillées - celle d’uncorps, d’un objet ou d’un animal. “C’est au détour d’une bala-de sur l’île Verte, confie-t-il, que l’idée m’est venue...” 70 piè-ces et quelques expos plus tard, entre autres au Pac des Ouches,Christian est aujourd’hui l’un des rares artistes nivernais danscette spécialité. Une toute autre vie - entre passion et création -pour ce Neversois de 61 ans, qui a connu celle de l’usine commetechnicien-chauffagiste, après dix-neuf ans passés à Alfa-Laval.

PASSION

Contact exposition au 03.86.61.08.94.ou 06.63.72.71.06.

Le Système Ribadier.Bruno Solo pour la première

fois sur scène dans une

comédie burlesque de

Feydeau, maitre du genre.

“Pour tromper en tout quiétudeson épouse jalouse, Ribadier ainventé un système imparable :l’hypnose”. Une succession de

scènes drôles et burlesques,

du sur-mesure pour Bruno

Solo. Deux heures de rires,

de gags parfois insensés...

Vendredi 20 mars à 20h30

Grande salle de la MCNN

Tarifs : 36 € / 38 €.

Liz Van-Deuq à la MCNN le 3 avril.Le projet Liz Van Deuq est

né en juin 2006 autour des

compositions de Vanessa

Dequiedt qui allient textes

français et musiques écrites

au piano. Des textes pointus

et des mélodies à la fois sou-

ples et incisives.

A (re) découvrir le 3 avril

prochain en première partie

de CALI.Grande salle de la MCNN à

20h30.

Infos MCNN

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N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 5 7 5

Dans son atelier où abondent socles et autres vernis, Christian s’emploie à fairede chaque bois flotté... une oeuvre d’art !Contact expositionau 03.86.57.88.46.

Pour fêter leurs trente ans d’installation, “Les Jardins de Saint-Pierre” - enseigne située rue de la Préfecture - ont souhaitéhonorer le talent d’une créatrice neversoise, Hélène Manche, enproposant une exposition de ses bijoux et accessoires décoratifsen textile, du 28 février au 8 mars. Agée de 27 ans, HélèneManche est née à Nevers ; elle est aujourd’hui designer et sty-liste-photo à Paris où elle collabore aussi avec la presse pourenfants. Avant de monter étudier à l’Ecole Supérieure d’ArtsAppliqués, l’artiste fut élève à l’école Fénelon. Elle a égale-ment suivi les cours de dessin de Colette Abitbol à l’atelier“Ellipse”. “C’est ma première exposition à Nevers” souligneHélène, qui ne cache pas son émotion de retrouver sa terre nata-le. Un retour qu’elle doit au coup de coeur des fleuristesNathalie et Philippe Rousselet, propriétaires des Jardins, tom-bés en admiration devant son travail et sous le charme d’un senscréatif prometteur. Hélène qui a déjà participé à plusieurssalons et répondu à de nombreuses com-mandes, participait en 2008 à la“Biennale Internationale du Design”.Vernissage le 27 février. Expositionouverte aux horaires du magasin. Entréelibre.

Invitée des “Jardins de Saint-Pierre”, la créatrice neversoise

Hélène Manche expose pour la première fois à Nevers !

les textiles d’Hélène

Christian-sur-Loire

ART DÉCORATIF

Le neversois ChristianVallé aura attendu

l’approche de la retrai-te pour savourer

son plaisir de toujours, la Loire, et s’adonner à une drôle d’activité

devenue passion : le travail du bois flotté.

Il y a un peu du collectionneur, du sculpteur, de l’artisan, dansla démarche de Christian, mais beaucoup du promeneur, curieuxet rêveur, que son imagination a rattrapé... En vérité, ChristianVallé a une âme d’artiste, l’âme d’un contemplatif, jamais repude cet amour pour la Loire qui le tient depuis toujours. Ce fleu-ve dont il habite un bord, du côté de Marzy... Au point de le ren-dre animiste, comme l’ont défini ses amis, c’est à dire “quiredonne une âme”... Une âme à ces souches et ces racines, quel’on appelle bois flottés, auxquelles son regard offre une secon-de vie - une fois ramassées, séchées puis travaillées - celle d’uncorps, d’un objet ou d’un animal. “C’est au détour d’une bala-de sur l’île Verte, confie-t-il, que l’idée m’est venue...” 70 piè-ces et quelques expos plus tard, entre autres au Pac des Ouches,Christian est aujourd’hui l’un des rares artistes nivernais danscette spécialité. Une toute autre vie - entre passion et création -pour ce Neversois de 61 ans, qui a connu celle de l’usine commetechnicien-chauffagiste, après dix-neuf ans passés à Alfa-Laval.

PASSION

Contact exposition au 03.86.61.08.94.ou 06.63.72.71.06.

Le Système Rabadier.Bruno Solo pour la première

fois sur scène dans une

comédie burlesque de

Feydeau, maitre du genre.

“Pour tromper en tout quiétudeson épouse jalouse, Ribadier ainventé un système imparable :l’hypnose”. Une succession de

scènes drôles et burlesques,

du sur-mesure pour Bruno

Solo. Deux heures de rires,

de gags parfois insensés...

Vendredi 20 mars à 20h30

Grande salle de la MCNN

Tarifs : 36 € / 38 €.

Liz Van Deuq sur scène à la MCNN le 3 avril.Le projet Liz Van Deuq, né

en juin 2006 autour des

compositions de Vanessa

Dequiedt qui allient textes

français et musiques écrites

au piano. Des textes pointus

et des mélodies à la fois sou-

ples et incisives.

A (re) découvrir le 3 avril

prochain en première partie

de CALI.Grande salle de la MCNN à

20h30.

Infos MCNN

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N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 5 76

Entrée : 20 euros.Billetterie au“ParamédicalBernamont” (rue de Rémigny) ou surplace, le soir même. Contact Alain Martinezau 03.86.38.58.96.

Le bulletin de souscription est disponible sur le site des Zaccros :zaccros.org et dans les librairies.

Vous pouvez le recevoir en retour enenvoyant un mail àl’association A la rue([email protected])

Le Rotary-Club de Neversorganise son concert annuel lemercredi 25 mars prochain à20h45 au Théâtre municipal.Belle soirée de jazz en perspec-tive, avec la venue sur scène dela grande chanteuse américaineGilda Solve, accompagnée dunon moins prestigieux quartetde Patrice Galas... Quartet dehaut niveau composé du batteurSylvain Glevarec, du contre-bassiste Jean-Pierre Rebillard,du saxophoniste et clarinettisteClaude Tissendier, autour dePatrice Galas, pianiste et orga-niste de renom. Gilda Solve,quant à elle, égrenera les inoubliables standards du répertoire dejazz. Cette californienne, venue de San Francisco, possède toutà la fois, une parfaite technique vocale, une incomparable pré-sence scénique et un irrésistible charme. Au programme donc :sensualité, swing et émotion... Au fil de sa carrière, Gilda atroublé tous les publics, en France comme à l’étranger : celuides festivals - de Marciac à Juan-les-Pins - celui des clubs dejazz parisiens et celui des plus grandes salles du monde. Cettesoirée à Nevers est organisée au profit des oeuvres du Rotary.

Concert exceptionnel : Gilda Solve est l’invitée du Rotary-Club le 25 mars, accompagnée d’un quartet jazz de choix...

Gilda, femme-jazz

le petit livrerougedes Zaccros

ROTARY

A l’occasion de son 10ème anniversaire, lefestival “Les Zaccros d’ma rue” prépare

un livre-souvenir, en souscription jus-qu’au 15 avril, ainsi qu’une prochaine

édition sur fond de rouge(s) : rouge passion, rouge émotion, rouge poisson...

“Ce livre est un véritable carnet d’aventures au coeur de dix ansde festival, précise Françoise Ducourtioux, directrice artistique.Dix ans de vie dans les rues de la ville, de spectacles et de ren-contres, d’émotions et d’audaces, de coups de coeur et dejoies... On y trouvera des photos et des commentaires, maisaussi des témoignages, des impressions...” Cet ouvrage, pourlequel une souscription est ouverte jusqu’au 15 avril (12 eurosau lieu de 16 à sa parution), rassemblera environ 150 illustra-tions en couleurs. La rédaction a été confiée à Thierry Voisin,journaliste à Télérama et France-Info. Ce livre-souvenir, atten-du en juin, sera en vente dans toutes les librairies mais aussi surles lieux du festival. Une édition exceptionnelle, toute de rougevêtue, et participative, pour fêter “10 ans de passion(s)”... avecnotamment un concours de vitrines commerçantes sur ce thème.Au fil du festival : grande parade rouge des artistes et des habi-tants le 5 juillet ; ballades dans l’agglo du 6 au 9 ; week-end desarts de la rue du 10 au 13 ; parade et feu d’artifice le 14.

DU 5 AU 14 JUILLET

Gilda Solve et Patrice Galas.

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Président du salon :Jean Favier (photo ci-contre), char-triste et universitaire, directeur géné-ral des Archives de France, présidentde la BNF, membre de l’Institut. Invités d’honneur : Jean-LouisDebré et Annie Duperey. Parmi les auteurs attendus :Janine Boissard ; Marc Bressant ;Jean-Paul et Laurence Caracalla ;

Madeleine Chapsal ; Denise Epstein ;Lorraine Fouchet ; Stéphanie Hochet ; Dominique Jamet; Jean-François Kahn ; Sylvain Larue ; Antonin Malroux; Henri Quinson ; François Rouvillois ; Mikhail Rudy ;Jean-Pierre Soisson ; Denis Tillinac ; Nina Vidrovitch ;Tina de Vogue ; Emmanuel de Waresquiel ; et CharlesZorgibe. Quatre conférences... Le vendredi 27 février à 15h à laChambre de Commerce (CCI) : “Les cent jours : de mars àjuillet 1815” par Emmanuel de Waresquiel, docteur en histoire,chercheur à l’Ecole pratique des hautes études. Le sujet : alorsque le pays est au bord de la guerre civile, occupé comme il nel’a jamais été (viols, pillages, destructions, habitants fusillés,frais d’occupation, économie ruinée)... Le samedi 28 févrierau Théâtre municipal : “Les hommes et l’amour” par MadeleineChapsal et Stéphanie Hochet à 14h30 ; “Le bon roi Renéd’Anjou” par Jean Favier à 16h ou le destin étonnant du ducd’Anjou (1409-1480), comte de Provence, duc de Lorraine,mais aussi poète et mécène... ; puis débat à partir de 18h entre

les journalistes-écrivains DenisTillinac et Jean-François Kahnautour du thème : “On ne peut plusrien dire ! Les nouvelles censures :la liberté de penser en France est-elle une fiction ?”. Chaque confé-rence sera suivie d’une signature delivre(s). Entrée : 8 euros la confé-rence / 5 euros en tarif réduit pourles lycéens et les étudiants / forfait20 euros pour trois conférences et24 euros pour les quatre. Vente et dédicaces le dimanche 1er

mars : de 13h45 à 18h dans lessalons du Palais ducal.

Après un dernier salon

mémorable, par la venue

de Bernard Pivot

(plus de 2000 visiteurs

et 1500 livres vendus),

voici une 22ème édition

un brin allégée : vingt-cinq

auteurs attendus au lieu

de quarante, et une vente-

dédicaces concentrée

sur le seul après-midi

du dimanche 1er mars.

Mais les Dames restent

fidèles à elles-mêmes :

un salon de qualité !

22ÈME SALON

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 5 7 7

Contact association “Salon des Dames”

(présidente Michèle Eymère)

au 03.86.58.11.58.

plus proche du livre

Sylvain Larue et Jean-François Kahn

Stéphanie Hochet

MadeleineChapsal

Page 64: NCMB 157

N e v e r s , ç a m e b o t t e ! L e G u i d e - N ° 1 5 78

“La poésie s’affiche” :Inauguration de la manifesta-tion et vernissage de l'exposi-tion du plasticien MichelHerreria, “L’envers dudécor" le vendredi 13 mars à18h30 à la MCNN.Exposition jusqu’au 2 mai.Lecture de textes inédits avecJean-Michel Espitallier, à19h. “Mieux comprendre etapprécier la poésie d’au-jourd’hui” : Lecture-confé-rence par Didier Vergnaud,vendredi 13 mars, de 14h30 à17h à la Bibliothèque de laNièvre à Varennes-Vauzelles). Entrée gratuite.Lecture suivie d'une séancede dédicaces de Jean-MichelEspitallier pour la sortie deson dernier livre : "SydBarrett, le rock et autrestrucs" en collaboration avecla Librairie Le Cyprès.“L’Affiche”, revue muralede poésie” : Exposition danstout le centre-ville de Nevers(sur 15 supports publicitai-res) du 9 mars au 30 avril et àla médiathèque Jean-Jaurèsdu 9 au 21 mars.“Revue Futura1965 – 1967” :Exposition des26 numéros dela revue Futurapubliée aux édi-tions HansjörgMayer. GalerieArko du 20mars au 16 mai.Vernissage levendredi 20mars à 18h30.“Initiation à la

EVENEMENT

“L'Affiche”, revue murale de poésie :Conçue comme une revue,cette publication - chaquefois unique - est trimestrielle.Elle est contenue dans une seule page (1,20m x1,76m) et réunie un texte littéraire et une propositionplastique. Le 1er numéro est paru en octobre 1990 à l'initiative de DidierVergnaud. Les 49 numérosexistants, réalisés par des poètes contemporainset/ou des plasticiens, sont régulièrement exposésdans le mobilier urbain des villes, les bibliothèques,librairies ou centres cultu-rels. La Bibliothèque de laNièvre conserve la totalitéde ces affiches, exposéespour la première fois dans le département.

Cette année, la poésie prend

l’air en ville... A l'occasion

du 11ème Printemps des Poètes,elle s'échappe du livre, se

frotte aux arts plastiques

et vient à la rencontre des

passants ! Autour de l'affiche

“revue murale de poésie”,

la voici placardée en grand

format dans les espaces

publicitaires urbains ou

déclamée par un auteur

en résidence… Expositions,

lectures, conférences, débats,

ateliers d'initiation à la

poésie contemporaine sont

au programme de ce projet

inédit à Nevers : à découvrir

en mars et avril prochains ! poésiela

s’affiche en ville !poésie contemporaine” :atelier animé par Jean-MichelEspitallier, ouvert aux adoles-cents et adultes. Le jeudi 12mars de 18h30 à 20h à labibliothèque de Bazoches ; lesamedi 14 mars de 10h à11h30 à la bibliothèque deDecize ; et le samedi 14 marsde 15h30 à-17h à la média-thèque Jean-Jaurès de Nevers(sur réservation au03.86.68.48.50). L’opérationse déroule aussi à :Guérigny, Prémery,Varennes-Vauzelles, Lormes,La Charité, Clamecy,Châtillon-en-Bazois et Four-chambault. Et avec la com-munauté de communes EntreNièvre et Forêts (biblio-thèques de Champlemy, Giry,Lurcy-le-Bourg et Prémery).Partenaires : éditions “Lebleu du ciel” ; galerie Arko ;Bibliothèque de la Nièvre ;médiathèque Jean-Jaurès :MCNN... Renseignements :Cécile Archambeaud au 03.86.57.93.22 ou 06.08.91.06.98.

Jean-Michel Espitallier est un poète inclassable

Didier Vergnaud directeur des éditions “Le bleu du ciel”