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Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°962 du 18 OCTOBRE 2016 P.3 Le clap de fin de Jonathan Ayité Football / Equipe nationale P.5 France-Bénin : à qui doivent revenir les trésors du roi Béhanzin ? Objets ethnographiques P.2 Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 P.3 P.7 En application du projet PDGM financé par la Banque mondiale La Faculté des Sciences va bientôt former des professionnels du secteur minier La loterie visa américaine Un espoir pour les candidats à l’immigration P.4 Mise en œuvre du Programme d’appui à la décentralisation (PAD) Le groupement AZ-Consult/BETRA/ GERMS pour s’assurer des besoins des villes de Tsévié, Kpalimé et Sokodé Pr Komi Paalamwé Tchakpélé, Ministre des Enseignements Primaire et Secondaire et de la formation professionnelle

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Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°962 du 18OCTOBRE

2016

P.3

Le clap de fin de Jonathan AyitéFootball / Equipe nationaleP.5

France-Bénin : à qui doivent revenirles trésors du roi Béhanzin ?

Objets ethnographiquesP.2

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

P.3 P.7En application du projet PDGM financé par la Banque mondiale

La Faculté des Sciencesva bientôt former des

professionnels du secteur minier

La loterie visa américaine

Un espoir pour lescandidats à l’immigration

P.4 Mise en œuvre du Programmed’appui à la décentralisation (PAD)

Le groupementAZ-Consult/BETRA/

GERMS pours’assurer des besoinsdes villes de Tsévié,Kpalimé et Sokodé

Pr Komi Paalamwé Tchakpélé, Ministre des EnseignementsPrimaire et Secondaire et de la formation professionnelle

Page 2: N°962 du 18 2016 Le groupement AZ-Consult/BETRA/ GERMS ... · aux États-Unis, et de l'institut Weizmann (en Israël) travaille sur une solution technique qui pourrait, en théorie,

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L’UNION N°962 du 18 Octobre 2016

CULTURE

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - NkafuTél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected] N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeGuillaume BOGLA

France-Bénin : à qui doivent revenirles trésors du roi Béhanzin ?

Depuis plus d'un siècle, les trésorsdu dernier roi d'Abomey sont expo-sés dans nos musées, au Trocadéropuis au Quai Branly. En juillet der-nier, le Bénin a demandé officielle-ment à la France la restitution de sonpatrimoine. Une première pour uneancienne colonie française.

La lettre du gouvernement béni-nois est partie fin juillet pour l'Elysée.Objet : une demande officielle à laFrance de restitution " des trésorsroyaux d'Abomey emportés lors dela conquête en 1892 ". L'anciennecolonie d'Afrique de l'Ouest, indépen-dante depuis 1960, est ainsi la pre-mière à demander le retour de biensculturels acquis du temps de la colo-nisation. Après avoir été exposésdurant plus d'un siècle au Musée del'Homme, au Trocadéro, certainscomptent désormais parmi les incon-tournables du musée du Quai Branly(et du Pavillon des Sessions au Lou-vre). Par exemple, ces deux gran-des statues qui surplombent la zoneAfrique : l'une représente un être mi-lion mi-homme, l'autre, un homme-poisson aux nageoires caudales im-posantes - il s'agit d'un " requin enfurie qui trouble la barre ", selon latradition orale. Le premier représenteGlélé (mort en 1889), avant-dernierroi d'Abomey, le second son fils Bé-hanzin (1845-1906), onzième et der-nier souverain du royaume du Da-homey, devenu le Bénin. Ces deuxgrandes statues anthropo-zoomor-phes trônaient en majesté dans lepalais royal d'Abomey, la capitale duroyaume, et incarnaient la puissancepolitique et spirituelle de la monar-chie, l'une des plus craintes et desplus respectées de l'Afrique del'Ouest.

Biens mal acquispar la France

En 1894, après quatre ans deguerre contre l'armée française, lepuissant souverain Béhanzin signesa reddition. Il est envoyé en exil enMartinique où il meurt sans revoir sonpays. Durant la guerre, en 1892, sonpalais d'Abomey fut incendié par sestroupes se repliant. Tout était dévasté.Les objets sacrés furent récupérés etemportés par l'armée française à titrede butin. Statues, armes, portessculptées, bas-reliefs, trônes, scep-tres (nommés " récades ") : les attri-buts du pouvoir quittaient le pays. L'artde la cour disparaissait avec la mo-narchie.

"Au départ, le Bénin n'osait pasfaire la démarche par peur de re-présailles économiques ou politiques.

AZIMUTS INFOSLa 3D au cinéma sans

lunettes bientôt possible ?Avec un écran équipé de lentilles et de miroirs, le système expé-

rimental Cinema 3D, à l'étude au MIT, présente à chaque specta-teur de la salle une image en rel ief, évitant le port de lunettesspéciales. Ingénieux mais complexe, le procédé doit encore faireses preuves en format grandeur nature pour envahir nos sallesobscures…

La 3D sans lunettes (ou auto-stéréoscopie) a fait une apparition plutôttimide sur certains téléviseurs haut de gamme (voir le modèle dévoilé parSharp lors du Consumer Electronics Show 2014) et des consoles de jeuportables comme la Nintendo 3DS. Mais elle n'est pas entrée dans lessalles obscures. Pour le moment, il faut encore se munir de lunettes spécia-les dont le port pour une durée prolongée est plus ou moins confortable.Une équipe de chercheurs du CSAIL (Computer Science andArtificialIntelligenceLab), au MIT (Massachusetts Institute of Technology),aux États-Unis, et de l'institut Weizmann (en Israël) travaille sur une solutiontechnique qui pourrait, en théorie, permettre de regarder un film en 3D aucinéma en se passant de bésicles.

Dans un article qui sera présenté cette semaine lors de la conférenceSiggraph, les chercheurs détaillent cette technologie baptisée Cinema 3D.Elle repose en fait sur un procédé inventé au 19e siècle : la barrière deparallaxe. Il permet d'afficher une image en relief (stéréoscopique) aumoyen d'un réseau de microlentilles qui distribuent à chaque œil une imageprise sous un angle légèrement différent, le cerveauduspectateur se char-geant de reconstituer l'effet 3D. Mais pour que la barrière de parallaxepuisse fonctionner, il faut que les utilisateurs se situent à une certaine dis-tance. Un paramètre compliqué à gérer dans une salle de cinéma où lesspectateurs sont plus ou moins proches et regardent l'écran sous desangles différents.

Vers des panneaux publicitaires 3DL'idée qui sous-tend la technologie Cinema 3D est que les spectateurs

dans un cinéma ne bougent que faiblement leur tête, selon une largeurangulaire conditionnée par la profondeur de leur siège. L'idée est donc dediffuser les images selon de fins pinceaux et de reproduire l'effetstéréoscopique pour chaque siège dans la salle. Cinema 3D encode diffé-rentes barrières de parallaxe pour qu'elle s'adapte à chaque spectateur.

Un jeu de miroirs et de lentilles placés à la surface de l'écran décline cetteconfiguration personnalisée pour chaque siège. Contrairement aux autressystèmes d'auto-stéréoscopie existants, cette technique a par ailleurs l'avan-tage de ne pas nécessiter une définition d'écran très élevée pour préser-ver la qualité d'image.

Techniquement astucieux, le concept se heurte toutefois à une mise enpratique assez complexe. L'équipe du CSAIL explique en effet que sonprototype d'écran, qui n'est " pas plus grand qu'un bloc de papier ", néces-site déjà une cinquantaine de miroirs et de lentilles pour fonctionner. Mettrele dispositif à l'échelle d'une salle de cinéma n'est donc pas encore envisa-geable. Cependant, les spécialistes du MIT évoquent la possibilité que ledispositif soit utilisé sur des panneaux publicitaires ou sur des écrans dansles vitrines de magasins. Ils comptent fabriquer un prototype de plus grandedimension tout en améliorant la résolution de l'image. " Reste à savoir sil'approche est financièrement assez faisable pour être adaptée à un ci-néma ", reconnaît Wojciech Matusik, le professeur qui mène ce projet.

Objets ethnographiques

Mais les choses ont évolué." Louis-Georges Tin, président du Cran

Avril 2016, à la suite de l'électionprésidentielle, mettant au pouvoirl'homme d'affaires et politicien PatriceTalon, le gouvernement du Bénin estrenouvelé. Est-ce une volonté demarquer le changement ? Un coupmédiatique ? Deux mois plus tard, àl'issue d'un conseil ministériel, labom be est lancée. AurélienAgbenonci, ministre des Affairesétrangères, et Ange N'Koué, minis-tre du Tourisme et de la Culture, an-noncent " engager des négociationsavec les autorités françaises etl'Unesco pour le retour au Bénin deces biens culturels ".

Pour Louis-Georges Tin, prési-dent du Conseil représentatif desassociations noires de France(Cran), l'événement est historique. "Au départ, le Bénin n'osait pas fairela démarche par peur de représailleséconomiques ou politiques, explique-t-il. Mais les choses ont évolué, et legouvernement a bien compris qu'ils'agissait d'un enjeu autant patrimo-nial que religieux et touristique." LeCran a pour vocation de conseillersur les questions de réparation descrimes liés à l'esclavage et à la colo-nisation. C'est lui qui a initié la ré-flexion en 2013 et accompagne leBénin dans sa démarche. " Nousavons mené une class action diplo-matique auprès de nombreux gou-

vernements africains et auprès duForum des rois traditionnels, nousespérons lancer le mouvement etpoursuivre avec d'autres pays ",poursuit le président du Cran. Outreles objets royaux sus-nommés, leBénin a estimé que la France con-servait environ 5 000 pièces, aumusée du Quai Branly et dans lescollections privées. A ce jour, aucuninventaire n'a été entrepris. D'autrespays d'Europe pourraient être con-cernés.

Dos du siège de Cana, femmessur le registre supérieur, prisonnierssur le registre inférieur. Style nago-yoruba, Bénin. Bois, pigments, 94 x72 cm, 71.1893.45.8, don Dodds.

Ouvrir la boîte de PandoreQue dit la France ? Depuis juillet,

le gouvernement ne s'est pas mani-festé. Silence radio. Idem au muséedu Quai Branly, où l'on se pliera detoutes façons aux consignes de latutelle, le ministère de la Culture. Ledossier est actuellement à l'étude dansles ministères, aux Affaires étrangè-res et Rue de Valois. Faut-il rendreou non ? Le débat sur la restitution

des œuvres est complexe, mêlantdes questions d'éthique, de législa-tion, d'histoire et de conservation.Jusqu'à présent, les seules piècesrendues aux pays qui en avaient faitla demande furent la Vénus hotten-tote, retournée en Afrique du Sud,les têtes maories, restituées à la Nou-velle-Zélande, et le crâne du guer-rier kanak Ataï, rendu à sa tribu enNouvelle-Calédonie. Trois cas par-ticuliers concernant des restes hu-mains, pour lesquels avait été votéeune loi spécifique. Dans les texteslégislatifs, lorqu'une pièce de muséeest inscrite dans les inventaires descollections publiques, elle devient ina-liénable. Le seul moyen de l'en sortirest le déclassement, une procédurerarissime et compliquée. Du côté dudroit international, la convention de1970 de l'Unesco sur le pillage desœuvres d'art ne peut pas être miseen œuvre dans ce cas : elle n'estpas rétroactive et ne s'applique doncpas avant 1970. En France commeen Europe, les positions restent cris-pées sur les restitutions. La questionest taboue et équivaut à ouvrir la boîtede Pandore.

Le British Museum s'est, par exem-ple, toujours refusé à restituer les fri-ses du Parthénon à la Grèce. EnAmérique du Nord, au contraire, leslois protègent scrupuleusement lesNative (Indiens) et obligent à resti-tuer. Les ethnologues évoquent avecfrémissement le cas d'une pièce demusée rendue à une communautéindienne, qui fut aussitôt mise en terre.Au Bénin, plus d'un siècle après lachute de la monarchie aboméenne,Béhanzin est plus que jamais popu-laire, comme symbole du héros ré-sistant au colonisateur. Le dernier roid'Abomey a ses timbres, ses pos-ters, ses statues sur les places publi-ques. En 2006, pour le centenairede sa mort, le jeune musée du QuaiBranly prêtait une cinquantaine depièces les plus symboliques duroyaume d'Abomey à la FondationZinsou, à Cotonou. Notamment untrône royal et les deux grandes sta-tues du roi-lion et de son fils-requin.275 000 visiteurs vinrent découvrirleur patrimoine.

Telerama

L’emblématique librairie russe deParis vient d’être reprise par la jeunemaison d’édition spécialiste de la lit-térature russe contemporaine.

La librairie Le Globe, qui diffusela culture russe à Paris depuis 1952,a été rachetée par Louison Editions,jeune maison d’édition spécialisée

Brèves

Louison éditions rachète lalibrairie du Globe

dans la littérature russe contempo-raine.

Pour la librairie installée depuis1998 sur 130 m2 boulevard Beau-marchais, dans le 3e arrondisse-ment de la capitale, cette repriserépond au besoin de trouver unpartenaire solide.

Il y a un an déjà qu’il a plu à Dieu de rappeler auprès de lui notre chèreet regrettée maman :

REMERCIEMENTS

19 Octobre 2015 - 19 Octobre 2016

KOUDJONOU-ATCHODE VICTORINE AKUADécédée le 19 octobre 2015 à l’âge de 82 ans

En ce jour anniversaire de ton décès, tes enfants :- ABALO Marc, enseignant à la retraite- ABALO Nicolas, employé à la ferme « AMETODJI »- ABALO Guy Mario, journaliste, consultant en commu-

nication- KENA Bassirou, commerçant

Tes frères et sœurs, tes petits enfants, tes cousins et cousines, tesneveux et nièces, tes amis et tous ceux qui t’ont connue et aimée ren-dent de nouveau grâce au Créateur pour son amour, sa protection etses nombreuses bénédictions.

A cet effet, une messe de remerciement sera dite en l’Eglise Evan-gélique Presbytérienne du Togo, paroisse d’Agoè-Nyivé, à côté dusuper marché «Leader Price» le dimanche 23 octobre 2016 à partirde 06heures 30.

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3NATIONALES

L’UNION N°962 du 18 Octobre 2016

Late Pater

En application du projet PDGM financé par la Banque mondiale

La Faculté des Sciences va bientôt former des professionnels du secteur miniercore les phosphates carbonatéssont concernés.

En application du PDGM, le gou-vernement togolais se proposed’utiliser une partie des fonds poureffectuer des paiements au titred’un contrat en vue de l’élaborationd’un plan d’action pour l’appui ausecteur de l’éducation au niveaude la Faculté des Sciences (éla-boration d’un cahier des chargespour le développement descurriculums de géologie minière etde chimie analytique au départe-ment de géologie et de chimie à lafaculté des sciences de l’univer-sité de Lomé). Les services atten-dus du consultant à recruter con-cernent, pour la phase I, un rap-port sur l’analyse des opportunitéset faiblesses des formations offer-tes par la Faculté des sciences(FDS) ; une évaluation de l’offre deformation académique dans lesuniversités de la sous-région etanalyse du potentiel de partenariats; une évaluation du curriculum pro-posé par la FDS et une propositionde formations spécialisées pourpréparer des professionnels dusecteur minier et pour améliorer laqualité de l’instruction. Et pour laphase II, une proposition d’outils etdes équipements d’étude et d’en-seignement appropriés aux forma-tions proposées ; une propositionactualisée du curriculum des filiè-res Géologie minière et Chimie ;des projets de termes de référence(actualisation du curriculum et ap-pui à la formation professionnelle) ;une proposition d’un système desuivi et évaluation du soutien à laFDS et d’un plan de travail budgé-

Le 9 août 2016, la Banque mon-diale lançait à Lomé le Projet dedéveloppement et de gouvernanceminière (PDGM), sur une duréede 5 ans (2016 – 2020), avec pourobjectif d’attirer davantage des in-vestisseurs vers les ressourcesminières du Togo. Avec un créditde la Banque mondiale d’un coûtd’environ 8,777 milliards de francsCfa, le PDGM doit également per-mettre au Togo de rationnaliser lesprincipales structures institutionnel-les du secteur des industries ex-tractives, en vue de renforcer leurefficience et leur redevabilité. Sonlancement va renforcer l’efficacitéet une gestion durable des indus-tries extractives. Il s’agit de «pro-mou voir une mei lleu regouvernance du secteur industrielet de soutenir une meilleure ges-tion d es a spec tsenvironnementaux», indique-t-on.Il est ainsi affirmé que le Projet dedéveloppement et de gouvernanceminière constitue un plus pour ledéveloppement du Togo. Il va, eneffet, accompagner les structuresde l’Etat à surmonter les difficultésliées au marché des matières pre-mières. Il prévoit aussi un auditenvironnemental de la Société na-tionale des phosphates du Togo(SNPT) et devra faciliter un dialo-gue régulier entre l’administrationet les communautés du site. LePDGM va, enfin, appuyer les ef-forts du gouvernement togolaisdans la redynamisation de l’exploi-tation efficiente des nouvelles res-sources. Le marbre, le fer ou en-

tisé.L’avis à manifestation d’intérêt

pour la sélection d’un consultant in-dividuel est en cours. Et ce, jus-qu’au 14 novembre 2016 au plustard, à 10 heures précises La mis-sion est prévue pour une durée to-tale de quatre mois. Le délai de réa-lisation des prestations est estimé àenviron deux mois. Le délai d’exé-cution court à compter de la date denotification du contrat approuvé. Leconsultant individuel doit avoir unniveau minimum de BAC+8 (PhD)en éducation, droit, gestion d’admi-nistration, sciences sociales et/ouéconomiques, sciences fondamen-tales ; avoir une connaissance ap-profondie du système universitairetogolais et celui des pays de la sous-région (Afrique de l’ouest franco-phone et/ou anglophone) ; avoir une

Marc D. Ably-Bidamon, Ministre des Mines et de l ’Energie

Projet de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou…Encore 2 jours pour attribuer les

services d’audit comptable et financiercédure de sélection seront confor-mes aux règles et procédures pourl’utilisation des consultants de laBanque africaine de développe-ment. L’intérêt manifesté par un con-sultant n’implique aucune obligationde la part de l’emprunteur de le rete-nir sur la liste restreinte. A la suite del’évaluation, une liste restreinte desix cabinets présentant au mieux lesaptitudes requises pour exécuter lesprestations sera établie par l’autoritécontractante, c’est-à-dire le minis-tère des Infrastructures et des trans-ports. Ces candidatsprésélectionnés seront ensuite invi-tés à présenter leurs propositionstechniques et financières et un cabi-net sera sélectionné selon la mé-thode de moindre coût. Afin d’ap-précier la qualification du personnelprofessionnel employé à tempsplein, les candidats fourniront les co-pies des diplômes d’au moins qua-tre employés les plus qualifiés et lescontrats les liant au cabinet.

Pour les cabinets communautai-res, les candidats devront présen-ter la carte d’opérateur économique

Le Togo a reçu un financementdu Fonds africain de développementafin de couvrir le coût du Projet deréhabilitation de la route Lomé-Co-tonou et de facilitation du transportsur le corridor Abidjan-LagosPhase I et a l’intention d’utiliser unepartie des sommes accordées autitre de ce don pour financer le con-trat de prestations de service d’auditcomptable et financier du projet. Acette fin, la Direction générale destravaux publics invite les consultantsà présenter leur candidature en vuede fournir les services requis. Lesconsultants intéressés doivent pro-duire les informations sur leur ca-pacité et expérience démontrantqu’ils sont qualifiés pour les presta-tions (documentation, référence deprestations similaires, expériencedans des missions comparables,disponibilité de personnel qualifié,etc.). Les consultants peuvent semettre en association pour aug-menter leurs chances de qualifica-tion.

Les critères d’éligibilité, d’établis-sement de la liste restreinte et la pro-

en cours de validité ou toute autrepièce équivalente ; extrait du regis-tre du commerce et du crédit mobi-lier ; attestation de non faillite datantde moins de trois mois ; quitus fiscaldatant de moins de trois mois ; at-testation de l’Inspection du travail etdes lois sociales datant de moinsde trois mois ; attestation de la Caissenationale de sécurité sociale datantde moins de trois mois ; attestationde paiement de la taxe parafiscalede régulation. Pour les cabinetsétrangers : extrait du registre ducommerce et du crédit mobilier ; at-testation de non faillite datant demoins de trois mois ; attestation depaiement de la taxe parafiscale derégulation sur des marchés anté-rieurs (à compter de septembre2011). A l’exception du quitus fiscalet de l’attestation de paiement de lataxe parafiscale de régulation quidoivent être fournis en original, tou-tes les autres pièces peuvent êtredes copies légalisées. Les expres-sions d’intérêt doivent être déposéesau plus tard le 20 octobre 2016.

Démarrage effectif de la rentrée scolaire 2016-2017

La décrispation

A la suite de cela, ils étaient rentrésen discussion avec les autorités etde bonnes résolutions ont été pri-ses pour faire rétracter les ensei-gnants.

En effet, la principale revendica-tion concernait les «primes de ren-trée» communément appelées dansle milieu «primes d’équipement». Etselon le ministre, les discussionsengagées par le gouvernem entdepuis quelques années au sein ducadre permanent de concertationpour améliorer les conditions de vieet le cadre de travail des ensei-gnants se sont poursuivies tout aulong de l’année scolaire dernière etont porté notamment sur trois pointsessentiels:

-la mensualisation des primes debibliothèque et de rentrée

-l’intégration des enseignantsauxiliaires dans le cadre des fonc-tionnaires de l’enseignement en ap-plication du nouveau statut généralde la fonction publique et de sondécret d’application

-et la finalisation du projet de sta-tut particulier des personnels de l’en-seignement.

Pour le compte de cette année, leministre a fait savoir qu’à titre ex-

Dans son discours d’encourage-ment adressé aux élèves et aux en-seignants, le ministre des Enseigne-ments primaire et secondaire et dela formation professionnelle, Pr KomiPaalamwé Tchakpélé, a souhaitéune bonne reprise des classes àtous ceux qui auront pour deuxièmedemeure l’école pendant les neufprochains mois…

De tout côté et dans toutes les ruel-les de la capitale togolaise, on aconstaté, sac en main ou au dos, lesélèves des établissements publics etprivés, en uniforme, reprendre lechemin de l’école avec dévouement.

«Vous êtes la pupille de la nation,vous êtes notre trésor et vous êtessurtout ce que nous avons de pluscher pour notre pays. A ce titre, legouvernement prête une attentionparticulière à votre réussite scolaireet à votre avenir. Comme vous lesavez, la réussite se trouve au boutde l’effort et se prépare, elle s’ac-quiert. Mettez-vous donc au travaildès ce 17 octobre 2016 avec beau-coup de courage et d’abnégation.Evitez les comportements à risque,soyez les filles et fils dignes d’assu-rer notre relève et de faire de notrepays le Togo ce dont nous rêvonstous», a lancé le ministre dans sonmessage de circonstance aux élè-ves.

Tout en exhortant les milliers d’élè-ves au travail, le ministre réitère l’at-tention «particulière» que leur ac-corde le gouvernement. Et plus par-ticulièrement aux enseignants qui ontla lourde charge de les instruire etde les former. Il n’est donc pas su-perfétatoire de rappeler que desenseignants avaient annoncé unmouvement de grève à cette ren-trée du fait de certaines de leurs re-vendications non satisfaites par l’Etat.

ceptionnel, face aux préoccupationsexprimées par les fédérations dessyndicats des enseignants et dansune volonté de conciliation et decompromis, l’Etat va procéder denouveau au payement en une seuletranche des primes de bibliothèqueet de rentrée et ce, avant la fin dece mois d’octobre. Par conséquent,ajoute-il : «la mensualisation de cesprimes a été reportée et prendraeffet à partir du 1er juillet 2017. » Acela s’ajoute le projet de création decoopérative d’épargne et de créditdes enseignants qui est actuellementtrès avancé et qui pourra connaîtreun démarrage effectif des activitésd’ici le mois de décembre prochain.

Sur l’intégration des enseignantsauxiliaires, il a plutôt exhorté lescentrales syndicales et les syndicatsà accélérer l’intégration diligente desenseignants auxiliaires dans la fonc-tion publique conformément à la loiN° 2013-002 portant statut généralde la fonction publique et à son dé-cret d’application.

Et enfin, au nom du gouverne-ment, il réaffirme la volonté de pour-suivre le dialogue global structuréet soutenu notamment au sein du

connaissance approfondie du sec-teur minier et des activités conne-xes. Avoir une expérience en in-génierie de la formation sera un

atout, en plus d’excellentes quali-tés de communication et de rédac-tion. Les consultants intéressésdoivent fournir les informationsqu’ils disposent des qualificationsrequises et d’expérience pertinentepour exécuter ces services. Lemarché sera attribué au consul-tant ayant les qualifications et réfé-rences les plus adéquates pourl’exécution de la mission. Ce con-sultant sera invité à soumettre uneproposition technique et financière,puis à négocier le contrat. L’atten-tion des consultants intéressés parla mission doit également porter surles Directives qui décrivent les po-litiques de la Banque mondiale surles conflits d’intérêts. Les manifes-tations d’intérêt rédigées en fran-çais doivent être fournies en troisexemplaires dont un original. Bonà noter : seul le consultant retenusera consulté.

A noter qu’en 2014, les exporta-tions du secteur extractif représen-

taient 22% du total des exportations.De plus, malgré les tendances glo-bales des prix des minerais à labaisse, le Togo continue d’attirerles investisseurs et le nombre depermis d’exploration n’a pas cesséde croître depuis 2011. Selon undocument récapitulatif du ministèreen charge du secteur, depuis 2010,plus de cent cinquante (150) per-mis de recherche, couvrant unesuperficie cumulée d’environ150.000 km² (soit 24% du territoire),ont été attribués à des sociétésminières privées sur des sujetsdivers comme le manganèse, lenickel, le chrome, le zinc, l’ura-nium, l’ilménite, le fer, les pierresornementales, les pierres marbriè-res, les matériaux de construction,l’or et les phosphates. Le PDGMappuiera la promotion de la sous-traitance nationale afin d’intégrer lespetites et moyennes entreprisesnationales dans la chaîne des va-leurs de l’industrie minière.

Repoussée de trois (3) semaines en raison de la tenue à Lomé du Sommet de l’Union africainesur la Sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique, les élèves et enseignantsont repris le chemin de l’école ce lundi 17 octobre sur toute l’étendue du territoire nationale.

Pr Komi Paalamwé Tchakpélé, Ministre des EnseignementsPrimaire et Secondaire et de la formation professionnelle

(suite à la page 7)

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ECO-NATIONALE4

L’UNION N°962 du 18 Octobre 2016

Besoins de financement à court terme du TogoLe Trésor public à la recherche de 30 nouveaux milliards jeudi prochain

villes ciblées et l’Union des com-munes du Togo (UCT). Les dé-penses pour l’entretien et la main-tenance des projets seront assu-rées par les recettes y relatives.Pour ce faire, les capacités desadministrations communales etautres acteurs locaux pertinentsseront renforcées, en concertationavec la GIZ, en matière d’identifi-cation des projets et planificationparticipative des infrastructures (àtravers un comité de coordinationlocal), l’exécution d’appels d’offres,la maîtrise d’ouvrage, la généra-tion et le recouvrement de reve-nus… Il sera mis en place un sys-tème innovent de suivi-évaluationgéré de façon pérenne par les ci-toyens en incluant, le cas échéant,une recherche d’accompagne-ment indépendant, afin de renfor-cer la transparence des proces-sus d’administration locale et depromotion de la participation àl’échelle locale.

La supervision et la réalisationdu projet seront du ressort du mi-nistère de l’Administration territo-riale, de la décentralisation et descollectivités locales. Pour assurerun déroulement rapide, profession-nel et une bonne qualité du projet,le ministère de l’Administration ter-ritoriale délègue sa maîtrised’ouvrage à l’Agetur-Togo. LeProgramme d’appui à la décen-tralisation est l’un des fruits de lareprise de la coopération alle-mande, au même titre que le finan-cement du petit contournement deLomé (15 millions d’euros, à sa-voir 13 millions du KfW et le restede l’Etat togolais).

ques de proximité, le renforcementdes capacités des administrationscommunales et autres acteurs lo-caux pertinents, et la mise en placeet la gestion pérenne d’un systèmeinnovent de suivi-évaluation par lescitoyens, avait indiqué l’Agenced’exécution de travaux urbains auTogo (Agetur-Togo), maîtred’ouvrage délégué du projet.

Le PAD, dont la mise en œuvrea démarré le 10 novembre 2014,est évalué à 3,814 milliards defrancs Cfa, avec une contributionde l’Etat togolais de 491,967 mil-lions de francs, et des communesbénéficiaires de 42,637 millions defrancs. Le gros du financement estapporté par la KfW, la Banque dedéveloppement allemande, soit3,279 milliards de francs. Il seraexécuté sur une durée de 55 mois.

En exemple, dans la communede Tsévié, dont la contribution auprojet sera d’environ 12,277 mil-lions de francs, il a été identifié dereconstruire l’abattoir frigorifique –totalement dégradé –, ainsi qu’unmarché et la gare routière. Le re-lais de la commune sera égale-ment réhabilité. «C’est une enve-loppe qui tourne autour de 800millions de francs pour ma ville»,indiquait le maire de la communede Tsévié, Bruno Loglo. La contri-bution des deux autres commu-nes au Programme d’appui à ladécentralisation est de 16,136 mil-lions de francs et 14,288 millionsde francs respectivement pourSokodé et Kpalimé, à piocher surleurs budgets 2014 et 2015.

L’exploitation, la gestion, l’opéra-tion, l’entretien et la maintenancedes trois composantes du PAD in-comberont aux communes des

Au terme d’un avis d’attributiondéfinitive de marché publié le 20septembre 2016, le groupementAZ-CONSULT/BETRA/GERMSa été retenu pour l’analyse desbesoins et études techniques et ar-chitecturales pour propositions deprojets de marchés fonctionnelspour les communes de Kpalimé,Tsévié et de Sokodé au Togo. Lechoix de ce groupement, devantses concurrents, a été fondé sur laQualité et le Coût, précise l’avis,qui indique un montant du marchéà 82 440 582 francs Cfa. Ceci en-tre dans le cadre de la réalisationde la Composante 1 du Pro-gramme d’appui à la décentralisa-tion (PAD) relative aux Construc-tions/réhabilitations des infrastruc-tures économiques prioritaires.Avec un marché entré en vigueurle 3 octobre dernier, AZ-CONSULT/BETRA/GERMS dispose d’undélai d’exécution de cinq (5) mois,à fin février 2017.

En rappel, l’autorité publique etles partenaires techniques et finan-ciers ont procédé, début février2015 à Lomé, au lancement duProgramme d’appui à la décen-tralisation (PAD) au bénéfice detrois communes du Togo que sontTsévié (au sud), Kpalimé (sud-ouest) et Sokodé (au centre). Leprojet concerne le renforcement deces villes secondaires afin qu’el-les deviennent des pôles de crois-sance régionaux et qu’elles contri-buent à l’amélioration des condi-tions de vie des populations. LePAD est décliné particulièrementen trois composantes, à savoir lapromotion des circuits économi-

Mise en œuvre du Programme d’appui à la décentralisation (PAD)Le groupement AZ-Consult/BETRA/

GERMS pour s’assurer des besoins desvilles de Tsévié, Kpalimé et Sokodé

Jean Afolabi

Mise en réseau de 16 pays du Golfe de GuinéePartage d’informations

sur la sécurité maritime àtravers le projet GoGIN

fonde sur une approche intégréeliant les défis à relever en matièrede sécurité, de gouvernance et dedéveloppement en mer comme àterre et met à profit les enseigne-ments tirés de l’expérience dans laCorne de l’Afrique. «Le coût de lapiraterie dans le Golfe de Guinéeen 2014 est estimée à près de 1milliard de dollars. Mais en réalité,le prix global de l’insécurité mari-time est bien plus important, no-tamment en termes d’emplois sup-primés dans l’UE, mais plus en-core en Afrique», a-t-il conclu.

Interrogé par L’UNION, HubertBakaï, Chef de cabinet au Haut con-seil pour la Mer à la Présidence dela République, affirme : «Ce projetest dans la continuité d’un précé-dent projet que l’Union européennea conduit à terme. Il s’agira, danssa mise en œuvre, de rendre opé-rationnels les centres régionauxd’Afrique de l’ouest et d’Afriquecentrale – CRESMOA etCRESMAC –, et les centres decoordination au niveau des deuxrégions». L’exemple du Togo enmatière d’organisation et d’équipe-

A la veille de sa participation auSommet de Lomé, le Commissaireeuropéen pour l’Environnement, lesaffaires maritimes et la pêche,Karmenu Vella, a procédé le ven-dredi 14 octobre 2016 au Village desPartenaires, sur l’esplanade duPalais des Congrès, au lancementofficiel par l’Union européenne et leDanemark du projet visant à déve-lopper un Réseau inter-régional surla Sécurité Maritime dans le Golfede Guinée (GoGIN). Le projetGoGIN, cofinancé par l’Union euro-péenne et le Danemark, respecti-vement à hauteur de 7,5 milliond’euros et 1,8 million d’euros, soitun total de 6,091 milliards de francsCfa, soutiendra la mise en réseauet le partage d’information entre lesmécanismes n ationaux etplateformes de coordination régio-nale de sécurité maritime mis enplace dans les pays du Golfe deGuinée, indique un communiqué.Le nouveau projet, qui couvre 6 000kilomètres du Sénégal à l’Angola,s’inscrit dans la continuité du pro-cessus de Yaoundé et dans le ca-dre de la Stratégie et le Plan d’Ac-tion de l’UE pour le Golfe de Gui-née, adoptés en 2014. La mise enœuvre opérationnelle du projet, àpartir du mois de novembre, seraeffectuée par Expertise France, unestructure rattachée au ministère fran-çais des Affaires étrangères.

Pour le Commissaire Vella, «lalutte contre la criminalité maritimeet la promotion de la sécurité mari-time est vraiment un défi que l’Afri-que et l’Union européenne doiventrelever main dans la main». L’ac-tion de l’UE dans ce domaine se

formation de l’agence Umoa-Titre,l’activité économique reste globa-lement bien orientée. La croissancedu PIB réel en 2016 est attendue à5,4% . Au niveau de la demandeglobale, la croissance serait es-sentiellement portée par les inves-tissements public et privé. Au terme

première année, précise l’avis.En rappel, le Trésor du Togo a

déjà bouclé quatre émissions, aucours du premier trimestre (dontune d’obligations), une émissiond’obligations le 25 avril et unesixième le 25 mai dernier. Pour lecompte du troisième trimestre, 33milliards ont été déjà mobilisés le14 juillet dernier, contre 30 milliardssollicités par le Togo. Ce qui porteà 204,326 milliards le montant to-tal récoltés par le Togo au coursdes sept opérations. Avec les 35milliards recueillis par l’émissionde bons du 29 septembre – la sep-tième opération de l’année 2016 –, le Togo en est à 239,326 mil-liards récoltés sur le marché fi-nancier régional pour le finance-ment des actions du gouverne-ment. Si les obligations de jeudiprochain venaient à être couver-tes entièrement, le Trésor publicaura récolté 269,326 milliards.

Au Togo, suivant une note d’in-

ment pour la sécurité maritime estnommément cité qui inspire d’autresEtats comme le Bénin et la Côted’Ivoire. Le pays est rangé dans lazone maritime de coopération(«zone maritime pilote E») regrou-pant le Nigéria, le Niger, le Bénin et leTogo, sous le centre de coordinationmaritime (le CRESMAO).

D’après les explications de Ber-trand Barbe, directeur général ad-joint d’Expertise France, le projet«permettre un partage d’informa-tions entre les centres régionauxpour la sécurité maritime. Partaged’information qui permettra de réa-gir rapidement pour contrer les at-taques maritimes. Ce programmeva être accompagné d’un pro-gramme de formation, une forma-tion de 4 ans sur mer et des équipa-ges». Il est attendu, selon lui, que leprojet puisse mettre en place «desaccords de partenariat entre lespays, voire même des accords surles eaux territoriales, que certainspays puissent intervenir en concer-tation avec d’autres. Précisément,il s’agit de faire en sorte que tousles systèmes d’information se par-lent. Cela veut dire que lorsqu’unmatériel a été acheté par un Etat, iln’est pas forcément compatibleavec un autre. Il faut que les paysqui disposent de matériels plus so-phistiqués que les autres puissentpartager les informations. Et celadoit se faire sur des systèmes d’in-formation compatibles, compati-bles avec le protocole d’interven-tion».

Le Centre régional de sécurisationmaritime de l’Afrique centrale(CRESMAC) a été installé à Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville, et leCentre de coordination (CIC) àYaoundé, au Cameroun. Tous lesEtats riverains du Golfe de Guinéeont adopté la Convention des NationsUnies sur le droit de la mer de 1982qui définit juridiquement la piraterie.Le Nigeria est en train de passer uneloi criminalisant la piraterie et s’estlancé dans des opérations anti-pira-terie en musclant ses capacités mi-litaires de surveillance et d’interven-tion en mer. Toutefois, beaucoup resteà faire pour mettre en place l’archi-tecture de sécurité maritime définiedans la feuille de route de Yaoundé.

* GoGIN va couvrir 6 000 km de côtes, du Sénégal à l’Angola pendant 4 ans.* L’exemple du Togo cité en matière d’organisation et d’équipement.

L’agence UMOA-Titres et leTrésor du Togo portent à la con-naissance du public qu’ils organi-sent un appel d’offres pour la ces-sion, le jeudi 20 octobre 2016,d’obligations du Trésor d’un mon-tant de 30 milliards au taux d’intérêtde 6,50% , sur une durée de 84mois. L’échéance est logiquementattendue le samedi 15 juillet 2023.La valeur nominale unitaire est fixéeà 10 000 FCFA. Cette opérations’inscrit dans le cadre de l’exécu-tion du programme d’émissions detitres publics du Togo, en confor-mité avec la stratégie à moyen etlong terme de gestion de la dette,visant à garantir sa capacité à ho-norer ses échéances, indique-t-onà l’agence UMOA-Titres.

Le remboursement de ces obli-gations se fera par amortissementannuel constant après un différé detrois (3) ans. Le paiement des inté-rêts se fera annuellement sur labase d’un taux de 6,5% l’an dès la

Karmenu Vella, Commissaire européenpour l’Environnement, les affaires maritimes et la pêche

des six premiers mois de l’année2016, le taux d’inflation mesuré parl’indice harmonisé des prix à laconsommation est de 1,9% .

Au titre des finances publiques,les recettes totales de l’Etat sont de301,3 milliards de FCFA au termedes six premiers mois de 2016,

en progression de 16,2% , et lesdépenses totales se situent à 349,1milliards de FCFA, en hausse de17,6% par rapport à la même pé-riode de 2015. L’encours de la dettepublique a progressé de 2,8% ,passant de 1.475,4 milliards deFCFA à fin décembre 2015 à1.517,2 milliards de FCFA à fin juin2016. La dette extérieure repré-sente 44,0% de la dette publiquetotale.

Sur le plan monétaire, les cré-dits à l’économie et la masse mo-nétaire à fin juin 2016 régressentrespectivement de 2,2% et 1,6%par rapport à fin décembre 2015.S’agissant du commerce spécial,les échanges commerciaux duTogo au premier semestre 2016comparés à la même période de2015 sont marqués par une ré-gression des exportations, une pro-gression des importations et uneaggravation du déficit commercial.

Mashoud Yérima Amadou, Directeur Général du Trésor Public

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5SPORTS

L’UNION N°962 du 18 Octobre 2016

Le clap de fin de Jonathan AyitéFOOTBALL/EQUIPE NATIONALE

Hervé A.

À la lutte pour une place qualificative pour les playoffs de Major LeagueSoccer, la formation canadienne de l'Impact Montréal a vécu un week-endagité. Opposée au grand rival du FC Toronto, l'équipe de Didier Drogba n'apu faire mieux qu'un match nul (2-2), et tout ça sans son buteur star. Un coupdur pour l'Impact puisque Drogba affiche une feuille de route de 21 buts en33 rencontres de championnat depuis qu'il a rejoint la franchise nord-américaine en 2015. Une absence officiellement justifiée par un souci au dospour l'Ivoirien.

Mais en réalité, Drogba a boudé. Titulaire habituel, l'ancien joueur deChelsea aurait dû jouer ce choc. Seulement, son entraîneur, Mauro Biello,avait décidé de lui faire démarrer la rencontre sur le banc. Un choix que n'apas accepté l'Ivoirien comme l'a confirmé son coach en conférence de presseaprès le match.

Bien décidé à privilégier l'intérêt de l'équipe aux caprices de sa star, Biellone compte pas pour autant envenimer les choses avec son buteur vedette.Seulement, d'après la chaîne de télévision canadienne TVA Sports, cet épisoderefléterait plusieurs tensions entre l'entraîneur et certains de ses joueurs parrapport à des questions de temps de jeu.

Le coup de sang de Didier Drogba

"Cette décision résulte d'uneréflexion personnelle due à plusieursfacteurs car je pense qu'aujourd'hui,je ne suis plus en mesure de m'investirpleinement pour la sélection. Étantdonné le peu d'attention qu'on meporte aujourd'hui et vu les nouveauxprojets dont je ne fais plus partie, celame renforce dans l 'idée de meconsacrer à d'autres aspirations etd'autres orientations dans ma vieprofessionnelle et ma vie d'hommetout simplement", a écrit l'ancien deBrest dans un courrier qu'il dit avoirenvoyé à la Fédération Togolaise deFootball depuis le 28 septembre 2016.

Depuis l'arrivée de Claude Le Royen avril dernier, Jonathan Ayité (24sélections pour 6 buts) n'a obtenuqu'une convocation (ndlr: en juindernier contre la Zambie et le Libéria)mais qu'il n'a pu honorer en raisond'une blessure. Le dernier match deJonathan Ayité avec le Togo sera donccelui de la 4e journée des éliminatoiresde la CAN 2017 à Lomé (le Togo a faitmatch nul 0-0 contre la Tunisie).

Jonathan Ayité s'en va mais resteraun grand supporter de la sélectionnationale. "Croyez-moi, cette décisiona été une des plus difficiles à prendrecar je suis viscéralement attaché aumaillot des Eperviers. Je tenais àtravers ce courrier et par votre voix àremercier le peuple Togolais et lessupporters de l'équipe nationale defootball pour leur soutien sans faille etde toute l'affection à mon égard duranttoute ma carrière internationale", a-t-il conclu.

Lundi, la Fédération Togolaise deFootball, pour sa part, a indiqué n'avoirreçu aucune correspondance du

C'est une "feuille de route" qui estcensée fixer les objectifs de la Fédé-ration internationale de football (FIFA)jusqu'au Mondial 2026. Soit pour unedécennie. Ce document intitulé " FIFA2.0 : la vision pour le futur " a étéprésenté, jeudi 13 octobre, par leSuisse Gianni Infantino, numéro unde l'instance planétaire, lors d'uneréunion de son conseil (ex-comitéexécutif) désormais élargi à 37 mem-bres. Au siège de l'organisation, àZurich, le patron du foot mondial aénuméré les grandes lignes de ceplan pour " étendre efficacement lejeu, am éliorer l 'expériencefootballistique des fans et des joueurset construire une institution plus so-lide".

En publiant ce qui est présentécomme " un document vivant qui n'estpas définitif ", le nouveau patron del'organisation entend inscrire son rè-gne dans la durée, fixer des objectifssur le long terme et surtout mettre envaleur sa propre action, se posantainsi en réformateur.

Dans ce document, envoyé aux

Aubameyang pour unedeuxième couronne ?

La CAF a dévoilé samedi une liste sans surprise de 30 nominés pour le titrede joueur africain de l'année qui sera remis le 5 janvier prochain. Sacré l'anpassé, Pierre-Emerick Aubameyang fera cette fois sans la concurrence deYaya Touré, qui paie son temps de jeu inexistant à Manchester City et qui ne faitpas partie de la liste.

Lauréat controversé l'an passé, le Gabonais est candidat à sa propresuccession puisqu'il apparaît évidemment dans la liste des 30 nominés pourl'édition 2016 du joueur africain de l'année dévoilée ce samedi par la CAF.Sans surprise, Riyad Mahrez, Islam Slimani, Cédric Bakambu, Sadio Mané etKalidou Koulibaly sont présents eux aussi dans la liste et feront office de principauxconcurrents à la Panthère.

A noter l'absence remarquée mais logique de Yaya Touré, vainqueur quatrefois consécutives entre 2011 et 2014 mais qui n'a joué qu'un match cette saisonavec Manchester City. A noter aussi la présence de 3 joueurs des MamelodiSundowns (Onyango, Dolly, Billiat) vainqueurs 3-0 du Zamalek samedi enfinale aller de la Ligue des champions et qui placent même 5 éléments dans laliste des 25 nominés pour le titre de joueur africain de l'année basé en Afrique.

Le grand gagnant sera connu le 5 janvier prochain lors de la cérémonie desGlo CAF Awards. 4 collèges électoraux seront invités à voter pour le désigner: les membres de la Commission des médias de la CAF ; les membres duComité technique et de développement de la CAF ; un groupe de 20 experts(journalistes, consultants TV) ; et les associations membres de la CAF via lessélectionneurs de l'équipe nationale A ou le directeur technique national.

La CAF veut établir une carte Santépour les footballeurs africains

Le dossier d'une carte de santé pour les footballeurs africains est un projettrès avancé. Elle concernerait tous les joueurs africains y compris ceuxévoluant hors des frontières et qui participent aux compétitions en Afrique. Larévélation en a été faite par le secrétaire-général de la Confédération Africainede Football, Hicham El Amrani à l'occasion du 5e Congrès médical qui s'esttenu du 14 au 16 octobre au Caire.

La CAF a souhaité attirer l'attention sur la nécessité d'avoir un footballpropre basé sur une lutte impitoyable contre le dopage et contre les tricheriessur l'âge, ainsi qu'un suivi sur l'état physique des joueurs afin d'éviter, sipossible, les accidents cardiaques par exemple.

Pour Adoum Djibrine, membre du Comité exécutif de la CAF et présidentde la commission médicale, "les travaux ont favorisé l'avancée du dossier enmettant en exergue les immenses progrès réalisés par la science et latechnologie".

Plus de 80 membres de personnel médical représentant les 54 associationsnationales affiliées à la CAF, ont assisté au Congrès qui a duré trois jours etqui était le cinquième du genre depuis 2005.

joueur, tout en précisant que " lechoix des joueurs en sélectionnationale relève de la compétenceexclusive du sélectionneur national".

Une éclosion tardiveFormé à Bordeaux, Jonathan

Ayité évolue en CFA2 avec le StadeBordelais lors des saisons 2004-2005 et 2005-2006 avant d'intégrerl'équipe réserve des Girondins deBordeaux en CFA. Puis il s'entraîneavec le groupe professionnel lorsde la saison 2006-2007, mais ne sevoit pas proposer de contrat en finde saison.

En juillet 2007, il s'engage pourdeux saisons avec le Stade brestois.Lors de la saison 2007-2008 de Ligue2, il inscrit 6 réalisations en 26rencontres. Mais c'est au NîmesOlympique qu'il se révèlera. Aprèsun début de saison 2008-2009 en

associations membres, Infantino pro-met de distribuer 4 milliards de dol-lars aux 211 fédérations nationalesmembres de l'organisation " pour ledéveloppement du football sur laprochaine décennie".

Elu le 26 février après la suspen-sion de son prédécesseur et com-patriote Sepp Blatter, l'Helvète en-

tend verser 100 millions de dollarsannuels pour "professionnaliser l'ad-ministration du football" et 315 mil-lions de dollars pour "encourager ledéveloppement du football féminin".

Gianni Infantino souhaite, enoutre, "accroître le nombre de pra-tiquants, de 45 à 60 % de la popu-lation mondiale". Son objectif est de

dem i-teinte, où il se retrouverapidement relégué sur le banc, ils'engage au mercato hivernal auNîmes Olympique, toujours en Ligue2, pour six mois avec une optionpour une saison supplémentaire encas de maintien.

Il participe à la remontée du clublors de la deuxième partie de saison,et permet de le sauver de larelégation en inscrivant notamment4 buts en 18 rencontres. En juillet2009, il signe pour 3 anssupplém entaires avec le clubgardois.

Lors de la saison 2009-2010, ilest le meilleur buteur du club nîmoisavec 16 buts toutes compétitionsconfondues. Il est aussi le 12e buteurde Ligue 2 avec 11 buts et formealors un duo d'attaquant reconnuavec Jean-Jacques Mandrichi. À 24ans, il perce ainsi tardivement au haut

niveau et est alors convoité parquelques clubs plus huppés.

Il redémarre la saison 2010-2011sur le m êm e rythm e que laprécédente, e t m êm e si sesperform ances sont m oinsimpressionnantes en fin d'année2010, il continue d'attirer les recruteursde l'élite. Il retournera à Brest où il afait des débuts encourageants. Maistrès fréquemment blessé au cours dela saison 2011-2012, il ne joue plusbeaucoup (6 matchs, 0 but).

En 2013-2014, il dispute lechampionnat de Ligue 2 avec le Stadebrestois. Il connaît une saison difficilenotamment marquée par sa prise engrippe par le public armoricain qui letrouve suffisant et peu performant. Enfin de contrat à la fin de cette année, iln'est pas conservé. Le joueur rejointAlanyaspor, club de deuxièm edivision turque en juillet 2014.

FIFA 2.0:

Une vision pour l'avenir du football

doubler le nombre de femmes quijouent au foot en 2026, en atteignantle seuil de 60 millions de pratiquan-tes. Celui qui avait promis de "res-taurer la crédibilité de la FIFA", mi-née par une litanie d'affaires de cor-ruption, veut changer le mode decontrôle de la billetterie du Mondialen la plaçant sous la tutelle de la Fé-dération internationale. Un groupe detravail est censé se pencher sur cettequestion " avant le Mondial 2022 auQatar ".

Gianni Infantino veut par ailleurstransformer le comité d'organisationlocal (LOC) des Mondiaux en une"cellule de management centralisé",qui "garantit un contrôle de l'argentde la FIFA". Dans cette optique, ungroupe de travail sera ainsi mis enplace "à partir du Mondial 2022".

Entre autres mesures, le présidentde la FIFA veut réexaminer le pro-cessus d'attribution des Coupes dumonde, renforcer la surveillance desflux d'argent, mettre en place un plande communication etc.

Alain Perrin à nouveaucandidat chez les Fennecs

L'entraîneur français Alain Perrin a de nouveau fait acte de candidature auposte vacant de sélectionneur de l'Algérie, et a rencontré dans cette optiquele président de la Fédération algérienne de football (FAF), MohamedRaouraoua. «J'ai rencontré M. Raouraoua vendredi dernier; nous avonsdiscuté et là je suis dans l'attente», a révélé lundi l'ancien entraîneur deMarseille (2002-04), Lyon (2007-08) et de la sélection chinoise (2014-16)au quotidien sportif Compétition.

«J'étais content qu'il me reçoive car il faut savoir que j'étais candidat enmars dernier après le départ de Christian Gourcuff», a précisé Perrin enexpliquant qu'à l'époque, il avait envoyé un CV et une lettre de motivationmais n'avait pas rencontré les dirigeants de la FAF. Le technicien français de60 ans postule à la succession du Serbe Milovan Rajevac, qui a démissionnéla semaine dernière trois mois seulement après avoir succédé à ChristianGourcuff.

Sous la conduite de Rajevac, l'Algérie a raté son entame des qualificationsau Mondial 2018 et devra rapidement se rattraper dans une poule de la«mort» où elle côtoie le Nigeria, le Cameroun et la Zambie. En attendant ladésignation d'un nouveau sélectionneur, les entraîneurs adjoints Nabil Neghizet Yazid Mansouri sont aux commandes des Verts.

Absent de la sélection nationale togolaise depuis juin dernier, Jonathan Ayité, l'attaquant togolais d'Alanyaspor (D2turque) a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale.

Le Président de la FIFA Gianni Infantino a présenté ce 13 octobre "FIFA 2.0 : une vision pour l'avenir du football". C'est la premièrefois dans l'histoire de l'organisation qu'une telle stratégie visant à développer le football, améliorer l'expérience des supporters et desjoueurs, et bâtir une institution plus forte est dévoilée au grand public.

Gianni Infantino, Président de la FIFA

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6 MESSAGE

L’UNION N°962 du 18 Octobre 2016

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7ACTU-PLUS

L’UNION N°962 du 18 Octobre 2016

Résultats du tirage N°408 de LOTO KADOO du vendredi 14 Oct. 2016Numéro de base

02 07 32 8222

LOTO BENZ

Loterie Nationale TogolaiseCOMMENTAIRE DU TIRAGE N°407

DE LOTO KADOO DU 07 Octobre 2016La LONATO a procédé vendredi au 408e tirage du jeu Loto Kadoo.C'est une véritable pluie de gros lots qui s'est déversée sur le pays, vendredi dernier. En dehors de LOMÉ c'est

à Sokodé, Anié, Atakpamé, Tabligbo et Kpalimé que des gagnants de gros lots ont été enregistré.

Ainsi, les points de vente 1209, 2416, 20428, 20401 et 20024 situés à Sokodé, Anié, et Atakpamé ontrecensé respectivement un gros lot de 1.250.000 FCFA, deux gros lots de 1.000.000 F CFA, un lot de750.000 F CFA et un lot de 500.000 F CFA.

Les villes de Kpalimé et de Tabligbo se sont démarquées par un gros lot de 1.750.000 F CFA, un groslot de 1.000.000 F CFA, un lot de 750.000 F CFA et un lot de 500.000 F CFA gagnés respectivement auprèsdes opérateurs 4020, 8021, 40047 et 8043.

Près de 46 millions de Francs CFA ont été remportés en termes de gros lots à Lomé. Cette somme est répartieen trois lots de 500.000 F CFA, douze lots de 750.000FCFA, onze gros lots de 1.000.000 FCFA, deuxgros lots de 1.250.000FCFA, deux gros lots de 1.500.000 FCFA, deux gros lots de 1.750.000 FCFA, ungros lot de 2.000.000 FCFA, deux super gros lot de 2.500.000 FCFA, un super gros lot de 3.750.000FCFA et un maxi gros lot de 4.500.000 FCFA gagnés sur les points de vente 30022, 50300, 70129, 3438,5628, 6453, 6919, 30145, 30228, 50335, 60026, 60134, 60245, 90032, 90039, 6145, 6203, 6212, 6309, 6430,6616, 30233, 30241, 60231, 60347, 90026, 6129, 6621, 6501, 9014, 60,124, 70141, 50244, 50221, 60325,30230 et 30223.

Après le grand tirage régional du 29 juillet 2016, des gros lots restent encore à gagner au grattage et au tirageavec les tickets de la TCE 2016. Au grattage, vous pouvez gagner jusqu’à 5.000.000F CFA. Au tirage, des groslots sont encore à enlever:

- Pour la série K, un lot de 1.500.000 F CFA.Pour la série Y, un lot de 1.500.000 F CFA et un lot de 1.000.000 F CFA.

Alors n’hésitez pas ! Tentez votre chance en achetant à 200F CFA vos tickets de la TCE 2016 dansles points de vente habituels (agences, postes et jeux sur ordinateur et auprès des vendeursambulants).

La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les Agences Régionales.Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !

BONNE CHANCE A TOUS !

La loterie visa américaineUn espoir pour les candidats à l’immigration

Etonam Sossou

 Le lancement depuis quelquesjours de la loterie de visas améri-cains, va encore mettre la puce àl’oreille des plus dubitatifs. «J’avaisl’habitude de passer devant les cybercafé de certains coins de la ville pourinscrire ceux qui veulent tenter leurchance à la loterie américaine devisas. Mais je n’avais jamais franchile pas pour me faire inscrire. Enoctobre 2014, en écoutant l’inter-view de l’ambassadeur des Etats-Unis sur une radio de la place, celam’a davantage convaincu de venirtenter ma chance», atteste, un jeunede 20 ans au look de rappeur amé-ricain qui va remplir cette année pourla troisième fois le formulaire d’ins-

Dans un contexte de chômage structurel et au moment où la délivrance des visas ordinaires se fait de manière parcimonieuse au niveau de presque toutes lesambassades occidentales, la loterie américaine de visas est comme du pain béni pour bon nombre de jeunes togolais qui ne se privent pas de tenter leur chance.

cription à la loterie.Les jeunes en majorité, saluent

l’initiative de la mise en place de cetteloterie de visas américains. Pour unejeunesse africaine qui, pour rejoin-dre l’Eldorado européen, a payéces derniers mois un lourd tribut dansla mer en empruntant des piroguesde fortune, une telle initiative est for-cément bien perçue. Et elle est gra-tuite en plus. «De nos jours, le visaest tellement difficile à obtenir dansles ambassades occidentales. Cetteinitiative des Américains est unebonne chose pour les jeunes afri-cains dont une partie est morte dansl’océan. Ce que nous voulons, c’estque les autres occidentaux copientl’exemple des Usa», lance Clémen-tine, la quarantaine et qui rêve de

gagner à la loterie. Embouchant lamême trompette, Jean Agbési, la tren-taine passée et qui se définit commeun «businessman», pense que laloterie de visas américains est unespoir pour les petits ouvriers quine peuvent pas avoir de visas ordi-naires. «Car avoir un visaaujourd’hui demande beaucoupd’argent. C’est la croix et la ban-nière. Et comme ce sont les Améri-cains, nous espérons’. ‘C’est uneexcellente idée. Et aussi bien le gou-vernement américain que les émi-grés y gagnent. Car tout le mondeconnaît le dynamisme dont sontporteurs les émigrés. En mêmetemps, le gouvernement des Etats-Unis aura une main d’œuvre quali-fiée à bon marché au profit de son

économie», souligne Jean Agbessi.Avant de faire remarquer que la plu-part de ceux qui désertent le pays,ont au minimum le Bac, sans comp-ter tous les diplômés sans emploi oules actifs aguerris qui s’en vont.

Cependant, un jeune rencontrédans un cyber et qui était venu pren-dre des informations, ne croit pas àcette loterie de visas américains.«C’est du marketing simplement. Enplus, je n’ai pas de chance pour ga-gner à la loterie», dit-il. Et notre in-terlocuteur qui a préféré taire sonnom, de confier qu’il a un grand frèrequi est aux Usa depuis douze ans,mais qui n’est jamais revenu. «Avant,il appelait, mais maintenant il n’ap-pelle plus. Pourtant, il a des papiers

légaux. S’il n’est pas revenu jusqu’àmaintenant, à mon avis c’est qu’il luimanque de moyens financiers», dé-clare-t-il en s’élançant sur son scoo-ter.

En tout état de cause, ce qui estmanifeste, c’est la forte envie d’émi-grer aux Etats-Unis de ces jeunesau chômage qui sont en majorité desdiplômés sans perceptive d’emploiset des travailleurs désabusés. Tousévoquent des raisons économiquespour justifier leur obsédante enviede s’expatrier, en abandonnant pa-rents, famille et amis derrière eux.«Je veux partir pour gagner de l’ar-gent et revenir investir dans monpays. Je n’ai nullement envie de res-ter éternellement en dehors de mon

pays. J’ai une famille et j’arrive diffi-cilement à satisfaire ses besoins. Carici, les temps sont durs et il n’y ad’espoir que cela change de sitôt»,soutient un candidat à la loterie souscouvert de l’anonymat. En attendantde voir son rêve d’avoir le statut desous couvert de l’anonymat. En at-tendant de voir son rêve d’avoir lestatut de résident légal au paysd’Obama, notre interlocuteur conti-nue à gagner son pain quotidien entant que commerçant ambulant.

De l’avis de Julien, un autre can-didat à la loterie de visas américains,devenir commerçant est la seuleperspective de travail qui s’offre àlui. «Mais si tout le monde vend, quiva acheter ?», s’interroge-t-il. Le sortde Julien ressemble à celui de mil-liers de jeunes togolais sur qui lafamille a placé beaucoup d’espoir,mais qui, conjecture difficile oblige,n’arrivent pas à réaliser ces atten-tes. «Tout le monde veut rester dansson pays et s’y réaliser. On n’émi-gre pas par plaisir. Mais, on y estcontraint. Car chez nous, il n’y apas de boulot», peste-t-il.

conditions de vie et de travail dansun esprit de respect mutuel en pri-vilégiant la concertation et le dialo-gue», a-t-il recommandé. Avant deconseiller que : «Malgré les diffi-cultés inhérentes à votre métier,restez toujours maîtres de vous-mêmes et des modèles pour vosélèves et pour la cité, par votreassiduité au travail et par la recher-che permanente de l’excellencedans l’exercice de vote métier, envue d’assurer la réussite des élè-ves qui vous sont confiés».

Les élèves, 2.340.000 au totalsur toute l’étendue du territoire na-tional, de leur côté se disent bienpréparés. «J’ai bien repris la ren-trée et c’est parti pour neuf (9) mois

cadre permanent de concertationet avec tous les acteurs concernésen vue de rechercher les solutionsdurables à la question relative austatut particulier pour les person-nels des enseignants ainsi que lesautres préoccupations touchant lesecteur de l’éducation.

Voilà qui a rassuré le corps desenseignants renforcé par 1.500enseignants supplémentaires et 270professeurs de collège, qui n’a pasque des droits mais également desdevoirs. «Le gouvernement restepleinement conscient de l’immen-sité de la tâche des enseignants.Les efforts pour améliorer leurs

Insalubrité dans les rues et quartiersMême les amendes ne dissuadent pas

A Lomé, tous les prétextes sontbons pour violer les interdictions. Lesnombreux tas d'ordure qui jonchentles rues sont là pour démontrer l'inu-tilité des pancartes

Bretelle Atikoumé-Klikamé àLomé. Des véhicules sont garéscontre une clôture. Malgré la pan-carte indiquant "laverie interdite àcet endroit. Attention à la sanction ",de jeunes gens frottent énergique-ment la carrosserie et les roues desvoitures. Des interrogations fusentsur les motivations qui poussent lesusagers à enfreindre ainsi les con-signes. Pour les laveurs, il s'agit d'unsouci de réduction des charges.Ainsi, " nous venons laver les voitu-res ici car il y a de l'espace et il y aun forage d'eau juste à coté : ce quifait que nous payons l'eau à moin-dre coût " déclare Rodrigue, un la-veur de voiture rencontré sur place.

Quant aux propriétaires des vé-hicules, ils ont des motivations di-verses. Pour Didier : "mes enfantsvont à l'école pas loin d'ici. Je viensdonc laver mon véhicule en atten-dant l'heure de sortie des classes".Victor par contre a un souci d'éco-nomie. "Moi je viens ici parce que jepeux payer au prix qui me plait" dit-

il. En fait, il n'y a pas de taux fixesdans ces laveries de rue. Le laveurlaisse la latitude au client de payer lemontant qui lui plait. "En fonction del'humeur du client, il peut me donner200, 300, jusqu'à 1000fcfa, précise

gère. Face à cette accusation, unagent de la société chargée de lacollecte des ordures ménagères àLomé apporte des éclaircissements.D'après lui, par souci de propretéles frais généralement mensuels at-

de cours. Je compte mettre le pa-quet pour réussir à la fin de moncursus scolaire», a déploré MlleNadia, élève en classe de 3ème.«Je suis content de reprendre cematin la classe, revoir mes cama-rades, car je suis déterminé à fran-chir la dernière étape cette annéepour embrasser les études supé-rieures l’année prochaine», a con-fié Edith Kégbalo, élève en classede 1ère G1.

Comme le gouvernement et lescentrales syndicales ont joué àl’apaisement en faisant des com-promis, nous ne pourront qu’envi-sager une bonne année scolaire2016-2017.

(suite de la page 3)

Rodrigue le laveur.Autre lieu, une autre pancarte in-

dique "Interdiction de jeter les or-dures sous peines de poursuitesjudiciaires". C'est justement souscette pancarte que les habitants ducoin choisissent de déposer leursordures ménagères. La raison esttoute simple : "nous déposons nosordures ici car il n'y a pas de moyenspour payer les prestations des as-sociations de ramassage d'orduresbac à ordures" précise une ména-

tribués à chaque ménage sont à laportée de toutes les bourses.

Plus loin un individu urine au piedd'un mur, sans se soucier de l'écri-teau indiquant " interdiction d'urinerici ". Sa raison à lui est qu'il avait uneenvie pressante et qu'i n'a pastrouvé de toilettes publiques pour sesoulager.

Prétextes justifiés ou non, unechose est sûre : la pose d'une pla-que ne suffit pas à dissuader lesloméens : il faut plus !

Démarrage effectif de la rentrée scolaire 2016-2017

La décrispation

Page 8: N°962 du 18 2016 Le groupement AZ-Consult/BETRA/ GERMS ... · aux États-Unis, et de l'institut Weizmann (en Israël) travaille sur une solution technique qui pourrait, en théorie,

L’UNION N°962 du 18 Octobre 2016

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