n°39 le pontivyen › wp-content › uploads › 2019 › 06 › ... · 2019-06-20 · bulletin...

Architecture et patrimoine

Valoriser la ville (dossier pages 10 et 11)

Bulletin d’information municipal de Pontivy - Trimestriel

le Pontivyen

www.pontivy.fr

Réunions dequartiersDu 15 janvierau 7 février

MédiathèqueArchivesNature et modernité

Gamineries…FestivalJeune public

N°39décembre

2012

Lancée au printemps 2007, l'opérationArbres remarquables en Bretagne est

relayée dans chaque département par uneassociation partenaire (pour le Morbihan leCentre Permanent d'Initiatives pour l'Envi-ronnement forêt de Brocéliande).Ce projet, soutenu par le Conseil Régional deBretagne, les Conseils généraux des quatredépartements, ainsi que par les services del'État, s'inscrit dans la durée en tant que dé-marche d'éducation à l'environnement et audéveloppement durable.

Durant 3 ans, 1600 arbres ont été visités,mesurés, observés et photographiés soustoutes les coutures. Ils sont à présent réper-toriés dans une base de données et présen-tés sur le site internet :www.arbres-remarquables-bretagne.org

Les arbres sont classés en trois catégories :«arbres remarquables», «beaux arbres», et«curiosités». Cinq arbres pontivyens étaientdéjà classés dans la deuxième catégorie.

Depuis cet été deux nouveaux arbres ont étéhomologués et ont obtenu le label le plusélevé. Il s'agit d'un faux vernis du Japon quise situe dans la cour de l'école Diwan et dusaule pleureur qui trône rue de la Fontaine.

Deux arbres remarquablesà Pontivy

zoomL’an dernier…

959 passeports délivréspar la police municipale

28mariagescélébrésà la mairie

19médaillesdu travail décernées

2937usagersaccueillis à l’Auberge de jeunessedes Récollets

109arbresplantés surla commune

86 724repas servisdans les cantines scolaires

9042 spectateursprésents aux spectaclesde la saison culturelle

Bulletin d’information municipal de Pontivy - N° 39 Décembre 2012 - page 2

Ci-dessus :Saule pleureur situérue de la FontaineÀ droite :Faux vernis du Japon,cour de l’école Diwan.

Henri Le DorzeMaire de Pontivy,Maer Pondi

Ce 39e numéro du Pontivyen estl'occasion pour le nouveau maire que

je suis de présenter les changementsintervenus au sein de l'équipe municipaleainsi que les évolutions que nous avonssouhaitées pour ce magazine.

Les habits neufs dans lesquels se glissel'information municipale inaugurent uneformule plus aérée, plus illustrée et dont laparution sera désormais trimestrielle. Ce souhait de mieux rendre compte del'action de la Ville n'est pas seulement lié ànotre volonté de valoriser les atouts dePontivy, il s'agit aussi pour nous d'aller versles Pontivyens et de favoriser leur informationet le débat qui peut en découler.

Tout le plaisir et l'honneur qui me sontdonnés d'être le Premier magistrat dePontivy depuis le 5 juillet dernier, sont aussiune responsabilité vis-à-vis des concitoyensque vous êtes. Heureusement cette missionn'est pas un exercice solitaire, elles'accompagne de l'expertise et du dévoue-ment de mes collègues élus, dont troisd'entre-eux, Alain Gainche, Loïc Burban etDaniel Le Couviour, exercent de nouvellesfonctions depuis le départ de Jean-Pierre Le Roch,aujourd'hui député. Fort de cette nouvelleéquipe, la conviction reste intacte et confortele cap que nous suivons depuis mars 2008.

En attendant de vous retrouver aux réunionsde quartiers dès la rentrée de janvier, je voussouhaite à toutes et tous de joyeuses fêteset une excellente année 2013!

An 39vet niverenn-mañ a ro tro din-me,maer nevez Pondi, da ginnig deoc’h

doare nevez skipailh ar c’huzul-kêr àr undro gant stumm nevez ar c’hannadig-mañ.

Dilhad nevez zo bet gwisket da gazetenn andoareioù-kêr : muioc’h a lec’h, muioc’h askeudennoù, ha diàr vremañ e tay er-maezbep tri miz. Ni a faote dimp rentiñ kont gwellag obererezh kêr, ken evit lakaat spletoùPondi àr wel, ken evit mont davet tud Pondihag o lakaat da ouiet hiroc’h ha da gendivi-zout da-heul.

Plijet hag enoret on é vout Melestrour ken-tañ Pondi abaoe ar 5 a viz Gourhelen paseet,mes un atebegezh eo ivez da sammiñ e-taldeoc’h-c’hwi kengeodedourion. Dre chañsn’on ket ma-unan evit kas ar gefridi-se dabenn, rak harpet on gant skiant-prenet hagemouestl an dilennidi a genlabour ganin, hagen o mesk, Alain Gainche, Loïc Burban haDaniel Le Couviour o deus kargoù nevez a-c’houde m’emañ aet Jean-Pierre Le Roch dagannad. Gant ar skipailh nevez e chom kenkreñv hor gred bepred ha dalc’het e vo davont gant ar memes hent hag abaoe mizMeurzh 2008.

Da c’hortoz ho kwelet en-dro e tolpadoùar c’harterioù, adal miz Genver, e hetangouelioù laouen d’an holl ac’hanoc’h hagur blezad mat e 2013!

Le Pontivyen n°39Décembre 20128, rue François Mitterrand56300 PontivyDirecteur de publication :Henri Le DorzeTextes et photos : service communi-cation de la Ville de PontivyConception : attitudegraphique.frImpression : Cloître Imprimeurs

Édito ..............................................3

Vie municipale ............4-5Nouveau conseil municipalJean-Pierre Le Roch, députéJumelage

La Commission ................6Commission Travaux

La Ville qui change ..7-8Médiathèque-ArchivesRue de la LibérationCité ClémenceauLes Hameaux de Talin

Infos pratiques ................9

DossiersL’AVAP ......................................10-11Le PDUP ................................12-13

Réunions de quartiers ..........13

Culture et loisirs ..14-18L’Ombelle du trépasséSoñando FlamencoProdige Art et Schubertiades Gamineries…Portrait de familleOrchestre d’Harmonie

Opinions ................................19

Histoire....................................20Des arcs de triomphe à Pontivy

s o m m a i r es o m m a i r e

é d i t oé d i t o


Jean-Pierre Le Rochau bureau de sapermanenceparlementaire,rue Frédéric de Lourmelà Pontivy

C’est Daniel Le Couviour qui a succédé à HenriLe Dorze au poste de 1er adjoint, en charge desfinances et du personnel.Ghislaine Gouttequillet reste 2eme adjointe etvice-présidente du CCAS, membre de lacommission Action sociale et solidarité. Alain Le Mapihan demeure 3eme adjoint, Devoir demémoire, Accessibilité, et correspondant Défense. Nelly Burlot, 4eme adjointe est rapporteure descommissions Action scolaire et jeunesse,Vie étudiante, et Restauration municipale.Christophe Marchand est 5eme adjoint, rapporteurdes commissions Action culturelle et vieassociative, Démocratie locale et information.

Marie-Madeleine Doré-Lucas, 6eme adjointe,est rapporteure des commissions Habitat etlogement, Patrimoine et tourisme.Jean-Jacques Parmentier, 7eme adjoint estrapporteur de la commission Sports et loisirs.Sylviane Le Pavec, 8eme adjointe, est rapporteuredes commissions Halles, foires et marchés,Cimetières et cérémonies.Loïc Burban, est devenu, quant à lui, 9eme adjointaux Travaux et à l’environnement.

À noter également l'arrivée d'Alain Gainche auposte de conseiller municipal, membre de lacommission Sports et loisirs.

Nouvelle équipe municipale depuis l'étéPremier adjoint au maire de Pontivy depuis 1995, Henri Le Dorze est donc devenule premier magistrat de la ville en juillet. Il a dirigé son premier conseil municipalle 3 octobre dernier entouré de ses adjoints. Hormis le poste de maire, peu dechangements sont intervenus au sein de l'équipe dirigeante.

Le Conseil municipal≥

Voilà 6 mois que Jean-Pierre Le Roch estinstallé dans son costume de député.

L'ancien maire de Pontivy a désormais prisses marques sur les bancs de l'AssembléeNationale où il se rend chaque semaine, nonsans quelques difficultés toutefois « Il est vraique les déplacements sont longs et quel'hébergement est parfois aléatoire car ondoit souvent changer d'endroit tant les placesd'hôtel sont difficiles à obtenir », précise-t-il.

Hormis ces considérations organisation-nelles, et passés les premiers temps d'adap-tation, Jean-Pierre Le Roch doit aujourd'huicomposer avec un emploi du temps serré,notamment lorsqu'il est d'astreinte, c’est-à-direune semaine sur quatre. Membre de la com-mission des Affaires culturelles et de l'éduca-tion, il mène actuellement, avec sescollègues diverses réflexions sur la scolarisa-tion des enfants de moins de trois ans, lalutte contre les violences en milieu scolaire

ou encore sur l’accompagnement des PMEdans leurs projets de recherche et développe-ment. Il est également signataire, avec onzeautres députés socialistes, d’un amendementvisant à lutter contre les déserts médicaux.« Je suis, comme tous mes homologues, undéputé de la Nation, et en tant que tel, je doiscertes prendre en compte les préoccupa-tions territoriales, mais uniquement pourfaire appliquer des décisions au niveau natio-nal ». Et lorsqu'on lui demande si Pontivy nelui manque pas trop, la réponse est sanséquivoque. « Il est vrai que je passe beau-coup moins de temps ici désormais, etcomme je suis très attaché à ma ville, celame manque évidemment un peu. Mais monrôle est très différent aujourd'hui. Néan-moins je suis toujours très fier de Pontivy,d'autant que le relais s'est parfaitement ef-fectué avec le nouveau maire».

Ses six premiers mois à l'Assemblée

Jean-Pierre Le Roch≥


v i e m u n i c i p a l ev i e m u n i c i p a l e

Forage réhabilitéen 2012(photo : Jean-MichelLe Roux)

Photo :signature de la chartepar Henri Le Dorzeet Hans Peter Haupt

Si le jumelage entre la ville de Pontivy etla ville de Wesseling trouve son origine

dans le milieu des années 60, c'est le 29septembre 1972 que la décision d'uneentente entre les deux villes fut entérinéepar Hans Mock, et par Michel Massonrespectivement maire de Wesseling et mairede Pontivy à l'époque. Quarante ans plustard, les deux villes entretiennent toujoursdes liens amicaux et les habitants ont depuislongtemps tissé de solides relations entreles élèves, les familles, les sportifs, lesreprésentants des politiques communales etles membres de nombreuses associations.Comme l'a déclaré Hans Peter Haupt, leBürgermeister rhénan, « la coopérationentre nos deux cités doit continuer à s'ins-crire dans la durée. Et nous ferons tout pourque les jeunes générations entretiennent leflambeau de l'amitié entre nos villes ».

Au cours de ce week-end, les deux mairesont donc signé la charte marquant cet anni-versaire et ont symboliquement plantél’arbre de l’amitié dans le square Lenglier,afin de signifier la pérennité du jumelage(cérémonie animée par une formation de laKerlenn Pondi et par la chorale Folie Douce).En juin dernier, une délégation pontivyenne,conduite par Christophe Marchand, adjoint àl'action culturelle, s'était déjà rendue enAllemagne. À l'occasion de ce déplacement,les pompiers des deux villes ont d'ailleurspris des contacts afin d’organiser deséchanges. L’idée est, à terme, d’amener desjeunes sapeurs pompiers, en fin de forma-tion, chez leurs homologues de Wesselingpour étudier et comparer les différentesméthodes de travail.

Noces d'émeraudeentre Pontivy et WesselingDu vendredi 14 au lundi 17 septembre, une délégationallemande composée de 27 personnes a séjourné à Pontivyafin de célébrer le 40eme anniversaire du jumelage entre laville et Wesseling. Avec les élus et les membres du club dejumelage, la volonté de renouveler ce partenariat basésur l’échange a été réaffirmée lors des discours des mairesHenri Le Dorze et Hans Peter Haupt.

Jumelage≥

Fin octobre, une délégation de la ville de Ouélessébougouau Mali était également à Pontivy. L'occasion de faire le

point avec le comité de jumelage sur les récentes actionsmenées et d'évoquer les futurs projets.Depuis deux ans, grâce à l'impulsion du comité de jume-lage-coopération Pontivy-Ouélessébougou, 62 foragesd'eau potable ont été entièrement rénovés au sein de laville malienne qui compte aujourd'hui près de 50 000 habitants. Le coût total de cetteréhabilitation qui s'élève à 116 836 euros a été financé à 53% par l'Agence de l'eau deLoire-Bretagne d'une part, et à 47% par la ville de Pontivy, le département du Morbihan,le Syndicat départemantal de l’eau et le groupe Saur d’autre part. Yeah Samaké, le mairede Ouélessébougou a tenu à remercier tout particulièrement les Pontivyens au cours dela cérémonie qui était organisée à la mairie pour l'occasion. Par ailleurs, les projets d'amé-nagement ne s'arrêtent pas là, comme l'a précisé Jean-Michel Le Roux, le président ducomité de jumelage. « Depuis 2010, un programme de construction de cantines sco-laires a été lancé pour répondre à une forte demande de la population. Deux de ces can-tines, qui nourrissent chacune et chaque jour 150 enfants, sont d'ores et déjà achevéeset nous espérons qu'une troisième ouvrira ses portes l'année prochaine ».

OuélessébougouUne délégation malienne à Pontivy


La maison du gardiendu complexe sportif duFaubourg de Verdunréhabilitée en 2012

c o m m i s s i o nc o m m i s s i o n

La commission a pour mission la mise enplace, le suivi et le contrôle des différents

chantiers en cours sur la commune. « Bienentendu, cette commission ne remet pas encause les grands travaux validés par le votedu budget en conseil municipal » préciseLoïc Burban, adjoint aux travaux et à l'envi-ronnement, « mais elle suit leur exécution etla gestion du planning décidé en amont ».

Les travaux que la commission supervisesont évidemment multiples : voirie, éclairagepublic, espaces verts, bâtiments, etc. Elledoit donc bien souvent dégager des priorités,lesquelles sont orientées en fonction desbudgets alloués. La commission entretientune relation très étroite avec les servicestechniques de la ville dans la mesure où cesderniers sont souvent sollicités pour effec-tuer des opérations quotidiennes. « Hormisles grands travaux, tels que ceux de lamédiathèque ou de l'avenue de la Libéra-tion », poursuit Loïc Burban, «nous devonségalement nous occuper de tout ce quiconcerne la vie de tous les jours : organiserl'accessibilité pour tous, réparer les infra-structures scolaires, entretenir les espacesverts… ».

Les grands dossiers qui sont à l'étude et surlesquels devra se pencher la commissiondans les mois prochains concernent l'amé-nagement de Stival, la création d'une salledédiée aux sports d'adresse ou encore larestructuration de la zone de Coët er Boper.

Gros plan surla commission TravauxLes membres participant à cette commissionmunicipale ont pour mission, d'une part de va-lider les décisions liées aux aménagements dela ville, et d'autre part de faire des propositionssur d'éventuels travaux à venir.

≥

La maison du gardiendu Faubourg de Verdun rénovée.

Parmi les missions proposées par lacommission Travaux, certaines concer-nent la réhabilitation de bâtiments com-munaux. Ainsi, durant l'année 2012, lestravaux de réhabilitation de la maison oc-cupée par M. Tanguy, gardien du com-plexe sportif du Faubourg de Verdun,ont entièrement été réalisés par la régiepontivyenne. Cette maison, construitedans les années 70, a été entourée d'unbardage en PVC blanc cassé horizontalparfaitement isolant. Un auvent en boisjouxte désormais la bâtisse et deuxpanneaux solaires ont été intégrés à latoiture. L'intérieur a également été tota-lement repensé.

La commission travaux.Joël Le Botlan,conseiller municipal,Annie Pessel,conseillère municipale,Loïc Burban, adjoint auxTravaux et à l'environ-nement,Bernard Baucher,conseiller municipal,Yvon Péresse,conseiller municipal(absent sur la photo)


2ème phase des travauxentre les ronds-points

de Kergrésilde Saint-Mélar

3ème phase des travauxentre le rond-pointde Saint-Mélar et le

pont SNCF

Fin février 2014Fin 2014

1ère phase des travauxde la Zone commerciale de Saint-Niel au parc de

Kergrésil

Mi-novembre 2012Fin août 2013

Fin août 2013fin février 2014

Les travaux de l'avenue de la Libération ontdémarré en novembre. Cet important

réaménagement va se dérouler en troisphases successives. La première phase quia débuté il y a un mois concerne le secteurqui s'étend de la zone commerciale deSaint-Niel au parc de Kergrésil. Les travauxconcernant cette zone devraient durer9 mois et s'achever vers la fin du moisd'août. Cette première tranche sera la pluslongue à exécuter dans la mesure où laphase d'enfouissement des réseaux prenddu temps. La deuxième étape verra la trans-formation de la portion située en les deux

ronds-points actuels (Kergrésil et Saint-Mélar)et sera achevée, quant à elle, fin février 2014.La troisième et dernière partie des travauxse poursuivra jusqu'au pont SNCF de la ruede l'Abbé Martin et devrait se terminer fin2014. Le coût total de ces travaux est estiméà 2,4 millions d'euros. Suite à la réfection deschaussées des rues Lorois et Leperdit et à lamise en accessibilité des trottoirs qui ont eulieu pendant les dernières vacances de laToussaint, Pontivy bénéficiera ainsi d'une en-trée de ville totalement remise à neuf.

Médiathèque. Ouverture à la rentrée de septembre≥

Avenue de la Libération, c’est parti !≥

la ville qui changela ville qui changeLe chantier de la médiathèque-archives,débuté voici plus d'un an, se poursuit

normalement. Les contours de la structure,réalisée en béton, en acier et en verre, sontdésormais bien visibles. 17 corps de métiersdifférents œuvrent chaque jour à l'édificationde ce qui sera le nouvel écrin de la culture etde la communication à Pontivy. Les archi-tectes (le cabinet Opus 5 dirigé par BrunoDecaris et Agnès Pontremoli) ont imaginé unbâtiment simple et lumineux, disposant d'unaccès côté ville et de salles de travail et delecture orientées vers le calme des eaux ducanal. « Ce lieu, évidemment dédié à laculture et à l'information, se situe à la jonc-tion du Blavet et du canal. C'est un beausymbole d'autant que nous nous inscrivonsdans la démarche de l'Agenda 21 et que cetéquipement sera pourvu d’une pompe àchaleur gaz de toute dernière génération»,comme l'explique Christophe Marchand,adjoint à l'Action culturelle. Du côté de lafaçade, les concepteurs ont réalisé deux

demi-œufs situés en partie à l'intérieur et enpartie à l'extérieur de l'édifice. L'un accueil-lera des expositions temporaires, l'autre seraréservé à « l’heure du conte ». La construc-tion de ces œufs relève d'une technique trèssophistiquée précise Loïc Burban, adjointaux travaux. « Une charpente de métal et debois a d'abord été construite pour donnerleur forme aux œufs. Un isolant, fabriquéavec du verre recyclé, a ensuite été posé surla structure. Ensuite cet isolant a été recou-vert d'une plaque sur laquelle sera fixé ungrillage permettant d'appliquer un enduitparfaitement lisse. C'est la première fois queles techniciens assurent une telle réalisa-tion ». Du côté du fond documentaire, lamédiathèque disposera lors de son ouver-ture au public de 42 000 documents(ouvrages, revues…) de 2000 DVD, d'unespace multimédia où seront disposés desbases de données didacticielles, des pointsd'écoute de musique et de visionnage defilms.

Visite du chantierconduite par l’architecteAgnès Pontremoli enprésence des élus ettechniciens


15 jours après la pose symbolique de la première pierre dela future résidence « Les Rives du Blavet », un autre démar-rage de chantier fut célébré le 14 novembre dernier en pré-sence du maître d'ouvrage, des élus et du sous-préfet.Les Hameaux de Talin, situés dans le quartier du même nomvont offrir six nouveaux logements locatifs à caractère socialbasse consommation, de 77,80m² chacun. Les travaux, de-vraient être terminés dans un an et le montant total de l'opé-

ration s'élève à 785 000 euros. La moitiéde ces logements individuels sera propo-sée à la location classique, avec desloyers modérés. Les trois autres serontréservés à des personnes à faibles res-sources, avec des taux de loyers abais-sés. Ces bâtiments sont conçus par lecabinet d'architectes pontivyen L'HyverBrechet Lohé et toutes les entreprisesqui interviennent sur le chantier sont mor-bihannaises.

L'ancienne Cité Clémen-ceau, construite en 1955

et démolie en août 2010,renaît de ses cendres. Lestravaux de reconstruction dela résidence ont débuté effec-tivement au mois de juillet.Le 31 octobre dernier,les anciens habitants de lacité aujourd'hui disparue,le maire Henri Le Dorze,Jean-Luc Oliviero, présidentde Pontivy Communauté,les élus et les représentantsde Bretagne Sud Habitat(BSH) se sont retrouvés surplace pour participer à lapose symbolique de la pre-mière pierre du nouvel édifice.

La nouvelle résidence BBC(Bâtiment basse consom-mation), construite enbriques de terre cuite, com-prendra deux bâtiments.Le premier comptera 22logements destinés à la lo-cation, dont huit T2 de 55m2,douze T3 de 70m2 et deux T4de 84m2 . Le deuxième abri-tera dix appartements enlocation-accession, dontcinq T2 de 48m2 et cinq T3de 64m2. 32 logements au

total donc. Le choix de labrique réside dans le fait quece matériau joue un rôle derégulateur thermique en ac-cumulant la chaleur diurnepour une restitution nocturne.

La réalisation de ce chantiera été confiée conjointementà Bernard Menguy, archi-tecte à Vannes et à l’entre-prise Eiffage ConstructionMorbihan, de Vannes égale-ment. Le coût de l’opérations’élève à 3,5 millions d'eu-ros, soit 1.580 euros le m².

Comme cela était initiale-

ment prévu, les anciens lo-cataires resteront prioritairesdans l’attribution des loge-ments. Par ailleurs, la com-mercialisation des autreslogements locatifs est lan-cée. La fin des travaux estprévue pour septembre2013.

Pose symbolique de lapremière pierre de lanouvelle résidenceen présence des futurshabitants

la ville qui changela ville qui change

Cité Clémenceau. La reconstruction est en cours≥

Les Hameaux de TalinSix nouveaux logements sociaux

≥

La ville participe à la dé-marche ÉcoWatt : une actiondu pacte électrique breton.

Écowatt≥

Le bongeste énergie !

www.ecowatt-bretagne.fr

Renseignementspour lalocation-accession :tél. 06 11 43 99 65.


infos pratiquesinfos pratiques

associationsassociations

| L'Oiseau Club Pontivyen organise à lahalle d'exposition Safire la 32e foireaux oiseaux et la 5e foire à la vo-laille et aux lapins, le dimanche 20janvier 2013. Nouveauté cette année :spectacle de fauconnerie (aigles, vau-tours, faucons, chouettes, etc.).Entrée : 4€. Gratuit pour les moins de12 ans.

| Le samedi 26 janvier 2013, le comitéde soutien Skol Diwan Pondi orga-nise au Palais des Congrès un Kig hafarz (repas) à 18h30, suivi d'un fest noz(avec Kerbedig) à partir de 22h.Repas + Fest Noz : 13€, repas enfant(moins de 12ans) : 5€, Fest Noz (à par-tir de 22h) : 5€

| Le vide grenier du Tennis Club dePontivy se déroulera le dimanche 3 fé-vrier 2013 au Palais des Congrès.Tarif exposants : 7,50 € pour 1,60m.Tarif visiteurs : 1,50€. Gratuit pour lesmoins de 12 ans.Renseignements et inscriptions :02 97 27 92 25 ou 06 81 61 52 78.Courriel : [email protected]

| Dimanche 10 février 2013 : bal an-nuel du comité FNACA de Pontivyanimé par l'orchestre « Gégène et sesmusiciens » de 14h30 à 17h30 au Pa-lais des Congrès. Entrée : 6€.

| Centre équestre de Pontivy. Di-manche 17 février 2013: challenge d'hiverde sauts d'obstacle au centre équestre(route de Malguénac). Entrée gratuite.

| L'association Musique à corps et àchœur organise un concert à la basi-lique Notre-Dame de Joie le 17 février2013 à 16h, avec la participation duChœur Vibrations de Rennes. Thème :Allons voir si la rose. Prix public : 8€.Prix choristes adhérents « Nos cho-ristes ont du cœur » : 5€.

| Dimanche 24 février 2013 : bal an-nuel de l'association Pontivy Countryau Palais des Congrès à partir de14h30. Entrée : 5€

| L'association « Terre et Mer Pondi »organise un grand bal de la marine ledimanche 3 mars 2013 au Palais desCongrès de 14h30 à 18h30. Au pro-gramme, un spectacle cabaret avecLes Gaillards d'avant et Les Trémolossuivi d'un fest deiz animé par Les Gail-lards d'avant, Les Diatos de la cam-buse et Claude et Fanfan. Entrée : 7€

| L'association Apome organise, sa-medi 9 et dimanche 10 mars 2013, leseptième festival de l'animal decompagnie, à la halle d'expositionSafire. Entrée : 4€.Renseignements : 02 97 25 34 00.

| L'association des étudiants infirmiersorganise un loto le samedi 9 mars2013 à partir de 20h au Palais desCongrès. La soirée sera animée par Da-niel Savary. Nombreux lots à gagner.Buvette et restauration sur place.1 carton : 3€, 3 cartons : 8€,5 cartons : 13€. Ouvert à tous.

| Théâtre. Samedi 16 mars 2013. Pa-lais des Congrès à 20h30. Les Tréteauxdu Blavet présentent « Je veux voirMioussov » de Valentin Kataïev. L'ac-tion se passe à Moscou dans une mai-son de repos qui n'en a que le nom carentrent et sortent des personnes plusfarfelues les unes que les autres.Tarifs : adultes : 8,50 €, étudiants, chô-meurs : 4,50 €, gratuit pour les moinsde 12 ans.

| La 21e Ronde des Bois, organiséepar l'Amicale Cyclo Pontivyenne, se dé-roulera le dimanche 17 mars 2013.Randonnée VTT, cyclo et marche. Descircuits variés et de différentes dis-tances sont proposés. VTT : 20, 30 ou40km. Cyclo : 35, 60 ou 70km. Marche :8 ou 16km. Départ libre de 8h à 10h.Départ de la maison des sports.Renseignements : www.cyclo-pontivy.fr

| Le club des supporters de la GardeSaint-Ivy organise son 5e méga-lotole dimanche 17 mars 2013 à la halled'exposition Safire. Les principaux lotssont deux voitures et un quad.Renseignements sur le site du club :http://www.pontivy-football-gsi.com

| Le club du kyudo (tir à l'arc tradi-tionnel japonais) de Pontivy proposeune démonstration de la discipline lesamedi 23 mars 2013 au dojo de Ke-rantre de 17h à 19h. La présentationsera effectuée par l'enseignant dekyudo Jean-Pierre Pilot.Ouvert à tous. Gratuit.

Agenda≥

Épicerie solidaire≥CAF de Pontivy≥

Le réseau TIM, organisé par le Conseil général, relie entre elles les principales communes etvilles du département. Pontivy est desservie toute l’année par 3 lignes TIM:• ligne n°3: Pontivy - Locminé - Vannes avec 5 allers/retours par jour ;• ligne n°14: Pontivy - Guémené/Scorff - Plouay - Lorient avec 4 allers/retours par jour.• ligne n° 17: Lorient - Baud - Pontivy avec 4 allers/retours par jour.3 lignes régionales complètent la desserte de Pontivy vers Rennes, St-Brieuc, Lorient et Vannes.Pour se renseigner, 3 possibilités : par téléphone 0810 10 10 56 (prix appel local à partir d’unposte fixe), sur internet : www.morbihan.fr, ou en mairie en retirant une fiche horaire ou enconsultant le guide TIM.

Dessertes de Pontivy par le car≥

Pour adhérer à l'épicerie solidaire, il faut serendre au Centre communal d'action sociale(CCAS) situé au 6, rue de Rivoli à Pontivy.C'est là que sont calculés les droits d'accès.La carte d'adhérent est ensuite délivrée àl'épicerie solidaire. En général, les droits sontattribués pour quinze jours, un ou trois mois.Actuellement il y a 150 adhérents à l'épice-rie, ce qui concerne directement 350 per-sonnes.

Les travaux se poursuivent à l'antenne CAFde Pontivy afin de réaliser de nouveaux es-paces pour mieux accueillir le public. L'an-tenne ouvrira ses portes au public débutfévrier 2013. Le dispositif d'accueil provisoirese poursuit selon les modalités suivantes:pour contacter un conseiller de Pontivy, les al-locataires peuvent appeler au 02 97 25 75 25,le lundi, mercredi et vendredi de 9h à 12h.

Depuis 2010 donc, les AVAP sont instituées par la loi « Grenelle II ». Leur principal objetest désormais de « promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces dans

le respect du développement durable ». Contrairement aux ZPPAUP, il ne s'agit donc plusseulement de participer à la conservation de l'existant, mais de prendre aussi en compte lepatrimoine futur. Les AVAP doivent également intégrer les questions énergétiques, véritableenjeu du « développement durable ».

Concrètement, au sein des différentes zones définies par un document officiel, il existeradorénavant des règles liées à l'isolation extérieure des bâtiments, à l'utilisation de matériauxécologiques lors des chantiers, ou encore à l'emploi de dispositifs s'appuyant sur des énergiesrenouvelables. « Ce dispositif est avant tout mis en place afin de préserver et de mettre envaleur le patrimoine de Pontivy », précise Alain le Mapihan, adjoint au maire, rapporteur descommissions Ville et déplacement. « Grâce à l'AVAP et au projet de développement durabledu plan local d'urbanisme (PLU), nous espérons obtenir le label Pays d'art et d'histoire.Ce type de distinctions favorise le tourisme, le dynamisme et l'économie de la ville ».

Conserver et mettreen valeur la villeAuparavant il existait les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbainet Paysager (ZPPAUP). Ce dispositif instauré par la loi de décentralisation du 7 jan-vier 1983 avait pour objet d'assurer la protection du patrimoine paysager et urbainet de mettre en valeur des quartiers et sites à protéger pour des motifs d’ordre es-thétique ou historique.

Le 12 juillet 2010, les ZPPAUP ont été remplacées par les Aires de mise en valeur del'architecture et du patrimoine (AVAP). Comment ça marche et qu'est-ce que celava changer ?

De la ZPPAUP à l'AVAP≥


De quelle manière les secteurs concer-nés par les aires de mise en valeur del'architecture et du patrimoine ont-ilsété délimités?

Alain le Mapihan: Nous avons effectuéune analyse patrimoniale, historique et ar-chitecturale. Le travail a été réalisé à partirdes plans cadastraux, et même à partirdes plans napoléoniens. Il s'en est suiviun travail de repérage et de classificationsur le terrain.

Le dispositif AVAP va-t-il être synonymede contraintes pour les Pontivyens ?

Même sans l'AVAP, il y a de toute façondes contraintes puisque la loi impose uneforme de vigilance à l’égard des projetsde travaux dans le champ de visibilité desmonuments historiques. C'est la fameuse

loi des « 500 mètres ». L'AVAP va doncse substituer à cette loi. Si nous avonssouhaité nous inscrire dans un schémaplus pointu, c'est que notre ville disposed'un riche patrimoine qu'il faut protéger.Et de plus, nous couvrirons également lepatrimoine rural et naturel qui, lui aussi,est assez remarquable.

L'AVAP de Pontivy sera-t-elle l'une despremières réalisée en Bretagne ?

Il est clair que nous serons sans doutedans le peloton de tête des villes bre-tonnes en la matière dans la mesure oùnous avions engagé la procédure dès2009 dans le cadre des ZPPAUP. Entre-temps, la loi a changé en faveur de la créa-tion des AVAP en 2010. Nous avions doncpris de l'avance sans le savoir, ce qui nouspermet d'être au point dès maintenant.

Trois questions à Alain Le Mapihan

Alain Le Mapihan,rapporteur de lacommission Ville etdéplacements, encharge dudossier de l’AVAP

d o s s i e rd o s s i e r


Une longue étudeLes zones définies ont fait l'objet d'unelongue étude et d'un repérage sur le terraineffectués par les cabinets Fetter et Lanctuit(architectes urbanistes et paysagistes) et parClaudie Herbaut, historienne du patrimoine.Ce travail, préalablement débuté dans lecadre des ZPPAUP, a été renforcé afin de dif-férencier trois types de secteur. Un secteur«canal et rivière», le long du Blavet et ducanal de Nantes à Brest, un secteur« rural»composé de 13 zones, et un secteur«urbain» regroupant en partie la vieille villeet le quartier napoléonien (voir carte).Le projet, qui se compose d'un rapport deprésentation, d'un règlement et d'un docu-ment graphique, a été présenté lors duconseil municipal du 5 décembre puis ex-posé devant la commission régionale du pa-trimoine et des sites. Une enquête publiqueaura lieu au printemps. Le dossier est pilotépar une commission locale constituée parAlain Le Mapihan, Marie-Madeleine Doré-Lucas (Patrimoine et tourisme), trois conseil-

lers municipaux, le préfet de région, le direc-teur régional de l'Environnement, le direc-teur des Affaires culturelles et par desreprésentants des Amis de Pontivy, de l'as-sociation Bretagne Vivante, de la Chambrede Commerce et d'Industrie (CCI) et del'Union des commerçants (UCIAP).

Des règles de bon sensDans le périmètre de l'AVAP, les travauxseront donc soumis à une autorisation del'autorité compétente en matière de permisde construire, par exemple. Une déclarationsera requise pour les travaux ayant pourobjet, ou pour effet, de transformer oude modifier l'aspect d'un immeuble,bâti ou non.« Il ne faut pas voir cette procédure commeune contrainte » explique Marie-MadeleineDoré-Lucas. « Ce sont juste des règles debon sens à appliquer pour préserver l'harmo-nie et le patrimoine de la ville».

Dossier completconsultable en mairieet sur le site de la villede pontivy :www.pontivy.fr

Périmètre de l’Airede mise en valeurde l’architectureet du patrimoinede Pontivy

Revoir le plande circulationdu centre-ville

L'ouverture du contournement Nord dePontivy va permettre de diminuer le trafic detransit en centre-ville. Par conséquent, la ré-organisation de la circulation s'impose. Il fau-dra tout d'abord travailler localement surl'apaisement des vitesses pour favoriser lacohabitation des différents modes de trans-port. Ensuite, le plan prévoit une mise à sensunique d'une partie de la rue Nationale.Compte tenu des sens de circulation appli-qués actuellement, et des dysfonctionne-ments rencontrés dans la principale artèrede la ville (largeur trop juste lors du croise-

ment des véhicules, dégradation desportières et des rétroviseurs, stationnementillicite, faible valorisation de l'activité com-merciale, etc.), il est envisagé de modifierl'organisation de cette rue en instaurant unsens unique sur environ 300 m, de la placeAristide Briand (La Plaine) jusqu'à la rueLorois. Cette mesure devrait s'accompagnerde la suppression d'une file de stationne-ment, de l'aménagement d'espaces dédiésau vélo et de l'élargissement des trottoirs.

Mettre enœuvreun réseaucyclablecohérent

Dans le but de favoriser les déplacementsdoux et de renforcer la cohabitation entrepiétons, cyclistes et automobilistes, le planprévoit de définir trois types d'aménage-ments cyclables : les pistes cyclables, lesbandes cyclables et les voies partagées. Cesdernières peuvent être mises en place danscertains lieux où l'usage des modes douxest important, alors que celui de la voiture

est secondaire. Par ailleurs, la ville a toutintérêt à s'appuyer sur les itinéraires exis-tants, en l'occurrence les chemins de ha-lage, pour développer son offre cyclable.Le stationnement des cycles sera égalementétudié dans la mesure où des aménage-ments manquants ou défaillants et la craintedu vol peuvent en effet freiner la pratique duvélo.

Renforcerl'accessibilitéde la voirie

Le diagnostic du PDUP a révélé des difficul-tés d'accessibilité, notamment pour les per-sonnes à mobilité réduite. La réalisation duPlan de Mise en Accessibilité de la Voirie etdes Espaces publics (PAVE) a suggéré l'amé-

lioration de trajets prioritaires en la matière(commerces de proximité, établissementsde santé, services administratifs, établisse-ments scolaires, espaces culturels).

18 actionspour plus de fluiditéParallèlement à la création du programme d'actions de l'Agenda 21, la Ville de Pontivys'est engagée dans l'élaboration d'un Plan de Déplacements Urbains de Pontivy (PDUP)à l'échelle de son territoire. Un tel plan n'est obligatoire que pour les agglomérationsde plus de 100 000 habitants. Néanmoins, la municipalité a tenu à se doter de cet outilafin de concevoir la politique en matière de transports et de déplacements au coursdes années à venir. Deux ans de réflexion, d'étude sur le terrain et de concertation ontpermis de mettre en avant 18 actions à mener pour améliorer significativement lesdéplacements à Pontivy. Parmi ces 18 actions, cinq se révèlent être majeures et impac-teront directement notre façon de circuler en ville.

Plan de déplacement urbain≥d o s s i e rd o s s i e r


Établir unschéma piétonefficace

La taille de Pontivy est idéale pour proposerun schéma piéton efficace à l'échelle de laville, comme le prouve la part des trajets do-micile - travail effectués à pied par les actifspontivyens. Il convient, là aussi, de définirdes itinéraires à aménager pour les piétonsen visant une desserte fine des quartiers etdes liaisons les plus empruntées.Il est également nécessaire de prolonger cesliaisons vers les quartiers excentrés (Stival,Ste-Tréphine, etc.). Ces déplacementsseront réalisés de manière sécurisée et unjalonnement clair précisera les temps deparcours et les distances. Les liaisons ainsicréées pourront être reprises dans un planpiéton. L'objectif est ici de pouvoir diffuserau plus grand nombre (actifs, jeunes, per-sonnes âgées, visiteurs... ) les possibilités dedéplacements doux sur le territoire.

Anticiper lapolitique destationnement

Le choix de l'implantation d'activités, decommerces ou de logements a une impor-tance en termes de déplacements et donc,de stationnement. Plus les lieux d'habitats,d'activités et de commerces sont éloignésles uns des autres, plus les distances à par-courir sont importantes et la dépendance àl'automobile forte. La Ville est déjà engagéedans cette vision puisque des normes destationnement sont d'ores et déjà inscritesdans son plan local d'urbanisme (PLU). Cesefforts seront poursuivis en prenant encompte l'ensemble des enjeux de la mobi-lité. Il faut encourager les coopérations entreles différents acteurs pouvant intervenir surle territoire : urbanistes, aménageurs, collec-tivités et transporteurs.

FOUR À CHAUXÉcole Marcel Collet4, rue des Églantines

CENTRE-VILLEPalais des congrès

KEROPERTÉcole René Guy Cadou6, avenue des Cités Unies

PAUL LANGEVINÉcole Paul LangevinRue StanislasLe Compagnon

CHÂTEAUGAILLARDÉcole Albert Camus11, rue Anatole Le Braz

TRÉLEAUFoyer des RetraitésJeanne LambertRue des Moulins

STIVALSalle polyvalente

MARDI 15JANVIER

JEUDI 17JANVIER

MARDI 22JANVIER

JEUDI 24JANVIER

JEUDI 31JANVIER

MARDI 5FÉVRIER

JEUDI 7FÉVRIER

Réunions de quartiers

À 18H30

Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vouspouvez poser votre question par courriel, ellesera évoquée lors de la réunion.

[email protected]

Comment l'idée de ce spectacleest-elle née ?

Yann-Fañch Kemener.

À l’origine, c'est une idée de JeanLambert-Wild. Il m'a vu enconcert dans une chapelle àPluvigner en 2005. Il était alorsaccompagné d'une trouped'indiens d'Amazonie avec qui iltravaillait. Je ne le connaissaispas du tout, mais il a tout de suitesouhaité que nous travaillionsensemble. Nous avons discuté deson projet tous les deux et avec ledirecteur de la Maison de laPoésie à Paris. C'est là-bas quenous avons mis en scène le spec-tacle et que nous l'avons « rodé »puisqu'il y est resté 4 semaines àl'affiche.

Justement, la mise en scène esttrès particulière ?

C'est d'abord un spectacle qui in-terpelle, qui interroge. Le texte deJean Lambert-Wild, qui est d'unegrande beauté, est mêlé à unebande sonore enregistrée. Avecmes chants et ma gestuelle, jedialogue en permanence avecces sons. C'est ainsi que jem'adresse au public pendant uneheure. De plus, je suis installé à 2mètres du sol sur cette colonnede lave dont je fais partie inté-grante, ce qui symbolise en par-tie le rapport au temps qui passe.

De plus mon costume pèse plusde 20kg. C'est une performancequi demande beaucoup d'éner-gie et de force.

Pourquoi la tournée de ce specta-cle n'a-t-elle pas débuté par laBretagne?

Nous sommes partis de Paris etc'est vrai que le hasard de la pro-grammation nous a d'abordconduit en Ile-de-France à Saint-Gratien puis en Normandie auHavre et à Caen. On peut le re-gretter car le spectacle psalmodieun monde celte. Pas seulement àcause de la langue bretonne,mais en regard du monde créé :un univers de genêts jaunes et demer sombre. Mais ça y est, nousarrivons en Bretagne puisquenous avons joué à Sarzeau etmaintenant Pontivy, avant d'allerà Vannes et Saint-Avé.

Ce n'est pas la première fois quevous vous produisez à Pontivy,quelle est votre perception de laville?

Effectivement, j'ai chanté plusieursfois à Pontivy. C'est le cœur géogra-phique de la Bretagne, et histori-quement, c'est d'une richesseincroyable. De plus, je suis un grandadmirateur du grand penseur quefut l'écrivain Émile Masson qui a faitde Pontivy sa ville d'adoption.Ce n'est sûrement pas un hasard…

L’Ombelle du trépassé≥

Théâtre des hallesVendredi 1er févrierà 20h30Tarifs :adultes : 6,60€,scolaires et jeunes-18 ans : 2,20€

La poésied'un monde souterrainLe 1er février 2013, le chanteur breton à la voix d'or Yann-FañchKemener se produira sur la scène du Théâtre des halles dePontivy dans un spectacle écrit spécialement pour lui par JeanLambert-Wild, metteur en scène et directeur de la Comédie deCaen (Centre Dramatique National de Normandie). Sombre-ment vêtu, perché sur une colonne tel un stylite (ermites desdébuts du christianisme, qui vivaient au sommet d'une ruineou d'une colonnade pour y pratiquer une ascèse extrême),Yann-Fañch Kemener, avec sa voix si particulière, évoque unmonde disparu et les liens naturels, voire intimes, qui existaiententre l'homme et son environnement naturel dans la sociétébretonne. Pendant une heure, les chevilles enlisées dans ce pro-montoire minéral, il dit les mots de l'auteur, chante une gwerz(chant racontant une histoire, depuis l'anecdote jusqu'à l'épopéehistorique ou mythologique), mélange le français, le breton, lapoésie, la prose. À quelques semaines de cette représentationde L'Ombelle du trépassé, le costarmoricain revient sur la genèsedu spectacle et nous livre ici sa vision du monde d'aujourd'hui.



Soñando Flamenco≥

Un grand week-end de musique

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La première étape du prestigieux concoursProdige Art destiné aux jeunes talents

sortant des conservatoires et voulant seconfronter à un niveau national débuterasamedi 19 janvier à Pontivy, au Palais descongrès. Ce concours, dont c'est la sep-tième édition, est ouvert aux pianistes,violonistes, violoncellistes, flûtistes, guita-ristes et harpistes de toutes nationalités etsans limite d'âge, sauf pour les pianistes,n'ayant pas atteint l'âge de 18 ans au 30 juin2013. Ce sont les guitaristes qui auront l'hon-neur de se présenter les premiers face aujury dès 14 heures. Les auditions se dérou-leront jusqu'à 18 heures pour reprendre lelendemain, toute la journée, sous la houlettede la pianiste Anne Magadur-Haon. Une foisles lauréats désignés, ces derniers auront leprivilège d'interpréter un concert sur lascène du Palais des congrès. Les inscrip-tions doivent s'effectuer 15 jours avant ladate du concours. Les bulletins d'inscriptionet l'ensemble du règlement se trouvent surle site officiel de l'organisation :http://www.prodige-art.eu/

Le point d'orgue de ce week-end musicalest, sans conteste, le récital "Les Schuber-tiades".

Voici sept ans que les pianistes AnneMagadur-Haon et Jean-Bernard Hupmannont fondé le duo à quatre mains : «Les Schu-bertiades». Samedi 19 janvier, les deuxartistes de renom se produiront au théâtredu Palais des congrès à 20h30. Au pro-gramme de leur récital : Brahms, Mosz-kowski, Dvoák, Schmitt, Grieg et Piazzolla.

Les racinesde l'âme andalouse

Depuis deux ans, le flamenco est inscrit àl'Unesco au patrimoine culturel immaté-

riel de l'humanité. Dignes représentants decet art, les membres de la Compagnie Fla-menco Vivo nous invitent à découvrir cettemusique espagnole qui trouve ses racinesdans l'histoire même de l'Andalousie et deson peuple. Autour de l'Auteur-CompositeurLuis de La Carrasca, une troupe d'artistes, demusiciens et de danseurs, nés dans cetteculture et cette passion se retrouvent pour unspectacle plus riche qu'un simple concert.Entre rêve et réalité, Soñando Flamenco estl'expression du vécu de Luis de la Carrasca,de ses rêves et de son ressenti. Une voixsuave et déchirante, des sons mélodieux, unedanse puissante et une guitare flamenco ner-veuse et dynamique : tels sont les élémentsqui font circuler les énergies sur la scène.

Palais des congrèsVendredi 25 janvierà 20 h 30

Tarifs :Adultessur réservation : 9,70€,sur place 11,20€ Étudiants, moins de 18 anset demandeurs d’emploi :sur réservation 6,60€,sur place 8,20€

c u l tu r ec u l tu r ec u l tu r e

Ana Pérez,la danseusede flamenco

Prodige Art et Les Schubertiades

Palais des congrès« Prodige Art »Samedi 19 janvierdès 14h et DimancheEntrée gratuite

« Schubertiades »Samedi 19 janvierà 20h30

Tarifs :Adultes : 6,60€Étudiants, moins de 18ans et demandeursd’emploi : 2,20€

Anne Magadur-Haon etJean-Bernard Hupmannà quatre mains


Attend un peu que je t'attrape (1)à partir de 3 ans Gommette ProductionsUn loup affamé rêve d'attraper un petit lapin gi-gotant et d’en faire un festin ! Hélas pour lui, notreami à grandes oreilles est un malin bien décidé àlaisser le loup sur sa faim…Série de courts métrages russes méconnus, pleins decourses poursuites délirantes, pour les tout-petits.

La fée Morgane et les Korrigans (2)

à partir de 5 ans Ballet breton Princesse d’Avalon et de Brocéliande, la fée Mor-gane découvre son futur royaume grâce aux en-seignements de sa cousine Viviane. Les korrigansKouignamane et Frangipane initient les deux féesà leurs danses et leur montrent leur fabuleux tré-sor. Mais la fête se termine quand elles appren-nent qu’un terrible danger les menace…

Ciné concertPalais des congrèsLundi 18 févrierà 9h30 et 14h30Scolaires

Conte dansé pour 2fées et 2 lutinsPalais des congrèsMardi 19 févrierà 9h30, 10h30et 14h30Scolaires

Spectacle musicalPalais des congrèsVendredi 22 févrierà 10h et 11hRéservé auxAssistantesmaternelles

Dans mon jardin,il y a un bassin (5)

à partir de 6 mois Cie sac à sonLe premier jardin c'est celui des origines, des nou-velles émotions, des espaces d’exploration, desdécouvertes et des rencontres. Tout ceci est misen boucle et orchestré en direct permettant à laconteuse de créer son propre univers et l’écrin qu’illui faut pour poser ses mots. Dans un espace trèsdoux, tout en ambiance lumineuse et parfumée.

Théâtre et cirqueThéâtre des hallesJeudi 21 févrierà 9h30 et 14h30Scolaires et toutpublic

Le Petit Prince (4)

à partir de 7 ans Compagnie Le Serpent Volant L'histoire du Petit Prince évoque nos rêves enfouisou oubliés à nous, les adultes… Elle parle le lan-gage des enfants qui ont du cœur…Pour la raconter, les comédiens mêlent le cirqueau théâtre et le théâtre à la marionnette.

Renseignements pratiques :Tarif unique: 2,20 €

Réservations : Direction Éducation-Animation02 97 25 81 27Mail : [email protected]

Pour de faux (3)

à partir de 5 ans Compagnie Eskemm« Pour de faux » est un voyage initiatique, ludiqueet poétique, jeu de danses et de corps, d'imagesmultiples, noyant la perception de ce qui est vraiou pas.

Danse et marionnetteConservatoire de mu-sique et de danseMercredi 20 févrierà 14h30Tout public

Programmation 2013Gamineries…

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ChansonsPalais des congrèsSamedi 23 janvierà 20h30Tout public

Théâtre de marion-nettes et d'objetsPalais des congrèsLundi 25 févrierà 10h30 et 15hTout public

ContePalais des congrèsMardi 26 févrierà 10h30, 15h et 16h30Tout public

ThéâtrePalais des congrèsMercredi 27 févrierà 10h30 et 15hTout public

MarionnettesThéâtre des hallesJeudi 28 févrierà 10h30 et 15hTout public

Ciné-concertPalais des congrèsVendredi 1er marsà 10h30 et 15hTout public

Comédiens et ma-rionnettes à gaineThéâtre des hallesVendredi 1er marsà 15hTout public

MarionnettesThéâtre des hallesVendredi 22 févrierà 9h30 et 14h30Scolaires

Le vaillant petit tailleur (6)

à partir de 2 ans Morgoden ThéâtreD'après un conte de Grimm. « J'en ai tué sept d'uncoup » dit le petit tailleur en parlant de mouches,mais tout le monde pense qu'il s'agit de créaturesplus impressionnantes… Sur ce malentendu débutecette histoire, dans un cadre féérique, avec des per-sonnages de contes traditionnels comme le héros etla fille du roi à marier, mais aussi un moine jovial etphilosophe et un ours qui «terrorise» la contrée…

La note muette (9)

à partir de 5 ans La compagnie du Petit MondeLa note muette, c'est une histoire simple, dans ununivers complexe, mécanique, et surprenant, faitde machines artisanales qui servent à amuser età faciliter le quotidien d'un vieil homme. L'héroïne,une note de musique créée par le vieil homme,naît sans bouche, sans la possibilité d'émettre unson. Pour elle, la vie est simple, mais c'est dansle rapport aux autres qu'elle comprendra toute lacomplexité de l'existence en société.

MarionnettesThéâtre des hallesDimanche 24 févrierà 15h et 17hTout public

L'Amoureux (8)

à partir de 5 ans Théâtre des Tarabates À la récré, Salomé est toujours embêtée parErnest. D'après sa maman, c'est peut-être parcequ'il est amoureux d'elle. Mais qu'est que ça veutdire, « Amoureux » ?À l'école, Salomé pose la question à tous ses co-pains qui ont tous une idée différente…

Ze Patrècathodics (10)

à partir de 6 ans Scopitone et compagnieSix contes version télévisée pour marionnettes dé-calées. Prenez le téléviseur de votre grand-père,videz-le en prenant soin de ne pas briser le verre,aménagez celui-ci, invitez un animateur agile etses marionnettes particulières et laissez-vous gui-der pour un déambulatoire déjanté.

1000 Chansons Gérard Delahaye (7)

à partir de 5 ans IpisitiEntrez au Pays des Mille Chansons : autant derêves, de légendes, de surprises. Poésie, humanité,humour, c'est un spectacle où l'on pourra voir défilerles pirates, les amoureux, les fleuves, les animaux,dans un vaste panorama aux couleurs joyeuses.

T'es qui ? (13)

à partir de 2 ans Label CaravanPar un beau matin d'automne, dans une petiteville du bord de mer, la sonnette retentit chez unjeune garçon. Derrière la porte se trouve un pin-gouin ! Après de multiples tentatives pour se dé-barrasser de ce visiteur inattendu, le garçondécide finalement de le ramener chez lui… auPôle Sud !

Polar Porc (14)

à partir de 6 ans Bouffou ThéâtreCette énigme comico-charcutière épingle les sériespolicières du petit écran dans le style linguistiquede Michel Audiard et de Frédéric Dard. Un enlève-ment ! Le détective Mac Goret se précipite rue del'Arnaque. C'est un cochon qui a disparu. Le pre-mier indice est une lettre anonyme sur laquelle ilest écrit : « j'aime le jambon et la saucisse ».

Le Prince de Motordu (11)

à partir de 6 ans Remora'ProdUne nuit, le Prince de Motordu et sa Princesse Dé-zécolle sont réveillés. Le prince part dans couloirsdu chapeau où il rencontre dans le grenier un fan-tôme, son ancêtre, le Chevalier de la Motte Ordure.Le Prince, la Princesse sont très heureux d'avoir dansle chapeau, un ancêtre aussi important. Malheureu-sement, le Prince a pâle au ventre, c'est lapin dixhuîtres et on doit l'emmener sur un lit à poulettes.Un spectacle à pourrir de rire pour petites billeset petits glaçons !!!

Bizarre, bizarre… (12)

à partir de 3 ans Compagnie Courant d'art fraisRien ne va plus chez la famille Fadièse. Depuis cematin, leur grande maison est le théâtre de phé-nomènes étranges, signes d'une présence invisi-ble. Tous les membres de la famille sont biendécidés à lutter contre cette force mystérieuse.Mais sauront-ils rester maîtres de la situationlorsque leur adversaire se révélera être un adora-ble petit bébé géant ?

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Théâtre≥Portrait de famille

Cette pièce, écrite au début des années 80 par lacomédienne et dramaturge Denise Bonal n'a pas

pris une ride. Elle est même totalement d'actualité.C’est le portrait d’une famille pas comme lesautres… quoique ? Une famille de pauvres, avec à satête la mère, Louise, divorcée, qui pour faire face auxdifficultés économiques, fait des ménages chez lesriches. C’est une famille, sans figure paternelle ; unefamille de « la débrouille », où chaque membre tentede trouver sa place et des solutions aux problèmesjournaliers qui viennent se greffer à un quotidienassez morose. Et comme on est au théâtre et qu’ellea été elle-même comédienne, Denise Bonal s’amuseet privilégie ainsi le jeu des acteurs. Et si les person-nages de cette famille peuvent parfois apparaîtrecomme affreux, sales et méchants, ils sont pourtantattendrissants dans leurs convictions, englués dansleurs phrases toutes faites, leurs a priori et leurbêtise. C’est un théâtre social mais pas moralisateur,qui soulève des problèmes de société sans oublierque l’on peut dénoncer tout en s’amusant. C’estenfin une histoire rocambolesque, pleine de rebon-dissements jusqu’à la fin. L’absurde n’est pas loin.Le chien blanc se nomme Black, c’est pour dire!

Palais des congrèsVendredi 15 févrierà 20 h 30

Tarifs :Adultessur réservation : 9,70€,sur place 11,20€Étudiants, moins de 18 anset demandeurs d’emploisur réservation : 6,60€,sur place 8,20€

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Carte blanche à l'Orchestre d'Harmoniede Pontivy

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Des invités de marque !

Chef d'orchestre à Pontivy depuis 27 ans, Philippe Gallais, égale-ment chef d'orchestre de l'Harmonie de Lorient, s'est vu propo-

ser par la ville de Pontivy une carte blanche pour organiser une grandesoirée de musicale le vendredi 29 mars à 20h30 au Palais descongrès.

Après le succès de la suite celtique inspirée d'Alan Stivell, proposéel'an dernier par la formation, ce musicien touche-à-tout va une nou-velle fois innover pour offrir au public des duos inédits et des arran-gements originaux. « Pour cette carte blanche, j'ai pris contact avecplusieurs artistes de renom comme Gilles Servat, Nolwenn Korbellou encore Dédé Le Meut », précise t-il. « Nous avons réaliséplusieurs arrangements de quelques chansons de Gilles, qu'il inter-prétera en duo avec Nolwenn. Elle-même exécutera un tour dechants avec son trio, et Dédé Le Meut nous enchantera grâce à savirtuosité ». La soirée sera, bien entendu, conduite par les musiciensde l'Orchestre d’Harmonie de Pontivy auxquels viendront se joindreceux de Lorient, soit 90 artistes au total. Soirée qui promet d'êtreremarquable.

Palais des congrèsVendredi 29 marsà 20h30

Tarifs :Adultessur réservation : 9,70€,sur place 11,20€Étudiants, moins de 18 anset demandeurs d’emploi :sur réservation 6,60€,sur place 8,20€

Une famillehorriblement drôle

Les Harmoniesde Pontivy et de Lorientregrouperont90 musiciens.


Tribune de la Majorité≥o p i n i o n s

Au printemps dernier, les pharmaciens ont alerté surles conséquences du vieillissement des médecins

locaux et sur le risque de désertification médicale àPontivy. Une pétition comportant 4 576 signatures avaitété remise à nos édiles.

Il est urgent d’aborder la problématique de l’offre desoins. Des projets de maisons de santé pluridiscipli-naires (MSP) sont sporadiquement évoqués, sans quecela aboutisse, qu’ils émanent de promoteurs privés oude la volonté même de praticiens locaux qui n’ont pastoujours eu l’écoute nécessaire.

Plus récemment, Pontivy Communauté avait inscrit enpremier point de l’ordre du jour du conseil communau-taire : le contrat local de santé. Des fiches-actions ontété présentées par une inspectrice de l’Agence Régio-nale de Santé (ARS) dont l’une avait pour objectif le dé-veloppement de l’offre de soins : « Encourager lesmaisons de santé pluridisciplinaires, les pôles de santéet réfléchir à l’intérêt des centres de santé ».

Constat - Pontivy Communauté est située en zone fra-gile -, modalités de l’action, projet…, nous pouvionspenser qu’enfin la préoccupation était prise en compte

à l’échelle intercommunale, certains maires ayant déjàanticipé et choisi d’intervenir pour maintenir une offrede santé sur leur territoire… Hélas, cette présentationn’était qu’informative…

À Pontivy, le sujet n’a jamais été posé sur la table duconseil municipal. Nous en avons rappelé l’importanceau maire au cours de discussions.

Depuis, personne n’a abordé le problème, ni essayé dele traiter. D’autres villes ont été confrontées à cette in-suffisance médicale. Des solutions existent qui pour-raient permettre de pérenniser une offre libérale. Auxalentours de Pontivy, des élus ont mis en œuvre un dis-positif visant à pallier la pénurie de médecins généra-listes.

Nous souhaitons qu’un débat soit organisé et que despropositions soient faites pour accompagner l’installa-tion de médecins libéraux à Pontivy et maintenir uneoffre de santé répondant aux besoins de la population.

Christine Le Strat, Gérard Derrien,Nicole Rouillard,Yvon Péresse,Stéphanie Guégan, François-Denis Mouhaou

PONTIVY, UN NOUVEL ÉLANAccompagner les offres de soins sur Pontivy

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Le 6 mai dernier, les Français ont donné une majoritéà François Hollande pour redresser le pays mettant

ainsi fin à 5 années de gestion sarkozyste qui a laisséla France dans une situation économique et financièretrès difficile. En effet, le bouclier fiscal favorisant lesplus aisés et une politique économique peu innovanteconduisant à pas ou peu de croissance ont accentué for-tement la dette publique et entraîné une forte haussedu chômage, créant de la désespérance notammentchez les jeunes. Le nouveau président engage avec songouvernement et avec l’appui de sa majorité parlemen-taire un programme d’actions visant à redonnerconfiance à tous les Français et à réduire les inégalités.

Il pourra compter sur notre nouveau député de Pontivyet de la 3e circonscription, Jean-Pierre Le Roch. Avecprès de 53 % des voix, il a obtenu, le 17 juin 2012, unevictoire méritante et méritée compte tenu de son par-cours et du travail réalisé en tant qu’élu local et régio-nal. L’équipe municipale le félicite et l’encourage dansses nouvelles missions nationales. Il sera toujours l’in-terlocuteur privilégié des habitants de sa circonscriptionet des Pontivyens. En respectant ses engagements denon-cumul des mandats, Jean-Pierre Le Roch a mis finà un engagement municipal de plus de vingt ans.

Conduite désormais par Henri Le Dorze, la majorité vapoursuivre son plan d’actions prévu dans son pro-

gramme et validé par les Pontivyens lors des dernièresélections municipales. Ainsi, la construction de la Mé-diathèque-Archives permettra, à tous, d’accéder à lalecture et aux nouvelles technologies de la communi-cation et favorisera la rencontre entre les générations.La création prochaine d’un groupe scolaire à Jules Ferryoffrira aux familles, sur un même lieu, un accueil pourleurs enfants. Elle contribuera également à dynamiserle centre-ville tout en rationalisant les espaces et lescoûts de fonctionnement. L’aménagement de la ville etde ses quartiers se poursuit. Les travaux d’entrée deville, engagés cet automne sur l’avenue de la Libération,vont améliorer le cadre de vie des habitants du quartier.Ils ont été conçus avec des objectifs de développementdurable, de sécurité et de meilleure accessibilité pourtous les usagers.

Ces trois projets majeurs contribueront à renforcer l’at-tractivité de notre ville. Ils contribuent déjà à soutenirl’activité économique de notre région et donc l’emploi.À cet effet, pour favoriser l’emploi des jeunes et leurinsertion, la majorité a décidé, dès aujourd’hui, la créa-tion de 3 emplois d’avenir.

L’ensemble des membres de la majorité vous souhaitede bonnes fêtes de fin d’année et vous présente sesmeilleurs vœux pour l’année 2013.


Il y a 100 ans, des arcs detriomphe à Pontivy !Le dimanche 29 septembre 1912, la ville de Pontivy accueillaitle Ministre de l’agriculture, Jules Pams, membre du gouver-nement de Raymond Poincaré, à l’occasion du concoursagricole départemental du Morbihan.

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Le moins que l'on puisse dire, c'est que leministre fut accueilli en grandes pompes ce29 septembre 1912 puisque les entrepreneursqui travaillaient à la construction du nouveau bâ-timent militaire de l’hôpital furent réquisitionnésafin d'ériger trois arcs de triomphe dans la ville.Le premier fut construit rue Gambetta, en facede la gare, le second sur le pont du quartier etle troisième sur le pont de l’hôpital. La munici-palité de l'époque avait même prévu l’installa-tion d’un ballon ascensionnel pour que lesofficiels puissent contempler Pontivy enprenant de la hauteur. Mais celui-ci ne pourrajamais décoller en raison du temps.

Arrivé à la gare vers 8h45, Jules Pams fut, eneffet, accueilli sous une pluie diluvienne parJoseph Roth, le Préfet, le docteur CharlesLanglais, alors maire de Pontivy, Alfred Brard,député de la circonscription et l’ensemble duconseil municipal.

Un cortège composé de 81 cavaliers bretonsen costumes traditionnels, encadrés par lescavaliers du 2eme régiment de chasseur, devaitalors prendre la direction de la sous-préfectureau son du biniou et de la bombarde. Là, leministre fut présenté aux notables, aux ensei-gnants et aux fonctionnaires de la commune.À 10 heures, le cortège reprit la route en direc-tion de l’hôpital afin que le ministre inaugure lebâtiment dédié aux militaires. Après une courtevisite de l'édifice et la dégustation du traditionnelvin d’honneur, la délégation s'est retrouvéeboulevard d'Alsace Lorraine, lieu de l'expositionagricole. Une fois la visite des différents standseffectuée, les officiels se sont retrouvés auQuartier Clisson pour un « grand banquetdémocratique ». À 16 heures, le ministre quittafinalement Pontivy à bord d'une voiture.Mais les festivités ne s'arrêtèrent pas pourautant puisqu'en marge du concours agricoleétaient également organisés des concours deboules et de palet ainsi d'un concours de danseet de costumes bretons. De quoi admirerquelques heures encore les éphémères arcsde triomphe qui trônaient dans la ville. JulesPams, quant à lui, sera élu ministre de l'intérieurdu gouvernement Clémenceau cinq ans plustard, de novembre 1917 à janvier 1920.(2)

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M. Jules Pams(1),accompagné de

M. Bouligant, député(2) ;M. Roth, préfet(3) et duDr Langlais, maire de

Pontivy (4)

En haut : vue depuisla gare, ci-dessous :Quartier Clisson

C’était où ?C’étaitquand ?

Photos : collection Gilles Blayo

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