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n°26

Inès, footballeuse

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Un métier dans le numérique…

AJT le Magazine des jeunes de Saint-HerblainHôtel de ville de Saint-Herblain 02 28 25 20 00S i t e i n t e r n e t : w w w. s a i n t - h e r b l a i n . f rDirecteur de publ icat ion : Ber t r a n d A f f i l éResponsable de communication : Cél ine Duth i lPhotos : mission jeunesse, Pixabay et ShutterstockMaquette & réalisation : service communicationImpression: RAS (sur papier sans chlore et au PH neutre, encres à base végétale)Tirage : 4500 exemplaires - Dépôt légal : à parution

ACTUALITÉ // La Ville soutient les projets des jeunes DISPOSITIF // Le service civiqueEMPLOI // Un métier dans le numérique EMPLOI // Jobs d’été, c’est déjà parti AGENDA // Les dates à retenirCa se passe dans le coin // Et si on s’en sortaitBons plans & applications mobiles PLACE AUX JEUNES // Inès, footballeuse de haut niveauINITIATIVE // ParcourSup, la nouvelle plateforme post bac

n°26

L’urgence de la transition énergétique se fait de plus en plus pressante. Les catastrophes climatiques sont là pour nous rappeler qu’il faut agir, collectivement mais aussi individuellement. La jeunesse d’aujourd’hui l’a bien compris. Ce nouveau numéro de l’AJT s’en fait l’écho et vous présente le programme d’un service civique « Volontaire pour la transition énergétique ». 16 volontaires vont être recrutés par l’association Unis-Cité. Leurs objectifs : sensibiliser les habitants aux enjeux énergétiques, les initier aux éco-gestes. Véritable mine d’informations, ce nouvel AJT fait le point sur les aides aux jeunes apportées par la Ville, les métiers du numérique, les jobs d’été. Autant de pistes à approfondir pour trouver une orientation professionnelle, faciliter un déplacement, devenir autonome. Bonne lecture et bonne année 2018 à tous !Bertrand AffiléMaire de Saint-HerblainVice-président de Nantes Métropole

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THÉMATIQUES DES NOUVELLES AIDESEMPLOI/FORMATION - Aide aux déplacements (entretien d’embauche, forum métiers ou formation, stage, salon de l’étudiant...)

- Aide à la formation BAFA/BAFD (étendue à tous les Herblinois·e·s)

MOBILITÉ - Aide au passage du code de la route - Aide au permis de conduire (conduite + code)- Aide à un projet de mobilité internationale

CULTURE/SPORTAide à l’organisation d’un évènement (soutien logistique)Aide au départ en vacances des jeunes (opération Sac à dos).

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SOUTIENTLA VILLE

DES JEUNESLES PROJETS

DOSSIERS DISPONIBLES DANS LES ACCUEILS PUBLICS DE LA VILLE

Mairie principale 2 rue de l’Hôtel de ville

Mairie annexe des Thébaudières Place des Thébaudières

Carré des services publics 15 rue d’Arras

Pôle ressources jeunesse Sillon 12 ter av. des Thébaudières

CSC du Bourg 126 bd François Mitterrand

CSC Le grand B11 rue de Dijon

CSC du Soleil levant 44 rue de la Blanche

CSCdu Sillon de Bretagne12 av des Thébaudières

Médiathèque Gao-Xingjian 17 av. de l’Angevinière

Médiathèque C.-Gautier-Hermeland 17 rue François Rabelais

Maison des Arts 26 rue de Saint-Nazaire

POUR OBTENIR MON AIDE, JE DOIS…Remplir ce dossier et le signer (le faire signer par les parents pour les mineur·e·s)

Prendre rendez-vous avec la mission jeunesse (contacts en bas de la page)

Réunir l’ensemble des justificatifs demandés et les déposer dans un des Pôles ressources Jeunesse

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Pour toute information complémentaire sur les aides aux projets, contactez-nous:

jeunesse@saint-herblain.frPRJ du Carré des Services : 02 28 25 22 67PRJ du Sillon de Bretagne : 02 28 25 25 51

JeuneSH

actualité

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Vous avez moins de 18 ans et vous souhaitez passer à l’action ?Créez votre Junior Association !

La Junior Association est un dispositif souple qui permet à tout groupe de jeunes, âgés de 12 à 18 ans, de mettre en place des projets dans une dynamique associative.

LES CONDITIONS À REMPLIR • composer un groupe d’au moins deux jeunes mineurs, sans aucune autre limite de nombre,

• désigner au minimum deux représentants, obligatoirement mineurs à la date de l’habilitation,

• s’acquitter d’une cotisation de 15 € /an pour rejoindre le Réseau National Junior Association (RNJA),

• le projet doit être porté par les jeunes,• le fonctionnement de la Junior Association doit être démocratique.

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C’est un des programmes d’Unis-Cité. Au sein d’une équipe de 16 volontaires, vos missions sont de sensibiliser aux enjeux environnementaux et à la maîtrise de leur consommation d’énergie les personnes et familles vulnérables, grâce aux nouveaux outils numériques.

La mission se déroule du 19 mars au 14 septembre 2018.

En équipe, accompagné·e·s d’expert·e·s, vous mènerez : • Des actions collectives (en bas d’immeubles, lors de manifesta-tions organisées par les Villes, les bailleurs sociaux, les associa-tions,...) pour informer les familles sur les enjeux énergétiques,

• Des rendez-vous individuels d’initiation aux éco-gestes et d’accompagnement à domicile à l’utilisation d’outils numériques pour les familles qui le souhaitent.

Durant votre mission vous bénéficiez :• d’un accompagnement par une coordinatrice dédiée et expéri-mentée qui vous aidera à mener à bien vos actions

• des formations simples pour vous permettre d’évoluer dans les meilleures conditions

Vous participez également à des chantiers collectifs ponctuels dans des domaines variés et à :

• un programme de formation civique et citoyenne • un accompagnement dans la réflexion sur votre projet d’avenir • une formation aux premiers secours• un accompagnement dans la valorisation de votre expérience.

Pour en savoir plus, Unis-Cité organise régulièrement des séances d’information. Inscrivez-vous !http://www.uniscite.fr/antenne/nantes/

Nora, 19 ans, volontaire Unis-Cités sur le programme VTE*Peux-tu nous parler de ton parcours et ce qui t’a amenée vers un Service Civique ?

Après le collège, j’avais un projet dans le commerce qui ne s’est pas réalisé. Via un accompagnement par la Mission Locale du Sillon, j’ai intégré le Pôle In-sertion du Lycée Monge La Chauvinière pour redé-finir mon projet de formation. Pendant cette année, j’ai eu l’occasion de faire des stages et j’ai réalisé que le commerce n’était pas fait pour moi.Je suis donc sortie en sachant ce que je ne vou-lais pas faire, mais sans projet concret. La Mission Locale m’a donc proposé la « Plateforme pour les jeunes » d’Espaces Formation. Cette formation s’est très bien passée. Je me suis rendue compte que je voulais travailler dans le social, avec des enfants et personnes âgées.Je cherchais du travail quand ma conseillère m’a parlé du Service Civique et je me suis dit que cela pouvait être une occasion d’acquérir de l’expé-rience dans mon domaine.

Tu es volontaire pour VTE, avais-tu un intérêt pour l’environnement avant de commencer ?Pas plus que ça, je faisais quelques gestes à la maison (tri sélectif, économies d’énergie) mais je ne pensais pas en faire ma mission de Service Civique. Honnêtement, quand j’ai été prise pour le programme, je n’étais pas trop convaincue et je ne voyais pas le lien avec mon projet professionnel...

Et maintenant que tu as commencé ta mission, est-ce qu’elle te plait ?Oui, ce qui m’a convaincue, c’est que tout le monde est gagnant avec notre action : les gens font des

Les services civiques à Saint-Herblain

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La Ville de Saint-Herblain s’engage également pour accueillir des volontaires. 7 missions sont déjà pourvues, mais 5 autres sont disponibles sur 2018 et 2019. Dès avril 2018, une mission de « dynami-sation de l’ænimation en direction des personnes âgées » est mise en place. En septembre 2018

s’ouvrent 3 missions avec l’OMRIJ, d’appui aux pro-jets déployés dans le cadre d’un jumelage ou d’un programme de coopération décentralisée avec la ville de N’diaganiao (Sénégal).

Et début 2019, une mission d’ambassadeur/drice éco-gestes pour sensibiliser les enfants et adultes des écoles aux éco-gestes . Les offres sont dispo-nibles aux Pôles Ressources Jeunesse.Offres sur www.service-civique.gouv.fr

économies tout en faisant des gestes simples pour la planète. Je fais ma mission dans le quartier de Mala-koff et nous allons vers des familles qui n’ont pas for-cément le temps de s’intéresser au sujet ou qui sont éloignées de cette préoccupation.

Peux-tu nous parler de ton quotidien de volontaire ?Avec mon groupe, nous nous répartitions les taches, entre les permanences à la Maison de quartier des Haubans à Malakoff, la préparation des actions et le porte à porte. Nous avons également un point de groupe une fois par semaine avec notre coordinatrice pour faire le point.Je fais pas mal de porte à porte pour « recruter » des familles et leur proposer un suivi sur 6 mois. C’est une partie que j’aime bien car je suis en contact avec les gens, même si ce n’est pas toujours facile. Ce n’est pas un sujet qui intéresse tout de suite et nous insistons bien sur la gratuité du programme et les économies que les gens peuvent réaliser.

Est-ce que tu penses que ce service civique peut te servir pour la suite?Même si ce n’est pas exactement dans mon domaine, cela confirme mon envie de travailler dans le social. J’ai un très bon contact avec les familles et avec les enfants en particulier, que nous croisons à la Maison de quartier. Une partie de la mission est d’accom-pagner les familles vers la transition énergétique et faire le suivi me plait beaucoup, ce qui, là-aussi, va-lide mon projet pro.Pour l’après service civique, nous avons un point individuel avec notre coordinatrice mensuellement et je sais que les PRJ ou la Mission Locale pourront m’accompagner pour la suite

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Pourquoipas moi ?

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Le numérique t’intéresse ? Ça tombe bien, la filière du numérique représente 45 000 emplois dans la région et la majorité des entreprises du numérique sont implantées en Loire-Atlantique (61 %).

Les Pays de la Loire : une région attrayante pour le numériqueEntre 2011 et 2016, les entreprises du numérique ont créé plus de 5 000 emplois dans les Pays de la Loire, soit une croissance de 20 %. Les entreprises de service du numérique ou les grands groupes sont attirés par une main-d’œuvre bien formée, car 55 établissements de formation sont présents dans la région.

Quelles formations ?En formation initiale L’Onisep consacre un dossier au numérique. Du BTS au BAC+5, plusieurs possibilités existent pour s’orienter vers des métiers tels que intégrateur.trice, développeur.euse, community manager, administrateur.trice d’infrastructure, consultant.e IT ou encore ergonome web.. Le site « I Like IT » vous pré-sente également différents métiers, quel que soit votre niveau de départ.

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En reconversion professionnelle

Les Missions Locales organisent régulièrement des sessions d’information et formation, comme le « Tour du numérique » ou le « Digital job ambition », parcours d’accompagnement de deux mois.

La bonne formation de Pôle Emploi vous permet de visualiser les formations accessibles ainsi que les modes de financement labonneformation.pole-emploi.fr

La Grande École du Numérique est réseau de formations aux métiers du numérique en France et regroupe plus de 400 formations ouvertes à tous sur l’ensemble du territoire.

Et afin de connaître les métiers qui embauchent régulièrement, n’oublie pas de consulter :

• l’enquête annuelle « Besoins en main d’œuvre » de Pôle Emploi

• les « Barotics » d’ADN’Ouest• L’observatoire régional des compétences numériques

« Pour répondre aux évolutions des entreprises et

des nouvelles technologies, il existe à l’heure actuelle

plus de 80 métiers du numérique, ouverts à tout

type de profil. Ce nombre ne fait qu’augmenter et nous

ne connaissons pas encore les métiers de demain. Une

grande diversité caractérise ces métiers, allant de

compétences très techniques à des sensibilités artistiques,

tout en étant de très bon communicant.e.

L’informaticien.neseul.e dans son coin en entreprise n’existe plus,

aujourd’hui le numérique est remis au cœur des

problématiques des organisations ! »

Marie Cauchy, chargée de mission numérique chez

ADN’Ouest (Association des Décideurs Numérique de l’Ouest).

pour le projet « sensibilisation aux métiers du numérique :

ADN’Discover».

Plus de 5000 emplois créés entre 2011 et 2016 en Pays de la Loire

L’avisde l’experte

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JUNIOR

JOBSd’étéc’est (déjà) parti

Nombreux et nombreuses sont les jeunes qui souhaitent travailler pendant leurs vacances d’été… Et pour trouver un job d’été, tout est question d’anticipation. Saisissez les opportunités dès maintenant !

Sites et appli mobiles De nombreux sites Internet sont dédiés à la recherche d’emploi saisonnier ou étudiant. Il suffit de vous ins-crire et de créer un profil en ligne pour pouvoir accéder aux différentes offres.Ex : jobaviz.fr, jobetudiant.net, studentjob.fr

Les applications mobiles se développent également afin de faciliter la recherche de job. Elles sont acces-sibles sur la plupart des plateformes de télécharge-ment. Voici quelques exemples :

- jobaproximite.com : l’intérêt de l’application est simple, utiliser la géolocalisation de votre smart-phone pour obtenir des offres à proximité de l’endroit où vous vous trouvez.

- L’Étudiant : le site l’Etudiant a développé sa propre application pour trouver un emploi, avec une sous-ru-brique pour les postes saisonniers.

- Hamak : nouveau service dédié à l’emploi, avec ou sans qualifications, imaginé par les Pages Jaunes (bricolage, baby-sitting, soutien scolaire...).

Offices de tourisme, travail sur la côte Il existe beaucoup d’opportunités de jobs d’été dans les zones prisées des touristes, notamment sur la côte.Vous trouverez différentes offres d’emploi notam-ment dans les restaurants, les glaciers, les campings, sur la plage... et parfois même accessibles dès 16 ans ! Au-delà des sites internet, pensez à contacter les offices de tourisme et les mairies des différentes communes. Vous pourrez ainsi obtenir des listes de professionnel.les et les contacter directement afin de leur proposer votre candidature spontanée. Si vous voulez des conseils spécifiques concernant les jobs saisonniers sur la côte, passez nous voir !

L’intérim… une autre solution:L’été étant une période où la plupart des salarié.es prennent des congés, les besoins des entreprises en main d’œuvre sont forts. Le principe de l’intérim est de mettre à la disposition d’une entreprise un sa-larié.es intérimaire pour une durée limitée. L’agence d’intérim peut être spécialisée dans un secteur d’activité ou être généraliste. L’inscription en agence intérim est accessible à tous. Certains postes sont particulièrement occupés par les jeunes : manu-tentionnaire, ppréparateur.trice, ouvrier.ère, agent.e adminstratif.ve, vendeur.euse, serveur.euseemployé.e polyvalent.e

Les animateurs de la Mission jeunesse de Saint-Her-blain vous accompagnent dans vos démarches de recherches de job (C.V., lettre de motivation, simula-tion d’entretien…).

jeunesse@saint-herblain.fr (réponse sous 48h)

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Jamel Debbouze Le 9 février au Zénith

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Dans le cadre du projet citoyen initiée par la Ville, le rappeur/réa-lisateur Rost a présenté son court métrage « Et si on s’en sortait » au cinéma herblinois Le Lutécia. Suite au visionnage du film, de nombreux jeunes ont pu échan-ger avec lui sur ce qu’ils venaient de voir mais aussi sur la vie du réalisateur, son parcours, ses peurs et ses rêves. Cette anima-tion s’est déroulée en présence d’animateurs.trices et technicien.ne.s municipaux.pales, de l’élue en charge de la citoyenneté, de la démocratie participative et de l’égalité des droits Yamna Chriraa et de l’élu en charge de la jeu-nesse et de l’insertion Baghdadi Zamoum.

Retour sur la diffusion du film Et si on s’en sortait du réalisateur Rost

Et sion s’en sortait ?BIO EXPRESS ou UN PORTE-PAROLE DES QUARTIERS

Rost est un rappeur, producteur, écrivain et chroniqueur Fran-çais d’origine togolaise. Il a passé la majeure partie de son en-fance dans le quartier de Belleville à Paris, dans la pauvreté et la précarité. Il nous raconte comment il s’en est sorti...Suite à une enfance difficile, Rost devient le meneur d’un groupe de graffeurs reconnus de la capitale. Après de nombreuses péri-péties qui se sont avérées parfois dramatiques, il veut changer de vie et commence alors des études de droit. En parallèle, Rost fait de la musique et lance sa société de pro-duction. Son label devient une référence dans le monde du rap en France. Et Rost produira plus de 30 albums dont 3 en solo.Les émeutes des banlieues en 2005 sont un élément déclen-cheur. Rost fonde « Banlieues Actives », un dispositif dont il est le président. Son objectif : parcourir la France entière et aller à la rencontre des jeunes et des habitant.e.s fin de les inciter à s’inscrire sur les listes électorales puis à voter. De cette expé-rience, il a tiré «Le Guide du votant, un livre distribué gratuite-ment à 100 000 exemplaires dans les quartiers populaires.Depuis, Rost continue de militer en faveur de l’émancipation des jeunes et des populations issues des quartiers. Sa maîtrise des problématiques d’exclusion et des quartiers populaires ont fait de lui un porte-parole de ces quartiers.

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LE FILM

Ambassadeur de ces populations trop souvent stigmatisées, il a souhaité mettre en image l’histoire de 4 jeunes issus d’un quartier qui décident de s’échapper un peu des murs en béton et de fuir un quotidien désenchanté. Ces jeunes prévoient de partir en Auvergne avec seulement 25 euros en poche... « Et si on s’en sortait » met avant tout en lumière des personnages hauts en couleur qui aiment se chambrer mais qui, peu à peu, prennent conscience de leur condition sociale, s’interrogent sur leur environnement, leurs vies... et remettent en question leur voyage.Pour Rost, « Et si on s’en sortait », « est avant tout une phrase simple avec un double sens. Beaucoup de jeunes de banlieues sont amené.e.s à se poser ces questions un jour ou l’autre. Leurs conditions sociales, leurs lieux de vies, le poids de leur environnement, les ramènent souvent à une généralité : condamné.e.s à l’échec... »

Après le visionnage de ce court métrage un échange a eu lieu entre les jeunes et Rost. Celui-ci a commencé par faire un état des lieux du film tout en le mettant en parallèle avec les étapes clés de sa vie... Les jeunes présent.e.s ont su se saisir l’occasion pour lui poser des questions pertinentes et assi-miler les valeurs humanistes présentées par l’artiste. Un moment riche de sens.

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Rost était invité en octobre par la Ville de Saint-Herblain pour une soiére débat

1001 lettresCette application a pour objectif de faire redécouvrir, de façon ludique, les nombreuses bases de connaissances en français, en mathématiques, en logique et en culture générale. Elle permet, à titre professionnel, de s’entraîner et d’apprendre avant de s’engager dans des parcours professionnels qualifiants, nécessitant la maîtrise des savoirs fondamentaux ou de se donner la possibilité d’accéder à des concours administratifs. A titre personnel, elle permet de faciliter certaines situations du quotidien : rédiger un e-mail, faire ses comptes,..1001 Lettres est une application gratuite pour tous publics (salariés, étudiants, demandeurs d’emploi), téléchargeable sur Google Play et Apple Store.

Le temps pour toiTLa cohabitation intergénérationnelle, vous en avez entendu parler, mais connaissez-vous vraiment ?C’est partager du quotidien, construire une histoire et une richesse uniques. La preuve que chacun peut apporter à l’autre, quel que soit son âge ou sa situation. Partagez un peu de temps en échange d’un hébergement convivial à moindre coût !Le temps pour Toit vous accompagne dans cette démarche, de la rencontre avec votre hôte-hébergeur à votre sortie du logement.

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jeuneSH

Inès Ou MahiFootballeuse de haut niveau

J Je m’appelle Inès Ou Mahi, j’ai 19 ans et je viens de Saint-

Herblain, du quartier Bellevue. Je joue au football à l’En Avant de Guingamp. Je vais vous partager mon parcours sportif et personnel...

Depuis toute petite, j’ai toujours été passionnée par le football mais mon père ne voulait pas que je pratique ce sport car pour lui c’était une discipline de garçon. Mais un jour un tournoi était organisé dans le quartier et mon père m’a vu jouer et marquer. Il était fier et cela l’a convaincu de m’inscrire dans un club. J’ai donc commencé au SHOC (Saint Herblain Olympic Club), à l’âge de 8 ans dans l’équipe D. Nous étions seulement 3 filles dans l’effectif. Mais après 2 ans passés au SHOC, j’ai décidé d’arrêter le foot car je

ne me sentais pas à l’aise avec mes coéquipières.

Un an plus tard, sur les conseils de mes parents, j’ai repris le chemin des terrains et me suis inscrite à la JSC Bellevue. Un de mes plus beau souvenir avec ce club a été quand nous avons gagné contre le FC Nantes, avec un but d’Abdoulaye Dabo. Il vent d’ailleurs de signer son premier contrat pro au FC Nantes... Nous sommes toutes et tous fiers.ères de lui ! Je suis restée au JSC Bellevue jusqu’à mes 14 ans car après cet âge, l’équipe n’est plus mixte, ce qui, selon moi, est vraiment dommage.

Au lycée, je rentre en section sportive et je rejoins le club du NSH (Nantes Saint Herblain). Je m’entraine toute la semaine à la Colinière et le vendredi soir en club. Le niveau des filles du club est élévé et je réalise que toutes les filles ne sont pas « nulles » en foot, comme je l’ai

souvent entendu dire. C’est au cours de cette année-là que j’ai décidé de devenir footballeuse professionnelle et que je pouvais y arriver à force de travail et de détermination.

Mais à 15 ans, je suis forcée de quitter le NSH car les finances du club ne permettaient pas de maintenir les équipes féminines. J’intègre le club Orvault Sport Football, dont l’équipe féminine est en D2. A partir de ce moment,

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je commence à connaître le haut niveau : je joue notamment en U19 contre des équipes comme le PSG, Guingamp, Angers... En avril 2015, j’effectue un essai à l’En Avant de Guingamp qui se passe bien. En mai, pour notre dernier match de championnat avec l’Orvault SF, nous faisons match nul un partout face au deuxième du championnat... l’En Avant de Guingamp ! Nous étions tellement fières de rivaliser avec une telle équipe.

Repérée par le staff de Guingamp durant la rencontre, il me propose de participer à un tournoi international avec leur équipe. J’ai eu la chance d’affronter des adversaires prestigieux tels que le Bayern, Barcelone, Lyon... A la fin de ce tournoi j’ai eu un entretien avec l’entraineur des U19 Nation, Nicolas Delepine. A l’issue de cet entretien, on me propose de signer une convention de 2 ans. Mon père qui était venu me voir au tournoi avec mon frère a pu assister à cette rencontre. Sur le chemin du retour, je ne réalisais toujours pas ce qui m’arrivait.

A 16 ans, je joue donc pour l’en Avant de Guingamp. Ma première partie de saison était un peu difficile car je devais m’habituer à une nouvelle équipe avec des joueuses internationales et à un nouvel environnement. Par exemple, je ne pouvais pas toujours rentrer chez moi les week-ends ou les vacances à cause du calendrier des matchs. Mais après ce début de saison, j’ai réussi à faire ma place au sein de l’effectif.

C’est au cours de cette année que nous devenons championnes de France de futsal UNNS (scolaire) et que nous participons à la Coupe du Monde, en Croatie.

C’était une expérience magnifique, même si nous avons perdu en finale contre le Brésil. A la suite de ma convention de deux ans en U19, le club m’a prolongée pour un an et j’ai intégré le groupe professionnel en D1 féminine (ligue 1) où le niveau est très élevé et la concurrence est rude. Je suis passée de 5 entraînements par semaine avec les U19 à 6/7 entraînements avec la D1.

Mon parcours de footballeuse n’aurait pu être réussi sans le soutien de ma famille que je

remercie tous les jours. Mes parents ont fait des sacrifices pour que je puisse réaliser mon rêve. Ils m’ont toujours aidée et soutenue même dans les périodes de doute.

J’ai également appris qu’il ne faut jamais négliger les études, car s’il vous arrive une grave blessure, tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Il est donc très important d’avoir des connaissances pour pouvoir rebondir. Il ne faut pas se fier à

ce que l’on entend sur les salaires des footballeurs professionnels. La différence de salaires dans le football masculin et féminin est considérable. La plupart des footballeuses qui jouent en D1 féminine ont un travail en parallèle car leur salaire de joueuse n’est pas suffisant pour subvenir à leurs besoins.

Je tiens également à dire que ce n’est pas parce que l’on vient d’un quartier et que l’on est une fille, qu’on ne peut pas réussir

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La nouvelle plateforme d’orientation post-bacAPB est remplacé dès janvier 2018 par Parcoursup, une nouvelle plateforme d’orientation post-bac. Quels sont ses points forts ? Quelles améliorations va-t-elle apporter ? Les dates et points clés.

Ouverture de la plateformele 15 janvier 2018.

- du 22 janvier au 13 mars > saisie des vœux

- du 14 mars au 31 mars > le 2e conseil de classe de Terminale examine et émet un avis sur les vœux des candidats. Une fiche « avenir » est constituée par vœux formulés. Chaque fiche « avenir » est transmise aux établissements d’enseignement supérieur que le lycéen souhaite rejoindre.

- Mars à mai> les établissements d’enseigne-ment supérieur examinent le dossier.

- Fin mai > les lycéens reçoivent les réponses à leurs vœux.

- Mi-juin > la procédure est suspendue pendant les épreuves du baccalauréat.

- Été > inscription dans l’établissement d’en-seignement supérieur choisi

- De juin à septembre > procédure complé-mentaire pour les lycéens qui n’ont pas eu d’affectation

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Les modalités

Une affectation simplifiée et transparente :- le baccalauréat reste le passeport d’entrée dans l’enseignement supérieur

- 10 vœux maximum- les formations non sélectives ne pourront pas refuser un.e bachelier.e si des places restent vacantes.

ATTENTION : un parcours pédagogique spécifique (une remise à niveau) sera nécessaire et obligatoire si la formation que le/la bachelier.ère veut intégrer estime qu ‘il.elle n’a pas le niveau/les compétences requises.

ATTENTION : si pour des raisons de capacités d’accueil, l’université ne peut admettre tous les candidat.e.s, la priorité sera donnée à celles et ceux dont le parcours, la motivation et le projet sont les plus cohérents avec la formation choisie.

AttendusLes connaissances et aptitudes qui nécessaires à un.e lycéen.e lorsqu’il-elle entre dans l’enseignement supérieur sont les motifs de sélection ou non du-de la candidat.e.Ils seront désormais clairement affichés sur Parcoursup. Ils prennent en compte à la fois les bulletins trimestriels de la Première et de la Terminale (1er et 2e trimestres) et les résultats aux épreuves anticipées du bac. Ils reposent aussi largement sur la motivation : certaines formations pourront par exemple demander une lettre de motivation, la présentation d’un projet personnel ou associatif, la mise en valeur d’un projet professionnel

Monorientationenligne.fr permet aux élèves de poser leurs questions aux conseiller.e.s de l’ONISEP afin d’obtenir une réponse le plus rapidement possible.

-L’espace www.terminales2017-2018.fr est un site entièrement dédié à l’accompagnement des élèves de terminale vers l’enseignement supérieur. Vous trouverez des tutos et des informations utiles.

-Un numéro de téléphone (le 01 77 77 12 25) est également mis à disposition des élèves et de leurs parents pour joindre les conseiller.e.s.e

Les points forts de Parcoursup

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15jeunesse@saint-herblain.fr

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Vous souhaitez participer à l’élaboration de ce magazine, nous faire part de vos suggestions, de vos idées..Contactez-nous sur jeunesse@saint herblain.fr.

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