n°1780 vendredi 12 juillet 2013 humour … cemment convoquées par le président de la république...

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L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN N°1780 VENDREDI 12 JUILLET 2013 www.lesdepechesdebrazzaville.com 200 FC Les forces politiques de l’opposition réunies en conclave du 6 au 11 juillet ont jugé les concertations ré- cemment convoquées par le président de la République non conformes à la résolution 2098 du Conseil de sécu- rité des Nations unies et à l’Accord-cadre. Elles optent plutôt pour un dialogue politique à organiser sous l’égide de l’ONU et dont la mission sera notamment de débattre sur les problèmes sociaux des Congolais, les violations massives des droits de l’homme et la forma- tion d’une armée nationale. Le conclave décide éga- lement de ne pas reconnaître l’actuel bureau de la Commission électorale nationale indépendante qui serait dépendante de la majorité présidentielle à la- quelle appartiendrait, du reste, son président. Elle en appelle aussi à une mobilisation générale de la population contre toute tentative de réviser l’article 220 de la Constitution. Page 12 La localité de Kamango située à près de 80 km de la ville de Beni au Nord-Kivu a été hier le théâ- tre d’affrontements entre les re- belles ougandais de l’ADF/Nalu et les Fardc. Lourdement ar- més, les rebelles ougandais et leurs alliés au nombre desquels figurent les miliciens Maï-Maï et les terroristes du groupe islamiste somalien Al-Sha- baab ont occupé cette loca- lité après y avoir délogé les forces loyalistes. Le chef de groupement de Ba- wisa, sa femme et ses enfants, le commandant de la police lo- cale ainsi qu’un animateur de la radio communautaire de Wa- talinga ont été pris en otage, apprend-on des sources lo- cales. Contrairement aux assu- rances des assaillants qui sou- tiennent s’être retirés de Kamango, les officiers Fardc basés à Beni déclarent pour- suivre les combats jusqu’à leur neutralisation complète. Page 12 Sur les planches de la salle Brel, Di- dier Besongo, alias 2BB, s’est donné en spectacle mercredi sans retenue. En one-man-show dans « Les resca- pés de la fin du monde » au Centre Wallonie-Bruxelles, le jeune artiste présentait au public le spectacle qu’il présentera au festival Tuséo, le rendez-vous international du rire à Brazzaville. Trouver le moyen de faire rire à tous les coups semblait le maître mot du peintre qui s’est découvert un talent pour la comédie. Jugé moyen par plusieurs quoiqu’ap- plaudi par certains, le solo de 2BB de- mande à coup sûr à être peaufiné. L’artiste a fait preuve d’une imagina- tion assez débordante et cela a réussi à plaire. Encore novice dans ce regis- tre, le comédien qui se destine à une grande carrière d’humoriste a bien du chemin à parcourir. Page 13 Arrivé à Luanda en provenance de MC Alger (Algérie), le joueur congolais a rejoint Petro Atletico après des négociations non abou- ties avec Benfica. L’international congolais a signé depuis mercredi un contrat d’une année et demie avec le club angolais. Dans une in- terview accordée à radiookapi.net, il avoue que c’est Pétro qui lui a proposé un « bon montant » par rapport aux autres clubs qui le courtisaient. Il ne compte pas ter- miner sa carrière en Angola à partir d’où il espère poursuivre sous d’au- tres cieux si une autre occasion se présentait. L’ancien sociétaire de V.Club de Kinshasa est un véritable globe- trotter. Il a presté successivement en Afrique du Sud, en Tunisie, en Arabie saoudite, au Soudan, en Li- bye, au Koweït, en Turquie et en Al- gérie, et même en Malaisie où il a fait une petite pige. Page 14 La ministre déléguée de la France en charge de la Francophonie, Ya- mina Benguigui, et le représentant- pays du Programme alimentaire mondial (PAM) en RDC, Martin Ohlsen, ont signé à Kinshasa le 10 juillet deux conventions de finan- cement pour un montant total de 700.000 euros (soit près de 920.000 dollars). Ces conventions concer- nent deux projets distincts mis en œuvre par le PAM dans la province de l’Équateur et à l’est du pays (Sud-Kivu, province orientale). Les petits producteurs de l’Équa- teur et les victimes des conflits ar- més localisés tant au nord qu’à l’est de la RDC en sont les principaux bénéficiaires. L’objectif dudit pro- jet est d’aider les petits produc- teurs à accroître leurs revenus en leur permettant d’augmenter leur production tout en veillant sur la qualité des produits agricoles. Page 13 HUMOUR Didier Besongo fait ses débuts en comédie FOOTBALL-TRANSFERT Lelo Mbele signe à Petro Athletico d’Angola Enjeux de l’heure AACD F E E ADBE Le bureau du conclave en concertation COOPÉRATION Un soutien de la France aux projets PAM en RDC Territoire de Beni/Nord-Kivu Kamango sous la botte de l’ADF/Nalu et des islamistes Al-Shabaab Des islamistes Al-Shabaab

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Page 1: N°1780 VENDREDI 12 JUILLET 2013 HUMOUR … cemment convoquées par le président de la République ... rapport aux autres clubs qui le ... des répercussions majeures sur la grande

L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

N°1780 VENDREDI 12 JUILLET 2013www.lesdepechesdebrazzaville.com200 FC

Les forces politiques de l’opposition réunies enconclave du 6 au 11 juillet ont jugé les concertations ré-cemment convoquées par le président de la Républiquenon conformes à la résolution 2098 du Conseil de sécu-rité des Nations unies et à l’Accord-cadre. Elles optentplutôt pour un dialogue politique à organiser sousl’égide de l’ONU et dont la mission sera notamment dedébattre sur les problèmes sociaux des Congolais, lesviolations massives des droits de l’homme et la forma-tion d’une armée nationale. Le conclave décide éga-lement de ne pas reconnaître l’actuel bureau de laCommission électorale nationale indépendante quiserait dépendante de la majorité présidentielle à la-quelle appartiendrait, du reste, son président. Elleen appelle aussi à une mobilisation générale de lapopulation contre toute tentative de réviser l’article220 de la Constitution.

Page 12

La localité de Kamango située àprès de 80 km de la ville de Beniau Nord-Kivu a été hier le théâ-tre d’affrontements entre les re-

belles ougandais de l’ADF/Naluet les Fardc. Lourdement ar-més, les rebelles ougandais etleurs alliés au nombre desquels

figurent les miliciens Maï-Maïet les terroristes du groupeislamiste somalien Al-Sha-baab ont occupé cette loca-lité après y avoir délogé lesforces loyalistes. Le chef de groupement de Ba-wisa, sa femme et ses enfants,le commandant de la police lo-cale ainsi qu’un animateur dela radio communautaire de Wa-talinga ont été pris en otage,apprend-on des sources lo-cales. Contrairement aux assu-rances des assaillants qui sou-tiennent s’être retirés deKamango, les officiers Fardcbasés à Beni déclarent pour-suivre les combats jusqu’à leurneutralisation complète.

Page 12

Sur les planches de la salle Brel, Di-dier Besongo, alias 2BB, s’est donnéen spectacle mercredi sans retenue.En one-man-show dans « Les resca-pés de la fin du monde » au CentreWallonie-Bruxelles, le jeune artisteprésentait au public le spectaclequ’il présentera au festival Tuséo, lerendez-vous international du rire àBrazzaville. Trouver le moyen defaire rire à tous les coups semblaitle maître mot du peintre qui s’estdécouvert un talent pour la comédie.Jugé moyen par plusieurs quoiqu’ap-plaudi par certains, le solo de 2BB de-mande à coup sûr à être peaufiné.L’artiste a fait preuve d’une imagina-tion assez débordante et cela a réussià plaire. Encore novice dans ce regis-tre, le comédien qui se destine à unegrande carrière d’humoriste a bien duchemin à parcourir.

Page 13

Arrivé à Luanda en provenance deMC Alger (Algérie), le joueurcongolais a rejoint Petro Atleticoaprès des négociations non abou-ties avec Benfica. L’internationalcongolais a signé depuis mercrediun contrat d’une année et demieavec le club angolais. Dans une in-terview accordée à radiookapi.net,il avoue que c’est Pétro qui lui aproposé un « bon montant » parrapport aux autres clubs qui lecourtisaient. Il ne compte pas ter-miner sa carrière en Angola à partird’où il espère poursuivre sous d’au-tres cieux si une autre occasion seprésentait. L’ancien sociétaire de V.Club deKinshasa est un véritable globe-trotter. Il a presté successivementen Afrique du Sud, en Tunisie, enArabie saoudite, au Soudan, en Li-bye, au Koweït, en Turquie et en Al-gérie, et même en Malaisie où il afait une petite pige.

Page 14

La ministre déléguée de la Franceen charge de la Francophonie, Ya-mina Benguigui, et le représentant-pays du Programme alimentairemondial (PAM) en RDC, MartinOhlsen, ont signé à Kinshasa le 10juillet deux conventions de finan-cement pour un montant total de700.000 euros (soit près de 920.000dollars). Ces conventions concer-nent deux projets distincts mis enœuvre par le PAM dans la provincede l’Équateur et à l’est du pays(Sud-Kivu, province orientale). Les petits producteurs de l’Équa-teur et les victimes des conflits ar-més localisés tant au nord qu’à l’estde la RDC en sont les principauxbénéficiaires. L’objectif dudit pro-jet est d’aider les petits produc-teurs à accroître leurs revenus enleur permettant d’augmenter leurproduction tout en veillant sur laqualité des produits agricoles.

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HUMOUR

Didier Besongofait ses débuts en comédie

FOOTBALL-TRANSFERT

Lelo Mbele signe à Petro Athletico d’Angola

Enjeux de l’heure

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Le bureau du conclave en concertation

COOPÉRATION

Un soutien de la France

aux projets PAM en RDC

Territoire de Beni/Nord-Kivu

Kamango sous la botte de l’ADF/Naluet des islamistes Al-Shabaab

Des islamistes Al-Shabaab

Page 2: N°1780 VENDREDI 12 JUILLET 2013 HUMOUR … cemment convoquées par le président de la République ... rapport aux autres clubs qui le ... des répercussions majeures sur la grande

2 | POLITIQUE AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����������F������

LES DÉPÊCHESDE BRAZZAVILLE

Les Dépêches de Brazzaville sont une publication de l’Agence d’Information d’Afrique centrale (ADIAC)Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

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ÉDITORIAL

Concertation

L es semaines à venir seront sans doute décisives pournotre voisine et notre sœur, la République démocratiquedu Congo, puisqu’elles permettront un débat public entre

les forces vives de la Nation qui devrait contribuer à ancrer cetimmense pays dans le développement durable. Et le Congo,notre Congo, a tout à gagner dans l’affaire puisqu’il est situé àquelques encablures de la RDC, que nombre de ses famillesvivent à cheval sur le fleuve, que tout ce qui se passe sur l’autrerive a de ce fait des répercussions immédiates sur la nôtre.

Au-delà du dialogue entre le pouvoir et les formations politiquesqui le critiquent - ce qui n ’a r ien de choquant dans unedémocratie - , au-delà même de la confrontation légitime desidées entre la majorité et l’opposition, ce qui est en jeu dans cetteaffaire est l’unité même du pays. Une unité que les rébellionssuccessives dont ses différentes provinces ont été le théâtredepuis un demi-siècle mettent continument à mal et que lamobilisation de la communauté internationale n’a pas réussijusqu’à présent à protéger de façon efficace.

Les causes de ces troubles récurrents sont connues: ils tiennent,d’une part, à l’immensité d’un territoire aussi vaste que l’Europe,d’autre part à l’importance des ressources naturelles qui y sontprésentes et aux convoitises extérieures que ces richessesalimentent, enfin à la faiblesse d’un pouvoir central qui n’a jamaisréussi à construire un ordre fédéral ou confédéral capable defaire régner la paix là où elle est menacée.

Si, d’une manière ou d’une autre, le dialogue qui se des-sine apporte enfin des réponses positives à ce problème,l’évènement qui se prépare tirera définitivement la RDC del’ornière dans laquelle elle se trouve enlisée. Il aura égalementdes répercussions majeures sur la grande aventure qui sedessine dans le Bassin du Congo à travers l’intégration régionaleet qui pourrait faire demain de cette région du continent, si elleest bien conduite, l’une des communautés humaines les plusdynamiques, les plus prospères de la planète Terre.

Ne rêvons pas : la tâche à laquelle s’attaquent la communautépolitique et la société civile congolaises est tout sauf facile. Maiselle n’a rien d’insurmontable si ceux qui s’y attellent font preuvede raison et de sang-froid, de patriotisme aussi.

Les Dépêches de Brazzaville

Les membres descommissions locales desneuf arrondissements deBrazzaville ont étéofficiellement investis, le11 juillet à Brazzaville,par le premier vice-président de lacoordination nationale durecensement administratifspécial, Henri Bouka.Ces commissions localesont pour mission de pré-senter à la coordinationnationale, un fichier élec-toral fiable. Les listes élec-torales seront constituéesen fonction des circons-criptions électorales. « Ceslistes permettront d’établirune gouvernance démocra-tique durable, car il n’y a pasde gouvernance démocratiquesans gouvernance électorale.

Nous sommes désormais enattente des résultats », a dé-claré Henri Bouka. Et ce der-nier d’exhorter les membresdes commissions à œuvrer

dans l’unité et dans l’action envue d’établir « une liste électo-rale de qualité, car le destin dela Nation en dépend ».En attendant le lancement durecensement administratif spé-cial, prévu le 23 juillet pro-

chain, les présidents descommissions localesmettront en place lescontrôleurs et les agentsrecenseurs afin quecette opération soit ef-fective. Ces commis-sions sont composéesessentiellement desmaires d’arrondisse-ments, des secrétaires

généraux, des directeurs de ca-binets et des percepteurs desmairies, ainsi que des représen-tants des chefs de quartiers.Aucune mesure n’a été prise

pour le recensement des sinis-trés. À ce sujet, le maire deOuénzé a signifié que la com-mission sensibilisera les popu-lations pour une participationmassive à l’opération, car dit-il,c’est un devoir citoyen. Etd’ajouter : « Mon arrondisse-ment a été touché par les ex-plosions du 4 mars, mais nousallons travailler pour établirune liste électorale. La zone del’épicentre est actuellementinhabitée. Ces habitants rési-dent pour certains dans lessites d’hébergement et d’au-tres dans les familles d’ac-cueil. Nous attendons les ins-tructions du gouvernementconcernant cette catégoried’habitants, qui hier peu-plaient ces quartiers. »

Josiane Mambou-Loukoula

Les présidents des commissions locales :Makélékélé :Maurice Morel KioundzouBacongo : Raymond KoubaPoto-Poto : Jacques ElionMoungali : Pierre MalandaOuénzé : Marcel GanongoTalangaï : Privat Frédéric NdékéMfilou : Albert SambaMadibou : Nicolas MalongaDjiri : Victorine Ngampolo

BRAZZAVILLE

Le recensement administratifspécial prévu pour le 23 juillet

L’assistance au cours de la cérémonie officielle d’investiture

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AF�����D�F��EF���C��C����F�����������BF�E�FE����������F������ ÉCONOMIE | 3

Nommé « budget programme », cecode met l’accent sur l’atteintedes résultats dans la mise enœuvre des politiques publiques.La première phase consistera àstructurer une maquette du budgetdu gouvernement autour desprogrammes et actionsministériels.

Cette structuration des pro-grammes budgé-taires a été au centred’un atelier techniqueanimé, du 9 au 10 juil-let à Brazzaville, parle conseiller régio-nal résident en ges-tion publique duCentre régionald’assistance tech-nique pour l’Afriquecentrale (Afritaccentre), AbdoulahiMfouombouot. Il apermis aux acteursde mieux cerner cenouveau Code degestion afin de l’appli-quer au sein des administrationsministérielles et des institutionsde l’État.Inscrite dans la loi organique re-lative au régime financier del’État, cette innovation en ma-tière budgétaire vise la perfor-mance et les résultats, contraire-ment au budget de moyens.Cette disposition a été prise parles pays membres de la Commu-nauté économique et monétaire

de l’Afrique centrale (Cémac) envue de se conformer aux normesinternationales. Les pays dispo-sent d’une marge de manœuvredans la structuration des pro-grammes. L’objectif est qu’auterme de cette mission, une ma-quette budgétaire soit établie,afin que le gouvernement ait lamaîtrise de la structuration des

politiques publiques.À cet effet, l’Organisation des ex-perts comptables africainsconduira durant deux semainesune mission conjointe pour la pé-rennisation de cette action.«La Cémac a mis en place des di-rectives relatives aux lois de fi-nances. Chaque État membredoit mettre en place les politiquespubliques. Pour rendre effectivecette opération, tous les départe-ments ministériels doivent s’im-

pliquer et de ce fait, le budget desfinances ne servira que demoyen pour atteindre des résul-tats », a déclaré un expert d’Afri-tac Centre, Jean-Bosco Nzambi.Pour la mise en œuvre effective,les autorités congolaises ont étéappelées à construire des poli-tiques publiques en découpant lebudget de l’État en termes de po-

litiques publiques représentéessous forme de programmes.« Cette réforme nécessite la mo-bilisation de tous les départe-ments afin qu’elle soit effective etharmonisée. Ce n’est qu’un dé-part. Pour plus de compréhen-sion et de lucidité, il faut multi-plier les séances de travail pourbasculer en mode budget-pro-gramme », a conclu AbdoulahiMfouombouot.

Josiane Mambou-Loukoula

Les participants venus de Ouesso, Pointe-Noire, Dolisie,Brazzaville ont, en revanche, adopté les rapports d’activitédu bureau exécutif national, du commissariat au compte etle rapport financier du bureau exécutif national, exercice2012. Ils ont aussi décidé de la tenue de l’assemblée géné-rale pour le mois de novembre. Cette rencontre permettrala mise en place des nouvelles instances du conseil, le man-dat des membres du bureau actuel étant arrivé à échéanceaprès trois ans d’exercice.Le conseil d’administration de la Mutrado a également prisun certain nombre de délibérations et recommandations envue d’améliorer la qualité de travail du bureau et des condi-tions de vie des mutualistes. Il s’agit du respect de la clé derépartition du bonus et de la mise en place d’une commis-sion sur l’avenir du mess des douanes. Cette structure serachargée de répertorier le patrimoine de la Mutrado et de re-garder la possibilité de le mettre en valeur.Une autre délibération concerne le rattachement des mem-bres du bureau exécutif à la direction administrative et fi-nancière. Le conseil a également recommandé le règlementà l’amiable du litige opposant l’Office national de l’emploi etde la main-d’œuvre à la douane, à Dolisie, et la quantifica-tion des effectifs du personnel de la douane. Clôturant les travaux, le président du conseil d’administra-tion de la Mutrado, Casimir Bopoumbou Payad, a exhortéles participants au travail. « Je suis convaincu qu’avec unetelle volonté de votre part, notre mutuelle pourra, dansun avenir très proche, jouer véritablement son rôle. Met-tons-nous au travail pour la session extraordinaire pré-parant l’assemblée générale de novembre », a-t-il conclu.

Parfait Wilfried Douniama

DOUANES

L’adoption du budget de la Mutradorenvoyée à septembre Inscrit à l’ordre du jour de la session ordinaire du conseild’administration tenue les 3 et 4 juillet à Owando, chef-lieu de laCuvette, le budget prévisionnel de la Mutuelle des travailleurs desdouanes (Mutrado) sera finalement adopté au cours de la sessionextraordinaire du 27 septembre.

BUDGET

Un nouveau Code de gestion en 2020

Le présidium au cours de l’atelier technique

Le document a été paraphé par leministre congolais de l’Économieet des Finances, Gilbert Ondongo,le 11 juillet à Brazzaville, avecson homologue de la Côted’Ivoire, Miale Kaba.«Ensemble, nous avons regardé lesopportunités de coopération éco-nomique et financière. Nous avonsdonc décidé de signer un mémo-randum d’entente au sujet deschamps de coopération possiblesentre nos deux pays », a déclaré leministre congolais.La ministre ivoirienne a, quant àelle, regretté le fait que de nom-breux pays africains préfèrentéchanger avec des pays d’autrescontinents. « Nos pays respectifséchangent davantage avec d’au-tres continents. C’est pourquoi cegenre de visite doit exister pour fa-ciliter l’émergence de nos pays

dans des horizons relativementproches », a-t-elle indiqué.

La visite officielle du présidentOuattara, du 7 au 9 juin dernier au

Congo, avait offert l’opportunitéaux deux chefs d’État d’échanger

sur le commerce, la promotiondes investissements, les forêts, lascience, l’éducation et le sport. Répondant à presse, les prési-dents congolais et ivoirien avaientsouligné la nécessité pour les paysafricains de développer des parte-nariats rentables sur le plan éco-nomique. « La Côte d’Ivoire aréussi en Afrique dans le domainede l’agriculture. Je crois que lesCongolais ont beaucoup à appren-dre auprès de vous. Le miracleivoirien avec Houphouët Boignyn’était pas le pétrole, mais l’agri-culture. Peut-être devrions-nous,Congolais, nous rendre en Côted’Ivoire, étudier de plus près le suc-cès de ce pays dans le secteur agri-cole » déclarait notamment DenisSassou N’Guesso.

Lopelle Mboussa Gassia et Tania Mahoungou

COOPÉRATION ÉCONOMIQUE

Le Congo et la Côte d’Ivoire signent un protocole d’accord

La séance de travail entre les deux parties

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4 | PUBLI-INFO AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����������F������

Pékin, le 20 Juin 2013. M. Mohamed EL KETTANI, Président Directeur Général d’Attijariwafa bank accompagné d’une importante dé-légation et M. Yue Yi, Vice Président Exécutif de Bank of China étaient présents à la cérémonie de signature du Mémorandum d’En-tente. L’objectif de ce Mémorandum est de promouvoir et développer les échanges commerciaux et les investissements entre les pays de pré-sence en Afrique d’Attijariwafa bank et la Chine par, principalement : L’accueil et l’assistance aux opérateurs clients des deux banques en matière de commerce international ;L’origination, le conseil, l’accompagnement et le financement des projets d’investissement ;L’organisation de missions B-to-B ;L’accompagnement des expatriés chinois en Afrique et des Africains en Chine.

Cet accord offre aux clients d’Attijariwafa bank l’opportunité de s’ouvrir davantage sur le marché chinois tant pour le développement deleurs exportations que pour la sécurisation de leurs sources d’approvisionnement. Il permet également aux opérateurs chinois d’êtremieux soutenus dans leur prospection des marchés de la région comprenant l’Afrique du Nord, l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) et l’AfriqueCentrale (CEMAC) et accompagnés dans leurs projets d’investissement.

Ce Mémorandum d’Entente ouvre ainsi de nouvelles perspectives prometteuses pour le développement des échanges entre opérateursafricains et chinois.

À PROPOS DE BANK OF CHINA

Fondée en 1912, la Bank of China Ltd. est la plus ancienne banque et la plus internationale de toutes les banques de Chine.

Société par actions, la Bank of China Ltd. est cotée depuis l'été 2006 à la fois aux bourses de Shanghai et de Hong Kong.

Son capital social est majoritairement détenu par différentes entités publiques de la République Populaire de Chine.Groupe bancaire international, la Bank of China Ltd. exerce l'essentiel de ses activités dans les domaines de la banque universelle, labanque commerciale, la banque d'investissement, l'assurance et la gestion d'actifs.

Bank of China opère dans plus de 36 pays en Asie, en Europe, en Amérique et en Afrique.

Elle dispose d’un total bilan de RMB 12.68 trillion (USD2.06 trillion) et gère un portefeuille de 2.48 millions de clients entreprises et 172millions de particuliers. Son réseau compte 11,277 points de vente et elle emploie plus de 300 000 collaborateurs.

À PROPOS D’ATTIJARIWAFA BANKFondé en 1904, Attijariwafa bank est le premier Groupe bancaire et financier au Maghreb et de l’UEMOA et acteur de référence de laCEMAC. En plus de l’activité bancaire, le Groupe opère, à travers des filiales spécialisées, dans les métiers financiers : assurance, cré-dit immobilier, crédit à la consommation, leasing, gestion d’actifs, intermédiation boursière, conseil, location longue durée, factoring…Le Groupe emploie 15 289 collaborateurs et gère un portefeuille de 6.2 millions de clients.Attijariwafa bank est basée au Maroc et opère dans 22 pays à travers des filiales bancaires contrôlées majoritairement :En Afrique : Tunisie, Mauritanie, Sénégal, Burkina Faso, Guinée Bissau, Mali, Côte d’Ivoire, Congo, Gabon, Cameroun, Togo (et pro-chainement Niger).

En Europe : France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne, Pays Bas.

Elle est aussi présente à travers des bureaux de représentation : Londres, Dubaï, Tripoli.

Communiqué de presse : Signature d'un Mémorandum d’Entente entre Attijariwafa bank et Bank of Chinapour favoriser les échanges commerciaux et les investissements entre l’Afrique et la Chine

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ÉCONOMIE / SOCIÉTÉ | 5AF�����D�F��EF���C��C����F�����������BF�E�FE����������F������

Dans l’optique d’améliorer lesystème de passation desmarchés publics et lesperformances des institutionsengagées dans la mise enœuvre de la réforme, lesacteurs de la commandepublique se retrouvent, les 11et 12 juillet, à Brazzaville,autour d’un atelier. Le directeur général de l’Auto-rité de régulation des marchéspublics (ARMP), David MartinObami, a indiqué que le conseilde régulation de cette institutionvenait d’activer ses comitésd’audits et d’enquêtes ainsi queses comités de règlement desdifférends. Pendant deux jours,les participants débattront de lapréparation des marchés publics; du contenu et de l’objet ducontrat ; de l’exécution et ducontrôle du marché ; du règle-ment des marchés ainsi que del’archivage des contrats.

Le but des organes de recoursest de promouvoir la transpa-rence et d’améliorer le profes-sionnalisme pour prévenir lesrisques menaçant l’intégrité desmarchés publics, notamment engarantissant la responsabilité etle contrôle. « Dans cette pers-pective, l’archivage des dos-siers apparaît comme unecondition indispensable à laresponsabilité et au contrôle »,a commenté le directeur généralde l’ARMP. « Il est donc nécessaire deconserver une trace écrite pré-cise de toutes les étapes de laprocédure afin de garantir latransparence et de disposerd’une piste de vérification desdécisions. Ces pièces serventégalement de dossier officiel encas de recours administratif oujudiciaire devant le comité derèglement des différends oud’une procédure d’enquête de-

vant le comité des audits et en-quêtes », a déclaré David MartinObami, à l’ouverture de l’atelier. Rappelant les différents docu-

ments qui sont réputés faire par-tie intégrante du marché, DavidMartin Obami a souligné que larédaction du contrat ne devait

pas négliger l’exécution finan-cière. « Il importe pour chacund’entre nous, d’identifier clai-rement les différentes phases dela dépense, de connaître les ac-teurs du circuit de la dépenseet de connaître les règles enmatière de paiement des mar-chés publics. Il est donc essen-tiel de ne pas confondre mar-ché et procédure. Car, à chaqueétape d’exécution clairementétablie par le marché, un règle-ment peut intervenir », a-t-ilmartelé. Le directeur général de l’ARMPespère qu’à l’issue de ce sémi-naire atelier, les participantssauront faire bon usage des pro-cédures et techniques de ges-tion des marchés publics et re-hausser le niveau de leursystème pour satisfaire l’intérêtgénéral.

Parfait Wilfried Douniama

MARCHÉS PUBLICS

Les responsables engagés dans la traçabilité et la transparence

David Martin Obami

Le directeur général de la sociétéEridan, Valentin Gomez, a justifié ceconstat du public dans un entretien avec«Les Dépêches de Brazzaville». « Toutcela est dû à la contrepartie de l’Étatcongolais qui n’est toujours pas versée,soit environ un milliard de FCFA », a t-ildéclaré.

Lancés il y a près d’un mois, les travauxde canalisation sur l’avenue Mâ-Loango,qui traverse le marché central dans lepremier arrondissement de Lumumba,s’inscrivent dans le cadre du Projet d’as-sainissement des villes de Brazzaville etde Pointe-Noire. Le projet est cofinancépar le gouvernement congolais et laBanque africaine de développement(BAD). Ces travaux sont actuellement ra-lentis, empêchant plus de 150 commer-çants d’exercer leur activité commercialequotidienne. « Notre société se trouvantdans l’incapacité financière, nous al-lons donc lentement avec des préfinan-cements personnels depuis six mois », aexpliqué Valentin Gomez aux Dépêchesde Brazzaville. Selon lui, ce projet, dont lecoût global est estimé à 3,250 milliards de

FCFA, est actuellement exécuté à 64%,grâce au financement de la BAD (25%) etau préfinancement de la société. LeCongo aurait déjà financé le projet à seu-lement 20%. En cas d’arrêt définitif destravaux de canalisation, les populationsde la ville océane, surtout celles de cet ar-rondissement qui caressaient déjàquelques lueurs d’espoir, seront de nou-veau confrontées, dès la reprise despluies, à des risques d’inondations. Quantaux 150 commerçants, qui ont récem-ment manifesté leur mécontentement, ledirecteur général de la société Eridan lesa invités à l’apaisement.« C’est un projet d’intérêt communau-taire. Nous allons très rapidement trou-ver une solution, en achevant les artèrescouvertes », a assuré Valentin Gomez. La société Eridan SARL exécute près dedix grands projets du gouvernement,parmi lesquels la direction générale de lamarine marchande, la direction départe-mentale des Petites et moyennes entre-prises à Ouesso, et le Centre de santé in-tégré de Mbama, dans la Cuvette-Ouest.

P.W.D.

Selon le dernier rapport trimestriel de la FAO,intitulé Perspectives de récoltes - situationalimentaire, la production céréalière mondialedevrait progresser en 2013 d’environ 7% parrapport à 2012.Grâce à cette augmentation «contribuantainsi à reconstituer les stocks mondiaux età relever les perspectives de marchés plusstables en 2013-2014 », la production cé-réalière s’élèverait à 2 479 millions detonnes, ce qui constituerait un nouveaurecord. En revanche, « les importationscéréalières des pays à faible revenu et à dé-ficit vivrier, devraient augmenter de 5%par rapport à 2012-2013 pour satisfaire lademande croissante », indique le rapport. Le rapport passe en revue les pointschauds de l’insécurité alimentaire et seconcentre sur la situation des pays en dé-veloppement. C’est le cas de l’Afriquecentrale, de l’Afrique de l’Ouest, del’Afrique de l’Est et de Madagascar. En cequi concerne l’Afrique centrale, le rap-

port note une grave insécurité alimen-taire à cause des conflits récurrents. C’estle cas en Centrafrique et en RD Congo, oùquelque 8,4 millions de personnes nepeuvent plus se nourrir. Si la région duSahel connaît une récolte plus élevéequ’en 2012, les conflits qui l’affectent fontpersister la crise alimentaire. Quant àl’Afrique de l’Est, de sérieuses inquié-tudes continuent de planer sur les zonesen conflit, notamment en Somalie, auSoudan et au Sud-Soudan, faisant peserune insécurité alimentaire sur 6,5 mil-lions de personnes. À Madagascar enfin, les invasions de cri-quets et un cyclone vont faire reculer laproduction agricole en 2013, dont laconséquence sera une aggravation de lafaim. Au total, «ce sont 24 pays qui aurontbesoin d’une assistance alimentaire exté-rieure, dont 27 pays d’Afrique », expliquele rapport.

Noël Ndong

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

La FAO souligne de bonnes perspectives de récoltes POINTE-NOIRE

La société Eridan justifie leretard dans l’exécution destravaux de canalisation dumarché central

Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a procédé à la nomination dePhumzile Mlambo-Ngcuka au poste de directrice exécutive d’ONU-Femmes, une en-tité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, en rem-placement de Michelle Bachelet. Phumzile Mlambo-Ngcuka est la première femme àavoir été vice-présidente de l’Afrique entre 2005 et 2008. Elle a également une expé-rience ministérielle et de leadership. Ancienne coordonnatrice de l’Alliance mondialedes Unions chrétiennes féminines, et premier présidente de l’Organisation desfemmes du Natal, elle a créé la Fondation Umlambo qui continue d’appuyer les écolesdans les zones pauvres en Afrique du Sud par le mentorat et la formation des ensei-gnants, et l’amélioration des écoles.

ONU-FEMMES

Phumzile Mlambo-Ngcuka remplace Michelle Bachelet

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6 | ANNONCES AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����������F������

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INTERNATIONAL | 7AF�����D�F��EF���C��C����F�����������BF�E�FE����������F������

Titre du poste : Secrétaire médicaleDans le cadre de son extension, le cabinet dentaire SE-MINET sis au 2e étage de L’Immeuble CNSS, recherche une secrétairemédicale bilingue (Français – Anglais) jeune di-plômée même sans expérience professionnelle. La candidate retenue suivra une formation desecrétaire médicale au sein du cabinet.Adresser votre lettre de motivation et CV détaillé munid’une photo au cabinet dentaire SEMINET.Pour plus de précisions, appeler au 06 683 15 14 / 05 551 42 96.

OFFRE D’EMPLOI

La veuve Dabo née MiayokoHélène et les enfants Hamed,Tany, Caddy et Bachir Daboremercient tous ceux qui lesont assisté lors du décès deleur époux et père UsmanDabo, le 30 juin à Brazzaville.Nous demandons à tous ceuxqui l’on connu d’avoir unepensée pieuse pour sa mé-moire et implorons la miséri-corde divine pour que sonâme repose en paix.

REMERCIEMENTS

En raison des travaux de réaménagement de ses ateliers de Brazzaville, CFAO CONGO demande à ses clientsdont les véhicules stationnent dans son enceinte et pour lesquels aucun accord de travaux n'a été donné à cejour, de bien vouloir les récupérer avant le 31 juillet 2013, et notamment les véhicules dont les immatriculationssuivent : -968 EM 4-259 CA 6-245 EP 4-636 ET 6Nous vous remercions pour votre compréhension et vous demandons de prendre attache avec M. MAMBOUnotre chef d'atelier, au 06.663.40.47/ 05.545.11.10

INFORMATION

Le ministre égyptien des Affairesétrangères Mohamed Kamel Amr a dé-claré mercredi que le président déchu,Mohamed Morsi, se trouvait dans unlieu sûr et était bien traité, mais n’étaitpas autorisé à sortir pour sa propre sé-curité, a rapporté l’agence de presseofficielle MENA. «Mohamed Morsi setrouve dans un lieu sûr et est traitéavec dignité », a rapporté MENA ci-tant Mohamed Kamel Amr.Pas entièrement sûr du lieu exact où

se trouve Mohamed Morsi, MohamedKamel Amr a affirmé qu’il était bientraité, a ajouté le média. La semainedernière, Mohamed Morsi a été ren-versé par l’armée après que des mil-lions d’Égyptiens ont manifesté pourprotester contre les « mauvais résul-tats » de son année à la tête du pays.L’armée a ensuite remis le pouvoir auchef de la Cour constitutionnelle su-prême qui dirigera le pays jusqu’auxprochaines élections. Au moins 51 per-

sonnes ont été tuées et plus de 450 au-tres blessées, lundi, dans des affronte-ments entre forces de sécurité et par-tisans de Mohamed Morsi devant lesiège des Gardes républicains, où leprésident égyptien déchu serait détenu.Mohamed Kamel Amr a souligné que lesviolences étaient inacceptables quellesque soient les circonstances et que lesautorités égyptiennes ne s’opposaientpas aux manifestations pacifiques.

Xinhua

Le représentant spécial du secré-taire général des Nations unies enRépublique centrafricaine (RCA),et chef du Bureau intégré des Na-tions unies pour la consolidation dela paix (Binuca), le général BabacarGaye, est arrivé le 9 juillet à Bangui.Le chef du Binuca va rencontrerdans les prochains jours les respon-sables de la classe politique, de lasociété civile et des représentantsdes partenaires de la RCA. Il pren-dra également contact avec les au-torités des pays voisins et les parte-naires régionaux et internationaux.

Le général Babacar Gaye a présentéles quatre axes d’intervention prio-ritaires des Nations unies en RCA :« la restauration de la sécurité dansl’ensemble du territoire, le respectdes droits de l’homme, l’assistancehumanitaire ainsi que la relance dudialogue politique ». Il a renouvelél’engagement du Binuca et des Na-tions unies, à savoir la poursuite del’assistance au peuple centrafricain«afin de mettre en œuvre ces priori-tés et ainsi construire les bases d’unestabilité durable ».Nommé le 12 juin, en remplace-

ment de Margaret Aderinsola, le gé-néral Babacar Gaye a été, avant sanomination, conseiller militaire dudépartement des Opérations demaintien de la paix aux Nationsunies à New York. Il a également eu à assumer lecommandement de la Mission del’Organisation des Nations uniespour la stabilisation en RD-Congo (Monusco), et a participéà plusieurs opérations de main-tien de la paix, notamment auLiban et en Irak.

Noël Ndong

À l’issue de la 384e rencontre duConseil de paix et de la sécurité del’Union africaine (UA), le 5 juillet àAddis-Abeba (Éthiopie), il a été dé-cidé d’initier des actions contre leschangements anticonstitutionnels degouvernement.Une série de rencontres tout le longde l’année a été annoncée à cet effet,après que l’UA a reconnu le besoin ur-gent d’une réflexion sur les consé-

quences de ces changements enAfrique.« L’UA entend élaborer un nouveaudocument qui sera consacré aux sou-lèvements populaires et aux révolu-tions, en se servant des conclusions del’assemblée générale de 2009 qui pré-conisent des mesures contre ces chan-gements antidémocratiques de ré-gimes », indique un communiqué del’organisation continentale.

La rencontre est intervenue dans uncontexte de soulèvement en Égypte.L’organisation déplore les incerti-tudes politiques qui ont suivi la desti-tution du président égyptien Moha-med Morsi. Elle a appelé à la retenueet au dialogue et à mettre à exécutionune feuille de route destinée à res-taurer un régime démocratique dansle pays.

N.Nd.

CENTRAFRIQUE

Le chef du Binuca prend ses fonctions

ÉGYPTE

Mohamed Morsi est en « lieu sûr » mais ne peut sortir pour des raisons de sécurité

CHANGEMENTS ANTICONSTITUTIONNELS

L’Union africaine engage des actions

12 juillet 2012 – 12 juillet 2013 :voici un an, jour pour jour, qu’il a pluau seigneur, de rappeler à lui, notremère Madame Jeanne Lembila, l’ar-rachant à notre profonde affection. En cette date commémorative, le co-lonel Jacques Ongotto et HyacintheOngotto remercient les parents, amiset connaissances qui les ont entourésde leur assistance multiforme, toutau long de cette dure épreuve. Ils de-mandent à tous ceux qui ont connucette dame d’avoir une penséepieuse pour sa mémoire.Implorons la miséricorde divine pourle repos de son âme !

IN MEMORIAM

12 juillet 2009 – 12 juillet 2013 : voici qua-tre (4) ans que disparaissait madame MariePaule Goma, enseignante et agent duHaut-commissariat à l’Instruction civique età l’éducation morale. En ce triste anniver-saire, monsieur Biyoudi Bijos, à Loua, et lafamille Goma Tchilifitchi M’banda, au grandmarché de Pointe-Noire, demandent à tousceux qui l’ont connue d’avoir une penséepieuse pour elle. À cet effet, une messe d’action de grâcessera dite en sa mémoire en la paroisseSainte Marie de Liguori à Kibina-Loua, le di-manche 14 juillet 2013 à 07 heures.Maman Marie Paule, la terre te cache maisnos cœurs te voient toujours.Que ton âme repose en paix !

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Une déclaration et une motiondites de Bujumbura, appelant à laprofessionnalisation du secteurdes médias en vue de l'exercicedu métier de journaliste enconformité avec les règles qui lerégissent, ont sanctionné l'atelierqui s'est tenu les 9 et 10 juilletdans la capitale burundaise sur lethème : « Éthique, leadership etbonne gouvernance dans lesmédias ». Ces deux documents viennent àl'appui du texte définissant lesprincipes directeurs pour les pro-priétaires et gestionnaires desmédias en Afrique, adopté par lesparticipants à l'issue de leurs tra-vaux. Au nombre de ces principes,

le texte mentionne, entre autres,l'affirmation par les responsablesdes médias, qu'ils constituent unensemble d'entreprises indépen-dantes, ayant en commun une

unité de valeurs conformes à l'in-térêt général; l'amélioration de laconfiance du public; un accès ac-cru aux investissements et autresformes d'appui et de ressources;une plus grande convivialité surles lieux de travail et une plusgrande efficacité de l'entreprise. En raison des défis auxquels estconfronté le secteur des médiassur le continent, parmi lesquels larelation souvent conflictuelle avecles pouvoirs publics, l'atelier deBujumbura a estimé que sans êtrel'unique solution, « Le profession-nalisme des propriétaires et opéra-teurs des entreprises de presse,constitue la meilleure protectioncontre les attaques visant la libertéde la presse, et aussi la base la plus

sûre du développement des mé-dias ». En d'autres termes, en as-surant une formation de qualité àleurs employés, en garantissant lacontinuité de l'entreprise par la

mise en place de structures adap-tées à cette vision, les gestion-naires peuvent construire des en-tités de presse viables. Les notions de bonne gouver-nance et de transparence ont étéjugées essentielles dans l'engage-ment des entreprises de presse àpromouvoir les responsabilitéséthiques, sociales et environne-mentales liées à la gestion de cesecteur d'activités de plus en plusconcurrentiel. Sur ce dernierpoint, la Déclaration de Bujum-bura souligne « l'impérieuse obli-gation » pour les médias tradition-nels (Presse, Radio, télévision),considérés comme les « gar-diens » du secteur, d'améliorersans cesse la valeur de leurs sup-ports au vu de « l'élargissement del'espace communicationnel et in-formationnel ainsi que la prolifé-ration d'acteurs qui s'ensuit ».C'est dire combien le métier dejournaliste ne consiste pas seule-ment à demander des comptes àautrui.

Gankama N'Siah

« Le professionnalisme des propriétaires et opérateurs desentreprises de presse, constitue la meilleure protection

contre les attaques visant la liberté de la presse, et aussi labase la plus sûre du développement des médias. »

GOUVERNANCE DES MÉDIAS EN AFRIQUE CENTRALE

L’atelier de Bujumbura appelle au professionnalisme des patrons de presse

Lecture de la déclaration de Bujumbura par un participant

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Le nouveau plan d’action de laFrance visant la survie de la languefrançaise en Afrique, dénommé« Cent mille professeurs pourl’Afrique », sera lancé au mois deseptembre à Brazzaville.En visite de travail au Congo, la mi-nistre française déléguée auprès duministère des Affaires étrangères,chargée de la Francophonie, Ya-mina Benguigui, a fait l’annonce aucours d’un point de presse, le 10juillet à la Case de Gaulle.«Dans mon plan d’action de relancede la Francophonie en Afrique, j’aiproposé au président français unprogramme qui s’appelle “Centmille professeurs pour l’Afrique”.Ces professeurs sont avant tout desformateurs. Le programme vise àvulgariser la langue française enAfrique. Le financement a déjà ététrouvé. C’est un programme quenous allons démarrer dès septembre,ici, au Congo. Je suis très heureusede vous annoncer que ce pro-gramme se développera d’abordici. Nous nous devons doncd’être très solidaires », a souhaitéYamina Benguigui.La ministre française, qui dit à cejour avoir parcouru 45 pays depuisson arrivée au gouvernement, s’estmontrée critique sur l’ancienne po-litique de la France vis-à-vis de

l’Afrique. Pour elle, la France s’estdétournée des continents émer-gents à partir des années quatre-vingt. Cette façon de voir leschoses, a-t-elle expliqué, fait qu’au-jourd’hui la Francophonie est entrain de disparaître en Afrique.« La langue française a décliné enAfrique pour diverses raisons. Nousn’avons pas mis les moyens pour sonenseignement afin qu’elle survive.Depuis quelques années, l’Afriqueconnaît une progression fulgurante.On a vu des pays pauvres qui sontdevenus riches et on voit aussi cer-tains pays francophones quichangent de langue. Cela veutdire que la Francophonie est entrain de disparaître », a marteléYamina Benguigui.La ministre française a rappelé quela nouvelle politique de la France enAfrique visait à ce que la France neregarde plus les pays francophonesde l’extérieur. « C’est ensemble, àhauteur d’hommes et à égalité, quenous devons défendre notre espacefrancophone. Parce que c’est aussil’espace de demain. Il faut pour celarenforcer nos bases» a-t-elle conclu,soulignant que la langue françaisecompterait huit cents millions de lo-cuteurs en 2050, dont 80 % enAfrique.

Tiras Andang

FRANCOPHONIE

La nouvelle politique sera lancée à Brazzaville

Le président du groupe HeirsHoldings – une sociétépanafricaine d’investissements –,le Nigérian Tony Elumelu, penseque le manque d’électricité est leplus grand obstacle audéveloppement de l’Afrique. Dansson communiqué du 11 juillet, ilinvite les entreprises africaines dusecteur privé à prendre leurresponsabilité pour créer lesconditions d’un développementdurable.« L’ère de l’assistance se termine.Le type d’aide dont a le plus besoinl’Afrique, et qui devrait avoir lapriorité, est l’aide à l’entreprise. Jesuis convaincu que le secteurprivé africain a le pouvoir detransformer le continent grâce àdes investissements de capitauxsur le long terme, générant à lafois une prospérité économique etune richesse sociale. J’appelle cedéveloppement “Africapitalisme”,et sans aucun doute, il porte laplus grande promesse pour le dé-veloppement durable del’Afrique », relève Tony Elumelu.Souhaitant que ce modèle de déve-loppement du secteur privé soitsuivi dans le monde, l’entrepreneur

et philanthrope nigérian s’est réjouique les entreprises africaines aientdécidé de s’impliquer dans ce sec-teur en finançant et en investissanten tant que partenaires. Selon lui,cette manière de faire prouve déjàque « l’Afrique affirme son rôledans cette opportunité ».Tony Elumelu s’est dit confiantquant au « nouveau dialogue »

Afrique/États unis lancé par le pré-sident Barack Obama, lors de sa ré-cente tournée africaine, en vue desusciter des investissements dansce secteur. Il a souligné que l’élec-tricité était, de tout point de vue,l’investissement le plus stratégiquequ’on puisse faire en Afrique. « Sion double notre capacité de pro-duction d’électricité, cela doublerale PIB de l’Afrique, et nousconduira vers une croissance du-rable, menée localement. Étantdonné son importance écono-

mique, le secteur de l’électricité re-présente aussi une opportunitéd’investissement attractive pourles investisseurs à long terme… »,argumente Tony Elumelu.« J’ai toujours pensé que si les po-litiques et l’environnement étaientadéquats, les investissements af-flueraient en Afrique. Les investis-seurs ont besoin de savoir que

l’État de droit et la protection desdroits de propriété sont assurés :c’est l’une des exigences les plusimportantes pour les capitaux.C’est pourquoi j’invite les grandsdirigeants du monde comme leprésident Barack Obama àconvaincre davantage de diri-geants africains que le développe-ment par l’investissement néces-site des politiques plus favorablesaux investisseurs », conclut le pré-sident de Heirs Holdings.

Nestor N’Gampoula

« J’invite les grands dirigeants du monde comme le président Barack Obama à convaincre davantage de

dirigeants africains que le développement par l’investissement nécessite des politiques

plus favorables aux investisseurs »

DÉVELOPPEMENT

« L’électricité est l’investissement le plus stratégique quel’on puisse faire en Afrique », affirme Tony Elumelu

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10 | ANNONCES AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����������F������

AVIS DE RECRUTEMENTADRH APAVE recrute pour les besoins de son client dans le secteur aéronautique:

UN RESPONSABLE GESTION DE LA SECURITE

PROFIL REQUIS POUR LE POSTE :

Le responsable gestion de la sécurité devra justifier :

* D’une expérience pratique et d’une expertise dans l'application de normes de sécurité dutransport aérien ;

* De 5 ans d'expérience professionnelle appropriée, dont au moins 2 ans dans le transport aé-ronautique à un poste d’encadrement similaire ;

* Une bonne connaissance de l’annexe à l’Arrêté n° 0731/MINT du 07.06.2005 de la Répu-blique de Cameroun fixant les conditions d’utilisation des avions par une entreprise de trans-port aérien et toute procédure et exigence associées, notamment :- Les spécifications opérationnelles du détenteur du CTA,- Les parties pertinentes du manuel d’exploitation du détenteur du CTA.- D’une connaissance des systèmes qualité.

DIPLÔME :Être ingénieur dans le domaine de l’aéronautique et/ou ingénieur qualiticien, ou justifier d’uneformation équivalente acquise par l’activité professionnelle.

UN RESPONSABLE DESIGNE DES OPERATIONS AU SOL

PROFIL REQUIS POUR LE POSTE:

Le responsable désigné doit avoir une connaissance approfondie du concept d'opérations au sol.Il devra justifier :

* D’une expérience pratique pertinente et d’une expertise dans l'application des normes de sé-curité du transport aérien et dans ses pratiques opérationnelles ;

* De 5 ans d'expérience professionnelle appropriée, dont au moins 2 ans dans le transport aé-ronautique à un poste d’encadrement similaire ;

* Une bonne connaissance de l’annexe à l’Arrêté n° 0731/MINT du 07.06.2005 de la Répu-blique de Cameroun fixant les conditions d’utilisation des avions par une entreprise de trans-port aérien et toute procédure et exigence associées, notamment :- Les spécifications opérationnelles du détenteur du CTA,- Les parties pertinentes du manuel d’exploitation du détenteur du CTA.

* D’une bonne connaissance des systèmes qualité, sécurité et sureté des opérations au sol.

DIPLÔME : Ingénieur ou personnel équivalent ayant exercé dans le domaine de l’exploitation technique desaéronefs dans l’industrie du transport aérien.

N.B: Les candidats doivent être ressortissants d’un pays membre de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine et Tchad)Les candidats intéressés sont invités à postuler en ligne à l’adresse suivante: www.adrh-apave.com dans les meilleurs délais pour entretien par téléphone. Pièces exigées : Lettre de motivation, CV, références professionnelles, certificat de nationalité, copies certifiées des diplômes et attestations.

ADRH APAVE Filiale de APAVE INTERNATIONALSA au capital de 550 000 000 F CFA - Registre de Commerce 021.763 Douala - N° Contribuable M129800008058L

Siège Social : 1174 bd du Pdt Ahmadou Ahidjo - Akwa - B.P. 129 Douala – CamerounTél. : (237) 33 42 96 12 - 33 42 31 97 - 99 89 09 29 - 77 70 75 10 Fax : (237) 33 43 03 94 E-mail : [email protected]; [email protected]

Local Technique, rue des palmiers Bonapriso-Douala Cameroun Tél : (237) 33 42 27 27Bureau: Immeuble ALLIANZ, ancien AGF, 2ème étage - Face à la Maison de la Radio- BP 4012, Yaoundé – Cameroun Tél. : (237) 22 20 35 10 Fax : (237) 22 20 35 08 E-mail : [email protected]

AVIS A MANIFESTATION D'INTERET N° 003/13 DU 9 JUILLET 2013 EN VUE DU RECRUTEMENT D'UN CONSULTANTPOUR L'ETUDE DE LA DEMANDE ET DE LA TARIFICATION DE L'ELECTRICITE EN REPUBLIQUE DU CONGO

9 juillet 2013.

Cette sollicitation de manifestations d'intérêt fait suite à l'avis général de passation desmarchés de ce projet du 11 février 2011 publié dans le Development Business.Le Gouvernement de la République du Congo a reçu un crédit de l'Association Inter-nationale de Développement (IDA) pour le cofinancement du Projet Eau, Electricité etDéveloppement Urbain (PEEDU), et a l'intention d'utiliser une partie du montant dece crédit pour effectuer les paiements au titre d'un contrat de service de consultantspour l'étude de la demande et de la tarification de l'électricité en République du Congo.La durée des prestations est de six (6) mois.L'Unité de Coordination du Projet (UC-PEEDU), mise en place par le Gouvernement,a élaboré, en collaboration avec les services compétents du Ministère de l'Energie etde l'Hydraulique, les présents termes de référence pour la sélection d'un consultant(firme) pour l'étude de la demande et de la tarification de l'électricité en Républiquedu Congo.Les objectifs sont entre autres de :•déterminer et proposer une grille tarifaire sur la base :-des coûts réels et des prix qui en découlent ;-de l'analyse et de la catégorisation de la clientèle ; -de la contrainte d'équilibre financier du secteur.•circonscrire et mettre en perspective les besoins en électricité des populations en te-nant compte de leurs contributions à la demande et à son développement, ainsi quefaire des propositions de tranches ou de classes de tarifs qui tiennent compte de lafaible capacité à payer des couches défavorisées selon des mécanismes de subven-tions croisées.•définir les bases d'une bonne politique de distribution et de commercialisation del'énergie électrique.Le coordonnateur de l'UC-PEEDU invite les candidats intéressés (firme) à manifester

leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus.Les consultants intéressés doivent fournir des informations pertinentes indiquant leurscapacités techniques à exécuter les dits services.

Le dossier de la manifestation d'intérêt comportera les renseignements suivants :•les compétences du consultant (firme) pour la mission notamment les informationsindiquant qu'ils sont qualifiés pour exécuter les services (brochures, références concer-nant l'exécution de contrats analogues, expérience dans des conditions semblables,disponibilité de l'expertise requise parmi le personnel-clé (l'indication de référencestechniques vérifiables en missions similaires « Expériences en termes d'études dansle domaine de l'électricité » (Liste des précédents clients : année, coût de la missionnom du représentant du Client) ;•L'adresse complète du Consultant (localisation, personne à contacter, BP, téléphone,E-mail).Un consultant sera sélectionné conformément aux Directives de la Banque « Sélec-tion et Emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque mondiale, Edition dejanvier 2011 ».Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires au siègedu PEEDU sis au 2ème étage du Ministère du Travail et la Sécurité Sociale, ex Minis-tère de l'Equipement et des Travaux Publics et aux heures suivantes : 9 heures à 16heures.Les manifestations d'intérêt doivent être rédigées en Français et déposées sous plifermé à l'adresse ci-dessus, au plus tard le vendredi 26 juillet 2013 à 14 heures pré-cises.

Le Coordonnateur de l’UC-PEEDUMaurice BOUESSO./

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CULTURE I 11AF�����D�F��EF���C��C����F�����������BF�E�FE����������F������

OFFRE D’EMPLOI AMBASSADE DES ETATS-UNIS, BRAZZAVILLENUMERO D’ANNONCE : 010/2013OFFRE D’EMPLOI pour le poste d’Assistant en InformatiqueGrade du Poste : FSN-07 (Grille salariale des employés Locaux)DATE D’OUVERTURE: 12 Juillet 2013DATE DE CLOTURE: 26 Juillet 2013L’Ambassade des États Unis à Brazzaville recherche unindividu ayant un diplôme universitaire en Informatique,une bonne maitrise de la langue anglaise ainsi que lescompétences professionnelles requises pour travaillerdans le département Informatique. L’intéressé(e) sera res-ponsable de la maintenance des serveurs, postes de tra-vail, imprimantes, scanners, ordinateurs, matériel dediagnostic, logiciels et autres périphériques. Il/Elle s’occu-pera de la gestion du réseau Local. Expert technique, il/elleapportera son soutien et son assistance au Personnel danstous les domaines de l'informatique (la programmation desbases de données, le traitement de texte, tableur…).

***Les compétences et connaissances pratiques en an-glais et en informatique seront testées. ***Pour de plus amples informations, concernant cette offred’emploi, prière de visiter notre site internet: http://brazzaville.usembassy.gov/job-opportunities.html. Ou de contacter le Bureau des Ressources Humaines auxnuméros suivants: 06-612-2000/06-612-2073/06-612-2133 ou par courrierélectronique (E-mail) à l’adresse suivante : [email protected] Veuillez adresser vos candidatures en Anglais uniquement.AU:Management OfficerU.S Embassy – Brazzaville, Boulevard Denis Sassou N’GuessoN°70-83 Section D (Face Maternité Blanche Gomez) Bacongo, Centre-Ville. Brazzaville, Republic of CongoMerci pour votre intérêt et Bonne chance!

À quarante-huit heures del’ouverture officielle de cette fêtede la musique africaine, Jean-Claude Gakosso a renduhommage à tous les acteurs quiont contribué à créer et àfaçonner l’âme du Festivalpanafricain de musique(Fespam). Parmi ceux-ci, lesanciens commissaires généraux,et l’un des géniteurs, que leministre a réunis dans soncabinet de travail, le 11 juillet.

Ils étaient tous-là, les ancienscommissaires généraux du Fes-pam : Charles Tchicou (le pre-mier commissaire général du Fes-pam), Jean-Luc Aka-Evy, FerréolConstant Patrick Gassakys, Dieu-donné Moyongo (l’actuel) et Pas-cal Gayama, sachant et ancien se-crétaire général adjoint del’Organisation de l’Unité africaine(OUA). Un seul absent, mais ex-cusé, à ces retrouvailles, Beetho-ven Germain Pella Yombo. Ce qui

s’est dit, certains l’ont déclaré à lapresse à leur sortie d’audience.« Le ministre a voulu nous jeterun clin d’œil disant qu’il atrouvé un bébé quand il a prisses fonctions comme ministre dela Culture et des arts. Il est au-jourd’hui en train de pérenni-ser cet outil, donc d’entretenir cebébé et comme un bébé a tou-jours des géniteurs, il a jugénormal de s’entourer de ceuxqui se sont intéressés à ce bébé-

FESPAM

Le ministre de la culture rend hommage à tous ceux qui ont porté haut ce festivallà, et ceci à la veille de l’éditionde 2013. Je crois que commethème de rencontre, c’était trèstouchant pour nous, et nous l’enavons chaleureusement remer-cié et lui avons manifesté notredisponibilité. Parce que dans ledomaine de l’art, il n’y a jamaisd’aboutissement. Ça commencequelque part d’une certaine ma-nière et ça se perpétue d’unecertaine manière aussi. »Ancien initiateur, Pascal Gayama,a rendu hommage à certains deses collègues ambassadeurs de la

République du Congo à Addis-Abeba qui ont été très efficacesdans l’initiation qui a conduit à lacréation du Fespam. Certains nesont plus de ce monde tels queVictor Némy et Norbert Ngoua.Interrogé sur la place qu’occupela musique dans la société, PascalGayama a affirmé qu’au même ti-tre que toutes les ressources, mi-nières, agricoles et autres, la mu-sique ne doit pas être négligée carelle peut nourrir l’Afrique et lesAfricains. Il n’y a pas longtempssous d’autres cieux, on a parléd’échanges entre Europe etÉtats-Unis avec au centre « l’ex-ception culturelle ». Cela veutdire que si jamais les Africainslaissent péricliter ou mourir unetelle ressource, ils n’auront plusde personnalité, parce que la cul-ture, c’est d’abord l’homme, lapersonne qui l’a produit, avant

d’être une manière d’exister.C’est cette problématique qui aguidé l’OUA. D’ailleurs les res-ponsables de l’époque avaientcompris que la musique était undes armes pour la libéralisationde l’Afrique et un outil de promo-tion de ses valeurs. Le diplomate congolais a égale-ment précisé que le premier fes-tival panafricain d’Alger en 1969,avait de ce point de vue, adoptéun manifeste demandant de nepas négliger les arts et la cultureparce qu’il y va de l’existence, de

la libération des Africains. « Sivous vous laissez envahir par laculture et les arts des autres,c’est que vous vous laissezanéantir vous-même. Et c’est cequi se passe partout. Heureuse-ment que la musique d’au-jourd’hui, c’est-à-dire la mu-sique moderne est d’essenceafricaine. Non seulement queceux qui la produisent le mieuxce sont des gens d’ascendancesafricaines, qu’ils soient auxAmériques ou en Europe, maisaussi parce que ceux qui s’eninspirent trouvent leur inspira-tion justement de l’Afrique. »Des propos ponctués par une sé-rie d’interrogations auxquelspourront répondre les partici-pants au symposium scientifiquedont la mission est de cogiter surl’avenir de la musique africaine.

Bruno Okokana

L’ancien secrétaire général adjoint de l’OUA répondant à la presse

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Les travaux de la routeKigulube–Isezya, située auSud-kivu, ont été interrompuspour la quatrième fois depuis ledébut de l’année. La situationest due, selon le Bureauonusien pour la gestion del’aide humanitaire (Ocha) à desinjonctions des éléments RaïyaMutomboki demandant auxagents de l’Office des routes,partenaires du Bureau desNations unies pour les servicesd’appui aux projets,d’immobiliser tous les enginsaffectés à cette réhabilitation etde quitter la zone. La source a noté que cette route

se trouve dans une des zonesprioritaires pour la communautéhumanitaire du Sud-Kivu. Et leTerritoire de Shabunda est l’undes plus inaccessibles de la pro-vince suite au délabrement desroutes.

Nord-Kivu : plus de onze mille per-sonnes bénéficient d’une assistanceen articles ménagers essentielsQuelque onze mille personnesdéplacées, retournées et des fa-milles d’accueil dans le sud duTerritoire de Lubero ont béné-ficié, du 26 juin au 8 juillet,d’une assistance en articlesménagers essentiels distribués

par le Conseil norvégien pourles réfugiés.Cette action se situe dans le ca-dre du mécanisme de Réponserapide aux mouvements de po-pulations. Les localités concer-nées sont des zones mixtes dedéplacements et de retour ayantaccueilli des déplacés et des re-tournés en provenance des terri-toires de Rutshuru et Lubero.

Ituri : plus de deux mille cinq cents réfugiésougandais dans le Territoire d’Aru

Plus de deux mille cinq cents ré-fugiés ougandais sont arrivés aucours de deux dernières se-maines dans la localité d’Oyo

dans le Territoire d’Aru, en Ituri,en province orientale.Ocha, citant les autorités lo-cales, a noté que ces personnes,ayant fui des affrontements in-tercommunautaires dans le dis-trict d’Arua, en Ouganda, viventdans des familles d’accueil et ontbesoin d’assistance en abris,eau, hygiène, assainissement etvivres.Selon cette source, le Haut-com-missariat des Nations unies pourles réfugiés (HCR) évalue ac-tuellement la situation pour dé-terminer si ces réfugiés vont res-ter plus longtemps ou pas.L’institution onusienne, en

concertation avec le Programmealimentaire mondial, planifieune assistance en articles ména-gers essentiels et en vivres.Par contre, plus de deux millesix cents autres réfugiés rwan-dais ont été rapatriés du Nord-Kivu depuis le début de l’année.Au cours du premier semestre2013, le HCR a facilité et accom-pagné deux mille six cent qua-tre-vingt-dix réfugiés rwandaisdans le cadre du rapatriementvolontaire. Selon le HCR cité parOcha, environ cent vingt-septmille réfugiés rwandais viventactuellement en RDC.

Lucien Dianzenza

La localité de Kamango située àprès de 80 km de la ville de Beni,au Nord-Kivu, a été le 11 juilletle théâtre d’affrontements entreles rebelles ougandais del’ADF/Nalu et les Fardc. Lourde-ment armés, les rebelles ougan-dais et leurs alliés au nombredesquels figurent les miliciensMaï-Maï et les terroristes dugroupe islamiste somalien Al-Shabaab ont occupé cette loca-lité de longues heures après yavoir délogé les forces loyalistes.Les assaillants, à en croire dessources sur place, ont semé laterreur dans cette localité ensoumettant ses habitants à leursfantasmes bellicistes. Ils se sontcomportés comme en terrainconquis obligeant la populationlocale à trouver refuge dans laforêt. Aucune trace visible deséléments Fardc qui, d’après dessources, n’ont pu opposer unerésistance face à l’arsenal mili-taire important déployé par lesassaillants. Le chef de groupe-ment de Bawisa, sa femme et sesenfants, le commandant de lapolice locale ainsi qu’un anima-teur de la radio communautairede Watalinga ont été pris enotage, apprend-on. Contraire-ment aux assurances des assail-lants qui soutiennent s’être reti-rés de Kamango, les officiers desFardc basés à Beni déclarentpoursuivre les combats jusqu’àleur neutralisation complète. Ilne fait l’ombre d’aucun douteque les terroristes islamistesd’Al-Shabaab ont participé à

cette opération militaire. Le faitque certains de ces assaillants sesont exprimés en swahili ou enarabe et ont arboré des soutanescomme tenue militaire a suffipour renforcer des convictions àce sujet. Tirant la sonnette d’alarme surune attaque imminente du terri-toire de Beni, le gouverneur duNord-Kivu Julien Paluku avait,en son temps, appelé la commu-nauté internationale et le gou-vernement à se mobiliser pouréviter l’expansion du terrorismedans la région. « Si le terrorismes’installe dans la région, çasera très dangereux pour la viede nos populations », a-t-ilplaidé tout en appelant l’arméeet la Monusco à la vigilance. Laprésence terroriste à Beni et sesenvirons inquiète et ce qui s’estpassé, le 11 juillet, est un casd’illustration de ce que risque deconnaître ce coin de la Répu-blique dans un avenir proche sirien n’est fait. L’objectif de cettecoalition rebelle est de prendrela ville de Beni à défaut d’occu-per tout le territoire du mêmenom. Al-Shabaab (Jeunesse, enarabe), faut-il le rappeler, est ungroupe islamiste somalien quimilite pour l’instauration de lacharia. Soupçonnée d’entretenirdes liens forts avec la directioncentrale d’Al-Qaïda au Pakistan,elle a été placée sur la liste offi-cielle des organisations terro-ristes des États-Unis en février2008.

Alain Diasso

TERRITOIRE DE SHABUNDA

Un groupe armé empêche la réhabilitation d’une route

NORD-KIVU

La localité de Kamango sous la botte de l’ADF/Nalu et des islamistes Al-Shabaab L’objectif de la coalition militaire est de prendre la ville de Beni àdéfaut d’occuper tout le territoire du même nom.

Les concertations convoquées par leprésident de la République sont jugéesnon conformes à la résolution 2098 duConseil de sécurité des Nations unies et àl’Accord-cadre.Au terme de son conclave, le 11 juillet,l’opposition a clairement dit sa désap-probation des concertations récem-ment convoquées par le président de laRépublique parce que jugées contrairesà la résolution 2098 du Conseil de sécu-rité des Nations unies et à l’Accord-ca-dre d’Addis-Abeba. Elle opte plutôtpour un dialogue politique à organisersous l’égide de l’ONU et dont la missionsera notamment de débattre sur lesproblèmes sociaux des Congolais, lesviolations massives des droits del’homme et la formation d’une arméenationale. Pour les forces politiques del’opposition, la présence de l’abbé MaluMalu à la présidence de la Céni suscite

beaucoup de suspicions et, par consé-quent, n’inspire pas confiance. Ce quijustifie la décision de ne pas reconnaîtrel’actuel bureau de l’institution encharge de l’organisation des électionsen RDC qui serait dépendante de majo-rité présidentielle. L’opposition en veutpour preuve, le mandat de l’intéresséaux pourparlers de Kampala comme re-présentant du gouvernement congolais.Cependant, d’une manière générale, lalecture des résolutions du conclave del’opposition politique, tenue du 6 au 11juillet, a laissé un goût d’inachevé dansl’assistance. Certaines grandes déci-sions attendues ont été prises à demi-mot et d’autres renvoyées à une date ul-térieure. C’est le cas de la question liéeà la désignation du porte-parole de l’op-position qui a été confiée à la nouvellecoordination mise en place. L’opposi-tion a également dénoncé la présence

de l’abbé Malu Malu à la tête du bureaude la Commission électorale nationaleindépendante (Céni) et a, par consé-quent, exigé la recomposition de laditeinstitution en se basant sur l’égalité dela représentation de chaque compo-sante. En même temps, elle a entretenule flou en ne précisant pas si ses repré-sentants à la Céni devaient continuer à sié-ger ou pas. Quant à une quelconque tenta-tive de réviser l’article 220 de laConstitution, les forces de l’opposition n’yadhérent pas et en appelle à la vigilance dupeuple congolais. À cet effet, il a été décidéde mobiliser la population à travers le slo-gan « Touche pas ma constitution ». Aussiles résolutions du conclave se sont-ellesprononcées contre l’idée d’une transitionou d’un gouvernement d’union nationaledont l’objectif est de prolonger le mandatdes institutions en place.

Jeannot Kayuba

ENJEUX DE L’HEURE

L’opposition exige un dialogue politique

À Kinshasa, le lancement a eu lieudans la maison communale de Ma-tete. Ces journées nationales devaccination concernent tous les en-fants âgés de moins de cinq vivantsur toute l’étendue du territoire na-tional. Du 11 au 13 juillet, les enfants serontvaccinés contre la poliomyélite. Dece fait, ils recevront deux gouttes devaccin polio oral. En plus, ils vontêtre supplémentés en vitamine A etdéparasités au mebendazole. Cettecampagne revêt une particularité :les enfants seront enregistrés à l’étatcivil. Il est donc demandé à tout pa-rent d’aller faire enregistrer les en-

fants gratuitement.Cette campagneintervient au moment où la RDCvient de fournir de grands efforts quiont fait qu’elle ne soit plus citéeparmi les pays pourvoyeurs de la po-liomyélite. C’est depuis plus de dix-huit mois que le pays n’a pas enre-gistré un cas de polio virus sauvage. Et l’Organisation mondiale de lasanté (OMS), dans une correspon-dance adressée au ministre de laSanté publique, le Dr Félix KabangeNumbi, a fait savoir que la RDC vientd’être effacée de la liste de pays-po-lio. Ce qui est une fierté pour le paysmais de l’avis du ministre de la Santépublique, la RDC ne doit pas se frot-

ter les mains, elle doit plutôt multi-plier des efforts avec l’appui de sespartenaires pour réellement éliminercette maladie invalidante de l’en-fance. Car l’on se souviendra que de2000 à 2005, la RDC avait éliminé lapoliomyélite. Malheureusement,c’est en 2006 que le virus sera réin-troduit au pays en provenance del’Angola. Depuis lors de cas de po-liomyélite ont été enregistrés à tra-vers tout le pays. Mais depuis 2011,aucun cas n’a été notifié. L’on penseque cet élan sera maintenu pourque cette maladie puisse être tota-lement éliminée du pays.

Aline Nzuzi

SANTÉ INFANTILE

Lancement à Mbuji-Mayi des journées nationales de vaccinationL’opération a eu demarré, le 11 juillet, dans la ville de Mbuji-Mayi en province du Kasaï-oriental.

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RDC / KINSHASA | 13AF�����D�F��EF���C��C����F�����������BF�E�FE����������F������

Les petits producteurs de l’Équateuret les victimes des conflits arméslocalisés tant au nord qu’à l’est de laRDC en sont les principauxbénéficiaires. La ministre déléguée de la Franceen charge de la Francophonie, Ya-mina Benguigui, et le représentant-pays du Programme alimentairemondial (PAM) en RDC, MartinOhlsen, ont signé à Kinshasa le 10juillet deux conventions de finance-ment pour un montant total de 700000 euros (soit près de 920 000USD). Ces conventions concernentdeux projets distincts, mis en œu-vre par le PAM dans la province del’Équateur et à l’est du pays (Sud-Kivu, province orientale). Il s’agit du projet « Achat pour leprogrès » (P4P) destiné aux petitsproducteurs de la province del’Équateur. Celui-ci est l’un des ou-tils innovants que le PAM a mis enplace en partenariat avec la FAO, laSNV et Oxfam, pour la relance de laproduction et la redynamisation ducommerce des denrées agricoles enconnectant les petits producteursaux marchés. L’objectif dudit projetest d’aider les petits producteurs àaccroître leurs revenus en leur per-mettant d’augmenter leur produc-

tion et en veillant à la qualité desproduits agricoles. Pour ce premier projet, la FAOfournit aux producteurs les intrantsagricoles (semences, outils ara-toires et unités de transformation)et assure la formation en tech-niques agricoles ainsi que le suivide proximité tandis que le PAMassiste les bénéficiaires dans lesopérations de stockage, de trans-port, aide à la réhabilitation desroutes et met en lien les produc-teurs et les commerçants pourl’écoulement local des produitsagricoles. Le PAM se constitue enacheteur en dernier ressort.Le second projet concerne les vic-times des conflits armés localiséstant en Équateur et que dans l’estde la RDC. Au nord du pays, l’affluxmassif de réfugiés centrafricainsdans la province de l’Équateur et enprovince orientale a engendré unecrise humanitaire importante. Cesdeux provinces reçoivent depuisdécembre 2012 un afflux de réfu-giés centrafricains fuyant les af-frontements armés entre l’arméecentrafricaine et la coalition re-belle de la Séléka. La prise dupouvoir par la Séléka le 23 mars aencore provoqué une nouvelle

vague de réfugiés et, selon leHCR, leur nombre s’élevait au 5mai à 38 438 dont 31 933 dans laseule province de l’Équateur.Par ailleurs, les tensions qui agitentl’est de la RDC ont provoqué depuisun an une augmentation du nombrede personnes déplacées. Avec 702093 déplacés, le Sud-Kivu concen-tre le plus de déplacés internes der-rière le Nord-Kivu. Selon Ocha,cette province compte 52 600 nou-veaux déplacés depuis le début del’année. Dans les cas du nord et del’est de la RDC, les populations dé-placées connaissent un équilibrenutritionnel précaire. À cet égard,le PAM, soutenu notamment par laFrance, s’est fixé pour objectif defournir une consommation alimen-taire adéquate aux réfugiés centra-fricains ainsi qu’aux nouveaux dé-placés de la province du nord et dusud Kivu pendant la période d’as-sistance. Dans ce cadre, l’aide ap-portée par la France au PAM béné-ficiera, sur une durée de six mois etpour un montant total de 500.000euros, à 5 250 victimes des conflitsarmés, dont 2 250 déplacés in-ternes au Sud-Kivu et 3 000 réfu-giés centrafricains en Équateur.

Jeannot Kayuba

COOPÉRATION

Un soutien de la France aux projets du PAM en RDC

En one-man-show dans « Lesrescapés de la fin du monde », auCentre Wallonie-Bruxelles le 10juillet, le jeune artiste présentaitau public le spectacle qu’il joueraau festival Tuséo, le rendez-vousinternational du rire à Brazzaville. Sur les planches de la Salle Brel,Didier Besongo, alias 2BB, s’estdonné en spectacle sans retenue.Trouver le moyen de faire rire àtous les coups semblait le maîtremot du peintre qui s’est découvertun talent pour la comédie. La ges-tuelle très souvent en renfort audiscours qu’il voulait drôle complé-tait le tableau plus ou moins sym-pathique déjà offert par le person-nage lui-même. S’il est plus facile de s’offrir le rired’amis et autres familiers, il n’enest pas aussi certain pour le restedu monde, comme en a fait l’expé-rience le comédien. Le public hé-téroclite qui s’était donné rendez-vous pour un moment de détente àWallonie-Bruxelles restait àconvaincre et ce n’était pas gagnéd’avance ! Jugé moyen par plu-sieurs, quoique applaudi par cer-tains, le solo de 2BB demande àcoup sûr à être peaufiné. Pourd’aucuns, il est apparu qu’à biendes moments, le propos manquaitde consistance et de cohésion. Et,

à certains même de se demander sipour qu’une salle soit hilare, verserdans la vulgarité est un absolu in-contournable. L’humour, bien quepas toujours sain, n’a pas manquédans « Les rescapés de la fin dumonde ». Sur ce point, l’artiste afait preuve d’une imagination assezdébordante et cela a réussi à plaire. Le parallélisme offert entrel’époque de l’indépendance fraî-chement acquise et l’époquecontemporaine où le Congolais vità l’heure des nouvelles technolo-gies était le fil conducteur du spec-tacle. L’introduction un peu tiréepar les cheveux de 2BB lui a faitmanquer son début. Pas comique

du tout et d’un humour assez dou-teux, l’amorce a rendu le décollageassez lourd. Encore novice dans ceregistre, le comédien qui se des-tine à une grande carrière d’humo-riste a bien du chemin à faire et ale mérite de l’avoir commencé. L’atelier d’échanges animé parl’humoriste gabonais, Omar De-funzu, en marge du festival Tosekaa été d’un apport important pour lepremier spectacle de DBB produitpar le Collectif Sadi. En effet, écritvoilà un an et joué en premièrechez Les Béjarts à Bandal en juin,Les rescapés de la fin du monde etson auteur font leurs premiers passur la scène. Administrateur duCollectif Sadi et à la base artistepeintre, 2BB s’essaye allègrementà la pratique de l’humour. Il a choiside délaisser un temps son pinceaupour l’amour des planches etcompte parmi les neuf membres dela « Sexion des sots ». Créé defraîche date par les bénéficiairesde la formation offerte par OmarDefunzu à la suite de l’atelier orga-nisé en marge du festival interna-tional d’humour de Kinshasa, To-seka, le collectif de jeuneshumoristes amateurs en quête deprofessionnalisation entend bien-tôt s’affirmer sur la scène.

Nioni Masela

HUMOUR

Didier Besongo fait ses débuts en comédie

Didier Besongo sur les planches duCentre Wallonie-Bruxelles

On n’en a pas fini de parler des«Portes-vertes » d’IBI-Village tantles acteurs de terrain, une trentaineexactement à faire le déplacementdu site aménagé sur une forêtartificielle de cinquante-cinqhectares au Plateau des Batéké,ont profité de l’évènement uniqueen son genre pour réfléchir surl’avenir de l’économie vertemenacée de disparition quoiqu’il yait des discours volontaristes desautorités congolaises.

Parmi les exposants, il y a eu le troi-sième producteur du secteur avi-cole de Kinshasa : la société Congo-Poultry. Selon les tout dernierschiffres, sa ferme située à Maluku,dans la périphérie de Kinshasa, au-rait atteint une production de160000 poules, soit 20% de la pro-duction kinoise. La plus grosse partétant détenue par Mino Congo, soit45% du marché. La productiond’œufs de Congo Poultry serait de120000/jour, soit 4000plateaux/jour. Mais la concurrence yest rude. En mai 2013, Socimex, undes trois principaux importateurs,aurait importé environ 1312 cartonsd’œufs. Les principales prove-nances des œufs importés sontl’Ukraine et le Brésil. À ce stade, iln’y a pas moyen d’évaluer la quan-tité globale importée à Kinshasa.Outre la réduction des importa-tions, les efforts à engager doiventconcerner aussi l’exportation desproduits et sous-produits ainsiqu’une meilleure préparation dessous-produits dont la charcuterie etautre conserverie. Toutefois, ilexiste malgré tout un intérêt gran-dissant pour les produits locaux. LaMinoterie de Matadi qui fête sesquarante ans produit la farine demanioc emballée, communémentappelé « fufu ». «Lors des portes-ou-vertes, nous avons vendu énormé-ment du fufu. En une journée,nous avons écoulé quarante-huitsachets d’un kg et plusieurs sacs de5 kg. Quelqu’un a acheté 25 kg ducoup », a expliqué un des vendeurs.Plus loin, Kitoko Food, société opé-rationnelle depuis une année àN’Sele avant son déploiement enprovinces, produit les semences,pesticides et engrais. Elle recom-

mande même des semences pourles pépinières. « Nous avons reçudu monde, il y a donc un intérêt. Ily a eu des professionnels, des in-vestisseurs futurs mais aussi desétudiants », a révélé l’exposant. Même intérêt constaté au niveaudes banques du pays. Raw Bank,Biac, Procrédit et BAO ont rehausséde leur présence le festival rural or-ganisé à plus de 100 km du centre-ville, donc loin de leurs partenairestraditionnels. « Procrédit finance

des PME du secteur qui ont obliga-toirement une expérience. Il fautnécessairement avoir une activitéqui puisse soutenir le crédit. Nostaux sont flexibles. Pour les mon-tants au-delà de 10000 dollarsaméricains, nous exigeons un cer-tificat d’enregistrement. Mais lavraie garantie est votre proprecomportement. Nous procédonsaussi à une évaluation de vos pro-pres capacités », a insisté le repré-sentant de cette banque. À en croirela Fédération des entreprises duCongo, les capitaux bancaires dis-ponibles ne représentent que 20milliards de dollars américains, unegoutte d’eau au regard des besoinsdu marché. Les perspectives de dé-veloppement de l’économie verte enRDC exigent une mobilisation géné-rale de la société. Nombreux sur lesite, les étudiants ont jugé pareilleinitiative comme un cadre appro-prié pour aborder les vrais pro-blèmes. « Dans ce cadre, nousavons vu un système agro-forestiermis en place dans une savane.Derrière ce système, il y a plu-sieurs fins, notamment la luttecontre les changements clima-tiques. Cette même activité doit serépéter plusieurs fois l’an et nonune seule fois. Il faut plus de confé-rences pour encourager le dia-logue entre les acteurs de terrain.Nous devons faire un inventairedes problèmes qui se posent à no-tre agriculture », a expliqué un étu-diant. Il revient aussi à la presse desusciter un grand débat sur les en-jeux. Une bonne note pour Les Dé-pêches de Brazzaville figurantparmi les exposants et partenairesdes portes-ouvertes d’IBI-Village.

Laurent Essolomwa

AGRICULTURE

Plus de pragmatisme dansla relance du secteur

Forte affluence autour d’une pépinière de Kitoko Food

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Le club tuteuré par Max Mokey apassé quatre buts au club de laville pétrolière de Muanda. MKprend de fait la première place du site.

La deuxième journée de la phasequalificative de la 49e édition de laCoupe du Congo de football avécu, le 9 juillet, au stade Socol deBoma. À cet effet, le FC MK deKinshasa a supplanté Petro Sportde Muanda par quatre buts à zéro.C’est la deuxième victoire decette formation évoluant à l’En-tente provinciale de football deKinshasa sur le site de Boma ; enpremière journée, les protégés del’homme d’affaires Max Mokey

Nzangi avaient eu raison desjoueurs de Vutuka de Kikwit parun but à zéro. Dans l’autre matchde ce groupe, Vutuka s’est ressaisiaprès la déconfiture de la pre-mière journée en battant l’équipede Babeti ya Sika de la provincede l’Équateur par un but à zéro.Au classement, FC MK est doncpremier avec six points, suivi deVutuka qui en compte trois.La deuxième journée a continuéle 10 juillet au stade Tshikisha deMbuji-Mayi et à Bukavu au Sud-Kivu entre FC Groupe Bazano dela province du Katanga et Toutviolent Tshipepele du Kasaï occi-dental. Et à Bukavu, Capaco deButembo devrait affronter Bu-

kavu Dawa.Pour rappel, dix clubssont en compétition sur troissites, à savoir Mbuji-Mayi avectrois clubs (AS Bantous, FCGroupe Bazano et TV Tshipe-pele), Boma avec quatre clubs(Pétro Sports, AS Vutuka, MK etBabeti ya sika) et Bukavu avectrois (Capaco, Bukavu Dawa etAS Nika). Les matchs se jouent enaller et retour et les premiers detrois poules accèdent en phase fi-nale prévue pour les 22 et 24 juil-let à Boma dans la province duBas-Congo. La finale se jouera le27 juillet à Boma et le vainqueurse qualifiera pour la Coupe de laConfédération.

M.E.

C’est sous cette noble étiquetteque les deux stars animeront la6e édition du rendez-vousculturel panafricain prévu du10 au 17 août au Parking duGrand Hôtel de Kinshasa àl’instar de Manu Dibango etKoffi Olomide l’an dernier. La nouvelle tient à une annoncepersonnelle du président du co-mité organisateur du Festival in-ternational des étoiles (Fiet),Serge Kayembe, faite dans lesdétours du lancement de la cam-pagne Fiet 2013 opéré le 8 juilletau Level Kinshasa Club-Loungedu Grand Hôtel. Cette annéedonc, « Les étoiles célèbrent lapaix pour un Congo sans viol et

sans sida ». Ismaël Lô et JBMpiana seront les premiers àdonner le ton. Choisis pour faireoffice de parrains du prochainFiet, les interprètes de « JammuAfrica » et de « Feux de l’amour» sont investis d’une charge hu-manitaire. Ils auront dès lors ledevoir de sensibiliser les mélo-manes sur cette thématiquepleine de sens qui ne devrait pasrester un slogan creux. Aux dires de son initiateur etprésident, le 6e Fiet se veut unecélébration qui tient compte etcadre avec le contexte sociopoli-tique de l’est de la RDC dont nulne peut faire fi. Aussi une col-lecte de fonds est-elle prévue

lors de l’évènement au bénéficede femmes vivant dans une descontrées des Kivu victimes desaffres de la guerre. Une modestecontribution qui devrait permet-tre leur « réinsertion sociale »,espère Serge Kayembe.Le Fiet 2013 revient là où il a faitses premiers pas en 2004. LeGrand Hôtel de Kinshasa(GHK), a rappelé SergeKayembe, avait abrité 1er Fietqui, à l’époque s’était résumé àune soirée unique. Le cadrehuppé de la ville ouvre à nou-veau ses portes à l’évènementqui, pour cette fois, s’étendrasur huit jours. C’est dans sonparking que sera établi le village

culturel du Fiet érigé au milieud’une cinquantaine de stands.Un aménagement adéquat estprévu pour la tenue d’un marchédes arts et de la culture. De quoipermettre au 6e Fiet d’assurer,par le biais de diverses exposi-tions, la promotion d’un largeéventail d’artistes et de leursœuvres. Le Fiet ne tiendra pas qu’aux ac-tivités organisées dans son vil-lage dont l’accès restera gratuitpour les enfants âgés de 0 à7ans. En effet, quatre jours du-rant, soit du 12 au 15 août, setiendra un symposium dans leSalon Lubumbashi du GHK. Lecomité scientifique de ces as-

sises, coordonné par le Pr An-dré Yoka, constituera un paneld’orateurs qui s’épanchera sur«L’apport de la culture pour unCongo en paix, sans viol etsans sida ». Et la cerise sur legâteau, ce sont les spectaclesprévus en fin de programma-tion, soit les 16 et 17 août. LeFiet entend finir en beautéavec les divers shows de sondernier week-end. Un avant-goût de ces soirées à venir aété donné à la presse au tra-vers de la prestation assuréepar Marcos Tempo à l’occasiondu lancement de la campagnedu Fiet 2013.

Nioni Masela

FESTIVAL INTERNATIONAL DES ÉTOILES

Ismaël Lô et JB Mpiana parrains de l’évènement

Les vingt-six Léopards locaux de laRDC affrontent, le 28 juillet, à Dolisieles Diables Rouges du Congo Braz-zaville en match retour du derniertour des éliminatoires de la 3e édi-tion du Championnat d’Afrique desNations (Chan) prévu pour 2014 enAfrique du Sud. Au match aller le 7 juillet au stade desMartyrs de Kinshasa, les poulains dusélectionneur Santos Muitubile ve-naient à bout des Congolais de Braz-zaville amenés par le sélectionneurBarthelemy Gatsono par deux buts àun. Kabamba Mukundji et Éric Bo-kanga Musau inscrivaient les deuxbuts des Léopards. L’unique but desCongolais a été l’œuvre de Moubio àla 28eminute. Et pour le match retour, Santos Mui-tubile a convoqué vingt-six joueurs. Ils’agit des gardiens de but LombotoHervé (V.Club), Kalambay Ka-tembwe Auguy (Sanga Balende) etKaninda Tshini (Dragons) ; des dé-fenseurs Djo Issama Mpeko (V.Club),Ebunga Simbi Saoulé (V.Club), Ya-nick Bangala Litombo (Daring ClubMotema Pembe), Bobo Ungenda Mu-

selenge (Dcmp), Lino Masombo(Lupopo), Manitou Matondo (Da-ring Club Motema Pembe), JoëlKimwaki Mpela (Mazembe) quiétait absent au match aller, PatrickMampuya Lema (V.Club). Au milieu de terrain, Santos Muitu-bile a rappelé Mutombo Kazadi Diego(V.Club), Ngudikama EmmanuelChristian (V.Club), Kisombe Makun-tima (Dcmp), Ntambwe Mayala Ar-nold (Dragons), Mbidi Mavuanga Cé-dric (Dcmp), Lema Mabidi Chikito(V.Club), Badibake (Sanga Balende),Mubele Ndombe (V.Club). Il y a aussila convocation de Kabengele Nzadi(Elima), Pembele Mukanisa Riguene(Don Bosco) et Kamba KingombeHervé (Don Bosco) qui ne faisaientpas partie du groupe au match aller àKinshasa. Enfin en attaque, Trésor Mputu, ab-sent au match aller suite à un deuil,est rappelé par Santos Muitubile. Lesautres attaquants sont Éric BokangaMusau (Mazembe), Kabamba Mu-kundji (Sanga Balende) et MonzeleOtey (Dragons).

M.E.

CHAN 2014

Les Léopards de la RDC contre les Diables Rouges Le sélectionneur de la RDC, A’ Santos Muitubile, a renforcé son groupeavec Trésor Mputu et Joël Kimwaki de Mazembe, et Kabengele Nzadi(Elima), Pembele Mukanisa Reagan et Kamba Kingombe (Don Bosco).

Les Léopards locaux de la RDC

49E COUPE DU CONGO DE FOOTBALL

MK lamine Pétro Sport à Boma

Lelo Mbele signe à Petro Athletico en AngolaL’international congolais Blaise LeloMbele a signé, le 10 juillet, avec leclub angolais Petro Atletico deLuanda un contrat d’une année etdemie. Arrivé à Luanda pour Benficade Luanda en provenance de MC Al-ger (Algérie), le joueur congolais arejoint Petro Atletico après des né-gociations non abouties avec Ben-fica. «Beaucoup de clubs me cour-raient et c’est Petro qui m’aproposé un bon montant. Je suissurpris par la beauté des stadestrouvés ici en Angola. Ils ont misdes moyens pour ça. J’ai trouvédes joueurs des différentes natio-nalités, je ne m’y attendais pas. Lefootball angolais évolue vers unniveau supérieur. Nous (Congo-lais) risquons d’être surpris à lalongue, si rien n’est fait cheznous», a-t-il déclaré sur RadioOkapi. Au championnat angolais de

première division (Girabola), il re-joint d’autres internationaux congo-lais comme Mbala Mbuta Biscote,Matumona Zola Rumm, Mbayo Ki-bemba Syla, Milambo Mutamba, Ka-bamba Musasa, et aussi des joueurscomme Ilonga Ilifo, Abengeya Sozaïs.Le championnat angolais est depuisquelques années une sorte d’eldo-rado pour les footballeurs congolais.Ancien de V.Club, Lelo est un vérita-ble globe-trotter, ayant évolué enAfrique du Sud, en Tunisie, en Ara-bie Saoudite, au Soudan, en Libye,au Koweith, en Turquie et en Algé-rie, et même en Malaisie où il a faitune petite pige. Le revoilà en Angola.

Granddi Ngoyi proche de Palerme en ItalieLe milieu défensif internationalcongolais Granddi Ngoyi de Troyesqui est relégué en L2 française pour-rait évoluer la saison à Palerme ensérie B italienne (D2) la saison pro-

chaine. Les négociations en coursentre Troyes et Palerme sont sur lepoint d’être conclues, apprend-on.Ngoyi (25 ans) devrait être laissé li-bre par Troyes en 2015, à la fin decontrat. Formé au Paris Saint-Ger-main et passé par Clermont, Brest etNantes, il a fait une saison excep-tionnelle à Troyes, même si ce clubest retourné en L2. C’est fort decette prestation qu’il a tapé dansl’œil des recruteurs du club sicilien.Granddi Ngoyi avait été rappelé dansla sélection de la RDC, le pays de sesorigines, par l’ancien sélectionneurPatrice Neveu lors du match la RDCcontre l’Égypte perdue, en mai 2008au Caire, par un but à deux, avec unesomptueuse ouverture du score surcoup franc d’Ilunga Hérita. Mais iln’était pas entré en cours du jeu. Etdepuis, Granddi Ngoyi n’a pas ré-pondu aux convocations des Léo-pards de la RDC.

Martin Enyimo

Football-transfert

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CULTURE / SPORTS| 15AF�����D�F��EF���C��C����F�����������BF�E�FE����������F������

Ukraine, Okana et Stal Alchevsk privésde Première divisionDeuxièmes du championnat dedeuxième division l’an passé, Stal Al-chevsk et Burnel Okana avaient gagné,à la régulière, leur ticket pour revenirparmi l’élite ukrainienne. Mais le prési-dent du club, Volodymyr Polubatko, arefusé d’accéder à la demande de laligue ukrainienne de jouer les matchs àdomicile dans un autre stade. Celui de StalAlchevsk ne répond en effet pas auxnormes de la première division ukrai-nienne. Résultat, Stal Alchevsk et BurnelOkana restent en deuxième divisionC’est le cœur lourd que Burnel Okana(photo 1), qui a fêté ses trente ansmercredi passé, reprendra la compéti-tion dimanche prochain par la récep-tion du Tytan Armyansk. Une rencon-tre de deuxième division, alors quedepuis deux mois, le milieu de terraincongolais et ses coéquipiers rêvaientde duels avec le Dynamo Kiev et le Me-talurg Donetsk. Ce droit de côtoyer lesgrands noms du football ukrainien, lesjoueurs de Stal Alchevsk l’avaientpourtant gagné, sur le terrain, en finis-sant à une très belle deuxième placelors de la saison 2012-2013. Avec 9buts et 13 passes décisives, Okanaavait d’ailleurs été l’un des artisans dela montée.

La Ligue ukrainienne propose au clubde délocaliser ses matchs à domicile

Mais fin juin, la Ligue ukrainienne defootball annonce que le vétuste stadede Stal Alchevsk ne répond pas auxnormes exigées pour évoluer en pre-mière division. La vieille enceinte so-viétique (photo 2) a, il est vrai, des al-lures de stade champêtre, avec destribunes défraîchies, une anciennepiste d’athlétisme décrépie et desnormes de sécurité absentes. La Liguepropose à la direction du club de délo-caliser ses matchs à domicile dans uneautre enceinte jusqu’à la fin des tra-vaux, prévus fin septembre.

Mais le président refuse la propositiond’un club de DonetskJouant de ses réseaux, Anatoly Volo-buyev, l’entraîneur, obtient l’accordd’un club basé à Donetsk afin d’y joueren attendant la fin des travaux. Maisvoici une semaine, le président du cluba refusé l’offre pour « éviter aux sup-porteurs, surtout les plus âgés, de de-voir subir ces déplacements ». Une dé-cision surprenante, car elle fermedéfinitivement la porte de la Premièredivision. Dommage pour le staff, lesjoueurs et surtout les supporteurs. Caril y a fort à parier que ces derniers au-raient préféré parcourir les quelquecent cinquante kilomètres qui sépa-rent Alchevsk de Donetsk pendantquelques semaines que de rester endeuxième division

Camille Delourme

Arrivée au terme de son mandatau Congo, Marianne Flach arendu visite au ministrecongolais de la Culture et desarts, Jean-Claude Gakosso, le 10juillet.

Après quatre ans passés en Répu-blique du Congo, la représentantede l’Unicef est venue non seule-ment faire ses adieux au ministre,mais aussi évoquer avec lui un su-jet important : la protection despeuples autochtones.En 2007, un plan a été élaborépour la période 2009-2013. Un au-tre plan de cinq ans, de 2014 à2018, est en cours d’élaboration.L’Unicef associe tous les parte-naires à ce plan. Le Congo en pre-mier lieu, qui travaille avec lespeuples autochtones, le systèmedes Nations unies, les organisa-tions non gouvernementales, lesecteur privé et les peuples au-tochtones eux-mêmes. Diversesactions ont été menées avec lespeuples autochtones. Mais cettefois, l’Unicef a souhaité qu’ellessoient mieux coordonnées pouréviter les redondances, qu’elles

soient complémentaires et que laloi sur la protection des peuplesautochtones soit mise en œuvre.

Le rôle du ministère de la Culture àl’égard des Autochtones « Je pense que le ministère de laCulture et des Arts a un rôle im-portant à jouer dans le respectde la culture autochtone. C’estmentionné dans la loi de protec-tion des peuples autochtones.Cela va de soi, si on veut aiderles peuples autochtones, on doitaussi respecter et promouvoirleur culture. C’est pourquoi j’aidemandé au ministre d’ap-puyer l’élaboration de ce plan »,a-t-elle déclaré avant d’ajouter :« Le travail va commencer enseptembre. Il y aura des plansau niveau de certains départe-ments, ensuite un plan nationalsera développé. Plusieurs mi-nistères vont travailler avec lesNations unies sur le leadershipde l’Unicef et avec le ministèredes Affaires sociales sur cettequestion. Mais le ministère de laCulture et des Arts a un rôle im-portant à jouer. »

Marianne Flach gardera un sou-venir inoubliable du Congo où,avec le gouvernement, l’Unicef aavancé dans de nombreux do-maines, comme la Loi de protec-tion de l’enfant congolais, la Loide protection des peuples au-tochtones, unique en Afrique, quisera certainement reprise pard’autres pays africains.Jean-Claude Gakosso a invité Ma-rianne Flach à assister à la céré-monie officielle d’ouverture du

Festival panafricain de musique(Fespam) pour lui faire partagerune dernière fois la plus bellefête de la musique en Afriqueavant son retour sur le continentaméricain.

Le Congo pourrait atteindre les OMD 4 et 5Pour la représentante de l’Unicefau Congo, les avancées ont été si-gnificatives pendant ces der-nières années en ce qui concernela santé maternelle et des enfants

de moins de cinq ans. L’Unicef amené deux enquêtes démogra-phiques et de santé, en 2005 et en2011, et le gouvernement en aégalement réalisé une. La compa-raison des données a mis en évi-dence la baisse de la mortalité desenfants de moins de cinq ans, cequi donne bon espoir que les Ob-jectifs du millénaire pour le déve-loppement (OMD) 4 et 5, focali-sés sur le taux de mortalité,soient atteints. « C’est un acquis importantpour le Congo. Il faut mainte-nant poursuivre la lutte contreles maladies qui tuent le plus lesenfants, à savoir : le paludisme,la diarrhée et les infections res-piratoires. Avec tout ce qu’on amis en œuvre ensemble, le gou-vernement, les agences des Na-tions unies qui travaillent dansle domaine de la santé, notam-ment l’Organisation mondialede la santé et le Fonds des Na-tions unies pour la population,j’ai bon espoir que le Congo at-teigne les OMD 4 et 5. Ce seraitune très belle réussite pour leCongo », a-t-elle souligné.

Bruno Okokana

UNICEF

Marianne Flach plaide pour la promotion de la culture autochtone

Marianne Flach à sa sortie d’audience

La Fédération congolaise de handball (Fécohand)a publié la liste des joueuses présélectionnées,qui entameront, le 22 juillet au stade Alphonse-Massamba-Débat, la campagne de préparationdes Championnats d’Afrique cadets et juniors quise dérouleront au mois d’août au gymnase d’Oyo.La fédération a également procédé à la nomina-tion des entraîneurs qui conduiront les Diablesrouges dans cette compétition. Michel Kaya a étédésigné entraîneur principal de l’équipe cadette.Il a pour adjoint Victor Matené. Chez les juniors,la Fécohand a fait confiance à Simon Badénika,associé à Jacques Nzaba.

La liste des joueuses présélectionnéesLes 27 Diables rouges cadettes :Tié-Tié sport : Ruth Mahoudi, Claude Poudi, Cla-risse Josephine Houmba ;Patronage de Pointe-Noire : Rach Biteki, Merveille Ba-diata, Christella Malonga, Milchera Pandi ;Espérance (Bouenza) : Grâce Nzoussi Bimbeniet Rosine Toulouenga ;Asel : Carole Lazota et Magdala Kipala ;Patronage de Brazzaville : Marise Likibi etLéance Batantou ;Banko Sport : Belvina Mouyamba et Bénicia Ba-houanassoni ;Munisport : Danick Ondongo, Espérance EyemaNdoko, Divine Balou Bouanga, Lafleur Ngoukouet Grâce Loumbou ;Cara : Alicia Kouamba, Alla Balandidi et Lin-

goulou ;Étoile du Congo : Mariame Akaradiawé, OnicheItoua et Leck Ngangoué ;Interclub : Vanie Bitsoumanie

Les 30 Diables rouges juniors Gardiennes : Antoinette Mangouomo (Asel), Cri-china Itoua (Abo Sport), Sylvia Mouaya (Inter),Louisane Mabounda (Banko) et Ruth Nkodia(Asel) ;Arrières gauches : Alphonsine Ngoulou (Abo Sport),Bellevie Boloko (Asel), Iven Kiabelo (Cara) et JessicaEkouya (Cara) ;Arrières droites : Corina Mbongo (AboSport), Becharelle Koumba (Asel), Mbou Ndala (Asel)Chancelvie Mahambou (Banko) et Raïssa Yalibi (Etoiledu Congo) ;Demi-centres : Ivana Iwangou (Abo Sport), EldaMvoussa (Abo Sport), Patience Okabande (AboSport) et Mercianne Hendo (Banco) ;Ailières gauches : Charnelli Moumbouli (AboSport), Belmate Okounou (Cara), Chimène Ma-woungou (Étoile du Congo), Princilia Itoua (AboSport) et Klenn Divoko-Divoko (Asel) ;Ailières droites : Mongo Makouala (Abo Sport),Patricia Okoua Ngala (Interclub), Fridelia NzihouMalona (Étoile du Congo) et Grâce Zoubabela(Asel) ;Pivots : Moud Mahoukou (Étoile du Congo),Richca Adoulou (Abo Sport) et Chardenne Mon-dina (Étoile du Congo).

James Golden Éloué

COUPE D’AFRIQUE DE HANDBALL - OYO 2013

57 Diables rouges présélectionnées dans les deux versions

FOOTBALL

L’actualité des Diables rouges et desCongolais de la diaspora en Europe

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16 | DERNIÈRE HEURE AF�����D�F��EF���C��C����F����������BF�E�FE����������F������

Poto-Poto mboka monene, Poto-Poto une grande ville, chantaitAntoine Moundanda. Ce quartier

cosmopolite abritera à partir du 13 juilletla 9e édition du Fespam (Festival pana-fricain de musique), au Stade Eboué.

C’est dans ce quartier que prit naissancela musique congolaise dite moderne il y a80 ans environ. Et, pendant longtemps,Poto-Poto est resté le lieu des mondani-tés de Brazzaville, ville de musique,comme le disait si bien Bibi de Massoukaau début des années 60 : Joli joli Brazza-ville au Congo des carnavals. Cette chan-son exécutée par l’orchestre Cercul Jazzde Ntounta et Franklin Boukakamagnifiait une ville immergée dans uneatmosphère festive quasi permanente, enparticulier Poto-Poto, avec des barsentrés dans la légende de la vie mon-daine : Gaité Brazza, Congo Zoba, ChezBaker, Tala Tala, Bouya bar, ChezFaignond, Pavillon Bleu, Mon pays,Bozoum Bar, Bar, Congo Bar, ChezCardot, Fiesta, Café Nono, Makambo,Cara la Causette, etc.

De tous ces lieux de divertissement,Chez Faignond est, sans conteste, le plusemblématique. Tout le monde y accourt.Sa réputation dépasse les frontières na-tionales. Ce bar est le siège de l’orchestreBantous de la capitale à sa création et,aussi, celui de la Violette, association fé-minine de Georgine Saba, Mme Faignonddans la vie, immortalisée par le chanteurTino Mab dans la chanson Mariana, uneode à l’amitié et à la femme, femme exal-tée par Franklin Boukaka dans Les Braz-zavilloises… vraiment formidables, dra-pées dans leurs pagnes aux couleursd’arc-en-ciel, ces couleurs chatoyantesqui se répandent dans nos rues dès po-tron-minet et les habillent d’un manteaude gaité, en lingala esengo, au plurielbisengo, que chante Mulamba Joseph,Mujos, dans une œuvre de Jean-sergeEssous, Auguy na nganda : Bisengo bi-mati é na nganda ya Faignond éé.

Il s’agit ici du site situé, à l’époque, aukilomètre 13, limite dite nord de l’ag-glomération de Brazzaville où Faignondavait ouvert une extension de son my-thique bar dont le nom renvoyait subli-

mement au tout premier du même nom,sis rue Mbakas à Poto-Poto. Cette ar-tère est désormais dénommée ÉmileFaignond. Au-delà de la borne kilomé-trique 13, on accédait, après avoir tra-versé une petite zone sablonneuse, auxvillages Kombo et Massengo, au-jourd’hui intégrés dans la commune deBrazzaville.

La gaieté, que n’altèrent pas les diffi-cultés existentielles inhérentes à toutevie humaine, Poto-Poto la doit, en pre-mier lieu, à la musique, exécutée parses orchestres : Bonne Espérance, MéloCongo, Victoria, Negro Jazz, CerculJazz, Bantous, Negro Band, Novelty,African Mod Matata, Kimbo Touma, Or-phée Jazz, Les Fantômes, Super Bo-boto, Trois Frères. Des noms commePaul Kamba, Albert Loboko, Dadet Da-mongo, Bienvenu Beniamino, Lamotha,Liberlin de Shoriba, Diaboua Lièvre,Pandi Saturnin, Michel Makouala, Jo-seph Kaba, Jean-Serge Essous, CélestinKouka, Edo Ganga, Pamelo, MichelBoyibanda, Celi Bitsou, Marie Bella,Maurice Obami, Freddy Kebano, Théo

Blaise, Mbaki Aaron, Ange Linaud, sontinscrits dans la nomenclature de la ga-laxie musicale mondiale.

Mais la musique, à Poto-Poto, c’est aussila musique traditionnelle, millénaire,substratum de la musique moderne dontle ballet Diaboua fut l’émanation. Ellerencontre toujours un grand succès au-près du public et nourrit de sa sève vivi-fiante toutes les autres formes musicales,notamment, la nouvelle obédience dé-nommée musique tradi-moderne et quiprolifère avec un succès certain.

La musique à Poto-Poto, c’est aussi laChorale des Piroguiers, à dominante for-tement religieuse. Enfin, pardonnez l’al-lure volontairement tautologique de la li-tanie qui suit ; la musique à Poto-Poto,c’est enfin cette musique qui s’instituemusique religieuse par opposition à lamusique mondaine qui a donné ses titreset ses lettres de noblesse à la musiquecongolaise.

Plein succès au Fespam 2013 !

Mfumu

BRIN D’HISTOIRE

Le Fespam 2013

Jean-Michel Mbono l’a indiquéau terme du stage de formationdes entraîneurs de haut niveauanimé à la fin de mois de juin àIgnié par Philippe Redon, l’expertde la Fédération internationalede football. Pour ce faire, la Fédérationcongolaise de football (Féco-foot) entend multiplier des stra-tégies pour pousser les entraî-neurs congolais à se doter d’uncadre juridique qui les protége-rait dans l’exercice de leursfonctions. La formation organisée à leurintention à Ignié répond aussi à cet im-pératif de leur permettre de maîtrisertoutes les données techniques et scien-tifiques et de les appliquer avec succèssur le terrain. Le football congolais a ré-gressé faute d’entraîneurs qualifiés etla Fécofoot entend relever ce défi à tra-vers des formations, une des prioritéspour les responsables du footballcongolais. Tous ont reconnu que les en-traîneurs congolais évoluent dans l’in-formel. « Le président du club est le seul quirecrute. Que l’entraîneur ait le ni-veau ou pas pour encadrer l’équipe[…] n’intéresse pas le président duclub. De la même manière, il le ré-voque sur un simple coup de tête.

Tout ceci parce qu’il n’existe pas decadre juridique protégeant l’entraî-neur. Les présidents des clubs écra-sent les entraîneurs lorsqu’ils en ontl’occasion ou alors ces derniers lesfuient sans rien revendiquer », acommenté Jean-Michel Mbono.Il a indiqué que cet état de fait n’hono-rait pas la pratique du football congo-lais et que la Fécofoot devait inciter à larecherche de mesures efficaces per-mettant de doter les entraîneurs d’uncadre juridique cernant les droitset devoirs des clubs au travers desdirigeants et des entraîneurs, maisaussi la Fécofoot en sa qualité d’or-gane juridictionnel.

James Golden Éloué

FOOTBALL

Les entraîneurs congolais bientôtprotégés par un cadre juridique

Jean-Michel Mbono et Philippe Redon lors de la clôture du

stage de formation de haut niveau des entraîneurs congolais

Les pratiquants de cet art martial ont amorcé ledernier virage de mise au point technique afind’être à la hauteur de la deuxième édition de l’opennational de Ju-jitsu qui ouvrira ses portes le 4 août.Les compétiteurs viendront de plusieurs dépar-tements du pays. Ils représenteront les clubs af-filiés à l’Union congolaise de Ju-jitsu (Ucoju).L’initiative, à en croire le président de l’Ucoju,Kiss Moukala, vise à vulgariser cet art martial ja-ponais qui a donné naissance au judo. «Notre ob-jectif est de promouvoir le Ju-jitsu au Congo.J’ose croire que ceux qui découvriront la disci-pline, grâce à ce genre d’activités, n’hésiterontpas à nous rejoindre pour accroître le nombredes pratiquants du Ju-jitsu dans notre pays », a-t-il déclaré. Cette compétition servira, par ailleurs, de prépa-ration à la Coupe du monde de Ju-jitsu qui se dis-putera en Ukraine en octobre de cette année. LesDiables rouges de cette discipline voudraient, eneffet, réussir cette épreuve mondiale. D’autant

plus, qu’en fonction de leurs performances àcette coupe du monde, le Congo pourra assumerla présidence de la discipline dans la zone 4. Cettezone est composée, entre autres, du Cameroun,du Tchad, du Gabon, de la République centrafri-caine et de la RD Congo. Le président de l’Ucojua assuré, à ce propos, que « la participation desDiables rouges ne sera pas vaine, pourvu que lesmoyens de préparation soient mis à leur dispo-sition ».L’Ucoju, il faut le souligner, n’en est pas à sa pre-mière expérience dans l’organisation d’un open,puisqu’en avril dernier la structure lançait la pre-mière édition de la compétition. Un open, rappe-lons-le, est une compétition qui réunit les profes-sionnels et amateurs d’une discipline sportive.C’est donc ces deux catégories de pratiquants quiseront aux prises le 4 août dans le cadre de ladeuxième édition de l’open national du Ju-jitsu.Le Ju-jitsu est un art martial créé par les samou-raïs (guerriers) japonais durant l’ère féodale de

leur pays. L’objectif était de se dé-fendre quand ils étaient désarmés.Les techniques de combat utili-sées dans cette discipline sontclassées en trois catégories : lestechniques de frappe (atemiwaza), celles de projection (nagewaza) et celles de contrôle (ka-tame waza). Au Congo, la disci-pline est pratiquée depuis plu-sieurs décennies. L’Ucoju qui régitla discipline dans le pays, est affi-liée à la Fédération congolaise dekaraté et arts martiaux affinitaires.

Rominique Nerplat Makaya

JU-JITSU

Les athlètes préparent l’Open national

Une séquence de préparation en vue de la 2e édition de l’open de Ju-jitsu