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L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN N°1777 MARDI 9 JUILLET 2013 www.lesdepechesdebrazzaville.com 200 FC Le chef de l’État, en sa qualité de commandant suprême des Forces armées de la RDC (Fardc), a concrétisé dimanche le processus de leur rajeu- nissement amorcé depuis le mois d’août dernier à travers une série d’ordonnances. De nombreux militaires et policiers en âge avancé ont été re- traités et d’autres promus en grades dont certains à titre posthume. Pour le ministre de la Défense, il est temps d’assainir le secteur au sein duquel continuaient d’œuvrer des personnes âgées phy- siquement mal appoint. Il est question, a-t-il dé- claré, d’adapter le fonctionnement des Fardc aux normes dans les armées modernes. Il s’agit ici d’un processus qui va se poursuivre pour qu’à terme, le pays se dote d’une armée véritablement aguerrie et dissuasive capable de sauvegarder l’in- tégrité territoriale. La démarche, qui entre dans le cadre de la réforme de l’armée, avait été lancée depuis le mois d’août lorsqu’il avait été question de recruter des jeunes pour renforcer l’ossature vieillissante de l’armée nationale. Page 12 La RDC vient officiellement de basculer lundi dans l’ère de la connectivité permanente et de l’économie numérique via l’inauguration de la station d’atterrage de Muanda. La ma- nifestation à laquelle plusieurs personnalités du pays et les membres du gouvernement avaient rehaussé de leur présence se veut un symbole digne de la révolution de la moder- nité prônée par Joseph Kabila. « C’est un pas de géant qui pourra booster l’image souvent écornée du pays », a déclaré le ministre des Postes, télécommunication, nouvelles technologies de l’information et de la com- munication. Il a également salué l’accom- pagnement de l’ouvrage, surtout dans sa phase terminale par les ingénieurs d’Alca- tel qui, après plusieurs essais techniques, en ont certifié la conformité. Toutefois, comme l’a précisé Tryphon Kin- Kiey Mulumba, un mécanisme de gestion im- pliquant le gouvernement et la Société congolaise des postes et des télécommunica- tions sera mis en place dans l’intérêt bien compris des usagers et des opérateurs privés pour une exploitation efficiente du réseau. Page 13 Les leaders politiques, les secrétaires généraux et les cadres des partis poli- tiques participant au conclave de l’op- position ne jurent que par la non-révi- sion de la constitution, et précisément en son article 220 qui traite, entre au- tres, de la forme républicaine de l’État, du principe du suffrage universel, du nombre et de la durée des mandats du président de la République. Ils souhaitent, par ailleurs, que les concertations nationales convoquées par le chef de l’État se tiennent sous les auspices de l’envoyée spéciale et du re- présentant spécial du secrétaire général des Nations unies, avec une facilitation neutre. Un mécanisme mixte incluant toutes les composantes parties pre- nantes et la communauté internationale devra, selon eux, se charger du suivi des recommandations de ce forum dont la clôture est prévue pour ce mardi. Page 12 « Histoire de la dissidence au sein de l’Église kimbanguiste à la lu- mière de 26=1. Témoignage » a été présenté officiellement aux fi- dèles de l’Église kimbanguiste de Nkamba. L’œuvre d’Armand Apota Salimba Monga relate la vraie histoire de l’Église émaillée des soubresauts dont la dissi- dence intervenue en octobre 2002. L’objectif visé est d’amener les fidèles à cerner les contours de cet épisode douloureux relatif à l’évolution de leur Église. Ce livre qui est le fruit de trois ans d’écriture contient non seule- ment des témoignages, mais aussi des interviews des fidèles ayant vécu les évènements. Il contient cent septante-trois pages réparties en sept chapitres qui restituent les temps fort ayant marqué l’Église jusqu’à la rupture de son unité. Page 14 Les Léopards locaux ont battu, dans le cadre des éliminatoires de la 3e édition du Championnat d’Afrique des Nations (Chan), les Diables rouges composés des joueurs évoluant au Congo Braz- zaville par deux buts à un grâce aux réalisations de Kabamba Mu- kundji et Éric Bokanga. Pour cette rencontre, le sélectionneur Santos Muntubile a aligné une os- sature sans les internationaux du TP Mazembe actuellement en stage de préparation à Accra, ex- cepté Éric Bokanga. L’autre rencontre de la Zone Afrique centrale entre le Gabon et le Cameroun ne s’est pas jouée, le pays de Paul Biya étant suspendu par la Fifa de toutes les compéti- tions internationales. Si la Fifa maintient sa décision, le Congo Brazzaville et la RDC se qualifie- ront peu importe le résultat du match retour. Page 15 RÉFORME DE L’ARMÉE CBBEBAD E DD CECE F DA D C Un convoi des Fardc INTERNET HAUT DÉBIT La RDC de plain-pied dans la fibre optique Vue intérieure de la station d'atterrage de Muanda RÉVISION DE LA CONSTITUTION L’opposition fait bloc autour de l’article 220 LIVRES Un ouvrage sur la dissidence de l’Église kimbanguiste présenté à Nkamba CHAN 2014 La RDC bat le Congo Brazzaville à Kinshasa

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Page 1: N°1777 MARDI 9 JUILLET 2013 CB BEB ADE D D CECEF D A D Clesdepechesdebrazzaville.fr/_zbhfiles/download.php?... · Afrique centrale entre le Gabon et le Cameroun ne s’est pas jouée,

L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

N°1777 MARDI 9 JUILLET 2013www.lesdepechesdebrazzaville.com200 FC

Le chef de l’État, en sa qualité de commandantsuprême des Forces armées de la RDC (Fardc), aconcrétisé dimanche le processus de leur rajeu-nissement amorcé depuis le mois d’août dernier àtravers une série d’ordonnances. De nombreuxmilitaires et policiers en âge avancé ont été re-traités et d’autres promus en grades dont certainsà titre posthume. Pour le ministre de la Défense,il est temps d’assainir le secteur au sein duquelcontinuaient d’œuvrer des personnes âgées phy-siquement mal appoint. Il est question, a-t-il dé-claré, d’adapter le fonctionnement des Fardc auxnormes dans les armées modernes. Il s’agit icid’un processus qui va se poursuivre pour qu’àterme, le pays se dote d’une armée véritablementaguerrie et dissuasive capable de sauvegarder l’in-tégrité territoriale. La démarche, qui entre dans lecadre de la réforme de l’armée, avait été lancéedepuis le mois d’août lorsqu’il avait été questionde recruter des jeunes pour renforcer l’ossaturevieillissante de l’armée nationale.

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La RDC vient officiellement de basculer lundidans l’ère de la connectivité permanente etde l’économie numérique via l’inaugurationde la station d’atterrage de Muanda. La ma-nifestation à laquelle plusieurs personnalitésdu pays et les membres du gouvernementavaient rehaussé de leur présence se veut unsymbole digne de la révolution de la moder-nité prônée par Joseph Kabila. « C’est un pasde géant qui pourra booster l’image souventécornée du pays », a déclaré le ministre desPostes, télécommunication, nouvellestechnologies de l’information et de la com-munication. Il a également salué l’accom-pagnement de l’ouvrage, surtout dans saphase terminale par les ingénieurs d’Alca-tel qui, après plusieurs essais techniques,en ont certifié la conformité.Toutefois, comme l’a précisé Tryphon Kin-Kiey Mulumba, un mécanisme de gestion im-pliquant le gouvernement et la Sociétécongolaise des postes et des télécommunica-tions sera mis en place dans l’intérêt biencompris des usagers et des opérateurs privéspour une exploitation efficiente du réseau.

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Les leaders politiques, les secrétairesgénéraux et les cadres des partis poli-tiques participant au conclave de l’op-position ne jurent que par la non-révi-sion de la constitution, et précisémenten son article 220 qui traite, entre au-tres, de la forme républicaine de l’État,du principe du suffrage universel, dunombre et de la durée des mandats duprésident de la République. Ils souhaitent, par ailleurs, que lesconcertations nationales convoquéespar le chef de l’État se tiennent sous lesauspices de l’envoyée spéciale et du re-présentant spécial du secrétaire généraldes Nations unies, avec une facilitationneutre. Un mécanisme mixte incluanttoutes les composantes parties pre-nantes et la communauté internationaledevra, selon eux, se charger du suivi desrecommandations de ce forum dont laclôture est prévue pour ce mardi.

Page 12

« Histoire de la dissidence au seinde l’Église kimbanguiste à la lu-mière de 26=1. Témoignage »a étéprésenté officiellement aux fi-dèles de l’Église kimbanguiste deNkamba. L’œuvre d’ArmandApota Salimba Monga relate lavraie histoire de l’Église émailléedes soubresauts dont la dissi-dence intervenue en octobre2002. L’objectif visé est d’amenerles fidèles à cerner les contoursde cet épisode douloureux relatifà l’évolution de leur Église.Ce livre qui est le fruit de trois ansd’écriture contient non seule-ment des témoignages, maisaussi des interviews des fidèlesayant vécu les évènements. Ilcontient cent septante-troispages réparties en sept chapitresqui restituent les temps fortayant marqué l’Église jusqu’à larupture de son unité.

Page 14

Les Léopards locaux ont battu,dans le cadre des éliminatoires dela 3e édition du Championnatd’Afrique des Nations (Chan), lesDiables rouges composés desjoueurs évoluant au Congo Braz-zaville par deux buts à un grâceaux réalisations de Kabamba Mu-kundji et Éric Bokanga. Pourcette rencontre, le sélectionneurSantos Muntubile a aligné une os-sature sans les internationaux duTP Mazembe actuellement enstage de préparation à Accra, ex-cepté Éric Bokanga.L’autre rencontre de la ZoneAfrique centrale entre le Gabon etle Cameroun ne s’est pas jouée, lepays de Paul Biya étant suspendupar la Fifa de toutes les compéti-tions internationales. Si la Fifamaintient sa décision, le CongoBrazzaville et la RDC se qualifie-ront peu importe le résultat dumatch retour.

Page 15

RÉFORME DE L’ARMÉE

�CBBE�BAD��E��D�D������C�EC��E���F�D��A���D���C���

Un convoi des Fardc

INTERNET HAUT DÉBIT

La RDC de plain-pied dans la fibre optique

Vue inté�rieure de la station d'atterrage de Muanda

RÉVISION DE LA CONSTITUTION

L’opposition fait bloc autour de l’article 220

LIVRES

Un ouvrage sur la dissidence del’Église kimbanguisteprésenté à Nkamba

CHAN 2014

La RDC bat le CongoBrazzaville à Kinshasa

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2 | POLITIQUE AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������

LES DÉPÊCHESDE BRAZZAVILLE

Les Dépêches de Brazzaville sont une publication de l’Agence d’Information d’Afrique centrale (ADIAC)Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

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Directeur de la publication : Jean-Paul PigasseSecrétariat : Raïssa Angombo

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RÉDACTIONS

Directeur des rédactions : Émile GankamaAssistante : Leslie KangaPhotothèque : Sandra Ignamout

Secrétaire des rédactions : Jocelyn Francis WaboutSecrétaire des rédactions adjoint :Rewriting : Arnaud Bienvenu Zodialo, Clotilde Ibara, Norbert Biembedi

Rédaction de Brazzaville

Rédacteurs en chef : Guy-Gervais Kitina,Thierry NoungouService Société : Parfait Wilfried Douniama (chef de service)Guillaume Ondzé, Fortuné Ibara, Lydie Gisèle OkoService Politique : Roger Ngombé (chef de service),

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ÉDITORIAL

Programme

P reuve, s’il en fallait une, que le Congo se trouve de nouveauau centre de toutes les attentions de la communauté inter-nationale ce mois de juillet 2013 verra se dérouler une série

d’évènements qui ne sauraient laisser personne indifférent.

Jugez plutôt :

-Ce mardi 9 juillet, la ministre déléguée française chargée de laFrancophonie, Yamina Benguigui, viendra à Brazzaville où elle serareçue par le président Denis Sassou N’Guesso.

-Du 13 au 20 juillet se déroulera la neuvième édition du FestivalPanafricain de musique qui drainera vers le Congo la fine fleur desartistes africains pour une semaine de folie durant laquelle notrecapitale vivra à un rythme endiablé.

-Le 15 juillet, alors que le Fespam battra son plein, le ministrefrançais de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sera à son tour dans lesmurs pour parler avec les plus hautes autorités congolaises de lagestion et de la prévention des crises en Afrique centrale.

-Le 23 juillet, toujours dans notre capitale, se déroulera un Forum« Forbes Afrique » qui sera animé par la journaliste françaiseChristine Ockrent et qui réunira de nombreuses personnalités pourparler de l’émergence des classes moyennes en Afrique.

-Deux jours plus tard sera lancé le programme « Lissobo », montéen coopération étroite avec la célèbre école française Hautes étudescommerciales (HEC) qui vise à renforcer le dialogue public-privé enrendant l’administration congolaise plus performante.

-Et à cette occasion, le 25 juillet, l’ancien Premier ministre françaisMichel Rocard donnera au Palais de congrès une conférence quis’annonce mémorable sur le thème : « La puissance publique,facteur de développement au Congo ».

De façon très évidente, Brazzaville redevient donc ce qu’elle futjadis, c’est-à-dire l’un des principaux centres intellectuelset artistiques du continent. À nous, maintenant de faire en sorte quecette émergence ne soit ternie, faussée par aucune erreur, aucunfaux-pas.

Les Dépêches de Brazzaville

Les femmes du Parti congolais dutravail (PCT) ont fait leur part detravail. La mission revientdésormais à l’exécutif du parti defixer la date de la tenue ducongrès constitutif de la futureorganisation des femmes quinaîtra sur les cendres de l’Unionrévolutionnaire des femmes duCongo (URFC).Les sous-commissions tech-niques, qui ont travaillé pendantplus de deux mois, ont présentéofficiellement leur travail au coursdes séances plénières organiséesdu 5 au 6 juillet au Palais desCongrès de Brazzaville. Les docu-ments adoptés, avec amende-ments, ont porté sur les projetsdes statuts et de règlement inté-rieur ; le projet de la plateforme ;le document sur les stratégies decommunication et de marketing ;l’analyse de la situation de lafemme aux plans national et in-ternational ; le document sur le

mouvement associatif féminin auCongo : le bilan critique de l’URFC; l’hymne et le logo. La nouvelle organisation desfemmes du PCT, dont la dénomi-nation finale et exacte sera adop-tée au congrès constitutif, eststructurée en unions catégo-rielles. Elle fonde son action au-tour de la social-démocratie, idéo-logie du PCT. Les valeurscardinales défendues par ce futurmouvement féminin reposent surla démocratie pluraliste, la liberté,la justice sociale, la dignité hu-maine et le respect mutuel. Cettefuture organisation est ouverte àtoutes les femmes congolaises quiacceptent les principes et ses va-leurs cardinales. L’adhésion àcette structure est libre et volon-taire et se fait par écrit à l’aided’une fiche détaillée.Selon la présidente de la commis-sion préparatoire et d’organisa-tion du congrès constitutif, Esther

Gayama Ahissou, «c’était dansl’ordre normal des choses. Ne fal-lait-il pas des débats internes, deséchanges soutenus, des idées for-tement articulées, pour aboutir àdes résultats palpables et so-lides ».Et Esther Gayama Ahissoude conclure : « Cela témoigne de lavitalité de la femme congolaise mo-derne, et du rôle que l’on attendd’elle face aux nombreux défisauxquels elle fait face dans notresociété actuelle. »De sources sûres, le congrèsconstitutif de la future organisa-tion des femmes du PCT pourraitse tenir au cours de la deuxièmequinzaine de juillet avec pourthème : « Femmes du Congo, le-vons-nous pour la création d’uneorganisation des femmes du PCTen vue de contribuer à laconstruction d’un Congo nou-veau, prospère, épris de paix et dejustice ».

Roger Ngombé

CONGRÈS DES FEMMES DU PCT

Les regards sont tournés vers le secrétariat permanent du parti

Des socialistes de différents paysse sont rassemblés du 5 au 7 juil-let à Tunis pour débattre du pro-cessus démocratique en Afrique.Cette réflexion a été engagée lorsdu deuxième congrès ordinairedu Forum démocratique pour letravail et les libertés (Ettakatol),sous la houlette de Mustapha BenJaafar, secrétaire général et mem-bre fondateur du parti.Des hommes politiques de renomont débattu dans la capitale tuni-sienne des enjeux et perspectives

de la démocratie africaine, en vued’instituer les bases d’une social-démocratie au moment même oùl’Égypte est en proie à des vio-lences après la destitution par l’ar-mée du président MohamedMorsi.Les bouleversements démocra-tiques que connaît actuellementl’Afrique interpellent les gouver-nants du monde. À l’occasion decette rencontre, les partis socia-listes français, allemand, espa-gnol, suisse, sénégalais, algérien,

marocain, et kurde étaient repré-sentés.La partie congolaise était repré-sentée par Bonaventure Mbaya,président du mouvement Conver-gence citoyenne, qui s’est focalisésur « l’évolution de la démocratieen Afrique centrale en général, etau Congo-Brazzaville en particu-lier ».Signalons que ces assises ontcoïncidé avec la visite officielle duprésident français en Tunisie.

Josiane Mambou-Loukoula

DÉMOCRATIE

Débat autour de son évolution en Afrique

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AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������ POLITIQUE / ÉCONOMIE | 3

En septembre, cela fera uneannée que la maquette du siègede l’Association des producteursde pétrole africain (Appa) auraété dévoilée et présentée auministre des Hydrocarbures.Aujourd’hui, le projet semble aupoint mort alors que selon l’Appa,les locaux actuels, au 18e étagede la tour Nabemba, sont devenusinsuffisants vu l’augmentation dupersonnel.Le projet prévoit que le commis-sariat de police situé au rond-point de la Coupole, en centre-ville de Brazzaville, soit remplacépar un immeuble de dix niveauxdestiné à abriter les nouveaux bu-reaux de l’APPA. Estimé à plus de4 milliards FCFA, il sembleconnaître un retard dans son exé-cution par rapport aux délais dé-

cidés lors de la 44e réunion desexperts de l’institution. Compte tenu de l’intérêt que sus-cite le sous-sol africain, encorepeu exploré, auprès des investis-seurs traditionnels et nouveaux,le démarrage des travaux deconstruction devrait être unepriorité, estiment certains Brazza-villois. La délocalisation du com-missariat de police de la Coupoletarde en raison du manque de siteadapté. Selon le porte-parole de lapolice nationale, la mise en œuvredu projet de délocalisation ducommissariat du rond-point de laCoupole, prévue depuis le mois dejanvier, tarderait faute de terrain,malgré l’urgence signalée parl’APPA. Il a assuré que la re-cherche d’un site approprié étaitlancée et que le nouveau poste de

police de la Coupole serait bientôtcréé. « On ne peut pas délocaliserle commissariat de police tantqu’on n’aura pas trouvé un endroitapproprié. Mais du côté de l’APPA,les choses pressent d’autant plusqu’il y a des impératifs qui com-mandent que les travaux commen-cent. Notre hiérarchie s’attache àréunir toutes les conditions afinque le commissariat central desPlateaux soit rapidement déloca-lisé dans un endroit se trouvantsur son territoire de compétence »,a indiqué Jean Eve Alakoua.Il a rappelé que l’installation decertains commissariats dans desbâtiments privés avait permis defaire rapidement face à un besoingrandissant de sécurité dans lesquartiers. Cela explique aussi, a-t-il ajouté, la décision prise par le

commandement de la police, surinstruction du ministère de l’Inté-rieur, de changer l’organisationdes services dans le départementde Brazzaville. Ainsi, quatre com-missariats centraux ont été créés,se substituant au commissariatcentral. Mais la volonté de sécuri-ser les populations en maillant laville de Brazzaville en postes depolice se heurte souvent à la diffi-culté de trouver des terrains dis-ponibles, a souligné Jean Eve Ala-koua. Cela explique le fait que lamajorité des postes ont été no-tamment installés sur les sites oùil existait déjà un commissariatd’arrondissement ou de quartier.« Aujourd’hui, aucun commissa-riat central du département deBrazzaville n’est installé là où il de-vrait normalement être. C’est la de-

mande croissante en sécurité quiexige qu’on les installe avant lacréation officielle des structures », areconnu le porte-parole de la police,en précisant que le commissariat cen-tral des Plateaux, qui supervise lecentre-ville et l’arrondissement n°2,Bacongo, occupait aujourd’hui le siteoù se trouvait le commissariat dequartier de la Coupole. « En janvier,un projet de délocalisation a étéannoncé, car le site devrait abriterle siège de l’Appa. L’immeubleépousera l’architecture des au-tres bâtiments modernesconstruits dans la zone. Le pro-jet s’inscrit aussi dans l’optiquede moderniser le centre-villedans le cadre de la politiqued’urbanisation qu’a enclenchéele gouvernement », a-t-il ajouté.

Rock Gassakys

APPA

Les travaux de construction du nouveau siège tardent à démarrer

Pour commémorer le premieranniversaire de la mort de DavidCharles Ganao, décédé le 6 juillet2012 à Paris, le ministre du Tourismeet de l’Environnement, Josué RodrigueNgouonimba, l’un des proches dudisparu, a organisé une séried’activités le 6 juillet à Djambala, lieuoù repose pour l’éternité celui que l’onappelait affectueusement le patriarchedes Batékés.Que ce soit lors du recueillement surla tombe de David Charles Ganao oudans la paroisse Saint-Joseph deDjambala où une messe d’action degrâces a été dite, l’on pouvait lire latristesse sur le visage de tous ceuxqui ont côtoyé l’ancien Premier mi-nistre du Congo sous le régime duprésident Pascal Lissouba. Les popu-lations de Djambala, sa famille et lesmembres de l’Union des forces dé-mocratiques (UFD), parti politiqueque dirigeait David Charles Ganaodepuis sa création, n’ont pas manquéde témoigner les qualités du « fils duterroir ». Le ministre Josué RodrigueNgouonimba, également député deDjambala pour le compte de l’UFD, aprofité de l’occasion de cette cérémo-nie du souvenir pour appeler les res-sortissants de la localité à la paix et àl’unité. Rappelons à cet effet quecette ville, non seulement accueillecette année la municipalisation accé-lérée couplée à la fête nationale du 15août, mais va également fêter soncentenaire. Josué Rodrigue Ngouo-nimba a d’ailleurs mis en place uncomité de réflexion pour l’organisa-tion de ce centenaire. Il a appelé lesfilles et fils de Djambala à s’impli-quer dans les préparatifs de ces

événements majeurs qui permet-tront à la localité de se développer.

Qui était David Charles Ganao ?David Charles Ganao est né en 1928 àDjambala dans la région des Pla-teaux. Après ses études, il entre dansla vie active comme instituteur. Il de-vient ensuite inspecteur de l’ensei-gnement primaire. Il adhère au Mou-vement socialiste africain (MSA) deJacques Opangault, affilié à la sectionfrançaise de l’internationale ouvrière.En 1960, il est sélectionné, à l’issued’un concours, pour une formation dedeux ans du ministère français desAffaires étrangères, en compagnie deMathieu Wattoula et Bernard Kolélas.

Il effectue alors une année d’ensei-gnement théorique au Quai d’Orsayainsi qu’une année de pratique à l’am-bassade de France à Londres. À l’is-sue de cette formation, il est nomméambassadeur de la République duCongo aux États-Unis et à l’Organisa-tion des Nations unies. Il est en posteaux États-Unis, lorsqu’un mouve-ment populaire renverse le présidentFulbert Youlou, le 15 août 1963. Al-phonse Massamba-Débat, chef dugouvernement provisoire, le nommeministre des Affaires étrangères. Ilest confirmé à ce poste à la constitu-tion du gouvernement définitif le 24décembre 1963. Le 26 avril 1966,après le remplacement de Pascal Lis-

souba par Ambroise Noumazalaye auposte de Premier ministre, il estnommé ministre des Affaires étran-gères, de la Coopération, du Tourisme,de l’Aviation civile et de l’Agence pourla sécurité de la navigation aérienneen Afrique et à Madagascar (Asecna).En janvier 1968, le président Al-phonse Massamba-Debat démet Am-broise Noumazalaye de ses fonctionset assume lui-même les fonctions dePremier ministre. David Charles Ga-nao n’est pas reconduit au gouverne-ment. En 1973, il rentre dans le gou-vernement d’Henri Lopes au poste deministre des Affaires étrangères. Endécembre 1975, il n’est pas reconduitdans le gouvernement formé par Louis

Sylvain-Goma. Il devient fonctionnairedes Nations unies, en poste à Vienne(Autriche). Il prend sa retraite en1990. À l’avènement du multipartismeen 1990, il crée l’Union des forces dé-mocratiques (UFD). De 1991 à 1992,il est membre du Conseil supérieur dela République, Parlement de la transi-tion démocratique. En 1992, il est éludéputé de Djambala avec deux autrescandidats de son parti. Le 27 août1996, le président Pascal Lissouba lenomme Premier ministre avant de lefaire remplacer par Bernard Kolélas,le 8 septembre 1997. David CharlesGanao restera une icône de la scènepolitique congolaise.

Tiras Andang

COMMÉMORATION

David Charles Ganao, un an après

Josué Rodrigue Ngouonimba se recueille sur la tombe en présence des officiels et des membres de l’UFD.

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4 | ÉCONOMIE AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������

Le Secrétariat Exécutif Permanent du Conseil National de Lutte contre le VIH et le SIDA(SEP/CNLS) recrute un Responsable Administratif et Financier pour l’Unité Départementale deLutte contre le SIDA (UDLS) de Brazzaville, dans le cadre de la mise en œuvre des Projets fi-nancés par le Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme.Titre du poste : Responsable Administratif et Financier.Lieu d’affectation : BrazzavilleDurée du contrat : 1 an renouvelable, à compter du 1 août 2013 avec une période d’essai detrois mois..Rémunération : La rémunération sera fixée sur la base de la qualification, de l’expérience ducandidat et des conditions de travail local.Description des tâches : Sous l’autorité du coordonnateur de l’UDLS et la supervision du Res-ponsable de l’Unité de Gestion Fiduciaire, le Responsable Administratif et financier de l’UnitéDépartementale de Lutte contre le Sida (UDLS) aura pour tâches de :Contribuer à la planification des activités du programme départemental de lutte contre le VIHet le SIDA ;Préparer le budget de l’UDLS et suivre son exécution en liaison avec l’unité de gestion Fidu-ciaire ;Assurer la gestion administrative de l’UDLS (correspondances administratives, suivi des dos-siers administratifs etc.) ;Produire et tenir à jour les états comptables et financiers ;Assister les missions d’audit externe et d’appui du projet ;Assurer l’exécution et le suivi financier des contrats et autres documents liés à la passation desmarchés en rapport avec le budget du R9, au niveau du département ;Contribuer à la préparation des rapports hebdomadaires de l’UDLS, des rapports d’activités tri-mestrielles et particulièrement les rapports financiers et logistiques de l’UDLS ;

Assurer la gestion du matériel de l’UDLS ;

Exécuter toutes les autres tâches, à la demande du Coordonnateur, du Chef d’équipe ou duResponsable de l’UGF.Conditions de candidature :Titulaire d’un BTS ou d’une licence en finance et comptabilité ou un diplôme équivalent ;Expérience de travail d’au moins trois ans dans le domaine de la comptabilité;Capacité d’utiliser l’outil informatique (Word, Excel et un logiciel de comptabilité) et internet ;Capacité de rédaction, notamment des correspondances administratives, comptes rendus etrapports ;

Maîtrise de la langue française.Composition du dossier de candidature : Les dossiers de candidature comprendront les piècessuivantes :1.Une demande manuscrite ;2.Une lettre de motivation pour le poste ;3.Un curriculum vitae avec attestation de diplôme obtenu4.Un casier judicaire ;5.Les attestations ou certificats de travail6.Un certificat de nationalité ;7.Une copie d’acte de naissance ;8.Un certificat médical.

Critères de sélection-Qualification générale du candidat (diplôme) : 20 points-Expérience professionnelle : 30 points-Qualification spécifique au poste ;Expérience dans la mobilisation et la lutte contre le VIH/SIDA avec les ONG ou les OBC natio-nales et internationales : 20 pointsMaîtrise de l’outil informatique : 20 pointsCapacité de management : 10 points

Seuls les candidats qui obtiendront 70 points seront présélectionnés et subiront un test.

Dépôt du dossier de candidature : Les dossiers de candidature doivent être adressés, au plustard, le 16 juillet 2013, à 14 heures, sous plis fermé aux adresses ci-dessous, avec la men-tion « Avis de vacances de poste pour le recrutement du RAF de l’UDLS de Brazzaville»Conseil National de Lutte contre le SIDA, Secrétariat Exécutif Permanent, Attn : Dr MarieFrancke PURUEHNCE, Rue des Anciens Enfants de Troupe (AET), Non loin du CEG NGANGAEdouardBP : 2459, Brazzaville ; Tél. (242) 06 663 15 59/06 624 70 00/ 05 551 38 93, E-mail : [email protected]

La Secrétaire Exécutive,

Dr Marie Francke PURUEHNCE

AVIS DE VACANCES DE POSTE

En mission d’évaluation des chantiersentrepris dans le cadre des phases 1 et 2du Projet eau, électricité etdéveloppement urbain (PEEDU), ledirecteur des opérations de la Banquemondiale dans les deux Congo, EustacheOuayoro, a animé une conférence depresse le 4 juillet à Pointe-Noire.Eustache Ouayoro était accompagnéde Roland Bouiti Viaudo, député–maire de la ville, et de Sylvie DossouKouamé, représentante de la Banquemondiale au Congo. « Je rends un vi-brant hommage pour l’excellent travailqui se fait ici à Pointe-Noire. Nousavons vu les travaux réalisés en ce quiconcerne les routes et les quartiers fer-més, complètement ré-ouverts et dés-enclavés. Des quartiers qui étaientdans les zones marécageuses sont entrain d’être sortis de cette situation.Nous pouvons donc nous réjouir queles travaux du PEEDU contribuentà l’amélioration de la mobilité despopulations, à la création desconditions pour que les popula-tions se déplacent et mettent en va-leur leur parcelle », a déclaré Eus-tache Ouayoro.Le directeur des opérations de laBanque mondiale s’est exprimé sur laquestion des habitations érigées dansdes zones à risque et qui ont subi beau-coup de dommages lors des récentes

pluies diluviennes abattues sur la ville.« Nous sommes en train de réfléchirsur la solution intermédiaire à appor-ter aux quartiers sinistrés pour quecette tragédie ne se reproduise plus.L’on doit toutefois continuer à sensibi-liser la population sur le fait que toutesles zones ne sont pas constructibles. Ona décidé avec les autorités de dévelop-per un programme de restructurationdes quartiers dits précaires sur le longterme », a poursuivi Eustache Ouayoro.

Le domaine public est inaliénableRoland Bouiti-Viaudo est intervenu àpropos des occupants anarchiques dudomaine public, dont l’incivisme ralen-tit le bon déroulement des travaux à

certains endroits. Il a aussi évoqué leproblème d’éclairage public de la villeen dépit de l’érection des lampadaires.« Le domaine public est inaliénable.Toutes les personnes qui l’occupentsont appelées à le libérer lorsque l’Étatou la collectivité locale engage des tra-vaux. En ce qui concerne l’éclairagepublic de la ville, il faut des postes detransformation. C’est ce que la SNE esten train de faire, puisque cent trans-formateurs sont déjà posés. D’autres leseront progressivement. Il reste ensuitela connexion à faire avec l’électri-cité de la Centrale électrique duCongo. Nous demandons juste unpeu de patience aux populations »,a précisé Roland Bouiti-Viaudo.

46% des populations vivent en dessusdu seuil de la pauvretéSylvie Dossou Kouamé, représentantede la Banque mondiale au Congo, s’estégalement exprimé sur ces travaux. «Nous avons eu une visite très édifiante.Aujourd’hui, le PEEDU bénéficie à unepopulation d’environ 1,2 million depersonnes, avec un accès amélioré auxservices sociaux et aux infrastructuresde base. Cette visite a permis d’identi-fier un certain nombre de défis. Ainsi,nous avons vu que même dans uneville comme Pointe-Noire, le poumonéconomique du Congo, il y a encore despopulations qui sont laissées pourcompte, a-t-elle dénoncé. Nous remar-quons que 46% des populations viventen dessous du seuil de la pauvreté.Nous avons visité des quartiers où lespopulations vivent dans des condi-tions très difficiles. Nous avons vu parexemple une vieille femme en train decurer un caniveau, des familles vivantsans latrines, des enfants vivant dansdes conditions insalubres. Ce sont cesdéfis que nous voulons relever avec lesautorités et la mairie. Voilà aussi lamission de la Banque mondiale : luttercontre la pauvreté, faire en sorte que lacroissance, la prospérité bénéficientvraiment à la population », a concluSylvie Dossou Kouamé.

Hervé Brice Mampouya

POINTE-NOIRE

La mission de la Banque mondiale satisfaite des travaux effectués dans le cadre du PEEDU

La cérémonie d’ouverture s’est dé-roulée dans la salle de mariage de lamaison commune de Poto-Poto,sous la direction du conseiller auxmanifestations commerciales duministre du Commerce et des ap-provisionnements, Rigobert Miéré,en présence de l’ambassadeurd’Égypte au Congo, Enab AboSriaa, et du maire de l’arrondisse-ment, Jacques Elion.Cette foire qui se tient du 5 au 10juillet « vise à permettre l’échangecommercial entre les deux pays », adéclaré le directeur général de lafoire. Et d’ajouter : « Pour lesCongolais qui ne se sont pas encoredéplacés, nous vous attendons. Ve-nez nombreux découvrir la qualitéégyptienne.»À côté de la dizaine destands prévue, dont un stand gas-tronomique, diverses activités sontproposées, notamment des dansesfolkloriques. Les visiteurs aurontégalement le choix entre de nom-breux produits (tissus d’ameuble-ment, tapis, accessoires de couture,objets d’art, vêtements, bijoux et ac-cessoires, chaussures, électroména-ger, ustensiles de cuisine, etc.).

Guillaume Ondzé

COMMERCE

1re édition de la foire égyptienne à Brazzaville

Roland Bouiti Viaudo, Eustache Ouayoro et Sylvie Dossou Kouamé lors de la

conférence de presse

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ÉCONOMIE / SOCIÉTÉ | 5AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������

La rencontre a été organisée le5 juillet par l’Association deséditeurs de presse du Congo(AEPC), que dirige JoachimMbanza, sur le thème « lapresse congolaise face à ladéontologie et l’éthiqueprofessionnelle ». Cette rencontre a été mar-quée par la communication duprésident de l’association SOSCulture pour le développe-ment et le progrès, Michel Ma-kita Nguelolo, auteur d’«Unvrai journaliste est régi par ladéontologie et l’éthique pro-fessionnelle », article parudans les colonnes de La Se-maine africaine du n° 3303 du28 juin 2013. D’après lui, cetéchange concerne les journa-listes de la presse écrite, dontil qualifie certains titres deronflants, très souvent déve-loppés sans preuves et sanssources d’informations fiables.

Il a, pour ce faire, rappelé lecode de la déontologie etl’éthique professionnelle ainsique les droits et devoirs dujournaliste.En ce qui concerne le projetde l’ouvrage intitulé Baromè-tre des médias congolais,Édouard Adzotsa a expliquéque ce livre servira de guidede travail et de plaidoyer pourles journalistes. Il sera dispo-nible en octobre prochain. «Le Baromètre des médiascongolais cherche à réduireles maux qui minent la cor-poration : l’aide aux médiaspar l’État, la discipline de lagestion financière des jour-nalistes, et bien d’autres. Lesjournalistes doivent s’occu-per également de leurs pro-blèmes au lieu de s’occuperseulement de ceux des en-seignants, de la santé et au-tres », a-t-il indiqué.Les inter-

rogations ont porté sur lemanque de solidarité des jour-nalistes, la régulation, la coré-gulation et l’autorégulationdes journalistes, la relation en-tre le Conseil supérieur de laliberté de communication etses pairs, l’Observatoirecongolais des médias, l’Asso-ciation des éditeurs de pressecongolais et les syndicats.Répondant à toutes ces ques-tions, les orateurs et le prési-dent de l’AEPC, JoachimMbanza, ont souligné que lapresse congolaise était à 99%politique. À l’unanimité, lesparticipants ont admis que lapolitique est un grand freinpour l’épanouissement de laprofession. La suspension decertains journaux par leConseil est la conséquence dumanque de professionnalismede certains journalistes.

Lydie-Gisèle Oko.

Boussa Mesmin, agent des Dépêches de

Brazzaville, la famille Kandza et les en-fants ont la profonde douleur de vousannoncer le décès de leur sœur, mèreet tante, Ondzé Kandza Élise, sur-venu le lundi 1er juillet au centrehospitalier et universitaire de Braz-zaville (CHU).La veillée mortuaire se tient au n°163, de la rue Nkouma (Ex arrêt debus boulangerie sur l’Avenue de laTsiémé-Ouenzé-Brazzaville).Le programme des obsèques voussera communiqué ultérieurement.

NÉCROLOGIE

Le Réseau international desCongolais de l’extérieur (RICE)organise du 2 au 4 octobre2013 à Brazzaville, le 1erconcours entrepreneurial pourdynamiser l’économie locale.Le challenge entrepreneurialest un concours qui s’adresseaux futurs créateurs d’entre-prises du Congo, de la RDC etdu Gabon, diaspora comprise,

qui ont un projet de créationd’entreprise qui permettra decréer des emplois à Brazza-ville. Il concerne tous les do-maines d’activités mais valori-sera en priorité les secteurs del’agriculture, l’agro-alimen-taire, le transport et la logis-tique, la construction, les ser-vices du secteur minier etpétrolier, l’économie verte, lestélécommunications et TIC,des secteurs qui, selon les or-

ganisateurs, sont les domainesclés du développement écono-mique et social du bassin duCongo.Une première du genre auCongo : les candidats qui se-ront sélectionnés auront l’op-portunité de gagner jusqu’à 50000 euros (près de 33 millionsde FCFA) et d’être accompa-gnés dans la création de leur

entreprise.

Le RICE à la rencontre des partenairesEdwige-Laure Mombouli, pré-sidente du RICE, est actuelle-ment à Brazzaville pour prépa-rer l’événement et notammentpour rencontrer les parte-naires qui soutiendront leconcours. Un travail harassantmais qui semble porter sesfruits. « Je suis arrivée à

Brazzaville dans le but derencontrer les différents par-tenaires de notre événement,privés et institutionnels.L'accueil est favorable et trèsdynamique. Il se passequelque chose dans l’air àBrazzaville, ça bouge, çaconstruit partout », a-t-elletémoigné.Le challenge a donc reçu unbon accueil et notamment desChambres de commerce et del’industrie de Brazzaville etPointe-Noire. À la demandedes partenaires, les candidatsont jusqu’au 30 juillet pour re-mettre leur dossier. L’associa-tion est également invitée à sejoindre aux dix ans de l’APNIqui aura lieu les 11 et 12 juilletdans la capitale économiquepour présenter le challenge,notamment aux jeunes. Au tra-vers de ce challenge, le RICEsouhaite encourager l’entre-preneuriat local, inviter les ta-lents de la sous-région et de ladiaspora à investir dans les fi-lières porteuses de croissanceet d’emploi au Congo, une ini-tiative honorable à l’heure oùle pays cherche des solutionspour diversifier son économie.

Tania Mahoungoud

ENTREPRENEURIAT

Le RICE prépare son premierchallenge à Brazzaville

Mettre en réseau la diaspora congolaise pour une dynamique efficaceLe Réseau international des Congolais de l’extérieur (RICE) est une asso-ciation de loi 1901 créée à Paris en février 2011. Il a pour vocations de fé-dérer les forces vives associatives et individuelles qui constituent ladiaspora congolaise, de créer et de renforcer le sentiment d’appartenanceau pays d’origine par une meilleure connaissance du Congo et de sa cul-ture. Chaque année, il organise le Prix RICE sous le patronage de l’am-bassadeur de la République du Congo en France, Henri Lopes.

Contact : [email protected]

MÉDIAS

Des échanges sur l’éthique et la déontologie du journaliste

Après la chute spectaculaireconstatée à la publication desrésultats l’année dernière, le bacnous donne encore cette annéetoutes les raisons de nous inquiéter,au regard des profondesperturbations enregistrées tout aulong de l’année scolaire quis’achève.Que ressortira-t-il des épreuves quifont battre la chamade, ce matin,des cœurs d’un peu plus de 73 000candidats au bac (47 111 pour l’en-seignement général et 26 639 pourl’enseignement technique) ? Laquestion a toute sa raison d’êtred’autant plus que le souvenir de ladégringolade l’année dernière de-meure vivace.Souvenons-nous, sur 29 061 candi-dats au baccalauréat 2012 de l’en-seignement général, 5 019 seule-ment, soit 17,85%, avaient obtenu leprécieux sésame qui leur ouvre lesportes des facultés et instituts su-périeurs. Résultats plus que préoc-cupants si nous les comparons àceux de l’année précédente. En2011, en effet, le taux de réussite aubac de l’enseignement généralétait de 52%. L’administration del’enseignement primaire et secon-daire placée à l’époque sous Rosa-lie Kama Niamayoua, était visible-ment à l’euphorie, avançant de faitque ce taux reflétait « le vrai ni-veau actuel des enfants ». Et donc, tous les ingrédients étaientréunis pour passer, presque piedsjoints, à un bac à tour unique. Maisla surprise de l’année suivante, on levoit, était sans commune mesureavec cet optimisme flegmatiquesur le niveau « de nos enfants ». Enamont les indicateurs dans les ly-cées continuent de se dégrader, leseffectifs devenant de plus en pluspléthoriques, le niveau et la moti-vation des enseignants allant de-crescendo.

La grève a coupé les ailesAlors que l’on attendait une remon-tée de la pente, l’année scolaire

2012-2013 n’a laissé à nos mémoiresque le souvenir de l’interminablegrève qui, du 25 février au 29 avril,a paralysé l’enseignement primaireet secondaire dans toutes ses com-posantes. Difficile aussi d’expliquerpar quel tour de main les deux dé-partements ministériels en chargede l’enseignement secondaire ont,supposément, fait rattraper auxélèves et enseignants le volumed’heures de cours perdu pendant lagrogne initiée par la Concertationpour la valorisation de la professiond’enseignant. Que peut-on alors espérer desélèves qui, deux mois durant, ontété exposés aux attitudes et proposdémoralisants des enseignants, sou-mis à l’intimidation et traqués dansune certaine mesure par leurs pro-pres collègues et la force publiquedéterminés, à tort ou à raison, àéloigner des enceintes scolaires lepremier élève venu ? L’on ne de-vrait pas se faire d’illusion, l’éduca-tion nationale n’est pas sortie del’ornière.La donne n’est guère différente auniveau de l’enseignement tech-nique et professionnel, où 26 639candidats affrontent l’examen de-puis ce matin. Ici, si le taux deréussite était de 31% l’année der-nière, l’on se souvient que seule-ment 206 des 23 697 candidats,soit 0,97%, ont pu franchir le capdu bac au terme du premier tourde l’examen. Les problèmes sontles mêmes que ceux dans l’ensei-gnement général, comme en té-moigne l’état des lieux dressé parle ministre Serge Blaise Zoniaba, àl’issue de ses récentes descentesdans les établissements de l’hin-terland. Ici et là, avouons-le, on n’apas bien cultivé le jardin au pointd’espérer meilleure récolte. Etmême si nous tendons la main à lafoi comme toujours, pour espérermeilleur sort à nos élèves, mettonsle cœur à l’ouvrage pour les pro-chaines saisons.

Thierry Noungou

BACCALAURÉAT 2013

Plus de 73 000 candidatsabordent l’examen

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6 | SOCIÉTÉ / ANNONCES AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������

« Avec l’accord des autorités munici-pales, les commerçants du marché cen-tral ont vu détruire plus d’une centained’étalages par les ouvriers de la sociétéEridan en vue de l’exécution de ces tra-vaux. Mais cela a entrainé le chômagede nombreux commerçants. Nous sou-haiterions aujourd’hui que ces travauxavancent rapidement afin que les com-merçants reprennent leurs activités, sa-chant que les propriétaires des étalagesn’ont reçu aucune indemnisation de lapart de cette société », s’est indignéeAnne Marie Makosso, une commerçantequi a perdu deux étalages. Pour Pierre

Albert Victor Bayonne, administrateur-maire du premier arrondissement, « lescommerçants ont été préalablement in-formés de l’exécution de ces travaux, etil n’est pas question d’arrêter un projetd’intérêt communautaire pour des com-merçants qui exercent sur la voie pu-blique ». Notons que les travaux de canali-sation au niveau du marché centrals’étendent sur une distance de plus de 100mètres. En collaboration avec la Banquemondiale, la société Eridan entreprend de-puis plusieurs mois ces travaux à travers lesartères principales de la ville océane.

Séverin Ibara

POINTE-NOIRE

Les commerçants du marché central protestentcontre la durée des travaux de canalisation Débutés il y a près d’un mois par la société Eridan sur l’avenue Mâ-Loango qui traverse lemarché central dans le premier arrondissement, ces travaux empêchent plus de 150commerçants d’exercer leur activité commerciale quotidienne.

L’une des canalisations où des travaux doivent être exécutés

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SOCIÉTÉ | 7AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������

Les cadres et agents duministère de la Promotion dela femme et de l’intégrationde la femme audéveloppement ont étéformés à la pratiquerédactionnelle de certainsdocuments administratifs,notamment les décrets,arrêtés, comptes rendus,notes de synthèse,règlements, rapports et présentations.

La session s’inscrivait dans lecadre des missions du minis-tère pour le renforcement descapacités institutionnelles.Durant la formation, les en-seignements ont porté sur larédaction administrative, lapratique des actes adminis-tratifs et l’organisation desréunions. La formation a étédonnée au cours d’un sémi-

naire tenu du 26 juin au 5 juil-let à l’École normale d’admi-nistration et de la magistra-ture (Énam). La conseillère àl’intégration de la femme audéveloppement, Régine Tchi-caya Obowa, a remercié dansson mot de clôture la direc-tion de l’Énam et ses diffé-

rents formateurs en indiquantque : « Tous ces textes juri-diques participent à l’équitédu genre et à l’améliorationdu statut de la femme. Les in-formations reçues à cette ses-sion ont une grande utilitépour le ministère. »

Lydie-Gisèle Oko

Dans le cadre de la relance del’administration militaire, le mi-nistère à la présidence chargéde la Défense nationale, s’estengagé à renforcer les capacitéstechniques des parties pre-nantes. Ce stage vise à permet-tre à la hiérarchie de disposerd’un personnel bien formé, apteà accomplir avec efficience lestâches qui lui seront confiées enmatière de gouvernance admi-nistrative en milieu militaire,particulièrement au niveau descorps de troupe. « La plupartdes stagiaires exercent déjàleur métier de façon satisfai-sante, mais le diplôme de fin destage sera, nous l’espérons, unélément d’encouragement et demotivation supplémentaire,qui leur garantira en outre un

déroulement harmonieux decarrière », a déclaré le commis-saire général de brigade, direc-teur général de l’administrationet des finances au ministère dela Défense nationale, AmbroiseMopendza, lors de son discoursà l’ouverture du stage. La session s’articule autour decinq branches (activité militaire; gestion des ressources hu-maines ; gestion comptable etfinancière ; administration gé-nérale ; budget). Cinq confé-rences sont par ailleurs au pro-gramme (les spécificités desarmées de terre, de l’air, de lamarine nationale, de la gendar-merie nationale et de l’École na-tionale à vocation régionale Gé-nie Travaux).

Guillaume Ondzé

La paroisse Saint-Joseph deLinzolo dans le département duPool, a abrité le 7 juillet, lesfestivités commémorant les 130ans de l’évangélisation du Congosur le thème : « Chrétien deBrazzaville, redécouvre lechemin de la foi ».« Linzolo qui vous accueillepour la grande cérémonie rela-tive à la célébration du 130e an-niversaire de sa fondation, et àl’évangélisation de notre pays,est l’œuvre de MonseigneurProsper Philippe Auguard et sescompagnons, notamment lespères de la congrégation duSaint-Esprit Victor Cari, lesfrères Savignac et Philomène Ir-selle en 1883. », a dit le curé dela paroisse Saint-Joseph de Lin-zolo, l’abbé Mesmin Gaya.« En effet, c’est grâce à l’ini-tiative de Monseigneur Au-guard et au génie artistiquedu père Victor Cari quel’Église catholique au Congos’est dotée de sa première cha-pelle de 31m de long sur 8mde large, surmontée d’unecloche. Il a fallu attendre l’an-née 1976, pour commencerles travaux de constructionde la nouvelle chapelle, dontle plan d’un édifice hexago-

nal avec des poutres obliquesde béton armé de 14m de por-tée, signe d’une église de fa-mille », a-t-il poursuivi. Ainsi, àla fois lieu religieux et touris-tique, l’abbé Mesmin Gaya a in-vité les prêtres, les religieux, re-ligieuses ainsi que les fidèles àconserver ce patrimoine com-mun dans un esprit de franchecollaboration.

Douze diacres ordonnésMonseigneur Anatole Milan-dou a rappelé à l’assistance lajoie de célébrer dans l’allé-gresse et dans la gratitude lesouvenir mémorable de l’ac-cueil de la parole de Dieu. « Unanniversaire est toujours unmoment de joie et celui denotre évangélisation devaitêtre l’occasion de réfléchirsur notre appartenance réelau Christ », a-t-il signifié. Etd’ajouter : « Plusieurs événe-ments nous rassemblent cematin dans cette grotte ma-riale historique de Linzolo.Cent trente ans de l’évangéli-sation de notre pays, centtrente ans de la fondation decette paroisse, clôture del’année pastorale 2012-2013,ordination presbytérale de

douze jeunes Congolais denotre archidiocèse de Braz-zaville. » Et de conclure : « Leprêtre est cet instrumentdont Dieu a besoin pour an-noncer son évangile du sa-

lut. En appelant ces jeunes àl’ordre presbytéral, le Sei-gneur les charge d’une mis-sion noble et exaltanteconsistant à les rendre tou-jours présents dans notre

vie, dans notre Église et dansnotre monde. Pour y arriver,le prêtre doit prendreconscience de sa mission etde ses exigences. »

Jean-Jacques Koubemba

ÉGLISE CATHOLIQUE

Linzolo a abrité le 130e anniversaire de l’évangélisation du Congo

La foule venue prendre part aux festivités

FAC

Une session de formation, option «administration »Près de quarante sous-officiers, tous anciens stagiaires en gestioncomptable et financière, participent à un nouveau stage de cinq moisen vue d’obtenir un brevet technique n°2 option « administration ».

PROMOTION DE LA FEMME

Formation à la rédaction de documents administratifs

La photo de famille des participants

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8 | SOCIÉTÉ / INTERNATIONAL AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������

La première encyclique sous lepape François présente laparticularité d’être leprolongement d’un texte de sonprédécesseur Benoît XVI. Unepremière !

C’est une œuvre inédite écrite« à quatre mains » que l’ency-clique publiée le 5 juillet au Vati-can. « Lumen Fidei » est en effetune œuvre qui a la particularitéd’avoir été commise par le papeBenoît XVI qui l’a écrite et lepape actuel, François, qui l’acomplétée et publiée. En plus dedeux mille ans d’histoire, c’est lapremière fois que deux papes –vivants – écrivent ce genre detextes habituellement consacrésà des thèmes de réflexion doc-trinale et destinés à toutel’Église catholique. L’encyclique,dans sa définition ordinaire, esten effet une lettre circulairepour les évêques.On aura compris que cette situa-tion inédite résulte de la déci-sion, tout aussi inédite, prise enfévrier dernier par le pape Be-noît XVI de renoncer à sescharges vu le poids de l’âge. Le

pape allemand, fin théologien etgardien reconnu de la doctrine,est l’auteur notamment d’unetrilogie sur Jésus de Nazareth –« Du baptême dans le Jourdain àla Transfiguration » – et avaitcommencé l’écriture de cette ré-flexion-ci. Il s’agit d’une inviteadressée aux chrétiens à « ne

pas être arrogants », à rester« ouverts au dialogue » avec lesautres croyants et les athées, etqui conclut que « la foi n'est pasintransigeante, elle granditdans une cohabitation qui res-pecte l'autre ».Le pape François y réaffirmeaussi que la foi « est un bien

commun » et que la partager re-lève du devoir des chrétiens,sans chercher à l’imposer d’au-cune manière. L’encyclique rap-pelle aussi un point de doctrineessentiel à l’Église catholique etque partagent avec la mêmeconviction les deux pontifes : lemariage, c’est l’union entre un

homme et une femme, et pasautre chose. Cette union« naît de leur amour, de lareconnaissance et de l'accep-tation de ce bien qu'est la dif-férence sexuelle par laquelleles conjoints peuvent s'uniren une seule chair et sont ca-pables d'engendrer une nou-velle vie ». Dans l’hypothèseimprobable où de supposésmodernistes auraient nourril’illusion que le pape argentinserait celui qui briserait la fer-meté catholique contre lesunions entre personnes demême sexe, la présente ency-clique vient réaffirmer leschoses. « La lumière de la foiest relayée d'un pontife àl'autre, comme dans lescourses du stade », a déclaré lecardinal canadien Marc Ouellet,préfet de la Congrégation desévêques, en présentant le texteà la presse. Solidarité, justice etpaix, thèmes chers au papeFrançois, trouvent aussi leurplace dans cette encyclique quicompte 85 pages.

Lucien Mpama

RELIGION

Deux papes, une encyclique

L’on note pour le cas duCongo, une légère améliora-tion de l’Indice de développe-ment humain (IDH), avec0,534 en 2012 contre 0,531en 2011. La même source in-dique qu’au cours de la der-nière décennie, l’Afrique estla deuxième région du mondeprésentant la croissance laplus élevée en termes d’IDH,après l’Asie du Sud.Le rapport examine le chan-gement profond de la dyna-mique mondiale guidée parles puissances émergentesdu monde en développementet les conséquences impor-tantes de ce phénomène pourle développement humain.L’agence onusienne rapporteque la Chine a déjà dépassé leJapon en tant que deuxièmeplus grande puissance écono-mique, en faisant sortir descentaines de millions de per-sonnes de la pauvreté. L’Indeest activement en train de re-

définir son avenir avec unenouvelle créativité d’entre-prises et d’innovations enmatière de politique sociale. Par ailleurs, le Brésil est de-venu un moteur essentiel de

la croissance pour l’ensemblede l’Amérique du Sud, touten réduisant les inégalitésgrâce à des programmes anti-pauvreté efficaces qui sontcopiés dans le monde entier.La Turquie, la Thaïlande,l’Afrique du Sud, le Mexique,l’Indonésie et beaucoup d’au-tres pays en développementdynamiques sont égalementdevenus des acteurs clés surla scène mondiale. Ils offrentdes leçons importantes en

matière de politiques et departenariats de valeur pour leSud mondial dans son ensem-ble, y compris de la part despays les moins développésd’aujourd’hui.

En outre, après l’an 2013, lerapport isole trois moteursprincipaux pouvant recourirà l’essor des pays en dévelop-pement. Il s’agit d’un Étatproactif en matière de déve-loppement, de fortes capaci-tés d’accès aux marchésmondiaux et un investisse-ment massif dans le secteurpublic en particulier, dans lesinfrastructures, l’éducationet la santé.

Fortuné Ibara

DÉVELOPPEMENT HUMAIN

L’indice du Congo a connu une légère hausse Le rapport mondial sur le développement humain 2013 sera publié le 12 juillet à Brazzaville, par le Fondsdes Nations unies pour la population (Fnuap).

L’importance des statistiques dans la lutte contre la pauvretéLes données en population et développement jouent un rôle crucialdans la lutte contre la pauvreté et pour l’essor d’un pays. Leur utilisa-tion lors des phases de conception, mais aussi de mise en œuvre descadres d’action politique des pays, telles que les stratégies de réduc-tion de la pauvreté, témoigne de leur importance. (Voir la DB publiéemercredi 11 juillet 2012 à 08h00)

Sept terroristes de nationalitémalienne ont été tués et un au-tre a été blessé dans un accro-chage qui a eu lieu dans la nuitde samedi à dimanche à la fron-tière avec le Mali entre l’arméealgérienne et un groupe appar-tenant à Al Qaïda au Maghrebislamique (AQMI), a indiqué àXinhua une source sécuritairealgérienne. À l’aide des hélicop-tères, des unités des forces spé-ciales de l’Armée et la Gendar-merie nationale ont pris part àcette opération, à l’issue de la-quelle des quantités d’armesque le groupe terroriste tentaitde faire rentrer sur le territoirealgérien ont été récupérées.Le groupe terroriste a été neu-tralisé, dans une zone déser-tique près de la localité de Tin-zaouatine, située dans laprovince de Tamanrasset(2.000 km au sud d’Alger), se-

lon la même source.Plus tôt dans la nuit de ven-dredi, l’armée algérienne a mishors d’état de nuire sept autresterroristes, a révélé samedi lesite d’information TSA, citantdes sources sécuritaires lo-cales. Cette opération a été ren-due possible grâce à l’inter-vention de l’aviation militairequi a effectué des bombarde-ments sur les hauteurs deChréa, dans la commune deLaâdjiba, relevant de la pro-vince de Bouira, à 100 km ausud-est d’Alger. Malgré uneamélioration de la sécurité engénéral ces dernières années,les accrochages entre arméeet terroristes ainsi que les at-tentats sont fréquents dansles régions de l’est de la capi-tale et aux frontières sud etsud-est du pays.

Xinhua

ALGÉRIE

Sept terroristes tuéspar l’armée près de la frontière avec le Mali

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CULTURE | 9AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������

Cet opus de six titres a été présentéau public et à la presse le 7 juillet auCentre culturel russe de Brazzaville.Après une brève prière prononcéepar le frère Omer, Byas Biyoudi estmonté sur le podium pour présen-ter les chansons de son premieropus en solo, Amour, dans lequel ilchante pour le SeigneurAprès avoir interprété Bolingo nangaï et Tu es parti, il a chanté Me ubambela. Cette chanson émou-vante, écrite dans la langue verna-culaire de l’artiste, retrace l’histoired’un enfant orphelin qui a fini partrouver un vrai père, le Seigneur Jé-sus-Christ. Byas Biyoudi, s’accom-pagnant de sa guitare, a interprétéLokumu na nkolo, chanté en style «makossa » du Cameroun, ainsi que« L’Être de ma vie » avec l’Améri-caine Jessica Lebold. Enfin, il a bou-

clé sa prestation avec Makanda mabembo, chanté en kinkelé, languedu département du Pool, voisin decelui de la Bouenza. Si cet album est son premier ensolo, Byas Biyoudi ne manque pasd’expérience : il est intervenu dansplusieurs autres opus en tant quedirecteur artistique ou en introdui-sant quelques titres. Ce sont d’ail-leurs grâce à ses qualités artistiquesque la maison Pasteur de Prince de

Jésus (PPJ), de Prince ChérubinMayélélé, l’a découvert en 2009 et aproduit l’album Amour.Parlant de la promotion de l’album,le manager de la maison PPJ a pré-cisé : « Nous avons prévu de nom-breux spectacles sur scène à Braz-zaville, Nkayi, Dolisie ainsi qu’àPointe-Noire, sans oublier la partieseptentrionale du Congo. Il est pos-sible que nous allions à Kinshasa,en République démocratique duCongo (RDC). Le 31 août, ByasBiyoudi se produira au square De-Gaulle à Bacongo. »L’album de Byas Biyoudi est au-jourd’hui disponible dans les bacsen CD au prix de 10 000 FCFA. Sixclips vidéo viendront le compléterdans les prochains jours pourconstituer un coffret. Deux clipspromotionnels sont d’ores et déjà

diffusés sur les différentes chaînesde télévision du Congo et de RDC. Le conseiller du ministre de la Cul-ture, doyen de la musique congo-laise, Edo Nganga, a souhaité bonvent à l’artiste avant de l’encoura-ger. « Nous sommes de la même fa-mille, nous travaillons avec lesmêmes notes. Je crois en Dieu, maisil m’a inspiré un autre genre demusique », a-t-il indiqué.

Bruno Okokana

Après une première édition enjanvier 2013, qui a remporté unplein succès, le FIMA 2014 aura laparticularité de porter sur la for-mation et l’orientation des artistescongolais sur le plan international.Une visite guidée des différentssites touristiques du Kouilou pro-fond sera organisée à l’occasion. Médard Mbongo a également at-tisé la curiosité de la presse en an-nonçant quelques noms d’artistesqui participeront au festival, telsque Marie Missamou, chanteusechrétienne de la République dé-mocratique du Congo, et CaroleBattoko, chanteuse camerounaisede World music d’afro pop. « Pourintéresser un public beaucoupplus large, nous avons invité desartistes béninois, camerounais,centrafricains et de la Républiquedémocratique du Congo. À cet effet,j’invite tous les groupes de la place

intéressés par ce festival, à se faireenregistrer à la direction de MBproduction », a-t-il indiqué. Ce festival se veut une plate-forme musicale avec, entre autresobjectifs, le brassage culturel et lapromotion des groupes congolais,et notamment des talents encore

peu connus. Pour la première édi-tion, le festival a regroupé plus devingt groupes congolais, dontdeux de RDC. Enfin, MédardMbongo a invité tous les Congolaisà prendre massivement part auprochain Fespam à Brazzaville.

Prosper Mabonzo

POINTE-NOIRE

La deuxième édition du FIMA annoncéepour l’année prochaine Le Festival international des musiques et des arts (FIMA) se tiendra du 1er au 5 mars 2014 à Pointe-Noire.Médard Mbongo, directeur de la maison MB production et promoteur de l’événement, l’a annoncé le 7 juillet, lors d’un point de presse.

Prestation d’un groupe religieux lors de la première édition du FIMA

MUSIQUE SACRÉE

Byas Biyoudi présenteson album « Amour »

L’artiste présentant son CD

Chef du Grand orchestre ballet Bondointernational (GOBBI), l’artistemusicien s’apprête à sortir deuxalbums dans lesquels il met enexergue le Kimbwa, une dansetraditionnelle Kongo modernisée. Dans ses deux nouveaux opus, La pa-tience et Monde Kimbwa, PierreMassamba Signoret se sert de sadouce voix pour apporter un messageéducatif tout en s’appuyant sur la sa-gesse reçue de ses parents. Louant labeauté féminine, il n’en reste pasmoins critique face aux comporte-ments blâmables de la jeune généra-tion, plus occupée par la beauté cor-porelle que par les travaux ménagers.Une dérive suicidaire évoquée dansLa petite Marie.La sortie de ces deux albums est pourl’artiste la concrétisation d’un rêve,celui de ressusciter le Kimbwa, unedanse traditionnelle des Kongos del’Afrique centrale. « Avec mon

groupe, Grand orchestre Bondo in-ternational, j’ai modernisé leKimbwa en y apportant une touchepersonnelle, sous forme de mu-sique pop moderne et tradition-nelle », explique-t-il. Outre ces albums, Signoret en a enre-gistré deux autres inédits. Un opusfait d’un témoignage sur le généralCharles De Gaulle, que Signoret arencontré à deux reprises à Brazza-ville : le 14 juillet 1953 au stade Ebouéoù le jeune Signoret exécutait lesmouvements gymniques ; et le 24août 1958 dans la même arène quandl’homme d’État français engagea ladécolonisation de l’Afrique noire enproposant la création de la commu-nauté. Quant à Democracy America,c’est l’album enregistré pour honorerle président américain BarackObama. Pierre Massamba Signoret acommencé à chanter dans les années1970. En 1978, il est lauréat du pre-

mier prix du concours du spectaclelors du festival de musique moderne,en accompagnant l’orchestre Bis-sandza (ex orchestre Monta Lokoka).Après de brefs passages dans les or-chestres Tout Choc Zehila, InstitutMélodia, il crée, le 15 juillet 1989, l’or-chestre ballet Bondo international quise produit régulièrement lors degrandes soirées à Brazzaville et àPointe-Noire. En 1997, quand éclatele conflit politique à Brazzaville, ilvient s’installer à Pointe-Noire où ilredynamisera le Grand orchestreBondo international. Il se produira auStade Franco Anselmi et à l’Espaceculturel Kintuari de la Corniche deFoucks. Pierre Massamba Signoret est mem-bre de la Société des auteurs compo-siteurs et éditeurs de musique (Sa-cem) en qualité d’auteur compositeurdepuis 1976.

Hervé Brice Mampouya

MUSIQUE

Pierre Massamba Signoret ressuscite le rythme Kimbwa

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10 | ANNONCES

EN VENTE À LA LIBRAIRIE DES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE

AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������

Étienne Youdi et enfants ont la pro-fonde douleur d’annoncer aux pa-rents, amis et connaissances lesdécès de son épouse Mme YoudiAngélique survenu à l’hôpital deMakélékélé à Brazzaville et de sonfils Kharl Nkounkou Youdi mort tra-giquement dans un accident de cir-culation à Loukouni dans ledépartement du Pool.La veillée mortuaire se tient caseA7 Bacongo Moderne en face dusalon Thé Sélé MoukoudziNgouaka.La date de l’inhumation vous seracommuniquée ultérieurement.

NÉCROLOGIE

Jean Bruno Ndokagna, agent des Dépêches de Brazzaville, sergent Prospère Okombi et famillevous informent que les obsèques de leur regreté père et oncle Bernard Okombi « Okos » dé-rouleront comme suit : Mercredi 10 juillet 9h levée de corps à la morgue municipale de Brazzaville10h : recueillement au domicile familial 83 rue Kouyou Poto-Poto13h : départ pour le cimetière privé Bouka16 : fin de la cérémonie.

PROGRAMME DES OBSÈQUES

7 juillet 2012 – 7 juillet 2013 voici un an, qu’ila plu à l’Eternel de rappeler à lui, notre épouse,mère et grand-mère Berthe Miatouka. En cetriste anniversaire, Yannick Makita, agent desDépêches de Brazzaville, le veuf Jean Manti-nou, les enfants Mantinou et les petits-filsprient tous ceux qui l’ont connu d’avoir unepensée pieuse pour elle. À cet effet, une messed’actions de grâces sera dite le dimanche 7juillet à 6h30 en la paroisse Sainte-Thérèse del’enfant Jésus au quartier La Base

09 juillet 2012 – 09 juillet 2013, voici un an, jour pour jour,qu’il a plu au Seigneur notre Dieu de rappeler à lui, arra-chant à notre profonde affection notre Papa le vénérableDominique Ntsiété.En cette date commémorative, les enfants Ntsiété remercient,les parents, amis, le PCT, le Senat et la Présidence de la Ré-publique qui les ont entouré de leur assistance multiforme,tout au long de cette dure épreuve.Nous demandons à tous ceux qui l’ont connu d’avoir unepensée pieuse pour sa mémoire. Implorons la miséricordedivine pour que son âme repose toujours en paix.A cet effet, les messes d’actions de grâces seront dites auxparoisses, Saint pierre Claver et notre Dame de Rosaire deBacongo, les 8, 9 et 14 juillet 2013.

IN MEMORIAM

06 Juillet 2003 - 06 Juillet 2013, voici10 ans déjà, jour pour jour, qu’il avaitplu à Dieu de rappeler à lui, Isidore Angakama. En ce triste anniversaire,ses enfants, Wylvie Essolo et famille,prient tous ceux qui l’ont connu, d’avoirune pensée pieuse pour lui. Une messed’actions de grâces sera dite en sa mé-moire le vendredi 12 juillet 2013 en laparoisse Notre Dame de l’Assomption(centre-ville).

Le professeur Samuel Nzingoula, les familles Kahounga et Diawara-Yacouba, remercient les autorités, amis et connaissances, pour leursoutien multiforme lors du décès de leur fille, nièce et cousine : Ly-siane Nzingoula Niyandi, agée de 41 ans, survenu le 26 Juin 2013 àPointe-Noire. Que son âme repose dans la paix du tout –puissant.

REMERCIEMENTS

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INTERNATIONAL I 11AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������

Titre du poste : Secrétaire médicaleDans le cadre de son extension, le cabinet dentaire SE-MINET sis au 2e étage de L’Immeuble CNSS, recherche une secrétairemédicale bilingue (Français – Anglais) jeune di-plômée même sans expérience professionnelle. La candidate retenue suivra une formation desecrétaire médicale au sein du cabinet.Adresser votre lettre de motivation et CV détaillé munid’une photo au cabinet dentaire SEMINET.Pour plus de précisions, appeler au 06 683 15 14 / 05 551 42 96.

OFFRE D’EMPLOI

Dans un esprit de mutualisationdes compétences, lesassociations Ifac et Médecinsd’Afrique ont co-organisé uneaction de proximité destinée à lapopulation de Savigny-sur-Orgeet de ses environs.Selon les organisateurs, l’initia-tive des Olympiades du rire, as-sociant les maisons de quartier,les associations Médecinsd’Afrique, la Réussite éducative,Ifac et la mission locale, a rem-porté un franc succès le 6 juilletau parc André-Séron de Savigny-sur-Orge. Parents et enfants ontété heureux de venir ensembleparticiper aux différents jeux etanimations proposés en présencede Laurence Spicher-Bernier,maire de Savigny-sur-Orge.Médecins d’Afrique (MDA) a pré-senté la thématique « Santé etrire ». Selon le docteur JeanThéophile Banzouzi, chercheurcongolais, « de nombreusesétudes ont prouvé à suffisanceque le rire est bon pour la santé.Parfois, le rire reste même laseule arme face aux difficultésde la vie. Nous avons adminis-tré aux Saviniens une dose derire dans toutes les langues pos-sibles : rire, seha, to laugh, re-

tane, layale, lachen, koseka, �ar-towa�, ko nu.... Rions aux éclatsdans toutes les langues dumonde, c’est bon pour la

santé ! »MDA, une ONG d’appui au déve-loppement socio-sanitaire crééepar des médecins congolais, est

une plate-forme où se fédèrentles compétences de la commu-nauté africaine et de toutes lespersonnes de bonne volonté dans

le domaine de la santé et des ac-tivités connexes. MDA œuvrepour la promotion des soins desanté primaires en intervenantdans la constitution d’équipes desanté, d’intervention d’urgence,d’expertise en matière de santé,de nutrition ou d’installation deréseau de dispensaires et de mu-tuelles communautaires. En dé-but d’année, MDA a contribué auCongo à la dynamique positivequi s’est instaurée pour l’accès àl’eau dans le département duPool par le projet Eau de Voun-gouta, projet réalisé en collabora-tion avec l’école Tecomah deJouy-en-Josas (France). Le DrJean Théophile Banzouzi se ditheureux de l’ancrage de MDA enEssonne et confiant pour la pour-suite des projets au Congo et enAfrique. « MDA est maintenantdéclaré dans huit pays enAfrique : Congo, RD-Congo,Tchad, Gabon, Kenya, Côted’Ivoire, Guinée-Conakry et Ma-dagascar. Cette dynamique pa-nafricaine positive est une ré-ponse concrète de la sociétécivile africaine dans l’appui àla résolution des problèmes desanté en Afrique », se félicite-t-il.

Marie Alfred Ngoma

L’annonce des Olympiades du rire à Savigny-sur-Orge et le stand Médecins d’Afrique

VIE ASSOCIATIVE (FRANCE)

Les Olympiades du rire à Savigny-sur-Orge Vie associative

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12 | RDC / KINSHASA AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������

Les opposants souhaitent, par ailleurs,que les concertations nationales setiennent sous les auspices de l’envoyéespéciale et du représentant spécial dusecrétaire général des Nations unies,avec une facilitation neutre.Dans la foulée du conclave ayant réunià la 15e rue/Limete les présidents, lessecrétaires généraux des partis poli-tiques de l’opposition ainsi que di-verses personnalités se réclamant decette composante, une seule idée aurasoutenu les réflexions. Il s’agit del’idée partagée de faire échec à toutevelléité de révision de la Constitution.Là-dessus, l’option levée est sans am-bages. L’opposition ne souscrira à au-cune démarche tendant à empêcherl’alternance démocratique en 2016.Les participants au conclave de Li-mete ne jurent que par ce qui a toutl’air d’une profession de foi. À l’unis-son, ils ne cessent de reprendre enchœur un slogan ressassé ces tempsderniers dans leur milieu et qui faitdéjà l’objet d’une campagne populaire

de sensibilisation : « Touche pas à maConstitution ».Porte-étendard de cette dynamiquecontestataire, l’Union pour la Nation(UNC) de Vital Kamerhe a, dès l’en-tame des assises le 6 juillet, exhortéles participants à se conformer à l’es-prit de la déclaration de l’oppositiondu 1er juillet dans laquelle elle rejetaitvigoureusement toute tentative de ré-

vision constitutionnelle. Pour VitalKamerhe, le pouvoir essaie subtile-ment d’accréditer cette thèse et sesintentions sont claires à ce sujetcomme l’atteste notamment l’adop-tion de la loi organisant la Céni, à sesyeux déséquilibrée au profit de lamouvance présidentielle. Le prési-dent de l’UNC voit également d’unmauvais œil la récente publication du

livre « Entre la révision constitution-nelle et l’inanition de la Nation » écritpar le secrétaire général du PPRD,Évariste Boshab. « Le mérite de l’au-teur de ce livre est, peut-être, en bonnationaliste, de divulguer subtile-ment ce qui se préparait dans les offi-cines de la mouvance au pouvoir », adéclaré Vital Kamerhe.Tout en reconnaissant que la procé-dure de révision constitutionnelle estconsacrée dans toutes les lois fonda-mentales à travers le monde, à l’oppo-sition, on soutient qu’un tel acte,conforme soit-il, ne laisse aucunemarge de manœuvre à la modificationde l’article 220. Verrouillée, cette dis-position constitutionnelle porte no-tamment sur la forme républicaine del’État, le principe du suffrage univer-sel, le nombre et la durée des mandatsdu président de la république, etc. EtVital Kamerhe d’ajouter sur un ton à lalimite menaçant : « (…) Pour que cetterévision passe, il faudra marcher surles cadavres des Congolais ».

Qu’à cela ne tienne. Le discours duprésident de l’UNC a porté car il n’afait qu’embrayer sur un terrain déjàbalisé. Les participants aux assises deLimete ne jurent que par cette re-commandation avec, à la clé, l’exi-gence faite à la majorité de prendre leferme engagement de ne pas toucherà l’article 220 de la Constitution.Quant aux préalables que pose l’oppo-sition pour prendre part aux concer-tations nationales initiées par le chefde l’État, il se dégage une séried’amendements à apporter à l’ordon-nance présidentielle les convoquant.Il s’agit, entre autres, de revenir à l’es-prit et à la lettre de l’Accord-cadred’Addis-Abeba et de la résolution2098 du Conseil de sécurité du 27mars 2013. L’opposition souhaite éga-lement que le suivi des concertationsnationales soit fait au travers « d’unmécanisme mixte incluant toutes lescomposantes parties prenantes et lacommunauté internationale ».

Alain Diasso

Pour accompagner les efforts en cours,les États-Unis ont invité les groupesarmés qui minent la RDC à mettre unterme aux hostilités.Le 237e anniversaire de l’Indépen-dance des États-Unis d’Amérique aété commémoré sous les signes dunouveau modèle de partenariat entrel’Amérique et l’Afrique. L’ambassa-deur des États-Unis en RDC, JamesEntwistle, n’a pas manqué de rappe-ler à ses nombreux hôtes lors de la cé-rémonie organisée, le 4 juillet dans sarésidence à Kinshasa, les bienfaits dela vision de son pays vis-à-vis du conti-nent africain. Cette nouvelle donne, a-t-il dit, met les pays africains devantleur responsabilité. Ils sont désormaisseuls maîtres de leur propre destin.Le diplomate américain, qui est arrivé àla fin de son mandat, en a profité pourdonner ses impressions sur son séjouren RDC. Il a été marqué par son poten-tiel énorme, entre autres les terres agri-coles et les pâturages du Nord-Kivu, lesrichesses minérales du Katanga. Cepen-dant, a-t-il déclaré, les minerais et lesautres richesses naturelles contrastentavec les souffrances humaines qui sontmalheureusement trop fréquentes à tra-vers ce pays. « Les richesses naturellesincroyables de ce pays n’auront, aubout du compte, une significationque si elles sont utilisées pour amé-liorer le bien-être du peuple congo-lais – parce qu’en fin de compte, le ca-pital humain du Congo est bien plusimportant que quelque ressource éco-nomique que ce soit », a-t-il ajouté.

L’avenir du paysJames Entwistle a également été im-pressionné par l’enthousiasme, le dyna-misme et le dévouement des Congolaisenvers leur pays. « Ces gens sont l’ave-nir, la vraie richesse du Congo – quece soient les enseignants qui atten-dent d’avoir accès à des centres deressources destinés à former les pro-fesseurs, financés par les États-Unis àMbandaka et à Kisangani, ou lepersonnel de santé dans les ré-gions rurales du Bas-Congo, quiest resté debout pendant desheures dans une chaleur étouf-fante pour exécuter des tests de dé-pistage du VIH/sida », a-t-il indi-qué. Il ne reste pas moins que lenouveau modèle de partenariat a no-tamment permis, en RDC, la mise enaction, depuis 10 ans, du Plan prési-dentiel d'aide d'urgence à la luttecontre le sida (Pepfar) qui illustre lesexcellentes relations avec les États-Unis d’Amérique. Washington s’estégalement investi pour aider le gou-vernement congolais à mettre le payssur la voie de la sécurité, du dévelop-pement et de la prospérité à traversdes actions tant dans la capitale qu’enprovinces. « Comme autre exemplede notre partenariat, j’ai le plaisird’annoncer qu’une nouvelle Cham-bre de commerce américaine vientd’être reconnue officiellement enRDC », a précisé James Entwistle. Ce-pendant, d’une manière générale,d’énormes défis à relever, en dépit despromesses que renferme le pays.

Les forces négativesC’est en vue d’accompagner les ef-forts du gouvernement congolais queles Etats-Unis ont appelé le M23, lesFDLR, les ADF-NALU et la myriaded’autres groupes armés qui minentce grand pays à déposer les armes demanière permanente et à mettre unterme aux hostilités. « Nous exhor-tons, par ailleurs, tous ceux quifournissent un appui externe àces groupes armés à mettre fin à cesoutien. Nous soutenons ferme-ment les efforts de la RDC visant àtenir pour responsables de leursactes les auteurs des violationsdes droits de l’homme. Par ail-leurs, nous continuons à encou-rager le gouvernement à réfor-mer le secteur de la sécurité et àréaffirmer son engagement deservir et de protéger les citoyenscongolais où qu’ils se trouvent »,a précisé l’ambassadeur.Selon le diplomate américain, le nou-veau modèle de partenariat auquel leprésident Obama a fait allusion lorsde son récent voyage en Afrique duSud place sur un même pied d’égalitél’Afrique et l’Amérique. Il est axé surla capacité des Africains à résoudreles problèmes et leur capacité decroissance. « …Nos efforts portentsur trois domaines qui façonnentnos vies : l’égalité des chances, ladémocratie et la paix », a déclarél’ambassadeur Entwistle citant leprésident américain.

Jeannot Kayuba

RÉVISION DE LA CONSTITUTION

L’opposition fait bloc autour de l’article 220

Vital Kamerhe et quelques cadres de son parti

237e ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DES USA

Le gouvernement congolais appelé à améliorerle bien-être de la population

Le processus avait été lancé depuis le mois d’août lorsqu’il avaitété question de recruter des jeunes pour renforcer l’ossature vieil-lissante de l’armée nationale. Au Nord-Kivu, plusieurs jeunesavaient adhéré à la démarche en optant de servir sous le drapeau.Des jeunes de 18 à 25 ans grouillaient dans les divers points d’en-registrement pour obtenir des numéros matricules qui leur don-naient accès au service militaire. Cette action amorcée dans le ca-dre de la réforme entreprise par le gouvernement Matata vientd’atteindre son épilogue aujourd’hui avec la mise à la retraite deplusieurs militaires et policiers avancés en âge. Le chef de l’État, en sa qualité de commandant suprême desForces armées de la RDC (Fardc), a matérialisé dimanche ce vœuen signant à cet effet une série d’ordonnances. Dans la foulée,d’autres hommes en uniforme dont certains à titre posthume, ontété avancés en grade. « Une première vague de militaires a étémise en retraite dans le cadre d’un des principes directeurs de laréforme qui est le rajeunissement de l’armée », a indiqué le mi-nistre Alexandre Luba Ntambo cité par radiookapi.net. Il s’agit icid’un processus qui va se poursuivre pour qu’à la longue, la RDCse dote d’une armée véritablement aguerrie et dissuasive capablede sauvegarder l’intégrité territoriale. Pour le ministre de la Défense, il est temps d’assainir le secteur ausein duquel continuaient d’œuvrer des personnes âgées physi-quement mal appoint. Il est question, a-t-il déclaré, d’adapter lefonctionnement des Fardc aux normes dans les armées mo-dernes. Cette décision, croit-on savoir, n’est pas étrangère aux ré-cents propos de Barack Obama de passage en Tanzanie dans lecadre de sa tournée africaine. Le président américain avait plaidépour la réforme des Fardc estimant qu’elles « devraient fairemieux et plus en ce qui concerne les capacités de la RDC en ma-tière de sécurité ».

A.D.

RÉFORME DE L’ARMÉE

Le rajeunissementdes Fardc en marche Le chef de l’État, Joseph Kabila, a envoyé le 7 juillet à la retraite denombreux militaires et policiers en âge avancé.

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RDC / KINSHASA | 13AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������

Joseph Kabila a présidé, le 8 juillet, lacérémonie d’inauguration de la stationd’atterrage de la fibre optique à Muanda(Bas-Congo) en présence de plusieurspersonnalités du pays et des membresdu gouvernement.Après moult atermoiements, la RDCvient de se connecter officiellement auréseau du consortium Wacs (West afri-cain submarin cable system). La céré-monie inaugurale de la station d’atter-rage de la fibre optique de Muanda a eulieu lundi en présence de plusieurspersonnalités du pays et des membresdu gouvernement. Le chef de l’État,qui a effectué le déplacement de la citébalnéaire de Muanda, a procédé per-sonnellement au lancement officiel dece point d’atterrage équipé de maté-riels d’Alcatel répondant aux normesde connectivité à haut débit. C’est dansune ambiance particulière que s’est dé-roulée cette manifestation qui marquel’entrée de la RDC dans l’ère de laconnectivité permanente et de l’éco-nomie numérique. L’occasion étaitbelle pour le ministre de Poste, télé-communication, nouvelles technolo-gies de l’information et de la communi-cation (PT-NTIC) de louer les effortsconsentis par le chef de l’État aunom de la révolution de la moder-

nité. Tryphon Kin-Kiey Mulumba aégalement salué l’accompagnementde l’œuvre, surtout dans sa phaseterminale par les ingénieurs d’Alca-tel qui, après plusieurs essais tech-niques, en ont certifié la conformité. Par son accès à la planète Web, commel’a indiqué Kin-Kiey Mulumba, la RDCpeut aujourd’hui rejoindre les usagersde la téléphonie mobile à travers lemonde estimés à plus de 5 milliards.Un pas de géant qui pourra boosterl’image souvent écornée du pays, a-t-ilajouté. De son côté, l’administrateurdirecteur général de Société congo-laise des postes et des télécommunica-tions (SCPT) a salué l’implication per-

sonnelle du chef de l’État dans le dé-nouement de ce projet qui, a-t-il dé-claré, marque la renaissance de cegrand opérateur public. Il est acquisque la SCPT s’occupera de la gestion etde l’exploitation de la fibre optiqueétant entendu qu’elle présente unmeilleur profil technique adapté au be-soin. Toutefois, comme l’a précisé leministre de PT-NTIC, un mécanismede gestion impliquant le gouverne-ment et la SCPT sera mis en place dansl’intérêt bien compris des usagers etdes opérateurs privés. Déjà la veille,le ministre avait reconnu, au détourd’une réunion avec les opérateursdu secteur, que la SCPT dispose dela qualification technique requise endépit du problème de financementqu’elle connaît pour la maintenance. Notons que la construction et l’équipe-ment de la station d’atterrage a coûté60 millions de dollars au trésor publicet que son réseau va s’étendre sur40 000 km à travers le pays. À ce su-jet, il est à signaler que la deuxièmephase d’implantation du réseau estdéjà à pied d’œuvre et part de Kins-hasa à Kasumbalesa dans le Katangaen passant par les provinces du Ban-dundu et les deux Kasaï.

Alain Diasso

Les premiers bénéficiaires sont lespopulations des districts de Tshilenge,du Sankuru et de Kabinda.Les districts de Tshilenge, de Sankuruet de Kabinda au Kasaï oriental vontbénéficier de la mise en œuvre dedeux programmes d’un coût global de31 millions d’euros dans le cadre duProgramme indicatif de coopération2010-2013 conclu entre la RDC et laBelgique. Il s’agit du Programme de dé-veloppement agricole dans la provincedu Kasaï oriental (Prodakor) et du Pro-gramme de désenclavement de la pro-vince du Kasaï oriental (Prodekor).Les conventions spécifiques portantfinancement de ces deux pro-grammes ont été récemment signéespar le ministre congolais des Affairesétrangères, coopération internatio-nale et Francophonie, Raymond Tshi-banda N’tungamulongo, et le ministreBelge de la Coopération au dévelop-pement, Jean-Pascal Labille en séjourde travail en RDC. Invité à prendrela parole, Jean-Pascal Labille a faitsavoir que la RDC et la Belgique ontpris l’engagement de travailler en-semble pour l’atteinte des objectifsqu’elles s’étaient assignés dans lePIC 2010-2013. Selon le ministrebelge de la Coopération au dévelop-pement, les deux gouvernementssont déterminés à rendre concretce programme pour le bien des po-pulations belge et congolaise.À son tour, Raymond Tshibanda a dé-claré que le Prodekor et le Prodakor

visent les secteurs à impact social vi-sible et direct dont l’agriculture, lespistes rurales et les bacs. Les premiersbénéficiaires en sont les populationsdes districts de Tshilenge, du San-kuru et de Kabinda. Occasion pourle numéro un des Affaires étran-gères, originaire de Tshilenge, d’ap-peler les gestionnaires de l’appui fi-nancier du Royaume de Belgique àutiliser ces fonds à bon escient afinqu’ils profitent réellement aux po-pulations concernées. Il faut préciser que les districts bé-néficiaires constituent la provincedu Kasaï-oriental et regroupentseize territoires à raison de cinqpour Tshilenge, cinq pour Kabindaet six pour le Sankuru. Souventconnue pour ses minerais dont leDiamant, la province du Kasaï orien-

tal est cependant avant tout une ré-gion à vocation agro-pastorale.Rappelons que c’est dans le cadre dela redynamisation de la coopérationentre la RDC et la Belgique que Ray-mond Tshibanda, alors ministre de laCoopération internationale et régio-nale avait, avec son homologue belgede l’époque, Charles Michel, négociéet signé le Nouveau programme indi-catif de coopération 2010-2013 pourun montant global de 400 millionsd’euros. Ce financement importantdevait être affecté aux domaines prio-ritaires convenus entre ces deux pays,à savoir la réhabilitation des pistes ru-rales et des bacs, de l’agriculture, del’enseignement professionnel et descréneaux bien précis au sein du sec-teur de la santé.

Jeannot Kayuba

La RDC vient d’être rayée de la liste despays pourvoyeurs de la poliomyélite,qui est une maladie invalidante del’enfant. Il y a aujourd’hui dix- huit moisque le pays n’a enregistré aucun cas depolio virus sauvage.Cela fait dix-huit mois que le pays n’aenregistré aucun cas de polio virus sau-vage. Mais il faut noter qu’il y a encoredes maladies qui continuent à menacerla vie des enfants alors qu’elles sont évi-tables par la vaccination. Pour protéger les enfants contre lesgraves cas de pneumonie, de méningite,des infections du sang au pneumo-coque, le ministre de la Santé publique,Dr Félix Kabange Numbi, a annoncéaux députés provinciaux du Katangal’introduction le 15 aout dans le calen-drier vaccinal des enfants du vaccincontre les infections à pneumocoque.Le Dr Félix Kabange Numbi affirme quece vaccin réduira la mortalité des en-fants de moins de cinq ans contre la sur-venue des cas graves de pneumonie, deméningite, des infections du sang au

pneumocoque et protégera les enfantsvaccinés contre plusieurs autres mala-dies causées par le pneumocoque. Pour la réussite du lancement de cevaccin, le Dr Félix Kabange Numbi in-vite les députés provinciaux de prendrele leadership du processus de l’intro-duction dudit vaccin, de sensibiliserla population à l’utilisation des ser-vices de vaccination mis à leur portéeet de mobiliser la société civile en fa-veur de la vaccination y compris lenouveau vaccin.Le ministre de la Santé publique a, aucours d’une présentation faite dernière-ment à l’Assemblée provinciale du Ka-tanga sur le plaidoyer en faveur du vac-cin contre les infections à pneumocoque,appelé les députés à soutenir cette ac-tion en adoptant, comme ils l’ont faitpour le sida, une ligne budgétaire pour lavaccination. Ce qui permettra, indiquele Dr Félix Kabange Numbi, de convain-cre des partenaires et d’introduire denouveaux vaccins.

Aline Nzuzi

Un communiqué officiel émis par le gouverneur de la ville-province de Kinshasa,André Kimbuta Yango, a rappelé aux gestionnaires des écoles, aux parents et auxélèves cette sentence. Dans sa décision, le gouvernement provincial en a appelé àla responsabilité des chefs d’établissements et à la vigilance des comités des parentspour « qu’aucune charge indue ne vienne s’ajouter sur les frais de scolarité ».L’au-torité urbaine a également instruit les gestionnaires scolaires ainsi que les bourg-mestres afin de veiller à la stricte observance de la mesure et de sanctionner lescontrevenants. Il est, en effet, noté que depuis quelques temps une pratique a priscorps au sein des écoles primaires et secondaires de la ville de Kinshasa et des au-tres provinces du pays. Selon cette habitude devenue obligatoire, en plus des ma-nuels scolaires, des uniformes, des sandales et autres fournitures scolaires sont ven-dues au sein de ces établissements. D’autres sont même allés jusqu’à vendre despagnes, par exemple pour la journée du 8 mars.En suivant cette activité, l’on se rend compte que le mobile qui pousse les res-ponsables d’écoles n’est pas une volonté d’aider les parents d’élèves. C’est plu-tôt le bénéfice. Et dans la majorité de cas, ces produits sont vendus plus chersque sur tous les marchés de la ville. Mais comme chacun développe une astucepour vendre une marque difficilement trouvable sur le marché, les parents sontcontraints d’acheter à l’école au prix fixé.

Lucien Dianzenza

INTERNET HAUT DÉBIT

La RDC de plain-pied dans la fibre optique

Kin-Kiey Mulumba

COOPÉRATION RDC /BELGIQUE

31 millions d’euros pour le développement agricole du Kasaï-oriental

Raymond Tshibanda et Jean Pascal Labille

KINSHASA

Vente interdite des fournituresscolaires dans les écoles La décision de l’autorité urbaine vise à exempter les parents descharges indues qui viendraient s’ajouter sur les frais scolaires.

Les élèves d’une école de Kinshasa

SANTÉ INFANTILE

Un nouveau vaccin dans le calendrier vaccinal

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Le président de l’Acaj, Georges Kapiamba

L’objectif était de relater la vraie histoireet d’amener tous les fidèles à mieuxcerner les contours de ce qu’a été ladissidence au sein de cette Église depuisoctobre 2002.« Histoire de la dissidence au sein del’Église kimbanguiste à la lumière de26=1. Témoignage », c’est l’ouvrage quia été présenté officiellement aux fidèlesde l’Église kimbanguiste de Nkamba,nouvelle Jérusalem. C’était le 5 juillet,dans l’amphithéâtre du centre d’accueilkimbanguiste dans la commune de Kasa-Vubu. Surpris de voir ce livre être pré-senté au monde scientifique, l’Église-mère a voulu, elle aussi, en savoir plussur cette histoire qui semble donner la lu-mière sur la dissidence qui a pris ses ra-cines il y a de cela plus de dix ans.En présence du directeur de cabinet duchef spirituel, le pasteur Landu Ndom-basi, et de son conseiller chargé de l’ad-ministration et finances, pasteur Ma-tondo, Armand Apota Salimba Monga,auteur du livre, n’a pas eu froid aux yeuxpour relater une histoire qu’il maîtrise sibien, pour avoir été lui-même co-fonda-teur de la dissidence de Bana 26=1 et quia fini par réintégrer l’Église mère.« Ce livre est donc un témoignageparce que ce sont des faits que j’ai vé-cus, en étant moi-même l’un des ac-teurs de la dissidence. Je ne fais queraconter d’une manière précise et élé-gante les faits vécus sans aucune au-tre intention, sans passion, sans partipris, moins encore l’esprit de nuire àqui que ce soit », a-t-il déclaré. L’auteurexplique que l’idée d’écrire cet ouvrage

lui est venue en octobre 2010, quelquesmois après sa réintégration intervenue le25 décembre 2009, principalement au re-gard de ce que disaient, à la télévision,ceux qui font partie de la dissidence ainsique les frères consanguins, cousins ger-mains du chef spirituel qui, selon Ar-mand Apota, déformaient l’histoire. Ce livre qui est le fruit de trois ans d’écri-ture contient non seulement le témoi-gnage de l’auteur, mais aussi des inter-views de huit fidèles kimbanguistes quel’auteur appelle ‘‘ des grosses pointuresde la dissidence’’, lesquelles ont fini parréintégrer l’Église mère. « Les gens com-prendront que ce que j’ai écrit est lapure vérité », souligne-t-il. Dans ce livre de cent septante-troispages, repartis en sept chapitres, l’ex-dissident de Monkoto 87 parle dans lepremier chapitre de la dissidence au seinde l’Église kimbanguiste avant l’appari-tion du phénomène 26=1 ; de la photo-graphie des facteurs ayant conduit à lacontestation des institutions légales et lé-gitimes dans le deuxième chapitre et del’assemblée générale extraordinaire del’Église kimbaguiste à Nkamba qui aconsacré la rupture de l’unité de l’Églisedans le troisième chapitre. Dans le qua-trième chapitre, l’auteur met l’accent surla création et les activités de la dissidencekimbanguiste de Monkoto, et en relevantdans le cinquième chapitre les tentativesde l’amorce du processus de réconcilia-tion qui n’ont jamais abouti. Dans lesdeux derniers chapitres, il parle respec-tivement de la dissidence kimbanguiste àtravers la RDC et les autres parties du

monde ainsi que des pères spirituels dela dissidence. Dans ce dernier chapitre, l’auteur énu-mère quelques uns d’eux dont une di-zaine que l’auteur a eu à côtoyer. Il a «démontré leurs ambitions démesu-rées et leur mauvais enseignementdoctrinal qui a conduit au culte de lapersonnalité et a fait des bana 26leurs véritables fanatiques », in-dique-t-il dans l’ouvrage, tout en souli-gnant que c’est « pour des intérêts pu-rement matériels qu’ils ont bradé defaçon systématique les valeurs fon-damentales de la croyance religieusekimbanguiste en traînant dans laboue cette importante Église indé-pendante africaine ».

Gypsie Oïssa Tambwe

RELIGION

Apota Salimba présente son livre aux fidèles kimbanguistes

Armand Apota Salimba

Avec le commissaire général par intérim de la police nationale,Charles Bisengimana, les deux ministres sont venus sensibiliser lapolice pour qu’elle s’implique dans la réussite de cette campagne quivise à protéger la santé des Congolais.Charles Bisengimana, qui s’est engagé à soutenir les efforts du gou-vernement, souligne que la police est prête à traquer tous ceux quivendent de l’eau en sachet et de faux médicaments.« Nous avons déjà instruit les unités de la police nationale congolaisequ’elles puissent traquer, saisir tout ceux qui commercent le sachetnon dégradable et nous allons insister que tout ceux qui fabriquent,commercialisent voire ceux qui importent soient saisis », rassure-t-iltout en soulignant que les mesures sévères seront appliquées afinde lutter contre ces gens qui ne veulent pas obtempérer à ces ins-tructions. Pour le Dr Félix Kabange Numbi, le gouvernement de laRDC a pour mandat de pouvoir protéger la population dans ce paysoù les soins de santé coûtent trop cher, où plus de 70% de la popu-lation vivent au dessous du seuil de la pauvreté.« Nous devons prévenir toutes ces malades de mains sales, voilà pour-quoi je soutiens toute ces actions menées par mon collègue de l’In-dustrie ».De son coté, Rémy Musungay insiste sur le fait qu’il n’y apas à négocier par ce que la santé n’a pas de prix. « Nous avons ditnon aux emballages qui ne se détruisent pas. Ceux qui les fabriquent,ceux qui les commercialisent sont en train de narguer l’autorité dupays, il est tout à fait normal qu’on applique à leur endroit la loi ».

Aline Nzuzi

SALUBRITÉ

La police s’impliquedans l’assainissementde KinshasaPour mener à bien la campagne contre l’insalubrité, notamment contrela vente d’eau en sachet et l’assainissement du secteurpharmaceutique, les ministres de l’Industrie, petites et moyennesentreprises, Rémy Musungay, et de la Santé publique, Dr Félix KabangeNumbi, se sont rendus le 6 juillet à l’Inspection générale de la policenationale pour solliciter son appui.

L’ONG appelle les participants à ceforum à réaffirmer la soumissiondes gouvernants à l’autorité de laloi et l’urgence de dépasser larhétorique dans la lutte contrel’impunité dans le pays.L’Association congolaise pour l’accès àla justice (Acaj) a appelé les partici-pants au dialogue national à adopter desrésolutions rappelant la soumission desgouvernants aux principes d’un État dedroit et prescrivant des actionsconcrètes pour lutter concrètementcontre l’impunité des auteurs des viola-tions graves des droits de l’homme et dudroit international humanitaire.Dans son plaidoyer publié le 7 juin,cette ONG a encouragé les mem-bres de la majorité présidentielle,de l’opposition politique et de la so-ciété à parvenir, dans un meilleurdélai, à un consensus sur les préala-bles de forme et fond soulevées de-puis la publication de l’ordonnancesur le dialogue national.Relevant les tares qui rongent l’appareilde l’État à tous les niveaux, l’Acaj apensé que le dialogue national serait

une occasion pour la RDC de se remet-tre sur les rails. L’ONG a notammentconseillé la mise en place des garde-fous pour que, par exemple, la pratiquepuisse correspondre au mérite reconnuà la RDC d’être dotée d’un arsenal juri-dique et institutionnel qui la placeparmi les pays les mieux lotis.

Lucien Dianzenza

DIALOGUE NATIONAL

L’Acaj plaide pour la mise en œuvre desexigences fondamentales d’un État de droit

À Boma, FC MK a battuVutuka par un but à zéro. ÀMbuji-Mayi, AS Bantous aété surpris par GroupeBazano du Katanga par lemême score. À Bukavu,Nika s’est incliné face àCapaco de Beni par deuxbuts à zéro.La phase qualificative dela 49e édition de la Coupedu Congo de football a dé-marré le 7 juillet sur deuxde trois sites prévus par laFédération congolaise defootball association (Fé-cofa). Au stade Socol deBoma dans la province duBas-Congo, la formationde Babeti ya Sika de la province del’Équateur a tenu en échec l’équipe dePétro Sport de Muanda par zéro butpartout. La deuxième rencontre sur lesite de Boma s’est achevée par la vic-toire du FC MK de Kinshasa sur Vu-tuka de Bandundu par un but à zéro. Au stade Tshikisha de Mbuji-Mayi(province du Kasaï oriental), le clubfavori d’AS Bantous a été pris au dé-pourvu devant son public par le FC

Groupe Bazano de la province duKatanga, vainqueur par un but àzéro. Ce 9 juillet à Mbuji-Mayi,Tshipepele de Kananga (provincedu Kasaï occidental) sera opposéau FC Groupe Bazano. Le 8 juillet au stade de la Concordede la commune de Katudu à Bu-kavu (province du Sud-Kivu), laformation de Capaco de Beni(Nord-Kivu) s’est imposée face àl’AS Nika de Kisangani (province

orientale), par deux buts à zéro. L’on rappelle que les premiers detrois sites se qualifieront pour letour finale, ainsi que le meilleur per-dant de trois sites, à moins que laFécofa ne modifie les textes en vi-gueur régissant la Coupe du Congode football. Le vainqueur de cettecompétition nationale de footballcompostera son ticket pour laCoupe de la Confédération en 2014.

Martin Enyimo

49e COUPE DU CONGO DE FOOTBALL

La phase qualificative démarre

FC MK de Kinshasa

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Les Léopards locaux ont battu lesDiables rouges composés desjoueurs évoluant au CongoBrazzaville par deux buts à un, avecles buts de Kabamba Mukundji etÉric Bokanga.Les éliminatoires de la 3e éditiondu Championnat d’Afrique desNations (Chan) -dont la phase fi-nale se déroulera en 2014 enAfrique du Sud- ont démarré le 7juillet. Et au stade des Martyrs deKinshasa, les Léopards locaux(constitués des joueurs évoluantau pays) ont dominé les Diablesrouges du Congo Brazzaville pardeux buts à un en match aller dudernier tour des éliminatoires. Pour cette rencontre, le sélection-neur Santos Muitubile a alignéune ossature sans les internatio-naux du TP Mazembe actuelle-ment en stage de préparation àAccra. Seul Éric Bokanga a re-présenté les Corbeaux du Ka-tanga dans le groupe. TrésorMputu est endeuillé avec la dis-parition de son frère aîné, etJean Kasusula et le gardien debut Robert Kidiaba sont à l’infir-

merie. Joël Kimwaki se remet àpeine de sa blessure au genou. Le onze de départ des Léopardslocaux a donc été composé du gar-dien de but Lomboto (V.Club),des défenseurs Lino Masombo(Lupopo) et Bangala Litomba(Daring Club Motema Pembe)dans l’axe. Le capitaine EbungaSimbi (V.Club) et Djo IssamaMpeko (V.Club) ont occupé res-pectivement les flancs gaucheset droits. Au milieu de terrain,

l’on a retrouvé Kisombe Manku-tima dans la récupération, Em-manuel Ngidikama et ChiquitoLema Mabidi (V.Club) dans l’ani-mation de jeu. Kabamba Mu-kundji (Sanga Balende) a été ledanger devant la défense desDiables rouges du Congo Braz-zaville, avec l’appui des excen-trés Yannick Mbidi (Daring ClubMotema Pembe) à droite et Mu-bele Ndombe (V.Club) à gauche. Et la RDC a rapidement ouvert

la marque à la 7e minute par Ka-bamba Mukundji. L’attaquant deSanga Balende de Mbuji-Mayi arepris un mauvais renvoi de ladéfense adverse. Mais à la 28e

minute, les Diables rouges coa-chés par l’ancien internationalcongolais de Brazzaville, Bar-thelemy Gatsono, sont revenusau score; l’attaquant Ayessa Ro-meo a catapulté de la tête uneballe arrêtée à partir de ladroite, alors que les deux dé-fenseurs de la RDC, Lino Mas-sombo et Bangala Litomba,étaient aux abonnés absents.Un but partout, c’etait le scoreà la fin de la première période. En seconde période, Santos Mui-tubile a procédé à trois change-ments, d’abord Éric Bokanga estmonté à la place de MubeleNdombe. Ensuite, Héritier Lu-vumbu Nzinga a pris la placed’Emmanuel Ngudikama et DiegoMutombo a remplacé Kisombe. Lecoaching de Santos Muitubile s’estavéré payant. Sur une actionamorcée de la défense des Léo-pards avec Lino Masombo et Ban-

gala Litomba, la balle est passéepar Mbidi. Ce dernier a laissé leballon à Ebunga Simbi dont lecentre appuyé a été repris deplein fouet par Éric Bokanga pourle deuxième but victorieux desLéopards locaux. On jouait la 71e

minute et le score n’a plus bougéjusqu’à la fin du match. Le matchretour se jouera à Dolisie danstrois semaines. L’autre rencontre de la ZoneAfrique centrale entre le Gabon etle Cameroun ne s’est pas jouée ; leCameroun est suspendu par laFifa de toutes les compétitions in-ternationales suite à l’ingérencede l’État dans la gestion de la Fé-dération camerounaise de footballen annulant les élections. Si la Fifamaintient la suspension, le CongoBrazzaville et la RDC se quali-fieront peu importe le résultatdu match retour. Car l’Afriquecentrale va déléguer trois re-présentants à la phase finale duChan 2014 en Afrique du Sud.L’autre représentant de la ZoneIV étant le Gabon.

Martin Enyimo

CHAN 2014

La RDC bat le Congo Brazzaville à Kinshasa

Les Léopards locaux de la RDC

L’espace culturel de N’Djili fera une intrusionà l’Institut français, le 12 juillet, pour latroisième représentation de la pièce « 20ans, et alors ! » mise en scène par sondirecteur, Toto Kisaku.Intitulée comme l’œuvre qui l’a inspirée, lacréation de Toto Kisaku est construite autourdes écrits du Hollandais Don Duyns traduitdu néerlandais par Mike Sens. La versioncongolaise de « 20 ans, et alors ! » que le K-

Mu Théâtre se propose de présenter au pu-blic vendredi à l’Institut français (IF), à l’ins-tar de la version initiale de l’auteur, met enexergue la discussion de trois jeunes gens.Jean-Pi Kafuti, Bing Gbatshu et Attila Mpianainterpréteront ces trois personnages sur lesplanches de la Halle de la Gombe.Le petit aperçu du texte de Don Duyns livrépar le K-Mu Théâtre nous apprend d’embléeque « 20 ans, et alors ! » porte sur un récit àla fois politique et social. Il est focalisé sur unediscussion entretenue par de jeunes gens «au coin d’une rue, dans une terrasse, unegrande parcelle en pleine cité… ». Plusieurssujets sont alors à l’ordre du jour. Sont ins-crits au nombre de ces derniers des exposésayant trait à la politique et la religion. S’invi-tent aussi dans le débat des observations surles dérèglements sociaux et économiques, lesexe, le rêve de chacun, etc. Et au metteur enscène Toto Kisaku d’ajouter que « commedans un jeu de rôle, ils démontrent leur façond’appréhender les réalités d’une ville en pleinchaos et en autorégulation ».Production K-Mu Théâtre, soutenue parStichting Doen et l’IF de Kinshasa, « 20 ans,et alors ! » a connu sa grande première le moisdernier. Le K-Mu Théâtre avait servi de cadreà cette représentation initiale le 6 juin. DeN’Djili, la pièce est passée à la salle Galilée, auquartier Lemba Terminus, pour la seconde vingtjours plus tard, soit le 26 juin. Le droit d’entréeà la prochaine est fixée à 1 000 FC. Les billets dela soirée du 12 juillet sont déjà disponibles enprévente au K-Mu Théâtre mais aussi à l’IF.

Nioni Masela

SPECTACLE

K-Mu Théâtre s’exporte à la Halle de la Gombe

L’affiche du spectacle « 20 ans et alors ! »

Paru ce mois dans la Collection Comptesrendus de L’Harmattan, l’ouvrage écriten 148 pages s’ouvre sur une préface duprésident de l’Assemblée nationale,Aubin Minaku Ndalandjoko. « La Question de la cohésion nationale enRépublique démocratique du Congo » estun titre explicite sur le contenu de ce li-vre qui aborde un sujet politique fonda-mental. Militant lumumbiste, licencié ensciences politiques, en sociologie et enanthropologie, Jean-Pierre KambilaKankwende traduit ici sa double ambi-tion, théorique et politique, d’« objectiverla notion de la "cohésion nationale" ».Pour ce faire, nous fait savoir l’éditeur, «l’auteur examine avec clarté et pertinenceles conditions de la naissance et du déve-loppement de la Nation congolaise ets’interroge sur l'état de sa cohésionaprès plus d’un siècle d'existence de laRDC ». Cet examen, il le fait précéderd’un préalable nécessaire à une meilleurecompréhension. En effet, Jean-PierreKambila s’est d’abord attelé à livrer « unesynthèse théorique qui fixe les notionsde base du livre (quid de la nation, dela cohésion nationale) ». Jean-Pierre Kambila est « actuellementpromoteur de projets agricoles à Kinshasaet dans le Bas-Congo », nous renseigne lapetite note biographique de L’Harmat-tan. À ses yeux, «La Question de la cohé-sion nationale en République démocra-

tique du Congo » fait office d’« arme deguerre ». De ce point de vue, ce textereste, sans conteste, « sa contribution àla résistance contre l’agression dont laRDC est l’objet », nous apprend la qua-trième de couverture. L’auteur, renché-rit-on, « tente de démontrer que seule unecohésion mieux affirmée peut assurer unavenir , autre que violent, à la quitte à laRépublique démocratique du Congo ».

N.M.

LIVRES

Jean-Pierre Kambila évoque la questionde la cohésion nationale

La couverture du livre « La Question de la cohésion

nationale en République démocratique du Congo »

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16 | SPORTS AF�����D�F��EF���C��C����F����������BC�E���������F������

L’évaluation, qui a eu lieu le 7juillet, consistait pour laFédération congolaise detaekwondo (Fécotae), à identifierles forces et les faiblesses despratiquants afin de réajuster sonprogramme de préparationtechnique.Ont été évaluées, les techniquesde compétition et celles de self-défense. Les pratiquants, venusde tous les clubs de Brazzaville,ont montré de quoi ils étaient ca-pables notamment sur les com-bats de light-contact. Ce styleexige de la part des compétiteursune grande précision dans lescoups portés sur l’adversaire afinde glaner le maximum de pointsdans une compétition. La trajec-toire de frappe doit être nette etles techniques doivent dégagerune grande impression d’effica-

cité. Les taekwondoins ont, parailleurs, été soumis à une marcheathlétique de vitesse.À écouter l’encadreur, Alec BokasMboutou, les athlètes ont un bonniveau même s’il y a encore du tra-vail à faire. « Nous nous sommesfait une idée des capacités des taek-wondoins qui ont pris part à ce re-groupement. Nous continuerons àtravailler d’arrache-pied pour re-dresser quelques défauts tech-niques constatés », a-t-il déclaré.Ce regroupement, rappelons-le, aréuni près d’une cinquantaine deceintures noires et rouges.Le président de la Fécotae, Sta-nislas Mbys, a exhorté les prati-quants à prendre conscience desdéfis qu’ils auront à relever dansles compétitions qui pointent àl’horizon. L’amélioration tech-nique des taekwondoins, a-t-il

souligné, doit se faire de façonqualitative. Stanislas Mbys a, parailleurs, invité les encadreurs àmettre du sérieux dans le suivi

des athlètes en club. «On ne vientpas en équipe nationale pour ap-prendre les techniques élémen-taires du taekwondo mais plutôt

pour être préparés aux grandescompétitions. Cela suppose que letravail au niveau des clubs soit ef-ficace», a insisté le président de laFécotae. Le travail d’évaluationtechnique des taekwondoins acommencé à Brazzaville. « Il sepoursuivra dans le reste des liguesdépartementales du pays », selonle secrétaire général adjoint de laFécotae, Thomas Moutala. Il faut souligner que cette évalua-tion constitue le tout premiercontact de terrain avec lesathlètes réalisé par le nouveau bu-reau de la Fécotae. L’agenda decette structure prévoit d’autresinitiatives dans ce sens pour per-pétuer les évaluations techniques.Le but est de corriger les insuffi-sances à mesure que l’on se rap-proche des Jeux africains de 2015.

Rominique Nerplat Makaya

TAEKWONDO

Les athlètes soumis à une évaluation pratique

Lors du conseil fédéral inaugural,qui s’est tenu le 6 juillet au Centrenational de formation de football,les dirigeants des structures sesont engagés à concevoir unprogramme visant à amenerl’équipe nationale au niveau de sameilleure performance en vue desa participation aux Jeux africainsde Brazzaville 2015.Ce programme a pour objectifsd’améliorer la performance spor-tive et organisationnelle de la fé-dération, de renforcer et de déve-lopper les capacités desencadreurs techniques. Ce planpermettra également d’assurer lavulgarisation de la discipline et la

poursuite de la détection et del’encadrement technique del’élite nationale, en vue de l’excel-lence sportive. Pour atteindre ces objectifs, la fé-dération congolaise de boxe despharaons renovée entend organi-ser ses championnats départe-mentaux à la mi-juillet, avant lechampionnat national prévu dansla deuxième quinzaine du moisd’août. Le but de la fédération estde préparer ses athlètes qui par-ticiperont à la Coupe des Pyra-mides en septembre à Kinshasa,et au championnat de la zoneAfrique centrale en novembre àYaoundé. Les dirigeants ont éga-

lement retenu la période deseptembre-octobre pour éten-dre la discipline dans les autresdépartements. Renforcer et développer les capa-cités motrices, technico-tac-tiques et psychologiques desathlètes : tel est l’objectif que s’estassigné le bureau fédéral pour lecompte de l’année 2014, avec no-tamment la mise au vert, à Djam-bala dans les Plateaux, del’équipe nationale. La structureentend consacrer cette année àl’organisation de séminaires ate-liers pour les directeurs tech-niques départementaux d’unepart, et à la participation au galainternational « Pont sur leCongo » à Kinshasa d’autre part.Le premier semestre de l’année2015 sera, quant à lui, réservé àl’évaluation des compétiteurs lorsde la nouvelle préparation del’équipe nationale, prévue de maià juillet à Abo, près d’Oyo, dans ledépartement de la Cuvette. Cetteévaluation se fera également lorsde la participation des athlètes auchampionnat national prévu enavril à Owando. Signalons queLambert Bakala a été élu, aucours des travaux, deuxièmevice-président de la fédération.

James Golden Éloué

BOXE DES PHARAONS RÉNOVÉE

La fédération nationale dévoilesa feuille de route biennale

Séance d’évaluation des taekwondoins

Jean Samba (au centre) présidant le conseil fédéral

Au cours de cette journée, des enfants âgés de 5 à 17 ans ont putoucher pour la première fois à un ballon de basket. Cette initia-tive est menée par d’anciens basketteurs en vue de créer deséquipes en catégories cadet et benjamin. En effet, le départementdu Kouilou est en manque de joueurs dans ces catégories.« L’objectif de notre association n’est pas seulement de regrou-per les anciens basketteurs, mais aussi de transmettre aux gé-nérations futures ce que nous avons appris. Ces enfants sontl’avenir de la discipline. Voilà pourquoi nous avons pensé qu’ilnous fallait leur donner cette chance », a indiqué Gérard Tséké,secrétaire général de l’AADC et quatrième vice-président de laligue de basket-ball du Kouilou. Selon lui, Pointe-Noire ne disposeque de catégories senior et junior. « Au Kouilou, il n’y n’a pasd’équipes de cadets ni de benjamins, c’est donc l’occasion de per-mettre aux équipes de la place de détecter quelques petits pas-sionnés pour bâtir des équipes de jeunes », a-t-il poursuivi.Après cette journée d’apprentissage, les jeunes qui ont, pour la pre-mière fois, suivi les enseignements et qui les ont bien assimilés, ainsique ceux qui par le passé se sont déjà illustrés au basket-ball, serontenregistrés par l’AADC pour participer au stage vacances qui se dé-roulera jusqu’au mois d’août au club « Basket-ball Système ».

Charlem Léa Legnoki

BASKET-BALL

Vac’s 2013 : plus de 90 enfants initiés au sport En vue de s’inscrire à ce stage, la quatrième édition de la journéePortes ouvertes consacrée à l’apprentissage de basket, s’est dérouléele dimanche 7 juillet sur le terrain de l’AS Cheminot au KM4.

Les jeunes en cours d’apprentissage du basket-ball