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en N°14 FÉVRIER / MARS / AVRIL 2015 Seine Le journal interne des Hôpitaux Universitaires Paris Nord Val de Seine Chirurgie de l’obésité en ambulatoire : une première en Île-de-France à Louis-Mourier

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enN°14 février / mars / avriL 2015

SeineLe journal interne des Hôpitaux Universitaires Paris Nord Val de Seine

Chirurgie de l’obésité en ambulatoire : une première en île-de-France à Louis-Mourier

02 février / mars / avril 2015

Inauguration de l’hôpital de jour pédiatrique de l’hôpital Louis-Mourier le jeudi 5 mars 2015 : l’équipe réunie.

édito Sommaire 03 actualité • Chirurgie ambulatoire de l’obésité : une première en Île-de-France • Les HUPNVS certifiés

04 120 jours dans le GH 06 zoom • Hôpital Nord : la phase opérationnelle débute

08 dossier • Du côté des ressources humaines

10 portrait • Médecin spécialiste du sommeil 11 votre hôpital 11 Beaujon • La médecine nucléaire • Lutte contre la douleur : les équipes de Beaujon à l’honneur

12 Bichat – Claude-Bernard • L’unité fonctionnelle d’odontologie • Priorité à la chirurgie ambulatoire

13 Bretonneau • L’Unité de Soins Palliatifs • Le laboratoire de prothèse en odontologie

14 Louis-Mourier • Innovations : la gérontechnologie • Noël avec l’atelier d’Art-thérapie

15 Villiers-le-Bel • Un atelier de méditation pour les soignants • Le « Café Écoute » 16 détente • Les peintres de Bichat • Rénovation du hall de Beaujon • Poésimes • La médiathèque, un espace ouvert à tous

la photo événement

Le projet Hôpital Universitaire Paris Nord en marche

L e regroupement de Bichat et Beaujon et de la Faculté de médecine de Paris Diderot au sein d’un nouveau pôle hospitalier et universitaire

dédié à la santé est en marche. Le site d’implantation, au nord de Paris, devrait être connu d’ici l’été. Sur les 26 sites prospectés, deux restent en lice : l’un à Clichy, l’autre à Saint-Ouen.

Le projet renforcera aussi le site de Claude-Bernard pour y développer les soins de proximité avec une plate-forme hospitalière de santé, des services de soins de suite et de réadaptation, de gériatrie, de traitement des maladies chroniques et de psychiatrie, en lien avec l’hôpital Maison-Blanche.

Un comité de pilotage a été mis en place en février dernier, et de nombreux groupes de travail sont lancés afin de mettre en place les projets médicaux et universitaires et les organisations opérationnelles pour le futur hôpital universitaire.

Un séminaire organisé en avril a permis de conduire les premières réflexions autour d’une nouvelle vision pour la santé de demain : hôpital organisé autour des besoins et du parcours des patients, hôpital souple et adaptable, hôpital numérique, hôpital ouvert sur la ville. Il a été également illustré par quelques dimensions clefs du projet : la fédération des équipes de prélèvement et de transplantation, l’organisation de la chirurgie ambulatoire, la création d’un trauma center, l’articulation entre soin, enseignement et recherche, et des plateaux de biologie ou d’imagerie largement mutualisés.

En parallèle de ces travaux et de la mise en place très prochainement d’un cycle de réunions plus opérationnel pour les professionnels de santé, une réunion publique a été organisée mercredi 15 avril à l’hôpital Bretonneau. Cette réunion a permis de lancer un premier débat avec la population, de présenter les réflexions, les perspectives et de discuter de la manière dont le projet de l’hôpital universitaire de demain sera conçu pour répondre aux besoins des patients, construire de nouveaux liens ville hôpital, concilier besoins de proximité et ambition hospitalo-universitaire.

« Priorité au Nord pour les 10 prochaines années »La période de 10 ans qui nous sépare de l’ouverture du nouvel hôpital doit aussi être l’occasion de conforter nos axes médicaux et de nous projeter déjà dans de nouvelles organisations de soins. Le développement d’activité à venir en cardiologie et en oncologie thoracique dès septembre prochain à Bichat, la rénovation de la maternité et la mise en œuvre du projet SURVI (infarctus intestinal) à Beaujon témoignent de la dynamique engagée.

Ce projet est celui de l’hôpital universitaire de demain. Il a besoin de la plus large association des forces et des idées pour innover, développer de nouvelles réponses au service de l’intérêt général et de la population du nord de la métropole parisienne.

Nous comptons sur vous. Ce projet est le vôtre.

Francois Crémieux, directeur des HUPNVSPr Michel Aubier, président de la CMEL des HUPNVS

Jérôme Antonini, directeur du projet Hôpital Nord

Seineen

Journal interne des Hôpitaux Universitaires Paris Nord Val de Seine • n°14 février / mars / avril 2015 • Directeur de la Publication : François Crémieux • Ont participé à ce numéro : Charles-Daniel Arreto, Leïla Baert, Virginie Barrabé, Candice Berland, Eric Bertrand, Michaël Besse, Eric Bonte, Catherine Boucey, Gaël Bouron, Fabrice Bouscarat, Pauline Cousté, Françoise Escourolle-Peltier, Marysette Folliguet, Maryna Giannelli, Eloïse Gourmelon, Sylvie Karcher, Hawa Keita Meyer, Anne-Flore Lepeu, Christine Marescaux, Sophie Mérian, Clément Messeca, Sarah Millot, Simon Msika, Isabelle Nyobe, Stéphane Pourruch, Lucie Querleu, Jeanick Solitude, Christelle Soupraya, Marc Trifilo • Photos : Départements Communication et photothèque AP-HP • Conception-réalisation : Sophie Perroux • Impression : B-print (imprimé sur papier PEFC)

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Chirurgie ambulatoire de l’obésité

février / mars / avril 2015

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eactualité

A ctuellement, le seul trai-tement de l’obésité ayant démontré un bénéfice

en termes d’augmentation de l’espérance de vie est la chirurgie. Chaque année, plus de cinq millions d’interventions chirurgicales sont pratiquées en France, dont un peu moins de la moitié réalisées en ambulatoire. La sleeve gastrectomie est une technique de chirurgie de l’obésité dite « bariatrique » qui consiste à réduire la capacité gas-trique. Elle a pour objectif la perte de poids du patient obèse. Priorité de l’Agence Régionale de Santé, le développement de la chirurgie ambulatoire présente de nombreux avantages : l’acte médical se déroule dans un bloc opératoire classique mais la durée d’attente avant et après l’opération est réduite. Ainsi, entre l’admission et la sortie, le patient ne reste à l’hôpital que douze heures environ.C’est dans ce cadre de prise en charge que le service de chirurgie digestive de Louis-Mourier, centre de référence pour la prise en charge de l’obésité adulte labellisé par l’AP-HP réalisant plus de 200 inter-ventions bariatriques par an (dont sleeve gastrectomie et bypass) a développé un protocole en colla- boration avec le service d’anesthésie permettant la réalisation d’une sleeve gastrectomie en ambulatoire par laparoscopie, une première en île-de-France.

Sous l’impulsion du Pr Simon Msika, chef du service de chirurgie, et du Pr Hawa Keita-Meyer, chef du service d’anesthésie, cette prise en charge optimisée et sécurisée a été préparée en collaboration avec les différents acteurs : chirurgien, anesthésiste, personnel soignant, médecin traitant et patient. Plusieurs réunions prépa-ratoires ont été nécessaires afin de sélectionner les patients éligibles, puis de penser l’organisation et le parcours du patient, grâce à l’appui de la seule équipe française ayant l’expérience de la sleeve gastrec-tomie en ambulatoire, l’équipe de chirurgie digestive et d’anesthésie-réanimation du CHU d’Amiens. La première patiente ayant bénéficié

de cette prise en charge ambulatoire a ainsi été accueillie dès 7 h 30 au bloc opératoire afin de pouvoir bénéficier de l’anesthésie à 8 h. Toute l’équipe de chirurgie était présente lors de l’induction anes-thésique, de façon à débuter l’inter-vention dans les plus brefs délais. La chirurgie a été réalisée en 90 minutes et l’anesthésie (depuis l’induction jusqu’à l’extubation de la patiente) en 120 minutes. La sleeve gastrectomie en ambulatoire effectuée par laparoscopie permet une réalimentation dans les six heures suivant l’intervention et un retour à domicile le soir même de l’intervention. Cette technique se révèle être un bénéfice indéniable pour le patient.

Sleeve gastrectomie en ambulatoire : une première en île-de-France réalisée à Louis-MourierL’obésité est un problème de santé publique majeur croissant, nécessitant une prévention et un traitement le plus souvent multidisciplinaire. En France en 2009, elle concernait 6,5 millions de personnes, soit 14,5 % de la population adulte, et un peu plus de 16 % en 2012.

L’équipe des services de chirurgie digestive et d’anesthésie-réanimation de Louis-Mourier.

Une seconde intervention réussie 15 jours plus tard confirme la poursuite et le développement de cette technique à l’hôpital Louis-Mourier.•

Pr Simon Msika, chef du service de chirurgie

Pr Hawa Keita Meyer, chef du service d’anesthésie

Nos hôpitaux sont certifiés : bravo à tous !La Haute Autorité de Santé a certifié notre Groupe Hospitalier : le rapport est désormais publié sur le site de la HAS. Cette certification fait suite à la visite ciblée de novembre 2014. Cette décision marque la reconnaissance du travail, de l’implication et du dynamisme des professionnels de notre Groupe Hospitalier depuis la visite initiale de juin 2012. Elle s’accompagne de 9 recommandations qui font déjà l’objet de plans d’actions.Ces recommandations portent sur : • la gestion des déchets • le respect de la dignité et de l’intimité du

patient (en court séjour, en SSR et en SLD),• l’identification du patient à toutes les

étapes de sa prise en charge en court séjour

• la prise en charge médicamenteuse (en SSR et en SLD)

• l’organisation du bloc opératoire • l’organisation en endoscopieIl nous faut désormais poursuivre cette démarche continue d’amélioration de la qualité, au bénéfice de nos patients, notamment dans la perspective de la certification V2014 pour laquelle la visite est prévue en juin 2016. L’équipe qualité, gestion des risques et droits des patients nous présentera très prochainement la méthodologie à déployer pour nous préparer à cette nouvelle étape.

Michaël Besse, directeur qualité, gestion des risques

et droits des patients

Décision officielle de retirer le nom de Charles Richet à l’hôpital situé à Villiers le Bel. Prise par martin Hirsch, directeur général de l’aP-HP en accord avec le maire de villiers le Bel, Jean-Louis marsac, cette décision est intervenue le 11 mars. Dans le même temps, la commune a débaptisé la rue qui porte le même nom. Charles richet était un éminent médecin-chercheur, dont les travaux ont été couronnés par le Prix Nobel de médecine en 1913. il a également été l’auteur d’ouvrages, dont certains montrent incontestablement une pensée eugéniste et raciste, au moment où ils ont été écrits. récemment, la question a été remise à l’ordre du jour, sous la forme d’une pétition qui a recueilli de nombreuses signatures. martin Hirsch choisira un nouveau nom pour l’hôpital dans un délai bref.

◗ Mardi 5 mai : Journée Hygiène des mainsBretonneau : mardi 5 mai / Beaujon : jeudi 7 mai / Villiers-le-Bel : jeudi 21 mai / Bichat : la semaine du 18 au 22 mai

◗ Samedi 30 mai : Portes ouvertes de l’AP-HP à Bichat, Beaujon et Louis-Mourier

◗ Jeudi 11 juin : Journée Découverte de l’Association Loisirs BCB

◗ Vendredi 19 juin : Fête de la musiqueagen

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Défilé multiculturel à BretonneauLe 28 novembre, un grand défilé multiculturel a été organisé

par Maggy Caravel, maîtresse de maison dans le service de Gériatrie à Orientation Psychiatrique, et Sylvie Madec,

responsable Culture de l’hôpital Bretonneau. Présenté par Djilali Belghaouti, CPP adjoint du pôle AGAPP, il a rassemblé

plus de 80 personnes : membres du personnel, enfants de la crèche, patients, résidents, familles et visiteurs d’un jour…

Les patients et professionnels ont défilé par binôme en costumes de différents pays, dansant sur des musiques

du monde dans la rue intérieure comble. Un défilé unique et haut en couleurs ! Bravo à tous les participants !

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NoVEMBRE DÉCEMBRE

Journée Claude-Bernard : un nouveau succès pour l’édition 2014La journée de l’hôpital Claude-Bernard est un événement majeur de l’actualité médicale et paramédicale en pathologie infectieuse. Ces journées d’échanges et de réflexion destinées aux médecins d’une part, et aux paramédicaux d’autre part, se sont déroulées simultanément le jeudi 13 novembre 2014 à la faculté Xavier-Bichat.

120 joursdans le GH

Le service des admissions de Bichat : un bureau de légende !Le 20 novembre dernier, le service des admissions de Bichat – Claude-Bernard accueillait le tournage de la nouvelle série de Canal+ « Le Bureau des Légendes ». Malgré la présence d’une quarantaine de personnes de l’équipe de production, tous les professionnels des admissions se sont organisés afin de continuer l’accueil des patients pendant les prises de vues !

La fin de vie, le temps du départL’EMASP, équipe Mobile d’Accompagnement et de Soins Palliatifs de l’hôpital Louis-Mourier organisait le 27 novembre une soirée débat sur la fin de vie animée par Le Dr C. Jousselin, médecin spécialiste des soins palliatifs, maître N. BAUDET, avocat à la cour et l’Association ASP Fondatrice (Accompagnement et développement des Soins Palliatifs). Le Débat fut précédé d’une représentation théâtrale, « Le temps du départ » mêlant conte et théâtre écrite, réalisée et jouée par Michel Babillot devant une soixantaine de spectateurs au théâtre du Tapis Rouge de Colombes.

élections professionnelles : vos nouveaux représentantsLe 4 décembre dernier, les professionnels non médicaux

étaient appelés à voter pour leur représentants syndicaux par correspondance ou physiquement au niveau

des 5 lieux de vote répartis sur chaque hôpital. à l’issue des élections, les nouvelles instances se sont réunies.

Simon Chiaroni (CGT) a été élu secrétaire du CTEL du Groupe Hospitalier, et ont été

élus secrétaires des CHSCT : Catherine Gauthier (CGT) à Bichat, Michèle Faveur (FO)

à Beaujon, Farid Kolli (CGT) à Bretonneau, Thierry Dubois (CFDT) à Louis-Mourier et Sylvie Lefelle (CGT) à Villiers-le-Bel.

Simon Chiaroni, nouveau secrétaire du CTEL

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DÉCEMBRE JANVIER FÉVRIER

Journée mondiale de lutte contre le SIDA

2014 : notre GH mobilisé !Nos professionnels et les

associations se sont mobilisés pour proposer information

et conseils à la fois à Bichat et Louis-Mourier le 1er décembre, comme à Beaujon le lendemain.

Les visiteurs pouvaient y effectuer des dépistages gratuits et rapides du VIH.

1ère Journée de la Fédération de Prélèvement et de TransplantationNotre groupe hospitalier, en partenariat avec les Hôpitaux Universitaires

Saint-Louis – Lariboisière – Fernand Widal (AP-HP) et l’Université Paris Diderot organisait la première journée scientifique consacrée au prélèvement et à

la transplantation d’organes, le jeudi 15 janvier 2015.

Cette journée a été l’occasion pour les professionnels

de santé, médicaux et paramédicaux, de faire

le point sur les avancées en la matière mais également

d’afficher une volonté commune d’unir leurs forces

au sein d’une Fédération de la Transplantation.

François Crémieux à Villiers-le-BelQuelques jours après sa prise de fonction, François Crémieux s’est rendu à l’hôpital de Villiers-le-Bel en tant que nouveau directeur des HUPNVS. Une visite du service de Soins de Suite et de Réadaptation puis de la toute nouvelle Unité Cognitivo-Comportementale, ouverte le 5 janvier 2015, ainsi que du service de Rééducation avait été organisée en présence du trio de pôle Carol Szekely, Djamila Coathalem, Henri Pham, des médecins, cadres et personnels de ces services.

Un Noël créatif à BretonneauPour la deuxième année consécutive, Bretonneau exposait des sapins de Noël uniques réalisés par tous ceux qui fréquentent l’hôpital et par les habitants du quartier. L’idée est toute simple ! Chacun vient avec son matériel et donne libre cours à sa fantaisie pour créer un arbre de Noël drôle ou féérique, en tout cas original ! La fabrication se fait sur place, afin de permettre des échanges et de favoriser les liens avec les résidents qui sont heureux d’assister à cette création. Tentez l’expérience en décembre 2015, vous ne le regretterez pas ! Inscriptions au 01 53 11 18 05

Lancement du logiciel Orbis à Bichat – Claude-BernardLa phase 1 d’Orbis a été déployée le mardi 2 décembre. Il s’agit du nouveau logiciel de gestion du dossier patient de l’AP-HP. Cette première étape correspond à la mise en place de l’identité patient commune AP-HP et de sa prise en charge administrative. Les principaux services concernés étaient les admissions, les traitements externes, les urgences et les services cliniques. Les premiers jours de lancement, toute une équipe d’accompagnement était mobilisée avec une hot-line pour répondre à distance aux questions des professionnels.

Réflexion constructive et conviviale autour du projet de soins des HUPNVSMardi 3 février, ce fut l’occasion pour les cadres de santé du Groupe Hospitalier de construire, partager et conforter les orientations de notre projet de soins, issu de celui de l’AP-HP. Le projet de soins infirmier, de rééducation et médico-technique est un des socles constitutifs du projet d’établissement des HUPNVS.

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Beaujon

Bichat

Bretonneau

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La cérémonie des vœux dans les 5 hôpitaux des HUPNVS

en présence de François Crémieux, directeur des HUPNVS, Michel Aubier, président CMEL, Olivier Corcos, vice-président CMEL, Dominique Demangel, présidente de la Commission de Surveillance

et les élus du territoire. Ce fut également le moment de partager la traditionnelle galette des rois, pour un temps convivial et gourmand.

Retrouvez les photos de cet événement ainsi que le diaporama des moments forts de 2014 sur l’intranet !

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Villiers-le-Bel Louis-Mourier

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ezoom

L e projet, initié depuis plusieurs années, avait été relancé par l’appui

politique du Président de la Répu-blique en juillet 2013 et l’arrivée de Martin Hirsch à la tête de l’AP-HP. Afin de rendre cohérente la réorga-nisation de l’offre de soins dans le nord de Paris et dans ses communes limitrophes, la réflexion sur le futur hôpital a été coordonnée en 2014 avec celle du projet « Nouveau Lariboisière » dans le cadre d’une même séquence de l’AP-HP, les « Hôpitaux Nord ». Une concertation

étroite avec les collectivités locales et notamment la Ville de Paris a été engagée.

En ce qui concerne l’hôpital universitaire du Grand Paris Nord, l’objectif, ambitieux, est de déposer un dossier devant le CoPERMo à la fin de l’année 2015, ce qui implique la construction d’un projet très détaillé tant sur les volets cliniques, pédagogiques, financiers, organi- sationnels, que sur ceux de la recherche, du schéma d’implantation et de l’organisation des espaces.

Le regroupement des deux sites hospitaliers de Beaujon et Bichat ainsi que de l’UFR de médecine Xavier-Bichat (Paris VII) est en marche. De nombreux groupes de travail sont lancés ou vont l’être dans les semaines qui viennent afin de stabiliser les projets médicaux et universitaires ainsi que leur articulation. Point d’étape sur ce projet d’envergure.

C’est quoi le COPERMO ?

Le comité interministériel de performance et de modernisation des établissements de santé (CoPERMo) octroie des aides nationales, soit lorsqu’un établissement est en difficulté financière (volet performance), soit lorsqu’il réalise un investis- sement d’une ampleur nationale (volet investissement).

Créé en 2012, il examine la cohérence et la crédibilité d’un projet d’investissement : • son opportunité au regard de l’offre de soins régionale

et territoriale • sa justesse par rapport aux projections d’activité

de l’établissement • sa cohérence vis-à-vis des orientations nationales

en matière de santé et d’enseignement-recherche • sa qualité technique • sa vision prospective• sa soutenabilité financière

Le processus de sélection se passe en deux temps : d’abord l’éligibilité, qui se prononce sur l’opportunité de l’opération ; ensuite la validation, qui confirme le projet et fixe les modalités de son financement et notamment le niveau du soutien apporté par l’État.

focus

Bichat – Claude-Bernard

Beaujon

emplacements potentiels du futur hôpital universitaire du Grand Paris Nord

Hôpital Nord

2015, la phase opérationnelle du futur hôpital universitaire débute

Au programme en 2015Pour orienter et valider ce projet d’une ampleur exceptionnelle, un comité de pilotage (CoPIL) a été mis en place en février, réunissant médecins, cadres paramédicaux et administratifs et membres de la direction.

La première étape de l’année doit mener à l’organisation-cible du futur hôpital. Ainsi, à partir des produc-tions effectuées pendant l’année 2013, les projets médicaux et univer-sitaires vont être articulés ce premier semestre 2015 : il s’agit de penser l’hôpital-campus de demain, avec ses innovations médicales, ses évolutions organisationnelles, son intégration à la médecine de ville et à l’environnement urbain.

• Côté université, des groupes de travail consacrés aux plate-formes recherche et enseignement ont d’ores et déjà été lancés. Les professeurs Crestani et Ruszniewski, chefs de file des groupes, devraient

restituer le travail effectué au Doyen Benoît Schlemmer courant mars.

• Côté hôpital, des groupes de travail thématiques seront éga-lement mis en place à partir du mois d’avril. Menés par un binôme

soignant-médecin, ils engageront la réflexion sur les différents parcours des patients (ambulatoire, consultant, en hospitalisation conventionnelle programmée ou non-programmée) et aux différentes interfaces d’un site hospitalo- universitaire dans 10 à 15 ans. D’autres groupes de travail pourront être constitués sur des thématiques parallèles : transplan-tation, cancer, évolution du site Claude-Bernard. Sur ce dernier point, si la majeure partie des activités actuelles de Bichat et Beaujon ont vocation à rejoindre le futur hôpital, un projet complé- mentaire sera élaboré sur le site actuel de l’hôpital Claude-

Bernard centré sur les besoins de santé émergents.

Après la fin des discussions avec les collectivités territoriales, le lieu d’implantation du futur hôpital devrait être connu au printemps : le choix se portera sur la commune de Saint-ouen (ZAC des Docks) ou

sur celle de Clichy (terrains au sud de l’actuel site de Beaujon).Viendront à l’automne 2015 les phases de programmation technique et fonctionnelle du futur hôpital. Tout au long de la réflexion, tous les membres du personnel du Groupe Hospitalier seront tenus informés de l’avancement du projet, à la fois au sein de leur pôle, mais aussi grâce à une page internet dédiée. Ce projet est celui de l’hôpital-universitaire de demain. Il aura besoin de la plus large association des forces et des idées pour innover, développer de nouvelles réponses au service de l’intérêt général et de la popu-lation du nord-est de la métropole parisienne. •

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zoom

Les membres du comité de pilotage (COPIL) à la première réunion le 3 mars dernier.

JUIN à DéCEMBRE 2015 PREMIER SEMESTRE 2016

• Groupes de travail : articulation des projets médicaux et universitaires

• avril 2015 : arbitrage du site

Programmation fonctionnelle et préparation du dossier COPermO

Examen du dossier COPERMO (éligibilité et validation du dossier)

FéVRIER à SEPTEMBRE 2015

Le COPILReprésentants de la communauté médicale et universitaire : • Pr Michel Aubier,

président de la CMEL• Dr Olivier Corcos,

vice-président de la CMEL• Pr Bruno Crestani,

représentant du doyen• Pr Dominique Leguludec,

référente du comité stratégique• Pr Gabriel Steg, cardiologie,

responsable de structure• Pr Thomas Papo,

médecine interne, chef de pôle• Dr Marie-Paule Chauveheid,

SSR médecine interne, responsable de structure

• Dr Christophe Choquet, urgences, chef de service

• Pr Catherine Paugam, anesthésie-réanimation, chef de service

• Pr Hervé Puy, biochimie, chef de pôle

• Pr Yazdan Yazdanpanah, maladies infectieuses et tropicales, chef de service

• Pr Yves Castier, chirurgie thoracique et vasculaire, chef de service

• Pr Olivier Soubrane, chirurgie hépato-biliaire, chef de service

• Pr Patrick Nataf, chirurgie cardiaque, chef de service

• Pr Philippe Decq, neurochirurgie, chef de service

• Pr Valérie Vilgrain, imagerie médicale, chef de service

• Pr Dominique Luton, gynécologie- obstétrique, chef de service

• Pr Michel Lejoyeux, psychiatrie, chef de pôle

Représentants de l’encadrementparamédical et administratif des pôles• Sandrine de Pamphilis,

CPP Thorax-Vaisseaux• Bertrand Le Corre, CPP Infectieux• Florence Boudvillain, CPP Digestif• Christel Predinas, CAP Cœur-

Vaisseaux

Direction du Groupe Hospitalier• François Crémieux,

directeur du Groupe Hospitalier• Arnaud Corvaisier,

directeur adjoint du Groupe Hospitalier• Arnaud Giraudet,

directeur des finances• Sabine Dupont,

DRH et affaires médicales• Alain Bentounsi,

coordinateur général des soins

Orientations et validation du COPIL

Initiatives

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edossier

08 février / mars / avril 2015

Du côté des ressources humaines

En pratique : vos démarches auprèsdes ressources humainesDébut novembre, les accueils de proximité RH ont élargi leurs horaires afin de vous recevoir tous les jours de la semaine et sur chaque site. Plusieurs gestionnaires sont dispo-nibles pour recueillir vos demandes. En parallèle, le reste de l’équipe travaille au traitement de vos dossiers et situations.Changement de situation, arrêt maladie, accident de travail, maternité, déménagement… La direction des ressources humaines a également conçu pour vous un petit guide pratique pour faciliter vos démarches administratives. Vous pouvez le consulter sur l’intranet des HUPNVS (rubrique Travailler dans le GH) et auprès des accueils de proximité RH dont nous vous rappelons les nouveaux horaires d’ouverture (voir ci-contre).

Web RH, un nouvel outil à votre service Prochainement, vous pourrez effectuer vos démarches RH en ligne via le site Web RH. Web RH est un outil complémentaire des permanences, à la disposition du personnel non médical du Groupe Hospitalier. Il permet de faire une demande en ligne pour différents documents : certificat de travail, fiche Assedic, copie du contrat de travail, copie de la feuille de note et relevé d’absentéisme, etc.Cette plate-forme permet la traça-bilité des demandes en temps réel et le stockage des informations de manière sécurisée. Il offre ainsi une alternative aux agents de nuit ou en horaires décalés, qui peuvent ainsi effectuer leurs démarches à leur rythme. •Sur intranet, cliquez dans « Liste de liens » puis « Web RH »

Depuis l’automne 2014, la direction des ressources humaines se réorganise. Au cœur du dispositif, des accueils de proximité sur chaque hôpital ouverts du lundi au vendredi pour faciliter vos démarches administratives, et un site « Web RH » qui permet de faire ses demandes en ligne.

Le document unique, dont l’employeur est légalement responsable, recense, analyse et hiérarchise les risques. éric Bertrand, coordonnateur des risques professionnels du GH au sein de la DRH, transcrit et

met à jour ce document avec les pôles.

Qu’est ce que le « document unique » ?E.B. : Le document unique est un document obligatoire. Il répond au Décret n° 2001- 1016 du 5 novembre 2001 portant création d’un document relatif à l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs, prévus par l’article L 230-2 du Code du Travail et modifiant le Code du Travail.Il rassemble sur un même document les données issues de l’analyse des risques professionnels auxquels sont exposés les

travailleurs d’une même structure, facilitant ainsi le suivi de la démarche de prévention dans l’établissement.

Qu’est-ce qu’une évaluation des risques dans le document unique ? E.B. : L’évaluation des risques se fait en deux étapes. La première consiste à identifier des dangers, c’est à dire la propriété ou capacité intrinsèque d’un équipement, d’une subs-tance, d’une méthode de travail, de causer un dommage pour la santé des travailleurs. La deuxième étape correspond à l’analyse des risques issus des résultats de l’étude des conditions d’exposition des travailleurs à ces dangers.

Quelle méthode de travail allez-vous adopter pour permettre ce recueil ?E.B. : J’ai pris mes fonctions en septembre 2014. Un état des lieux a été réalisé sur chaque hôpital. Nous commencerons le travail sur le document unique avec le pôle Biologie-PUI en lien avec Brigitte Conilleau,

cadre paramédicale, et le pôle Digestif avec Florence Boudvillain. Un état d’avancement doit être réalisé en septembre 2015. Notre stratégie est de tester une méthode de travail simple en utilisant des outils dématérialisés.

Quand le mettre à jour ? E.B. : Au minimum annuelle, sa mise à jour intervient lorsqu’un nouvel aménagement modifie les conditions de travail ou lorsqu’une information supplémentaire intéressant l’éva-luation d’un risque dans une unité de travail est recueillie (accidentologie, évolution du poste de travail, nouvelle technique par exemple).

Pour quels bénéfices ?E.B. : Au-delà d’une photographie à un temps T, il s’agit d’être conforme à la réglementation et d’identifier les moyens mis en œuvre pour réduire ou maîtriser ces risques. Le document unique porte aussi bien sur la sécurité au travail que la sûreté des personnels (agression, par exemple). C’est donc un puissant levier pour faire avancer la prévention des risques

dans l’hôpital. Il doit permettre de réduire les accidents de travail et s’intéresse également à la formation des professionnels.

Le document unique est consultable par l’ensemble des professionnels du GH. La réglementation demande que le document unique soit notamment tenu à la disposition :du CHSCT, des délégués du personnel, du médecin du travail.Et, sur demande de l’inspecteur du travail ou du contrôleur, des agents des services de pré-vention des organismes de la sécurité sociale, des organisations professionnelles d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.

Le document unique est un outil vivant qui doit permettre de nourrir les échanges entre professionnels.

Le document unique : rencontre avec éric Bertrand, coordonnateur des risques professionnels

Permanences Gestion de proximitéBeaujonRéférent RH : Nadia Olinga

Tél. : 01 40 87 51 22 • 01 40 87 57 24 • 01 40 87 53 75Gestime : 01 40 87 50 08

Lundi mardi mercredi Jeudi vendredi

9 h -16 h 7 h -16 h 9 h -13 h 30 9 h -16 h 9 h -16 h

Bichat – Claude-Bernard Référent RH : Céline Fitoussi Tél. : 01 40 25 83 11 • 01 40 25 83 69 • 01 40 25 83 77 •

01 40 25 83 79 – Gestime : 01 40 25 83 13

Lundi mardi mercredi Jeudi vendredi

9 h -16 h 7 h -16 h 9 h -13 h 30 9 h -16 h 9 h -16 h

Louis-MourierRéférent RH : Nathalie Faure

Tél. : 01 47 60 61 99 – Gestime : 01 47 60 62 12

Lundi mardi mercredi Jeudi vendredi

9 h -16 h 7 h -16 h 9 h -13 h 30 9 h -16 h 9 h -16 h

BretonneauVilliers-le-Bel Référent RH : Claire Lhomond

Tél. : 01 34 29 30 00 (poste 24 57) ou 24 58 ou 24 59 Gestime : 01 34 29 30 00 poste 23 16

du lundi au jeudi mardi

12 h 45 -16 h 7 h -16 h

Tél. : 01 53 11 18 34Gestime : 01 53 11 18 34

mardi Jeudi

9 h -16 h 9 h -16 h

[email protected]

ou 01 40 25 85 73

09février / mars / avril 2015 099

Jeanick Solitude, coordonnatrice Enfance des HUPNVS

Ce chantier d’insertion, conventionné par l’état, permet de salarier 14

personnes chaque année et de leur offrir : • Une formation théorique et un

accompagnement auprès d’ADAGE pour se préparer au concours d’entrée en école ;

• Une immersion professionnelle à mi-temps à Bichat, dans les 14 services partenaires de l’action dont les 4 crèches

hospitalières. Les salariés d’ADAGE y bénéficient d’un tutorat.

Depuis 5 ans déjà, cet investissement des professionnels de l’hôpital Bichat (équipes RH, aides-soignants, cadres de santé, etc.) contribue fortement au succès de l’action. Ainsi, à ce jour, 65 % des salariés en insertion ont obtenu le concours et 80 % sont en emploi.

Chaque année, le partenariat se renforce : de nouveaux services ouvrent leurs portes au projet et des formations professionnelles sont mises en place (hygiène, échanges autour des pratiques pour les futures auxiliaires de puériculture…). Certaines salariées de l’association, aujourd’hui diplômées, font désormais partie des équipes soignantes de l’hôpital Bichat. •

Bichat et l’association ADAGE main dans la main pour l’insertion professionnelleLa rencontre en 2010 entre l’hôpital Bichat et l’association ADAgE – dont la mission est l’accompagnement global pour l’insertion sociale et professionnelle – a permis l’ouverture d’un chantier d’insertion. Il a pour objectif de préparer des femmes et des hommes au concours d’entrée en école d’aide-soignant et d’auxiliaire de puériculture.

Arnaud, cadre de santé en psychiatrie :

Nous accueillons pour la seconde

fois une stagiaire aide-soignante d’ADAGE en psychiatrie. Il s’agit d’une situation unique car le stage proposé par l’association dure 1 an et n’est donc pas comparable aux stages de 5 à 10 semaines effectués habituellement par les étudiants. Depuis 6 mois, Mélina a rejoint le service. Malgré son statut de stagiaire, nous veillons à l’intégrer à part entière au sein de l’équipe. Elle peut s’investir sur des prises en charge globales, auprès de patients rencontrés à la fois en consultation, en hôpital de jour ou en hospitalisation longue. Le stage est très constructif, nos échanges et les temps d’évaluation sont un enrichissement mutuel, à la fois pour Mélina, son tuteur, et l’ensemble des professionnels du service. Je considère ce dispositif « gagnant- gagnant », et notamment grâce à l’accompagnement très rassurant d’Anne-Flore Lepeu.»

Marie-Inès, stagiaire auxiliaire de puériculture en crèche :

J’avais un petit peu d’expé-rience avant d’arriver à ADAGE

mais ma plus grande expérience est celle que je vis ici à Bichat. Je participe aux activités avec les enfants, à l’entretien des locaux, aux transmissions orales et écrites avec les parents, aux soins des enfants. Ce métier me plait beaucoup et ce stage me permet de le confirmer. »

Stagiaires, tuteurs, cadre : ils témoignent

Quel est votre parcours ?Je suis cadre supé-rieure puéricultrice avec une expérience aussi bien dans le secteur soins pédiatriques que les structures d’accueil. Depuis 10 ans main-

tenant, mon orientation professionnelle vers l’encadrement m’a conduite vers un Master en Management, que j’ai obtenu il y a 2 ans.

Quelles sont vos missions ? En étroite collaboration avec Inès Gravey, DRH adjointe, nous portons l’orientation de la politique petite enfance du Groupe Hospitalier. J’assure le pilotage et la super-vision de l’ensemble des structures en vue d’une harmonisation, d’une cohésion des pratiques professionnelles auprès des enfants. J’accompagne également l’ensemble des professionnels par le biais de l’équipe d’encadrement des structures :

Crèches : • Beaujon : Marie-Caroline Biondi et

Marie Minh• Bichat : Laure Dupré, Chloé Herrmann,

Rose-Marie Lorenzo, Nathalie Rivière et Loriane Chrétien

• Bretonneau : Hélène Reisner• Villiers-le-Bel : Marie-Hélène Chaou• Louis-Mourier : Catherine Filatre et

Florence Mercier

accueils de loisirs : • Beaujon et Villiers-le-Bel : Annick

Fradin

Aujourd’hui, le Secteur Enfance, c’est : • 7 crèches avec 448 berceaux sur les

5 hôpitaux dont 3 à Bichat. En juin, 735 enfants y étaient inscrits au plus fort de l’activité. Les crèches accueillent les jeunes enfants de 2 mois ½ à 3 ans ½.Les structures sont ouvertes de 6 h 30 à 21 h 30 / 21 h 45. 2 crèches de Bichat ferment à 17 h 30 et à 19 h 30.

• 2 accueils de loisirs positionnés à Beaujon (60 places) et Villiers-le-Bel (40 places). Ces structures accueillent les enfants déjà scolarisés jusqu’à l’âge de 10 ans. De janvier à juin, les unités Passerelles ouvrent ou sont actuellement en réflexion afin d’adapter l’accompagnement des enfants de plus de 3 ans vers l’entrée en maternelle.Ces accueils se font sur une ½ ou 1 journée entière au sein de la crèche ou dans un autre lieu approprié du site.

ContaCtpar courrier à la Direction

des Ressources Humaines du site de Beaujon, ou par mail à :

[email protected]

Biby, stagiaire aide-soignante en médecine interne : J’étais impatiente et très curieuse de découvrir la mise en pratique de ce métier suite aux cours théoriques que nous avons eu à ADAGE.

J’ai été accueillie dans ce service avec de grands sourires. C’était une joie. J’ai pu découvrir le fonctionnement global d’un hôpital. Le service de médecine interne est très formateur et je peux mettre en pratique toutes les missions d’aide-soignante. »

«

Patricia, aide-soignante tutrice de Biby : L’arrivée de Biby nous a beaucoup soulagés. Elle nous apporte beaucoup d’aide, je lui ai donné la responsabilité de faire

2 à 3 toilettes de patients sous ma surveillance. Son accompa-gnement est construit sur un équilibre entre autonomie, contrôle et confiance. Je suis très fière de pouvoir lui transmettre mon savoir et d’avoir ce rôle de tutrice. »

«

Sandrine, auxiliaire de puériculture, tutrice de Marie-Inès :

C’est ma 3e année en tant que tutrice, c’est un rôle qui me plaît beaucoup. Chaque année, je rencontre des personnalités différentes,

et ce qui est intéressant est de savoir comment on peut les accompagner dans la découverte de notre métier. »

«

Sylvie, médiatrice du dispositif Adage en crèche : Je suis présente pour les évaluations des 4 stagiaires auxiliaires de puériculture qui travaillent au sein des crèches de Bichat. Je leur

apporte également mon expérience professionnelle et je crée le lien entre le personnel des crèches, les stagiaires et l’équipe d’ADAGE. Cette année, nos élèves sont très motivées par ce métier. à leur arrivée, les jeunes femmes n’imaginent pas toujours comment fonctionne l’accueil d’enfants en collectivité. Nous sommes là pour qu’elles découvrent si ce métier leur correspond avant de s’engager dans leur formation. »

«

«

«

Sandrine, Marie-Inès, Anne-Flore Lepeu et Sylvie

Biby et Patricia

L’équipe des stagiaires AdAgE

février / mars / avril 201510

Comment êtes-vous devenue médecin spécialiste du sommeil ? Pr M-P.O. : Presque par hasard ! Mon responsable de l’époque m’a demandé de prendre en charge des patients apnéiques. Pneumologue de formation, je me suis rapide-ment intéressée à l’ensemble des troubles du sommeil et c’est abso-lument passionnant !

Quels sont les différents problèmes qui peuvent affecter le sommeil et à quoi sont-ils dûs ? Pr M-P.O. : on peut trop dormir : hypersomnies, narcolepsies… ou à l’inverse ne pas assez dormir : insomnies ou privation comporte-mentale de sommeil. Ce peut être aussi une privation de sommeil que l’on s’impose pour des raisons professionnelles ou bien de trajet… Enfin, il y a aussi ce qu’on appelle « mal dormir » et qui correspond le plus souvent aux pathologies spécifiques du sommeil (patho-logies respiratoires du sommeil dont les apnées du sommeil ou les jambes sans repos) et aux mou-vements anormaux (épilepsies morphéiques, parasomnies en sommeil lent, troubles moteurs en sommeil paradoxal).

Quelles sont les traitements permettant de lutter contre ces problèmes ?Pr M-P.O. : Il y a autant de traitements que de pathologies et de patients. Quelles sont les conditions favorisant un sommeil de bonne qualité ?Pr M-P.O. : Je conseille de débrancher les écrans 1 h 30 avant l’heure désirée d’endormis-sement, d’instaurer un « rituel » du coucher qui détende afin de mettre de côté ses soucis et s’offrir de bonnes conditions de sommeil. Pour cela, il est important de veiller à l’obscurité

de la chambre, à sa température (environ 19°) et à l’absence de bruits. Respecter des horaires réguliers de lever permet également de réguler et de favoriser les plages de sommeil.

Si vous deviez donner quelques conseils pour un sommeil réparateur ?Pr M-P.O. : Afin de favo-riser de bonnes conditions de sommeil, il faut éviter l’alcool le soir, dîner d’un repas léger, ne pas prendre de café ni d’excitant, éviter

les siestes prolongées (pas plus de 20 minutes), pratiquer une activité physique régulière et s’exposer à la lumière du jour.

Quels travaux de recherche menez-vous actuellement sur le sommeil ?Pr M-P.O. : Les travaux de l’équipe portent sur l’impact des apnées du

sommeil sur d’autres pathologies, par exemple l’insuffisance cardiaque, avec le service de cardiologie, l’asthme avec le service de pneu-mologie, ou encore le diabète avec le service d’endocrinologie. Nous travaillons aussi sur les modalités de traitement des apnées : par ventilation, par orthèse, ou autres. Nous participons à des essais de phase III de traitement pharmaco- logique éveillant utilisé dans la narcolepsie et l’hypersomnie ou dans la somnolence résiduelle du syndrome d’apnées du sommeil. Nous menons également un travail avec la psychiatrie sur l’impact des troubles du sommeil dans la prise en charge de l’addiction à internet. •

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eportrait

Le sommeil : comprendre les mécanismes pour mieux dormir

Médecin spécialiste du sommeil

à l’occasion de la 15e Journée du Sommeil, consacrée cette année aux liens entre sommeil et nutrition, l’hôpital Bichat – Claude-Bernard proposait le vendredi 27 mars information et conférences. Autour du Pr Marie-Pia d’Ortho et du Dr Séverine Ledoux, le programme abordait les thématiques du ronflement et de l’apnée du sommeil, l’insomnie et les corrélations entre sommeil et obésité. Le Professeur d’Ortho revient sur les mécanismes du sommeil, ses maladies, ses travaux de recherches et nous conseille pour un sommeil réparateur.

Pr Marie-Pia d’Ortho

CONTACT Centre du sommeil

à Bichat – Claude-BernardPr Marie-Pia d’Ortho

Prise de rendez-vous : 01 40 25 84 76

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hôpital Beaujon

Vie des services

à la rencontre de la médecine nucléaireà quelques semaines de la mise en fonctionnement d’un Tep-Scan dans ses locaux, nous avons poussé les portes du service de médecine nucléaire de l’hôpital Beaujon pour vous présenter l’équipe et ses missions.

P remier centre français dans le traitement par radiothé-rapie interne vectorisée des

tumeurs neuroendocrines, deuxième centre français pour les traitements à l’Ytrium 90 des cancers hépato-cellulaires, le service de médecine nucléaire du Pr Rachida Lebtahi propose aux patients à la fois une imagerie fonctionnelle diagnostique : la scintigraphie, et des traitements.La Médecine Nucléaire est une spé-cialité médicale dont la principale activité est l’imagerie fonctionnelle ou moléculaire à des fins diagnostiques. Les examens scintigraphiques consistent en l’injection d’une subs-tance, très légèrement radioactive, spécifique du fonctionnement d’un organe. La distribution de cette substance au niveau de l’organe est ensuite cartographiée au moyen d’équipements appelés des gamma-caméras. Il apparait alors différents degrés de fixation donnant des ren-seignements sur le fonctionnement de l’organe étudié.La radiothérapie interne vectorisée, deuxième activité de la spécialité, permet le traitement, curatif ou palliatif, de certains cancers en les ciblant de manière très sélective. Ces traitements n’engendrant pas ou peu d’effets indésirables, améliorent de façon notable la qualité de vie des patients.

C’est nouveau : un TEP scan à BeaujonBeaujon dispose d’un TEP scan de toute dernière génération depuis avril 2015. Acquis dans le cadre d’un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS), nommé Beaujon Imagerie Moléculaire dont l’APHP est partenaire à 50 % avec le TEP Paris Nord. Le TEP scan (Tomographie par Émission de Positons) est une scintigraphie

Il est en effet possible de réaliser une TEP en position de traitement de radiothérapie pour déterminer les volumes cibles à irradier avec une plus grande précision, grâce aux informations physiologiques supplémentaires offertes par cette technique. En proposant aux patients une technique de référence en cancérologie, l’hôpital Beaujon renforce son plateau technique et offre aux experts des maladies digestives notamment, les outils diagnostics et de suivi thérapeutique indispensables aujourd’hui.

couplée à un scanner, permettant de cartographier avec une grande précision la distribution du glucose dans l’organisme. L’examen permet ainsi de repérer les zones d’activité tumorale grâce au suivi du produit injecté qui vient se fixer sur les cellules cancéreuses, grandes consommatrices de glucose (sucre). Il est donc particulièrement indiqué pour le diagnostic et le suivi des cancers, ainsi que pour évaluer l’efficacité des traitements. La Tomographie par Émission de Positons démontre également tout son intérêt dans la mise en place des traitements par radiothérapie.

La radioprotection en médecine nucléaire : une prioritéL’utilisation de radioéléments est extrêmement contrôlée et admi-nistrée à de très faibles doses en médecine nucléaire.L’évolution technologique des équi-pements, de plus en plus sensibles, couplée à une constante volonté d’optimisation ont permis une diminution importante des doses administrées durant ces dernières décennies. Déjà bien en dessous des seuils de dangerosités en matière d’exposition aux rayonnements ionisants, les examens de médecine nucléaire sont aujourd’hui très faiblement irradiants.Néanmoins, par mesure de précau-tions, des consignes de radiopro-tections sont systématiquement données aux patients venant passer un examen. •

Au cœur de la lutte contre la douleur : les équipes de Beaujon

à l’honneurPartenaire de la Ligue contre le cancer, les chaînes de france Télévision se sont relayées du 2 au 8 février pour sensibi-liser et informer les téléspectateurs sur les questions liées au cancer, 1ère cause de mortalité en france. Au cœur du dispositif, l’émission In vivo l’intégrale, diffusée dimanche 8 février et intitulée « Cancer : des armes contre la douleur » a mis en lumière le travail des équipes de l’hôpital Beaujon. Pendant une semaine, une journaliste a suivi l’équipe mobile d’accompagnement et de lutte contre la douleur et le service de cancérologie dans leur prise en charge des patients douloureux en lien avec les réseaux de soins continus à domicile.L’émission de 28 minutes illustre avec humanité la préoccupation constante des médecins et soignants pour soulager les douleurs par le biais d’une réévaluation régulière des traitements partagée entre différents professionnels, mais aussi grâce à une écoute attentive du ressenti des patients et de leurs proches.

Le patient se présente directement à l’accueil du service de médecine nucléaire pour effectuer ses formalités administratives

avant d’être accompagné en salle d’injection et de passer son examen.

Pr Rachida Lebtahi, responsable médicale

du service de médecine nucléaire.

Ci-dessous, l’équipe de médecine nucléaire.

L’ ouverture de cette activité au sein de locaux d’une plus grande capacité

d’accueil (avec en 2017, la perspective d’une troisième salle de bloc opé-ratoire) devrait permettre à l’hôpital d’améliorer rapidement son taux de prise en charge en ambulatoire au bénéfice du patient, pour atteindre 42 % en 2019. L’AP-HP a fait de cet indicateur un élément clé de son plan stratégique 2014 - 2019.L’activité ambulatoire s’opérait auparavant dans les blocs centraux au sein de la Tour Bichat. Cette nouvelle

configuration prévoit sur un même plateau : l’hospitalisation de jour et 2 salles de bloc opératoire dédiées. Toutes les chirurgies ambulatoires de l’adulte sont ainsi assurées : oRL et cervico-faciale, orthopédique (et notamment de l’épaule), digestive, vasculaire et urologique. La prise en charge ambulatoire des actes de gynécologie reste localisée au sein du service de gynécologie-obstétrique.Cette organisation permet de respecter le principe des circuits courts et fluides : programmation opératoire anticipée et fléchée, arrivée préparée et

échelonnée du patient, chambres avec fauteuils à proximité du bloc, prise en charge spécifique par des professionnels de santé recrutés pour cette activité avec un accueil administratif personnalisé. •

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hôpital Bichat – Claude-Bernard

à la rencontre de…

Modernisation

Priorité à la chirurgieambulatoire

L’Unité Fonctionnelle (UF) d’Odontologie de Bichat est rattachée administrativement au service d’Odontologie de Bretonneau. Elle est située au sein de la polyclinique de la Tour de Bichat. Son équipe médicale est composée de chirurgiens-dentistes et d’internes en chirurgie orale et médecine bucco-dentaire.

Rénovation du bâtiment du SMIT Le mercredi 4 mars, l’hospitalisation du SMIT (Service d’hospitalisation des Maladies Infectieuses et Tropicales) a intégré ses nouveaux locaux au 1er et 2e étage du bâtiment des Maladies Infectieuses, aile Ouest. Depuis 6 ans, il poursuivait son activité en rocade dans un autre pavillon du secteur Claude-Bernard.Cette opération permet de regrouper l’ensemble des secteurs d’hospitalisation du SMIT et de réunir à nouveau les équipes. Ces dernières se sont mobilisées pour maintenir l’activité du service tout en assurant le déménagement, avec l’appui tout au long du projet des services techniques, administratifs et logistiques.La rénovation du bâtiment des Maladies Infectieuses et Tropicales se poursuivra avec la mise en conformité des laboratoires de virologie et parasitologie au -1, des consultations et de l’hôpital de jour au rez-de-chaussée.Les locaux libérés par le SMIT 3 permettront enfin, après quelques travaux, l’ouverture des Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) de Pneumologie pour septembre 2015.

On en parle…

Au sein du secteur Claude-Bernard, vient de ré-ouvrir l’unité de chirurgie ambulatoire, dans des locaux rénovés avec des blocs dédiés. Celle-ci permet la réalisation d’actes chirurgicaux et / ou d’exploration, sous anesthésie, avec sortie du patient dans la journée. Cette unité de 8 places accueillera à terme près de 2 500 patients par an.

S a mission est d’assurer les consultations et les soins des patients hospitalisés

ou récemment hospitalisés dans les différents services de l’hôpital. Les patients adressés le sont préfé-rentiellement pour des recherches de foyers infectieux dans le cadre de pathologies cardiaques, rhuma-tologiques ou oRL. Après détection d’un foyer infectieux bucco-dentaire et évaluation du risque infectieux lié à ce foyer, les praticiens proposent de procéder à son élimination en amont des soins de cardiologie (bilan pré-chirurgie valvulaire), de rhumatologie (bilan pré anti-TNF ou pré-biphosphonates) ou d’oRL (bilan pré-radiothérapie).Ainsi, l’équipe reçoit le patient en consultation, programme les soins

en fonction de ses pathologies et de ses traitements. Il est fréquent d’établir un protocole anti-infectieux préventif et de demander des examens complémentaires, en particulier d’hémostase. Lorsque la dent infectée ne peut être conservée, compte tenu du contexte médical du patient, l’extraction est effectuée au sein de l’unité. Si la dent infectée est conservable et si le délai d’urgence médicale le permet, des soins conservateurs sont programmés avec le praticien du patient ou en liaison avec le Service d’odontologie de Bretonneau. D’autres examens sont réalisés, tels que la démarche d’imputabilité d’une « porte d’entrée bucco-dentaire » d’une infection à distance ou géné-ralisée, ou le diagnostic des lésions

des muqueuses buccales ou même la réalisation de biopsies de glandes salivaires accessoires pour le dia-gnostic d’une maladie inflammatoire.Par ailleurs, l’UF développe une activité en recherche clinique orientée vers d’une part, un protocole de recherche sur l’endocardite infec-tieuse et d’autre part, un protocole sur le risque d’ostéochimionécrose des maxillaires lié aux biphospho-nates. Les observations effectuées au cours de ces études confirment l’importance d’un suivi régulier et rigoureux des patients à risque.Dans le prolongement et la complé- mentarité de cette activité de recherche clinique, l’équipe d’odon-tologie assure une consultation mensuelle de suivi des patients à haut risque d’endocardite (post-

chirurgie valvulaire) afin de prévenir les complications infectieuses d’origine dentaire ou parodontale. Ainsi, force est de constater que l’unité d’odontologie de Bichat, en mettant à disposition des services médicaux et chirurgicaux de l’hôpital de multiples compétences chirur-gicales, médicales et préventives bucco-dentaires, s’intègre pleinement et quotidiennement à toute organisa-tion médicale hospitalière. •

C. Messeca, Praticien attaché, Département d’Odontologie,

Uf d’Odontologie, Hôpital Bichat

S. Millot, mCU-PH, Odontologie, Hôpital Bichat

C-D. Arreto, mCU-PH, référent Uf d’Odontologie-Bichat, Hôpital Bretonneau

M. Folliguet, PU-PH, Chef du Département d’Odontologie

L’unité fonctionnelle d’odontologie

VISITE En IMAgES

E lle accueille des personnes âgées de plus de 60 ans, habitant dans le secteur

de soins de l’hôpital Bretonneau (8e,17e et 18e) ou les arrondisse-ments limitrophes (9e et 19e), et dans le bassin de vie des Hôpitaux Paris Nord Val de Seine. L’admission s’effectue directement du domicile à la demande du médecin traitant, des services d’Accueil et d’Urgence des hôpitaux Bichat et Beaujon, des autres services de l’hôpital Bretonneau et des HUPNVS ou d’autres hôpi-taux et cliniques, via les réseaux de soins palliatifs Quiétude, Arc en Ciel, océane et Scop.L’hospitalisation à Bretonneau est réalisée suite à une demande d’admission commune à toutes les USP en île-de-France, formalisée

par la Corpalif (1), adressée par fax et validée par un des médecins. Depuis sa création, l’unité a connu de nombreuses transformations. Pour répondre à une demande croissante des usagers, un 9e lit en 2011, puis un 10e lit en 2014 ont été ouverts. L’équipe s’est aussi étoffée avec le recrutement d’un médecin praticien hospitalier en 2014 et de plusieurs soignants. Cette mise en conformité suivant les recommandations de la circulaire de mars 2008 permettra d’éviter la fermeture de l’USP durant l’été. La certification V2010 a également permis de repenser l’organisation de l’unité afin d’assurer un maxi-mum de confidentialité (fermeture du poste de soins) et de sécurité du circuit des médicaments. De plus,

depuis janvier 2015, une procédure d’admission de week-end a été mise en place pour accueillir des patients du SAU de Bichat – Claude-Bernard. Chaque patient est accompagné selon son rythme de vie par un binôme infirmière et aide-soignant.L’équipe exerce une vigilance accrue pour repérer, évaluer et traiter les symptômes inconfortables le plus rapidement possible. Tout est organisé pour que le patient et son entourage bénéficient de toute l’attention possible pour vivre le plus paisiblement et sereinement ces instants. Pour améliorer le confort des familles, des espaces ont été aménagés (salon / cuisine et espace pour les enfants).La vie de l’Unité de Soins Palliatifs s’organise autour d’une collaboration

pluridisciplinaire entre médecins, cadre de santé, psychologue, infirmières, aides-soignantes, rééducateurs (ergothérapeute, psychomotricienne, kinésithérapeute, orthophoniste), musico-thérapeute et bénévoles de l’association JALMALV (Jusqu’A La Mort Accompagner La Vie).L’équipe motivée et soudée, est force de proposition et agit toujours dans un souci de bien faire et d’améliorer la prise en charge des patients. Elle a présenté la démarche palliative en participant à la journée de formation du pôle AGAPPP(2) et se rend dispo- nible pour le développement de l’Équipe Mobile Douleur et Soins Palliatifs sur l’hôpital Bretonneau.•

Marc Trifilo, Cadre de santé Dr Françoise Escourolle-Peltier,

PH UsP – emsP, service de Gériatrie

(1) Coordination Régionale des Soins Palliatifs d’île-de-France(2) Addictologie, Gériatrie, Psychiatrie, Pédopsy-chiatrie et Médecine Physique et Rééducation

Vie des services

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hôpital Bretonneau

février / mars / avril 2015

Fenêtre sur… l’Unité de Soins PalliatifsOuverte en 2002, l’Unité de Soins Palliatifs (USP) du service de gériatrie, dispose de 10 lits d’hospitalisation et d’une équipe Mobile Douleur et Soins Palliatifs intra-hospitalière. Elle a pour objectif de prendre en charge des patients ayant des symptômes non contrôlés (douleurs, essoufflement, vomissements, hémorragies...), et d’accompagner leur fin de vie, en soutenant leurs familles.

L e service d’odontologie a l’avantage d’intégrer un laboratoire de prothèse

dentaire dans ses murs. Il présente un double intérêt : la formation des étudiants à la réalisation de certaines étapes du traitement prothétique du patient dans une partie du labora-toire qui leur est dédiée et la confec-tion de travaux prothétiques dans leur ensemble par deux prothésistes présents sur le site : Agnès Roisin et Jean-Michel Mathieu. Leur mission est double : assurer l’encadrement

des étudiants dans le laboratoire et exercer leur métier pour les patients du service. Bien que tous les travaux prothétiques ne puissent pas être réalisés sur site, l’existence de cette activité permet de maîtriser l’ensemble de la chaîne de fabri-cation du dispositif médical et ainsi d’assurer une meilleure réactivité pour les situations urgentes comme les réparations de prothèses ou la confection de prothèses provisoires suite à des traumas. Le laboratoire a significativement

participé aussi au regroupement de l’activité d’orthodontie de l’Université Paris Descartes sur le site de Bretonneau en ajoutant la réalisation d’appareillages orthodontiques à son activité. Sa localisation stratégique au cœur de la clinique améliore la prise en charge du patient depuis la consul-tation initiale jusqu’à la reconsti- tution ou l’alignement complet de ses arcades dentaires. •

Dr éric Bonte, service d’Odontologie

Depuis l’ouverture du service d’odontologie en septembre 2006, le laboratoire de prothèse a permis de former de nombreux étudiants tout en réalisant des prothèses complexes, améliorant ainsi la prise en charge du patient.

Odontologie

Le laboratoire de prothèse : un atout

On en parle…

Premier prix 2014 du meilleur article de formation pour l’odontologieDans le cadre prestigieux de l’Automobile Club de France, le Pr Jean-Jacques Lasfargues et le Dr Azziza Touti du service d’Odontologie de Bretonneau ont reçu le premier prix 2014 pour l’odontologie du meilleur article de formation pour les chirurgiens-dentistes, remis par le Dr Alain Ducardonnet au nom du Syndicat de la presse et de l’Edition des professions de santé regroupant 270 titres.

@Innovations

Hadrien Bocquet a pris ses fonctions de spécialiste gestion des risques de l’hôpitalLouis-Mourier en décembre 2014. Hadrien, alias Monsieur OSIRIS, succède à Maud Blanc.

Quelles sont vos missions ?Au sein de la Direction de la Qualité, Gestion des risques, Droits du patient du GH dirigé par Michaël Besse, mes principales missions sont de suivre et gérer les événements indésirables via OSIRIS, organiser, assurer des actions de formation, participer aux réunions, événements, commissions et instances spécifiques (EPP, CLIN…), et procéder aux démarches de certi- fication (HAS…) dont la prochaine étape débutera en juin 2016. Je suis amené à travailler également à l’hôpital Bichat.

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hôpital Louis-Mourier

Vivre avec son temps : la gérontechnologie !

«L ors d’un échange avec un psychiatre, celui-ci nous a fait

part des différents projets de géron-technologie et de la création d’un nouveau programme informatique visant à prévenir l’apparition des troubles cognitifs.Ce programme propose une anima-tion originale et innovante s’intégrant parfaitement dans notre hôpital et aux besoins de nos résidents, utilisable en séance de travail indi-viduelle ou collective.Depuis une plate-forme, l’équipe d’animation compose le programme d’activités en fonction du type de séance envisagée.

Un vrai programme de stimulation cognitive quotidien qui rime avec plaisir et mieux vieillirÉvolutif et ludique, le programme s’adapte aux centres d’intérêts des résidents. Il permet de communiquer, s’informer, jouer, se sentir bien et rester alerte tout en faisant travailler intuitivement ses fonctions cognitives. Nous avons donc souhaité innover en termes d’animation en acquérant ce programme tactile utilisable directement avec le wifi, que l’hôpital Louis-Mourier est le seul à proposer en île-de-France. L’équipe d’anima-tion s’est alors dotée de 10 tablettes numériques.

L’objectif est de réduire l’isolement tout en permettant aux résidents de s’évader et de se divertir, mais pas seulement. Chacun aujourd’hui cherche à rester en lien avec sa famille, ses amis, ses collègues. outre un accès sécurisé à internet, les tablettes sont pourvues d’appli-cations ludiques et pédagogiques dédiées à la musique, aux livres, aux jeux, à la vie pratique, le tout avec un accès à Skype.En janvier 2014, dès l’acquisition des tablettes tactiles, nous avons donc organisé des séances d’exercices et de jeux d’une heure deux fois par semaine. Pendant cet atelier, le programme se déroule en 4 temps :

Éphéméride pour se situer dans le temps

Visualisation d’une vidéo avec une thématique sur « l’histoire de… »

Quiz sur la vidéo visualiséeTemps de réponse commun

Trois niveaux de difficulté développant la praxie, la mémoire et le cognitif.à l’issue de chaque séance, chaque résident est félicité pour ne jamais se retrouver en situation d’échec ou de dévalorisation. De notre côté, nous renseignons un questionnaire d’éva-luation pour chacun, permettant ensuite l’élaboration de statistiques sur la concentration, la participation, l’interaction, et la compréhension.L’étude de ces statistiques, outil d’évaluation pour chaque résident, permet la constitution de groupes homogènes et une adaptation des séances.Autre avantage de la tablette : celle-ci est individuelle, ce qui est idéal quand on est dans une chambre. Pas étonnant que l’engouement ait été immédiat. » •

Catherine Boucey, responsable animation Stéphane Pourruch, animateur

L’idée de créer un cybercafé a longtemps germé dans le service de long séjour. L’équipe voulait un outil en libre accès à la disposition des patients et de leurs proches, pour partager des moments de multimédia et de jeux. Catherine Boucey, responsable animation et Stéphane Pourruch, animateur, nous expliquent le projet.

Bienvenue

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Art-thérapie

Un sapin de Noël ludique et coloré, fait d’autocollants, a ainsi habillé les murs.

« Elles se sont beaucoup investies et ont trouvé du plaisir à créer, partager et faire ensemble. Elles ont égale-ment aimé que l’on puisse apprécier leur création, permettant ainsi de les valoriser », explique Christine Marescaux, art-thérapeute. Ravies de cette carte blanche en matière de décoration, les patientes sont satisfaites de l’expérience : « C’était une bonne idée car cela

changeait complètement de ce que l’on faisait d’habitude. On pouvait faire un peu tout ce qui nous passait par la tête. Voir l’arbre de Noël sur le mur en sachant que tout l’hôpital allait le voir, c’était une source de fierté pour tous. »« On a bien ri. On a oublié nos problèmes. Se défouler sur le dessin m’a fait énormément plaisir. Ça m’a aidé aussi à me concentrer. »« Cela fait plaisir de voir que l’on est capable de réaliser quelque chose. On est contentes. » •

Lors des fêtes de fin d’année, de jeunes patientes du service de psychiatrie ont réalisé une fresque murale dans le cadre d’ateliers d’Art-thérapie.

Un sapin de Noël hors du commun

P sychomotricienne depuis 9 ans à l’hôpital de Villiers-le-Bel, j’utilise la relaxation

pour accompagner les patients à mieux-vivre. Depuis quelques mois, je propose à mes collègues rééducateurs un atelier de « médi-tation et mouvements sensoriels ». L’objectif est de leur offrir un temps de pause et de ressourcement et d’expérimenter des outils transfé-rables auprès des patients.

Cette pratique aide à acquérir une qualité de douceur et de présence bienveillante envers soi-même et les autres. Fortement sollicités dans notre implication corporelle et psychique, ces techniques nous aident à récupérer et à trouver un équilibre. Elles favorisent une plus grande souplesse et adaptabilité.

Une invitation au mieux-êtreToute relaxation vise le mieux-être

et l’épanouissement de soi. Je suis formée à la méditation sensorielle. C’est une forme de méditation proche de la médita-tion pleine conscience largement utilisée aux États-Unis et en France dans de grandes entre-prises pour aider à la gestion du stress, optimiser les perfor-mances et soutenir la créativité.En effet, les effets bénéfiques de la méditation sont prouvés

par les recherches scientifiques en neuroscience et en biologie :• sur le stress en réduisant l’anxiété

et le sentiment de surmenage,• sur la biologie de régénération en

aidant à la récupération (fatigue, trouble du sommeil),

• sur les performances intellec-tuelles en favorisant une dispo-nibilité d’accueil des informations et en accroissant les capacités d’attention,

• sur la gestion des émotions en favorisant le calme et la sérénité par la détente physique et psychique induite.

L’atelier en pratiqueEn position assise, nous commençons par porter notre attention sur le moment présent, sur nos sensations et ressentis. Cette méditation est menée selon des protocoles évolutifs. Les 3 premières consignes sont

I nitiés en juin 2011 par le groupe « Prévention des Addictions » sous l’intitulé premier de « Café

Débat » et élargi à la thématique de la prévention des risques psychoso-ciaux, ces espaces d’échange ont repris en avril 2014 sous l’appellation de « Café Écoute ». Animés par Sylvie Chabani, psychologue de

l’association « Rivage » de Sarcelles, ils ont lieu généralement les derniers jeudis du mois.Objectif : échanger, apporter des idées, partager les difficultés du moment, s’exprimer sur un sujet qui préoccupe… Le débat est ainsi ouvert pour esquisser des solutions ou être éventuellement aidé et orienté vers un interlocuteur ou une structure adaptée.Quel bénéfice en retirer ? La possibilité de s’exprimer ; ce qui fait du bien ! Sylvie Chabani accompagne l’échange, donne la possibilité à chacun de s’exprimer, de trouver des pistes d’apaisement pour sortir des difficultés. Elle apporte

un conseil, elle est force de propo-sition. Certains professionnels ont déjà pu ainsi profiter de ce temps de parole pour effectuer une démarche

de prise en charge à l’exté-rieur de l’hôpital.Pour un mieux-être : Venir ne serait-ce que 10’, 15’ en début ou fin de séance – car il n’y a pas d’obligation à rester 1 heure – pour pouvoir s’exprimer en toute discrétion et indépendance, telle est la

proposition renouvelée à l’ensemble des agents de l’hôpital quelque soit leur catégorie professionnelle. Car parler et poser ses difficultés, les faire exister permet déjà de com-mencer à les résoudre. •

février / mars / avril 2015 15

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hôpital Villiers-le-Bel

Gestion du stress

Prévention des risques psychosociaux

« Café écoute », un concept

Sylvie Chabani

«Parler de ses peines, c’est déjà se consoler »,

disait Albert Camus. C’est ainsi que le « Café écoute »

propose tous les mois à l’ensemble des professionnels un espace de dialogue unique.

Depuis juin 2014, une nouvelle approche de gestion du stress est proposée au personnel de l’équipe de rééducation. Une psychomotricienne formée à la pédagogie perceptive du corps anime un atelier de « méditation et mouvement sensoriel ». Les objectifs sont de se ressourcer, de prendre du recul et de développer sa créativité pour repartir plus léger et du bon pied.

d’adopter une posture confortable, de fermer les yeux et de garder le silence. Puis une mise en mouvement lente et agréable est proposée. Enfin, un court temps d’échange autour du ressenti de chacun clôture la pratique.Nous rapprochant de nous-même, nous développons des qualités d’altérité. Ainsi, cette pratique per-sonnelle ouvre à des perspectives collectives. Elle participe à une plus grande attention portée à soi et à l’autre, à une plus grande écoute et disponibilité et finalement à des relations plus harmonieuses. Il s’agit aujourd’hui d’élargir cette proposition aux autres équipes soi-gnantes. Ce projet ayant été accepté, les aides-soignants et infirmiers pourront bientôt bénéficier de cette approche. •

Sophie Mérian, Psychomotricienne, rééducation fonctionnelle

Un atelier de méditation à l’hôpital dédié aux soignants

Thé éthique à Villiers-le-Bel Le Thé éthique du mardi 25 novembre 2014 sur la « Réflexion éthique autour de la fin de vie » a une fois de plus témoigné du dynamisme de l’ensemble de l’institution. En effet, une trentaine de personnes, dont 5 résidents, ont pu participer activement au débat autour de la fin de vie. Après un apport théorique à la portée de chacun par le Dr Smahane Medjahed et Malika Caumont (aide-soignante) nous avons pu, sous forme d’ateliers,débattre d’un cas clinique. Chaque atelier a fait une synthèse des questionnements et propositions de solutions sur ce cas clinique. La restitution en grand groupe a favorisé les échanges et les prises de position. L’ensemble des participants a apprécié cette méthode de travail et souhaite la renouveler.Isabelle Nyobe et Sylvie Karcher, DSAP

Les dates pour l’année 2015 Jeudi 28 / 05 • Jeudi 25 / 06 Jeudi 24 / 09 • Jeudi 15 / 10 Jeudi 26 / 11 • Jeudi 17 / 12

Un moment à part où je m’arrête

et je me pose.

Un sas de décompression…

Une grande bouffée d’air !!!

Je perçois plus de légèreté, je me sens

plus à l’écoute, plus disponible.

Un moment de bien-être que l’on partage avec

les autres. Ils en parlent !

Cela permet un recentrage sur soi-même

et sur l’essentiel.

vous proposer d’emprunter jusqu’à 30 documents par personne et 8 documents du fonds professionnel, le tout pour un mois.Les médiathèques disposent d’un accès à Internet, et vous proposent des expositions, des sélections de documents, des conseils, de la bonne humeur… L’équipe peut également porter de la lecture dans les chambres à la demande. Pour le retour des documents, des boîtes sont à disposition à chaque étage, et devant la médiathèque. Tous ces services sont gratuits.Avec le soutien du Centre Inter Médiathèques de l’AP-HP, une pro-grammation culturelle est dévelop-pée à la fois à la médiathèque, mais

aussi dans les services de l’hôpital : lectures, concerts, théâtre, etc. tout au long de l’année. •

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edétente

La rénovation du hall de Beaujon était attendue de longue date par les patients et les professionnels de l’hôpital. au cours des derniers mois, le projet de réaménagement et de peinture s’est enfin précisé avec pour objectifs la réouverture d’un accueil et la remise en peinture des murs et plafonds. La nouvelle configuration du hall permettra d’installer un poste d’accueil et d’information au sein des guichets existants, directement visible depuis l’entrée. Une nouvelle signalétique et du mobilier neuf complètent ce paysage plus chaleureux et organisé.

Coup de chapeau aux peintres de Bichat !Ravies des travaux de peinture et d’encadrement réalisés dans leurs services, les cadres de réanimation, du transport des malades et de dermatologie ont souhaité mettre à l’honneur les auteurs de cette rénovation réussie.

La médiathèque, un espace culturel ouvert à tous

Lieu de lecture, d’exposition et d’échange, les médiathèques de Beaujon et de Bichat – Claude-Bernard offrent

un large fonds de documents pour adultes et enfants : romans, BD, documentaires, vie pratique, livres en grands

caractères, CD, DVD, documentation professionnelle…

Le hall de Beaujon se refait une beauté

A lain Clavé, peintre à l’hôpital Bichat et Marc Supper, apprenti de l’école IPEDEC

à Créteil, ont œuvré pendant 3 semaines dans le service de réanimation, resté ouvert durant 2 mois de travaux de rénovation. Ils ont laissé libre cours à leur créativité pour que le jeu de couleurs facilite les déplacements des familles dans ces couloirs qui manquent souvent de repères et de convivialité. Ils ont ainsi mis en place une signalétique grâce à des bandes de peinture de 3 couleurs qui mènent vers chaque unité de soin.

Le duo a également travaillé dans les locaux du service de transport des malades, en utilisant des tech-niques de trompe-l’œil dans la salle de régulation, la salle de détente et le bureau des cadres. « C’est une

réelle amélioration des conditions de travail, » soulignait l’un des bran-cardiers. Enfin, dans le service de dermatologie, ils ont réalisé un enca-drement sur-mesure pour une toile qui décore agréablement les locaux.« Les peintres ont été à l’écoute des besoins et ont fait des propositions adaptées en prenant en compte les contraintes : ils ont su s’adapter en permanence afin de préserver au mieux l’organisation et l’activité du service. Il en résulte une prestation de qualité », soulignent Nadine Phan, Cadre supérieure de santé en réanimation médicale, Guylaine Huré, Cadre supérieure de santé du brancardage et Nathalie Quevreux, cadre de santé en dermatologie.

Pour les remercier de cette colla-boration réussie, rien de mieux que quelques photos… •

L eïla Baert, responsable des affaires culturelles et des médiathèques vous

accueille à Bichat – Claude-Bernard avec Virginie Saupin et les bénévoles

de l’association Culture et Bibliothèque pour tous, et à Beaujon en compagnie de Céline Delorme.En 2015, elles ont souhaité simplifier les modalités de prêt pour

Un petit garçon : « C’est quoi la différence entre un poème et une poésie ? »Sa grande sœur : « Une poésie c’est pour les filles, un poème c’est pour les garçons. »Va pour poési-me…

Poésimes donc…fabrice Bouscarat, Praticien Hospitalier en Dermatologie et au CiDDisT à Bichat, publie en duo avec martine muffat-Joly son premier ouvrage intitulé « Poésimes » chez edilivre. Les auteurs-joueurs se sont d’abord livrés sans préméditation à un dialogue en poésimes pour aboutir à un recueil écrit par hasard, à ouvrir au hasard, aussi hétéroclite qu’un cabinet de curiosités mêlant objets animés ou pas, animaux morts ou vifs, quiétudes et colères. Les textes rassemblés trouvent leurs sources dans tous les éléments vitaux de l’auteur : la famille, la passion pour les voyages, le vélo et – pourquoi pas ! – l’écriture elle-même, mais peuvent aussi résulter du hasard de l’ouverture d’un dictionnaire les yeux fermés, d’une photo retrouvée, d’une attente sur un quai de gare. Le rôle du lecteur-joueur est de déambuler à travers les imaginaires des auteurs où « Le fou rire de la baleine se déploie comme une ombrelle aux baleines frêles... »

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CONTACT BICHAT

01 40 25 79 06 ou par mail aux adresses suivantes :

[email protected] [email protected]

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01 40 87 50 41 ou par mail aux adresses suivantes :

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5 en Seine est votre journal. Si vous souhaitez proposer des idées d’articles, prendre part à la rédaction ou participer au comité de rédaction de votre établis-sement, vous pouvez joindre Virginie Barrabé, directrice de la communication et des affaires culturelles au 01 40 25 82 43.

twitter.com/HUPNVS

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